Amour Divin

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Date: 56-0826 | La durée est de: 1 heure et 2 minutes | La traduction: Shp
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1          Aussitôt que nous étions sortis de la réunion et que nous nous sommes mis en route pour aller visiter une femme, une de nos amies, madame...?... là à–à Edmonton, dans l’Alberta, nous étions à vingt miles [32 km] de la frontière canadienne quand nous avons reçu la nouvelle que mon frère se mourait. Alors nous avons carrément fait demi-tour à travers la tempête de neige pour rentrer immédiatement à la maison, et cela nous a fait onze jours de voyage.

            Nous sommes arrivés hier, tard dans la soirée, et nous étions debout jusque tard cette nuit, et nous nous sommes encore levés très tôt ce matin. Nous sommes donc très fatigués, mais dès que je suis allé voir ma mère, après que nous avons eu un endroit où nous pouvions encore appeler, elle a dit: «Frère Neville était là.» C’est un véritable pasteur, les amis. Ça, nous devrions l’apprécier.

            Eh bien, cela pourrait ne pas... Peut-être que vos bien-aimés n’en sont jamais arrivés à ce point. Peut-être, mais dans un moment critique lorsque vous êtes certain qu’il s’est passé quelque chose et que votre ami vous soutiendra, et qu’il va courir chez mon frère... Et alors, quand je suis allé... Dès que je suis rentré, je me suis changé et je suis sorti là, qui ai-je trouvé dans la chambre en prière? Frère Neville et frère Howard en prière là dans la chambre. Je suis–j’en suis reconnaissant.

2          Et je–je préférerais le dire juste ici à l’estrade comme... Eh bien, j’ai toujours dit que je préférerais vous jeter un petit bouton de rose maintenant plutôt que toute une couronne après votre mort. C’est juste maintenant le moment de le faire, et j’apprécie frère Neville. Et je sais que nous l’apprécions tous dans cette église comme un vaillant pasteur. Juste pour lui montrer comment nous l’apprécions, levez vos mains comme ceci vers Dieu. C’est... Merci. C’est vraiment quelque chose qui...

            Je suis allé chez moi et j’ai parlé à ma femme; j’ai dit: «Chérie, quand je suis parti et que j’ai frappé à la porte, je suis discrètement entré dans la salle, j’ai lu le diagramme, j’ai vu effectivement ce qui n’allait pas, puis je suis descendu là-bas, et j’ai entendu quelque chose là à l’intérieur, et alors j’ai ouvert la porte. Je pensais que quelqu’un parlait, et lui avait demandé de s’asseoir sur le lit avec sa Bible, avec sa... Tous les deux, la tête inclinée, priaient Dieu quand je suis arrivé, je ne pouvais que me joindre à eux dans la prière.

            Et–et aussi, dans ma prière, je dis à Dieu que j’apprécie un véritable ami et un véritable pasteur. Et puisse frère Neville vivre longtemps dans ce monde pour–pour être au service du Seigneur, et je crois que Dieu le gardera ici plusieurs–plusieurs années à Son service, c’est quelqu’un qui...?... Cela a frappé mon coeur plus fort que toute autre chose que j’ai expérimentée depuis longtemps.

3          Bon, généralement maintenant, avec l’école du dimanche, la classe n’est pas encore congédiée chez les enfants, ainsi peut... peut-être que je–nous allons probablement prier pour les malades. Je n’avais pas annoncé que je viendrais prier pour les malades, mais–mais s’il y en a ici pour qui on doit prier, alors nous allons simplement prier pour eux.

            Maintenant, si la soeur Gertie veut bien venir jouer pour nous Le Grand Médecin, et nous allons demander à notre Cher Père céleste de bénir ceux qui ont besoin de Lui aujourd’hui. Et puis nous voulons... Tous ceux qui sont malades et qui sont dans le besoin, rassemblez-vous simplement autour de l’autel.

            Si je ne me trompe pas, est-ce Nellie Sanders qui se tient ici? Oh ! la la ! que Dieu te bénisse, Nellie.

            Il y a vingt-cinq ans...?... Que Dieu te bénisse, Nellie. J’ai jeté un coup d’oeil, il y a quelques instants, et je t’ai regardée et je n’ai pas voulu que tu penses... Je regardais et je fixais quelqu’un pendant que j’étais assis, regardant derrière, et je me suis dit: «On dirait Nellie.»

4          Personne d’entre vous ici ne se souvient d’elle peut-être. Je pense que certains d’entre vous... Combien parmi vous se souviennent de Nellie Sanders? Eh bien, certainement, et elle est l’une des premières personnes qui fréquentaient le tabernacle. Elle et ma défunte épouse étaient des amies intimes et des soeurs en Christ, et elles...

            Elle a épousé par ici un des volontaires de l’Amérique, un officier dans ce mouvement, et celui-ci (notre frère) est allé pour être avec Dieu, la laissant avec, je pense, deux garçons, je pense, quelques enfants de toute façon. Et certains sont encore à l’école.

            Et Nellie a erré seule, et elle a atteint l’âge de grande nervosité et de grande perturbation. Elle m’a appelé quand j’étais à Phoenix, en Arizona, lors d’une réunion de prière. Nellie, beaucoup de choses remontent au temps où il y avait de la sciure de bois sur le plancher, et toi et Hope aviez cela sur...?... et beaucoup d’entre vous étiez par ici, il y a des années, il y a vingt-cinq ans. Je ne m’en rends pas compte. Nous–nous avançons très rapidement sur la route. C’est vrai. Eh bien, que Dieu soit avec toi maintenant.

5          Pour ceux qui sont malades et qui désirent venir autour de l’autel pour la prière, notre pasteur et moi, nous nous joignons dans un mot de prière pour vous. Venez carrément devant. Puis dans un petit... Immédiatement après ceci, un court message vous sera apporté pendant le service de prédication. J’aurais souhaité que vous restiez. Nous allons congédier le service de l’école du dimanche après la prière pour les malades, et nous allons... Nous allons carrément aborder l’autre service, mais j’ai quelques annonces à faire.

Ce Grand Médecin est ici maintenant,
Le Compatissant Jésus,
Il réconforte les coeurs brisés,
Il n’y a pas d’autre Nom que Jésus.

            Maintenant, si seulement nous pouvions entrer maintenant dans une–une communion en priant les uns pour les autres pour la guérison, sachant que Dieu est ici et Il a promis d’exaucer.

            [Frère Neville s’adresse à frère Branham.–N.D.E.] Oui, c’est tout à fait en ordre. Il vous faut tous aller prier pour elle, la dame qui est assise ici, certainement. Très bien, Frère Neville, voudriez-vous venir m’aider? Maintenant, soyez révérencieux au possible. Les petits amis prennent place; prions maintenant afin que, lorsque nous irons...?... les malades et les affligés, nous ayons foi en Dieu pour croire. Ayez foi que Dieu le fera.

6          Maintenant, vous tous qui êtes en bonne santé là-bas dans l’auditoire ce matin, qui n’avez pas besoin de venir autour de l’autel, dites-vous donc que c’est par la grâce que vous êtes ici. Maintenant, priez pour les autres qui sont à l’autel. Voici des jeunes et des vieux, selon notre coutume ici au tabernacle, nous envoyons le pasteur faire l’onction. Nous prions pour eux, et ensuite nous envoyons le pasteur les oindre. Je m’associe à lui dans l’imposition des mains aux malades, pendant qu’il les oint. L’Ecriture dit: «Oignez d’huile les malades au Nom du Seigneur. Imposez-leur les mains, et ils seront guéris.» C’est l’Ecriture. Maintenant, vous tous ensemble, inclinez donc la tête pendant que nous offrons ensemble la prière pour les malades.

7          Notre Père céleste, nous venons humblement dans Ta Présence divine maintenant même, en faveur des nécessiteux, des malades, des ceux qui ne peuvent s’aider eux-mêmes, et beaucoup d’entre eux, Père, les médecins ne peuvent plus les aider. Il n’y a plus rien à faire, à moins que Ta grâce leur soit accordée. En me joignant à cette petite église, je prie humblement aujourd’hui, de tout mon coeur, ô Dieu, que le Glorieux Saint-Esprit qui est présent maintenant, confirme la Parole du Seigneur Jésus, qui dit: «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je suis au milieu d’eux. S’ils demandent quelque chose, concernant un besoin quelconque, ils le recevront.» C’est Ta Parole éternelle, Seigneur, qui a été prononcée avant même la fondation du monde. Elle nous a été donnée par le Prophète, par le Fils de Dieu Lui-même.

            Maintenant, notre profond désir maintenant, Père, est que Tu guérisses les malades et les nécessiteux qui sont ici autour de l’autel. Je Te prie d’accorder à chacun d’eux une bénédiction spéciale de foi maintenant même, afin que, lorsque nous irons, Ton serviteur et moi-même, oindre ces gens et leur imposer les mains, le Saint-Esprit ancre profondément la foi dans leurs coeurs et que chacun soit guéri. Nous le demandons au Nom de Christ et à cause de Lui.

8          Maintenant, pendant que vos têtes sont inclinées, que chacun soit en prière. Pasteur, maintenant allez-y. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

Tu remplis le ciel et la terre,
Le ciel et la terre Te louent,
Ô Eternel, le Très Haut.

            Notre Père céleste, nous Te remercions maintenant pour la leçon de l’école du dimanche qui a stimulé nos coeurs. Puissions-nous nous ceindre ce matin et sortir des prisons de l’incrédulité pour être libres quand nous marchons. Nous savons que l’Ange du Seigneur marchera devant nous, confirmant la Parole de Dieu, et libérant chacun de nous des prisons de la peur, de la maladie, de la détresse, des maux et des afflictions, car c’est ce que Dieu a promis. Tout celui qui a été emprisonné dans ce genre de condition ce matin, que la Lumière de Dieu puisse briller sur lui en ce jour même et qu’il sorte d’ici une personne bien portante.

            Nous Te remercions pour le Message et pour Tes oeuvres, et pour la conduite du Saint-Esprit. Accorde ces bénédictions, Père, et maintenant sois avec nous dans le service de prédication de ce matin pour le petit et court message qui vient. Nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

9          Maintenant, juste pour quelques instants. Ceux qui doivent partir maintenant, levons-nous pendant que nous chantons un hymne, et que ceux... Prends le Nom de Jésus avec toi. Que ceux qui doivent partir s’en aillent. Ceux qui peuvent encore rester pour trente minutes, nous serons heureux que vous restiez. Très bien.

Prends le Nom de Jésus avec toi,
Enfant de tristesse et de peine...

            (Retournez-vous simplement et serrez la main de la personne qui est à côté de vous.)

Il va te procurer la joie et la consolation,
Prends-Le alors partout où tu vas.

Précieux Nom (Précieux Nom), oh ! Nom si doux !
Espoir de la terre et joie du Ciel.

            Amen. Vous pouvez vous asseoir, et que le Seigneur vous bénisse tous très richement. Je viens de remarquer que nous avons ici quelques exemplaires de Le Héraut de la foi, le petit programme, le petit journal de frère Joseph Boze de Chicago, c’est un très bon frère. Toujours est-il qu’il... Nous avons une très grande communion les uns avec les autres. Nous passons de bons moments chaque fois que nous allons à Chicago. Nous étions encore avec lui il y a quelques soirées. Et ces exemplaires sont gratuits. Venez simplement vous en procurer un après la réunion. C’est étalé par ici.

10        Maintenant, nous sommes heureux de voir beaucoup d’entre vous qui s’en tiennent toujours fermement à Christ; et maintenant juste pendant quelques instants de votre temps, j’aimerais juste parler de quelque chose parce que je suis ici avec vous. Je suis fatigué. Ma voix est faible, et j’ai eu de grandes réunions. A Indianapolis nous avons tenu une très grande série de réunions, et ce soir-là nous étions si heureux de voir des centaines qui se sont avancées dans ce tabernacle-là (environ dix mille personnes étaient assises), pour venir donner leurs coeurs à Christ au courant de la soirée en question. Et Russel Ford et les autres étaient très émus. Et–et l’oeuvre que frère Cadle a commencée il y a des années continue toujours à avancer.

            Vous savez, j’aimerais avoir un lieu semblable à celui-là un de ces jours. C’est l’un des endroits les plus merveilleux que j’aie...?... la façon dont c’est arrangé, ça vous fait vraiment quelque chose. Il se peut que je... Je pense que je suis susceptible. Quand je vois une grande oeuvre que quelqu’un a commencée, je suis sensible à cela.

11        Maintenant, je suis enroué, et nous avons été à la montagne, essayant d’atteindre une femme malade, une de nos amies, très loin là au nord, au Canada. Nous nous apprêtions à traverser la frontière lorsque nous avons appris la nouvelle que mon frère se mourait, et nous avons fait demi-tour, et nous avons roulé jour après jour et nuit après nuit. Nous avons passé dix jours assis dans cette voiture. Alors vous pouvez vous imaginer comment je me sens ce matin et...

            Mais je suis reconnaissant envers vous tous une fois de plus pour avoir prié pour mon frère, parce qu’apparemment, il est en voie de guérison. Dieu lui accorde une autre chance, et ainsi, je–je vous remercie, et je loue Dieu pour toutes choses.

            Il y a encore beaucoup de décisions importantes à prendre. La tournée mondiale approche, l’Afrique apparaît devant nous, et d’autres endroits partout ailleurs au point où je ne sais de quel côté me tourner; c’est partout, partout. Et il y a au moins dix conférences extraordinaires ou plus qui se tiennent en ce moment même, et on m’invite à assister à chacune d’elles. Je dois prendre une certaine décision dans vingt-quatre heures, ainsi... pour le prochain déplacement, priez donc pour moi. Priez pour moi. Et je–j’ai besoin de vos prières.

12        J’espère que le fait d’avoir éteint pour un instant ce ventilateur ne vous a pas trop dérangés vous tous ici devant. Dans ma vie, en voyageant pour le Seigneur, je–j’ai été exposé à tant de choses, toutes sortes de conditions, de maladies, dont la lèpre. J’ai embrassé des lépreux, je leur ai serré la main, et–et voire des gens qui souffrent de toute sorte de maladies, je suis entré dans les salles de quarantaine, dans des camps, et tout le reste presque partout dans le monde, et je–je–je ne suis plus un jeune homme. Je pense que vous le savez, j’approche...

            Puis j’ai appris l’autre jour là-bas que frère Bosworth qui est âgé d’environ quatre-vingt-dix ans, et il... Lorsque j’étais à Indianapolis, il avait un caillot de sang qui se dirigeait vers son coeur. Il avait des affres de la mort dans son coeur, étant inconscient. Madame Bosworth a appelé au téléphone. J’ai prié pour lui, je suis allé là-bas et nous avons annoncé cela, et nous nous sommes mis en prière. Le lendemain, c’est lui-même qui m’a appelé au téléphone pour me dire: «J’aimerais un de ces jours être à une réunion avec vous.» Alors je sens comme si, avec mes quarante-sept ans maintenant, je devrais avoir honte de moi, mais seulement je... C’est le côté humain, je pense.

            Oh ! combien cela est précieux, combien c’est merveilleux. Il n’y a rien de tel qu’être sauvé, être sauvé, mais vous ne le réalisez pas, les amis, je suis sûr que le diable garde toujours cela loin de vous autant qu’il le peut (c’est ce qu’il fait envers moi) pour comprendre la valeur d’une âme. Vous, vous êtes-vous déjà imaginé ce que c’est, ce que l’éternité veut dire, et combien de temps vous allez être dans cet état? Vous rendez-vous compte que ceci est le moment où vous devez prendre votre décision concernant l’éternité?

13        Dimanche dernier, il y a une semaine, nous avions ici... je crois que j’ai prêché sur l’assurance, la puissance que Dieu a promise, et Il vous a ordonné, et Il vous a appelé avant la fondation du monde et a inscrit votre nom dans Son Livre. Vous n’aviez rien à voir avec cela. C’est Dieu qui l’a fait. N’est-ce pas merveilleux? L’Agneau fut immolé avant la fondation du monde et pourquoi? Cela n’est arrivé que quatre mille ans plus tard, mais quand Dieu avait prononcé cela, Il devait faire cela, parce qu’il doit tenir Sa Parole, et au même moment où l’Agneau a écrit votre... Vous étiez inscrit avec Lui. Nos noms ont été écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau, non pas le soir où nous sommes venus à Christ, mais avant la fondation du monde, dit la Bible. C’est donc cela l’assurance, et le frère a abordé cela ce matin dans ce merveilleux passage de l’école du dimanche.

14        Maintenant, lisons simplement une Ecriture quelque part pendant un petit... Je voudrais... Juste quelque chose qui se trouve sur mon coeur. J’aimerais en parler pendant quelques instants, et puis, nous congédierons l’assistance et attendrons de nouveau le service de ce soir.

            Et maintenant, l’autre jour pendant que je venais, j’ai reçu un message dans mon coeur, que j’aimerais apporter au tabernacle en premier, Dieu voulant, si je reviens ici dimanche matin, juste quelque chose qui se trouve sur mon coeur concernant le moment où je suis allé à un endroit pour manger, et je me suis dit: «Eh bien, est-ce que je deviens fou? Qu’est-ce qui me prend?» Je n’arrive pas à supporter cette musique et toutes ces histoires que les gens ont par ici aujourd’hui, ces femmes folles qui chantent: En descendant de nos palais d’ivoire, et tout ça. J’ai dit: «Il doit y avoir quelque chose qui cloche en moi.» Et le Saint-Esprit a dit: «Oh ! non. Oh ! non.» Vous voyez, si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.

            Alors je me suis dit: «Eh bien, je ne voudrais donc pas me conformer à ce monde. C’est...» Et alors le Saint-Esprit a commencé à me révéler ce message. Je n’aurais pas le temps ce matin. Je suis trop fatigué. En outre, peut-être que le Seigneur voulant, le matin du dimanche prochain, si nous sommes toujours là... Je dois effectuer des voyages cette semaine, mais si je suis encore là le matin du dimanche prochain, Dieu voulant. Frère Neville annoncera cela à son émission le samedi, et nous serons là pour essayer d’apporter ce message. Et j’aimerais essayer d’apporter une partie de cela. C’est un message d’évangélisation de ce jour, de l’heure et de la saison.

15        Il y a six mois lorsque j’ai prédit que ceci serait la dernière année pour l’Amérique, et nous verrons si c’est conformément à l’Evangile ou pas, ça c’est le moment où c’en est fini de l’Amérique. Cette année soit elle va se relever, soit elle va sombrer. C’est juste.

            Maintenant, vous jeunes enfants, je veux que vous apportiez un morceau de papier et écriviez cela sur la page de garde de votre Bible, afin que lorsque frère Branham sera déjà mort peut-être, vous voyiez si j’avais raison ou tort. Voyez-vous? Et vous saurez si l’Eternel parle encore ou pas. Voyez-vous?

            Maintenant dans Romains, chapitre 4, je voudrais lire juste une portion de la Parole pour continuer.

Que dirons-nous donc qu’Abraham, notre père, a obtenu selon la chair?

Si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu.

Car que dit l’Ecriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.

Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due;

Et à celui qui ne fait point d’oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice.

            Et que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la Parole.

16        Bon, le petit sujet, si nous devrions l’appeler ainsi, dont je souhaite vous parler, c’est L’Amour divin; et quand l’amour divin a été projeté et qu’il arrive à destination, la grâce souveraine intervient. Voyez-vous? Maintenant, pouvez-vous vous représenter cela? Eh bien, méditez là-dessus afin que vous puissiez très bien saisir maintenant. Voyez-vous? Quand l’amour divin est projeté, et qu’il arrive à destination, alors la grâce souveraine intervient.

            Eh bien, c’est une–c’est une chose étrange de voir comment les gens... Le genre de personnes et ce que nous faisons dans nos associations... Eh bien, nous devons tous faire face à ces réalités selon lesquelles il y a des gens dont on aime la compagnie, et il y a des gens qui sont des gens bien, et que vous aimez, mais cependant, ils ont quelque chose qui fait que vous–vous supportez difficilement leur compagnie.

17        Maintenant, nous voulons parler des réalités. Bon, la raison en est que c’est à cause de l’atmosphère que l’individu lui-même ou elle-même crée. En effet, vous êtes des créateurs en miniature, parce que vous êtes des fils et des filles de Dieu. Peu importe combien vous êtes plongés dans le péché, vous êtes toujours des fils et des filles de Dieu, parce que vous êtes déchu, dégénéré dans votre âme et dans votre pensée, mais Dieu est votre Créateur, et dans votre état de déchéance, vous êtes une création de Dieu perdue, ruinée et dominée par le diable. C’est juste. Mais toujours est-il que vous êtes des fils et des filles de Dieu.

            Il ne veut pas qu’aucun de vous périsse, mais Il veut que tous puissent arriver à la repentance. Voyez-vous? Et Il a fait tout ce qui–qui est possible, car Dieu Lui-même et Lui seul pouvait faire ceci, donner à Ses créatures la–l’occasion d’accepter et d’être ce qu’Il veut que vous soyez, ramenés dans votre véritable condition.

            Et personne ne... Eh bien, voici la chose et c’est très tranchant. Mais personne n’est dans son bon état mental avant d’avoir accepté le Seigneur Jésus. C’est une déclaration forte, mais c’est la vérité. Personne n’est mentalement normal avant d’avoir accepté Jésus-Christ comme son Sauveur personnel. Cela semble... Mais c’est la Bible. Certainement, c’est vrai.

18        Il est le Seul, et du fait que vous êtes un être créé... Maintenant, vous serez fou aux yeux du monde lorsque vous faites cela, parce que vous devez sortir de l’atmosphère dans laquelle vous vous trouvez pour entrer dans cette autre atmosphère. Lorsque vous faites cela, Dieu vous élève juste au-dessus du monde, et vous vivez dans une atmosphère céleste. Voyez-vous? Et alors pour le monde, vous êtes différent de ce que cela est. Voyez-vous? Et ceci est contraire au monde. Voyez-vous? Maintenant, ce qu’il vous faut, c’est d’être élevé par Christ pour entrer dans une–une atmosphère où vous êtes heureux, pacifique, et alors là-dedans, vous créez une situation... Et maintenant, bien des fois, dans nos églises... Ceci peut sembler étrange, mais si seulement vous observiez cela... Bon, ceci, c’est pour l’Eglise. C’est pour le peuple.

            Les gens reçoivent l’esprit les uns des autres, au lieu de recevoir le Saint-Esprit. Lorsque vous entrez dans un groupe de gens et que vous observez la façon dont une personne agit, et–et ce genre de personnes qui entrent dans cette assemblée, tout de suite, elles agissent de la même façon. Ajoutez, ou... Prenez une bonne femme et un mauvais mari, soit il va... elle va... Soit l’homme va devenir un bon mari, soit elle deviendra une mauvaise femme. Dans l’atmosphère où vous vivez, vous communiquez à vos compagnons ce que vous êtes.

19        Alors quel genre de personnes devrions-nous être si nous sommes des chrétiens? Dans quel genre d’atmosphère devrions-nous vivre? C’est dans une atmosphère réconfortante, rassurante, guérissante que nous devrions vivre, avec nos coeurs constamment en prière, et un profond amour pour chaque personne avec qui nous entrons en contact...?...

            Si je dis ceci aux petites églises qui ont prié pour moi pour les missions dans le monde, c’est que c’est de là que vient mon succès dans la prière pour les malades. Si je ne peux pas sympathiser profondément avec la personne dans sa maladie, cela ne fait généralement aucun bien. Il vous faut en arriver carrément au point où c’est juste... et vous ressentez cela vous-même.

20        Il y a quelque temps, un vieux Mexicain là à l’estrade, quand il a couru jusqu’à l’estrade, il avait beaucoup de foi, et il est tombé et a saisi son chapelet. Et je–je lui ai dit par l’intermédiaire de l’interprète, frère Espinoza: «Ce n’est pas nécessaire.» Alors il s’est levé, il a croisé les bras et a commencé à aller dans une certaine direction. Il était aveugle. Je l’ai regardé. J’ai regardé ses vieux pieds ridés, probablement qu’il n’avait jamais de sa vie porté une paire de souliers. J’ai regardé mes souliers, pour voir s’ils pouvaient lui aller. Je les lui aurais donnés. Il était aveugle. Quand j’ai regardé, il avait des épaules plus larges. Cet homme pesait deux cents livres [90 kg] et quelques, je pense. Mon veston n’allait pas lui convenir. Et alors qu’il se tenait là, avec des cheveux gris, j’ai pensé à mon père. Je me suis dit: «Si papa avait vécu jusqu’à atteindre environ cet âge, il aurait presque le même âge que cet homme, environ soixante-cinq ou plutôt soixante-dix ans, et j’ai aimé cet homme.

            Selon ce que je pensais, peut-être que jamais de sa vie il n’avait pris un bon repas, peut-être que jamais de sa vie il ne s’est assis à une table et tout ceci; et puis il allait çà et là dans les ténèbres. Alors quelque chose est venu dans mon coeur. Que Dieu soit miséricordieux ! C’est un homme. C’est un frère. Alors lorsque cela m’a touché, quelque chose a été libéré. Il s’est créé là quelque chose, et cela–et cela a été projeté vers cette personne.

21        Quelques instants après, je l’ai entendu crier quelque chose par-dessus mon épaule, et il criait: «Je vois. Je vois.» Qu’était-ce? L’amour divin, la compassion avait été projetée par le Saint-Esprit jusque dans cet homme, et avec cela, là au bout du rouleau où il ne pouvait pas... Rien ne pouvait être fait, et l’amour est intervenu, et l’amour a rencontré l’amour; alors la grâce souveraine s’est mise à l’oeuvre, et Dieu par la grâce souveraine a redonné la vue à cet homme. Voyez-vous?

            Tout d’abord, vous devez en arriver à ce point-là. C’est ainsi qu’il vous faut vous comporter envers un pécheur. Bien des gens prient pour les pécheurs. C’est très bien. Mais ce n’est pas ainsi qu’on gagne un pécheur. Il est de votre devoir de gagner le pécheur. Vous ne le gagnez pas en priant pour lui. Vous le gagnez–gagnez, le gagnez en lui parlant et en lui présentant Christ. Voilà ce qu’il vous faut faire. Il est de votre devoir de gagner les pécheurs en leur parlant, et en projetant vers eux l’amour de Dieu par la Parole de Dieu qui gagne les pécheurs...?...

22        Quelqu’un dira: «Je n’ai jamais fréquenté l’église. J’aime certainement cette femme. J’aime cet homme.» Voyez-vous? En effet, vous les gagnez. Si vous restez à la maison et priez simplement pour le pécheur sans jamais entrer en contact avec lui, ça ne fera pas grand-chose, mais vous devez prier et ensuite partir. C’est juste. Allez et faites cela.

            Bon, la projection de cet amour. Il y a quelques jours, j’écoutais le témoignage d’un–un grand fabricant de charrues qui se tenait à l’estrade. Eh bien, là se trouvaient des hommes d’affaires du monde entier, assis à l’estrade, avec ce laboureur. Il s’est levé. Il a dit: «Eh bien, je ne savais pas pourquoi je devais subir une opération.» J’aime cet homme, et il est un grand disciple de frère Roberts, mon ami, et ainsi donc...

            Il a dit: «Quand j’ai découvert que je devenais malade et que j’avais un problème de calcul... de calculs rénaux... Il m’est arrivé de dîner avec frère Oral, a-t-il dit, et frère Oral s’est levé et a dit: ‘Maintenant, frère, je–je vois que vous êtes en détresse». Alors il a dit: ‘Je–je vais prier pour vous.’»

            Et il a dit: «Eh bien, gloire au Seigneur ! Je voulais simplement que vous disiez cela, Frère Oral, et, a-t-il dit, Oral est venu et lui a imposé les mains aux reins, et il a dit: ‘Je réprimande ce calcul rénal et lui ordonne de quitter immédiatement cet homme.’» Et il a dit: «Et alors, a-t-il dit, j’ai senti un soulagement.» Et il a dit: «Quelque temps après, cela est revenu.»

23        Il a dit: «Je suis encore allé chez frère Oral.» Et il a dit: «Il a encore prié, et j’ai senti un soulagement. Mais, a-t-il dit, chaque fois que cela revenait, c’était pire.» Et il a dit: «Alors voici la chose suivante à laquelle j’ai pensé: ‘Si je pouvais aller, a-t-il dit, chez frère Branham, me tenir devant lui et que le Saint-Esprit vienne à lui, Il lui dirait alors pourquoi je n’avais pas été guéri lorsque frère Oral avait prié pour moi.’»

            Alors il s’est déplacé, et il est venu en Louisiane. J’avais des réunions là-bas, et je me suis tenu devant lui pendant vingt minutes. Le Saint-Esprit s’était tu et n’a rien dit. J’ai prié pour lui, et il a dit qu’il s’est senti mieux, et il est descendu de l’estrade. Puis il est allé... Il s’est énervé et s’est emballé. Il est allé de lieu en lieu. Tout le monde a prié pour lui, on a prié pour lui. Et il aimait le Seigneur, mais finalement il en était arrivé à un point où il avait été transporté chez les Mayo. Les Mayo l’ont examiné et ont dit: «Vous avez une chance sur mille de vivre. Une infection s’est installée. Tout votre corps est empoisonné et urémique,» et j’oublie tout ce qu’il en était. Ils ont dit: «Vous avez une chance sur mille.»

            Alors il a dit: «J’ai considéré cela.» Il a dit: «J’ai prié: ‘Ô Dieu, Tu sais que je T’aime, je suis allé vers tous Tes serviteurs.» Et il a saisi l’occasion, et on l’a endormi. Et il a dit que lorsqu’il s’est réveillé dans la pièce... il a dit qu’une Lumière brillait dans la pièce, et la gloire de Dieu l’environnait, et les médecins étaient étonnés. Ils sont entrés et ont dit: «Eh bien, que s’est-il passé ici?»

            «Eh bien, a-t-il dit, j’ai envie de rentrer à la maison.» Qu’était-ce? Voyez-vous, il avait simplement bâti ses espoirs sur: «Si jamais il m’arrive quelque chose, j’irai chez frère Roberts. Si cela ne marche pas, j’irai chez Branham,» et pourtant, il aimait le Seigneur Jésus.

24        Dieu a dû laisser que tout faillisse, jusqu’à ce qu’il soit étendu là sur son lit, et que même le médecin dise: «Nous ne pouvons rien faire.» Amen. Quand l’amour divin en est arrivé à sa fin, la grâce souveraine est intervenue et a pris la relève. Il le fera chaque fois. Si vos motifs sont justes, si vos intentions sont justes, si vous avez l’amour divin et croyez, allez de l’avant, ne doutant de rien, quand il semblera que vous êtes arrivé au bout du rouleau, alors la grâce souveraine prendra la relève.

            Oh ! j’ai vu cela à l’oeuvre; bien plus dans ma propre vie, non pas par une simple théologie, ni par une espèce de–de... l’expérience de quelqu’un d’autre. Je suis si heureux aujourd’hui de pouvoir parler sur base d’une expérience personnelle, pour être convaincu que c’est la vérité. Ma propre expérience, tant que nous savons que l’amour de Christ repose divinement dans nos coeurs, que nous sommes passés de la mort à la vie, tous les démons de l’enfer n’ont aucune chance d’ôter cela. Même le...?... Si vous persévérez dans cet amour et dans cette foi, c’est juste comme un petit bébé. Prenez un petit bébé de... Montrez-lui que c’est juste un petit homme qui peut avoir cela.

25        Voici madame Kelly qui est assise ici devant nous. Lorsqu’un soldat ivre, je crois que c’était ça, est entré là chez eux en courant, et qu’on l’a prise là pour morte, on l’a amenée à l’hôpital, inconsciente... Quand toute chose avait failli, elle était...?... Et pourtant, en ayant l’amour de Dieu dans son coeur, elle s’est retournée. Je suis entré là l’autre jour, et alors la grâce souveraine s’est élancée après l’amour divin, et la voici ce matin assise au milieu de nous aujourd’hui, en vie. Vous voyez, il s’est passé quelque chose.

            Lorsque vous arrivez au bout du rouleau, lorsque vous en arrivez à un point où vous ne pouvez plus bouger, alors c’est le moment où Dieu va apporter, par la grâce souveraine, la chose que vous cherchez. Considérez un petit enfant, un petit bébé. Il a de petites crampes et des spasmes, et il crie, et il gigote, et il hurle, et aussitôt, vous savez, il retient son souffle, et vous verrez une mère le saisir, le chouchouter, le jeter en l’air, lui souffler au visage. Laissez-le tranquille. Jamais personne dans notre histoire de médecine n’est morte comme cela. Il ne mourra pas. Il fait simplement un caprice. Il essaie d’obtenir de la sympathie. Il cherche à ce qu’on l’amadoue, ce n’est qu’une crise de colère; et après qu’il aura eu sa crise de colère jusqu’au point où il retient son souffle, au point où il ne peut pas aller plus loin avec cela, alors la nature entre en scène, et il se détend et recommence à respirer. Tout ce que vous faites en le ramassant, en criant, le fait simplement hurler; et lui souffler au visage le rend pire.

            C’est ainsi qu’il en est de nous lorsque nous allons d’église en église, de droite à gauche, de service de guérison en service de guérison. Gloire ! Prenez l’amour et avancez jusqu’à ce que vous arriverez au bout du rouleau. Dieu protégera...?... Quand l’amour a satisfait à ses exigences, Dieu est tenu de venir au secours. Quand vous êtes au bout du rouleau, et que l’homme est au bout, alors la grâce prend la relève. C’est la nature de Dieu de faire cela. J’ai remarqué cela, quand j’ai donné un certain...

26        Et excusez-moi pour ce témoignage personnel maintenant pendant un instant. Vous avez lu le livre; là-bas l’autre jour à Portland, dans l’Oregon, quand ce maniaque a couru jusqu’à l’estrade, et qu’il allait me tuer. Vous tous, vous avez peut-être lu cela dans le livre. Que s’est-il passé? Dieu m’a envoyé prêcher l’Evangile. C’est ce que je faisais. Des milliers de gens étaient réunis. Les rues étaient bondées, et à l’intérieur il y avait six mille personnes et quelques, et il pleuvait à verse, et les gens se tenaient là. Leurs coeurs soupiraient, assoiffés. C’est lorsque personne d’autre n’était dans le champ; il y avait des clinquants aux réunions, et on devait être tiré de la foule et tout le reste; et la police vous escortait pour vous faire entrer.

            J’étais dans une pièce, et là j’ai conduit deux jeunes officiers à Christ, dans le vestiaire, deux jeunes gens de la police qui étaient au début de la vingtaine. La mère de l’un avait été guérie la soirée précédente, et les deux se sont inclinés là, et je les ai conduits au Seigneur Jésus.

27        Je m’avançais sur l’estrade pour parler de la foi, et tout d’un coup, un maniaque, qui s’était évadé d’un asile de fous et qui venait de frapper un prédicateur dans la rue cet après-midi-là, lui brisant la clavicule et la mâchoire (Il avait l’obsession de tuer les prédicateurs.), est entré en courant et se disait: «Voici l’occasion pour moi.» Il est venu jusqu’à l’estrade, il pesait environ deux cent cinquante ou deux cent soixante [environ 113 ou 117 kg], il mesurait presque six pieds [environ 2 m], balançant ses bras. Il a dit: «Toi, espèce d’hypocrite, faux jeton !» J’étais là, le service de Dieu se déroulait normalement, les gens étant guéris, des milliers étant sauvés, et davantage de ministères étaient inspirés. Ce grand réveil n’était qu’à son début à l’époque et il commençait à se répandre à travers le monde... Il y avait assis là T. L. Osborn (Amen), qui a gagné des dizaines de milliers d’âmes à Christ; il était assis là, étant pasteur d’une église, avec huit ou dix fidèles de son assemblée, qui observaient depuis le balcon.

            Et ce fou a couru jusqu’à l’estrade, pour déranger la réunion du Seigneur, et il a dit: «Espèce de faux jeton, espèce d’hypocrite, et tu te fais passer pour un serviteur de Dieu; je vais te montrer ce soir que tu n’es pas serviteur de Dieu. Et je vais briser chaque os de ton misérable petit corps.» Et il a couru là et il a ramené vers l’arrière son gros poing pour me frapper. Je me suis retourné. Les prédicateurs se sont dispersés et tout. Il s’est tenu là, s’est raclé la gorge, et a craché sur mon visage. Il a dit: «Espèce de faux jeton ! Je vais te montrer combien tu es serviteur de Dieu, espèce de séducteur !»

28        Je n’ai pas dit un seul mot. Je l’ai simplement regardé, et tout d’un coup le Saint-Esprit, quelque chose... Que penseriez-vous si un homme vous crachait au visage? Eh bien, il était d’après son humeur sur le point de s’enflammer. Assurément; et voilà venir deux flics, mais ces deux flics... avec des trucs en mains pour battre cet homme afin de le retirer, mais je ne pouvais pas les laisser faire cela. Dieu avait placé l’amour dans mon coeur pour cet être mortel.

            Je me suis dit: «Ce n’est pas l’homme. C’est le diable qui l’a mis dans cet état. Cet homme pouvait être un homme normal. Il veut aimer et vivre comme les autres hommes, mais c’est le diable qui l’a rendu comme cela.» Et un amour a commencé à tourbillonner se dirigeant vers cet homme, et aussitôt vous savez, cet homme s’est écroulé et est tombé là à mes pieds. Quand l’amour divin a été projeté, la grâce souveraine est intervenue et a pris la relève. Cela se fera toutes les fois.

29        Il n’y a pas longtemps, lorsque... Peut-être que je vous ai déjà raconté ceci. L’année dernière–l’année avant celle-ci donc, je tondais mon jardin là-bas, essayant de couper la pelouse de ma cour çà et là, et j’ai dû arrêter et changer d’habits; je suis entré dans la maison pour prier pour quelqu’un, puis je suis ressorti. Eh bien, la pelouse avait poussé avant que je... Et derrière, avant que je ne puisse tondre devant, la pelouse avait déjà poussé, et ainsi je...

            Un jour, j’étais là derrière avec une vieille tondeuse, tondant par là, essayant cette tondeuse à faible puissance. Mais j’avais oublié qu’il y avait là un nid de frelons là dans le coin, et j’ai engagé cette tondeuse là-dedans. Et là dans la cour de derrière, j’avais enlevé ma chemise, j’étais sans chemise. J’ai cogné cette clôture avec cette tondeuse, et sans chemise, et en moins de rien j’étais entièrement couvert de frelons. Vous savez ce qu’ils sont... un grand nid de frelons. Ils peuvent vous tuer. De très gros–gros frelons bourdonnant simplement.

            Oh ! je me suis dit... J’ai eu d’abord peur. Lorsque tout d’un coup, quelque chose a commencé à se produire. J’ai commencé à me calmer, ces frelons continuaient de bourdonner tout autour. Eh bien, ça paraît enfantin, et ça semble puéril, mais Dieu au Ciel sait si c’est la vérité ou pas, Lui au Nom de qui je me tiens...

30        Puis au lieu d’essayer de combattre, de frapper, de détruire ces frelons, une espèce d’amour pieux m’a envahi et j’ai dit: «Pauvres petites créatures. Vous avez le droit de construire un nid. C’est ainsi que Dieu vous a faits pour vous protéger, et je vous ai dérangés, et je suis désolé de l’avoir fait. Si je devais refaire cela, je ne vous dérangerais pas. Je n’en avais pas l’intention, mais, ai-je dit, je suis serviteur du Seigneur et Ses enfants malades m’ont demandé de prier pour eux. Je dois me dépêcher et tondre cette cour; alors, je vous prie, petites créatures de Dieu, au Nom de Jésus-Christ, de retourner à votre nid, je ne vous dérangerai plus.»

            Et qu’était-ce? C’était l’effet de ma prière, sinon j’aurais été piqué à mort. Et l’amour de Dieu qui m’a donné un nouveau coeur, la projection de l’amour est venue, et la grâce souveraine a pris la relève. Que pouvaient dire ces frelons, la paix...?... et chaque frelon a quitté le cercle...?... et s’est mis en ligne comme un militaire le fait faire à ses soldats, et ils sont rentrés tout droit à leur nid.

            Qu’était-ce? Je ne pouvais pas parler aux frelons. Il m’était impossible de leur parler. Comment pouvais-je les empêcher de me piquer? J’étais à bout. Mais j’avais l’amour. Dieu avait donné de l’amour pour ces frelons, et je leur ai parlé dans mon coeur, et le Saint-Esprit et la grâce souveraine ont immédiatement ramené ces frelons dans leur nid.

31        Un jour, non loin de la route, là où un Guernseys, là à Henryville, ce gros taureau qui avait tué par ici un homme de couleur à la ferme Burke par ici; il avait tué un homme de couleur. Il a failli tuer ce...?... jeune homme de la même façon, en le projetant hors de la grange...?... Je ne le savais pas. Je faisais la patrouille. J’étais censé porter une arme. Je ne l’avais pas.

            Un jour, en traversant là-bas, j’allais quelque part là prier pour un malade. J’ai traversé ce champ sans penser à ce taureau qui s’y trouvait. Et j’étais loin au milieu du champ, qu’arriva-t-il? Tout d’un coup, alors que j’étais là près d’un tas de buissons, ce grand taureau tacheté avec ses longues cornes comme cela a laissé échapper un mugissement. J’ai compris qu’il s’agissait de ce tueur. J’ai regardé derrière. J’étais trop loin de la clôture, à environ deux cents yards [182 m]; et il se tenait à moins de trente ou quarante pieds [9 ou 12 m] de moi. Il se tenait là, il a baissé ses cornes, il a laissé échapper un grand beuglement. Je n’avais pas de fusil et il n’y avait pas un chêne où monter. Je ne pouvais pas retourner à la clôture.

            Je me suis dit: «Eh bien, c’est ma fin. Bill Branham, c’est ici que tu vas trouver la mort en étant déchiqueté, tu seras tué ici dans le champ. Et je me suis tenu là; mais tout à coup, quelque chose a commencé à s’établir...?... la gloire de Dieu. Quelque chose est entré dans mon coeur juste là. J’ai aimé simplement ce pauvre animal. Ce n’est pas ce pauvre animal. C’est le diable qui lui fait faire cela, et je ne sais qu’une chose...?...

32        Ecoutez un peu, j’aimerais que vous écoutiez cela. Il n’y a qu’une chose qui peut vaincre le diable. C’est l’amour pur, l’amour divin. L’amour vaincra toute chose. Dieu a tant aimé le monde... Cela a vaincu le problème du péché. Cela a vaincu le problème de la maladie. Cela vaincra les différends dans l’église. Cela vaincra tout ce qu’il y a d’injuste à vaincre. C’est ce que l’amour fera si vous le laissez faire cela.

            Mon ami, quand ce gros animal s’est dirigé vers moi, au lieu de haïr cet animal, Frère Mike, je l’ai aimé. Et je me suis dit: «Tu es une créature de Dieu. Qui d’autre pouvait te créer, sinon Dieu? Et tu es couché là en paix, et je suis venu sur ton territoire malgré les pancartes là-bas dans le champ comme quoi cela en fait partie. J’ai simplement pris un raccourci, mon terrain habituel, pour aller prier pour un homme malade.» Et là j’ai vu ce taureau venir, sa tête simplement penchée comme cela, et il s’est dirigé vers moi pour me tuer; et je le savais, mais l’amour divin a commencé à se manifester. J’ai dit: «Pauvre créature. Une brute muette n’en sait pas mieux. Tu étais couché là, et je t’ai dérangé. Ainsi donc, je suis serviteur de Dieu. Tu es une créature de Dieu. Au Nom de Jésus-Christ, rentre te coucher, car je vais prier pour un enfant de Dieu qui est malade. Rentre, ai-je dit, te coucher,» et ce taureau s’est approché de moi impétueusement. Je n’ai eu aucune crainte. Je n’ai pas du tout eu peur, pas plus que je n’ai peur de frère Neville qui est assis juste ici. Juste la peur du saint amour dans mon coeur.

33        Qu’est-ce que cela a fait? Cela a créé une atmosphère. Quand ce taureau a foncé tout droit dans cette atmosphère, j’étais à moins de dix pieds [environ 3 m] de lui; il s’est arrêté et a projeté ses pattes en avant. Tout à coup il avait l’air d’être si vaincu, avec la plus douce expression sur son visage, et il s’est retourné, et est allé dans l’autre sens...?... Et je suis passé à cinq pieds [1,5 m] de lui.

            Qu’est-ce? Quand l’amour divin est projeté, la grâce souveraine intervient à ce moment-là. C’était le même Dieu qui a pu empêcher les lions de s’approcher de Daniel, quand ils sont venus avec le...?... et le pauvre Daniel se tenait là, environné de la robe d’amour. Le lion a foncé, puis s’est couché. Il était paisible. Je vous assure, mon frère, quand Dieu peut vous envelopper dans l’amour divin, il y a la paix dans la vallée pour vous à ce moment-là. Il y a...

34        Tout récemment, je venais de Dallas, au Texas. Je voyageais en avion, en rentrant chez moi. Nous avons eu une série de réunions là-bas, et en revenant, nous sommes entrés dans une tempête, et l’avion était forcé d’atterrir à Memphis. Et pendant que j’étais à Memphis, on m’a logé là à cet hôtel Peabody, oh ! un hôtel très luxueux. J’avais plutôt le sentiment que je n’étais pas à ma place. J’étais là-haut ce soir-là, et j’y suis resté toute la nuit.

            On m’a appelé le lendemain matin, et on m’a dit: «Révérend Branham?»

            J’ai dit: «Oui.»

            On m’a dit: «La limousine va donc vous prendre à sept heures pile. L’avion décolle à sept heures trente.»

            J’ai dit: «Merci, monsieur.» J’ai raccroché. Je me suis levé, j’ai prié, et je me suis dit: «Eh bien, j’ai peut-être le temps de courir jusqu’à la poste. J’ai sur moi du courrier, des réponses que j’ai rédigées hier soir.» Je me suis levé et j’ai commencé à descendre la rue, je descendais la rue en chantant:

Il y a presque partout des gens
Dont les coeurs sont tout enflammés
Par le feu qui est descendu à la Pentecôte,
Qui les a purifiés et les a nettoyés;
Oh ! il brûle maintenant dans mon coeur,
Toute la gloire à Son Nom !
Je suis si heureux de dire que je suis l’un d’entre eux.

35        Descendant la rue avec un tas de lettres en main, je me dirigeais vers la poste quand j’ai senti quelque chose d’étrange. Vous savez de quoi je parle, n’est-ce pas? C’est juste comme si tout se calmait... Oh ! quelle sensation ! Je me suis dit: «Oh ! la la ! n’est-ce pas si merveilleux?»

            Eh bien, Doc autrefois chantait un petit cantique: «Laisse-moi marcher avec la Colombe céleste, remplis chaque jour mon chemin d’amour.» Je pensais à cela, et cet amour a commencé à se déverser, davantage d’amour. Nous avons l’amour, mais nous avons besoin d’un amour en abondance, d’un amour qui déborde. Vous direz: «Eh bien, j’aime les pécheurs.» Mais, oh ! frère, soeur, les aimez-vous suffisamment pour aller leur parler et les attirer à Christ? Voyez-vous ce que je veux dire?

            Vous direz: «J’aime le Seigneur, mais pouvez-vous Lui faire confiance même si le médecin secoue la tête [en signe de désespoir]? Pouvez-vous Lui faire confiance lorsque toute autre chose est perdue? Vous avez besoin d’un baptême d’amour qui déborde, de l’amour divin. Lorsque vous avez l’impression qu’après avoir prié, votre prière n’a pas été exaucée, L’aimerez-vous toujours? Y a-t-il quelque chose qui continue de vous épurer? C’est la grâce souveraine de Dieu qui doit intervenir. Il le faut. C’est la nature de Dieu. Dieu ne peut que faire cela.

36        Quand Dieu a vu le péché de ce monde, qu’Il a vu que l’homme se mourait sans espérance et qu’il ne pouvait être sauvé, sachant cependant que l’homme L’aimait, cela–cela mit Dieu à rude épreuve, et cela éprouva Sa nature. La nature de Dieu, c’est l’amour. Dieu est amour, et cela a tellement forcé la nature de Dieu qu’Il a dû pourvoir à une issue de secours pour ceux qui veulent échapper. Et Il a envoyé dans le monde Son Fils rendu semblable à la chair du péché pour porter nos péchés et nos maladies au Calvaire. C’est ce que Dieu a fait.

            L’amour de Dieu, qui est sorti, a fait appel à la grâce souveraine. Mais Dieu n’a jamais dit: «Si vous faites ceci... Si vous faites ceci, Je ferai ceci.» Dieu, sans aucune condition, a envoyé, Il... Son Fils mourir à votre place et régler le problème du péché. Il n’avait que faire avec ce que vous en pensez. Dieu l’a fait de toute façon. Amen. L’amour divin, lorsque vous êtes mis à rude épreuve, la grâce souveraine doit prendre la relève. C’est tout ce qu’il en est, quand l’amour divin s’installe là où il faut.

37        Ecoutez attentivement. Ce matin-là, quand je suis sorti de l’avion... Je suis sorti de l’hôtel, j’ai commencé à descendre la rue. Je m’en allais en chantant. Tout à coup, Quelque Chose a commencé à se déverser sur moi, une grande pluie d’amour. Je me suis dit: «Oh ! si seulement je pouvais... Oh ! je crois, tel que je me sens, si seulement je pouvais voir quelqu’un pour qui prier.» C’est ce que vous ressentez. Quand quelque chose se déverse dans votre coeur ...?... L’autre jour... Puis-je m’arrêter juste un instant une fois de plus?

            L’autre jour la petite Sara est tombée malade. Quand nous avons commencé, oh ! il faisait si chaud, et j’étais debout chaque soir, je ne prenais que deux heures de sommeil environ. Des délégations venant de différents coins du monde, il fallait rencontrer celui-ci et celui-là, et prier; je prêchais trois fois par jour. Oh ! j’étais épuisé... Je m’en allais tout simplement, et alors je suis sorti, et j’avais...?... Je suis allé à quelques kilomètres de la ville en voiture. Et j’étais censé être là tôt le matin, et j’ai dû m’étendre au bord de la route pour dormir. Je me suis étendu pendant quelques minutes, je me suis levé et je suis reparti. Je n’arrivais pas à garder mes yeux ouverts en essayant de me frayer un chemin pour atteindre cette femme de l’autre côté d’un désert brûlant et chaud du Nebraska.

            En traversant là-bas, je me suis dit... Oh ! la la ! la petite Sara ne faisait que vomir et avoir les haut-le-coeur. La pauvre petite était malade toute la nuit. Le lendemain matin, elle était tellement malade que nous avions dû arrêter la voiture, et elle avait le visage pâle. Et–et j’étais si fatigué et si épuisé. Je me suis dit: «Ô Dieu, oh ! cette situation est terrible. Ô Dieu, regarde ici. Je–je n’arrive pas à conduire. Je suis si fatigué et j’ai été là avec Ton peuple, essayant de mon mieux, et la petite Sara est si malade.» Eh bien, nous sommes allés...

38        Et je suis allé là, et je lui ai imposé les mains. Jai dit: «Cher Père céleste, c’est Toi qui m’as donné cette enfant. Elle T’appartient. Moi, je l’ai seulement élevée.» Je lui ai imposé les mains. Quelque chose a commencé à se mouvoir dans mon coeur. Cela a arrêté les vomissements. Elle n’a plus jamais vomi depuis ce jour-là.

            Le deuxième jour, Becky est tombée sérieusement malade, on dirait un virus, et elle vomissait. La petite avait vomi toute la nuit. Le lendemain, Meda a dit: «Nous allons lui donner du Pepto-Bismol.» On en a versé deux cuillérées et on lui en a donné. La petite a vomi cela aussitôt. Nous sommes passés par le Massif du Grand Teton. Quand nous sommes sortis de cette contrée chaude en montant, elle voulait contempler les belles montagnes. Elle n’a pas pu le faire. Elle était tellement malade.

            J’ai dit: «Chérie, regarde ici. J’aimerais prendre... Papa voudrait te photographier afin que nos voyions les montagnes là-bas.»

            Elle a dit: «Oh ! papa. Je sens comme si je mourrais.» Et nous lui avons alors administré un autre Pepto-Bismol. Nous avons offert une prière ce matin- là.

            J’ai dit: «Seigneur, aie pitié.» Et, oh ! cela n’a fait aucun bien. Alors je me suis levé là, et je l’ai sortie. J’ai dit: «Chérie, sors au grand air.» Elle avait froid, elle portait une petite veste, il y avait de la neige partout sur le sol. Alors je suis sorti et elle s’est efforcée. Elle a dit: «Oui, papa.» [Frère Branham donne une illustration.–N.D.E.] Et la salive coulait simplement de sa petite bouche. J’ai regardé, et ses petits yeux étaient enfoncés, et sa bouche tout autour était pâle au possible. Je suis allé là-bas et j’ai levé mes yeux vers la montagne. J’ai dit: «Je lève mes yeux vers les montagnes... d’où me viendra le secours? Le secours me viendra de l’Eternel.» Alors, tout à coup, quelque chose a commencé à faire le nettoyage en moi. Oh ! j’aurais souhaité avoir constamment cela. Je suis allé là-bas du côté de la voiture, j’ai ouvert la portière, j’ai dit: «Regarde ton papa, chérie.» Oh ! la la ! cela a arrêté les vomissements pendant...?... quand même. Après cinq minutes, elle courait çà et là, jouant avec Sara. Qu’est-ce? Quand l’amour divin est projeté, la grâce souveraine prend la relève. Obligatoirement.

39        Je descendais la rue ce matin-là, en me promenant dans Memphis; je reviens à mon histoire. Mais en descendant la rue à Memphis, je chantais pour l’Eternel, et tout à coup Quelque Chose a dit: «Arrête-toi.» Et je me suis arrêté. Tout à coup, Cela a dit: «Tourne-toi et rebrousse chemin.» Eh bien, c’était en direction du fleuve.

            Je me suis dit: «Oh ! la la !» Je traversais un quartier de la ville. Je me suis dit: «Eh bien, je... Quelque chose que je...» Vous savez, vous avez une impression, vous savez, plusieurs fois, et plusieurs fois les gens font des erreurs en suivant les impressions au lieu de la conduite divine. Alors je me suis mis à marcher. Je me suis dit: «C’était juste... que j’ai ressenti. Et là, oh ! plus je m’éloignais, pire cela devenait. Je suis entré dans un petit coin à côté, j’ai jeté un coup d’oeil au matériel de pêche, qui était exposé là. Je pensais que je devrais me comporter comme les gens qui passaient. Je regardais ces articles de pêche, quand je me suis retrouvé seul...?... appelé et j’ai quitté le trottoir, le groupe venant de l’endroit où la lumière tourne. J’ai dit: «Tendre Père céleste, que voulais-Tu que je fasse? Etait-ce Toi qui agissais sur mon coeur? Je sens comme si je vais éclater à l’intérieur.» Juste quelque chose qui se déversait...

            Quelque Chose a dit: «Fais demi-tour et va dans le sens contraire.»

            J’ai dit: «Où?»

            Il a dit: «Fais demi-tour et va dans le sens contraire.»

40        La destination ne change rien. Continuez simplement d’avancer. J’ai fait demi-tour et j’ai commencé à redescendre la rue. J’ai marché. J’ai regardé à ma montre, elle me pressait toujours. Le temps était passé. Je suis allé un peu plus loin, le temps était passé, on approchait pratiquement de huit heures; je me suis dit: «Oh ! la la ! la la !» J’étais déjà très loin, tout au fond là, où il y avait pratiquement des maisons des gens de couleur, beaucoup de petites maisons des gens de couleur là tout au fond.

            Et je continuais à marcher là. Le soleil était très haut à ce moment-là; c’était au début du printemps; les nuages avaient complètement disparu. Je me disais: «Eh bien, j’ai raté mon... Je–je–j’ai raté mon avion.» Mais je me suis dit: «Ô Dieu, ce n’est pas grave si j’ai raté l’avion tant que c’est Toi–Toi... Là où Tu me conduis, Seigneur. Je ne sais pas où Tu m’amènes. Où vais-je?» Ce n’est pas mon problème, je continue simplement de marcher.

41        J’ai simplement continué de marcher; quelque temps après, j’ai regardé, et une tante Jemima se tenait à un portail comme ceci; elle était appuyée contre le portail, avec ses grosses joues. Elle avait enroulé une chemise d’homme autour de la tête comme ceci et c’était noué par derrière. Je marchais comme cela, et je suis arrivé jusqu’à son niveau, des larmes coulaient sur ses grosses joues comme cela. Elle m’a regardé et a dit: «Bonjour, parson.»

            Et j’ai dit: «Madame, ai-je dit, bonjour.»

            Elle a plutôt ri à belles dents et m’a regardé, les larmes aux yeux. Je me suis dit: «Elle m’a appelé ‘parson.’» C’est ainsi qu’ils appellent un prédicateur dans le Sud, vous savez. Et j’ai dit: «Comment savez-vous que je suis un pasteur?»

            Elle a dit: «Je savais que vous veniez.»

            «Comment?»

            Elle a dit: «Je savais que vous veniez.»

            J’ai dit: «Je ne comprends pas, tantine. Voudriez-vous me l’expliquer?»

            Elle a dit: «Vous savez, avez-vous déjà lu cette histoire au sujet de la Sunamite qui n’avait pas d’enfant, et elle avait demandé au Seigneur de lui donner un enfant, et, a-t-elle dit, et Elie est venu et l’a bénie, et elle a eu un enfant?»

            J’ai dit: «Oui, madame. Je me souviens de cela.»

            Elle a dit: «J’étais ce genre de femme.» Elle a dit: «Je n’avais pas d’enfant, et j’ai prié le Seigneur; et j’ai dit au Seigneur que s’Il me bénissait et me donnait un enfant, alors je l’élèverais pour Lui.» Et elle a dit: «Il m’a donné un enfant, et, a-t-elle dit, j’ai fait de la lessive sur la planche à lessive (Il y avait là sur le côté son coin de travail.), a-t-elle dit, j’ai fait la lessive là sur la planche à lessive pour élever cet enfant.»

42        Et elle a dit: «Quand il est devenu grand, pasteur, il–il a suivi la mauvaise voie, et, a-t-elle dit, il s’en est allé avec de mauvais amis, et voilà il est étendu là à l’intérieur, et il est mourant.» Et elle a dit: «Le médecin était ici avant hier quand le garçon est entré dans l’inconscience, et il a dit qu’il ne pouvait plus rien faire pour lui. On lui a administré du Salvarsan 606, et toutes les autres choses, du mercure et de la pénicilline. Rien...» La maladie vénérienne, la syphilis...?... les valves de son coeur. Et il a dit: «Il n’y a plus rien à faire pour lui.» Et elle a dit qu’il était étendu là à l’intérieur, mourant.» Et elle a dit: «Oh ! Seigneur, je ne voudrais pas voir mon bébé mourir de cette manière-là.» Et elle a dit: «Je–je... Si seulement je pouvais l’entendre dire qu’il est sauvé...» Et elle a dit: «J’ai prié, j’ai prié pendant deux nuits.» Elle a dit: «Ce matin vers trois heures, a-t-elle dit, le Seigneur m’a amenée dans le sommeil pendant que j’étais sur mes genoux.» Elle a dit: «J’ai eu un songe où j’ai vu venir un homme en costume clair, portant un petit chapeau, un chapeau de gens de l’ouest sur le côté de la tête.» J’ai dit: «Seigneur, j’étais cette femme en question, mais où est Ton Elie?»

            Le Seigneur a dit: «Voici venir...» Elle a dit: «Je suis immédiatement sortie de ce lit, et je me tiens debout juste ici tout ce temps, vous attendant.»

43        C’est exactement comme cela que j’étais habillé. Oh ! frère, quand l’amour divin est projeté... Cette mère avec son bébé, qui pesait presque 180 livres [90 kg], mais il était toujours son bébé, il était étendu, se mourant dans la honte. Peu importe combien c’était honteux, c’était son bébé. Elle l’aimait. C’est ça l’amour maternel. Peu importe combien il avait amené la honte, elle l’aimait toujours.

            Et si vous ne pouvez pas oublier votre bébé, peu importe ce qu’il a fait, à combien plus forte raison Dieu ne peut pas vous oublier. Il a dit: «Vos noms sont gravés sur la paume de Ma main. Une mère peut oublier l’enfant qu’elle allaite, mais Je ne t’oublierai jamais.» Peu importe ce que vous avez fait, à quel point vous êtes rétrograde, à quelle profondeur vous vous êtes englouti, Dieu vous aime toujours. Dieu vous aime; gardez la...?... En avançant. Ne vous inquiétez pas...?...

44        Puis elle a dit–elle a dit: «Comment ne pourrais-je pas faire cela?» Et elle a dit: «Pasteur, j’ai fait un songe, je vous ai vu venir; et, a-t-elle dit, quand j’ai regardé dans la rue, et que j’ai vu ce petit costume clair avec ce petit chapeau, posé sur le côté de votre tête, a-t-elle dit, l’Esprit m’a dit: ‘Le voilà.’» Elle a dit: «Ne voulez-vous pas entrer?»

            Et je me suis dit: «Ô Dieu, me suis-je dit, c’est peut-être ici que Tu m’as conduit. C’est la raison pour laquelle j’étais censé venir. Je ne le savais pas. J’ai ouvert le portail, et il y avait à cela une chaîne et un soc de la charrue. Je ne sais pas si vous en avez déjà vu un ou pas. J’ai ouvert la vieille petite porte et je suis entré.

45        Frère, j’ai été dans les palais des rois, j’ai été dans les maisons des gens les plus riches qu’il y a au monde, j’ai été dans certaines maisons des multimillionnaires valant vingt... valant vingt-huit millions de dollars. J’ai marché sur leurs tapis, et c’était de la soie d’un bout à l’autre, alors que je pouvais m’étendre là et dormir confortablement sur le paillasson de belles maisons. Mais là, il n’y avait même pas de tapis sur le plancher, et il se trouvait là un vieux petit lit en fer avec une affiche...?... une vieille petite couverture couvrait ce garçon et un écriteau sur la porte disait: «Que Dieu bénisse notre maison.» Je savais que j’étais devant la maison d’une chrétienne. Je savais que j’étais quelque part où un appel avait été fait, il n’y avait pas de photos des filles nues au mur, pas de photos vulgaires, mais la Bible était ouverte sur la vieille petite table en marbre qui se trouvait là. Et un grand garçon était étendu là sur le lit, tenant la couverture dans sa main, faisant: «Ummmmm, ummmmm. [Frère Branham fait une illustration.–N.D.E.]»Je me suis dit: «Oh ! la la !» J’ai touché ses pieds; ils étaient moites et froids. La mort était sur le garçon.

            Et il ne cessait de dire: «Oh ! il fait très sombre. Il fait très sombre.»

            Et j’ai dit: «De quoi parle-t-il?»

            Elle a dit: «Pasteur, a-t-elle dit, il pense depuis plusieurs jours maintenant qu’il est perdu sur une grande mer, perdu.» Elle a dit: «Il ne sait pas où il va.» Et elle a dit: «Mon coeur saigne.» Elle a dit: «Il s’en va, il est perdu en mer, et il ne sait où il va.» Elle a dit: «Pasteur, j’ai prié. J’ai fait tout, j’ai fait tout. Je ne veux pas qu’il soit perdu, pasteur.» Et elle a dit: «Hier soir j’étais en prière.»

46        J’ai dit: «Tantine, qu’a-t-il, ce garçon?»

            Elle a dit: «Il s’agit d’une maladie vénérienne. Le médecin a déjà dit qu’il va mourir, qu’il n’y a plus rien à faire.» Et elle a dit: «Il est inconscient. Il est perdu en mer depuis deux jours.»

            Elle a dit: «Voulez-vous prier pour lui?»

            J’ai dit: «Tantine, je m’appelle Branham. Avez-vous déjà entendu parler de moi?»

            Elle a dit: «Non, non. Je ne crois pas, pasteur.»

            J’ai dit: «Eh bien, je vais vous raconter une histoire.» J’ai dit: «Mon ministère consiste à prier pour les malades.»

            Elle a dit: «Est-ce vrai?»

            J’ai dit: «Oui,» et j’ai dit... Je lui ai parlé de l’avion qui avait atterri et tout.

            Et elle a dit: «Est-ce la vérité, pasteur?»

            J’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Eh bien, je savais qu’Il ne me laisserait pas tomber.»

            J’ai dit: «Offrez une prière, tantine.» Et elle s’est agenouillée là, et vous parlez d’une prière. Oh ! frère, cette vieille sainte s’est emparée de Dieu, et elle a prié au point où les larmes coulaient de ses yeux.

            J’ai levé les yeux, et le garçon continuait de faire: «Ummmmm.»

            Et j’ai dit: «Maintenant, tantine, je vais prier. Et joignez-vous à moi.» J’ai posé mes mains sur les pieds du garçon; j’ai dit: «Père céleste, mon avion est déjà parti, à ma connaissance, et voici que la mère de ce garçon implorait pour son bébé; et à ma connaissance, c’est ici que Tu m’as conduit. Je Te prie d’être miséricordieux envers lui.»

47        Et juste à ce moment-là, je l’ai entendu dire: «Maman, oh ! maman.»

            Elle s’est levée, elle a essuyé les larmes de ses yeux et elle a dit: «Oui, chéri. Le bébé de maman se sent-il mieux?» Elle a commencé à lui tapoter la tête...

            Il a dit: «Maman, il fait clair dans la pièce. Il fait clair dans la pièce.»

            L’amour souverain, et l’amour divin avait été projeté jusqu’au coeur de Dieu. La grâce souveraine a dû répondre à sa place.

            Je pense que la pauvre mère tenait ferme par ses prières à Dieu, avec tout ceci, et alors que s’est-il passé? Dieu dans Sa grâce, Dieu dans Sa miséricorde a amené un avion du ciel et l’a retenu au sol. L’ancre du coeur d’une pauvre femme de couleur ignorante. Quand l’amour divin a été projeté, peu importe qu’elle ait été pauvre, qu’elle ait été noire, qu’elle ait été jaune, qu’elle ait été... Quand la grâce divine est projetée, la grâce souveraine doit prendre la relève. Et avec l’amour de cette vieille mère-là, qu’est-ce qu’elle a imploré !

48        Et le garçon, quelques... Environ deux ans plus tard, quand je me suis rendu là, je voyageais par train. Je suis descendu du train, et je suis allé quelque part là me procurer un hamburger. Ça se vendait à à peu près 70 ou 80 cents dans l’avion, et... dans le train, et je pouvais l’acheter à environ 20 cents dans un petit shop. Je suis descendu du train et j’ai commencé à marcher. Il y avait là un portier qui a dit: «Bonjour, Pasteur Branham.»

            J’ai regardé tout autour et j’ai dit: «Bonjour, fiston.»

            Il s’est approché et a dit: «Ne me reconnaissez-vous pas?»

            J’ai dit: «Non, je ne crois pas.»

            Il a dit: «Vous rappelez-vous, il y a environ quelques années, quand vous êtes venu et que vous avez prié pour moi et ma maman?»

            J’ai dit: «Es-tu ce garçon-là?»

            Il a dit: «Oui, bien sûr, Pasteur Branham.» Il a dit: «Non seulement j’ai été guéri, mais maintenant je suis sauvé. Je suis un chrétien.»

            La grâce souveraine... Certainement, frère. Je vous assure, quand la grâce... quand Dieu voit l’amour projeté, la grâce doit prendre la relève.

49        Il y a quelques semaines chez moi, et vous vous en souvenez. Beaucoup d’entre vous savent quand ce vieil opossum était couché là. Et cette jeune fille par ici avait noyé son bébé; alors que Dieu lui a donné un bébé, elle ne voulait pas l’élever. Elle l’a enroulé dans une couverture et l’a jeté là-bas, elle l’a noyé dans le fleuve. J’ai dit: «Voilà une mère qui est plus vile qu’un chien. Un animal ne ferait pas cela.» Et si l’amour souverain de Dieu va... pouvait être projeté sur un animal, à combien plus forte raison peut-il être projeté sur un homme ou une femme ! C’est juste.

            Et cette vieille mère opossum a suivi cette ruelle. Vous connaissez l’histoire, comment elle est entrée et elle s’est couchée là sur mes marches pendant 24 heures; et moi, je n’en étais même pas conscient. Frère Wood et les autres qui sont assis là derrière, ainsi que soeur Wood, avaient pitié pour la créature, et disaient: «Frère Branham, pourquoi la laissez-vous souffrir, avec ces pauvres petits bébés opossums qui tétaient son pauvre lait, alors qu’elle est couchée là, mourante.» Ils ont dit: «Pourquoi ne les tuez-vous pas, Frère Branham, ou plutôt ne tuez-vous pas la pauvre mère?»

            Elle n’était pas tout à fait morte. Elle était... On pouvait la bouger et elle pouvait... elle bougeait. Et elle était couchée là toute la nuit.

50        Et le lendemain, ma petite Becky est sortie là. Elle a dit: «Papa...» Oh ! c’était le matin, vers l’aube. Elle a dit: «Que vas-tu faire de cette opossum, papa?» Elle a dit: «J’ai pensé à elle toute la nuit.»

            J’ai dit: «Moi aussi, Becky.» Je suis allé dans la pièce. J’ai dit: «Rentre te coucher, chérie. C’est trop tôt pour que tu sois debout.» Je me suis assis là dans le bureau, et je me suis dit: «Eh bien,» j’ai commencé à me frotter le front. Je me suis dit que je devais faire quelque chose pour cette vieille opossum. «Je ne sais que faire.»

            Alors j’ai entendu une voix, au moment où je ne m’y attendais même pas. C’est juste là à cet endroit où ces pommes sont tombées ce matin-là pour frère Hall, quand il a été guéri du cancer, là à cet endroit où les malades et les affligés ont été guéris. J’étais assis dans le petit bureau; j’ai entendu une voix dire: «Je l’ai envoyée vers toi. Elle est couchée là comme une dame depuis vingt-quatre heures, attendant son tour pour que l’on prie pour elle, et tu ne M’as pas adressé un seul mot à ce sujet.»

            J’ai dit: «Eh bien, je ne le savais même pas.» J’ai dit: «Eh bien, Tu veux dire que c’est Toi–Toi qui as envoyé cette opossum là?» Je me suis dit: «Que m’arrive-t-il? Suis-je en train de monologuer?» Je me suis aperçu que je Lui répondais.

51        Je me suis approché là où Becky regardait toujours par la porte. Je suis allé jusqu’à l’endroit où cette vieille opossum était, là-bas, et elle était toute couverte de rosée et tout le reste. J’ai dit: «Père céleste, si Tu as envoyé cette pauvre opossum ignorante, si Tu l’as envoyée ici, j’ai éprouvé dans mon coeur de l’amour pour elle, je ne sais pas trop pourquoi; vu que c’est une mère, je ne pouvais pas la tuer, et je ne pouvais pas tuer ses bébés, et la grâce souveraine pour donner une leçon aux gens, qu’ils devraient savoir, l’a amenée ici. Et je Te prie, ô Dieu, au Nom de Christ de la guérir.»

            Et cette vieille opossum avait la patte endommagée et infestée d’asticots, si bien qu’elle la traînait derrière elle, et celle-ci avait doublé de volume. Elle s’est tenue sur cette patte-là, elle a ramassé ces bébés et les a mis dans sa poche, et elle est descendue par-là toute aussi normale que n’importe quelle bête que vous avez déjà vue, et elle a marché jusqu’à la ruelle, et elle s’est retournée comme pour dire: «Merci, gentil monsieur.» Et à ma connaissance, elle vit heureuse avec ses bébés aujourd’hui. Pourquoi? Quand l’amour divin est projeté, la grâce souveraine prend la relève.

52        Mon frère, ma soeur...?... Vous n’avez qu’une chose à faire dans votre vie: c’est d’aimer l’Eternel votre Dieu de tout votre coeur, de toute votre âme, de toute votre force, de toute votre pensée, et de croire à chaque Parole qu’Il a prononcée comme étant la vérité. Et quand vous serez dans une impasse, là où vous ne pourrez plus aller plus loin, alors la grâce souveraine divine sera projetée. Comment pouvais-je parler, étant étendu là-bas, quand les Frères Mayo m’avaient abandonné, j’étais assis du côté de la véranda par là, avec frère Cox à côté de moi? Je voulais savoir ce que...?... Je ne pouvais même plus supporter cela, mais...?...

E-1 As we just left the meeting and started over to see a woman friend of ours, Mrs...?... over in--in Edmonton, Alberta, and was just twenty miles of the Canadian line when we got the news that my brother was dying. So we turned right around through a snowstorm and started right back home, making us eleven days in traveling.
We got in late last evening, and up late last night, and early again this morning. So very tired, but as soon as I got up to my mother, after we got a place where we could call in again, she said, "Brother Neville has been out there." That's a real pastor, folks. That's something that we should appreciate that.
Now, it might not... Maybe your loved ones has never come to that spot. Maybe but in an hour of crisis when you know that something has taken place and know that your friend will stick by you, and run out to my brother's and then when I went... Soon as I got into and just change clothes and took out there, who did I find in the room in prayer? Brother Neville out in the room there with Howard in prayer. I'm--I'm grateful for that.

E-2 And I--I'd rather say it right here at the platform as... Well, I always said I'd rather give you a little rosebud now, than a whole wreath after you're gone. Right now is the time to do it, and I appreciate Brother Neville. And I know we all do around this church for being a gallant pastor. Just to show him how much we appreciate him, raise your hands like this to God. That's... Thank you. That's really a something that...
I went home, and I told my wife; I said, "Honey, when I went and knocked at the door, slipped down the hall, read the chart, see really what was wrong, and went down there; and I heard something in there, and then I cracked the door. I thought it was someone talking, and had him setting up in the bed with his Bible with his--both of them with their heads bowed praying to God when I went in couldn't do nothing but join with them in prayer.
And--and also my prayer, tell God that I appreciate a real friend and a real pastor. And may Brother Neville long live in this world to--to serve the Lord, and I believe God's keep him here for many, many years to serve Him, someone that...?... It struck my heart deeper than anything that I've had in a long time.

E-3 Now, usually now with the Sunday school class isn't dismissed yet back in the children, so I per--perhaps maybe we'll pray for the sick. I didn't make any announcement of coming in praying for the sick, but if there's any here to be prayed for, then we'll just have prayer for them.
Now, if Sister Gertie, if she will, come up play "The Great Physician" for us, and we'll ask our dear heavenly Father if He will bless those who are needy of Him this today. And then we want to... All that's sick and needy just gather up around the altar.
If I'm not mistaken, is this Nellie Sanders standing here? My, God bless you, Nellie. Twenty-five years ago...?... God bless you, Nellie. I looked over awhile ago and looked at you, and I didn't want you to think... Look and gazing at someone I set looking back, and I thought it looked like Nellie.

E-4 None of you here probably remember. I guess some of you... How many of you remembers Nellie Sanders? Why, certainly, and she's one of the first comers to the tabernacle. She and my departed wife were bosom friends and sisters in Christ, and they...
She married over here one of the volunteers of America, a officer in this move and he, our brother, has gone on to be with God leaving her with (I think) two boys, I'm think, some children anyhow. And some of them are still in school.
And Nellie is a wandering by herself and just coming into the age of real nervous and upset. She called me when I was in Phoenix, Arizona, in a meeting for prayer. Many things go back, Nellie, to a time when there was sawdust on the floor, and you and Hope had that top...?... and lot of you used to be around here many years ago, twenty-five years ago. It's passing by me. We're--we're going down the road swiftly. That's true. Well, God be with you now.

E-5 Those who are sick and wants to come up around the altar for prayer. Our pastor and I join together in a word of prayer for you. Come right ahead. Then in a little... Immediately after this with a short message just to you of the preaching service. Wish you could stay. We'll dismiss the Sunday school service after the prayer for the sick, and we're... Go right into the other service, and I've got a couple of announcements to make.
This great Physician now is near,
The sympathizing Jesus,
He speaks the drooping hearts to cheer,
No other Name but Jesus;
Now, if we could just enter in now to a--a fellowship of this prayer. Healing for each other, knowing that God is here and has promised to answer.
[Brother Neville speaks to Brother Branham--Ed.] Yes, that's all right. You all want to go down and pray for her, the lady setting down, certainly. All right, Brother Neville, would you come help me? Now, if you'll be just reverent as possible. The little fellows are taking their seats, and let's pray now so that when we go down...?... the sick and afflicted we're going to have faith in God to believe. Have faith that God will.

E-6 Now, all of you out there in the audience that's well this morning, don't need to come around the altar. Just think now that it was by grace that brought you here. Now, you pray for these others that are at the altar. Here's young and old as our custom here at the Tabernacle, we send the pastor anointing. We pray for them, and then send the pastor anointing. I come along with him laying hands on the sick, while he anoints them. The Scripture, "Anoint the sick in oil in the Name of the Lord. Lay hands on them and they shall recover." It's Scripture.
Now, all of you together, you bow your heads now, while we offer prayer together for the sick.

E-7 Our heavenly Father, we humbly come into Thy Divine Presence just now in the way for the needy, the sick, those who cannot help themselves, and many of them, Father, are past doctor's aid. Nothing can be done, except Thy grace be extended to them. I pray humbly today, God, with all my heart, joining with this little church that the great Holy Spirit That's present now to verify the Word of the Lord Jesus, that said, "Wherever two or three are gathered in My Name, I'll be in their midst. If they'll ask anything, that's pertaining to any certain thing, shall receive it." That's Your Eternal Word, Lord, that was spoke by even before the foundation of the world. It's been given to us by the Prophet, by the Son of God Himself.
Now, our deep desire now, Father, for You to heal the sick, the needy that's here around the altar. I pray that You'll just give each one a special blessing of faith just now. That as we go, Your servant and myself, to anoint and lay hands upon the people, may the Holy Spirit just deep down the faith in the heart and may each one be healed. We ask in Christ's Name, for His sake.

E-8 Now, with your heads bowed, everybody in prayer. Pastor, now go. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Heaven and earth are full of Thee,
Heaven and earth are praising Thee,
O Lord Most High.
Our heavenly Father, we thank Thee for the Sunday school lesson now that's stirred our hearts. May we gird ourselves this morning and go from prisons of unbelief and be free as we walk. We know the Angel of the Lord will go before us, confirming the Word of God, and free everyone of us from the prisons of fear, and sickness, and distress, and disease, and afflictions, for God has promised to. Every one that's shut up in them kind of conditions this morning, may the Light of God shining upon them just this very day and may they go from here a well person.
Thank you for the message and for your works for the leadership of the Holy Spirit. Grant these blessings, Father, and now be with us in the preaching service of this morning for the little short message coming up. We ask in Christ's Name. Amen.

E-9 Now, for just a couple of moments. Those who have to go now, let's just stand while we sing a hymn, and those... Take the Name of Jesus With You. Those who have to go can be dismissed. Those who can stay for another thirty minutes we'll glad for you to stay. All right.
Take the name of Jesus with you,
Child of sorrow and of woe
(Turn right around and shake hands with somebody by you.)
It will joy and comfort give you,
Take it, then, where'er you go.
Precious name, (Precious name.) O how sweet!
Hope of earth and joy of Heaven.
Amen. Be seated, and the Lord bless you all real richly good. I just noticed we got some of the "Herald of Faith" here, the little program, little paper of Brother Joseph Boze in Chicago, a very fine brother. He always... We have to preach fellowship one with another. We have a good time ever time to Chicago. Just with him a few nights ago again. And they're free. Just come and get you one after the service is over. It's laying down here.

E-10 Now, we're happy to see many of you still holding out to Christ and now, just for a few moments of your time. I would like to speak just something because of being here with you. I'm tired. My voice is low, and I've had some big meetings. In Indianapolis was a great heavy meeting, and that night we were so happy to see hundreds walk down through that tabernacle, around ten thousand people seated, come down to give their hearts to Christ on this night. And Russell Ford and them, how they was thrilled. And--and the work that Brother Cadle started years ago, still going on.
You know I'd like to have a place liken unto that some time. It's one of the greatest place I've had...?... just how it was fixed, that there's just something about it. I may... I guess I'm temperamental. When I see a great work that someone has started, I have a feeling for that.

E-11 Now, being hoarse, and we've been up in the mountain trying to get to a sick woman, a friend of ours way up in Canada. We was just ready to cross the border when I heard the news that my brother was dying and returned back, and we drove for day in and out and night in and out. We've been ten days setting in that car. So you can imagine how I feeling this morning and...
But I'm thankful to you all again for praying for my brother, 'cause he, looks like, is on his road to recovery again. God giving him another chance, and so I--I thank you, and I'm praising God for all things.
Many big decisions yet to make. The worldwide tour coming up, Africa shining in the face; and places everywhere till I don't know which to turn, everywhere, everywhere. And there's about at least ten or more great outstanding conferences setting right now, and each one calling to go to. I got to make some kind of decision in next twenty-four hours, so--for the next move so pray for me. Pray for me. And I--I need your prayers.

E-12 I hope shutting that fan off didn't bother you all here on the front too much for a minute. I--I've been exposed to so many things in my life of traveling for the Lord and all kinds of conditions, and diseases, and leprosy. And I've hugged lepers, and shook their hands, and--and every kind of a disease, and went into isolation wards and camps and everything around the world nearly, and I--I--I'm not a boy any more. I guess you know that, and I'm getting up towards...
Then I hear Brother Bosworth the other day there almost ninety years old, and he... When I was in Indianapolis, he had a blood clot run into his heart. He had death struggles in his heart, unconscious. Mrs. Bosworth called. I had prayer for him, went over there, and we announced it, and started praying. Next day he called me up and said, "I'd like to be in a meeting with you some time." Then I feel like that here forty-seven years old, I ought to be ashamed of myself but I just... It's just the human part I guess.
Oh, how valuable it is and how wonderful. Nothing like being saved, to being saved, but you don't realize, friends, I'm sure that the devil keeps that away from you as much as he can (he does from me) to realize what the value of a soul is. Did you ever just imagine what it is, and what eternity means, and how long you're going to be that way? Do you realize this is the time when you make your decision for eternity?

E-13 Last Sunday, a week, we had here, I believe I preached on the assurance, the power that God had promised and ordained you and called you before the foundation of the world and put your name in His Book. You had nothing to do with it. God did it. Isn't that wonderful? The Lamb was slain before the foundation of the world and why? It never happened till four thousand years later, but God when He spoke it, He had to do it, 'cause He has to keep His Word, and the same time that the Lamb was wrote down your... You were wrote with Him. Our names were written in the Lamb's Book of Life, not the night we come to Christ, but before the foundation of the world, the Bible said. So that's the assurance, and brother touched on that this morning in this marvelous Sunday school reading.

E-14 Now, let's just read for a Scripture somewhere just for a little... I want... Just something that's on my heart. I just like to speak it for a few moments, and then we'll dismiss and expect the services again tonight.
And now, I got a message on my heart coming down the other day that I want, if God willing, if I'm back here next Sunday morning to bring it to the Tabernacle for the first. Just something that's on my heart of the time I went into a place to eat, and I thought, "Well, am I going crazy? What's the matter with me?" I can't stand these musics and all this here stuff that they have today, these silly women singing, "Down Out of Our Ivory Palaces," and all this. I said, "It must be something wrong with me."
And the Holy Spirit said, "Oh, no. Oh, no." You see the love of the world or the things of the world, the love of God is not even in you.
So I thought, "Well, I don't want to get adjusted then to this world. That's..." And then the Holy Spirit begin to reveal this message to me. I wouldn't have time this morning. I'm too tired. Besides, maybe the Lord willing next Sunday morning if we're still around... I've got some trips to make this week, but if I'm still around next Sunday morning, God willing. Brother Neville will announce it on his broadcast on Saturday, and we'll be in and try to bring this message. And I want to try to bring some with it. It's a Gospel message of the day, hour and season.

E-15 When I predicted six months ago that this was the closing year for America, and we'll see whether it is according to the Gospel or not. This is the time when she's gone. It's either going up or down this year. That's right.
Now, you young children, I want you to bring you a piece of paper and write it in the flyleaf of your Bible that when Brother Branham's done passed on perhaps, you see whether I was right or wrong. See? And you'll know whether the Lord still speaks or not. See?
Now, in Romans the 4th chapter I want to read just for a portion of Word to continue on.
What shall we say then that Abraham our father... pertaining to the flesh, has found?
For if Abraham were justified by works, he has whereof to glory; but not before God.
For what saith the scripture? Abraham believed God, and it was counted unto him for righteousness.
Now to him that worketh is the reward not reckoned of grace, but of debt.
But to him that worketh not, but believeth on him that justified the ungodly, his faith is counted for righteousness.
And may the Lord add His blessings to the Word.

E-16 Now, the little subject if we should call it so, that I wish to speak to you about is "Divine Love" and when Divine love has been projected and comes to its destination, sovereign grace takes its place. See? Now, can you think of that? Now, ponder over it so you get real close now. See? When Divine love is projected and comes to its destiny, then sovereign grace takes over.
Now, it's a--it's a strange thing that how that people... The type of people and what we do in our associations... Now, we all have to face these facts that there is people that you just love to be around, and there's people that's fine people, and you love them, but yet, there's something about the person that you just--you just can't hardly stay around them.

E-17 Now, we want to talk of facts. Now, the reason that is, is because of the atmosphere that the individual himself or herself creates. Because you are a miniature creator, because you're sons and daughters of God. No matter how far you stooped in sin, you're still sons and daughters of God, because you're fallen, degenerated in your soul and mind, but God is your Creator and in your fallen estate you are a lost, undone creation of God dominated by the devil. That's right, but still you're sons and daughters of God.
He's not willing that any of you should perish but all might come to repentance. See? And He's done everything that--that lays possible, for the only God Himself could do this, to give the--the opportunities to the creatures of His to accept and to be what He wants them to be, back in your right estate again.
And no person... Now, here it is and it's pretty sharp. But no person is in their right mental status until they have accepted the Lord Jesus. That's a deep word, but that's the truth. No person is mentally right until they have accepted Christ Jesus as personal Saviour. That sounds... But it's the Bible. Certainly, that is true.

E-18 He is the one, and in your created being... Now, you'll be crazy to the world when you do that, because you have to come out of the atmosphere you're in into this other atmosphere. When you do that, God lifts you right up from the world, and you live in a heavenly atmosphere. See? And then to the world, you're just contrary to what that is. See? And this is contrary to the world. See? Now, what you want to do is be lifted up by Christ into a--an atmosphere to where you are happy, peaceful, and then in there you create a situation... And now many times we in churches... This may seem strange, but if you'll just watch it... Now, this is for the church. It's for the people.
The people get one another's spirit, in the stead of getting the Holy Spirit. You go into a group of people, and you watch the way that a person acts, and--and them kind people that come into that congregation the first thing you know they act the same way. You add, or... You take a good woman and a bad man, and he will either... She'll... He will either become a good man or her a bad woman. In the atmosphere that you live in, you project to your associates what you are.

E-19 Then what type of people ought we to be if we're a Christian? What type of an atmosphere should we live in? In a consoling, soothing, healing atmosphere we should live in, with our hearts constantly in prayer with a deep love for ever person we come in contact with...?...
If I say this to the little churches prayed for me for the world missions, that's my success in praying for the sick. If I can't get right down into the feeling of the sickness with the person, it usually doesn't do any good. You've got to come right down till it's just... and you feel it yourself.

E-20 Here sometime ago an old Mexican man down there on the platform, when he run to the platform, much faith, he fell down and grabbed out his rosary. And I--I told him, "It's not necessary," and through the interpreter, Brother Espinosa. So he raised up. He put his arms around, and he begin going some way. He was blind. I looked at him. I looked at them old wrinkled-up feet, probably never wore a pair of shoes in his life. I looked at my shoes, see if they'd fit him. I'd give him my shoes. He was blind. When I looked, he was a wider across the shoulders. This man weighed two hundred and something I guess. He couldn't have wore my coat. And as he was standing there and the gray hair, I thought of my daddy. I thought, "If daddy would've lived to be about this age, he'd been about the same aged man as this--around sixty-five or seventy years old, and I entered into a love of that man.
The way that I thought, maybe never had a decent meal in his life, maybe he never set down at a table in his life and all this, and then walking around in darkness." Then something come into my heart. God be merciful. He's a man. He's a brother. Then when that strikes, there's something went on. There's a creation moved around, and it--it projected to this person.

E-21 In a few moments I heard him hollering something over my shoulder, and he was hollering, "I can see. I can see." What was it? Divine love, sympathy had been projected by the Holy Spirit into this man, and by that at the end of the road where he couldn't... Nothing could be done, and love had taken its place, and love had met love; then sovereign grace went to work, and God through sovereign grace restored the sight to the man. See?
First you have to enter into that spot. That's the way you have to do to a sinner. Many people pray for sinners. That's all right, but that's not the way to win a sinner. It's your business to win the sinner. You don't win him by praying for him. You win-win--win him by talking to him and introducing to him Christ. That's your business. That's your duty is to win sinners by talking to them, and projecting to them the love of God through the Word of God that wins the sinner...?...

E-22 Someone say, "I never did go to church. I sure like that woman. I like that fellow." See? Because you're winning them. If you stayed home and just prayed for the sinner and never went to contact him, there's very little can be done, but you've got to pray and then go. That's right. Go and do it.
Now, the projecting of this love. Here a few days ago I was listening to a testimony of a---a great plow manufacturer standing on the platform. Well, there set businessmen from around the world, setting on the platform, and this plow man. He got up. He said, "Well, I didn't know why I had to be operated on." I love the man, and he's a great follower of Brother Roberts, my friend and so then...
He said, "When I found out that I was getting sick and having stone trouble--kidney stones... I happened to eat dinner with Brother Oral," and said, "Brother Oral got up, and said, 'Now, brother, I--I see that you're in distress,' so he said, 'I'm--I'm going to pray for you.
And he said, "Well, praise the Lord. I just wanted you to say that Brother Oral," and said, "Oral come over and put his hands on his kidneys, and said, 'I rebuked this kidney stone and to leave this man immediately.'" And said, "When he did it," said, "I got relief." And said, "Just a little while it come back again."

E-23 Said, "I went again to Brother Oral." And said, "He prayed again, and I got relief." But said, "Every time it come back, it come worse." And he said "Then the next thing I thought of, 'If I could go down,'" he said, 'to Brother Branham and could stand before him, and the Holy Spirit would come to him, he would tell me then why that I didn't get healed when Brother Oral prayed for me.'"
So he made his way out, and he come to Louisiana. I was in services there, and I stood before him for twenty minutes. The Holy Spirit was mute, didn't say a thing. I prayed for him, and he said he felt better, and he come on down. Then he went... Getting nervous and excited. He went from place to place. Everybody prayed for him, prayed for him. And he loved the Lord, but finally got to a place, that he was shipped him off to Mayo's. Mayo's looked him over and said, "You got one chance out of one thousand of living. It's set up an infection. Your whole body's poisoned and uremic," and I forget what all. Said, "You got one chance out of one thousand."
So he said, "I took it." He said, "I prayed, 'O God, You know I love You, and I've went to all Your servants." And he took the chance, and they put him to sleep. And said, "When he woke up in the room," he said, "There's a light shining in the room, and the glory of God was all around him, and the doctors was astonished. They come in and said, 'Well, what's happened here?'"
"Why," he said, "I feel like going home." What was it? See, he'd built his hopes upon: "If anything ever happens to me. I'll go to Brother Roberts. If that fails, I'll go to Brother Branham," and yet he loved the Lord Jesus.

E-24 God had to let everything else fail, till laying there on his bed, and even when the doctor said, "We can't do nothing." Amen. When Divine love had come to its end sovereign grace stepped in and took its place. He will do it ever time. If your motives are right, your alternatives are right. If you'll have Divine love and believe, walk forward, doubting nothing, when it comes to look like the end of the road has come, then sovereign grace takes over then.
How I have seen it work. How most within my own life, and not by just a theology, or not by some kind of a--a... somebody else's experience. I'm so glad today that I can talk from a personal experience to know that that is the truth. My own experience, as long as we know the love of Christ is resting Divinely in our hearts, that we've passed from death unto life, all demons out of hell hasn't got a chance of moving it. Even the...?... If you'll continue in that love and faith, it's just like a little baby. You take a little baby out... Show him it's just a little fellow can get it.

E-25 Here's Mrs. Kelly setting here before us. When the drunken soldier, I believe it was, ran into them out there, and she was picked up for dead, and they just put her in the hospital unconscious... When everything had failed, she was...?... And yet with the love of God in her heart she turned over. Went in there that day, and then sovereign grace was projected after Divine love, and here she sets this morning, among us alive today. See, it's something that happened.
When you get to the end of your road, when you get to where you can't move, then it's time God will move in by sovereign grace the thing that you seek. You take a little kid, a little baby. They have little cramps and spasms, and they'll scream, and kick, and holler, and the first thing you know they'll hold their breath, and you'll see a mother grab it, and pet it, and throw it up in the air, blow in its face. Let it alone. There's never been in our medical history one ever died like that. They won't die. He's just having a tantrum. He's trying to get sympathy. He's trying to get some humoring, and it's just a temper spell; and after he gets his temper spell to a place he's held his breath where he can't go no farther with it, then nature steps in, and he relaxes and starts breathing again. All your picking up and screaming just makes hollering and blowing in his face makes him worse.
That's the way it is with us when we travel from church to church, from pillar to post, from healing service to healing service. Glory. Take love and start forward till you get to the end of the road. God will protect...?... When love has met its fill, God's obligated to help. When you've come to your end and man's met their end, then grace takes over. It's God's nature to do so. How I've noticed it, how when I give certain...

E-26 And excuse this personal testimony now for a minute. You've read the book out there that day in Portland, Oregon, when that maniac run to the platform, and was going to kill me. All of you have read that perhaps in the book. What taken place? God sent me to preach the Gospel. That I was doing. Thousands of people were gathered. The streets was standing full and sixty some odd hundred in the inside and it pouring down rain and the people standing there. Their hearts were longing, hungering. That's when no one else was on the field; tinsel was on the meetings, and they'd have to pull you through crowds and everything else and police escort you to get you in.
I'd been to a room and there led two little officers to Christ over in the dressing room, two young boys on the police force in their early twenties. One of their mother's had been healed the night before, and they both bowed there, and I led them to the Lord Jesus.

E-27 Walking out on the platform to speak faith, all of a sudden a maniac who had hit a preacher down the street that afternoon, broke out of an institution, broke his collar bone, broke his jaw. He had a mania to kill preachers. He run in and thought, "This was my chance." Up to the platform he come, weighing about two-fifty or two-sixty, nearly six foot ten inches tall, swinging his hands back and forth. He said, "You hypocrite, you snake-in-the-grass." There I was, God's service in order, people being healed, thousands being saved, and plus ministers inspired. This great revival just in its beginning then and start breaking forth across the world... Setting up there, set T. L. Osborn (Amen.), who has won tens of thousands of souls to Christ, setting there pastoring a church with eight or ten in his congregation watching down out of the balcony.
And that maniac run to the platform to disturb the meeting of the Lord, and he said, "You snake-in-the-grass, you hypocrite, and posing yourself as a servant of God; I'll show you tonight you're no servant of God. And I'll break ever bone in your measly little body." And he run up there and pulled back his big fist to hit me. I turned around. Preachers scattered, everything. Stood and he hocked and spit in my face. He said, "You snake-in-the-grass. I'll show you how a servant much God you are, you deceiver."

E-28 I never said one word. I just looked up at him, and all at once the Holy Spirit, something another... What would you think if a man spit in your face? Why, it was in his temper about to get roused. Sure it would; and here come two cops out, but them two cops...?... with things in their hands to beat the man down to take him off, but I couldn't let them do it. God had brought love in my heart for that mortal being.
I thought, "It's not the man. It's the devil that's got him in that condition. That man could be a normal man. He wants to love and live like other men does, but it's the devil has got him like that." And a love begin to swirl out to that man, and the first thing you know that man dropped and fell across my feet there. When Divine love had been projected, sovereign grace stepped in and took its place. It'll do it every time.

E-29 Here not long ago when... I might've told you this before. Last year--year before last it is now, I was mowing my yard there, trying to get my yard mowed down, round and round. and I had to stop and change clothes, go in and pray for somebody, come out. Well, and my yard was growed up before I... And the back, before I could get the front mowed, it was growed up, and so I...
One day I was back in the back with an old mowing machine a mowing around on it trying this little power mower. And I forgot that there was a nest of hornets in the corner there, and I ran that mower into that. And at the back yard I had my shirt off, no shirt on. I hit that fence with that mowing machine, and with no shirt on, and in a moment's time I was covered all over with hornets. You know what they are--a big nest of hornets. They'll kill you. Great big big fellows just a buzzing...
Oh, I thought... First it scared me. When all of a sudden, something begin to happen. I begin to quieten down, them hornets still buzzing around. Now, if it sounds like a kid, and it sounds like it...?... But Got in heaven knows whether it's truth or not of Whom I stand...

E-30 Then instead of trying to fight, and beat, and smack them hornets, there was some kind of a godly love come up over me and I thought, "Poor little fellows. You got a right to build a nest. That's the way God made for you to protect yourself, and I disturbed you, and I'm sorry that I did it. If I had it to do over again, I wouldn't disturb you. I didn't mean to do it, but," I said, "I'm the servant of the Lord and His sick children have me pray for them. I got to hurry and mow this yard. Now, if you little creatures of God, in the Name of Jesus Christ go back to your nest. I'll not bother you."
And what was it? It was that I prayed, or I could've been stung to death. And the love of God that give me a new heart, the projecting of love came forth, and sovereign grace taken over. What could tell those hornets, peace...?... And every hornet broke his circle...?... and lined up like a military does its soldiers and went right straight back into their nest.
What was it? I couldn't speak to the hornets. I had no way of speaking to them. How could I keep them from stinging me? I was at the end. But I had love. God gave love to those hornets, and I spoke to them in myself, and the Holy Spirit and sovereign grace guided those hornets right back into their nest.

E-31 Not far down the road, where a Guernseys there at Henryville one day, this big old bull out here killed a colored man at Burke's farm out here, killed a colored man. Almost killed that...?... boy the same way, throwed him out barn...?... I didn't know. I was patrolling. Supposed to pack a gun. I didn't have it.
One day crossing out there, I was going to go over and pray for some sick person. I went across that field not thinking about that bull being in that field. And I got way out in the middle of the field, what happened? First thing you know I was out by a clump of bushes this big spotted bull his long horns like that, and he let out a roar. I knew that was that killer. I looked back. I was too far from the fence, about two hundred yards; and he wasn't standing thirty or forty feet from me. There he stood, threw his horns down, let out a great bawl. I didn't have no gun or oak tree to get into. I couldn't go back to the fence.
I thought, "Well, this is the end. Bill Branham, here's where you meet your doom to be mauled to death, going to death out here in the field. And I stood there, but all of a sudden something begin to settle down...?... the glory of God. Something come into my heart right there. I just loved that poor animal. It's not that poor animal. It's the devil that makes it do it, and I only know one thing...?...

E-32 Hear a little I want you to hear it. There's only one thing that will conquer the devil. That's pure, Divine Love. Love will conquer everything. God so loved the world... They conquered the sin question. They conquered the sickness question. It'll conquer the difference in the church. It'll conquer everything there is unrighteous to be conquered. It'll do it if you'll just let it do it.
Friend, when this great animal started towards me, and instead of hating that animal, Brother Mike, I loved him. And I thought, "You are God's creature. Who else could make you but God? And you're laying there peacefully, and I come on your territory with signs up there on the field like they were a part of it. I just cut off my regular territory to go over and pray for a sick man." And there I seen that bull coming, his head just a swaying like that, and he was making for me to kill me; and I knew it, but Divine love begin to come. I thought, "Poor creature. A dumb brute don't know no better. There you lay, and I disturbed you. So now, I am God's servant. You are God's creature. In the Name of Jesus Christ go back and lay down, for I'm on my road to pray for one of God's sick children. Go," I said. "Lay down," and that bull come to me just as hard as he could. No fear. I wasn't a bit more afraid than I would be with Brother Neville setting right here. Just the fear of holy love in my heart.

E-33 What did it do? It created an atmosphere. When that bull run right into that atmosphere, not over ten feet from him, he stopped and throwed his feet out. He looked like right here so defeated with the most meekest look on his face, and turned around, and walked the other way...?... And I passed within five feet.
What is it? When Divine love is projected, sovereign grace takes over at that time. That was the same God that could stop the lions from coming to Daniel, when they come with the...?... and old Daniel standing there wrapped in the robe of love. The lion's run over and laid down. It was peaceful. I tell you, my brother, when God can wrap you in Divine love, there's peace in the valley for you then. There is...

E-34 Here some time ago I was coming up from over in Dallas, Texas. I was flying by plane, coming home. We'd had a meeting over there, and on my road, got into a storm, and the plane was forced down at Memphis. And while I was in Memphis they put me up over there at that Peabody Hotel, oh, great swanky place. I kinda felt so out of place. I was up there that night, and stayed all night.
They called me the next morning, and said, "Reverend Branham?"
Said, "Yes."
Said, "The limousine will pick you up now at exactly seven o'clock. The plane will leave at seven-thirty."
I said, "Thank you, sir." Hung up. I got up, prayed, and I thought, "Well, I got time maybe to run to a post office box. Got some mail here I answered last night. I got up and started down the street, going down the street singing:
There are people almost everywhere,
Whose hearts are all on flame
With the fire that fell on Pentecost,
That cleansed and made them clean;
Oh, it's burning now within my heart,
All glory to His Name!
I'm so glad that I can say I'm one of them.

E-35 Going down the street with a bunch of letters in my hand, going towards the post office, I felt something strange. You know what I'm talking about, don't you? Just like everything just settled down... Oh, what a feeling. I thought, "Oh, my, isn't this wonderful?"
Now, Doc used to sing a little song, "Let Me Walk With The Heavenly Dove, Fill My Way Each Day With Love." I used to think of that and this love begin to poured out, a extra. We got love, but we need the abundance of love, the overflowing of love. You say, "Well, I love sinners." But oh, brother, sister, do you love them well enough to go out and talk to them and woo them to Christ? See what I mean?
You say, "I love the Lord, but can you trust Him with the doctor shakes his head? Can you trust Him when everything else is gone? You need an overflowing baptism of love, Divine love. When it seems like when you pray and your prayer is not answered, do you still love Him? Is there something that keeps purging you on. That's God's sovereign grace has to take over. It's got to. It's God's nature. God can't do nothing else but do that.

E-36 When God seen the sin of this world, and seen that man was dying without hope and could not be saved, and yet He knowed that man would love Him, it--it strained God, and it proved His nature. God's nature is love. God is love, and it strained God's nature until He had to provide a way of escape for those who want to escape. And He sent His Son to the world made in the likeness of sinful flesh to bear our sins and sickness to Calvary. God did it.
The love of God going out called for sovereign grace. And God never said, "If you'll do it... If you'll do this, I'll do this." God, without any conditions He sent He His Son to die in your place and settle the sin question. Had nothing to do with what you think about it. God did it anyhow. Amen. Divine love, when you're strained sovereign grace has to take its place. That's all there is, when Divine love just sets at the right place.

E-37 Listen closely. That morning when I got out of the plane... I got out of the hotel, started walking down the street. I was going along singing. All at once something begin to pour down on me, a great shower of love. I thought, "Oh, if I could just only... Oh, I believe the way I feel, if I could just see somebody to pray for." That's the way you feel. When there's something in your heart pouring...?... The other day... May I stop just a moment again?
The other day little Sarah got sick. When we started off, oh, it was so hot, and I'd been up every night, getting about two hours sleep. Delegates from all over the different parts of the world, had to meet this one, and that one, and praying, preaching three times a day. Oh, wore out... I was just going, and then I'd got out, and I had...?... drove a few miles out of the city. And I was supposed to be there early of a morning, and I had to lay down on the side of the road and sleep. Lay down a few minutes and got up and started again. And I just couldn't hold my eyes open trying to plow on to get to this woman across a hot, burning deserts of Nebraska.
Going through there, and I thought... Oh, my, little Sarah just a heaving and a gagging. Poor little thing had been sick all night. The next morning she was so sick, we just had to stop the car, and she was white in her face. And--and I was so tired and wore. I thought, "O God, oh, this situation is terrible? God, looky here. I--I can't drive. I'm so tired, and I've been out yonder with your people trying to do the best I could, and little Sarah's so sick." Well, we went...

E-38 And I went over there and put my hands on her. I said, "Dear heavenly Father, You give me this child. This is Yours. I only raised her." I laid my hands upon her. Something begin to move down in my heart. That ended the vomiting. She never vomited once more from that day till this.
The second day Becky started real sick like a virus and vomiting. The little thing vomit all night. The next day Meda said, "We'll get them Pepto-Bismol." Poured out a couple of spoons and give it to her. The little thing just vomited it right up. We got into the Tetons. When we hit out of the hot country starting up, she wanted to see the beautiful mountains. She couldn't do it. She was so sick.
I said, "Honey, look here. I want to take... Daddy wants to take your picture so we can see the mountain there."
She said, "Oh, daddy. I feel like I'm dying." And so we give her another Pepto-Bismol. We offered prayer that morning.
Said, "Lord, have mercy." And oh, that didn't do no good. So got up there, and I got her out. I said, "Honey, get out in the fresh air." Cold, she had a little jacket on, snow laying around on the ground. So I got out and she was trying. She said, "Yes, daddy." [Brother Branham illustrates--Ed.] And the water just come out of her little mouth. I looked, and her little eyes setting back, and her mouth just as white around it as it could be. I walked over there and looked up towards the mountain. I said, "I'm look unto the hills; from whence cometh my help. My help cometh from the Lord." So all at once something begin to purge down in me. Oh, I wish I could have it all the time. I walked over there to the side of the car, opened the door, I said, "Look at your daddy, honey." Oh, my, that settled the vomiting for...?... though. Five minutes from then she was running around playing with Sarah. What is it? When Divine love is projected, sovereign grace takes its place. It has to.

E-39 Down the street that morning, walking in Memphis, back to my story. But walking down the street in Memphis I was singing to the Lord, and all at once something said, "Stop." And I stopped. All at once It said, "Turn and go back the other way." Well, that was towards the river.
I thought, "Oh, my." I walked through a part. I thought, "Well, I just... Something I just..." You know, you're impressed, you know, a lot of times, and a lot of times people make mistakes by following impressions instead of Divine leadings. So I just started on. I thought, "That was just... that I felt. And there, oh, farther I got, the worse it got. I stepped up in a little side place, looked around at some fishing things, laying there. I thought I'd act like people passing by. I was looking at these fishing things, when I got alone...?... called and left the walk, the group from where the light turns. I said, "Kind heavenly Father, what were You wanting me to do? Was that You moving on my heart? I just feel like I'm bursting on the inside." Just something pouring out...
Something said, "Turn and go back."
I said, "Where to?"
He said, "Turn and go back."

E-40 Don't make any difference where to. Just keep on going. I turned and started walking back down the street. I walked. I looked at my watch, it still urging me. It past time. Went a little farther, past time, getting pretty near eight o'clock, I thought, "Oh, my, my, my." I'd done got way back down where it was kindly like colored houses, a lot of little colored houses down there, way down.
And I was walking along there. The sun was way up high then, early spring, clouds all gone. I thought, "Well, I missed my... I--I--I missed my plane," but I thought, "O God, it's all right if I missed the plane just as long as You--You... Where You lead me to, Lord. I don't know where You've taken me. Where am I going?" None of my business, just keep on walking.

E-41 I just walked on; after while I looked hanging out over a gate like this, there was a typical old Aunt Jemima hanging across the gate, and her big, fat cheeks. Had a man's shirt wrapped around her head like this and tied in the back. I was walking along like that, and I got up to her, tears running down her big, fat cheeks like that. She looked over at me, said, "Good morning, parson."
And I said, "Ma'am," said, "good morning."
She kinda grinned and looked at me, tears in her eyes. I thought, "She called me 'parson.'" That's what they call a preacher in the south, you know. And I said, "How did you know I was a parson?"
She said, "I knowed you was coming."
"What?"
She said, "I knowed you was coming."
I said, "I don't understand, auntie. Would you tell me?"
She said, "You know. Did you ever read that story about the Shunammite woman who didn't have any children, and she asked the Lord to give her a child," and said, "and Elisha come and blessed her, and she got a child?"
I said, "Yes, ma'am. I remember that."
She said, "I's was that kind of woman." Said, "I didn't have any children, and I prayed to the Lord; and I told the Lord if He would bless me, and give me a child, then I would raise it for Him." And said, "He give me a child," and said, "I've washed over the washboard (There was a little old haunt there on the side.)" said, "I've washed over the washboard and raised this child."

E-42 And she said, "When he big, parson, he--he taken wrong road," and said, "he got out with the wrong company, and he's laying in here dying." And said, "The doctor man was here day before yesterday when he went unconscious and said he could never do no more for him. They'd give him 606, Salvarsan, and everything else, mercury and penicillin. Nothing..." Venereal, syphilis...?... valves out of his heart. And said, "There's nothing that can be done for him." And said, "He was laying in here a dying." And said, "Oh, Lord, I didn't want to see my baby die like that." And said, "I--I--if I could just hear him say that he was saved..." And said, "I prayed, and I prayed for two nights." Said, "This morning about three o'clock," said, "the Lord put me to sleep kneeling on my knees." Said, "I dreamed a dream, that I saw a man come with a light suit on, wearing a little hat, western hat set on the side on his head." I said, "Lord, I was the woman, but where's Your Elijah?"
Said, "Here comes..." Said, "I got right up out of that bed, and I've been standing right here ever since waiting for you."

E-43 That's the way I'd...?... just exactly. Oh, brother, when Divine love is projected... That mother with her baby, nearly a hundred and eighty pounds, but he was still her baby, laying dying in disgrace. No matter how disgraceful he was, it was her baby. She loved him. That's a mother's love. No matter how much disgrace he'd brought; she still loved him.
And if you can't forget your baby, no matter what done, how much more can God not forget you. He said, "Your names are engraved on the palms of my hands. A mother may forget her suckling babe, but never will I forget you." No matter what you done, how far back you've gone, how much you've got into, God still loves you. God loves you; keep the...?... moving on. Don't worry...?...

E-44 Then she said--she said, "How I just couldn't do it?" And she said, "Parson, I dreamed a dream, and I saw you coming," and said, "when I looked down the street, and I saw that little light suit and that little hat, setting up on the side of your head," said, "the Spirit said to me, 'There he is.'" She said, "Won't you come in?"
And I thought, "O God." I thought, "Maybe this is where You led me to. This is the reason I was supposed to come. I didn't know. I opened up the gate, and it had a chain and plow point on it. I don't know whether you ever seen one or not. I opened up the little old door and went in.

E-45 Brother, I've been in king's palaces. I've been in the richest homes there is in the world. I've been in some that's multimillionaires worth twenty--as much as twenty-eight million dollars. I've walked on their rugs, when it was chenille from one side to the other, when I could lay down and sleep easy on the doormat in the lovely homes, but there wasn't even a rug on the floor, and a little old poster iron bed setting there...?... little old blanket pulled up over this boy and a sign on the door "God Bless Our Home." I knowed I was in the presence of a Christian home. I knowed I was somewhere where a call was made, not no pinups on the wall, not no vulgar pictures, but the Bible laying open on the little old marble top table laying there. And a big boy laying there in the bed, covers in his hand going, "Ummmmm, Ummmmm. [Brother Branham illustrates--Ed.]"
I thought, "Oh, my." Felt of his feet; it was sticky and cold. Death was on the boy.
And he kept saying, "Oh, so dark. It's so dark."
And I said, "What's he talking about?"
She said, "Parson," said, "him been thinking for a lot of the...?... days now, that he is out on a big sea, lost." Said, "He don't know where he's going." And said, "I was hurting in my heart." Said, "He's going away, and he's lost out on the sea, and he don't know where he's going." Said, "Parson, I've prayed. I've done everything, I've done everything. I don't want him lost, parson. And said, "Last night I was praying."

E-46 I said, "Auntie, what's wrong with the boy?"
She said, "It's a venereal disease. The doctor man done said he is dying, nothing more can be done." And said. "He unconscious. He's been lost on the sea for two days." She said, "Will you pray for him?
I said, "Auntie, my name is Branham. Did you ever hear of me?"
She said, "No, sir. I don't believe I ever did, parson."
I said, "Well, I'm going to tell you a story." I said, "My ministry is praying for the sick."
She said, "It is?"
I said, "Yes," and I said... Told her about the plane coming down and everything.
And she said, "Is that the truth, parson?"
I said, "Yes."
She said, "Well, I knowed He wouldn't let me down."
I said, "You offer prayer, auntie." And she got down there, and you talk about a prayer. Oh, brother, how that old saint could get a hold of God, and there she prayed till the tears rolled out of her eyes.
I looked up and he still going, "Ummm."
And I said, "Now, auntie, I'll pray. You enter along with me." I put my hands over on his feet; I said, "Heavenly Father, my plane's done gone as far as I know, and here this boy's mother was crying for her baby; and as far as I know this is where You led me to. I pray that You'll be merciful to him."

E-47 And just about that time I heard him say, "Mammy. Oh, mammy."
She raised up and wiped the tears out of her eyes. She said, "Yes, honey. Mommy's baby feeling better?" Begin to pat him on the head...
He said, "Mama, it's getting light in the room. It's getting light in the room." Sovereign love, and Divine love had been projected to the heart of God. Sovereign grace had to answer in its place.
I think that the poor mother a holding on with her prayers to God, and all of this, and then what happened? God in His grace, God in His mercy would bring an airplane out of the sky and hold it on the ground. The anchor of a heart of a poor ignorant colored woman. When Divine love has been projected, no matter how poor she was, how black she was, how yellow she was...?... she was. When Divine grace is projected, sovereign grace has to take its place. And that love of that old mother there how she cried.

E-48 And the boy a few... About two years after that I went down, and had been on the train going down. I got off, and went up there to get me a hamburger. They wanted about seventy or eighty cents for it on the plane, and--on the train, and I could buy it for about twenty cents in the little stand. I got off the train and started down. There was a redcap said, "Hello, Parson Branham."
I looked around, and I said, "Good morning, son."
Walked over and said, "Don't you know me?"
I said, "No. I don't believe I do."
Said, "You remember about a few years ago when you come down and prayed for me and my mammy."
I said, "Are you that boy?"
He said, "Yes, sir, Parson Branham." Said, "I's not only healed, but I's saved now. I's a Christian."
Sovereign grace... Yes, sir, brother. I'm telling you; when grace... When God sees love projected, grace has to take its place.

E-49 A few weeks ago at my house, and you remember. Many of you know when that old opossum, laying across there. And this young girl down here had drowned her baby; and when God gave her a baby, and she didn't want to raise him. She wrapped it in a blanket, and throwed it out there, and drowned it in the river. I said, "That is a mother that's lower than a dog. An animal wouldn't do it." And that the sovereign love of God will--could be projected to an animal, how much more can it be projected to a man or a woman. That's right.
And this old mother opossum making her way up that lane. You know the story, and how she come in and laid there at my steps for twenty-four hours, me not even knowing nothing about it. Brother Wood and them, setting back there and Sister Wood with mercy for the thing, said, "Brother Branham, why do you let it suffer, and them poor little baby opossums drinking that old milk from her and her laying there dead." Said, "Why don't you kill them, Brother Branham or destroy the old mother?"
She wasn't quite dead. She was... You could punch her and she'd--you'd get a move out of her. And there she laid there all night.

E-50 And the next day little old Becky there, she come out. She said, "Daddy..." Oh, it was at morning about daylight. She said, "What are you going to do with that opossum, daddy?" Said, "I just been thinking about it all night."
I said, "So have I, Becky." I went down in the room. I said, "Go on back and go to bed, honey. It's too early for you to get up." I'd set out there in the den room, and I thought, "Well," begin to rub my forehead. I thought I had to do something for that old opossum. I don't know what to do."
Then I heard a voice, insomuch, that I wasn't even expecting it. Right there where them apples come down that morning for Brother Hall when he was healed with cancer, there where the sick and afflicted's been healed, I was setting in the little den room. I heard a voice say, "I sent her to you. She's laid like a lady for twenty-four hours for her time to be prayed for, and you've never said a word to Me about it."
I said, "Well, I didn't even know it." I said, "Well, You mean that You--You sent that opossum there?" I thought, "What's the matter with me? Am I talking to myself?" I caught myself talking back to Him.

E-51 I walked out there where Becky was still looking through the door. I walked over to where that old opossum there, and dew all over her and everything else. I said, "Heavenly Father, if You sent that poor ignorant opossum, if You sent her here, somehow I'd put in my heart a love for her, being a mother, that I couldn't kill it, couldn't kill her babies. And sovereign grace to teach a lesson to people, that they ought to know, has brought her here. And God, I pray in Christ's Name that You'll heal her."
And that old opossum with her legs blowed full of maggots and so dragging it behind her, and swelled twice its size, stood upon that leg, and picked up those babies in her pocket, walked down through there just as normal as any beast you ever seen walk to the lane, as if to turn around and say, "Thank you, kind sir." And so far as I know, they live happy with her babies today. Why? When Divine love is projected, sovereign grace takes its place.

E-52 My brother, sister...?... only got one thing to do in your life: That's love the Lord your God with all your heart, with all your soul, with all your strength, with all your mind, and believe ever Word He said is the Truth. And when you come to the end of your road, where you can't go any farther, then Divine, sovereign grace will be projected. How could I talk, here laying yonder, when Mayo Brothers had give me up, setting on the side of the porch, over there, with Brother Cox setting by me. Wanted to know what...?... I couldn't even stand it any longer, but...?...

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