C’est Moi

Date: 60-1124 | La durée est de: 54 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le texte français seulement Voir le texte anglais seulement

1          J’aimerais, si vous le voulez, que nous prenions Matthieu, chapitre 14. Nous voulons lire là juste une portion qui nous servira de base pour parler pendant quelques minutes avant que nous appelions la ligne de prière. Il n’y a pas longtemps, mon fils a distribué des cartes de prière aux gens pour que nous puissions les aligner, et prier pour eux d’ici peu. Allons maintenant dans Matthieu, chapitre 14, et commençons au verset 22.

          Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait la foule. Quand il l’eut renvoyée, il monta sur–sur la montagne, pour prier à l’écart; et, comme le soir était venu, il était là seul.

          La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire. A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.

          Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C’est un fantôme!

          Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.

          Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur!

            Et si je devrais l’intituler, j’aimerais prendre comme titre: C’est Moi.

2          Ça devait être vers le coucher du soleil quand, de son dos large, bien bâti et musclé, ce grand pêcheur s’est mis à pousser l’avant de la petite barque dans l’eau. Et tel que je peux le voir, alors qu’il la dirige vers l’autre côté de la mer, il est le seul à monter à bord, et presque au milieu de la barque, il met son siège à côté de son frère André, et s’assied. Et la barque étant propulsée par la force musculaire, ils ont commencé à plonger leurs rames dans l’eau, provoquant de petites vagues qui ondulaient sur la mer.

            Et bien sûr, la foule qui se tenait debout sur le rivage était simplement... a eu le souffle coupé cet après-midi-là quand elle a vu des miracles et des signes se faire par ces gens. Presque tout Israël se réjouissait en ces jours-là. Et comme ils étaient sur le rivage, des milliers de gens agitaient les mains, leur faisant au revoir, et s’empressaient à retourner comme la plupart des gens le feraient à un groupe de ministres qui a séjourné, travaillé et agi au milieu des gens, tel qu’ils avaient vu cela se faire en ce jour-là...

3          Je peux me représenter de temps en temps un homme soulever sa rame et l’agiter en guise d’au revoir, et des gens sur le rivage en train d’agiter leurs mouchoirs et tout alors que la petite barque commençait à se diriger vers l’autre côté de la mer.

            Quelque temps après, du rivage on ne pouvait plus les voir; et les gens commençaient à retourner chacun chez lui dans l’étonnement. Disons qu’il y a eu un petit moment de silence. Personne ne disait rien, c’était déjà le crépuscule. Cela a dû être le jeune Jean, étant le plus jeune du groupe, qui a arrêté de ramer pour essuyer la sueur du visage, puis qui a dit: «Enfants d’Abraham et frères, nous pouvons donc être rassurés que nous ne sommes pas en train de suivre une espèce de fanatique; cet Homme est réellement ce qu’Il dit être. Il n’est pas un fanatique ni un faux prophète comme beaucoup de nos concitoyens le croient aujourd’hui.»

            Et il a ajouté: «Je me souviens quand je n’étais qu’un petit garçon, cette jolie Israélite qu’était ma mère me prenait sur ses genoux et me racontait les histoires de l’Ancien Testament, comment nos ancêtres ont été amenés dans ce pays par de grands prophètes de l’ancien temps.» Combien il aimait entendre l’histoire d’Elie et de la Sunamite, et de la manière dont l’enfant avait été ramené à la vie! Ma mère me racontait, disant: «Chéri, une fois, Dieu était avec Son peuple, et celui-ci ne manquait de rien. L’une des glorieuses histoires qu’elle me racontait, qui m’avait impressionné, c’était celle dans laquelle Dieu avait nourri Son peuple d’autrefois, quand ils en sont arrivés à manquer le pain; alors qu’ils étaient dans la ligne du devoir pendant qu’ils venaient de la Pal...d’Egypte pour la Palestine. Et quand ils n’avaient plus de pain pour leurs enfants, qu’ils n’avaient rien avec quoi voyager, plus de nourriture, Dieu Jéhovah avait fait pleuvoir du ciel du pain déjà cuit, et gracieusement, par Ses Anges, le déposait au sol chaque nuit. Et notre peuple sortait chaque nuit ramasser cela, c’était–c’était trempé dans du miel, et cela avait bon goût. Et pendant quarante ans, sans interruption, le grand Jéhovah Dieu a nourri notre peuple, car celui-ci était dans la ligne du devoir.»

4          Il a dû dire ceci: «Eh bien, mes frères, pour moi aujourd’hui, cette histoire n’est pas quelque chose de nouveau. Quelque part, cet Homme a quelque chose à voir avec Jéhovah, car pendant qu’Il se tenait là, moi, j’ai grimpé sur une pierre derrière Lui, et je L’ai vu prendre ces cinq petits gâteaux et néanmoins nourrir Son peuple affamé. Il y a en Lui quelque chose qui Le rapproche de Dieu, le Créateur, car seul Dieu... Je me posais des questions et j’ai demandé à maman: ‘Comment Dieu s’y était-Il pris pour avoir au Ciel toute cette farine et nourrir le peuple pendant quarante ans? Où a-t-Il trouvé assez d’abeilles pour faire le miel dans lequel Il plongeait cette manne?’ Et ma mère disait: ‘Fiston, Dieu est le Créateur.’ Mes frères, cela n’a-t-il pas embrasé vos coeurs aujourd’hui quand nous avons vu ce même Dieu, avec des mains humaines, tenir de petits gâteaux? J’ai grimpé et L’ai observé pendant qu’Il en brisait un et le donnait. Je n’avais jamais vu cela se faire, pas une seule fois. J’ai vu cela se faire plus de cinq mille fois cet après-midi, quand deux mains mortelles ont créé du pain, cuit du poisson, et ont nourri plus de cinq mille personnes. Je n’avais jamais été aussi sûr comme je le suis aujourd’hui que cet Homme vient de Dieu.»

5          Ensuite, ça a dû être Simon Pierre qui a dit: «Il y a des années, quand mon père et moi... Beaucoup d’entre vous, mes frères, avez connu mon père, vous savez qu’il était un homme pieux. Il était un... l’homme le plus strict de notre dénomination. Il était un pharisien. En tant que pharisiens, nous croyons que Dieu signifie chaque Parole. Nous devons nous en tenir à cette Parole. Mon père était un grand homme, strict. Il croyait que Dieu tient Sa Parole.»

            «Très souvent, je me suis souvenu que pendant qu’il m’emmenait tard la nuit, quand notre partie de pêche était terminée, et qu’il tenait mes petits muscles, les tirait, il disait: ‘Simon, tu es aussi fort que du fer.’ Alors, il tirait mes cheveux en arrière, me serrait contre sa poitrine pendant que je le caressais et regardais ses yeux que ternissait l’âge. Il disait: ‘Simon, assieds-toi. J’aimerais te parler juste un peu. Je deviens vieux, Simon, et un jour je vais devoir partir. Je vais devoir te laisser ma barque et mes filets. Tu auras aussi à pêcher sur cette mer comme je l’ai fait. Et tu fréquenteras probablement la même synagogue que moi. Et tous les jours de ma vie, j’ai essayé d’inculquer dans ton petit coeur de Juif que je m’attends à la Venue d’une Personne qui me semble pour l’instant plus éloignée que jamais, mais peut-être qu’Il viendra en ton temps, Simon. Et s’Il ne vient pas dans ton jour, apprends cela à ton fils. Il y aura beaucoup de clinquants dans ces jours-là, mais Simon, souviens-toi toujours de ce que le prophète a dit, car nous, en tant qu’Israélites, nous croyons nos prophètes. Et le prophète Moise a dit que quand ce Messie viendrait, Il serait un Prophète comme lui. Eh bien, Il ne sera pas un éducateur. Il ne sera pas un grand théologien, mais Il sera un Prophète. En effet, Moise a dit: ‘Le Seigneur, votre Dieu, vous suscitera un prophète comme moi.’ Et n’oublie pas cela, quand tu verras ce Messie venir, ce sera cela le signe que c’est Lui, car Il sera un... le Dieu Prophète. Il sera Dieu sous la forme d’un prophète, et c’est à cela que tu le sauras.»

6          «Et après que mon frère André est allé à ces réunions, il m’a dit qu’il y avait un Guérisseur venant de la Galilée, qui guérissait les malades par la prière. Oh! Je n’avais pas tellement considéré cela, et il m’a persuadé d’aller écouter cet Homme appelé Jésus de Nazareth. André avait déjà cru en Lui comme étant le Messie, mais quant à moi, j’étais collé à mes filets de pêche. Et alors, un jour, j’ai assisté à la réunion. Et quand j’ai laissé ma barque et que je suis descendu là où Il était sur le rivage, je suis passé devant Lui; alors qu’Il ne me connaissait pas, Ses yeux ont brillé et ont semblé scruter chaque coin de mon âme, et Il m’a dit: ‘Ton nom est Simon, et tu es le fils de Jonas.’ Alors tout l’enseignement de mon papa est passé devant moi comme un éclair. C’était vraiment ce Messie-là, parce qu’Il était un Dieu-Prophète, non seulement Il me connaissait par mon nom, mais Il connaissait aussi mon pieux et brave père, car Il a dit: ‘Tu es le fils de Jonas.’ Depuis ce jour-là, je L’ai suivi sans un doute dans mon esprit, peu importe ce que le monde dit à Son sujet, ce que notre peuple dit. Quant à moi, depuis cette heure-là, c’est Lui le Messie.»

7          Jean a dit: «Quand je L’ai vu, à partir d’un récit biblique, s’identifier aujourd’hui en créant le pain et le poisson, j’ai compris qu’Il devait être le Messie en question. Il devait L’être.»

            Alors là, à l’arrière, je pense, à la poupe de la barque (la barque voguait dans l’entre-temps, c’était le crépuscule) et comme on le dirait aujourd’hui, ils étaient en train de reprendre le souffle après avoir ramé dur. Ou ça a dû être Philippe qui a dit: «Mes frères, vous auriez dû être avec moi. Après que je L’ai vu ce jour-là se tenir là et te dire, à toi Simon, que tu t’appelais Simon (et qu’Il changeait ce nom en Pierre comme nous t’appelons maintenant), parler de ton père que je connaissais, j’ai été alors tellement convaincu que je voulais en parler à tout le monde.»

8          Et vous savez, les amis, pour terminer notre petit drame, il y a quelque chose à ce sujet. Lorsque vous êtes une fois convaincu que c’est la vérité, vous ne pouvez pas garder silence; vous êtes obligé d’en parler à quelqu’un. Il y a quelque chose qui ne vous laisse pas tranquille. Il s’agit de la vie, et vous voulez que tout le monde le sache.

9          Et il a ajouté: «Vous savez, j’avais un ami, qui est maintenant notre frère, un bien-aimé dans le Seigneur, Nathanaël, et il était à quelques quinze miles [24 kilomètres] de là où se tenaient les services, et j’ai marché, et ai contourné la montagne. Finalement, je suis arrivé chez lui et j’ai frappé à la porte. Son aimable épouse est venue à la porte, et je lui ai demandé où se trouvait Nathanaël.»

            Elle a répondu: «Philippe, il se promène dans les jardins.»

            «Et je suis sorti dans les jardins, et j’ai entendu quelqu’un là-bas sous un arbre. Et il priait comme ceci: ‘O Grand Jéhovah, nous avons sans cesse désiré ardemment voir le temps où Tu nous enverrais la délivrance. Ne veux-Tu pas nous envoyer la–la délivrance maintenant? De la même manière que Tu envoyas Moïse quand Ton peuple était en difficulté, envoie-nous du secours maintenant.’»

            «Et j’étais tellement transporté que je ne lui ai pas dit que ce secours était déjà venu, et j’avais même oublié de lui en dire davantage quand il s’est relevé de ses genoux. J’ai dit: ‘Viens voir Celui que nous avons trouvé, le Messie, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.’ Je n’ai pas eu le temps de lui en dire davantage. La chose me tenait tellement à coeur qu’il me fallait le dire tout haut.»

            C’est ce qui se passe quand Dieu s’empare d’un coeur et que celui-ci est vraiment convaincu. Vous ne pouvez tout simplement pas rester tranquille; vous devez en parler à quelqu’un. Vous ne pouvez pas garder cela caché. Allumer une bougie et la placer sous un boisseau ne fait aucun bien. Vous devez laisser votre lumière briller.

10        Et il en est arrivé rapidement au problème et a dit: «Viens voir Celui que nous avons trouvé, Jésus de Nazareth. Et bien sûr, vous les frères, vous savez que Nathanaël a toujours été un véritable théologien. Et il a dit: ‘Eh bien, attends juste une minute, Philippe. Je te connais depuis bien des années, et je–je me suis toujours fait une idée sur toi, comme quoi tu es un homme bien, sain d’esprit et raisonnable. Mais, ne me dis pas que tu t’es laissé emporter par l’enthousiasme et un excès de zèle, et que tu t’es égaré avec un prophète fanatique comme on l’appellerait. S’il y avait un Messie, ne penses-tu pas que le souverain sacrificateur l’aurait su? Ne penses-tu pas qu’Il serait venu à notre dénomination pour nous en parler?’»

            Mais vous savez, comme il en était en ce temps là, il en est de même aujourd’hui. Si Dieu envoie quelque chose, cela doit venir à notre dénomination, sinon cela–cela n’est pas vrai. Mais généralement, Dieu l’envoie en dehors de toutes les dénominations et confond tout le monde, ceux qui cherchent et s’attendent à quelque chose.

11        Il a donc dit: «Je lui ai rappelé l’histoire, et il a dit: ‘Eh bien, Philippe, tu sais, rien de bon ne pourrait sortir de Nazareth.’»

            Et Philippe lui a donné, je pense, la meilleure réponse que j’aie jamais entendue. «Ne reste pas à la maison pour critiquer, viens et vois de toi-même.»

            C’est bien lorsque les gens disent que le Saint-Esprit n’agit pas aujourd’hui parmi le peuple, et qu’il s’agit tout simplement de l’émotion. Je pense que la meilleure réponse est:» Venez et voyez de vous-même. Voyez ce qui se passe.»

            Quand les hommes de toutes les couches sociales, les mauvais, les ivrognes, toutes les filles de trottoir, et tout, auront été redressés, lavés par le Sang de Jésus-Christ et rendus saints, ce qui nécessite plus que la psychologie ou–ou plutôt la théologie humaine ou... cela nécessite plutôt la puissance, la puissance régénératrice du Saint-Esprit pour changer l’âme d’un homme, son esprit, sa façon de vivre.

12        Et il a poursuivi: «Nathanaël s’est apprêté, mes frères.» Et la petite barque, bien sûr, se laissait pousser tout du long, alors qu’il commençait à faire sombre. Et il a dit: «Nathanaël a traversé la contrée, et je lui avais parlé de toi, Simon. Et je lui ai demandé de se souvenir de toi, que nous achetions de temps en temps du poisson chez toi, et même chez ton père, que tu n’étais pas un homme cultivé, que tu n’étais même pas en mesure d’apposer ta signature sur un reçu pour les poissons; mais que tu avais assez de connaissance pour reconnaître qui était le Messie; en effet, tu savais que Dieu avait promis qu’il y aurait un signe du Messie, et tu l’as cru. Et–et quand je l’ai amené dans la Présence de notre Seigneur béni, et que je me suis approché de la ligne où Il priait pour les malades, dès qu’Il a regardé Nathanaël en face, cela s’est répété, Il a dit: ‘Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.’»

            «Et cela a tellement étonné Nathanaël qu’il a demandé: Rabbi, d’où me connais-Tu?» En d’autres termes: Tu ne m’as jamais vu de Ta vie. Comment sais-Tu que je suis Israélite?

            Eh bien, Il ne l’aurait pas reconnu par la manière dont il était habillé, car, en Palestine, la majorité des gens s’habillaient de la même façon, jamais. Ils ont le teint mât. Et ils portaient la barbe, les turbans, les robes, et ainsi de suite. Il a donc su qu’il était un Israélite:» Voici un Israélite dans lequel il n’y a aucune fraude.»

            Il Lui a demandé: «D’où me connais-Tu, Rabbi?»

            Il a dit: «Avant que Philippe ne t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»

            «Cela régla la chose. A partir de ce jour-là, mes frères, vous savez tous que Nathanaël est devenu un croyant loyal, il est tombé sur sa face et a dit: ‘Rabbi, Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.’»

13        «Ses miracles et Ses prodiges nous ont étonnés. Et nous le savons par Son oeuvre et par ce qu’Il dit, car ce qu’Il annonce s’accomplit. Il n’est pas ce genre de personne qui se contente de raconter des choses; c’est un Homme qui démontre ce dont Il parle.» Comme nous sommes heureux aujourd’hui du fait qu’Il continue à accomplir ce qu’Il dit dans Sa Parole!

            J’ai eu à tenir le Coran d’une main et la Bible de l’autre devant des milliers de Mahométans, et j’avais dit: «Tous deux ne peuvent pas être vrais, car ils se contredisent l’un l’autre. Que Celui qui parlera, accomplira et fera ce que Lui a promis qu’Il ferait, que Celui-là soit Dieu: que Celui qui tiendra Sa Parole...» Car, si jamais Il était Dieu, Il est encore Dieu. Il ne peut pas changer, parce qu’Il est–Il est immortel. Et Il est infini, omniscient, omniprésent, et Il ne peut pas changer. Il est tout autant le Dieu infaillible ce soir qu’Il l’était alors, et Il sera toujours le même. Il ne peut jamais changer ce qu’Il est, car Il est parfait; par conséquent, vous pouvez être rassuré que quand Il dit quelque chose dans Sa Parole, vous y misiez votre vie comme quoi c’est la vérité.

            Parce que si jamais Dieu est appelé sur la scène pour prendre une décision, Sa décision est parfaite. Il ne peut jamais retourner dans un autre âge et dire: «Je m’étais trompé.» En effet, nous, nous pouvons faire cela, parce que nous sommes limités, et nous commettons des erreurs, mais Lui est infini, et Il ne peut faire des erreurs. Par conséquent, si Dieu avait été appelé en scène pour un homme qui avait été perdu dans le jardin d’Eden, et qu’Il avait pris des dispositions pour que cet homme soit sauvé, et qu’Il l’a sauvé, et sur cette même base, ces mêmes dispositions, par le Sang d’une victime innocente, Dieu sauvera chaque pécheur qui vient à Lui.

            Si un homme s’approche de Lui en étant malade, et veut être guéri, et que l’aide des médecins s’avère inefficace et tout le reste; si on appelle Dieu en scène et qu’Il guérisse cet homme sur base de sa foi en Lui, pour  la personne suivante, Dieu agira de la même manière. Si ce n’est pas le cas, Il s’était alors trompé la première fois. Voyez? Il ne peut donc pas être Guérisseur une première fois, et ne pas être Guérisseur [la deuxième fois.] Il ne peut pas être un Dieu de miracles pour un jour, et ne pas être un Dieu de miracles le jour suivant. En effet, il est dit dans la Bible: «Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.» Il est toujours Dieu. Et si vous adoptez une bonne attitude mentale vis-à-vis de n’importe quelle promesse de Dieu... Quand vous lisez cela dans la Bible, c’est la vérité, peu importe combien essaient de renvoyer cela dans un autre âge, que c’est du passé, ou pour un âge qui est à venir. Il n’a jamais déclaré qu’Il était le J’étais, Il est le JE SUIS, toujours.

14        Eh bien, ou ça a dû être presque à ce moment-là que André, qui était assis à côté de Simon... Et ce soir, si nous tous ensemble... Si je disais: «J’aimerais avoir le témoignage d’une personne qui a été sauvée par Sa grâce.» Eh bien, nous devrions terminer le service à deux heures du matin. Tout le monde aimerait dire ce qu’il sait de Lui, s’il L’a jamais connu. Oh! Il y a quelque chose à ce sujet qui fait que vous voulez en parler à tout le monde, car vous savez de quoi vous parlez. Il ne s’agit pas d’une foi mélangée, d’une foi partielle en quelque chose; il s’agit de ce qui s’est passé quand vous avez reçu Christ comme votre Sauveur et que le Saint-Esprit est entré dans votre vie, vous savez qu’il s’est passé quelque chose, vous étiez là, et c’était à vous que cela est arrivé. Si jamais vous avez été guéri par la puissance de Dieu, rien au monde ne pourrait sortir cela de votre esprit. On ne pourrait pas ôter cela de vous parce que vous connaissez la vérité.

15        Je pense que toute personne qui sort pour prêcher l’Evangile ne devrait pas y aller avant d’avoir eu une expérience personnelle du baptême du Saint-Esprit. Je crois que c’était cela la condition que Jésus leur avait donnée, disant: «Restez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance, alors vous serez Mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, à Shreveport, en Louisiane», pour ainsi dire comme cela. J’espère que cela ne semble pas sacrilège, mais vous savez ce que je veux dire par là.

            Personne... Peu importe combien vous êtes bien instruit, peu importe combien vous êtes calé en ce qui concerne la Bible, le diable est deux fois plus calé que vous. Oui, il pourrait La tordre et vous faire ressembler à Ned dans ses premières lectures, s’il le veut bien. Il le peut assurément. Mais si vous avez déjà fait une expérience et que vous avez rencontré Dieu face à face, il n’y a pas assez de démons en enfer pour ôter cela de vous, parce que vous savez de quoi vous parlez.

16        Moïse, avec toute sa formation, il pouvait même enseigner la théologie aux Egyptiens. Il n’est pas retourné en Egypte; et Dieu ne l’a pas envoyé réviser ses mathématiques ou sa stratégie de la guerre. Il ne l’a jamais envoyé pour qu’il obtienne un autre titre universitaire, car Il l’a rencontré près d’un buisson ardent sur un terrain sacré, derrière le désert, et l’a fait passer par une expérience que l’on ne peut ôter de lui par des explications. Malgré toute sa théologie, il avait commis une erreur, et il a fui Dieu, mais quand il a rencontré Dieu face à face, quelque chose lui est arrivé en sorte qu’il était prêt à retourner en Egypte. Peu importe les circonstances, il s’est mis en route, parce qu’il avait eu une expérience. Il savait de quoi il parlait. Il en est ainsi de chaque croyant qui a reçu le Saint-Esprit.

            Par conséquent, je dis ce soir que ces disciples dans cette petite barque, étaient comme nous le serions ici ce soir; chacun de nous aimerait parler à quelqu’un et partager avec lui son expérience. Nous aimerions lui raconter cela en détails. C’est ainsi qu’ils étaient.

17        Après, ça a dû être le tour d’André. Il ne pouvait plus rester tranquille. Ils avaient tiré les rames dans le bateau, probablement qu’à ce moment-là, il flottait. Il commençait à faire sombre, et il a dit: «Mes frères, que pourrions-nous donc dire de tout ceci? Vous souvenez-vous quand nous sommes allés à Jéricho, Il a dit qu’il fallait qu’Il passe par la Samarie. Et nous nous sommes demandé pourquoi il fallait qu’Il passe chez les Samaritains. Mais quand Il est arrivé dans la ville, et qu’Il s’est assis au puits, Il nous a envoyés à la ville chercher de la nourriture. Et quand nous sommes revenus, vous vous en souvenez (chacun de nous en est témoin), nous nous sommes approchés et nous L’avons entendu parler, et nous étions tous étonnés de ceci: que notre Seigneur soit en train de parler à une femme du genre de celle qui Lui parlait. Toutefois nous avons suivi la conversation quand elle... Nous nous sommes mis à suivre [la conversation] derrière le buisson ou derrière le mur, quand Il lui a dit: ‘Femme, apporte-moi à boire.’»

            «Et elle a répondu: ‘Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous demandiez un service à un Samaritain, à une femme de la Samarie. Nous connaissons une ségrégation. Nous n’avons pas de relations les uns avec les autres.’»

            Mais Il lui a dit: «Si tu connaissais Celui qui te parle...»

18        Oh! C’est cela! «Si tu connaissais Celui qui te parle.» Je suis sûr que si chaque pécheur qui est ici sentait la Présence et l’atmosphère qui viennent du fait que nous sommes assis ensemble ce soir dans les lieux célestes en Jésus- Christ, et cette petite sensation qui te dit: «Si tu connaissais Celui qui te parle, tu devrais avoir cette expérience. Il se peut que ces gens aient raison, c’est...» Vous avez des pensées dans votre coeur. C’est Dieu qui parle, si seulement vous saviez Qui c’était.

            «Si tu connaissais Celui qui parle, tu M’aurais demandé à boire. Et Je te donnerais des eaux que tu ne viendrais pas puiser ici.»

            Et elle a dit: «Le puits est profond, et Tu n’as rien pour puiser avec, et ainsi de suite.»

            Mais Jésus a dit: «Les eaux que Je donne sont la Vie, elles jaillissent, c’est la Vie Éternelle.»

            Et ensuite, le sujet a pris la forme d’un débat religieux, où il était question de l’église que l’on devrait fréquenter. Elle a dit: «Vous dites: nous devons tous aller à Jérusalem. Et notre père, Jacob, qui a creusé ce puits, y a abreuvé son bétail et sa famille, et–et nous adorons sur cette montagne, et toi, tu dis: ‘A Jérusalem.’» 

            Et Il a répondu immédiatement: «Ce ne sera ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Mais Dieu est Esprit. Ceux qui L’adorent doivent L’adorer en Esprit et en Vérité; l’Esprit et la Vérité.»

            Et ensuite Il a dit... quand Il a contacté son esprit et a trouvé ce qu’était son problème; Il a dit: «Va chercher ton mari, et viens ici.» [Espace vide sur la bande   N.D.E.]

            «Qui es-Tu?» 

            Et Il a dit: «Je le suis, Moi qui te parle.»

            Il ne fallait pas en dire plus, elle était convaincue que c’était le Messie promis dans l’Ancien Testament. [Espace vide sur la bande   N.D.E.] Elle a oublié toutes les choses du monde, elle a laissé... elle a même laissé (là) sa cruche d’eau posée là, elle a couru dans la ville, et elle a dit:» Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie?» Et les hommes de la ville ont cru en Lui, à cause du témoignage de la femme.

19        Je me demande si les hommes de Shreveport veulent croire en Lui ce soir. Si, étant le même hier, aujourd’hui, et éternellement, Il venait au Life Tabernacle et qu’Il faisait les choses qu’Il a faites alors, je me demande si nous serions tellement convaincus au point que nous pourrions dire à nos voisins et aux gens: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait, n’est-ce pas le Messie?» Je me demande alors si on pouvait donc dire: «Vraiment, Celui-ci est le Messie. Il s’agit de ce Saint-Esprit dont ils parlent et que le monde appelle du fanatisme, il est prouvé que c’est le même Messie, ayant les mêmes signes, les mêmes prodiges, la même puissance, ainsi que la même délivrance.» Je me demande si on pouvait le dire. Ce serait une plus grande protection que tous les hangars de bombes qu’on peut avoir. C’est vrai. Ce serait une expérience de l’Enlèvement.

20        Oh! Ils étaient tous convaincus. Cela a dû être vers cette heure-là, où il commençait à faire sombre, et Satan les a vus seuls, sans Jésus. Eh bien, c’est exactement ce que le diable veut: voir l’Eglise sans Christ. Peu m’importe ce qu’est votre nom, si votre nom est écrit en lettres dorées: «Nous sommes la sainte église; nous sommes ceci.» Ce n’est pas une sainte église; il n’existe pas de sainte église. Il n’existe pas de sainte montagne, de sainte relique, ni même de peuple saint. Il s’agit du Saint-Esprit dans les gens; c’est ce qui constitue la partie sainte: le Saint-Esprit.

            Vous direz: «Oh! C’est un saint homme.» Ce n’est pas un saint homme; c’est le Saint-Esprit dans l’homme. En quelque sorte, j’ai toujours été en désaccord avec cette expression: «Les Actes des apôtres.» Ce ne sont pas des actes des apôtres; c’étaient des hommes. C’étaient les actes du Saint-Esprit dans les apôtres qui ont produit la grande victoire.

21        Et lorsque Satan a vu la petite église sans Christ, il a alors dit: «Voici mon occasion. Voici le temps où je leur prêcherai comment blasphémer contre moi.» Et il a commencé à souffler de son souffle, un orage sur la mer.

            Et le petit bateau a failli sombrer, peut-être, dans la... là en Galilée; les vagues étaient si fortes qu’ils allaient presque sombrer au fond de la mer. Et peut-être que sur chaque vague brillante, chaque fois qu’il y avait un éclair, le diable criait là et disait: «Je les ai eus maintenant; comme ils sont allés sans Lui.»

22        J’ai une fois dit quelque chose en rapport avec cela, et quelqu’un m’a corrigé après. Il a dit: «Mais Frère Branham, c’est Lui qui les a contraints à s’en aller sans Lui.»

            J’ai dit: «Oui, mais ils ont mal fait en le faisant.» J’ai dit...

            Lorsqu’Elie et Elisée, c’était là un type de Christ vis-à-vis de l’Eglise... Elisée a eu une double portion de l’Esprit: «Ces choses que Je fais, vous les ferez aussi et vous en ferez des plus grandes. Lorsque cet habit qui était sur lui, le Saint-Esprit qui était sur lui, est descendu sur l’Eglise... En effet, Il était juste un seul Homme. L’église est universelle. «Vous en ferez davantage car Je m’en vais au Père.» Et Elisée en savait à ce sujet, étant un prophète, plus que l’église aujourd’hui. Elie a dit, lorsqu’il y avait eu un rassemblement, il lui a été dit: «Reste ici. Le Seigneur m’a appelé là de l’autre côté, je monte là à l’école des prophètes.»

            Mais Elisée, comme l’église devrait le faire aujourd’hui, a dit: «L’Eternel est vivant, je ne te quitterai point.» Car il avait un objectif à l’esprit, et ses motifs étaient certainement corrects.

            Lorsqu’il est arrivé à l’école des prophètes, il a dit: «Reste ici, le Seigneur m’a appelé au Jourdain.» Il a dit: «L’Eternel vit dans ton âme et ne meurt jamais, je ne te quitterai point.» Il ne pouvait pas le quitter; il est resté bien à côté de lui; ses deux yeux fixés sur lui, et il s’accrochait à lui.

            C’est ce que l’église doit faire aujourd’hui. Peu importe ce qui vient ou ce qui s’en va, accrochez-vous à Lui. Si l’église se refroidit, peu importe ce qui arrive, accrochez-vous à la main immuable de Dieu. Accrochez-vous au Calvaire, et restez là. C’est ainsi qu’on peut recevoir quelque chose de Dieu. Accrochez-vous-y, ne laissez pas le diable vous secouer pour vous en éloigner.

            Ces disciples auraient dit: «Où que Tu ailles, j’irai.»

23        C’est comme Ruth vis-à-vis de Naomi, la Moabite: «Que ton peuple soit mon peuple; où tu mourras, je mourrai. Là où tu seras enterrée, je serai aussi enterrée, là où se trouve ton Dieu, je... Il sera mon Dieu. Je resterai avec toi.» Et c’est ainsi qu’elle a gagné Boaz. C’est ainsi que l’église gagne Christ. Sans tenir compte de ce que le monde a à dire, même s’ils disent que vous êtes allés à l’extrême, vous avez fait ceci et cela, tenez-vous-en à Christ. Accrochez-vous à Lui, Tenez-vous-en à la chose.

24        Satan a vu cela. Je crois qu’il voit cela aujourd’hui. Il nous a bénis. Et, oh! la la! lorsqu’au début la Pentecôte a commencé à tomber, il y a quarante ans ou plus, quelles glorieuses réunions nous avions! Mais vous savez, nous nous sommes engagés dans de grands programmes de construction: il nous faut avoir des écoles, des séminaires et des choses pour nos pasteurs, afin qu’ils tiennent des discours plus éloquents, qu’on leur enseigne à être des docteurs, et faire d’eux des surveillants généraux, des docteurs en théologie, ainsi que tous ces grands noms. Satan a vu tout cela. Et maintenant, la mer est en furie.

            Il voit que l’église est engagée dans de grands programmes de construction, ou une espèce de très grand bâtiment comme cela, et nous sommes sortis sans Lui, nous sommes devenus classiques, empesés. Ce dont nous avons encore besoin aujourd’hui, c’est du retour d’un réveil à l’ancienne mode, d’une puissance du Saint-Esprit dans l’église. Dieu sait que c’est ce dont nous avons besoin dans toutes les églises, mais nous devenons classiques, nous aimons agir comme le reste des églises, le reste... Vous êtes un peuple particulier, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple appelé à sortir et séparé. Dieu sait que ce qu’il nous faut; c’est le retour du Saint-Esprit dans l’église. Même si nous avons dû... Peu importe ce que nous avons dû faire, ne Le laissez point. Restez avec Lui.

25        Parfois ça signifie beaucoup. Des fois, cela vous coûte quelque chose. Tout ce qui ne vous coûte rien, ça ne vaut pas la peine d’être acquis. On doit payer pour toutes les grandes choses. La raison pour laquelle nous adorons aujourd’hui... La liberté des religions en ce jour d’actions de grâce a coûté le sang de beaucoup d’Américains, des millions d’Américains. Ça vaut quelque chose. Et si ça vaut quelque chose, ça vaut la peine qu’on puisse mourir. Et cette religion que nous avons, cette religion de la Pentecôte, le Saint-Esprit qui est sur nous, nous ramène un Jésus-Christ ressuscité, vivant après mille-neuf-cents ans, ça vaut tout notre temps, nos efforts, et tout ce que nous faisons; ça vaut tout pour nous.

            «Toi, source de tout mon réconfort», a dit Fanny Crosby. «Plus que la vie pour moi. Qui ai-je sur terre à part Toi, ou au Ciel à part Toi. Ne me passe pas, ô Doux Sauveur.» Certainement, nous avons besoin de retourner et nous accrocher à Lui.

26        Les disciples ont bien vu qu’ils avaient perdu tout espoir. Nous sommes presqu’au même point aujourd’hui. Toutes nos grandes et magnifiques églises qui coûtent des millions de dollars, nos Nations Unies et des Nations Unies d’Eglises, ainsi que des bâtiments des églises qui coûtent des millions de dollars, et ainsi de suite comme cela, une seule petite bombe atomique balayera toute la chose. C’est vrai. «Mais, oh! venez acheter de Moi, a dit Jésus, de l’huile, du vin, de l’or éprouvé par le feu.» Lorsque le monde sera complètement en feu, j’ai besoin de quelque chose qui résistera à ce moment-là. J’ai besoin de quelque chose du:

            Rocher des âges, fendu pour moi,

            Laisse-moi me cacher en Toi,

            (Laisse-moi me cacher en Toi.)

            Je pense que c’était Charles Wesley, lorsqu’il marchait par-là, un orage est survenu et un petit oiseau a volé et est entré jusque dans son sein. Il essayait de recevoir l’inspiration pour un cantique. Et il l’a pris dans sa petite cabane et l’a tenu jusqu’à ce que l’orage soit passé. Lorsqu’il est sorti, il a porté le petit oiseau sur son doigt et l’a laissé s’envoler, alors il a écrit ce cantique. «Cache-moi dans le Rocher des âges.»

27        Eh bien, lorsqu’il a donc vu... Ils ont vu que... Satan a commencé à souffler son poison. Et il a commencé à les troubler. La petite barque a été presque renversée.

            Et je me demande ce soir dans notre petite barque, pendant que nous sommes en train de naviguer sur l’océan sombre de la vie, si peut-être Satan a troublé votre voyage, s’il a mis un cancer sur vous, s’il vous a donné l’amour du monde (et que vous êtes éloigné de Dieu), et qu’il vous a troublé quelque part... Les ennuis sont survenus, tout espoir de vivre est parti. Mais vous savez, comme il en était à ce moment-là, il en est de même à présent. Jésus n’était pas allé trop loin. Je crois qu’Il est monté sur la colline la plus haute qu’il y avait dans le pays, ainsi Il... Pus vous montez, plus loin vous voyez. Il est monté au sommet de la colline, ainsi Il pouvait les observer. Toutes les fois qu’ils avaient des ennuis, Il se tenait là-haut en train de les observer.

28        Et je vous dis... lorsqu’Il... qu’on L’a mis à mort dans la ville de Jérusalem et qu’on L’a enseveli dans un tombeau emprunté, mais le matin de Pâques, Il est ressuscité, Il a commencé à monter. Il est monté au-delà de la lune et des étoiles jusqu’à ce qu’Il s’est assis à la droite de la Majesté divine dans le lieu céleste.

            «Et Son oeil est sur les passereaux, je sais qu’Il m’observe», a dit le poète.

            Et je vois ce jour approcher, ce jour dont le prophète a dit: «Il viendra un jour, dans les derniers jours, qui ne serait ni nuit ni jour, un jour sombre.» Mais Il a dit: «Au temps du soir la lumière paraîtra.»

            Eh bien, les lumières... le soleil s’élève à l’est. Il se couche à l’ouest. Le s-o-l-e-i-l. Et le F-i-l-s aussi est venu à l’est chez le peuple oriental, Il a fait briller le réveil de la Pentecôte. Des signes et des prodiges de Sa résurrection ont été manifestés parmi eux. Les oeuvres qu’Il a faites, eux aussi les ont faites. Il leur a dit dans Saint Jean 14.7, je crois que c’est ça, Il a dit: «Celui qui croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi. Encore un peu de temps et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez (‘vous’, l’Eglise, le croyant). Vous Me verrez.»

            Il a promis qu’Il serait toujours avec eux jusqu’à la fin du monde. «Je ne vous laisserai ni ne vous abandonnerai jamais. Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle.» Jusqu’où? «Par tout le monde.» Comment... à qui? «À toute la création. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Il est toujours le même Christ.

29        Puis, un jour est alors apparu; il y a eu un jour qui passait, une période de temps, un jour sombre, comme ça se passe ici en Louisiane et dans l’Arkansas, partout dans la contrée, il y a du brouillard. On ne peut pas voir le soleil, pourtant nous savons que le soleil donne sa lumière. Nous avons eu assez de lumière pour former des dénominations; nous avons eu assez de lumière pour adhérer aux églises; nous avons eu assez de lumière pour L’accepter comme Sauveur, mais le prophète a dit: Le soleil brillerait dans les derniers jours, dans les dernières heures. Au temps du soir la lumière paraîtra.

            Maintenant, le soleil se couche; il s’est levé sur le peuple oriental, et il est en train de se coucher sur le peuple occidental. Et le même soleil qui a brillé à l’est se couche à l’ouest. De même qu’il se lève à l’est, de même il se couche à l’ouest, le même soleil. Et nous vivons dans les derniers jours où on est arrivé dans un jour où le même Fils, le même F-i-l-s, la même puissance du Saint-Esprit est en train de descendre sur le peuple occidental comme c’était descendu sur le peuple oriental, manifestant la même lumière de l’Evangile; non pas des théologies, pas adhérer aux églises... aux organisations, ni d’adhésion, mais une puissance de l’évidence de la résurrection et de Sa puissance de guérison, des miracles et des prodiges témoignant de Sa Présence parmi nous dans les derniers jours. Au temps du soir la Lumière paraîtra. Nous y sommes; nous sommes arrivés.

30        L’est est allé très loin; la civilisation est venue de l’est et s’est dirigée à l’ouest. Nous sommes à la côte Ouest maintenant. Si nous allons plus loin, nous allons de nouveau retourner à l’est. Nous sommes au temps de la fin. Les bateaux s’écroulent. Les civilisations s’écroulent. Les églises se disloquent.

            Ce cantique qui a été écrit il y a des années: «Les nations se disloquent; Israël se réveille.» C’est une nation à part entière, maintenant. Israël est dans sa patrie.

            Les signes que les prophètes ont prédits.

            Les jours des Gentils sont comptés,

            Encombrés d’horreurs,

            Reviens, ô dispersé, vers les tiens.

            Ce n’est pas le temps de se refroidir; c’est le temps de se réchauffer. C’est le temps des réunions de prière. Nous entrons dans l’âge de Laodicée. C’est le temps de venir à Dieu, c’est le temps pour un réveil.

            Quand j’ai rencontré frère Lyle là-bas, il y a quelque temps, il a dit: «Frère Branham, il y a le signe d’un réveil dans chaque réunion ici, maintenant.» Grâces soient rendues à Dieu! C’est ce que nous voulons. Ô Seigneur, envoie la puissance maintenant même. Nous voulons un réveil, non pas adhérer aux églises, mais un réveil; réveille ce qui est en nous.

31        Ces disciples... Ne commettons pas la même erreur qu’ils ont commise. Pendant qu’ils avaient perdu tout espoir, ils pensaient qu’ils ne pouvaient plus jamais avoir de réveil, qu’ils ne reverraient plus jamais Jésus dans la vie, pendant qu’ils étaient là. Mais juste à l’heure la plus sombre, quand ils avaient perdu tout espoir, Jésus venait vers eux en marchant sur l’eau. Il marche, venant vers nous aujourd’hui, Il marche sur les eaux: Apocalypse 17.15 dit: «L’eau que tu as vue est abondante, et ce sont des foules de gens.»

            Quand nous voyons Jésus-Christ, le Fils de Dieu ressuscité, en train de marcher, d’oeuvrer parmi Son peuple, faisant les mêmes choses qu’Il a faites là dans le passé... Ces disciples et que sais-je encore L’ont reconnu comme étant le Messie. Cela a remué leurs coeurs. Cela devrait remuer nos coeurs. Mais ne commettons pas l’erreur qu’ils ont commise sur la mer de Galilée cette nuit-là.

            La seule Chose qui pouvait les aider, la seule Chose qui pouvait les sauver, la seule Chose qui pouvait les délivrer, ils avaient peur de Cela, et ils pensaient que c’était un fantôme. C’est tout à fait vrai. Ne commettons pas la même erreur. S’Il veut... Lui qui est omniprésent par Son omnipotence. Celui qui connaît et qui entend maintenant, si seulement Il marche parmi Son peuple ce soir, si seulement Il fait les choses qu’Il a faites alors, afin que vous puissiez voir que cet Evangile que nous prêchons n’est pas une théologie faite de mains d’hommes, que ce n’est pas une théorie faite de mains d’hommes, mais c’est la puissance de la résurrection de Jésus-Christ marchant parmi Son peuple. Ne craignez pas cela. C’est la seule chose qui peut vous aider.

32        Quand vous entendez les gens dire: «Les jours de miracles sont passés. Le Saint-Esprit n’est pas comme Il était.» Ne croyez pas cela. Christ est ressuscité des morts; Il est vivant ce soir. Ma prière est qu’Il marche parmi nous ce soir, et qu’Il accomplisse... qu’Il guérisse les malades, et qu’Il fasse les mêmes choses qu’Il a faites alors, en nous montrant qu’Il est avec nous, qu’Il est le même. «N’ayez pas peur, C’est Moi.»

            Oh! Vous direz: «Cet–cet homme a un esprit puissant. Cette femme a...» Ce n’est pas cela; ce n’est pas de la psychologie. Tous ces gens sont des gens ordinaires. Et peu importe combien Christ pourrait m’oindre, Il doit vous oindre aussi pour que vous croyez cela. «Il ne pouvait pas faire beaucoup de miracles à cause de l’incrédulité des gens de Sa propre ville.» Il doit vous oindre de la même façon qu’Il m’oint. S’Il vient ce soir et nous oint tous, oh! c’est ce que j’aimerais voir, l’onction du Saint-Esprit dans l’église, sur les gens, Christ. Alors les gens diront...

33        Paul a dit... Le grand saint Paul a dit: «Si parmi vous, tous parlent en langues et que personne n’en donne l’interprétation, s’il survient des hommes du peuple, alors les hommes du peuple sortiront et diront: ‘Vous êtes tous fous.’» En d’autres termes, vous êtes toqués, tous parlent en langues et personne n’en donne l’interprétation. Mais il est dit: «S’il y a un prophète, et que celui qui prophétise révèle le secret du coeur, alors ils tomberont par terre et diront: ‘Vraiment Dieu est avec vous.’»

            Cela a toujours été le moyen par lequel le peuple de Dieu reconnaît le prophète. La Bible a dit là dans le passé... Dieu a dit: «S’il y a quelqu’un parmi vous, un homme qui est spirituel, un prophète, Moi le Seigneur, Je Me révélerai à lui. Et si ce qu’il dit s’accomplit, alors écoutez-le.» C’est la raison pour laquelle ces Juifs de ce jour-là seront sans excuse, car ils avaient vu ce que Moïse avait annoncé s’accomplir en Jésus-Christ. Ce qu’Esaïe avait annoncé, ce que l’Ancien Testament avait annoncé, était confirmé en Jésus-Christ. Et Il était le Prophète, et Il disait la vérité, et Dieu a manifesté Son signe. Mais bien sûr, nous savons qu’ils ont dû être aveuglés, sinon nous n’aurions pas eu de chance. Mais ils ont été aveuglés afin que nous puissions avoir une chance.

34        Si donc la souche était sainte, et que nous soyons de la vigne greffée, nous ferions mieux de faire attention à la façon dont nous marchons. Ne soyons pas des enfants de la nuit; marchons pendant le jour. Et si le Saint-Esprit vient ce soir, Lui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, Il a promis, disant: «Encore un peu de temps, et l’incrédule ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je (et ‘je’ est un pronom personnel), Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde (la consommation). Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde. Et les choses que Je fais, vous les ferez aussi.» N’est-ce pas là une promesse? C’est une promesse, mais va-t-elle marcher? C’est ça la chose. Si ça marche, alors le tout marche. S’Il peut prouver qu’Il est vivant, et Il peut prouver qu’Il est vivant, si vous Le laissez le prouver en vous, et que je Le laisse le prouver en moi, le prouver à vous, et vous me le prouver, qu’Il est vivant, alors Il marche parmi Son peuple ce soir, au milieu des eaux comme Il l’a fait alors. N’ayons pas peur de Lui, mais croyons-Le. Inclinons la tête maintenant pour un mot de prière.

35        Ô Seigneur, Toi qui as ramené Jésus d’entre les morts et qui L’as présenté à l’Eglise pour qu’Il déclare Lui-même qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Nous sommes si heureux que, dans le monde entier, nous ayons vu le païen entrer dans les réunions avec une idole dans la main, le sorcier avec tous ses charmes essayant de les jeter, nous l’avons vu être paralysé, engourdi par le Saint-Esprit; nous avons vu le–l’adorateur natif païen casser son idole par terre et dire: «Que ce Dieu-là soit mon Dieu !» Le Dieu de puissance, Tu es Jéhovah, le Dieu de puissance, le Dieu de miracles.

            Dans notre propre patrie, nous sommes si heureux, Seigneur, de voir même des érudits et des docteurs avoir faim et soif. Oh! Tu as dit: «Heureux ceux qui ont faim et soif, car ils seront rassasiés.» Et de savoir aujourd’hui que de grands hommes voient la lumière jaillir.

            Ô Dieu, aujourd’hui, nous sommes contents de voir Israël revenir dans–dans sa patrie, une nation; la vieille étoile de David à six branches qui flotte là-bas; ces Juifs qui retournent en disant qu’ils ne sont pas revenus pour mourir dans la patrie, mais qu’ils sont revenus voir le Messie. 

            Ô Dieu, nous savons donc que nos jours sont comptés. Nous surveillons seulement comme Noé avait surveillé Enoch, et il sut, immédiatement après qu’Enoch était parti, que le jugement allait frapper le monde. Quand nous voyons l’arche des Juifs être encore préparée, nous savons que l’enlèvement est proche. Nous attendons, Père.

36        Et nous prions ce soir dans ce petit groupe [de gens] que Tu nous as donnés, et qui se sont tenus debout là au point que beaucoup de leurs membres leur font mal... Je Te prie de les récompenser, Seigneur, ce soir. Bénis-les. Que ces femmes et ces hommes qui sont malades et qui ont amené leurs petits enfants ici, s’asseyent maintenant même et sachent que–que toute l’armure de Dieu est surnaturelle. Il n’y a rien de naturel; elle est complètement surnaturelle. C’est pourquoi, pour être un chrétien, nous devons croire au surnaturel, car «la Foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» Et l’armure de Dieu, c’est l’amour, la joie, la foi, la paix, la patience, la bénignité, la douceur, la bonté, la patience, le Saint-Esprit. Toutes ces choses sont invisibles, mais elles sont réelles; elles ne meurent pas. Elles demeurent éternellement.

            Nous savons que nous aimons nos bien-aimés, nos petits enfants, au point que nous pourrions les prendre dans nos bras, et les embrasser, les presser contre nous, et pourtant, nous ne pouvons pas nous sentir satisfaits. Nous voulons faire entrer dans leurs âmes ce qu’il y a dans nos âmes. Nous regardions le monde quand je venais aujourd’hui, j’ai vu l’herbe mourir, les arbres mourir, et je me suis dit: «Oui, Seigneur, je suis en train de mourir, et le monde entier est en train de mourir.»

            Sûrement, il y a quelque part un monde qui vit. Réglons notre boussole et notre ancre ce soir, et naviguons au loin comme nous levons l’ancre du port de ce monde, pour nous envoler loin dans la foi en Celui qui a donné la promesse.

37        Maintenant, Père, on m’a demandé de faire une–une ligne de prière ce soir, afin que les gens Te voient apparaître et accomplir les oeuvres dont nous venons de parler. Tu as dit: «Si quelqu’un croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi. Et ces miracles accompagneront ceux qui auront cru.» Et à ceci les disciples ont reconnu qu’il y avait un Messie, et c’était là Son signe. Et Tu as dit: «Ce qui arriva du temps de Noé et du temps de Lot...» Et nous nous rendons compte qu’au temps d’Abraham, il y avait un Billy Graham moderne qui était descendu à Sodome, qui avait prêché l’Evangile et qui avait fait sortir Lot, l’église naturelle. Mais quant à cette église spirituelle, Abraham, Sara, il y avait un Homme qui est resté avec eux, qui a manifesté le signe du surnaturel, alors qu’Il avait Son dos tourné à la tente, et Il avait dit: «Où est Sara, ta femme?» Comment avait-Il su qu’Abraham avait une femme? Il a dit qu’Il était un étranger. Abraham a répondu: «Dans la tente derrière Toi.» Et Il lui a dit qu’Il le visiterait au temps de la vie, et Sara à l’intérieur de la tente a ri dans son coeur. L’Ange a dit: «Pourquoi a-t-elle ri?» C’était un signe, juste un peu avant que le monde ne soit brûlé.

            Tu as dit: «Ce qui arriva en ce jour-là arrivera en ce jour-ci.» Ô Dieu, Tu as encore des anges. Et nous savons que cet Ange a été manifesté dans la chair humaine, et aussitôt après, Il a disparu de devant Abraham, et Abraham L’avait appelé Elohim, Dieu.

38        Maintenant, Seigneur, viens dans notre chair et sanctifie-nous ce soir et manifeste les mêmes signes que Tu manifestas à Sodome, afin que s’il y a un incroyant qui se tient debout ici, ou qui est assis quelque part, il voie que nous sommes au temps du feu. Car il y avait du feu au temps de Lot, quand cet Ange s’était fait connaître. Envoie-Le ce soir, Père. Nous nous abandonnons à Ton Saint-Esprit. Qu’Il fasse les choses que Jésus a faites, comme Il l’avait fait avant Sa crucifixion. Et ensuite, quand Il a fait cela, devant Cléopas et l’autre disciple, pendant qu’Il était enfermé dans une pièce avec eux, alors qu’ils étaient en route pour retourner chez eux, ils ont dit: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au dedans de nous quand Il nous parlait en chemin?» Car Il avait fait quelque chose comme ce qu’Il a fait avant Sa crucifixion, et ils ont su que c’était le Seigneur ressuscité.

            Maintenant, Père, accomplis les mêmes choses parmi nous ce soir, dont ces disciples parlaient dans la petite barque, les choses dont nous avons parlé ce soir. Beaucoup descendront la rue disant: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au dedans de nous, comme Il nous parlait en chemin?» Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

E-1 I would if you wish to turn with me to Matthew the 14th chapter. We want to read just a portion here, for a little setting, of just a few minutes talk before we call the prayer line. And my son gave out some prayer cards awhile ago to the people that we might line them up and pray for them in a little bit. Turn now to Matthew the 14th chapter, and let's begin at the 22nd verse:
And straightway Jesus constrained his disciples to get into a ship, and to go before him unto the other side, while he sent the multitudes away.
And when He had sent the multitudes away, he went into a--into a mountain apart to pray: and when the evening was come, he was there alone.
But the ship was now in the midst of the sea, tossed with the waves: for the wind was contrary.
And in the fourth watch of the night Jesus went unto them, walking on the sea.
And when the disciples saw him walking on the sea, they were troubled, saying, It is a spirit; and they cried out for fear.
But straightway Jesus spake unto them saying, Be of a good cheer; it is I; be not afraid.
And if I should call it a text, I would like to take the text, "It is I."

E-2 It must have been about the time the sun was going down when the big, brawny, muscle back of the big fisherman begin to push the little boat's bow into the water. And as I can see him, as he pointed it across the sea, climbed aboard himself, and about the middle of the boat taken his seat by the side of Andrew, his brother, set down. And it was man propelled, and they begin to dip their oars into the water, as it made it's little waves crossing over the sea.
And of course, the multitudes standing on the bank was just simply, their breath was take--took from them that afternoon, when they would seen great signs and wonders by these people. Most Israel was rejoicing in those days. And as they stood on the bank, thousands of people waving their hands, and bidding them farewell, and hurry back as most people would after a group of ministers had been, and done, and acted in the midst of the people, like they had seen done that day...

E-3 I can imagine every once in a while, to see one man leave go of his oar, and wave back, and someone on the bank waving, and their handkerchiefs and so forth, as the little ship begin to get on it's way across the sea.
After while, perhaps, they were plumb out of sight from the shore, as the multitudes begin to wander back towards their homes. Let's think, it was quite awhile of silence; no one said anything. Twilight set in. It must have been the young John, being the younger of the group, that stopped oaring, and wiped the perspiration from his face, and said, "Children of Abraham, and brethren, we can rest assure, now, that we are not following some kind of a fanatic, that this Man is just what He says He is. He is not no fanatic, as many of our people believe today, neither is He a false prophet."
"I can remember" and he'd say, "when I was just a little boy, when my pretty Hebrew mother used to take me on her lap, and tell me the stories of the Old Testament, how our ancient people was brought to this land, and of the great prophets of old." How he liked to hear the story of Elijah, and the Shunammite woman, with bringing the little baby back to life. "How my mother would tell me, 'Darling, one time, God was with His people, and they lacked for nothing.' Then one of the great stories, that she used to tell me, that was breathtaking, was how that God fed His ancient people, when they come to the place they had no bread, yet standing in the line of duty, on their way from Pal--from Egypt to Palestine. And when they had no bread for their children, they had nothing to travel by, no more food, that God, Jehovah, rained bread out of the heavens, already cooked, and politely, by His Angels, laid it up on the ground every night. And how our people would go out and get this, and it was--had been dipped in honey, and how it would--tasted, and for forty years without ceasing, great Jehovah God fed our people, because they were in the line of duty."

E-4 "And now, brethren," he must have said this, "that didn't it bring that story anew to me today. This Man is associated somewhere with Jehovah, for when He stood there, and I climbed up on that rock behind Him, and seen Him take those five biscuits, still feed His hungry people. There's something about Him that's associated with God, the Creator, 'cause only God... I've wondered and say to mother, 'How could God get all that flour up in heaven to feed the people for forty years? Where could He find enough bees to make honey to dip all that manna in honey.' And my mother would say, 'Sonny, God is a Creator.' And brethren didn't that make your hearts burn today, when we seen that same God with human hands, take biscuits? I climbed up and looked at Him as He broke one, handed it out. I never seen it happen only one time; I seen it happen more than five thousand times this afternoon, when two mortal hands created bread and cooked fish, and fed more than five thousand people. I wouldn't be as sure today that this Man is from God."

E-5 Then it must have been Simon Peter; he said, "Years ago, when my father and I, and many of you brethren knowed my father, knowed that he was religious man. He was a--the stricter of our denomination. He was a Pharisee. We believed, as Pharisees, that God means every Word. We must keep that Word. My father was a great, strict man. He believed that God kept His Word."
"Many times have I thought since then, that when he would take me in the late of the evening, when our fishing was over, and grab my little muscle and pull it up, and say, 'Simon, you're as strong as iron,' then stroke my hair back and hug me to his bosom, when I would pat him, and look at his eyes dimming in age, he'd say, 'Simon, set down. I want to talk to you just a little bit. I'm getting old, Simon, and someday I'm going to have to leave. I'm going to have to leave my boat and my nets with you. You too will seine this sea, as I have done. And you too will probably attend the same synagogue that I have. And I've tried to instill in your little Jewish heart that all the days of my life, I've looked for One to come, but He looks to be farther away now than ever, but perhaps, He will come in your day, Simon. And if He doesn't come in your day, you teach your son. There will be much tinsel in those days, but Simon always remember what the prophet said, for we as Israelites believe our prophets. And the prophet Moses said, 'That when this Messiah would come, that He would be a prophet like him.' Now, He will not be an educator. He will not be some great theologian, but He will be a prophet. Because Moses said, 'The Lord, your God, shall raise up a prophet liken unto me.' And you remember when you see this Messiah come, that'll be the sign that it's Him, because He will be a--the God prophet. He will be God in a form of a prophet, and by that you'll know.'"

E-6 "And when my brother Andrew went down to these meetings and told me that there was a Healer from Galilee, a healing the sick people by prayer. Oh, I never thought much about it, and he persuaded me to go down and listen to this One called Jesus of Nazareth. Andrew had already believed on Him as the Messiah, but to me, I stuck with my fish nets. And then, one day, I attended the meeting. And when I left my boat and went down the bank to where He was, and walked into His Presence, without Him knowing me, His eyes turned like lights seeming to search every corner of my soul, and said to me, 'Your name is Simon, and you're the son of Jonas.'"
"Then all my daddy's teaching flashed before me. This truly was that Messiah, because He was a God-prophet, not only did He know me by name, but He knowed that godly old father of mine, for He said, 'You are the son of Jonas.' From that day, I followed Him without one doubt in my mind. No matter what the world says about Him, what our people says, to me, He, since that hour He's been the Messiah."

E-7 John said, "When I seen Him out of a Bible story, associate Himself today with creating bread and fish, I know He had to be that Messiah. He must be."
Then right back, I would believe, towards the stern of the boat, the boat was floating at this time, because twilight was setting in, and they were, what we would call today, catching their wind from their hard pulling on the oars. It must have been Philip that said, "Brethren, you should have been with me. After I seen Him that day, stand there and tell you, Simon (that your name was Simon, and He changed it to Peter, which we call you now.), speak of your father, who I knew, I was so convinced then that I wanted to tell everybody."

E-8 And you know friends, to stop in our little drama, there's something about it, when you once get convinced that it's truth. You can't hold your peace. You've got to tell somebody about it. There's something that you just can't keep still about. It's life, and you want everybody to know it.

E-9 And he said, "You know, I had a friend, our brother now, beloved in the Lord, Nathanael, and he was some fifteen miles away from where the services was going on, and I took a foot around the mountain. Finally, I come to his house, and knocked at the door, and his lovely wife a--came to the door, and I asked where Nathanael was."
"And she said, 'Philip, he's taking a stroll out in the gardens.'"
"And I went out into the gardens, and I heard someone over there under a tree. And he was praying like this, 'Oh, great Jehovah, we have longed and longed for the time that You'd send us deliverance. Won't You please send the--the Deliverer now? As You sent Moses when You're people were in trouble, send us help now.'"
"And I was so carried away to tell him that help had come, that I even forgot to say very much when he got up off his knees. I said, 'Come, see Who we have found, the Messiah, Jesus of Nazareth, the Son of Joseph.' I just couldn't take time to tell him anything else. It was so on my heart; I just had to burst it out."
That's the way when God gets a hold of a heart and really convinced. You just can't keep still; you've got to tell somebody. You can't keep this hid. Lighting a candle and putting it under a basket does no good. You've got to let your light shine.

E-10 And he come quickly to the point, and said, "Come, see Who we have found, Jesus of Nazareth. And of course, you brethren know that Nathanael always was quite a theologian. And he said, 'Now, wait just a minute, Philip. I've knowed you for many years, and I--I have thought you to be a good sane, sound man. But now, you don't mean that you've gone off on some tantrum, or some deep end, and have got lost out here with some fanatical prophet so called. If there was to be any Messiah, don't you think that the high priest would know about it? Don't you think that He would come to our denomination and tell us about it?'"
But you know, as it was then, so is it today. Something that God sends, it must come to our denomination, or it--it just isn't right. But God usually sends it out of every denomination, and confuses the whole crew, to those who are looking and waiting for something.

E-11 So he said, "I quoted him the story, and he said, 'Now, Philip, you know there's nothing good could come out of Nazareth.'"
And Philip, I think, gave him the best answer I ever heard. "Don't stay at home and criticize, come, see for yourself."
That's a good thing, when people say that the Holy Spirit isn't moving among the people today, that that's emotion. I think the best answer is, "Come, see for yourself. See what takes place."
When men of all walks of life, wicked, drunkard, all streetwalkers, and everything are straightened up and cleansed by the Blood of Jesus Christ and made saints, that takes more than psychology, or--or human theology, or--it takes the power, the regenerating power of the Holy Ghost to change a man's soul, his mind, his way of living.

E-12 And he said, "Nathanael made ready, brethren." And the little boat, of course, drifting along, getting dark. And he said, "Nathanael made his way across the country, and I told him about you, Simon. And told him that he remembered you, that how we had bought fish from you time after time, and even from your father, that you was not an educated man, that you couldn't even sign a slip for a receipt for the fishes. But that you did know enough to know that that was the Messiah, because you knowed God had promised that would be the sign of the Messiah, and you believed it. And--and when I brought him into the Presence of our blessed Lord, and I walked up in the line to where He was praying for the sick, as soon as He looked into the face of Nathanael, it repeated again, He said, 'Behold, an Israelite in whom there is no guile.'"
"And it astonished Nathanael in such a way, he said, 'Rabbi, when did You ever know me?' In other words, 'You never seen me in Your life. How did You know that I was an Israelite?'"
Now, He would not of knowed it by the way he was dressed, because the Palestinian people dressed a great deal alike, never--kind of a dark complected. And they wore beards, and their turbans, and their robes, and so forth. So He knowed He was an Israelite: "Behold, an Israelite in whom there is no guile."
He said, "When did You know me, Rabbi?"
He said, "Before Philip called you, when you were under the tree, I saw you."
"That settled it. From that day on, brethren, you all know that Nathanael has been a staunch believer, because he fell on his face and said, 'Rabbi, Thou art the Son of God. Thou art the King of Israel.'"

E-13 "His signs and wonders has astonished us. And we know by His action, and what He says, because it comes to pass what He says. He's not a man that just talks about something; He's a Man that produces what He talks about." How glad we are today, that He still does what He talks about in His Word.
I've held the Koran in one hand and the Bible in the other one before thousands times thousands of Mohammedans, and say, "They both can't be right, because they're contrary one to the other. And let the One that will speak, and perform, and do what He said He would do, let that be the One that's God, let the One that keeps His Word... For if He ever was God, He's still God. He cannot change, because He is--He's immortal. And He's infinite, omniscient, omnipresent, and He cannot change. He's the infallible God, and just as much tonight as He was then, and always will be the same. He can never change from what He is, 'cause He's perfect; therefore, you can rest assure that when He says anything in His Word, lay you life that that's truth.
Because if God is ever called on the scene to make a decision, His decision is perfect. He can never go back in another age, and say, "I was mistaken." Because we can do that, because we are finite, and we make mistakes, but He's infinite, and cannot make a mistake. So therefore, if God was called on the scene for a man that was lost in the garden of Eden, He made a preparation for that man to be saved, and saved him. And on that same basis, that same preparation, in the shed blood of an innocent victim, God will save every sinner that comes to Him.
If a man come to Him sick and wanted healing, he was past the aid of doctors and so forth, and God called on the scene, and He healed that man on the basis of his faith in Him, when the next man's called, God will act the same way. If He didn't, then He acted wrong when He acted the first time. See? So He cannot be a Healer once, and not a Healer again. He cannot be a God of miracles one day, and not a God of miracles in the next day. For the Bible said, "He's the same yesterday, today, and forever." He's still God. And if you'll take the right mental attitude towards any promise... When you read it in the Bible, it's the truth, no matter how many tries to put it on another age, it's in the past, or a age that's in the future. He never did declare He was the "I was," He's the I AM, always.

E-14 Now, it must have been about that time that Andrew setting by the side of Simon... And we altogether, if tonight, I'd say, "I'd like to have a testimony of somebody who was saved by His grace." Why, we'd have to stop the service at two o'clock in the morning. Everybody wants to say what they know about Him, if you've ever knowed Him. Oh, there's something about it that you want to tell everybody, because you know what you're talking about. It's not some mixed up, halfway, belief in something; it's something when you have received Christ as your Saviour, and the Holy Spirit's come into your life, you know something happened, for you was there, and it was you that it happened to. If you've ever been healed by the power of God, there's not nothing in the world could ever take that out of your mind. They could not explain it away, because that you know.

E-15 I think every person that goes out to preach the Gospel, should never go until they have a personal experience of the baptism of the Holy Spirit. I believe that was the qualification that Jesus gave them: "Tarry at the city of Jerusalem until you are endued with power, then you shall be witnesses of Me, in Jerusalem, Judaea, Samaria, and Shreveport, Louisiana," as it would read like that. I hope that don't sound sacrilegious, but you know what I mean by it.
No person, no matter how well you're educated, how smart you are in the Bible, the devil's twice as smart as you are. Yes, sir. He could twist it and make you look like Ned in the first reader, if he wants to. He certainly can. But if you've ever got an experience and met God face to face, there isn't enough devil's in hell to take it away from you, because you know what you're talking about.

E-16 Moses in all of his training, he could even teach the Egyptians theology. He didn't go back down to Egypt, and God didn't send him back to brush up on his mathematics or his war strategy. He never sent him back down to take another degree in college. For He met him by a burning bush on the sacred sands behind the desert, and give him an experience that you couldn't explain it away from him. With all of his theology, he'd made a mistake, and he was a running from God, but when he met God face to face, something happened to him that he was ready to go back to Egypt. No matter what the circumstances was, he was on his road, because he had an experience. He knowed what he was talking about. That's the way with every believer that's received the Holy Ghost.
Therefore, I say tonight, them disciples in that little ship, was like we'd be here tonight: All of us wants to tell somebody, give an experience. We'd like to tell it in detail. That's the way they were.

E-17 So it must have been Andrew next. He just couldn't keep still any longer. They'd done pulled the oars in the boat, and probably it was a float then. The dark was setting in, and he said, "Brethren, what could we all say to this? Do you remember the time that we were going to Jericho, and He said, 'He had need to go by Samaria.'? And we wonder why would He go up around those Samaritans. But when He came to the city, and He sat down at the well, and sent us away into the city to get some food. And when we come back, do you remember (all of us are witness of this), we came up close, and heard Him speaking, and we were all marveling at this, our Lord would talk to a woman like was talking to Him. But we heard the conversation when it--we broke into listen behind the bush or behind the wall, when He told her, said, 'Woman, bring me a drink.'"
"And she said, 'It's not customary for you, Jews, to ask a Samaritan, a woman of Samaria a favor. We have segregation. We have no dealings with each other.'"
"But He said to her, 'But if you knew Who were talking to you.'"

E-18 Oh, there it is. "If you knew Who was talking to you." I'm sure if every sinner in here, feeling the Presence and the atmosphere of setting together tonight in heavenly places in Christ Jesus, and that little feeling that's telling you, if you knew Who that was talking to you: "You ought to have this experience. Maybe those people are right; it's..." You're thinking in your heart. That's God talking, if you only knew Who it was.
"If you knew Who it was talking, you'd ask Me for a drink. And I'd give you waters that you don't come here to draw."
And she said, "The well is deep, and you have nothing to draw with, and so forth."
But He said, "The waters that I give is life, springing up, Everlasting Life."
And then the question come about through a religious debate, where you should go to church at. Said, "You say, we ought to all go to Jerusalem, and our father, Jacob, dug this well, and let his cattle drink from it, and his family, and--and we worship in this mountain, and you say, 'At Jerusalem.'"
And quickly He said, "Neither in this mountain, nor at Jerusalem. But God is a Spirit; they that worship Him must worship Him in Spirit and the truth--Spirit and truth."
And He said then, when He contacted her spirit and found what her trouble was; He said, "Go get your husband, and come here." [Blank.spot.on.tape--Ed.]
"Who art Thou?"
And He said, "I'm He, that speaks with you."
No more needed to be said, she was convinced that that was the Messiah that was promised by the Old Testament. [Blank.spot.on.tape--Ed.] She forgot all the things of the world, let--even left her water pot setting there, run into the city, and said, "Come, see a Man, that told me the things that I've done. Isn't this the very Messiah?" And the men of the city believed on Him, because of the woman's testimony.

E-19 Wonder if the men of Shreveport would believe on Him tonight, if He being the same yesterday, today, and forever, would come to the Life Tabernacle, and would do the things that He did then? I wonder if we would be so convinced, that we could tell our neighbor, and tell the people, "Come, see a Man, Who's told me the things that I've done, isn't this the Messiah?" Wonder then, if it could be told then that, "Truly this is the Messiah. It's this Holy Spirit that they're talking about. That the world calls a fanaticism, it's proved to be the same Messiah, with the same signs, and the same wonders, and the same power, and the same deliverance." Wonder if it could be said like that. It would mean more protection than all the bomb shelters you could get. That's right. It'd be a rapturing experience.

E-20 Oh, they were all convinced. It must have been about that time, it got dark, and Satan saw them alone without Him. Now, that's just what the devil wants, is to see the church without Christ. I don't care what your name is, how much your name's in gold letters, "We are the holy church; we are this." It's not holy church; there's no such a thing as holy church. There's no such a thing as holy mountain, holy relics, or even holy people. It's Holy Ghost in the people what makes the holy part: Holy Spirit.
Say, "Oh, he's a holy man." He's not a holy man; it's the Holy Ghost in the man. I always kinda different with the saying, "The Acts of the apostles." That isn't the acts of the apostles; they were men. It was acts of the Holy Spirit in the apostles, that brought forth the great victory.

E-21 And when Satan seen the little church without Christ, then he said, "This is my opportunity. This is the time when I'll teach them how to blaspheme me." And he begin to blow with his breath, a storm down on the sea.
And the little boat was just about to sink, perhaps, in the--Galilee there; the waves was so heavy they went almost to the bottom. And perhaps, on every gleaming wave, and every lightning time that flashed, the devil would laugh out there, and say, "I got them now, because they've gone away without Him."

E-22 I said something about that one time, and someone corrected me afterwards. Said, "But Brother Branham, He constrained them to go away without Him."
I said, "Yes, but they done wrong by doing so." I said...
"When Elijah and Elisha, which was a type: Christ to the church... Elisha taken a double portion of the Spirit, "These things that I do shall you do, and greater than this shall you do." When the cloak that was on him, the Holy Spirit was on him, falls upon the church... 'Cause He was just one Man. Church is universal. "More than this shall you do for I go to the Father." And Elisha knowed more about that, being a prophet, than the church does today. Elijah said, when there was a gathering, said, "You stay here. The Lord's called me yonder. I'm going up to the school of the prophets."
But Elisha, like the church ought to be today, "As the Lord God lives, I'm not going to leave you." For he had an objective in his mind, and his motives was certainly right.
When he got to the school of prophets, he said, 'You stay here; the Lord's called me to Jordan.'
He said, "As the Lord lives in your soul and never dies, I'm not going to leave you." He couldn't leave him; he stayed right by him, both eyes on him, holding to him.
That's what the church has got to do today. No matter what comes or goes, hold onto Him. If the church cools off, no matter what takes place, hold to God's unchanging hand. Get a hold of Calvary, and stay there. That's the way to get something from God. Hold to it, don't let the devil shake you away.
Them disciples would say, "Where You go, I go."

E-23 Like a--a Ruth to Naomi, the Moabite. "Let your people be mine; where you die, I'll die. Where you're buried, I'll bury. Where your God is, I--that'll be my God. I'm going to stay with you." That's the way she won Boaz. That's the way the church wins Christ. Regardless, of what the world's got to say, saying you've went off on the deep end, you've done this, that, or the other, stay with Christ. Hold onto Him. Stay with it.

E-24 Satan saw that. I believe he sees today. He blessed us. And oh, my, when Pentecost first begin to fall forty years ago or more, what great meetings we had. But you know, we got in such a building program: We had to get schools, and seminaries, and things for our pastors, so they'd have more eloquent speech, teach them to be doctors, and make them general overseers, and doctors of divinity, and all these great big names. Satan saw all that. And now the sea's troubled.
He sees the church has gone on to a big building programs, or some kind of a great big out like that, and went off without Him, getting classic, starchy. What we need today is an old fashion revival, a power of the Holy Spirit again, back in the church. God knows we need that in all the churches, but we go off on classics, want to act like the rest of the churches, the rest... You are a peculiar people, a royal priesthood, a holy nation, a separated and called out. God knows that we need the church back with the Holy Spirit again. Even if we had to--no matter what we had to do, just don't leave Him. Stay with Him.

E-25 Sometimes it means a lot. Sometimes it costs you something. Anything that doesn't cost you something, isn't worth having. All great things has to be paid for. The reason we're worshiping today, freedom of religion in this Thanksgiving Day, this cost the blood of a many American, millions of them. It's worth something. And if it's worth something, it's worth dying for. And this religion that we have, this pentecostal, Holy Spirit that set on us, bring back to us a resurrected Jesus Christ alive after nineteen hundred years, is worth all of our time, and our efforts, and everything that we do; it's worth all to us.
"Thou, the stream of all my comforts," said Fanny Crosby. "More than life to me. Whom have I on earth beside Thee, or whom in heaven but Thee. Pass me not, oh, gentle Saviour." Certainly, we need back and hold to Him.

E-26 The disciples seen that all hopes was gone. We're just about at that place today. All of our great, fine, million dollar, UN's and UN's of churches, and million dollar church buildings, and so forth like that, one little atomic bomb will sweep the whole thing away. That's right. "But oh, come buy from Me," said Jesus, "oil, wine, gold tried in the fire." When the world's all on fire, I want something that'll stand then. I want something: Rock of ages, cleft for me, let me hide myself in Thee. Let me hide in Thee.
Charles Wesley, I believe, when he was walking along, and a storm coming up, and a little bird flew into his bosom. He was trying to get inspiration for a song. And he took it in his little cabin, and held it until the storms was passed. When he went out, held it on his finger, and it flew away then he wrote that song. "Hide Me In The Rock Of Ages."

E-27 Now, then when he saw--they saw that, Satan begin to blow his poison breath. And he begin to upset them. The little ship was just about gone.
And I wonder tonight in our little bark as we're sailing over life's solemn main, if maybe, Satan has upset your voyage, put a cancer on you, give you a love of the world (You've gone away from God.), upset you somewhere. Trouble's come in; all hopes of ever living is gone. But you know, as it was then, so is it now. Jesus hadn't gone too far. I believe He climbed the highest hill there was in the country, so He... Higher you go the farther you can see. He climbed up to the top of the hill, so He could watch them. All the time the trouble was coming on, He was setting up there watching them.

E-28 And I tell you--when He--they killed Him in the city of Jerusalem and buried Him in a borrowed tomb, but on Easter morning when He come forth, He started climbing. He climbed on beyond the moon and the stars until He set down at the right hand of the Majesty on high. "And His eye is on the sparrow, and I know He watches me," said the poet.
And I see this day approaching when the prophet said, "There'd come a day in these last days, that it wouldn't be night nor day, just dismal." But he said, "It shall be light in the evening time."
Now, the lights--the sun rises in the east. It sets in the west, the s-u-n. And the S-o-n also came in the east on the Eastern people, shined out a pentecostal revival. Signs and wonders of His resurrection appeared among them. The works that He did, they did also. He told them in Saint John 14:7, I believe it is, He said, "He that believeth on Me, the works that I do, shall he do also. A little while, and the world won't see Me no more, yet ye shall see Me ('Ye,' the church, the believer.). Ye shall see Me."
He promised that He'd be with them always even to the end of the world. "I'll never leave you or forsake you. Go ye in all the world and preach the Gospel." How far? "All the world." How--who to? "Every creature. These signs shall follow them that believe." He's still the same Christ.

E-29 Then there come a day then; there's been a day passing by, a period of time, a dismal day, like it gets down here in Louisiana and Arkansas, all over the country, foggy. Can't see the sun, yet we know the sun's giving light. We've had enough light to make denominations; we've had enough light to join church; we've had enough light to accept Him as Saviour, but the prophet said, "The sun would shine in the last days, in the last hours. It shall be light in the evening."
Now, the sun's setting; it rose on the Eastern people, and it's setting on the Western people. And the same sun that shined on the east, sets on the west. As it rises on the east, it sets on the west, the same sun. And we're living in the last days, that when the day has come to where the same Son, the same S-o-n, the same power of the Holy Spirit is falling on the Western people like it fell on the Eastern people, showing the same Gospel light; not theologies, not church jo--organizations, not joining, but a power evidence of the resurrection and His power of healing, and signs, and wonders of Him being among them in the last days. It'll be light in the evening time. We're here; we've arrived.

E-30 The East has gone so far; civilization has come from the east going west. We're on the west coast now. If we go any farther, we'd be back east again. We're at the end time. The boats are crumbling. Civilizations are crumbling. Churches are breaking.
That song that was wrote years ago, "Nations are breaking; Israel is awakening." She is a nation now of her own. Israel's in her homeland. "The signs that the prophets foretold. The Gentile days numbered with horrors encumbered, return, oh dispersed, to your own." This is no time to cool off; this a time to warm up. This is a time for prayer meetings. We're entering the Laodicean age. It's time to come to God, time for a revival.
When I met Brother Lyle back there awhile ago, and he said, "Brother Branham, there's sign of a revival in every meeting here now." Thanks be to God. That's what we want. Oh Lord, send the power just now. We want a revival, not a joining of churches, but a revival. Revive what's in us.

E-31 Those disciples... Let's not make the same mistake that they made. While all hopes is gone, they thought they could never have a revival anymore, they'd never see Jesus in life anymore, while they were here. But right at the darkest hour, when all hopes is gone, He come walking to them on the water. He's walking to us today, walking on water: Revelations 17:15 says, "The water which thou sawest is thickness and multitudes of the people."
When we see Jesus Christ, the resurrected Son of God walking, working among His people, doing the same things that He did back there... Those disciples and so forth, recognized Him to be the Messiah. It stirred their hearts. It should stir our hearts. But let us not make the mistake that they did on the Galilean sea that night.
The only thing that could help them, the only thing that could save them, the only thing that could deliver them, they was afraid of It, and they thought it was a spook. That's exactly right. Don't let us make the same mistake. If He will, He Who's omnipresent by being omnipotent. He that knows and hears now, if He will only walk among His people tonight, if He will only do the things that He did then, that you might see that this Gospel that we're preaching, is not a man-made the--theology, it's not a man made theory, but it's a power of the resurrection of the Jesus Christ walking among His people. Don't be afraid of it. It's the only thing that can help you.

E-32 When you hear people say, "The days of miracles is past. The Holy Spirit isn't like It used to be." Don't you believe that. Christ raised from the dead; He lives tonight. My prayer is that He will walk among us tonight, and perform, and heal the sick, and do the same things He did then, showing us that He's with us, that's He is the same. "Be not afraid, It's I."
Oh, say, "That--that man has a powerful mind. That woman has..." It's not that; it's not no psychology. All these people are ordinary people. And no matter how much Christ would anoint me, He's got to anoint you too to believe it. "Many miracles He cannot do because of their unbelief in His own city." He's got to anoint you the same as He anoints me. If He will come tonight and anoint us all, oh, that's what I want to see, is the anointing of the Holy Spirit in the church, upon the people, Christ. Then the people will say...

E-33 Paul said, the great Saint Paul said, "If there be all among you, speak with tongues and none interpret, if the unlearned come in, then the unlearned will go out and say, 'You're all mad.'" In other words, crazy, all speaking with tongues and no one to interpret. But said, "If there be a prophet, and the prophesier makes known the secret of the heart, then they'll fall down and say, 'Truly God is with you.'"
For it's always been to God's people, that the prophet they notice. The Bible said back there, God said, "If there be a man among you who is spiritual, a prophet, I the Lord will make Myself known to him. And what he says, if it comes to pass, then hear him." That's the reason those Jews of that day will be without an excuse, 'cause they seen what Moses said come to pass in Jesus Christ. What Isaiah said, what the Old Testament said, was vindicated in Jesus Christ. And He was the prophet, and He told the truth, and God showed His sign. But 'course, we know that they had to be blinded, because we wouldn't have had a chance. But they were blinded that we might have a chance.

E-34 So if the stump was holy, and we be grafted vine, we'd better watch how we walk. Let us be not children of the night; let's walk in day. And if the Holy Spirit will come tonight, raised up Jesus from the dead, He promised. "A little while, and the unbeliever will see Me no more, yet ye shall see Me, for I (and 'I' is a personal pronoun), I will be with you, even in you to the end of the world (the consummation). "I'll be with you, even in you to the end of the world. And the things that I do, shall you do also." Isn't that a promise? It's a promise, but will it work? That's it. If that works, then it all works. If He can prove He's alive, and He can prove He's alive, if you'll let Him prove it in you, and I let Him prove it in me, that to you, and you to me, that He's alive, then He's walking among His people tonight in the midst the water like He did then. Let's not be afraid of Him, but let's believe Him. Let's bow our heads now for a word of prayer:

E-35 O Lord, Who brought again Jesus from the dead, and has presented Him to the church to declare Himself the same yesterday, today, and forever. We are so happy that around the world, that we have seen the heathen come into the meetings with a idol in their hand, the witch doctor with all of his spells trying to throw them, and see him stand paralyzed, numbed by the Holy Spirit; see the--the native heathen worshiper break his idol on the ground and saying, "Let that God be my God." The God of power, You're Jehovah, the God of power, the God of miracles.
In our own homeland, we're so glad, Lord, to see even scholars and teachers hungering and thirsting. Oh, You said, "Blessed are they that do hunger and thirst, for they shall be filled." And to know today that great men are seeing light is breaking forth.
O God, we're glad, today, to see Israel coming in--into her homeland, a nation, the old six point star of David flying yonder, them Jews returning, saying, "They never come back to die in the homeland, but they came to see the Messiah."
God, we know then, that our days are numbered. We're watching just as Noah watched Enoch, and knowed immediately after Enoch come, the judgment was going to strike the earth. When we see the ark of the Jew being prepared again, we know that the translation is at hand. We're waiting, Father.

E-36 And we pray tonight in this little group, that You have given us, that stood there till many of their limbs are aching, I pray that You'll reward them, Lord, tonight. Bless them. Those women and men who are sick and got their little children here, may they just settle down right now and know that--that the whole armour of God is supernatural. There's nothing natural; it's all supernatural. Therefore, to be a Christian we must believe the supernatural, because "Faith is the substance of things hoped for, the evidence of things not seen." And the armour of God is love, joy, faith, peace, long-suffering, goodness, meekness, gentleness, patience, the Holy Spirit. All those are unseen, but they are real; they do not die. They live forever.
We know that we love our love ones, till we could put them in our arms, our little children, and hug them, and squeeze them, and yet, we can't feel satisfied. We want to draw our souls into their souls. We look upon the earth as coming down today, and seeing the grass dying, the trees dying, and I thought, "Yes, Lord, and I'm dying, and the whole world's a dying." Surely, there's one world somewhere that lives. Let us set our compass and our anchor tonight, and sail away as we loose from the harbor of this earth, to fly away in faith to Him Who gave the promise.

E-37 Now, Father, it's been asked that--that I would have a prayer line tonight, that the people might see You come forth and perform the works that we just talked about. You said, "If a man believes on Me, the works that I do, he will do also. And these signs shall follow them that believe." And this the disciples knowed that there was a Messiah, and that was His sign. And you said, "As it was in the days of Noah, and in the days of Lot..." And we realize that when the days of Abraham, that there was a modern Billy Graham went down into Sodom and preached the Gospel and brought out Lot, the church natural.
But that church spiritual, Abraham, Sarah, there was One Who stayed with them Who showed the sign of the supernatural. When He had His back turned to the tent, He said, "Where is Sarah, thy wife?" How'd He know that he had a wife? He said He was a stranger. Said, "In the tent behind you." And He told him He would visit him, according to the time of life, and Sarah, inside the tent laughed, within her heart, and the Angel said, "Why did she laugh?" That was a sign. Just a little bit before the world was burned.
You said, "As it was in that day, so will it be in this day." God, You still have Angels. And we realize that Angel was manifested in human flesh, for soon He disappeared in the presence of Abraham, and Abraham called Him, "Elohim." God.

E-38 Now, Lord, come to our flesh and sanctify us tonight and show the same signs that You showed at Sodom, that if there be unbeliever, a standing here, or sitting somewhere, that they might see that we're at the time for the fire. For it was fire in the days of Lot, when this Angel made Itself known. Send Him tonight, Father, we yield ourself to Your Holy Spirit. May He do the things that Jesus did, like He did before His crucifixion. And then, when He did that, before Cleopas and another disciple, when He had them shut in a room, as they went on the road home, they said, "Did not our hearts burn within us, as He talked to us along the road?" Because He did something like He did before His crucifixion, they knowed that He was the resurrected Lord.
Now, Father, do the same things tonight among, us that those disciples were talking about in the little ship, that we talked of tonight. Many will go down the street saying, "Did not our heart burn within us, as He talked to us along the road?" We ask it in Jesus' Name. Amen.

Up