Le Dieu Puissant Dévoilé Devant Nous

Date: 64-0629 | La durée est de: 1 hour and 28 minutes | La traduction: Shp
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1 J’ai noté quelques passages des Ecritures que j’aimerais utiliser pour vous parler, et j’espère que Dieu bénira nos faibles efforts.

2 Eh bien, beaucoup de gens se sont demandé pourquoi nous sommes si bizarres et si bruyants. Vous savez, ce genre de–de convention est un peu différent de ce que l’on voit d’habitude. Et généralement, tout le programme est arrangé d’avance. Mais lorsque nous venons à ces conventions — ce que j’ai donc eu le privilège de faire plusieurs années déjà depuis tout au début — sans avoir vraiment de programme bien élaboré, nous venons simplement et nous nous abandonnons. C’est tout ce que nous savons faire, et Dieu s’occupe du reste. C’est ce qui fait de nous des gens au comportement très bizarre.

3 L’autre jour, quelqu’un disait : « Vous savez, vous êtes vraiment de drôles de personnages. »
Et j’ai dit : « Eh bien, je–je suppose que oui. »

4 Et je me rappelle qu’à l’une des conventions, frère Troy m’a parlé une fois d’un jeune Allemand qui avait reçu le baptême du Saint-Esprit. Et le lendemain, à l’atelier où il travaillait, il levait les mains, louait le Seigneur, parlait en langues et se comportait simplement de façon terrible. Et, finalement, le patron s’est approché et a dit : « Heini, mais qu’est-ce qui t’arrive ? »

5 Il a répondu : « Oh ! je viens d’être sauvé ! » Il a dit : « Mon coeur déborde simplement de joie ! »

6 Il lui a dit : « Eh bien, tu dois être allé au milieu de cette bande de cinglés là-bas. »

7 Il a répondu : « Oui ! Gloire à Dieu ! » Il a dit : « Merci, Seigneur, pour les écrous. » Il a dit–il a dit : « Prenez une automobile qui circule sur la route, a-t-il dit. Si vous en enlevez tous les écrous, il ne vous reste plus qu’un tas de ferraille. » Et c’est–c’est à peu près ça, vous savez.

8 Un jour, en Californie, en me promenant dans les rues de Los Angeles, j’ai vu un homme porter un écriteau sur la poitrine où figurait cette inscription : « Je suis fou de Christ. » Tout le monde le regardait. Et j’ai remarqué qu’on se retournait aussi sur son passage. Et j’ai pensé faire comme les autres. Et sur le... sur son dos, il était écrit : « Et toi, de qui es-tu fou ? » Oui. Je suppose que nous sommes tous un peu bizarres les uns pour les autres, vous savez.

9 Mais, vous savez, ce monde devient tellement enlisé dans ses habitudes que quelque chose de différent paraît si étrange pour les gens qu’ils pensent effectivement que c’est... que quelque chose ne va pas. Et, généralement, Dieu doit faire quelque chose de vraiment inhabituel pour ramener de nouveau les gens à la Bible.

10 Je m’imagine bien que Noé a dû être considéré comme un–un cinglé par cet âge scientifique dans lequel il vivait, parce qu’ils pouvaient prouver qu’il n’y avait pas d’eau dans le ciel. Mais Dieu avait dit qu’il y en aurait; alors Noé, prêchant cela et le croyant, est devenu un cinglé.

11 Et je peux m’imaginer que lorsque Moïse descendit en Égypte, Pharaon dut le prendre pour un–un cinglé; mais souvenez-vous, Pharaon aussi l’était pour lui. Alors ils... Ça se comprend.

12 Même Jésus fut considéré comme un hérétique. C’est vrai. Martin Luther était, un cinglé pour l’Église catholique, et John Wesley était un cinglé pour les Anglicans. Ainsi, vous savez, il est–il est à peu près temps qu’il y ait un autre cinglé; ne le pensez-vous pas ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E] Mais, avant qu’il puisse y avoir un écrou, vous savez, il faut qu’il y ait d’abord une vis pour l’y visser.

13 Ainsi, vous savez, Noé étant un écrou, il... C’est l’écrou qui doit tirer la vis pour rapprocher quelque chose et le fixer. Noé fut donc capable d’attirer dans l’arche tous ceux qui voulaient bien croire, les préservant du jugement, parce qu’il était un écrou.

14 Nous constatons que Moïse a tiré l’Église hors d’Égypte, parce qu’il était un écrou. C’est vrai.

15 Je pense que nous avons maintenant besoin d’un écrou pour tirer l’Épouse hors de l’Église. Nous avons besoin de quelque chose maintenant, d’une autre chose.
Nous sommes donc des gens d’une espèce très bizarre. Et j’ai pensé que, ce soir, le Seigneur voulant, j’essaierais de lire quelques versets des Ecritures se rapportant à cela, et que je vous parlerais juste quelques instants pour essayer de vous montrer pourquoi nous sommes un peuple si bizarre.

16 Ouvrons maintenant les Écritures, dans Philippiens, chapitre 2, 1 à 8, et dans II Corinthiens 3.6; et lisons, comme nous croyons la Parole de Dieu.

17 Et, juste avant de lire, inclinons la tête pour la prière.

18 Bienveillant Père céleste, nous sommes vraiment un peuple privilégié, ce soir, de vivre dans cet âge et de voir les choses que nous voyons se produire, et de savoir que le temps est proche où Jésus viendra pour Son Église. Oh ! cela ravit nos coeurs, Seigneur! Et, tandis que nous tournons les pages ce soir, nous Te prions de nous donner un contexte à ce texte; et puisse le Saint-Esprit révéler à nos coeurs ce qui serait bon et agréable à Dieu. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

19 Vous savez, je pense que je vais vous demander de faire quelque chose. Je–je demande généralement des choses étranges, et j’espère que je ne vais rien demander de trop étrange. Mais, lorsqu’il s’agit de promettre fidélité à la patrie devant notre drapeau, nous nous levons tous; et–et quand le drapeau monte, nous restons debout — c’est la chose à faire –– nous restons debout pour le saluer. Alors, pour la lecture de la Parole, levons-nous, si vous le voulez bien. II Corinthiens 3.6 : Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. Or, si –or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d’Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, Combien le ministère de l’Esprit ne sera-t-il pas plus glorieux ! Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l’a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été glorieux, comment… ou plutôt ce qui est permanent est bien plus glorieux. Ayant donc cette espérance, nous usons d’une grande liberté, Et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d’Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure, quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît. Jusqu’à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur coeur; Mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. Non pas… Or, le Seigneur, c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.

20 Et, dans Philippiens 2, nous lisons ceci (commençant au verset 1, nous lirons jusqu’au verset 8) : Si–si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité… quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, Mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; Et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

21 Prions.

22 Père céleste, que cette glorieuse Parole que nous avons lue ce soir dans Tes Saintes Écritures soit rendue par Toi si réelle dans nos coeurs qu’en partant d’ici nous disions, comme ceux qui revenaient d’Emmaüs : « Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin ? » Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

23 Maintenant, c’est un texte très bizarre, mais je pense qu’il est bien à propos. J’aimerais parler sur le sujet suivant : Le Dieu Puissant dévoilé devant nous.

24 Eh bien, depuis que l’homme existe, il a toujours eu dans son coeur un ardent désir de découvrir d’où il vient, pourquoi il est ici, et où il va. Il n’y en a qu’Un qui puisse le lui dire : c’est Celui qui l’a fait venir ici. Et l’homme a toujours désiré voir Dieu.

25 Autrefois, dans l’Ancien Testament, nous voyons que Dieu se voilait aux yeux des incroyants. Dieu a une façon bien étrange de traiter avec les gens. Il se cache à l’incroyant et se révèle au croyant. Dieu fait cela. Jésus rendit grâce au Père de ce qu’Il avait caché ces choses aux sages et aux intelligents pour les révéler aux enfants, qui veulent apprendre. Nous voyons donc que Dieu, par sa nature, ne change jamais et qu’Il agit toujours de la même façon. Nous découvrons, dans Malachie 3, qu’Il a dit : « Je suis Dieu, et Je ne change pas. » Par conséquent, Il agit toujours selon le même principe.

26 Eh bien, prenons l’un des plus anciens Livres de la Bible. Lorsque Job, l’un des hommes les plus justes de son temps, un homme parfait selon les lois de Dieu — un serviteur, un noble et honorable serviteur — à tel point que Dieu a dit : « Il n’y a personne comme lui sur la terre. »... Mais, à un certain moment, il eut le désir de voir Dieu. Il savait que Dieu existait, et il avait envie de Le voir ou, en d’autres termes, d’aller chez Lui, de frapper à la porte et dire : « J’aimerais Te parler », puis de s’asseoir, de parler avec Lui, comme nous le ferions entre nous.

27 Nous avons une entente. C’est pourquoi nous avons ces conventions où nous nous retrouvons et–et nous exprimons nos pensées; et–et nous arrivons à une meilleure compréhension mutuelle lorsque nous discutons ensemble de différentes choses. Les prédicateurs le font. Les gens de toutes les couches sociales le font, ils discutent entre eux.

28 Et Job... Dieu était tellement réel pour lui qu’il voulait voir s’il ne pourrait pas aller frapper à Sa porte et–et avoir un–un entretien avec Lui.

29 Nous constatons que Dieu lui a effectivement parlé, mais qu’Il était voilé. Il était voilé sous forme de tourbillon. Et Il a dit à Job de se ceindre les reins, qu’Il allait lui parler comme un homme. Il est donc descendu dans un tourbillon et–et a parlé à Job. Et Il s’est fait connaître à Job à travers le tourbillon; toutefois, Job ne L’a pas vraiment vu. Il pouvait juste entendre le vent souffler et tournoyer dans les arbres. La Voix est alors sortie du milieu du tourbillon, mais Dieu était voilé dans le tourbillon.

30 Nous voyons qu’en Afrique (en Afrique du Sud), on utilise le mot Amoyah, qui signifie: une force invisible.

31 Et cette Force invisible qui se trouvait dans le tourbillon s’est exprimée d’une Voix audible. Job en a entendu la Voix, mais il n’a pas du tout vu Sa forme, puisqu’Il était voilé devant lui dans le tourbillon.

32 Nous voyons que l’un des grands prophètes de la Bible, Moïse, dans l’Ancien Testament, — l’un des serviteurs que Dieu avait choisis, sélectionnés, prédestinés, — lui aussi désirait Le voir. Il avait été si proche de Lui et avait vu tant de choses provenant de Sa puissante main mystique qui le précédait et accomplissait des exploits que Dieu seul pouvait accomplir. Un jour, il a désiré Le voir, et Dieu lui a dit : « Va et tiens-toi sur le rocher. »

33 Et, pendant qu’il se tenait sur le rocher, Moïse L’a vu passer. Il a vu Son dos. Et il a dit : « Cela ressemblait à un homme, au dos d’un homme. » Toutefois, il n’a pas vu Dieu; il n’a vu que le voile de Dieu.

34 La Bible dit : « Personne n’a jamais vu Dieu, mais le Fils unique du Père L’a fait connaître. » Ainsi, Moïse L’a vu voilé sous la forme d’un Homme.
Nous découvrons que le Jéhovah de l’Ancien Testament était simplement le Jésus du Nouveau Testament.

35 Et –et le docteur Scofield... Nous voyons ici que son expression « changer de forme » vient du mot grec en morphe, qui signifie que l’invisible a été rendu visible». Quelque chose qui ne peut... Nous savons que ça se trouve là. Cela peut être... ne peut pas être vu, mais néanmoins, nous savons que c’est là. Et, lorsqu’Il a changé de forme de en morphe, cela signifie qu’Il est passé du surnaturel au naturel...

36 Il n’a fait que changer de masque. Autrement dit, c’est comme à une pièce de théâtre. Il jouait un rôle. Et... dans les tragédies grecques, lorsqu’ils changeaient de masque, peut-être que quelqu’un jouait... un même acteur, pouvait jouer plusieurs rôles différents.

37 Et ma fille qui est ici, ils viennent de jouer une–une pièce de théâtre à l’école secondaire. Et un garçon que je connais y jouait à peu près quatre rôles; il allait donc dans les coulisses et changeait de–de masque pour revenir interpréter un autre personnage.

38 Eh bien, si vous prenez les prophéties de l’Ancien Testament qui décrivent le Messie, vous pouvez les comparer à la Vie de Jésus, et vous verrez exactement qui était Jésus. Il n’était simplement pas un homme ordinaire; Il était Dieu, en morphe. Il est passé du–du surnaturel à la forme naturelle d’un Homme; Il était néanmoins Dieu manifesté dans la chair, caché dans la chair humaine. Examinez l’Ancien Testament.

39 Je–je–je sais que je m’adresse ce soir à un auditoire composé de gens de différentes régions du monde. Et nous sommes ici pour découvrir ceci : Que sommes-nous–que sommes-nous en train de faire ? Que–que sommes-nous ? Vers quoi nous dirigeons-nous ? Que se passe-t-il ? Que signifie tout ceci ?

40 Maintenant, nous voyons ici que si quelques Juifs, hommes et femmes ainsi que les rabbins du–du–du temple, jadis, avaient considéré la Bible, les prophéties, au lieu des traditions, ils auraient reconnu qui était Jésus. Ils ne L’auraient jamais appelé Béelzébul; ils ne L’auraient jamais crucifié. Mais tout cela devait être joué; c’est une partie du drame. Et ils étaient aveuglés à ce sujet.

41 Beaucoup parmi vous, hommes et femmes ici ce soir (qui peut-être avez mon âge ou un peu plus), vous vous souvenez qu’il y a bien des années, ici en Amérique, avant… Les Chinois… C’est en parlant à mon frère qu’on vient de me présenter que cela m’est venu à l’esprit. Comment ils avaient l’habitude de... Ils ne parlaient pas anglais et ils–ils tenaient des blanchisseries. Et vous alliez à leur blanchisserie pour faire faire votre lessive. Le–le blanchisseur chinois prenait une étiquette et la déchirait d’une certaine manière. Vous preniez une partie de l’étiquette, lui l’autre. Et lorsque vous reveniez réclamer vos effets, ces deux morceaux de papier devaient s’ajuster. Et s’ils ne s’ajustaient pas parfaitement… Vous ne pouviez en aucune manière contrefaire la chose, parce qu’il en détenait un morceau, et vous l’autre. Et s’il y avait falsification... Vous étiez alors en droit de réclamer ce qui vous appartenait. Et alors, vous récupériez ce qui vous appartenait lorsque vous étiez en possession de l’autre partie du contrat.

42 Ainsi en est-il ce soir quand nous possédons l’autre partie du contrat. Lorsque Dieu a déchiré en deux Son Fils au Calvaire, Il a pris Son corps en haut comme Sacrifice et a fait descendre vers nous l’Esprit qui avait vécu à un certain moment dans cet Homme, Jésus. Ce même Dieu est voilé ce soir sous la forme du Saint-Esprit. Ces deux morceaux-là doivent s’ajuster ; et alors vous faites partie du contrat. Dieu s’est fait Homme pour permettre à l’homme de mieux Le connaître.

43 Je lisais une histoire il y a quelques années. Et on y racontait qu’un grand et noble roi... Je ne me rappelle pas son nom pour l’instant. Je ne pensais pas parler de cette histoire. Peut-être qu’elle est fictive, mais elle fait ressortir un point qui servira de base à ce que nous voulons dire.
Ce roi, qui était si noble et qui avait tant d’amour pour ses sujets, déclara un jour devant sa–sa garde et la famille royale : « Aujourd’hui, c’est la dernière fois que vous me voyez pour bien des années. »

44 Et sa garde et les nobles lui dirent : « Bon roi, pourquoi dites-vous cela ? Partez-vous pour quelque part où vous deviendrez un étranger ? »

45 Il dit : « Non, je vais rester ici même. Mais, dit-il, je vais me mêler à mes sujets. Je vais devenir paysan. Je vais couper du bois avec le bûcheron. Je vais labourer la terre avec le laboureur. Je vais émonder les vignes avec ceux qui émondent les vignes. Je vais être l’un d’entre eux pour mieux me familiariser avec ce qu’ils font. Et je les aime, et je veux mieux les connaître personnellement. Ils ne sauront pas que c’est moi, mais néanmoins, c’est de cette façon-là que je veux les connaître. »

46 Et, le matin suivant, lorsque ses délégués, tout son peuple le vit, ou plutôt ceux qui étaient dans le palais, enlever sa couronne et la poser sur le siège, le trône, et il troqua sa robe contre des habits de paysan pour s’en aller parmi les gens du peuple.
Eh bien, cette petite histoire nous révèle quelque chose au sujet de Dieu.

47 Ils dirent au roi, ils dirent : « Ô roi, nous avons besoin de vous. Nous vous aimons. Nous–nous voulons que vous demeuriez roi. » Mais lui voulait devenir l’un d’entre eux afin de mieux les connaître, afin qu’eux le connaissent mieux, qu’ils le connaissent tel qu’il était. Cela leur montrerait ce qu’il était vraiment.

48 Et c’est ce que Dieu a fait. Il–Il s’est transformé de Jéhovah Dieu qu’Il était en l’un de nous, afin qu’Il puisse souffrir, qu’Il puisse goûter la mort, qu’Il puisse savoir ce qu’était l’aiguillon de la mort et prendre la rançon de la mort sur Lui-même. Il a mis de côté Sa–Sa couronne et Son vêtement pour devenir l’un de nous. Il a lavé les pieds des–des–des humbles. Il a habité sous les tentes avec les pauvres. Il a dormi dans les–les bois et dans la rue avec les défavorisés. Il est devenu l’un de nous, afin qu’Il puisse mieux nous comprendre et que nous puissions mieux Le comprendre.

49 Maintenant, je pense que nous découvrons là ce qu’Il a fait lorsqu’Il s’est transformé. Vous remarquerez qu’Il est venu sous trois noms de Fils. Il est venu sous les noms de Fils de l’homme, Fils de Dieu, et Fils de David. Il est venu en tant que Fils de l’homme.

50 Eh bien, dans Ézéchiel 2.3, Jéhovah Lui-même a appelé le prophète Ézéchiel, le fils de l’homme.

51 « Fils de l’homme » signifie « prophète ». Il devait venir de cette façon-là pour accomplir Deutéronome 18.15, où Moïse a dit : « L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi un Prophète comme moi. » Il ne s’est jamais appelé Lui-même le Fils de Dieu. Il se présentait comme le Fils de l’homme, parce qu’Il devait venir conformément aux Écritures. Voyez-vous ?
Il devait faire correspondre exactement ces deux morceaux de papier déchiré, la prophétie de l’Ancien Testament et Son propre caractère. Il est donc venu en tant que Fils de l’homme; Il est venu sous cette forme-là.

52 Nous voyons qu’ensuite, après Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, Il est venu le jour de la Pentecôte en tant que Fils de Dieu, Dieu, l’Esprit, sous la forme du Saint-Esprit. Que faisait-Il ? Il se métamorphosait, se faisant connaître à Son peuple sous une autre forme. Comme le Saint-Esprit, qui est Dieu, Il est venu agir au fil des âges de l’Église en tant que Fils de Dieu, le Saint-Esprit.

53 Mais, dans le Millénium, c’est en tant que Fils de David qu’Il vient pour s’asseoir sur le trône de David, le Roi. Il était destiné à prendre le trône de David; Il est présentement sur le Trône du Père. Et puis, Il a dit : « Celui qui vaincra s’assoira avec Moi sur Mon Trône, comme J’ai vaincu et me suis assis sur le Trône de Mon Père. » Donc, Il... dans le Millénium, Il sera Fils de David. Qu’est-ce ? Toujours le même Dieu, changeant simplement Son–Son masque.

54 Pour ma femme, je suis un mari. Avez-vous remarqué que la femme syro-phénicienne a dit : « Fils de David, aie pitié » ? Il–Il n’en a pas fait le moindre cas, pas du tout. Elle n’avait pas le droit de L’appeler ainsi; elle n’avait aucun droit sur Lui en tant que Fils de David. Il–Il est le Fils de David pour les Juifs. Et maintenant, Il est venu... Mais, quand elle L’a appelé Seigneur (c’est ce qu’Il était, son Seigneur), elle a obtenu ce qu’elle avait demandé. Maintenant, en tant que... Il ne faisait que se transformer.

55 Or, chez moi, je suis trois personnes différentes. Dans mon foyer, ma femme a des droits sur moi comme mari. Ma fille, là-bas, n’a aucun droit sur moi en tant que mari; je suis son père. Et mon petit-fils là, je suis un grand-père pour lui; il n’a donc pas le droit de m’appeler père. Je ne suis pas son père; c’est mon fils qui est son père. Je suis son grand-père, mais je suis toujours le même homme.

56 Dieu, ce qu’Il fait, c’est qu’Il se transforme par rapport à cette génération-là pour se faire connaître à ces gens. Et c’est ce que nous voulons découvrir ce soir : De quelle façon Dieu est-Il censé se faire connaître à ces gens et en ce temps-ci ? Il change de masque; Il change de rôle, mais Il ne change pas de caractère. Il ne change pas Sa–Sa nature; Il ne fait que changer Son masque, passant de l’un à l’autre. Il le fait dans le but de se révéler plus clairement aux gens, afin qu’ils puissent savoir qui Il est et ce qu’Il est.

57 Dans Hébreux 1, nous lisons : « Dieu, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, a parlé à nos pères à travers les prophètes, mais, dans ces derniers temps, à travers Son Fils, Jésus. »

58 Or, Jésus, lorsqu’Il était ici sur terre, a dit des prophètes qu’ils étaient des dieux. « Vous appelez dieux ceux à qui la Parole de Dieu est venue, et les Écritures ne peuvent être anéanties », a-t-Il dit. Il leur a demandé comment donc ils pouvaient Le condamner pour avoir dit qu’Il est le Fils de Dieu. Voyez-vous ?

59 La Parole de Dieu est assignée à chaque âge, selon ce qu’Elle doit être; et Jésus était l’accomplissement de toutes les prophéties. « En Lui habitait corporellement la plénitude de la Divinité. » C’était en Lui.
Il était Celui qui était en Joseph. Il était Celui qui était en Élie. Il était Celui qui était en Moïse. Il était Celui qui était en David, le roi rejeté.

60 Son propre peuple l’avait rejeté comme roi. Et alors qu’il sortait de la–de la cour, un petit homme infirme qui se traînait et qui n’appréciait pas son–son gouvernement, son système, cracha sur lui. Le garde dégaina son épée et dit : « Ne couperai-je pas la tête à ce chien qui a craché sur mon roi ? »

61 Et David n’était peut-être pas conscient de ce qu’il faisait à ce moment-là, mais il était oint. Et il a dit : « Laisse-le tranquille. C’est Dieu qui lui a dit de faire cela. » Et il monta sur la colline et pleura sur Jérusalem ; un roi rejeté.

62 Avez-vous remarqué ? Quelques centaines d’années plus tard, le Fils de David s’est fait cracher dessus dans les rues; et Il se trouvait sur la colline, la même montagne, regardant Jérusalem — un Roi rejeté — et Il s’est écrié : « Jérusalem, combien de fois ai-Je voulu vous rassembler, comme une poule rassemble ses poussins, mais vous ne l’avez pas voulu ! »

63 Il n’a jamais changé Sa nature, parce qu’Hébreux 13.8 déclare qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Dieu s’est fait chair afin de mourir pour nous racheter du péché. C’est pourquoi Il s’est transformé Lui-même et s’est fait Homme.

64 Nous voyons, dans Saint Jean 12.20, que les Grecs avaient entendu parler de Lui. Eh bien, personne ne peut jamais entendre parler de Lui sans que son coeur ne brûle de Le voir. Comme Job et les prophètes d’antan, ils ont tous désiré Le voir. Ainsi, ces Grecs sont venus pour Le voir.

65 Ils s’adressèrent à Philippe de Bethsaïda, disant : « Monsieur, nous voudrions voir Jésus. » Les Grecs voulaient Le voir; mais ils ne pouvaient pas Le voir, parce qu’Il était dans le temple de Son humanité. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même.
Nous découvrons donc qu’ainsi ces Grecs ne pouvaient pas Le voir.

66 Et notez, les Paroles mêmes que Jésus leur adressa par la suite. Il dit : « Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul. » En d’autres termes, ils ne seraient jamais en mesure de Le voir sous cette forme changée, sous ce masque qu’Il portait alors, parce qu’Il était voilé dans la chair humaine. Mais, lorsque ce Grain de Blé allait tomber en terre, alors Il allait produire toutes les races. Il était envoyé aux Juifs, bien sûr, à ce moment-là, mais ce Grain de Blé devait tomber. Il voilait Dieu dans une chair humaine, caché aux incroyants, mais révélé aux croyants.

67 Dans Jean 1 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous (et nous L’avons contemplé... le Fils unique venu du Père), pleine de grâce... »
Donc, au commencement était la Parole. Une parole est une pensée exprimée.

68 Au commencement, Il n’était même pas Dieu. Eh bien, notre mot anglais actuel god [dieu] signifie objet d’adoration. Combien cela peut jeter la confusion dans les esprits ! On peut faire de quelqu’un un dieu. On peut faire de n’importe quoi dieu.

69 Mais, dans l’Ancien Testament, dans Genèse 1 : Au commencement, Dieu... le mot utilisé est Elohim. Elohim signifie Celui qui existe par Lui-même. Quelle différence il y a entre le mot Elohim et notre mot dieu ! Elohim signifie Celui qui existe par Lui-même.

70 Nous ne pouvons pas exister par nous-mêmes. Nous ne pouvons pas être tout-puissants, omnipotents, omniprésents, omniscients. Ce mot Elohim exprime tout cela. Nous ne pouvons pas être cela. Cet arbre dont vous faites un dieu, ou ce–ou ce bâtiment, n’existe pas par lui-même.

71 Ainsi, Dieu, au commencement, était la Vie, Celui qui est Eternel. En Lui se trouvaient des attributs, et ces attributs sont devenus des Paroles, et la Parole est devenue chair. Jésus était le Rédempteur. Et racheter signifie ramener. Et s’il faut ramener une chose, c’est qu’elle devait d’abord se trouver quelque part pour qu’on l’y ramène. Ainsi, vous voyez, tous ne pourront pas le voir, parce que tous n’étaient pas dans la pensée de Dieu au commencement. Voyez ?

72 Regardez ces prêtres ! Lorsqu’ils Le virent s’exprimer tout à fait conformément à la Parole, ce qu’Il était, ils dirent : « C’est Béelzébul. » Cela montrait d’où venait leur nature; celle-ci reflétait l’opinion moderne de l’époque.

73 Mais cette petite prostituée qu’Il rencontra à la porte et à qui Il dit... exprima Son signe messianique en lui disant ce qu’elle avait fait. Eh bien, elle répondit : « Seigneur, je vois que Tu es prophète. Nous savons que le Messie, quand Il sera venu, nous annoncera toutes ces choses. » Elle Le reconnaissait comme le Messie, l’Oint, parce qu’Il remplissait les conditions scripturaires. Ne le voyez-vous pas ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.E] Ce sont ces deux morceaux de papier qui s’ajustaient. Elle a dit : « Nous savons que lorsque le Messie sera venu... »

74 Eh bien, peut-être que Dieu a dû faire tel et tel alliage pour obtenir le timbre particulier de cette cloche, comme le fait le fondeur; mais lorsque Jésus s’est retourné et a dit : « Je Le suis, Moi qui te parle », il n’a pas du tout été question de Béelzébul. Elle laissa sa cruche, entra dans la ville en courant, et dit : « Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce pas justement le Messie ? » Voyez-vous ?

75 Eh bien, qu’a fait ceci ? En plaçant les Écritures anciennes avec l’expérience que–que Jésus lui donnait, quel en fut le résultat ? Cela a produit le Messie. Et l’avez-vous remarqué ? Aussitôt, ses péchés lui furent pardonnés, parce qu’au commencement elle était rachetable; parce qu’elle était dans la pensée de Dieu au commencement. Donc, cela l’a rachetée ou l’a ramenée, lorsqu’elle a vu la manifestation des Écritures exprimant Jéhovah : ce qu’Il était; ce qu’Il est.

76 Maintenant, lorsque Jésus est venu, s’Il était venu avec le Message de Noé, ça n’aurait pas marché : construire une arche et s’en aller en flottant. Ça n’aurait pas marché. Mais ce Noé était une portion de Dieu. Il se conduisait d’une façon bizarre parce qu’il était bizarre. Et son Message était bizarre, parce que c’était la Parole rendue manifeste.

77 Il n’aurait pas pu venir avec le Message de Moïse, parce que ça n’aurait pas marché. Moïse était Dieu partiellement manifesté; il était la Parole exprimée pour cette heure-là, mais Jésus, Lui, ne pouvait pas venir ainsi. La Bible n’a jamais dit qu’Il viendrait de cette façon-là.

78 Mais lorsqu’Il est venu, exprimé exactement de la façon dont le–le Testament l’avait annoncé, alors tous ceux qui étaient rachetables l’ont cru; parce qu’ils étaient les pensées de Dieu. Ses attributs du commencement ont été faits chair et rachetables et ont été ramenés à Dieu. « À tous ceux qui L’ont reçu, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu », parce qu’ils étaient rachetables. Dès le commencement, ils faisaient partie de l’expression.

79 Si nous pouvions nous arrêter ici un instant (si c’était possible) et penser à cela, ce soir, au Message de l’heure, les pensées exprimées de Jéhovah. Dès avant la fondation du monde, nous est-il déclaré, nos noms furent placés dans le Livre de Vie de l’Agneau. Nous pouvons alors voir les deux côtés, comme je le disais au début, pourquoi l’un est étrange pour l’autre. Il doit en être ainsi, toujours; il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi. Il était la Parole, et la Parole a été faite chair et Elle a habité parmi nous.

80 Eh bien, Dieu, dans... à l’époque reculée de l’Ancien Testament, nous voyons qu’après être apparu à Son peuple sous différentes formes, Il s’est voilé derrière de vieilles peaux de blaireaux. Dieu, à Son propitiatoire, caché derrière des peaux de blaireaux. Nous voyons comment — lorsque Salomon fit la dédicace du temple du Seigneur et que ces peaux de blaireaux étaient suspendues là, ce voile — comment Il entra sous forme de Colonne de Feu et d’une Nuée, descendit là derrière et se voila au monde extérieur. Mais, par la foi, Israël savait qu’Il se trouvait là. Ils savaient qu’Il y était, peu importe ce que le monde païen pouvait en dire. Il était caché à l’incroyant, mais le croyant, par la foi, savait qu’Il était là derrière; ils obtenaient miséricorde. Et Lui était à Son propitiatoire; c’était un grand secret.

81 Vous savez, dans l’Ancien Testament, le fait de pénétrer derrière cette peau signifiait la mort. Aujourd’hui, refuser d’y pénétrer, c’est la mort ! À l’époque, pénétrer dans Sa gloire signifiait la mort; aujourd’hui, rester éloigné de Sa gloire, c’est la mort. Et cela s’est produit, évidemment, au déchirement du voile au Calvaire, lorsque le voile a été déchiré, l’ancien voile. À présent, demeurer en dehors de Sa Présence signifie la mort. En ce temps-là, entrer dans Sa Présence signifiait la mort. Voyez-vous, cela change de l’un à l’autre, et il vous faut trouver les passages des Écritures qui indiquent dans quel âge nous vivons.

82 Eh bien, quand le voile fut déchiré au Calvaire, le Propitiatoire fut exposé à la vue de tous. Mais, que s’est-il produit ? Il était suspendu au Calvaire, ruisselant de Sang. Alors qu’on avait pris du sang, année après année, lors de la purification du sanctuaire et de l’aspersion du propitiatoire, là, voilà que Dieu, d’un grand coup puissant par la force de l’éclair, déchira l’ancien voile de peaux de blaireaux de haut en bas, et le Propitiatoire fut alors exposé à la vue de tous.

83 Le véritable et authentique Agneau de Dieu était suspendu à la vue de tous au Calvaire, le véritable Propitiatoire, alors que Dieu avait Lui-même payé le prix, était devenu l’Un de nous et s’était manifesté sous la forme d’un Homme afin qu’Il nous connaisse et que nous Le connaissions.
Le Propitiatoire fut exposé à la vue de tout Israël en ce jour de l’Expiation.

84 Mais, hélas, les traditions des pères de l’église de ce jour-là, par leurs traditions, avaient–avaient voilé le véritable Propitiatoire aux yeux des gens. S’ils avaient connu les Écritures, chaque morceau se serait ajusté comme l’étiquette chinoise. La prophétie de l’Ancien Testament aurait été accomplie, et elle le fut. Et si on leur avait enseigné les Écritures, ils auraient vu le Propitiatoire.
Comme Moïse disait ici : « Jusqu’à ce jour, le voile demeure sur eux. Il est toujours sur leurs coeurs. » Ils ne saisissent pas cela.

85 Mais Il était Dieu, Celui qui souffre... et l’Expiation. Il était le véritable Propitiatoire, se tenant là à la vue de tous. C’est comme ce cantique que nous chantons : Regardez-Le dévoilé,
à la vue de tous,
Le voici, le Puissant Conquérant,
Depuis qu’Il a déchiré le voile en deux

86 Voyez, Il est venu en tant que Propitiatoire, suspendu à la vue de toute l’assemblée. Mais eux, influencés par l’opinion populaire...

87 Maintenant, hommes et femmes, membres de cette convention, j’aimerais vous dire ceci, sans acception de personne. Mais considérant ce jour, considérant ce pour quoi nous sommes ici aujourd’hui, j’ai bien peur que les traditions des pères, les pères de l’église, aient dérobé ceci à la vue de beaucoup de gens. Depuis que le Saint-Esprit est venu en ces derniers jours, tel que prophétisé, et que le voile a été déchiré, beaucoup de gens essaient de s’accrocher aux traditions des pères; et voilà pourquoi ils ne peuvent pas voir cette joie extrême, cette paix et ces choses que l’Eglise possède aujourd’hui. Et pourtant, ceux qui croient voient cela clairement. Il a caché la Parole, la Parole promise pour ce jour-ci.

88 Maintenant, les traditions ont formé un voile. Ils disent que les jours des miracles sont passés. Un homme me parlait, (un monsieur très bien et cultivé), à Tucson, en Arizona, où j’habite. Je tenais une réunion au Ramada; et nous avions parlé à la convention des Hommes d’Affaires, où le Seigneur Jésus avait manifesté Sa Présence et avait accompli de grandes choses. Et ce gentleman chrétien vint vers moi et me dit (un ministre de l’église, un homme très bien), et il m’a dit : « Frère Branham, vous essayez de présenter aux gens un âge apostolique, a-t-il dit, alors que l’âge apostolique est terminé. »

89 Et j’ai dit : « Je vous prie, mon frère, de me montrer dans les Écritures à quel moment l’âge apostolique s’est terminé. » J’ai dit : « L’âge apostolique a commencé le jour de la Pentecôte, et il... Pierre a dit le jour de la Pentecôte : ‘La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera !’ Quand s’est-il terminé ? Si Dieu appelle encore, donc l’âge apostolique continue. »

90 C’est comme ça que les gens essaient d’aveugler un si grand nombre par les traditions des anciens, comme il en était alors. Et vous manquez de voir pourquoi les gens sont si remplis d’allégresse et si emballés. Et–et la raison pour laquelle ces conventions paraissent si bizarres aux autres, si étranges, c’est que ces gens-ci voient. Ils ont franchi ces barrières; ils ont franchi ces voiles pour entrer dans la Présence de Dieu, où ils voient la promesse de cette heure-ci manifestée et rendue visible devant leurs yeux. Ils voient ce que Dieu a promis.

91 Dans Joël 2.28, Il a promis qu’en ces derniers jours, une pluie de l’arrière-saison serait déversée sur les gens, dans les derniers jours. Je pense que le mot grec est kenos, ce qui signifie qu’Il s’est vidé Lui-même, non pas comme on pourrait l’entendre dans le sens de quelque chose qui se trouverait à l’intérieur de quelqu’un et qui se serait vidé, mais Il s’est déversé Lui-même.

92 Il changea Son... en morphe. Il–Il est passé de ce qu’Il était à ce qu’Il est. Il ne change jamais de nature.
Mais, le jour de la Pentecôte, Il s’est transformé de Fils de l’homme en Fils de Dieu. Il est venu, non pas avec les gens, mais Il est venu dans les gens (vous voyez ?), le même Dieu, dans le but de poursuivre Son ministère dans cet âge glorieux.

93 Il a prophétisé dans la Bible qu’il viendrait un jour, un jour qui ne serait ni jour ni nuit, mais que, vers le soir, la lumière paraîtrait. Or, le soleil, géographiquement, se lève à l’est et se couche à l’ouest. C’est toujours le même soleil.
Eh bien, lorsque le Fils [F-i-l-s] s’est révélé dans la manifestation de la Parole promise à Israël, le peuple de l’Orient...

94 Nous avons eu un jour ténébreux. Nous avons eu assez de lumière au temps des réformateurs, et ainsi de suite, pour fonder des églises et des dénominations, pour y adhérer, y entrer et embrasser les bébés; pour marier les plus âgés; pour ensevelir les morts, et ainsi de suite ; et pour vivre dans l’église.

95 Mais, au temps du soir, « la lumière paraîtra, a-t-Il déclaré, au temps du soir. » Et aucune Écriture ne peut être anéantie. Et le même F-i-l-s qui s’est déversé Lui-même — kenos — le jour de la Pentecôte, a promis de faire de même au temps du soir. Voyez-vous ? C’est conforme à la promesse.

96 Joignez les deux bouts de l’étiquette. Observez ce qui se passe et voyez ce qu’Il a promis, vous verrez alors où nous en sommes. Remettez la chose ensemble. Vous pouvez voir le dévoilement de cet Être grand et puissant. Les traditions ont de nouveau voilé les yeux des gens face à ces grandes choses qui ont été prophétisées.

97 Moïse, lorsqu’il descendit de la montagne qui était embrasée... Quelle magnifique illustration !

98 Moïse était descendu en Égypte et avait dit aux pères de l’église que le Seigneur Dieu l’avait visité sous le Nom de JE SUIS. Ce Nom est au temps présent, non pas J’étais, Je serai, mais JE SUIS, toujours le même, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est au temps présent. Il... Cela est conforme à Hébreux 13.8 : « Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. »

99 C’est encore la Parole prophétisée, et l’assemblée qui devait s’ajuster exactement à cette Parole, à l’expérience de ce jour... « Les réformateurs l’avaient.» Oh ! mais c’est maintenant un autre jour. Voyez dans quel jour nous vivons !
Tout comme Il ne pouvait pas venir, aux jours de Sa Venue sur la terre, de la–de la façon dont Moïse ou un des autres prophètes étaient venus; cela n’était pas prophétisé. Et, en ces derniers jours, la prophétie nous l’a annoncé de cette façon-ci. Ça ne peut pas venir sous la forme du réveil de Luther; ça ne peut pas venir sous la forme du réveil de Wesley; nous sommes à l’heure de la restauration. C’est le temps où cela doit revenir à la lumière originelle du soleil, celle de l’origine.

100 Oh ! combien nous pourrions appuyer cela avec des Écritures ! Et vous théologiens (de quelque région du monde que vous proveniez), vous savez que c’est vrai. C’est une promesse. C’est ce qui fait que les gens sont si bizarres. C’est ce qui fait ces drôles de personnages, comme vous les appelez ; c’est parce qu’ils... C’est... Le voile des traditions a été ôté, et ils Le voient. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Voyez ? C’est la–c’est la promesse de Dieu, et nous ne pouvons pas nous y opposer, parce que les Écritures ne peuvent être anéanties.
Oui. Nous voyons qu’Il a promis cela. Il s’est déversé dans Son peuple, et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

101 Après que Moïse fut descendu en Égypte et qu’il eut fait connaître la chose, le Père confirma alors son Message en descendant sur le mont Sinaï dans cette même Colonne de Feu et en embrasant la montagne. Si vous remarquez bien, celui à qui Il fit la promesse, c’est celui-là qu’Il plaça en avant avec la Parole. Il avait les commandements. Et pour avoir ce commandement, il avait... Les commandements étaient la Parole; la Parole n’était pas encore venue au peuple. Ainsi, la Parole vient toujours au prophète, et il était le prophète de cette heure-là.

102 Par exemple, Jésus était la Parole. Jean était le prophète, et Jésus vint vers lui dans l’eau, parce que, infailliblement, la Parole vient toujours au prophète. Voyez-vous ? La Parole vient à lui.

103 De même, pour Moïse, la Parole est venue à lui, les commandements. Et il les avait. Maintenant, pourquoi ? Avant que la Parole fût proclamée et rendue manifeste, Moïse dut se voiler le visage, car la Parole n’était pas complètement rendue manifeste. Ils savaient que quelque chose s’était produit, mais ils ne savaient pas de quoi il s’agissait (ce grondement des tonnerres), au point qu’ils dirent : « Que Moïse parle, et non Dieu. »

104 Et Dieu dit : « Eh bien, c’est ce que Je ferai. À partir de maintenant, Je n’apparaîtrai plus ainsi. Je leur enverrai un prophète. Alors il... Je parlerai à travers Mon prophète. »

105 Eh bien, si Moïse, avec la loi naturelle (comme Paul, dans II Corinthiens, nous l’a révélé ici), devait voiler son visage avec le naturel, à combien plus forte raison le Spirituel sera-t-Il glorieux et voilé à l’incroyant avant d’être manifesté devant lui ! À combien plus forte raison appellera-t-on... ! Moïse était un drôle de personnage. À combien plus forte raison vous appellera-t-on ainsi, vous qui avez franchi le voile, avez pénétré dans la Colonne de Feu et en êtes ressorti avec la bénédiction ! Et maintenant, vous êtes voilé ! Les gens ne peuvent le voir. Ils ne peuvent pas comprendre.

106 Si le naturel fut glorieux, combien plus le surnaturel le sera-t-il ! Si le naturel, qui était passager, fut glorieux, combien plus glorieux sera ce qui n’a pas de fin !

107 Mais néanmoins, c’est voilé. C’est voilé, non pas au croyant, mais à l’incroyant; il ne peut pas le voir. Dieu se voile toujours à l’incroyant. Les traditions cachent cela. Comme il en était alors, ainsi en est-il aujourd’hui.

108 À présent, nous avons un voile spirituel à la place du voile naturel d’autrefois. Cela était confirmé par le prophète qui avait la Parole écrite; c’était un prophétiseur, quelqu’un qui vient avec la Parole écrite et qui cherche à La faire comprendre.

109 Ils savaient que la Parole était là, mais ils n’en connaissaient pas la signification; et Moïse La leur a fait comprendre. Il dit : « Le commandement dit ceci, et voici pourquoi. » Il L’a fait comprendre. Et avant d’être comprise, Elle était voilée.

110 Et ainsi en est-il aujourd’hui, la Parole est voilée jusqu’à ce qu’Elle soit révélée et rendue compréhensible pour les gens. Dieu, le Dieu Puissant, voilé dans la chair humaine, la Parole.
Remarquez. Nous découvrons donc qu’Elle était cachée à l’incroyant, mais révélée au croyant.

111 Remarquez. Moïse devait pénétrer seul dans cette Colonne de Feu; personne ne pouvait l’accompagner. Ce n’était pas... Ce... Qu’est-ce que cela nous montre ? Qu’on n’entre pas dans Ceci par adhésion à un groupe pentecôtiste. Voyez-vous ? Il n’a jamais révélé cela à un groupe; Il a révélé cela à un individu. Et il en est ainsi aujourd’hui. Vous dites : « Je suis membre d’une–d’une église. Je–je suis membre de ceci. » Mais cela ne marchera pas. Voyez-vous ?

112 Et quiconque essayait de suivre Moïse et d’imiter cela, encourait la mort. Et il en est de même aujourd’hui : c’est la mort spirituelle que d’essayer d’imiter. C’est ce qu’est le...

113 C’est ce à quoi nous voulons en venir ce soir : il y a des comparaisons charnelles qui font leur apparition au sein des groupes... on essaie d’en avoir les agissements, tout en menant une vie différente : on peut boire; on peut fumer; les femmes peuvent vivre presque de n’importe quelle façon qu’elles veulent, comme le monde; rester à la maison pour regarder la télévision et les choses du monde, et puis, se considérer malgré tout comme pentecôtistes. Ils essaient d’imiter quelque chose d’authentique. Cela ne leur a pas encore été révélé. Quand cela est révélé, c’est glorieux ; et lorsque vous y pénétrez, quelque chose vous débarrasse de tout cela. Vous devenez un voile. C’est... Ça ne marchera simplement pas. Et d’en faire une contrefaçon entraînait la mort.

114 Moïse, voilé, était la Parole vivante pour le peuple. Et, aujourd’hui, les gens qui sont voilés représentent la même chose; ils sont des lettres écrites, lues de tous les hommes, non pas une nouvelle lettre, mais la lettre qui a été écrite, manifestée. Ce sont–ce sont ceux qui croient la Parole et la promesse de ce jour, qui croient que Dieu répand effectivement Son Esprit sur toute chair; ce sont ceux-là, les lettres écrites. Et lorsque quelqu’un essaie d’en faire une contrefaçon charnelle, cela lui retombe sur le nez. Votre vie montre ce que vous êtes.

115 Il y avait une fois un garçon; et il s’était attiré des ennuis. C’était un–un bon garçon, mais il–il avait comparu en jugement; et le juge a dit : « Je vous reconnais coupable. Je dois vous condamner à l’emprisonnement à vie. »

116 Il a dit : « J’aimerais plaider moi-même ma cause. » Il a dit : « J’aimerais invoquer ma bonne conduite passée. »

117 Il a dit : « Vous n’en avez pas. Votre conduite passée est précisément ce qui vous a condamné. »

118 Et c’est pareil aujourd’hui. Si l’église n’est pas aussi avancée qu’elle le devrait, c’est à cause de sa conduite, de sa vie. Nous devons nous consacrer davantage. Nous devons croire chaque Parole de Dieu. Il nous faut chercher jusqu’à ce que cette Parole devienne réelle pour nous. Voyez-vous ? Voyez-vous ? Notre conduite est ce qui nous empêche d’entrer.

119 Mais un jour (pour refermer cette parenthèse), dans l’enceinte de ce même tribunal, — le garçon en question n’avait pas d’argent. Il ne pouvait pas payer ce qu’il devait, l’amende s’élevant à plusieurs milliers de dollars ––, mais son frère aîné est venu et a payé cela pour lui.

120 Eh bien, nous avons un Frère aîné, Jésus, le Fils de Dieu; et Il est venu payer notre rançon, nous n’avons qu’à croire cela pour pouvoir pénétrer derrière le voile avec Lui. Comme... Il est notre Moïse. Jésus est notre Moïse d’aujourd’hui; Moïse, voilé, était la Parole vivante pour le peuple. Aujourd’hui, Jésus, voilé, est la Parole vivante pour les gens qui... Jésus dans l’Église. Le Saint-Esprit, le Fils de Dieu dans les gens, révélant la Parole par la promesse de ce jour-ci, c’est précisément cela. La même chose aujourd’hui !

121 Et, souvenez-vous, Moïse a fait cela et l’a manifesté, non pas au monde entier, mais au peuple de l’exode, juste à une seule catégorie de gens, c’est-à-dire ceux qui sortaient de l’exo... dans l’exode.

122 Et, aujourd’hui, le Saint-Esprit, en dépit des gens qui disent : « La guérison divine n’est pas vraisemblable ! »… Quand je consultais...

123 L’autre jour, un médecin m’a appelé pour le cas d’une petite dame. Oh ! il y a eu quatre ou cinq cas de personnes à l’article de la mort, à qui on n’avait donné que quelques heures à vivre, et le Saint-Esprit les a guéries. Le médecin mettait cela en doute, disant : « Comment est-ce possible ? Mais, disait-il, je–je... c’est ma patiente. »

124 J’ai dit : « Elle l’était, mais maintenant, elle est celle de Dieu. Ce–ce–c’est Son sujet à présent. » Voyez-vous ?

125 Ainsi, vous voyez, ce qui se passe, c’est que Dieu est en train d’appeler les gens à participer à un exode, à sortir de derrière ce rideau charnel où l’on essaie d’imiter, où l’on essaie d’adhérer à l’église, et il ne s’agit pas tellement des Églises méthodistes, baptistes, presbytériennes, mais plutôt des Églises pentecôtistes. C’est une affaire individuelle; c’est entre vous et Dieu. Vous devez entrer, pas votre groupe, pas votre église, pas votre pasteur, mais c’est vous qui devez entrer.

126 J’aimerais que vous remarquiez une autre caractéristique de Moïse, lorsqu’il est ressorti. Même s’il était prophète, même s’il était ce grand personnage, lorsqu’il est sorti avec la Parole, le peuple a remarqué qu’il était transformé. Quelque chose lui était arrivé. Lorsqu’il est ressorti avec la Parole confirmée de l’heure, les Commandements, il était une personne transformée.

127 Et il en sera de même pour vous, lorsque vous sortirez de derrière ce voile humain qui vous faisait rire d’une réunion comme celle-ci, qui faisait que les hommes s’achoppent à la guérison divine, déclarant : « Les jours des miracles sont passés. »
Traversez donc ce voile humain, ce voile de traditions, et tout le monde saura que quelque chose vous est arrivé.

128 C’est comme pour notre honorable frère Jim Brown, j’imagine que la plupart des presbytériens savent que quelque chose lui est arrivé, parce qu’il–il est sorti de derrière un voile de traditions. Il a vu dans ces gens quelque chose qui l’attirait, et il est sorti de derrière le voile.

129 Eh bien, vous, lorsque vous sortirez de derrière le voile, vous serez alors exposé à la vue de tous, afin qu’ils puissent voir que quelque chose vous est arrivé. La Parole voilée pour l’incroyant, mais complètement visible pour le croyant : Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement.

130 À cette époque, c’était Dieu. En ce temps-là, c’était Dieu dans un Homme, Son Fils, Jésus-Christ. Nous croyons cela. Il n’était pas simplement un prophète, pas simplement un homme ordinaire, un être ordinaire. Il était Dieu en Christ, Dieu dans un Homme, la plénitude de la Divinité corporellement dans un Homme. Dieu dans un Homme; à présent, c’est Dieu dans des hommes.

131 La plénitude de Dieu dans la Divinité corporellement dans Son Église entière, se manifestant Lui-même, accomplissant Sa Parole.

132 Eh bien, nous voyons que Dieu, au cours des âges, a toujours été recouvert de peau. Lui, Dieu, s’est caché derrière un voile.

133 Cela me fait penser à une–une petite histoire qui s’est passée dans le Sud. Là se trouvait un foyer chrétien. Et, dans ce foyer chrétien, ils croyaient donc en Dieu, et ils–ils croyaient que–que Dieu les protégeait de tout malheur. Et c’est bien vrai. Et le benjamin de la famille — un garçonnet de sept ou huit ans — allait à l’école du dimanche, et c’était un brave garçon; mais il avait peur de l’orage; et particulièrement lorsqu’il y avait des éclairs.

134 Et j’ai raconté ceci à un homme l’autre jour, quand on a annoncé la nouvelle de cet homme qui avait été guéri. Ce même ministre m’a dit : « Ils font de vous un dieu, Frère Branham ! »

135 Eh bien, vu que c’était un critiqueur, j’ai donc pensé que je pouvais peut-être couper un peu court à la chose, pas pour blesser, vous savez, mais simplement pour... J’ai dit : « Est-ce que le fait d’en être un serait s’éloigner des Ecritures ? » Voyez-vous ? J’ai dit : « Non, pas du tout. » J’ai dit : « Parce que Jésus a appelé les prophètes, des dieux. » Voyez-vous ? C’est exact. Dieu...

136 Et ils disent : « Eh bien, vous autres, vous essayez de prendre la place de Dieu. »
Ce n’est pas si éloigné de la vérité ; c’est exactement cela. C’est tout à fait juste ! Dieu manifesté dans la chair, tout comme Il l’a promis.

137 Nous voyons que cette petite famille... (Je lui ai raconté cette petite histoire qui m’est venue à l’esprit à l’instant.) Il arriva qu’un soir l’orage éclata, et la maman lui a dit : « Eh bien, monte, fiston, et va te coucher. »
Il a dit : « Maman, j’ai peur, a-t-il dit. »
« Il n’y a rien qui puisse te faire de mal; monte et va te coucher. »

138 Le petit était étendu là-haut, apercevant par les fenêtres la lueur des éclairs. Le petit bonhomme est devenu si inquiet qu’il se cachait la tête sous la couverture. Il entendait malgré tout les–les éclairs, ou plutôt voyait les éclairs par les fenêtres, et–et il entendait le grondement du tonnerre; alors il a dit : « Maman ! »
Et elle a répondu : « Que veux-tu, fiston ? »
Il a dit : « Monte un peu dormir avec moi ! »

139 Elle gravit donc les escaliers, comme le ferait toute bonne mère dévouée; elle monta, prit son enfant dans ses bras et lui dit : « Fiston, maman désire te parler un petit peu. »
Il dit : « Très bien, maman. »

140 Elle dit : « Souviens-toi bien de ceci. Nous allons constamment à l’église; nous lisons la Bible; nous prions; nous sommes une famille chrétienne; nous croyons en Dieu. » Et elle ajouta : « Nous croyons que, dans les orages et dans tout ce qui peut survenir, Dieu est notre protection. »

141 Il dit : « Maman, je crois tout ça, mais, dit-il, lorsque ces éclairs sont si près, dit-il, je–je veux un Dieu recouvert de peau. »

142 Ainsi, je–je pense que, non seulement ce garçon, mais nous tous, nous sommes de cet avis-là. Lorsque nous nous assemblons, lorsque nous prions les uns pour les autres... Dieu recouvert de peau !

143 Et nous nous rendons compte que Dieu a toujours été recouvert de peau. Lorsque Moïse L’a vu, Il était recouvert de peau; Il ressemblait à un homme. Lorsque Dieu était derrière les rideaux, Il était recouvert de peau. Et Dieu, ce soir dans Son Église, est voilé dans Son Église avec de la peau sur Lui. Il est toujours le même Dieu ce soir. Nous constatons cela.

144 Mais maintenant, comme toujours, le voile de peau est ce qui déroute, à cause des traditions. Ils ne peuvent simplement pas croire que c’est Dieu qui fait agir ces gens comme ça. Voyez-vous ? C’est parce que Dieu est voilé dans Son Église, par de la peau; Elle est recouverte de peau. C’est exact. Il est caché à l’incroyant et est révélé au croyant. Oui, oui !

145 Eh bien, quand leur voile de traditions–de traditions des anciens est transpercé par la Parole (oh ! bien sûr, aujourd’hui), alors Il apparaît visiblement — nous Le voyons — la Divinité à nouveau voilée dans la chair humaine. Hébreux 1 le déclare.

146 Et Genèse 18 également. Vous vous souvenez que Dieu était un Homme lorsqu’Il se trouvait là, mangeant et parlant avec Abraham, et qu’Il avait révélé ce que Sara faisait dans la tente derrière Lui.

147 Et Jésus a dit : « Ce qui arriva du temps de Sodome arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme », la Divinité à nouveau voilée dans la chair humaine.
Maintenant, rappelez-vous que Jésus n’a pas dit : « Quand le Fils de Dieu sera manifesté », au chapitre 17 de Luc, je crois, et vers le verset 20 ou 21, quelque part par là; Il a dit : « Et quand le Fils de l’homme sera manifesté, le Fils de l’homme de nouveau dans–dans–dans l’Église, révélé dans des êtres humains, non pas le Fils de Dieu, mais bien le Fils de l’homme à nouveau, de retour dans Son Église dans les derniers jours. Nous constatons qu’Il a promis cela dans les promesses de Dieu.

148 Nous constatons autre chose dans l’Ancien Testament. (J’ai ici une référence dans l’Exode), ces vieilles peaux de blaireaux... À quoi servaient-elles ? À cacher la Gloire de Dieu au peuple. Les peaux des blaireaux... La raison pour laquelle les gens ne pouvaient pas La voir, c’est qu’une peau L’enveloppait... La peau était... La Gloire de Dieu était derrière la peau.

149 Et maintenant, la Gloire de Dieu est derrière votre peau (c’est juste !) et les traditions ne La voient pas. Elle est derrière le voile, comme l’était la Parole.

150 Qu’y avait-il jadis à l’intérieur de ces peaux, de ces vieilles peaux de blaireaux ? En effet, son aspect n’avait rien pour nous plaire.

151 Et puis, lorsque Cela a été fait chair et a habité parmi nous, Son aspect n’avait toujours rien pour nous plaire.

152 Et c’est la même chose aujourd’hui. Il n’y a rien qui soit susceptible d’être désiré dans un homme ou une femme, mais c’est ce qui se cache à l’intérieur qui compte.
« Mais, direz-vous, ce type-là, je le connais, il était autrefois un ivrogne. Il faisait telle et telle chose. » Peu importe ce qu’il faisait autrefois ; que se cache-t-il derrière cette peau ? Ce qui se trouve là derrière, c’est ce qui compte, c’est ce qui... Les gens sont aveuglés; la peau aveugle les gens ; voyez-vous ? Ils disent : « Je me rappelle qu’autrefois cette femme... »

153 Je sais ce qu’il en était autrefois, mais qu’en est-il maintenant ? Voyez-vous ? Ces mêmes peaux, qui couvraient jadis le blaireau, cachent maintenant la Gloire de Dieu, L’abritent derrière elles. Elles couvraient un animal, mais maintenant, elles abritent la Gloire de Dieu.

154 Et ainsi, votre peau peut être transformée ce soir et devenir un lieu d’habitation pour Dieu, Dieu faisant Sa demeure parmi les êtres humains.

155 Remarquez, ces vieilles peaux de blaireaux, nous découvrons que derrière il y avait... à l’intérieur, il y avait la Parole. Et la Parole... Il y avait aussi le pain de proposition. L’arche était aspergée. Et qu’y avait-il ? La Gloire de la Shekinah était à l’intérieur.

156 Eh bien, la Parole est une Semence, et Elle ne peut produire avant que le–le Fils ne L’atteigne. Le Fils doit être sur la semence pour qu’elle produise des fruits, pour qu’elle se développe. Et c’est le seul moyen : vous prenez la Parole (voyez-vous ?), vous prenez la Parole de Dieu dans votre coeur et vous entrez dans la Gloire de la Shekinah. Et à ce moment-là, cela produira le pain de proposition, la Manne qui n’est destinée qu’à un peuple mis à part. Les seuls qui puissent en manger, et à qui il soit permis d’en manger, sont les gens qui en ont reçu la permission et qui connaissent cela.
Paul a dit ici : « Transformés de gloire en gloire. » Vous voyez ? Il y a finalement un retour à sa gloire originelle.

157 C’est pareil à une semence de belle-de-jour. La semence d’une fleur tombe en terre. Le grain de blé tombe en terre. Que se passe-t-il d’abord ? Il germe et produit une petite pousse; ensuite, il arrive à l’aigrette. Puis, de l’aigrette, il retourne à son grain originel.

158 Eh bien, c’est exactement ce que l’Église a fait. Elle est passée par Luther, Wesley, et maintenant, Elle revient au Grain originel, à Sa Gloire originelle, à Sa Gloire du commencement. Le Fils qui s’est levé à l’Est est le même Fils qui manifeste la même chose à l’Ouest, se transformant de gloire en gloire.
Cela s’est transformé d’une forme païenne en Luther, et de Luther en Wesley, et de Wesley jusque dans le pentecôtisme, et ainsi de suite, se transformant de gloire en gloire, produisant la Manne cachée.

159 Et, à présent, Cela est mûr pour qu’Il soit ramené exactement tel qu’Il était au commencement, Son même ministère, le même Jésus, la même puissance, le même Saint-Esprit. Le même qui est descendu le jour de la Pentecôte est le même Saint-Esprit qui est manifesté aujourd’hui, de gloire en gloire, en gloire, et Il est revenu à Sa semence originelle avec le baptême du Saint-Esprit, avec les mêmes signes, les mêmes prodiges, le même baptême, le même genre de personnes agissant de la même façon, avec la même puissance, la même sensation. Cela va de gloire en gloire. Et la chose suivante sera le changement de cette gloire-ci en un corps semblable au corps de Sa Gloire, et alors nous Le verrons. Abraham a vu la même chose.

160 Maintenant, remarquez. Nous voyons comment cela fut changé. Depuis le Calvaire, nous sommes invités à partager Sa gloire. Maintenant, I Corinthiens 12 déclare : « Nous sommes baptisés dans Son Corps. » Nous sommes tous baptisés dans un seul Esprit, non dans une seule eau. Nous sommes tous baptisés dans un seul Esprit. C’est juste. Bon. Et alors, nous devenons une partie de Lui.

161 J’espère que je ne vous retiens pas trop longtemps. [L’assemblée dit : « Non. » – N.D.E.] Voyez, j’espère que non.

162 Mais c’est tout à fait semblable à une grande symphonie dont le thème serait de caractère dramatique.

163 Je ne m’y connais pas très bien en symphonies ou en théâtre, mais je regardais cette pièce de théâtre… Je parlais de Carmen, dans laquelle ma fille et les autres jouaient. Et ils–et ils jouaient dans cette symphonie, dans Carmen. Ils interprétaient... La musique interprétait la même chose.

164 Ainsi en est-il quand on est baptisé en Christ par le Saint-Esprit.

165 Maintenant, voyez, beaucoup d’entre vous ont dû lire ou entendre l’histoire de ce grand compositeur russe qui a composé Pierre et le loup, et de quelle façon il... ils interprètent cela par symboles et tout. Et quelqu’un qui connaît l’histoire et la suit sur un texte écrit pourra, en entendant cette symphonie, — suivant la façon dont elle exprime le drame et l’interprète, — eh bien, reconnaître chaque changement. On peut regarder ici et voir le changement.

166 Mais maintenant, qu’arrive-t-il si le–si le compositeur écrit quelque chose et qu’on constate que ce n’est pas interprété tout à fait correctement ? Nous découvrons alors qu’il y a quelque chose qui se produit; il y a quelque chose qui manque quand nous le voyons, celui qui l’a composée, l’avait créée et l’a écrite. Si, pendant que la symphonie est jouée, on entend une fausse note, quelque chose ne va pas. Le chef d’orchestre a fait un faux mouvement. Voyez-vous ?

167 Et voilà ce qui se passe aujourd’hui, mes frères luthériens, mes frères baptistes, mes frères pentecôtistes, tous mes frères de toutes différentes dénominations, voilà ce qui arrive. Voyez-vous ? Vous essayez de donner une note qui a été jouée aux jours de Luther, ou de Wesley, comme ça, alors qu’en fait la Partition ici indique que c’est maintenant un autre jour. Voyez-vous ? Voyez-vous ? Voyez-vous ? Nous ne pouvons pas vivre de la lumière de Luther; il était un réformateur. Nous apprécions sa–sa partie, mais nous avons fini de la jouer. Nous en sommes maintenant ici, tout à la fin du Livre. Voyez ? Nous ne pouvons pas–nous ne pouvons pas jouer cela ainsi.

168 Eh bien, le seul moyen pour jamais y parvenir, mes frères, est celui-ci. Et, mes frères du monde (de différentes régions du monde, devrais-je dire), il n’y a qu’un moyen pour ce–pour ce chef d’orchestre de s’y prendre. Il doit entrer dans le même esprit que celui dans lequel le compositeur se trouvait, et alors il est bon.

169 Et, lorsque l’Église, la symphonie elle-même — tandis que le monde est aux aguets, attendant ces signes et prodiges — lorsque l’Église, le Compositeur et le chef d’orchestre entrent tous dans l’Esprit du Compositeur, à ce moment-là, si quelqu’un dit : « Les jours des miracles sont passés », on a fait une fausse note.

170 Mais quand on s’imprègne du bon mouvement et de l’esprit juste... Comment y parviendrez-vous sans que l’Esprit du Compositeur descende ? Amen ! Alors, quand vous dites : « Les jours des miracles ne sont jamais terminés », la symphonie s’écrie : « Amen ! » Lorsqu’on arrive par exemple à : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement », la symphonie s’écrie : « Amen ! »
« Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous », la symphonie s’écrie : « Amen ! Je l’ai ! » Ce ne sont donc plus des hypothèses alors; toute la symphonie est en parfaite harmonie avec la Parole. Elle fait comme ceci [Frère Branham tape trois fois les mains.–N.D.E.]. C’est ça. Oh ! c’est magnifique ! Le chef d’orchestre et le Compositeur doivent être dans le même Esprit, et les musiciens doivent être eux aussi dans le même Esprit pour que tout soit bien joué. Et le monde, lui, est en train de s’interroger sur ce qui se passe.

171 Le communisme dont on parle, ça m’a rendu malade avec toute cette histoire d’intégration, et tout, et de ségrégation. Oh ! miséricorde ! De telles... toutes ces sottises, tandis que la Venue du Seigneur est proche ! Il y a quelque chose qui sonne faux. J’ai bien peur que le chef d’orchestre... que les chefs d’orchestre se soient éloignés de l’Esprit du Compositeur.

172 Lorsque nous aurons l’Esprit de ce Compositeur, cette puissance originelle de Dieu qui, comme le déclare la Bible, a poussé les hommes d’antan, par le Saint-Esprit, à écrire cette Bible, vous verrez ces deux morceaux de papier chinois s’assembler tout comme la Bible de Dieu et un croyant s’assembleront, parce qu’ils sont tous les deux dans le même Esprit; ils sont identiques. Ils s’accordent parfaitement.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de chefs d’orchestre. C’est juste. Revenir à la Parole, Y revenir et La croire telle qu’Elle est écrite.
Alors vous voyez Dieu Lui-même; c’est le dévoilement; c’est là que la pièce de théâtre devient réalité.

173 Aujourd’hui, on dit : « Eh bien, Il est un Dieu historique. Nous savons qu’Il a traversé la mer Rouge. Il a fait tout ceci, et Il a été dans la–la fournaise ardente avec les enfants hébreux. » À quoi sert un Dieu historique s’Il–s’Il n’est pas le même aujourd’hui ?
L’homme est constamment en train de glorifier Dieu pour ce qu’Il a fait, pense à ce qu’Il fera, mais ignore ce qu’Il est en train de faire. L’homme est simplement ainsi fait. Et c’est la même chose aujourd’hui, mes frères; c’est exactement la même chose. Oh ! la la !

174 Revenons et faisons en sorte que la symphonie soit jouée correctement, pour que le monde puisse voir. Jésus a dit : « Et moi, quand J’aurai été élevé de la terre, J’attirerai tous les hommes à Moi. » Et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

175 Que les chefs d’orchestre entrent dans l’Esprit juste, en harmonie avec les musiciens et le Compositeur, alors tout ira bien. À ce moment-là, plus de suppositions, nous sommes alors identifiés avec Lui. Hébreux 13.8 déclare : « Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. »

176 Nous sommes identifiés avec Lui en Actes 2. Nous sommes identifiés avec eux, avec le même baptême, la même chose. Tout ce qu’Il était alors, et tout ce qu’Il est, tout ce qu’Il était et tout ce qu’Il est, nous le sommes. C’est exactement cela.

177 Tout comme si je désire être un véritable Américain, je dois être identifié avec tout ce que l’Amérique a été, tout ce qu’elle est. Je dois être identifié avec elle, si je suis un véritable Américain.

178 Si je suis un véritable Américain, j’ai débarqué à Plymouth Rock. Amen ! Je l’ai fait, si je suis Américain. Vous aussi; vous avez débarqué à Plymouth Rock avec les pères pèlerins. À Plymouth Rock, lorsqu’ils ont débarqué là-bas, j’étais avec eux; et vous aussi; nous tous.

179 J’ai chevauché avec Paul Revere tout le long de la route pour les avertir du danger. C’est tout à fait juste.

180 Juste ici à Valley Forge, j’ai traversé le Delaware glacé avec un groupe de soldats dont la moitié n’avaient même pas de chaussures aux pieds. Auparavant, j’ai prié toute la nuit avec Georges Washington. J’ai traversé le Delaware avec une vision dans mon coeur. Nous sommes Américains. Oui, oui ! A Valley Forge, certainement que je l’ai fait.

181 J’ai rendu grâces avec les pères, lors du premier Thanksgiving ; j’ai rendu grâces à Dieu. Si je suis un véritable Américain, j’étais identifié là à cette tablée.

182 Si je suis un véritable Américain, j’étais identifié lorsque je me suis tenu aux côtés de Stonewall Jackson.

183 Si je suis un véritable Américain, j’étais identifié au Tea Party de Boston. (oui, oui !) lorsque nous avons refusé de nous laisser rouler. Eh bien, étant un véritable Américain, j’étais identifié à cela là-bas. Oui, oui ! Oh ! la la !

184 J’ai sonné la Cloche de la Liberté en 1776 lors du premier 4 juillet. J’ai sonné la Cloche de la Liberté ici et j’ai proclamé notre indépendance. Pour être un véritable Américain, je dois l’avoir fait.

185 J’ai été identifié à sa honte lors de la Révolution, alors que « frère luttait contre... » Je dois porter sa honte tout comme je dois porter sa gloire. Si je suis Américain, je dois être ainsi. J’étais identifié à l’Amérique. Oui, oui !

186 J’étais identifié là-bas à Gettysburg, lorsque Lincoln a fait son discours. Oui, oui !

187 J’étais sur Wake Island sur ces corps ensanglantés des soldats. Je me suis relevé sur Wake Island. Sur Guam, j’ai aidé à hisser le drapeau.

188 Je suis un véritable Américain. Amen ! Tout ce que l’Amérique est, je le suis, et j’en suis fier. Assurément ! Tout ce que l’Amérique a été, tout ce qu’elle est, je le suis encore, si je suis Américain. Tout ce qu’elle a été, je dois l’être, parce que je suis identifié à elle.

189 Il en est de même lorsqu’on est un vrai chrétien. Vous devez vous identifier.

190 J’ai prêché avec Moïse et aver-... ou plutôt avec Noé et j’ai averti les gens du jugement imminent, en tant que vrai chrétien. J’étais avec Moïse au buisson ardent; j’ai vu la Colonne de Feu; j’ai vu Sa Gloire.

191 J’étais avec Moïse, là-bas, dans le désert, en tant que chrétien. Je dois être identifié avec tout ce que Dieu était, en tant que chrétien. J’ai vu Sa Gloire; j’ai entendu Sa voix. N’essayez surtout pas de m’en dissuader, parce que j’y étais. Je sais de quoi je parle. J’ai vu ce qui s’est passé. Oui, oui !

192 J’étais à la mer Rouge; j’y ai vu l’Esprit de Dieu descendre et séparer les eaux, non pas à travers un lit de roseaux, comme on essaie de le prétendre aujourd’hui, mais à travers une mer profonde de 90 pieds [27,4 m], j’ai vu l’Esprit de Dieu. Avec Moïse, j’ai traversé à sec cette mer Rouge.

193 J’étais au Mont Sinaï et j’ai vu les éclairs et la foudre tomber. J’ai mangé la manne avec eux là-bas. J’ai bu à ce Rocher; je continue à faire cela ce soir. J’étais identifié aux mangeurs de manne. J’étais identifié à ceux qui ont bu du Rocher.

194 J’étais aussi identifié à Josué quand il sonna de la trompette et que les murailles de Jéricho s’écroulèrent. J’étais dans la fosse aux lions avec Daniel. J’étais dans la fournaise ardente avec les enfants hébreux. J’étais au mont... avec Élie au mont Carmel.

195 J’étais avec Jean-Baptiste, et en présence de ces critiqueurs. J’ai vu l’Esprit de Dieu descendre; j’ai entendu la voix de Dieu dire : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai trouvé Mon plaisir. » Oui, oui ! Assurément, j’étais identifié à lui. C’est tout à fait juste.

196 J’étais identifié là, au sépulcre de Lazare, lorsqu’Il a ressuscité Lazare. J’étais identifié à la femme au puits lorsqu’Il lui a parlé de ses péchés. Oui, oui !

197 Certainement, j’étais identifié à Lui dans Sa mort. Et j’étais identifié lors de ce premier jour de Pâques; je suis ressuscité d’entre les morts avec Lui. Je suis identifié à Lui dans Sa mort.

198 Je me trouvais avec les cent vingt dans la chambre haute. J’étais identifié à eux là-haut. Oh ! je–je me sens religieux. Oh ! la la ! J’y étais identifié. Je suis l’un d’entre eux. J’étais identifié; j’ai fait la même expérience qu’eux. En tant que vrai chrétien, j’y étais quand cela s’est produit.
J’ai été témoin de la venue de ce vent impétueux. J’ai été témoin de cela. J’ai senti la puissance de Dieu qui ébranlait. J’étais avec ceux qui parlaient en langues. J’ai senti l’onction envahir l’endroit. J’étais identifié à eux. J’étais identifié à eux lorsque le Saint-Esprit s’est mis à parler en langues par leur bouche.

199 J’étais avec Pierre en présence des critiqueurs dans Actes 2, lorsqu’il a prêché ce sermon mémorable. J’étais identifié à lui. Oui, oui !

200 Dans Actes 4, lorsqu’ils se sont assemblés, j’étais avec eux quand le bâtiment a tremblé. Après la réunion de prière, le bâtiment où ils étaient assis a tremblé; j’étais identifié là avec eux.
J’ai prêché avec Paul à l’Aréopage. Oui, oui !

201 J’étais avec Jean sur l’île de Patmos, et j’ai vu Sa Seconde Venue. J’étais avec Luther dans la Réforme.

202 J’étais avec Wesley, ce brandon arraché aux flammes, lors de la grande révolte contre l’Église anglicane; j’étais là avec lui.

203 Et me voici ce soir, en 1964, à Philadelphie, en Pennsylvanie, identifié au même genre de groupe, avec le même type d’expérience. Je dois l’être si je suis chrétien. Je dois demeurer identifié là où la Parole de Dieu est manifestée.

204 Je m’identifie à un groupe qui sent l’Esprit de Dieu. Je m’identifie à un groupe qui sait qu’Il est dévoilé, qui sait qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et qui sait que ceci n’est pas du fanatisme; c’est Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement. Je m’identifie à ce groupe-ci ce soir; et pourtant, on les traite de bande d’hérétiques, de bande de fanatiques à cause de la Parole de Dieu. Mais je n’ai pas honte de l’Évangile de Jésus-Christ, car c’est une puissance de Dieu pour le salut.
Je suis avec ces lettres vivantes, dont j’ai parlé, qui sont confirmées, Dieu voilé sous forme humaine dans des hommes et des femmes.

205 Oh ! Dieu, dans Son en morphe à nouveau, s’est dévoilé et s’est fait connaître à Son peuple, le Grand Roi qui s’est dépouillé de Sa Gloire. « Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus. Je serai voilé pour eux, mais vous, vous Me verrez; car Je serai avec vous, et même en vous jusqu’à la fin du monde. Me transformant de Luther à Wesley, continuellement, de gloire en gloire, Je suis toujours le même Dieu qui vit et qui retourne à Sa Gloire originelle. » Alléluia !

206 Il a franchi chaque voile dénominationnel, chaque mur du son. Ce son qui dit : « Oh ! c’est du fanatisme », d’emblée Il a franchi cela.
Ce son qui s’est fait entendre là-bas, disant : « Oh ! ces gens-là sont fous »... Il a d’emblée franchi ce voile-là. Oh! oui, Il l’a fait !
« Oh ! vous n’y arriverez pas. Vous n’êtes qu’une bande de fanatiques ! » D’emblée Il a franchi cela.
« La guérison divine n’existe pas. » D’un coup, il a franchi cela (oh ! la la !), car Sa Parole l’a déclaré. On ne saurait vaincre la Parole de Dieu !

207 Et Il se tient là, ce soir encore, le Puissant Conquérant, après avoir franchi chaque voile méthodiste, baptiste, presbytérien, et tout autre genre de voile. Il se tient encore au milieu de Son peuple ce soir; les traditions n’ont pu Le conquérir. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, faire ce qu’ils veulent, faire tout ce dont ils ont envie; Dieu franchira d’un coup ce mur du son.

208 Et, souvenez-vous, on m’a dit que, lorsqu’un avion franchit le mur du son, il n’y a plus de limites à sa vitesse.

209 Et moi, je vous dis que, lorsque vous franchissez ce mur de traditions qui dit que « Jésus l’était jadis, mais Il ne l’est plus maintenant », et que vous découvrez qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, il n’y a aucune limite à ce que Dieu peut faire, ici même dans cette convention, et Il fera voir au monde ce dont il a besoin : non pas d’une exposition internationale, mais d’un réveil international où il peut être rempli et baptisé de la Présence du Dieu vivant; en morphe se voilant Lui-même dans la chair humaine. Alléluia ! Je crois cela.

210 Chaque mur, chaque voile, chaque voile a été franchi. Rien ne pourrait cacher Sa Présence. Lorsque les gens ont faim dans leur coeur, c’est qu’un voile est sur le point d’être franchi; vous pouvez en être sûrs. Il a déchiré tous les voiles par Son glorieux Saint-Esprit.

211 Et Il est ici ce soir, le Puissant Conquérant; le même hier, aujourd’hui et éternellement ; guérissant les malades; baptisant les croyants, tel qu’Il l’a toujours fait. Il est le Puissant Conquérant. Les démons qui ont été condamnés sont en fuite. Oui, oui ! Ils le sont toujours lorsqu’Il est présent.

212 Pour terminer, permettez-moi de dire ceci. Il y a eu un... J’ai lu, il y a bien des années, une histoire au sujet d’un vieux violoniste. Et il avait un vieux violon qu’il allait vendre. (Vous avez entendu l’histoire maintes fois.) Et on voulait le vendre pour une certaine somme. Et le commissaire-priseur a dit : « Qui me donnera autant ? » Et je crois qu’on lui a offert pour cela quelques pièces de monnaie, peut-être cinquante cents ou quelque chose comme cela. « Une fois, deux fois... »

213 Tout d’un coup, un homme se leva à l’arrière, il dit : « Un instant. » Il s’avança et prit le violon. Imaginons qu’il ait joué ceci : Il y a une Fontaine remplie de sang
Tiré de veines d’Emmanuel;
Une fois les pécheurs plongés dans ce flot,
Perdent toute tache de culpabilité

214 Et, lorsqu’il l’a posé, il n’y avait pas un seul oeil sec dans ce lieu. Et puis, il dit : « Qui dit mieux ? »

215 L’un dit : « Cinq mille. »
« Dix mille. »
Il était hors de prix. Pourquoi ? Le–le vieux maître du violon avait révélé sa véritable valeur.

216 Oh ! frère, soeur, laissez donc le Maître de cette Parole, Celui qui L’a écrite, le Glorieux Saint-Esprit, manier l’archet de la colophane de Son Amour et le promener sur votre coeur. Il y a une Fontaine remplie de sang

217 Vous en découvrirez la pleine valeur et vous verrez Dieu dévoilé, exposé à la vue de tous, vous verrez qu’Il est exactement tel qu’Il était lorsqu’Il descendit sur les gens le jour de la Pentecôte, où Il s’est kenossé, Il s’est déversé directement en eux. C’est exact.

218 Vous dites : « Frère Branham, j’ai essayé. J’ai essayé. J’ai fait ceci, cela ou autre chose. »

219 Un jour, je tenais une réunion à Carlsbad, Nouveau-Mexique. Nous sommes descendus visiter un vieux repaire de chauve-souris; et l’endroit donnait un peu de frisson. Nous y sommes donc descendus; et le–l’homme, à son arrivée en bas, dans cet endroit, a–a brusquement éteint les lumières. Et, oh ! la la ! vous pouvez imaginer combien c’était sombre ! C’était simplement... il faisait tellement noir qu’on pouvait toucher l’obscurité.

220 Et c’est à peu près ainsi que cela devient actuellement. Lorsque nous voyons l’église qui n’arrive pas à reconnaître la Parole de Dieu; lorsque nous voyons nos filles de Sion se comporter comme elles le font; lorsque nous voyons nos frères fumer, boire et–et raconter des plaisanteries obscènes, et ainsi de suite, tout en essayant de professer leur foi en Christ (oh ! la la !); il fait noir; il fait nuit noire.

221 Nous voyons le signe de Sa Venue. Il y aura... Le temps le plus sombre est toujours juste avant le jour. Alors l’Étoile du Matin se lève pour saluer le jour; en messagère, elle annonce sa venue. Remarquez.

222 Là au fond, lorsqu’on a éteint, une petite fille s’est mise à crier à tue-tête. Et un petit garçon se tenait près du guide. Il avait vu le guide éteindre les lumières. Et cette petite soeur était sur le point de piquer une crise de nerfs. Elle criait et trépignait : « Oh ! que va-t-il arriver à présent ? Que se passe-t-il ? Que se passe-t-il ? »

223 Savez-vous ce qu’il a crié ? Il a dit : « Ne crains pas, petite soeur. Il y a ici un homme qui peut allumer les lumières. »

224 Écoute, petite soeur, tu penses peut-être que nous sommes petits et minoritaires, mais ne crains pas. Il y a ici un Homme qui peut allumer les lumières, c’est le Saint-Esprit. Le croyez-vous ? [L’assemblée dit : « Amen ! » – N.D.E]

225 Inclinons la tête un instant. Je suis désolé de vous avoir retenus.

226 Ô Grand Dieu du Ciel, Toi qui te dévoiles, qui te révèles, qui te fais connaître comme le Grand Roi de Gloire, prends ces petites illustrations de ce soir et laisse-les tomber dans le coeur des gens. Et puissions-nous contempler Celui qui s’est dévoilé, Celui qui est descendu et a déchiré le voile du temple, et qui est ensuite sorti tout droit de ce voile pour redescendre aussitôt de nouveau dans des voiles humains au jour de la Pentecôte, Celui qui a toujours été le même, se transformant de gloire en gloire.

227 Et maintenant, nous sommes revenus, tout comme le fait la nature, tout droit à la semence originelle, passant d’un âge d’église directement à un autre. Et, en ce dernier âge, nous voici revenus exactement à ce qui, à l’origine, est descendu le jour de la Pentecôte, afin d’accomplir chaque Écriture : la Lumière au temps du soir, « les oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi », et tant de choses que Tu as promises dans Ta Parole.

228 Père, s’il y en a un ici qui n’ait jamais encore traversé ce voile, ou s’il y en a un ici qui n’ait fait qu’imiter quelqu’un qui a traversé le voile, fais-lui grâce ce soir, Père. Puissent-ils voir ce Puissant Conquérant se tenant ici, plein de grâce et de puissance pour pardonner. Accorde-le, Père.

229 Et, tandis que nos têtes sont inclinées, y en aurait-il ici ? Combien plutôt voudraient dire : « Frère Branham, je lève la main; priez pour moi » ? Gardez la tête inclinée, et levez la main. « Je désire franchir chaque voile jusqu’à ce que je puisse réellement voir le Conquérant. » Que Dieu vous bénisse ! Oh ! la la ! toutes ces mains ! Là-haut, aux balcons, à droite ? Que Dieu vous bénisse ! Aux balcons, en arrière ? Que Dieu vous bénisse ! Soyez tout à fait sincères. Sur la gauche... levez la main, dites : « Frère Branham, quoique je sois chrétien depuis des années, je n’ai jamais vraiment franchi ce voile. Je ne l’ai pas encore vraiment fait. Je ne possède pas ce qu’eux possédaient à l’époque. »
Voici ce que nous avons aujourd’hui : « Je suis une plante de serre chaude. »

230 Prenez une fleur cultivée en serre chaude, vous devez la cajoler, la dorloter, la vaporiser, l’arroser. Mais cette plante originale, poussant là-bas dans le désert, portant le même genre de fleur, semble-t-il, ne reçoit pas une seule goutte d’eau; cependant aucune bestiole ne vient sur elle. Elle est robuste. Elle est authentique.

231 Pourriez-vous comparer le christianisme avec... le christianisme d’aujourd’hui à ce qu’il était alors ? Pouvez-vous imaginer que ce groupe qu’on appelle aujourd’hui, de par le monde, des chrétiens, soit comme celui d’après la Pentecôte : eux qu’il faut pouponner, caresser, qui vont d’une église à l’autre, qu’on dise quelque chose qui leur déplaise, ils se lèvent et s’en vont ? Oh ! pouvez-vous imaginer cela ? Non ! Qu’y a-t-il ? C’est une reproduction.

232 Michel-Ange qui a créé ce monument de Moïse... Vous pouvez vous en procurer une reproduction bon marché, mais l’original...

233 Celui qui a peint la Sainte Cène... Je suppose que la peinture originale pourrait coûter des millions de dollars, si on pouvait encore l’acheter. Je ne sais même pas où elle se trouve. Mais vous pouvez en acheter une reproduction bon marché pour environ un dollar quatre-vingt-dix-huit cents. Vous le pouvez.

234 Et ainsi en est-il aujourd’hui. Un chrétien bon marché, une reproduction, un simple membre d’église, on peut l’acheter pour une cigarette, ou un–ou un simple verre. Ou, pour une femme aux cheveux coupés, aux lèvres peintes, on peut l’acheter pour n’importe laquelle des modes de ce monde, mais l’authentique, on ne peut y toucher.

235 Je Le vois bien en vue, le même hier, aujourd’hui et éternellement.

236 Oh ! chrétien, ne désirez-vous pas être un véritable chrétien ? Vous qui n’avez pas encore levé la main, voulez-vous le faire ? Je vais prier à l’instant. Que Dieu vous bénisse ! Que Dieu vous bénisse ! Oh ! ça, c’est bien ! Regardez donc cela.

237 Notre Père céleste, Ta Parole ne retournera point à Toi sans effet. Tu es Celui qui a fait la promesse. Je suis seulement responsable de dire que c’est Toi qui l’as dit. Je ne fais que répéter Tes paroles. Tu as dit : « Celui qui écoute Ma Parole et croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle. » Tu l’as promis.

238 Et, Seigneur, nous avons aujourd’hui beaucoup de ces reproductions, des gens qui prétendent croire alors qu’ils ne croient pas; cela se voit. Mais, Seigneur, il y en a d’authentiques aussi.

239 Je Te prie simplement d’accorder, ce soir, à chaque homme ou femme, garçon ou fille, peu importent leur nationalité, leur couleur, l’église dont ils sont membres... Ô Dieu, remplis-les. Puissent-ils voir la réelle manifestation de ce même Jésus aujourd’hui ici parmi nous, tel qu’Il était le jour de la Pentecôte où Il s’est révélé pour cet âge comme étant le Saint-Esprit. Accorde-le, voyant que la Parole est accomplie, que les prophéties se réalisent.

240 Si nous comparons, aujourd’hui, ce qu’on appelle l’église du monde, ou le Conseil mondial des églises, si nous comparons cela à la promesse de la Pentecôte, il n’y a pas de comparaison possible. Nous ne pouvons pas faire laver nos vêtements sales avec ce ticket-là.

241 Mais, Seigneur Dieu, si nous revenons à cette Fontaine, il y aura un processus de purification. Alors, notre expérience et la Parole de Dieu s’accorderont ; alors nous pourrons réclamer nos biens. Accorde-le ce soir, Seigneur, alors que je remets ces gens entre Tes mains. Donne à chacun ce dont il a besoin, Père. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

242 Que Dieu vous bénisse ! Merci beaucoup d’être restés debout, d’avoir attendu longtemps; et je suis désolé de vous avoir retenus jusqu’à 22h10. Que Dieu soit avec vous jusqu’à ce que je vous revoie demain matin. Je vais maintenant remettre le service, je pense, au maître de cérémonie.

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