Jésus De Nazareth Passe
1 Prions, s’il vous plaît, avant de nous asseoir. Inclinons la tête.
Dieu bien-aimé, encore une fois, nous venons à Toi avec un coeur reconnaissant pour T’exprimer nos sentiments et pour T’adorer. Et nous voudrions Te demander ce soir de–de nous pardonner chaque péché et chaque offense que nous avons commis aujourd’hui, ou à n’importe quel moment de notre vie, ce qui était contraire à Ta volonté divine. Et s’il y a quelque chose qui T’empêcherait de guérir les malades et de sauver les perdus, nous aimerions Te demander de nous pardonner et de nous prendre en charge en ce moment même, d’agir en nous avec une grande puissance, et que de grands signes et de grands prodiges soient accomplis ce soir. Et que cela fasse éclater un réveil à l’ancienne mode dans cette ville, dans les alentours et à travers cet Etat. Accorde-le, Seigneur, et que les pécheurs soient sauvés et–et que les malades soient guéris pour Ta gloire.
Maintenant, bénis et le prédicateur et l’auditeur ce soir. Sanctifie les paroles qui sortiront, les oreilles qui entendront, et les coeurs qui croiront. Car nous le demandons au Nom de Ton Fils, Jésus. Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
2 C’est un grand privilège pour moi d’être encore de retour ici ce soir pour vous parler de ce merveilleux et magnifique Seigneur Jésus. Et c’est un peu pénible pour nous d’avoir à quitter juste après le service et de n’avoir que deux soirées. En effet, je sais bien que pour cette ville, ainsi que pour les autres villes, deux soirées sont insuffisantes pour–pour exécuter le programme pour les gens. Et par conséquent, il faudrait donc du temps pour que ceux qui sont guéris aillent témoigner et raconter aux autres, et que ces derniers racontent à d’autres. Et c’est ainsi que ça se répand.
Mais c’est un privilège pour nous d’être dans cette belle ville, la capitale de ce bel Etat. Nous roulions ce matin juste pour visiter, et c’est une belle contrée. Nous apprécions certainement cette contrée. Et comme je l’ai dit hier soir, je garde beaucoup de souvenirs de ce New Hampshire, là au nord. C’est ma première fois d’être dans cette partie-ci.
3 J’avais l’habitude d’aller chasser là au nord de New Hampshire avec un... certains de mes bons amis, Harry B. Caul. Je me demande si Harry est ici ce soir. Si vous êtes ici, Burt, voudriez-vous lever la main? J’aimerais certainement vous serrer la main. Il est... au fond. Très bien. Je vois sa main levée. Burt, je suis vraiment ravi de vous revoir et il... Mon fils est au fond de la salle, et j’aimerais que vous le voyiez juste avant notre départ.
Etiez-vous ici hier soir, Burt? C’est votre première soirée. Bien, nous sommes certainement ravi de le voir ici. Ça fait un bon bout de temps que j’ai vu Burt, plusieurs années. Et nous nous sommes beaucoup amusés ensemble là dans les bois du nord, à chasser alors que je n’étais qu’un jeune garçon. Et cela renferme de précieux souvenirs.
Et monsieur Lowe... Je me souviens d’un vieil homme là à un endroit appelé Randolph. Et que des fois nous sommes-nous promenés dans ces montagnes il y a des années! Je n’oublie jamais cela. Donc, cela renferme beaucoup de précieux trésors et souvenirs.
4 Et ce soir, comme c’est le service de clôture, nous nous attendons à ce que Dieu nous rencontre dans Sa miséricorde et avec Sa puissance pour guérir les malades et les affligés, et pour sauver ceux qui veulent être sauvés.
Eh bien, nous ne faisons que parcourir la contrée, juste une, deux soirées. Notre séjour le plus long, c’était à Bangor. Ai-je bien prononcé cela? Bangor, dans le Maine. Mon parler du Sud ne passe pas très bien ici. Et je suis très lent, et certains d’entre vous, les Yankees, vous parlez trop vite; je n’arrive pas à vous suivre. J’ai peur d’être submergé.
Je–j’ai dit là dans la rue: «Il n’y a que–il n’y a que deux catégories de gens qui vivent ici: ce sont les vivants et les morts. De par leur façon de conduire, ils meurent vite.
Billy, va vers la droite, avec mon ami Harry Caul assis juste là. J’aimerais que tu le rencontres, ainsi je pourrais lui serrer la main un... juste après le service.
5 Ainsi donc, nous sommes très content d’être ici pour ce court moment. Eh bien, à Bangor, nous avons eu une si merveilleuse réunion. Vers six heures, ils ont dû fermer les portes pour tenir les gens à distance. L’auditorium n’offrait qu’environ mille cinq cents places assises, ou quelque chose comme cela. Et ce... Je commence donc juste après ces réunions ici, je vais aller au Texas; et puis, je vais retourner en Caroline. Et puis, de là, j’irai encore en Afrique. Et, oh! je... Juste un autre tour, ce qui fera environ cinq fois pour moi le tour du monde, et j’espère que le Seigneur nous accordera des réunions glorieuses, et nous nous attendons à ce que vous priiez pour nous alors que nous serons partis, et à ce que Dieu accomplisse abondamment, au-delà de toute mesure pour nous là.
6 La dernière fois que nous étions à Durban, j’y ai passé trois jours, et au service de l’après-midi, j’ai fait un–un appel à l’autel aussitôt après qu’un homme estropié, si hideusement estropié qu’il devait marcher sur ses mains et ses pieds, suite à... juste comme un chien. Il avait une chaîne au cou. Il n’était même pas sain d’esprit. Et devant environ cent cinquante mille autochtones, de purs païens, là, à part les Blancs, quand cet homme s’est levé et avait recouvré ses facultés, c’était donc sa première fois, de toute sa vie, de se tenir debout. Il y avait là trente mille purs païens, c’est-à-dire de vrais autochtones, qui brisèrent leurs idoles par terre et acceptèrent en une fois Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel.
Eh bien, le lendemain matin, j’étais dans ma chambre d’hôtel, et le maire de la ville, Sidney Smith, est monté et il a dit: «Frère Branham, ouvrez très vite la fenêtre et prêtez l’oreille vers la rue.» Et, j’ai vu passer dans la rue sept grands camions de bétail pleins de vieilles béquilles, de cannes et de fauteuils roulants, ils passaient là. Et sur une distance d’environ un mile [1,6 km] derrière eux, des gens qui étaient assis à bord la veille marchaient là derrière, chantant: «Tout est possible, crois seulement», dans leurs langues maternelles. Cela montre simplement que Christ est la réponse. C’est Lui qui donne la réponse.
7 Maintenant, avant d’ouvrir cette Parole, la Bible, que nous croyons énergiquement être la Vérité du Dieu Tout-Puissant... Or, il se peut que ça paraisse un peu contraire, peut-être, à ce qui vous a été enseigné à l’église. Mais là, il y a quelque chose qui cloche quelque part, car Jésus nous a donné la commission d’aller par tout le monde et de faire de toutes les nations des disciples. Et aussitôt cela fait, Il reviendra.
Savez-vous que le christianisme occupe la troisième place en nombre aujourd’hui? Et il y a au moins des millions de gens qui n’ont jamais entendu le Nom du Seigneur Jésus. Et il y a trois musulmans contre un chrétien; ils dépassent le christianisme en nombre. Le bouddhisme, oh! je ne sais simplement pas dans quelle proportion il dépasse le christianisme en nombre. Tout cela, c’est à cause de quelque chose qui cloche.
8 Je pense que nous sommes allés instruire les gens (ce qui est bien, je n’ai rien contre cela) et bâtir des églises, former des dénominations et des organisations. Et avec ça, nous avons tracé une ligne de démarcation, comme une quelconque fraternité, par exemple, les baptistes, les méthodistes, les presbytériens, les luthériens, les pentecôtistes, tout comme cela. Et nous avons tracé de petites lignes de démarcation qui nous ont séparés. Si nous avions oublié cela et que nous étions allés juste dans la puissance de l’Esprit de Dieu, avec l’amour fraternel envers tout le monde: «A ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»
Maintenant, comme nous croyons que Ceci est la Parole de Dieu, j’aimerais juste tirer un petit sujet, comme je l’ai expliqué hier soir. Avant cela, parlons à l’Auteur juste une minute, une fois de plus, avec nos têtes inclinées.
Seigneur Dieu, je Te suis très reconnaissant pour ce grand privilège d’être en mesure de lire Ta Parole, de parler et d’humilier nos coeurs devant Toi pour l’oeuvre du Saint-Esprit. Maintenant, accorde-nous, Seigneur, Ta Parole. Dis quelque chose qui encouragera les croyants à croire. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.
9 Dans l’Evangile selon saint Luc, juste pour un court passage des Ecritures, pour un contexte ce soir, j’aimerais lire au–au chapitre 18, le verset 37.
On lui dit: C’est Jésus de Nazareth qui passe.
Et il cria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!
Vous direz: «C’est trop petit comme passage des Ecritures, monsieur Branham, pour satisfaire un groupe de gens comme celui-ci ce soir, à votre dernière soirée dans la ville.»
Vous voyez, c’est un petit passage des Ecritures. Mais ce qui compte, ce n’est pas sa petitesse; c’est sa valeur. La valeur ne réside pas dans la quantité, mais dans la qualité. Juste une petite portion.
10 Mais il y a quelque temps, dans la ville de Louisville, dans le Kentucky, juste de l’autre côté de notre petite ville, j’avais là-bas un petit ami qui se promenait un jour dans une vieille mansarde, et il a trouvé une–une vieille malle. Il a fouillé dans cette malle, et il a trouvé un vieux petit timbre jauni d’environ 3,8 centimètres carrés. Alors, il s’est dit que c’était une grande chose, qu’il pourrait en tirer cinq cents, ce qui lui permettrait de s’acheter de la crème glacée.
Il s’est donc précipité dans la rue chez un philatéliste, et il lui a dit: «Monsieur, combien me donnerez-vous pour ce timbre?»
Et le philatéliste a immédiatement pris ses lunettes et l’a examiné, il a dit: «Je te donnerai un dollar pour ce timbre.»
Il a dit: «C’est conclu.» Et il lui a vendu ce timbre à un dollar.
11 Naturellement, ce petit ami n’avait à l’esprit que la crème glacée, il a détalé dans la rue pour s’acheter sa crème glacée. Environ trois semaines plus tard, cet homme a vendu ce timbre à cinq cents dollars. Plus tard, il a été vendu à deux mille cinq cents dollars. Et la dernière fois que j’ai entendu parler de ce timbre, il valait le quart d’un million de dollars.
Vous voyez, le petit bout de papier jauni, ce n’était pas la valeur du papier qui comptait. C’était la valeur de ce qui figurait sur ce papier. Et c’est pareil pour ce petit passage des Ecritures de ce soir. Il n’est pas question de sa quantité; il est question de ce qui est écrit dessus. Le papier, c’est un papier ordinaire fabriqué ici dans votre fabrique. Mais ce qui est écrit dessus, c’est la Parole infaillible du Dieu immortel.
12 Et personne ne vaut plus que sa parole. Si je ne peux pas vous croire sur parole, alors je ne traiterai pas avec vous. Si vous ne pouvez pas me croire sur parole, vous ne pouvez pas me faire confiance.
C’est pareil avec Dieu. S’Il a fait une promesse, Il doit tenir cette promesse. S’Il ne tient pas cette promesse, alors Il n’est pas Dieu. Et si une certaine crise survient et que Dieu agit d’une certaine façon lors de cette crise-là, alors Il doit agir de même la seconde fois qu’Il agira, sinon Il avait mal agi la première fois.
13 Si quelqu’un est tombé malade, que Dieu ait été consulté et qu’Il ait guéri cette personne-là, alors la deuxième fois que quelqu’un tombera malade et que Dieu sera consulté, Il doit guérir la deuxième fois, sinon Il avait mal agi la première fois. Car Dieu est infini. Nous, nous sommes limités. Nous devenons plus intelligents. Comme... Et nos générations deviennent plus brillantes et plus intelligentes. Nos hommes de science progressent. Mais Dieu, étant infini, Il doit être parfait tout le temps. Il ne peut pas devenir plus intelligent, ou Il ne peut pas perdre un peu de Son intelligence. Il doit demeurer le même.
C’est là que notre confiance peut reposer solennellement, sur ce qu’Il dit être la Vérité. Si ce n’est pas le cas, alors je–je ne peux pas croire en Lui. Et si cette Bible ne... si les promesses qu’Il a faites dans cette Bible ne sont pas vraies, alors ce n’est pas la Bible, ou Dieu n’existe pas. Mais si les promesses de la Bible sont vraies et que Dieu confirme ces promesses, alors Il est le Dieu de la Bible qui est Sa Parole. C’est aussi clair que possible.
14 Maintenant, notre scène s’ouvre ce soir, et je voudrais en parler juste sous forme d’une saynète afin de ne pas trop traîner, car nous aimerions former la ligne. D’habitude, dans de grandes réunions, c’est le docteur Vayle qui parle, et moi, je viens juste pour les services de guérison, prier pour les malades.
Eh bien, soyons vraiment tous rassurés dans nos coeurs: je ne peux guérir personne, et il n’y a aucun homme sur la terre qui peut guérir un autre. Dieu est le seul Guérisseur qui existe. Il n’y a pas un brin de médicament qui ait jamais été inventé qui puisse guérir une personne. Les médecins ne prétendent pas être des guérisseurs.
15 J’ai été interviewé par les frères Mayo, dans beaucoup de grandes sanatoriums et autres dans le monde, et je n’ai jamais entendu, pas une seule fois, qu’un médecin vraiment sain d’esprit ait dit pouvoir guérir. Il ne peut pas guérir. C’est Dieu qui est le Guérisseur. La guérison, c’est une multiplication des cellules, ce qui est une création. La création ne peut venir que de Dieu.
Eh bien, nous ne discréditons pas nos médecins avec leurs médicaments et leurs beaux hôpitaux. Mais observez, nous vivons en un jour où nous avons les meilleurs hôpitaux jamais eus, les meilleurs médecins jamais eus, les meilleurs médicaments jamais utilisés; cependant, nous avons plus de maladies que jamais auparavant.
16 Nous avons plus de péchés et plus d’incrédulité que jamais auparavant. Voyez? Psaume 103.3, Dieu dit: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.» Bien. Or, s’Il dit toutes, Il ne voulait donc pas dire une partie.
Par exemple ceci: «Supposons que vous démarriez une voiture à la manivelle et que vous vous fracturiez le bras. Vous courez au cabinet du médecin et vous dites: «Doc, guéris très vite mon bras. Je dois démarrer ma voiture à la manivelle.»
Il dirait: «Vous avez besoin d’une guérison mentale.»
Eh bien, c’est vrai. Voyez? Il peut remettre votre bras en place, mais c’est Dieu qui doit guérir. C’est si simple. Supposons que je me blesse ce soir à la main avec un couteau. Nous n’avons pas assez de médicaments dans le monde entier pour guérir cette entaille faite par le couteau. «Oh! direz-vous, Frère Branham!» C’est vrai.
Un–un médicament qui guérirait une entaille à ma main guérirait une déchirure à mon manteau. Il guérirait une fente à cette chaire. Vous direz: «Il a été fabriqué pour votre corps, monsieur Branham, pas pour votre–votre manteau ni pour la chaire.»
17 Très bien alors. Si j’ai une entaille de couteau à la main et que je tombe raide mort, et qu’on m’amène aux pompes funèbres et que là, on embaume mon corps avec un fluide qui me donne un air naturel pendant cinquante ans... Chaque jour, on vient me piquer la pénicilline. On me donne des sulfamides, on suture cet endroit, on y met tous les baumes et le Merthiolate, et tout ce qui peut être mis à cet endroit-là. D’ici cinquante ans, l’entaille paraîtra exactement telle qu’elle était quand je m’étais blessé. Alors, s’il guérit le corps humain, pourquoi ne la guérit-il pas?
«Oh! direz-vous, la vie vous a quitté.» C’est ça. Alors, qu’est-ce qui guérit, le médicament ou la vie? C’est la Vie qui guérit. Dites-moi ce qu’est la vie, alors je pourrai vous dire qui est Dieu, car Il est la Vie Eternelle. C’est donc Lui le seul Guérisseur.
Or, le médicament... les médecins enlèvent l’appendice si vous souffrez de l’appendicite. C’est une bonne chose pour un médecin d’enlever cela. Si vous avez une tumeur, laissez-le vous l’ôter, mais c’est Dieu qui doit rétablir ce qui a subi l’amputation de la part du médecin. Il n’a rien pour guérir cela, il peut donc amputer un organe, mais il ne peut pas guérir ce qui a subi l’amputation. Il faut donc Dieu, qui est le Guérisseur.
18 Et vous direz: «Eh bien, alors, Frère Branham, qu’en est-il de la pénicilline quand quelqu’un a un gros rhume?»
C’est quelque chose comme avoir une maison infestée de rats qui ont creusé des trous aux murs à force de ronger. Vous irez prendre une mort-aux-rats et vous empoisonnerez ces rats. Cela ne bouchera pas les trous. Cela tuera seulement les rats.
C’est pareil donc avec la guérison. Voyez? La pénicilline tue les germes, mais c’est Dieu qui doit rétablir l’endroit où cela était. Vous voyez? C’est Dieu qui guérit tout le temps. C’est Dieu qui est le Guérisseur. C’est donc Dieu qui guérit.
Et Il a déjà fait cela pour vous dans l’expiation. Quand Jésus-Christ est mort au Calvaire, là, Il a acquis votre salut et votre guérison. Et tout ce que vous pouvez faire, c’est regarder à Lui et croire cela, juste comme vous le faites quand vous êtes sauvé de vos péchés. Car «Il a été blessé pour nos péchés. Et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»
19 Notre scène de ce soir se passe à Jéricho, là loin en bas de Jérusalem. Et dans cette grande ville qui était, autrefois là, comme un mémorial d’une de grandes places du pays, nous voyons qu’il y a là, alors que nous regardons, un petit mendiant en lambeaux longeant les murs jonchés d’immondices, un vieux tas. Et disons que c’était un beau jour. Et ce petit homme s’appelle Bartimée. Il est aveugle. On nous a appris qu’il était aveugle depuis plusieurs, plusieurs années.
Et il se fraye une voie pour essayer d’atteindre les portails, car c’est aux portails que beaucoup d’hommes d’affaires, des marchands et autres, font des va-et-vient.
20 A l’époque, il y avait beaucoup de mendiants, de lépreux. Et quand un homme allait au travail le matin et qu’il avait quelques pièces de monnaie en plus, peut-être qu’au premier mendiant qu’il rencontrait il donnait cette pièce de monnaie. Et alors, c’était tout ce qu’il pouvait offrir ce jour-là. Il devait attendre peut-être un autre jour. Eh bien, cela faisait... Mendier n’était pas une bonne affaire. Et souvent, ils restaient affamés, sans rien.
Et imaginons qu’en ce matin-ci, cet aveugle Bartimée, notre sujet, était aux portails de la ville, ou plutôt dans la rue de la ville et qu’il s’était réveillé un peu tard. Et ainsi, les autres mendiants l’avaient devancé. Il est donc allé hors du portail et là, il s’est trouvé un endroit où s’asseoir. Et juste quelques minutes après s’être assis là, il faisait un peu frais, et il s’est mis à l’ombre du mur ou d’un bâtiment. Et nous entendons, descendant la route, les cliquetis des pattes d’un petit âne.
21 Et au fur et à mesure qu’il s’approche, il entend ce petit âne s’approcher. Et il se lève, court et s’écrie: «Aie pitié de moi. Je suis aveugle, j’ai une famille dont je dois prendre soin. Aie pitié.»
Et un très grand esclave au teint sombre s’approche de lui et dit: «Ecarte-toi.»
Et Bartimée s’est écrié: «Aie pitié», à celui qui chevauchait l’âne. Il implorait sa miséricorde.
Et il a dit: «Monsieur, écarte-toi. Je suis le serviteur de l’Eternel, et je suis en route vers Jéricho. Un Prophète fanatique viendra dans la ville aujourd’hui. L’association des ministres m’a appelé. Je suis l’un de leurs surveillants généraux, je dois donc assister à cette réunion, là. Je n’ai pas le temps de donner des pièces de monnaie aux mendiants.» Si ce n’est pas ça pratiquement l’attitude de certains Américains modernes!
22 Et si c’était vous qui étiez assis là, aveugle? Et puis, pas seulement cela, mais des gens qui se disent chrétiens, il leur est si facile de repousser avec mépris quelqu’un comme cela qui implore la miséricorde. Ne faites jamais cela. Faites toujours de votre mieux pour un pauvre frère qui connaît un pareil malheur. Et il... Nous le voyons maintenant retourner, il tâte tout autour, il se trouve une pierre, il s’assied et se met à réfléchir. Suivons ses pensées pendant quelques minutes. Il réfléchit donc. Il s’avance sous le soleil, là où il fait chaud. Oh! je peux bien m’imaginer. N’aimeriez-vous pas vous asseoir là où il fait beau et chaud pour réfléchir, vous asseoir tout simplement et rêvasser?
Souvent là, dans les montagnes, je monte loin, au-dessus de la lisière, là où je chasse, en Amérique. Et là-haut, il fait très froid; et puis, je m’assois juste quelque part où le vent ne souffle pas et je réfléchis.
23 Je crois que Dieu vit dans la nature. Il vit dans Ses animaux. Il y a quelques années, quatre ou cinq ans, je chassais l’élan là très haut, dans les montagnes rocheuses, là derrière, dans une ferme. Et il n’y avait personne là, je suppose, dans un rayon de trente-cinq ou quarante miles [56,32 ou 64,37 km], il n’y avait que le propriétaire de la ferme, celui qui gère la ferme et moi-même. Et c’est un bon chasseur. Et nous sommes donc montés très haut, car l’automne avait commencé tôt, et la neige n’était pas encore tombée pour faire descendre les–les élans.
Et Il a donc dit: «Billy, prenez votre cheval de somme et allez tout droit. J’irai par là; vous, suivez le sentier de l’est. Moi, je suivrai celui de l’ouest et nous nous rencontrerons dans environ trois jours à la ligne continentale.»
J’ai dit: «Ce sera bien, Jeff.»
24 Nous sommes donc partis. Le deuxième jour, je m’approchais de ce qu’on appelle Corral Peaks, où je faisais paître le bétail depuis que j’étais jeune garçon. Et nous... J’étais pratiquement à la lisière. Et alors que je marchais, un orage éclata, la pluie. Et j’ai couru derrière un arbre, juste pour attendre que l’orage passe. Et il y avait là un arbre abattu par le vent. Et après l’orage, il a plu un petit moment, puis la neige est tombée un petit moment, ensuite, le soleil est apparu; l’orage éclatant en automne. C’était pourtant un peu tôt pour faire descendre l’élan.
Alors, pendant que j’étais là derrière cela, l’orage était passé. Et après l’orage, le soleil est apparu comme s’il se couchait, se faisant voir par des fentes du rocher. Et il faisait froid, et l’eau avait gelé sur les arbres toujours verts et un arc-en-ciel était apparu là dans la–la vallée. Je suis sorti de derrière cet arbre, et j’ai regardé. Je me suis dit: «Oh! la la! Dieu est là dans cet arc-en-ciel, car Il a fait une promesse.» Retrouvez-vous bien seul des fois et méditez, voyez combien Dieu peut s’approcher de vous.
25 Et pendant que j’étais assis là, ou plutôt que j’étais là debout, j’ai entendu le beuglement d’un vieux élan. Et il s’était perdu, après s’être détaché du troupeau pendant l’orage. Et un vieux loup gris hurlait là sur la montagne, et son compagnon lui répondait dans la vallée. Comme David disait: «Quand la profondeur appelle la profondeur...»
Ma mère était mi-Indienne, et ma conversion ne m’a jamais dépouillé de cela. Oh! il y a quelque chose de réel quand vous allez là dans la nature. Et pendant que j’étais là, j’ai levé les mains, et j’ai dit: «Ô Grand Créateur, Toi qui as créé les cieux et la terre, que Tu es Grand de m’avoir permis d’être ici. Pourquoi ne puis-je pas rester ici pour toujours? Permets-moi de vivre ici. Oh! ai-je dit, c’est à cette fin que je suis né.»
Je me suis pratiquement senti, je pense, comme les apôtres sur la montagne de la Transfiguration, quand ils disaient: «Construisons trois tentes.» Mais au bas de la montagne, naturellement, il y a les malades et les nécessiteux.
26 Et pendant que je réfléchissais là-dessus, j’ai vu un drôle de petit écureuil de pin. Il a sauté sur une petite vieille branche d’un arbre abattu par le vent, là, et il s’est mis à faire le bruit le plus horrible qu’on n’ait jamais entendu: Chat, chat, chat! Chat, chat, chat!
«Eh bien, me suis-je dit, ô Dieu, pourquoi détournes-Tu mon attention de Toi pour me montrer ce drôle de petit écureuil?»
Et, oh! il faisait des bonds comme s’il allait tout tuer dans les bois. Et il était vraiment bruyant. Il n’avait rien. Et pendant qu’il bondissait là, je–je disais: «Gloire au Seigneur!», avec mes mains levées. Et je pense que s’il y avait eu quelqu’un là dans les bois, il aurait pensé qu’il y avait un fou là, mais je ne m’en souciais pas. Je louais le Dieu qui a créé les Cieux et la terre.
27 Et j’observais simplement ce drôle de petit écureuil. Je me suis dit: «Pourquoi a-t-il attiré mon attention? Qu’y a-t-il de divin dans cet animal?» Et j’ai vu qu’il n’avait pas tellement peur de moi, mais il levait ses petits yeux, puis regardait en bas. Et je me suis dit: «Qu’y a-t-il?»
Et l’orage avait forcé un grand aigle à descendre dans ces ordures, ou plutôt sur ces arbres abattus par le vent. Ce grand aigle a sauté sur une branche. Eh bien, je n’avais jamais eu beaucoup d’égards pour un aigle, mais je me suis dit: «Ô Dieu, pourquoi as-Tu donc amené cet aigle maintenant devant moi?» J’ai constaté qu’il n’avait peur ni de l’écureuil de pin ni de moi.
Et le petit écureuil se comportait bizarrement à son endroit. Et je me suis dit: «Eh bien, c’est divin, car il n’a pas peur.» Dieu n’aime pas quelqu’un qui a peur de témoigner ou de dire quelque chose à Son sujet. Vous serez un piètre chrétien si vous avez honte du Dieu qui vous a sauvé, qui vous a créé.
28 Et cet aigle n’avait pas peur. Et je me suis dit: «Que... Pourquoi n’as-tu pas peur?» J’ai commencé à voir qu’il bougeait ses plumes, se rassurant qu’elles étaient en état de voler. Et alors, je me suis dit: «Ô Dieu, si Tu as donné à cet aigle d’avoir suffisamment confiance dans ses ailes pour savoir qu’il peut s’éloigner de moi, combien plus ce sera pour une église ou pour quelqu’un, tant que nous savons que le Saint-Esprit est à côté de nous? Combien l’Esprit de Dieu peut-Il nous délivrer plus que cet aigle ne le peut avec ses ailes naturelles?»Quels lâches sommes-nous en essayant de confesser le christianisme tout en ayant honte de prendre position pour cela! La promesse de Dieu est vraie, elle est donc vraie.
Et je l’ai observé, il ne paraissait pas être tellement dérangé par moi. J’ai donc dit: «Sais-tu que je peux te tirer dessus?» Ces énormes yeux gris me regardaient. Et il savait que je ne lui tirerais pas dessus. J’ai tendu la main pour prendre mon fusil. Il a un peu battu ses ailes et il m’a regardé. Et il a levé les yeux comme cela. Il savait que ces ailes pouvaient l’amener dans ce bois avant que je puisse tenir le fusil dans ma main. Je me suis dit: «Ô Dieu, Tu es vraiment partout. Tu es dans cet oiseau-là. Tu es dans cet arc-en-ciel. Tu es dans le loup. Tu es dans l’élan. Tu es partout.»
29 Et je l’ai observé et, après un temps, il en avait marre de ces chat, chat, chat. Il a simplement fait un très grand saut, il a battu ses ailes environ deux fois, et alors, j’ai vu se passer quelque chose qui nous donnerait une leçon à nous tous. Il n’a point cherché à battre çà et là, battre, battre et battre. Il savait bien comment disposer ses ailes. Et à chaque coup de vent qui s’élevait sur cette montagne, il montait simplement plus haut, plus haut, plus haut jusqu’à devenir un tout petit point. Et je me suis tenu là et j’ai pleuré, car je me disais: «C’est cela, ô Dieu! Il n’est pas question de se joindre aux méthodistes, puis les quitter pour se joindre aux baptistes, les quitter pour aller chez les presbytériens, chez les pentecôtistes. Il est question de savoir disposer sa foi face aux vagues du Saint-Esprit et chevaucher loin de ces chat, chat, çà et là, selon lesquelles: «Les jours des miracles sont passés. Dieu n’existe pas. La guérison divine n’existe pas.» Déployer simplement sa foi en Dieu et laisser le Saint-Esprit vous amener loin, là où vous n’entendez plus cela. Naviguez loin de cela. Sortez du gâchis de cette génération moderne, instruite et intellectuelle dans laquelle nous vivons. Retrouvez-vous des fois seul et rêvassez. Réfléchissez-y. Prenez votre Bible avec vous.
30 Ce n’est pas pour exposer mon ami assis ici, monsieur Call. Je me rappelle qu’une fois, nous avions traversé un petit ruisseau, de l’autre côté de Lowes, et il allait me montrer un certain ruisseau qui avait des chutes. Pour moi, cela dépassait Niagara, à des millions de miles. Et il m’a dit: «Tu te sens petit devant ça, n’est-ce pas?»
Qu’était-ce? Voir l’oeuvre du Dieu Tout-Puissant; se retrouver seul à l’écart, prendre sa Bible et étudier.
31 Là était assis un certain mendiant du nom de–de–de Bartimée, au portail. Il réfléchissait à ce genre de choses. Et comme Il était assis là, tout d’un coup, il s’est mis à se rappeler: «Quand j’étais un petit garçon, j’avais ma vue, et je me souviens quand je jouais sur les petites collines là et que je cueillais de belles petites fleurs en Judée. Et je peux me rappeler ma chère mère, comment elle me prenait dans ses bras, et elle dégageait de mes petits yeux bleus la petite chevelure noire, la renvoyant en arrière et disant: ‘Bartimée, tu sais, tu es le petit garçon le plus gentil.’ Et elle me berçait dans ses bras et me racontait des récits bibliques.» Vous savez, ce dont l’Amérique a besoin, c’est davantage de mères comme celle-là. Pas trop parler de David Crokett, d’un Elvis Presley, d’un Arthur Godfrey, mais de Christ et de la Bible. Il y a plus d’enfants dans cette ville ce soir qui peuvent vous parler d’Elvis Presley qu’il n’y en a qui... vous parler plus de lui qu’ils ne le peuvent de Jésus-Christ. Et puis, vous vous demandez pourquoi nous connaissons la délinquance juvénile, on poignarde des gens dans la rue, et nous connaissons un âge des névrosés; c’est parce que nous avons laissé Dieu de côté, et nous avons accepté les credos dans notre église à la place du Saint-Esprit. Tout à fait.
32 Alors, son petit esprit s’est mis à remonter dans le passé. Oh! Il s’est souvenu d’un certain récit: c’était au sujet du grand prophète Elie et d’Elisée, de la femme sunamite; en effet, un petit garçon y était inclus. La Sunamite était stérile, et elle était très gentille envers le prophète Elie. Et un jour, comme elle lui avait construit un petit lieu de repos à côté de sa maison, il a dit à son serviteur Guéhazi: «Entre lui demander si je peux parler pour elle au roi ou au chef de l’armée.»
Elle a dit: «Non. Je suis une vieille femme, j’habite au milieu de mon peuple, a-t-elle dit, et je–j’ai tout ce dont j’ai besoin.» Mais Guéhazi a dit: «Vous savez, elle n’a pas d’enfant, et son mari est vieux.» Et le petit Bartimée aimait ce récit-là. Il disait donc: «Maman, raconte-le-moi.»
33 Et un jour, après qu’elle eut été bénie, le petit garçon est venu, il devait avoir environ dix, douze ans, il était avec son père là dans le champ. Et ça devait être au temps de la moisson du foin, et il–il doit avoir attrapé un coup, une insolation, car il s’est mis à crier: «Ma tête! ma tête!» Et son père l’a renvoyé à la maison, et il s’est couché sur les lèvres... les genoux de sa maman jusque vers, oh! je dirais, vers midi.
Et la maladie doit s’être aggravée et, peu après, il n’y avait plus de souffle en lui et il est mort. Elle l’a pris, l’a amené dans la chambre du prophète et l’a couché sur le lit. Quel lieu où l’amener! Elle a dit: «Selle un mulet et allons au mont Carmel, car je dois voir ce serviteur de Dieu. Et j’aimerais le savoir, si Dieu a pu me dire que mon enfant viendrait, alors que j’étais une vieille femme, certainement qu’Il peut me dire pourquoi Il l’a repris. Et Elie est Son représentant. Je vais le savoir.»
34 Elle s’est hâtée avec ce petit mulet jusqu’à arriver chez le prophète. Et ce dernier a dit: «Voici venir cette femme sunamite, et Dieu ne m’a pas révélé son problème.»
Et écoutez ceci, mon ami. J’aime vraiment ceci. Il a dit: «Te portes-tu bien? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien?»
Elle a dit: «Tout va bien» alors que l’enfant était un cadavre. Voyez, elle était arrivée devant ce prophète. Elle savait qu’il était l’agent de Dieu. C’est la même chose que Marthe avait faite quand elle était venue devant Jésus: «Si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.» Voyez? Elle savait qu’elle était devant le Représentant de Dieu. N’est-ce pas vraiment dommage que nous les ministres de l’Evangile, nous soyons de piètres sujets de Dieu aujourd’hui, alors que nous prétendons être Ses représentants?
35 Et elle lui a révélé ce qui s’était passé. Et il a dit à Guéhazi: «Ceins tes reins, prends mon bâton, et dépose-le sur l’enfant.» Et Guéhazi est parti.
Mais la foi de la femme n’était pas dans ce bâton; elle était dans le prophète. Elle a donc dit: «Je ne te quitterai pas.» Elle allait s’accrocher à son point d’attache. J’aime ça. S’y accrocher. Dieu a fait la promesse; Dieu doit prendre soin de Sa promesse. Elle s’est accrochée au prophète.
Il est allé dans la chambre. Il n’a point prié pour l’enfant. Il a parcouru la pièce dans tous les sens. Il était là avec l’enfant mort. Puis, l’Esprit de Dieu est venu sur le prophète, et il est allé étendre son corps sur celui du petit enfant, ce dernier a éternué sept fois et a repris vie.
36 Oh! comme le petit Bartimée aimait ce récit! Et puis, de penser que c’est à vingt pieds [18 m] de là où il était que ce grand prophète Elie et Elisée avaient marché bras dessus bras dessous, juste à côté du mur où il était assis, descendant au Jourdain, pour séparer le Jourdain et traverser à sec.
Je peux entendre Bartimée alors qu’il disait: «Oh! si j’avais vécu à l’époque, je me serais précipité et aurais dit: ‘Oh! prophète de Dieu, aie pitié de moi et prie pour moi, afin que je recouvre la vue.’ Mais, oh! hélas, le sacrificateur me dit que les jours des miracles sont passés.» C’est ça le cri aujourd’hui. Si les jours des miracles sont passés, alors le jour de Dieu est passé; en effet, Il demeure le même, dit la Bible, hier, aujourd’hui et éternellement.
37 Mais c’était trop loin. Le vent devenait un peu froid. L’ombre s’approchait. Il est allé sous l’ombre, il a quitté l’ombre pour se remettre sous le soleil et il s’est mis à rêvasser. Oui, il s’est souvenu que sa mère lui racontait toutes ces histoires, et puis, juste en bas de la route, pas à cinq cents yards [457 m] de là où il était assis, le grand et puissant Josué est descendu un jour à la rivière, il amenait l’Arche de l’Eternel et les eaux du Jourdain ont reculé, au printemps où les eaux sont en crue, et il a traversé le Jourdain à sec avec tout Israël.
Le Grand Dieu du Ciel avait fait cela à moins de cinq cents yards [457 m] de ce côté-là; à moins de vingt pieds [18 m] de ce côté-ci, Elie et Elisée étaient passés en un autre jour, et ils avaient fait la même chose. Mon ami, Dieu est le même.
38 Remarquez, puis il s’est dit: «Ce rocher même sur lequel je suis assis était un jour là au sommet de la muraille. Et cette puissante armée d’Israël avait contourné cette muraille treize fois et avait sonné la trompette, et alors, le Dieu du Ciel a fait écrouler ces murailles. Et je suis assis sur ce rocher. Et si j’avais été ici du temps de Josué, j’aurais couru vers lui et j’aurais dit: ‘Oh! Prophète de Dieu, aie pitié de moi!’» Mais les jours des miracles sont passés, dit le sacrificateur. Nous n’en avons plus. Cela a existé dans un passé lointain, à l’époque de Moïse et de Josué, et là à l’époque. Nous n’en avons plus aujourd’hui.» C’est ce qu’on pense aujourd’hui, mais ce n’est pas ça.
«Puis, j’ai aussi vu, s’était-il dit... Oh! Eh bien, vous savez, quand Josué se promenait là, ce grand commandant en chef, un grand guerrier, un jour, il marchait avant d’assiéger ce grand Jéricho. Et pendant qu’il marchait, il a vu un Homme là debout, Son épée dégainée. Josué a dégainée son épée et a demandé: ‘Es-Tu des nôtres? Es-Tu de nos ennemis?’»
Et ce Grand Guerrier, debout là, avec Son épée en main, a dit: «Non. Je suis le Chef de l’Armée de l’Eternel.» Josué a brusquement tiré son casque et est tombé à Ses pieds.
39 Oh! L’aveugle Bartimée pouvait dire: «Si seulement j’avais été là en ce moment!» Peu savait-il que ce même Chef de l’Armée de l’Eternel n’était pas à cent yards [91 m] de lui.
Dieu vous laisse penser à des choses, méditer là-dessus. C’est pour cela que vous venez à l’église. «Que ce qui est digne de louange, ce qui est vertueux soit l’objet de vos pensées.» A quoi pensez-vous ce soir? «Peut-être que je ne serai pas guéri. Je vais rentrer chez moi.» Vous recevrez ce à quoi vous pensez. Soyez déterminé dans votre coeur que Dieu fera la chose, et Dieu le fera. Ne ramenez pas votre péché chez vous; ne ramenez pas votre incrédulité. Ne ramenez pas votre maladie.
Comme cet homme qui était ici hier soir dans un fauteuil roulant ainsi que d’autres, vous n’avez pas à ramener cela chez vous. Dieu va vous en débarrasser si vous croyez qu’Il demeure toujours le même Dieu. Pensez-y pendant que vous êtes assis là.
40 Et peu après, il a entendu un bruit, il a vu quelque chose d’étrange. D’habitude, là où est Jésus, là, il y a beaucoup de bruit. Un bruit se faisait entendre dans la rue. Que se passait-il? Oh! On ne savait pas. Peu après, des enfants sont passés en courant. Des femmes passent. Et il a entendu le bruit le plus horrible. Certains disaient: «Qu’il s’en aille, cet hypocrite. Il devrait être tué.»
Et ensuite, il a entendu le même sacrificateur élever la voix: «Dis donc, Toi Guérisseur divin, Jésus de Nazareth, le soi-disant Prophète galiléen, on me raconte que Tu ressuscites les morts. Eh bien, nous avons tout un cimetière plein ici. Viens les ressusciter.»
C’est le même vieux démon qui L’a rencontré là dans le désert et a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, accomplis un miracle, ici; laisse-moi Te voir transformer ces pierres en pains.»
41 Une femme toucha Son vêtement, la vertu sortit, et elle fut guérie. Mais le soldat romain qui avait placé un lambeau autour de Sa tête, et qui L’avait frappé à la tête avec un bâton, disant: «Toi, prophétiseur, dis-nous qui T’a frappé et nous croirons en Toi.» Jésus n’a jamais ouvert la bouche pour lui dire un mot. Dieu ne fait pas le clown. Il n’a pas à le faire. Il est Dieu.
C’est vous qui devez implorer la miséricorde. C’est vous qui devez à Dieu, ce n’est pas Dieu qui vous doit. C’est vous qui êtes à charge, et non pas Lui. Il a fait tout ce qu’Il pouvait pour vous racheter, Il a envoyé des signes, des prodiges, des miracles, Il a envoyé Son Fils et Il est mort. Il a envoyé des prophètes et autres, mais les gens sont toujours en train de patauger en plein dans les péchés comme si rien ne s’était passé.
42 Alors, si vous rejetez la miséricorde, il ne reste qu’une seule chose: le jugement. Si vous brûlez un feu rouge et qu’on vous heurte, ne blâmez pas la ville. Vous auriez dû vous arrêter. Si vous terminez en enfer un jour, ne blâmez pas Dieu. Il a agité devant vous tout ce qu’Il pouvait, même le Sang de Son propre Fils unique. Vous avez constamment fait signe de continuer. Les cantiques de l’église, la prédication de l’Evangile, la lecture de la Parole, les signes et les prodiges devant vous, et vous êtes toujours déterminés à aller aveuglément, que Dieu vous arrête ou pas. Dieu n’envoie personne en enfer. C’est vous-même qui vous envoyez en enfer en rejetant Son Fils.
43 Puis, là, alors que cette grande foule passait, certains Lui jetaient des tomates pourries, des pommes et tout. Il allait là, un Homme dont on parlait, et il était méprisé, taxé de démon, de télépathe. Un Homme à qui, au début de Son ministère, on avait amené un homme, un homme du peuple sans instruction, du nom de Simon, et aussitôt que ce dernier est entré dans la Présence de Jésus, Jésus lui a dit: «Tu es Simon, le fils de Jonas.» Il y avait quelqu’un qui se tenait là, il a dit: «C’est le Messie.» Il a parcouru rapidement quinze miles [24 km], contournant la montagne, il a trouvé son ami, il a dit: «Viens voir Qui nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, le fils de Joseph.»
Il a dit: «Eh bien, attends une minute. Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?»
Il a dit: «Viens, et vois.» C’est le meilleur message à donner à quelqu’un. Ne restez pas à la maison à critiquer. Venez découvrir de vous-même. Ne prenez pas ce que quelqu’un d’autre dit. Examinez cela avec les Ecritures et voyez si c’est une promesse de Dieu, vérifiez donc cela avec la Parole.
44 Et quand il est entré dans la Présence de Jésus, peut-être que Nathanaël lui avait dit, il avait donc dit... Philippe, lui parlant en chemin, avait dit: «Quand tu entreras dans Sa Présence...Te souviens-tu de ce vieux pêcheur? Il lui a dit qui il était et qui était son père. Eh bien, quand tu entreras dans Sa Présence, Il te dira probablement qui tu es.»
«Non-sens, a dit l’autre, je ne crois pas cela.»
Et quand il est entré dans la Présence de Jésus, Jésus a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.»
Cela l’a étonné; il a dit: «Rabbi (ou Maître), quand m’as-Tu connu?»
Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, je t’ai vu.»
C’était à quinze miles [24 km], de l’autre côté de la montagne, le jour précédent. Quels yeux! Il a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.»
Qu’a-t-Il fait, sinon le bien? Mais parce qu’Il ne s’occupait pas de leur croyance moderne, ils étaient prêts à Le crucifier, et Il le savait, étant un Prophète. Non seulement un prophète, Il était plus qu’un prophète; Il était Dieu fait chair parmi nous. Cela me déchire tellement quand j’entends cette époque moderne qui essaie de faire de Jésus-Christ juste un prophète.
45 Il y a quelque temps, une femme m’a dit, une femme d’une certaine église dénominationnelle, elle a dit: «Monsieur Branham, vous vantez trop Jésus. Vous Le rendez divin.»
J’ai dit: «Il–Il était soit divin, soit le plus grand séducteur que le monde ait jamais eu.»
Elle a dit: «Si je vous prouve par votre Bible qu’Il n’était pas divin, le croirez-vous?»
J’ai dit: «Si la Bible le dit.»
Et elle a dit: «Dans Saint Jean 11, quand Il allait ressusciter Lazare de la tombe, la Bible dit qu’Il a pleuré.»
J’ai dit: «Qu’est-ce que cela a à faire avec la chose?» Elle a dit: «Il ne pouvait pas être divin et pleurer.»
J’ai dit: «Madame, Il pleurait en allant à la tombe de Lazare, mais quand Il a ramassé Son petit corps et a dit: ‘Lazare, sors’, et qu’un homme mort depuis quatre jours s’est tenu debout et a vécu de nouveau, là, C’était plus qu’un homme. C’était plus qu’un prophète.»
46 Il avait faim quand Il descendait de la montagne, cherchant à manger dans un arbre. Il était un Homme quand Il avait faim, mais quand Il a pris cinq petits pains et deux morceaux de poisson et a nourri cinq mille hommes, là, C’était plus qu’un homme. Quand Il était couché à la poupe de cette petite barque cette nuit-là, dix mille démons de la mer juraient de Le noyer. Et la barque était comme un bouchon de liège sur la mer, alors qu’elle se frayait une voie. Mais quand Il s’est réveillé, qu’Il s’est avancé, qu’Il a placé Son pied sur le bastingage de la barque, qu’Il a levé les yeux et a dit: «Silence, tais-toi», et que les vents et les vagues ont pris le...?... Il était alors plus qu’un homme. C’était Dieu parlant au travers de ces lèvres humaines. Il était Emmanuel.
Quand Il mourait au Calvaire, Il a certes imploré la miséricorde: «Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?» Mais le matin de Pâques, quand Il a brisé les sceaux de la mort, qu’Il a arraché à Satan les clés de la mort et du séjour des morts, et qu’Il est ressuscité le troisième jour, Il a prouvé qu’Il était Dieu. Et aujourd’hui, Il vit ici dans cette église, ce soir, parmi nous avec la même puissance de la résurrection qu’Il avait alors.
47 Il était en route vers Jérusalem; Sa tête était redressée. Il n’entendait pas leur...?... crier. Mais peu après, le vieux mendiant aveugle a demandé: «Qui passe?»
«Oh! Retourne au coin.»
«Qui est-ce?»
Quelqu’un a dit: «Oh! tais-toi.»
Et une gentille petite femme, je pense, s’est avancée et a dit: «Que voulez-vous, monsieur?»
Il a dit: «Oh! gentille dame, je suis un pauvre mendiant aveugle. Mes habits sont abîmés. Je–je n’ai rien à manger, et j’aimerais savoir pourquoi tout ce bruit.»
«Eh bien, a-t-elle dit, monsieur, n’avez-vous jamais entendu parler de cela?»
«Non, non, madame.»
«Ce Prophète galiléen passe, c’est Jésus de Nazareth.»
«Qui est-Il?»
«Ne connaissez-vous pas cette Ecriture: ‘L’Eternel ton Dieu te suscitera un Prophète comme moi. Quiconque n’écoutera pas ce Prophète sera retranché des morts, ou plutôt retranché des vivants’»?
Il a dit: «Eh bien, où habite-t-Il?»
«Il vient de la Galilée.»
«Est-ce Lui qui guérit?»
«Oui.»
Alors, il a relevé son... «Ô Jésus, Toi Fils de David, aie pitié de moi.» Il a gagné une audience.
48 Eh bien, vous savez, Il ne pouvait pas l’entendre. Jésus ne le pouvait pas, avec toute cette agitation. Il ne pouvait pas l’entendre. Mais sa foi, tout comme celle de la femme qui souffrait de la perte du sang L’avait touché.
Et Jésus, en route vers le Calvaire, avec le poids du monde sur Ses épaules, avec les péchés de chaque mort qu’il y a jamais eue ou qu’il y aura jamais, sur Ses épaules, le fardeau du monde pécheur, avec Sa tête tournée vers le Ciel, allant droit à Jérusalem pour être crucifié... Et ce pauvre mendiant se tenait à environ un pâté de maisons de Lui, et il s’est écrié: «Oh! oh! comme je pensais à Toi! J’étais assis là, méditant sur Toi. Pourquoi L’as-tu laissé passer en ce moment? Aie pitié. Ô Dieu, aie pitié.»
Sa foi arrêta Jésus. Vous n’avez pas à figurer dans le Who’s Who pour arrêter Jésus. Vous n’avez pas à avoir une brillante instruction. Vous n’avez pas à porter un smoking pour avoir foi en Dieu. Et elle L’arrêta; Il s’est retourné et a dit: «Amenez-le ici.»
Il ne s’est jamais mis à dire: «Eh bien, attendez...» Il jeta ce vieux manteau en lambeaux et détala. Peu lui importait ce que quiconque disait.
49 Je lisais sur sa vie il n’y a pas longtemps, l’aveugle Bartimée. Il était aveugle pendant plusieurs années. Il avait une femme et une fillette. Il n’avait jamais vu la fillette. Et l’aveugle Bartimée, continue l’histoire... C’était peut-être une fiction, je ne sais pas.
Mais, à l’époque, c’était un agneau qui les conduisait comme le chien d’aveugle conduit aujourd’hui. Et il avait deux petites tourterelles pour faire des démonstrations captivantes. Elles faisaient des culbutes l’une sur l’autre, et c’est ce qui attirait l’attention des touristes et des passants. C’est comme... Il avait une petite boîte là, ou je ne sais quoi, pour mendier. Et les gens se mettaient à observer cette petite tourterelle-là.
En Inde, je... Tout le monde et chaque mendiant a un petit...?... sur l’une ou l’autre chose pour attirer l’attention afin de recevoir l’aumône des gens.
Et Bartimée avait deux petites colombes qui faisaient des culbutes l’une sur l’autre, et les gens riaient en voyant cela; et ensuite, ils lui donnaient une petite pièce de monnaie. Et on raconte qu’une nuit, sa femme tomba malade, et le médecin est venu et a dit: «Il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet, Bartimée. Ta femme a une fièvre si horrible qu’elle va en mourir.» Ainsi, on raconte qu’il a cherché en tâtant un chemin autour de la maison jusqu’au coin, il a levé les mains et a dit: «Jéhovah, si...» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
«Tu ne peux pas faire ça.» Il a dit: «Et je te donnerai de l’argent pour t’acheter un agneau.»
Il a dit: «Grand souverain sacrificateur, je n’avais point dit à Dieu que je Lui donnerai un agneau. Je Lui avais dit que je Lui donnerai cet agneau-ci.»
50 Vous êtes content d’amener quelqu’un d’autre à l’église. Vous êtes content de mettre des fleurs sur l’autel et de faire de petites oeuvres de charité, ce qui est très bien. Mais êtes-vous un agneau? C’est vous que Dieu veut sur l’autel, vous. Une vie de sacrifice, vous abandonner totalement à Sa volonté.
Et il a dit: «Aveugle Bartimée, tu ne peux pas faire cela. Cet agneau, ce sont tes yeux.»
Il a dit: «Oh! grand souverain sacrificateur, si je sers Jéhovah et que je tiens ma promesse envers Lui, Jéhovah pourvoira à un agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée.»
51 C’était en cet après-midi frais d’octobre que Dieu avait pourvu à un Agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée, que ses yeux s’ouvrirent.
Permettez-moi de vous dire ce soir, mon cher ami de cette ville, que Dieu a aussi pourvu à un Agneau pour vous. C’est le même Agneau: «L’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.» Si vous ne Le connaissez pas comme votre Sauveur pendant que vous êtes assis, écoutant, méditant, juste comme je vous l’ai dit, être seul, comme Bartimée l’était, seul. Eh bien, Il est près de vous maintenant. Ne voulez-vous pas Le recevoir? Inclinons la tête juste un moment maintenant.
52 Je me demande, pendant que nous avons nos têtes inclinées, doucement, si l’organiste peut nous donner un petit fond musical. Pendant que vous réfléchissez, le péché est-il monté dans votre coeur au point que vous savez que vous n’êtes pas en ordre avec Dieu et que, s’il vous fallait mourir, ça sera tout pour vous? Si c’est le cas, voulez-vous juste lever la main? Ne... Que personne ne lève les yeux. Gardez vos têtes inclinées maintenant. Levez simplement la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.»
Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, vous, vous, vous. C’est bien. Oh! vingt ou trente mains ont été levées. Que Dieu soit miséricordieux.
Même si vous êtes membre d’une église, mais que cependant vous n’avez jamais, jamais connu ce que c’est naître de nouveau, voulez-vous simplement lever la main pour dire: «J’ai réfléchi, prédicateur, je Le veux aussi comme Mon Sauveur. Je veux qu’Il soit miséricordieux envers moi, maintenant même. Eh bien, je crois que ce même Jésus n’est pas loin de nous, maintenant. Je L’accepte maintenant. Je veux qu’Il me vienne en aide.»
53 Quelqu’un d’autre qui lève rapidement la main? Très bien. Que Dieu vous bénisse, vous aussi. C’est bien. Là-haut, aux balcons. Quelque part là-haut, aux balcons. Quelqu’un parmi vous, que Dieu vous bénisse là-haut, petit enfant. Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. C’est très bien. Il se passe quelque chose quand vous levez la main. Dieu dit: «Oui, ce–c’est bien.»
Voyez, que faites-vous quand vous...? Vous direz: «Qu’est-ce que cela fait, Frère Branham, quand vous... je lève la main?» Vous savez, vous défiez les lois de–de la science en levant la main. Selon la gravitation, vos mains sont censées pendre. Vous ne pouvez pas lever la main. Mais quand vous levez la main, cela montre qu’il y a en vous quelque chose qui a la vie, et cela a pris une décision, et vous levez la main vers votre Créateur; vous défiez les lois de la gravitation. Vous croyez en Lui. C’est ce qui se passe.
54 Voici la Parole de Jésus: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»
Pouvez-vous faire autant pour Lui ce soir? Dire du fond de votre coeur: «Seigneur Jésus, je crois maintenant en Toi.» Que Dieu vous bénisse, jeune femme. Que Dieu vous bénisse, jeune mère. C’est bien. Quelqu’un d’autre qui n’avait pas levé la main? Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Et vous ici, toutes deux, des jeunes femmes, juste au tournant de la vie. Ce petit adolescent, le rock-and-roll, une génération vouée à l’enfer... Ça, c’est une grande décision. Accrochez-vous-y. Vous avez posé le geste le plus galant que vous ayez jamais posé. Quelqu’un d’autre? Juste un moment maintenant, avant que nous arrêtions. Très bien. Gardez simplement vos têtes inclinées, réfléchissez-y, priez à votre propre façon maintenant.
55 Que Dieu bénisse ce jeune homme assis ici juste dans la rangée de devant. Très bien. Priez à votre propre manière, comme vous priez dans votre église, n’importe comment. Priez comme cela. Dites à Dieu: «Ô Dieu, j’ai levé la main, parce que quelque chose m’a dit de le faire.» Qu’est-ce qui a fait cela? C’est Dieu. Que Dieu vous bénisse, jeune fille ici au bout. Je vous vois aussi, une petite adolescente là. «Quelque chose m’a dit dans le coeur de lever la main.» Vous savez, Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire.» Que Dieu vous bénisse aussi, jeune dame assise juste ici. J’attends simplement, parce que beaucoup d’autres lèvent les mains. Qu’en sera-t-il au Jugement quand je vous rencontrerai? Il se peut que je ne vous revoie plus jamais avant ce temps-là. En effet, je Lui promets, je croirai.
«Ô Agneau de Dieu qui a été pourvu pour moi, je viens. Je viens humblement, Agneau de Dieu qui ôte mes péchés.» Que Dieu vous bénisse, jeune dame. C’est bien. Il voit vos mains là-bas.
56 Seigneur Dieu, Tu as dit que même pas un passereau ne peut tomber dans la rue sans que Tu le saches. Alors, à combien plus forte raison connais-Tu une âme pénitente, chez qui le Père a frappé à la porte du coeur et qui a levé la main. Ici, dans ce petit groupe de gens ce soir, c’est juste une petite poignée de gens. Mais une vingtaine ou une trentaine ont levé la main. Ils en ont marre de ce soi-disant style moderne de vie. Ils se rendent compte qu’ils se séparent de Dieu et ils lèvent les yeux. Ils voient l’écriture sur la muraille, les spoutniks dans les cieux. La Bible dit qu’il arrivera de grandes choses comme cela dans les cieux, comme ce qu’ils appellent des soucoupes volantes, des spoutniks. Et–et la mer mugit avec de grands raz-de-marée dont on n’a jamais entendu parler dans l’histoire de l’heure, cela se produit maintenant. Les hommes rendent l’âme de terreur, la crise cardiaque... On le voit bien, Seigneur. Tu as dit: «Les hommes», pas les femmes. Les temps de perplexité, la détresse parmi les nations, il y aura des jours terribles, des voitures faisant rage sur de vastes routes, brillant comme des torches, de grands phares sur de vastes chemins. Les hommes seraient «emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, calomniateurs, intempérants, ennemis des gens de bien, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force; éloigne-toi de ces hommes.»
57 Tu as dit qu’en ce jour-là, Tu Te révéleras du Ciel. Et nous Te voyons, Seigneur. Et nous savons que le Père est ici, et ceux qui ont levé la main, ô Dieu, s’ils étaient sincères dans leurs coeurs, Tu as inscrit leurs noms dans le Livre de Vie, et rien ne peut les En effacer. C’est ce que Tu as dit. «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle.» Tu as dit: «Je le ressusciterai au dernier jour.»
Merci, Seigneur. Ce sont les trophées du Message que Tu as donnés comme offrandes d’amour à Ton Fils. Personne ne peut les arracher de Ta main. Donne-leur maintenant la Vie Eternelle, Père. Remplis-les de Ton Esprit et de Ta bonté. Ils T’ont accepté, peut-être que ce sont des étrangers qui n’ont jamais vu Ton Esprit agir auparavant. Mais ils ont fait ceci sur base de la Parole. Accorde, ô Seigneur Dieu, qu’ils tiennent Ta main immuable pendant ces quelques jours de la vie qui nous reste, car, en réalité, nous sommes proches du temps de la fin. Il est plus tard que nous ne le pensons.
58 Nous pouvons être réduits en cendres dans une heure. Un verre de vodka de plus, et de grosses roquettes seront lancées. Ô Dieu, sois miséricordieux. Laisse-nous demeurer sous Tes ailes éternelles jusqu’à ce que Tu viennes nous chercher. Nous prions au Nom de Christ. Amen.
[Espace vide sur la bande–N.D.E.]
Sois mon Guide;
Ordonne que les ténèbres changent en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Ne me laisse plus jamais m’éloigner de Toi.
Chantons cela très doucement maintenant, et dans l’esprit du cantique.
Quand je traverse le sombre labyrinthe de la vie,
Et que les chagrins... (C’est vrai. Offrez cela comme une prière sous
forme du
cantique.)
Sois mon Guide;
Ordonne que les ténèbres changent en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Ne me laisse plus jamais m’éloigner de Toi.
[Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.] Inclinons maintenant la tête dans l’humilité. Ô Grand Jéhovah, envoie Jésus à cet auditoire maintenant même, Seigneur. Qu’Il se manifeste comme le Seigneur ressuscité, alors que nous Te soumettons nos coeurs et nos âmes. Nous avons prêché Ta Parole. Viens, et manifeste Cela, Seigneur.
Etre tout à Toi.
59 [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Le feu qui a une fois existé, un bon feu chaud. Vous ne pouvez pas vous réchauffer à un feu peint. Le monde n’a pas besoin d’un Dieu historique. Il a besoin d’un Dieu présent. La Bible dit que Jésus-Christ (Hébreux 13.8), Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Est-ce vrai?
Nous savons qu’Il a dit dans Ses Ecritures: «Je ne peux rien faire de Moi-même, mais Je fais ce que Je vois faire au Père.» Saint Jean 5.19. Avez-vous déjà lu cela? Levez la main si vous l’avez déjà lu. Donc, Jésus ne faisait que ce que le Père Lui montrait. C’est ce qu’Il a dit. Et nous trouvons qu’Il connaissait les coeurs des gens ainsi que leurs pensées. Eh bien, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il doit être le même en essence, le même quant à la puissance, le même quant à l’émotion, Il doit être le même.
60 Il n’y a qu’un seul moyen, Il a dit: «Je suis le Cep. Encore un peu de temps...» Je vais citer ce verset: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus (Or, le mot grec utilisé là, c’est cosmos, qui veut dire l’ordre du monde), ils ne Me verront plus, mais vous, vous Me verrez (l’Eglise), car Je (Je est un pronom personnel), Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.»
Est-ce ce qu’Il a dit: «Et vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Celui qui croit en Moi (pas qui s’imagine croire, mais celui qui croit), il fera aussi les oeuvres que Je fais.» Saint Jean 14.8. «Les oeuvres que Je fais.» Qu’a-t-Il fait? Il a dit: «Je suis le Cep. Vous êtes les sarments.» Or, ce n’est pas le cep qui porte les fruits. Ce sont les sarments qui portent les fruits de la vigne. Est-ce vrai? Si vous allez dans une pastèque, il y a des pastèques, si c’est un arbre fertile. Si vous allez à une vigne, vous trouverez des raisins. A un citrouiller, vous trouverez des citrouilles. Et quand on va à l’église, que trouvez-vous? Un groupe de membres qui disent: «Oh! Ça, c’était pour une époque révolue.»
Le cep vit toujours. Si nous sommes en Christ, nous ferons aussi les oeuvres qu’Il fait. C’est ce qu’Il a dit. Si ce n’est pas vrai, alors je–je ne peux pas croire en Lui.
Eh bien, je–je peux vous faire une promesse et avoir à me rétracter. Je suis un mortel. Mais Lui est infini, Il ne peut pas faire une promesse sans la tenir.
61 Eh bien, hier soir, nous avons formé une ligne de prière. Nous avons distribué... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... le Saint-Esprit de Dieu en Lui. Il a dit: «Je vous pardonne», parce qu’Il n’était pas encore mort pour frayer le chemin. Mais alors, Il a dit que si vous dites un mot contre le Saint-Esprit...
Eh bien, souvenez-vous, Il a manifesté ce signe devant les Juifs. Les vrais Juifs ont cru qu’Il était le Messie. Nous avons vu cela hier soir.
Et une fois, Il est allé au puits chercher à boire auprès d’une autre race de gens, c’étaient les Samaritains. Eh bien, souvenez-vous, Il n’était pas allé chez les Gentils. Combien savent cela? Pas chez les Gentils, et Il a interdit à Ses disciples d’aller chez les Gentils. Nous avons eu deux mille ans pour cela. C’est aujourd’hui le jour des Gentils, il se termine maintenant.
Mais Il est donc passé par le puits de la Samarie et... Eh bien, observez ce que Jésus était hier. Et une jeune femme est sortie... Représentons-nous-la belle. Elle était une prostituée, une femme de mauvaise réputation. Et elle est sortie puiser de l’eau vers midi. Et elle avait une cruche d’eau, elle ne savait pas qu’il y avait Quelqu’Un aux alentours. C’était un petit panorama, quelque chose comme ceci. Et il y avait un Homme assis là-bas. J’ai été à un puits pareil, et là, juste en dehors de la ville.
62 Alors, ce Juif, Il n’avait que trente et quelques années. Mais la Bible dit qu’Il paraissait en avoir cinquante. C’était dû à Son travail. On Lui a dit: «Toi un Homme de pas plus de cinquante ans, Tu dis avoir vu Abraham. Maintenant, nous savons que Tu as un démon.»
Il a dit: «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS.» Et c’était la–c’était la Colonne de Feu qui était dans le buisson ardent, dont vous voyez la photo ce soir, la même hier, aujourd’hui et éternellement. Si cette Colonne de Feu est vraiment la même Colonne de Feu, Elle rendra le même témoignage qu’Elle avait rendu en Jésus-Christ, du moment qu’Elle est ici dans Son Eglise. C’est vrai.
63 Jésus ne nous a jamais donné la commission de bâtir une église. Il ne nous a pas non plus donné la commission d’avoir une école de théologie. Il ne nous a pas non plus donné la commission de faire l’une de ces choses. Il a dit: «Prêchez l’Evangile.» Et l’Evangile, c’est quoi? C’est la puissance et la démonstration du Saint-Esprit. Eh bien, si ce n’est pas vrai, alors je ne connais pas les Ecritures. C’est ce qu’Elles déclarent.
Oh! Comme nous les intellectuels américains devenons guindés et raides! Ces pauvres païens là-bas, bien déchaînés et criant par milliers, ils y vont en masse.
Eh bien, remarquez, cette Lumière aura à rendre témoignage de ce qu’Elle est.
64 Un jour, pendant que cette femme était assise là, ou plutôt venait là, Jésus lui a dit: «Femme, donne-moi à boire, et viens ici.»
Elle s’est retournée, et elle a vu ce Juif. Voyez, il y avait une ségrégation entre les Juifs et les Gentils... les Juifs et les Samaritains; en effet, ces derniers étaient mi-Juifs, mi-Gentils. Et alors, elle a dit: «Moi, une Samaritaine. Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous me demandiez pareille chose.» Eh bien, ça, c’est Saint Jean 4, si vous voulez le lire.
Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.»
«Eh bien, a-t-elle dit, le puits est profond, et Tu n’as rien pour puiser.»
65 Et la conversation s’est poursuivie, jusqu’à ce qu’Il a contacté son esprit. Il a dit: «Va, appelle ton mari, et viens ici.»
Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»
Il a dit: «C’est vrai. Tu en as eu cinq, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.»
Eh bien, quoi? A-t-elle dit qu’Il était un diseur de bonne aventure? Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Eh bien, nous savons que quand le Messie sera venu, celui qu’on appelle Christ, Il fera ces choses.» Est-ce vrai? Eh bien, si c’était le Messie hier, Son signe, ce sera le Messie aujourd’hui, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Elle a dit: «Quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ceci.»
Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»
Et elle est entrée dans la ville en courant et a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’étais. Ne serait-ce point le Messie?» Combien connaissent cette Ecriture? Saint Jean 4.
66 Eh bien, encore une autre. Il y eut une fois une femme, elle ne pouvait pas arriver auprès de Lui. Elle croyait en Lui. Et elle a dit: «Si seulement je peux toucher Son vêtement, je serai guérie, car je crois qu’Il est–qu’Il est le Messie. Et si je peux toucher Son vêtement, je croirai cela.» Et elle s’est faufilée dans la foule. Elle avait une perte de sang, la ménopause, peut-être. Mais elle n’arrêtait pas de saigner pendant des années. Et elle a donc touché Son vêtement.
Eh bien, Il n’avait pas senti un toucher comme tel, car le vêtement palestinien flotte, et il a un sous-vêtement. Elle L’a donc touché comme ceci, et elle s’en est allée. Elle était convaincue qu’elle serait guérie. Jésus s’est arrêté et a demandé: «Qui M’a touché? Qui M’a touché?»
Et Pierre L’a repris, disant: «Pourquoi dis-Tu pareille chose? Eh bien, toute–toute la foule Te touche et Tu dis: Qui M’a touché?»
Il a dit: «Mais Je suis devenu faible. La force est sortie de Moi.» C’était un genre différent de toucher.
67 Ô Concord, ce soir, que Dieu soit miséricordieux. Utilisez ce genre de toucher. Non pas: «Je suis méthodiste», «je suis baptiste», «je suis pentecôtiste», «je suis nazaréen», utilisez ce genre de toucher qui Le touche. Mettez de côté ces traditions. Touchons Christ.
Eh bien, Il a regardé tout autour. Il avait été touché par sa foi. De tout ce groupe d’incroyants, Il a distingué cette petite femme. Et Il a parlé, lui disant ce qu’elle avait, et Il a dit: «Ta foi t’a guérie, ou plutôt t’a sauvée.» Est-ce vrai?
Eh bien, combien disent ceci, que la Bible, le Nouveau Testament déclare que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement? La Bible déclare qu’Il est le Souverain Sacrificateur, maintenant même, qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités. C’est vrai. Eh bien, s’Il est le Souverain Sacrificateur, si vous Le touchez de la même manière que la femme l’avait fait, ne réagirait-Il pas de même s’Il est le même?
68 Nous allons donc former la ligne de prière à partir de quelques cartes de prière, et nous laisserons le Seigneur Dieu... S’Il veut accomplir ici ce soir ce qu’Il avait accompli quand Il était ici sur terre, combien Le recevront? Si vous voyez Jésus-Christ le Surnaturel juste au milieu de nous ici, faisant la même chose... Très bien.
[Espace vide sur la bande–N.D.E.]... la ligne de prière. Je vais simplement vous laisser juste là où vous êtes. Et croyez que ce que je vous ai dit est la Vérité. Croyez juste là où vous êtes. Faites comme la femme, celle dont j’ai parlé dernièrement.
Hier soir, nous avons eu des gens à l’estrade. Avez-vous vu ce que le Saint-Esprit a fait? Il a révélé vos péchés. Il a révélé votre vie et vous a dit ce que vous avez fait, et ce que vous devez faire.
69 Hier soir, il y avait ici, m’a-t-on dit, une petite femme finlandaise. Je ne parle pas le finlandais, pourtant je la comprenais, je lui répondais, et elle me comprenait. Vous voyez? Le Saint-Esprit l’a alors guérie pendant qu’elle était debout juste ici à l’estrade.
Regardez ici. Regardez vos journaux dans les autres parties de votre contrée, ici. Tout à travers... Considérez le sénateur Upshaw qui était couché là, paralysé, pendant soixante-six ans. Et une vision est apparue au-dessus de l’assemblée, lui disant qu’il était guéri. Il s’est directement levé, se fiant à ses pieds, et il est parti normalement. Le roi George d’Angleterre souffrait d’une sclérose en plaques, quand je suis allé là et que j’ai prié pour lui. Il ne pouvait même pas s’asseoir, sinon de temps en temps, pendant quelques minutes. Le jour suivant, il a joué au jeu de golf: vingt-huit trous. Plusieurs tours du monde. Et celui-ci est mon cinquième tour. Croyez. C’est Jésus.
70 Prenons ce passage des Ecritures. Nous sommes en retard. Prenons donc cette Ecriture juste une minute. Eh bien, soyez vraiment calmes. Soyez respectueux.
Il n’y a personne dans cette salle que je connaisse à part mon propre fils qui est assis ici, et le docteur Vayle. Oui, excusez-moi, je connais ces deux prédicateurs, monsieur Sweet et monsieur McCloud, et aussi mon ami Burt Caul au fond. Ce sont les seules personnes. Que tous ceux qui savent que je leur suis inconnu lèvent la main, que je ne connais rien sur vous.
Eh bien, si Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et que vous... Il ne... Il est là dans l’assistance où vous êtes. Si vous Le touchez par votre foi, ne pensez-vous pas qu’Il peut tirer de ce côté-ci et dire la même chose qu’Il avait dite quand Il était ici sur terre, s’Il est le même? Eh bien, vous n’avez pas à venir à l’estrade. Restez simplement assis là. Ayez foi. Croyez.
71 Eh bien, chaque personne malade, peu importe où vous êtes ou ce qui cloche en vous, levez simplement les yeux vers Dieu comme ceci, et dites: «Seigneur Dieu, je–je crois cela. Cet homme cite les Ecritures.»
Hier soir, nous avons parcouru les Ecritures pour montrer que c’est exactement ce qu’Il avait dit qu’Il ferait aujourd’hui. Nous sommes à la fin de l’âge des Gentils. Il n’en avait pas fini pendant les deux mille ans avant ce temps-ci. Il en finit avec les Gentils. L’Eglise est déjà formée. La fin est proche. Quand? Je ne sais pas; personne ne le sait. Mais elle est proche.
Eh bien, nous voici. Vous êtes malade. Si vous êtes malade, regardez à Lui et touchez-Le. Eh bien, cela ne servira à rien de me toucher. Je suis un homme. Mais touchez-Le, et par le don du Saint-Esprit qui est surnaturel, qui est ici, Il peut me révéler juste ici et aller là dans l’auditoire, vous le révéler tel qu’Il l’avait fait avec la femme qui avait une perte de sang, s’Il est le même.
72 Eh bien, hier soir, nous examinions autre chose que la femme au puits. Nous examinions la femme qui avait touché Son vêtement et ainsi de suite, là, ou comme Philippe quand il est arrivé avec Nathanaël là dans l’auditoire. Vous les hommes, voyez donc. Priez. Voyez s’Il est le même.
Seigneur Dieu, maintenant, c’est Toi. Tu ne permettras à rien de nuire à Tes Ecritures. Je T’ai vu là où il y avait un demi-million de gens à Bombay, en Inde. Les Hindous, les magiciens, essayant de défier, et Tu les as paralysés, et Tu as secoué cette nation.
73 Nous T’avons vu à Karlsruhe, en Allemagne. Comment ces magiciens sont venus et ont invoqué l’orage par leurs enchantements, et comment, pendant qu’on était là, Tu as envoyé le vent du ciel et Tu as dispersé l’orage. Vingt mille ont accouru à l’autel... des communistes...
Tu as ressuscité des morts un petit garçon là en Finlande, qui était couché là pendant des heures. Et cela avait été annoncé deux ans avant que ça se passe. Tu es Dieu.
74 Que tout le monde sache ce soir, Seigneur, que Tu es Dieu, que ce Christ... Toutes les autres religions en dehors du christianisme sont fausses. Tu es le Seul Dieu vivant. Mahomet est mort et il est dans la tombe. Bouddha est mort il y a deux mille trois cents ans, il est mort et enterré. Mais il y a une tombe vide à Jérusalem. Tu es ressuscité. Gloire soit rendue à Ton Nom! Tu vis à jamais. Si je meurs ce soir, Tu es... Le témoignage est vrai. Tu l’as confirmé des millions de fois à travers le monde. Et maintenant, le monde scientifique En a pris des photos en Allemagne, aux Etats-Unis, et les hommes de science ont examiné cela et ont déclaré que c’est le Seul Etre Surnaturel qui ait jamais été photographié. Tu es Dieu. Que cet auditoire voie Ta Présence, Seigneur, alors que je m’humilie moi-même et me soumets à un don, le Saint-Esprit; puissent-ils faire de même, car je demande cela au Nom de Christ. Amen.
75 Maintenant, je serai embarrassé, ou la Parole de Dieu est fausse. Si je suis... la Parole de Dieu est vraie, alors Dieu tient Sa Parole. Toute la prédication, c’est bien, nous croyons cela. Mais si Dieu ne tient pas Sa Parole, à quoi servirait-il de prêcher? «Si Tu peux croire.»
Vous direz: «Que faites-vous, Frère Branham?»
Je regarde, j’attends voir ce qu’Il va faire, voir cette Lumière. Priez simplement Dieu et dites: «Viens-moi en aide, Seigneur Dieu.» Oui. Vous pouvez relever la tête.
76 Voyez-vous Cela juste au-dessus de cet homme assis ici en train de me regarder? L’homme souffre, il est assis juste ici avec sa chemise ouverte. Je vous suis inconnu, monsieur. Vous êtes un peu âgé. Vous souffrez d’une hernie. Si c’est vrai, levez la main. Je ne vous connais pas; je ne vous ai jamais vu. Est-ce vrai? Je ne pourrais pas deviner cela, n’est-ce pas, monsieur? C’est la vérité. Croyez-vous tous? Maintenant, soyez respectueux. Cette Lumière est toujours suspendue au-dessus de cet homme. En effet, quelques-uns parmi vous pensaient que j’avais deviné. Ce n’était pas ça. Puisse Dieu montrer une vision. Oui, je vois cet homme. Il souffre d’une hernie. Sa femme, là, est aussi malade. Sa femme... Croyez-vous que Dieu peut me dire ce qui cloche chez votre femme? Elle a l’hypertension et la maladie du coeur. Si c’est vrai, levez la main. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous venez d’une autre ville, de Portsmouth. C’est exact. Et votre nom, c’est monsieur Hudson. C’est vrai. Christ est vivant. Vous êtes guéris, tous deux; vous pouvez rentrer chez vous, soyez guéris.
Qu’ont-ils touché? Vous rendez-vous compte que vous êtes dans la Présence de Dieu? Soyez respectueux, soyez respectueux, s’il vous plaît. Ne faites pas de religion, maintenant, vous êtes dans la Présence du Seigneur Jésus.
77 Un homme assis juste derrière lui continuait à me faire un signe de la tête il y a quelques minutes. Croyez-vous que Dieu peut me révéler votre problème, monsieur? Allez-vous accepter Jésus et croire que c’était Lui et non pas moi? Je ne vous connais pas. Mais si Son Esprit est en moi, alors Il accomplira les oeuvres qu’Il faisait quand Il était dans Son Fils, Christ. Croyez-vous cela? Oui, oui. Alors, cette colite dont vous avez souffert... vous avez souffert de la colite. Cela ne vous dérangera plus. Vous vous appelez monsieur Beezley. Et si vous croyez... C’est vrai. Croyez de tout votre coeur.
Quelque part ailleurs dans la salle... Il y a ici une dame, juste derrière, de ce côté-ci. Elle souffre d’une maladie au flanc, une maladie au flanc. Elle porte une robe plutôt sombre, une femme d’un âge moyen, portant des lunettes. Elle souffre terriblement du flanc. Cette dame n’est pas de cette ville. Elle vient d’une ville près de la frontière de cet Etat, c’est dans le New Hampshire, ça s’appelle Freedom, dans le New Hampshire. Levez-vous, madame, si c’est vrai. Levez-vous et acceptez votre guérison. Jésus-Christ vous guérit. Qu’a-t-elle touché? Dites-moi ce qu’elle a touché. Ce n’était pas moi. Que fait-elle? Que faites-vous? Vous touchez le Souverain Sacrificateur. Il est à l’oeuvre dans Son Eglise, confirmant Sa Parole. Croire cela... Ayez foi en Dieu. «Si tu peux croire, tout est possible.» Soyez respectueux. Je ne peux que dire... Eh bien, vous tous là au balcon, où que vous soyez, soyez vraiment respectueux. «Si tu peux croire...»
78 Une dame grisonnante est assise là, elle souffre du diabète su–sucré. Croyez-vous que Jésus vous guérira, madame? Vous étiez en train de prier tout à l’heure. Laissez-moi vous révéler ce que vous disiez dans la prière: «Seigneur Dieu, fais que ça soit moi.» Si c’est vrai, faites signe de la main. Eh bien, comment ai-je su votre prière? Voyez? C’est votre contact avec l’Esprit de Dieu. L’homme assis là dans l’assistance, au bout, souffre de la même chose. Vous vous appelez monsieur King. C’est vrai. Vous n’êtes pas de... Vous venez de Vermont. C’est vrai. AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est votre femme qui est assise à côté de vous, et elle souffre du gland. C’est exact. Ayez foi en Dieu.
79 La dame juste derrière cette dame, là, elle est assise là en train de me regarder maintenant, elle prie avec sa tête inclinée et dit: «Jésus, sois miséricordieux envers moi.» Elle souffre de l’arthrite, et aussi d’une allergie qui la dérange. Croyez-vous de tout votre coeur? Ça sera terminé. Dieu vous rétablira. Acceptez cela. Très bien, monsieur. Très bien, vous pouvez l’avoir alors. Que Dieu soit miséricordieux.
La dame à côté souffre de l’hypotension, et aussi du foie. C’est vrai, n’est-ce pas, madame? C’est vrai. Très bien, c’est terminé maintenant. Rentrez chez vous et croyez cela.
80 Tout au fond là-bas, il y a un homme assis là derrière avec la tête inclinée, en train de prier. Il souffre de la bronchite. C’est vrai, madame, touchez-le et dites-lui que le Seigneur Dieu l’a guéri. Il est merveilleux, n’est-ce pas, monsieur? Vous n’avez plus cela maintenant. Vous vous sentez bien à la gorge, n’est-ce pas? Si c’est vrai, levez-vous. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Je ne vous ai jamais vu. Mais ça va maintenant avec votre gorge. Jésus-Christ vous a guéri.
Est-Il vivant ce soir, auditoire? Croyez-vous en Lui de tout votre coeur? Alors, imposez-vous les mains les uns aux autres, et que nous priions pour vous à partir d’ici. Allez-vous croire maintenant qu’Il est présent? Placez vos mains les uns sur les autres. Prions ensemble. Priez pour la personne sur qui vous avez posé la main. Si vous êtes malade... Voyez, je ne peux pas guérir. Mais, je vous assure, si je ne vous revois plus jamais dans cette vie, l’Esprit de Jésus-Christ est ici dans ce petit groupe de gens ce soir, accomplissant exactement ce qu’Il avait accompli dans les jours où Il était dans Sa chair. Il demeure dans notre chair maintenant, comme le Cep, ou le sarment qui est dans le Cep. Il est ici.
81 Cet homme assis là souffre de la prostatite; monsieur, c’est terminé.
Vous là-haut, souffrant de la tuberculose. Oubliez cela. Dieu vous a guéri.
Oh! Cela se passe bien partout. Eh bien, priez, comme vous le faites dans votre église, pour celui qui est assis à côté de vous. Croyez-moi, puisque je vous ai prouvé que Christ n’est pas mort. Il est vivant, et Il est ici sous la forme de l’Esprit, du Saint-Esprit.
82 Inclinez maintenant la tête; prions. Répétez cette prière. Vous, offrez cette prière quand je la répète. Dites-la à haute voix maintenant. Dieu Tout-Puissant... [L’assemblée répète après frère Branham.–N.D.E.] Créateur des cieux et de la terre... Auteur de la Vie Eternelle... et Donateur de tout don excellent... envoie Ta miséricorde, ô Dieu... sur moi, Ton serviteur... Je souffre, Seigneur Dieu... Je crois maintenant... que Jésus-Christ... Ton Fils... est ressuscité des morts... il y a deux mille ans... et Il est ici ce soir... sous la forme du Saint-Esprit... Je crois... que c’est Lui... qui parle ce soir... dans mon coeur... et me fait connaître... les choses dans mon coeur... Et je L’accepte maintenant... comme mon Guérisseur... et je promets à Dieu,... que je Te servirai... tous les jours de ma vie... et utiliserai ma force... pour Ta gloire. Maintenant, gardez simplement la tête inclinée. C’est votre–c’est votre prière. Restez enfermé avec Dieu. Croyez qu’Il est avec vous maintenant. Croyez que l’oeuvre est en train de s’accomplir.
83 Il n’y aura pas un faible au milieu de nous dans une ou deux minutes si seulement vous croyez cela. Eh bien, je vais demander au Seigneur Dieu de chasser Satan, qui est l’esprit des ténèbres. Il y a un Esprit de Lumière, qui est Christ, le Saint-Esprit. Tenez, je vais Lui demander de chasser cela, cet esprit sombre d’incrédulité ou les ombres de superstition, afin que vous entriez dans la glorieuse Lumière de Christ, et que vous croyiez en Lui de tout votre coeur, et que vous soyez guéri. Maintenant, continuez à croire qu’Il est près de vous, pendant que je demande à Dieu de réprimer ce mauvais esprit d’incrédulité.
84 Seigneur Dieu, je suis maintenant sur le point de quitter cette ville. Il se peut que je ne revienne plus; je ne sais pas. Mais je rencontrerai ces gens à Ton Trône de Jugement. Et si je devrais revenir d’ici une année, beaucoup de ceux qui sont ici, des personnes avancées en âge, certains d’entre nous seront partis. Seigneur, qu’ils sachent par Ta Parole et par l’Esprit que Tu es ici. Et que c’est Ta grande omniprésence, Tu es omnipotent, infini, omniprésent, omniscient. Et je Te prie, ô Dieu, d’exaucer la requête de ces gens.
Et maintenant, viens en aide, Seigneur, alors que nous croyons que Tu es ici pour ôter tout doute, de sorte que les boiteux marchent, que les aveugles voient, ou je ne sais qui encore sont présents. Que la maladie du coeur s’arrête. C’est Ton attitude envers chacun d’eux, de les guérir, tout comme Tu en as guéri beaucoup ici ce soir. Accorde-le, Seigneur.
Viens-moi en aide maintenant pour avoir la foi de repousser le doute, afin que la foi prenne sa place. Et la foi peut prendre sa place, pas sur des sables mouvants de la théologie humaine, mais sur le roc éternel de la Parole éternelle de Dieu. Elle prend position là, regarde une tombe en face et voit Celui qui a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie.»
85 Satan, nous t’adjurons par Jésus, le Fils de Dieu, tu n’es qu’un bluffeur. Jésus-Christ est mort au Calvaire et t’a dépouillé de tout pouvoir légal que tu détenais. Et le jour est proche où l’église des Gentils doit être appelée à sortir de Babylone, de la confusion. Et le glorieux Saint-Esprit est ici ce soir, pas avec quelque chose de différent, mais avec le même Esprit qui était en Jésus-Christ, accomplissant la même oeuvre. Satan, tu as retenu ces gens aussi longtemps que tu le pouvais. Je t’adjure, par la Présence du Saint-Esprit, au Nom de Jésus-Christ, lâche ces gens. Sors d’eux. Au Nom du Seigneur Jésus.
Maintenant, chaque personne ici qui était malade, peu m’importe si vous étiez boiteux, aveugle, ou je ne sais quoi, tenez-vous debout. Peu importe ce qui clochait en vous, si vous croyez, tenez-vous debout et vous êtes guéri maintenant même au Nom de Jésus-Christ. Levez-vous, chaque... Vous y êtes. Même si vous ne pouviez pas vous lever, levez-vous de toute façon. Avancez. Aviez-vous un bras infirme? Levez-le. Ecoutez de vos oreilles; vos yeux. Tous ceux qui ont été guéris, et ont été guéris miraculeusement, faites signe de la main à Dieu comme ceci.
86 Très bien, prédicateurs, que le Seigneur vous bénisse. Pendant que vous restez debout, ayant accepté votre guérison, je vais remettre le service à frère Sweet juste en ce moment-ci. Frère Sweet. Et que Dieu vous soit favorable jusqu’à ce que je vous reverrai.