C’est Moi
1 J’aimerais, si vous le voulez, que nous prenions Matthieu, chapitre 14. Nous voulons lire là juste une portion qui nous servira de base pour parler pendant quelques minutes avant que nous appelions la ligne de prière. Il n’y a pas longtemps, mon fils a distribué des cartes de prière aux gens pour que nous puissions les aligner, et prier pour eux d’ici peu. Allons maintenant dans Matthieu, chapitre 14, et commençons au verset 22.
Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait la foule. Quand il l’eut renvoyée, il monta sur–sur la montagne, pour prier à l’écart; et, comme le soir était venu, il était là seul.
La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C’est un fantôme!
Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur!
Et si je devrais l’intituler, j’aimerais prendre comme titre: C’est Moi.
2 Ça devait être vers le coucher du soleil quand, de son dos large, bien bâti et musclé, ce grand pêcheur s’est mis à pousser l’avant de la petite barque dans l’eau. Et tel que je peux le voir, alors qu’il la dirige vers l’autre côté de la mer, il est le seul à monter à bord, et presque au milieu de la barque, il met son siège à côté de son frère André, et s’assied. Et la barque étant propulsée par la force musculaire, ils ont commencé à plonger leurs rames dans l’eau, provoquant de petites vagues qui ondulaient sur la mer.
Et bien sûr, la foule qui se tenait debout sur le rivage était simplement... a eu le souffle coupé cet après-midi-là quand elle a vu des miracles et des signes se faire par ces gens. Presque tout Israël se réjouissait en ces jours-là. Et comme ils étaient sur le rivage, des milliers de gens agitaient les mains, leur faisant au revoir, et s’empressaient à retourner comme la plupart des gens le feraient à un groupe de ministres qui a séjourné, travaillé et agi au milieu des gens, tel qu’ils avaient vu cela se faire en ce jour-là...
3 Je peux me représenter de temps en temps un homme soulever sa rame et l’agiter en guise d’au revoir, et des gens sur le rivage en train d’agiter leurs mouchoirs et tout alors que la petite barque commençait à se diriger vers l’autre côté de la mer.
Quelque temps après, du rivage on ne pouvait plus les voir; et les gens commençaient à retourner chacun chez lui dans l’étonnement. Disons qu’il y a eu un petit moment de silence. Personne ne disait rien, c’était déjà le crépuscule. Cela a dû être le jeune Jean, étant le plus jeune du groupe, qui a arrêté de ramer pour essuyer la sueur du visage, puis qui a dit: «Enfants d’Abraham et frères, nous pouvons donc être rassurés que nous ne sommes pas en train de suivre une espèce de fanatique; cet Homme est réellement ce qu’Il dit être. Il n’est pas un fanatique ni un faux prophète comme beaucoup de nos concitoyens le croient aujourd’hui.»
Et il a ajouté: «Je me souviens quand je n’étais qu’un petit garçon, cette jolie Israélite qu’était ma mère me prenait sur ses genoux et me racontait les histoires de l’Ancien Testament, comment nos ancêtres ont été amenés dans ce pays par de grands prophètes de l’ancien temps.» Combien il aimait entendre l’histoire d’Elie et de la Sunamite, et de la manière dont l’enfant avait été ramené à la vie! Ma mère me racontait, disant: «Chéri, une fois, Dieu était avec Son peuple, et celui-ci ne manquait de rien. L’une des glorieuses histoires qu’elle me racontait, qui m’avait impressionné, c’était celle dans laquelle Dieu avait nourri Son peuple d’autrefois, quand ils en sont arrivés à manquer le pain; alors qu’ils étaient dans la ligne du devoir pendant qu’ils venaient de la Pal...d’Egypte pour la Palestine. Et quand ils n’avaient plus de pain pour leurs enfants, qu’ils n’avaient rien avec quoi voyager, plus de nourriture, Dieu Jéhovah avait fait pleuvoir du ciel du pain déjà cuit, et gracieusement, par Ses Anges, le déposait au sol chaque nuit. Et notre peuple sortait chaque nuit ramasser cela, c’était–c’était trempé dans du miel, et cela avait bon goût. Et pendant quarante ans, sans interruption, le grand Jéhovah Dieu a nourri notre peuple, car celui-ci était dans la ligne du devoir.»
4 Il a dû dire ceci: «Eh bien, mes frères, pour moi aujourd’hui, cette histoire n’est pas quelque chose de nouveau. Quelque part, cet Homme a quelque chose à voir avec Jéhovah, car pendant qu’Il se tenait là, moi, j’ai grimpé sur une pierre derrière Lui, et je L’ai vu prendre ces cinq petits gâteaux et néanmoins nourrir Son peuple affamé. Il y a en Lui quelque chose qui Le rapproche de Dieu, le Créateur, car seul Dieu... Je me posais des questions et j’ai demandé à maman: ‘Comment Dieu s’y était-Il pris pour avoir au Ciel toute cette farine et nourrir le peuple pendant quarante ans? Où a-t-Il trouvé assez d’abeilles pour faire le miel dans lequel Il plongeait cette manne?’ Et ma mère disait: ‘Fiston, Dieu est le Créateur.’ Mes frères, cela n’a-t-il pas embrasé vos coeurs aujourd’hui quand nous avons vu ce même Dieu, avec des mains humaines, tenir de petits gâteaux? J’ai grimpé et L’ai observé pendant qu’Il en brisait un et le donnait. Je n’avais jamais vu cela se faire, pas une seule fois. J’ai vu cela se faire plus de cinq mille fois cet après-midi, quand deux mains mortelles ont créé du pain, cuit du poisson, et ont nourri plus de cinq mille personnes. Je n’avais jamais été aussi sûr comme je le suis aujourd’hui que cet Homme vient de Dieu.»
5 Ensuite, ça a dû être Simon Pierre qui a dit: «Il y a des années, quand mon père et moi... Beaucoup d’entre vous, mes frères, avez connu mon père, vous savez qu’il était un homme pieux. Il était un... l’homme le plus strict de notre dénomination. Il était un pharisien. En tant que pharisiens, nous croyons que Dieu signifie chaque Parole. Nous devons nous en tenir à cette Parole. Mon père était un grand homme, strict. Il croyait que Dieu tient Sa Parole.»
«Très souvent, je me suis souvenu que pendant qu’il m’emmenait tard la nuit, quand notre partie de pêche était terminée, et qu’il tenait mes petits muscles, les tirait, il disait: ‘Simon, tu es aussi fort que du fer.’ Alors, il tirait mes cheveux en arrière, me serrait contre sa poitrine pendant que je le caressais et regardais ses yeux que ternissait l’âge. Il disait: ‘Simon, assieds-toi. J’aimerais te parler juste un peu. Je deviens vieux, Simon, et un jour je vais devoir partir. Je vais devoir te laisser ma barque et mes filets. Tu auras aussi à pêcher sur cette mer comme je l’ai fait. Et tu fréquenteras probablement la même synagogue que moi. Et tous les jours de ma vie, j’ai essayé d’inculquer dans ton petit coeur de Juif que je m’attends à la Venue d’une Personne qui me semble pour l’instant plus éloignée que jamais, mais peut-être qu’Il viendra en ton temps, Simon. Et s’Il ne vient pas dans ton jour, apprends cela à ton fils. Il y aura beaucoup de clinquants dans ces jours-là, mais Simon, souviens-toi toujours de ce que le prophète a dit, car nous, en tant qu’Israélites, nous croyons nos prophètes. Et le prophète Moise a dit que quand ce Messie viendrait, Il serait un Prophète comme lui. Eh bien, Il ne sera pas un éducateur. Il ne sera pas un grand théologien, mais Il sera un Prophète. En effet, Moise a dit: ‘Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera un prophète comme moi.’ Et n’oublie pas cela, quand tu verras ce Messie venir, ce sera cela le signe que c’est Lui, car Il sera un... le Dieu Prophète. Il sera Dieu sous la forme d’un prophète, et c’est à cela que tu le sauras.»
6 «Et après que mon frère André est allé à ces réunions, il m’a dit qu’il y avait un Guérisseur venant de la Galilée, qui guérissait les malades par la prière. Oh! Je n’avais pas tellement considéré cela, et il m’a persuadé d’aller écouter cet Homme appelé Jésus de Nazareth. André avait déjà cru en Lui comme étant le Messie, mais quant à moi, j’étais collé à mes filets de pêche. Et alors, un jour, j’ai assisté à la réunion. Et quand j’ai laissé ma barque et que je suis descendu là où Il était sur le rivage, je suis passé devant Lui; alors qu’Il ne me connaissait pas, Ses yeux ont brillé et ont semblé scruter chaque coin de mon âme, et Il m’a dit: ‘Ton nom est Simon, et tu es le fils de Jonas.’ Alors tout l’enseignement de mon papa est passé devant moi comme un éclair. C’était vraiment ce Messie-là, parce qu’Il était un Dieu-Prophète, non seulement Il me connaissait par mon nom, mais Il connaissait aussi mon pieux et brave père, car Il a dit: ‘Tu es le fils de Jonas.’ Depuis ce jour-là, je L’ai suivi sans un doute dans mon esprit, peu importe ce que le monde dit à Son sujet, ce que notre peuple dit. Quant à moi, depuis cette heure-là, c’est Lui le Messie.»
7 Jean a dit: «Quand je L’ai vu, à partir d’un récit biblique, s’identifier aujourd’hui en créant le pain et le poisson, j’ai compris qu’Il devait être le Messie en question. Il devait L’être.»
Alors là, à l’arrière, je pense, à la poupe de la barque (la barque voguait dans l’entre-temps, c’était le crépuscule) et comme on le dirait aujourd’hui, ils étaient en train de reprendre le souffle après avoir ramé dur. Ou ça a dû être Philippe qui a dit: «Mes frères, vous auriez dû être avec moi. Après que je L’ai vu ce jour-là se tenir là et te dire, à toi Simon, que tu t’appelais Simon (et qu’Il changeait ce nom en Pierre comme nous t’appelons maintenant), parler de ton père que je connaissais, j’ai été alors tellement convaincu que je voulais en parler à tout le monde.»
8 Et vous savez, les amis, pour terminer notre petit drame, il y a quelque chose à ce sujet. Lorsque vous êtes une fois convaincu que c’est la vérité, vous ne pouvez pas garder silence; vous êtes obligé d’en parler à quelqu’un. Il y a quelque chose qui ne vous laisse pas tranquille. Il s’agit de la vie, et vous voulez que tout le monde le sache.
9 Et il a ajouté: «Vous savez, j’avais un ami, qui est maintenant notre frère, un bien-aimé dans le Seigneur, Nathanaël, et il était à quelques quinze miles [24 kilomètres] de là où se tenaient les services, et j’ai marché, et ai contourné la montagne. Finalement, je suis arrivé chez lui et j’ai frappé à la porte. Son aimable épouse est venue à la porte, et je lui ai demandé où se trouvait Nathanaël.»
Elle a répondu: «Philippe, il se promène dans les jardins.»
«Et je suis sorti dans les jardins, et j’ai entendu quelqu’un là-bas sous un arbre. Et il priait comme ceci: ‘O Grand Jéhovah, nous avons sans cesse désiré ardemment voir le temps où Tu nous enverrais la délivrance. Ne veux-Tu pas nous envoyer la–la délivrance maintenant? De la même manière que Tu envoyas Moïse quand Ton peuple était en difficulté, envoie-nous du secours maintenant.’»
«Et j’étais tellement transporté que je ne lui ai pas dit que ce secours était déjà venu, et j’avais même oublié de lui en dire davantage quand il s’est relevé de ses genoux. J’ai dit: ‘Viens voir Celui que nous avons trouvé, le Messie, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.’ Je n’ai pas eu le temps de lui en dire davantage. La chose me tenait tellement à coeur qu’il me fallait le dire tout haut.»
C’est ce qui se passe quand Dieu s’empare d’un coeur et que celui-ci est vraiment convaincu. Vous ne pouvez tout simplement pas rester tranquille; vous devez en parler à quelqu’un. Vous ne pouvez pas garder cela caché. Allumer une bougie et la placer sous un boisseau ne fait aucun bien. Vous devez laisser votre lumière briller.
10 Et il en est arrivé rapidement au problème et a dit: «Viens voir Celui que nous avons trouvé, Jésus de Nazareth. Et bien sûr, vous les frères, vous savez que Nathanaël a toujours été un véritable théologien. Et il a dit: ‘Eh bien, attends juste une minute, Philippe. Je te connais depuis bien des années, et je–je me suis toujours fait une idée sur toi, comme quoi tu es un homme bien, sain d’esprit et raisonnable. Mais, ne me dis pas que tu t’es laissé emporter par l’enthousiasme et un excès de zèle, et que tu t’es égaré avec un prophète fanatique comme on l’appellerait. S’il y avait un Messie, ne penses-tu pas que le souverain sacrificateur l’aurait su? Ne penses-tu pas qu’Il serait venu à notre dénomination pour nous en parler?’»
Mais vous savez, comme il en était en ce temps là, il en est de même aujourd’hui. Si Dieu envoie quelque chose, cela doit venir à notre dénomination, sinon cela–cela n’est pas vrai. Mais généralement, Dieu l’envoie en dehors de toutes les dénominations et confond tout le monde, ceux qui cherchent et s’attendent à quelque chose.
11 Il a donc dit: «Je lui ai rappelé l’histoire, et il a dit: ‘Eh bien, Philippe, tu sais, rien de bon ne pourrait sortir de Nazareth.’»
Et Philippe lui a donné, je pense, la meilleure réponse que j’aie jamais entendue. «Ne reste pas à la maison pour critiquer, viens et vois de toi-même.»
C’est bien lorsque les gens disent que le Saint-Esprit n’agit pas aujourd’hui parmi le peuple, et qu’il s’agit tout simplement de l’émotion. Je pense que la meilleure réponse est:» Venez et voyez de vous-même. Voyez ce qui se passe.»
Quand les hommes de toutes les couches sociales, les mauvais, les ivrognes, toutes les filles de trottoir, et tout, auront été redressés, lavés par le Sang de Jésus-Christ et rendus saints, ce qui nécessite plus que la psychologie ou–ou plutôt la théologie humaine ou... cela nécessite plutôt la puissance, la puissance régénératrice du Saint-Esprit pour changer l’âme d’un homme, son esprit, sa façon de vivre.
12 Et il a poursuivi: «Nathanaël s’est apprêté, mes frères.» Et la petite barque, bien sûr, se laissait pousser tout du long, alors qu’il commençait à faire sombre. Et il a dit: «Nathanaël a traversé la contrée, et je lui avais parlé de toi, Simon. Et je lui ai demandé de se souvenir de toi, que nous achetions de temps en temps du poisson chez toi, et même chez ton père, que tu n’étais pas un homme cultivé, que tu n’étais même pas en mesure d’apposer ta signature sur un reçu pour les poissons; mais que tu avais assez de connaissance pour reconnaître qui était le Messie; en effet, tu savais que Dieu avait promis qu’il y aurait un signe du Messie, et tu l’as cru. Et–et quand je l’ai amené dans la Présence de notre Seigneur béni, et que je me suis approché de la ligne où Il priait pour les malades, dès qu’Il a regardé Nathanaël en face, cela s’est répété, Il a dit: ‘Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.’»
«Et cela a tellement étonné Nathanaël qu’il a demandé: Rabbi, d’où me connais-Tu?» En d’autres termes: Tu ne m’as jamais vu de Ta vie. Comment sais-Tu que je suis Israélite?
Eh bien, Il ne l’aurait pas reconnu par la manière dont il était habillé, car, en Palestine, la majorité des gens s’habillaient de la même façon, jamais. Ils ont le teint mât. Et ils portaient la barbe, les turbans, les robes, et ainsi de suite. Il a donc su qu’il était un Israélite:» Voici un Israélite dans lequel il n’y a aucune fraude.»
Il Lui a demandé: «D’où me connais-Tu, Rabbi?»
Il a dit: «Avant que Philippe ne t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»
«Cela régla la chose. A partir de ce jour-là, mes frères, vous savez tous que Nathanaël est devenu un croyant loyal, il est tombé sur sa face et a dit: ‘Rabbi, Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.’»
13 «Ses miracles et Ses prodiges nous ont étonnés. Et nous le savons par Son oeuvre et par ce qu’Il dit, car ce qu’Il annonce s’accomplit. Il n’est pas ce genre de personne qui se contente de raconter des choses; c’est un Homme qui démontre ce dont Il parle.» Comme nous sommes heureux aujourd’hui du fait qu’Il continue à accomplir ce qu’Il dit dans Sa Parole!
J’ai eu à tenir le Coran d’une main et la Bible de l’autre devant des milliers de Mahométans, et j’avais dit: «Tous deux ne peuvent pas être vrais, car ils se contredisent l’un l’autre. Que Celui qui parlera, accomplira et fera ce que Lui a promis qu’Il ferait, que Celui-là soit Dieu: que Celui qui tiendra Sa Parole...» Car, si jamais Il était Dieu, Il est encore Dieu. Il ne peut pas changer, parce qu’Il est–Il est immortel. Et Il est infini, omniscient, omniprésent, et Il ne peut pas changer. Il est tout autant le Dieu infaillible ce soir qu’Il l’était alors, et Il sera toujours le même. Il ne peut jamais changer ce qu’Il est, car Il est parfait; par conséquent, vous pouvez être rassuré que quand Il dit quelque chose dans Sa Parole, vous y misiez votre vie comme quoi c’est la vérité.
Parce que si jamais Dieu est appelé sur la scène pour prendre une décision, Sa décision est parfaite. Il ne peut jamais retourner dans un autre âge et dire: «Je m’étais trompé.» En effet, nous, nous pouvons faire cela, parce que nous sommes limités, et nous commettons des erreurs, mais Lui est infini, et Il ne peut faire des erreurs. Par conséquent, si Dieu avait été appelé en scène pour un homme qui avait été perdu dans le jardin d’Eden, et qu’Il avait pris des dispositions pour que cet homme soit sauvé, et qu’Il l’a sauvé, et sur cette même base, ces mêmes dispositions, par le Sang d’une victime innocente, Dieu sauvera chaque pécheur qui vient à Lui.
Si un homme s’approche de Lui en étant malade, et veut être guéri, et que l’aide des médecins s’avère inefficace et tout le reste; si on appelle Dieu en scène et qu’Il guérisse cet homme sur base de sa foi en Lui, pour la personne suivante, Dieu agira de la même manière. Si ce n’est pas le cas, Il s’était alors trompé la première fois. Voyez? Il ne peut donc pas être Guérisseur une première fois, et ne pas être Guérisseur [la deuxième fois.] Il ne peut pas être un Dieu de miracles pour un jour, et ne pas être un Dieu de miracles le jour suivant. En effet, il est dit dans la Bible: «Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.» Il est toujours Dieu. Et si vous adoptez une bonne attitude mentale vis-à-vis de n’importe quelle promesse de Dieu... Quand vous lisez cela dans la Bible, c’est la vérité, peu importe combien essaient de renvoyer cela dans un autre âge, que c’est du passé, ou pour un âge qui est à venir. Il n’a jamais déclaré qu’Il était le J’étais, Il est le JE SUIS, toujours.
14 Eh bien, ou ça a dû être presque à ce moment-là que André, qui était assis à côté de Simon... Et ce soir, si nous tous ensemble... Si je disais: «J’aimerais avoir le témoignage d’une personne qui a été sauvée par Sa grâce.» Eh bien, nous devrions terminer le service à deux heures du matin. Tout le monde aimerait dire ce qu’il sait de Lui, s’il L’a jamais connu. Oh! Il y a quelque chose à ce sujet qui fait que vous voulez en parler à tout le monde, car vous savez de quoi vous parlez. Il ne s’agit pas d’une foi mélangée, d’une foi partielle en quelque chose; il s’agit de ce qui s’est passé quand vous avez reçu Christ comme votre Sauveur et que le Saint-Esprit est entré dans votre vie, vous savez qu’il s’est passé quelque chose, vous étiez là, et c’était à vous que cela est arrivé. Si jamais vous avez été guéri par la puissance de Dieu, rien au monde ne pourrait sortir cela de votre esprit. On ne pourrait pas ôter cela de vous parce que vous connaissez la vérité.
15 Je pense que toute personne qui sort pour prêcher l’Evangile ne devrait pas y aller avant d’avoir eu une expérience personnelle du baptême du Saint-Esprit. Je crois que c’était cela la condition que Jésus leur avait donnée, disant: «Restez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance, alors vous serez Mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, à Shreveport, en Louisiane», pour ainsi dire comme cela. J’espère que cela ne semble pas sacrilège, mais vous savez ce que je veux dire par là.
Personne... Peu importe combien vous êtes bien instruit, peu importe combien vous êtes calé en ce qui concerne la Bible, le diable est deux fois plus calé que vous. Oui, il pourrait La tordre et vous faire ressembler à Ned dans ses premières lectures, s’il le veut bien. Il le peut assurément. Mais si vous avez déjà fait une expérience et que vous avez rencontré Dieu face à face, il n’y a pas assez de démons en enfer pour ôter cela de vous, parce que vous savez de quoi vous parlez.
16 Moïse, avec toute sa formation, il pouvait même enseigner la théologie aux Egyptiens. Il n’est pas retourné en Egypte; et Dieu ne l’a pas envoyé réviser ses mathématiques ou sa stratégie de la guerre. Il ne l’a jamais envoyé pour qu’il obtienne un autre titre universitaire, car Il l’a rencontré près d’un buisson ardent sur un terrain sacré, derrière le désert, et l’a fait passer par une expérience que l’on ne peut ôter de lui par des explications. Malgré toute sa théologie, il avait commis une erreur, et il a fui Dieu, mais quand il a rencontré Dieu face à face, quelque chose lui est arrivé en sorte qu’il était prêt à retourner en Egypte. Peu importe les circonstances, il s’est mis en route, parce qu’il avait eu une expérience. Il savait de quoi il parlait. Il en est ainsi de chaque croyant qui a reçu le Saint-Esprit.
Par conséquent, je dis ce soir que ces disciples dans cette petite barque, étaient comme nous le serions ici ce soir; chacun de nous aimerait parler à quelqu’un et partager avec lui son expérience. Nous aimerions lui raconter cela en détails. C’est ainsi qu’ils étaient.
17 Après, ça a dû être le tour d’André. Il ne pouvait plus rester tranquille. Ils avaient tiré les rames dans le bateau, probablement qu’à ce moment-là, il flottait. Il commençait à faire sombre, et il a dit: «Mes frères, que pourrions-nous donc dire de tout ceci? Vous souvenez-vous quand nous sommes allés à Jéricho, Il a dit qu’il fallait qu’Il passe par la Samarie. Et nous nous sommes demandé pourquoi il fallait qu’Il passe chez les Samaritains. Mais quand Il est arrivé dans la ville, et qu’Il s’est assis au puits, Il nous a envoyés à la ville chercher de la nourriture. Et quand nous sommes revenus, vous vous en souvenez (chacun de nous en est témoin), nous nous sommes approchés et nous L’avons entendu parler, et nous étions tous étonnés de ceci: que notre Seigneur soit en train de parler à une femme du genre de celle qui Lui parlait. Toutefois nous avons suivi la conversation quand elle... Nous nous sommes mis à suivre [la conversation] derrière le buisson ou derrière le mur, quand Il lui a dit: ‘Femme, apporte-moi à boire.’»
«Et elle a répondu: ‘Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous demandiez un service à un Samaritain, à une femme de la Samarie. Nous connaissons une ségrégation. Nous n’avons pas de relations les uns avec les autres.’»
Mais Il lui a dit: «Si tu connaissais Celui qui te parle...»
18 Oh! C’est cela! «Si tu connaissais Celui qui te parle.» Je suis sûr que si chaque pécheur qui est ici sentait la Présence et l’atmosphère qui viennent du fait que nous sommes assis ensemble ce soir dans les lieux célestes en Jésus- Christ, et cette petite sensation qui te dit: «Si tu connaissais Celui qui te parle, tu devrais avoir cette expérience. Il se peut que ces gens aient raison, c’est...» Vous avez des pensées dans votre coeur. C’est Dieu qui parle, si seulement vous saviez Qui c’était.
«Si tu connaissais Celui qui parle, tu M’aurais demandé à boire. Et Je te donnerais des eaux que tu ne viendrais pas puiser ici.»
Et elle a dit: «Le puits est profond, et Tu n’as rien pour puiser avec, et ainsi de suite.»
Mais Jésus a dit: «Les eaux que Je donne sont la Vie, elles jaillissent, c’est la Vie Éternelle.»
Et ensuite, le sujet a pris la forme d’un débat religieux, où il était question de l’église que l’on devrait fréquenter. Elle a dit: «Vous dites: nous devons tous aller à Jérusalem. Et notre père, Jacob, qui a creusé ce puits, y a abreuvé son bétail et sa famille, et–et nous adorons sur cette montagne, et toi, tu dis: ‘A Jérusalem.’»
Et Il a répondu immédiatement: «Ce ne sera ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Mais Dieu est Esprit. Ceux qui L’adorent doivent L’adorer en Esprit et en Vérité; l’Esprit et la Vérité.»
Et ensuite Il a dit... quand Il a contacté son esprit et a trouvé ce qu’était son problème; Il a dit: «Va chercher ton mari, et viens ici.» [Espace vide sur la bande N.D.E.]
«Qui es-Tu?»
Et Il a dit: «Je le suis, Moi qui te parle.»
Il ne fallait pas en dire plus, elle était convaincue que c’était le Messie promis dans l’Ancien Testament. [Espace vide sur la bande N.D.E.] Elle a oublié toutes les choses du monde, elle a laissé... elle a même laissé (là) sa cruche d’eau posée là, elle a couru dans la ville, et elle a dit:» Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie?» Et les hommes de la ville ont cru en Lui, à cause du témoignage de la femme.
19 Je me demande si les hommes de Shreveport veulent croire en Lui ce soir. Si, étant le même hier, aujourd’hui, et éternellement, Il venait au Life Tabernacle et qu’Il faisait les choses qu’Il a faites alors, je me demande si nous serions tellement convaincus au point que nous pourrions dire à nos voisins et aux gens: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait, n’est-ce pas le Messie?» Je me demande alors si on pouvait donc dire: «Vraiment, Celui-ci est le Messie. Il s’agit de ce Saint-Esprit dont ils parlent et que le monde appelle du fanatisme, il est prouvé que c’est le même Messie, ayant les mêmes signes, les mêmes prodiges, la même puissance, ainsi que la même délivrance.» Je me demande si on pouvait le dire. Ce serait une plus grande protection que tous les hangars de bombes qu’on peut avoir. C’est vrai. Ce serait une expérience de l’Enlèvement.
20 Oh! Ils étaient tous convaincus. Cela a dû être vers cette heure-là, où il commençait à faire sombre, et Satan les a vus seuls, sans Jésus. Eh bien, c’est exactement ce que le diable veut: voir l’Eglise sans Christ. Peu m’importe ce qu’est votre nom, si votre nom est écrit en lettres dorées: «Nous sommes la sainte église; nous sommes ceci.» Ce n’est pas une sainte église; il n’existe pas de sainte église. Il n’existe pas de sainte montagne, de sainte relique, ni même de peuple saint. Il s’agit du Saint-Esprit dans les gens; c’est ce qui constitue la partie sainte: le Saint-Esprit.
Vous direz: «Oh! C’est un saint homme.» Ce n’est pas un saint homme; c’est le Saint-Esprit dans l’homme. En quelque sorte, j’ai toujours été en désaccord avec cette expression: «Les Actes des apôtres.» Ce ne sont pas des actes des apôtres; c’étaient des hommes. C’étaient les actes du Saint-Esprit dans les apôtres qui ont produit la grande victoire.
21 Et lorsque Satan a vu la petite église sans Christ, il a alors dit: «Voici mon occasion. Voici le temps où je leur prêcherai comment blasphémer contre moi.» Et il a commencé à souffler de son souffle, un orage sur la mer.
Et le petit bateau a failli sombrer, peut-être, dans la... là en Galilée; les vagues étaient si fortes qu’ils allaient presque sombrer au fond de la mer. Et peut-être que sur chaque vague brillante, chaque fois qu’il y avait un éclair, le diable criait là et disait: «Je les ai eus maintenant; comme ils sont allés sans Lui.»
22 J’ai une fois dit quelque chose en rapport avec cela, et quelqu’un m’a corrigé après. Il a dit: «Mais Frère Branham, c’est Lui qui les a contraints à s’en aller sans Lui.»
J’ai dit: «Oui, mais ils ont mal fait en le faisant.» J’ai dit...
Lorsqu’Elie et Elisée, c’était là un type de Christ vis-à-vis de l’Eglise... Elisée a eu une double portion de l’Esprit: «Ces choses que Je fais, vous les ferez aussi et vous en ferez des plus grandes. Lorsque cet habit qui était sur lui, le Saint-Esprit qui était sur lui, est descendu sur l’Eglise... En effet, Il était juste un seul Homme. L’église est universelle. «Vous en ferez davantage car Je m’en vais au Père.» Et Elisée en savait à ce sujet, étant un prophète, plus que l’église aujourd’hui. Elie a dit, lorsqu’il y avait eu un rassemblement, il lui a été dit: «Reste ici. Le Seigneur m’a appelé là de l’autre côté, je monte là à l’école des prophètes.»
Mais Elisée, comme l’église devrait le faire aujourd’hui, a dit: «L’Eternel est vivant, je ne te quitterai point.» Car il avait un objectif à l’esprit, et ses motifs étaient certainement corrects.
Lorsqu’il est arrivé à l’école des prophètes, il a dit: «Reste ici, le Seigneur m’a appelé au Jourdain.» Il a dit: «L’Eternel vit dans ton âme et ne meurt jamais, je ne te quitterai point.» Il ne pouvait pas le quitter; il est resté bien à côté de lui; ses deux yeux fixés sur lui, et il s’accrochait à lui.
C’est ce que l’église doit faire aujourd’hui. Peu importe ce qui vient ou ce qui s’en va, accrochez-vous à Lui. Si l’église se refroidit, peu importe ce qui arrive, accrochez-vous à la main immuable de Dieu. Accrochez-vous au Calvaire, et restez là. C’est ainsi qu’on peut recevoir quelque chose de Dieu. Accrochez-vous-y, ne laissez pas le diable vous secouer pour vous en éloigner.
Ces disciples auraient dit: «Où que Tu ailles, j’irai.»
23 C’est comme Ruth vis-à-vis de Naomi, la Moabite: «Que ton peuple soit mon peuple; où tu mourras, je mourrai. Là où tu seras enterrée, je serai aussi enterrée, là où se trouve ton Dieu, je... Il sera mon Dieu. Je resterai avec toi.» Et c’est ainsi qu’elle a gagné Boaz. C’est ainsi que l’église gagne Christ. Sans tenir compte de ce que le monde a à dire, même s’ils disent que vous êtes allés à l’extrême, vous avez fait ceci et cela, tenez-vous-en à Christ. Accrochez-vous à Lui, Tenez-vous-en à la chose.
24 Satan a vu cela. Je crois qu’il voit cela aujourd’hui. Il nous a bénis. Et, oh! la la! lorsqu’au début la Pentecôte a commencé à tomber, il y a quarante ans ou plus, quelles glorieuses réunions nous avions! Mais vous savez, nous nous sommes engagés dans de grands programmes de construction: il nous faut avoir des écoles, des séminaires et des choses pour nos pasteurs, afin qu’ils tiennent des discours plus éloquents, qu’on leur enseigne à être des docteurs, et faire d’eux des surveillants généraux, des docteurs en théologie, ainsi que tous ces grands noms. Satan a vu tout cela. Et maintenant, la mer est en furie.
Il voit que l’église est engagée dans de grands programmes de construction, ou une espèce de très grand bâtiment comme cela, et nous sommes sortis sans Lui, nous sommes devenus classiques, empesés. Ce dont nous avons encore besoin aujourd’hui, c’est du retour d’un réveil à l’ancienne mode, d’une puissance du Saint-Esprit dans l’église. Dieu sait que c’est ce dont nous avons besoin dans toutes les églises, mais nous devenons classiques, nous aimons agir comme le reste des églises, le reste... Vous êtes un peuple particulier, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple appelé à sortir et séparé. Dieu sait que ce qu’il nous faut; c’est le retour du Saint-Esprit dans l’église. Même si nous avons dû... Peu importe ce que nous avons dû faire, ne Le laissez point. Restez avec Lui.
25 Parfois ça signifie beaucoup. Des fois, cela vous coûte quelque chose. Tout ce qui ne vous coûte rien, ça ne vaut pas la peine d’être acquis. On doit payer pour toutes les grandes choses. La raison pour laquelle nous adorons aujourd’hui... La liberté des religions en ce jour d’actions de grâce a coûté le sang de beaucoup d’Américains, des millions d’Américains. Ça vaut quelque chose. Et si ça vaut quelque chose, ça vaut la peine qu’on puisse mourir. Et cette religion que nous avons, cette religion de la Pentecôte, le Saint-Esprit qui est sur nous, nous ramène un Jésus-Christ ressuscité, vivant après mille-neuf-cents ans, ça vaut tout notre temps, nos efforts, et tout ce que nous faisons; ça vaut tout pour nous.
«Toi, source de tout mon réconfort», a dit Fanny Crosby. «Plus que la vie pour moi. Qui ai-je sur terre à part Toi, ou au Ciel à part Toi. Ne me passe pas, ô Doux Sauveur.» Certainement, nous avons besoin de retourner et nous accrocher à Lui.
26 Les disciples ont bien vu qu’ils avaient perdu tout espoir. Nous sommes presqu’au même point aujourd’hui. Toutes nos grandes et magnifiques églises qui coûtent des millions de dollars, nos Nations Unies et des Nations Unies d’Eglises, ainsi que des bâtiments des églises qui coûtent des millions de dollars, et ainsi de suite comme cela, une seule petite bombe atomique balayera toute la chose. C’est vrai. «Mais, oh! venez acheter de Moi, a dit Jésus, de l’huile, du vin, de l’or éprouvé par le feu.» Lorsque le monde sera complètement en feu, j’ai besoin de quelque chose qui résistera à ce moment-là. J’ai besoin de quelque chose du:
Rocher des âges, fendu pour moi,
Laisse-moi me cacher en Toi,
(Laisse-moi me cacher en Toi.)
Je pense que c’était Charles Wesley, lorsqu’il marchait par-là, un orage est survenu et un petit oiseau a volé et est entré jusque dans son sein. Il essayait de recevoir l’inspiration pour un cantique. Et il l’a pris dans sa petite cabane et l’a tenu jusqu’à ce que l’orage soit passé. Lorsqu’il est sorti, il a porté le petit oiseau sur son doigt et l’a laissé s’envoler, alors il a écrit ce cantique. «Cache-moi dans le Rocher des âges.»
27 Eh bien, lorsqu’il a donc vu... Ils ont vu que... Satan a commencé à souffler son poison. Et il a commencé à les troubler. La petite barque a été presque renversée.
Et je me demande ce soir dans notre petite barque, pendant que nous sommes en train de naviguer sur l’océan sombre de la vie, si peut-être Satan a troublé votre voyage, s’il a mis un cancer sur vous, s’il vous a donné l’amour du monde (et que vous êtes éloigné de Dieu), et qu’il vous a troublé quelque part... Les ennuis sont survenus, tout espoir de vivre est parti. Mais vous savez, comme il en était à ce moment-là, il en est de même à présent. Jésus n’était pas allé trop loin. Je crois qu’Il est monté sur la colline la plus haute qu’il y avait dans le pays, ainsi Il... Pus vous montez, plus loin vous voyez. Il est monté au sommet de la colline, ainsi Il pouvait les observer. Toutes les fois qu’ils avaient des ennuis, Il se tenait là-haut en train de les observer.
28 Et je vous dis... lorsqu’Il... qu’on L’a mis à mort dans la ville de Jérusalem et qu’on L’a enseveli dans un tombeau emprunté, mais le matin de Pâques, Il est ressuscité, Il a commencé à monter. Il est monté au-delà de la lune et des étoiles jusqu’à ce qu’Il s’est assis à la droite de la Majesté divine dans le lieu céleste.
«Et Son oeil est sur les passereaux, je sais qu’Il m’observe», a dit le poète.
Et je vois ce jour approcher, ce jour dont le prophète a dit: «Il viendra un jour, dans les derniers jours, qui ne serait ni nuit ni jour, un jour sombre.» Mais Il a dit: «Au temps du soir la lumière paraîtra.»
Eh bien, les lumières... le soleil s’élève à l’est. Il se couche à l’ouest. Le s-o-l-e-i-l. Et le F-i-l-s aussi est venu à l’est chez le peuple oriental, Il a fait briller le réveil de la Pentecôte. Des signes et des prodiges de Sa résurrection ont été manifestés parmi eux. Les oeuvres qu’Il a faites, eux aussi les ont faites. Il leur a dit dans Saint Jean 14.7, je crois que c’est ça, Il a dit: «Celui qui croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi. Encore un peu de temps et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez (‘vous’, l’Eglise, le croyant). Vous Me verrez.»
Il a promis qu’Il serait toujours avec eux jusqu’à la fin du monde. «Je ne vous laisserai ni ne vous abandonnerai jamais. Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle.» Jusqu’où? «Par tout le monde.» Comment... à qui? «À toute la création. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Il est toujours le même Christ.
29 Puis, un jour est alors apparu; il y a eu un jour qui passait, une période de temps, un jour sombre, comme ça se passe ici en Louisiane et dans l’Arkansas, partout dans la contrée, il y a du brouillard. On ne peut pas voir le soleil, pourtant nous savons que le soleil donne sa lumière. Nous avons eu assez de lumière pour former des dénominations; nous avons eu assez de lumière pour adhérer aux églises; nous avons eu assez de lumière pour L’accepter comme Sauveur, mais le prophète a dit: Le soleil brillerait dans les derniers jours, dans les dernières heures. Au temps du soir la lumière paraîtra.
Maintenant, le soleil se couche; il s’est levé sur le peuple oriental, et il est en train de se coucher sur le peuple occidental. Et le même soleil qui a brillé à l’est se couche à l’ouest. De même qu’il se lève à l’est, de même il se couche à l’ouest, le même soleil. Et nous vivons dans les derniers jours où on est arrivé dans un jour où le même Fils, le même F-i-l-s, la même puissance du Saint-Esprit est en train de descendre sur le peuple occidental comme c’était descendu sur le peuple oriental, manifestant la même lumière de l’Evangile; non pas des théologies, pas adhérer aux églises... aux organisations, ni d’adhésion, mais une puissance de l’évidence de la résurrection et de Sa puissance de guérison, des miracles et des prodiges témoignant de Sa Présence parmi nous dans les derniers jours. Au temps du soir la Lumière paraîtra. Nous y sommes; nous sommes arrivés.
30 L’est est allé très loin; la civilisation est venue de l’est et s’est dirigée à l’ouest. Nous sommes à la côte Ouest maintenant. Si nous allons plus loin, nous allons de nouveau retourner à l’est. Nous sommes au temps de la fin. Les bateaux s’écroulent. Les civilisations s’écroulent. Les églises se disloquent.
Ce cantique qui a été écrit il y a des années: «Les nations se disloquent; Israël se réveille.» C’est une nation à part entière, maintenant. Israël est dans sa patrie.
Les signes que les prophètes ont prédits.
Les jours des Gentils sont comptés,
Encombrés d’horreurs,
Reviens, ô dispersé, vers les tiens.
Ce n’est pas le temps de se refroidir; c’est le temps de se réchauffer. C’est le temps des réunions de prière. Nous entrons dans l’âge de Laodicée. C’est le temps de venir à Dieu, c’est le temps pour un réveil.
Quand j’ai rencontré frère Lyle là-bas, il y a quelque temps, il a dit: «Frère Branham, il y a le signe d’un réveil dans chaque réunion ici, maintenant.» Grâces soient rendues à Dieu! C’est ce que nous voulons. Ô Seigneur, envoie la puissance maintenant même. Nous voulons un réveil, non pas adhérer aux églises, mais un réveil; réveille ce qui est en nous.
31 Ces disciples... Ne commettons pas la même erreur qu’ils ont commise. Pendant qu’ils avaient perdu tout espoir, ils pensaient qu’ils ne pouvaient plus jamais avoir de réveil, qu’ils ne reverraient plus jamais Jésus dans la vie, pendant qu’ils étaient là. Mais juste à l’heure la plus sombre, quand ils avaient perdu tout espoir, Jésus venait vers eux en marchant sur l’eau. Il marche, venant vers nous aujourd’hui, Il marche sur les eaux: Apocalypse 17.15 dit: «L’eau que tu as vue est abondante, et ce sont des foules de gens.»
Quand nous voyons Jésus-Christ, le Fils de Dieu ressuscité, en train de marcher, d’oeuvrer parmi Son peuple, faisant les mêmes choses qu’Il a faites là dans le passé... Ces disciples et que sais-je encore L’ont reconnu comme étant le Messie. Cela a remué leurs coeurs. Cela devrait remuer nos coeurs. Mais ne commettons pas l’erreur qu’ils ont commise sur la mer de Galilée cette nuit-là.
La seule Chose qui pouvait les aider, la seule Chose qui pouvait les sauver, la seule Chose qui pouvait les délivrer, ils avaient peur de Cela, et ils pensaient que c’était un fantôme. C’est tout à fait vrai. Ne commettons pas la même erreur. S’Il veut... Lui qui est omniprésent par Son omnipotence. Celui qui connaît et qui entend maintenant, si seulement Il marche parmi Son peuple ce soir, si seulement Il fait les choses qu’Il a faites alors, afin que vous puissiez voir que cet Evangile que nous prêchons n’est pas une théologie faite de mains d’hommes, que ce n’est pas une théorie faite de mains d’hommes, mais c’est la puissance de la résurrection de Jésus-Christ marchant parmi Son peuple. Ne craignez pas cela. C’est la seule chose qui peut vous aider.
32 Quand vous entendez les gens dire: «Les jours de miracles sont passés. Le Saint-Esprit n’est pas comme Il était.» Ne croyez pas cela. Christ est ressuscité des morts; Il est vivant ce soir. Ma prière est qu’Il marche parmi nous ce soir, et qu’Il accomplisse... qu’Il guérisse les malades, et qu’Il fasse les mêmes choses qu’Il a faites alors, en nous montrant qu’Il est avec nous, qu’Il est le même. «N’ayez pas peur, C’est Moi.»
Oh! Vous direz: «Cet–cet homme a un esprit puissant. Cette femme a...» Ce n’est pas cela; ce n’est pas de la psychologie. Tous ces gens sont des gens ordinaires. Et peu importe combien Christ pourrait m’oindre, Il doit vous oindre aussi pour que vous croyez cela. «Il ne pouvait pas faire beaucoup de miracles à cause de l’incrédulité des gens de Sa propre ville.» Il doit vous oindre de la même façon qu’Il m’oint. S’Il vient ce soir et nous oint tous, oh! c’est ce que j’aimerais voir, l’onction du Saint-Esprit dans l’église, sur les gens, Christ. Alors les gens diront...
33 Paul a dit... Le grand saint Paul a dit: «Si parmi vous, tous parlent en langues et que personne n’en donne l’interprétation, s’il survient des hommes du peuple, alors les hommes du peuple sortiront et diront: ‘Vous êtes tous fous.’» En d’autres termes, vous êtes toqués, tous parlent en langues et personne n’en donne l’interprétation. Mais il est dit: «S’il y a un prophète, et que celui qui prophétise révèle le secret du coeur, alors ils tomberont par terre et diront: ‘Vraiment Dieu est avec vous.’»
Cela a toujours été le moyen par lequel le peuple de Dieu reconnaît le prophète. La Bible a dit là dans le passé... Dieu a dit: «S’il y a quelqu’un parmi vous, un homme qui est spirituel, un prophète, Moi le Seigneur, Je Me révélerai à lui. Et si ce qu’il dit s’accomplit, alors écoutez-le.» C’est la raison pour laquelle ces Juifs de ce jour-là seront sans excuse, car ils avaient vu ce que Moïse avait annoncé s’accomplir en Jésus-Christ. Ce qu’Esaïe avait annoncé, ce que l’Ancien Testament avait annoncé, était confirmé en Jésus-Christ. Et Il était le Prophète, et Il disait la vérité, et Dieu a manifesté Son signe. Mais bien sûr, nous savons qu’ils ont dû être aveuglés, sinon nous n’aurions pas eu de chance. Mais ils ont été aveuglés afin que nous puissions avoir une chance.
34 Si donc la souche était sainte, et que nous soyons de la vigne greffée, nous ferions mieux de faire attention à la façon dont nous marchons. Ne soyons pas des enfants de la nuit; marchons pendant le jour. Et si le Saint-Esprit vient ce soir, Lui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, Il a promis, disant: «Encore un peu de temps, et l’incrédule ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je (et ‘je’ est un pronom personnel), Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde (la consommation). Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde. Et les choses que Je fais, vous les ferez aussi.» N’est-ce pas là une promesse? C’est une promesse, mais va-t-elle marcher? C’est ça la chose. Si ça marche, alors le tout marche. S’Il peut prouver qu’Il est vivant, et Il peut prouver qu’Il est vivant, si vous Le laissez le prouver en vous, et que je Le laisse le prouver en moi, le prouver à vous, et vous me le prouver, qu’Il est vivant, alors Il marche parmi Son peuple ce soir, au milieu des eaux comme Il l’a fait alors. N’ayons pas peur de Lui, mais croyons-Le. Inclinons la tête maintenant pour un mot de prière.
35 Ô Seigneur, Toi qui as ramené Jésus d’entre les morts et qui L’as présenté à l’Eglise pour qu’Il déclare Lui-même qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Nous sommes si heureux que, dans le monde entier, nous ayons vu le païen entrer dans les réunions avec une idole dans la main, le sorcier avec tous ses charmes essayant de les jeter, nous l’avons vu être paralysé, engourdi par le Saint-Esprit; nous avons vu le–l’adorateur natif païen casser son idole par terre et dire: «Que ce Dieu-là soit mon Dieu !» Le Dieu de puissance, Tu es Jéhovah, le Dieu de puissance, le Dieu de miracles.
Dans notre propre patrie, nous sommes si heureux, Seigneur, de voir même des érudits et des docteurs avoir faim et soif. Oh! Tu as dit: «Heureux ceux qui ont faim et soif, car ils seront rassasiés.» Et de savoir aujourd’hui que de grands hommes voient la lumière jaillir.
Ô Dieu, aujourd’hui, nous sommes contents de voir Israël revenir dans–dans sa patrie, une nation; la vieille étoile de David à six branches qui flotte là-bas; ces Juifs qui retournent en disant qu’ils ne sont pas revenus pour mourir dans la patrie, mais qu’ils sont revenus voir le Messie.
Ô Dieu, nous savons donc que nos jours sont comptés. Nous surveillons seulement comme Noé avait surveillé Enoch, et il sut, immédiatement après qu’Enoch était parti, que le jugement allait frapper le monde. Quand nous voyons l’arche des Juifs être encore préparée, nous savons que l’enlèvement est proche. Nous attendons, Père.
36 Et nous prions ce soir dans ce petit groupe [de gens] que Tu nous as donnés, et qui se sont tenus debout là au point que beaucoup de leurs membres leur font mal... Je Te prie de les récompenser, Seigneur, ce soir. Bénis-les. Que ces femmes et ces hommes qui sont malades et qui ont amené leurs petits enfants ici, s’asseyent maintenant même et sachent que–que toute l’armure de Dieu est surnaturelle. Il n’y a rien de naturel; elle est complètement surnaturelle. C’est pourquoi, pour être un chrétien, nous devons croire au surnaturel, car «la Foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» Et l’armure de Dieu, c’est l’amour, la joie, la foi, la paix, la patience, la bénignité, la douceur, la bonté, la patience, le Saint-Esprit. Toutes ces choses sont invisibles, mais elles sont réelles; elles ne meurent pas. Elles demeurent éternellement.
Nous savons que nous aimons nos bien-aimés, nos petits enfants, au point que nous pourrions les prendre dans nos bras, et les embrasser, les presser contre nous, et pourtant, nous ne pouvons pas nous sentir satisfaits. Nous voulons faire entrer dans leurs âmes ce qu’il y a dans nos âmes. Nous regardions le monde quand je venais aujourd’hui, j’ai vu l’herbe mourir, les arbres mourir, et je me suis dit: «Oui, Seigneur, je suis en train de mourir, et le monde entier est en train de mourir.»
Sûrement, il y a quelque part un monde qui vit. Réglons notre boussole et notre ancre ce soir, et naviguons au loin comme nous levons l’ancre du port de ce monde, pour nous envoler loin dans la foi en Celui qui a donné la promesse.
37 Maintenant, Père, on m’a demandé de faire une–une ligne de prière ce soir, afin que les gens Te voient apparaître et accomplir les oeuvres dont nous venons de parler. Tu as dit: «Si quelqu’un croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi. Et ces miracles accompagneront ceux qui auront cru.» Et à ceci les disciples ont reconnu qu’il y avait un Messie, et c’était là Son signe. Et Tu as dit: «Ce qui arriva du temps de Noé et du temps de Lot...» Et nous nous rendons compte qu’au temps d’Abraham, il y avait un Billy Graham moderne qui était descendu à Sodome, qui avait prêché l’Evangile et qui avait fait sortir Lot, l’église naturelle. Mais quant à cette église spirituelle, Abraham, Sara, il y avait un Homme qui est resté avec eux, qui a manifesté le signe du surnaturel, alors qu’Il avait Son dos tourné à la tente, et Il avait dit: «Où est Sara, ta femme?» Comment avait-Il su qu’Abraham avait une femme? Il a dit qu’Il était un étranger. Abraham a répondu: «Dans la tente derrière Toi.» Et Il lui a dit qu’Il le visiterait au temps de la vie, et Sara à l’intérieur de la tente a ri dans son coeur. L’Ange a dit: «Pourquoi a-t-elle ri?» C’était un signe, juste un peu avant que le monde ne soit brûlé.
Tu as dit: «Ce qui arriva en ce jour-là arrivera en ce jour-ci.» Ô Dieu, Tu as encore des anges. Et nous savons que cet Ange a été manifesté dans la chair humaine, et aussitôt après, Il a disparu de devant Abraham, et Abraham L’avait appelé Elohim, Dieu.
38 Maintenant, Seigneur, viens dans notre chair et sanctifie-nous ce soir et manifeste les mêmes signes que Tu manifestas à Sodome, afin que s’il y a un incroyant qui se tient debout ici, ou qui est assis quelque part, il voie que nous sommes au temps du feu. Car il y avait du feu au temps de Lot, quand cet Ange s’était fait connaître. Envoie-Le ce soir, Père. Nous nous abandonnons à Ton Saint-Esprit. Qu’Il fasse les choses que Jésus a faites, comme Il l’avait fait avant Sa crucifixion. Et ensuite, quand Il a fait cela, devant Cléopas et l’autre disciple, pendant qu’Il était enfermé dans une pièce avec eux, alors qu’ils étaient en route pour retourner chez eux, ils ont dit: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au dedans de nous quand Il nous parlait en chemin?» Car Il avait fait quelque chose comme ce qu’Il a fait avant Sa crucifixion, et ils ont su que c’était le Seigneur ressuscité.
Maintenant, Père, accomplis les mêmes choses parmi nous ce soir, dont ces disciples parlaient dans la petite barque, les choses dont nous avons parlé ce soir. Beaucoup descendront la rue disant: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au dedans de nous, comme Il nous parlait en chemin?» Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.