Jésus De Nazareth Passe

Date: 58-0524 | La durée est de: 1 heure et 28 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le texte français seulement Voir le texte anglais seulement

1          Prions, s’il vous plaît, avant de nous asseoir. Inclinons la tête.

            Dieu bien-aimé, encore une fois, nous venons à Toi avec un coeur reconnaissant pour T’exprimer nos sentiments et pour T’adorer. Et nous voudrions Te demander ce soir de–de nous pardonner chaque péché et chaque offense que nous avons commis aujourd’hui, ou à n’importe quel moment de notre vie, ce qui était contraire à Ta volonté divine. Et s’il y a quelque chose qui T’empêcherait de guérir les malades et de sauver les perdus, nous aimerions Te demander de nous pardonner et de nous prendre en charge en ce moment même, d’agir en nous avec une grande puissance, et que de grands signes et de grands prodiges soient accomplis ce soir. Et que cela fasse éclater un réveil à l’ancienne mode dans cette ville, dans les alentours et à travers cet Etat. Accorde-le, Seigneur, et que les pécheurs soient sauvés et–et que les malades soient guéris pour Ta gloire.

            Maintenant, bénis et le prédicateur et l’auditeur ce soir. Sanctifie les paroles qui sortiront, les oreilles qui entendront, et les coeurs qui croiront. Car nous le demandons au Nom de Ton Fils, Jésus. Amen.

            Vous pouvez vous asseoir.

2          C’est un grand privilège pour moi d’être encore de retour ici ce soir pour vous parler de ce merveilleux et magnifique Seigneur Jésus. Et c’est un peu pénible pour nous d’avoir à quitter juste après le service et de n’avoir que deux soirées. En effet, je sais bien que pour cette ville, ainsi que pour les autres villes, deux soirées sont insuffisantes pour–pour exécuter le programme pour les gens. Et par conséquent, il faudrait donc du temps pour que ceux qui sont guéris aillent témoigner et raconter aux autres, et que ces derniers racontent à d’autres. Et c’est ainsi que ça se répand.

            Mais c’est un privilège pour nous d’être dans cette belle ville, la capitale de ce bel Etat. Nous roulions ce matin juste pour visiter, et c’est une belle contrée. Nous apprécions certainement cette contrée. Et comme je l’ai dit hier soir, je garde beaucoup de souvenirs de ce New Hampshire, là au nord. C’est ma première fois d’être dans cette partie-ci.

3          J’avais l’habitude d’aller chasser là au nord de New Hampshire avec un... certains de mes bons amis, Harry B. Caul. Je me demande si Harry est ici ce soir. Si vous êtes ici, Burt, voudriez-vous lever la main? J’aimerais certainement vous serrer la main. Il est... au fond. Très bien. Je vois sa main levée. Burt, je suis vraiment ravi de vous revoir et il... Mon fils est au fond de la salle, et j’aimerais que vous le voyiez juste avant notre départ.

            Etiez-vous ici hier soir, Burt? C’est votre première soirée. Bien, nous sommes certainement ravi de le voir ici. Ça fait un bon bout de temps que j’ai vu Burt, plusieurs années. Et nous nous sommes beaucoup amusés ensemble là dans les bois du nord, à chasser alors que je n’étais qu’un jeune garçon. Et cela renferme de précieux souvenirs.

            Et monsieur Lowe... Je me souviens d’un vieil homme là à un endroit appelé Randolph. Et que des fois nous sommes-nous promenés dans ces montagnes il y a des années! Je n’oublie jamais cela. Donc, cela renferme beaucoup de précieux trésors et souvenirs.

4          Et ce soir, comme c’est le service de clôture, nous nous attendons à ce que Dieu nous rencontre dans Sa miséricorde et avec Sa puissance pour guérir les malades et les affligés, et pour sauver ceux qui veulent être sauvés.

            Eh bien, nous ne faisons que parcourir la contrée, juste une, deux soirées. Notre séjour le plus long, c’était à Bangor. Ai-je bien prononcé cela? Bangor, dans le Maine. Mon parler du Sud ne passe pas très bien ici. Et je suis très lent, et certains d’entre vous, les Yankees, vous parlez trop vite; je n’arrive pas à vous suivre. J’ai peur d’être submergé.

            Je–j’ai dit là dans la rue: «Il n’y a que–il n’y a que deux catégories de gens qui vivent ici: ce sont les vivants et les morts. De par leur façon de conduire, ils meurent vite.

            Billy, va vers la droite, avec mon ami Harry Caul assis juste là. J’aimerais que tu le rencontres, ainsi je pourrais lui serrer la main un... juste après le service.

5          Ainsi donc, nous sommes très content d’être ici pour ce court moment. Eh bien, à Bangor, nous avons eu une si merveilleuse réunion. Vers six heures, ils ont dû fermer les portes pour tenir les gens à distance. L’auditorium n’offrait qu’environ mille cinq cents places assises, ou quelque chose comme cela. Et ce... Je commence donc juste après ces réunions ici, je vais aller au Texas; et puis, je vais retourner en Caroline. Et puis, de là, j’irai encore en Afrique. Et, oh! je... Juste un autre tour, ce qui fera environ cinq fois pour moi le tour du monde, et j’espère que le Seigneur nous accordera des réunions glorieuses, et nous nous attendons à ce que vous priiez pour nous alors que nous serons partis, et à ce que Dieu accomplisse abondamment, au-delà de toute mesure pour nous là.

6          La dernière fois que nous étions à Durban, j’y ai passé trois jours, et au service de l’après-midi, j’ai fait un–un appel à l’autel aussitôt après qu’un homme estropié, si hideusement estropié qu’il devait marcher sur ses mains et ses pieds, suite à... juste comme un chien. Il avait une chaîne au cou. Il n’était même pas sain d’esprit. Et devant environ cent cinquante mille autochtones, de purs païens, là, à part les Blancs, quand cet homme s’est levé et avait recouvré ses facultés, c’était donc sa première fois, de toute sa vie, de se tenir debout. Il y avait là trente mille purs païens, c’est-à-dire de vrais autochtones, qui brisèrent leurs idoles par terre et acceptèrent en une fois Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel.

            Eh bien, le lendemain matin, j’étais dans ma chambre d’hôtel, et le maire de la ville, Sidney Smith, est monté et il a dit: «Frère Branham, ouvrez très vite la fenêtre et prêtez l’oreille vers la rue.» Et, j’ai vu passer dans la rue sept grands camions de bétail pleins de vieilles béquilles, de cannes et de fauteuils roulants, ils passaient là. Et sur une distance d’environ un mile [1,6 km] derrière eux, des gens qui étaient assis à bord la veille marchaient là derrière, chantant: «Tout est possible, crois seulement», dans leurs langues maternelles. Cela montre simplement que Christ est la réponse. C’est Lui qui donne la réponse.

7          Maintenant, avant d’ouvrir cette Parole, la Bible, que nous croyons énergiquement être la Vérité du Dieu Tout-Puissant... Or, il se peut que ça paraisse un peu contraire, peut-être, à ce qui vous a été enseigné à l’église. Mais là, il y a quelque chose qui cloche quelque part, car Jésus nous a donné la commission d’aller par tout le monde et de faire de toutes les nations des disciples. Et aussitôt cela fait, Il reviendra.

            Savez-vous que le christianisme occupe la troisième place en nombre aujourd’hui? Et il y a au moins des millions de gens qui n’ont jamais entendu le Nom du Seigneur Jésus. Et il y a trois musulmans contre un chrétien; ils dépassent le christianisme en nombre. Le bouddhisme, oh! je ne sais simplement pas dans quelle proportion il dépasse le christianisme en nombre. Tout cela, c’est à cause de quelque chose qui cloche.

8          Je pense que nous sommes allés instruire les gens (ce qui est bien, je n’ai rien contre cela) et bâtir des églises, former des dénominations et des organisations. Et avec ça, nous avons tracé une ligne de démarcation, comme une quelconque fraternité, par exemple, les baptistes, les méthodistes, les presbytériens, les luthériens, les pentecôtistes, tout comme cela. Et nous avons tracé de petites lignes de démarcation qui nous ont séparés. Si nous avions oublié cela et que nous étions allés juste dans la puissance de l’Esprit de Dieu, avec l’amour fraternel envers tout le monde: «A ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»

            Maintenant, comme nous croyons que Ceci est la Parole de Dieu, j’aimerais juste tirer un petit sujet, comme je l’ai expliqué hier soir. Avant cela, parlons à l’Auteur juste une minute, une fois de plus, avec nos têtes inclinées.

            Seigneur Dieu, je Te suis très reconnaissant pour ce grand privilège d’être en mesure de lire Ta Parole, de parler et d’humilier nos coeurs devant Toi pour l’oeuvre du Saint-Esprit. Maintenant, accorde-nous, Seigneur, Ta Parole. Dis quelque chose qui encouragera les croyants à croire. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

9          Dans l’Evangile selon saint Luc, juste pour un court passage des Ecritures, pour un contexte ce soir, j’aimerais lire au–au chapitre 18, le verset 37.

On lui dit: C’est Jésus de Nazareth qui passe.

Et il cria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!

            Vous direz: «C’est trop petit comme passage des Ecritures, monsieur Branham, pour satisfaire un groupe de gens comme celui-ci ce soir, à votre dernière soirée dans la ville.»

            Vous voyez, c’est un petit passage des Ecritures. Mais ce qui compte, ce n’est pas sa petitesse; c’est sa valeur. La valeur ne réside pas dans la quantité, mais dans la qualité. Juste une petite portion.

10        Mais il y a quelque temps, dans la ville de Louisville, dans le Kentucky, juste de l’autre côté de notre petite ville, j’avais là-bas un petit ami qui se promenait un jour dans une vieille mansarde, et il a trouvé une–une vieille malle. Il a fouillé dans cette malle, et il a trouvé un vieux petit timbre jauni d’environ 3,8 centimètres carrés. Alors, il s’est dit que c’était une grande chose, qu’il pourrait en tirer cinq cents, ce qui lui permettrait de s’acheter de la crème glacée.

            Il s’est donc précipité dans la rue chez un philatéliste, et il lui a dit: «Monsieur, combien me donnerez-vous pour ce timbre?»

            Et le philatéliste a immédiatement pris ses lunettes et l’a examiné, il a dit: «Je te donnerai un dollar pour ce timbre.»

            Il a dit: «C’est conclu.» Et il lui a vendu ce timbre à un dollar.

11        Naturellement, ce petit ami n’avait à l’esprit que la crème glacée, il a détalé dans la rue pour s’acheter sa crème glacée. Environ trois semaines plus tard, cet homme a vendu ce timbre à cinq cents dollars. Plus tard, il a été vendu à deux mille cinq cents dollars. Et la dernière fois que j’ai entendu parler de ce timbre, il valait le quart d’un million de dollars.

            Vous voyez, le petit bout de papier jauni, ce n’était pas la valeur du papier qui comptait. C’était la valeur de ce qui figurait sur ce papier. Et c’est pareil pour ce petit passage des Ecritures de ce soir. Il n’est pas question de sa quantité; il est question de ce qui est écrit dessus. Le papier, c’est un papier ordinaire fabriqué ici dans votre fabrique. Mais ce qui est écrit dessus, c’est la Parole infaillible du Dieu immortel.

12        Et personne ne vaut plus que sa parole. Si je ne peux pas vous croire sur parole, alors je ne traiterai pas avec vous. Si vous ne pouvez pas me croire sur parole, vous ne pouvez pas me faire confiance.

            C’est pareil avec Dieu. S’Il a fait une promesse, Il doit tenir cette promesse. S’Il ne tient pas cette promesse, alors Il n’est pas Dieu. Et si une certaine crise survient et que Dieu agit d’une certaine façon lors de cette crise-là, alors Il doit agir de même la seconde fois qu’Il agira, sinon Il avait mal agi la première fois.

13        Si quelqu’un est tombé malade, que Dieu ait été consulté et qu’Il ait guéri cette personne-là, alors la deuxième fois que quelqu’un tombera malade et que Dieu sera consulté, Il doit guérir la deuxième fois, sinon Il avait mal agi la première fois. Car Dieu est infini. Nous, nous sommes limités. Nous devenons plus intelligents. Comme... Et nos générations deviennent plus brillantes et plus intelligentes. Nos hommes de science progressent. Mais Dieu, étant infini, Il doit être parfait tout le temps. Il ne peut pas devenir plus intelligent, ou Il ne peut pas perdre un peu de Son intelligence. Il doit demeurer le même.

            C’est là que notre confiance peut reposer solennellement, sur ce qu’Il dit être la Vérité. Si ce n’est pas le cas, alors je–je ne peux pas croire en Lui. Et si cette Bible ne... si les promesses qu’Il a faites dans cette Bible ne sont pas vraies, alors ce n’est pas la Bible, ou Dieu n’existe pas. Mais si les promesses de la Bible sont vraies et que Dieu confirme ces promesses, alors Il est le Dieu de la Bible qui est Sa Parole. C’est aussi clair que possible.

14        Maintenant, notre scène s’ouvre ce soir, et je voudrais en parler juste sous forme d’une saynète afin de ne pas trop traîner, car nous aimerions former la ligne. D’habitude, dans de grandes réunions, c’est le docteur Vayle qui parle, et moi, je viens juste pour les services de guérison, prier pour les malades.

            Eh bien, soyons vraiment tous rassurés dans nos coeurs: je ne peux guérir personne, et il n’y a aucun homme sur la terre qui peut guérir un autre. Dieu est le seul Guérisseur qui existe. Il n’y a pas un brin de médicament qui ait jamais été inventé qui puisse guérir une personne. Les médecins ne prétendent pas être des guérisseurs.

15        J’ai été interviewé par les frères Mayo, dans beaucoup de grandes sanatoriums et autres dans le monde, et je n’ai jamais entendu, pas une seule fois, qu’un médecin vraiment sain d’esprit ait dit pouvoir guérir. Il ne peut pas guérir. C’est Dieu qui est le Guérisseur. La guérison, c’est une multiplication des cellules, ce qui est une création. La création ne peut venir que de Dieu.

            Eh bien, nous ne discréditons pas nos médecins avec leurs médicaments et leurs beaux hôpitaux. Mais observez, nous vivons en un jour où nous avons les meilleurs hôpitaux jamais eus, les meilleurs médecins jamais eus, les meilleurs médicaments jamais utilisés; cependant, nous avons plus de maladies que jamais auparavant.

16        Nous avons plus de péchés et plus d’incrédulité que jamais auparavant. Voyez? Psaume 103.3, Dieu dit: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.» Bien. Or, s’Il dit toutes, Il ne voulait donc pas dire une partie.

            Par exemple ceci: «Supposons que vous démarriez une voiture à la manivelle et que vous vous fracturiez le bras. Vous courez au cabinet du médecin et vous dites: «Doc, guéris très vite mon bras. Je dois démarrer ma voiture à la manivelle.»

            Il dirait: «Vous avez besoin d’une guérison mentale.»

            Eh bien, c’est vrai. Voyez? Il peut remettre votre bras en place, mais c’est Dieu qui doit guérir. C’est si simple. Supposons que je me blesse ce soir à la main avec un couteau. Nous n’avons pas assez de médicaments dans le monde entier pour guérir cette entaille faite par le couteau. «Oh! direz-vous, Frère Branham!» C’est vrai.

            Un–un médicament qui guérirait une entaille à ma main guérirait une déchirure à mon manteau. Il guérirait une fente à cette chaire. Vous direz: «Il a été fabriqué pour votre corps, monsieur Branham, pas pour votre–votre manteau ni pour la chaire.»

17        Très bien alors. Si j’ai une entaille de couteau à la main et que je tombe raide mort, et qu’on m’amène aux pompes funèbres et que là, on embaume mon corps avec un fluide qui me donne un air naturel pendant cinquante ans... Chaque jour, on vient me piquer la pénicilline. On me donne des sulfamides, on suture cet endroit, on y met tous les baumes et le Merthiolate, et tout ce qui peut être mis à cet endroit-là. D’ici cinquante ans, l’entaille paraîtra exactement telle qu’elle était quand je m’étais blessé. Alors, s’il guérit le corps humain, pourquoi ne la guérit-il pas?

            «Oh! direz-vous, la vie vous a quitté.» C’est ça. Alors, qu’est-ce qui guérit, le médicament ou la vie? C’est la Vie qui guérit. Dites-moi ce qu’est la vie, alors je pourrai vous dire qui est Dieu, car Il est la Vie Eternelle. C’est donc Lui le seul Guérisseur.

            Or, le médicament... les médecins enlèvent l’appendice si vous souffrez de l’appendicite. C’est une bonne chose pour un médecin d’enlever cela. Si vous avez une tumeur, laissez-le vous l’ôter, mais c’est Dieu qui doit rétablir ce qui a subi l’amputation de la part du médecin. Il n’a rien pour guérir cela, il peut donc amputer un organe, mais il ne peut pas guérir ce qui a subi l’amputation. Il faut donc Dieu, qui est le Guérisseur.

18        Et vous direz: «Eh bien, alors, Frère Branham, qu’en est-il de la pénicilline quand quelqu’un a un gros rhume?»

            C’est quelque chose comme avoir une maison infestée de rats qui ont creusé des trous aux murs à force de ronger. Vous irez prendre une mort-aux-rats et vous empoisonnerez ces rats. Cela ne bouchera pas les trous. Cela tuera seulement les rats.

            C’est pareil donc avec la guérison. Voyez? La pénicilline tue les germes, mais c’est Dieu qui doit rétablir l’endroit où cela était. Vous voyez? C’est Dieu qui guérit tout le temps. C’est Dieu qui est le Guérisseur. C’est donc Dieu qui guérit.

            Et Il a déjà fait cela pour vous dans l’expiation. Quand Jésus-Christ est mort au Calvaire, là, Il a acquis votre salut et votre guérison. Et tout ce que vous pouvez faire, c’est regarder à Lui et croire cela, juste comme vous le faites quand vous êtes sauvé de vos péchés. Car «Il a été blessé pour nos péchés. Et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»

19        Notre scène de ce soir se passe à Jéricho, là loin en bas de Jérusalem. Et dans cette grande ville qui était, autrefois là, comme un mémorial d’une de grandes places du pays, nous voyons qu’il y a là, alors que nous regardons, un petit mendiant en lambeaux longeant les murs jonchés d’immondices, un vieux tas. Et disons que c’était un beau jour. Et ce petit homme s’appelle Bartimée. Il est aveugle. On nous a appris qu’il était aveugle depuis plusieurs, plusieurs années.

            Et il se fraye une voie pour essayer d’atteindre les portails, car c’est aux portails que beaucoup d’hommes d’affaires, des marchands et autres, font des va-et-vient.

20        A l’époque, il y avait beaucoup de mendiants, de lépreux. Et quand un homme allait au travail le matin et qu’il avait quelques pièces de monnaie en plus, peut-être qu’au premier mendiant qu’il rencontrait il donnait cette pièce de monnaie. Et alors, c’était tout ce qu’il pouvait offrir ce jour-là. Il devait attendre peut-être un autre jour. Eh bien, cela faisait... Mendier n’était pas une bonne affaire. Et souvent, ils restaient affamés, sans rien.

            Et imaginons qu’en ce matin-ci, cet aveugle Bartimée, notre sujet, était aux portails de la ville, ou plutôt dans la rue de la ville et qu’il s’était réveillé un peu tard. Et ainsi, les autres mendiants l’avaient devancé. Il est donc allé hors du portail et là, il s’est trouvé un endroit où s’asseoir. Et juste quelques minutes après s’être assis là, il faisait un peu frais, et il s’est mis à l’ombre du mur ou d’un bâtiment. Et nous entendons, descendant la route, les cliquetis des pattes d’un petit âne.

21        Et au fur et à mesure qu’il s’approche, il entend ce petit âne s’approcher. Et il se lève, court et s’écrie: «Aie pitié de moi. Je suis aveugle, j’ai une famille dont je dois prendre soin. Aie pitié.»

            Et un très grand esclave au teint sombre s’approche de lui et dit: «Ecarte-toi.»

            Et Bartimée s’est écrié: «Aie pitié», à celui qui chevauchait l’âne. Il implorait sa miséricorde.

            Et il a dit: «Monsieur, écarte-toi. Je suis le serviteur de l’Eternel, et je suis en route vers Jéricho. Un Prophète fanatique viendra dans la ville aujourd’hui. L’association des ministres m’a appelé. Je suis l’un de leurs surveillants généraux, je dois donc assister à cette réunion, là. Je n’ai pas le temps de donner des pièces de monnaie aux mendiants.» Si ce n’est pas ça pratiquement l’attitude de certains Américains modernes!

22        Et si c’était vous qui étiez assis là, aveugle? Et puis, pas seulement cela, mais des gens qui se disent chrétiens, il leur est si facile de repousser avec mépris quelqu’un comme cela qui implore la miséricorde. Ne faites jamais cela. Faites toujours de votre mieux pour un pauvre frère qui connaît un pareil malheur. Et il... Nous le voyons maintenant retourner, il tâte tout autour, il se trouve une pierre, il s’assied et se met à réfléchir. Suivons ses pensées pendant quelques minutes. Il réfléchit donc. Il s’avance sous le soleil, là où il fait chaud. Oh! je peux bien m’imaginer. N’aimeriez-vous pas vous asseoir là où il fait beau et chaud pour réfléchir, vous asseoir tout simplement et rêvasser?

            Souvent là, dans les montagnes, je monte loin, au-dessus de la lisière, là où je chasse, en Amérique. Et là-haut, il fait très froid; et puis, je m’assois juste quelque part où le vent ne souffle pas et je réfléchis.

23        Je crois que Dieu vit dans la nature. Il vit dans Ses animaux. Il y a quelques années, quatre ou cinq ans, je chassais l’élan là très haut, dans les montagnes rocheuses, là derrière, dans une ferme. Et il n’y avait personne là, je suppose, dans un rayon de trente-cinq ou quarante miles [56,32 ou 64,37 km], il n’y avait que le propriétaire de la ferme, celui qui gère la ferme et moi-même. Et c’est un bon chasseur. Et nous sommes donc montés très haut, car l’automne avait commencé tôt, et la neige n’était pas encore tombée pour faire descendre les–les élans.

            Et Il a donc dit: «Billy, prenez votre cheval de somme et allez tout droit. J’irai par là; vous, suivez le sentier de l’est. Moi, je suivrai celui de l’ouest et nous nous rencontrerons dans environ trois jours à la ligne continentale.»

            J’ai dit: «Ce sera bien, Jeff.»

24        Nous sommes donc partis. Le deuxième jour, je m’approchais de ce qu’on appelle Corral Peaks, où je faisais paître le bétail depuis que j’étais jeune garçon. Et nous... J’étais pratiquement à la lisière. Et alors que je marchais, un orage éclata, la pluie. Et j’ai couru derrière un arbre, juste pour attendre que l’orage passe. Et il y avait là un arbre abattu par le vent. Et après l’orage, il a plu un petit moment, puis la neige est tombée un petit moment, ensuite, le soleil est apparu; l’orage éclatant en automne. C’était pourtant un peu tôt pour faire descendre l’élan.

            Alors, pendant que j’étais là derrière cela, l’orage était passé. Et après l’orage, le soleil est apparu comme s’il se couchait, se faisant voir par des fentes du rocher. Et il faisait froid, et l’eau avait gelé sur les arbres toujours verts et un arc-en-ciel était apparu là dans la–la vallée. Je suis sorti de derrière cet arbre, et j’ai regardé. Je me suis dit: «Oh! la la! Dieu est là dans cet arc-en-ciel, car Il a fait une promesse.» Retrouvez-vous bien seul des fois et méditez, voyez combien Dieu peut s’approcher de vous.

25        Et pendant que j’étais assis là, ou plutôt que j’étais là debout, j’ai entendu le beuglement d’un vieux élan. Et il s’était perdu, après s’être détaché du troupeau pendant l’orage. Et un vieux loup gris hurlait là sur la montagne, et son compagnon lui répondait dans la vallée. Comme David disait: «Quand la profondeur appelle la profondeur...»

            Ma mère était mi-Indienne, et ma conversion ne m’a jamais dépouillé de cela. Oh! il y a quelque chose de réel quand vous allez là dans la nature. Et pendant que j’étais là, j’ai levé les mains, et j’ai dit: «Ô Grand Créateur, Toi qui as créé les cieux et la terre, que Tu es Grand de m’avoir permis d’être ici. Pourquoi ne puis-je pas rester ici pour toujours? Permets-moi de vivre ici. Oh! ai-je dit, c’est à cette fin que je suis né.»

            Je me suis pratiquement senti, je pense, comme les apôtres sur la montagne de la Transfiguration, quand ils disaient: «Construisons trois tentes.» Mais au bas de la montagne, naturellement, il y a les malades et les nécessiteux.

26        Et pendant que je réfléchissais là-dessus, j’ai vu un drôle de petit écureuil de pin. Il a sauté sur une petite vieille branche d’un arbre abattu par le vent, là, et il s’est mis à faire le bruit le plus horrible qu’on n’ait jamais entendu: Chat, chat, chat! Chat, chat, chat!

            «Eh bien, me suis-je dit, ô Dieu, pourquoi détournes-Tu mon attention de Toi pour me montrer ce drôle de petit écureuil?»

            Et, oh! il faisait des bonds comme s’il allait tout tuer dans les bois. Et il était vraiment bruyant. Il n’avait rien. Et pendant qu’il bondissait là, je–je disais: «Gloire au Seigneur!», avec mes mains levées. Et je pense que s’il y avait eu quelqu’un là dans les bois, il aurait pensé qu’il y avait un fou là, mais je ne m’en souciais pas. Je louais le Dieu qui a créé les Cieux et la terre.

27        Et j’observais simplement ce drôle de petit écureuil. Je me suis dit: «Pourquoi a-t-il attiré mon attention? Qu’y a-t-il de divin dans cet animal?» Et j’ai vu qu’il n’avait pas tellement peur de moi, mais il levait ses petits yeux, puis regardait en bas. Et je me suis dit: «Qu’y a-t-il?»

            Et l’orage avait forcé un grand aigle à descendre dans ces ordures, ou plutôt sur ces arbres abattus par le vent. Ce grand aigle a sauté sur une branche. Eh bien, je n’avais jamais eu beaucoup d’égards pour un aigle, mais je me suis dit: «Ô Dieu, pourquoi as-Tu donc amené cet aigle maintenant devant moi?» J’ai constaté qu’il n’avait peur ni de l’écureuil de pin ni de moi.

            Et le petit écureuil se comportait bizarrement à son endroit. Et je me suis dit: «Eh bien, c’est divin, car il n’a pas peur.» Dieu n’aime pas quelqu’un qui a peur de témoigner ou de dire quelque chose à Son sujet. Vous serez un piètre chrétien si vous avez honte du Dieu qui vous a sauvé, qui vous a créé.

28        Et cet aigle n’avait pas peur. Et je me suis dit: «Que... Pourquoi n’as-tu pas peur?» J’ai commencé à voir qu’il bougeait ses plumes, se rassurant qu’elles étaient en état de voler. Et alors, je me suis dit: «Ô Dieu, si Tu as donné à cet aigle d’avoir suffisamment confiance dans ses ailes pour savoir qu’il peut s’éloigner de moi, combien plus ce sera pour une église ou pour quelqu’un, tant que nous savons que le Saint-Esprit est à côté de nous? Combien l’Esprit de Dieu peut-Il nous délivrer plus que cet aigle ne le peut avec ses ailes naturelles?»Quels lâches sommes-nous en essayant de confesser le christianisme tout en ayant honte de prendre position pour cela! La promesse de Dieu est vraie, elle est donc vraie.

            Et je l’ai observé, il ne paraissait pas être tellement dérangé par moi. J’ai donc dit: «Sais-tu que je peux te tirer dessus?» Ces énormes yeux gris me regardaient. Et il savait que je ne lui tirerais pas dessus. J’ai tendu la main pour prendre mon fusil. Il a un peu battu ses ailes et il m’a regardé. Et il a levé les yeux comme cela. Il savait que ces ailes pouvaient l’amener dans ce bois avant que je puisse tenir le fusil dans ma main. Je me suis dit: «Ô Dieu, Tu es vraiment partout. Tu es dans cet oiseau-là. Tu es dans cet arc-en-ciel. Tu es dans le loup. Tu es dans l’élan. Tu es partout.»

29        Et je l’ai observé et, après un temps, il en avait marre de ces chat, chat, chat. Il a simplement fait un très grand saut, il a battu ses ailes environ deux fois, et alors, j’ai vu se passer quelque chose qui nous donnerait une leçon à nous tous. Il n’a point cherché à battre çà et là, battre, battre et battre. Il savait bien comment disposer ses ailes. Et à chaque coup de vent qui s’élevait sur cette montagne, il montait simplement plus haut, plus haut, plus haut jusqu’à devenir un tout petit point. Et je me suis tenu là et j’ai pleuré, car je me disais: «C’est cela, ô Dieu! Il n’est pas question de se joindre aux méthodistes, puis les quitter pour se joindre aux baptistes, les quitter pour aller chez les presbytériens, chez les pentecôtistes. Il est question de savoir disposer sa foi face aux vagues du Saint-Esprit et chevaucher loin de ces chat, chat, çà et là, selon lesquelles: «Les jours des miracles sont passés. Dieu n’existe pas. La guérison divine n’existe pas.» Déployer simplement sa foi en Dieu et laisser le Saint-Esprit vous amener loin, là où vous n’entendez plus cela. Naviguez loin de cela. Sortez du gâchis de cette génération moderne, instruite et intellectuelle dans laquelle nous vivons. Retrouvez-vous des fois seul et rêvassez. Réfléchissez-y. Prenez votre Bible avec vous.

30        Ce n’est pas pour exposer mon ami assis ici, monsieur Call. Je me rappelle qu’une fois, nous avions traversé un petit ruisseau, de l’autre côté de Lowes, et il allait me montrer un certain ruisseau qui avait des chutes. Pour moi, cela dépassait Niagara, à des millions de miles. Et il m’a dit: «Tu te sens petit devant ça, n’est-ce pas?»

            Qu’était-ce? Voir l’oeuvre du Dieu Tout-Puissant; se retrouver seul à l’écart, prendre sa Bible et étudier.

31        Là était assis un certain mendiant du nom de–de–de Bartimée, au portail. Il réfléchissait à ce genre de choses. Et comme Il était assis là, tout d’un coup, il s’est mis à se rappeler: «Quand j’étais un petit garçon, j’avais ma vue, et je me souviens quand je jouais sur les petites collines là et que je cueillais de belles petites fleurs en Judée. Et je peux me rappeler ma chère mère, comment elle me prenait dans ses bras, et elle dégageait de mes petits yeux bleus la petite chevelure noire, la renvoyant en arrière et disant: ‘Bartimée, tu sais, tu es le petit garçon le plus gentil.’ Et elle me berçait dans ses bras et me racontait des récits bibliques.» Vous savez, ce dont l’Amérique a besoin, c’est davantage de mères comme celle-là. Pas trop parler de David Crokett, d’un Elvis Presley, d’un Arthur Godfrey, mais de Christ et de la Bible. Il y a plus d’enfants dans cette ville ce soir qui peuvent vous parler d’Elvis Presley qu’il n’y en a qui... vous parler plus de lui qu’ils ne le peuvent de Jésus-Christ. Et puis, vous vous demandez pourquoi nous connaissons la délinquance juvénile, on poignarde des gens dans la rue, et nous connaissons un âge des névrosés; c’est parce que nous avons laissé Dieu de côté, et nous avons accepté les credos dans notre église à la place du Saint-Esprit. Tout à fait.

32        Alors, son petit esprit s’est mis à remonter dans le passé. Oh! Il s’est souvenu d’un certain récit: c’était au sujet du grand prophète Elie et d’Elisée, de la femme sunamite; en effet, un petit garçon y était inclus. La Sunamite était stérile, et elle était très gentille envers le prophète Elie. Et un jour, comme elle lui avait construit un petit lieu de repos à côté de sa maison, il a dit à son serviteur Guéhazi: «Entre lui demander si je peux parler pour elle au roi ou au chef de l’armée.»

            Elle a dit: «Non. Je suis une vieille femme, j’habite au milieu de mon peuple, a-t-elle dit, et je–j’ai tout ce dont j’ai besoin.» Mais Guéhazi a dit: «Vous savez, elle n’a pas d’enfant, et son mari est vieux.» Et le petit Bartimée aimait ce récit-là. Il disait donc: «Maman, raconte-le-moi.»

33        Et un jour, après qu’elle eut été bénie, le petit garçon est venu, il devait avoir environ dix, douze ans, il était avec son père là dans le champ. Et ça devait être au temps de la moisson du foin, et il–il doit avoir attrapé un coup, une insolation, car il s’est mis à crier: «Ma tête! ma tête!» Et son père l’a renvoyé à la maison, et il s’est couché sur les lèvres... les genoux de sa maman jusque vers, oh! je dirais, vers midi.

            Et la maladie doit s’être aggravée et, peu après, il n’y avait plus de souffle en lui et il est mort. Elle l’a pris, l’a amené dans la chambre du prophète et l’a couché sur le lit. Quel lieu où l’amener! Elle a dit: «Selle un mulet et allons au mont Carmel, car je dois voir ce serviteur de Dieu. Et j’aimerais le savoir, si Dieu a pu me dire que mon enfant viendrait, alors que j’étais une vieille femme, certainement qu’Il peut me dire pourquoi Il l’a repris. Et Elie est Son représentant. Je vais le savoir.»

34        Elle s’est hâtée avec ce petit mulet jusqu’à arriver chez le prophète. Et ce dernier a dit: «Voici venir cette femme sunamite, et Dieu ne m’a pas révélé son problème.»

            Et écoutez ceci, mon ami. J’aime vraiment ceci. Il a dit: «Te portes-tu bien? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien?»

            Elle a dit: «Tout va bien» alors que l’enfant était un cadavre. Voyez, elle était arrivée devant ce prophète. Elle savait qu’il était l’agent de Dieu. C’est la même chose que Marthe avait faite quand elle était venue devant Jésus: «Si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.» Voyez? Elle savait qu’elle était devant le Représentant de Dieu. N’est-ce pas vraiment dommage que nous les ministres de l’Evangile, nous soyons de piètres sujets de Dieu aujourd’hui, alors que nous prétendons être Ses représentants?

35        Et elle lui a révélé ce qui s’était passé. Et il a dit à Guéhazi: «Ceins tes reins, prends mon bâton, et dépose-le sur l’enfant.» Et Guéhazi est parti.

            Mais la foi de la femme n’était pas dans ce bâton; elle était dans le prophète. Elle a donc dit: «Je ne te quitterai pas.» Elle allait s’accrocher à son point d’attache. J’aime ça. S’y accrocher. Dieu a fait la promesse; Dieu doit prendre soin de Sa promesse. Elle s’est accrochée au prophète.

            Il est allé dans la chambre. Il n’a point prié pour l’enfant. Il a parcouru la pièce dans tous les sens. Il était là avec l’enfant mort. Puis, l’Esprit de Dieu est venu sur le prophète, et il est allé étendre son corps sur celui du petit enfant, ce dernier a éternué sept fois et a repris vie.

36        Oh! comme le petit Bartimée aimait ce récit! Et puis, de penser que c’est à vingt pieds [18 m] de là où il était que ce grand prophète Elie et Elisée avaient marché bras dessus bras dessous, juste à côté du mur où il était assis, descendant au Jourdain, pour séparer le Jourdain et traverser à sec.

            Je peux entendre Bartimée alors qu’il disait: «Oh! si j’avais vécu à l’époque, je me serais précipité et aurais dit: ‘Oh! prophète de Dieu, aie pitié de moi et prie pour moi, afin que je recouvre la vue.’ Mais, oh! hélas, le sacrificateur me dit que les jours des miracles sont passés.» C’est ça le cri aujourd’hui. Si les jours des miracles sont passés, alors le jour de Dieu est passé; en effet, Il demeure le même, dit la Bible, hier, aujourd’hui et éternellement.

37        Mais c’était trop loin. Le vent devenait un peu froid. L’ombre s’approchait. Il est allé sous l’ombre, il a quitté l’ombre pour se remettre sous le soleil et il s’est mis à rêvasser. Oui, il s’est souvenu que sa mère lui racontait toutes ces histoires, et puis, juste en bas de la route, pas à cinq cents yards [457 m] de là où il était assis, le grand et puissant Josué est descendu un jour à la rivière, il amenait l’Arche de l’Eternel et les eaux du Jourdain ont reculé, au printemps où les eaux sont en crue, et il a traversé le Jourdain à sec avec tout Israël.

            Le Grand Dieu du Ciel avait fait cela à moins de cinq cents yards [457 m] de ce côté-là; à moins de vingt pieds [18 m] de ce côté-ci, Elie et Elisée étaient passés en un autre jour, et ils avaient fait la même chose. Mon ami, Dieu est le même.

38        Remarquez, puis il s’est dit: «Ce rocher même sur lequel je suis assis était un jour là au sommet de la muraille. Et cette puissante armée d’Israël avait contourné cette muraille treize fois et avait sonné la trompette, et alors, le Dieu du Ciel a fait écrouler ces murailles. Et je suis assis sur ce rocher. Et si j’avais été ici du temps de Josué, j’aurais couru vers lui et j’aurais dit: ‘Oh! Prophète de Dieu, aie pitié de moi!’» Mais les jours des miracles sont passés, dit le sacrificateur. Nous n’en avons plus. Cela a existé dans un passé lointain, à l’époque de Moïse et de Josué, et là à l’époque. Nous n’en avons plus aujourd’hui.» C’est ce qu’on pense aujourd’hui, mais ce n’est pas ça.

            «Puis, j’ai aussi vu, s’était-il dit... Oh! Eh bien, vous savez, quand Josué se promenait là, ce grand commandant en chef, un grand guerrier, un jour, il marchait avant d’assiéger ce grand Jéricho. Et pendant qu’il marchait, il a vu un Homme là debout, Son épée dégainée. Josué a dégainée son épée et a demandé: ‘Es-Tu des nôtres? Es-Tu de nos ennemis?’»

            Et ce Grand Guerrier, debout là, avec Son épée en main, a dit: «Non. Je suis le Chef de l’Armée de l’Eternel.» Josué a brusquement tiré son casque et est tombé à Ses pieds.

39        Oh! L’aveugle Bartimée pouvait dire: «Si seulement j’avais été là en ce moment!» Peu savait-il que ce même Chef de l’Armée de l’Eternel n’était pas à cent yards [91 m] de lui.

            Dieu vous laisse penser à des choses, méditer là-dessus. C’est pour cela que vous venez à l’église. «Que ce qui est digne de louange, ce qui est vertueux soit l’objet de vos pensées.» A quoi pensez-vous ce soir? «Peut-être que je ne serai pas guéri. Je vais rentrer chez moi.» Vous recevrez ce à quoi vous pensez. Soyez déterminé dans votre coeur que Dieu fera la chose, et Dieu le fera. Ne ramenez pas votre péché chez vous; ne ramenez pas votre incrédulité. Ne ramenez pas votre maladie.

            Comme cet homme qui était ici hier soir dans un fauteuil roulant ainsi que d’autres, vous n’avez pas à ramener cela chez vous. Dieu va vous en débarrasser si vous croyez qu’Il demeure toujours le même Dieu. Pensez-y pendant que vous êtes assis là.

40        Et peu après, il a entendu un bruit, il a vu quelque chose d’étrange. D’habitude, là où est Jésus, là, il y a beaucoup de bruit. Un bruit se faisait entendre dans la rue. Que se passait-il? Oh! On ne savait pas. Peu après, des enfants sont passés en courant. Des femmes passent. Et il a entendu le bruit le plus horrible. Certains disaient: «Qu’il s’en aille, cet hypocrite. Il devrait être tué.»

            Et ensuite, il a entendu le même sacrificateur élever la voix: «Dis donc, Toi Guérisseur divin, Jésus de Nazareth, le soi-disant Prophète galiléen, on me raconte que Tu ressuscites les morts. Eh bien, nous avons tout un cimetière plein ici. Viens les ressusciter.»

            C’est le même vieux démon qui L’a rencontré là dans le désert et a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, accomplis un miracle, ici; laisse-moi Te voir transformer ces pierres en pains.»

41        Une femme toucha Son vêtement, la vertu sortit, et elle fut guérie. Mais le soldat romain qui avait placé un lambeau autour de Sa tête, et qui L’avait frappé à la tête avec un bâton, disant: «Toi, prophétiseur, dis-nous qui T’a frappé et nous croirons en Toi.» Jésus n’a jamais ouvert la bouche pour lui dire un mot. Dieu ne fait pas le clown. Il n’a pas à le faire. Il est Dieu.

            C’est vous qui devez implorer la miséricorde. C’est vous qui devez à Dieu, ce n’est pas Dieu qui vous doit. C’est vous qui êtes à charge, et non pas Lui. Il a fait tout ce qu’Il pouvait pour vous racheter, Il a envoyé des signes, des prodiges, des miracles, Il a envoyé Son Fils et Il est mort. Il a envoyé des prophètes et autres, mais les gens sont toujours en train de patauger en plein dans les péchés comme si rien ne s’était passé.

42        Alors, si vous rejetez la miséricorde, il ne reste qu’une seule chose: le jugement. Si vous brûlez un feu rouge et qu’on vous heurte, ne blâmez pas la ville. Vous auriez dû vous arrêter. Si vous terminez en enfer un jour, ne blâmez pas Dieu. Il a agité devant vous tout ce qu’Il pouvait, même le Sang de Son propre Fils unique. Vous avez constamment fait signe de continuer. Les cantiques de l’église, la prédication de l’Evangile, la lecture de la Parole, les signes et les prodiges devant vous, et vous êtes toujours déterminés à aller aveuglément, que Dieu vous arrête ou pas. Dieu n’envoie personne en enfer. C’est vous-même qui vous envoyez en enfer en rejetant Son Fils.

43        Puis, là, alors que cette grande foule passait, certains Lui jetaient des tomates pourries, des pommes et tout. Il allait là, un Homme dont on parlait, et il était méprisé, taxé de démon, de télépathe. Un Homme à qui, au début de Son ministère, on avait amené un homme, un homme du peuple sans instruction, du nom de Simon, et aussitôt que ce dernier est entré dans la Présence de Jésus, Jésus lui a dit: «Tu es Simon, le fils de Jonas.» Il y avait quelqu’un qui se tenait là, il a dit: «C’est le Messie.» Il a parcouru rapidement quinze miles [24 km], contournant la montagne, il a trouvé son ami, il a dit: «Viens voir Qui nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, le fils de Joseph.»

            Il a dit: «Eh bien, attends une minute. Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?»

            Il a dit: «Viens, et vois.» C’est le meilleur message à donner à quelqu’un. Ne restez pas à la maison à critiquer. Venez découvrir de vous-même. Ne prenez pas ce que quelqu’un d’autre dit. Examinez cela avec les Ecritures et voyez si c’est une promesse de Dieu, vérifiez donc cela avec la Parole.

44        Et quand il est entré dans la Présence de Jésus, peut-être que Nathanaël lui avait dit, il avait donc dit... Philippe, lui parlant en chemin, avait dit: «Quand tu entreras dans Sa Présence...Te souviens-tu de ce vieux pêcheur? Il lui a dit qui il était et qui était son père. Eh bien, quand tu entreras dans Sa Présence, Il te dira probablement qui tu es.»

            «Non-sens, a dit l’autre, je ne crois pas cela.»

            Et quand il est entré dans la Présence de Jésus, Jésus a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Cela l’a étonné; il a dit: «Rabbi (ou Maître), quand m’as-Tu connu?»

            Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, je t’ai vu.»

            C’était à quinze miles [24 km], de l’autre côté de la montagne, le jour précédent. Quels yeux! Il a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.»

            Qu’a-t-Il fait, sinon le bien? Mais parce qu’Il ne s’occupait pas de leur croyance moderne, ils étaient prêts à Le crucifier, et Il le savait, étant un Prophète. Non seulement un prophète, Il était plus qu’un prophète; Il était Dieu fait chair parmi nous. Cela me déchire tellement quand j’entends cette époque moderne qui essaie de faire de Jésus-Christ juste un prophète.

45        Il y a quelque temps, une femme m’a dit, une femme d’une certaine église dénominationnelle, elle a dit: «Monsieur Branham, vous vantez trop Jésus. Vous Le rendez divin.»

            J’ai dit: «Il–Il était soit divin, soit le plus grand séducteur que le monde ait jamais eu.»

            Elle a dit: «Si je vous prouve par votre Bible qu’Il n’était pas divin, le croirez-vous?»

            J’ai dit: «Si la Bible le dit.»

            Et elle a dit: «Dans Saint Jean 11, quand Il allait ressusciter Lazare de la tombe, la Bible dit qu’Il a pleuré.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce que cela a à faire avec la chose?» Elle a dit: «Il ne pouvait pas être divin et pleurer.»

            J’ai dit: «Madame, Il pleurait en allant à la tombe de Lazare, mais quand Il a ramassé Son petit corps et a dit: ‘Lazare, sors’, et qu’un homme mort depuis quatre jours s’est tenu debout et a vécu de nouveau, là, C’était plus qu’un homme. C’était plus qu’un prophète.»

46        Il avait faim quand Il descendait de la montagne, cherchant à manger dans un arbre. Il était un Homme quand Il avait faim, mais quand Il a pris cinq petits pains et deux morceaux de poisson et a nourri cinq mille hommes, là, C’était plus qu’un homme. Quand Il était couché à la poupe de cette petite barque cette nuit-là, dix mille démons de la mer juraient de Le noyer. Et la barque était comme un bouchon de liège sur la mer, alors qu’elle se frayait une voie. Mais quand Il s’est réveillé, qu’Il s’est avancé, qu’Il a placé Son pied sur le bastingage de la barque, qu’Il a levé les yeux et a dit: «Silence, tais-toi», et que les vents et les vagues ont pris le...?... Il était alors plus qu’un homme. C’était Dieu parlant au travers de ces lèvres humaines. Il était Emmanuel.

            Quand Il mourait au Calvaire, Il a certes imploré la miséricorde: «Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?» Mais le matin de Pâques, quand Il a brisé les sceaux de la mort, qu’Il a arraché à Satan les clés de la mort et du séjour des morts, et qu’Il est ressuscité le troisième jour, Il a prouvé qu’Il était Dieu. Et aujourd’hui, Il vit ici dans cette église, ce soir, parmi nous avec la même puissance de la résurrection qu’Il avait alors.

47        Il était en route vers Jérusalem; Sa tête était redressée. Il n’entendait pas leur...?... crier. Mais peu après, le vieux mendiant aveugle a demandé: «Qui passe?»

            «Oh! Retourne au coin.»

            «Qui est-ce?»

            Quelqu’un a dit: «Oh! tais-toi.»

            Et une gentille petite femme, je pense, s’est avancée et a dit: «Que voulez-vous, monsieur?»

            Il a dit: «Oh! gentille dame, je suis un pauvre mendiant aveugle. Mes habits sont abîmés. Je–je n’ai rien à manger, et j’aimerais savoir pourquoi tout ce bruit.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, monsieur, n’avez-vous jamais entendu parler de cela?»

            «Non, non, madame.»

            «Ce Prophète galiléen passe, c’est Jésus de Nazareth.»

            «Qui est-Il?»

            «Ne connaissez-vous pas cette Ecriture: ‘L’Eternel ton Dieu te suscitera un Prophète comme moi. Quiconque n’écoutera pas ce Prophète sera retranché des morts, ou plutôt retranché des vivants’»?

            Il a dit: «Eh bien, où habite-t-Il?»

            «Il vient de la Galilée.»

            «Est-ce Lui qui guérit?»

            «Oui.»

            Alors, il a relevé son... «Ô Jésus, Toi Fils de David, aie pitié de moi.» Il a gagné une audience.

48        Eh bien, vous savez, Il ne pouvait pas l’entendre. Jésus ne le pouvait pas, avec toute cette agitation. Il ne pouvait pas l’entendre. Mais sa foi, tout comme celle de la femme qui souffrait de la perte du sang L’avait touché.

            Et Jésus, en route vers le Calvaire, avec le poids du monde sur Ses épaules, avec les péchés de chaque mort qu’il y a jamais eue ou qu’il y aura jamais, sur Ses épaules, le fardeau du monde pécheur, avec Sa tête tournée vers le Ciel, allant droit à Jérusalem pour être crucifié... Et ce pauvre mendiant se tenait à environ un pâté de maisons de Lui, et il s’est écrié: «Oh! oh! comme je pensais à Toi! J’étais assis là, méditant sur Toi. Pourquoi L’as-tu laissé passer en ce moment? Aie pitié. Ô Dieu, aie pitié.»

            Sa foi arrêta Jésus. Vous n’avez pas à figurer dans le Who’s Who pour arrêter Jésus. Vous n’avez pas à avoir une brillante instruction. Vous n’avez pas à porter un smoking pour avoir foi en Dieu. Et elle L’arrêta; Il s’est retourné et a dit: «Amenez-le ici.»

            Il ne s’est jamais mis à dire: «Eh bien, attendez...» Il jeta ce vieux manteau en lambeaux et détala. Peu lui importait ce que quiconque disait.

49        Je lisais sur sa vie il n’y a pas longtemps, l’aveugle Bartimée. Il était aveugle pendant plusieurs années. Il avait une femme et une fillette. Il n’avait jamais vu la fillette. Et l’aveugle Bartimée, continue l’histoire... C’était peut-être une fiction, je ne sais pas.

            Mais, à l’époque, c’était un agneau qui les conduisait comme le chien d’aveugle conduit aujourd’hui. Et il avait deux petites tourterelles pour faire des démonstrations captivantes. Elles faisaient des culbutes l’une sur l’autre, et c’est ce qui attirait l’attention des touristes et des passants. C’est comme... Il avait une petite boîte là, ou je ne sais quoi, pour mendier. Et les gens se mettaient à observer cette petite tourterelle-là.

            En Inde, je... Tout le monde et chaque mendiant a un petit...?... sur l’une ou l’autre chose pour attirer l’attention afin de recevoir l’aumône des gens.

            Et Bartimée avait deux petites colombes qui faisaient des culbutes l’une sur l’autre, et les gens riaient en voyant cela; et ensuite, ils lui donnaient une petite pièce de monnaie. Et on raconte qu’une nuit, sa femme tomba malade, et le médecin est venu et a dit: «Il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet, Bartimée. Ta femme a une fièvre si horrible qu’elle va en mourir.» Ainsi, on raconte qu’il a cherché en tâtant un chemin autour de la maison jusqu’au coin, il a levé les mains et a dit: «Jéhovah, si...» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            «Tu ne peux pas faire ça.» Il a dit: «Et je te donnerai de l’argent pour t’acheter un agneau.»

            Il a dit: «Grand souverain sacrificateur, je n’avais point dit à Dieu que je Lui donnerai un agneau. Je Lui avais dit que je Lui donnerai cet agneau-ci.»

50        Vous êtes content d’amener quelqu’un d’autre à l’église. Vous êtes content de mettre des fleurs sur l’autel et de faire de petites oeuvres de charité, ce qui est très bien. Mais êtes-vous un agneau? C’est vous que Dieu veut sur l’autel, vous. Une vie de sacrifice, vous abandonner totalement à Sa volonté.

            Et il a dit: «Aveugle Bartimée, tu ne peux pas faire cela. Cet agneau, ce sont tes yeux.»

            Il a dit: «Oh! grand souverain sacrificateur, si je sers Jéhovah et que je tiens ma promesse envers Lui, Jéhovah pourvoira à un agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée.»

51        C’était en cet après-midi frais d’octobre que Dieu avait pourvu à un Agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée, que ses yeux s’ouvrirent.

            Permettez-moi de vous dire ce soir, mon cher ami de cette ville, que Dieu a aussi pourvu à un Agneau pour vous. C’est le même Agneau: «L’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.» Si vous ne Le connaissez pas comme votre Sauveur pendant que vous êtes assis, écoutant, méditant, juste comme je vous l’ai dit, être seul, comme Bartimée l’était, seul. Eh bien, Il est près de vous maintenant. Ne voulez-vous pas Le recevoir? Inclinons la tête juste un moment maintenant.

52        Je me demande, pendant que nous avons nos têtes inclinées, doucement, si l’organiste peut nous donner un petit fond musical. Pendant que vous réfléchissez, le péché est-il monté dans votre coeur au point que vous savez que vous n’êtes pas en ordre avec Dieu et que, s’il vous fallait mourir, ça sera tout pour vous? Si c’est le cas, voulez-vous juste lever la main? Ne... Que personne ne lève les yeux. Gardez vos têtes inclinées maintenant. Levez simplement la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.»

            Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, vous, vous, vous. C’est bien. Oh! vingt ou trente mains ont été levées. Que Dieu soit miséricordieux.

            Même si vous êtes membre d’une église, mais que cependant vous n’avez jamais, jamais connu ce que c’est naître de nouveau, voulez-vous simplement lever la main pour dire: «J’ai réfléchi, prédicateur, je Le veux aussi comme Mon Sauveur. Je veux qu’Il soit miséricordieux envers moi, maintenant même. Eh bien, je crois que ce même Jésus n’est pas loin de nous, maintenant. Je L’accepte maintenant. Je veux qu’Il me vienne en aide.»

53        Quelqu’un d’autre qui lève rapidement la main? Très bien. Que Dieu vous bénisse, vous aussi. C’est bien. Là-haut, aux balcons. Quelque part là-haut, aux balcons. Quelqu’un parmi vous, que Dieu vous bénisse là-haut, petit enfant. Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. C’est très bien. Il se passe quelque chose quand vous levez la main. Dieu dit: «Oui, ce–c’est bien.»

            Voyez, que faites-vous quand vous...? Vous direz: «Qu’est-ce que cela fait, Frère Branham, quand vous... je lève la main?» Vous savez, vous défiez les lois de–de la science en levant la main. Selon la gravitation, vos mains sont censées pendre. Vous ne pouvez pas lever la main. Mais quand vous levez la main, cela montre qu’il y a en vous quelque chose qui a la vie, et cela a pris une décision, et vous levez la main vers votre Créateur; vous défiez les lois de la gravitation. Vous croyez en Lui. C’est ce qui se passe.

54        Voici la Parole de Jésus: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

            Pouvez-vous faire autant pour Lui ce soir? Dire du fond de votre coeur: «Seigneur Jésus, je crois maintenant en Toi.» Que Dieu vous bénisse, jeune femme. Que Dieu vous bénisse, jeune mère. C’est bien. Quelqu’un d’autre qui n’avait pas levé la main? Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Et vous ici, toutes deux, des jeunes femmes, juste au tournant de la vie. Ce petit adolescent, le rock-and-roll, une génération vouée à l’enfer... Ça, c’est une grande décision. Accrochez-vous-y. Vous avez posé le geste le plus galant que vous ayez jamais posé. Quelqu’un d’autre? Juste un moment maintenant, avant que nous arrêtions. Très bien. Gardez simplement vos têtes inclinées, réfléchissez-y, priez à votre propre façon maintenant.

55        Que Dieu bénisse ce jeune homme assis ici juste dans la rangée de devant. Très bien. Priez à votre propre manière, comme vous priez dans votre église, n’importe comment. Priez comme cela. Dites à Dieu: «Ô Dieu, j’ai levé la main, parce que quelque chose m’a dit de le faire.» Qu’est-ce qui a fait cela? C’est Dieu. Que Dieu vous bénisse, jeune fille ici au bout. Je vous vois aussi, une petite adolescente là. «Quelque chose m’a dit dans le coeur de lever la main.» Vous savez, Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire.» Que Dieu vous bénisse aussi, jeune dame assise juste ici. J’attends simplement, parce que beaucoup d’autres lèvent les mains. Qu’en sera-t-il au Jugement quand je vous rencontrerai? Il se peut que je ne vous revoie plus jamais avant ce temps-là. En effet, je Lui promets, je croirai.

            «Ô Agneau de Dieu qui a été pourvu pour moi, je viens. Je viens humblement, Agneau de Dieu qui ôte mes péchés.» Que Dieu vous bénisse, jeune dame. C’est bien. Il voit vos mains là-bas.

56        Seigneur Dieu, Tu as dit que même pas un passereau ne peut tomber dans la rue sans que Tu le saches. Alors, à combien plus forte raison connais-Tu une âme pénitente, chez qui le Père a frappé à la porte du coeur et qui a levé la main. Ici, dans ce petit groupe de gens ce soir, c’est juste une petite poignée de gens. Mais une vingtaine ou une trentaine ont levé la main. Ils en ont marre de ce soi-disant style moderne de vie. Ils se rendent compte qu’ils se séparent de Dieu et ils lèvent les yeux. Ils voient l’écriture sur la muraille, les spoutniks dans les cieux. La Bible dit qu’il arrivera de grandes choses comme cela dans les cieux, comme ce qu’ils appellent des soucoupes volantes, des spoutniks. Et–et la mer mugit avec de grands raz-de-marée dont on n’a jamais entendu parler dans l’histoire de l’heure, cela se produit maintenant. Les hommes rendent l’âme de terreur, la crise cardiaque... On le voit bien, Seigneur. Tu as dit: «Les hommes», pas les femmes. Les temps de perplexité, la détresse parmi les nations, il y aura des jours terribles, des voitures faisant rage sur de vastes routes, brillant comme des torches, de grands phares sur de vastes chemins. Les hommes seraient «emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, calomniateurs, intempérants, ennemis des gens de bien, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force; éloigne-toi de ces hommes.»

57        Tu as dit qu’en ce jour-là, Tu Te révéleras du Ciel. Et nous Te voyons, Seigneur. Et nous savons que le Père est ici, et ceux qui ont levé la main, ô Dieu, s’ils étaient sincères dans leurs coeurs, Tu as inscrit leurs noms dans le Livre de Vie, et rien ne peut les En effacer. C’est ce que Tu as dit. «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle.» Tu as dit: «Je le ressusciterai au dernier jour.»

            Merci, Seigneur. Ce sont les trophées du Message que Tu as donnés comme offrandes d’amour à Ton Fils. Personne ne peut les arracher de Ta main. Donne-leur maintenant la Vie Eternelle, Père. Remplis-les de Ton Esprit et de Ta bonté. Ils T’ont accepté, peut-être que ce sont des étrangers qui n’ont jamais vu Ton Esprit agir auparavant. Mais ils ont fait ceci sur base de la Parole. Accorde, ô Seigneur Dieu, qu’ils tiennent Ta main immuable pendant ces quelques jours de la vie qui nous reste, car, en réalité, nous sommes proches du temps de la fin. Il est plus tard que nous ne le pensons.

58        Nous pouvons être réduits en cendres dans une heure. Un verre de vodka de plus, et de grosses roquettes seront lancées. Ô Dieu, sois miséricordieux. Laisse-nous demeurer sous Tes ailes éternelles jusqu’à ce que Tu viennes nous chercher. Nous prions au Nom de Christ. Amen.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

Sois mon Guide;
Ordonne que les ténèbres changent en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Ne me laisse plus jamais m’éloigner de Toi.

            Chantons cela très doucement maintenant, et dans l’esprit du cantique.

Quand je traverse le sombre labyrinthe de la vie,
Et que les chagrins... (C’est vrai. Offrez cela comme une prière sous forme du cantique.)
Sois mon Guide;
Ordonne que les ténèbres changent en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Ne me laisse plus jamais m’éloigner de Toi.

            [Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.] Inclinons maintenant la tête dans l’humilité. Ô Grand Jéhovah, envoie Jésus à cet auditoire maintenant même, Seigneur. Qu’Il se manifeste comme le Seigneur ressuscité, alors que nous Te soumettons nos coeurs et nos âmes. Nous avons prêché Ta Parole. Viens, et manifeste Cela, Seigneur.

Etre tout à Toi.

59        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Le feu qui a une fois existé, un bon feu chaud. Vous ne pouvez pas vous réchauffer à un feu peint. Le monde n’a pas besoin d’un Dieu historique. Il a besoin d’un Dieu présent. La Bible dit que Jésus-Christ (Hébreux 13.8), Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Est-ce vrai?

            Nous savons qu’Il a dit dans Ses Ecritures: «Je ne peux rien faire de Moi-même, mais Je fais ce que Je vois faire au Père.» Saint Jean 5.19. Avez-vous déjà lu cela? Levez la main si vous l’avez déjà lu. Donc, Jésus ne faisait que ce que le Père Lui montrait. C’est ce qu’Il a dit. Et nous trouvons qu’Il connaissait les coeurs des gens ainsi que leurs pensées. Eh bien, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il doit être le même en essence, le même quant à la puissance, le même quant à l’émotion, Il doit être le même.

60        Il n’y a qu’un seul moyen, Il a dit: «Je suis le Cep. Encore un peu de temps...» Je vais citer ce verset: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus (Or, le mot grec utilisé là, c’est cosmos, qui veut dire l’ordre du monde), ils ne Me verront plus, mais vous, vous Me verrez (l’Eglise), car Je (Je est un pronom personnel), Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.»

            Est-ce ce qu’Il a dit: «Et vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Celui qui croit en Moi (pas qui s’imagine croire, mais celui qui croit), il fera aussi les oeuvres que Je fais.» Saint Jean 14.8. «Les oeuvres que Je fais.» Qu’a-t-Il fait? Il a dit: «Je suis le Cep. Vous êtes les sarments.» Or, ce n’est pas le cep qui porte les fruits. Ce sont les sarments qui portent les fruits de la vigne. Est-ce vrai? Si vous allez dans une pastèque, il y a des pastèques, si c’est un arbre fertile. Si vous allez à une vigne, vous trouverez des raisins. A un citrouiller, vous trouverez des citrouilles. Et quand on va à l’église, que trouvez-vous? Un groupe de membres qui disent: «Oh! Ça, c’était pour une époque révolue.»

            Le cep vit toujours. Si nous sommes en Christ, nous ferons aussi les oeuvres qu’Il fait. C’est ce qu’Il a dit. Si ce n’est pas vrai, alors je–je ne peux pas croire en Lui.

            Eh bien, je–je peux vous faire une promesse et avoir à me rétracter. Je suis un mortel. Mais Lui est infini, Il ne peut pas faire une promesse sans la tenir.

61        Eh bien, hier soir, nous avons formé une ligne de prière. Nous avons distribué... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... le Saint-Esprit de Dieu en Lui. Il a dit: «Je vous pardonne», parce qu’Il n’était pas encore mort pour frayer le chemin. Mais alors, Il a dit que si vous dites un mot contre le Saint-Esprit...

            Eh bien, souvenez-vous, Il a manifesté ce signe devant les Juifs. Les vrais Juifs ont cru qu’Il était le Messie. Nous avons vu cela hier soir.

            Et une fois, Il est allé au puits chercher à boire auprès d’une autre race de gens, c’étaient les Samaritains. Eh bien, souvenez-vous, Il n’était pas allé chez les Gentils. Combien savent cela? Pas chez les Gentils, et Il a interdit à Ses disciples d’aller chez les Gentils. Nous avons eu deux mille ans pour cela. C’est aujourd’hui le jour des Gentils, il se termine maintenant.

            Mais Il est donc passé par le puits de la Samarie et... Eh bien, observez ce que Jésus était hier. Et une jeune femme est sortie... Représentons-nous-la belle. Elle était une prostituée, une femme de mauvaise réputation. Et elle est sortie puiser de l’eau vers midi. Et elle avait une cruche d’eau, elle ne savait pas qu’il y avait Quelqu’Un aux alentours. C’était un petit panorama, quelque chose comme ceci. Et il y avait un Homme assis là-bas. J’ai été à un puits pareil, et là, juste en dehors de la ville.

62        Alors, ce Juif, Il n’avait que trente et quelques années. Mais la Bible dit qu’Il paraissait en avoir cinquante. C’était dû à Son travail. On Lui a dit: «Toi un Homme de pas plus de cinquante ans, Tu dis avoir vu Abraham. Maintenant, nous savons que Tu as un démon.»

            Il a dit: «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS.» Et c’était la–c’était la Colonne de Feu qui était dans le buisson ardent, dont vous voyez la photo ce soir, la même hier, aujourd’hui et éternellement. Si cette Colonne de Feu est vraiment la même Colonne de Feu, Elle rendra le même témoignage qu’Elle avait rendu en Jésus-Christ, du moment qu’Elle est ici dans Son Eglise. C’est vrai.

63        Jésus ne nous a jamais donné la commission de bâtir une église. Il ne nous a pas non plus donné la commission d’avoir une école de théologie. Il ne nous a pas non plus donné la commission de faire l’une de ces choses. Il a dit: «Prêchez l’Evangile.» Et l’Evangile, c’est quoi? C’est la puissance et la démonstration du Saint-Esprit. Eh bien, si ce n’est pas vrai, alors je ne connais pas les Ecritures. C’est ce qu’Elles déclarent.

            Oh! Comme nous les intellectuels américains devenons guindés et raides! Ces pauvres païens là-bas, bien déchaînés et criant par milliers, ils y vont en masse.

            Eh bien, remarquez, cette Lumière aura à rendre témoignage de ce qu’Elle est.

64        Un jour, pendant que cette femme était assise là, ou plutôt venait là, Jésus lui a dit: «Femme, donne-moi à boire, et viens ici.»

            Elle s’est retournée, et elle a vu ce Juif. Voyez, il y avait une ségrégation entre les Juifs et les Gentils... les Juifs et les Samaritains; en effet, ces derniers étaient mi-Juifs, mi-Gentils. Et alors, elle a dit: «Moi, une Samaritaine. Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous me demandiez pareille chose.» Eh bien, ça, c’est Saint Jean 4, si vous voulez le lire.

            Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, le puits est profond, et Tu n’as rien pour puiser.»

65        Et la conversation s’est poursuivie, jusqu’à ce qu’Il a contacté son esprit. Il a dit: «Va, appelle ton mari, et viens ici.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «C’est vrai. Tu en as eu cinq, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.»

            Eh bien, quoi? A-t-elle dit qu’Il était un diseur de bonne aventure? Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Eh bien, nous savons que quand le Messie sera venu, celui qu’on appelle Christ, Il fera ces choses.» Est-ce vrai? Eh bien, si c’était le Messie hier, Son signe, ce sera le Messie aujourd’hui, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Elle a dit: «Quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ceci.»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Et elle est entrée dans la ville en courant et a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’étais. Ne serait-ce point le Messie?» Combien connaissent cette Ecriture? Saint Jean 4.

66        Eh bien, encore une autre. Il y eut une fois une femme, elle ne pouvait pas arriver auprès de Lui. Elle croyait en Lui. Et elle a dit: «Si seulement je peux toucher Son vêtement, je serai guérie, car je crois qu’Il est–qu’Il est le Messie. Et si je peux toucher Son vêtement, je croirai cela.» Et elle s’est faufilée dans la foule. Elle avait une perte de sang, la ménopause, peut-être. Mais elle n’arrêtait pas de saigner pendant des années. Et elle a donc touché Son vêtement.

            Eh bien, Il n’avait pas senti un toucher comme tel, car le vêtement palestinien flotte, et il a un sous-vêtement. Elle L’a donc touché comme ceci, et elle s’en est allée. Elle était convaincue qu’elle serait guérie. Jésus s’est arrêté et a demandé: «Qui M’a touché? Qui M’a touché?»

            Et Pierre L’a repris, disant: «Pourquoi dis-Tu pareille chose? Eh bien, toute–toute la foule Te touche et Tu dis: Qui M’a touché?»

            Il a dit: «Mais Je suis devenu faible. La force est sortie de Moi.» C’était un genre différent de toucher.

67        Ô Concord, ce soir, que Dieu soit miséricordieux. Utilisez ce genre de toucher. Non pas: «Je suis méthodiste», «je suis baptiste», «je suis pentecôtiste», «je suis nazaréen», utilisez ce genre de toucher qui Le touche. Mettez de côté ces traditions. Touchons Christ.

            Eh bien, Il a regardé tout autour. Il avait été touché par sa foi. De tout ce groupe d’incroyants, Il a distingué cette petite femme. Et Il a parlé, lui disant ce qu’elle avait, et Il a dit: «Ta foi t’a guérie, ou plutôt t’a sauvée.» Est-ce vrai?

            Eh bien, combien disent ceci, que la Bible, le Nouveau Testament déclare que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement? La Bible déclare qu’Il est le Souverain Sacrificateur, maintenant même, qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités. C’est vrai. Eh bien, s’Il est le Souverain Sacrificateur, si vous Le touchez de la même manière que la femme l’avait fait, ne réagirait-Il pas de même s’Il est le même?

68        Nous allons donc former la ligne de prière à partir de quelques cartes de prière, et nous laisserons le Seigneur Dieu... S’Il veut accomplir ici ce soir ce qu’Il avait accompli quand Il était ici sur terre, combien Le recevront? Si vous voyez Jésus-Christ le Surnaturel juste au milieu de nous ici, faisant la même chose... Très bien.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... la ligne de prière. Je vais simplement vous laisser juste là où vous êtes. Et croyez que ce que je vous ai dit est la Vérité. Croyez juste là où vous êtes. Faites comme la femme, celle dont j’ai parlé dernièrement.

            Hier soir, nous avons eu des gens à l’estrade. Avez-vous vu ce que le Saint-Esprit a fait? Il a révélé vos péchés. Il a révélé votre vie et vous a dit ce que vous avez fait, et ce que vous devez faire.

69        Hier soir, il y avait ici, m’a-t-on dit, une petite femme finlandaise. Je ne parle pas le finlandais, pourtant je la comprenais, je lui répondais, et elle me comprenait. Vous voyez? Le Saint-Esprit l’a alors guérie pendant qu’elle était debout juste ici à l’estrade.

            Regardez ici. Regardez vos journaux dans les autres parties de votre contrée, ici. Tout à travers... Considérez le sénateur Upshaw qui était couché là, paralysé, pendant soixante-six ans. Et une vision est apparue au-dessus de l’assemblée, lui disant qu’il était guéri. Il s’est directement levé, se fiant à ses pieds, et il est parti normalement. Le roi George d’Angleterre souffrait d’une sclérose en plaques, quand je suis allé là et que j’ai prié pour lui. Il ne pouvait même pas s’asseoir, sinon de temps en temps, pendant quelques minutes. Le jour suivant, il a joué au jeu de golf: vingt-huit trous. Plusieurs tours du monde. Et celui-ci est mon cinquième tour. Croyez. C’est Jésus.

70        Prenons ce passage des Ecritures. Nous sommes en retard. Prenons donc cette Ecriture juste une minute. Eh bien, soyez vraiment calmes. Soyez respectueux.

            Il n’y a personne dans cette salle que je connaisse à part mon propre fils qui est assis ici, et le docteur Vayle. Oui, excusez-moi, je connais ces deux prédicateurs, monsieur Sweet et monsieur McCloud, et aussi mon ami Burt Caul au fond. Ce sont les seules personnes. Que tous ceux qui savent que je leur suis inconnu lèvent la main, que je ne connais rien sur vous.

            Eh bien, si Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et que vous... Il ne... Il est là dans l’assistance où vous êtes. Si vous Le touchez par votre foi, ne pensez-vous pas qu’Il peut tirer de ce côté-ci et dire la même chose qu’Il avait dite quand Il était ici sur terre, s’Il est le même? Eh bien, vous n’avez pas à venir à l’estrade. Restez simplement assis là. Ayez foi. Croyez.

71        Eh bien, chaque personne malade, peu importe où vous êtes ou ce qui cloche en vous, levez simplement les yeux vers Dieu comme ceci, et dites: «Seigneur Dieu, je–je crois cela. Cet homme cite les Ecritures.»

            Hier soir, nous avons parcouru les Ecritures pour montrer que c’est exactement ce qu’Il avait dit qu’Il ferait aujourd’hui. Nous sommes à la fin de l’âge des Gentils. Il n’en avait pas fini pendant les deux mille ans avant ce temps-ci. Il en finit avec les Gentils. L’Eglise est déjà formée. La fin est proche. Quand? Je ne sais pas; personne ne le sait. Mais elle est proche.

            Eh bien, nous voici. Vous êtes malade. Si vous êtes malade, regardez à Lui et touchez-Le. Eh bien, cela ne servira à rien de me toucher. Je suis un homme. Mais touchez-Le, et par le don du Saint-Esprit qui est surnaturel, qui est ici, Il peut me révéler juste ici et aller là dans l’auditoire, vous le révéler tel qu’Il l’avait fait avec la femme qui avait une perte de sang, s’Il est le même.

72        Eh bien, hier soir, nous examinions autre chose que la femme au puits. Nous examinions la femme qui avait touché Son vêtement et ainsi de suite, là, ou comme Philippe quand il est arrivé avec Nathanaël là dans l’auditoire. Vous les hommes, voyez donc. Priez. Voyez s’Il est le même.

            Seigneur Dieu, maintenant, c’est Toi. Tu ne permettras à rien de nuire à Tes Ecritures. Je T’ai vu là où il y avait un demi-million de gens à Bombay, en Inde. Les Hindous, les magiciens, essayant de défier, et Tu les as paralysés, et Tu as secoué cette nation.

73        Nous T’avons vu à Karlsruhe, en Allemagne. Comment ces magiciens sont venus et ont invoqué l’orage par leurs enchantements, et comment, pendant qu’on était là, Tu as envoyé le vent du ciel et Tu as dispersé l’orage. Vingt mille ont accouru à l’autel... des communistes...

            Tu as ressuscité des morts un petit garçon là en Finlande, qui était couché là pendant des heures. Et cela avait été annoncé deux ans avant que ça se passe. Tu es Dieu.

74        Que tout le monde sache ce soir, Seigneur, que Tu es Dieu, que ce Christ... Toutes les autres religions en dehors du christianisme sont fausses. Tu es le Seul Dieu vivant. Mahomet est mort et il est dans la tombe. Bouddha est mort il y a deux mille trois cents ans, il est mort et enterré. Mais il y a une tombe vide à Jérusalem. Tu es ressuscité. Gloire soit rendue à Ton Nom! Tu vis à jamais. Si je meurs ce soir, Tu es... Le témoignage est vrai. Tu l’as confirmé des millions de fois à travers le monde. Et maintenant, le monde scientifique En a pris des photos en Allemagne, aux Etats-Unis, et les hommes de science ont examiné cela et ont déclaré que c’est le Seul Etre Surnaturel qui ait jamais été photographié. Tu es Dieu. Que cet auditoire voie Ta Présence, Seigneur, alors que je m’humilie moi-même et me soumets à un don, le Saint-Esprit; puissent-ils faire de même, car je demande cela au Nom de Christ. Amen.

75        Maintenant, je serai embarrassé, ou la Parole de Dieu est fausse. Si je suis... la Parole de Dieu est vraie, alors Dieu tient Sa Parole. Toute la prédication, c’est bien, nous croyons cela. Mais si Dieu ne tient pas Sa Parole, à quoi servirait-il de prêcher? «Si Tu peux croire.»

            Vous direz: «Que faites-vous, Frère Branham?»

            Je regarde, j’attends voir ce qu’Il va faire, voir cette Lumière. Priez simplement Dieu et dites: «Viens-moi en aide, Seigneur Dieu.» Oui. Vous pouvez relever la tête.

76        Voyez-vous Cela juste au-dessus de cet homme assis ici en train de me regarder? L’homme souffre, il est assis juste ici avec sa chemise ouverte. Je vous suis inconnu, monsieur. Vous êtes un peu âgé. Vous souffrez d’une hernie. Si c’est vrai, levez la main. Je ne vous connais pas; je ne vous ai jamais vu. Est-ce vrai? Je ne pourrais pas deviner cela, n’est-ce pas, monsieur? C’est la vérité. Croyez-vous tous? Maintenant, soyez respectueux. Cette Lumière est toujours suspendue au-dessus de cet homme. En effet, quelques-uns parmi vous pensaient que j’avais deviné. Ce n’était pas ça. Puisse Dieu montrer une vision. Oui, je vois cet homme. Il souffre d’une hernie. Sa femme, là, est aussi malade. Sa femme... Croyez-vous que Dieu peut me dire ce qui cloche chez votre femme? Elle a l’hypertension et la maladie du coeur. Si c’est vrai, levez la main. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous venez d’une autre ville, de Portsmouth. C’est exact. Et votre nom, c’est monsieur Hudson. C’est vrai. Christ est vivant. Vous êtes guéris, tous deux; vous pouvez rentrer chez vous, soyez guéris.

            Qu’ont-ils touché? Vous rendez-vous compte que vous êtes dans la Présence de Dieu? Soyez respectueux, soyez respectueux, s’il vous plaît. Ne faites pas de religion, maintenant, vous êtes dans la Présence du Seigneur Jésus.

77        Un homme assis juste derrière lui continuait à me faire un signe de la tête il y a quelques minutes. Croyez-vous que Dieu peut me révéler votre problème, monsieur? Allez-vous accepter Jésus et croire que c’était Lui et non pas moi? Je ne vous connais pas. Mais si Son Esprit est en moi, alors Il accomplira les oeuvres qu’Il faisait quand Il était dans Son Fils, Christ. Croyez-vous cela? Oui, oui. Alors, cette colite dont vous avez souffert... vous avez souffert de la colite. Cela ne vous dérangera plus. Vous vous appelez monsieur Beezley. Et si vous croyez... C’est vrai. Croyez de tout votre coeur.

            Quelque part ailleurs dans la salle... Il y a ici une dame, juste derrière, de ce côté-ci. Elle souffre d’une maladie au flanc, une maladie au flanc. Elle porte une robe plutôt sombre, une femme d’un âge moyen, portant des lunettes. Elle souffre terriblement du flanc. Cette dame n’est pas de cette ville. Elle vient d’une ville près de la frontière de cet Etat, c’est dans le New Hampshire, ça s’appelle Freedom, dans le New Hampshire. Levez-vous, madame, si c’est vrai. Levez-vous et acceptez votre guérison. Jésus-Christ vous guérit. Qu’a-t-elle touché? Dites-moi ce qu’elle a touché. Ce n’était pas moi. Que fait-elle? Que faites-vous? Vous touchez le Souverain Sacrificateur. Il est à l’oeuvre dans Son Eglise, confirmant Sa Parole. Croire cela... Ayez foi en Dieu. «Si tu peux croire, tout est possible.» Soyez respectueux. Je ne peux que dire... Eh bien, vous tous là au balcon, où que vous soyez, soyez vraiment respectueux. «Si tu peux croire...»

78        Une dame grisonnante est assise là, elle souffre du diabète su–sucré. Croyez-vous que Jésus vous guérira, madame? Vous étiez en train de prier tout à l’heure. Laissez-moi vous révéler ce que vous disiez dans la prière: «Seigneur Dieu, fais que ça soit moi.» Si c’est vrai, faites signe de la main. Eh bien, comment ai-je su votre prière? Voyez? C’est votre contact avec l’Esprit de Dieu. L’homme assis là dans l’assistance, au bout, souffre de la même chose. Vous vous appelez monsieur King. C’est vrai. Vous n’êtes pas de... Vous venez de Vermont. C’est vrai. AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est votre femme qui est assise à côté de vous, et elle souffre du gland. C’est exact. Ayez foi en Dieu.

79        La dame juste derrière cette dame, là, elle est assise là en train de me regarder maintenant, elle prie avec sa tête inclinée et dit: «Jésus, sois miséricordieux envers moi.» Elle souffre de l’arthrite, et aussi d’une allergie qui la dérange. Croyez-vous de tout votre coeur? Ça sera terminé. Dieu vous rétablira. Acceptez cela. Très bien, monsieur. Très bien, vous pouvez l’avoir alors. Que Dieu soit miséricordieux.

            La dame à côté souffre de l’hypotension, et aussi du foie. C’est vrai, n’est-ce pas, madame? C’est vrai. Très bien, c’est terminé maintenant. Rentrez chez vous et croyez cela.

80        Tout au fond là-bas, il y a un homme assis là derrière avec la tête inclinée, en train de prier. Il souffre de la bronchite. C’est vrai, madame, touchez-le et dites-lui que le Seigneur Dieu l’a guéri. Il est merveilleux, n’est-ce pas, monsieur? Vous n’avez plus cela maintenant. Vous vous sentez bien à la gorge, n’est-ce pas? Si c’est vrai, levez-vous. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Je ne vous ai jamais vu. Mais ça va maintenant avec votre gorge. Jésus-Christ vous a guéri.

            Est-Il vivant ce soir, auditoire? Croyez-vous en Lui de tout votre coeur? Alors, imposez-vous les mains les uns aux autres, et que nous priions pour vous à partir d’ici. Allez-vous croire maintenant qu’Il est présent? Placez vos mains les uns sur les autres. Prions ensemble. Priez pour la personne sur qui vous avez posé la main. Si vous êtes malade... Voyez, je ne peux pas guérir. Mais, je vous assure, si je ne vous revois plus jamais dans cette vie, l’Esprit de Jésus-Christ est ici dans ce petit groupe de gens ce soir, accomplissant exactement ce qu’Il avait accompli dans les jours où Il était dans Sa chair. Il demeure dans notre chair maintenant, comme le Cep, ou le sarment qui est dans le Cep. Il est ici.

81        Cet homme assis là souffre de la prostatite; monsieur, c’est terminé.

            Vous là-haut, souffrant de la tuberculose. Oubliez cela. Dieu vous a guéri.

            Oh! Cela se passe bien partout. Eh bien, priez, comme vous le faites dans votre église, pour celui qui est assis à côté de vous. Croyez-moi, puisque je vous ai prouvé que Christ n’est pas mort. Il est vivant, et Il est ici sous la forme de l’Esprit, du Saint-Esprit.

82        Inclinez maintenant la tête; prions. Répétez cette prière. Vous, offrez cette prière quand je la répète. Dites-la à haute voix maintenant. Dieu Tout-Puissant... [L’assemblée répète après frère Branham.–N.D.E.] Créateur des cieux et de la terre... Auteur de la Vie Eternelle... et Donateur de tout don excellent... envoie Ta miséricorde, ô Dieu... sur moi, Ton serviteur... Je souffre, Seigneur Dieu... Je crois maintenant... que Jésus-Christ... Ton Fils... est ressuscité des morts... il y a deux mille ans... et Il est ici ce soir... sous la forme du Saint-Esprit... Je crois... que c’est Lui... qui parle ce soir... dans mon coeur... et me fait connaître... les choses dans mon coeur... Et je L’accepte maintenant... comme mon Guérisseur... et je promets à Dieu,... que je Te servirai... tous les jours de ma vie... et utiliserai ma force... pour Ta gloire. Maintenant, gardez simplement la tête inclinée. C’est votre–c’est votre prière. Restez enfermé avec Dieu. Croyez qu’Il est avec vous maintenant. Croyez que l’oeuvre est en train de s’accomplir.

83        Il n’y aura pas un faible au milieu de nous dans une ou deux minutes si seulement vous croyez cela. Eh bien, je vais demander au Seigneur Dieu de chasser Satan, qui est l’esprit des ténèbres. Il y a un Esprit de Lumière, qui est Christ, le Saint-Esprit. Tenez, je vais Lui demander de chasser cela, cet esprit sombre d’incrédulité ou les ombres de superstition, afin que vous entriez dans la glorieuse Lumière de Christ, et que vous croyiez en Lui de tout votre coeur, et que vous soyez guéri. Maintenant, continuez à croire qu’Il est près de vous, pendant que je demande à Dieu de réprimer ce mauvais esprit d’incrédulité.

84        Seigneur Dieu, je suis maintenant sur le point de quitter cette ville. Il se peut que je ne revienne plus; je ne sais pas. Mais je rencontrerai ces gens à Ton Trône de Jugement. Et si je devrais revenir d’ici une année, beaucoup de ceux qui sont ici, des personnes avancées en âge, certains d’entre nous seront partis. Seigneur, qu’ils sachent par Ta Parole et par l’Esprit que Tu es ici. Et que c’est Ta grande omniprésence, Tu es omnipotent, infini, omniprésent, omniscient. Et je Te prie, ô Dieu, d’exaucer la requête de ces gens.

            Et maintenant, viens en aide, Seigneur, alors que nous croyons que Tu es ici pour ôter tout doute, de sorte que les boiteux marchent, que les aveugles voient, ou je ne sais qui encore sont présents. Que la maladie du coeur s’arrête. C’est Ton attitude envers chacun d’eux, de les guérir, tout comme Tu en as guéri beaucoup ici ce soir. Accorde-le, Seigneur.

            Viens-moi en aide maintenant pour avoir la foi de repousser le doute, afin que la foi prenne sa place. Et la foi peut prendre sa place, pas sur des sables mouvants de la théologie humaine, mais sur le roc éternel de la Parole éternelle de Dieu. Elle prend position là, regarde une tombe en face et voit Celui qui a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie.»

85        Satan, nous t’adjurons par Jésus, le Fils de Dieu, tu n’es qu’un bluffeur. Jésus-Christ est mort au Calvaire et t’a dépouillé de tout pouvoir légal que tu détenais. Et le jour est proche où l’église des Gentils doit être appelée à sortir de Babylone, de la confusion. Et le glorieux Saint-Esprit est ici ce soir, pas avec quelque chose de différent, mais avec le même Esprit qui était en Jésus-Christ, accomplissant la même oeuvre. Satan, tu as retenu ces gens aussi longtemps que tu le pouvais. Je t’adjure, par la Présence du Saint-Esprit, au Nom de Jésus-Christ, lâche ces gens. Sors d’eux. Au Nom du Seigneur Jésus.

            Maintenant, chaque personne ici qui était malade, peu m’importe si vous étiez boiteux, aveugle, ou je ne sais quoi, tenez-vous debout. Peu importe ce qui clochait en vous, si vous croyez, tenez-vous debout et vous êtes guéri maintenant même au Nom de Jésus-Christ. Levez-vous, chaque... Vous y êtes. Même si vous ne pouviez pas vous lever, levez-vous de toute façon. Avancez. Aviez-vous un bras infirme? Levez-le. Ecoutez de vos oreilles; vos yeux. Tous ceux qui ont été guéris, et ont été guéris miraculeusement, faites signe de la main à Dieu comme ceci.

86        Très bien, prédicateurs, que le Seigneur vous bénisse. Pendant que vous restez debout, ayant accepté votre guérison, je vais remettre le service à frère Sweet juste en ce moment-ci. Frère Sweet. Et que Dieu vous soit favorable jusqu’à ce que je vous reverrai.

E-1 Let us pray before we set down if You will. Bow our heads.
Dear God, it's again that we come to You with a grateful heart to express to Thee the feeling and the adoration that we have for Thee. And we would ask You tonight that--that You would forgive every sin and trespass that we have done today, or anytime in our life, that was contrary to Thy Divine will. And if there would be anything that would hinder You from healing the sick and from saving the lost, we would ask You to forgive us, and to take us into Thy care just at this time, and move in us with great power, and may great signs and wonders be wrought tonight. And by this, may it cause an old fashion revival to start in this city and around about and throughout the state. Grant it, Lord, and may sinners be saved and--and sick people healed for Thy glory.
Now, bless both minister and listener tonight. Sanctify the words that shall proceed, and the ears that shall hear, and the hearts that shall believe. For we ask it in the Name of Thy Son, Jesus. Amen.
You may be seated.

E-2 It is a grand privilege of mine to be back here again this evening, to speak to you of this wonderful, marvelous Lord Jesus. And it is a little bad that we just have to leave after the service and not have but just the two nights. For I'm well aware that this city, along with the other cities, that two nights is not sufficient for... to get the program over to the people. And therefore, it would take a time where some were healed that could get out and testify to others and tell others, and others tell others, and that's the way it would go.
But it's been a privilege of ours to be in this wonderful city, the capital of this lovely state. We were riding this morning just to look around, and it is a beautiful country. We sure do appreciate this country. And as I said last night, it holds many memories for me of this New Hampshire, up north. This is my first time in this part.

E-3 Up in northern New Hampshire where I used to hunt, with a... some of my good friends, Harry B. Caul. I wonder if Harry's here tonight. If you are, Burt, would you raise up your hand? I'd sure like to shake your hand. He's... In the back. All right, I see his hand up. Burt, I'm certainly glad to get to see you again and there--my son is at the back of the building, and I want you to see him just before we leave.
Did you get in last night, Burt? This is your first night. Well, we're certainly glad to see him in. It's been some time since I have seen Burt--many years. And we've had much fun together up in the north woods here, hunting when I was just a boy. And it holds precious memories.
And the Mr. Lowe... I remember an elderly man up at a place called Randolph. And how many times that we've strolled over those mountains years ago. I never forget it. So it holds many great treasures and memories.

E-4 And tonight, being the closing of the service and we expecting God to meet with us with His mercy and power to heal the sick and the afflicted and to save those who would want to be saved...
Now, we're just skipping through the country, just night--two nights. The longest we stayed was in Bangor. Did I say that right? Bangor, Maine. My southern expressions don't go too good up here. And I'm pretty slow, and some of you Yankees just talk so fast, I can't keep up with you. I'm afraid I get run over.
I--I said out on the street, "It was just the--just only two classes of people lives here and that was the quick and the dead. From the way they drive, they die quick."
Billy, move in to the right-hand side and my friend Harry Caul setting right there. I want you to meet him, so I can get to shake his hand some... just after the service.

E-5 And so we're happy to be in for this little time. Now, at Bangor we had such a wonderful meeting. Around six o'clock they'd have to lock the doors to keep the people away. The auditorium didn't seat but just about fifteen hundred, or something like that. And this... I'm starting now right after these meetings here, go to Texas and then back up into Carolina. And then from there, back into Africa again. And oh, I... Just another tour, which is about five times around for me, and I'm trust that the Lord will give us great meetings, and we'll be expecting your prayers for us as we go, and God to do the exceedingly abundantly for us there.

E-6 The last time we was in Durban, I was there for three days, and on the afternoon service, I made a--an altar call, immediately after a crippled man was so hideously crippled, till He had to walk on his hands and feet, of--just like a dog. Had a chain around his neck. Not even mentally right. And before about a hundred and fifty thousand native, blanket heathens there, besides the white people, when that man raised up, he was in his right mind. First time that he'd ever raised up in all of his life. And there were thirty thousand raw heathens, that's blanket natives, broke their idols on the ground, accepted Jesus Christ as personal Saviour at one time.
Now, and that next morning I was standing in my hotel room, and the mayor of the city, Sidney Smith, come up, and he said, "Brother Branham, raise the window right quick and listen down the street." And I looked coming down the street, and there come seven big cattle cars full of old crutches, and clubs, and wheelchairs. And about a mile long behind them, of people who set in them that day before, walking behind these places singing, "All things are possible, only believe," in their native tongues. It just goes to show that Christ is the answer. He is the One Who gives the answer.

E-7 Now, before we open this Word, the Bible, which we believe, emphatically, to be the Truth of Almighty God... Now it may be just a little contrary, maybe, to what you've been taught in the church. But now, there's something wrong somewhere, because that Jesus commissioned us to go into all the world and make disciples in all nations. And that as soon as this was done that He would return.
Do you know Christianity is in third place today in numbers. And there's at least millions of people who has never heard the Name of the Lord Jesus. And Mohammedans is three to one, outnumber Christianity. Buddha, oh, I just don't know how far it outnumbers Christianity. It's all because that something has gone wrong.

E-8 I believe that we have went and educated people (which is fine, nothing against it), and build churches, denominations, organizations. And in there we've drawed a line as a certain brotherhood, like the Baptist, Methodist, Presbyterian, Lutheran, Pentecostal, all like that. And drawed little separating lines that separated us. If we would have forgot about that and just went in the power of the Spirit of God, with a brotherly love for all people. "This will all men know you're My disciples, when you have love one for the other."
Now, believing this to be God's Word, I'd just like to take a little text, as I explained last night. Before we do that, let's talk to the Author just a minute again with our heads bowed.
Lord God, I am so grateful to Thee for this grand privilege of being able to read Thy Word, and to speak, and to humble our hearts before Thee for the working of the Holy Spirit. Now, grant to us, Lord, Thy Word. Speak something that would encourage believers to believe. For we ask it in Jesus Christ's Name. Amen.

E-9 Over in the book of St. Luke just for a little Scripture reading for a context tonight. I would like to read in the--in the 18th chapter and the 37th verse.
And they said unto him, that Jesus of Nazareth passes by.
And he cried, saying, Jesus, thou son of David, have mercy on me.
You say, "That's an awful small Scripture reading, Mr. Branham, to accommodate a group of people like this tonight in you're last night in the city."
You see, that is a small Scripture reading. But it isn't how small it is; it's how valuable it is. The value is laid not on quantity, but quality. Just a little bit.

E-10 But sometime ago in the city of Louisville, Kentucky, just across from our little city, I had a little boy friend over there who was rambling around in an old garret one day, and he found a--an old trunk. And he was looking through this certain trunk, and he found a little old yellow postage stamp of about one half inch square. And he thought this was a grand thing, that he might be able to have five cents out of it, that he would go get him an ice cream.
So he hurries down the street to a stamp collector, and he said, "Sir, how much will you give me for this stamp?"
And the collector immediately taken his glass and looked it over; he said, "I'll give you a dollar for that stamp."
He said, "You've made the sale." And he sold him the stamp for one dollar.

E-11 'Course the little lad with, in his mind was ice cream, took down the street to buy his ice cream. In about three weeks that man sold that stamp for five hundred dollars. Later is was sold for twenty-five hundred dollars. And the last I heard of that stamp, it's worth a quarter of a million dollars.
You see, the little yellow piece of paper, it was not the value of the paper. It was the value was what was wrote on the paper. And that's what this little Scripture reading is tonight. It isn't how much it is; it's what it is that's wrote on it. The paper is ordinary paper that you make here in your mill. But that what is wrote on there is the infallible Word of the immortal God.

E-12 And no man is worth anymore than his word. If I cannot take your word, then I won't have any dealings with you. If you can't take my word, you could not trust me.
So that's the way it is with God. If He has made a promise, He must keep that promise. If he doesn't keep that promise, then He isn't God. And if a certain crisis arises, and God acts on that crises, then He has to act the same the second time that He acts, or He acted wrong when He acted the first time.

E-13 If someone was sick, and God was consulted, and God healed that person, then on the second time someone gets sick, and God is consulted, He's got to heal the second time, or He did wrong when He acted the first time. For God is infinite. We are finite. We get smarter. As... And our generations gets brighter and more intelligent. Our scientist move on. But God, being infinite, He has to be perfect all the time. He cannot get smarter or cannot lose any of His intelligence. He has to remain the same.
There's where our confidence can rest solemnly upon what He says to be the Truth. If it isn't, then I--I can't believe Him. And if this Bible doesn't--if the promises He made in this Bible is not true, then it is not the Bible or there is no God. But if the Bible promises are true and God confirms them promises, then He is God of the Bible, which is His Word. Just as plain as it could be.

E-14 Now, our scene opens tonight, and I want to speak it just like a little drama, so that we won't have much time to tarry, because that we want to get into the line. Usually in the big meetings, Dr. Vayle does the speaking, and I just come on for the healing services to pray for the sick.
Now, let's just be well assured in every person's heart, I cannot heal any person, and there's no other man on the earth can heal a person. God is the only Healer there is. There's not one drop of medicine ever invented that ever could heal a person. Doctors don't claim to be healers.

E-15 I've been interviewed by Mayo brothers, and many of the great sanitariums, and so forth of the world, and I have never heard one time, that any real sound doctor ever said that he could heal. He cannot heal. God is the Healer. Healing is the multiplication of cells, which is a creation. Creation can only come from God.
Now, we do not discredit our doctors with their medicine and with their fine hospitals. But look, we're living in the day when we got the best hospitals we ever had, the best doctors we ever had, the best medicine we ever practiced, with and more sickness than we ever had.

E-16 We got more sin and unbelief than we ever had. See? Psalms 103:3, God said, "I'm the Lord Who heals all of your diseases." Well, now if He said, "all," then He just didn't mean, "part."
For instance like this: what if you were cranking on a car and you broke your arm? And your running to the doctor's office, said, "Doc, heal my arm right quick. I've got to crank my car."
He would say, "You need a mental healing."
Well, that's right. See? He can set your arm, but God has to heal. It's that simple.
What if I cut my hand tonight with a knife? And we haven't got enough medicine in all the world to heal that knife cut. Oh, you say, "Brother Branham." That's true.
A--a medicine that would heal a cut in my hand would heal a cut in my coat. It'd heal a cut on this desk. You say, "It was made for your body, Mr. Branham, not for your--your coat and the desk."

E-17 All right then, if I receive this knife cut in my hand, and I drop dead, and they take me out to the undertaker's establishment, and there they embalm my body with a fluid that makes me look natural for fifty years. Every day they come give me penicillin. They give me sulfur drugs, and they sew the place up, put all the salves and Merthiolate and so forth that could be put into that place. Fifty years from today the cut will look just exactly like it was when I cut it. Then if it heals the human body, why don't it heal?
"Oh," you say, "the life's gone out of you." That's right. Then which is the healing, medicine or life? Life is the Healer. You tell me what life is, then I can tell you Who God is, for He is Eternal Life. So He is the only Healer.
Now, medicine... The doctors removes the appendix if you got appendicitis. Good thing for a doctor to move it. If you got a tumor, let him take it out, but God has to heal where he cut. He got nothing to heal it, so he can remove an object, but he cannot heal where it's been. So it takes God is the Healer.

E-18 And you would say, "Well then, Brother Branham, what about penicillin when he got a bad cold?"
That's something like, what if you had a house full of rats and was eating holes through the walls? And you went and got some rat poison and poisoned the rats. That doesn't patch the holes. That only kills the rats.
So that's the way it is with healing. See? Penicillin kills the germ, but God has to build up where it has been. See? God is the Healer every time. God is the Healer. So God does the healing.
And He's already did it for you in the atonement. When He died at Calvary, Jesus Christ, there He purchased your salvation and your healing. And the only thing that you can do, is to look to Him and believe it, just like you do when you're saved from your sins. For "He was wounded for our transgressions. With His stripes we were healed."

E-19 In our scene tonight, it's at Jericho, way down below Jerusalem. And in this great city which once stood there as a memorial of one of the great places of the nation, we find that there is, as we look, a little ragged beggar truching along the side of the rubbish around the walls, the old heap. And we would say it was a beautiful day. And this little fellow, his name is Bartimaeus. And he's blind. We're taught that he had been blind for many, many years.
And he's finding his way around to try to get to the gates, for it's through the gates that many of the business people, the merchants and so forth, come in and out.

E-20 In them days, there were many beggars, lepers. And when a man went to his work of a morning and he had a few extra coins, maybe a certain beggar that met him first, he gave him the coin. And then that was as much as he could afford for that day. He had to wait till maybe another day. Well, it made... Begging was a bad business. And many times they went hungry and done without.
And let's think that this morning, that blind Bartimaeus, our subject, had been along the city gates, or the city street, and he was a little late getting up. And so, the rest of the beggars had beat him. So he goes to the outside of the gate and there finds him a place to sit down. And just in a few minutes after setting there, kind of a little chilly, and got in the shadow of the wall or some building. We can hear coming down the road, a clicking of the little donkey's feet.

E-21 And as he moves closer, he hears this little donkey coming closer. And he rises and runs out and said, "Have mercy on me. I am blind and I have a family to care for. Have mercy."
And a great big dark slave walks up to him, said, "Out of the way."
And this fellow, he said, "Have mercy." that was riding the donkey. Called to him for mercy.
And he said, "Sir, out of my way. I am the servant of the Lord, and I'm on my way down to Jericho. There's going to be a fanatic prophet come into that city today. And the ministerial association has called me. And I'm one of their district presbyters, so I have to be there on a meeting. I haven't got time to give coins to beggars." If that isn't just about the attitude of some modern Americans.

E-22 What if it was you setting there blind? And then not only that, but some people who called themselves Christians it's so easy to spurn someone like that who is calling for mercy. Don't never do that. Always do the best you can for a poor brother who's had a misfortune like that.
And he... See him now he goes back, and he feels around, and he finds a rock, and sets down, and he begins to think. Let's follow his thoughts for a few minutes. He's thinking now; he moves over in the sunshine where it's warm. Oh, I can just imagine. Don't you like to set down where it's nice and warm to think things over, just set and daydream?
Many times up in the mountains, I get way up above the timberlines when I'm hunting in America. And up there, and it'd be so cold and then just set down somewhere where the wind's not blowing and just think of things.

E-23 I believe God lives in nature. He lives in His animals. Here some few years ago, four or five years ago, I'd been hunting elk way up high in the Rockies, back there on the ranch. And there was nobody within, I guess, thirty-five or forty miles, but just the rancher, the one that runs the ranch, and myself. And he's a good hunter. And so, we traveled high, because the fall was early, and the snows hadn't come to run the--the elk down, yet.
And so he said, "Billy, you take your pack horse and go right. I'll go over yonder; you go the east fork. I'll go the west fork and we'll meet within about three days back over on the connecting divide.
I said, "That'll be fine, Jeff."

E-24 So we took off. On my second day, I was coming around close to what's called Corral Peak, where I'd run cattle in there since a boy. And we--I was almost to the timberline. And as I walked along, it come up a storm, a rain. And I run in behind a tree, just kinda to wait till the storm was a passed. And there was a blow-down in there. And after the storm passed, it'll rain awhile, then snow awhile, then the sun'll come out--storms coming in the fall of the year. It was a little early to run the elk down, yet.
So while I was standing behind this, the storm went passed. And after the storm went passed, the sun peeped out as it was setting, looking through the crevices of the rock. And it'd turned cold, and the water had froze to the evergreen and there was a rainbow come over the--the valley. And I walked out from behind this certain tree, and I looked. I thought, "My, there's God in that rainbow, for He made a promise." Just get alone by yourself sometime and think it over, see how close God can come to you.

E-25 And while setting there, standing there, rather, I heard an old male elk bugle. And he'd got lost from the herd during the storm. And an old gray wolf howled up on the mountain, and his mate answered him down in the valley. As David said, "When the deep calleth to the deep..."
My mother's a half Indian, and my conversion never took that out of me. Oh, there's something that's real when you get out in nature. And standing there I put my hands up in the air, and I said, "O great Creator, Who made the heavens and the earth, how great Thou art to let me be here. Why can't I always stay here? Let me just live here. Oh," I said, "this end I was born."
I felt almost, I guess, just like the apostles did on Mount Transfiguration, said, "Let's build three tabernacles." But at the bottom of the mountain, of course, is the sick and the needy.

E-26 And while I was thinking on that, I noticed a little old pine squirrel. He jumped up on a little old blow-down limb there, and he begin the awfullest noise you ever heard. "Chatter, chatter, chatter! Chatter, chatter, chatter!"
"Well," I thought, "God, why would You take my attention off of You to let me notice that little old squirrel?"
And, oh, he was bouncing up-and-down like he was going to kill everything in the woods. And he's just all noise. There's nothing to him. And while he was bouncing around there, I--I had been saying, "Praise the Lord," with my hands up. And I guess if it they'd had somebody in the woods, they'd thought they had a maniac out there, but I didn't care. I was worshipping the God Who made that heavens and earth.

E-27 And I just was watching this little old squirrel. I thought, "Why did He attract my attention? What would be godly about that fellow?" And I noticed he wasn't so scared of me, but he would cock his little eye and look down. And I thought, "What's the matter?"
And the storm had forced a big eagle down in that rubbish or the blow-down. The big eagle jumped up on a limb. Well, I never did have too much respects for a eagle, but I thought, "God, how would You ever bring that eagle now before me?" And I noticed that he wasn't afraid of the pine squirrel nor of me.
And the little squirrel was just a carrying on to him. And I thought, "Well, that's godly, because he's not a scared." God don't want anybody that's scared to testify or say something about Him. You make a poor subject as a Christian if you're ashamed of the God Who saved you, Who made you.

E-28 And this eagle was not afraid. And I thought, "What--why is it you're not afraid?" I begin to notice he's take his feathers and feeled his wings if they were in flying shape. And then I thought, "God, if You give that eagle confidence enough in his wings to know that he could get away from me, how much more ought a church or a person, as long as we know the Holy Spirit is around us? How much more can the Spirit of God deliver us than the eagle will be delivered by his natural wings?"
What a cowardly we are to try to profess Christianity and ashamed to stand up to it. God's promise is true, then it's true.
And I noticed him, and he didn't seem like I was interrupting him so much. So I said, "Do you know I could shoot you?" Those great big gray eyes looked at me. And he knew I wasn't going to shoot him. And I reached for my gun. He flopped his wings a little bit and looked at me. And he looked up like that. He knew that those wings could take him in that timber, before I could get the gun in my hand.
I thought, "O God, truly You're everywhere. You're in that bird. You're in that rainbow. You're in the wolf. You're in the elk. You're everywhere.

E-29 And I noticed him, and after while he got enough of that chatter, chatter, chatter. And he just made a great big jump and flopped his wings about twice, and then I seen something happen that would be a lesson for all of us. He never tried to flop back and forth, and flop, and flop, and flop. He just knowed how to set his wings. And every time the wind would come up that mountain, he would just ride higher, higher, higher, until he become just a little spot.
And I stood there and wept, for I thought, "That's it, God. It isn't join the Methodist, then leave that, and join the Baptist, and leave that, and go to the Presbyterians, to the Pentecostal. It's knowing how to set your faith in the waves of the Holy Spirit and ride away from this, chatter, chatter, here, and there, that say, "The days of miracles is past. There's no such a thing as God. There's no such a thing as Divine healing." Just set your faith in God, and let the Holy Spirit move you plumb out of hearing distance of it. Sail away. Get out of the mess of this modern, educated, intellectual generation that we're living in. Get alone sometime and dream. Think it over. Take your Bible with you.

E-30 Not making a show-block out of my friend setting here, Mr. Call. I remember one time we went up through a little brook across from Lowes, and he was going to show me a certain brook that run down a falls. To me it had Niagara beat by a million miles. And he said to me, "Doesn't it make you feel little?"
What was it? Was to see the handwork of the Almighty God, get alone by yourself, take your Bible, study.

E-31 On this spot, a certain beggar by the na--name of a--of a--of a Bartimaeus setting at the gate. He was thinking of those things. And as he set there, first thing that he begin to think, "When I was a little boy, I had eyesight, and I remember when I used to play on the little hills yonder and pick the pretty little flowers in Judaea. And I can remember my darling mother, how she would take me in her arms," and stroke his little dark hair back from his little blue eyes, and say, "Bartimaeus, you know, you're the sweetest little boy."
"And how she used to rock me in her arms and tell me Bible stories."
You know what America needs is more mothers like that. Not so much about David Crockett, and--and--a Elvis Presley, and Arthur Godfrey, but about Christ and the Bible. There's more kids in this city tonight could tell you about Elvis Presley than there is--tell you more about him than they could Jesus Christ. And then you wonder why we got juvenile delinquencies stabbing people to death on the street, and we become a neurotic age is, because we have left out God, and we've accepted creeds in our church in the stead of the Holy Spirit. Exactly right.

E-32 And his little mind began to go back. Oh, he remembered the certain story: it was about the great prophet Elisha and Elijah, how that the Shunammite woman, because there was a little boy included in it. How that the Shunammite woman was barren, and she was so kind to the prophet, Elijah. And one day when she'd built him a little place to rest on the side of her house, he said to his servant, Gehazi, "Go in and ask her if I can speak to the king for her, or to the chief captain."
She said, "No. I'm an old woman that lives by a people," and said, "I--I just have everything I have need of."
But Gehazi said, "You know. She hasn't got any children and her husband's old."
And little Bartimaeus used to like that story. So he'd say, "Tell it to me, Mama."

E-33 And one day after she was blessed, and the little baby come, he must've been about ten, twelve years old, he was with his father out in the field. And it must've been in the hay harvest time, and he sh--must've had a stroke, sun stroke, because he begin to cry out, "My head! My head!" And his father sent him into the house, and he laid on his mama's lips--lap until it was about, and oh, I'd say, around noon.
And while he must have gotten real sick, and after while, there was no breath in him and he died. She picks him up and takes him over to the prophet's room and lays him on the bed. What a place to take him. She said, "Saddle a mule and go to Mount Carmel, for I must see this servant of God. And I want to find out, if God could tell me my baby was coming, when I was an old woman, surely He can tell me why He took my baby. And Elijah is His representative. I'll go find out."

E-34 And she made haste with the little mule, until she got to the prophet. And he said, "Here comes that Shunammite woman, and God has not revealed to me what's her trouble."
And listen to this, friend. I just love this. He said, "Is all well with thee, and with thy husband, and with the child?"
She said, "All is well." and the baby a corpse. See, she'd got in front of this prophet. She knowed that he was God's agent. That's the same thing Martha did when she come in the front of Jesus. "If Thou would've been here, my brother had not died." See? She knowed she was in front of God's representative. And isn't it too bad that we ministers of the Gospel are such weak subjects of His today, as we claim to be His representatives?

E-35 And she revealed to him what had happened. And he said to Gehazi, "Gird up thy loins, and take my staff, and lay it on the baby." And Gehazi went forward.
But the woman's faith wasn't in the staff; it was in the prophet. So she said, "I'll not leave you." She was going to stay with her point. I like that. Stay with it. God made the promise; God's got to take care of His promise. She stayed with the prophet.
He went to the room. He never prayed for the child. He walked back and forth, up-and-down the floor. He and the dead child together. Then the Spirit of God come on the prophet, and he went and laid his body on him, and the little baby sneezed seven times and come to life.

E-36 Oh, how little Bartimaeus used to love that story. And then to think, that within twenty feet of where he was setting, that great prophet, Elijah and Elisha walked arm in arm, right by the wall where he was setting, going down to Jordan, to part the Jordan to walk over on dry land.
I can hear Bartimaeus as he said, "Oh, if I would've lived in that day, I would've rushed out and would said, "Oh, prophet of God, be merciful to me and pray for me, that I might receive my sight. But oh, alas, the priest tells me that the days of miracles is past." That's the cry today. If the days of miracles is past, then the day of God is past, 'cause He remains the same the Bible said, yesterday, today, and forever.

E-37 But it was too far. The wind gets a little cold. The shade is coming around. He moves him over in the shade--out of the shade to the sun again and he begins to dream. Yes, he remembers that his mother used to tell him of all those stories, and then just right down the road, not five hundred yards from where he was setting, the great, mighty Joshua walked down to the river one day and took the ark of the Lord and the waters of Jordan moved back in the springtime when the flood was on, and he crossed Jordan, and all Israel, on dry land.
The great God of heaven had did that not five hundred yards from that way, and not twenty yards this way, Elisha and Elijah had past in another day, and had done the same thing. Friend of mind, God is the same.

E-38 Notice, then he thought, "This very rock that I'm sitting on, once was on top of the wall. And that mighty army of Israel marched around this wall thirteen times and sounded a trumpet, and when it did, the God of heaven shook the walls to the ground. And I'm setting on the rock. What if I'd have been here when Joshua was here. I'd have run to him and say, 'Oh, prophet of God, be merciful to me.' But the days of miracles is past, the priest said. We don't have them no more. Them was way back in the days of Moses and Joshua, and back in those days. We don't have it today." They think the same thing today, but it isn't so.
"Then, I noticed again," he thought, "Oh well, you know, when Joshua was out strolling, that great commander and chief and a great warrior, one day he was walking before he besieged this great Jericho. And as he was walking, he saw a Man standing with His sword drawed. Joshua drew his sword and he said, 'Are You for us? Are You for our enemy?'"
And this great Warrior standing there with His sword in His hand, said, "No. I'm the Captain of the Host of the Lord." Joshua jerked his helmet off and fell at his feet.

E-39 Oh, blind Bartimaeus would've said, "If I could've only been there then." Little did he know that that same Captain of the Host of the Lord wasn't a hundred yards from him.
God lets you think on things, study about it. It's what you come to church for. "If there be any praise, if there be any virtue, think on these things." What are you thinking about tonight? "Maybe I won't get healed. I'll go back home." You'll get what you're thinking about.
Have it determined in your heart that God will do it, and God will do it. Don't pack your sin back home; don't pack your unbelief. Don't pack your disease.
Like the man here last night in the wheelchair and the different ones, you don't have to pack it back home. God will take you out of it, if you'll believe He still remains the same God. Think of it while you're setting there.

E-40 And after while heard a noise. He noticed something strange. Usually where Jesus is, there's a lot of noise. There was a noise coming through the street. What was happening? Oh, they don't know. After while some children run by. Here comes some women. And he heard the awfullest noise. Some saying, "Away with such a hypocrite. He should be killed."
And then he hears that same priest, rout out his voice, "Say, you divine healer, Jesus of Nazareth, you Galilean prophet, supposed to be. They tell me that you raise the dead. Well, we got a whole graveyard full here. Come raise them."
That's that same old devil, that met Him up there in the wilderness, and said, "If thou be the Son of God, perform a miracle, here; let me see you turn these stones to bread."

E-41 The woman touched His garment. Virtue went out, and she got her healing.
But there was Roman Soldier who put a band of rags around His head, and hit Him on the head with a stick, and said, "Prophesier, tell us who hit you, and we'll believe you." He never opened His mouth and said a word to him. God doesn't clown. He doesn't have to. He's God.
You're the one that needs to plead for mercy. You're indebtement to God and not God to you. It's your indebtement, and not His. He's done everything He can to redeem you, sending signs, wonders, miracles, send His Son and He died. Sent prophets, and so forth, and still they wade right on in sin as if it had never been anything happen.

E-42 Then if you spurn mercy, only one thing's left; that's judgment. If you run a red light and get hit, don't blame the city. You should've stopped. If you wind up in a hell someday, don't blame God. He's waved everything across the front of you that He can wave. Even the Blood of His own holy Son, and you've constantly waved right on by. The songs of the church, the preaching of the Gospel, the reading of the Word, signs and wonders before you, and still blindly just determined to go whether God stops you or not. God sends nobody to hell. You send yourself to hell by rejecting His Son.

E-43 Then there, as this great crowd went by, some throwing over ripe tomatoes and--and apples and things at Him. There He goes, a Man that's talked about, and despised, and called a devil, a mind reader. A man when He first started His ministry, they brought a man to Him. He was an ignorant, unlearned man by the name of Simon. And as soon as he come into the presence of Jesus, Jesus said, "Your name is Simon, and your father's name is Jonas."
There was one standing there, said, "That's the Messiah." He rushed over fifteen miles around the mountain and gets his friend, said, "Come, see Who we've found, Jesus of Nazareth, the son of Joseph."
He said, "Now, wait a minute. Could there be any good thing come out of Nazareth?"
He said, "Come and see." That's the best message to give anybody. Don't stay home and criticize. Come and find out for yourself. Don't take what somebody else says. Divide it with the Scripture and see if it's a promise of God, then check it by the Word.

E-44 And when he come into the presence of Jesus, perhaps Nathanael told him, said now--Philip told him on the road around, said, "When you come into His presence, you remember that old fisherman? He told him who he was and who his father was. Why, when you come in His presence, He will probably tell you who you are."
"Nonsense," said the other one, "I don't believe it."
And when he got into the presence of Jesus, Jesus said, "Behold an Israelite in whom there's no guile."
It astonished him; he said, "Rabbi (or Teacher), when did You know me?"
He said, "Before Philip called you, when you were under the tree I saw you." Fifteen miles around the mountain the day before. What eyes. Said, "The works that I do, shall you also."
What had He done but good, but because He didn't cope with their modern belief, they were ready to crucify Him, and He knew it, being a Prophet. Not only a prophet, He was more than a prophet; He was God made flesh among us. It makes me so tore up when I hear this modern day, that tries to relate to Jesus Christ as being just a prophet.

E-45 Sometime ago a woman told me, from a certain denominational church, she said, "Mr. Branham, you brag too much on Jesus. You make Him divine."
I said, "He--He was either Divine or the greatest deceiver the world's ever had."
Said, "If I'll prove to you by your Bible, that He wasn't Divine, will you believe it?"
I said, "If the Bible says so."
And she said, "On St. John 11, when He was on His road to raise Lazarus from the grave, the Bible said that He wept."
I said, "What's that got to do with it?"
She said, "He couldn't be Divine and weep."
I said, "Lady, He was weeping when He was going to the grave of Lazarus, but when he pulled that little figure of His together and said, 'Lazarus, come forth,' and a man had been dead four days stood on his feet and lived again, that was more than a man. That was more than a prophet."

E-46 He was hungry when He come off a mountain, hunting on a tree for something to eat. He was a man when He was hungry, but when He taken five biscuits and two pieces of fish and fed five thousand, that was more than a man.
When He was laying on the back of that little boat that night, ten thousand devils of the sea swore they'd drowned Him. And it was like a bottle-stopper on the sea, as the little ship was beating it's way around. But when He rose and walked up, put His foot on the rail of the boat and said, "Sea, be still," and the winds and waves took the...?... He was more than a man then. That was God speaking through those human lips. He was Emmanuel.
When He died at Calvary, He did cry for mercy, "My God, why hast Thou forsaken Me?" But on Easter morning, when He broke the seals of death, and took the keys of death and hell from Satan, and rose again on the third day, He proved that He was God. And today He's alive here in this church tonight among us in the same power of His resurrection that He was then.

E-47 He was on His road to Jerusalem; His head was set. He didn't hear their...?... crying on. But after while, this old blind beggar said, "Who passes by?"
"Oh, get back in the corner."
"Who is it?"
Somebody said, "Oh, shut up."
And a kind little woman, I believe, walked up, said, "What did you want, sir?"
He said, "Oh, kind lady, I'm an old blind beggar. My clothes are gone. I--I have nothing to eat, and I would like to know what all this noise means."
Why, she said, "Sir, have you never heard?"
"No, I haven't, Lady."
"That Galilean Prophet is passing by, that's Jesus of Nazareth."
"Who is He?"
"Don't you know the Scripture says, that the Lord your God will rise up a Prophet like unto me. It'll come to pass that whoever shall not hear this prophet will be cut from the dead--or cut off from the living, rather?"
He said, "Well, where does He live?"
"He's from Galilee."
"And is He the One that heals?"
"Yes."
Then he raised his... "Oh, Jesus, Thou son of David, have mercy on me." He won an audience.

E-48 Now, you know, He couldn't hear him; Jesus could not, all that commotion. He couldn't hear him. But his faith, just like the woman with the blood issue that touched Him.
And Jesus, going on to Calvary with the weight of the world on His shoulders, with the sins of every death that ever died and ever would, was laying on His shoulders, the burden of the sinful world, with His head towards heaven, going straight to Jerusalem to be crucified... And that old beggar standing about a city block away, and said, "Oh, oh how I was thinking of You. I was setting here studying about You. Why did you let Him pass at this time? Have mercy. God have mercy."
His faith stopped Jesus. You don't have to be in "Who's Who" to stop Jesus. You don't have to have a brilliant education. You don't need to wear a tuxedo suit to have faith in God. And it stopped Him; He turned around and said, "Bring him here."
He never started to say, "Now, wait..." He threw that old ragged coat and took off. He didn't care what anyone said.

E-49 I was reading his life here not long ago, blind Bartimaeus. He'd been blind for many years; he had a wife, a little girl. He'd never seen the little girl. And blind Bartimaeus, the story goes, might have been fiction I don't know.
But in those days they had a lamb that led them like the seeing-eye dog does now. And he had two little turtledoves to do enchantments. They would do tumbles over each other, and that's what would attract attention of the tourists and the people coming through. That's how... He had his little can out or whatever it was to beg. There they'd watch this little turtledove.
In India I... Everybody and every beggar's got a little over...?... over something another to attract attention to get the alms from the people.
And Bartimaeus had two little doves that just tumbled over each other, and the people would laugh at it, and then give him a little coin. And it said that one night his wife taken sick, and the doctor had come and said, "There's nothing that we can about it, Bartimaeus. You wife has such a tremendous fever, that she's going to die." So they said, he felt his way around the house till he got to the corner, and he raised his hands and said, "Jehovah, if [Blank.spot.on.tape--Ed.]
"Can't do that." Said, "I'll give you money to buy you a lamb."
He said, "Great High Priest, I never told God I'd give Him a lamb. I told Him I would give Him this lamb."

E-50 You're glad to bring somebody else to church. You're glad to put flowers on the altar, and do little charitable deeds, which is all right. But are you the lamb? You are the one that God wants on the altar--you. Sacrificial life, giving yourself completely into His will.
And he said, "Blind Bartimaeus, you can't do that. That lamb is your eyes."
He said, "Oh, great High Priest, if I serve Jehovah and keep my promise to Him, Jehovah will provide a lamb for blind Bartimaeus' eyes."

E-51 It was on this cool October afternoon, God had provided a Lamb for blind Bartimaeus' eyes, that his eyes could be opened.
Let me say to you tonight, my dear friend, of this city, God has provided a Lamb for you, too. It's the same Lamb: "The Lamb of God that takes away the sin of the world." If you don't know Him as your Saviour, while you been setting, listening, meditating, just like I've told you, of being alone, like Bartimaeus was, alone. Now, He's near you now. Won't you receive Him? Let's bow our heads just a moment now.

E-52 I wonder, while we have our heads bowed, quietly if the organ will give us just a little background. While you've been thinking, has sin come up in your heart that you know that you are not right with God, and if you should die, would it be all of it for you? If it is, will you just raise up your hand? Don't... No one look up. Keep your heads bowed now. Just raise up your hand, and say, "God, be merciful to me."
God bless you, young man. God bless you, you, you, you. That's right. Oh, twenty or thirty hands up. God be merciful.
Though you belong to a church, but yet you have never, never knowed what it was to be borned again, will you just lift your hands and say, "I've been thinking, preacher, I want Him for my Saviour, too. I want Him to be merciful to me, right now. Now, I believe that same Jesus is not far from us, now. I now accept Him. I want Him to help me."

E-53 Someone else raise your hand just quickly. All right. God bless you, and you. That's good. Up in the balconies above. Somewhere up there in the balconies. Some of you, God bless you up there little one. God bless you, young lady. God bless you, young man. That's very good. Something happens when you raise your hand. God says, "Yes, that--that's right."
See what do you do when you... You say, "What does that do, Brother Branham, when you--raise my hand?" You know, you defy the laws of--of science when you raise your hand. According to gravitation, your hands are supposed to hold down. You can't raise your hand. But when you raise your hand, it shows that there's something in you that's alive, and it's made a decision, and you're raising your hand towards your Creator; you defy the laws of gravitation. You're believing Him. That's what happens.

E-54 Here's Jesus' Word, "He that heareth My Words and believeth on Him that sent Me has Everlasting Life and shall never come to the judgment, but has pass from death unto Life."
Could you do that much for Him tonight? From your heart, "I now, Lord Jesus, believe You." God bless you, young woman. God bless you, young mother. That's good. Someone else who hasn't raised their hand. God bless you, young lady. And you over here, both of you young woman, just at the turning point of life. This little teen-age, rock-and-roll, hell-bound generation... That's a great decision. Stay with it. You've done the most gallant thing you ever done. Someone else? Just a moment now, before we stop. All right. Just remain with your heads bowed, think it over, pray in your own way, now.

E-55 God bless this young fellow setting here right in the front row. All right. Pray in your own way, the way you pray at your church, whatever it is. You pray that way. Tell God, "God, I raised my hand, because something told me to. What did that?" God did. God bless you, little lady out here at the end. I see you, too, little teen-ager there. "Something in my heart told me to raise my hand."
You know, Jesus said that, "No one can come to Me, except My Father draws him" God bless you, young lady setting right here too. I'm just waiting because more are raising their hands. What will it be on the judgment when I meet you? I may never see you again till then, because I promise unto Him, I'll believe.
"Oh, Lamb of God that's been provide for me, I come. I come humbly; Lamb of God take away my sins." God bless you, little lady. That's good. He sees your hands over there.

E-56 Lord God, You said there's not even a sparrow can come to the street without You knowing about it. Then how much more do You know a penitent soul that the Father has knocked at the heart's door, and they've raised their hand. Here in this little group of people tonight, just a little small handful of people. But some twenty or thirty has raised their hand. They're sick and tired of this modern so-called way of living. They realize that they're separating themselves from God and they look up. They see the handwriting on the wall, sputniks in the skies. The Bible said there'd be great things like that happen in the skies, such as they call, flying saucers, and sputniks, And--and how that the sea would be roar in great tidal waves, never before in the history of time is now happening. Men's heart failing, heart trouble... Just notice, Lord. You said, "Men," not women.
Perplexed of times, distress between nations, how that the tremendous day would be, how the carriages would rage in the broad ways, and shine like torches, the big headlights in the broad ways. How that men would be heady, high-minded, lovers of pleasure more than of God, false accusers, incontinent, and despisers of those that are good, having a form of godliness and denying the power thereof; from such, turn away...

E-57 You said in that day You would reveal Yourself from Heaven. And we see You, Lord. And we know that the Father's here, and these who've raised their hand, God, if they meant that in their heart, You've put their name on the Book of Life, and there isn't nothing can rub it out. You said so. "He that heareth My words and believeth on Him that sent Me has Eternal Life." You said, "I'll raise him up at the last day."
Thank you, Lord. They're the trophies of the Message that You have given as love gifts to Your Son. No one can pluck them from the hand. Give them Eternal Life now, Father. Fill them with Thy Spirit and Thy goodness. They've accepted You, maybe strangers who have never seen Your Spirit move before. But they've did it on the basis of the Word. Grant, Lord God, that they will hold to Your unchanging hand these few days of life we have left, for truly, we're close to the end time. It's later than we think.

E-58 We could go to powder in a hour. One drink of vodka too much, and the big rockets are set. O God, be merciful. Let us abide under Your everlasting wings, until You come for us. In Christ's Name we pray, Amen.
Be Thou my Guide;
Bid darkness turn to day,
Wipe sorrow's tears away,
Nor let me ever stray
From Thee aside.
Let's sing it real slowly, now, and in the spirit of singing.
While life's dark maze I tread
And grief (That's right. Just pray it like as you're singing.)
Be Thou my Guide;
Bid darkness turn to day,
Wipe sorrow's tears away,
Nor let me never stray
From Thee aside.
[Brother Branham begins humming--Ed.] Bow our heads, humbly now. Oh, great Jehovah, send Jesus to this audience just now, Lord. Let Him manifest Himself as the risen Lord, as we submit our hearts and souls to Thee. We have preached Thy Word. Come, make It manifested, Lord.
Be wholly Thine.

E-59 [Blank.spot.on.tape--Ed.]... Fire that once was, a nice warm fire. You can't get warm by a painted fire. The world don't need a historical God. It needs a God of present day. The Bible says that Jesus Christ, Hebrews 13:8, Jesus Christ is the same, yesterday, today, and forever. Is that right?
We know that He said in His Scriptures, "I can do nothing in Myself, but what I see the Father doing." St. John 5:19. Did you ever read that? Raise your hands if you have. Then Jesus never did nothing till the Father showed Him. That's what He said.
And we find out that He knew the people's hearts and thought. Now, if He is the same yesterday, today and forever, He has got to be the same in principle, the same in power, the same in emotion, He's got to be the same.

E-60 Only one way, He said, "I am the Vine. A little while..." I'll quote this verse, "A little while and the world won't see Me no more. (Now, the Greek work there is 'kosmos,' which means 'the world order.') They will see Me no more, yet ye shall see Me, (the Church), for I ('I' is a personal pronoun.), I will be with you, even in you, to the end of the world." Is that what He said, "And the works that I do, shall you do also. He that believeth on Me (not imagine he believes, but he that believeth), the works that I do, shall he also," St. John 14:8.
"The works that I do." What did He do? He said, "I am the Vine. You are the branches." Now, the vine doesn't bear fruit. The branch bears fruit of the vine. Is that true? If you went to a watermelon vine, it has watermelons, if it's a fertile vine. If you went to a grapevine, you'd find grapes. Pumpkin vine, you'd find pumpkins. What about when you come to church? What do you find? A bunch of people saying, "Oh, that was in day gone by."
The vine still lives. If we're in Christ, the works that He does, we'll do the same thing. He said so. If that isn't true, then I--I couldn't believe Him.
Now, I--I can make you a promise and have to take it back. I'm mortal. But Him infinite, He can't make a promise without keeping it.

E-61 Now, last night we called a prayer line. We give out... [Blank.spot.on.tape--Ed.] Holy Spirit of God in Him. He said, "I forgive you," because He hadn't died, yet to make a way. But now, He said if you speak a word against the Holy Ghost...
Now remember, He declared that sign to the Jews. The true Jew believed that it was the Messiah. We went through that last evening.
And He went to the well one time to get a drink to another race of people, which was Samaritans. Now remember, He did not go to any Gentiles. How many know that? No Gentiles, and forbid His disciples to go to a Gentile. We've had two thousand years for that. This is the day of the Gentile, closing now.
Now, but He went by the well of Samaria and... Now, watch what Jesus was yesterday. And there was a young woman come out. Let's think she was beautiful. She was a prostitute, woman of ill fame. And she come out to get her water, round about noontime. And she had the water pot, and she didn't know there was anyone around. It was a little panoramic something like this. And there was a Man setting over there. I've been to the well, like that, and there--just outside the city.

E-62 And this Jew, He was only thirty something years old. But the Bible said he looked fifty. His work did it, said, "You a man not yet fifty years old and say you seen Abraham. Now, we know you got a devil."
He said, "Before Abraham was, I AM." And that was the--that was the Pillar of Fire that was in the burning bush on the picture that you see tonight, the same yesterday, today, and forever. If that Pillar of Fire is truly the same Pillar of Fire, It'll bear the same record that it did in Jesus Christ when It's here in His church. That's right.

E-63 Jesus never did commission us to build a church. Neither did He commissioned us to have a school of theology. Neither did He ever commission us to do any of those things. He said, "Preach the Gospel." And what is the Gospel? The power and demonstration of the Holy Spirit. Now, if that isn't right then I don't know the Scripture. That's what It says.
Oh, how we intellectual Americans set so starchy and stiff. Them poor heathens yonder, just rage and cry by the thousands. They swarm to it.
Now, notice that Light will have to bear record of what It is.

E-64 One day when this woman was setting there or come there, Jesus said to her, "Bring Me a drink and come here, woman."
She turned around, and she seen that Jew. See, there's segregation between Jew and Gentile--Jew and Samaritan, 'cause they were half Jew and Gentile. And so she said, "I'm a woman of Samaria. It's not customary for you Jews to ask me such question as that." Now, that's St. John 4 if you want to read it.
He said, "But if you know Who you were talking to, you'd ask Me for a drink."
"Why," she said, "the well's deep, and You have nothing to draw with."

E-65 And the conversation went, on till He contacted her spirit. He said, "Go get your husband and come here."
She said, "I don't have any husband."
Said, "That's right. You've had five, and the one you're now living with is not yours."
Now, what, did she say He was a fortune-teller? She said, "Sir, I perceive that You're a Prophet. Now, we know when the Messiah cometh, which is the Christ, He will do these things." Is that right? Well, if that was the Messiah yesterday, His sign, it'll be the Messiah today, if He is the same yesterday, and today, and forever.
Said, "When Messiah cometh, He will tell us this."
He said, "I am He that talks to you."
And she ran into the city and said, "Come, see a Man Who told me what I was. Isn't this the Messiah?" How many know that Scripture? St. John 4.

E-66 Now, one more. There was a woman one time, couldn't get to Him. She believed Him. And she said, "If I can just touch His garment, I'll be made well, 'cause I believe He's--He is the Messiah. And if I can touch His garment, I'll believe it." And she pushed through the crowd. She had a blood issue, the menopause, perhaps. But she didn't stop flooding for years. And so, she touched his garment.
Now, He didn't feel the touch like that, because the Palestinian garment hangs loose, and has got an underneath garment on it. So she touched Him like that, and she walked over. She was satisfied she was going to be all right. Jesus stopped and said, "Who touched Me? Who touched Me?"
And Peter rebuked Him, said, "Why do You say a thing like that? Why, all, the whole crowd is a touching You, and You say who touched You."
He said, "But I've got weak. Virtue's gone from Me." It was a different kind of touch.

E-67 Oh, Concord, tonight. God be merciful. Use that touch. Not, "I'm a Methodist," "I'm a Baptist," "I'm Pentecostal," "I'm Nazarene." Use that touch that touches Him. Lay aside these traditions. Let's touch Christ.
Now, and He looked around. He was touched by her faith. Out of all that bunch of unbelievers, He pulled that little woman out. And He said, told her what she had had and said, "Your faith has healed you or saved you." Is that right?
Now, how many says this, that the Bible, the New Testament says that Jesus Christ is the same yesterday, today, and forever? The Bible said that He's a High Priest, right now, that can be touched by the feeling of our infirmities. That's right. Well, if He is a High Priest, if you'd touched Him the same way the woman did, wouldn't He have to act the same if He is the same?

E-68 We'll call the prayer line then from some of the prayer cards, and let the Lord God... If He will do here tonight as He did when He was here on earth, how many will receive Him? If you'll see the supernatural Jesus Christ right in our midst here a doing the same thing... All right.
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... prayer line. I'm just going to let you set right where you are. And you believe what I told you to be the Truth. You believe right where you are. You do like the woman did, the last quotation I made.
Last night, we had the people on the platform. You see what the Holy Spirit done? It revealed your sins. It revealed your life, and tells you what you've done, and what you must do.

E-69 Here was a little, they tell me, a Finnish woman up here last night. I can't speak Finland, yet I was understanding her, and I talking back to her, and she was understanding me. See? The Holy Spirit then healed her standing right here on the platform.
Look up here. Look at your newspapers round in the other parts of your country, here. All across... Look at Congressman Upshaw laying there paralyzed for sixty-six years. And a vision come over the meeting, told him he was healed. He rose right up, trusted his feet and went on normally. King George of England with multiple sclerosis, when I went over and prayed for him. Couldn't even set but just a few minutes at a time. Next day, played twenty-eight holes of golf.
Around and around the world. This is my fifth time around. Believe. That's Jesus.

E-70 Let's take this Scripture. We're late. So let's take this Scripture just a minute. Now, set real quiet. Be reverent.
There's not a person in this building that I know except my own son, setting here, and Dr. Vayle. Yes, I beg your pardon, I know these two ministers, Mr. Sweet and Mr. McCloud, and then my friend, Burt Caul in the back. That's the only person. All that know I'm strange to you, raise up your hands, and don't know nothing of you.
Now, if Jesus is the same yesterday, today, and forever, and you... He don't--He's out there where you are. If you'll touch Him with your faith, don't you think He could pull right back this way and say the same thing He did when He was here on earth, if He is the same?
Now, you don't have to come to the platform. Just set there. Have faith. Believe.

E-71 Now, every sick person, no matter where you are or what's wrong with you, you just look up to God like this, and say, "Lord God, I--I believe that. That man's quoting the Scripture."
Last night how we went through the Scriptures to show that is exactly what He said He would do now. We're at the end of the Gentile age. Never has been through the two thousand years till now. He's through with the Gentiles. The Church is already formed. The end is at hand. When? I don't know; nobody does. But it's close.
Now, here we are. You're sick. If you're sick, you look to Him and touch Him. Now, it wouldn't do no good to touch me. I'm a man. But you touch Him, and with the gift of the Holy Spirit, which is supernatural, that's here, He could reveal to me right here, and go right here through this audience, and tell you just like He did the woman who had the blood issue, if He's the same.

E-72 Now, last night we was working on something else than the woman at the well. We're working on the woman that touched His garment and so forth now, or like Philip, when he come up with Nathanael out in the audience. You men, just see. Pray. See if He's the same.
Lord God, now It's You. You would not let anything harm Your Scripture. I've seen You when there a half a million standing there in Bombay, India. Hindus, witch-doctors, trying to challenge, and how You paralyzed them, and how You shook that nation.

E-73 We've seen You in Karlsruhe, Germany. How those witch-doctors come and called up that storm by their enchantments and how, standing there, You blew down a wind out of the heavens and scattered the storm. Twenty thousand rushing to the altar-- Communists...
How You raised the little boy in Finland from the dead had been laying there for hours, told it two years before it happened. You're God.

E-74 Let everyone tonight know, Lord, that You're God, that this Christ... All other religions outside of Christianity is wrong. You're the only living God. Mohammed's dead and in the grave. Buddha is dead twenty-three hundred years ago, dead and buried. But there's an empty tomb in Jerusalem. You rose again. Praise be to Thy Name. You're ever-living. If I die this night, You're... The testimony's true. You've proved it by millions around the world. And now, the scientific world's got the picture of It, in Germany, in United States, and the scientists has examined it, and saying It's the only supernatural being ever photographed. You're God.
Let this audience see You're presence, Lord, as I humble myself and submit myself to a gift, the Holy Spirit, may they likewise, for in Christ's Name I ask it. Amen.

E-75 Now, I'll be embarrassed or God's Word is wrong. If I'm... God's Word is right, then God keeps His Word. All the preaching is all right, we believe it. But if God doesn't keep His Word, what good does the preaching do? "If thou canst believe?"
Say, "What are you doing, Brother Branham?"
I'm looking, watching, see what He will do, see that Light. You just pray to God and say, "Help me, Lord God." Yes. You may raise your heads.

E-76 Do you see that? Right over this man setting here looking at me. The man is suffering, setting right here, with his shirt open. I'm a stranger to you, sir. Kinda elderly. You have a rupture. If that's right, raise up your hand. I don't know you; never seen you. Is that true? I couldn't have guessed that, could I, sir? It's the truth. Do you all believe? Now be reverent. That Light still hangs over the man, 'cause some of you was thinking that was a guess. It was not. May God show a vision. Yes, I see the man. He's got a rupture. His wife there also is sick. His wife... Do you believe God can tell me what's wrong with your wife? She has high blood pressure and heart trouble. If that's right, raise your hand. You're not from this city. You're from another city, Portsmouth. That's correct. And your name is Mr. Hudson. That's right. Christ lives. You're healed; both of you can go home, be well.
What did they touch? Do you realize that you're in the presence of God? Reverent, reverent. Not playing church, now, you're in the presence of the Lord Jesus.

E-77 A man setting right behind him, kept nodding his head to me a few minutes ago. You believe God can tell me your trouble, sir? Would you accept Jesus and believe that it was Him, not me? I don't know you. But if His Spirit's in me, then He will do the works when He was in His son, Christ. You believe that? Yes, sir. Then that colitis that you've had... You've had colitis. It'll not bother you no more. Your name is Mr. Beezley. And if you believe... That's right. You believe with all your heart.
Somewhere else in the building... Here's a lady right back this way. She's suffering with a trouble in her side, a side trouble. She's rather got a dark dress on, middle age woman, wearing glasses. She has tremendous trouble in her side. The lady's not from this city. She's from a place near the border of this state, it's in New Hampshire, it's called Freedom, New Hampshire. Stand up on your feet, lady, if that's true. Rise up and accept your healing. Jesus Christ makes you well.
What did she touch? Tell me what she touched. It wasn't me. What's she doing? What are you people doing? You're touching the High Priest. He's in His church, working, confirming His Word. Believing it... Have faith in God. "If thou canst believe all things are possible." Be reverent. I can only say... Now, all of you up in the balcony, wherever you are, just be reverent. "If Thou canst believe..."

E-78 Gray headed lady, is setting there with su--sugar diabetes, do you believe Jesus will make you well, lady? You were praying then. Let me tell you what you was praying, "Lord God, let it be me." If that's right, wave your hand. Now, how would I know your prayer? See? It's your contact with the Spirit of God.
The man, setting out there on the end, has the same thing. Your name is Mr. King. That's right. You're not from... You're from Vermont. That's right. THUS SAITH THE LORD. That's your wife setting next to you, and she has gland trouble. Correctly. Have faith in God.

E-79 The lady right behind the lady there, setting there looking at me now, praying with her head down, and saying, "Jesus, have mercy to me." She has arthritis, and she also has an allergy that bothers her. Do you believe with all your heart? It'll be over. God will make you well. You accept it. All right, sir. All right, you can have it then. God be merciful.
The next lady's got low blood pressure, and she has trouble with her liver, too. That's right, isn't it, lady. That's right. All right, it's over now. Go home and believe it.

E-80 Way back towards the back, a man setting back there with his head bowed, praying. He has bronchitis. That's right, lady, touch him and tell him that the Lord God has healed him. Isn't he wonderful, sir? You don't have it now. Your throat feels good. Doesn't it? If that's right, stand on your feet. I don't know you, do I? Never seen you. But your throat's all right, now. Jesus Christ healed you.
Is He alive tonight, audience? Do you believe Him with all your heart? Then you lay your hands on each other, and let's pray for you from here. Will you believe Him now that He's present? Put your hands on each other. Let us have prayer together. You pray for the person you got your hand on. If you're sick... See, I cannot heal. But let me tell you, if I never see you no more in this life, Jesus Christ's Spirit is here in this little group of people tonight, doing just exactly what He did in the days of His flesh. He's dwelling in our flesh, now, as the Vine, or the branch that's in the Vine. He's here.

E-81 That man setting out there with prostate trouble, sir, it's finished.
Up there with the tubercular. Forget about it. God made you well.
Oh, it's just happening everywhere. Now, pray the way you do in your church for them setting next to you. Believe me, if I have proven to you that Christ is not dead. He's alive, and He's here in the Spirit form of the Holy Ghost.

E-82 Bow your heads now; let us pray. You repeat this prayer. You--you pray this prayer when I repeat it. You say it out loud now. Almighty God... [Congregation repeats after Brother Branham--Ed.] Creator of heavens and earth,... Author of Everlasting Life,... and Giver of every good gift,... send Thy mercy, O God,... upon me your servant... I suffer, Lord God... I now believe... that Jesus Christ,... Your Son,... has risen from the dead... two thousand years ago,... and He's here tonight... in the form of the Holy Spirit... I believe... that this is He... Who speaks tonight... in my heart... and makes known... the things in my heart... And I now accept Him... as my Healer... and I promise God,... that I will serve You... all the days of my life... and use my strength... for Your glory.
Now, just keep your head bowed. That's your--that's your prayer. Stay shut in with God. Believe that He's with you now. Believe that the work's being done.

E-83 There will not be one feeble person in our midst in another minute of two if you'll just believe that. Now, I'm going to ask the Lord God to move Satan, which is the dark spirit. There's a Light Spirit, which is Christ, the Holy Ghost. Here, I'm going to ask Him to move that back, the dark spirit of unbelief or the shadows of superstition, that you would be moved out into the glorious Light of Christ, and would believe Him with all your heart, and you'll be healed.
Now, keep believing that He will hear you, while I ask God to rebuke the evil spirit of unbelief.

E-84 Lord God, I am now fixing to leave this city. I may never be back again; I don't know. But I'll meet these people at Your judgment seat. And if I should come a year from today, many is here, elderly people, some of us will be gone. Lord, let them know by the Word and by the Spirit that You are here. And it's Your great omnipresence, Your omnipotent, infinite, omnipresent, omniscience. And I pray, God, that You'll grant the request of these people.
And now help, Lord, as we believe that You are here to take away all doubt, that the crippled can walk, and the blind can see, or whatmore that would be present. That heart trouble would stop. It's Your attitude towards each of them to heal them, just as You have these many that's been healed in here tonight. Grant it, Lord.
Help me now to have faith to drive back doubt, that faith might take it's place. And faith can take it's place, not upon the shifting sands of man's theology but upon the eternal Rock of God's everlasting Word. There it takes it's stand and looks into the face of a grave and sees Him Who said, "I am the Resurrection and Life.

E-85 Satan, we charge thee by Jesus, God's Son, you are just a bluff. Jesus Christ died at Calvary and stripped you of every legal power you had. And the day is at hand, that this Gentile church should be called out, out of Babylon, out of confusion. And the great Holy Spirit is here tonight, not with something different, but with the same Spirit that was in Jesus Christ doing the same work. Satan, you have held these people as long as you can hold them. I charge thee, by the presence of the Holy Ghost, in the Name of Jesus Christ, turn these people loose. Come out of them. In the Name of the Lord Jesus.
Now, everyone in here that was sick, I don't care if you was crippled, blind, whatever it is, stand to your feet. Whatever was wrong with you, if you believe, stand to your feet, and you're healed right now in the Name of Jesus Christ. Rise up to your feet, every... There you are. If you couldn't raise up, raise anyhow. Come up. Had a crippled arm? Raise them. Listen through your ears, your eyes. All was healed, and been healed miraculously, wave your hands to God like this.

E-86 All right, ministers, the Lord bless you. While you remain standing, accepted your healing, I'm going to turn the service to Brother Sweet just at this time. Brother Sweet. And God be good to you till I see you again.

Up