
Mais en chassant, j’allais dans les bois du nord pour chasser les cerfs, tout au nord, dans le New Hampshire et dans le MaineJ’avais là dans le nord un partenaire avec qui je chassais. Et c’était un bon chasseur. Il sait dans quelle direction aller. Et j’aimais chasser avec Burt.
Mais il était l’homme le plus méchant que j’aie jamais vu. Cet homme avait un cœur de pierre. Il était cruel.
Et il aimait tirer sur les faons (c’est le petit du cerf) juste pour m’indisposer. Il tuait ces petits faons, et je disais : «Burt, n’as-tu pas honte de faire ça?»
Et il disait : « C’est comme ça avec vous les prédicateurs. Vous êtes trop peureux. »
Je disais : « Burt, il ne s’agit pas d’être peureux. Ça, c’est être cruel. »
Ainsi, un jour, je suis allé là-haut chasser. C’était un peu tard par rapport à la saison. Et la neige était déjà tombée, une neige pour bien suivre à la trace.
Et j’ai rencontré Burt, et il a dit : « Dis donc, Billy, j’ai quelque chose de nouveau pour toi. »
Il a fait sortir de sa chemise un petit sifflet, et il a soufflé dans ce petit sifflet. Et cela résonnait comme un petit faon qui crie pour sa mère.
Alors, le lendemain, nous sommes allés à la chasse. Et nous avons marché toute la matinée sans voir même une seule trace.
Burt ne parlait pas beaucoup. Il a fait sortir ce petit sifflet. Et il a sifflé. Ça produisait exactement le cri du petit faon. Et alors, à ma surprise, une très grosse mère biche s’est dressée là.
Et il m’a regardé comme cela, puis il a remis son sifflet. Je me suis dit : « Burt, tu ne vas pas faire ça. »
Il a sifflé encore une fois. Et maintenant, c’est inhabituel chez la biche. Son bébé était en difficulté. Elle s’est dressée.
Et il a sifflé une fois encore. Elle a fait deux ou trois pas en avant, elle s’est carrément montrée.
C’est tout à fait inhabituel. Mais son bébé était en difficulté.
Et elle a fait quelques pas de plus, avec ses grandes oreilles, elle s’est tournée de côté.
Le vieux Burt m’a regardé. Je l’ai vu introduire cette cartouche dans le canon, et le réticule de cette lunette est tombé droit sur le cœur de la biche. Et quand il a redressé son fusil, la biche a vu le chasseur. Elle s’est retournée.
Et j’ai vu le chasseur tirer son fusil. Et j’ai détourné la tête. Je ne pouvais pas regarder cela. Je me suis dit : « Comment cet homme cruel peut-il faire sauter ce cœur, ce précieux cœur loyal battant pour son bébé ? Comment peut-il faire sauter son cœur ? » Et j’ai tourné le dos pour ne pas voir cela.
Et j’ai commencé à prier. J’ai dit : « Père céleste, comment cet homme peut-il être si cruel ? Cette précieuse mère, elle n’y peut rien. Elle a été appelée, elle essaye de trouver son bébé. Même si cela lui coûte la vie, son bébé est en difficulté. » Et je priais en moi-même, m’attendant à tout moment à entendre ce fusil détonner.
J’ai attendu et attendu. Le coup de fusil ne partait pas. Il m’a regardé. Son expression avait changé. Des larmes coulaient sur ses joues. Il a dit : « Billy, j’en ai assez. Conduis-moi à ce Jésus dont tu parles. »
Là, sur ce banc de neige, cet après-midi-là, j’ai conduit cet homme cruel à Jésus-Christ. Pourquoi ? Parce qu’il avait vu quelque chose de réel, quelque chose qui n’était pas une simulation, quelque chose d’authentique.
Oh ! ce monde affamé cherche quelque chose de réel, quelque chose qui n’est pas une simulation, quelque chose d’authentique, qui est né de Dieu, qui vient de la Bible. Ne voudriez-vous pas être ce genre de chrétien ? Voudriez-vous avoir ce genre de salut … la mort ou rien d’autre, et rien que l’amour de Dieu dans votre cœur, comme elle avait l’amour pour son bébé ?
Vous ne pouvez pas y arriver en adhérant à une église ; vous ne pouvez pas y arriver en inscrivant votre nom dans un registre. Ça doit être réel. Ça doit être authentique. Ça doit être par une naissance. Ça doit vous changer d’un simple soi-disant croyant en un chrétien authentique.
William Branham, Prédication «Il y a Ici Plus Que Salomon»
https://branham.fr/sermons/bss-online/63-0628E