Un Paradoxe

Date: 64-0206B | La durée est de: 1 heure et 36 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, mes frères et soeurs. Je considère en effet que c’est un grand privilège pour moi d’être ici ce matin pour parler à ces serviteurs de Christ, ainsi qu’à mes collègues dans l’Evangile, mes co-ouvriers. Je ne suis pas un bon orateur; je n’en ai aucune capacité. Et j’aime tout simplement réunir les hommes, et parfois de cette façon, surtout ceux qui, comme on le dirait dans le monde, pour ainsi dire, se sont engagés corps et âme pour parrainer, vous voyez, l’une des séries de réunions. Et j’aime donner la–la raison de l’espérance pour laquelle je combats, et vous amener à comprendre, frères, que c’est–ce n’est pas un tas de–de superstitions. C’est–c’est l’Evangile.

2          Il y a plusieurs années, lorsque j’ai fait mon premier voyage à Phoenix, en Arizona, où...

3          Ce matin, je me régalais de mon déjeuner avec mon grand ami, Carl Williams, qui est ici au coin. Je pense que vous connaissez tous frère Carl Williams. Voulez-vous bien vous lever, Frère et Soeur Williams. Il est le–il est le président du chapitre des Hommes d’Affaires du Plein Evangile de Phoenix, en Arizona, plutôt lui et soeur Williams, et il s’est donc montré un très précieux ami pour moi.

4          La semaine passée, pendant la réunion et... ou plutôt il y a deux semaines, à Phoenix, je parlais de mon premier voyage à Phoenix. Je me souviens que lorsque j’étais petit garçon, je regardais et lisais tout ce que je pouvais, parce que c’était mon désir qu’un jour... Mon père était un cavalier, et je voulais être un cow-boy. J’avais lu quelques magazines sur les westerns et j’avais regardé beaucoup de films, encore petit garçon. Et alors, j’avais donc vu mon père monter les chevaux, et je pensais que moi aussi je pourrais certainement être cavalier, et mon ambition, c’était de venir à l’ouest pour–pour être un cavalier.

5          Et j’avais entendu parler de la montagne de la Superstition; bien sûr, du Hollandais égaré, qui en fait, je pense, est la Mine du Hollandais égaré, ce que je crois être une légende.

6          Et maintenant, il y a tant de gens là dans notre contrée; le temps du rodéo arrive, et tout le monde est en blue-jeans, avec un grand chapeau. Les gens cherchent à vivre dans une–une époque passée. Ils vivent quelque chose qui est révolu. Et je me demande pourquoi ils font cela. Il y a quelque chose en eux qui les pousse à faire cela.

7          Mais, voyez-vous, je pense que c’est là le problème de notre économie chrétienne aujourd’hui. Nous cherchons à vivre dans un âge révolu, à vivre de ce que quelqu’un d’autre avait dit dans un autre âge. Et cela ne marchera pas pour cet âge-ci. Mais c’est étrange de voir que les gens veulent d’une conception vieux jeu, ils veulent d’une certaine danse exécutée dans la grange ou d’un cow-boy, d’une chose ou d’une autre comme cela. Et cette chose authentique qui, en eux, leur donne le désir de retourner en arrière, c’est l’Evangile. Les gens désirent un nouvel Evangile qui est décoré, quelque chose qui répond aux goûts de ce jour-ci, une certaine chose fantastique, superbe, une culture et une instruction raffinées. Mais ils ne veulent pas de l’Evangile à l’ancienne mode, cette authentique chose qui est en eux et qui leur donne le désir de retourner. C’est à cela que l’on devrait retourner, à cette chose-là. Mais au lieu de cela, les gens retournent à–à autre chose. Alors quand Dieu manifeste quelque chose, cela est très étonnant et très inhabituel pour eux, et cela n’est pas conforme à leur éthique, et–et ils ne veulent pas recevoir cela.

8          Personne ne pourrait avoir pour John Wesley, Sankey, Moody, Finney, ou Finney, Knox, Calvin, pour n’importe lequel de ces hommes, plus de respect que quiconque d’entre nous ministres qui apprécions les hommes de Dieu, qui devrions en avoir pour ces hommes. Mais, voyez-vous, nous sommes en train de monter. Nous ne sommes plus dans cet âge-là. Chacun d’entre eux a servi dans un âge différent et selon une mesure différente. Nous servons Dieu aujourd’hui selon une mesure différente de la leur. S’il y a un lendemain, il y aura un âge et il y aura un Evangile pour cet âge-là qui continuera jusqu’à ce que la chose entière soit achevée en Dieu, et que Dieu devienne un avec nous.

9          Maintenant, je me souviens le matin où j’ai pris une torche, j’étais impatient de voir la montagne de la Superstition. Je devais monter là-haut. Mais ma petite torche ne représentait rien. Je ne pouvais rien voir. Les grandes ombres sinistres, et l’homme qui s’était fait tuer sur cette montagne pendant qu’il était à la recherche de l’or, et réellement bien des choses superstitieuses sont liées à cette montagne–cette montagne. Et alors que j’essayais avec ma petite torche de regarder tout autour, je–je n’arrivais pas–je ne voyais rien, et tout était effrayant. Savez-vous ce que j’ai fait? Je me suis simplement tenu tranquille jusqu’à ce que le soleil s’est levé. Lorsque ce soleil, qui est le roi de toutes les lumières, quand il s’est levé, ma petite torche ne servait plus à rien, mais toute l’épouvante avait disparu. J’ai vu que la montagne de la Superstition n’était plus sinistre. J’étais prêt à m’y rendre pour découvrir moi-même, à cause de cette grande lumière, le soleil, qui est la Parole parlée de Dieu. Dieu a dit: «Que la lumière soit.» Et c’est la Parole de Dieu rendue manifeste. Et quand le soleil est sorti, toute la frayeur était dissipée.

10        Et je pense qu’il en est ainsi aujourd’hui; là où j’ai été si mal compris parmi les frères, puisse la grande Lumière, le Roi Lumière... Il n’y a point d’autre lumière. Aujourd’hui aucune de nos lumières artificielles ne peut briller là. Peu importe le nombre de projecteurs de stade que nous allumons, vous ne pouvez rien voir, vous devez regarder cela droit en face pour voir une quelconque sorte de lumière. Ce soleil les fait disparaître toutes, parce que c’est la Parole de Dieu rendue manifeste. Et je pense, lorsque la Parole de Dieu rendue manifeste se lève au-dessus de toutes nos superstitions, celles-ci disparaissent. Voyez-vous? Nous désirons connaître la Vérité, connaître l’heure dans laquelle nous vivons.

11        Et, frères, nous sommes assis ici ce matin comme différentes dénominations, représentant différentes dénominations. Je ne pense pas que cela ait d’importance.

12        Autrefois je faisais paître le bétail dans le Colorado. Je me souviens qu’une fois, quand je... quand nous faisions le rassemblement du bétail au printemps, on conduisait le bétail jusque dans la forêt Arapajo. Je me tenais là, plusieurs jours, ma jambe sur le pommeau de la selle, et j’observais le garde forestier compter ce bétail pendant qu’il entrait dans la clôture amovible, venant de la propriété privée pour entrer dans la forêt.

13        Pour pouvoir y mettre une vache, chaque ranch devait avoir, être en mesure de produire une balle de foin, je crois... pas une balle de foin, une tonne de foin; je pense que c’est deux tonnes par vache, cela dépend du nombre pour lequel la chambre de commerce vous permettra de faire entrer votre marque. En effet, si pour cette marque, ce ranch produit autant de foin, alors il vous est permis de placer une vache là pour paître là dans cette forêt. C’est afin que la forêt ne soit donc pas surpeuplée par le bétail, et pour qu’il y en ait juste assez pour qu’on puisse en prendre soin. En effet, tout le monde viendrait. Et j’ai remarqué... C’était l’Association Hereford qui faisait paître dans cette forêt, dans cette partie-là de la forêt, la forêt Arapajo. Et j’observais le garde forestier.

14        Eh bien, nous, les nôtres c’était le Turkey Trot, Turkey Track. Le Tripod était juste au-dessus de nous. Monsieur Grimes employait environ quinze hommes, il avait plusieurs centaines de têtes de bétail. Et nous, l’entreprise pour laquelle je travaillais avait là un petit nombre de bétail, quatre ou cinq cents têtes. Mais les Grimes en avaient peut-être mille cinq cents, mille huit cents têtes, c’était le Bar, le Diamond Bar.

15        Et j’observais le garde forestier. Il devait se tenir là et compter ces vaches pendant qu’elles entraient. Vous savez, il ne faisait jamais attention à la marque que les vaches portaient. Il ne vérifiait qu’une seule chose, c’était l’étiquette de sang attachée à l’oreille, parce que ça devait être les Hereford enregistrés avant qu’ils ne puissent paître. C’est afin de préserver la pureté de votre race. Voyez-vous, votre vache devait se reproduire, votre veau devait être issu d’un taureau de race pure. Et par conséquent, pour tant de vaches, vous devez avoir un taureau. Et ils sont tous mélangés. Tout le bétail devait être d’une race pure enregistrée, ils devaient être de pure race. Vous assurez alors une bonne continuité de votre–votre–votre... du sang de l’Association Hereford.

16        Bien des fois je me suis dit: «C’est comme ça que ce sera au Jugement. Il ne fera pas attention aux marques que nous portons, mais Il cherchera l’étiquette de sang, Jésus-Christ.» C’est ce qui marchera.

17        Si nous essayons ce matin de faire de tout le monde des Assemblées de Dieu, nous n’y arriverons pas. Si nous essayons de faire d’eux les gens de la sainteté pentecôtiste, nous n’y arrivons jamais. Si nous essayons de faire d’eux les gens des églises unies, nous n’y arriverons jamais.

18        Mais il y a un Endroit où nous pouvons tous nous rencontrer en tant que des croyants, c’est sous le Sang de Jésus-Christ. Et c’est le seul lieu où Dieu a jamais rencontré l’homme, ou plutôt, où Il rencontrera l’homme; c’est sous le Sang de Jésus-Christ. C’est là que nous avons des choses en commun.

19        Récemment, j’ai lu quelque chose en rapport avec un jeune couple qui voulait se séparer, et c’était pitoyable. Ils–ils avaient vécu ensemble pendant plusieurs années. Une mésentente était survenue entre eux, et la petite mère, la petite dame et son mari allaient se séparer. Et ils étaient... L’avocat était un de leurs amis. Il a dit: «Eh bien, avant que l’on soit obligé d’envoyer quelqu’un là-bas pour vendre ces biens, et prendre ce qui vous revient, si votre divorce est consommé, alors partagez les biens entre vous.» Ils ont dit que c’est ce qu’ils feraient.

20        Ils sont entrés au salon; ils se sont disputés, ils se sont battus et tout le reste, pour ce qu’il y avait au salon. Ils sont entrés dans la salle de séjour, et ils–et ils ont fait la même chose là-bas. Et dans la salle à manger et à la cuisine, ils ont fait de même. Finalement, ils se sont souvenus qu’ils avaient certaines histoires gardées là-haut dans le grenier. Ils sont donc tous deux montés dans la mansarde (Je pense que c’est ainsi que vous l’appelez ici; à l’est nous appelons cela l’attique). Ils sont donc montés là-haut, et ils ont fait sortir une vieille malle. Et il y avait dedans des vêtements et tout, ils y plongeaient donc les mains et se disputaient tel et tel objet.

21        Et au bout d’un moment, quand ils ont soulevé quelque chose, tous les deux se sont précipités dessus, et ils se sont saisis la main l’un de l’autre, alors que chacun essayait de s’en emparer. C’était une petite paire de souliers blancs. Ça appartenait à un–un bébé qui avait été accordé à leur union, mais qui était mort. Alors, se tenant la main l’un de l’autre, l’un ne pouvait pas dire: «C’est à moi», et l’autre ne pouvait pas dire: «C’est à moi.» C’est quelque chose qu’ils avaient en commun. Pendant quelques minutes, ils se regardèrent. L’un ne pouvait pas la réclamer, et l’autre ne pouvait pas la réclamer. Alors, ils se sont retrouvés dans les bras l’un de l’autre, et le divorce fut annulé.

22        Je désire voir cela, parmi nous les baptistes, les méthodistes, et les Assemblées et l’Eglise de Dieu, et peu importe ce que nous pouvons être. Nous pourrions avoir des choses qui nous différencient complètement et tout comme cela, c’est-à-dire nos propres traditions qui nous ont plongés dans cela. Mais frère, il y a une Chose que nous avons en commun: Christ, et Il est la Parole. C’est ce que nous sommes venus faire ici; ce n’est pas pour parler de nos divergences, mais pour parler de ce que nous avons en commun, Jésus-Christ. Maintenant, prions.

23        Père céleste, Tu es notre Père, nous Te remercions, parce qu’aujourd’hui nous avons l’espérance de la Vie Eternelle à travers la résurrection bénie de Jésus-Christ. Nous voyons briller les Lumières du soir. L’arbre que le jélek a laissé, la chenille l’a dévoré; ce que la chenille a laissé, la sauterelle l’a dévoré; et nous comprenons que ces insectes, c’est le même insecte, simplement à un autre stade de sa vie. Et nous comprenons que les divergences des églises, c’est toujours le même vieil insecte romain qui a commencé à Nicée. Et ce que l’un laisse, l’autre le dévore. Et aujourd’hui on a l’impression que nous sommes dans un grand chaos, et à présent on entre dans le–le grand conseil, le conseil oecuménique des églises; on a l’impression qu’il ne reste rien, qu’il n’y a plus d’espoir.

24        Mais, nous nous souvenons de la Parole infaillible de Dieu; de même que le soleil s’est levé pour dévoiler les superstitions, de même Tu as promis: «Je restaurerai, dit l’Eternel, toutes les années que le gazam a détruites, que le hasil et autres ont détruites.» Tu as dit qu’elles seraient restaurées et que cet arbre vivrait de nouveau! Nous Te prions, Père, d’envoyer du Ciel Ta grâce et la puissance de résurrection de Christ, afin que Tu puisses restaurer, nous ressusciter et nous amener à une foi vivante dans la Parole vivante de ce jour. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

25        Frères, je suis un petit peu enroué. Et je ne suis pas un orateur, mais c’est juste un moment pour nous réunir afin que vous compreniez ce que je veux dire. C’est pour cela que je suis ici. Si jamais vous me surprenez en train de faire quelque chose qui est en dehors de cette Parole et de ce qui a été promis pour aujourd’hui, il est de votre devoir de venir vers moi, il est de votre devoir de venir me le dire. Mais comme je le dis, il y a une chose sur laquelle nous pouvons être en accord, c’est Christ. C’est ce que nous avons en commun. Il est mort pour nous tous. Nous sommes sous ce Sang-là.

26        Maintenant, je ne suis pas ici pour faire autre chose, sinon essayer d’aider chacun de vous, afin que cette communauté soit un meilleur endroit après le réveil, car c’est dans ce but que nous nous sommes réunis. Nous nous sommes réunis pour cela, pour–pour faire connaissance les uns avec les autres, pour mieux nous connaître, pour communier les uns avec les autres. C’est pour cela que je suis ici ce matin, c’était ça notre but en tenant cette série de réunions, c’est afin que nous puissions nous connaître.

27        Maintenant, nous réalisons qu’au travers de tous les âges il en a toujours été ainsi. Il suffit qu’un petit quelque chose de phénoménal se produise ou quelque chose d’un peu différent, et il s’en suit tout un tas d’imitations charnelles, alors vous avez toutes sortes de superstitions. Et il doit en être ainsi. C’est supposé être ainsi. Et il se raconte des choses là-dessus, qui ne sont pas vraies. Nous savons qu’il en a toujours été ainsi.

28        Jésus, à ce que l’on croyait, était un enfant illégitime. Il ne l’était pas. Il était exactement ce que la Bible avait annoncé. Ces hommes qui L’ont traité ainsi... Il était la manifestation de la Parole de Dieu qui était rendue claire.

29        Et remarquez, les gens ont dit: «Ses disciples sont venus dérober Son Corps, ils ont donné de l’argent aux soldats romains.» Les gens croient encore cela. Mais nous, nous croyons et nous savons par Sa Présence vivante aujourd’hui qu’Il est ressuscité des morts, et qu’Il est ici avec nous maintenant. Nous en sommes sûrs et certains. Chaque Parole qu’Il a prononcée, et qu’Il a promise au travers des âges, s’est accomplie, si vous y faites attention. Rien ne pouvait le faire si ce n’est Dieu. Nous sommes Ses serviteurs.

30        Et maintenant, je me disais que ce matin je vais juste lire un petit passage des Ecritures, et vous parler, à vous frères et soeurs qui êtes ici, afin que nous puissions avoir une petite réunion.

31        Ce vent ne me fait vraiment pas du bien, là. Je... Tenez, tenez, c’est en ordre, laissez cela tranquille maintenant, frère Roy, car je ne ferai que quelques minutes.

32        Il y a quelques années, environ quinze ans, je faisais la chasse avec un homme qui était un coiffeur, et il était aussi pédicure, c’est-à-dire qu’il coupait les durillons des pieds. Vous savez, à cette époque-là, c’était la disette, il n’y avait pas d’argent. Et cet ami coiffeur, je... peignait mes cheveux et avait... Il me coupait les cheveux plutôt, et il avait eu des pellicules sur l’épaule. Il a dit: «Billy, a-t-il dit, tu dois... Je dois te donner un peu de shampoing, a-t-il dit, tu as trop de pellicules sur ton veston.»

            Et j’ai dit: «D’accord, Jimmy.»

33        Et il parlait de la chasse aux ratons laveurs, et il s’est tourné et a tendu la main... J’étais son pasteur; lui, il enseignait à l’école du dimanche; c’était un brave homme. Il s’est retourné pour prendre ce qu’il pensait être ce shampoing Lucky Tiger, pour le mettre sur ma tête, et c’était du phénol.

34        Et je–je portais un bonnet à la chaire pendant des semaines. Aujourd’hui cela me dérange encore, voyez-vous, juste ce petit... Voyez-vous, mon cuir chevelu est toujours tendre, voyez-vous?

35        Et, non, ça–ça–ça va maintenant; en effet, il se faisait que hier soir cela m’a dérangé, et j’étouffais tout simplement.

36        Ma femme m’a acheté un postiche pour que je le porte. Je ne pouvais pas porter un chapeau à la chaire, c’est un manque de respect envers Christ. Si vous portez un petit bonnet, les gens disent: «Vous voulez être un évêque.» Et c’est tout simplement un problème. Elle me l’a acheté, mais je n’ai jamais eu le courage de le porter. J’aurais bien voulu le porter, mais je–je ne l’ai pas encore porté. Mais je crains que cela ne puisse refléter quelque chose, vous savez. Et–et je dois tout simplement laisser tomber, je pense.

37        Et à présent, je désire simplement lire une portion des Saintes Ecritures. En effet, la Parole de Dieu ne faillira jamais, la mienne faillira. Mais je désire que vous vous souveniez de ceci, c’est que dans chaque âge qui...

38        «Dieu, au commencement, était la Parole.» Il était toujours la Parole. Et la Parole est une pensée exprimée. Voyez-vous? Eh bien, dans Sa pensée, Il avait le plan entier, connaissant la fin depuis le commencement, Il L’a simplement exprimée sous forme des Paroles, et ces Paroles sont manifestées.

39        C’est juste comme le soleil, c’est la Parole de Dieu manifestée. Il a dit: «Que la lumière soit», et la lumière fut.

40        Et il y a un temps de séparation. Il y eut un temps où Dieu sépara la lumière des ténèbres. Il fait toujours cela. Il y eut un temps où Il sépara le sec de la terre, ou plutôt, des eaux. Il y a une sep-... Il sépara Paul et Barnabas. Il sépara Moïse de l’Egypte. Voyez-vous, Il procède toujours à une séparation. Et il y a un temps de séparation qui vient. Mes amis, les hommes qui exercent ces ministères n’aiment pas faire cela, mais cela doit se faire. Voyez-vous? Il y eut un temps où les disciples durent se séparer des leurs.

41        Paul s’est tourné vers les Gentils, il s’est éloigné des Juifs, l’héritage de Dieu. Un temps vint où il dut le faire. Les gens ont parlé contre lui; mais il a fait la fameuse déclaration: «Je n’ai point résisté à la vision céleste.»

42        Et puissé-je dire la même chose, frère, voyez-vous, la vision en rapport avec ce jour, voyez-vous, la vision de la promesse qui se rapporte à ce jour-ci, le Saint-Esprit  dans–dans  le  pays  aujourd’hui.  Dieu  a  promis  qu’en  ce jour Il déverserait le Saint-Esprit sur nous. Eh bien, j’ai sillonné le pays de part en part. Il y a eu des signes prodigieux, comme vous l’avez vu. Pas une seule fois ces signes n’ont failli. Ils sont parfaitement la vérité, parce que c’est Dieu. Il y en a des dizaines des milliers et des milliers et des milliers, et pas un seul ne peut faillir.

43        Les gens taxent cela du diable. Ils taxent cela de tous les noms. Les uns disent une chose et les autres une autre.

44        Mais Jésus a dit: «S’ils ont appelé le Maître de la Maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi Ses disciples?» Alors Jésus a dit: «Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle: ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi.»

45        Eh bien, ce n’est pas qu’Elles rendraient témoignage de moi; je suis un homme. Mais le Message qui est sorti rend témoignage de cela? Or, Dieu n’envoie pas des prodiges juste pour montrer qu’Il est Dieu. Dieu envoie des prodiges pour faire ceci: déclarer quelque chose. Les prodiges accompagnent un ministère et tout... malgré toutes les choses charnelles et tout ce qui va avec.

46        C’est comme je l’ai lu au sujet de Martin Luther l’autre jour, il est dit: «Ce n’était pas un mystère qu’il ait pu–qu’il ait pu prendre position et protester contre l’Eglise catholique et s’en tirer. Le miracle chez Martin Luther, c’était le fait qu’il ait pu garder la tête au-dessus de tout le fanatisme qui a accompagné la réforme.»

47        C’est ce que nous devons faire. Il y a toutes sortes de choses qui se produisent, et cela met des fantômes devant vous, frères. Mais, souvenez-vous, la vraie Lumière, quand Elle apparaît, Elle dissipe tous ces fantômes. Voyez-vous? Cela fait... couvre de honte ces fantômes. Cela les met à nu. Et nous comprenons donc que là où le surnaturel se produit, il y a une foule de gens de toute espèce qui suit toujours.

48        Moïse a accompli des miracles. Et quand ils sont allés dans le désert, Koré a essayé de dire: «Eh bien, maintenant, tu cherches à dire que tu es le seul qui puisses faire ceci. A part toi, il y a d’autres hommes saints.»

49        Vous savez ce qui s’est passé, n’est-ce pas? Dieu a dit: «Sépare-toi d’eux.» Voyez-vous?

50        Voyez-vous, on a eu toujours cela. Quand le surnaturel se produit, les imitateurs suivent cela. Il faut qu’il en soit ainsi. Et c’est cette imitation qui apporte... si...

51        Prenons par exemple le député Upshaw. Sa veuve est venue hier soir par avion pour prendre part aux réunions ici. Il fut guéri au cours de nos réunions. Vous en avez tous entendu parler. Il répétait toujours ce dicton-ci: «Vous ne pouvez pas être ce que vous n’êtes pas.» C’est l’exacte vérité. Vous ne pouvez pas être ce que vous–vous n’êtes pas.

52        Si nous pouvions tous, comme dans une grande symphonie, suivre le rythme lorsque le compositeur en donne le battement, nous comprendrions. Maintenant, nous–nous en venons à cette pensée-ci, que l’heure dans laquelle nous vivons, le temps dans lequel nous sommes maintenant, que nous sommes arrivés au point où nous attendons que Dieu entre sur la scène.

53        Quand vous, frères, aviez commencé, vous les réformateurs, le mouvement de pentecôte, il y a bien des années, quand la restauration des dons, le parler en langues et tout vinrent dans l’Eglise, Dieu restaurait les dons dans l’Eglise. Vous vous souvenez, tous vous aviez aussi une réforme. Vos pères en avaient une. C’était difficile de se séparer des presbytériens, des luthériens, des baptistes et des autres, au temps de cette réforme. Les nazaréens ont connu leur épanouissement en leur temps, et les pèlerins de la sainteté également, ils ont rejeté votre message. Que leur est-il arrivé? Voyez-vous où ils en sont aujourd’hui? Eh bien, souvenez-vous, la même chose peut nous arriver. Oh! oui.

54        Une fois qu’une église s’organise, une fois qu’un message s’organise, cela est laissé pour compte et ne se relève jamais. Eh bien, il y a des historiens ici; je connais l’un de vous, voyez-vous. Et c’est juste. Cela ne se relève plus jamais quand ça s’organise.

55        Le catholicisme fut la première organisation; dans la Bible on l’appelle une prostituée, c’est ce qu’elle était, la mère des impudiques, c’est la même chose, les organisations. Voyez-vous où cela aboutit de nouveau, ici dans le conseil oecuménique?

           

56        Maintenant, parmi les organisations je suis mis dehors à cause de cela. Ces frères ne se rendent pas compte de ce qu’ils sont en train de faire. Ce n’est pas de moi qu’il s’agit; ce n’est pas moi qui suis mis dehors. C’est la Parole qu’ils mettent dehors. La Bible dit que dans cet âge de Laodicée Christ était hors de l’église, frappant, essayant d’y rentrer. Il n’y a jamais eu un âge comme celui-ci; Il est à l’extérieur.

57        En effet, il n’y aura plus d’âges de l’Eglise. Celui-ci marque la fin des âges de l’Eglise. L’âge de Laodicée était le dernier, et le pentecôtisme est cet âge de Laodicée, et nous savons cela, il n’y aura jamais rien qui viendra après la Pentecôte. C’est ça.

58        C’est comme l’homme. Il n’y a point eu d’autre créature qui soit venue suite à son évolution, pour arriver à une espèce plus élevée que–qu’un homme, car l’homme est à l’image du Dieu qui l’a créé. Il n’y aura jamais rien de plus élevé. Ceci c’est... La Parole ne peut pas permettre qu’il y ait quelque chose de plus évolué, car Il est la Parole.

59        Et la Parole ne peut pas non plus aller au-delà d’un quelconque âge de Laodicée. Et nous les voyons tous, là. Jésus hors de l’église, essayant d’y rentrer. Voyez-vous?

60        C’est ainsi que les gens L’ont traité la première fois quand Il était ici. Il est la Parole. Et la Parole, Il était la Parole. Les gens disent: «Nous avons la Parole.» Les pharisiens disaient: «Nous avons la Parole.» Mais, cette vraie Parole même, ils étaient en train de La rejeter.

61        C’est pour cette raison que Jésus a dit: «Vous sondez les Ecritures: ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi.»

62        Aujourd’hui, nous pouvons regarder en arrière et dire: «Comment ont-ils été si aveugles?» Je me demande si parfois nous ne regardons pas en arrière pour dire: «Comment avons-nous été si aveugles?» Voyez-vous? Voyez-vous? Il faut qu’il en soit ainsi, frères. C’est bien dommage, mais il faut qu’il en soit ainsi. Je ne veux pas dire bien dommage, ce n’est pas là mon intention. Dieu sait ce qu’Il fait. Voyez-vous? Les gens ne savent pas ce qu’ils font, ils... C’est la Parole qu’ils rejettent, la Parole rendue manifeste, la promesse qui a été rendue manifeste, la promesse pour ce jour-ci. Et la raison pour laquelle cela arrive, c’est parce que les gens vivent dans le reflet d’une autre lumière.

63        Le plus grand vol qui ait jamais été perpétré, c’était en Angleterre, il n’y a pas longtemps; et c’était réalisé à l’aide d’une fausse lumière, un vol de sept millions de dollars. Le monde n’a jamais entendu parler d’un tel vol, Scotland Yard n’a pas pu retrouver cela. C’était le plus grand vol que le monde ait jamais connu, et ç’a été réalisé à l’aide d’une fausse lumière.

64        Permettez que je dise ceci, frères, avec l’amour pour les hommes dans mon coeur. Dieu le sait. Le plus grand vol que l’église ait jamais connu, c’était aussi par une fausse lumière, en vivant sous le reflet d’un autre âge, sous le reflet de ce que Luther, Martin Luther, Wesley, où de ce que nos pères de la pleine Pentecôte avaient dit. Voyez-vous? Cela ne se rapporte pas à ce jour-ci. Voici la promesse pour ce jour, voici la Parole. Et vous direz: «Eh bien, vous avez mal interprété cela.» Dieu est Son propre interprète en manifestant la chose.

65        Que ce serait-il passé si on disait aux pères pentecôtistes d’autrefois, il y a cinquante ans, qu’ils avaient une fausse interprétation de la Parole, et que le parler en langues n’existait pas? Ils ne se sont pas tenus tranquilles à cause de cela. Dieu interprétait Sa propre Parole. Pierre a dit le jour de la Pentecôte: «Repentez-vous, et soyez baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Comment pourraient-ils s’en éloigner? Elle s’interprète Elle-même. Voyez-vous? Cela n’a pas besoin d’interprétation.

66        Et aujourd’hui, dans cet âge où nous vivons maintenant, il y a un Arbre-Epouse qui est en train de pousser. Voyez-vous? Certainement, l’Arbre a poussé.

67        Et eux, aussitôt qu’ils se sont organisés, ils n’ont pas pu aller plus loin. Et que se passe-t-il? Ils s’organisent et font pousser cette branche-ci, et ensuite la branche est coupée. Selon Jean, chapitre 15, Il les coupe. Il ne les a plus utilisées.

68        Mais au coeur de cet arbre sort le fruit, juste au sommet de l’arbre. Quand l’arbre atteint sa pleine maturité, il ne peut pas aller plus loin; juste au sommet. C’est ici le dernier âge de l’Eglise. Elle est arrivée à sa pleine maturité. C’est l’Arbre-Epouse. Jésus était l’Arbre de la Vie qui était dans le jardin d’Eden. Croyez-vous cela? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Et Il était l’Arbre de la Vie.

69        Il y avait un arbre dans le jardin, et un de ces arbres, si on y touchait... Eh bien, nous avons nos divergences là-dessus, je ne veux donc pas aborder cela, mais disons que c’était un arbre de la désobéissance. Et aussitôt qu’ils ont touché à cet Arbre, tous les hommes devaient mourir. Et on a dû les chasser loin de cet autre Arbre; en effet, s’ils mangeaient de cet Arbre de Vie, ils vivraient tous, tout en connaissant le bien et le mal. C’est juste. Vous le savez en tant que ministres. Nous avons nos [différentes] conceptions là-dessus, et il est probable que nos avis divergent sur ce qu’était cet Arbre.

70        Mais tous nous pouvons être sûrs que Christ est cet Arbre de Vie. En effet, un jour, lors du jubilée qu’on avait là, pendant qu’ils étaient en train de boire et de se réjouir, Jésus, parlant de l’Eau, a dit qu’Il était le Rocher qui était dans le désert.

            Les gens ont dit: «Nos pères ont mangé la manne dans le désert.»

71        Et Il a dit: «Et ils sont tous morts. Mais Moi, Je suis le Pain de Vie (amen), cet Arbre de Vie qui est venu du Ciel d’auprès de Dieu. Celui qui mange de cette Vie... de ce Pain ne mourra jamais.» C’est le Pain de Vie.

72        Alors, pour en faire un objet de moquerie, les Romains L’ont pendu sur un arbre. «Maudit est celui qui est pendu au bois», pour faire du Fils de Dieu un objet de moquerie. Il fut méprisé, rejeté. Il est venu du plus haut des Cieux, pour devenir le plus bas de la terre. Quand Il était ici, Il est allé dans la ville la plus basse. L’homme le plus petit de la ville a dû baisser les yeux pour Le voir; Zachée. Il lui fut donné le nom le plus vil. Il fut traité de la pire des manières et fut pendu au... Il est mort de la mort la plus cruelle qu’on puisse subir. C’est ce que les gens pensaient de Lui. C’est ce que le monde pensait de Lui.

73        Mais Dieu L’a tellement élevé qu’Il doit baisser le regard pour voir le Ciel; Il Lui a donné un Nom qui est au-dessus de tout nom, à telle enseigne que tout au Ciel et sur la terre porte Son Nom. C’est ce que Dieu en pensait, voyez-vous. Si nous sommes des fils de Dieu, les attributs de Ses pensées depuis avant la fondation du monde, nous penserons la même chose à Son sujet. Et, souvenez-vous, frères, Il est la Parole. Voyez-vous? Il y a toujours un message derrière le prodige.

74        En tant qu’un jeune rabbin, quand Jésus a commencé à prêcher, guérissant les malades, chacun voulait qu’Il soit dans son église. Vous savez cela. Mais c’était juste les miracles, ce qu’Il avait, ce qu’Il manifestait, Il attirait l’attention des gens. Mais un jour, Il s’est assis et Il s’est mis à parler aux gens, c’est alors que commença le ministère qui était derrière les miracles, à ce moment-là personne ne voulait alors de Lui. C’est bien dommage, mais cela–cela se répète. Vous allez comprendre à partir de là.

75        Lisons dans la vieille Bible bénie juste un petit... pour un petit entretien ce matin, le Seigneur voulant, lisons dans le Livre de Josué, au chapitre 10, à partir du verset 12–12.

76        Et maintenant, à quelle heure allons-nous sortir d’ici? A quelle heure devons-nous sortir d’ici? [Quelqu’un dit: «Il n’y a pas une heure fixe.–N.D.E.] Dites donc, bon, si je dis dans quinze, vingt minutes, sera-ce suffisant? Sera-ce en ordre? D’accord, juste un petit moment. [«Il n’y a pas une heure fixe.»]

          Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon!

          Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste? Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour.

77        A présent, je vais tirer de cela juste un petit sujet, parce que je vous ai dit que je... Je ne suis pas un orateur, mais je pense que vous comprenez ce que je vais dire maintenant. Et je suis ici pour vous prêter main forte, pour vous aider, à élever Jésus-Christ. Pas élever les organisations, pas élever les hommes de cette terre, mais élever Jésus-Christ qui est la Parole de Dieu rendue manifeste, Dieu manifesté. Ce n’est pas juste ce que quelqu’un donne comme interprétation; c’est Dieu qui fait Sa propre interprétation, Dieu confirmant ce qu’est la chose. Il confirme ce qu’Il est. Si seulement les pharisiens avaient vu cela, si seulement ils avaient lu les Ecritures où ces choses avaient été dites, ils auraient compris que Dieu manifestait Sa Parole par Jésus-Christ. Il était la Parole, et Il est encore la Parole.

78        Maintenant, ce sujet que je désire aborder pendant environ quinze minutes, et je vais essayer de parler... Comme vous l’apprenez tous, je fais des bandes de trois ou quatre heures. Mais c’est sur un sujet, vous voyez. Et dans vos églises, j’essaie de limiter mes interventions du soir à environ trente minutes, afin que je puisse avoir la ligne de prière et éviter de fatiguer les gens, ensuite je rentre. Je suis sûr que vous aimez mieux cela. J’avais l’habitude de rester pendant des heures, et ensuite de rentrer à vingt-trois heures et demie ou à minuit; mais maintenant je m’efforce de réduire mes services à environ quarante-cinq minutes ou une heure.

79        Je désire aborder le sujet suivant: Un Paradoxe, juste ce mot-là, un paradoxe.

80        Et je ne savais pas que j’allais avoir le petit déjeuner. D’habitude nous le faisons, mais je pensais qu’il aurait peut-être lieu samedi ou un autre jour comme cela. Et frère Borders m’a dit hier soir, tard, que ce serait ce matin, raison pour laquelle j’ai noté rapidement quelques Ecritures ici, auxquelles je pensais me référer pendant quelques minutes.

81        Maintenant, un paradoxe, Webster dit que c’est quelque chose d’incroyable, mais vrai. C’est quelque chose que personne ne peut expliquer. C’est quelque chose qui sort du domaine de la connaissance humaine, mais qui est cependant vrai. Un paradoxe! Et maintenant, nous voyons que si vous lisez dans–dans Hébreux, chapitre 11, verset 3, ce monde en soi est un paradoxe.

82        Il y a quelques semaines, au cours de nos réunions dans la ville de New York, un soir je sortais du Morris Auditorium, et nous descendions la rue à pieds, mon fils et moi. Et nous–nous avons regardé les gens, et il y en avait des milliers, et un homme avait les cheveux comme une femme, vous savez, ce qu’on appelle des mèches collées, et–et des boucles d’oreilles, et il portait un justaucorps; et–il y avait des enfants blancs et des enfants de couleur, vous comprenez ce que je veux dire, des hommes et des femmes ensemble. Et–et ils... et ils...

83        Une pauvre vieille femme est tombée dans la rue, personne ne l’a relevée, les gens continuaient bonnement leur chemin. Et je l’ai aidée à ramasser ses oranges, et je l’ai relevée comme cela, une vieille femme d’environ soixante-dix ans. Et–elle m’a regardé d’une façon très étrange, et elle a continué à descendre la rue.

84        J’en ai parlé à un chauffeur de taxi. Il a dit: «Monsieur, quand quelqu’un vient à New York, et qu’il se comporte comme une personne qui a son bon sens, a-t-il dit, nous comprenons que c’est un étranger.» Voyez-vous? Il a dit: «Ce sont de braves gens, a-t-il dit, mais ils sont tout simplement entrés dans ce bain.» Il a dit: «Prenez, par exemple, un homme qui vient ici, ça ne fera pas longtemps pour qu’il se retrouve dans le même état. Quand il arrive ici, il essaie de faire tout ce qu’il peut.» Il a dit: «Vous pouvez rester étendu là et mourir dans la rue d’une crise cardiaque, quelqu’un pensera que vous êtes ivre. Personne ne vous touchera; ils vous laisseront étendu là et mourir.» Voyez-vous, ce n’est pas qu’ils veulent être ainsi, ils entrent simplement dans le bain.

85        Et c’est ce qui nous arrive, frères, dans notre vie dans l’église. Nous entrons dans le bain d’un certain credo, ou d’une certaine chose, et nous restons dans cet état-là. Voyez-vous, nous entrons dans la danse avec les autres. Nous entrons dans la danse avec notre organisation.

86        Nous entrons dans la danse avec notre communauté. C’est tout simplement naturel. Quand vous peignez votre escalier en rouge, observez ce que fera votre voisin. Il fera aussi la même chose. Oui, oui. Que l’une de nos soeurs achète un certain genre de robe ou de chapeau, observez ce que fait votre voisin. Voyez-vous? C’est une–c’est une imitation. C’est un temps où les gens font la concurrence.

87        Nous ne nous soucions pas que notre pantalon concorde avec notre veste. Nous voulons que notre expérience concorde avec la Parole, voyez-vous, et avec Dieu.

88        Mais pendant que nous descendions la rue à pied, Billy m’a dit, il a dit: «Papa, comment Dieu arrive-t-Il à savoir qui sont tous ces gens?»

89        J’ai dit: «Très bien, fiston, lève les yeux droit vers les cieux.» Et j’ai dit: «Vois-tu ces deux petites étoiles là-haut qui sont presque ensemble?»

            – Oui.

90        J’ai dit: «Si l’une d’elles, d’après ce que nous dit la science, si l’une d’elles se met à se diriger vers la terre, à une vitesse d’un million de kilomètres à l’heure, il lui faudrait des millions d’années pour arriver ici. Voilà à quel point elle est éloignée d’ici. Et pourtant les deux étoiles sont plus proches l’une de l’autre que nous sommes proches d’elles, ou il est possible que nous soyons plus proches de cette étoile qu’elles ne le sont l’une de l’autre.»

            Il a dit: «Comment Dieu arrive-t-Il à faire cela?»

            J’ai dit: «Il est infini.» Voyez-vous?

91        Nous avons suivi récemment une conférence donnée par Einstein sur cette galaxie et la constellation. Il a dit: «Si quelqu’un pouvait quitter la terre...» C’est l’une de ses grandes déclarations, de ses dernières déclarations. «Si une personne quittait la terre à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire à huit cent... cent quatre-vingt-six mille kilomètres par seconde, cent quatre-vingt-six mille kilomètres par seconde et qu’elle faisait un voyage de cent cinquante millions d’années-lumière, elle arriverait là. Et alors cela lui prendrait cent cinquante millions d’années-lumière pour revenir.» Cela ferait tant de milliards d’années, vous pourriez écrire une rangée des 9 tout autour de la terre sans interruption, en terme d’années. Savez-vous depuis combien de temps il aura quitté la terre? Depuis cinquante ans, selon notre temps à nous.

92        Nous sommes si pressés! Qu’en serait-il si une petite fourmi quittait Tucson pour venir ici à Bakersfield, quelle distance, à votre avis, aura-t-elle parcourue en quarante ans? Peut-être huit cents mètres. Voyez-vous, cela représente beaucoup pour elle; pour nous, cela représente douze heures de route en voiture; pour un avion à réaction, juste quelques secondes; pour Dieu, rien du tout.

93        Jésus est mort hier après-midi, Il a été crucifié. Paul est mort hier. «Mille ans c’est un jour pour Dieu», pour ainsi dire. Pas même cela, si vous voulez estimer le temps. Ainsi, ces apôtres et les autres sont morts hier. Nous sommes pressés; il ne nous reste qu’un temps minime pour rester ici. Pensez-y donc, quand vous considérez l’éternité...

94        Einstein, le grand philosophe, a dit... ou plutôt le grand scientifique a dit: «Il n’y a qu’une manière raisonnable d’expliquer l’origine de ce monde, ça se trouve dans Hébreux, chapitre 11, verset 3: ‘C’est par la foi que nous reconnaissons que Dieu a formé le monde à partir des choses qui...’ Il l’a appelé à l’existence par la Parole.»

95        Comment se tient-il dans l’espace sans jamais quitter son orbite? Comment expliquer que tout dans l’espace, et cette constellation, si l’une de ces étoiles se déplaçait... Je sais que la nuit vous sortez et vous dites: «J’ai vu une étoile filante.» Non, vous avez vu une lumière provoquée par les conditions climatiques. Une étoile ne se déplace pas. Si cette étoile se déplaçait, nous nous déplacerions avec. Toutes choses dans l’univers sont dans une telle harmonie qu’elles se tiennent ensemble.

96        Qu’en serait-il si le genre humain pouvait être ainsi, pour maintenir l’Eglise unie afin que nous soyons tous en harmonie avec la Parole? Voyez-vous? La seule façon d’y arriver, c’est de laisser Dieu être Son interprète, et nous serons dans cette harmonie. Voyez-vous? Dieu interprète cela Lui-même.

97        Nous voyons donc qu’il y a simplement un paradoxe dans ces choses. Il n’y a aucun doute que c’est l’un des grands paradoxes. Eh bien, il y a eu tant de paradoxes, alors que nous avançons. Des choses qui–qui sont incroyables, mais qui sont cependant vraies.

98        Au temps de Noé, souvenez-vous, il n’avait jamais plu sur la terre. Il n’avait jamais existé de pluie. La terre se tenait redressée, toute droite, dans la même position que le soleil. C’est l’incrédulité et la désobéissance qui l’ont mise de travers, qui ont fait qu’elle soit penchée en arrière, et cela a engendré de l’air chaud et de l’air frais, qui font que la vapeur se lève des mers et produit la pluie. Il n’avait jamais plu sur la terre. Et voilà qu’un homme apparut, disant qu’il allait pleuvoir. C’était étrange, mais c’était la Parole de l’Eternel. Oh! je peux entendre la science...

99        Vous direz: «Eh bien, comment savez-vous donc qu’ils avaient la science?» En ce temps-là ils ont construit les pyramides. Aujourd’hui nous ne sommes pas capables de les construire. Non. Nous n’avons pas le matériel. Nous n’avons pas les histoires avec lesquelles les construire, et nous n’avons pas les engins qu’il faut pour soulever ces gros blocs de pierre à cette hauteur-là. Cela demeure un mystère pour le monde. Ils ont construit les pyramides.

100      Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme. Ce qui arriva en ce jour-là arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

101      Et, frères, j’aimerais insérer une petite chose ici juste un instant. Pierre a déclaré cela dans 1 Pierre, il a dit: «Où huit âmes furent sauvées par l’eau.» Huit âmes! Que représentent des dizaines de millions du conseil oecuménique? Voyez-vous, ça ne sauve pas. Il s’agit de la Parole. C’est Dieu qui sauve. «Huit âmes furent sauvées par l’eau au temps de Noé.»

            Considérez ceux qui furent sauvés au temps de Lot.

102      Considérez le nombre qui parvint à la fin du voyage à travers le désert; deux personnes, Josué et Caleb. Voyez-vous?

103      «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

104      C’était un grand âge scientifique! Voyez-vous? Et nul doute qu’ils étaient capables de scruter les cieux et de dire... avec le radar et de dire: «Il n’y a point d’eau là-haut. D’où proviendra-t-elle?»

105      Dieu a dit: «Elle sera là.» C’était suffisant. Et Noé a cru cela, et il a sauvé sa famille.

106      Souvenez-vous, Dieu met à l’épreuve Son peuple qui croit Sa Parole. Là où Dieu se trouve, il y a toujours un paradoxe, car Il fait des choses qui sont incroyables pour l’entendement humain. Le savez-vous? Nous savons tous cela. Des choses incroyables pour l’entendement humain? Et Il met à l’épreuve ces hommes qui prédisent ces paradoxes. Il les fait passer par des épreuves.

107      Jamais Il omet, ou plutôt, jamais Il ne change Sa manière de faire. Dieu ne change jamais Son système. Savez-vous cela, frères? Certainement que vous le savez. Il ne change jamais Son système. Il le garde toujours dans la continuité, tel qu’Il avait commencé.

108      Il n’a traité avec le monde que par la prédication d’un seul homme, Noé. Il n’a point envoyé quatre personnes pour les délivrer, ni une organisation, au temps de Moïse. Il n’a jamais eu deux personnes sur terre au même moment. Chacun de nous diffère de l’autre, nos traits physiques, notre constitution. Dieu met juste la main... Tout ce dont Il a besoin, c’est d’une personne dont Il peut avoir le contrôle; c’est cela Son modèle. Il l’avait fait avec Moïse. Il l’a toujours fait.

109      Quand Elie et Elisée étaient sur terre, ils ne pouvaient pas rester tous les deux en même temps. L’un fut pris; l’autre prit sur lui le manteau du premier.

110      Quand Jean vint sur terre, il était la Parole de Dieu manifestée pour cette heure-là. Nous savons cela. Il était la Parole de Dieu manifestée. Pourquoi? Esaïe avait dit: «Une voix crie dans le désert.» Malachie, le dernier prophète, a dit: «Voici, j’envoie Mon messager devant Ma face pour préparer le chemin devant le peuple.» Eh bien, ça, ce n’était pas Malachie 4; il s’agissait de Malachie 3. Jean était l’Elie de Malachie 3, pas de Malachie 4.

111      En effet, quand Malachie 4, quand cette prophétie s’accomplit, la terre doit être consumée par un feu ardent, et les justes doivent entrer dans le Millénium et marcher sur les cendres. Et cela ne s’est pas du tout produit dans les jours de Jean.

112      Dans Matthieu 11, nous voyons que lorsque Jean a envoyé des disciples là où... Jean a rendu le–le moindre hommage qu’il pouvait à Jésus après qu’il eut vu le signe sur Lui. Et il a dit: «C’est Lui. Celui qui m’a dit dans le désert d’aller baptiser d’eau a dit: ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer baptisera du Saint-Esprit.’» Il a dit qu’il en était certain. Il a vu le signe. Ensuite, après que son oeil d’aigle s’était voilé là en prison, il a dit: «Allez Lui demander s’Il est réellement cette Personne-là ou si l’on doit en attendre un autre.» Ça, c’était perdre de vue la Parole.

113      Mais Jésus comprenait cela. Il a rendu un grand hommage à Jean. Il a dit: «Qui êtes-vous allés voir, un homme vêtu de vêtements somptueux? Ce genre-là ne manipule pas l’épée. Ils embrassent les bébés et enterrent les morts, ils sont dans les palais de rois.» Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir, un roseau agité à tout vent? Quand une organisation lui offre un peu plus que l’autre, ou une quelconque communauté, il quittera pour aller dans cette autre communauté, parce que...?...» Pas Jean.

114      Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir, un prophète?» Il a dit: «Je vous le dis, plus qu’un prophète.» Il l’était bien. Il était le messager de l’alliance. Il était la brèche. Il était la clé de voûte entre la loi et la grâce. «Qu’êtes-vous allés voir, un prophète? Et je vous le dis, plus qu’un prophète.»

115      Il a dit: «Il était une lumière éclatante qui a brillé pour un moment.» Pourquoi? Il était la Parole devenue Lumière. Il était la Parole manifestée.

116      Alors, quand Il vint sur la scène, il a dit: «Je dois diminuer; Il doit croître.» Les deux ne pouvaient pas rester en même temps. Jean devait partir; Jésus est resté. Voyez-vous? Il en est toujours ainsi.

117      Dieu a fait cela au temps de Noé, et nous voyons alors que c’était le miracle. C’était quelque chose, eh bien, c’était un paradoxe, que Dieu ait laissé flotter cette arche; alors que la terre entière était ballottée par des vagues probablement plus grandes que les montagnes qu’on a aujourd’hui. Quand elle bascula depuis son... Quand ces étoiles ont reculé ou quoi que ce soit qui s’était produit, et que la terre a quitté son orbite, qu’elle a basculé là et qu’il y eut ces énormes vagues, c’était certainement un paradoxe que ce petit navire en bois ait pu se balancer pendant quarante jours et quarante nuits là-dessus, sur cette eau. C’était un paradoxe. C’était un paradoxe que Dieu ait pu faire descendre de l’eau des cieux alors qu’il n’y avait pas d’eau là-haut à faire descendre.

118      Mais Il peut provoquer une situation pour la faire concorder avec Sa Parole. Il est toujours Jéhovah-Jiré, comme dans Genèse 22: «L’Eternel se pourvoira Lui-même d’un sacrifice.» Voyez-vous? Il demeure le même Jéhovah-Jiré. C’est l’un de Ses noms composés, de Ses noms rédempteurs.

119      C’était un paradoxe quand les enfants hébreux furent jetés dans la fournaise ardente, que trois hommes aient pu entrer dans la fournaise qui était tellement surchauffée que la chaleur intense a même tué les hommes qui les y jetaient. Et pourtant, eux y sont restés, et cela les a simplement libérés. C’est la seule chose que cela a faite. Voyez-vous? Cela les a libérés des liens dans lesquels ils se trouvaient. C’était un paradoxe.

120      Parfois, ce paradoxe se reproduit dans nos propres vies. Parfois vous êtes amené à une épreuve de force où vous devez prendre une décision. Vous devez vous tenir sur cette décision comme ils le firent, et tout cela concourt pour le bien. Qu’est-ce que cela a fait? Cela ne leur a pas fait de mal. Cela les a libérés. Parfois nous sommes pris dans cette situation-là. La première chose que nous devons faire, comme dans le cas d’un homme qui se noie dans la rivière, vous devez faire sortir l’homme de la rivière avant que vous puissiez faire sortir la rivière de l’homme. Oui. Et c’est parfois ce que doit faire un homme, c’est de sortir et de prendre position, de faire sortir la chose. Faites-le sortir de la–la chose, ainsi il pourra faire sortir la chose de lui.

121      C’est ce que durent faire les enfants hébreux. Ils durent sortir du feu, et Dieu produisit un paradoxe.

122      David, nous voyons David, juste un petit enfant, juste un garçon avec une fronde; pas une lance ou une épée. Il était établi sur les brebis pour veiller sur elles. L’ordre de son père était de prendre soin de ces brebis. Il était un berger.

123      Frère, c’est comme nous nous tenons ici ce matin. Nous sommes des bergers. Nous n’avons pas besoin d’une instruction universitaire. Nous n’avons pas besoin d’un tas de théologie. Nous avons besoin de la Parole du Père. Ça peut sembler simple. Et quand un ours ou un voleur s’introduit et prend une des brebis du Père et l’emporte dans une sorte d’isme, c’est une chose très insignifiante que nous semblons avoir. On s’en moque, mais c’est (oh!)–c’est si puissant quand Dieu est derrière cela. Allez après la brebis; ramenez-la!

124      Comment David a-t-il pu prendre cette fronde et assommer un lion? J’ai chassé le lion. Oh! la la! Je me suis tenu ici sur une colline un jour, et, je pense, à un demi-mile [environ 800 m]... Vous les avez entendus hurler dans les alentours, dans ces cirques. Mais vous devriez entendre un lion sauvage rugir une fois, les pierres vont dévaler de cette colline quand ce gaillard rugit.

125      Et de voir cet animal féroce comme cela, et ce petit garçon, un petit garçon rougeaud au dos voûté, s’avancer là et tuer ce lion avec une fronde: c’est un paradoxe.

126      C’était un paradoxe quand un homme ayant des doigts de quatorze pouces [environ 35,5 cm], répondant au nom de Goliath, guerrier depuis sa jeunesse, revêtu d’une armure, que Dieu ait pris cette même petite fronde et qu’Il ait abattu ce–ce géant, parce que ce dernier défiait l’armée de Dieu. C’était un paradoxe.

127      Et quand nous prenons position aujourd’hui, quand les hommes disent que ces choses ne peuvent pas se faire, ne vous disputez pas avec eux. C’est faux. Ne vous disputez pas avec eux, mais prenez l’épée. Prenez ce qui est... Considérez ce qui est censé arriver en ce jour, jour en rapport avec lequel Dieu a donné Sa promesse. Prenez cela et allez-y, tous les Goliath tomberont devant cela. C’est un paradoxe. Ce que Dieu fait aujourd’hui, c’est un paradoxe. La manière dont Il le fait, Lui, seul Dieu peut faire cela. Très bien. La fronde!

128      Ce fut Moïse qui était formé dans toute la–la sagesse des Egyptiens. Il pouvait enseigner la science aux Egyptiens et ainsi de suite. Et c’était certainement un paradoxe, la manière dont Dieu a équipé cet homme. Maintenant écoutez, toute son instruction, tout ce qu’il avait, il a fallu quarante ans pour l’instruire, ensuite il a fallu quarante ans pour que Dieu fasse sortir cela de lui. Voyez-vous? Voyez-vous? Faites sortir l’homme de l’eau avant que vous puissiez faire sortir l’eau de lui. Voyez-vous? Il a fallu à Dieu quarante ans pour faire sortir de lui ce qu’il avait appris. Il s’est rendu compte que ce qu’il avait ne pouvait pas délivrer Israël, et c’est le but pour lequel il était né. Il n’en avait pas de choix; Dieu l’avait appelé pour cela. Et nous voyons que cela prit quarante ans pour faire sortir cela de lui.

129      Et des fois, quand un homme suit réellement les commandements de Dieu, il fait des choses qui semblent un peu, je pense, anormales aux yeux de quelqu’un d’autre.

130      Jésus était considéré comme un fou, mais Il faisait exactement ce que le Père Lui avait dit de faire. Il était la Parole rendue manifeste. Il était taxé de fou.

131      Considérez Moïse avec ce... sa femme Séphora assise sur une mule, portant Guerschom sur la hanche; un homme de quatre-vingts ans, avec une barbe blanche descendant jusqu’à la taille, la tête chauve brillante au soleil, avec un bâton crochu dans la main, se rendant en Egypte pour prendre le contrôle. Pouvez-vous vous imaginer cela? Les gens ont dit: «Où vas-tu, Moïse?»

            – Je me rends en Egypte pour prendre le contrôle.

            – Comment sais-tu que tu vas le faire?

            – C’est l’Eternel qui me l’a dit.

132      Pour prendre le contrôle d’une armée! Non seulement d’une armée, mais d’une nation. La vérité est qu’il l’a fait. C’était ça le paradoxe. La manière dont, avec un bâton crochu, il a amené les jugements de Dieu sur l’Egypte, et a délivré Israël avec un bâton crochu, pas avec une armée ni une épée; c’était un paradoxe.

133      Si quelqu’un considérait ces choses qui–qui sont incroyables, mais qui sont pourtant vraies, c’est un paradoxe quand il–quand il–quand il peut le faire, quand vous faites cela.

134      Maintenant nous voyons aussi Josué, ici, dont nous parlions, là dans–dans Josué 10.12, Josué.

135      Aujourd’hui nous disons, les gens nous disent: «Le soleil ne bouge pas. C’est la terre qui tourne.» Les gens disent: «Si la terre s’arrête, elle tombera. La gravitation la maintient en place.»

136      Eh bien, frères, que s’est-il passé? Il a dit: «Soleil, arrête-toi!»

137      Mon enseignant à l’école, qui–qui enseignait la Bible, a dit: «Il (Dieu) a fermé les yeux sur l’ignorance de Josué.» Mais, de toute façon, ça s’est arrêté. C’était l’essentiel. Ça s’est arrêté.

138      Et il dit ici qu’il s’est arrêté presque pendant tout un jour, et que la lune s’est suspendue au-dessus de la vallée d’Ajalon. Que le soleil s’est arrêté. Peu importe ce qu’il a arrêté; je ne sais pas ce qu’il a arrêté. Mais parce qu’un homme a dit: «Arrête-toi!», et c’est–c’est écrit ici: «Le soleil s’arrêta.»

139      La science confirme cela, qu’il subsiste encore une trace dans le ciel qui déclare que c’est la vérité, elle peut confirmer cela par une marque dans les cieux aujourd’hui, que cela s’était produit. Voyez-vous? Cela fait environ–environ deux mille cinq cents ans, ou quelque chose comme ça, peut-être deux mille huit cents ans, depuis que cela s’est produit. Pourtant cette marque n’a pas eu–n’a pas eu le temps de laisser des traces dans les étoiles et tout. Ça fait juste... Il y a juste deux jours de cela, selon le temps de Dieu, voyez-vous, et pourtant la marque prouve cela. «Et il s’arrêta!» C’est un paradoxe. Personne ne peut arriver à comprendre cela. Si le soleil...

140      Si c’est la terre qui tourne, alors vous dites: «Il a arrêté la terre.» Eh bien, s’Il a arrêté la terre, alors la science déclare: «La gravitation, pendant que la terre tourne, la maintient là-haut, alors la terre serait tombée elle-même.» Mais elle a carrément continué sa course, sous la main de Dieu. Un paradoxe. Pourquoi?

            Oh! vous direz: «Cela est arrivé il y a longtemps.»

141      C’est le même Dieu qu’aujourd’hui. Jésus a dit dans Matthieu, pas dans Matthieu, c’est dans Marc 11.22: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et si vous ne doutez point dans votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit arrivera, vous le verrez s’accomplir.» Cela défie la nature, mais vous devez avoir un motif et un objectif liés à cela. Vérifiez dans la Bible si cela est supposé se faire, et puis si Dieu vous appelle à le faire, alors cela s’accomplira. Quand vous savez que cela se trouve dans la Parole, et puis que c’est Dieu qui vous a appelé à le faire, alors cela se produira; si vos motifs et objectifs sont corrects vis-à-vis de Dieu. Voilà pourquoi les visions se produisent, voilà pourquoi les choses vont comme... Vous devez être certain, être certain que Dieu l’a promis pour cette heure-ci.

142      «Ce qui arriva du temps de Lot.» Il l’a promis pour les derniers jours, alors Il appelle pour qu’on fasse cela. Ce n’est pas un problème. Dieu l’a dit. Ça règle la question. Certainement, c’est–cela–c’est un paradoxe. Vous ne pouvez pas l’expliquer. Personne ne peut expliquer comment certaines choses sont prédites et jamais cela ne manque de s’accomplir. C’est un paradoxe. Mais Dieu a dit de le faire. C’est le jour. C’est le jour dans lequel nous vivons.

            «Le soleil s’arrêta.»

143      Samson, c’était un paradoxe qu’il ait pu tuer un lion les mains nues; un petit gringalet à la chevelure bouclée. Sep-... séparé par Dieu, c’était un naziréen, il était séparé par la Parole de Dieu. Il était un naziréen et il s’était donc séparé à cause de la Parole. Et il n’avait pas des épaules aussi larges que cette porte-là. N’importe quel homme qui a de telles épaules pourrait tuer un lion. Ce ne serait pas un mystère, s’il avait cette carrure-là, tel que la science ou plutôt–ou plutôt les théologiens d’aujourd’hui ainsi que–ainsi que les artistes essaient de le peindre. C’était juste un tout petit gars, voyez-vous, et il était totalement incapable de faire cela. Mais quand l’Esprit du Seigneur venait sur lui, alors il pouvait le faire.

144      Il se pourrait que nous nous tenions seuls, il se pourrait que nous nous tenions seuls ou à deux, quel que soit le nombre, mais quand l’Esprit du Seigneur essaie de confirmer une Parole qu’Il a promise, et qu’Il vous a dit de faire une chose, cela arrivera. Ce sera encore un paradoxe. Certainement.

145      C’était un paradoxe quand cet homme a pu prendre la mâchoire d’une mule, qu’il a ramassée dans un champ... Eh bien, souvenez-vous, les casques de ces Philistins avaient environ un pouce [2,54 cm] d’épaisseur et étaient en airain. Pensez-y. Et il avait la mâchoire d’une mule, qui se trouvait là dans le désert.

146      En avez-vous déjà ramassé une? Vous pouvez taper cela du pied et cela volera en un millier de morceaux. Frappez cela contre une pierre, et ça sera pratiquement réduit en poussière.

147      Et il a pris cette mâchoire de cette mule et il a frappé mille Philistins, il a défoncé leurs casques. Comment cette mâchoire a-t-elle pu tenir? Pourquoi son bras ne s’est pas fatigué? Comment a-t-il pu le faire alors que c’étaient des hommes entraînés et armés de lances? C’est un paradoxe. Dieu avait fait la promesse. Et là où Dieu se trouve des paradoxes se produisent toujours. Absolument.

148      N’était-ce pas une chose étrange au temps où le roi Achab était roi de Judée, d’Israël plutôt, et–et Josaphat, cet homme juste, roi de Judée, de Juda, et qu’ils firent là une alliance? Comment un croyant peut s’associer à un–à un soi-disant croyant?

149      Des fois les gens se mettent dans un tel pétrin, aujourd’hui, ils se mêlent à des gens qui ne croient pas la Parole, et pourtant ils se lient à eux de telle sorte qu’ils ne peuvent plus sortir. Ils ont peur d’accepter la Chose.

150      Frères, j’admire votre courage. Eh bien, vous n’avez pas besoin que cela vous soit interprété. Voyez-vous? Voyez-vous? Alors que les gens renient ou plutôt ne veulent rien à voir avec cela, disant: «Faites sortir ça», mais malgré tout vous sortez carrément et vous parrainez cela. Voyez-vous? J’admire un tel homme. Vous n’avez pas peur de Césars et des commandements, voyez-vous. Oui.

151      Des croyants qui sont attachés à des soi-disant croyants! Et Josaphat a fait cela quand il est allé chez Achab, ce croyant tiède et frontalier, qui pensait plus aux choses sociales du monde, et aux belles coiffures de sa femme et tout, qu’il ne pensait à Dieu. Il s’était épris d’elle! Et nous voyons qu’Israël de ce temps-là est un type même de cette nation; comment ils sont allés là et qu’ils ont chassé les occupants, qu’ils ont occupé cela, et ils ont eu de grands hommes comme David et Salomon, mais finalement est apparu un homme comme Achab.

152      Mais c’est au temps d’Achab que ce prophète est apparu sur la scène. Dieu manifeste toujours Sa Parole.

153      Et nous voyons alors que la même chose est arrivée à cette nation-ci. Nous sommes venus, nous avons chassé les Indiens et nous avons occupé le pays. Et nous avons eu un Washington et un Lincoln. Mais où en arrivons-nous maintenant? Mais Dieu peut encore susciter des prophètes. De ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham, quand Sa Parole l’exige. Malachie déclare que nous en aurions un, et nous allons l’avoir. Ce sera ici. Ne vous en faites pas. Sa Parole va s’accomplir.

            Remarquez, Michée était dans le pays.

154      Et Achab, pour faire plutôt de l’épate dans le pays, il avait quatre cents prophètes hébreux là-bas, qui formaient une grande organisation. Ils étaient tous bien vêtus, somptueusement habillés, bien instruits, des érudits, des prophètes hébreux donc, pas des païens. Des prophètes hébreux! Josaphat fut cette alliance.

155      Je crois que tout concourt au bien. La symphonie bat tout simplement la mesure comme il faut. Voyez-vous?

156      Il fit donc une alliance pour monter prendre le roi d’Edom et aller jusque dans le pays, prendre les Syriens, parce que ça paraissait en ordre.

157      Et Josaphat a mordu à l’idée; mais étant un homme pieux, il a dit: «Nous devrions consulter le Seigneur, n’est-ce pas?»

158      Achab a dit: «C’est juste. Excusez-moi, j’aurais dû y penser. Oui! J’ai un séminaire par ici, j’ai le meilleur séminaire du pays, avec les plus grands érudits. Ils peuvent dire amen de la façon la plus élégante que tu aies jamais entendue.» Voyez-vous!

159      Eh bien, il est allé les chercher. «Faites-les venir et qu’ils prophétisent.» Voici venir tous les prophètes, des hommes bien vêtus, bien cultivés, très bien instruits. Ils connaissaient tout leur grec, leur hébreu et tout. Voyez-vous?

160      Ils sont venus et ils ont tous prophétisé. Et ils avaient le droit de prophétiser. Ils ont dit: «Montez. Qu’y a-t-il? Ce territoire là-bas appartient à Israël.» Et c’était vrai. «Josué nous l’a donné. Dieu l’a donné, et Josué l’a partagé. Et nos enfants meurent de faim, et les ventres des Philistins sont rassasiés du blé cultivé sur ce territoire-là.»

161      Leurs déclarations étaient absolument conformes à la Parole sur ce point. Mais ils avaient péché et avaient perdu ce territoire-là. Ils l’avaient perdu. A ce moment-là, il ne leur appartenait absolument plus, voyez-vous. Mais normalement, si vous voulez retourner à la fondation, cela leur appartenait effectivement, et ces prophètes avaient raison.

            Ils disaient: «Monte! L’Eternel est avec toi!»

162      Mais, vous savez, quand un homme est réellement... C’est comme je le disais hier soir au sujet de Joseph qui était un homme juste. Il y a quelque chose qui sonnait faux pour Josaphat. Il était un homme juste. Il a dit: «N’en avez-vous pas un autre?»

163      «Un autre, alors que nous avons tout un séminaire ici? Les meilleurs que nous avons dans le pays, des prophètes hébreux, et ils disent la vérité! Considérez combien ils sont proches de la Parole. Voilà la Parole, Elle dit que ce territoire nous appartient. Nous avons le droit d’aller le récupérer.»

164      Mais Jésus a dit au diable la même chose, et Il a dit: «Il est aussi écrit.» C’est ce qu’ils ont manqué de voir. C’est ce qui les a amenés à ne pas croire en Jésus. Il est aussi écrit: «La vierge concevra.» Voyez-vous, ils ont manqué de voir cela.

165      Ainsi, quand ils ont dit: «Monte! L’Eternel est avec toi. Il va te donner la victoire parce que cela nous appartient. C’est–c’est au Nom de l’Eternel. Voici la chose.»...

166      Mais ça ne sonnait pas juste. Josaphat a dit: «N’en avez-vous pas un autre que vous pourriez consulter?»

167      Achab a dit: «Si, il y en a un autre, mais je le déteste. L’association ne voudra pas le recevoir.» Oui, oui. [Espace non enregistré sur la bande–N.D.E.] Nous ne voulons rien à voir avec lui. C’est Michée, le fils de Jimla.»

168      Il a dit: «Que le roi ne parle pas ainsi, a dit Josaphat; allez le chercher.»

169      Ainsi donc on a envoyé un messager qui a dit: «Michée, veux-tu revenir dans la communion? Tu vois, dis tout simplement la même chose que les autres. C’est maintenant ton occasion. Sois d’accord avec l’organisation, avec tous les autres, ils vont te réintégrer. Tu vois? Et tu vas reprendre la communion et tu pourras alors tenir tes campagnes partout dans le pays.»

170      Il a dit: «L’Eternel Dieu est vivant, je ne dirai que ce qu’Il mettra dans ma bouche.» Il nous faut des Michée. Il a dit: «Je verrai ce que Dieu dit à ce sujet, tout d’abord, s’Il veut que je retourne.» Alors il a dit: «Accordez-moi cette nuit, permettez-moi de voir ce que le Seigneur dira.»

171      Et cette nuit-là, le Seigneur lui a montré une vision. Il a comparé sa vision avec la Parole. C’était exact.

172      Il a dit: «Monte; mais j’ai vu Israël éparpillé comme des brebis sans berger.»

173      A ce moment-là donc celui, le grand prêtre ou le–le chef du conseil oecuménique s’est avancé et l’a frappé à la bouche; il a dit: «Par où est passé l’Esprit de Dieu quand Il est sorti de moi?»

            Michée a dit: «Tu Le verras ce jour-là, quand tu seras dedans.»

            Il a dit: «Par où est-Il passé?»

174      Et il a dit, il a dit: «J’ai vu Dieu assis sur le Trône. J’ai vu l’armée des Cieux rassemblée autour de Lui. Et là...»

175      Le prophète de Dieu! La Parole vient toujours au prophète. Peu importe combien cela semble impopulaire, Elle est toujours là. Et la raison pour laquelle on sait que c’est la Vérité et que cela confirme la chose, c’est quand ce que l’homme dit s’accomplit. Dieu a parlé, alors cela se confirme. Alors un prophète, non seulement il apporte la Parole, mais il annonce aussi des choses futures, et il est un interprète divin de la Parole, de la Parole divine écrite. «La Parole venait au prophète.» Et Ceci, c’est la révélation complète de Jésus-Christ. Ceci, la Bible, c’est la révélation. Elle révèle Jésus-Christ. Voyez-vous?

176      Et alors, quand le prophète venait sur la scène, qu’ensuite il pouvait annoncer des choses et que cela arrivait exactement à la lettre, Dieu a dit: «Souvenez-vous, Je suis donc avec lui.» Alors quand il révélait la Parole, ce que l’autre prophète avait annoncé avant lui, et que cela s’accomplissait, alors ils comprenaient que c’était la vérité. Cela demeure la manière de Dieu de faire cela. Il ne change jamais Sa manière d’agir. Voyez-vous? Souvenez-vous, les grands–les grands groupes ont essayé de changer cela, mais ça n’a pas marché.

177      En voici un dont nous sommes en train de parler maintenant. Et ils en avaient le droit; mais Elie avait parlé à Achab. Voyez-vous, Israël avait accepté l’homme qu’il ne fallait pas, un homme qui leur a fait des organisations et qui a rejeté la vraie Parole. Voyez-vous?

178      Michée a dit: «J’ai vu Dieu, et le conseil se tenait. Et Dieu a dit: ‘Qui pouvons-nous prendre pour qu’il descende et séduise Achab?’» Il a dit: «Un esprit de mensonge s’est avancé (Venant probablement de l’enfer) et a dit: ‘Moi, j’irai et j’entrerai dans ces prophètes et je leur ferai prophétiser un mensonge.’»

179      Des prophètes hébreux qui regardaient juste à la Parole! Voyez-vous? Mais ce qu’Elisée avait dit leur était caché. Ils pensaient aussi que c’était un détraqué. Voyez-vous? Mais quand Michée est entré dans l’Esprit, il a vu très exactement ce que le vrai prophète avait dit. C’était l’occasion. C’était l’occasion pour le faire. Et ces prophètes hébreux avaient raison à ce sujet.

180      De même les Hébreux avaient raison dans ce qu’ils disaient au sujet de Jésus-Christ, voyez-vous, mais c’était selon l’ombre qu’ils avaient et dans laquelle ils marchaient. C’était le reflet d’un autre jour, pas la lumière de ce jour-là. L’histoire peut-elle encore se répéter? La Bible dit qu’elle se répète, voyez-vous. Nous voyons donc qu’il y avait...

181      C’était chose étrange que Dieu ait choisi ce petit homme sans instruction, qui n’était pas associé à ces gens-là, pour montrer et apporter à ces gens la Parole; au lieu de cette école dont les hommes étaient raffinés, cultivés, instruits et intelligents, Il avait choisi Michée. C’est un paradoxe. Oui, oui. Ç’en était certainement un. Et les choses se sont accomplies exactement tel que Michée l’avait annoncé, parce qu’il avait la Parole de l’Eternel. Ç’a toujours été ainsi. Absolument.

182      Jean-Baptiste en était un autre. Vous savez, nous ne disposons vraiment pas de récits sur le lieu de provenance des prophètes et les autres, des hommes spirituels. Voyez-vous?

183      L’homme choisit l’homme, comme ils choisirent Matthias, pour remplacer donc Judas. On n’entend vraiment pas parler de lui. Dieu a choisi Paul. Voyez-vous? Voyez-vous? C’était le choix de Dieu, et le choix de l’église. Voyez-vous?

184      Et c’est pareil, les hommes qui sont remplis de l’Esprit, généralement ce sont des hommes qui cherchent à fuir la chose, à s’y dérober. Ils ne veulent pas l’accomplir. Mais Dieu prend juste cela et Il dit: «Je vais te montrer. Je vais t’amener à faire cela.»

185      Paul a essayé de fuir. D’autres ont essayé de fuir. Beaucoup ont essayé de le faire. Moïse a essayé de s’y dérober.

186      Il ne nous est pas rapporté grand-chose sur Jean. Son père était un sacrificateur. En ce temps-là, c’était une tradition que le fils marche sur les traces du père et fasse sa profession. Mais quand Jean naquit d’une naissance drôle, étrange et phénoménale, quand il fut conçu dans le sein de sa mère... Nous connaissons l’histoire de Zacharie, comment l’Ange avait dit que sa femme deviendrait enceinte. Et nous voyons que c’est ce qui est arrivé; pendant six mois l’enfant n’avait pas bougé.

187      Et Marie reçut la visite de Gabriel, et elle monta en Judée la visiter, parce que Gabriel lui avait dit qu’Elisabeth était enceinte. Et quand elle est arrivée là-bas, Elisabeth lui a parlé, et lui a dit qu’elle s’était cachée. Et quand elle a rencontré Marie, elle a passé ses bras autour de Marie et s’est mise à l’étreindre, comme le font les femmes (les vraies femmes chrétiennes, les croyantes), elle s’est mise à l’étreindre. Et elle a dit... Elle a vu qu’elle était grosse, qu’elle était enceinte, elle a dit: «Tu sais, l’Ange de l’Eternel m’a dit que je devrai aussi devenir enceinte.» Et Marie, Marthe... excusez-moi.

188      Elisabeth a dit qu’elle était un peu inquiète. Elle a dit: «En effet, voici déjà six mois et le bébé n’a pas bougé.» C’est anormal, voyez-vous. L’enfant est pratiquement, comme on le dit aujourd’hui, «mort», voyez-vous, il est pratiquement mort dans le sein de sa mère. Six mois. Cela la troublait.

189      Et, vous savez, Jean était de six mois l’aîné de Jésus avec qui ils étaient des cousins issus de germaines. Marie et–et Elisabeth étaient des cousines germaines. Et puis, quand nous voyons qu’Elisa-...

190      Marie l’a encore regardée avec son jeune visage, et elle a dit: «Moi aussi je vais avoir un Enfant.»

            – Etes-vous donc déjà mariés, Joseph et toi?

            – Non, nous ne sommes pas mariés.

            – Et tu vas avoir un enfant?

191      «Oui, le Saint-Esprit va me couvrir de Son ombre.» Un paradoxe! Voyez-vous? «Le Saint-Esprit va me couvrir de Son ombre, et ce saint Enfant sera appelé le Fils de Dieu.» Il a dit: «Gabriel m’a rencontrée. Et alors Il m’a dit que j’aurai un Fils et que je Lui donnerai le Nom de Jésus!»

192      Dès qu’elle a dit «Jésus», le petit Jean s’est mis à bondir dans le sein de sa maman. Il a reçu le Saint-Esprit. La Bible dit: «Il était rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère.» La première fois que ce Nom fut prononcé par des lèvres humaines, un bébé mort revint à la vie dans le sein d’une mère. Qu’est-ce que cela devrait-il faire à une église née de nouveau? Ce Nom, Jésus!

193      Elle a dit: «Pourquoi m’est-il accordé... Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi? Car aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mes oreilles (dès qu’elle a entendu Son Nom), mon enfant a tressailli de joie dans mon sein.» C’est vraiment un phénomène. C’est un paradoxe.

194      Jean qui était mort, pendant six mois dans le sein de sa mère, revint à la vie par le Nom de Jésus-Christ, la première fois que ce Nom fut prononcé par des lèvres humaines; ce qui montre que les morts reviendront à la vie par le Nom de Jésus-Christ. C’est toujours un paradoxe! «Il n’y a point d’autre nom sous le ciel qui ait été donné parmi les hommes par lequel vous devriez être sauvés.» Un paradoxe! Oui.

195      Jean était un phénomène. Normalement il devrait aller poursuivre l’oeuvre de son père, il devrait fréquenter l’école où son père avait été formé, étant un lévite. Seuls les lévites pouvaient être dans le sacerdoce. Jean était donc un lévite; ainsi, d’ordinaire c’était–c’était une tradition qu’il puisse aller à l’école où fut formé son père. Mais Dieu avait un–un travail pour lui; il devait annoncer le Messie.

196      Son travail était trop important pour qu’il suive la tradition. J’espère que vous comprenez bien. Son travail était trop phénoménal. Il ne pouvait pas aller vers leurs traditions et suivre leurs traditions.

197      Tout le monde allait dire: «Eh bien, ne pensez-vous pas que frère Jones ici présent est bien l’homme qui doit être le Messie? Nous savons que c’est toi qui dois L’annoncer. Ne pensez-vous pas qu’il est le genre d’homme qu’il  faut?» Ç’aurait été un autre Matthias.

198      Mais qu’a-t-il fait? Il est resté dans le désert. Il n’avait pas d’instruction. Comme beaucoup d’entre nous aujourd’hui, Jean ne savait pas parler, utiliser les expressions grammaticales par lesquelles nous exprimons notre inspiration, plutôt les gens, pas moi. Peut-être que la plupart d’entre nous ici ne sauraient pas le faire. Qu’a-t-il fait? Il a dû aller dans la nature pour faire des comparaisons, pour faire ressortir son idée. Voyez-vous? Quand il était confronté à une expression, il devait se référer à la nature. Ecoutez, il–il disait: «Oh! vous race de vipères», c’est ce qu’il avait vu, des serpents dans le désert. Il avait vu que c’est ce qu’ils étaient: «Une race de vipères.» Eh bien, un homme instruit aurait trouvé d’autres mots, voyez-vous, à utiliser à la place de cela. Mais lui l’a exprimé par «serpent».

199      Il a dit: «Ne pensez pas en vous-mêmes que parce que vous êtes membres de ‘ceci’ que vous représentez quelque chose pour Dieu; car de ces pierres Dieu peut...» Vous voyez, il n’a pas utilisé des termes théologiques; il ne savait rien au sujet d’un quelconque séminaire. Il avait suivi son séminaire dans le désert, voyez-vous, dans la Présence de Dieu. C’était étrange que Dieu puisse prendre un tel homme, c’est un paradoxe, au lieu de tous ces prêtres raffinés et instruits qui étaient dans les écoles. C’était vraiment un paradoxe. A mon avis, Dieu travaille toujours par des paradoxes.

200      La naissance par une vierge était un paradoxe; qu’une vierge conçoive et enfante un Enfant. Dieu fait chair; Dieu a changé de rang en passant de–de l’Esprit pour devenir un Homme. L’homme change... Il a changé de tente, de demeure, de tabernacle.

201      Quand Jésus se tenait là, sur les rivages de Galilée, Jean a levé les yeux et il a vu l’Esprit de Dieu, pareil à une colombe, descendre, et une voix a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui Je me plais de demeurer.» «En qui Je me plais de demeurer», c’est pareil; le verbe précède l’adverbe, c’est tout, vous voyez. Voyez-vous? «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui Je me plais de demeurer.» Dieu et l’homme devenant Un, s’unissant pour la rédemption. Dieu, qui couvrait tout l’espace et le temps, a pu descendre et tabernacler dans un Homme de telle sorte qu’Il puisse goûter à la mort pour toute la race humaine! Le Créateur mourant pour sauver Sa création.

202      Les cieux et la terre se sont embrassés; l’homme et Dieu sont devenus Un (Comment un homme peut-il le faire?) là, afin qu’Il puisse habiter dans l’homme et avoir communion. Ce n’est rien d’autre que Dieu qui descend, qui essaie de s’approcher de Son homme.

203      Au commencement Il était le Père. Il était au-dessus de tout. Il était seul. Il demeurait seul, Elohim. Même quand Il est descendu sur la montagne, même si un animal touchait la montagne, celui-ci devait mourir. Mais ensuite: «Il fut fait chair, et nous L’avons touché de nos mains.» Il a fait cela afin de répandre Son Sang, le Sang venu par une vierge; en effet, nous nous sommes nés par un désir sexuel. Lui, Il était né d’une naissance par une vierge. Il n’avait pas le sang d’un Juif. Il n’avait pas non plus le sang d’un Gentil. Il était Dieu, un Sang créé. Voyez-vous? Le sang juif ne nous sauve pas. Le sang des Gentils ne nous sauve pas. «Le Sang de Dieu, dit la Bible, nous sauve.» Il était le Sang de Dieu.

204      Certains disent qu’Il était... que «Marie a conçu et que c’était le–l’ovule venait de Marie; la cellule de sang venait du sexe mâle qui était Dieu». Ça aussi c’est faux. Si c’était le cas, écoutez ceci. Et puis, pour faire descendre cet ovule, il devait y avoir une sorte de sensations. Dans ce cas-là, que faites-vous faire à Dieu avec Marie?

205      Il a créé et l’ovule et le Sang. Il était Dieu. Elle était un incubateur. Elle était seulement un sein qui avait été emprunté. C’est comme une tombe empruntée pour y être enseveli. Il a fait le tout. Voyez-vous, Il n’avait point d’endroit où reposer Sa tête. Il est devenu notre modèle, le modèle de ce que nous devrions être. Il ne s’est pas rangé du côté de qui que ce soit, mais Il faisait toujours ce qui plaisait au Père.

206      Et maintenant le Père demeure en nous, par Sa mort. Il a sanctifié une Eglise; absolument, cette église, pure... impure, souillée. Dieu qui descend de la forme de la Colonne de Feu pour se faire homme; et alors le Saint-Esprit est juste en nous. Ne voyez-vous pas ce que c’est? Le même Dieu qui descend donc tout le temps. Dieu au-dessus de nous; Dieu avec nous; Dieu en nous. Voyez-vous? C’est comme les pensées de Dieu; la Parole de Dieu; et la manifestation de la Parole.

207      C’est exactement la même chose, depuis le commencement, Dieu avait des pensées; Il était un Père; Il était un Fils; Il était un Sauveur; Il était le Guérisseur.

208      Les Paroles avaient été prononcées, et cela fut manifesté: «Une vierge concevra et enfantera un Fils, on Lui donnera le Nom d’Emmanuel, Conseiller, Prince de paix, Dieu puissant, Père éternel», et Il l’était!

209      Et de là est sorti: «Afin qu’Il puisse engendrer à Dieu plusieurs fils.» Le tout, c’est Dieu révélé! Dieu au-dessus de nous; Dieu avec nous; Dieu en nous. C’est vraiment un paradoxe que Dieu puisse demeurer Lui-même dans l’homme. Assurément.

210      Il a dû devenir cela pour mourir, pour satisfaire aux exigences de Ses propres lois de justice. Il avait prédit et dit: «Le jour où tu en mangeras, tu mourras.» Et Il a dû accomplir cela, personne d’autre que Lui ne pouvait le faire. Si–s’Il...

211      Aujourd’hui, en ce jour-ci, j’aime apporter ceci en rapport avec la–la divinité de Jésus-Christ, parce que les hommes essaient de faire de Lui un prophète. Eh bien, si par hasard quelqu’un de la science chrétienne est assis ici, je n’ai pas l’intention de blesser vos sentiments; j’espère que je ne le fais pas.

212      Mais nous parlons tellement des évidences. Nous les pentecôtistes, nous considérons comme évidence le parler en langues, et combien nous avons terriblement été trompés en cela. Et bon nombre d’entre eux disent: «Les fruits de l’Esprit, c’est cela l’évidence», combien vous êtes terriblement trompés par cela. Ce n’est pas du tout cela. Si vous parlez du parler en langues comme étant l’évidence du Saint-Esprit... En fait, je crois réellement que le Saint-Esprit parle en langues. Ne me comprenez pas mal. Oui, mais vous, vous dites: «Quand un homme parle en langues, il a reçu le Saint-Esprit.» Pendant un moment on croyait cela, mais on s’est rendu compte que c’était faux.

213      Luther a dit: «Ceux qui professent qu’ils croient.» Nous nous sommes rendu compte que c’était faux. Wesley a dit: «Ceux qui ont été sanctifiés et qui ont crié.» Nous nous sommes rendu compte que c’était faux. Les pentecôtistes ont dit: «Ceux qui ont parlé en langues.» Nous nous sommes rendu compte que c’était faux. La science chrétienne dit: «Le fruit de l’Esprit, c’est cela l’évidence.» Nous nous rendons compte que c’est faux.

214      J’ai vu des sorcières et des sorciers boire du sang dans un crâne humain et parler en langues; je les ai vus poser sur la table un crayon qui écrivait dans des langues inconnues et eux interprétaient cela. Voyez-vous? Eh bien, j’en sais quelque chose; ma mère est mi-Indienne, voyez-vous, et je–je sais. J’ai vu cela et j’ai eu affaire à cela.

215      Toutefois, Dieu parle effectivement en langues, mais ce n’est pas une évidence infaillible que vous avez reçu le Saint-Esprit. Certainement pas. Absolument pas. Le chrétien n’est pas... Permettez-moi de...

216      Que Dieu me pardonne de faire ceci. Je vais intenter un procès à Jésus à votre intention, juste un instant, si vous voulez bien me pardonner. Est-ce qu’il me reste assez de temps? Voyons, juste un instant. [Un frère dit: «Oui, prenez votre temps.»–N.D.E.] Soyez juste un... Oui, je–j’ai dépassé le temps de dix minutes, mais je vais me dépêcher et omettre certaines choses en rapport avec ceci, voyez-vous. [Un autre frère dit: «On n’a pas fixé de temps.»] Essayons ceci juste une minute, frères.

217      Maintenant, Père céleste, pardonne-moi pour ceci. Je n’aime pas dire cela, mais c’est juste pour que les gens comprennent.

218      Je vais me considérer comme quelqu’un qui est contre Jésus ce matin, et vous considérer comme un groupe de Juifs et que Jésus venait de s’élever ici à Bakersfield. «Permettez-moi de vous rassembler pour vous parler des fruits de l’Esprit.» Ils croient eux aussi à cela.

219      Quels sont les fruits de l’Esprit? L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance. Est-ce juste? [L’assemblée dit: «Amen.»] Les fruits de l’Esprit, beaucoup de gens s’appuient là-dessus.

220      Parfois c’est le diable. Il peut imiter cela à la lettre; il... cer-... il peut imiter le parler en langues à la lettre; il peut en imiter l’interprétation à la lettre. Il peut imiter n’importe lequel de ces dons.

221      Ecoutez: «Je vais (c’est le sacrificateur), je vais vous parler à vous tous.» Maintenant je vais m’opposer à Jésus juste un moment. J’ai demandé à Dieu de me pardonner, c’est juste pour que je puisse vous montrer ce que je vais dire, c’est pour faire ressortir une idée. Voyez-vous? Je vais dire...

222      «Messieurs, je suis ici ce matin au nom de votre église. Je m’adresse à vous tous. Eh bien, il y a ici dans la ville un jeune homme du Nom de Jésus de Nazareth. Il a une doctrine étrange. Nous connaissons nos sacrificateurs. Maintenant nous allons devoir juger ceci par rapport aux fruits de l’Esprit. Votre sacrificateur que voici, son arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père était un sacrificateur. Il a sacrifié toute sa jeunesse, concernant les choses dont vous avez joui tous lorsque vous étiez jeunes, il a sacrifié cela pour être un sacrificateur de Dieu. Qu’a-t-il fait en faisant cela? Il a étudié, il a fait tout ce qu’il pouvait pour être le bon genre de personne.

223      «Qui s’est tenu aux côtés de vous quand papa et maman se disputaient et voulaient se séparer? Qui s’est tenu aux côtés de papa et maman et a placé ses bras autour de l’un et de l’autre et les a réconciliés? Votre loyal vieux sacrificateur qui est là. Votre loyal vieux sacrificateur a étudié les lois de Jéhovah au point qu’il les connaît sur les bouts des doigts. Il a fréquenté chaque séminaire. Il a un doctorat. Il a une licence ès lettres. Il a un doctorat en théologie, un doctorat en droit, un doctorat d’Etat. Il sait exactement de quoi il parle. Il a étudié à cette fin, pendant que vous autres, vous alliez çà et là. Il a étudié cela, en effet, il est votre conducteur.»

224      Tout cela est raisonnable, frères, si vous en parlez d’un point de vue psychologique. Tout cela est raisonnable.

225      «De quelle école ce Jésus de Nazareth est-Il sorti? Il n’a pas fait un seul jour sur le banc de l’école, à ce que nous sachions. D’où vient-Il? Personne ne le sait; et Le voici qui s’amène sur la scène. Considérez votre aimable vieux sacrificateur. Quand, à un moment donné, votre papa n’avait plus d’argent, quand il n’avait plus d’argent, chez qui est-il allé? Chez l’homme qui avait les fruits de l’Esprit, votre aimable vieux sacrificateur, c’est lui qui lui a prêté de l’argent pour lui permettre de payer la dîme jusqu’à ce que ses récoltes soient faites.

226      «Qui s’est tenu à vos côtés, quand votre mère était en travail?» Excusez-moi, soeurs. «Et que les gens pensaient qu’elle allait mourir. Qui a gardé ses mains sur elle et a prié pendant que vous naissiez dans ce monde? Votre aimable vieux sacrificateur. Qui vous a élevé et vous a présenté à Jéhovah et qui vous a circoncis, et qui vous a tenu et a fait que vous... et vous a offert à Jéhovah? Cet aimable vieux sacrificateur.

227      «Et voyez ce qu’a fait ce Jésus de Nazareth l’autre jour. Qu’a-t-Il déjà fait qui soit la manifestation des fruits de l’Esprit?

228      «Eh bien, beaucoup d’entre vous sont des hommes d’affaires, vous avez–vous avez des affaires ici. Vous, vous êtes des commerçants et–et ainsi de suite. Jéhovah exige un agneau pour vos péchés. Vous n’élevez pas des agneaux. Ainsi qu’ont fait ces aimables vieux sacrificateurs pour que votre âme ne soit pas perdue? Ils ont demandé à quelques vendeurs de monter là dans le parvis, de faire de petits enclos dans lesquels ils ont mis des agneaux, afin que vous puissiez prendre votre revenu que vous auriez réalisé; il n’est pas constitué par les agneaux, mais vous l’avez constitué avec autre chose, pour continuer à faire tourner notre économie. Et ils jouent... ils ont préparé un endroit afin que vous, quand vous seriez chargés de péchés et que vous désiriez en être libéré... Cet aimable sacrificateur avait un endroit où vous pourriez aller acheter un agneau. Dieu n’a pas besoin de votre argent; Il a dit un agneau et vous êtes allé et vous avez acheté un agneau!

229      «Qu’a fait ce Jésus de Nazareth? Il est venu et a renversé ces choses à coup de pied et les a fait déguerpir en leur disant qu’ils étaient une caverne de voleurs. On n’y voit pas tellement de fruits de l’Esprit, n’est-ce pas? Votre aimable vieux sacrificateur ne se met jamais en colère. Ce Gars a tressé des cordes, et Il a renversé les tables à coup de pied et a chassé les gens de là, et Il a regardé les gens avec colère. Ce n’est pas ça les fruits de l’Esprit. Votre aimable vieux sacrificateur! Qui prononcera les dernières paroles sur vous? Votre aimable vieux sacrificateur. Qui va permettre–remettre votre âme entre les mains de Dieu? L’aimable vieux sacrificateur. Voyez-vous, c’est ce que font les fruits de l’Esprit. Et ce Gars-là n’en a aucun!»

230      Maintenant vous direz: «Frère Branham!» Je pourrais m’attarder sur un sermon en rapport avec ceci, mais je ne le ferai pas.

231      Qu’est-ce que le fruit de l’Esprit? C’est la manifestation de la Parole promise. Si seulement ils s’étaient arrêtés pour regarder, Lui n’avait pas ces choses qu’ils avaient, les fruits de l’Esprit ni rien d’autre. Mais la Parole qui était promise pour ce jour-là Le manifestait; c’était très exactement la Lumière de l’heure. C’était cela, voyez-vous.

232      Peu importe l’instruction que vous avez, combien vous êtes aimable, combien vous parlez en langues, combien vous êtes gentil, bienveillant et tout; à moins que vous acceptiez cette Parole de l’heure, quand Elle est manifestée devant vous, vous êtes dans le même pétrin.

233      Ça peut sembler rude, je n’ai pas l’intention de le dire de cette façon-là, mais c’est la Vérité. Croyez simplement–simplement cela, voyez-vous. Très bien. Maintenant, puisse Dieu me pardonner. Comprenez-vous ce que je veux dire?

234      Qui avait le fruit de l’Esprit? Jésus! Il a dit: «Vous sondez les Ecritures. Vous pensez qu’Elles... vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle: ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. Elles vous disent qui Je suis.» Il ne s’est jamais présenté pour dire qui Il était. Il ne l’a pas dit aux gens. Et la raison pour laquelle Il a poussé Son assemblée à avoir cette grande... Il a dit: «Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez Son Sang (comme je l’ai dit hier soir), vous n’avez pas la Vie.»

235      Oh! la la! cette assemblée a dit: «Ce Gars est fou. Qu’est-ce que les médecins et la science... Eh bien, cet Homme essaie de faire de nous des cannibales.» Il n’a jamais expliqué cela. Le moment était venu pour qu’ils Le rejettent.

236      Et puis, Il avait un groupe de prédicateurs qui était accroché à Lui, des croyants frontaliers. Il a dit: «Eh bien, qu’allez-vous dire quand vous Me verrez monter là d’où Je suis venu?»

237      «Là d’où Tu es venu? Eh bien, nous avons vu la crèche où Tu es né, la ville où Tu es né. Nous avons fait la pêche avec Toi, ici sur les collines. Toi, nous marchons avec Toi, nous parlons avec Toi, et Tu es venu de...? Oh! la la! Maintenant nous savons que Tu es fou.»

238      Mais la foi véritable et authentique ne bouge pas. Ces autres disciples ne pouvaient pas expliquer cela, mais ils étaient sûrs que la chose était là. Voyez-vous? Il faut que ce soit quelque chose que Dieu a planté, il fallait que cela soit Ses pensées d’avant la fondation du monde, quand Il avait prédestiné tous les rachetés. Ephésiens 1 de 1 à 5, Il a prédestiné la chose entière avant la fondation du monde, Ses pensées, et ce sont les attributs de Ses pensées.

239      Considérez Judas qui se tenait là en tant qu’un membre du clergé par ici: «Oui, marchant dans la lumière», qui avait la puissance pour guérir les malades. Matthieu 10 prouve cela. Il les a envoyés, et ils sont revenus en se réjouissant de ce que les démons leur étaient soumis. Judas était avec eux. C’est vrai. Il a dit: «Ne vous réjouissez pas de ce que les démons vous sont soumis; mais de ce que vos noms sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau.» Judas était avec eux. Mais quand vint le moment d’accepter l’entièreté de la Parole de Dieu, il rejeta cela.

240      C’est ce que font les gens aujourd’hui! Voyez-vous? Jésus a dit: «L’homme vivra de chaque Parole», pas juste d’une seule ou de deux Paroles. De chaque Parole!

241      Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, je peux accepter une partie de la Parole. Mais je ne peux pas accepter...»

242      Alors vous avez le même interprète qu’avait Ève. Oui, oui. Il a pris le tout, il l’a interprété correctement, à l’exception d’une seule petite phrase. Il faut que ce soit chaque iota de cela. Si la Bible le dit ainsi, cela ne peut faire l’objet d’aucune interprétation particulière. C’est tel que la Bible l’a dit. Et si Dieu a fait venir sur nous tous ces maux de tête et tous ces chagrins, la mort des bébés, des pleurs, des guerres et tout, parce qu’on douta d’une seule phrase de Sa Parole, va-t-Il vous ramener avec quelque chose de moins que ça? Réfléchissez-y.

243      Il ne change pas. Sa première décision doit demeurer pour toujours. C’est la raison pour laquelle Il traite avec un seul individu, pas avec un groupe. Un seul! Il ne peut pas changer cela. Eh bien, sur ce point j’ai tant de choses à dire, mais je...

244      La mort de Jésus était un phénomène. C’était un paradoxe. La résurrection était un paradoxe. Nous le croyons. Tout le monde sait que la résurrection était un paradoxe, le fait que Dieu L’ait ressuscité d’entre les morts.

245      La nouvelle naissance est un paradoxe. C’est juste, cela peut changer l’être d’un homme! Nous pourrions prêcher un sermon juste ici un petit peu, voyez-vous, pour montrer que c’est un paradoxe de prendre un homme qui est un incroyant, un incrédule qui n’a rien à voir avec Cela, et tout d’un coup il est changé d’un renégat en un saint, d’une prostituée en une soeur. C’est un paradoxe. Personne ne peut lui administrer un médicament, ou une piqûre ou une dose de médicament ni rien d’autre; il faut la main du Dieu Tout-Puissant et elle seule pour changer un homme. Eh bien, c’est un paradoxe, quand un homme est né de nouveau, c’est vrai, c’est un nouveau paradoxe.

246      C’était un paradoxe quand Dieu a choisi cent vingt pêcheurs ignorants pour apporter la Nouvelle, l’Evangile à la Pentecôte, partout à travers le monde, au lieu du–du grand conseil du sanhédrin qui était formé pour cela, ceux qui avaient été formés et qui attendaient et attendaient l’arrivée de la chose. Et Dieu s’est révélé à une bande de pêcheurs qui ne savaient même pas écrire leur propre nom sur un bout de papier. C’est un paradoxe que Dieu ait choisi de tels hommes au lieu de prendre le–le conseil oecuménique de ce temps-là pour le faire.

247      La même chose se produira aujourd’hui. «De ces pierres Il est capable de susciter des enfants à Abraham.»

248      Les visions des prophètes ont toujours été un paradoxe, de voir comment ces hommes pouvaient, par inspiration, prédire des choses qui n’ont jamais failli. C’est un paradoxe que quelque chose qui dépasse l’entendement humain, que vous ne pouvez pas comprendre... Il y a deux choses: la conscience et le subconscient. C’est un paradoxe que Dieu entre dans le subconscient (qui est réel), et qu’Il puisse prédire, amener le prophète là pour qu’il voie des choses qui étaient arrivées jadis dans un autre âge, et le ramener au temps présent et prédire le futur et cela n’a jamais failli, à aucune époque; c’est vraiment un paradoxe! C’est incroyable mais vrai. Cela s’accomplit très exactement. Ce que nous L’avons vu faire hier soir était un paradoxe, c’est incroyable pour l’être humain. Nous ne pouvons pas expliquer cela.

249      Une certaine église baptiste que ma petite famille fréquentait, l’autre jour ils étaient à la réunion de Tucson. Le pasteur s’est levé, ne sachant pas que le garçon qui fréquente ma fille est membre là-bas. Et il a dit: «Vous savez, je viens de l’apprendre, le père et la mère de frère Branham faisaient des tournées avec–avec un cirque.» Et il a dit: «C’étaient des magiciens, et c’est un petit tour qu’il fait.» Voyez-vous? Je pense que c’est un tour qui guérit les malades. Je doute que mon père et ma mère aient jamais vu un cirque. Ils n’avaient jamais vu une automobile jusqu’au moment où j’en ai acquis une. Voyez-vous? Ils n’en savaient rien du tout.

250      Mais, voyez-vous, le diable a toujours quelque chose à dire. Les gens ont dit à Jésus: «Il fait cela par Béelzébul.» Ils devaient donner une réponse à leur assemblée. Pourquoi ne sondent-ils pas les Ecritures pour voir que c’est prédit pour aujourd’hui? C’est Jésus-Christ le–le même hier, tel qu’Il était hier, Il l’est aujourd’hui, et Il le sera pour toujours. Mais c’est cela, voyez-vous, c’est juste la–la façon dont ils essaient de le faire, les pentecôtistes sans instruction, les visions du prophète. Jésus qui est vivant aujourd’hui, après deux mille ans, c’est aussi un paradoxe. Certainement.

251      Maintenant je dois terminer, car il se fait tard. Croyez-vous au paradoxe? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Certainement.

252      Puissé-je dire ceci. Une fois un vieil ami pharmacien, un aimable vieil homme, a dit: «Frère Branham, je vais te dire quelque chose.» Il a dit: «Je–je connais ton ministère, a-t-il dit, je–je vais te dire une chose.» Il a dit: «Cela pourrait sembler ridicule. Mais, a-t-il dit, je ne l’ai pas dit aux gens, car ils ne croiraient pas. Mais, a-t-il dit, je vais te le dire, à toi.»

            J’ai dit: «Allez-y.»

253      Il a dit: «Juste dans cette même pharmacie, a-t-il dit, à l’époque de la grande crise, j’étais assis ici. Mon fils qui est maintenant marié et qui tient une pharmacie dans une autre ville, a-t-il dit, servait les clients.» Et il a dit: «Les gens avaient...» Il a dit: «Il devait aller à... Vous vous souvenez de l’époque où on devait aller obtenir une commande auprès du comté pour obtenir votre médicament. Tout ce que vous deviez prendre, vous deviez aller obtenir une ordonnance pour cela.» Il a dit qu’il a vu un couple entrer en chancelant, et il a dit qu’il a regardé. «Une pauvre petite mère qui attendait famille pouvait à peine se tenir debout; c’était une jeune femme, elle marchait tout simplement.»

254      Et il a dit: «Le jeune homme s’est avancé vers mon fils et il a dit: ‘J’ai une commande ici pour... Le médecin m’a envoyé chercher une commande plutôt auprès de l’agent du comté ici pour–pour obtenir un certain médicament. Mon épouse en a grandement besoin.’ Et il a dit: ‘Elle n’en peut simplement plus, a-t-il dit, elle est très malade.’ Le médecin m’a dit: ‘Cherchez cela dans l’immédiat et administrez-lui cela.’ Le jeune homme a dit: ‘Je ne sais pas si je pourrais obtenir ce médicament et le lui administrer, et si elle pourrait s’asseoir ici?’ Et il a dit: ‘Il me faudra rester debout deux ou trois heures dans cette ligne avant que je puisse obtenir ma commande pour cela.’ Il a dit: ‘Pourriez-vous me donner ce médicament maintenant?’»

255      «Le jeune homme a dit: ‘Monsieur, j’aurais bien voulu le faire.’ Il a dit: ‘Je ne peux pas le faire, a-t-il dit, parce que nous avons un–un règlement ici, c’est-à-dire que nous travaillons sur base d’un payement au comptant.’ Il a dit: ‘Il nous faut avoir cela.’»

256      Et il a dit qu’il était assis là derrière, lisant le journal, un homme âgé. Il a dit: «Une minute, fiston. J’ai regardé cette pauvre jeune femme qui se tenait comme cela.» Et alors il a dit: «Va exécuter cette commande.» Il a dit: «Donne-la-moi maintenant.»

257      Il a dit qu’il a pris l’ordonnance que le médecin avait établie, il est allé là et a exécuté cela. Il a dit: «Je l’ai exécutée et je me suis dit: ‘Si elle ne paie pas cela, il n’y a pas de problème; ça ne change rien.’»

258      Il a dit: «Je me suis avancé jusque là où elle se tenait. J’ai tendu cela pour le placer dans sa main.» Et il a dit: «Quand j’ai placé cela dans sa main, a-t-il dit, j’ai levé les yeux.» Il a dit: «Frère Branham, je ne sais pas si tu croiras ceci ou pas.» Il a dit: «J’ai placé cela entre les mains du Seigneur Jésus.» Il a dit: «Je L’ai vu debout là, me regardant, avec du Sang coulant sur Son visage et des cicatrices sur Sa tête.» Et il a dit: «J’ai fermé les yeux comme cela, j’ai titubé un peu. Et j’ai entendu son mari dire: ‘Est-ce que ça va, docteur?’» Et il a dit: «Oui.» Il a dit: «J’ai de nouveau regardé, et c’était la femme qui tenait l’ordonnance.»

            Il a dit: «Crois-tu cela?»

259      J’ai dit: «Certainement, je le crois. ‘Tout ce que vous faites à l’un de ces plus petits de Mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait.’» C’est vraiment un paradoxe!

260      Beaucoup d’entre vous, frères ici présents, vous avez lu les écrits de saint... en rapport avec les saints de l’Eglise primitive, comment le Seigneur traitait avec eux; combien des paradoxes et des choses se produisaient! Nous croyons dans le paradoxe. L’un des...

261      C’est de saint Martin que j’essayais de me souvenir. Voyez-vous, c’était un soldat, et en France, c’était une obligation qu’on exerce la profession de son père. Mais lui plutôt croyait toujours. Sa mère était une croyante. Et par un jour froid... C’était un homme très humble, et on disposait toujours d’un homme chargé de cirer ses bottes pour être toujours élégant comme doit l’être un soldat. Mais lui, il cirait les bottes de son serviteur. Il ne suivait pas leurs traditions et leurs coutumes. Il croyait que les hommes étaient créés égaux.

262      Ainsi par un jour froid, il se tenait à la porte de la ville de Tours, pendant qu’il entrait, il a dit qu’un vieux mendiant était étendu dans la rue. Sans doute que vous avez lu cela plusieurs fois. Un mendiant était étendu dans la rue en train de mourir de froid, l’hiver était très rude. Il mendiait, disant aux gens: «Venez! Que quelqu’un veuille–veuille me donner un manteau. Cette nuit je vais geler. Je ne peux pas m’étendre sur ce sol comme ceci. Que quelqu’un veuille me donner un manteau.» Il n’y avait personne. Il a dit: «Je vous en prie, que quelqu’un ait pitié; je suis un vieux, je vais mourir. J’ai fait mon temps de service, j’ai donné le meilleur de moi-même. Ne me laissez pas mourir. Je meurs de froid. Que quelqu’un veuille me couvrir.»

263      Et alors Martin se tenait en retrait, observant. Il n’était pas un croyant, à l’époque il n’était pas un chrétien, il n’avait pas encore accepté la Chose. Il se tint tout simplement là à observer. Personne ne l’a fait, alors que les foules de gens passaient, certains d’entre eux avaient suffisamment de moyens pour le faire. Martin n’avait qu’un seul manteau, et c’était son manteau de militaire. Il tira son épée et coupa son manteau en deux, et il en enveloppa le vieux mendiant et continua son chemin.

           

264      Et pendant qu’il descendait la rue les gens se moquaient de lui, parce qu’il avait un morceau de manteau pendant sur lui. «Quel drôle de soldat!», disait-on, en se moquant de lui.

265      Cette nuit-là il fut réveillé de son sommeil. Il regarda, et voilà que Jésus se tenait à côté de son lit, enveloppé de ce vieux morceau de manteau dont il avait enveloppé le mendiant. Alors il a compris: «Tout ce que vous avez fait au plus petit de Mes petits.»

266      C’était un paradoxe, son appel. Il était le–il était le messager de cet âge-là. Il a pris position pour les Ecritures malgré toute la méchanceté du catholicisme de ce jour-là. Dieu l’a choisi, et Il lui a permis de voir Christ par un paradoxe.

267      Frères, nous pourrions voir paradoxe après paradoxe. Le grand paradoxe vient devant nous: «Quand la trompette du Seigneur sonnera, et qu’il n’y aura plus de temps; et le matin se lèvera éternel, radieux et beau.» Quand la résurrection viendra et que nous serons ensemble enlevés à la rencontre du Seigneur dans les airs, ce sera le paradoxe final, lorsque nous partirons pour être avec Lui. En attendant ce moment-là, soyons des serviteurs fidèles de la Parole de Dieu qui est Christ.

            Si nous pouvons prier.

268      Père céleste, nous Te remercions ce matin pour le Sang qui fait de nous des frères. Nous Te remercions pour le Fils de Dieu qui a donné Sa Vie afin que nous puissions être un avec Lui dans ce glorieux Royaume sur terre, le Royaume des cieux qui doit être établi. «Nous attendons cet heureux jour de Millénium, quand notre Seigneur béni viendra et emportera Son Epouse qui attend», le petit Arbre-Epouse. Il est cet Arbre-là qui était dans le jardin d’Eden; le Pain de Vie. De même Sa petite Epouse est un arbre, l’Arbre-Epouse des derniers jours; auquel tout est attaché pour produire... mais la grande puissance de Dieu émonde les branches, afin que les fruits puissent mûrir. Accorde, Seigneur, que nous puissions être inclus dedans. Donne-nous la Vie Eternelle.

269      Nous avons cette chose en commun, alors que nous sommes ici dans cette ville, nous croyons la Parole de Dieu. Nous croyons en Jésus-Christ. Nous croyons qu’Il n’est pas mort, mais qu’Il est vivant. Et Ses Paroles, la promesse pour cette heure, sont maintenant en train d’être manifestées. C’est ici les dernières heures. C’est ici le dernier signe. La Venue du Sei-... Le Fils promis est proche.

270      Nous voyons le monde, géographiquement parlant. Nous voyons les signes; les tremblements de terre à différents endroits, des nations qui se lèvent contre d’autres nations. Nous voyons toutes les choses qui ont été prédites. Nous voyons des phénomènes terribles dans les cieux, les coeurs des hommes qui défaillent; des soucoupes volantes et tout, que les gens ne peuvent expliquer, l’investigation pour les jugements qui viennent sur terre. Nous voyons les bombes atomiques suspendues là-bas, partout, et de puissants missiles qui peuvent provoquer une destruction totale en une seule heure. Nous voyons des gaz suspendus là au-dessus de nous, qui feront pleuvoir le feu des cieux et qui détruiront la terre.

271      Mais nous voyons aussi Jésus qui a fait la promesse! Et comme il a été dit: «Ce même Jésus qui a été enlevé au Ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous L’avez vu aller au Ciel.» Nous attendons la venue de cet heureux jour.

272      Dans nos coeurs, beaucoup d’entre nous ici, Seigneur; en fait, depuis que nous étions de petits garçons, nous avons déployé tous les efforts possibles pour Te servir. Seigneur, ne laisse pas nos yeux être aveuglés à cette heure-ci. Ouvre mes yeux, Seigneur, afin que je voie chaque promesse. Puissé-je être en mesure de ponctuer cela d’un amen, pour dire qu’il en est ainsi, tout ce que Dieu a promis. Accorde-le, Seigneur. Accorde-nous une grande série de réunions.

273      Bénis mes frères et soeurs ici. Certaines de ces petites femmes qui se tiennent ici, aux cheveux gris, ont pris soin de leurs maris pendant qu’ils travaillaient là dans les champs de mission. Et, ô Dieu, Tu les récompenseras, ces hommes qui ont combattu pour remporter le prix, et qui ont navigué sur des mers de sang. Alors que nous sommes assis ici ce matin autour de cette table, nous regardant les uns les autres, et que nos cheveux deviennent gris, après que nous avons combattu pendant longtemps, il est possible que nous ne nous rencontrions plus à un autre déjeuner. Nous ne savons pas.

274      La Venue du Seigneur peut avoir lieu aujourd’hui, elle peut avoir lieu demain, elle peut avoir lieu l’an prochain. Nous ne savons pas quand elle aura lieu. Mais une chose est certaine, il nous a été promis que nous nous rencontrerons dans les cieux au Souper, et que le Roi s’avancera et essuiera les larmes de nos yeux en disant: «Ne vous en faites pas; c’est terminé maintenant. Entrez dans les joies du Seigneur qui ont été préparées pour vous depuis la fondation du monde, lorsque nous avons été prédestinés à être des fils de Dieu par Jésus-Christ.» Ô Père, ô Dieu, accorde cela.

275      Que nos coeurs battent à l’unisson. Et comme je l’ai dit tout à l’heure, en rapport avec ce petit couple qui était sur le point de se séparer... Ô Dieu, alors que nous nous séparons les uns des autres ici, nous avons trouvé cette chose que nous avons en commun. Les méthodistes, les baptistes, les unitaires, les Assemblées, l’Eglise de Dieu, nous avons tous une chose en commun, Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas nous rencontrer comme des organisations, pour nous disputer au sujet de ces credos et d’autres choses de l’église. Mais en tant que frères, nous pouvons nous rencontrer sous le Sang de notre Sauveur Jésus-Christ, et là nous avons des choses en commun. Et sur cette base commune, Seigneur, je suis venu pour rencontrer mes frères, les hommes avec qui nous partageons la même précieuse foi. Puissions-nous, ensemble, en cette semaine qui vient, travailler avec tout ce qu’il y a en nous, pour voir la gloire de Dieu être ramenée dans l’Eglise. Nous Te confions toutes choses, ainsi que nous-mêmes. Au Nom de Jésus, bénis nos efforts. Amen.

276      Que le Seigneur vous bénisse, mes frères. Frère Roy, avez-vous un mot à dire? [Espace non enregistré sur la bande–N.D.E.]...?...

277      Combien la Parole est infaillible! Jésus était la Parole. Nous sommes d’accord là-dessus. [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Quand Ses parents L’avaient oublié, L’ayant laissé à la fête, quand ils étaient partis depuis trois jours et qu’ils ne pouvaient pas Le retrouver, ils sont retournés. On L’a trouvé dans le temple, discutant avec les sacrificateurs, et cet Enfant les a étonnés. Nous n’avons aucun récit parlant d’une école qu’Il aurait fréquentée. Mais, souvenez-vous, Il n’était qu’un garçon de douze ans, d’à peu près cette taille. Et observez la déclaration de sa mère.

278      Maintenant, ce n’est pas par manque d’égard envers vous les catholiques (s’il y en a ici), qui l’appelez «la mère de Dieu». Comment peut-elle être la mère de Dieu? Voyez-vous, elle était un incubateur que Dieu a utilisé, pas la mè-... Regardez-la, si elle est la mère de Dieu, elle était en réalité censée avoir plus de sagesse que Lui. Remarquez, si elle est la mère, c’est qu’elle Lui a donné la vie, elle a donné la vie à Dieu. Voyez-vous?

279      Ecoutez ceci. Elle a dit: «Ton père et moi T’avons cherché jour et nuit avec larmes.» Elle a jeté le discrédit sur son premier témoignage. Elle a appelé Joseph le père de Jésus.

280      Maintenant considérez ce petit Garçon de douze ans, qui ne savait pas ce qu’Il disait. Il n’était qu’un petit Garçon, mais Il était la Parole. Voyez-vous? Il a dit: «Ne savez-vous pas que Je dois m’occuper des affaires de Mon Père?» Voyez-vous la Parole corriger l’erreur? Voyez-vous?

281      Elle témoignait après qu’Il fut ressuscité; à ce moment-là tout était terminé, elle... voyez-vous. «Ton père et moi T’avons cherché», faisant exactement ce que... Elle avait dit qu’elle avait conçu cet Enfant par la puissance du Saint-Esprit, et ensuite elle appelle Joseph le père.

282      Et ce petit Garçon, un Enfant de douze ans, sans sagesse du tout, eh bien, mais ce n’était qu’un petit Garçon de douze ans. Le Père n’habitait pas en Lui à ce moment-là; parce qu’Il est venu le jour où il Le baptisa. «Jean vit l’Esprit de Dieu descendre (Voyez-vous) et entrer en Lui.» Mais, écoutez, ce petit Garçon de douze ans étant la Parole, Il était né l’Oint, voyez-vous, pour être oint. Et ici, Il dit: «Ne savez-vous pas que Je dois m’occuper des affaires de Mon Père?»

283      Elle a dit: «Ton père et moi T’avons cherché.» Si Joseph était Son père, Il aurait été avec lui dans ses affaires, fabriquant des portes et construisant des maisons.

284      Mais Il était dans le temple, corrigeant ces organisations. Voyez-vous? «Ne savez-vous pas que Je dois m’occuper des affaires de Mon Père?» Voyez comment la Parole de Dieu dans cet Enfant a corrigé cette erreur! Amen. Que Dieu vous bénisse.

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