Des Citernes Crevassées
1 [L'assemblée chante Crois Seulement – N.D.E.] Prions. Seigneur, maintenant nous croyons. Nous croyons au Fils de Dieu et, grâce à cela, nous acceptons la Vie Éternelle, grâce à Lui. Maintenant, nous nous sommes de nouveau rassemblés cet après-midi, ou plutôt ce soir, pour une autre réunion, en comptant sur Toi pour le message et pour ce que Tu auras à nous dire ce soir. Nous croyons en Toi, Seigneur, et nous nous attendons à Toi. Tu as dit : « Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force; ils s’élèveront avec des ailes, comme un aigle. » Nous Te prions, ô Dieu, de nous accorder cette puissance qui nous élèvera ce soir, alors que nous nous attendons à Toi.
2 Nous Te remercions pour ces gens, et pour ce qu'ils représentent pour Toi, et ce qu'ils représentent pour moi. Je T’en remercie, Père. Ils sont Tes joyaux. Et je Te prie, ô Dieu, de Te manifester à eux ce soir selon leurs besoins. S’il y a des malades ici, qu’ils soient guéris. S’il y a un doute dans la pensée de quelqu’un, dissipe-le, Seigneur. Et accorde-nous simplement Ta Présence et Tes bénédictions, parce que nous en avons besoin, Seigneur. Tu es notre portion satisfaisante. Et sans Toi, nous ne pouvons rien faire.
3 Nous Te prions de recevoir nos actions de grâces pour tout ce que Tu as fait. Au Nom de Jésus-Christ, nous attendons impatiemment Tes bénédictions. Amen. Vous pouvez vous asseoir.
4 Et, eh bien, ce dimanche soir, il fait un–un peu plus frais ici que le dimanche soir passé. Nous sommes très reconnaissants à nos frères qui ont travaillé si fidèlement à cette installation. Je connais deux ou trois d’entre eux : frère Mike Egan que je vois au fond, et je... frère Mike et frère Sothmann, frère (je crois) Roy Roberson et frère Wood, et les autres, ils sont venus travailler d’arrache-pied, essayant d’installer ça pour que nous puissions avoir ce message maintenant, ou aujourd’hui. Nous en sommes donc reconnaissants.
5 Eh bien, dimanche matin prochain, le Seigneur voulant, je tiendrai un service de guérison, de prières pour les malades. Nous le consacrerons à un service de guérison, le Seigneur voulant.
6 Ce matin, j’ai remarqué un tas de mouchoirs ici. J’ai prié sur eux. Et je… pendant que vous étiez en prière et que vous chantiez, j’ai prié sur les mouchoirs; et là, il y en a d’autres ici ce soir. Donc, nous–nous croyons que Dieu guérit les malades. Il y a beaucoup de glorieux témoignages de guérison parmi nous et partout dans le monde, et nous en sommes reconnaissants.
7 Alors, j’ai pensé, dimanche prochain, vu que je dois m’absenter pour un peu de temps et que nous nous en sommes beaucoup tenus à l’enseignement et… du Message, là, j’ai pensé qu’il serait bon pour nous de tenir un–un service de guérison, prier pour les malades. Et nous avons confiance que Dieu nous accordera des moments glorieux.
8 Eh bien, beaucoup d’entre vous devront faire de nombreux kilomètres en voiture ce soir. Aussi, j’ai parlé aujourd’hui à des groupes de personnes, à la–la cafétéria Blue Boar, où j’ai pris mon repas de midi. J’ai eu l’occasion de serrer la main à bien des braves gens et de m’entretenir avec eux, des gens dont je n’avais encore jamais fait la connaissance, qui viennent à l’église ici. Je suis reconnaissant pour des amis comme ceux-là, et je veux remercier chacun de vous sans exception. Certains ont cueilli des mûres et nous en ont apporté. Et quelqu’un nous a apporté un seau de sirop, ou de mélasse, je crois que c’est ça, et–et diverses choses. Vous ne savez pas combien cela me touche. Et, le matin, quand je sors de la maison, parfois il...
9 L’autre matin, un frère était là, vraiment misérable, il n’avait pas de vêtements ni rien, il voulait que j’aille lui chercher des vêtements. En sortant, j’ai presque trébuché sur un seau de mûres qui était là. J’ai demandé : « Avez-vous apporté ces mûres ? »
10 Il a dit : « Non, je n’ai rien eu à faire avec ça. J’étais ici avant l’aube, et elles y étaient déjà. » Et c’était mon bon frère Ruddell qui me les avait apportées. Et, donc, j’apprécie vraiment ces choses-là.
11 Il y a quelques instants, Billy Paul vient de me faire signe qu’ils ont prélevé pour moi une offrande dans l’auditoire ce soir. Je–je vous en remercie. Je ne voulais pas que vous le fassiez. Je–j’apprécie vraiment vos efforts et tout, mais ce n’était pas nécessaire. Et... mais que le Seigneur vous bénisse. Vous savez, vous savez, la Bible dit : « Toutes les fois que vous avez fait ces choses au plus petit de ceux-ci, c’est à Moi que vous les avez faites. »
12 Eh bien, je vous ai parlé assez clairement du Message. Et je... Certaines personnes pourraient avoir l’impression que–que je pense que Jésus va venir demain matin ou ce soir. Effectivement, je le pense. Eh bien, je ne dis pas qu’Il le fera. Et, encore là, il se peut qu’Il ne vienne pas avant la semaine prochaine, et il se peut que ce soit l’an prochain, il se peut que ce soit dans dix ans. Je ne sais pas quand Il va venir. Mais il y a une chose que je veux que... vous gardiez toujours à l’esprit : Soyez prêts à chaque minute, à chaque heure. Voyez ? En effet, s’Il ne vient pas aujourd’hui, Il pourrait bien être là demain. Alors, gardez toujours cela à l’esprit : Il viendra.
13 Je ne sais pas quand interviendra ma dernière heure sur cette terre; aucun de nous ne le sait. Et aucun de nous ne sait quand Il va venir. Il ne le sait même pas Lui-même, d’après Ses propres Paroles ; le Père seul, a-t-il dit, sait quand Il viendra; le Fils Lui-même ne sait pas quand Il viendra. Ce sera quand Dieu nous L’enverra de nouveau. Mais nous attendons Sa Venue. Et s’Il ne vient pas dans ma génération, c’est possible qu’Il vienne dans la suivante; s’Il ne vient pas dans celle-là, Il viendra dans la suivante. Mais, à mon avis, il ne reste pratiquement plus de temps. Vraiment, je... À mon avis, ça pourrait arriver d’une minute à l’autre. Eh bien, ça ne veut pas dire... Bon, ça ne veut pas dire que vous verrez les cieux se transformer, et tout... Ce n’est pas de cette Venue-là que je parle. Je parle de l’Enlèvement.
14 Voyez-vous, Il accomplit trois Venues. Il est venu sous trois Noms de Fils. Il est venu dans une trinité : Père, Fils, Saint-Esprit. Voyez-vous, tout ça, c’est le même Christ, le même Dieu, tout le temps. Maintenant, nous savons qu’Il est venu apporter trois oeuvres de la grâce : la justification, la sanctification, le baptême du Saint-Esprit. Tout, en Dieu, s’accomplit par trois.
15 Et donc, premièrement, Il est venu pour racheter Son Épouse. Deuxièmement, Il vient pour un Enlèvement, pour enlever Son Épouse. Troisièmement, Il vient avec Son Épouse, le Roi et la Reine; après, c’est ce moment-là que beaucoup de gens attendent, cette Venue-là.
Mais cette fois-ci, quand Il viendra, presque personne ne le saura, sauf ceux qui sont prêts, quand Il viendra. Il y aura des gens qui seront absents. On ne saura pas ce qui leur est arrivé. Ils seront simplement enlevés, en un instant, et ils auront simplement disparu : « Changés, en un instant, en un clin d’oeil. » Alors, soyez simplement prêts pour cela. Ce serait affreux, un matin, qu’un être cher ne soit plus là, que personne ne puisse les trouver. Ne serait-ce pas dommage de savoir que c’est déjà passé et que vous l’avez manqué ? Alors, restez constamment dans la Présence de Dieu.
16 Maintenant, la semaine prochaine, le Seigneur voulant, lundi prochain, lundi de la semaine prochaine, Dieu voulant, je vais ramener la famille en Arizona, où les enfants étudient; ensuite, je–je vais revenir.
17 Eh bien, je ne vais pas là-bas... je ne tiens pas de réunions là-bas. Je ne suis presque jamais en Arizona. Je suis parti ailleurs. Je ramène ma femme là-bas, lundi prochain; je reviens ensuite ici. Je vais partir d’ici pour aller en Colombie-Britannique. Je reviendrai au Colorado. Je serai de nouveau en Arizona vers Noël, juste quelques instants, assez pour... peut-être deux ou trois jours, pour rassembler la famille, revenir passer les vacances de Noël ici, le Seigneur voulant, faire une série de réunions ici pendant la semaine du Nouvel An.
18 Ainsi donc, je suis pratiquement plus ici, je suis ici dix fois plus que là-bas, parce que nous n’avons pas d’église ni de réunions là-bas. Nous n’avons donc rien là-bas, pour ce qui est des réunions à une église. Ça, c’est un point regrettable. Il n’y a pas d’endroit où je peux envoyer mes enfants pour qu’ils entendent ces messages, comme vos enfants peuvent les entendre ici. Et–et ça, c’est une chose qui nous manque là-bas. Mais ils sont tous en meilleure santé. C’est sec, chaud, un climat sec, mais tous les enfants semblent être en meilleure santé. Moi, je n’ai jamais fait longtemps pour savoir si le climat est sain ou pas. Je–je suis toujours en déplacement, je–je–je suppose que je suis un vagabond de naissance.
19 Mon épouse m’appelle... Je sais qu’elle est ici, alors je vais en entendre parler après la réunion, vous vous en doutez tous. Comment est-ce qu’on appelle ça? Des vents mouvants, ou des vents agités, ou quoi donc–quoi donc, vous savez, des sables mouvants. Ou, autrement dit, je suis toujours en déplacement. Ça fait maintenant vingt-deux ans que je suis marié, et des fois j’ai l’impression d’être un étranger dans ma maison, parce que je suis toujours obligé de partir.
Mais j’attends le moment où nous serons installés dans la Patrie, un jour. Mais pour le moment, le combat se poursuit; alors, soyons en prière.
20 N’oubliez pas, dimanche matin prochain, le Seigneur voulant, amenez vos malades et les affligés. Venez tôt, trouvez-vous un siège; et probablement qu’il y aura un groupe de gens pour qui il faudra prier. Nous serons obligés de distribuer des cartes de prière. S’il n’y a pas assez de gens, nous ne distribuerons pas de cartes de prière, s’il y en a seulement assez pour former une petite ligne, par exemple deux ou trois douzaines, ou quelque chose comme ça. Mais probablement que nous–que nous distribuerons des cartes de prière. Alors, nous le ferons probablement environ une heure avant la réunion ordinaire, laquelle, je pense, commence... Ce sera à 8h, à 8h ou 8h30’ qu’ils distribueront les cartes de prière; ils ouvriront l’église pour remettre les cartes de prière, dimanche matin prochain. Et alors, assurez-vous d’être ici pour votre... Amenez vos bien-aimés, faites-les passer dans la ligne. Il fera beau et frais dans l’église. S’ils sont malades, nous ferons de notre mieux pour prier pour eux.
21 Merci encore pour l’offrande d’amour.
22 Et maintenant, nous allons lire une portion de la Parole de Dieu ce soir et nous préparer à cet événement, Sa Présence de nouveau pour nous apporter Sa Parole. Eh bien, nous savons que nous pouvons lire un texte, mais c’est Dieu qui doit en révéler le contexte. Voyez ? Nous pouvons prendre un texte, mais c’est Dieu qui doit en révéler le contexte. Et maintenant, pendant que vous ouvrez le Livre de Jérémie, au chapitre 2…
23 Je voudrais dire que je suis content d’avoir frère Vayle avec nous, un précieux frère dans le Seigneur. Et je pense qu’il y a ici le frère ici, son nom m’échappe, frère Willard Crase. Et j’ai vu les frères de l’Arkansas, frère John et les autres, de la région de Poplar Bluff, et frère Blair. Et, oh ! frère Jackson et frère Ruddell, et il y en a tellement que je–je ne peux vraiment pas... Je souhaiterais pouvoir nommer tout le monde, mais je ne le peux vraiment pas, et vous le comprenez. Frère Ben Bryant, je le vois assis ici; d’habitude, c’est lui qui est mon coin des amens, pendant que je... Tout le monde reconnaît Ben à sa voix. Oui.
24 Nous... Une fois, en Californie, je prêchais un message pour les baptistes, dans la vallée. Il y avait là-bas une grande tente, et beaucoup de baptistes du genre plutôt aristocratique. Je n’arrivais pas à entendre le moindre amen, nulle part; vous savez, certaines femmes avaient peur que le fard leur fendille le visage. Et puis, tout à coup, j’ai vu une paire de pieds, à peu près grands comme ça, en l’air, et deux grandes mains, et une chevelure noire qui s’agitait, en s’écriant : «Amen! » Il criait comme ça. J’ai regardé en bas, j’ai dit : « Ben, d’où sors-tu ? » Il ponctuait vraiment son amen.
25 Je vois son épouse qui lui jette un petit coup d’oeil. Eh bien, il en perd un peu, de ses cheveux noirs, mais ça ne fait rien, vous savez. Ne vous en faites pas pour ça. J’ai perdu les miens il y a bien longtemps. Alors, maintenant, n’oubliez pas de prier.
26 Eh bien, alors que nous abordons le côté sincère de la réunion, souvenez-vous, si nous lisons cette Parole, alors Dieu bénira Sa Parole. « Elle ne retournera pas à Lui sans effet, mais Elle exécutera Ses desseins. » Et je sais qu’en lisant la Parole, je serai toujours dans le vrai. Quand je lirai la Parole, Dieu honorera Sa Parole.
27 Maintenant, levons-nous par respect pour Sa Parole. Jérémie, chapitre 2, les versets 12 et 13, de Jérémie 2. Cieux, soyez étonnés de cela; frémissez d’épouvante et d’horreur ! dit l’Éternel. Car mon peuple a commis un double péché : ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne–ne retiennent pas l’eau. Maintenant, inclinons la tête.
28 Dieu bien-aimé, Ta Parole a été lue. Nous Te prions d’honorer cette Parole et de nous En donner ce soir la parabole, ou plutôt le parallèle, alors que nous regardons à une époque passée, à Israël, qui a servi d’exemple ; en effet, la Bible nous enseigne que nous pouvons voir comment Tu les as traités quand ils ont obéi à la Parole, voir comment Tu les as traités quand ils ont désobéi à la Parole, et apprendre ce que nous, nous devons faire. Ainsi, nous Te prions de nous parler ce soir d’une manière toute spéciale, pour que nous sachions comment nous conduire en ce jour où nous vivons, comme nous l’avons appris ce matin. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
29 Je voudrais parler ce soir, pendant juste un–un court moment, du sujet : Des Citernes crevassées.
30 Israël avait commis deux grands péchés. Dieu a dit qu’ils s’étaient détournés de Lui, la Source de la Vie, et qu’ils s’étaient creusé des citernes pour y boire. Eh bien, c’est quelque chose...
31 La raison pour laquelle j’ai pensé à ce sujet, c’est parce qu’il abonde dans le même sens que ce que je disais ce matin, quant à l’heure où nous vivons et à la Cause pour laquelle nous combattons.
32 Et nous considérons Israël, qui a servi d’exemple, comme quoi ce que Dieu a été, Il doit toujours rester le même. Et il n’y a qu’une seule chose que Dieu ait jamais honorée, c’est le moyen auquel Il avait pourvu pour les gens. Et quand ils se sont détournés de ce moyen-là, alors Dieu a été déshonoré, et Dieu a fait souffrir les gens pour s’être détournés de ce qu’Il leur avait dicté, quoi que cela ait été.
Il leur a même donné une loi : « Ne prends pas, ne touche pas, ne goûte pas. » Ce n’était pas seulement parce que c’était mal de faire ces choses, mais aussi parce que c’était mal de désobéir à ce qu’Il avait dicté. Et il y a toujours… il ne peut pas y avoir de loi sans une sanction attachée à cette loi. En effet, s’il n’y a pas de sanction, alors la loi ne vaut pas grand-chose, s’il n’y a pas de peine qui y est attachée. La loi !
33 Eh bien, nous constatons que ce qu’ils avaient fait à cette époque-là semble être le parallèle de ce que nous faisons aujourd’hui, ce que les membres d’église font.
34 Maintenant, nous voyons une chose étrange ici. Certaines personnes peuvent trouver étrange qu’Il ait dit : « Vous vous êtes... Ils se sont creusé des citernes, des citernes crevassées. » Eh bien, peut-être que certains d’entre vous ne savent pas ce qu’est une citerne. Combien savent ce qu’est une citerne ? Bien, la plupart d’entre vous. Si vous avez été élevé dans une ferme, vous savez ce qu’est une citerne. Je m’en souviens, j’ai bu assez d’insectes qui venaient de là-dedans, pour–pour savoir ce qu’est une–une citerne.
J’ai prêché dans les campagnes, là ; dans un bosquet, il y avait, posé là, un gros pichet rempli d’eau de citerne, d’eau de–de pluie, vous savez, et elle durait. Et–et puis, les insectes, la nuit, se retrouvaient là-dedans. Donc, je sais ce que c’est l’eau de citerne.
35 Une–une citerne, c’est un–un endroit, quelque chose qu’on creuse dans le sol pour remplacer un puits. Les gens qui n’ont pas de puits s’installent donc une–une citerne. Autrement dit, une citerne, c’est un réservoir fait de main d’homme, ou un puits fait de main d’homme, dans le sol, que l’homme creuse pour recueillir l’eau, pour–pour l’utiliser. Certains vont l’utiliser comme eau pour se laver, certains vont l’utiliser comme eau potable, et de différentes façons, peut-être. Autrefois, à certains moments, tout ce qu’on avait comme eau provenait d’une citerne. On avait une espèce de vieux machin qu’il fallait tourner, et tourner, tourner et tourner pour remonter l’eau; de petits seaux y étaient attachés pour puiser l’eau de la citerne.
36 Eh bien, au sujet de la citerne, nous remarquons une chose qui la distingue du puits. Eh bien, la citerne, à un moment donné, sèche. La–la–la citerne ne peut pas se remplir toute seule. Elle est–est... Elle n’est pas fiable. On ne peut pas se fier à une citerne. Elle doit dépendre et compter sur les pluies qui tombent pendant l’été ou pendant l’hiver, selon le cas, pour... D’habitude, c’est pendant l’hiver, quand il y a de la neige et de la pluie, c’est ce qui amène de l’eau dans la citerne. Et si elle ne recueille pas cette eau-là, alors vous–vous n’avez pas d’eau. C’est complètement–c’est complètement... ça sèche. Elle ne peut pas se remplir toute seule. La vieille citerne ne peut pas se remplir toute seule. Elle se remplit grâce aux–aux pluies qui tombent.
37 Et je voudrais vous faire remarquer une autre chose au sujet de la citerne. Généralement, on trouve (c’était du moins comme ça chez nous), la citerne... D’habitude, l’étable est à peu près deux fois plus grande que la maison; alors, d’habitude, on amène l’eau dans la citerne en la faisant descendre de l’étable. Je me souviens bien de cette vieille citerne, là-bas, quand on avait... quand les–les tuyaux d’écoulement faisaient descendre tout ça là-dedans, que ça descendait de l’étable. C’est de ce qui coule de l’étable qu’elle se remplit.
Ainsi donc, l’eau est amenée du toit de l’étable, là où tous les animaux piétinent partout dans la cour de l’étable, et toute la saleté de la basse-cour qui se dépose sur le toit de l’étable, par temps sec. Ensuite, l’eau vient et emporte tout ça, le fait descendre du toit dans une gouttière faite de main d’homme, puis de là dans un tuyau de descente fait de main d’homme, et ensuite dans une citerne faite de main d’homme. Si vous n’avez pas un beau gâchis, je ne sais pas ce que vous avez, quand vous avez une citerne. Oui, oui ! Tout ça, c’est fait de main d’homme, et c’est sale au possible.
38 Vous savez, autrefois, on appelait... On avait un chiffon qui servait de filtre sur la citerne. Avez-vous jamais connu ça ? Il fallait mettre là-dessus un chiffon qui servait de filtre pour retenir tous les insectes et tout ce qui provenait du toit de la–de l’étable et tout autour de la place, et qui passait d’ici là pour se jeter dans la citerne. Donc, on mettait là-dessus un–un chiffon qui servait de filtre pour retenir toute la–la crasse, et tout ce qu’on pouvait. Évidemment, ça ne retenait pas la vraie saleté, ça ne retenait que les gros missiles qui descendaient et tombaient. L’insecte pouvait tomber dedans, mais le suc de l’insecte continuait à descendre avec l’eau. Alors, vous–vous aviez vraiment un gâchis quand vous aviez une vieille citerne sale.
39 Au bout de quelques jours, quand on laisse l’eau là-dedans, elle devient stagnante. Quand on laisse l’eau dans la citerne, elle devient stagnante. Et elle se remplit de–de grenouilles, de lézards et de serpents. Nous, on appelait ça des têtards, de tout petits... je ne sais pas si... Ce ne sont pas des parasites, ce sont... Je n’arrive pas, je ne sais pas comment vous les appelleriez. Mais c’est quelque chose qui se retrouve dans l’eau, que–qu’on appelait des têtards. Vous savez ce que c’est. Combien savent de quoi je parle ? Oh ! mais, bien sûr, vous, les campagnards, vous le savez tous. La stagnation s’installe partout là-dedans, et alors, ces amateurs de stagnation viennent avec. En fait, c’est à cause de la stagnation qu’ils se retrouvent là. C’est à cause de la stagnation, c’est ce qui y attire l’animal qui aime les choses stagnantes.
40 Cela ressemble vraiment beaucoup à nos églises d’aujourd’hui. Je pense que nous avons abandonné... Un de grands péchés que l’église a commis aujourd’hui, exactement comme Israël à l’époque, ils L’ont abandonné, Lui, la Source d’Eau vive, et ils se sont creusé des citernes faites de main d’homme. Et celles-ci sont devenues une habitation de tout ce qui aime cette sorte d’eau là. Les lézards, les grenouilles et toutes sortes de germes malpropres y vivent, parce que c’est un réservoir fait de main d’homme. Et ces choses-là habitent dans ce réservoir, un exemple parfait de nos dénominations d’aujourd’hui.
41 « Maintenant, dites-vous, Frère Branham, pourquoi attaquez-vous si vivement ces gens-là ? »
On devrait attaquer ça. On doit attaquer. Fuyez la chose, parce qu’elle va finir par former la marque de la bête. Souvenez-vous, c’est la Vérité ! Ce sera la marque de la bête. La dénomination conduira tout droit à cela. C’est en voie d’en arriver là, maintenant, à une contrainte, par un pouvoir.
42 Considérez l’ancien Empire romain. Voilà précisément ce qui les a conduits à cette marque de l’apostasie. Vous avez vu que personne ne pouvait acheter ni vendre, sans avoir la marque de la bête. Il fallait l’avoir.
43 Il y aura seulement deux catégories de gens sur terre : ceux qui auront le Sceau de Dieu et ceux qui auront la marque de la bête. Seulement deux catégories, alors vous devrez avoir l’une ou l’autre. Ce sera une apostasie, une–une marque de–d’une religion, d’une religion apostate.
44 Et il va y avoir une image à la bête. En étudiant cela, nous voyons que Rome a été, est et sera toujours la mar-... ou la bête. Exactement. Il n’y a pas moyen de le comprendre autrement. Rome !
45 Et qu’a fait Rome? Elle est passée de la Rome païenne à la Rome papale et a organisé un système, un système universel, où tous étaient contraints d’adhérer à cette religion-là, sans quoi ils étaient mis à mort.
46 Et c’est étrange de voir que les États-Unis entrent en scène, et ils sont comme un agneau, mais un agneau avec deux petites cornes : les droits civils et les droits ecclésiastiques. Et peu après, alors qu’il avait été un agneau, nous voyons qu’il parlait ensuite comme un dragon et il exerçait toute l’autorité que le dragon avait eue avant lui. Et la Bible nous dit qu’ils disaient : « Faisons une image à la bête. » Une image, c’est quelque chose qui est semblable à quelque chose d’autre. Et nous pouvons le voir en ce moment, dans son état d’apostasie, que l’église est en train de former le Conseil mondial des églises, qui est l’image de l’autorité de Rome; elle va exercer sur les gens la même contrainte que la Rome païenne... ou, que la Rome papale avait exercée. Donc, il n’y a pas d’autre moyen, rien d’autre. Mais c’est la Vérité.
47 Et c’est pour ça que je m’y attaque, dans mon âge, dans mon temps, c’est parce qu’il faut l’attaquer. L’appel a été lancé, de « sortir du milieu d’elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés ! »
48 Donc, je compare cela à ces citernes sales, souillées. « Il est la Source de la Vie. Il est l’Eau vive. » Et les hommes L’abandonnent pour se creuser des citernes qui ne peuvent recueillir que la saleté. C’est la seule chose qu’elles peuvent recueillir. Et c’est ce que fait le système dénominationnel : il recueille tout ce qui se présente et qui veut adhérer. Ils sont prêts à l’accepter, pourvu qu’il ait de l’argent, ou qu’il s’habille d’une certaine manière. Peu importe qui ils sont, d’où ils viennent, ils les acceptent quand même.
49 Maintenant, nous voyons aussi que cette marque de la bête qui a été formée, ici... L’Amérique, son nombre, c’est treize. Elle est née avec treize colonies. Elle avait un drapeau avec treize étoiles, treize bandes. Et elle apparaît même au chapitre 13 de l’Apocalypse. Et en Amérique, nos pièces de monnaie ont toujours porté l’effigie d’une femme. Même la tête d’Indien sur nos pièces d’un cent, c’est le profil d’une femme. Nous le savons, nous connaissons l’histoire là-dessus. Tout, la Cloche de la Liberté, et tout le reste, la liberté... Statue de la Liberté, tout, c’est une femme. Une femme; le nombre treize. Voyez ? Eh bien, c’est–c’est beau de voir ces choses-là.
50 Et maintenant, en 1933, j’ai prédit, par une révélation de Dieu, ou une vision, en 1933, que sept choses allaient se produire avant le temps de la fin. Et, l’une d’elles, là, c’était que Mussolini, qui était à l’époque en train d’instaurer sa dictature, allait instaurer sa dictature. Et il allait aussi envahir l’Éthiopie, il irait là-bas et s’emparerait de l’Ethiopie. Et l’Esprit avait dit : «‘Il tombera sous sa coupe.’ »
51 Je me demande s’il reste encore dans les tabernacles des vétérans qui se souviennent que j’avais dit ça, dans la salle Redman, là, quand on prêchait, il y a bien, bien des années. Y aurait-il ce soir dans la salle une personne qui resterait de ceux qui y étaient, dans la vieille salle Redman, quand j’avais prêché ça, quand il y a eu le N.R.A., il y a longtemps, lors du premier mandat de Roosevelt ? Il n’y a pas une seule personne ici, je suppose. Y aurait-il quelqu’un ? Oui, oui, une personne, il y en a une. Oui, Mme Wilson, je me souviens d’elle. Mon épouse, assise au fond. Il en reste deux, de la vieille génération de ceux qui étaient là à l’époque.
Quand ils disaient que le N.R.A., là, c’était la marque de la bête, j’ai dit : « Ça n’a rien à voir avec cela ; pas du tout. La marque de la bête ne vient pas d’ici. Elle vient de Rome. Ça ne peut pas être la marque de la bête. »
52 Et maintenant, souvenez-vous que ces choses ont été dites. J’ai dit : «Adolf Hitler aurait une fin mystérieuse et il déclarerait la guerre aux Etats-Unis. Ils allaient construire un grand–un–un grand machin en béton, ils allaient même vivre là-dedans. Et c’est là même que les Américains se feraient battre à plate couture, là ». Il s’agissait de la ligne Siegfried, onze ans avant qu’ils en entreprennent la construction. Et ensuite, j’ai dit : « Mais il arrivera à sa fin; et les Etats-Unis gagneront la guerre. »
53 Ensuite, j’ai dit : « Il y a trois ismes : le nazisme, le fascisme et le communisme.» Et j’ai dit : « Ils finiront tous dans le communisme. La Russie va tout absorber dans le communisme. »
54 Et j’ai dit : « Ensuite, la science va tellement se développer, l’homme va devenir tellement habile, il va inventer trop de choses qu’il va finir par faire une automobile qui ressemblera à un oeuf, avec une espèce de toit en verre, et qui sera commandée par une puissance autre que le volant. » Et ils l’ont, cette voiture.
55 Et j’ai dit : « Ensuite, les moeurs des femmes de chez nous vont se relâcher, elles vont commettre des choses tellement dégradantes qu’elles tomberont dans la disgrâce auprès de toutes les nations. Elles porteront des vêtements d’homme. Elles se dévêtiront toujours plus, jusqu’à n’avoir que leurs sous-vêtements sur elles, c’est tout. Et elles finiront par porter seulement une feuille de figuier. »
Et, si vous remarquez, dans le magazine Life du mois passé, il y avait cette femme qui portait des feuilles de figuier. Et ça, c’est la nouvelle tenue, ou robe du soir, ce qu’on porte le soir; c’est transparent, on peut voir au travers, il n’y a que les feuilles de figuier qui cachent une certaine partie de son corps; avec des maillots de bain, sans bretelles, ou bretelle, qui n’ont pas de bretelles, le haut expose le corps. Et ces choses-là se sont effectivement produites !
56 Ensuite, j’ai dit : « J’ai vu une femme s’élever aux Etats-Unis, comme une grande reine ou quelque chose comme ça. Et elle était belle à voir, mais elle avait le mauvais coeur. Et elle a entraîné la nation, qui s’est retrouvée sous sa coupe. »
57 Ensuite, j’ai dit : « Finalement, Il m’a dit de regarder de nouveau vers l’est. Et, à ce moment-là, j’ai vu, on aurait dit que le monde avait explosé. Tout ce qu’il y avait, à perte de vue, c’était des bouts de bois, et–et des rochers fumants qui avaient été projetés de la terre sous le coup de l’explosion. »
Et ces choses-là devaient se produire avant la fin du monde. Et cinq des sept choses se sont déjà produites, au cours des trente-trois ans. Nous y revoilà : c’est le temps de la fin !
58 Et déjà à cette époque, je parlais contre le système dénominationnel. Et ce soir, je crois toujours que c’est un bourbier, que c’est là-dedans que la saleté s’amasse. Je n’arrive pas à croire que Dieu prendrait une chose pareille pour faire partie de Son Eglise, parce qu’il faut qu’elle naisse de l’Esprit de Dieu et qu’elle soit purifiée avant de pouvoir être appelée Sienne. Le Corps mystique de Christ, c’est par le baptême que nous Y entrons, par le baptême du Saint-Esprit.
59 Oui, certainement que ce système de citernes est un exemple parfait de la dénomination. Un homme qui est sage devrait ouvrir l’oeil et ne jamais entrer là-dedans, car Dieu a prouvé tout au long des âges qu’Il est contre cette chose, et Il n’a jamais oeuvré avec. Tout groupe... Chaque fois qu’un homme arrivait avec un Message, par exemple, Luther, Wesley, etc., Smith, Calvin, et les autres, dès qu’ils commençaient l’organisation, Dieu mettait la chose au rancart, et Il ne l’a plus jamais visitée par un réveil.
60 Fouillez dans l’histoire. Dieu ne s’est jamais servi, à aucun moment, d’une dénomination pour susciter en elle un réveil, nulle part. Donc, tout au long de l’histoire, et aussi par la Bible, il est prouvé que c’est une chose impure aux yeux de Dieu; alors, je ne veux rien avoir à faire avec ça. Et c’est pour ça que je suis contre. Je cherche à en faire sortir les gens.
61 Nous sommes invités –– ce qui s’est passé dans le cas d’Israël, c’est pareil maintenant –– à regarder à Israël pour trouver des exemples. Ils... tant qu’ils restaient avec cette Source, tout allait bien pour eux. Mais quand ils se sont mis à se creuser des citernes, des systèmes faits de main d’homme, Dieu les a alors délaissés là. Il nous traitera de la même façon. « Ils L’ont abandonné, Lui, la Source d’Eau vive. » C’était ça que Dieu leur reprochait. « Faire quelque chose dont ils puissent dire : ‘Vous voyez ce que nous avons fait !’ »
62 Eh bien, au moment du–du voyage de Moïse... alors que Dieu, par Sa grâce, leur avait donné un prophète, leur avait donné une Colonne de Feu qui les précédait et L’avait confirmée par des signes et des prodiges, la grâce leur avait fourni toutes ces choses. Israël, ils voulaient quand même... c’est la loi qu’ils voyaient. Ils ont refusé la grâce pour prendre la loi
C’est précisément ce que les gens font aujourd’hui. Ils refusent la Parole pour prendre un système dénominationnel, parce que là-dedans, ils peuvent faire ce qu’ils veulent et s’en tirer. Mais vous ne pouvez pas faire ça en Christ ! Vous devez faire une coupure claire et nette, pour pouvoir être en Christ.
63 Abandonner le puits artésien pour une citerne, un système fait de main d’homme, pouvez-vous imaginer quelqu’un faire une chose pareille ? Pouvez-vous imaginer l’état mental d’une personne qui a la possibilité de boire à un puits artésien d’eau fraîche, mais qui abandonnerait ça pour une citerne faite de main d’homme, avec dedans des grenouilles, des lézards, des têtards, et tout le reste ? Ça ne semble même pas tenir debout, côté bon sens, mais c’est précisément ça que les gens ont fait. Ils ont abandonné la Parole, la véritable Source de Dieu et de Sa puissance, pour boire à des citernes et pour se faire des citernes. Ils ont fait la même chose aujourd’hui qu’à l’époque. Ils disent...
Il a dit : « Ils M’ont abandonné. » Ici Il a dit, ici dans Jérémie 2.14, ou plutôt 13, Il a dit : « Ils M’ont abandonné, Moi, la Source d’Eau vive. »
64 Maintenant, nous voyons ce qu’est une citerne. Nous voyons ce qu’elle recueille. Nous voyons comment elle est construite. C’est quelque chose qui est fait de main d’homme, qui vient d’un toit sale. L’eau qui descend tombe sur un toit sale et ne fait qu’emporter ce qu’il y a sur le toit, le faire passer dans une gouttière faite de main d’homme, dans un tuyau de descente fait de main d’homme, jusque dans un réservoir fait de main d’homme. Et toute la saleté s’accumule là-dedans, et les–les microbes, les lézards, les grenouilles et tout ce qu’il y a dans la contrée aiment ça. Et, remarquez, ce sont les animaux impurs : des têtards, de la stagnation. Un têtard ne peut pas vivre dans l’eau claire. S’il le faisait, ça le tuerait. Il faut qu’il soit dans l’eau stagnante.
65 C’est comme ça avec beaucoup de ces parasites d’aujourd’hui. Vous ne pouvez pas vivre dans l’eau fraîche du Saint-Esprit. C’est pour cette raison qu’ils s’opposent si fermement à la Parole et qu’ils disent : « Elle se contredit. Ça ne vaut rien. » C’est parce qu’il leur faut une espèce de bassin d’eau stagnante pour y frétiller. Exact.
Et c’est pareil avec les grenouilles, avec les lézards, avec les têtards et ce qu’il y a dans le genre. Pour vivre, il faut qu’ils se retrouvent dans un marais ou un bassin d’eau stagnante, car leur nature, c’est d’y vivre. Et on ne peut pas changer l’animal, tant qu’on n’a pas changé sa nature.
De même, vous ne pouvez pas amener un homme à voir la Parole de Dieu tant que sa nature n’a pas été changée; et quand sa nature est changée, de ce qu’il était à un fils de Dieu, le Saint-Esprit entre en lui. Le Saint-Esprit a écrit la Parole de Dieu !
66 Aujourd’hui, je parlais à mon bon ami, le docteur Lee Vayle, qui est présent à ce moment. C’est un véritable théologien. Alors, d’habitude, nous avons de–avons de très bonnes discussions sur les Ecritures. Il est très intelligent.
Une fois, il me demandait mon avis sur l’évidence initiale du Saint-Esprit : « Etait-ce le parler en langues ? » Ça, c’était il y a bien des années.
J’ai dit : « Non; je ne peux pas voir ça. »
Il a dit : « Moi non plus, a-t-il dit, pourtant, c’est ce qui m’a été enseigné.» Il a dit : « D’après vous, qu’est-ce qui en serait l’évidence ? »
67 J’ai dit : « L’évidence la plus parfaite, à mon avis, c’est l’amour. » Nous nous sommes donc mis à parler de ça.
Et alors, j’ai trouvé que ça paraissait être assez juste; donc, je m’en suis tenu à ça : « Si un homme a l’amour. »
Mais, un jour, le Seigneur, par une vision, m’a corrigé. Et Il a dit : «L’évidence qu’on a l’Esprit, c’est de pouvoir recevoir la Parole. » Ce n'est ni l’amour, ni le parler en langues, mais c’est le fait de recevoir la Parole.
68 Et alors, le docteur Vayle me disait : « C’est Scripturaire, disait-il, parce que, dans Jean 14, Jésus a dit : ‘Quand Lui, le Saint-Esprit, sera venu sur vous, Il vous révélera les choses que Je vous ai enseignées, et Il vous annoncera les choses à venir.’ »
Alors, voilà la vraie évidence du Saint-Esprit ! Il ne m’a encore jamais rien dit qui soit faux. Alors, « c’est l’évidence du Saint-Esprit; c’est de pouvoir croire la Parole; si vous pouvez La recevoir ».
En effet, Jésus n’a jamais dit : « Quand le Saint-Esprit sera venu, vous parlerez en langues. » Il n’a jamais dit que, quand le Saint-Esprit serait venu, vous feriez l’une de ces choses-là. Mais Il a dit : « Il prendra ces choses qui sont à Moi et Il vous les annoncera, et Il vous annoncera les choses à venir. » Alors, voilà la vraie évidence du Saint-Esprit, selon Jésus Lui-même.
69 Donc, toutes ces sensations et autres que les gens ont et dont ils se nourrissent encore, vous pouvez voir pourquoi ils font ça. Voyez-vous, cela devient une dénomination, ou un bassin d’eau stagnante, et aucune dénomination ne sera jamais construite sur l’imp-... la parfaite Parole de Dieu. C’est impossible, parce qu’on ne peut pas faire de Dieu une nomination, ou plutôt une dénomination. Non, non !
70 En voici la raison : prenez un groupe d’hommes qui peuvent croire la Parole; qu’ils commencent une organisation. Tout à coup, au bout d’un an, il y a là-dedans une bande de Ricky, à qui on ne peut pas faire entendre raison. C’est eux qui ont l’emprise, et on ne peut rien y faire. Ce n’est pas le système de Dieu. Non. Alors, nous savons que cette chose-là, c’est hors de question. Ça devient une citerne, ça devient un endroit où chacun fait des compromis, sur ceci, cela ou autre chose, pour pouvoir intégrer des membres, ou pour que les gens puissent y entrer.
71 Nous voyons que ce système a commencé à un certain moment, du temps des Israélites, quand ils creusaient ces citernes. Il y avait un homme et un groupe de pharisiens qui avaient creusé des citernes. Ils avaient un homme du nom d’Hérode, qui était le proclamateur, qui gouvernait l’Etat.
Et il est venu écouter parler un homme qui ne perdait pas son temps avec leurs dénominations. C’était un prophète. Et aucun prophète n’a jamais rien eu à voir dans une dénomination; au contraire, il haïssait cela. Ce prophète s’est mis à dire : « Ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour père’, car je vous déclare que de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. »
72 Ils avaient envoyé un dignitaire pour qu’il vienne l’écouter. Et ce dignitaire avait détourné la femme de son frère et l’avait épousée. Et qu’est-ce que cet homme est venu lui dire en face ? On pensait qu’il allait faire des compromis et qu’il dirait : « Allons, monsieur, prenez–prenez donc un bon siège, ici. Et vous devriez... Je suis si content que vous soyez venu m’écouter aujourd’hui. »
Jean est allé le voir, et il lui a dit en face : « Il ne t’est pas permis de l’avoir. » La toute première chose qu’il a dite, il l’a réprimandé à cause de son péché.
73 Voyez-vous, les dénominations produisent des bassins d’eau stagnante, où les hommes peuvent vivre avec des femmes, et ces femmes peuvent faire n’importe quoi, se couper les cheveux, porter des shorts, et tout le reste, et se dire chrétiennes.
Mais une véritable Source (Alléluia!) de la puissance de Dieu ne pourra pas demeurer là, parce qu’Elle va pousser tout cela dehors. « Je suis la Source d’Eau vive. Ils M’ont abandonné, pour se creuser des citernes. »
74 Eh bien, une source d’eau vive, nous voyons, une source d’eau vive, qu’est-ce ? Maintenant que nous avons vu ce qu’est la citerne, une source d’eau vive, qu’est-ce ? C’est un puits artésien.
« Un puits artésien, qu’est-ce, Frère Branham ? »
C’est un puits dont la source est toujours souterraine et qui fait jaillir son eau. Il coule tout le temps. Il se suffit à lui-même. C’est toujours frais et pur, un puits artésien, une source d’eau vive. Ce n’est pas mort et stagnant. C’est vivant, c’est toujours en changement, produisant quelque chose de neuf tout le temps, avançant, puisant dans ses ressources. Il puise ses ressources au fond–fond de lui-même, et c’est... encore là une source d’eau vive jaillissante. Il se nettoie tout seul; c’est de l’eau propre, pure, propre. Il se suffit à lui-même; on n’a pas besoin d’attendre que les pluies remplissent son réservoir. Il bouillonne tout le temps, il donne son eau gratuitement. On n’a pas besoin de le pomper, de le remonter, de le tordre, ou d’y adhérer. C’est tout simplement une source d’eau vive.
75 Vous savez, prenez ces vieilles citernes; il faut tourner, tourner, et tourner la manivelle, pomper et tout, pour en faire sortir un peu de cette eau stagnante. Hum !
Mais une Source d’Eau vive va donner gratuitement, sans pomper, sans y adhérer, ni rien d’autre. Oh ! je suis content que cette Source-là existe ! Oui, oui !
76 Il n’est pas nécessaire d’avoir une passoire dessus, pour En retirer les parasites. En effet, Ça vient d’une si grande profondeur, en dessous, là, dans le Roc, qu’il n’y a aucun parasite là.
Il n’est pas obligé d’avoir le chiffon de l’instruction sur Lui, c’est exact, quelque système mondain de sagesse dénominationnelle faite de main d’homme, pour vous dire, devant un psychiatre, si vous êtes en état de prêcher ou pas. Il n’y a pas un seul de ces chiffons sales dessus. Il le pousserait de là dès que vous le mettriez dessus. Vous ne pouvez pas le faire. Ce puits-là bouillonne tout le temps. Si vous y placez un de ces chiffons, il le repousserait carrément, le rejetterait d’un côté ou de l’autre. Il n’a pas le temps de laisser un chiffon dénominationnel traîner sur lui.
77 Il n’a pas besoin de filtre, de passoire, d’une pompe, d’une secousse, ni rien d’autre. Il est simplement là, il bouillonne. Il n’a pas à compter sur les pluies locales pour se remplir. Les pluies, ce sont les « réveils », où cette Source... Là, à cette Source de la Vie. « Où sera le Corps, là s’assembleront les aigles. » Vous n’avez pas à pomper pour avoir un réveil; vous n’avez pas à pomper pour produire quoi que ce soit. Tout ce que vous avez à faire, c’est simplement venir à la Source. Elle est toujours remplie de bonne eau fraîche, et Elle n’a pas de fin. Elle bouillonne constamment, tout le temps.
78 Vous n’avez pas à aller à la citerne, dire : « Eh bien, s’il pleut et qu’on accumule les eaux qui tombent sur l’étable, on va avoir quelque chose à boire. » Voyez ? Oh ! la la ! Oh! la la ! Pas dans ce cas-ci. Ce puits artésien laisse jaillir de la bonne eau froide tout le temps. Vous pouvez compter dessus. Vous n’avez pas à dire : « Eh bien, je vais aller à la vieille citerne. Avant, on y buvait, mais ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de pluie. Je te le dis, il se peut qu’elle soit à sec. »
79 C’est comme ça que sont certains de ces systèmes faits de main d’homme. Vous pouvez entrer là, si vous avez quelque chose de grande envergure qui est en cours, une grande cabale où on vend quelque chose, ou–ou un événement quelconque, une grande fête et des choses qui se passent, jouer au loto et avoir des fêtes au sous-sol, et tout, là vous trouverez peut-être une salle comble.
Mais quand vous allez à l’endroit où cette Fontaine bouillonne, à tout moment les gens sont toujours là à boire de la bonne eau fraîche. Vous pouvez compter Là-dessus ! Vous dites : « Ça fait dix ans qu’il n’ont pas eu de réveil. » Si vous vivez près de cette Source, Elle est toujours en réveil.
80 Comme le disait le petit Gallois. Ou, une fois, à l’époque du réveil du Pays de Galles, des dignitaires étaient venus des États-Unis. Quelques-uns de ces grands docteurs en théologie se sont rendus au Pays de Galles pour voir où tout cela se passait et ce qu’il en était. Alors, ils avaient leurs cols retournés, et leurs chapeaux en tuyau de poêle, et ils descendaient la rue.
Et voilà un petit agent de police qui arrive, il faisait tournoyer sa petite matraque, en sifflant : «À la croix où mourut mon Sauveur, là je criais pour être purifié de mes péchés; là Son Sang fut appliqué à mon coeur, gloire à Son Nom», descendant la rue.
Alors, ils ont dit : « Il semble être un homme religieux. Allons lui poser la question.»
Ils ont dit : « Monsieur ! »
Il a dit : « Oui, monsieur ? »
Il a dit : « Nous sommes venus des États-Unis. Nous sommes une délégation. Nous sommes venus ici pour mener une enquête sur le prétendu réveil du Pays de Galles. Nous sommes des docteurs en théologie, et nous sommes ici pour voir ce qu’il en est. » Il a dit : « Nous voudrions savoir où se trouve le réveil et où se tiennent les réunions. »
Il a dit : « Monsieur, vous y êtes. C’est moi le réveil du Pays de Galles. » Amen ! « Le réveil du Pays de Galles est en moi. C’est ici que ça se passe. »
81 C’est comme ça quand vous vivez près de cette Source d’Eau vive. Elle est vivante, tout le temps, Elle bouillonne, bouillonne, bouillonne, et bouillonne. Elle n’a pas de fin. Ce n’est pas : « Aller voir s’il y a de l’eau, si on a eu de la pluie ici dernièrement »; ce n’est pas ça. C’est cette Source d’Eau vive. Comme je le dis, Elle donne Son Eau gratuitement.
82 Vous n’avez pas à mettre des chiffons dessus pour voir des chiffons d’instruction; avant de pouvoir envoyer quelqu’un prêcher, voir s’il épelle ses mots correctement, s’il les prononce correctement, s’il emploie ses noms et ses pronoms, et tout, et ses adjectifs. Beaucoup d’entre eux ne savent même pas ce que c’est; mais il vit à la Source quand même, voyez-vous, quand même.
83 Elle n’a pas à compter sur les pluies locales pour se remplir, ou sur les réveils locaux pour ça. Elle n’a pas à faire ça, car sa puissance et sa pureté sont en elle. C’est là que se trouve la Parole, Sa propre puissance ! Quand un homme peut La recevoir dans son coeur, Elle a en Elle Sa pureté. Elle a en Elle Sa puissance. Tout cela se trouve dans la Parole même, et cela fait jaillir la Vie.
84 Quand Israël s’En éloignait, c’est là qu’ils avaient des ennuis. Chaque fois qu’ils s’En sont éloignés, ils ont eu des ennuis.
C’est pareil pour nous aujourd'hui. Quand le réveil n’est plus en contact avec Cela, alors il est inutile. Il se creuse des puits et... ou des citernes d’eau stagnante; et voilà, c’est parti.
85 Mais Il leur est toujours venu en aide. Les murmures à la mer Rouge, là, quand ils ont murmuré... Pourtant, malgré tout ça, Il avait promis, Il leur avait fait une promesse. Il aurait dû les faire retourner là-bas tout de suite, selon notre façon de voir ; mais Il avait promis de les emmener de l’autre côté.
Qu’a-t-il fait ? Aux enfants d’Israël, Il leur a donné la Colonne de Feu et tout, pour confirmer leur prophète. Et ils les ont conduits là-bas, jusqu’à la mer. Et il y a toujours des ennuis, pour s’opposer à Cela. Et là, Pharaon est arrivé avec son armée. Et savez-vous ce que Dieu a fait ? Il a simplement ouvert cette citerne rouge d’eau stagnante.
La mer Morte, c’est la chose la plus morte du monde. Elle est vraiment morte. Elle est stagnante. Rien ne peut y vivre.
Et Il l’a ouverte, et Il les a mis en liberté, de l’autre côté. Il les a amenés là où ils n’auraient pas à être liés par une chose pareille.
86 Dans le désert, ils ont vu qu’ils ne pouvaient pas compter sur les réservoirs; ceux-ci étaient à sec. Ils ont vu qu’ils allaient d’une mare à l’autre. Quand ils étaient dans le désert, ils mouraient de soif, ils cherchaient à boire. Ils allaient à ce réservoir-ci, un étang : il était à sec. Ils allaient ailleurs : c’était à sec. Ils ne pensaient simplement pas trouver à boire un jour.
Et alors, à l’endroit le plus invraisemblable de tout le désert, c’est là qu’ils ont trouvé l’eau. Elle était dans un rocher. Elle était dans un rocher. L’endroit le plus invraisemblable où un homme puisse trouver de l’eau, c’est bien dans un rocher sec, au milieu d’un désert. Mais, vous voyez, Dieu fait ce genre de choses. A l’endroit le plus invraisemblable, de la façon la plus inhabituelle. Ça s’est toujours passé comme ça.
87 Ils pensent qu’il faut qu’on ait un grand rassemblement de dénominations, qu’ils se réunissent tous, que ça fourmille de gens, et tout, que ça collabore par milliers, et tout, comme ça, pour avoir un réveil.
Parfois, Dieu va prendre le petit homme qui ne connaît même pas son ABC, et au beau milieu d’un groupe de gens illettrés qui savent à peine distinguer leur droite de leur gauche, Il peut susciter un réveil qui va secouer le monde. Il l’a fait à l’époque de Jean. Il l’a fait à l’époque des prophètes. Jamais aucun d’eux, pour autant que nous le sachions, n’a eu d’instruction, mais Dieu pouvait s’emparer d’eux et accomplir quelque chose par eux.
88 De ce Rocher sont sorties les eaux. Il était le Rocher. Et Il a donné cet ordre : le Rocher devait être frappé. Et Il a donné de l’eau pure, fraîche et propre, en abondance, à tous ceux qui ont accepté de boire. Il a sauvé tous ceux qui ont accepté d’Y boire. Un parallèle parfait de Jean 3.16.
... Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
... que quiconque croit à Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
89 Dieu a frappé ce Rocher au Calvaire. Notre jugement est tombé sur Lui, afin que de Lui vienne l’Esprit de Vie qui allait nous donner, à vous et à moi, la Vie Eternelle. C’En est une parabole parfaite, là dans le désert.
90 Ils n’ont jamais eu à tirer, à creuser, à pomper, ni rien; seulement à avoir part, gratuitement, au moyen qu’Il avait pourvu. Alors, ils n’avaient pas à sortir ça d’un étang. Ils n’avaient pas à remonter ça dans un seau. Il n’avaient pas à avoir un treuil pour aller chercher ça. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’est y avoir part.
Et c’est tout ce qu’il faut maintenant. Vous n’avez pas à adhérer à quoi que ce soit. Vous n’avez pas à aller vous agenouiller à l’autel, fabriquer quelque chose, pomper quelque chose. Vous n’avez pas à répéter le même mot maintes et maintes et maintes fois, jusqu’à ce que vous ayez un langage confus. Tout ce que vous avez à faire, c’est Y avoir part, gratuitement, à Lui, le moyen pourvu par Dieu. Pas besoin de pomper, de pousser, ni rien; il suffit d’En prendre, gratuitement. Vous n’avez pas besoin de faire quoi que ce soit, juste d’Y prendre part. C’est-à-dire, juste de Le croire. C’est tout ce que je peux dire là-dessus.
Ils n’ont jamais rien eu à faire pour ça. Ils n’ont jamais eu à creuser pour l’obtenir. Ils n’ont jamais eu à s’agenouiller et pleurer toute la nuit, pour l’obtenir. Ils y ont simplement eu part; il avait été frappé et il était prêt. C’est exact.
91 Je suis en train de regarder un homme, qui est assis au fond de la salle, ici. Je me rappelle lui avoir dit ça un jour dans une vieille étable un jour, près d’une mangeoire.
Et il a dit : « Mais je ne suis pas bon. »
92 J’ai dit : « Je sais que vous ne l’êtes pas. » Et j’ai dit : « Moi non plus, d’ailleurs. » Mais j’ai dit : « Toi, tu regardes à ce que tu es. Arrête de regarder à ce que tu es, regarde à ce qu’Il est, Lui. »
Il a dit : « Si je pouvais seulement me débarrasser de ces cigarettes, Frère Branham, je–je–je deviendrais un chrétien. »
93 J’ai dit : « Ne t’en débarrasse pas. Tu essaies de devenir bon pour ensuite venir à Lui. Il n’est pas du tout venu sauver des hommes bons; Il est venu sauver des hommes mauvais, qui savaient qu’ils étaient mauvais. »
Il a dit : « Eh bien... »
J’ai dit : « Écoute, tu ne veux pas aller en enfer, n’est-ce pas ? »
Il a dit : « Non. »
94 J’ai dit : « Eh bien, tu n’es pas obligé d’y aller. Il est mort pour que tu ne sois pas obligé d’y aller. »
Il a dit : « Que dois-je faire ? »
J’ai dit : « Rien. C’est aussi simple que ça. »
Il a dit : « Mais si je pouvais jamais... »
95 J’ai dit : « Te voilà reparti avec ta cigarette. Arrête de penser à la cigarette. Souviens-toi de ceci : pense à Lui, à ce qu’Il a fait, à ce qu’Il est; pas à ce que tu es. Tu n’es pas bon ; tu ne l’as jamais été, et tu ne le seras jamais. Mais ce que Lui est, c’est Lui qui compte ! » Et j’ai dit : « Alors, la seule et unique chose que tu as à faire, s’Il a pris ta place là-bas, tu n’as qu’à accepter spontanément ce qu’Il a fait. Tout ce que tu as à faire, c’est L’accepter, c’est tout. »
« Eh bien, a-t-il dit, c’est simple, ça. Je vais le faire. »
96 J’ai dit : « Le ruisseau est ici. » Voyez ? Je l’ai amené là et je l’ai baptisé au Nom de Jésus-Christ.
Des gens de sa famille sont assis ici, et je–je sais qu’ils avaient trouvé ça drôle que j’aie fait ça, mais je savais ce que je faisais. J’avais vu quelque chose d’authentique dans cet homme. Je pouvais voir que c’était là, alors je l’ai amené et je l’ai baptisé au Nom du Seigneur Jésus.
Et quand nous l’avons fait, peu de temps après, je suis allé chez son fils. Nous avons eu la – la vision d’un arbre qui s’était cassé à un certain endroit, et l’homme était tombé, il s’était presque cassé la colonne vertébrale. On l’a transporté à l’hôpital. Et cette nuit-là, le Seigneur m’a révélé que la cigarette, c’était terminé.
Alors, le lendemain, il voulait des cigarettes. J’ai dit : « Je vais lui en acheter une cartouche, et je vais la lui apporter. Regardez bien et vous allez voir, les jours de la cigarette sont terminés pour lui. » Il n’en a plus jamais fumé une seule depuis et n’en a plus jamais voulu une seule depuis. Ô Dieu !
97 Voyez-vous, la première chose que vous devez faire, c’est venir à cette Source. Vous devez venir à cette Eau, vous rendre compte que vous ne pouvez rien faire; c’est ce qu’Il a fait pour vous qui compte. Vous n’avez pas à creuser, vous n’avez pas à pomper, vous n’avez pas à abandonner ceci, vous n’avez pas à abandonner cela. Tout ce que vous avez à faire, c’est vous rendre là et boire. C’est tout. Si vous avez soif, buvez !
98 Donc, Il était le Rocher. Dieu L’a frappé pour nous, et Il a donné de l’eau pure, propre, en abondance. Il le fait encore aujourd’hui pour tous ceux qui acceptent de croire. C’est Sa grâce, bien sûr, pour Son peuple, nous.
99 Il y a là quelque chose de semblable, de semblable aux gens d’aujourd’hui : ils sont prêts à prendre ce qu’ils peuvent obtenir, mais ils ne veulent rendre aucun service en retour. Israël était prêt à–à boire au rocher, là, mais ils ne voulaient pas rendre à Dieu le service qui Lui était dû.
100 Et Lui, Il est toujours en train de nous rendre service. Vous savez, nous ne pouvons même pas respirer sans Lui. Nous ne pouvons pas respirer, si Dieu ne nous rend pas ce service. Voilà à quel point nous dépendons de Lui. Et pourtant, ça nous déchire presque en deux, d’essayer de faire, de devoir faire quelque chose pour Lui. Il nous demande de faire quelque chose, d’aller voir quelqu’un, prier pour quelqu’un, aider quelqu’un, nous sommes presque déchirés d’avoir à faire ça. Mais nous ne voulons rien faire pour Le servir.
101 Son reproche, c’était : « Ils M’ont abandonné, Moi, la Parole; et ils ont accepté une citerne crevassée à Ma place. Accept-... Ils M’ont abandonné, Moi, la Source de la Vie, la Source de l’Eau de la Vie; et ils désirent, et ils préfèrent plutôt boire à une citerne d’eau stagnante. » Pouvez-vous imaginer ça ?
102 Pouvez-vous imaginer une personne, là, alors qu’il y a ici un puits artésien qui laisse jaillir cette belle eau calcaire directement du coeur des rochers, là-bas dans les couches de sable, et tout, froide et bonne au possible, et qui préférerait boire à une citerne, là-bas, de l’eau qui descend du toit de l’étable, des hangars, et de tous les bâtiments extérieurs un peu partout ? Et c’est recueilli là, dans cette citerne, l’eau qui détrempe tout s’écoule, de la grange, des étables et des stalles, et tout ça s’écoule pour se retrouver dans cette citerne, et ensuite, nous voulons acc-... nous boirions à ça, plutôt que d’aller au puits artésien ? Il y aurait quelque chose qui clocherait, du point de vue mental, chez cette personne. C’est exact
103 Et quand un homme ou une femme est prêt à soutenir une dénomination qui permet de se couper les cheveux, de porter des shorts, le maquillage, et toutes ces autres choses, et une espèce de–de petit programme, et tout ce désordre, et où on peut aller au bowling, et–et toutes ces absurdités, là, et qu’on tolère ça; et qu’ils aiment ces choses plus que la Parole de Dieu à l’ancienne mode, qui coupe et qui taille, qui transforme les femmes en dames, qui les prend et les fait s’habiller comme il faut et se conduire comme il faut, qui vous débarrasse de la cigarette et du tabac, de jurer et de blasphémer, de mentir et de voler, et qui enlève de vous tout ce qui est du monde, pour vous donner Quelque Chose qui est une satisfaction parfaite. Pourquoi un homme ou une femme se tourneraient-ils vers quelque chose comme ça pour y chercher une consolation ? Comment pouvez-vous trouver une consolation là-dedans ?
104 Comment pouvez-vous boire de l’eau fraîche à une citerne d’eau stagnante? Pourquoi une personne... Si une personne allait à une citerne d’eau stagnante pour y boire, alors qu’il y a un puits artésien accessible, vous diriez : «Il y a quelque chose qui cloche dans l’esprit de cet homme-là. »
De même, si une femme ou un homme va à un endroit pareil pour y chercher une consolation, il y a quelque chose qui cloche, spirituellement, chez cette personne-là. Ils ne veulent pas la Parole. Cela montre que leur nature est encore celle d’une grenouille, ou d’un têtard, ou quelque chose comme cela, c’est exact, quelque chose de cette nature-là, qui aime ce bassin d’eau stagnante, parce que ces choses-là ne vivront pas dans un bassin d’Eau fraîche. Elles ne le peuvent pas, c’est de l’Eau fraîche. Elles ne le peuvent pas.
105 Donc, le reproche, c’était « qu’ils L’avaient abandonnée ». Et aujourd’hui, ils ont fait la même chose.
Maintenant, regardez la femme au puits. Eh bien, elle est arrivée à la citerne de Jacob, et c’est là qu’elle allait puiser son eau, depuis toujours, à la citerne de Jacob. Mais la citerne de Jacob, la dénomination, comme on l’appellerait, parce qu’il en avait creusé trois, et celle-ci en était une. Or, cette femme, elle avait de grandes choses à raconter. Elle a dit : « Bon, notre père Jacob a creusé ce puits. Il y a bu, et ses troupeaux y ont bu, et tout. N’est-ce pas suffisant ? »
106 Il a dit : « Mais avec l’eau que tu y puises, tu auras encore soif, tu dois revenir ici en chercher. Mais, a-t-il dit, l’Eau que Je te donne, c’est une Source, un Geyser qui jaillit de l’intérieur, et tu ne viendras pas ici En chercher. Elle est là, avec toi.»
107 Remarquez. Mais quand elle a découvert qu’une Source scripturaire lui avait parlé, par un signe scripturaire qu’elle attendait, elle a quitté ce système dénominationnel de Jacob et n’y est plus jamais retournée, parce qu’elle avait trouvé le vrai Rocher. Voyez ? Elle est rentrée en ville en courant. Pour elle, le péché, c’était fini. Elle n’était plus une femme impure. Elle a dit : « Venez voir Qui j’ai trouvé, un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Christ? » Elle... Cette citerne, elle avait peut-être fait l’affaire; elle avait eu son utilité. Maintenant, elle était venue à la Source véritable. La citerne avait fait l’affaire jusqu’à ce que la Source véritable était ouverte. Mais quand la Source véritable est arrivée, la citerne a perdu sa vigueur. Cette femme a découvert qu’il y avait un endroit meilleur où boire.
108 Et il y a un endroit meilleur. Il y a un endroit meilleur, et c’est en Christ. Dans Jean 7.37 et 38, Jésus a dit, le dernier jour de la fête des tabernacles : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive. »
Ils se réjouissaient tous. Ils avaient un petit jet d’eau qui sortait de sous l’autel, et–et là, ils y buvaient tous pour célébrer la–la fête. Et ils disaient : « Nos pères ont bu au rocher spirituel dans le désert. » Voyez-vous, ils s’étaient creusé une citerne, de l’eau stagnante qu’ils avaient pompée de quelque part et qu’ils faisaient jaillir sous le temple, là. Et ils se rassemblaient tous autour de cette eau, ils en buvaient, et ils disaient : « Il y a bien des années, nos pères ont bu dans le désert. »
Jésus a dit : « Je suis ce Rocher qui était dans le désert. »
Ils ont dit : « Nous avons mangé la manne du Ciel, Dieu l’a fait descendre. »
109 Il a dit : « Je suis cette Manne. » Cette Source, c’était Lui, Il était au milieu d’eux. Ce Pain de Vie était au milieu d’eux.
Et malgré tout ça, ils n’En ont pas voulu. Ils préféraient avoir leur citerne, parce que l’homme avait construit celle-ci, et Dieu avait envoyé Celle-là. Voilà précisément la différence. Ils s’étaient creusé des citernes !
110 Il a dit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive. » Il est cette Source.
Et comme dit l’Écriture : « Des fleuves d’Eau vive couleront de son sein.» Oh ! Il est ce puits artésien ! « Des fleuves d’Eau vive couleront de son sein, ou du plus profond de son être. »
111 Il est ce Rocher qui était dans... qui a été le Rocher d’Agar, au temps de la détresse, quand son bébé était sur le point de mourir, qu’elle avait été chassée du camp et qu’elle était là-bas avec le petit Ismaël. Sa réserve d’eau, dans la citerne qu’elle portait, était épuisée. Elle a couché le petit Ismaël, elle s’est éloignée à une portée d’arc et elle a pleuré et... oh ! parce qu’elle ne voulait pas voir mourir l’enfant. Et, tout à coup, l’Ange de l’Éternel a parlé, et elle a trouvé Béer... Béer-Schéba, le–le puits qui jaillissait là-bas, et il jaillit encore aujourd’hui. Il a été le Béer-Béer... Schéba d’Agar, le Rocher, là-bas dans le désert.
112 Ce Rocher était ici, dans la Source remplie de Sang; ce jour-là, Il était là dans le temple. [Espace vide sur la bande. – N.D.É.]... au moment de la tempête. Dans Zacharie, chapitre 13, Il était cette Source ouverte dans la maison de David, pour la purification, et pour le péché... la purification du péché. Il était cette Source. Et dans le Psaume 36.9, Il était la Source de Vie de David. Il est encore cette Source dans la maison de David. Et Il est celle du poète, dans son coeur, là. Le poète a dit :
Il y a une Fontaine remplie du Sang
Tiré de veines d’Emmanuel,
Une fois, les pécheurs plongés dans ce flot,
Ils perdent toutes les taches de leur culpabilité.
Il est cette Source de la Vie, cette Source d’Eau. Il est la Parole de Dieu.
113 Les gens des derniers jours L’ont abandonné, Lui, la vraie Parole, l’Eau de la Vie; et ils se sont creusé des citernes dénominationnelles; de nouveau, ils ont taillé, creusé !
114 Eh bien, nous voyons qu’ils ont eu des citernes crevassées. Et puis, cette citerne-là, elle est remplie de germes d’incrédulité, de fanfaronnades d’incrédulité, de programmes pédagogiques et de toutes ces choses qui sont contraires aux promesses de Dieu. Ce sont des douteurs de la Parole.
115 Eh bien, ces citernes qu’ils ont, la Bible dit qu’elles étaient crevassées. Une citerne crevassée, c’est une citerne qui coule, elle suinte. Que fait-elle ? Elle suinte dans un bourbier religieux, appelé le Conseil mondial des Églises. Et c’est là que la citerne crevassée les mène; tout ça parce qu’ils L’ont abandonné, Lui, et qu’ils... la Source d’Eau vive, et qu’ils ont construit ces citernes.
116 Ils se creusent de grands systèmes de séminaires, de savoir, d’instruction, et tout. Voilà le genre de citerne qu’ils creusent aujourd’hui : un homme doit avoir un doctorat en philosophie, ou un doctorat en droit, ou une licence en lettres, ou quelque chose comme ça, avant même de pouvoir aller prêcher. Des citernes qui ont été remplies d’une théologie faite de main d’homme. Ils les font entrer dans ces grandes écoles de haute instruction, et là ils leur injectent leur propre théologie faite de main d’homme, et ils les envoient avec ça. Quel jour que celui où nous vivons! Des citernes faites de main d’homme ! Ce n’est pas affligeant que... ce n’est pas étonnant que la chose soit devenue une–une puanteur, oh ! la la ! c’est parce que les gens boivent là.
117 Et quand les gens veulent avoir de la joie aujourd’hui, que font-ils ? Les gens, au lieu d’accepter la joie de l’Eternel, se tournent vers le péché pour y trouver de la joie. Les gens qui vont à l’église et qui prétendent être des serviteurs de Christ, quand ils sont très nerveux, ils vont allumer une cigarette. Et quand elles–quand elles veulent–veulent s’amuser, elles enfilent leurs vêtements indécents et vont tondre la pelouse à l’heure où les hommes passent par là, pour qu’ils les sifflent. Elles font tout ce qu’elles peuvent pour être populaires. Elles veulent ressembler aux vedettes de cinéma. C’est ça leur joie, alors que Jésus a dit : « Je suis leur portion satisfaisante. »
La raison pour laquelle ils se tournent vers ces choses, c’est parce qu’ils ne veulent pas boire à cette Source. Ils L’ont rejetée. Ils ne veulent pas Y boire. Ils adhèrent à une espèce de système fait de main d’homme, une espèce de citerne remplie de toutes sortes de choses stagnantes, où ils peuvent aller, comme ça.
118 Hier, nous avons emmené les enfants sur la rivière. Je crois que c’était samedi matin. Nous y sommes allés; Billy était allé pêcher en bateau. Et nous avons emmené les enfants, mon petit-fils et les autres, ma fille, et mon petit garçon, et nous sommes allés à la rivière, pour–pour nous promener en bateau. On ne pouvait même pas se promener en bateau sur la rivière, tant il y avait de gens souillés, sales, crasseux, là sur la rivière, à moitié nus et qui faisaient n’importe quoi. Un bateau est passé près de nous avec à son bord une bande de jeunes garçons de douze, quatorze ans, chacun avec une canette de bière à la main et une cigarette. Ils appellent ça « s’amuser ». Oh ! la la ! Combien de temps ce monde peut-il subsister avec un système pareil ?
119 Ensuite, pour se débarrasser de la pensée qu’à leur mort ils iront en enfer, ce qu’ils font, c’est qu’ils vont adhérer à l’une de ces citernes faites de main d’homme. Donc, c’est cette même race de gens qui est rattachée à cette citerne. Ce n’est rien d’autre qu’une bande de têtards mondains, impurs, souillés. Et ils s’associent à cela, parce que, comme ma vieille mère le disait autrefois : «Qui se ressemble s’assemble. » Ils ne veulent pas venir à la Source pour être purifiés de cette vie de péché. Ils veulent vivre là-dedans, tout en continuant à affirmer qu’ils sont chrétiens. Pourquoi ? Ils se sont détournés de Lui, la véritable Source de la joie, de la Vie, d’une Vie et d’une satisfaction parfaites. C’est pour cette raison-là qu’ils l’ont fait, c’est parce qu’ils veulent adhérer à ça. Il y a des gens qui sont comme ça là-dedans, qui croient à ce genre de chose.
120 Il n’y a pas longtemps, frère Fred, frère Tom et moi, tout un groupe, nous sommes allés à une église baptiste réputée de la ville de Tucson, pour voir si nous ne pourrions pas y trouver un petit quelque chose qui pourrait, peut-être, nous rafraîchir un peu. Et le ministre a dit quelque chose au sujet des gens en Égypte. Quand ils sont partis, ils mangeaient de l’ail, et tout, et ils voulaient retourner là-bas manger ça. Il a dit : « Ça ressemble un peu aux gens d’aujourd’hui. »
Et nous, tout le monde, on a dit : « Amen ! » Je n’ai jamais vu une bande pareille ! L’église entière a perdu de vue le prédicateur, ils se sont retournés pour voir qui avait dit amen. Ils ont eu une peur bleue. Ils ne savaient pas ce qu’il y avait.
Alors que David a dit : « Poussez vers l’Eternel des cris de joie. Célébrez-Le sur les harpes ! Célébrez-Le avec le luth ! Que tout ce qui respire loue l’Éternel. Et louez l’Éternel ! » Dieu se réjouit dans Son peuple. Que ceux qui ont du savoir disent : « Amen », quand on dit quelque chose de juste.
121 Pourquoi ne pas abandonner ce système et ces citernes du monde, pour vous tourner vers le système fidèle de Dieu, c’est-à-dire le Puits artésien, Jésus-Christ ? Pourquoi ne pas vous tourner vers Lui, alors que Dieu est notre provision abondante de joie, notre provision abondante de louanges, notre provision abondante de satisfaction ? Le calme de mes nerfs vient de Dieu.
Quand je suis dans tous mes états, je trouve ma satisfaction en Christ; pas dans une cigarette, pas dans les choses du monde, pas en adhérant à un credo, mais en Le trouvant, Lui, la Parole promise, qui a dit : « Si Je m’en vais, Je reviendrai pour vous prendre avec Moi. » C’est là que je trouve ma joie. Il est ma Joie.
122 Aujourd’hui, ils disent qu’en adhérant à ces choses et qu’en formant ce Conseil mondial des Eglises, ils vont faire un endroit où on pourra mieux vivre. Sincèrement, à mon avis, c’est qu’ils vont faire un endroit où on pourra mieux pécher. C’est simplement... Tout, c’est du péché, de toute façon; pas pour y vivre, mais pour y mourir. Se faire un endroit où pécher–où pécher, au lieu d’un endroit où vivre.
123 Toute autre chose en dehors de Jésus-Christ et Sa Parole de Vie, c’est une citerne crevassée. Tout ce qui essaie de remplacer Cela, tout ce que vous essayez de faire pour en retirer de la paix, tout ce que vous essayez de faire pour en retirer une consolation, toute joie que vous recevez de quoi que ce soit d’autre pour remplacer Ceci, c’est une citerne crevassée remplie de saleté. Lui, Il donne une satisfaction parfaite.
124 Je me souviens, ici, un été, il y a quelques années, je suis sorti par la porte de derrière. Un jeune galopin qui était là m’a dit, il a dit : « Vous savez, la raison pour laquelle vous parlez toujours comme ça des femmes qui portent des shorts, et tout, a-t-il dit, c’est parce que vous êtes un vieil homme, a-t-il dit; c’est pour cette raison-là. »
J’ai dit : « Ecoute. Quel âge as-tu ? »
Il a dit : « Vingt-sept ans. »
125 J’ai dit : « Quand j’étais de bien des années plus jeune que toi, je prêchais la même chose. »
J’ai trouvé une Source de satisfaction. Il est ma portion. Amen ! Tant qu’Il pourvoit à cela, c’est ça la beauté. C’est–c’est ça mon... C’est ça l’art pour moi, c’est Le contempler, Lui, regarder Sa main à l’oeuvre et voir ce qu’Il est en train de faire. Je ne connais point d’autre source !
Oh ! précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Rien que le Sang de Jésus.
Il y a une Fontaine remplie du Sang
Tiré de veines d’Emmanuel,
Une fois les pécheurs plongés dans ce flot
Ils perdent toutes les taches de leur culpabilité.
126 Je vous le dis, je ne connais point d’autre source que cette Source-là. Elle m’a purifié quand j’étais sale. Elle me garde purifié, parce que je veux vivre tout près d’Elle, boire de cette Eau fraîche qui remplit mon âme de joie.
Je peux être abattu au possible, avoir l’impression de ne pratiquement plus pouvoir tenir... un autre round, de ne plus pouvoir aller ailleurs; alors, je peux m’agenouiller et mettre le doigt sur une promesse, dire : « Seigneur Dieu, Tu es ma force. Tu es ma satisfaction. Tu es mon tout en tout. » Je peux sentir Quelque Chose qui se met à bouillonner à l’intérieur de moi, là. Je reprends le dessus.
127 J’ai passé le cap de la cinquantaine, alors je me réveille le matin, vous savez ce que c’est, j’ai toutes les peines du monde à sortir un pied du lit. Oh ! on n’y arrive pratiquement pas; et il y a à la porte quelqu’un qui frappe, ou Billy qui me dit qu’il y a une urgence quelque part, que je dois y aller. Et je me dis : « Comment vais-je arriver ? » J’essaie de sortir un pied du lit.
Je pense : « Tu es la Source remplie de ma force. Amen ! Ma force et mon secours me viennent de l’Eternel. Tu es mon puits artésien ! Tu es ma jeunesse ! ‘Ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force; ils s’élèveront avec des ailes, comme l’aigle; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.’ Seigneur Dieu, il est de mon devoir d’y aller. On m’appelle à être à mon poste du devoir. » Et tout à coup, Quelque Chose commence à gargouiller à l’intérieur de moi.
128 L’autre jour, dans un petit bâtiment, je tenais une réunion, là, à Topeka, dans le Kansas; il y avait un jeune homme, un jeune prédicateur, un de mes premiers sponsors. Frère Roy, assis ici, se rappelle où c’était. Là-bas, dans ce grand endroit, il y avait un–un... Ce ministre était allé sous le toit, ou quelque part, la paroi latérale s’était effondrée, il s’était retrouvé écrasé là-dessous. Le jeune homme allait mourir. Son foie avait été perforé. Sa rate s’était déplacée. Plusieurs tonnes s’étaient écroulées sur lui.
129 Au petit-déjeuner, j’étais assis, je parlais à ma femme. J’ai dit : « Ma femme, tu sais, si Jésus était ici, sais-tu ce qu’Il ferait ? » J’ai dit : « Quand cet homme-là m’a parrainé (Je crois cette Parole), c’est Christ qu’il parrainait. » Et j’ai dit : « Ça, c’est une ruse du diable. » J’ai dit : « Si Jésus était ici, Il irait imposer Ses mains saintes sur lui. Ce garçon se rétablirait. Peu m’importe que son foie soit perforé, il se rétablirait, parce que Jésus irait là, en sachant exactement Qui Il est. Il connaissait Son appel, les Ecritures avaient raison, Elles prouvaient en Lui qu’Il savait Qui Il était, et sans un... sans l’ombre d’un doute. Il lui imposerait les mains, et Il dirait : ‘Mon fils, sois rétabli’, Il repartirait. » Et j’ai dit : « Il n’y aurait pas assez de démons en enfer pour tuer ce garçon, à ce moment-là. » J’ai dit : « Il se rétablirait. » Mais j’ai dit : « Tu vois, chérie, Lui, c’était Jésus, les mains saintes de Dieu. »
J’ai dit : « Moi, je suis un pécheur. Je suis né d’une naissance par le sexe. Mon père et ma mère étaient tous les deux pécheurs, et moi, je ne suis qu’un bon à rien, une nullité. »
Et j’ai dit : « Mais sais-tu quoi ? Si le Seigneur me donnait une vision et qu’Il m’envoyait là-bas, alors là, ce serait autre chose. » J’ai dit : « J’irais lui imposer les mains, il quitterait ce lit, s’Il me donnait une vision. »
130 Alors, je me suis mis à réfléchir : « Après tout, s’il y avait eu la vision, qu’est-ce qu’il y aurait eu ? Ça aurait été les mêmes mains sales sur lui, oui, oui, le même homme qui aurait prié pour lui, les mêmes mains sales. »
Alors je me suis mis à penser : « Je suis Son représentant. Alors, Dieu ne me voit pas. Le Sang de Celui qui est juste repose là-haut sur l’autel; c’est ce qui intercède pour moi. Il est ma portion satisfaisante. Il est ma prière. Il est ma Vie. » J’ai dit : « La seule chose qui m’amènerait à poser avec foi mes mains sur lui, c’est parce que j’ai la foi dans la vision. Et sans la vision, la même foi ferait la même chose; alors je peux considérer que moi, je ne suis rien, mais considérer que Lui, Il est mon Tout en tout. Il est ma Vie. Il est Celui qui me mandate. Aucune dénomination ne m’a envoyé; c’est Lui qui m’a envoyé. Alléluia ! J’y vais en Son Nom. Je vais lui imposer les mains. » Je suis allé là-bas imposer les mains à ce garçon et, ce soir-là, il était à la réunion, parfaitement rétabli. Amen !
131 Oh ! oui, Il est cette Source. « Je ne connais point d’autre source, rien d’autre que le Sang de Jésus ! » Je suis un individu méprisable, je suis un renégat, c’est ce que nous sommes tous, mais devant Dieu, nous sommes parfaits. Jé-... «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Comment pouvez-vous l’être ? Parce que Quelqu'un qui est parfait nous représente là-bas. Cette Source est là, tous les jours, fraîche. Pas quelque chose de stagnant, mais une Source fraîche, tous les jours, qui efface tous mes péchés. Il est cette Source.
132 Maintenant, pour terminer, je dirai ceci. Toutes les choses qui diffèrent de Ceci, ce sont des citernes crevassées qui finiront par laisser s’écouler ce que vous y mettez; si vous mettez tous vos espoirs, tout votre temps, et tout, dans une de ces citernes d’eau stagnante. Jésus a dit que c’étaient des citernes crevassées. Dieu a dit : « Elles sont crevassées, et elles laisseront s’écouler tout ce que vous y mettrez. » Elles ne vous avanceront à rien, parce qu’elles couleront. En effet, c’est Lui le seul moyen d’arriver à la Vérité, à la Vie, à la joie éternelle et à la paix éternelle. Il est le Seul, et le seul moyen d’arriver à Cela. Oh ! la la !
133 L’inépuisable Source de la Vie, c’est Jésus-Christ. Pourquoi ? Et Qui est-Il ? La Parole, le même; la Parole, la Vie, la Source, « le même hier, aujourd’hui et éternellement ». Pour le vrai croyant, c’est Là qu’est sa joie suprême, sa Vie suprême. Et sa satisfaction suprême se trouve en Christ. Pas besoin de pomper, de tirer, d’adhérer, de vider; juste de croire et de se reposer. Voilà ce qu’Il est pour celui qui croit.
134 Comme notre père Abraham, il n’a jamais tiré, il ne s’est jamais fait de bile, il ne s’est jamais tracassé. Il avait la Parole. Il s’est appuyé contre le sein d’El Shaddaï. Abraham, quand il avait cent ans, Dieu lui est apparu, et Il lui a dit : « Je suis le Tout-Puissant. » Le mot hébreu, c’est El Shaddaï, ce qui veut dire « Celui qui a des seins ». « Et tu es vieux, tu n’as plus de force, mais appuie-toi simplement contre Mon sein, nourris-toi en puisant ta force dans cette Source. » Amen ! Qu’a-t-il obtenu en s’y nourrissant ? Un corps neuf. De Sara, il a eu le bébé. Et cinquante ans plus tard, il a eu sept enfants d’une autre femme.
135 Oh ! El Shaddaï ! L’Ancien Testament montre ce qu’Il a fait, le Nouveau Testament annonce ce qu’Il va faire. Amen ! Dans l’Ancien Testament...
136 (Il n’y a plus de climatisation maintenant, alors je vais me dépêcher de terminer, là, dans un petit instant.) J’aimerais dire ceci avant de terminer. Une fois, j’ai eu un bon exemple de ça. Je faisais ma ronde. Et bien des gens ici... Vers Georgetown, à Milltown, là-bas, autrefois il y avait, très loin dans les collines, une source. C’était un puits artésien. Il projetait un–un jet d’eau d’environ quatre ou cinq pieds [1,20 m ou 1,50 m], qui jaillissait tout le temps, et il y avait une très grande source autour. Et tout autour, il y avait beaucoup de pouliots, là, vous savez, et différentes choses qui poussaient là, cette espèce de menthe. Et, oh ! comme j’avais soif d’arriver là (oh ! la la !), d’arriver à cette source. Et je m’allongeais près d’elle, et je buvais et buvais, simplement, et je m’asseyais, et je buvais, j’attendais.
Année après année, je revenais toujours à cette même source. Elle n’a jamais cessé de couler, hiver comme été. On n’est pas arrivé à la faire geler. On ne peut pas faire geler un puits artésien. Oh ! non ! Oh ! non ! Peu importe combien–combien il peut faire froid, ça, ça ne gèlera pas. Vous pourrez faire geler une citerne; une petite gelée suffira à faire ça. Voyez ?
Mais tout ce qui bouge, qui a de la Vie à l’intérieur, ça se déplace. On ne peut pas geler le Puits artésien. Peu importe l’abattement d’esprit qu’il y a dans un lieu, ce Puits est toujours vivant. Vivez à ce Puits.
137 Et j’ai remarqué là, je passais par là et j’y buvais, et... oh ! la la ! de l’eau vraiment fraîche ! On n’avait jamais à se tracasser : « Je me demande, si je vais là, je me demande s’il a cessé de couler. » Il coule...
138 Un vieux fermier m’a dit, il a dit : « Mon grand-père y buvait. » Et il a dit : « Il n’a jamais perdu d’intensité, ni rien. C’est toujours le même puits, il jaillit et se déverse dans la rivière Bleue, là. »
139 Je me suis dit : « Oh ! la la ! Quel endroit idéal pour s’abreuver ! » Je faisais un détour d’environ un mille [1,600 km] à pied, pour venir à cet endroit-là, parce que c’était vraiment l’endroit idéal où aller boire. Oh ! qu’elle était bonne, cette eau-là ! Oh ! la la !
Je–je me retrouve dans ce désert, en Arizona, là, et j’y pense encore : « Ce puits merveilleux là-bas, si seulement je pouvais m’allonger près de lui ! »
Comme David le disait, une fois : « Oh ! si je pouvais une fois encore boire à ce puits ! » S’il pouvait seulement s’y rendre !
140 Un jour, je me suis assis, et il m’est arrivé une drôle de petite chose. J’ai dit : « Qu’est-ce qui fait que tu es toujours si heureux ? Je souhaiterais être heureux comme ça. Eh bien, je ne t’ai jamais vu triste depuis que je viens ici. Il n’y a absolument rien de triste en toi. » J’ai dit : « Tu es toujours rempli de joie. Tu sautilles, tu bouillonnes, et tu es tout excité. Hiver comme été, qu’il fasse froid ou chaud, quoi que ce soit, tu es toujours rempli de joie. Qu’est-ce qui te rend... ? Que… qu’est-ce ? Parce que je bois de ton eau ?»
– Non.
J’ai dit : « Eh bien, peut-être que les lapins boivent de ton eau, et que tu aimes vraiment ça. »
– Non.
J’ai dit : « Eh bien, qu’est-ce qui te rend bouillonnant comme ça ? Qu’est-ce qui te rend si heureux ? Qu’est-ce qui fait que tu es toujours rempli de joie ? »
J’ai dit : « Est-ce parce que–que les oiseaux boivent de ton eau ? »
– Non.
– Parce que moi, je bois de ton eau ?
– Non.
J’ai dit : « Eh bien, qu’est-ce qui fait que tu es si rempli de joie ? »
141 Et si ce puits avait pu me répondre, il aurait dit ceci : « Frère Branham, ce n’est pas parce que tu bois, –– je l’apprécie, –– et parce que je peux alimenter les oiseaux. J’alimente tous ceux qui veulent boire. Tout ce que tu as à faire, c’est venir ici et boire. Mais ce qui me rend heureux : ce n’est pas moi qui bouillonne, c’est quelque chose à l’intérieur qui me pousse; c’est quelque chose qui bouillonne en moi.»
142 Et c’est pareil pour une vie remplie de l’Esprit. Comme Jésus l’a dit, qu’Il était en... Voyez, Il vous a donné des sources d’eau qui jaillissent jusque dans la Vie Eternelle, un puits artésien, jaillissant, débordant, qui coule constamment. Que le reste de l’église ait ses hauts et ses bas, vous, vous êtes toujours à ce Puits.
Pourquoi adopteriez-vous un vieux système dénominationnel, une citerne remplie de parasites et de tout le reste, pour boire là ces choses stagnantes, alors que vous êtes invités à venir à une Source, à un Puits artésien ?
143 Je le revois encore, pousser, jongler, et–et gargouiller, rire, jubiler, sautiller et gambader. Par temps froid, pluvieux, chaud, sec, quand le reste du pays se desséchait, il bouillonnait comme toujours. Parce qu’il était profond, il avait ses racines tout au fond dans les rochers, c’est de là qu’il émergeait.
144 Oh ! que je vive près de ce Puits bouillonnant ! Prenez tous les systèmes faits de main d’homme que vous voudrez, tous vos vieux puits d’eau stagnante, mais laissez-moi venir à... ou citernes d’eau stagnante, mais laissez-moi venir à cette Source, laissez-moi venir là où Il est tout simplement rempli. Il est ma Joie. Il est ma Lumière. Il est ma–Il est ma Force. Il est mon Eau. Il est ma Vie. Il est mon Guérisseur. Il est mon Sauveur. Il est mon Roi. Tout ce dont j’ai besoin se trouve en Lui. Pourquoi voudrais-je aller à quoi que ce soit d’autre ?
145 Frère, soeur, ne voulez-vous pas venir à cette Source, ce soir ? Ne voulez-vous pas, si vous n’y êtes jamais venus, ne voulez-vous pas Le recevoir ce soir, pendant que nous inclinons la tête ?
146 Des citernes crevassées, qui coulent, qui suintent, le monde qui s’y infiltre, la saleté des étables et des autres époques. Pourquoi pas ce Puits dans lequel ce genre de chose ne peut pas demeurer, cette grande Source remplie du Sang tiré de veines d’Emmanuel ? Pourquoi ne pas recevoir cela ce soir ? Que Dieu nous vienne en aide ce soir, dans une terre aride, desséchée. Comme le prophète l’a dit : « Il est le Rocher dans une terre altérée. » Il est cette Source. Ne voulez-vous pas venir à Lui ce soir, dans votre coeur, pendant que nous prions ?
147 Cher Père céleste, il n’y a pas d’autre Source, comme la musique qui joue : « Je ne connais point d’autre Source, rien d’autre que le Sang de Jésus. » C’est là que je suis né, c’est là que j’ai été élevé; je veux y vivre, y mourir, et y ressusciter, dans Sa Présence. Toujours, Seigneur, que je sois dans Sa Présence, car je n’en connais point d’autre. Aucun credo, aucun amour; aucun autre amour que Christ, aucun autre credo que Christ, aucun autre livre que la Bible, rien d’autre, aucune autre joie que celle qu’on trouve en Lui. On me L’ôterait, ô Dieu, quels que soient les biens que je possède dans ce monde, ce–ce serait encore la mort, j’errerais, sans but, les mains sur la tête. On me L’ôterait, je serais un homme fini, Seigneur. Mais qu’Il soit en moi, et alors, on est bien en décembre comme en mai; alors, il n’y a pas d’endroits chauds et il n’y a pas d’endroits arides, même la mort elle-même n’a pas de victoire. Que nous L’ayons, Lui, Père. Donne-Le, en abondance, à tous les croyants ici ce soir, car ils sont restés à attendre dans cette salle.
148 Beaucoup d’entre eux devront prendre la route ce soir pour retourner dans leurs foyers; que ceci fasse l’objet de leurs pensées : « Je vis à cette Source. Je vis là, je bois de l’Eau fraîche, heure après heure. »
149 Et s’ils n’ont pas encore reçu cela, puissent-ils Le recevoir maintenant, pour qu’ils repartent en emportant la Source avec eux. « Je vous accompagnerai; Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. » Accorde ces choses, Père.
150 Et maintenant, pendant que nous avons la tête inclinée, y aurait-il ici quelqu’un, ce soir... ou combien diraient : « Seigneur, amène-moi à cette Source à l’instant même. Si je suis venu, ce n’est pas seulement pour entendre, je suis venu ici pour trouver Quelque Chose. Je suis venu ici pour Te trouver, Seigneur. J’ai besoin de Toi, ce soir. Viens dans mon coeur à l’instant même. Veux-Tu le faire, Seigneur ? » Que Dieu vous bénisse. Que le Seigneur bénisse chacun.
151 Père, Tu as vu les mains, même debout et le long des murs, et dans les autres pièces, dehors. Tu–Tu les as vues, Père. Je–je Te prie de pourvoir à tous leurs besoins. Peut-être qu’ils ont bu à une vieille citerne, Seigneur, juste un arrêt de mi-chemin, où un homme a creusé une citerne; elle s’est contaminée par toutes sortes de doctrines bizarres, qui nient la Parole. Je prie, Père, que ce soir ils viennent à Lui, Lui qui est cette Source, cette Source de la Vie. Accorde-le, Père. Je Te les confie maintenant, au Nom de Jésus.
152 Et Tu m’as dit : « Si tu demandes quoi que ce soit en Mon Nom, cela sera accordé. » Eh bien, je ne le demanderais pas, Seigneur, si je ne pensais pas que cela serait accordé. Je le–je le dirais alors seulement comme un rituel routinier. Mais je prie pour eux, avec sincérité. Je prie pour eux, en croyant que Tu accorderas ce que Tu as promis.
153 Et maintenant, je les retire de cette citerne ce soir. Je les retire de ce lieu où ils buvaient, où ils ne sont pas satisfaits, pour les emmener à cette Source. Je le fais au Nom de Jésus-Christ.
154 Ils sont à Toi, Seigneur. Qu’ils s’abreuvent à Toi : l’Eau vive, la Source d’Eau vive. C’est au Nom de Jésus que je le demande. Amen. Accorde-le, Seigneur.
Oh ! précieux est ce flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Qu’est-ce qui peut laver mon péché ?
Rien d’autre que le Sang de Jésus;
Qu’est-ce qui peut me rétablir ?
Rien d’autre que le Sang de Jésus
Ô Jésus, guéris ces gens-ci, Seigneur ! Accorde-le, Seigneur, par le Nom de Jésus. Je Te prie, ô Dieu, de... ?... Tu connais toutes choses.
Je ne connais point d’autre source,
Oh ! rien d’autre que le Sang de...
155 Pensez-y, je ne connais point d’autre source ! Je ne connais rien d’autre que Lui. Je ne désire connaître rien d’autre que Lui. Rien d’autre que le Sang de Jésus ! Oh !
Oh ! précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Oh ! rien d’autre que le Sang de Jésus.
156 Pendant que nous le chantons encore, serrons-nous la main les uns aux autres. Vous aimez-vous les uns les autres ? Y a-t-il ici quelqu’un qui a quelque chose contre quelqu’un d’autre ? Si oui, allez arranger cette situation. Le voulez-vous ? Ne partons pas d’ici comme ça. Voyez ? Si vous avez quelque chose contre quelqu’un, allez mettre cela en ordre maintenant. C’est maintenant l’occasion pour vous d’aller vers cette personne, dire : « Frère, soeur, j’ai dit quelque chose contre toi, j’ai pensé quelque chose. Je ne voulais pas faire ça. Pardonne-moi. » Voyez-vous, c’est comme ça qu’il faut faire. Ayons la Source au milieu de nous, continuellement. Voyez ?
Je ne connais point d’autre source,
Oh ! précieux est le flot
Oh ! je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus
157 Oh ! N’est-Il pas merveilleux ? Point d’autre source ! Nous ne nous contaminerons pas par d’autres choses. Nous nous sommes séparés, nous avons laissé le monde derrière nous. Nous ne voulons plus d’ail et de citernes crevassées de l’Egypte. Nous sommes en route avec le Seigneur Jésus, ce Rocher frappé. Amen! Nous mangeons de la Manne qui vient d’En Haut, et nous buvons; nous mangeons de la Nourriture d’anges, et nous buvons au Rocher. Amen !
Je ne connais point d’autre source
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Maintenant inclinons la tête.
158 Je prie que Dieu vous bénisse si abondamment, chacun de vous, que Sa grâce et Sa miséricorde soient avec vous tout au long de cette semaine. Et s’il arrivait quelque chose, que l’un de vous passe de l’autre côté du voile, là, souvenez-vous bien qu’il n’y a que quelques heures de sommeil et de repos jusqu’à ce que nous nous revoyions. Souvenez-vous que « les vivants qui seront restés ne feront pas obstacle à ceux qui sont endormis, car la Trompette de Dieu, cette dernière Trompette... » La sixième vient juste de sonner. Et cette dernière Trompette, comme le dernier Sceau, ce sera la Venue du Seigneur. « Elle sonnera, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. » Ils ne font que se reposer jusqu’à ce moment-là.
159 Et si jamais on vous blesse, souvenez-vous :
Prends le Nom de Jésus avec toi,
Comme d’un puissant bouclier ;
Et quand les tentations surviennent,
Murmure simplement ce saint Nom en priant. (Les démons prendront la fuite.)
160 Souvenez-vous-en, nous espérons vous revoir ici dimanche matin prochain. Amenez ceux qui sont malades et affligés. Je prierai pour vous. Priez pour moi, là. Allez-vous le faire ? Dites : « Amen. » [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.É.] Je prierai pour vous, pour que Dieu bénisse.
... Nom en priant.
Précieux Nom, précieux Nom, oh ! Nom si doux !
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom, oh ! Nom si doux !
Nous nous inclinons au Nom de Jésus.
Nous nous prosternons à Ses pieds,
Au Ciel, Roi des rois nous Le couronnerons,
Quand notre voyage est fini.
Précieux Nom, précieux Nom (n’est-Il pas doux et précieux ?) ,
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom, précieux Nom, oh ! Nom si doux !
Espoir de la terre, joie du Ciel.
161 C’est toujours si pénible de vous quitter. Bien que je sache que vous êtes en train de griller, mais il y a quelque chose au sujet de... Nous allons... encore un couplet de quelque chose, voulez-vous ? [L’assemblée dit : « Amen. » – N.D.É.] Voulez-vous ? Béni soit le lien, soeur. Combien connaissent ce vieux chant ? On le chantait, il y a des années.
162 Et je pensais, ce soir, « deux mains, c’est ce qu’il reste des centaines », quand on chantait ce chant, au tabernacle, en joignant nos mains. Béni soit le lien qui unit. J’en ai inhumé un grand nombre, juste ici, au cimetière. Ils attendent. Je les reverrai. Je les vois, de temps à autre, en vision, quand je regarde de l’autre côté du voile. Ils sont là.
Inclinons la tête maintenant, pendant que nous chantons.
Béni soit le lien
Qui unit nos coeur,
Dans l’amour chrétien...
La communion…
C’est comme celle d’En haut.
Quand nous...
(Maintenant, étendez le bras pour prendre la main de quelqu’un)
... Nous nous séparons
Maintenant, inclinez la tête.
Cela nous cause la peine,
Mais nos coeurs seront toujours unis,
Espérant nous revoir.
163 Avec nos têtes inclinées, je remets la réunion au pasteur maintenant, et qu’il congédie..
1 Let us pray. Lord, now we believe. We believe on the Son of God, and through this we accept Eternal Life through Him. Now, we have gathered again this afternoon--or this evening for another service, trusting You for the message and for what You will tell us tonight. We believe Thee, Lord, and we wait upon Thee. You said, "They that wait upon the Lord shall renew their strength; they shall mount up with wings like an eagle." And we pray, God, that You'll give us that mounting-up power tonight as we wait on Thee.
We thank Thee for these people and for what they mean to You and what they mean to me. I thank You for it, Father. They are Your jewels. And I pray, God, that tonight that You will manifest Yourself in the way to them that they have need of. If there is sick here, may they be healed. If there's a doubt in someone's mind, clear it up, Lord, and just give us of Thy Presence and Thy blessings, because we need them, Lord. You are our all-sufficiency, and without You we cannot do nothing.
We pray that You'll receive our thanksgiving for all that You have done. In the Name of Jesus Christ we look forward to Your blessings. Amen. (May be seated.)
4 And... Well, it's just a--a bit cooler this Sunday night in here than it was last Sunday night. So we're very grateful to our brothers who worked so faithfully in getting this in. I know two or three of them: Brother Mike Egan, as I see back there, and I--Brother Mike and Brother Sothmann, Brother, I believe, Roy Roberson, and Brother Wood, and all of them, they were down here just sweating it out, trying to get it in so we could have this message now--or today. So we're grateful.
5 Now, next Sunday morning, the Lord willing, I want to have a healing service, prayers for the sick. And we'll designate it to a healing service, if the Lord willing.
I noticed this morning there's a bunch of handkerchiefs here. I prayed for them, and I... While you were praying and singing, I prayed for the handkerchiefs, and then there's more here tonight. So we--we believe that God heals the sick, so many great testimonies of healing among us and across the world. And we're grateful for this.
And I thought, next Sunday, being I have to be away for a little bit, and we've been holding so much just to the teaching and of the Message, that I thought would be a good thing if we had a--a healing service, prayed for the sick. And we trust that God will give us a great time.
8 Now, many of you have to drive many miles tonight. So I was talking to groups over at the--the Blue Boar Cafeteria today where I was having dinner, many fine people. I got to shake their hands and talk with them, people I never met before that comes here to the church. And I'm grateful for such friends, and I want to thank each and every one of you. Some of them had picked blackberries and brought us. And one brought us a bucket of syrup--or molasses, I believe it was, and--and just things... You don't know what that means. And of a morning, I come up and go out of the house, sometime there was...
9 Other morning there was some brother there that was real bad off, had no clothes and things, wanted me to go get him some clothes. I started out and I almost stumbled over a bucket of blackberries setting there. I said, "Did you bring these blackberries?"
And he said, "No, never had nothing to do with it. I been here 'fore daylight, and they was setting here then." And it was my good Brother Ruddell had brought them to me. And so those things I certainly appreciate.
Billy Paul just made mention to me a few moments ago that among this congregation tonight, they took up an offering that--for me. I--I thank you for that. I didn't want you to do that. I--I just appreciate your efforts and so forth, but it--that wasn't necessary, and... But the Lord bless you. You know--you know, the Bible said, "Insomuch as you have done unto the least of these, you have did it unto Me."
12 Now, I been kind of speaking to you on the Message very straight, and I... Some people might be under the impression that--that I think that Jesus is going to come in the morning or tonight. I do. Now, I don't say that He will. And again, He may not come for next week. And it might be next year. It might be ten years. I don't know when He's coming, but there's one thing I want to always you bear in mind: you be ready every minute or hour. See? Then if He doesn't come today, He might be here tomorrow. So just keep that in your mind, that He's coming.
And I don't know what time is going to be my last hour on this earth; neither does any of us. And there's none of us know when He's coming. He doesn't even know Himself by His own Word. He said the Father only knows when He will come; not even the Son knows when He will come. It's when God sends Him to us again. But we're looking for His coming. And if He doesn't come in my generation, He might come in the next. If He doesn't come in that one, He'll come in the next. But for myself, I can't see hardly any time left. I--I just... To me, it could happen at any minute. But now, that don't mean--that doesn't mean now, that you'll see the heavens change and every... That's not the coming I'm speaking of. I'm talking of the rapture.
14 See, He makes three comings. He come in three Son's Names. He come in a trinity, Father, Son, Holy Ghost. See? All of it the same Christ, the same God all the time.
Now, we know He come to bring three works of grace: Justification, Sanctification, Baptism of the Holy Ghost. Every thing in God is completed in threes. And so He come first to redeem His Bride; He come second as a rapture to take away His Bride; He comes third with His Bride, King and Queen. After... That's when many people are expecting the coming. But when He comes this time, hardly none but those who are ready will know when He comes. There'll just be an absence of people. They won't know what happened to them. They'll just be caught away in a moment. And that... They'll just come up missing, changed in a moment in a twinkling of an eye. So just be ready for that. It'd be horrible some morning to miss a loved one, no one can find them. Wouldn't it be too bad to know it's done past and you missed it? So just keep before God.
16 Now, next week, the Lord willing, next... Monday, from--week from this Monday, if God willing, I'm taking the family back out to Arizona where they go to school, then I--I'm coming back.
Now, I don't go out there... I haven't any services to be out there in. I'm hardly ever in Arizona; I'm gone somewhere else. I take the wife out there next Monday. I'm coming back here again. I'll leave from here to British Columbia. I come back to Colorado. I'll be in Arizona again sometime near Christmas just for a few minutes, a--long enough for maybe two or three days, get the family together, be back here through Christmas holidays, the Lord willing, have a service through New Year's week here.
18 So then, I'm here practically... I'm here ten times more than out there, because we don't have any church or any services out there, nothing we have out there, so--in the way of church service. That's one bad thing about it; I have no place to send the children that will hear these Message like your children gets to hear it here. And--and so that's one defect we have. But they're all healthier. It's a dry, hot, dry climate, but all the children seem to be healthier. I'm not there long enough to know whether it's healthy or not healthy. I--I'm on the move, and I--I--I guess I was just born a rambler.
My wife calls me... (I know she's here, so I'll get this after church, you all know.) What is that called, "Shifting Winds" or "Restless Winds" or whatever--whatever, you know, "Shifting Sands," or... I'm always on the move, in other words. And I've been married now twenty-two years, and I've--sometimes I think I'm a stranger around the house, because I have to be going. But I'm looking for the time that when we'll be settled down in the homeland someday. But now the battle's on, so let's be a--in prayer.
20 Don't forget, next Sunday morning, the Lord willing, bring in your sick and the afflicted. Come early; get your place; then probably there's a group to be prayed for. We'll have to give out prayer cards. If there isn't enough, we won't give out prayer cards, just enough to form a little line like two or three dozen or something. But we--we'll probably give out prayer cards. So we'll probably do it about a hour before the regular service, which I think takes up... It'd be eight--eight or eight-thirty they'll give out the prayer cards, open the church, give the prayer cards next Sunday morning. And then, be sure to be here for your--bring your loved ones. Put them in there. It'll be nice and cool in the church (if they're sick), and we'll do everything we can to pray for them.
Thank you again for the love offering.
22 And now, we're going to read some of God's Word tonight, and be ready for this event of His Presence again to bring us His Word. Now, we know we can read a text, but God has to reveal the context. See? We can take a text, but God has to reveal the context.
And while you're turning now in the Book of Jeremiah the 2nd chapter, I want to say that I'm glad to have with us Brother Lee Vayle, a precious brother in the Lord, and I think here, a brother here (I can't think of his name.), Brother Willard Crase. And I seen the brothers from Arkansas, Brother John and them from around Popular Bluff, and Brother Blair. And oh, Brother Jackson, and Brother Ruddell, and so many that I just can't... Wish I could call everybody's name, but I just can't do it, and you understand. Brother Ben Bryant, I see him setting here. He's usually my "Amen corner" while I'm... Everybody knows Ben by his voice.
24 We... Setting in California one time, I was preaching a message for the Baptist people up in the valley. They had a big tent there and a lot of kind of aristocratical Baptists. I could never hear a "Amen" from anywhere, you know. Afraid some of the women break the paint on their face. And then first thing you know, I seen a pair of feet about like that go up in the air, and two big hands, and a black hair shaking everywhere, "AMEN!" screaming like that. I looked down there; I said, "Ben, where'd you come from?" He was really getting the "Amen."
I see his wife looking him over real good. Well, he's a-losing a little of that black hair, but that's all right. Don't get worried about that. I did mine a long time ago.
26 So now, don't forget to pray. Now, while we get to the sincere side of the service, remember, if we read this Word, then God will bless His Word. It will not return to Him void, but It will accomplish that which It's purposed for. And I know in reading the Word, I'll always be right. When I read the Word, God will honor His Word.
Now, let us stand in respect to His Word, Jeremiah the 2nd chapter, the 12th and 13th verses of Jeremiah 2:
Be astonished, O... Heavens, at this, and be horribly afraid, be ye very desolate, saith the LORD.
For my people have committed two evils; they have forsaken me the fountain of living water, and have hewed them out cisterns, broken cisterns, that cannot--can hold no water.
28 Let us bow our heads now. Dear God, Thy Word has been read, and we pray that You will honor that Word and give to us tonight the parable--or the parallel of It, as we look to days gone by, Israel as examples, as the Bible teaches us, that we can see what You did to them when they obeyed the Word, see what You did to them when they disobeyed the Word, and learn what we must do. So we pray that You will speak to us tonight in a very special way, that we might know how to conduct ourselves in this day that we learned this morning that we're living in. For we ask it in Jesus' Name. Amen. (May be seated.)
29 I want to speak tonight on the subject for just a--a short time on "Broken Cisterns."
Israel had done two great evils. God said they had turned from Him, the Fountain of Life, and had hewed themselves cisterns to drink out of.
Now, that's something... The reason I thought of this text, was because that it would run parallel to what I was saying this morning of the hour that we're living and the cause that we are struggling for.
32 And we look at Israel as example that what God was, He always has to remain the same. And there's only one thing that God ever did honor; that was His way that He provided for the people. And when they got out of that way, then God was dishonored, and God made the people suffer for getting away from what He had told them to do. No matter what it was. He even give them a law: "Touch not, handle not, taste not," just--not because of the evil of doing it, but the evil of disobeying what He said do. And there's--always cannot be a law without a punishment for law, because if there's no punishment, then law is not much to it--unless it has a penalty, the law.
33 Now, we find what they did in that day seems to parallel what we are doing today, what the church people are doing.
Now, we see a strange thing here. It might be strange to some people when He said, "You have--they have hewn to themselves cisterns, broken cisterns." Now, maybe some of you don't know what a cistern is. How many knows what a cistern is? Well, most all of you. If you was ever raised on a farm, you know what a cistern is. I remember I've drank enough bugs from one to--to know what a--a cistern was. Preached out in the country where you--in a brush arbor where you'd have a big pitcher full of cistern water setting there out of the--the rain, you know, and it kinda got a little old, and--and then the bugs at nighttime would get into it... And so, I know what cistern water is.
35 A--a cistern is a--a place, a thing that's dug in the ground to take the place of a well. Where people doesn't have a well, then they get a--a cistern. In other words, a cistern is a manmade tank or a manmade well in the ground that men dig out to catch the water to--to use it. Some of them use it for wash water, and some use it for drinking water, and different way maybe. All the water sometime that we used to get was on a cistern. Used to have an old thing you had to wind around, around, around, around to get the water up, had little buckets on it to pump the water out of the cistern.
Well, we notice one thing about a cistern that's different from a well. Now, a cistern will get empty. The--the--the cistern cannot fill itself. It is--is--is not reliable. You can't rely upon a cistern. It has to rely and depend upon the rains that fall in the summer or in the winter, whatever it is, to... Usually in the wintertime when the snow and rain comes, then it runs the water off into the cistern. And if it doesn't get that water, then you--you don't have any water. It's all--it's all... dries up. And it can't refill itself. The old cistern cannot refill itself; it gets its filling from the--the rains that falls.
37 And I want you to notice another thing about a cistern. Usually, you find... The way it was at our place, the cistern... Usually the barn's about twice the size of the house, and they usually run the water off the barn to the cistern. I remember that old cistern well out there when he had--when the--the drain pipes rushing it into--off the barn. It fills from the barn, so then the water is carried from the roof of the barn where all the animals stepping around through the stable yard and a--all the filth of the barnyard settles on top the barn in dry times, and then the water comes and washes it all down off the roof into a trough that's manmade, then into a manmade spout, then into a manmade cistern. And if you haven't got a mess, I don't know what you got, when you got a cistern. Yes, sir. It's all manmade and just as dirty as it can be.
38 You know, we used to call--we had a filter rag on one. Did you ever know what that was? Had to put a filter rag on it to catch all the bugs and things that come off the top of the--the barn, and all around the place, and poured out from one place to another into the cistern. And we used to put a--a filter rag on it to catch all the--the scum and stuff that we could. 'Course that wouldn't catch the real dirt, it just caught the big missiles that come down and fell into it. The bug might fall in it, but the juice of the bug went on with the water. So you--you really had a mess when you had an old dirty cistern.
39 In a few days, you let that water stand there, and it becomes stagnated. You let the water stand in a cistern, it becomes stagnated, and it gets full of--of frogs, and lizards, and snakes, and--we used to call it--"wiggletails," little bitty... I don't know whether... They're not a parasite, they're...?... I don't know what you call them, but some little thing gets in the water that--that we called it wiggletails. You know what it is. How many know what I'm talking about? Oh, why sure, all you country folks know. Gets it all full of stagnation, and then these lovers of stagnation comes with it. It just actually comes, because it's stagnated. And because it's stagnated, it draws the animal there that likes stagnated things.
40 That's a whole lot like our churches today. I think that we have left... One of the great sins that the church has done today, just like Israel then, it left Him, the Fountain of living Water, and has hewed themselves out manmade cisterns. And it become a habitation of everything that loves that kind of water. Lizards, frogs, and all kinds of unclean germs live in it, because it's a manmade tank; and in this tank these things stay. A perfect example of our denominationals today.
"Now," you say, "Brother Branham, why do you strike at those people so hard?" It ought to be struck at. It's got to be struck at. Flee it, because it will finally form the mark of the beast. Remember, that is the Truth. It will be the mark of the beast; denomination will lead right to it. It's on its road right there now to force by power...
Look, in the old Roman empire that's exactly what led them to that mark of an apostasy. You found out that no man could buy or sell without the mark of the beast. He had to have it.
43 There's only two classes of people will be on the earth; those with the Seal of God, and those with the mark of the beast, only two classes. So you'll have to have one or the other. And it'll be an apostasy, a--a mark of--of religion, apostate religion.
And it's going to have a image unto the beast. As we study we find out that Rome was, is, and always will be the--or the beast. Exactly. There's no way to get anything else. Rome...
And what did Rome do? Was converted from pagan Rome unto papal Rome and organized a system, a universal system, that forced everybody to that one religion or be put to death.
46 And it's a strange thing that this United States appears on the scene, and it's a--like a lamb. And a lamb has two small horns, civil and ecclesiastical rites. And after while when that was a lamb, we found out that it spoke then like a dragon and exercised all the power the dragon had before it. And the Bible tells us that they said, "Let us make a image unto the beast." A image is something like something else. And we can see it right now that in its apostate condition the church is forming the World Council of Churches, which is the image to the power of Rome, and will force upon the people the same thing that pagan Rome done--or papal Rome did. So there's no other way, no other thing, but that is the Truth.
And that's why I'm striking it in my age, in my time, is because it's got to be struck at. The call come to "Come out of her, My people, that ye be not partakers of her sins."
48 Now, I'm liking that to these dirty, filthy cisterns. He is the Fountain of Life; He is the living Waters. And men leave that and dig for themselves cisterns which can only catch the filth. That's the only thing it can catch. And that's what denominationalism does; it catches everything that comes along, that wants to join. They're willing to take it in if it's got some money or can dress in a certain way. No matter who they are, where they come from, they take them anyhow.
49 Now, we find again that this mark of the beast that was formed here... America is number 13; it was born with 13 colonies; it had a flag that had 13 stars, 13 stripes; and it even appears in Revelations the 13th chapter. And America has always been a woman, represented on our coins. Even the Indian head on a penny is a woman's profile. We know that, know the history of it. Everything, the Liberty Bell and everything else, the Liberty--Statue of Liberty is... Everything a woman, a woman's number 13. See?
50 Now, it's--it's beautiful to see those things. And now, I have predicted by revelation from God or a vision in 1933, that seven things would happen before the end time. And that one of them, that Mussolini, who was then becoming dictator, he would become dictator; and also he'd make an invasion, and go down to Ethiopia, and would take Ethiopia. And the Spirit had said, "He shall fall at his step."
I wonder if there's any of the old-timers still left in the tabernacle remember me saying that in the Redman's Hall down here when we preached many, many years ago. Is there one in the building tonight that was left from down there at the old Redman's Hall when I preached that, when they had the N.R.A. out, way back in time of Roosevelt's first term? I guess there's not a one in here. Is there one? Yeah, yeah, one. There's one, yes, Mrs. Wilson, I remember her. My wife, setting in the back. Two left out of the--the old generation of those in that day. That when they said this N.R.A. was the mark of the beast, I said, "Nothing to it. Not at all. The mark of the beast don't come here; it comes out of Rome, and it can't be the mark of the beast."
52 And now, remember that these things was said. Said Adolph Hitler would come to a mysterious end; and he would declare war on the United States; and they'd build a great--a--a great concrete thing, that they'd even live in it, and right there the Americans would take a horrible beating at this. And it was the Siegfried line--eleven years before it was ever started to be built. And then said but he would come to an end, and the States would win the war.
And then said that there's three "ism's": Nazism, Fascism, and Communism. And I said, "They'll all wind up in Communism. Russia will take it all in Communism."
And I said, "Then science is going to be so great, man's going to get so smart till he'll invent so many things, until he's going to make an automobile that looks like an egg that'll have like a glass top on it, and it'd be controlled by some other power than a steering wheel." And they've got the car.
55 And I said, "Then the morals of our women is going to fall in such a degraded things till they're going to be a disgrace to all nations. They're going to wear men's clothes. They're going to keep taking off their clothes till actually they come down like they got their underneath clothes on. That's all. And finally they'll come to wearing just a fig leaf." And if you notice, in last month's "Life" magazine, they had the woman with the fig leaves on; and that's the new evening frock or gown, what they wear of a evening, transparent, can see through it, only the fig leaves just hide a certain spot of her body. With strapless--or strap--unstrapped bathing suits, the top of it exposed body... And how that those things has happened.
Then I said, "I seen a woman stand in the United States like a great queen or something. And she was beautiful to look at, but wicked in her heart. And she made the nation step--go to her step."
57 But I said, "Finally He told me to look back east again, and when I did, I seen, looked like, as it was, the world had exploded. As far as I could see was nothing but sticks, and--and smoldering rocks had been blowed up out of the earth. And these were to happen before the end of the world." And five of the seven has already happened in thirty-three years.
There we are, back to the end time. And I spoke against that denominational system right then. And I still believe tonight that it's a cesspool, that it's a place where the filth run into it. I can't believe that God would ever take such a thing in His Church, because it's got to be born of the Spirit of God and then cleansed before it can be called His. The mystical Body of Christ, we're baptized into it by the baptism of the Holy Ghost.
59 Yes, this cistern system is certainly a perfect example of denomination. A wise man ought to look and never to go into it, for God has proved through the ages that He's against it and never did work with it. Any group... Any time a man raised up with a message, like Luther, Wesley, or so forth, and Smith, and Calvin, and them, when they started the organization, God laid the thing on the shelf and never did visit it again in a revival.
Look through history. There has never been a time that God ever took a denomination and made a revival out of it: nowhere. Then through history and by the Bible proves that it's a filthy thing in the sight of God. So I don't want nothing to do with it. And that's why I'm against it and trying to get the people out of it.
61 We are invited (Like in Israel, so is it now.) to look to Israel for examples. They, as long as they stayed with that Fountain, they were all right. But when they got to hewing themselves cisterns, manmade systems, then God left them flat. He'll do us the same. They have forsook Him, the Fountain of living Water. That was the complaints that God had against them, to make something they--they could say, "You see what we have done?"
62 Now, when--in the time of the--the travel of Moses, when God by grace had given them a prophet, had given them a Pillar of Fire to go before them, had vindicated It by signs and wonders, grace had provided all these things, Israel still wanted...?... law. They refused grace to take law. That's exactly what the people does today; they refuse the Word to take a denominational system, because in that they can do what they want to and get by with it. But you can't do it in Christ. You've got to come clean and clear in order to be in Christ.
63 Leaving the artesian well for a manmade system or cistern, could you imagine someone doing that? Could you imagine the mental conditions of a person that could drink at a fresh artesian well, and would leave that for a manmade cistern with frogs, and lizards, and wiggletails, and everything else in it? It don't seem even sensibly to be right, but that's just exactly what the people has done. They've left the Word, the true Fountain of God's source and power to drink out of cisterns and make themselves cisterns. Same as they did then, they have done it now.
They say... He said, "They've left Me here." He said here in Jeremiah 2 and 14--or 13, rather. He said, "They have left Me, the Fountain of living Water."
64 Now, we see what a cistern is. We see what it catches. We see how it's made. It's a manmade thing that comes off of a dirty roof. The water that falls down hits on a dirty roof, and it only washes the roof off, puts it down through a manmade trough, through a manmade spout, into a manmade tank. And all the filth gathers in there, and the--the germs, and the lizards, and frogs, and things of the land like that. And notice, they are the unclean animals, wiggletails, stagnated. A wiggletail can't live in clear water. If it does, it'd kill him. He's got to be in the stagnation.
65 And that's the way it is with a lot of these parasites today. You can't live in the fresh water of the Holy Spirit. That's the reason they're so firmly against the Word, and say It contradicts Itself; there's nothing to It. It's because they have to have some kind of a stagnated pool to wiggle in. Right. That's the same way it is with frogs, and with lizards, and with tadpoles, and such as that. They've got to get around the swamp or the stagnated pool to live, for it's their nature to live there. And you can't change the animal till you change its nature. And you cannot make a man see the Word of God till his nature's been changed. And when his nature is changed from what he is to a son of God and the Holy Spirit comes into him... The Holy Spirit wrote the Word of God.
66 Today I was talking with my good friend Dr. Lee Vayle, who's present now. And he's a--quite a theologian. And so we usually have some--have some pretty good discussions on the Scripture. Very smart, and he asked me one time what I thought about the initial evidence of the Holy Ghost, was it speaking in tongues? (It's been many years ago.) I said, "No, can't see that."
He said, "Neither do I." said, "though I've been taught that." He said, "What would you think would be a evidence?"
I said, "The most perfect evidence I can think of is love." And so we got to talking on that. And then I thought, "That sounded pretty good." So I just held that: If a man's got love. But one day the Lord in a vision straightened me out, and He said that the evidence of the Spirit was those who could receive the Word, neither love nor speaking in tongues, but it's receiving the Word.
68 And then Dr. Vayle was saying to me that that is Scriptural. He said, "Because in John 14 Jesus said, 'When He, the Holy Ghost is come upon you, He will reveal these things to you that I've taught you, and will show you things to come.'" So there is the genuine evidence of the Holy Ghost. He's never told me anything wrong yet. That it is; the evidence of the Holy Ghost is he who can believe the Word, who can receive It. 'Cause Jesus never said, "When the Holy Ghost is come, you'll speak with tongues." He never said, "The Holy Ghost come you'd do any of those things," but He said, "He will take these things of Mine and show them to you, and will show you things that is to come." So there is the genuine evidence of the Holy Ghost according to Jesus Himself.
69 So all these sensations and things that people have and still live on, you can see why they do it. See, it becomes a denomination or a stagnated pool, and there'll never be a denomination made upon the--the perfect Word of God. It can't do it, because you can't nominate--or denominate God. No, sir.
The reason it is, you get a bunch of men who can believe the Word, let them start an organization; the first thing you know, in a year's time there's a bunch of Ricky's in there that you couldn't do nothing with. They got a hold, and you can't do nothing about it. It's not God's system. It isn't. So we know that that thing's died and becomes a cistern and becomes a place where each one will compromise on this, that or the other to get members in there, or let people come in.
71 We find out this system started one time back in the Israelite's days when they was digging these cisterns. And there was a man and a bunch of Pharisees who had dug some cisterns. And they had a man named Herod, and he was a proclamator, governor of the state. And he come down to hear a man that didn't fool with their denominations. He was a prophet. And no prophet ever had anything to do with a denomination, but hated it.
This prophet begin to say, "Don't you begin to say within yourselves, 'We have Abraham to our father,' because I tell you that God's able of these stones to rise children to Abraham." And they brought out a dignitary to hear him, and this dignitary had took his brother's wife away from him and married her. And what did that man walk out to his face and say? They thought he would compromise and say, "Now, sir, you--you have you a nice seat over here. And you ought to... I'm so glad you're here to hear me today." John walked right up in his face and said, "It's not lawful for you to have her." The very first thing he said, he bawled him out for his sin.
73 See, denominations make stagnant pools where men can live with women, and them women can carry on and cut their hair and wear shorts and anything else and call themselves Christians; but a genuine fountain (Hallelujah.) of the power of God, it can't stay there, because it pushes it out. "I am the Fountain of living Waters. They left Me to dig themselves some cisterns."
Now, a fountain of living water... We find out what is a fountain of living water. We find out what the cistern is. Now, what is a fountain of living water? It's an artesian well. "An artesian well, what's that, Brother Branham?" It's a well that--it's--always comes from beneath and pushes its water out. It's flowing all the time. It is self-supporting, always fresh and clean, an artesian well, a fountain of living water. It's not dead and stagnated; it's living. It's constantly changing, bringing up something new all the time, moving on, coming from its resources. It draws its resources from--from its bed, which is a--still a fountain of living waters spraying up, self-cleansing. It's clean, pure, clean water. It's self-supporting; you don't have to wait for the rains to fill its tank up. It's always a-bubbling up, gives its water free. You don't have to pump it, wind it, twist it, or join it. It's just a fountain of living waters.
75 You know, you take these old cisterns, you have to crank it and crank it and crank it, and pump, and everything to get a little of that stagnated water out, but a fountain of living water gives it out free without pumping, joining, anything else.
Oh, I'm glad for that Fountain. Yes, sir. It needs no strainer on it to take the parasites out, for it's coming so deep down there in the rock until there's no parasites there. It don't have to have an educational rag hanging on it (That's right.), some worldly-made system of manmade, denominational wisdom to tell you before a psychiatrist whether you're able to preach or not. It don't have one of those filthy rags hanging on it. It'd push it right off as soon as you put it on there. You can't do it. That well is bubbling up all the time. If you'd put one of them rags on it, it'd throw it plumb out of the one side or the other. It don't have no time for a denominational rag on it. Ha.
77 You don't need no filter, no strainer, no pumping, no jerking, no nothing else. It's just there, bubbling up. It don't have to depend on local rains to fill it up. Rains are revivals. Where that fountain--that's at that fountain of life, where the Carcass is the eagles will gather. You don't have to pump up a revival; you don't have to pump up nothing. Only thing you have to do is just come to the fountain. It's always full of good, fresh water, and there's no end to it. It just keeps on bubbling.
You don't have to go to the cistern and say, "Well, if it rains and washes off the barn, we'll have something to drink." My, my. Not this, that artesian well's spurting forth good cold water all the time. You can depend on it. You don't have to say, "Well, I'll go to this old cistern. We used to drink out of it, but it hasn't rained in a long time. I tell you, it may be dry."
79 That's the way some of these manmade systems are. You can go in, if you got a big something going on, a big kaboo, and selling something, or--or some kind of a something going on, a big parties and things going on, bunco games, and parties in the basement, everything, you might find a full house; but where you go to where that Fountain is bubbling up always, the people are there getting them a good cold drink of water; you can depend on it. Say, "They haven't had a revival for ten years." If you live by that Fountain, she's always got a revival going on.
80 Like the little Welshman said or... One time when they had the Welsh revival going on, there was some dignitaries from the States, some of these great doctors of divinity went over to Wales to find out where and what all this was about. So they had on their turned around collars, and their plug hats, and they was walking down the street. And here come a little cop along, whirling his little billy-club in his hand, a-whistling, "Down at the cross where my Saviour died, Down there for cleansing from sin I cried. There to my heart was the blood applied, Glory to His Name," walking down the street. So they said, "This seems to be a religious man, we'll go ask him." And they said, "Mister!"
Said, "Yes, sir."
He said, "We are here from the United States. We're a delegation. We come over here to investigate the Welsh revival, so-called. We are doctors of divinity, and we're here to look it over." He said, "We want to know where the revival is and where it's held."
He said, "Sir, you have arrived. I am the Welsh revival." Amen. "The Welsh revival's in me. Here's where it's at."
81 That's the way it is when you live by that Fountain of living Waters. It's living all the time, bubbling over, and over, and over, and over; there's no end to it. Not go see if some water, if we had a rain here not long ago; that's not it. It's that Fountain of living Water.
As I say, it gives its water free. You don't have to put rags on it to find out--some educational rags 'fore you can send him out to preach and see if he spells his words right, speaks them right, if he uses the nouns and pronouns, and so forth, and adjectives. Many of them don't even know what they are. But he's living at the Fountain just the same (See?)--the same.
83 It don't have to depend on the local rains to fill it up or the local revivals, for it--it don't have to do that, for its power and its purity is within itself. That's where the Word is, Its own power. When a man can receive It in his heart, It's got Its purity; It's got Its power. It's right in the Word Itself. Springs forth to Life.
Israel would get away from It. They'd get in trouble. Every time they got away from It, they got in trouble, the same as we do now. When the revival, gets away from that, then it's no good; it digs itself some wells and--or some stagnated cisterns, and there it goes.
85 But He always helped them. The murmuring at the Red Sea. Then when they murmured... Yet in all that He had promised, made them a promise. He should've turned them back right there, the way we'd look at it, but He'd promised to take them over there. What did He do? Them children of Israel, He furnished them the Pillar of Fire and everything for a vindication, their prophet. And they led them out there to the sea--and always there's trouble against it--and here come the Pharaoh and his army. And you know what God did? He just opened up that Red stagnated cistern. The Dead Sea's the deadest thing in the world, it's really dead; it's stagnated, nothing can live in it. And He opened it up and set them free on the other side. He took them to where they wouldn't have to be bound by such a thing as that.
86 In the wilderness they found that the tanks could not be depended on; they were dry. Found out they'd go from one water hole to another. When they was in the wilderness, they was starving to death for a drink of water, and they'd go to this tank over here, a pond; it was dried up. They went to another place; it was dried up. They just couldn't think they was ever going to get a drink. And then, on the most unlikely place in all the desert they found the water. It was in a rock. It was in a rock. The most unlikely place that a man would find any water would be in a dry rock in the middle of the desert. But you see, God does things like that in the most unlikely place, in the most unusual way. That's what we've always had.
87 They think you have to have a big denomination go to gather and let them all come together, and have a great big milling around and so forth, and get thousands to cooperate, and all like this to have a revival. Sometimes God takes a little old guy don't even know his abc's and right amongst a bunch of illiterate people that hardly knows the right hand from the left, He can raise up a revival that'll shake the world. He did in the time of John. He done it in the time of the prophets. None of them as we know of was ever educated. But God could get ahold of them and do something with them.
88 In this rock came forth the waters. He was the Rock. And He commanded this Rock and--must be smote. And He gave abundance of pure, fresh, clean water to everybody that would drink. He saved all who would drink from it, a perfect parallel with John 3:16: "God so loved the world, that He gave His only begotten Son,... whosoever believeth on Him should not perish, but would have Everlasting Life."
God smote that Rock on Calvary. Our judgment was upon Him, that from Him might come the Spirit of Life that would give you and me Eternal Life. That's a perfect parable of it there in this wilderness.
90 They never had to pull, dig, pump, or anything, just partake of His provided way freely. When... They didn't have to dig it out of a pond; they didn't have to pull it up with a bucket; they didn't have to have no windle to get it with; they just had to partake of it. And that's all there is now. You don't have to join nothing; you don't have to get down at the altar and work up something, pump in it; you don't have to say a word over and over and over till you get a confusion of language; the only thing you have to do is just partake of Him freely, God's provided way. No pumping, no pushing, no nothing, just take of it freely. Nothing you have to do, just partake of it; that is just believe it that's all I can say to it. You never had to do anything for it, never had to dig for it. They never had to get down and cry all night for it; they just partook of it. It was smitten and ready. That's right.
91 I'm looking at a man now setting in the back of the room here. I remember telling that on an old barn stall one day by a manger. And he said, "But I'm no good."
I said, "I know you're not." And I said, "I'm not either." But I said, "You're looking at what you are. Quit looking at what you are, and look at what He is."
He said, "If I could just get rid of these cigarettes, Brother Branham, I--I--I'd be a Christian."
I said, "Don't get rid of them. You're trying to get good and then come to Him. He never come to save good men; He come to save bad men that knowed they were bad."
He said, "Well..."
I said, "Listen, you don't want to go to hell, do you?"
He said, "No."
I said, "Well, you don't have to. He died that you might not have to go."
He said, "What do I have to do?"
I said, "Nothing. It's just that simple."
He said, "But if I could ever..."
I said, "There you go back to that cigarette again. Quit thinking about that cigarette. Just remember; think about Him, what He did, what He is, not what you are. You're no good, and you never was and never will be, but what He is. He's the One." And I said, "Now, the only one thing you have to do, if He took your place down there, you just willingly accept what He did. Only thing you have to do is just accept it."
"Why," he said, "that's simple. I'll do that."
96 I said, "Here's the creek." I brought him up here and baptized him in the Name of Jesus Christ. Some of his people are setting here, and I--I know how--they felt funny at me for doing that. I knowed what I was doing. I seen in the man something that was genuine. I could see it there, and I took him and baptized him in the Name of the Lord Jesus. And when then we did that, it wasn't long after that till I was--went down to his son's house. We seen a--a vision of a tree being broke at a certain place, and the man fell, almost broke his back, took him in the hospital, and that night the Lord revealed to me that was the end of cigarettes. So the next day he wanted some cigarettes. I said, "I'll buy him a carton and take it to him. You just watch and see." His cigarette days are done. He's never smoked one since, never wanted one since.
God... See, the first thing you got to do is to come to that Fountain. You've got to come to that Water, realize it's nothing that you can do; it's what He done for you. You don't have to dig; you don't have to pump out; you don't have to quit this; you don't have to quit that; the only thing you have to do is get there and drink. That's all. If you're thirsty, drink.
98 Now, He was the Rock. God smote Him for us, and He gave forth abundance of pure, clean water. He does yet today to everyone that will believe. This is His grace, of course, to His people, us.
There's something like there like the people of today, ready to receive what they can get, but don't want to give any service in return. Israel was ready to--to drink from the rock now. But they didn't want to give God His service that was due Him.
And He's always giving us a service. You know, we can't even breathe without Him. We can't breathe without God's service. That's how dependent we are on Him. And yet, it almost breaks us in two if we try to do--have to do something for Him; He asks us to do something, go see somebody, go pray for somebody, go help somebody. It's almost breaks us up to do it. But we don't want to do anything to Him for service.
101 His complaint was, "They have forsaken Me, the Word, and have accepted a broken cistern instead. Accept... They have forsaken Me, the Fountain of Life, the Fountain of Water of Life, and they desire and would rather drink from a stagnated cistern."
Could you imagine that? Could you imagine a person now, that here's an artesian well who's putting out that fine limestone water right out of the heart of the rocks, down there in the sand beds and so forth, just as cold and good as it could be, and would rather drink out of a cistern over there that had washed off the top of the barn, the sheds, and all the out-buildings around the place, and put it right into that cistern there where the seepage of the water drains right back into from the barn, the stables, the stalls, and everything draining right back into the cistern, and then we want to--would drink out of that before going to that artesian well? There would be something mentally wrong with the person. That's right.
103 And when a man or a woman will take a denomination on their stand, that'll permit bobbed hair, wearing shorts, makeup, all this other kind of stuff, and some little kind of a--a program, and all this carrying on, and can go to the bowling alleys, and--and all that nonsense out there, and can put up with that, and like that better than they do the old fashion Word of God that cuts down, and hews out, and makes ladies out of women and takes them--makes them dress right and act right, takes cigarettes and tobaccos and swearing and cursing and lying and stealing away from you, and all the world away from you, and give you something that is a perfect satisfaction? Why do a man or a woman go to such a thing as that for comfort? How can you get comfort out of that? How could you get a fresh drink out of a stagnated cistern? Why would a person...
104 If a person goes to a stagnated cistern to get a drink when there's an artesian well open, you'd say, "There's something wrong with that man's mind." And if a woman or a man goes to such a place to find comfort, there's something spiritually wrong with that person. They don't want the Word. It shows that their nature is still a frog, or a tadpole, or something. That's right. Something of that nature likes that stagnated pool, because them kind of things won't live in a fresh water pool. They can't do it; it's fresh water. They can't do it.
105 Now, the complain was, they left it. And today they've done the same thing. Now, look at the woman at the well. Well, she come up to Jacob's cistern, and she had been getting water there all the time, at Jacob's cistern. But Jacob's cistern, denomination, we would call it, 'cause he dug three of them, and this one he'd dug... Now, she had a great story. She said, "Now, our father dug this well, Jacob; he drank out of it, and his cattle drank out of it, and everything; isn't that good enough?"
He said, "But the water that you draw from there, you thirst again, have to come back here to get it." But said, "The water that I give you is a Fountain, a Geyser, spurting up from the inside, and you don't come here to get it, it's right with you."
107 Notice, but when she discovered that a Scriptural Fountain had spoken to her by a Scriptural sign that she had been looking for, she left that Jacob's denominational system and never went back to it again, because she had found the real Rock. See? She run into the city. She was through with sin. She was no more a foul woman. She said, "Come, see Who I have found, a Man Who told me the things that I done. Isn't this the very Christ?" She... That cistern might've been all right. It had served its purpose. Now she was at the True Fountain. The cistern had been all right until the True Fountain was open. But when the True Fountain come along, the cistern lost it's strength. She found there's a better place to drink. And there is a better place. There's a better place, and that's in Christ.
108 In St. John 7:37 and 38, Jesus said at the last of the Feast of the Tabernacles: "If any man thirst, let him come to Me and drink." They were all rejoicing. They had a little spurt of water coming out from under the altar, and--and there they was all drinking from this in celebration of the--of the feast, and said, "Our fathers drank from the spiritual rock in the wilderness..." See, they'd hewed themselves a cistern, some stagnated water they pumped down from somewhere, and spurting up under the temple there. And they would all get around this water, and drink, and say, "Years ago our fathers drank in the wilderness."
Jesus said, "I am that Rock that was in the wilderness."
Said, "We eat manna from heaven and God rained it down."
Said, "I am that Manna." That Fountain was standing among them, that Bread of Life was standing among them and still they did not want It. They'd rather have their cistern, because man had made this and God had sent That. That's exactly the different. Dug themselves cisterns...
He said, "If any man thirst, let him come to Me and drink." He is that Fountain. And as the Scripture has said: "Out of his belly shall flow rivers of living water."
111 Oh, He is that Artesian Well. "Out of his belly or innermost being shall flow rivers of living water." He is that Rock that was in--that was Hagar's rock in the time of trouble. When her baby was about to die, when she'd been put out of the camp and was out there with little Ishmael, her water in her cistern that she was packing with her had give out, and she laid little Ishmael down and walked over a bow shot and cried, and oh--because she didn't want to see the baby die. And all at once the Angel of the Lord spoke, and she found Beer-Lahai-Roi the--the well there that was flowing, and still flowing to this day. He was Hagar's Beer-Lahai-Roi rock out there in the wilderness. It was standing here in the Fountain filled with Blood that day, standing there in the Temple...?... [Blank.spot.on.tape--Ed.]... time of storm.
112 In Zechariah the 13th chapter, He was that Fountain opened in the house of David for cleansing and for sin--cleansing of sin. He was that Fountain. In the Psalms 36:9, He was David's Fountain of Life. He's still that Fountain in the house of David, and He's the poet's... In his heart there--poet said,
There is a fountain filled with Blood
Drawn from Immanuel's veins;
When sinners plunge beneath the flood,
Lose all their guilty stains.
He is that Fountain of Life, Fountain of Water. He is the Word of God.
113 People of these last days has forsook Him, the true Word, Water of Life, and has hewed themself out denominational cistern. And again, hewed, dug...
And now, we find out they have had broken cisterns. And then this cistern is filled with unbelieving germs, unbelieving, boasting, educational programs, and so forth, which is contrary to God's promises. They're doubters of the Word.
115 Now, these cisterns that they've got, the Bible said, were broken. Broken cistern is a leaking cistern, and it's seeping out. What's it doing? It's seeping out into a religious cesspool called the World Council of Churches. And that's where the broken cistern is leading them to. All because they have forsook Him and have--the Fountain of living Water, and made these cisterns.
Digging out big seminary systems of learning, education, and so forth, that's the kind of cisterns they're digging today, that a man has to have a Ph.D. or a LL.D. or Bachelor of Art, or something before he can even go preach. Cisterns that has been filled with manmade theology, they take them into these great big schools of learning, and in there they inject into them their own manmade theology, and they send them out with that. What a day that we're living in.
117 Manmade cisterns! No trouble the... No wonder the thing has become a stink. Oh, my. It's because that the people are drink from that. And when the people want joy today, what do they do? The people, instead of accepting the joy of the Lord, they turn to sin for joy. People who go to church and claim to be servants of Christ, when they get real nervous, they'll light up a cigarette. And when they--when they want to--to have some fun, they stick on their immoral clothes and go out and cut the grass when the men's going by to get them to whistle at them. They do everything to be popular. They want to look like the movie stars. That's their joy, when Jesus said, "I am their Sufficiency." The reason that they go to that, because they don't want to drink from that Fountain. They've turned It down. They don't want to drink from It. They join themselves to some kind of a manmade system, some kind of a cistern that's full of all kind of stagnated things that they can go like that.
118 Yesterday we had the kids up on the river--or I believe it was Saturday morning. We went down; Billy had been fishing in the boat. And we took the kiddies up (my little grandson and them, my daughter, and my little son) and we went up the river to--to take a boat ride. You couldn't even take a boat ride on the river for the filthy, dirty, scummy people out there on the river, half naked and carrying on. A boat drove up beside of us, a bunch of little twelve, fourteen year old boys, each one with a beer can in their hand and a cigarette. They call that "having fun." Oh, my. How long can this world last with such a system as that?
119 Then to free themselves from the thoughts that when they die they'll go to hell, the thing they do, they go and join one of these manmade cisterns. So that same type of people belongs in that cistern. It's nothing but a bunch of unclean, filthy wiggletails of the world. And they associate themselves to that, because as my old mother used to say, "Birds of a feather flock together." They won't come to the Fountain and be cleaned up from that life of sin. They want to live out there and still hold a testimony that they're Christians. Why? They've turned from Him, the True Fountain of Joy, Life, perfect Life, and satisfaction. That's the reason they did it, because that they want to join up. They have some kind of people there that believe in that stuff.
120 Here not long ago, Brother Fred, and I, and Brother Tom, a bunch of us went to a--a noted Baptist church in the city of Tucson to see if we couldn't find a little something that would give us maybe a little fresh feeling. And the minister said something another about the people in Egypt, when they left they was eating garlic and so forth, they wanted to go back again and eat that. Said, "That's something like people of today." And we--everybody said, "Amen." I never seen such a bunch. The whole church lost the sight of the preacher and looked back to see who it was that said, "Amen." Liked to scared them to death. They didn't know what it was. When the--David said, "Make a joyful noise unto the Lord. Praise Him upon harps; praise Him with the psaltery; let everything that has breath praise the Lord, and praise ye the Lord." God rejoices in His people. Let them--if they learn, say "Amen." when anything is said right.
121 Why not turn from this system and cistern of the world to the faithful system of God, which is the Artesian Well, Jesus Christ? Why don't you turn to Him, where God is our abundant supply of joy, our abundant supply in praises, our abundant supply in satisfaction? The calmness of my nerves comes from God. When I'm tore up, I find my satisfaction in Christ, not in a cigarette, not in the things of the world, not in joining some creed, but in finding Him, the promised Word that He said, "If I go away, I'll come again to receive you." I find my joy in that. He is my Joy.
122 They say today by joining these things and by making this World Council of Churches that they're going to make a better place to live in. To my honest opinion, they're going to make a better place to sin in. That's just... The whole thing's sin anyhow. Not to live in, but to die in. Make us a place to sit in--sin in, instead of live in.
Any other thing outside of Jesus Christ and His Word of Life is a broken cistern. Anything that tries to substitute it, anything that you try to do to bring you peace, anything that you try to do to bring you comfort, any kind of a joy that you receive from anything else as a substitute for this, it's a broken cistern full of filth. He gives perfect satisfaction.
124 I remember here couple summers ago I stepped out the back door. There was a young snicklefritz out there that said to me, said, "You know the reason you're always talking about women like that, wearing those shorts and things," he said, "because you're an old man." Said, "That's the reason it is."
I said, "Look here. How old are you?"
Said, "Twenty-seven."
I said, "When I was many years younger than you, I preached the same thing." I found the Fountain of satisfaction; He is my Portion. Amen. As long as He supplies that, that's the beauty. That's--that's my--that's my art, is looking at Him, watching His handwork and see what He's doing. There's no other fount I know.
Oh! precious is the flow
That makes me white as snow;
No other fount I know,
Nothing but the Blood of Jesus.
There is a fountain filled with Blood
Drawn from Immanuel's veins;
Where sinners plunge beneath the flood,
Lose all their guilty stain.
126 I'm telling you, no other fount that I know but that Fountain. It cleansed me when I was dirty. It keeps me cleansed, because I want to live right at It, drink this fresh Water that's fills my soul with joy. I can be so--ever so down and feel that I can't hardly go no--another round, can't go nowhere else, then I can kneel down and put my finger on a promise and say, "Lord God, Thou art my Strength; Thou art my Satisfaction; Thou art my All in All." I can begin to feel something bubbling up way inside of me there, I come out of it.
127 As I past fifty years old, I'll wake up of a morning... You know how it is; you can't hardly get that one foot out of the bed. My, you can't hardly do it, and somebody at the door knocking or Billy telling me there's an emergency somewhere and I've got to go, and I think, "How can I do?" Try to put one foot out; I think, "Thou art the Fountain filled with my strength!" Amen. "My strength and my help cometh from the Lord. Thou art my Artesian Well; Thou art my Youth." "They that wait upon the Lord shall renew their strength; they shall mount up with the wings like an eagle. They shall run and not be weary; they shall walk and not faint." "Lord God, this is my duty to go. I'm called to the post of duty," and the first thing you know, something begins to gurgle up inside of me.
128 The other day over in a little place I was having a meeting over there in Topeka, Kansas, there was a boy, a young preacher, one of my first sponsors... Brother Roy, setting here, remembers the place. In this--in this great place there, there was a--a--this minister had got under a roof or a place to sidewall, mashed him down beneath that. The little fellow was going to die. His liver was bursted; his spleen was knocked out of place; tons fell on him.
I set at the breakfast talking to the wife. I said, "Wife, you know Jesus was here; you know what He'd do?" I said, "When he sponsored me--I believe that Word--he was sponsoring Christ." I said, "That's a trick of the devil." I said, "If Jesus was here, He'd go lay His holy hands upon him. That boy would get well. I don't care if his liver is bursted. He'd get well, because Jesus would walk in there knowing exactly Who He was. He knowed His calling, the Scriptures was right, vindicating in Him that He knowed Who He was, and not a--not no shadow of doubt. He'd lay His hands upon him and say, 'Son, be well,' walk out of there." And I said, "There isn't enough devils in hell to kill that boy then." I said, "He'd get well. But I said, "You see, honey, He was Jesus, the holy hands of God." I said, "I'm a sinner; I was born sexual birth. My father and mother were both sinners. And I'm just a no good nothing." And I said, "But you know what? If the Lord would give me a vision and send me down there, then that'd be different." I said, "I'd go down there, lay my hands on him, he'd come out of that bed, if He give me a vision."
130 Then I got to thinking, "After all, if it was the vision, what was it? It was the same dirty hands on him, same man praying for him, same dirty hands." Then I begin to think, "I am His representative. Then God doesn't see me. That Blood of that righteous One lays up there upon the altar; it makes intercessions for me. He's my Sufficiency; He's my Prayer; He's my Life." I said, "The only thing that'd make me put my hands on him with faith, because I have faith in the vision, and without the vision the same faith would do the same thing. So I can reckon myself nothing, but reckon Him my All in All. He is my Life; He is my Commissioner. No denomination sent me; He's sent me. Hallelujah. I go in His Name. Now, I'll lay hands upon him." Walked down there, and laid hands on that boy, and that night he was in the meeting solid well. Amen. Oh, yes, He's that Fountain. "No other fount I know. Nothing but the Blood of Jesus."
131 I'm a stinker; I'm a renegade; every one of us are. But before God we are perfect. "Be ye therefore perfect, even as your Father in heaven is perfect." How can you be? Because a Perfect One represents us there. That Fountain is there everyday, fresh, not some stagnated something, but fresh everyday, that washes away all my sins. He is that Fountain.
132 Now in closing I might say this: Anything different from this is broken cisterns and will finally leak out what you put in it. If you're putting all your hopes, all your time, and everything in one of those stagnated cisterns... Jesus said they were broken cistern. God said they're broken, and they'll leak out ever what you put in them. You can't go any farther with them, 'cause they'll leak out. For He is the only Way to the Truth, to the Life, and to eternal joy and eternal peace. He is the only One and the only Way to that.
Oh, my. The inexhaustible Fountain of Life is Jesus Christ. Why? And Who is He? The Word, the same; the Word, the Life, the Fountain, the same yesterday, today, and forever. The true believer, it's his supreme joy, his supreme life, and his supreme satisfaction is in Christ. No pumping, no pulling, no joining, no bailing, just believing and resting. That's what He is to the believing.
134 Like father Abraham, he never pulled; he never fretted; he never wearied; he had the Word. He lay upon El-Shaddai's breast. When Abraham was a hundred years old, God appeared to him and said, "I am the Almighty (The Hebrew word is 'El-Shaddai,' means 'the breasted One.'), and you're old, and your strength is gone, but just lay upon My bosom and nurse your strength from this Fountain." Amen. What did he nurse himself to? A new body. He had to baby by Sarah, and fifty years later had seven children by another woman.
Oh, El Shaddai, the Old Testament shows what He did, the New Testament tells what He'll do. Amen. In the Old Testament...
136 Now, the air is off, so I'll hurry and quit here now, just in a minute. I'd like to say this before I close. I had a good example of this one time. I was patrolling. And many people here, down around Georgetown, down there, Milltown, there used to be way back in the hills a fountain. It was a artesian well. It was--throwed out about a--a four or five foot stream of water, just gushed out all the time, and a great big fountain around there and just a... Right around it was a lot of this penny royal, you know, and stuff growing there, that mint-like. And oh, I used to just thirst to get there (Oh, my.), to get to that fountain! And I'd lay down by this thing and just drink and drink and set down and drink, wait. And year after year I'd still come to this same fountain, and it never did cease, winter or summer. They couldn't freeze it. You can't freeze an artesian well. Oh, no. Oh, no. I don't care how--how cold it gets, it ain't going to freeze that. It'll freeze a cistern, just a little frost will do that. See? But anything that's moving, got Life in it, it's a-moving around. And you can't freeze the artesian well out. No matter how depressed the spirit is around the place, this Well's always a-living. Live at that Well.
137 And I noticed there, I went by, and I drink at it, and oh, my, just the fresh water; you never had to worry, "Wonder if I get there, wonder if it quit running?" It's been running...
An old farmer told me, said, "My grandfather drink out of that." And said, "It never has diminished or nothing; it's still the same well, gushing right out into the Blue River there."
I thought, "Oh, my. What a fine place to water." I walked about a mile out of the way to get to that place, because it was such a real place to drink at. Oh, how good that water was. Oh, my. I'd--I get out in that desert, Arizona, and I still think about it. "That wonderful well down there, if I could just lay down to that." As David said one time, "Oh, if I could once more drink from that well." If he just get there.
140 And I set down one day, and I had a little funny thing that happened to me; and I said, "What makes you so happy all the time? I wished I could be happy like that. Why, I never seen you sad since I been coming here. There's not one sad thing about you." I said, "You're always full of joy; you're jumping and bubbling and carrying on. Winter or summer, cold or hot, whatever it is, you're always full of joy. What makes you--what--what is it? Because I drink out of you?"
"Nope."
I say, "Well, maybe the rabbits drink out of you, and like it so well."
"Nope."
I said, "Well, what makes you bubbling over like that? What makes you so happy? What makes you always full of joy?" Said, "Is it because that--that the birds drink from you?"
"No."
"'Cause I drink from you?"
"No."
I said, "Well, what makes you so full of joy?"
And if that well could speak back to me, he'd say this: "Brother Branham, not because you drink--I appreciate that--and because I can furnish for the birds. I furnish for anybody that wants to drink. Only thing you have to do is come here and drink. But what makes me happy, it ain't me bubbling, it's something inside pushing me. It's something bubbling me."
And that's the way it is with a Spirit-filled life. As Jesus said, He was in... He give you wells of water, springing up into Everlasting Life, an artesian, overflowing gusher that's constantly flowing. Whether the rest of the church is up or down, you're still at that well. Why would you take an old denominational system and cistern full of parasites and everything else and drink around on that stagnated stuff, when you're invited to a Fountain, an Artesian Well?
143 I think how it just pushed, and juggled, and--and gurgled, and laughed, and joyed, and jumped, and frolicked. Cold, rainy, hot, and dry, when all the rest of the country was drying up, it was bubbling just like it always did. 'Cause it was deep, rooted; way down in the rocks it come forth.
Oh, let me live by that Gusher. Take all your manmade systems you want to, all your old stagnated wells, but let me come to--or stagnated cisterns, but let me come to this Fountain. Let me come there where He is just full... He is my Joy; He is my Light; He's my--He is my Strength; He's my Water; He's my Life; He's my Healer; He's my Saviour; He's my King. Everything that I have need of is found in Him. Why would I want to go to anything else?
145 Brother, Sister, won't you come to this Fountain tonight. Won't you, if you're not--ever been there, won't you receive It tonight while we bow our heads.
Broken cisterns, leaking, seeping, the world seeping into it, filth for the barn and of other days. Why not this well that that stuff cannot stay in, this great Fountain filled with Blood, drawn from Immanuel's veins. Why don't you receive that tonight? May God help us tonight in this dry thirsty land. As the prophet said, "He is the Rock in a weary land." He's that Fountain. Won't you come to Him tonight in your hearts while we pray.
147 Dear heavenly Father, there's no other fountain, as the music is playing, "No other fount I know, nothing but the Blood of Jesus." I was born there; I been raised there; I want to live there, and die there, and rise again there in His Presence. Always, Lord, let me be in His Presence, for there's no other I know, no creed, no love: no love but Christ, no creed but Christ, no book but the Bible, no anything else, no joy outside of Him. Take Him from me (Oh, God.), I don't care how much of the world I own, it--it would still be dead. I'd wander around with my hands up over my head. Take Him from me, I'd be gone, Lord. But let Him be in me, then December's as pleasant as May; then there's no hot places and no dry places; even death itself has no victory. Let us have Him, Father. Give Him in abundance to every believer here tonight, as they've waited in this room.
Many of them's got to drive along the road tonight as they go to their homes, and may this be their thinking, "I'm living at that Fountain; I'm living there, freshly drinking hour by hour."
And if they haven't received that as yet, may they receive Him now, so they can take the Fountain right with them. "I'll go with you; I'll be with you to the end of the world." Grant these things, Father.
150 And now, while we have our heads bowed, is there someone in here tonight, or how many would say, "Lord, take me to that Fountain just now. I've never come here just to hear; I come here to find out something. I come here to find You, Lord. I have a need of You tonight. Come to my heart right now. Will you do it, Lord?" God bless you. The Lord bless each one.
151 Father, You seen the hands, even up and around the wall and in the other rooms, outside. You--You seen them, Father. I--I pray that You'll supply everything they have need of. Maybe they've been drinking at some old cistern, Lord, just some halfway stopover where some man hewed out a cistern. It's become contaminated with all kinds of strange doctrines, denying the Word. I pray, God, that tonight they'll come to Him Who is that Fountain, that Fountain of Life. Grant it, Father. I commit them to Thee now in Jesus' Name.
And You told me, "If you ask anything in My Name, It'll be done." Now, I wouldn't ask this, Lord, if I didn't think it would be done. I'd be--I'd be just saying it in a ritual routine. But I pray for them with sincerity; I pray for them, believing that You'll grant what You promised.
And now, I take them away from that cistern tonight. I take them away from the place they've been drinking, where they're not satisfied, to this Fountain. I do it in Jesus Christ's Name.
They're Yours, Lord. Let them drink from You, the living Water, the Fountain of living Water. In Jesus' Name I ask it. Amen. Grant it, Lord.
155 Oh, precious is that flow
That makes me white as snow;
No other fount I know,
Nothing but the Blood of Jesus;
What can wash away my sin?
Nothing but the Blood of Jesus;
What can make me whole again?
Nothing but the Blood of Jesus.
Oh... (Jesus, heal these, Lord. Grant it, Lord, through Jesus' Name I pray, God, that You will. Thou knowest all things.)
No other fount I know,
Oh, nothing but the Blood of Jesus.
Think of it. No other fount I know. I don't know nothing else but Him. I don't desire to know nothing else but Him. Nothing but the Blood of Jesus.
Oh, precious is the flow
That makes me white as snow;
No other fount I know,
Oh, nothing but the Blood of Jesus.
156 While we sing that again, let's shake hands with one another. Do you love one another? Is there anybody in here got anything against somebody else. If there is, go make it right, will you. Let's not leave here like that. See? If you got a ought against anybody, you go make it right, right now. Right now's your opportunity to go and say, "Brother, Sister, I said something about you... I thought something... I didn't mean to do that. Forgive me." That's the way to do it. Let's have the Fountain right among us all the time. See?
No other fount I know,
Nothing but the Blood of Jesus.
Oh, precious is the flow
That makes me white as snow;
Oh, no other fount I know,
Nothing but the Blood of Jesus.
Oh, isn't He wonderful? No other fountain. We won't contaminate ourselves with other things. We have separated, left the world behind. We don't want no more of Egypt's garlics and broken cisterns. We're in the journey with the Lord Jesus, that smitten Rock (Amen.), eating manna from above and drinking--eating Angels' food and drinking from the Rock.
No other fount I know,
Nothing but the Blood of Jesus.
158 Let us bow our heads, praying that God will so richly bless each of you that His grace and mercy will be with you through the coming week, and if anything should happen that one of you may slip beyond the veil now, just remember, that it's only a few hours of sleep and rest until we meet. Remember that they which are alive and remain shall not hinder those which are sleeping, for the Trump of God, that last Trumpet (the sixth one has just sounded), and that last Trumpet like the last Seal, will be the coming of the Lord; it shall sound, and the dead in Christ shall rise first. Just resting till that time. And if you should get hurt, remember:
Take the Name of Jesus with you,
As a shield from every snare;
And when temptations around you gather,
Just breathe that holy Name in prayer.
Devils will flee. Just remember, we hope to meet you here next Sunday morning. Bring in the sick and afflicted. I'll be praying for you. You pray for me now. Will you do it? Say, "Amen." [Congregation replies, "Amen."--Ed.] I'll pray for you that God will bless.
... Name in prayer.
Precious Name, (Precious Name,) O how sweet!
Hope of earth and joy of heaven;
Precious Name, O how sweet!
Hope of earth and joy of heaven.
At the Name of Jesus bowing,
Falling prostrate at His feet,
King of kings in heaven we'll crown Him,
When our journey is complete.
Precious Name (Precious Name, isn't it sweet and precious?)
Hope of earth and joy of heaven;
Precious Name, (Precious Name,)... (O how sweet!)
Hope of earth and joy of heaven.
161 It's always so hard to leave you. Although I know that you're burning up, but there's just something about... Let's one more verse of something, will you do it? Will you do it? "Bless Be the Tie That Binds," sister. How many knows the old song? We used to sing it years ago.
And I was thinking tonight, two hands out of the hundreds that's left when we used to sing that song around the tabernacle and join one another's hands. "Blest Be the Tie That Binds." I've buried a lot of them right up here in the cemetery. They're waiting. I'll see them again. I see them once in a while in a vision when I look beyond the veil; they're there. Let's bow our heads now as we sing.
Blest be the tie that binds
Our hearts in Christian love;
The fellowship of kindred minds
Is like to that above.
When we (Now, reach over and get ahold of somebody's hand) asunder part, (Now, bow your head.)
It gives us inward pain;
But we shall still be joined in heart,
And hope to meet again.
With our heads bowed, I turn the service to the pastor now, and dismiss in prayer.