Un Paradoxe

Date: 64-0206B | La durée est de: 1 heure et 36 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, mes frères et soeurs. Je considère en effet que c’est un grand privilège pour moi d’être ici ce matin pour parler à ces serviteurs de Christ, ainsi qu’à mes collègues dans l’Evangile, mes co-ouvriers. Je ne suis pas un bon orateur; je n’en ai aucune capacité. Et j’aime tout simplement réunir les hommes, et parfois de cette façon, surtout ceux qui, comme on le dirait dans le monde, pour ainsi dire, se sont engagés corps et âme pour parrainer, vous voyez, l’une des séries de réunions. Et j’aime donner la–la raison de l’espérance pour laquelle je combats, et vous amener à comprendre, frères, que c’est–ce n’est pas un tas de–de superstitions. C’est–c’est l’Evangile.

2          Il y a plusieurs années, lorsque j’ai fait mon premier voyage à Phoenix, en Arizona, où...

3          Ce matin, je me régalais de mon déjeuner avec mon grand ami, Carl Williams, qui est ici au coin. Je pense que vous connaissez tous frère Carl Williams. Voulez-vous bien vous lever, Frère et Soeur Williams. Il est le–il est le président du chapitre des Hommes d’Affaires du Plein Evangile de Phoenix, en Arizona, plutôt lui et soeur Williams, et il s’est donc montré un très précieux ami pour moi.

4          La semaine passée, pendant la réunion et... ou plutôt il y a deux semaines, à Phoenix, je parlais de mon premier voyage à Phoenix. Je me souviens que lorsque j’étais petit garçon, je regardais et lisais tout ce que je pouvais, parce que c’était mon désir qu’un jour... Mon père était un cavalier, et je voulais être un cow-boy. J’avais lu quelques magazines sur les westerns et j’avais regardé beaucoup de films, encore petit garçon. Et alors, j’avais donc vu mon père monter les chevaux, et je pensais que moi aussi je pourrais certainement être cavalier, et mon ambition, c’était de venir à l’ouest pour–pour être un cavalier.

5          Et j’avais entendu parler de la montagne de la Superstition; bien sûr, du Hollandais égaré, qui en fait, je pense, est la Mine du Hollandais égaré, ce que je crois être une légende.

6          Et maintenant, il y a tant de gens là dans notre contrée; le temps du rodéo arrive, et tout le monde est en blue-jeans, avec un grand chapeau. Les gens cherchent à vivre dans une–une époque passée. Ils vivent quelque chose qui est révolu. Et je me demande pourquoi ils font cela. Il y a quelque chose en eux qui les pousse à faire cela.

7          Mais, voyez-vous, je pense que c’est là le problème de notre économie chrétienne aujourd’hui. Nous cherchons à vivre dans un âge révolu, à vivre de ce que quelqu’un d’autre avait dit dans un autre âge. Et cela ne marchera pas pour cet âge-ci. Mais c’est étrange de voir que les gens veulent d’une conception vieux jeu, ils veulent d’une certaine danse exécutée dans la grange ou d’un cow-boy, d’une chose ou d’une autre comme cela. Et cette chose authentique qui, en eux, leur donne le désir de retourner en arrière, c’est l’Evangile. Les gens désirent un nouvel Evangile qui est décoré, quelque chose qui répond aux goûts de ce jour-ci, une certaine chose fantastique, superbe, une culture et une instruction raffinées. Mais ils ne veulent pas de l’Evangile à l’ancienne mode, cette authentique chose qui est en eux et qui leur donne le désir de retourner. C’est à cela que l’on devrait retourner, à cette chose-là. Mais au lieu de cela, les gens retournent à–à autre chose. Alors quand Dieu manifeste quelque chose, cela est très étonnant et très inhabituel pour eux, et cela n’est pas conforme à leur éthique, et–et ils ne veulent pas recevoir cela.

8          Personne ne pourrait avoir pour John Wesley, Sankey, Moody, Finney, ou Finney, Knox, Calvin, pour n’importe lequel de ces hommes, plus de respect que quiconque d’entre nous ministres qui apprécions les hommes de Dieu, qui devrions en avoir pour ces hommes. Mais, voyez-vous, nous sommes en train de monter. Nous ne sommes plus dans cet âge-là. Chacun d’entre eux a servi dans un âge différent et selon une mesure différente. Nous servons Dieu aujourd’hui selon une mesure différente de la leur. S’il y a un lendemain, il y aura un âge et il y aura un Evangile pour cet âge-là qui continuera jusqu’à ce que la chose entière soit achevée en Dieu, et que Dieu devienne un avec nous.

9          Maintenant, je me souviens le matin où j’ai pris une torche, j’étais impatient de voir la montagne de la Superstition. Je devais monter là-haut. Mais ma petite torche ne représentait rien. Je ne pouvais rien voir. Les grandes ombres sinistres, et l’homme qui s’était fait tuer sur cette montagne pendant qu’il était à la recherche de l’or, et réellement bien des choses superstitieuses sont liées à cette montagne–cette montagne. Et alors que j’essayais avec ma petite torche de regarder tout autour, je–je n’arrivais pas–je ne voyais rien, et tout était effrayant. Savez-vous ce que j’ai fait? Je me suis simplement tenu tranquille jusqu’à ce que le soleil s’est levé. Lorsque ce soleil, qui est le roi de toutes les lumières, quand il s’est levé, ma petite torche ne servait plus à rien, mais toute l’épouvante avait disparu. J’ai vu que la montagne de la Superstition n’était plus sinistre. J’étais prêt à m’y rendre pour découvrir moi-même, à cause de cette grande lumière, le soleil, qui est la Parole parlée de Dieu. Dieu a dit: «Que la lumière soit.» Et c’est la Parole de Dieu rendue manifeste. Et quand le soleil est sorti, toute la frayeur était dissipée.

10        Et je pense qu’il en est ainsi aujourd’hui; là où j’ai été si mal compris parmi les frères, puisse la grande Lumière, le Roi Lumière... Il n’y a point d’autre lumière. Aujourd’hui aucune de nos lumières artificielles ne peut briller là. Peu importe le nombre de projecteurs de stade que nous allumons, vous ne pouvez rien voir, vous devez regarder cela droit en face pour voir une quelconque sorte de lumière. Ce soleil les fait disparaître toutes, parce que c’est la Parole de Dieu rendue manifeste. Et je pense, lorsque la Parole de Dieu rendue manifeste se lève au-dessus de toutes nos superstitions, celles-ci disparaissent. Voyez-vous? Nous désirons connaître la Vérité, connaître l’heure dans laquelle nous vivons.

11        Et, frères, nous sommes assis ici ce matin comme différentes dénominations, représentant différentes dénominations. Je ne pense pas que cela ait d’importance.

12        Autrefois je faisais paître le bétail dans le Colorado. Je me souviens qu’une fois, quand je... quand nous faisions le rassemblement du bétail au printemps, on conduisait le bétail jusque dans la forêt Arapajo. Je me tenais là, plusieurs jours, ma jambe sur le pommeau de la selle, et j’observais le garde forestier compter ce bétail pendant qu’il entrait dans la clôture amovible, venant de la propriété privée pour entrer dans la forêt.

13        Pour pouvoir y mettre une vache, chaque ranch devait avoir, être en mesure de produire une balle de foin, je crois... pas une balle de foin, une tonne de foin; je pense que c’est deux tonnes par vache, cela dépend du nombre pour lequel la chambre de commerce vous permettra de faire entrer votre marque. En effet, si pour cette marque, ce ranch produit autant de foin, alors il vous est permis de placer une vache là pour paître là dans cette forêt. C’est afin que la forêt ne soit donc pas surpeuplée par le bétail, et pour qu’il y en ait juste assez pour qu’on puisse en prendre soin. En effet, tout le monde viendrait. Et j’ai remarqué... C’était l’Association Hereford qui faisait paître dans cette forêt, dans cette partie-là de la forêt, la forêt Arapajo. Et j’observais le garde forestier.

14        Eh bien, nous, les nôtres c’était le Turkey Trot, Turkey Track. Le Tripod était juste au-dessus de nous. Monsieur Grimes employait environ quinze hommes, il avait plusieurs centaines de têtes de bétail. Et nous, l’entreprise pour laquelle je travaillais avait là un petit nombre de bétail, quatre ou cinq cents têtes. Mais les Grimes en avaient peut-être mille cinq cents, mille huit cents têtes, c’était le Bar, le Diamond Bar.

15        Et j’observais le garde forestier. Il devait se tenir là et compter ces vaches pendant qu’elles entraient. Vous savez, il ne faisait jamais attention à la marque que les vaches portaient. Il ne vérifiait qu’une seule chose, c’était l’étiquette de sang attachée à l’oreille, parce que ça devait être les Hereford enregistrés avant qu’ils ne puissent paître. C’est afin de préserver la pureté de votre race. Voyez-vous, votre vache devait se reproduire, votre veau devait être issu d’un taureau de race pure. Et par conséquent, pour tant de vaches, vous devez avoir un taureau. Et ils sont tous mélangés. Tout le bétail devait être d’une race pure enregistrée, ils devaient être de pure race. Vous assurez alors une bonne continuité de votre–votre–votre... du sang de l’Association Hereford.

16        Bien des fois je me suis dit: «C’est comme ça que ce sera au Jugement. Il ne fera pas attention aux marques que nous portons, mais Il cherchera l’étiquette de sang, Jésus-Christ.» C’est ce qui marchera.

17        Si nous essayons ce matin de faire de tout le monde des Assemblées de Dieu, nous n’y arriverons pas. Si nous essayons de faire d’eux les gens de la sainteté pentecôtiste, nous n’y arrivons jamais. Si nous essayons de faire d’eux les gens des églises unies, nous n’y arriverons jamais.

18        Mais il y a un Endroit où nous pouvons tous nous rencontrer en tant que des croyants, c’est sous le Sang de Jésus-Christ. Et c’est le seul lieu où Dieu a jamais rencontré l’homme, ou plutôt, où Il rencontrera l’homme; c’est sous le Sang de Jésus-Christ. C’est là que nous avons des choses en commun.

19        Récemment, j’ai lu quelque chose en rapport avec un jeune couple qui voulait se séparer, et c’était pitoyable. Ils–ils avaient vécu ensemble pendant plusieurs années. Une mésentente était survenue entre eux, et la petite mère, la petite dame et son mari allaient se séparer. Et ils étaient... L’avocat était un de leurs amis. Il a dit: «Eh bien, avant que l’on soit obligé d’envoyer quelqu’un là-bas pour vendre ces biens, et prendre ce qui vous revient, si votre divorce est consommé, alors partagez les biens entre vous.» Ils ont dit que c’est ce qu’ils feraient.

20        Ils sont entrés au salon; ils se sont disputés, ils se sont battus et tout le reste, pour ce qu’il y avait au salon. Ils sont entrés dans la salle de séjour, et ils–et ils ont fait la même chose là-bas. Et dans la salle à manger et à la cuisine, ils ont fait de même. Finalement, ils se sont souvenus qu’ils avaient certaines histoires gardées là-haut dans le grenier. Ils sont donc tous deux montés dans la mansarde (Je pense que c’est ainsi que vous l’appelez ici; à l’est nous appelons cela l’attique). Ils sont donc montés là-haut, et ils ont fait sortir une vieille malle. Et il y avait dedans des vêtements et tout, ils y plongeaient donc les mains et se disputaient tel et tel objet.

21        Et au bout d’un moment, quand ils ont soulevé quelque chose, tous les deux se sont précipités dessus, et ils se sont saisis la main l’un de l’autre, alors que chacun essayait de s’en emparer. C’était une petite paire de souliers blancs. Ça appartenait à un–un bébé qui avait été accordé à leur union, mais qui était mort. Alors, se tenant la main l’un de l’autre, l’un ne pouvait pas dire: «C’est à moi», et l’autre ne pouvait pas dire: «C’est à moi.» C’est quelque chose qu’ils avaient en commun. Pendant quelques minutes, ils se regardèrent. L’un ne pouvait pas la réclamer, et l’autre ne pouvait pas la réclamer. Alors, ils se sont retrouvés dans les bras l’un de l’autre, et le divorce fut annulé.

22        Je désire voir cela, parmi nous les baptistes, les méthodistes, et les Assemblées et l’Eglise de Dieu, et peu importe ce que nous pouvons être. Nous pourrions avoir des choses qui nous différencient complètement et tout comme cela, c’est-à-dire nos propres traditions qui nous ont plongés dans cela. Mais frère, il y a une Chose que nous avons en commun: Christ, et Il est la Parole. C’est ce que nous sommes venus faire ici; ce n’est pas pour parler de nos divergences, mais pour parler de ce que nous avons en commun, Jésus-Christ. Maintenant, prions.

23        Père céleste, Tu es notre Père, nous Te remercions, parce qu’aujourd’hui nous avons l’espérance de la Vie Eternelle à travers la résurrection bénie de Jésus-Christ. Nous voyons briller les Lumières du soir. L’arbre que le jélek a laissé, la chenille l’a dévoré; ce que la chenille a laissé, la sauterelle l’a dévoré; et nous comprenons que ces insectes, c’est le même insecte, simplement à un autre stade de sa vie. Et nous comprenons que les divergences des églises, c’est toujours le même vieil insecte romain qui a commencé à Nicée. Et ce que l’un laisse, l’autre le dévore. Et aujourd’hui on a l’impression que nous sommes dans un grand chaos, et à présent on entre dans le–le grand conseil, le conseil oecuménique des églises; on a l’impression qu’il ne reste rien, qu’il n’y a plus d’espoir.

24        Mais, nous nous souvenons de la Parole infaillible de Dieu; de même que le soleil s’est levé pour dévoiler les superstitions, de même Tu as promis: «Je restaurerai, dit l’Eternel, toutes les années que le gazam a détruites, que le hasil et autres ont détruites.» Tu as dit qu’elles seraient restaurées et que cet arbre vivrait de nouveau! Nous Te prions, Père, d’envoyer du Ciel Ta grâce et la puissance de résurrection de Christ, afin que Tu puisses restaurer, nous ressusciter et nous amener à une foi vivante dans la Parole vivante de ce jour. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

25        Frères, je suis un petit peu enroué. Et je ne suis pas un orateur, mais c’est juste un moment pour nous réunir afin que vous compreniez ce que je veux dire. C’est pour cela que je suis ici. Si jamais vous me surprenez en train de faire quelque chose qui est en dehors de cette Parole et de ce qui a été promis pour aujourd’hui, il est de votre devoir de venir vers moi, il est de votre devoir de venir me le dire. Mais comme je le dis, il y a une chose sur laquelle nous pouvons être en accord, c’est Christ. C’est ce que nous avons en commun. Il est mort pour nous tous. Nous sommes sous ce Sang-là.

26        Maintenant, je ne suis pas ici pour faire autre chose, sinon essayer d’aider chacun de vous, afin que cette communauté soit un meilleur endroit après le réveil, car c’est dans ce but que nous nous sommes réunis. Nous nous sommes réunis pour cela, pour–pour faire connaissance les uns avec les autres, pour mieux nous connaître, pour communier les uns avec les autres. C’est pour cela que je suis ici ce matin, c’était ça notre but en tenant cette série de réunions, c’est afin que nous puissions nous connaître.

27        Maintenant, nous réalisons qu’au travers de tous les âges il en a toujours été ainsi. Il suffit qu’un petit quelque chose de phénoménal se produise ou quelque chose d’un peu différent, et il s’en suit tout un tas d’imitations charnelles, alors vous avez toutes sortes de superstitions. Et il doit en être ainsi. C’est supposé être ainsi. Et il se raconte des choses là-dessus, qui ne sont pas vraies. Nous savons qu’il en a toujours été ainsi.

28        Jésus, à ce que l’on croyait, était un enfant illégitime. Il ne l’était pas. Il était exactement ce que la Bible avait annoncé. Ces hommes qui L’ont traité ainsi... Il était la manifestation de la Parole de Dieu qui était rendue claire.

29        Et remarquez, les gens ont dit: «Ses disciples sont venus dérober Son Corps, ils ont donné de l’argent aux soldats romains.» Les gens croient encore cela. Mais nous, nous croyons et nous savons par Sa Présence vivante aujourd’hui qu’Il est ressuscité des morts, et qu’Il est ici avec nous maintenant. Nous en sommes sûrs et certains. Chaque Parole qu’Il a prononcée, et qu’Il a promise au travers des âges, s’est accomplie, si vous y faites attention. Rien ne pouvait le faire si ce n’est Dieu. Nous sommes Ses serviteurs.

30        Et maintenant, je me disais que ce matin je vais juste lire un petit passage des Ecritures, et vous parler, à vous frères et soeurs qui êtes ici, afin que nous puissions avoir une petite réunion.

31        Ce vent ne me fait vraiment pas du bien, là. Je... Tenez, tenez, c’est en ordre, laissez cela tranquille maintenant, frère Roy, car je ne ferai que quelques minutes.

32        Il y a quelques années, environ quinze ans, je faisais la chasse avec un homme qui était un coiffeur, et il était aussi pédicure, c’est-à-dire qu’il coupait les durillons des pieds. Vous savez, à cette époque-là, c’était la disette, il n’y avait pas d’argent. Et cet ami coiffeur, je... peignait mes cheveux et avait... Il me coupait les cheveux plutôt, et il avait eu des pellicules sur l’épaule. Il a dit: «Billy, a-t-il dit, tu dois... Je dois te donner un peu de shampoing, a-t-il dit, tu as trop de pellicules sur ton veston.»

            Et j’ai dit: «D’accord, Jimmy.»

33        Et il parlait de la chasse aux ratons laveurs, et il s’est tourné et a tendu la main... J’étais son pasteur; lui, il enseignait à l’école du dimanche; c’était un brave homme. Il s’est retourné pour prendre ce qu’il pensait être ce shampoing Lucky Tiger, pour le mettre sur ma tête, et c’était du phénol.

34        Et je–je portais un bonnet à la chaire pendant des semaines. Aujourd’hui cela me dérange encore, voyez-vous, juste ce petit... Voyez-vous, mon cuir chevelu est toujours tendre, voyez-vous?

35        Et, non, ça–ça–ça va maintenant; en effet, il se faisait que hier soir cela m’a dérangé, et j’étouffais tout simplement.

36        Ma femme m’a acheté un postiche pour que je le porte. Je ne pouvais pas porter un chapeau à la chaire, c’est un manque de respect envers Christ. Si vous portez un petit bonnet, les gens disent: «Vous voulez être un évêque.» Et c’est tout simplement un problème. Elle me l’a acheté, mais je n’ai jamais eu le courage de le porter. J’aurais bien voulu le porter, mais je–je ne l’ai pas encore porté. Mais je crains que cela ne puisse refléter quelque chose, vous savez. Et–et je dois tout simplement laisser tomber, je pense.

37        Et à présent, je désire simplement lire une portion des Saintes Ecritures. En effet, la Parole de Dieu ne faillira jamais, la mienne faillira. Mais je désire que vous vous souveniez de ceci, c’est que dans chaque âge qui...

38        «Dieu, au commencement, était la Parole.» Il était toujours la Parole. Et la Parole est une pensée exprimée. Voyez-vous? Eh bien, dans Sa pensée, Il avait le plan entier, connaissant la fin depuis le commencement, Il L’a simplement exprimée sous forme des Paroles, et ces Paroles sont manifestées.

39        C’est juste comme le soleil, c’est la Parole de Dieu manifestée. Il a dit: «Que la lumière soit», et la lumière fut.

40        Et il y a un temps de séparation. Il y eut un temps où Dieu sépara la lumière des ténèbres. Il fait toujours cela. Il y eut un temps où Il sépara le sec de la terre, ou plutôt, des eaux. Il y a une sep-... Il sépara Paul et Barnabas. Il sépara Moïse de l’Egypte. Voyez-vous, Il procède toujours à une séparation. Et il y a un temps de séparation qui vient. Mes amis, les hommes qui exercent ces ministères n’aiment pas faire cela, mais cela doit se faire. Voyez-vous? Il y eut un temps où les disciples durent se séparer des leurs.

41        Paul s’est tourné vers les Gentils, il s’est éloigné des Juifs, l’héritage de Dieu. Un temps vint où il dut le faire. Les gens ont parlé contre lui; mais il a fait la fameuse déclaration: «Je n’ai point résisté à la vision céleste.»

42        Et puissé-je dire la même chose, frère, voyez-vous, la vision en rapport avec ce jour, voyez-vous, la vision de la promesse qui se rapporte à ce jour-ci, le Saint-Esprit  dans–dans  le  pays  aujourd’hui.  Dieu  a  promis  qu’en  ce jour Il déverserait le Saint-Esprit sur nous. Eh bien, j’ai sillonné le pays de part en part. Il y a eu des signes prodigieux, comme vous l’avez vu. Pas une seule fois ces signes n’ont failli. Ils sont parfaitement la vérité, parce que c’est Dieu. Il y en a des dizaines des milliers et des milliers et des milliers, et pas un seul ne peut faillir.

43        Les gens taxent cela du diable. Ils taxent cela de tous les noms. Les uns disent une chose et les autres une autre.

44        Mais Jésus a dit: «S’ils ont appelé le Maître de la Maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi Ses disciples?» Alors Jésus a dit: «Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle: ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi.»

45        Eh bien, ce n’est pas qu’Elles rendraient témoignage de moi; je suis un homme. Mais le Message qui est sorti rend témoignage de cela? Or, Dieu n’envoie pas des prodiges juste pour montrer qu’Il est Dieu. Dieu envoie des prodiges pour faire ceci: déclarer quelque chose. Les prodiges accompagnent un ministère et tout... malgré toutes les choses charnelles et tout ce qui va avec.

46        C’est comme je l’ai lu au sujet de Martin Luther l’autre jour, il est dit: «Ce n’était pas un mystère qu’il ait pu–qu’il ait pu prendre position et protester contre l’Eglise catholique et s’en tirer. Le miracle chez Martin Luther, c’était le fait qu’il ait pu garder la tête au-dessus de tout le fanatisme qui a accompagné la réforme.»

47        C’est ce que nous devons faire. Il y a toutes sortes de choses qui se produisent, et cela met des fantômes devant vous, frères. Mais, souvenez-vous, la vraie Lumière, quand Elle apparaît, Elle dissipe tous ces fantômes. Voyez-vous? Cela fait... couvre de honte ces fantômes. Cela les met à nu. Et nous comprenons donc que là où le surnaturel se produit, il y a une foule de gens de toute espèce qui suit toujours.

48        Moïse a accompli des miracles. Et quand ils sont allés dans le désert, Koré a essayé de dire: «Eh bien, maintenant, tu cherches à dire que tu es le seul qui puisses faire ceci. A part toi, il y a d’autres hommes saints.»

49        Vous savez ce qui s’est passé, n’est-ce pas? Dieu a dit: «Sépare-toi d’eux.» Voyez-vous?

50        Voyez-vous, on a eu toujours cela. Quand le surnaturel se produit, les imitateurs suivent cela. Il faut qu’il en soit ainsi. Et c’est cette imitation qui apporte... si...

51        Prenons par exemple le député Upshaw. Sa veuve est venue hier soir par avion pour prendre part aux réunions ici. Il fut guéri au cours de nos réunions. Vous en avez tous entendu parler. Il répétait toujours ce dicton-ci: «Vous ne pouvez pas être ce que vous n’êtes pas.» C’est l’exacte vérité. Vous ne pouvez pas être ce que vous–vous n’êtes pas.

52        Si nous pouvions tous, comme dans une grande symphonie, suivre le rythme lorsque le compositeur en donne le battement, nous comprendrions. Maintenant, nous–nous en venons à cette pensée-ci, que l’heure dans laquelle nous vivons, le temps dans lequel nous sommes maintenant, que nous sommes arrivés au point où nous attendons que Dieu entre sur la scène.

53        Quand vous, frères, aviez commencé, vous les réformateurs, le mouvement de pentecôte, il y a bien des années, quand la restauration des dons, le parler en langues et tout vinrent dans l’Eglise, Dieu restaurait les dons dans l’Eglise. Vous vous souvenez, tous vous aviez aussi une réforme. Vos pères en avaient une. C’était difficile de se séparer des presbytériens, des luthériens, des baptistes et des autres, au temps de cette réforme. Les nazaréens ont connu leur épanouissement en leur temps, et les pèlerins de la sainteté également, ils ont rejeté votre message. Que leur est-il arrivé? Voyez-vous où ils en sont aujourd’hui? Eh bien, souvenez-vous, la même chose peut nous arriver. Oh! oui.

54        Une fois qu’une église s’organise, une fois qu’un message s’organise, cela est laissé pour compte et ne se relève jamais. Eh bien, il y a des historiens ici; je connais l’un de vous, voyez-vous. Et c’est juste. Cela ne se relève plus jamais quand ça s’organise.

55        Le catholicisme fut la première organisation; dans la Bible on l’appelle une prostituée, c’est ce qu’elle était, la mère des impudiques, c’est la même chose, les organisations. Voyez-vous où cela aboutit de nouveau, ici dans le conseil oecuménique?

           

56        Maintenant, parmi les organisations je suis mis dehors à cause de cela. Ces frères ne se rendent pas compte de ce qu’ils sont en train de faire. Ce n’est pas de moi qu’il s’agit; ce n’est pas moi qui suis mis dehors. C’est la Parole qu’ils mettent dehors. La Bible dit que dans cet âge de Laodicée Christ était hors de l’église, frappant, essayant d’y rentrer. Il n’y a jamais eu un âge comme celui-ci; Il est à l’extérieur.

57        En effet, il n’y aura plus d’âges de l’Eglise. Celui-ci marque la fin des âges de l’Eglise. L’âge de Laodicée était le dernier, et le pentecôtisme est cet âge de Laodicée, et nous savons cela, il n’y aura jamais rien qui viendra après la Pentecôte. C’est ça.

58        C’est comme l’homme. Il n’y a point eu d’autre créature qui soit venue suite à son évolution, pour arriver à une espèce plus élevée que–qu’un homme, car l’homme est à l’image du Dieu qui l’a créé. Il n’y aura jamais rien de plus élevé. Ceci c’est... La Parole ne peut pas permettre qu’il y ait quelque chose de plus évolué, car Il est la Parole.

59        Et la Parole ne peut pas non plus aller au-delà d’un quelconque âge de Laodicée. Et nous les voyons tous, là. Jésus hors de l’église, essayant d’y rentrer. Voyez-vous?

60        C’est ainsi que les gens L’ont traité la première fois quand Il était ici. Il est la Parole. Et la Parole, Il était la Parole. Les gens disent: «Nous avons la Parole.» Les pharisiens disaient: «Nous avons la Parole.» Mais, cette vraie Parole même, ils étaient en train de La rejeter.

61        C’est pour cette raison que Jésus a dit: «Vous sondez les Ecritures: ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi.»

62        Aujourd’hui, nous pouvons regarder en arrière et dire: «Comment ont-ils été si aveugles?» Je me demande si parfois nous ne regardons pas en arrière pour dire: «Comment avons-nous été si aveugles?» Voyez-vous? Voyez-vous? Il faut qu’il en soit ainsi, frères. C’est bien dommage, mais il faut qu’il en soit ainsi. Je ne veux pas dire bien dommage, ce n’est pas là mon intention. Dieu sait ce qu’Il fait. Voyez-vous? Les gens ne savent pas ce qu’ils font, ils... C’est la Parole qu’ils rejettent, la Parole rendue manifeste, la promesse qui a été rendue manifeste, la promesse pour ce jour-ci. Et la raison pour laquelle cela arrive, c’est parce que les gens vivent dans le reflet d’une autre lumière.

63        Le plus grand vol qui ait jamais été perpétré, c’était en Angleterre, il n’y a pas longtemps; et c’était réalisé à l’aide d’une fausse lumière, un vol de sept millions de dollars. Le monde n’a jamais entendu parler d’un tel vol, Scotland Yard n’a pas pu retrouver cela. C’était le plus grand vol que le monde ait jamais connu, et ç’a été réalisé à l’aide d’une fausse lumière.

64        Permettez que je dise ceci, frères, avec l’amour pour les hommes dans mon coeur. Dieu le sait. Le plus grand vol que l’église ait jamais connu, c’était aussi par une fausse lumière, en vivant sous le reflet d’un autre âge, sous le reflet de ce que Luther, Martin Luther, Wesley, où de ce que nos pères de la pleine Pentecôte avaient dit. Voyez-vous? Cela ne se rapporte pas à ce jour-ci. Voici la promesse pour ce jour, voici la Parole. Et vous direz: «Eh bien, vous avez mal interprété cela.» Dieu est Son propre interprète en manifestant la chose.

65        Que ce serait-il passé si on disait aux pères pentecôtistes d’autrefois, il y a cinquante ans, qu’ils avaient une fausse interprétation de la Parole, et que le parler en langues n’existait pas? Ils ne se sont pas tenus tranquilles à cause de cela. Dieu interprétait Sa propre Parole. Pierre a dit le jour de la Pentecôte: «Repentez-vous, et soyez baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Comment pourraient-ils s’en éloigner? Elle s’interprète Elle-même. Voyez-vous? Cela n’a pas besoin d’interprétation.

66        Et aujourd’hui, dans cet âge où nous vivons maintenant, il y a un Arbre-Epouse qui est en train de pousser. Voyez-vous? Certainement, l’Arbre a poussé.

67        Et eux, aussitôt qu’ils se sont organisés, ils n’ont pas pu aller plus loin. Et que se passe-t-il? Ils s’organisent et font pousser cette branche-ci, et ensuite la branche est coupée. Selon Jean, chapitre 15, Il les coupe. Il ne les a plus utilisées.

68        Mais au coeur de cet arbre sort le fruit, juste au sommet de l’arbre. Quand l’arbre atteint sa pleine maturité, il ne peut pas aller plus loin; juste au sommet. C’est ici le dernier âge de l’Eglise. Elle est arrivée à sa pleine maturité. C’est l’Arbre-Epouse. Jésus était l’Arbre de la Vie qui était dans le jardin d’Eden. Croyez-vous cela? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Et Il était l’Arbre de la Vie.

69        Il y avait un arbre dans le jardin, et un de ces arbres, si on y touchait... Eh bien, nous avons nos divergences là-dessus, je ne veux donc pas aborder cela, mais disons que c’était un arbre de la désobéissance. Et aussitôt qu’ils ont touché à cet Arbre, tous les hommes devaient mourir. Et on a dû les chasser loin de cet autre Arbre; en effet, s’ils mangeaient de cet Arbre de Vie, ils vivraient tous, tout en connaissant le bien et le mal. C’est juste. Vous le savez en tant que ministres. Nous avons nos [différentes] conceptions là-dessus, et il est probable que nos avis divergent sur ce qu’était cet Arbre.

70        Mais tous nous pouvons être sûrs que Christ est cet Arbre de Vie. En effet, un jour, lors du jubilée qu’on avait là, pendant qu’ils étaient en train de boire et de se réjouir, Jésus, parlant de l’Eau, a dit qu’Il était le Rocher qui était dans le désert.

            Les gens ont dit: «Nos pères ont mangé la manne dans le désert.»

71        Et Il a dit: «Et ils sont tous morts. Mais Moi, Je suis le Pain de Vie (amen), cet Arbre de Vie qui est venu du Ciel d’auprès de Dieu. Celui qui mange de cette Vie... de ce Pain ne mourra jamais.» C’est le Pain de Vie.

72        Alors, pour en faire un objet de moquerie, les Romains L’ont pendu sur un arbre. «Maudit est celui qui est pendu au bois», pour faire du Fils de Dieu un objet de moquerie. Il fut méprisé, rejeté. Il est venu du plus haut des Cieux, pour devenir le plus bas de la terre. Quand Il était ici, Il est allé dans la ville la plus basse. L’homme le plus petit de la ville a dû baisser les yeux pour Le voir; Zachée. Il lui fut donné le nom le plus vil. Il fut traité de la pire des manières et fut pendu au... Il est mort de la mort la plus cruelle qu’on puisse subir. C’est ce que les gens pensaient de Lui. C’est ce que le monde pensait de Lui.

73        Mais Dieu L’a tellement élevé qu’Il doit baisser le regard pour voir le Ciel; Il Lui a donné un Nom qui est au-dessus de tout nom, à telle enseigne que tout au Ciel et sur la terre porte Son Nom. C’est ce que Dieu en pensait, voyez-vous. Si nous sommes des fils de Dieu, les attributs de Ses pensées depuis avant la fondation du monde, nous penserons la même chose à Son sujet. Et, souvenez-vous, frères, Il est la Parole. Voyez-vous? Il y a toujours un message derrière le prodige.

74        En tant qu’un jeune rabbin, quand Jésus a commencé à prêcher, guérissant les malades, chacun voulait qu’Il soit dans son église. Vous savez cela. Mais c’était juste les miracles, ce qu’Il avait, ce qu’Il manifestait, Il attirait l’attention des gens. Mais un jour, Il s’est assis et Il s’est mis à parler aux gens, c’est alors que commença le ministère qui était derrière les miracles, à ce moment-là personne ne voulait alors de Lui. C’est bien dommage, mais cela–cela se répète. Vous allez comprendre à partir de là.

75        Lisons dans la vieille Bible bénie juste un petit... pour un petit entretien ce matin, le Seigneur voulant, lisons dans le Livre de Josué, au chapitre 10, à partir du verset 12–12.

76        Et maintenant, à quelle heure allons-nous sortir d’ici? A quelle heure devons-nous sortir d’ici? [Quelqu’un dit: «Il n’y a pas une heure fixe.–N.D.E.] Dites donc, bon, si je dis dans quinze, vingt minutes, sera-ce suffisant? Sera-ce en ordre? D’accord, juste un petit moment. [«Il n’y a pas une heure fixe.»]

          Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon!

          Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste? Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour.

77        A présent, je vais tirer de cela juste un petit sujet, parce que je vous ai dit que je... Je ne suis pas un orateur, mais je pense que vous comprenez ce que je vais dire maintenant. Et je suis ici pour vous prêter main forte, pour vous aider, à élever Jésus-Christ. Pas élever les organisations, pas élever les hommes de cette terre, mais élever Jésus-Christ qui est la Parole de Dieu rendue manifeste, Dieu manifesté. Ce n’est pas juste ce que quelqu’un donne comme interprétation; c’est Dieu qui fait Sa propre interprétation, Dieu confirmant ce qu’est la chose. Il confirme ce qu’Il est. Si seulement les pharisiens avaient vu cela, si seulement ils avaient lu les Ecritures où ces choses avaient été dites, ils auraient compris que Dieu manifestait Sa Parole par Jésus-Christ. Il était la Parole, et Il est encore la Parole.

78        Maintenant, ce sujet que je désire aborder pendant environ quinze minutes, et je vais essayer de parler... Comme vous l’apprenez tous, je fais des bandes de trois ou quatre heures. Mais c’est sur un sujet, vous voyez. Et dans vos églises, j’essaie de limiter mes interventions du soir à environ trente minutes, afin que je puisse avoir la ligne de prière et éviter de fatiguer les gens, ensuite je rentre. Je suis sûr que vous aimez mieux cela. J’avais l’habitude de rester pendant des heures, et ensuite de rentrer à vingt-trois heures et demie ou à minuit; mais maintenant je m’efforce de réduire mes services à environ quarante-cinq minutes ou une heure.

79        Je désire aborder le sujet suivant: Un Paradoxe, juste ce mot-là, un paradoxe.

80        Et je ne savais pas que j’allais avoir le petit déjeuner. D’habitude nous le faisons, mais je pensais qu’il aurait peut-être lieu samedi ou un autre jour comme cela. Et frère Borders m’a dit hier soir, tard, que ce serait ce matin, raison pour laquelle j’ai noté rapidement quelques Ecritures ici, auxquelles je pensais me référer pendant quelques minutes.

81        Maintenant, un paradoxe, Webster dit que c’est quelque chose d’incroyable, mais vrai. C’est quelque chose que personne ne peut expliquer. C’est quelque chose qui sort du domaine de la connaissance humaine, mais qui est cependant vrai. Un paradoxe! Et maintenant, nous voyons que si vous lisez dans–dans Hébreux, chapitre 11, verset 3, ce monde en soi est un paradoxe.

82        Il y a quelques semaines, au cours de nos réunions dans la ville de New York, un soir je sortais du Morris Auditorium, et nous descendions la rue à pieds, mon fils et moi. Et nous–nous avons regardé les gens, et il y en avait des milliers, et un homme avait les cheveux comme une femme, vous savez, ce qu’on appelle des mèches collées, et–et des boucles d’oreilles, et il portait un justaucorps; et–il y avait des enfants blancs et des enfants de couleur, vous comprenez ce que je veux dire, des hommes et des femmes ensemble. Et–et ils... et ils...

83        Une pauvre vieille femme est tombée dans la rue, personne ne l’a relevée, les gens continuaient bonnement leur chemin. Et je l’ai aidée à ramasser ses oranges, et je l’ai relevée comme cela, une vieille femme d’environ soixante-dix ans. Et–elle m’a regardé d’une façon très étrange, et elle a continué à descendre la rue.

84        J’en ai parlé à un chauffeur de taxi. Il a dit: «Monsieur, quand quelqu’un vient à New York, et qu’il se comporte comme une personne qui a son bon sens, a-t-il dit, nous comprenons que c’est un étranger.» Voyez-vous? Il a dit: «Ce sont de braves gens, a-t-il dit, mais ils sont tout simplement entrés dans ce bain.» Il a dit: «Prenez, par exemple, un homme qui vient ici, ça ne fera pas longtemps pour qu’il se retrouve dans le même état. Quand il arrive ici, il essaie de faire tout ce qu’il peut.» Il a dit: «Vous pouvez rester étendu là et mourir dans la rue d’une crise cardiaque, quelqu’un pensera que vous êtes ivre. Personne ne vous touchera; ils vous laisseront étendu là et mourir.» Voyez-vous, ce n’est pas qu’ils veulent être ainsi, ils entrent simplement dans le bain.

85        Et c’est ce qui nous arrive, frères, dans notre vie dans l’église. Nous entrons dans le bain d’un certain credo, ou d’une certaine chose, et nous restons dans cet état-là. Voyez-vous, nous entrons dans la danse avec les autres. Nous entrons dans la danse avec notre organisation.

86        Nous entrons dans la danse avec notre communauté. C’est tout simplement naturel. Quand vous peignez votre escalier en rouge, observez ce que fera votre voisin. Il fera aussi la même chose. Oui, oui. Que l’une de nos soeurs achète un certain genre de robe ou de chapeau, observez ce que fait votre voisin. Voyez-vous? C’est une–c’est une imitation. C’est un temps où les gens font la concurrence.

87        Nous ne nous soucions pas que notre pantalon concorde avec notre veste. Nous voulons que notre expérience concorde avec la Parole, voyez-vous, et avec Dieu.

88        Mais pendant que nous descendions la rue à pied, Billy m’a dit, il a dit: «Papa, comment Dieu arrive-t-Il à savoir qui sont tous ces gens?»

89        J’ai dit: «Très bien, fiston, lève les yeux droit vers les cieux.» Et j’ai dit: «Vois-tu ces deux petites étoiles là-haut qui sont presque ensemble?»

            – Oui.

90        J’ai dit: «Si l’une d’elles, d’après ce que nous dit la science, si l’une d’elles se met à se diriger vers la terre, à une vitesse d’un million de kilomètres à l’heure, il lui faudrait des millions d’années pour arriver ici. Voilà à quel point elle est éloignée d’ici. Et pourtant les deux étoiles sont plus proches l’une de l’autre que nous sommes proches d’elles, ou il est possible que nous soyons plus proches de cette étoile qu’elles ne le sont l’une de l’autre.»

            Il a dit: «Comment Dieu arrive-t-Il à faire cela?»

            J’ai dit: «Il est infini.» Voyez-vous?

91        Nous avons suivi récemment une conférence donnée par Einstein sur cette galaxie et la constellation. Il a dit: «Si quelqu’un pouvait quitter la terre...» C’est l’une de ses grandes déclarations, de ses dernières déclarations. «Si une personne quittait la terre à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire à huit cent... cent quatre-vingt-six mille kilomètres par seconde, cent quatre-vingt-six mille kilomètres par seconde et qu’elle faisait un voyage de cent cinquante millions d’années-lumière, elle arriverait là. Et alors cela lui prendrait cent cinquante millions d’années-lumière pour revenir.» Cela ferait tant de milliards d’années, vous pourriez écrire une rangée des 9 tout autour de la terre sans interruption, en terme d’années. Savez-vous depuis combien de temps il aura quitté la terre? Depuis cinquante ans, selon notre temps à nous.

92        Nous sommes si pressés! Qu’en serait-il si une petite fourmi quittait Tucson pour venir ici à Bakersfield, quelle distance, à votre avis, aura-t-elle parcourue en quarante ans? Peut-être huit cents mètres. Voyez-vous, cela représente beaucoup pour elle; pour nous, cela représente douze heures de route en voiture; pour un avion à réaction, juste quelques secondes; pour Dieu, rien du tout.

93        Jésus est mort hier après-midi, Il a été crucifié. Paul est mort hier. «Mille ans c’est un jour pour Dieu», pour ainsi dire. Pas même cela, si vous voulez estimer le temps. Ainsi, ces apôtres et les autres sont morts hier. Nous sommes pressés; il ne nous reste qu’un temps minime pour rester ici. Pensez-y donc, quand vous considérez l’éternité...

94        Einstein, le grand philosophe, a dit... ou plutôt le grand scientifique a dit: «Il n’y a qu’une manière raisonnable d’expliquer l’origine de ce monde, ça se trouve dans Hébreux, chapitre 11, verset 3: ‘C’est par la foi que nous reconnaissons que Dieu a formé le monde à partir des choses qui...’ Il l’a appelé à l’existence par la Parole.»

95        Comment se tient-il dans l’espace sans jamais quitter son orbite? Comment expliquer que tout dans l’espace, et cette constellation, si l’une de ces étoiles se déplaçait... Je sais que la nuit vous sortez et vous dites: «J’ai vu une étoile filante.» Non, vous avez vu une lumière provoquée par les conditions climatiques. Une étoile ne se déplace pas. Si cette étoile se déplaçait, nous nous déplacerions avec. Toutes choses dans l’univers sont dans une telle harmonie qu’elles se tiennent ensemble.

96        Qu’en serait-il si le genre humain pouvait être ainsi, pour maintenir l’Eglise unie afin que nous soyons tous en harmonie avec la Parole? Voyez-vous? La seule façon d’y arriver, c’est de laisser Dieu être Son interprète, et nous serons dans cette harmonie. Voyez-vous? Dieu interprète cela Lui-même.

97        Nous voyons donc qu’il y a simplement un paradoxe dans ces choses. Il n’y a aucun doute que c’est l’un des grands paradoxes. Eh bien, il y a eu tant de paradoxes, alors que nous avançons. Des choses qui–qui sont incroyables, mais qui sont cependant vraies.

98        Au temps de Noé, souvenez-vous, il n’avait jamais plu sur la terre. Il n’avait jamais existé de pluie. La terre se tenait redressée, toute droite, dans la même position que le soleil. C’est l’incrédulité et la désobéissance qui l’ont mise de travers, qui ont fait qu’elle soit penchée en arrière, et cela a engendré de l’air chaud et de l’air frais, qui font que la vapeur se lève des mers et produit la pluie. Il n’avait jamais plu sur la terre. Et voilà qu’un homme apparut, disant qu’il allait pleuvoir. C’était étrange, mais c’était la Parole de l’Eternel. Oh! je peux entendre la science...

99        Vous direz: «Eh bien, comment savez-vous donc qu’ils avaient la science?» En ce temps-là ils ont construit les pyramides. Aujourd’hui nous ne sommes pas capables de les construire. Non. Nous n’avons pas le matériel. Nous n’avons pas les histoires avec lesquelles les construire, et nous n’avons pas les engins qu’il faut pour soulever ces gros blocs de pierre à cette hauteur-là. Cela demeure un mystère pour le monde. Ils ont construit les pyramides.

100      Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme. Ce qui arriva en ce jour-là arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

101      Et, frères, j’aimerais insérer une petite chose ici juste un instant. Pierre a déclaré cela dans 1 Pierre, il a dit: «Où huit âmes furent sauvées par l’eau.» Huit âmes! Que représentent des dizaines de millions du conseil oecuménique? Voyez-vous, ça ne sauve pas. Il s’agit de la Parole. C’est Dieu qui sauve. «Huit âmes furent sauvées par l’eau au temps de Noé.»

            Considérez ceux qui furent sauvés au temps de Lot.

102      Considérez le nombre qui parvint à la fin du voyage à travers le désert; deux personnes, Josué et Caleb. Voyez-vous?

103      «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

104      C’était un grand âge scientifique! Voyez-vous? Et nul doute qu’ils étaient capables de scruter les cieux et de dire... avec le radar et de dire: «Il n’y a point d’eau là-haut. D’où proviendra-t-elle?»

105      Dieu a dit: «Elle sera là.» C’était suffisant. Et Noé a cru cela, et il a sauvé sa famille.

106      Souvenez-vous, Dieu met à l’épreuve Son peuple qui croit Sa Parole. Là où Dieu se trouve, il y a toujours un paradoxe, car Il fait des choses qui sont incroyables pour l’entendement humain. Le savez-vous? Nous savons tous cela. Des choses incroyables pour l’entendement humain? Et Il met à l’épreuve ces hommes qui prédisent ces paradoxes. Il les fait passer par des épreuves.

107      Jamais Il omet, ou plutôt, jamais Il ne change Sa manière de faire. Dieu ne change jamais Son système. Savez-vous cela, frères? Certainement que vous le savez. Il ne change jamais Son système. Il le garde toujours dans la continuité, tel qu’Il avait commencé.

108      Il n’a traité avec le monde que par la prédication d’un seul homme, Noé. Il n’a point envoyé quatre personnes pour les délivrer, ni une organisation, au temps de Moïse. Il n’a jamais eu deux personnes sur terre au même moment. Chacun de nous diffère de l’autre, nos traits physiques, notre constitution. Dieu met juste la main... Tout ce dont Il a besoin, c’est d’une personne dont Il peut avoir le contrôle; c’est cela Son modèle. Il l’avait fait avec Moïse. Il l’a toujours fait.

109      Quand Elie et Elisée étaient sur terre, ils ne pouvaient pas rester tous les deux en même temps. L’un fut pris; l’autre prit sur lui le manteau du premier.

110      Quand Jean vint sur terre, il était la Parole de Dieu manifestée pour cette heure-là. Nous savons cela. Il était la Parole de Dieu manifestée. Pourquoi? Esaïe avait dit: «Une voix crie dans le désert.» Malachie, le dernier prophète, a dit: «Voici, j’envoie Mon messager devant Ma face pour préparer le chemin devant le peuple.» Eh bien, ça, ce n’était pas Malachie 4; il s’agissait de Malachie 3. Jean était l’Elie de Malachie 3, pas de Malachie 4.

111      En effet, quand Malachie 4, quand cette prophétie s’accomplit, la terre doit être consumée par un feu ardent, et les justes doivent entrer dans le Millénium et marcher sur les cendres. Et cela ne s’est pas du tout produit dans les jours de Jean.

112      Dans Matthieu 11, nous voyons que lorsque Jean a envoyé des disciples là où... Jean a rendu le–le moindre hommage qu’il pouvait à Jésus après qu’il eut vu le signe sur Lui. Et il a dit: «C’est Lui. Celui qui m’a dit dans le désert d’aller baptiser d’eau a dit: ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer baptisera du Saint-Esprit.’» Il a dit qu’il en était certain. Il a vu le signe. Ensuite, après que son oeil d’aigle s’était voilé là en prison, il a dit: «Allez Lui demander s’Il est réellement cette Personne-là ou si l’on doit en attendre un autre.» Ça, c’était perdre de vue la Parole.

113      Mais Jésus comprenait cela. Il a rendu un grand hommage à Jean. Il a dit: «Qui êtes-vous allés voir, un homme vêtu de vêtements somptueux? Ce genre-là ne manipule pas l’épée. Ils embrassent les bébés et enterrent les morts, ils sont dans les palais de rois.» Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir, un roseau agité à tout vent? Quand une organisation lui offre un peu plus que l’autre, ou une quelconque communauté, il quittera pour aller dans cette autre communauté, parce que...?...» Pas Jean.

114      Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir, un prophète?» Il a dit: «Je vous le dis, plus qu’un prophète.» Il l’était bien. Il était le messager de l’alliance. Il était la brèche. Il était la clé de voûte entre la loi et la grâce. «Qu’êtes-vous allés voir, un prophète? Et je vous le dis, plus qu’un prophète.»

115      Il a dit: «Il était une lumière éclatante qui a brillé pour un moment.» Pourquoi? Il était la Parole devenue Lumière. Il était la Parole manifestée.

116      Alors, quand Il vint sur la scène, il a dit: «Je dois diminuer; Il doit croître.» Les deux ne pouvaient pas rester en même temps. Jean devait partir; Jésus est resté. Voyez-vous? Il en est toujours ainsi.

117      Dieu a fait cela au temps de Noé, et nous voyons alors que c’était le miracle. C’était quelque chose, eh bien, c’était un paradoxe, que Dieu ait laissé flotter cette arche; alors que la terre entière était ballottée par des vagues probablement plus grandes que les montagnes qu’on a aujourd’hui. Quand elle bascula depuis son... Quand ces étoiles ont reculé ou quoi que ce soit qui s’était produit, et que la terre a quitté son orbite, qu’elle a basculé là et qu’il y eut ces énormes vagues, c’était certainement un paradoxe que ce petit navire en bois ait pu se balancer pendant quarante jours et quarante nuits là-dessus, sur cette eau. C’était un paradoxe. C’était un paradoxe que Dieu ait pu faire descendre de l’eau des cieux alors qu’il n’y avait pas d’eau là-haut à faire descendre.

118      Mais Il peut provoquer une situation pour la faire concorder avec Sa Parole. Il est toujours Jéhovah-Jiré, comme dans Genèse 22: «L’Eternel se pourvoira Lui-même d’un sacrifice.» Voyez-vous? Il demeure le même Jéhovah-Jiré. C’est l’un de Ses noms composés, de Ses noms rédempteurs.

119      C’était un paradoxe quand les enfants hébreux furent jetés dans la fournaise ardente, que trois hommes aient pu entrer dans la fournaise qui était tellement surchauffée que la chaleur intense a même tué les hommes qui les y jetaient. Et pourtant, eux y sont restés, et cela les a simplement libérés. C’est la seule chose que cela a faite. Voyez-vous? Cela les a libérés des liens dans lesquels ils se trouvaient. C’était un paradoxe.

120      Parfois, ce paradoxe se reproduit dans nos propres vies. Parfois vous êtes amené à une épreuve de force où vous devez prendre une décision. Vous devez vous tenir sur cette décision comme ils le firent, et tout cela concourt pour le bien. Qu’est-ce que cela a fait? Cela ne leur a pas fait de mal. Cela les a libérés. Parfois nous sommes pris dans cette situation-là. La première chose que nous devons faire, comme dans le cas d’un homme qui se noie dans la rivière, vous devez faire sortir l’homme de la rivière avant que vous puissiez faire sortir la rivière de l’homme. Oui. Et c’est parfois ce que doit faire un homme, c’est de sortir et de prendre position, de faire sortir la chose. Faites-le sortir de la–la chose, ainsi il pourra faire sortir la chose de lui.

121      C’est ce que durent faire les enfants hébreux. Ils durent sortir du feu, et Dieu produisit un paradoxe.

122      David, nous voyons David, juste un petit enfant, juste un garçon avec une fronde; pas une lance ou une épée. Il était établi sur les brebis pour veiller sur elles. L’ordre de son père était de prendre soin de ces brebis. Il était un berger.

123      Frère, c’est comme nous nous tenons ici ce matin. Nous sommes des bergers. Nous n’avons pas besoin d’une instruction universitaire. Nous n’avons pas besoin d’un tas de théologie. Nous avons besoin de la Parole du Père. Ça peut sembler simple. Et quand un ours ou un voleur s’introduit et prend une des brebis du Père et l’emporte dans une sorte d’isme, c’est une chose très insignifiante que nous semblons avoir. On s’en moque, mais c’est (oh!)–c’est si puissant quand Dieu est derrière cela. Allez après la brebis; ramenez-la!

124      Comment David a-t-il pu prendre cette fronde et assommer un lion? J’ai chassé le lion. Oh! la la! Je me suis tenu ici sur une colline un jour, et, je pense, à un demi-mile [environ 800 m]... Vous les avez entendus hurler dans les alentours, dans ces cirques. Mais vous devriez entendre un lion sauvage rugir une fois, les pierres vont dévaler de cette colline quand ce gaillard rugit.

125      Et de voir cet animal féroce comme cela, et ce petit garçon, un petit garçon rougeaud au dos voûté, s’avancer là et tuer ce lion avec une fronde: c’est un paradoxe.

126      C’était un paradoxe quand un homme ayant des doigts de quatorze pouces [environ 35,5 cm], répondant au nom de Goliath, guerrier depuis sa jeunesse, revêtu d’une armure, que Dieu ait pris cette même petite fronde et qu’Il ait abattu ce–ce géant, parce que ce dernier défiait l’armée de Dieu. C’était un paradoxe.

127      Et quand nous prenons position aujourd’hui, quand les hommes disent que ces choses ne peuvent pas se faire, ne vous disputez pas avec eux. C’est faux. Ne vous disputez pas avec eux, mais prenez l’épée. Prenez ce qui est... Considérez ce qui est censé arriver en ce jour, jour en rapport avec lequel Dieu a donné Sa promesse. Prenez cela et allez-y, tous les Goliath tomberont devant cela. C’est un paradoxe. Ce que Dieu fait aujourd’hui, c’est un paradoxe. La manière dont Il le fait, Lui, seul Dieu peut faire cela. Très bien. La fronde!

128      Ce fut Moïse qui était formé dans toute la–la sagesse des Egyptiens. Il pouvait enseigner la science aux Egyptiens et ainsi de suite. Et c’était certainement un paradoxe, la manière dont Dieu a équipé cet homme. Maintenant écoutez, toute son instruction, tout ce qu’il avait, il a fallu quarante ans pour l’instruire, ensuite il a fallu quarante ans pour que Dieu fasse sortir cela de lui. Voyez-vous? Voyez-vous? Faites sortir l’homme de l’eau avant que vous puissiez faire sortir l’eau de lui. Voyez-vous? Il a fallu à Dieu quarante ans pour faire sortir de lui ce qu’il avait appris. Il s’est rendu compte que ce qu’il avait ne pouvait pas délivrer Israël, et c’est le but pour lequel il était né. Il n’en avait pas de choix; Dieu l’avait appelé pour cela. Et nous voyons que cela prit quarante ans pour faire sortir cela de lui.

129      Et des fois, quand un homme suit réellement les commandements de Dieu, il fait des choses qui semblent un peu, je pense, anormales aux yeux de quelqu’un d’autre.

130      Jésus était considéré comme un fou, mais Il faisait exactement ce que le Père Lui avait dit de faire. Il était la Parole rendue manifeste. Il était taxé de fou.

131      Considérez Moïse avec ce... sa femme Séphora assise sur une mule, portant Guerschom sur la hanche; un homme de quatre-vingts ans, avec une barbe blanche descendant jusqu’à la taille, la tête chauve brillante au soleil, avec un bâton crochu dans la main, se rendant en Egypte pour prendre le contrôle. Pouvez-vous vous imaginer cela? Les gens ont dit: «Où vas-tu, Moïse?»

            – Je me rends en Egypte pour prendre le contrôle.

            – Comment sais-tu que tu vas le faire?

            – C’est l’Eternel qui me l’a dit.

132      Pour prendre le contrôle d’une armée! Non seulement d’une armée, mais d’une nation. La vérité est qu’il l’a fait. C’était ça le paradoxe. La manière dont, avec un bâton crochu, il a amené les jugements de Dieu sur l’Egypte, et a délivré Israël avec un bâton crochu, pas avec une armée ni une épée; c’était un paradoxe.

133      Si quelqu’un considérait ces choses qui–qui sont incroyables, mais qui sont pourtant vraies, c’est un paradoxe quand il–quand il–quand il peut le faire, quand vous faites cela.

134      Maintenant nous voyons aussi Josué, ici, dont nous parlions, là dans–dans Josué 10.12, Josué.

135      Aujourd’hui nous disons, les gens nous disent: «Le soleil ne bouge pas. C’est la terre qui tourne.» Les gens disent: «Si la terre s’arrête, elle tombera. La gravitation la maintient en place.»

136      Eh bien, frères, que s’est-il passé? Il a dit: «Soleil, arrête-toi!»

137      Mon enseignant à l’école, qui–qui enseignait la Bible, a dit: «Il (Dieu) a fermé les yeux sur l’ignorance de Josué.» Mais, de toute façon, ça s’est arrêté. C’était l’essentiel. Ça s’est arrêté.

138      Et il dit ici qu’il s’est arrêté presque pendant tout un jour, et que la lune s’est suspendue au-dessus de la vallée d’Ajalon. Que le soleil s’est arrêté. Peu importe ce qu’il a arrêté; je ne sais pas ce qu’il a arrêté. Mais parce qu’un homme a dit: «Arrête-toi!», et c’est–c’est écrit ici: «Le soleil s’arrêta.»

139      La science confirme cela, qu’il subsiste encore une trace dans le ciel qui déclare que c’est la vérité, elle peut confirmer cela par une marque dans les cieux aujourd’hui, que cela s’était produit. Voyez-vous? Cela fait environ–environ deux mille cinq cents ans, ou quelque chose comme ça, peut-être deux mille huit cents ans, depuis que cela s’est produit. Pourtant cette marque n’a pas eu–n’a pas eu le temps de laisser des traces dans les étoiles et tout. Ça fait juste... Il y a juste deux jours de cela, selon le temps de Dieu, voyez-vous, et pourtant la marque prouve cela. «Et il s’arrêta!» C’est un paradoxe. Personne ne peut arriver à comprendre cela. Si le soleil...

140      Si c’est la terre qui tourne, alors vous dites: «Il a arrêté la terre.» Eh bien, s’Il a arrêté la terre, alors la science déclare: «La gravitation, pendant que la terre tourne, la maintient là-haut, alors la terre serait tombée elle-même.» Mais elle a carrément continué sa course, sous la main de Dieu. Un paradoxe. Pourquoi?

            Oh! vous direz: «Cela est arrivé il y a longtemps.»

141      C’est le même Dieu qu’aujourd’hui. Jésus a dit dans Matthieu, pas dans Matthieu, c’est dans Marc 11.22: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et si vous ne doutez point dans votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit arrivera, vous le verrez s’accomplir.» Cela défie la nature, mais vous devez avoir un motif et un objectif liés à cela. Vérifiez dans la Bible si cela est supposé se faire, et puis si Dieu vous appelle à le faire, alors cela s’accomplira. Quand vous savez que cela se trouve dans la Parole, et puis que c’est Dieu qui vous a appelé à le faire, alors cela se produira; si vos motifs et objectifs sont corrects vis-à-vis de Dieu. Voilà pourquoi les visions se produisent, voilà pourquoi les choses vont comme... Vous devez être certain, être certain que Dieu l’a promis pour cette heure-ci.

142      «Ce qui arriva du temps de Lot.» Il l’a promis pour les derniers jours, alors Il appelle pour qu’on fasse cela. Ce n’est pas un problème. Dieu l’a dit. Ça règle la question. Certainement, c’est–cela–c’est un paradoxe. Vous ne pouvez pas l’expliquer. Personne ne peut expliquer comment certaines choses sont prédites et jamais cela ne manque de s’accomplir. C’est un paradoxe. Mais Dieu a dit de le faire. C’est le jour. C’est le jour dans lequel nous vivons.

            «Le soleil s’arrêta.»

143      Samson, c’était un paradoxe qu’il ait pu tuer un lion les mains nues; un petit gringalet à la chevelure bouclée. Sep-... séparé par Dieu, c’était un naziréen, il était séparé par la Parole de Dieu. Il était un naziréen et il s’était donc séparé à cause de la Parole. Et il n’avait pas des épaules aussi larges que cette porte-là. N’importe quel homme qui a de telles épaules pourrait tuer un lion. Ce ne serait pas un mystère, s’il avait cette carrure-là, tel que la science ou plutôt–ou plutôt les théologiens d’aujourd’hui ainsi que–ainsi que les artistes essaient de le peindre. C’était juste un tout petit gars, voyez-vous, et il était totalement incapable de faire cela. Mais quand l’Esprit du Seigneur venait sur lui, alors il pouvait le faire.

144      Il se pourrait que nous nous tenions seuls, il se pourrait que nous nous tenions seuls ou à deux, quel que soit le nombre, mais quand l’Esprit du Seigneur essaie de confirmer une Parole qu’Il a promise, et qu’Il vous a dit de faire une chose, cela arrivera. Ce sera encore un paradoxe. Certainement.

145      C’était un paradoxe quand cet homme a pu prendre la mâchoire d’une mule, qu’il a ramassée dans un champ... Eh bien, souvenez-vous, les casques de ces Philistins avaient environ un pouce [2,54 cm] d’épaisseur et étaient en airain. Pensez-y. Et il avait la mâchoire d’une mule, qui se trouvait là dans le désert.

146      En avez-vous déjà ramassé une? Vous pouvez taper cela du pied et cela volera en un millier de morceaux. Frappez cela contre une pierre, et ça sera pratiquement réduit en poussière.

147      Et il a pris cette mâchoire de cette mule et il a frappé mille Philistins, il a défoncé leurs casques. Comment cette mâchoire a-t-elle pu tenir? Pourquoi son bras ne s’est pas fatigué? Comment a-t-il pu le faire alors que c’étaient des hommes entraînés et armés de lances? C’est un paradoxe. Dieu avait fait la promesse. Et là où Dieu se trouve des paradoxes se produisent toujours. Absolument.

148      N’était-ce pas une chose étrange au temps où le roi Achab était roi de Judée, d’Israël plutôt, et–et Josaphat, cet homme juste, roi de Judée, de Juda, et qu’ils firent là une alliance? Comment un croyant peut s’associer à un–à un soi-disant croyant?

149      Des fois les gens se mettent dans un tel pétrin, aujourd’hui, ils se mêlent à des gens qui ne croient pas la Parole, et pourtant ils se lient à eux de telle sorte qu’ils ne peuvent plus sortir. Ils ont peur d’accepter la Chose.

150      Frères, j’admire votre courage. Eh bien, vous n’avez pas besoin que cela vous soit interprété. Voyez-vous? Voyez-vous? Alors que les gens renient ou plutôt ne veulent rien à voir avec cela, disant: «Faites sortir ça», mais malgré tout vous sortez carrément et vous parrainez cela. Voyez-vous? J’admire un tel homme. Vous n’avez pas peur de Césars et des commandements, voyez-vous. Oui.

151      Des croyants qui sont attachés à des soi-disant croyants! Et Josaphat a fait cela quand il est allé chez Achab, ce croyant tiède et frontalier, qui pensait plus aux choses sociales du monde, et aux belles coiffures de sa femme et tout, qu’il ne pensait à Dieu. Il s’était épris d’elle! Et nous voyons qu’Israël de ce temps-là est un type même de cette nation; comment ils sont allés là et qu’ils ont chassé les occupants, qu’ils ont occupé cela, et ils ont eu de grands hommes comme David et Salomon, mais finalement est apparu un homme comme Achab.

152      Mais c’est au temps d’Achab que ce prophète est apparu sur la scène. Dieu manifeste toujours Sa Parole.

153      Et nous voyons alors que la même chose est arrivée à cette nation-ci. Nous sommes venus, nous avons chassé les Indiens et nous avons occupé le pays. Et nous avons eu un Washington et un Lincoln. Mais où en arrivons-nous maintenant? Mais Dieu peut encore susciter des prophètes. De ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham, quand Sa Parole l’exige. Malachie déclare que nous en aurions un, et nous allons l’avoir. Ce sera ici. Ne vous en faites pas. Sa Parole va s’accomplir.

            Remarquez, Michée était dans le pays.

154      Et Achab, pour faire plutôt de l’épate dans le pays, il avait quatre cents prophètes hébreux là-bas, qui formaient une grande organisation. Ils étaient tous bien vêtus, somptueusement habillés, bien instruits, des érudits, des prophètes hébreux donc, pas des païens. Des prophètes hébreux! Josaphat fut cette alliance.

155      Je crois que tout concourt au bien. La symphonie bat tout simplement la mesure comme il faut. Voyez-vous?

156      Il fit donc une alliance pour monter prendre le roi d’Edom et aller jusque dans le pays, prendre les Syriens, parce que ça paraissait en ordre.

157      Et Josaphat a mordu à l’idée; mais étant un homme pieux, il a dit: «Nous devrions consulter le Seigneur, n’est-ce pas?»

158      Achab a dit: «C’est juste. Excusez-moi, j’aurais dû y penser. Oui! J’ai un séminaire par ici, j’ai le meilleur séminaire du pays, avec les plus grands érudits. Ils peuvent dire amen de la façon la plus élégante que tu aies jamais entendue.» Voyez-vous!

159      Eh bien, il est allé les chercher. «Faites-les venir et qu’ils prophétisent.» Voici venir tous les prophètes, des hommes bien vêtus, bien cultivés, très bien instruits. Ils connaissaient tout leur grec, leur hébreu et tout. Voyez-vous?

160      Ils sont venus et ils ont tous prophétisé. Et ils avaient le droit de prophétiser. Ils ont dit: «Montez. Qu’y a-t-il? Ce territoire là-bas appartient à Israël.» Et c’était vrai. «Josué nous l’a donné. Dieu l’a donné, et Josué l’a partagé. Et nos enfants meurent de faim, et les ventres des Philistins sont rassasiés du blé cultivé sur ce territoire-là.»

161      Leurs déclarations étaient absolument conformes à la Parole sur ce point. Mais ils avaient péché et avaient perdu ce territoire-là. Ils l’avaient perdu. A ce moment-là, il ne leur appartenait absolument plus, voyez-vous. Mais normalement, si vous voulez retourner à la fondation, cela leur appartenait effectivement, et ces prophètes avaient raison.

            Ils disaient: «Monte! L’Eternel est avec toi!»

162      Mais, vous savez, quand un homme est réellement... C’est comme je le disais hier soir au sujet de Joseph qui était un homme juste. Il y a quelque chose qui sonnait faux pour Josaphat. Il était un homme juste. Il a dit: «N’en avez-vous pas un autre?»

163      «Un autre, alors que nous avons tout un séminaire ici? Les meilleurs que nous avons dans le pays, des prophètes hébreux, et ils disent la vérité! Considérez combien ils sont proches de la Parole. Voilà la Parole, Elle dit que ce territoire nous appartient. Nous avons le droit d’aller le récupérer.»

164      Mais Jésus a dit au diable la même chose, et Il a dit: «Il est aussi écrit.» C’est ce qu’ils ont manqué de voir. C’est ce qui les a amenés à ne pas croire en Jésus. Il est aussi écrit: «La vierge concevra.» Voyez-vous, ils ont manqué de voir cela.

165      Ainsi, quand ils ont dit: «Monte! L’Eternel est avec toi. Il va te donner la victoire parce que cela nous appartient. C’est–c’est au Nom de l’Eternel. Voici la chose.»...

166      Mais ça ne sonnait pas juste. Josaphat a dit: «N’en avez-vous pas un autre que vous pourriez consulter?»

167      Achab a dit: «Si, il y en a un autre, mais je le déteste. L’association ne voudra pas le recevoir.» Oui, oui. [Espace non enregistré sur la bande–N.D.E.] Nous ne voulons rien à voir avec lui. C’est Michée, le fils de Jimla.»

168      Il a dit: «Que le roi ne parle pas ainsi, a dit Josaphat; allez le chercher.»

169      Ainsi donc on a envoyé un messager qui a dit: «Michée, veux-tu revenir dans la communion? Tu vois, dis tout simplement la même chose que les autres. C’est maintenant ton occasion. Sois d’accord avec l’organisation, avec tous les autres, ils vont te réintégrer. Tu vois? Et tu vas reprendre la communion et tu pourras alors tenir tes campagnes partout dans le pays.»

170      Il a dit: «L’Eternel Dieu est vivant, je ne dirai que ce qu’Il mettra dans ma bouche.» Il nous faut des Michée. Il a dit: «Je verrai ce que Dieu dit à ce sujet, tout d’abord, s’Il veut que je retourne.» Alors il a dit: «Accordez-moi cette nuit, permettez-moi de voir ce que le Seigneur dira.»

171      Et cette nuit-là, le Seigneur lui a montré une vision. Il a comparé sa vision avec la Parole. C’était exact.

172      Il a dit: «Monte; mais j’ai vu Israël éparpillé comme des brebis sans berger.»

173      A ce moment-là donc celui, le grand prêtre ou le–le chef du conseil oecuménique s’est avancé et l’a frappé à la bouche; il a dit: «Par où est passé l’Esprit de Dieu quand Il est sorti de moi?»

            Michée a dit: «Tu Le verras ce jour-là, quand tu seras dedans.»

            Il a dit: «Par où est-Il passé?»

174      Et il a dit, il a dit: «J’ai vu Dieu assis sur le Trône. J’ai vu l’armée des Cieux rassemblée autour de Lui. Et là...»

175      Le prophète de Dieu! La Parole vient toujours au prophète. Peu importe combien cela semble impopulaire, Elle est toujours là. Et la raison pour laquelle on sait que c’est la Vérité et que cela confirme la chose, c’est quand ce que l’homme dit s’accomplit. Dieu a parlé, alors cela se confirme. Alors un prophète, non seulement il apporte la Parole, mais il annonce aussi des choses futures, et il est un interprète divin de la Parole, de la Parole divine écrite. «La Parole venait au prophète.» Et Ceci, c’est la révélation complète de Jésus-Christ. Ceci, la Bible, c’est la révélation. Elle révèle Jésus-Christ. Voyez-vous?

176      Et alors, quand le prophète venait sur la scène, qu’ensuite il pouvait annoncer des choses et que cela arrivait exactement à la lettre, Dieu a dit: «Souvenez-vous, Je suis donc avec lui.» Alors quand il révélait la Parole, ce que l’autre prophète avait annoncé avant lui, et que cela s’accomplissait, alors ils comprenaient que c’était la vérité. Cela demeure la manière de Dieu de faire cela. Il ne change jamais Sa manière d’agir. Voyez-vous? Souvenez-vous, les grands–les grands groupes ont essayé de changer cela, mais ça n’a pas marché.

177      En voici un dont nous sommes en train de parler maintenant. Et ils en avaient le droit; mais Elie avait parlé à Achab. Voyez-vous, Israël avait accepté l’homme qu’il ne fallait pas, un homme qui leur a fait des organisations et qui a rejeté la vraie Parole. Voyez-vous?

178      Michée a dit: «J’ai vu Dieu, et le conseil se tenait. Et Dieu a dit: ‘Qui pouvons-nous prendre pour qu’il descende et séduise Achab?’» Il a dit: «Un esprit de mensonge s’est avancé (Venant probablement de l’enfer) et a dit: ‘Moi, j’irai et j’entrerai dans ces prophètes et je leur ferai prophétiser un mensonge.’»

179      Des prophètes hébreux qui regardaient juste à la Parole! Voyez-vous? Mais ce qu’Elisée avait dit leur était caché. Ils pensaient aussi que c’était un détraqué. Voyez-vous? Mais quand Michée est entré dans l’Esprit, il a vu très exactement ce que le vrai prophète avait dit. C’était l’occasion. C’était l’occasion pour le faire. Et ces prophètes hébreux avaient raison à ce sujet.

180      De même les Hébreux avaient raison dans ce qu’ils disaient au sujet de Jésus-Christ, voyez-vous, mais c’était selon l’ombre qu’ils avaient et dans laquelle ils marchaient. C’était le reflet d’un autre jour, pas la lumière de ce jour-là. L’histoire peut-elle encore se répéter? La Bible dit qu’elle se répète, voyez-vous. Nous voyons donc qu’il y avait...

181      C’était chose étrange que Dieu ait choisi ce petit homme sans instruction, qui n’était pas associé à ces gens-là, pour montrer et apporter à ces gens la Parole; au lieu de cette école dont les hommes étaient raffinés, cultivés, instruits et intelligents, Il avait choisi Michée. C’est un paradoxe. Oui, oui. Ç’en était certainement un. Et les choses se sont accomplies exactement tel que Michée l’avait annoncé, parce qu’il avait la Parole de l’Eternel. Ç’a toujours été ainsi. Absolument.

182      Jean-Baptiste en était un autre. Vous savez, nous ne disposons vraiment pas de récits sur le lieu de provenance des prophètes et les autres, des hommes spirituels. Voyez-vous?

183      L’homme choisit l’homme, comme ils choisirent Matthias, pour remplacer donc Judas. On n’entend vraiment pas parler de lui. Dieu a choisi Paul. Voyez-vous? Voyez-vous? C’était le choix de Dieu, et le choix de l’église. Voyez-vous?

184      Et c’est pareil, les hommes qui sont remplis de l’Esprit, généralement ce sont des hommes qui cherchent à fuir la chose, à s’y dérober. Ils ne veulent pas l’accomplir. Mais Dieu prend juste cela et Il dit: «Je vais te montrer. Je vais t’amener à faire cela.»

185      Paul a essayé de fuir. D’autres ont essayé de fuir. Beaucoup ont essayé de le faire. Moïse a essayé de s’y dérober.

186      Il ne nous est pas rapporté grand-chose sur Jean. Son père était un sacrificateur. En ce temps-là, c’était une tradition que le fils marche sur les traces du père et fasse sa profession. Mais quand Jean naquit d’une naissance drôle, étrange et phénoménale, quand il fut conçu dans le sein de sa mère... Nous connaissons l’histoire de Zacharie, comment l’Ange avait dit que sa femme deviendrait enceinte. Et nous voyons que c’est ce qui est arrivé; pendant six mois l’enfant n’avait pas bougé.

187      Et Marie reçut la visite de Gabriel, et elle monta en Judée la visiter, parce que Gabriel lui avait dit qu’Elisabeth était enceinte. Et quand elle est arrivée là-bas, Elisabeth lui a parlé, et lui a dit qu’elle s’était cachée. Et quand elle a rencontré Marie, elle a passé ses bras autour de Marie et s’est mise à l’étreindre, comme le font les femmes (les vraies femmes chrétiennes, les croyantes), elle s’est mise à l’étreindre. Et elle a dit... Elle a vu qu’elle était grosse, qu’elle était enceinte, elle a dit: «Tu sais, l’Ange de l’Eternel m’a dit que je devrai aussi devenir enceinte.» Et Marie, Marthe... excusez-moi.

188      Elisabeth a dit qu’elle était un peu inquiète. Elle a dit: «En effet, voici déjà six mois et le bébé n’a pas bougé.» C’est anormal, voyez-vous. L’enfant est pratiquement, comme on le dit aujourd’hui, «mort», voyez-vous, il est pratiquement mort dans le sein de sa mère. Six mois. Cela la troublait.

189      Et, vous savez, Jean était de six mois l’aîné de Jésus avec qui ils étaient des cousins issus de germaines. Marie et–et Elisabeth étaient des cousines germaines. Et puis, quand nous voyons qu’Elisa-...

190      Marie l’a encore regardée avec son jeune visage, et elle a dit: «Moi aussi je vais avoir un Enfant.»

            – Etes-vous donc déjà mariés, Joseph et toi?

            – Non, nous ne sommes pas mariés.

            – Et tu vas avoir un enfant?

191      «Oui, le Saint-Esprit va me couvrir de Son ombre.» Un paradoxe! Voyez-vous? «Le Saint-Esprit va me couvrir de Son ombre, et ce saint Enfant sera appelé le Fils de Dieu.» Il a dit: «Gabriel m’a rencontrée. Et alors Il m’a dit que j’aurai un Fils et que je Lui donnerai le Nom de Jésus!»

192      Dès qu’elle a dit «Jésus», le petit Jean s’est mis à bondir dans le sein de sa maman. Il a reçu le Saint-Esprit. La Bible dit: «Il était rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère.» La première fois que ce Nom fut prononcé par des lèvres humaines, un bébé mort revint à la vie dans le sein d’une mère. Qu’est-ce que cela devrait-il faire à une église née de nouveau? Ce Nom, Jésus!

193      Elle a dit: «Pourquoi m’est-il accordé... Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi? Car aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mes oreilles (dès qu’elle a entendu Son Nom), mon enfant a tressailli de joie dans mon sein.» C’est vraiment un phénomène. C’est un paradoxe.

194      Jean qui était mort, pendant six mois dans le sein de sa mère, revint à la vie par le Nom de Jésus-Christ, la première fois que ce Nom fut prononcé par des lèvres humaines; ce qui montre que les morts reviendront à la vie par le Nom de Jésus-Christ. C’est toujours un paradoxe! «Il n’y a point d’autre nom sous le ciel qui ait été donné parmi les hommes par lequel vous devriez être sauvés.» Un paradoxe! Oui.

195      Jean était un phénomène. Normalement il devrait aller poursuivre l’oeuvre de son père, il devrait fréquenter l’école où son père avait été formé, étant un lévite. Seuls les lévites pouvaient être dans le sacerdoce. Jean était donc un lévite; ainsi, d’ordinaire c’était–c’était une tradition qu’il puisse aller à l’école où fut formé son père. Mais Dieu avait un–un travail pour lui; il devait annoncer le Messie.

196      Son travail était trop important pour qu’il suive la tradition. J’espère que vous comprenez bien. Son travail était trop phénoménal. Il ne pouvait pas aller vers leurs traditions et suivre leurs traditions.

197      Tout le monde allait dire: «Eh bien, ne pensez-vous pas que frère Jones ici présent est bien l’homme qui doit être le Messie? Nous savons que c’est toi qui dois L’annoncer. Ne pensez-vous pas qu’il est le genre d’homme qu’il  faut?» Ç’aurait été un autre Matthias.

198      Mais qu’a-t-il fait? Il est resté dans le désert. Il n’avait pas d’instruction. Comme beaucoup d’entre nous aujourd’hui, Jean ne savait pas parler, utiliser les expressions grammaticales par lesquelles nous exprimons notre inspiration, plutôt les gens, pas moi. Peut-être que la plupart d’entre nous ici ne sauraient pas le faire. Qu’a-t-il fait? Il a dû aller dans la nature pour faire des comparaisons, pour faire ressortir son idée. Voyez-vous? Quand il était confronté à une expression, il devait se référer à la nature. Ecoutez, il–il disait: «Oh! vous race de vipères», c’est ce qu’il avait vu, des serpents dans le désert. Il avait vu que c’est ce qu’ils étaient: «Une race de vipères.» Eh bien, un homme instruit aurait trouvé d’autres mots, voyez-vous, à utiliser à la place de cela. Mais lui l’a exprimé par «serpent».

199      Il a dit: «Ne pensez pas en vous-mêmes que parce que vous êtes membres de ‘ceci’ que vous représentez quelque chose pour Dieu; car de ces pierres Dieu peut...» Vous voyez, il n’a pas utilisé des termes théologiques; il ne savait rien au sujet d’un quelconque séminaire. Il avait suivi son séminaire dans le désert, voyez-vous, dans la Présence de Dieu. C’était étrange que Dieu puisse prendre un tel homme, c’est un paradoxe, au lieu de tous ces prêtres raffinés et instruits qui étaient dans les écoles. C’était vraiment un paradoxe. A mon avis, Dieu travaille toujours par des paradoxes.

200      La naissance par une vierge était un paradoxe; qu’une vierge conçoive et enfante un Enfant. Dieu fait chair; Dieu a changé de rang en passant de–de l’Esprit pour devenir un Homme. L’homme change... Il a changé de tente, de demeure, de tabernacle.

201      Quand Jésus se tenait là, sur les rivages de Galilée, Jean a levé les yeux et il a vu l’Esprit de Dieu, pareil à une colombe, descendre, et une voix a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui Je me plais de demeurer.» «En qui Je me plais de demeurer», c’est pareil; le verbe précède l’adverbe, c’est tout, vous voyez. Voyez-vous? «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui Je me plais de demeurer.» Dieu et l’homme devenant Un, s’unissant pour la rédemption. Dieu, qui couvrait tout l’espace et le temps, a pu descendre et tabernacler dans un Homme de telle sorte qu’Il puisse goûter à la mort pour toute la race humaine! Le Créateur mourant pour sauver Sa création.

202      Les cieux et la terre se sont embrassés; l’homme et Dieu sont devenus Un (Comment un homme peut-il le faire?) là, afin qu’Il puisse habiter dans l’homme et avoir communion. Ce n’est rien d’autre que Dieu qui descend, qui essaie de s’approcher de Son homme.

203      Au commencement Il était le Père. Il était au-dessus de tout. Il était seul. Il demeurait seul, Elohim. Même quand Il est descendu sur la montagne, même si un animal touchait la montagne, celui-ci devait mourir. Mais ensuite: «Il fut fait chair, et nous L’avons touché de nos mains.» Il a fait cela afin de répandre Son Sang, le Sang venu par une vierge; en effet, nous nous sommes nés par un désir sexuel. Lui, Il était né d’une naissance par une vierge. Il n’avait pas le sang d’un Juif. Il n’avait pas non plus le sang d’un Gentil. Il était Dieu, un Sang créé. Voyez-vous? Le sang juif ne nous sauve pas. Le sang des Gentils ne nous sauve pas. «Le Sang de Dieu, dit la Bible, nous sauve.» Il était le Sang de Dieu.

204      Certains disent qu’Il était... que «Marie a conçu et que c’était le–l’ovule venait de Marie; la cellule de sang venait du sexe mâle qui était Dieu». Ça aussi c’est faux. Si c’était le cas, écoutez ceci. Et puis, pour faire descendre cet ovule, il devait y avoir une sorte de sensations. Dans ce cas-là, que faites-vous faire à Dieu avec Marie?

205      Il a créé et l’ovule et le Sang. Il était Dieu. Elle était un incubateur. Elle était seulement un sein qui avait été emprunté. C’est comme une tombe empruntée pour y être enseveli. Il a fait le tout. Voyez-vous, Il n’avait point d’endroit où reposer Sa tête. Il est devenu notre modèle, le modèle de ce que nous devrions être. Il ne s’est pas rangé du côté de qui que ce soit, mais Il faisait toujours ce qui plaisait au Père.

206      Et maintenant le Père demeure en nous, par Sa mort. Il a sanctifié une Eglise; absolument, cette église, pure... impure, souillée. Dieu qui descend de la forme de la Colonne de Feu pour se faire homme; et alors le Saint-Esprit est juste en nous. Ne voyez-vous pas ce que c’est? Le même Dieu qui descend donc tout le temps. Dieu au-dessus de nous; Dieu avec nous; Dieu en nous. Voyez-vous? C’est comme les pensées de Dieu; la Parole de Dieu; et la manifestation de la Parole.

207      C’est exactement la même chose, depuis le commencement, Dieu avait des pensées; Il était un Père; Il était un Fils; Il était un Sauveur; Il était le Guérisseur.

208      Les Paroles avaient été prononcées, et cela fut manifesté: «Une vierge concevra et enfantera un Fils, on Lui donnera le Nom d’Emmanuel, Conseiller, Prince de paix, Dieu puissant, Père éternel», et Il l’était!

209      Et de là est sorti: «Afin qu’Il puisse engendrer à Dieu plusieurs fils.» Le tout, c’est Dieu révélé! Dieu au-dessus de nous; Dieu avec nous; Dieu en nous. C’est vraiment un paradoxe que Dieu puisse demeurer Lui-même dans l’homme. Assurément.

210      Il a dû devenir cela pour mourir, pour satisfaire aux exigences de Ses propres lois de justice. Il avait prédit et dit: «Le jour où tu en mangeras, tu mourras.» Et Il a dû accomplir cela, personne d’autre que Lui ne pouvait le faire. Si–s’Il...

211      Aujourd’hui, en ce jour-ci, j’aime apporter ceci en rapport avec la–la divinité de Jésus-Christ, parce que les hommes essaient de faire de Lui un prophète. Eh bien, si par hasard quelqu’un de la science chrétienne est assis ici, je n’ai pas l’intention de blesser vos sentiments; j’espère que je ne le fais pas.

212      Mais nous parlons tellement des évidences. Nous les pentecôtistes, nous considérons comme évidence le parler en langues, et combien nous avons terriblement été trompés en cela. Et bon nombre d’entre eux disent: «Les fruits de l’Esprit, c’est cela l’évidence», combien vous êtes terriblement trompés par cela. Ce n’est pas du tout cela. Si vous parlez du parler en langues comme étant l’évidence du Saint-Esprit... En fait, je crois réellement que le Saint-Esprit parle en langues. Ne me comprenez pas mal. Oui, mais vous, vous dites: «Quand un homme parle en langues, il a reçu le Saint-Esprit.» Pendant un moment on croyait cela, mais on s’est rendu compte que c’était faux.

213      Luther a dit: «Ceux qui professent qu’ils croient.» Nous nous sommes rendu compte que c’était faux. Wesley a dit: «Ceux qui ont été sanctifiés et qui ont crié.» Nous nous sommes rendu compte que c’était faux. Les pentecôtistes ont dit: «Ceux qui ont parlé en langues.» Nous nous sommes rendu compte que c’était faux. La science chrétienne dit: «Le fruit de l’Esprit, c’est cela l’évidence.» Nous nous rendons compte que c’est faux.

214      J’ai vu des sorcières et des sorciers boire du sang dans un crâne humain et parler en langues; je les ai vus poser sur la table un crayon qui écrivait dans des langues inconnues et eux interprétaient cela. Voyez-vous? Eh bien, j’en sais quelque chose; ma mère est mi-Indienne, voyez-vous, et je–je sais. J’ai vu cela et j’ai eu affaire à cela.

215      Toutefois, Dieu parle effectivement en langues, mais ce n’est pas une évidence infaillible que vous avez reçu le Saint-Esprit. Certainement pas. Absolument pas. Le chrétien n’est pas... Permettez-moi de...

216      Que Dieu me pardonne de faire ceci. Je vais intenter un procès à Jésus à votre intention, juste un instant, si vous voulez bien me pardonner. Est-ce qu’il me reste assez de temps? Voyons, juste un instant. [Un frère dit: «Oui, prenez votre temps.»–N.D.E.] Soyez juste un... Oui, je–j’ai dépassé le temps de dix minutes, mais je vais me dépêcher et omettre certaines choses en rapport avec ceci, voyez-vous. [Un autre frère dit: «On n’a pas fixé de temps.»] Essayons ceci juste une minute, frères.

217      Maintenant, Père céleste, pardonne-moi pour ceci. Je n’aime pas dire cela, mais c’est juste pour que les gens comprennent.

218      Je vais me considérer comme quelqu’un qui est contre Jésus ce matin, et vous considérer comme un groupe de Juifs et que Jésus venait de s’élever ici à Bakersfield. «Permettez-moi de vous rassembler pour vous parler des fruits de l’Esprit.» Ils croient eux aussi à cela.

219      Quels sont les fruits de l’Esprit? L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance. Est-ce juste? [L’assemblée dit: «Amen.»] Les fruits de l’Esprit, beaucoup de gens s’appuient là-dessus.

220      Parfois c’est le diable. Il peut imiter cela à la lettre; il... cer-... il peut imiter le parler en langues à la lettre; il peut en imiter l’interprétation à la lettre. Il peut imiter n’importe lequel de ces dons.

221      Ecoutez: «Je vais (c’est le sacrificateur), je vais vous parler à vous tous.» Maintenant je vais m’opposer à Jésus juste un moment. J’ai demandé à Dieu de me pardonner, c’est juste pour que je puisse vous montrer ce que je vais dire, c’est pour faire ressortir une idée. Voyez-vous? Je vais dire...

222      «Messieurs, je suis ici ce matin au nom de votre église. Je m’adresse à vous tous. Eh bien, il y a ici dans la ville un jeune homme du Nom de Jésus de Nazareth. Il a une doctrine étrange. Nous connaissons nos sacrificateurs. Maintenant nous allons devoir juger ceci par rapport aux fruits de l’Esprit. Votre sacrificateur que voici, son arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père était un sacrificateur. Il a sacrifié toute sa jeunesse, concernant les choses dont vous avez joui tous lorsque vous étiez jeunes, il a sacrifié cela pour être un sacrificateur de Dieu. Qu’a-t-il fait en faisant cela? Il a étudié, il a fait tout ce qu’il pouvait pour être le bon genre de personne.

223      «Qui s’est tenu aux côtés de vous quand papa et maman se disputaient et voulaient se séparer? Qui s’est tenu aux côtés de papa et maman et a placé ses bras autour de l’un et de l’autre et les a réconciliés? Votre loyal vieux sacrificateur qui est là. Votre loyal vieux sacrificateur a étudié les lois de Jéhovah au point qu’il les connaît sur les bouts des doigts. Il a fréquenté chaque séminaire. Il a un doctorat. Il a une licence ès lettres. Il a un doctorat en théologie, un doctorat en droit, un doctorat d’Etat. Il sait exactement de quoi il parle. Il a étudié à cette fin, pendant que vous autres, vous alliez çà et là. Il a étudié cela, en effet, il est votre conducteur.»

224      Tout cela est raisonnable, frères, si vous en parlez d’un point de vue psychologique. Tout cela est raisonnable.

225      «De quelle école ce Jésus de Nazareth est-Il sorti? Il n’a pas fait un seul jour sur le banc de l’école, à ce que nous sachions. D’où vient-Il? Personne ne le sait; et Le voici qui s’amène sur la scène. Considérez votre aimable vieux sacrificateur. Quand, à un moment donné, votre papa n’avait plus d’argent, quand il n’avait plus d’argent, chez qui est-il allé? Chez l’homme qui avait les fruits de l’Esprit, votre aimable vieux sacrificateur, c’est lui qui lui a prêté de l’argent pour lui permettre de payer la dîme jusqu’à ce que ses récoltes soient faites.

226      «Qui s’est tenu à vos côtés, quand votre mère était en travail?» Excusez-moi, soeurs. «Et que les gens pensaient qu’elle allait mourir. Qui a gardé ses mains sur elle et a prié pendant que vous naissiez dans ce monde? Votre aimable vieux sacrificateur. Qui vous a élevé et vous a présenté à Jéhovah et qui vous a circoncis, et qui vous a tenu et a fait que vous... et vous a offert à Jéhovah? Cet aimable vieux sacrificateur.

227      «Et voyez ce qu’a fait ce Jésus de Nazareth l’autre jour. Qu’a-t-Il déjà fait qui soit la manifestation des fruits de l’Esprit?

228      «Eh bien, beaucoup d’entre vous sont des hommes d’affaires, vous avez–vous avez des affaires ici. Vous, vous êtes des commerçants et–et ainsi de suite. Jéhovah exige un agneau pour vos péchés. Vous n’élevez pas des agneaux. Ainsi qu’ont fait ces aimables vieux sacrificateurs pour que votre âme ne soit pas perdue? Ils ont demandé à quelques vendeurs de monter là dans le parvis, de faire de petits enclos dans lesquels ils ont mis des agneaux, afin que vous puissiez prendre votre revenu que vous auriez réalisé; il n’est pas constitué par les agneaux, mais vous l’avez constitué avec autre chose, pour continuer à faire tourner notre économie. Et ils jouent... ils ont préparé un endroit afin que vous, quand vous seriez chargés de péchés et que vous désiriez en être libéré... Cet aimable sacrificateur avait un endroit où vous pourriez aller acheter un agneau. Dieu n’a pas besoin de votre argent; Il a dit un agneau et vous êtes allé et vous avez acheté un agneau!

229      «Qu’a fait ce Jésus de Nazareth? Il est venu et a renversé ces choses à coup de pied et les a fait déguerpir en leur disant qu’ils étaient une caverne de voleurs. On n’y voit pas tellement de fruits de l’Esprit, n’est-ce pas? Votre aimable vieux sacrificateur ne se met jamais en colère. Ce Gars a tressé des cordes, et Il a renversé les tables à coup de pied et a chassé les gens de là, et Il a regardé les gens avec colère. Ce n’est pas ça les fruits de l’Esprit. Votre aimable vieux sacrificateur! Qui prononcera les dernières paroles sur vous? Votre aimable vieux sacrificateur. Qui va permettre–remettre votre âme entre les mains de Dieu? L’aimable vieux sacrificateur. Voyez-vous, c’est ce que font les fruits de l’Esprit. Et ce Gars-là n’en a aucun!»

230      Maintenant vous direz: «Frère Branham!» Je pourrais m’attarder sur un sermon en rapport avec ceci, mais je ne le ferai pas.

231      Qu’est-ce que le fruit de l’Esprit? C’est la manifestation de la Parole promise. Si seulement ils s’étaient arrêtés pour regarder, Lui n’avait pas ces choses qu’ils avaient, les fruits de l’Esprit ni rien d’autre. Mais la Parole qui était promise pour ce jour-là Le manifestait; c’était très exactement la Lumière de l’heure. C’était cela, voyez-vous.

232      Peu importe l’instruction que vous avez, combien vous êtes aimable, combien vous parlez en langues, combien vous êtes gentil, bienveillant et tout; à moins que vous acceptiez cette Parole de l’heure, quand Elle est manifestée devant vous, vous êtes dans le même pétrin.

233      Ça peut sembler rude, je n’ai pas l’intention de le dire de cette façon-là, mais c’est la Vérité. Croyez simplement–simplement cela, voyez-vous. Très bien. Maintenant, puisse Dieu me pardonner. Comprenez-vous ce que je veux dire?

234      Qui avait le fruit de l’Esprit? Jésus! Il a dit: «Vous sondez les Ecritures. Vous pensez qu’Elles... vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle: ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. Elles vous disent qui Je suis.» Il ne s’est jamais présenté pour dire qui Il était. Il ne l’a pas dit aux gens. Et la raison pour laquelle Il a poussé Son assemblée à avoir cette grande... Il a dit: «Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez Son Sang (comme je l’ai dit hier soir), vous n’avez pas la Vie.»

235      Oh! la la! cette assemblée a dit: «Ce Gars est fou. Qu’est-ce que les médecins et la science... Eh bien, cet Homme essaie de faire de nous des cannibales.» Il n’a jamais expliqué cela. Le moment était venu pour qu’ils Le rejettent.

236      Et puis, Il avait un groupe de prédicateurs qui était accroché à Lui, des croyants frontaliers. Il a dit: «Eh bien, qu’allez-vous dire quand vous Me verrez monter là d’où Je suis venu?»

237      «Là d’où Tu es venu? Eh bien, nous avons vu la crèche où Tu es né, la ville où Tu es né. Nous avons fait la pêche avec Toi, ici sur les collines. Toi, nous marchons avec Toi, nous parlons avec Toi, et Tu es venu de...? Oh! la la! Maintenant nous savons que Tu es fou.»

238      Mais la foi véritable et authentique ne bouge pas. Ces autres disciples ne pouvaient pas expliquer cela, mais ils étaient sûrs que la chose était là. Voyez-vous? Il faut que ce soit quelque chose que Dieu a planté, il fallait que cela soit Ses pensées d’avant la fondation du monde, quand Il avait prédestiné tous les rachetés. Ephésiens 1 de 1 à 5, Il a prédestiné la chose entière avant la fondation du monde, Ses pensées, et ce sont les attributs de Ses pensées.

239      Considérez Judas qui se tenait là en tant qu’un membre du clergé par ici: «Oui, marchant dans la lumière», qui avait la puissance pour guérir les malades. Matthieu 10 prouve cela. Il les a envoyés, et ils sont revenus en se réjouissant de ce que les démons leur étaient soumis. Judas était avec eux. C’est vrai. Il a dit: «Ne vous réjouissez pas de ce que les démons vous sont soumis; mais de ce que vos noms sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau.» Judas était avec eux. Mais quand vint le moment d’accepter l’entièreté de la Parole de Dieu, il rejeta cela.

240      C’est ce que font les gens aujourd’hui! Voyez-vous? Jésus a dit: «L’homme vivra de chaque Parole», pas juste d’une seule ou de deux Paroles. De chaque Parole!

241      Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, je peux accepter une partie de la Parole. Mais je ne peux pas accepter...»

242      Alors vous avez le même interprète qu’avait Ève. Oui, oui. Il a pris le tout, il l’a interprété correctement, à l’exception d’une seule petite phrase. Il faut que ce soit chaque iota de cela. Si la Bible le dit ainsi, cela ne peut faire l’objet d’aucune interprétation particulière. C’est tel que la Bible l’a dit. Et si Dieu a fait venir sur nous tous ces maux de tête et tous ces chagrins, la mort des bébés, des pleurs, des guerres et tout, parce qu’on douta d’une seule phrase de Sa Parole, va-t-Il vous ramener avec quelque chose de moins que ça? Réfléchissez-y.

243      Il ne change pas. Sa première décision doit demeurer pour toujours. C’est la raison pour laquelle Il traite avec un seul individu, pas avec un groupe. Un seul! Il ne peut pas changer cela. Eh bien, sur ce point j’ai tant de choses à dire, mais je...

244      La mort de Jésus était un phénomène. C’était un paradoxe. La résurrection était un paradoxe. Nous le croyons. Tout le monde sait que la résurrection était un paradoxe, le fait que Dieu L’ait ressuscité d’entre les morts.

245      La nouvelle naissance est un paradoxe. C’est juste, cela peut changer l’être d’un homme! Nous pourrions prêcher un sermon juste ici un petit peu, voyez-vous, pour montrer que c’est un paradoxe de prendre un homme qui est un incroyant, un incrédule qui n’a rien à voir avec Cela, et tout d’un coup il est changé d’un renégat en un saint, d’une prostituée en une soeur. C’est un paradoxe. Personne ne peut lui administrer un médicament, ou une piqûre ou une dose de médicament ni rien d’autre; il faut la main du Dieu Tout-Puissant et elle seule pour changer un homme. Eh bien, c’est un paradoxe, quand un homme est né de nouveau, c’est vrai, c’est un nouveau paradoxe.

246      C’était un paradoxe quand Dieu a choisi cent vingt pêcheurs ignorants pour apporter la Nouvelle, l’Evangile à la Pentecôte, partout à travers le monde, au lieu du–du grand conseil du sanhédrin qui était formé pour cela, ceux qui avaient été formés et qui attendaient et attendaient l’arrivée de la chose. Et Dieu s’est révélé à une bande de pêcheurs qui ne savaient même pas écrire leur propre nom sur un bout de papier. C’est un paradoxe que Dieu ait choisi de tels hommes au lieu de prendre le–le conseil oecuménique de ce temps-là pour le faire.

247      La même chose se produira aujourd’hui. «De ces pierres Il est capable de susciter des enfants à Abraham.»

248      Les visions des prophètes ont toujours été un paradoxe, de voir comment ces hommes pouvaient, par inspiration, prédire des choses qui n’ont jamais failli. C’est un paradoxe que quelque chose qui dépasse l’entendement humain, que vous ne pouvez pas comprendre... Il y a deux choses: la conscience et le subconscient. C’est un paradoxe que Dieu entre dans le subconscient (qui est réel), et qu’Il puisse prédire, amener le prophète là pour qu’il voie des choses qui étaient arrivées jadis dans un autre âge, et le ramener au temps présent et prédire le futur et cela n’a jamais failli, à aucune époque; c’est vraiment un paradoxe! C’est incroyable mais vrai. Cela s’accomplit très exactement. Ce que nous L’avons vu faire hier soir était un paradoxe, c’est incroyable pour l’être humain. Nous ne pouvons pas expliquer cela.

249      Une certaine église baptiste que ma petite famille fréquentait, l’autre jour ils étaient à la réunion de Tucson. Le pasteur s’est levé, ne sachant pas que le garçon qui fréquente ma fille est membre là-bas. Et il a dit: «Vous savez, je viens de l’apprendre, le père et la mère de frère Branham faisaient des tournées avec–avec un cirque.» Et il a dit: «C’étaient des magiciens, et c’est un petit tour qu’il fait.» Voyez-vous? Je pense que c’est un tour qui guérit les malades. Je doute que mon père et ma mère aient jamais vu un cirque. Ils n’avaient jamais vu une automobile jusqu’au moment où j’en ai acquis une. Voyez-vous? Ils n’en savaient rien du tout.

250      Mais, voyez-vous, le diable a toujours quelque chose à dire. Les gens ont dit à Jésus: «Il fait cela par Béelzébul.» Ils devaient donner une réponse à leur assemblée. Pourquoi ne sondent-ils pas les Ecritures pour voir que c’est prédit pour aujourd’hui? C’est Jésus-Christ le–le même hier, tel qu’Il était hier, Il l’est aujourd’hui, et Il le sera pour toujours. Mais c’est cela, voyez-vous, c’est juste la–la façon dont ils essaient de le faire, les pentecôtistes sans instruction, les visions du prophète. Jésus qui est vivant aujourd’hui, après deux mille ans, c’est aussi un paradoxe. Certainement.

251      Maintenant je dois terminer, car il se fait tard. Croyez-vous au paradoxe? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Certainement.

252      Puissé-je dire ceci. Une fois un vieil ami pharmacien, un aimable vieil homme, a dit: «Frère Branham, je vais te dire quelque chose.» Il a dit: «Je–je connais ton ministère, a-t-il dit, je–je vais te dire une chose.» Il a dit: «Cela pourrait sembler ridicule. Mais, a-t-il dit, je ne l’ai pas dit aux gens, car ils ne croiraient pas. Mais, a-t-il dit, je vais te le dire, à toi.»

            J’ai dit: «Allez-y.»

253      Il a dit: «Juste dans cette même pharmacie, a-t-il dit, à l’époque de la grande crise, j’étais assis ici. Mon fils qui est maintenant marié et qui tient une pharmacie dans une autre ville, a-t-il dit, servait les clients.» Et il a dit: «Les gens avaient...» Il a dit: «Il devait aller à... Vous vous souvenez de l’époque où on devait aller obtenir une commande auprès du comté pour obtenir votre médicament. Tout ce que vous deviez prendre, vous deviez aller obtenir une ordonnance pour cela.» Il a dit qu’il a vu un couple entrer en chancelant, et il a dit qu’il a regardé. «Une pauvre petite mère qui attendait famille pouvait à peine se tenir debout; c’était une jeune femme, elle marchait tout simplement.»

254      Et il a dit: «Le jeune homme s’est avancé vers mon fils et il a dit: ‘J’ai une commande ici pour... Le médecin m’a envoyé chercher une commande plutôt auprès de l’agent du comté ici pour–pour obtenir un certain médicament. Mon épouse en a grandement besoin.’ Et il a dit: ‘Elle n’en peut simplement plus, a-t-il dit, elle est très malade.’ Le médecin m’a dit: ‘Cherchez cela dans l’immédiat et administrez-lui cela.’ Le jeune homme a dit: ‘Je ne sais pas si je pourrais obtenir ce médicament et le lui administrer, et si elle pourrait s’asseoir ici?’ Et il a dit: ‘Il me faudra rester debout deux ou trois heures dans cette ligne avant que je puisse obtenir ma commande pour cela.’ Il a dit: ‘Pourriez-vous me donner ce médicament maintenant?’»

255      «Le jeune homme a dit: ‘Monsieur, j’aurais bien voulu le faire.’ Il a dit: ‘Je ne peux pas le faire, a-t-il dit, parce que nous avons un–un règlement ici, c’est-à-dire que nous travaillons sur base d’un payement au comptant.’ Il a dit: ‘Il nous faut avoir cela.’»

256      Et il a dit qu’il était assis là derrière, lisant le journal, un homme âgé. Il a dit: «Une minute, fiston. J’ai regardé cette pauvre jeune femme qui se tenait comme cela.» Et alors il a dit: «Va exécuter cette commande.» Il a dit: «Donne-la-moi maintenant.»

257      Il a dit qu’il a pris l’ordonnance que le médecin avait établie, il est allé là et a exécuté cela. Il a dit: «Je l’ai exécutée et je me suis dit: ‘Si elle ne paie pas cela, il n’y a pas de problème; ça ne change rien.’»

258      Il a dit: «Je me suis avancé jusque là où elle se tenait. J’ai tendu cela pour le placer dans sa main.» Et il a dit: «Quand j’ai placé cela dans sa main, a-t-il dit, j’ai levé les yeux.» Il a dit: «Frère Branham, je ne sais pas si tu croiras ceci ou pas.» Il a dit: «J’ai placé cela entre les mains du Seigneur Jésus.» Il a dit: «Je L’ai vu debout là, me regardant, avec du Sang coulant sur Son visage et des cicatrices sur Sa tête.» Et il a dit: «J’ai fermé les yeux comme cela, j’ai titubé un peu. Et j’ai entendu son mari dire: ‘Est-ce que ça va, docteur?’» Et il a dit: «Oui.» Il a dit: «J’ai de nouveau regardé, et c’était la femme qui tenait l’ordonnance.»

            Il a dit: «Crois-tu cela?»

259      J’ai dit: «Certainement, je le crois. ‘Tout ce que vous faites à l’un de ces plus petits de Mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait.’» C’est vraiment un paradoxe!

260      Beaucoup d’entre vous, frères ici présents, vous avez lu les écrits de saint... en rapport avec les saints de l’Eglise primitive, comment le Seigneur traitait avec eux; combien des paradoxes et des choses se produisaient! Nous croyons dans le paradoxe. L’un des...

261      C’est de saint Martin que j’essayais de me souvenir. Voyez-vous, c’était un soldat, et en France, c’était une obligation qu’on exerce la profession de son père. Mais lui plutôt croyait toujours. Sa mère était une croyante. Et par un jour froid... C’était un homme très humble, et on disposait toujours d’un homme chargé de cirer ses bottes pour être toujours élégant comme doit l’être un soldat. Mais lui, il cirait les bottes de son serviteur. Il ne suivait pas leurs traditions et leurs coutumes. Il croyait que les hommes étaient créés égaux.

262      Ainsi par un jour froid, il se tenait à la porte de la ville de Tours, pendant qu’il entrait, il a dit qu’un vieux mendiant était étendu dans la rue. Sans doute que vous avez lu cela plusieurs fois. Un mendiant était étendu dans la rue en train de mourir de froid, l’hiver était très rude. Il mendiait, disant aux gens: «Venez! Que quelqu’un veuille–veuille me donner un manteau. Cette nuit je vais geler. Je ne peux pas m’étendre sur ce sol comme ceci. Que quelqu’un veuille me donner un manteau.» Il n’y avait personne. Il a dit: «Je vous en prie, que quelqu’un ait pitié; je suis un vieux, je vais mourir. J’ai fait mon temps de service, j’ai donné le meilleur de moi-même. Ne me laissez pas mourir. Je meurs de froid. Que quelqu’un veuille me couvrir.»

263      Et alors Martin se tenait en retrait, observant. Il n’était pas un croyant, à l’époque il n’était pas un chrétien, il n’avait pas encore accepté la Chose. Il se tint tout simplement là à observer. Personne ne l’a fait, alors que les foules de gens passaient, certains d’entre eux avaient suffisamment de moyens pour le faire. Martin n’avait qu’un seul manteau, et c’était son manteau de militaire. Il tira son épée et coupa son manteau en deux, et il en enveloppa le vieux mendiant et continua son chemin.

           

264      Et pendant qu’il descendait la rue les gens se moquaient de lui, parce qu’il avait un morceau de manteau pendant sur lui. «Quel drôle de soldat!», disait-on, en se moquant de lui.

265      Cette nuit-là il fut réveillé de son sommeil. Il regarda, et voilà que Jésus se tenait à côté de son lit, enveloppé de ce vieux morceau de manteau dont il avait enveloppé le mendiant. Alors il a compris: «Tout ce que vous avez fait au plus petit de Mes petits.»

266      C’était un paradoxe, son appel. Il était le–il était le messager de cet âge-là. Il a pris position pour les Ecritures malgré toute la méchanceté du catholicisme de ce jour-là. Dieu l’a choisi, et Il lui a permis de voir Christ par un paradoxe.

267      Frères, nous pourrions voir paradoxe après paradoxe. Le grand paradoxe vient devant nous: «Quand la trompette du Seigneur sonnera, et qu’il n’y aura plus de temps; et le matin se lèvera éternel, radieux et beau.» Quand la résurrection viendra et que nous serons ensemble enlevés à la rencontre du Seigneur dans les airs, ce sera le paradoxe final, lorsque nous partirons pour être avec Lui. En attendant ce moment-là, soyons des serviteurs fidèles de la Parole de Dieu qui est Christ.

            Si nous pouvons prier.

268      Père céleste, nous Te remercions ce matin pour le Sang qui fait de nous des frères. Nous Te remercions pour le Fils de Dieu qui a donné Sa Vie afin que nous puissions être un avec Lui dans ce glorieux Royaume sur terre, le Royaume des cieux qui doit être établi. «Nous attendons cet heureux jour de Millénium, quand notre Seigneur béni viendra et emportera Son Epouse qui attend», le petit Arbre-Epouse. Il est cet Arbre-là qui était dans le jardin d’Eden; le Pain de Vie. De même Sa petite Epouse est un arbre, l’Arbre-Epouse des derniers jours; auquel tout est attaché pour produire... mais la grande puissance de Dieu émonde les branches, afin que les fruits puissent mûrir. Accorde, Seigneur, que nous puissions être inclus dedans. Donne-nous la Vie Eternelle.

269      Nous avons cette chose en commun, alors que nous sommes ici dans cette ville, nous croyons la Parole de Dieu. Nous croyons en Jésus-Christ. Nous croyons qu’Il n’est pas mort, mais qu’Il est vivant. Et Ses Paroles, la promesse pour cette heure, sont maintenant en train d’être manifestées. C’est ici les dernières heures. C’est ici le dernier signe. La Venue du Sei-... Le Fils promis est proche.

270      Nous voyons le monde, géographiquement parlant. Nous voyons les signes; les tremblements de terre à différents endroits, des nations qui se lèvent contre d’autres nations. Nous voyons toutes les choses qui ont été prédites. Nous voyons des phénomènes terribles dans les cieux, les coeurs des hommes qui défaillent; des soucoupes volantes et tout, que les gens ne peuvent expliquer, l’investigation pour les jugements qui viennent sur terre. Nous voyons les bombes atomiques suspendues là-bas, partout, et de puissants missiles qui peuvent provoquer une destruction totale en une seule heure. Nous voyons des gaz suspendus là au-dessus de nous, qui feront pleuvoir le feu des cieux et qui détruiront la terre.

271      Mais nous voyons aussi Jésus qui a fait la promesse! Et comme il a été dit: «Ce même Jésus qui a été enlevé au Ciel du milieu de vous reviendra de la même manière que vous L’avez vu aller au Ciel.» Nous attendons la venue de cet heureux jour.

272      Dans nos coeurs, beaucoup d’entre nous ici, Seigneur; en fait, depuis que nous étions de petits garçons, nous avons déployé tous les efforts possibles pour Te servir. Seigneur, ne laisse pas nos yeux être aveuglés à cette heure-ci. Ouvre mes yeux, Seigneur, afin que je voie chaque promesse. Puissé-je être en mesure de ponctuer cela d’un amen, pour dire qu’il en est ainsi, tout ce que Dieu a promis. Accorde-le, Seigneur. Accorde-nous une grande série de réunions.

273      Bénis mes frères et soeurs ici. Certaines de ces petites femmes qui se tiennent ici, aux cheveux gris, ont pris soin de leurs maris pendant qu’ils travaillaient là dans les champs de mission. Et, ô Dieu, Tu les récompenseras, ces hommes qui ont combattu pour remporter le prix, et qui ont navigué sur des mers de sang. Alors que nous sommes assis ici ce matin autour de cette table, nous regardant les uns les autres, et que nos cheveux deviennent gris, après que nous avons combattu pendant longtemps, il est possible que nous ne nous rencontrions plus à un autre déjeuner. Nous ne savons pas.

274      La Venue du Seigneur peut avoir lieu aujourd’hui, elle peut avoir lieu demain, elle peut avoir lieu l’an prochain. Nous ne savons pas quand elle aura lieu. Mais une chose est certaine, il nous a été promis que nous nous rencontrerons dans les cieux au Souper, et que le Roi s’avancera et essuiera les larmes de nos yeux en disant: «Ne vous en faites pas; c’est terminé maintenant. Entrez dans les joies du Seigneur qui ont été préparées pour vous depuis la fondation du monde, lorsque nous avons été prédestinés à être des fils de Dieu par Jésus-Christ.» Ô Père, ô Dieu, accorde cela.

275      Que nos coeurs battent à l’unisson. Et comme je l’ai dit tout à l’heure, en rapport avec ce petit couple qui était sur le point de se séparer... Ô Dieu, alors que nous nous séparons les uns des autres ici, nous avons trouvé cette chose que nous avons en commun. Les méthodistes, les baptistes, les unitaires, les Assemblées, l’Eglise de Dieu, nous avons tous une chose en commun, Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas nous rencontrer comme des organisations, pour nous disputer au sujet de ces credos et d’autres choses de l’église. Mais en tant que frères, nous pouvons nous rencontrer sous le Sang de notre Sauveur Jésus-Christ, et là nous avons des choses en commun. Et sur cette base commune, Seigneur, je suis venu pour rencontrer mes frères, les hommes avec qui nous partageons la même précieuse foi. Puissions-nous, ensemble, en cette semaine qui vient, travailler avec tout ce qu’il y a en nous, pour voir la gloire de Dieu être ramenée dans l’Eglise. Nous Te confions toutes choses, ainsi que nous-mêmes. Au Nom de Jésus, bénis nos efforts. Amen.

276      Que le Seigneur vous bénisse, mes frères. Frère Roy, avez-vous un mot à dire? [Espace non enregistré sur la bande–N.D.E.]...?...

277      Combien la Parole est infaillible! Jésus était la Parole. Nous sommes d’accord là-dessus. [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Quand Ses parents L’avaient oublié, L’ayant laissé à la fête, quand ils étaient partis depuis trois jours et qu’ils ne pouvaient pas Le retrouver, ils sont retournés. On L’a trouvé dans le temple, discutant avec les sacrificateurs, et cet Enfant les a étonnés. Nous n’avons aucun récit parlant d’une école qu’Il aurait fréquentée. Mais, souvenez-vous, Il n’était qu’un garçon de douze ans, d’à peu près cette taille. Et observez la déclaration de sa mère.

278      Maintenant, ce n’est pas par manque d’égard envers vous les catholiques (s’il y en a ici), qui l’appelez «la mère de Dieu». Comment peut-elle être la mère de Dieu? Voyez-vous, elle était un incubateur que Dieu a utilisé, pas la mè-... Regardez-la, si elle est la mère de Dieu, elle était en réalité censée avoir plus de sagesse que Lui. Remarquez, si elle est la mère, c’est qu’elle Lui a donné la vie, elle a donné la vie à Dieu. Voyez-vous?

279      Ecoutez ceci. Elle a dit: «Ton père et moi T’avons cherché jour et nuit avec larmes.» Elle a jeté le discrédit sur son premier témoignage. Elle a appelé Joseph le père de Jésus.

280      Maintenant considérez ce petit Garçon de douze ans, qui ne savait pas ce qu’Il disait. Il n’était qu’un petit Garçon, mais Il était la Parole. Voyez-vous? Il a dit: «Ne savez-vous pas que Je dois m’occuper des affaires de Mon Père?» Voyez-vous la Parole corriger l’erreur? Voyez-vous?

281      Elle témoignait après qu’Il fut ressuscité; à ce moment-là tout était terminé, elle... voyez-vous. «Ton père et moi T’avons cherché», faisant exactement ce que... Elle avait dit qu’elle avait conçu cet Enfant par la puissance du Saint-Esprit, et ensuite elle appelle Joseph le père.

282      Et ce petit Garçon, un Enfant de douze ans, sans sagesse du tout, eh bien, mais ce n’était qu’un petit Garçon de douze ans. Le Père n’habitait pas en Lui à ce moment-là; parce qu’Il est venu le jour où il Le baptisa. «Jean vit l’Esprit de Dieu descendre (Voyez-vous) et entrer en Lui.» Mais, écoutez, ce petit Garçon de douze ans étant la Parole, Il était né l’Oint, voyez-vous, pour être oint. Et ici, Il dit: «Ne savez-vous pas que Je dois m’occuper des affaires de Mon Père?»

283      Elle a dit: «Ton père et moi T’avons cherché.» Si Joseph était Son père, Il aurait été avec lui dans ses affaires, fabriquant des portes et construisant des maisons.

284      Mais Il était dans le temple, corrigeant ces organisations. Voyez-vous? «Ne savez-vous pas que Je dois m’occuper des affaires de Mon Père?» Voyez comment la Parole de Dieu dans cet Enfant a corrigé cette erreur! Amen. Que Dieu vous bénisse.

1 Thank you, my brothers and sisters. This I deem, indeed, a grand privilege to be here this morning to speak to these the servants of Christ, and my colleagues in the Gospel, fellow-workers. I'm not much to make speech; I have no ability to do that. And I would just like to get the men together; and sometimes, that way, especially those who have, what we would call in the world, kind of stuck out their necks, and to sponsor (You see?), one of the meetings. And I would like to give the--the--the reason for the hope that I'm contending for, and let you brethren see that it's--that it's not full of--of superstitions. It's--it's the Gospel.

2 Many years ago, when I made my first trip to Phoenix, Arizona, where... I was just enjoying my breakfast, this morning, with my good friend, Carl Williams, over here in the corner. I guess you're all acquainted with Brother Carl Williams. Would you just stand up, Brother and Sister Williams. He's the--he's the president of the chapter of the Full Gospel Business Men at Phoenix, Arizona: Brother and Sister Williams. And so he's been proven to be a very precious friend to me.

4 Last week in the meeting, and, or week before last, in Phoenix, I was telling about when I made my first trip to Phoenix. I remembered, as a little boy, I watched and read everything that I could, because it was my idea, someday... My father was a rider, and I wanted to be a cowboy. I'd read some western magazines, and seen too many movies, as a little boy. And so, I had seen my father ride, and I thought surely I could ride too, and my ambition was to come west and--and be a rider.
And I'd heard of the Superstitious Mountain. 'Course the Lost Dutchman, which I believe is the Lost Dutchman mine, which I think is a legend...

6 And so many people now are in our country there, it's becoming rodeo time, and everybody wearing blue jeans, the big hat. They're trying to live in a--a past age. They're living something that was done lived by. See? And I wonder why they do that. There's something in them to make them do that.
But you see, I think that's what's the matter with our Christian economy today. We're trying to live in a age gone by, what somebody else said in some other age. And that won't work for this age. But it's strange that they want some old fashion idea, some barn dance, or some cowboy, something, another like that. And that real thing in them that makes them wants to go back there is the Gospel. They want a new decorated Gospel, something to meet this day here, some fine fantastics and fine culture and educations. But they don't want the old fashion Gospel, where that real thing in them that makes them want to go back. That's where it should go, back to that. But instead of that, they go back to--to something else. Then when the--something is displayed from God, it's very astounding, unusual to them, and not according to their ethics, and--and they don't want to accept it.

8 No one would have any more respects for John Wesley, Sankey, Moody, Finney, or Finney, Knox, Calvin, any of those men, than any of us ministers who appreciate men of God, that would have for those men. But you see, we're coming on up. We are not in that age. Each one of them served in a different age and in a different measure. We're serving God today in a different measure from what they were. If there is a tomorrow, there'll be an age, there'll be a Gospel for that age, that'll still advance until the whole thing is complete in God, and God becomes one with us.

9 Now, I remember the morning I took a flashlight; I couldn't wait to see the Superstitious Mountain. I had to go up there. But my little flashlight was nothing. I couldn't see nothing. The great spooky shadows, and the men that's been killed on that mountain in search for gold, and it--it holds many superstitions, truly. And as I tried with my little flashlight to look around, I--I couldn't--couldn't see nothing, and everything was scary. You know what I did? I just set still until the sun come up. When that sun, which is the king of all light, when it raised up, my little flashlight didn't play anything, but all the spooks left. I seen Superstitious Mountain wasn't spooky. I was ready to walk into it, to discover it for myself, because that great light, the sun, which is the spoken Word of God. God said, "Let there be light." And that's the Word of God made manifest. And when it showed, all the spooks left.

10 And I think that way today, where I've been so misunderstood amongst brethren, may the great Light, the King Light... There's no other light. There's none of our manufacturing lights will shine out there today. No matter how many ball parks we throw, you can't see nothing, you have to look right into its face to see any kind of a light at all. This sun puts it all out, because it's the manifested Word of God. And I think, when the manifested Word of God rises over all of our superstitions, they fade away. See? We are wanting to know what is Truth, what is the hour that we're living.

11 And, brethren, we set here, this morning, as many different denominations, representing different denominations. I don't think that counts.
I used to herd cattle, up in Colorado. I remember a time when I'd--we'd have the roundup in the spring, drive the cattle up into the Arapaho Forest. I've set there a many a day with my leg hung over the horn of the saddle, and watched the ranger as he counted those cattle as they went through the drift fence, off of private property, up into the forest.

13 Each ranch, to put a cow in there, has to have, be able to produce a bale of hay, I believe... Not bale of hay, a ton of hay, I think it's two ton to a cow, depends on how much the--the Chamber of Commerce will let you go in there with your brand. Because in this brand and this ranch produces so much hay, then you can put a cow on grazing up there in the forest. That is the forest is not overrun by cattle then, and just enough to take care of them. 'Cause everybody would be coming in. And I noticed... It was the Hereford Association that grazes that forest in that part of it, the Arapaho Forest. And I watched the ranger.
Now, we, ours was the old turkey trot, Turkey Track. The Tripod was just above us. Mr. Grimes worked about fifteen men; he had several hundred heads of cattle. And we had a few cattle there, outfit I was working on, four or five hundred head. But Grimes went into maybe fifteen, eighteen hundred head, it was a bar, Diamond Bar.

15 And I watched the ranger. He has to stand there and count those cows as they goes through. You know, he never paid no attention to what brand they had on them. There's one thing he checked, was the blood tag in the ear, because they had to be a registered Hereford before they could graze. That's on account of keeping your pedigree. See? Your cow must be bred, your calf must be from a pedigreed bull. And therefore, after so many cows, you have to have a bull. And they all mixed together. All has to be registered pedigreed cattle, thoroughbred. You keep your--your--your--the blood-stream running right then of a Hereford Association.

16 I thought, many times, "That's the way it'll be at the judgment. He'll not notice what brands we're wearing, but He'll look for that Blood tag, Jesus Christ." He'll work...
If we tried to make all of us this morning, Assemblies of God, we couldn't do that. We try to make them Pentecostal Holiness; we'd never do that. We try to make them United churches; we'll never do that.
But there is one place that we can meet, all of us as believers: under the Blood of Jesus Christ. And that's the only place that God ever met man, or ever will meet man, is under the Blood of Jesus Christ. That's where we have things in common.

19 Recently, I was reading of where a young couple was separating, and it was a pitiful thing. They--they had lived together for several years. And a disagreement come up among them, and the little mother, and little lady and her husband was going to separate. And they were... The attorney was a friend to them. He said, "Now, before we have to get somebody up there and sell these things, and take what you got, if you're going to have the divorce, then just divide the spoils among yourself." They said they would do that.
They went into the parlor; they fussed, they fought, and everything else, over what was in the parlor. They went into the living room, and they--and they did the same thing there, and the dining room, and kitchen.

20 Finally they remembered, up in the attic, that they had some stuff stored away up there. So they both went up in the garret, I guess you call it here; in the east we call it, up in the attic. So they went up there and pulled out an old trunk. And they had some clothes and things, that, so they were reaching, and fussing over this and that.
And after while, when they lifted up something, they both reached for it, and their hands caught each others hands as they grabbed. It was a little pair of white shoes. It was to a--a baby had been granted to their union, but had passed on. There holding each others' hands, one couldn't say, "It's mine," the other one couldn't say, "It's mine." It was something they had together. Just a few moments, they looked at each other. One couldn't claim it, and the other one couldn't claim it. So they was in one another's arms, and the divorce was annulled.
I want to see that. We Baptists, and we Methodists, and we Assemblies, and Church of God, and whatever we might be, we might have things all different and everything like that; that's our own traditions that's got us into that. But there's one Thing we have in common, brother; Christ, He's the Word. That's what we're here to do; not talk about our differences, but talk about what we have in common: Jesus Christ. Now, let us pray.

23 Heavenly Father, Thou art our Father, we thank Thee, because that today we have the hopes of Eternal Life, through the blessed resurrection of Jesus Christ. We see the evening Lights a-shining. The tree that the palmerworm left, the caterpillar eaten; the caterpillar left, the locust eaten; and we realize that these insects are the same insect, just in another stage of its life. And we realize that church differences is still the same old Roman insect that started at Nicaea. And what one leaves, the other eats. And it look like today, that we're in such a chaos, and now going into the--the great council, ecumenic council of churches, look like there would be nothing left; hopes is gone.
But we remember, the infallible Word of God. As the sun rose up to show the superstitions up, so have You promised, "I will restore," saith the Lord, "all the years that the caterpillars destroyed, and the palmerworms, and so forth." How they would be restored again, and that tree would live again. We pray, Father, that You'll send down grace, and the resurrection power of Christ, that You might restore, resurrect us to a living faith in the living Word of this day. We ask it in Jesus' Name. Amen.

25 I'm a little hoarse, brethren. And not being a speech-maker, but just a time of a get together, that you'll see what I mean; I'm here. If you catch me doing anything outside of this Word and what's promised for the day, you owe it to me to come to me; you owe it to me to come tell me. But as I say, there's one thing we can agree upon; it's Christ. We have it in common. He died for all of us. We're under that Blood.
Now, I'm not here to do nothing but to try to help each one of you men, that this community will be a better place after the revival, because we have come together for this purpose. We've come together for this, to--to get acquainted with each other, to know each other better, to have fellowship with each other. That's why I'm here this morning; that was our purpose of having this meeting here, so that we get to know one another.

27 Now, we do realize that through all ages its always been that way. Let a little something phenomenal be done, or something different, you have a bunch of carnal impersonations following it, then you have all kinds of superstitions. And it's just to be that way. That's the way it's supposed to be. And things are said about that, that isn't true. We know it's always been.
Jesus was supposed to be an illegitimate child. He wasn't. He was exactly the way the Bible said. Those men who called Him that... He was the manifestation of the Word of God, made clear.
And you notice, they said, "His disciples come and stole His body away, paid off the Roman soldiers." They still believe that. But we believe and know, by His living Presence now, that He raised from the dead, and He's here with us now. We are sure and know that. Every word that He spoke of, and promised through the ages, has been fulfilled, if you'll watch it. There's nothing could do it, only God. We are His servants.

30 And now I thought, this morning, that I would just read a little text out of the Scripture and speak to you brethren and sisters here, that we might just have a little come-together. I...
That wind ain't doing me too good up there. I... Here, here, that's all right; just let it alone right now, Brother Roy, 'cause I'm just going to stay a few minutes.

32 A few years ago, about fifteen years ago, I used to hunt with a man that was a barber, and he was also a chiropodist; that's cutting calluses from feet. Do you know, during those times it was hard going, there was no money. And this barber friend of mine... I was combing my hair and had... He was cutting my hair, rather, and he had dandruff on the shoulder. He said, "Billy," said, "you have to... I'll have to give you a little shampoo," said, "you got so much dandruff on your coat."
And I said, "All right, Jimmy."
And he talking about coon hunting, and he reached back (I was his pastor; he taught Sunday School; he was a fine man.) to get what he thought was this Lucky Tiger Shampoo, to throw on my head, and it was carbolic acid.
And I--I wore a stocking cap in my pulpit for weeks. Today, that still bothers me (See?), just that little... See, my scalp is still soft. You see?
And, no, that--that--that's all right now, because it was that last night, and I just get choked up.
My wife bought me a piece of hair to wear. I couldn't wear a hat in the pulpit; it's disrespectable to Christ. If you wear a little cap, they say, "You want to be a bishop." And it's just a problem. She bought it for me, but I haven't ever had the nerve to wear it. I wish I did, but I--I haven't. But I'm afraid it'd reflect something, and, you know. And--and I'll just have to let it go, I guess.

37 And now I just want to read some of the Scripture. Where, God's Word never fails; mine will. But I want you to remember this, that in each age that...
"God, in the beginning is the Word." He always was the Word. And the Word is a thought that's expressed. See? Now, in His thinking, what He had, the whole plan, knowing the end from the beginning, He's just expressed it in Words, and those Words are manifested.
Just like the sun, that's God's Word manifested. He said, "Let there be light," and there was light.
And there's a time of separation. There was a time when God separated the light from the darkness. He always does that. There's a time that He separated the land from the earth, or the water. There's a sep... He separated Paul and Barnabas. He separated Moses out of Egypt. See, He's always a separation. And there's times come. People, men who carry these ministries, don't like to do that, but it must be done. See?

41 There's a time that the disciples had to separate themselves from their own people. Paul turned to the Gentiles, away from the Jews, God's heritage. A time come where he had to do it. They talked against him; but he made that famous word, "I was not disobedient to the heavenly vision."
And may I say that same thing, brother (See?), the vision of today (See?), the vision of the promise of today, the Holy Spirit in--in the land today. God promised that in this day He'd pour the Holy Spirit out upon us. Now, I've crossed the country, back and forth. There's been phenomena signs, as you've noticed. Not one time has them signs ever failed. They're perfectly the truth, 'cause it's God. Tens of thousands, times thousands, times thousands, and not one of them can fail.

43 They call it a devil. They call it everything. Some says one thing and another. But Jesus said, "If they have called the Master of the house Beelzebub, how much more will they call those of His disciples?" So Jesus said, "Search the Scriptures, in Them you think you have Eternal Life; They are They that testify of Me."
Now, not they wouldn't testify of me; I'm a human. But the Message that's went forth, it testifies of That. Now, God doesn't send phenomena just to show that He's God. God sends a phenomena to do this: to declare something. A ministry goes forth in phenomena, and all--after all the carnality and stuff that follows it...

46 As I read of Martin Luther, the other day, said, "It wasn't a mysterious thing that he could--that he could take and protest the Catholic church and get by with it. The phenomena of Martin Luther was, he could hold his head above all the fanaticism that followed the reformation."
That's what we must do. There's everything goes on, and that puts spooks before you brothers. But remember, the true Light, when It rises, It puts all them spooks away. See? It made, puts the spooks to shame. It shows them up. And so we know that where the phenomena is done, a mixed crowd always goes.

48 Moses done the phenomena. And there it went into the wilderness, Korah tried to say, "Well, now, you try to say you're the only one that can do this. There's more holy man besides you."
You know what taken place, don't you? God said, "Just separate yourself from them." See?
See, we always had that. When the supernatural's done, the impersonators follows It. It's got to be that way. And that impersonation is what brings in, if...
Like Congressman Upshaw, his widow flew in last night to be in the meeting here. He was healed in the services. You all understand. He always had this expression, "You can't be nothing that you hain't." That's exactly right. You can't be nothing that you--you're not.

52 If we could just like a great symphony, we would just follow the beats as the Composer's beating It out, we would see. Now, we--we come to this thought, that the hour that we're living, the time that we're in now, that we have come to the spot to where we're watching for God.
When you brethren first started, your reformers, the Pentecostal move, many years ago, when the restoration of the gifts, the speaking in tongues, and things come into the church, God restoring the gifts back into the church... You remember, you all had a reformation too. Your fathers did. It was hard to pull away from Presbyterian, Lutheran, Baptist, and so forth, in that reformation. The Nazarenes were their bloom in them times, so was the Pilgrim Holiness; they rejected your message. What happened to them? You see where they're at today? Now, remember, we can do the same thing. Oh, yeah.

54 When a church ever organizes, a message ever organizes, it goes to the shelf and never rises again. Now, you're historians here; I know one of you. See? And that's right. It never rises again, when it organizes.
Catholicism was the first organization, called in the Bible, "a whore," she was, "THE MOTHER OF HARLOTS," the same thing, organizations. You see where it's all winding up again, up here in the ecumenical council?
Now, I'm put out because of that, amongst the organizations. Them brethren doesn't realize what they're doing. It's not me; I'm not put out. They're putting the Word out. The Bible said in this Laodicea age that Christ was on the outside of the church, knocking, trying to get back in. There never was an age like that: on the outside.
'Cause there's going to be no more church ages. This is the end of it. The Laodicea was the last age, and Pentecost is that Laodicea age, and we know that. There'll never be no more above Pentecost. That's it.

58 Like a man. Another, no creature ever come up from its evolution, coming up into higher specie than--than a man, because a man is in the image of the God Who created him. There'll never be nothing higher. This is... The Word wouldn't let it go any farther, 'cause He is the Word.
And neither can the Word climb above any Laodicea church age. And we see them every one there. Jesus on the outside of the church, trying to get back in (See?), that's what they done to Him when He was here first. He is the Word. And the Word... He was the Word. They say, "We got the Word." The Pharisees said, "We got the Word." But the real true Word, they was rejecting It.
That's the reason Jesus said, "Search the Scriptures, They that testify of Me."

62 Today, we can look back and say, "How were they so blind?" Wonder if, sometime, won't look back and say, "How were we so blind?" See, see? It has to be that way, brethren. It's too bad, but it has to be that. Don't say, "too bad," I don't mean it that way. God knows what He's doing. See? They don't, they... It's the Word they are rejecting, the Word made manifest, the promise that's made manifest, the promise for this day. And the reason it's done, is because people are living in a glare of another light.
The greatest robbery that was ever performed was in England, not long ago, was done by a false light, a seven-million dollar robbery. The world has never heard of such a robbery; Scotland Yard couldn't catch up with it. That was the greatest robbery the world ever had, was performed by a false light.
May I say this, brethren, with love in my heart for man. God knows that. The greatest robbery the church ever had was a false light too, living in the glare of some other age. What Luther, Martin Luther, Wesley, or what some of our full Pentecostal fathers said. See? That ain't today. Here's the promise for the day; here's the Word. And the--you say, "Well, you got It interpreted wrong." God's His Own interpreter, when He manifests It.

65 What if they told the Pentecostal fathers back here fifty years ago, that they had the Word interpreted wrong, "There's no such thing as speaking in tongues?" They didn't stand still for that. God interpreted His Own Word. Peter said on the day of Pentecost, "Repent, and be baptized in the Name of Jesus Christ for the remission of sins, and you shall receive the gift of the Holy Ghost. For the promise is unto you, and to your children, to them that's far off, even as many as the Lord our God shall call." How could they get away from that? It interprets itself. See? Don't need no interpretation.

66 And, today, this age that we're living now, there's a Bride Tree coming forth. See? Truly, the Tree's come up.
And they, soon as they organized, they couldn't step any farther. And what happens? They organize and go out on this limb, then the limb is pruned. According to St. John 15th chapter, He prunes them off. They're never used no more.
But in the heart of that Tree comes forth the fruit, right in the top of it. When the Tree is fully matured, it can't go no farther; right in the top. The last church age is here. She's come into full mature. It's a Bride Tree. Jesus was the Tree of Life from the garden of Eden. Do you believe that? He was the Tree of Life.

69 There was a tree in the garden, and one of them was, if you touched it... Now, we have our differences on that, so I won't go into it, but let's say it was a tree of disobedience. And as soon as they touched that tree, all people was to die. And They had to put them away from this other Tree, 'cause if they eat this Tree of Life, they would all live, knowing right from wrong. That's right. You know that, as ministers. We have our ideas on that, and we'd probably different what the tree was.
But we can all know that Christ is that Tree of Life. For one day at the jubilee there, when they was drinking and rejoicing, Jesus said about the Water, He said that He was the Rock that was in the wilderness.
They said, "Our fathers eat manna in the wilderness."
And He said, "And they're every one dead. But I am the Bread of Life (Amen.), that Tree of Life that come down from God out of heaven. He that eats this--this Bread, shall never die." That is the Bread of Life.

72 Now, to make the mockery out of it, the Romans hung Him on a tree: "Cursed is he that hangs on a tree," to make a mockery out of the Son of God. He was despised, rejected. He came from the highest of heaven, and become the lowest on earth. When He was here, He went to the lowest city. The smallest man in the city had to look down to see Him: Zacchaeus. He was give the lowest name. He was treated the worst, and hung on the--died the cruelest death that could be died. That's what people thought of Him. That's what the world thought of Him.
But God lifted Him so high till He has to look down to see heaven; give Him a Name above every name, that everything in heaven and earth is named after Him. That's what God thought of it. See? If we're sons of God, the attributes of His thoughts before the foundation of the world, we'll think the same of Him. And remember, brothers, He is the Word. See?
The message always follows the phenomena. Jesus, as a young rabbi, as He started preaching, healing the sick, everybody wanted Him in their church. You know that. But that was just the phenomena, what He had--is producing, He caught the eyes of the people. But one day He set down and begin to speak to them; there come the ministry to follow the phenomena; then nobody wanted Him then. It's too bad, but it--it just repeats itself. You'll understand from there on.

75 Let's read in the blessed old Bible here, just a little, for a little talk this morning, the Lord willing, let's read out of the Book of Joshua the 10th chapter, and beginning with the 12th--12th verse.
And now what time do we get out of here? What time we have to be out of here? [Someone says, "There's no time set."--Ed.] Say, well, I'll say within fifteen, twenty minutes. Will that be enough? Will it be all right? All right, just a moment.
Then spake Joshua to the LORD in the day when the LORD delivered up the Amorites before the children of Israel, and he said in the sight of Israel, Sun, stand still, stand upon Gibeon; and, Moon, thou in the valley of Ajalon.
And the sun stood still, and the moon stayed, until the people had avenged themselves upon their enemies. Is not this written in the book of Jasher? So the sun stood still in the midst of heaven, and hastened not to go down about a whole day.

77 Now, I'm going to take just a little text from there, because I told you I'm can't make a speech, but I think you understand what I mean by now. And I'm here to put my shoulders with you, to help you to press Jesus Christ: not press organization, not press persons of the earth, but to press Jesus Christ, Who is the manifested Word of God, God manifested. Not just what someone interprets, God doing His Own interpretation, God proving what it is... He proves what He is. If the Pharisees had just have seen that, if they could just have read the Scripture where It said these things, they would've seen that God was manifesting His Word by Jesus Christ. He was the Word, and He's still the Word.

78 Now, this subject I want to take for about fifteen minutes, and I'll try to make my talking... I make tapes, as you all hear, three and four hours. But that's on a subject. See? And in your churches, I try to make my talking at night, about thirty minutes, so I can have the prayer line, and won't wear the people out, then come back. I'm sure you like that better. I used to stay for hours and get in at eleven-thirty and twelve, and now, I try and make my service about forty-five minutes to an hour.
I want to take the subject here of: "Paradox," just the word, "a paradox."
And I didn't know I was going to have the breakfast. Usually we do, but I thought maybe it'd come up about maybe Saturday, or something like that. And Brother Borders told me, last night late, that it was to be this morning, so I just jotted down a few Scriptures here that I thought I would refer to for a few minutes.

81 Now, paradox, Webster says it's "something that's incredible, but is true." That's something that no one can explain. It's out of the realms of the knowledge of mankind, but yet is true: Paradox. And now, we find out that if you would read in--in Hebrews the 11th chapter and the 3rd verse, that this world itself is a paradox.

82 A few weeks ago, in our meetings in New York City, I'd come out one night from the Morris Auditorium, and we were walking down the street, my son and I. And we--we looked upon the people, and there were just thousands, and men with hair like women, you know, what they call ratted, and--and earrings, and legotards on; and--and white and colored children, you know what I mean, men and women together. And--and they, and they...
A poor old woman fell on the street; nobody picked her up, just went on. And I helped her get her oranges, and picked up like that, old thing about seventy years old. And--and she looked at me real strange and went down the street.
I spoke to a cab driver about it. He said, "Mister, when anybody comes to New York, and acts like they're in their right mind," he said, "we know he's a stranger." See? Said, "Them are good people," said, "but they just get into that swing." Said, "You take a man that comes here, it isn't long till he's in that same condition. He comes in here try to do everything." Said, "You could lay there and die on that street in a heart attack; somebody'd think you was drunk. They'd never touch you; let you lay there and die." See, they don't mean to be that way. It's just getting in the swing.

85 And that's the way we do, brethren, in our church life. We get into a swing of one certain creed, or one certain thing, and there we stay. See? We swing with the rest of them. We swing with our organization. We swing with our community. It's just a natural. Paint your steps red, and watch what your neighbor does. They'll do it too. One of you sisters get a certain kind of a dress, or a hat, and watch what your neighbors does. See? It's a--it's an impersonation. It's a matching time.
We don't care whether our trousers match our coats. We want our experience to match the Word (See?), and God.

88 But walking down the street, Billy said to me, he said, "Dad, how does God ever know who they all are?"
I said, "All right, son, look right straight up towards the sky." I said, "See those two little stars up there, almost together?"
"Yeah."
I said, "If one of them, science tells us, if one of them would start to the earth, at a million miles an hour, it'd take it millions of years to get here. See? That's how far it is away. And yet those two stars are closer to each other than we are to the star, or we're probably closer to the star than they are to us."
He said, "How does God ever do it?"
I said, "He's infinite." See?

91 We just heard a lecture from Einstein in this galaxy and the constellation. And he said, "If a--a person could leave the earth..." One of his great speeches, last ones. "If a person could leave the earth at the speed of light, that's eight hundred and--a hundred and eighty-six thousand miles per second; a hundred and eighty-six thousand miles per second, and would travel a hundred and fifty million light years, he would arrive there. And then it'd take him a hundred and fifty million light years to come back." That would be so many billions of years, you could run a row of nines around the earth and not break it down, in talking about years." You know how long he'd been gone from the earth? Fifty years in our time.

92 We're in such a hurry. What if a little ant started from Tucson to come up here to Bakersfield, how far you think he would get in forty years? Probably a half a mile. See, it means so much to him; to us, it meant twelve hours driving; to a jet plane, just a few seconds; to God, nothing.
Jesus died yesterday afternoon; He was crucified. Paul died yesterday. "One thousand years is as a day with God," as it was, not even that, but if you want to count the time. So those apostles and things died yesterday. We are hurrying; we ain't got but a little bit of time to stay here. Then you think, when you look at eternity...

94 Einstein, the great philosopher said, or the great scientist said, that, "There's only one sensible way to explain the origin of this earth, that was found in Hebrews the 11th chapter and the 3rd verse, 'By faith we understand God framed the world, out of things that...' He spoke it into existence."
How does it stand in the sky, never gets out of its orbit? How that everything in heaven, and that constellation, if one of those stars would move... I know you go out at night and say, "I seen a star shoot." No, you seen a weather light. A star don't move. If that star would move, we'd move with it. Everything in heaven is so much in harmony, it holds one another together.
What if mankind could be that way, to hold the church together, that we could all be in harmony with the Word. See? Only one way; let God be His Own Interpreter, and we will be. See? God is His Interpreter of That.

97 Now, we find out that in this is simply a paradox. There's no doubt but what that's one of the great paradoxes. Now, there's been so many paradoxes as we come, things, that it--it's incredible, but yet is true.
In the days of Noah, you remember, it had never rained upon the earth. There'd been no such a thing as rain. The world stood up, straight, just equal with the sun. It was disbelief and disobedience that throwed it out of its cater, makes it lean back, and cause the hot and cold air to bring up the vapor from the seas and make rain.
It had never rained upon the earth. And here comes a man out saying that it's going to rain: strange thing, but it was the Word of the Lord. How...

99 I can hear science. You say, "Well, now, how do you know they had science?" They built the pyramids in those days. We couldn't build them today. No. We haven't the material. We haven't the stuff to build them with, and we have no machinery to lift those boulders up there. It's still a mystery to the world. They built it.
Jesus said, "As it was in the days of Noah, so shall it be in the coming of the Son of man. As it was in that day, so will it be in the coming of the Son of man."

101 And, brethren, for a little thing that I might squeeze in here just a moment. Peter quoted it in the I Peter, he said, "Wherein eight souls were saved by water..." Eight souls, what's an Ecumenical Council of tens of millions? See, that doesn't save. It's the Word. God saves. "Eight souls were saved by water, in the days of Noah." Look what was saved in the days of Lot. Look what ended in the journey through the wilderness: two, Joshua and Caleb. See?
"As it was in the days of Noah, so shall it be in the coming of the Son of man." A great scientific age (See?), and no doubt they could shoot skies and say, with the radar, and say, "There's no water up there. Where's it coming from?"
God said it will be there. That was good enough. And Noah believed it, and he saved his household.

106 You remember, God tries His people who believes His Word. Where God is, there's always paradox, 'cause He does things that's incredible to the human thinking. Did you know that? We all know that. Incredible to the human thinking... And He tries those humans that are predicting this paradox. He gives them trials.
Never does He omit or change His way. God never changes His system. Do you know that, brethren? Sure, you do. He never changes His system. He always keeps it going in continuity, the way He started.
He never dealt with a world, only under preaching, with one man, Noah. He never had four to go down and deliver them, or an organization in the days of Moses. He never had two on the earth at the same time. Each one of us different from one another, our features, our makeup. God just gets ahold... All He needs is one person that He can get in control; that's His example. He did it by Moses. He did it always.
When Elijah and Elisha was on earth, they both couldn't stay the same time. One was taken, the other one got his mantle upon him.

110 When John came upon the earth, He was the manifested Word of God for that hour. We know that. He was God's manifested Word. Because why? Isaiah said, "There'd be a voice of one crying in the wilderness." Malachi, the last prophet, said, "Behold, I send My messenger before My face to prepare the way before the people." Now, that was not Malachi 4; that was Malachi 3. John was Elijah of Malachi 3, not Malachi 4. Because when Malachi 4, when that prophecy comes forth, the earth is to be burnt with a fervent heat, and the righteous walk out in the millennium, up over the ashes. And it never happened in the days of John.

112 In Matthew 11, we find out that when John sent disciples down to there where... John paid Jesus the--the least respect that he could, after he'd already seen the sign over Him and said, "That's Him. He that told me in the wilderness to go baptize in water, said, 'On Whom you see the Spirit descending and remaining, He baptize with the Holy Ghost.'" He said he was sure of that. He saw the sign. Then after his eagle eye got filmed over down in the prison, he said, "Go ask Him if He really is the One, or another." That was disregarding the Word.
But Jesus knew that. He paid John a great respect. He said, "Who did you go out to see? a man dressed in soft raiment? They don't handle the sword. They're kiss the babies and bury the dead; they're in kings' palaces." Said, "What did you go out to see, a reed shaken with any wind? When one organization offer him a little more than the other, or some community, he'll move to that community 'cause... Not John."
Said, "What did you go to see? a prophet?" Said, "I say unto you, and greater than a prophet." He was. He was the messenger of the covenant. He was the breach. He was the keystone between law and grace. "What'd you go out to see? a prophet? And I say unto you, more than a prophet."
He said, "He was a bright and shining light for a while." Why? He was the Word made light. He was the Word manifested.
Then when He come on the scene, he said, "I must decrease; and He must increase." Two of them couldn't stay at the same time. John had to go; Jesus remained. See? It's always that way.

117 God did that in the days of Noah, and we find out then that that was the phenomena. It was something. What? It was a paradox, that God floated that ark, when the whole world a rocking, with the waves probably bigger than the mountains today. When it swung from its... When them stars moved back, or whatever taken place, and that world moved out of its orbit, swung itself out there, and those great waves; it was certainly a paradox that that little old wooden ship could rock for forty days and nights on that--in that water. It was a paradox. It was a paradox, that God could bring water out of the skies, when there was no water up there to bring.
But He can fix the situation to make it suit His Word. He's still like Genesis 22, Jehovah-Jireh, "the Lord can provide for Himself a sacrifice." See? He remains. That's one of His compound, redemptive Names.

119 It was a paradox, when the Hebrew children was throwed into the fiery furnace. How that three men could walk into a furnace so hot that the intense heat even killed the men that were pushing them in. And yet they stayed in that, only delivered them. That's the only thing it did. See? It delivered them from the bonds that they were bound with. It was a paradox.
Sometimes, in our own lives, that paradox repeats. Sometimes you're brought to a showdown, where you have to make a decision. You have to stand on that decision like they did, and it all works together for the good. What did it do? It never hurt them. It loosened them. Sometimes we're caught in that position.
First thing we've got, just like the man drowning in the river, you've got to get the man out of the river 'fore you can get the river out of the man. Yeah. And that's sometimes what a man has to do, is come out and make his stand, get the thing out. And get him out of the--the thing, so he can get the thing out of him.
That's what the Hebrew children had to do. They had to get out of the fire, and God caused a paradox to happen.

122 David, we see David, just a kid, just a boy with a slingshot; not a spear, sword. He was put over some sheep, to watch after them. His father's word was to care for those sheep. He was a shepherd.
Brethren, that's as we stand this morning. We are shepherds. We don't need a college education. We don't need a bunch of theology. We need the Father's Word. It may seem simple. And when a bear or a stealer comes in and gets one of the Father's sheeps and packs it off in some kind of an ism, it's a very small thing that we seem to have. It's laughed at, but it's, oh, so powerful when God's behind it. Go after it; bring it back.

124 How David could take that slingshot and knock down a lion. I've hunted lion. My. Set up on a hill here, one day, and, I guess, half a mile away... You've heard them growl around in these circuses. But you ought to hear a wild one roar once; rocks roll down off the hill where that fellow roared.
And to see that ferocious animal like that, and this little boy, little stoop-shoulder, ruddy fellow, goes and kills that lion with a slingshot. That's a paradox.
It was a paradox when a man, with fourteen-inch fingers, by the name of Goliath, a warrior from his youth, covered over with an armor, how that God took this same little slingshot and brought down that--that giant; because that he was protesting the armies of God. It was a paradox.
And when we take our stand, today, when men say these things can't happen, don't be fussing with them. That's wrong. Don't fuss with them, but pick up the Sword. Pick up what's... You look what's supposed to be this day, when God gave His promise for today. Pick This up and go; all the Goliaths will fall under It. It's a paradox. What God's doing today is a paradox. How He can, He, only God can do that. All right. The sling...

128 It was a Moses who was trained in all the--the wisdom of the Egyptians. He could teach the Egyptians science and so forth. And it certainly was a paradox, how that God equipped that man. Now, look. All of his education, everything he had, it took forty years to educate him, then it took God forty years to get it out of him. See, see? Get the man out of the water before you can get the water out of the man. See? Took Him forty years to take out of him what he had learned. He found out that what he had wouldn't deliver Israel, and that's what he was born for. He didn't have no choice of that; God called him for that. And we find out that it taken forty years to get it out of him.
And sometime when man really follow the commandments of God, he does things that seems to be kind of a, I guess, "mental," to other men.
Jesus was considered a madman, but He was doing exactly what the Father told Him to do. He was the Word, manifested. He was called a madman.

131 Look at Moses with this, his wife Zipporah setting on a mule, and Gershom on her hip; eighty years old, white beard hanging to his waistline, his bald head shining to the skies, with a crooked stick in his hand, going down to Egypt to take over. Could you imagine that? They say, "Where you going, Moses?"
"Going down to Egypt to take over."
"How do you know are?"
"The Lord told me to."
To take over an army, not only an army, but a nation... The thing of it is, he did it. That was a paradox how with a crooked stick he brought the judgments of God upon Egypt, and delivered Israel with a crooked stick, not an army or a sword. It was a paradox.
If anybody'd look at the things that--that's incredible, but yet is true; it's a paradox when--when--when they can do--when you do that.

134 Now, we find out also Joshua, here, that we was speaking of, over here in--in Joshua 10:12. Joshua...
"The sun," we say, they tell us today, "stands still. The world turns around." They say, "If the world stops, it would drop. Gravitation holds it in its spot."
Now, brethren, what took place? He said for the sun to stand still.

137 My teacher in school, and--and teaching the Bible, he said, "He... God winked at his ignorance." But anyhow, it stopped. That was the main thing. It stopped.
And he says here that it stood still for a--most a whole day; and the moon hung over Ajalon. That the sun stood still... Whatever He stopped, I don't know what He stopped. But because of a man saying, "Stand still," and it's--it's written here that the sun stood still.
Science proves that, that a mark in the sky still says that that's the truth, can vindicate it by a mark in the skies today, that it did take place. See? That's just been about--about twenty-five hundred years ago, or something like that, twenty-eight hundred years ago, maybe, that it did that. It hasn't... That--that mark hasn't had time to trail into the stars and things yet. That's was just... That's just two days ago, by God's time (See?), but yet the mark shows. "And it stood still." That's a paradox. No one could figure it out. If the sun...

140 If the world's a turning, then you say, "He stopped the world." Well, if He stopped the world, then the science says, that gravitation, in turning, holds it up there, then the world would've dropped itself. But it went right on moving, at the hand of God. A paradox. Why?
Oh, you say, "That was a long time ago."
That is today, the same God. Jesus said in Matthew, not Matthew, it's St. Mark 11:22, "If you say to this mountain, 'Be moved,' and don't doubt in your heart, but believe that what you've said will come to pass, you can have what you've said." That's defy nature, but you have to have a motive and objective to that, that's connected with it. Find out in the Word if it's supposed to be done, and then God's calling you to do it, and it'll do it. When you know that it's spoken in the Word to do it, and then God's called you to do it, then it'll happen; if your motive and objective is right to God. That's why visions take place, why things are going the way... You have to know, and know God promised it this hour.
"As it was in the days of Lot." He promised in the last days, then He calls to do that. It's no problem. God said so. That settles it. Sure, it's, it--it's a paradox. You can't explain it. No man can explain how certain things will be predicted and never one time fail to happen. It's a paradox. But God said do it. It's the day. That's the day we're living in.
"The sun stood still."

143 Samson, it was a paradox how he could kill a lion, bare-handed; a little curly-headed shrimp, separated from God; he was a Nazarite separated by the Word of God. He was a Nazarite, and so he separated himself for the Word. And he didn't have shoulders the size of that door there. Any man with shoulders like that could kill a lion. That wouldn't be no mystery, if he was that size, as science or--or the theologies of today, and--and artists try to draw his picture. He was just a little bitty guy (See?), and he was totally unable to do it. But when the Spirit of the Lord came upon him, then he could do it.
We might stand alone; we might stand as one or two; whatever it is, when the Spirit of the Lord is trying to confirm a Word that He's promised and told you to do it, it'll happen. It'll be a paradox again. Certainly.

145 It was a paradox when this man could take the jawbone of a mule, that he picked up on a field. Now, remember, those Philistine helmets was about a inch thick with brass. Think of it. And he had the jawbone of a mule, that was laying out there on the desert.
Did you ever pick up one? You can kick it with your foot, and it'll bust into a million pieces. Hit it against a rock, it just goes to powder almost.
And he took this jawbone of this mule, and beat down a thousand Philistines, beat their helmets in. How did the jawbone hold together? Why didn't his arm give out? How could he do it, and them trained men with spears? It's a paradox. God made the promise. And where God is, paradoxes always happen where God is. Yes, sir.

148 Wasn't it a strange thing in the days that when King Ahab was king, and--and of Judaea, and of Israel, rather; and--and Jehoshaphat, the righteous man, king of Judaea, of Judah; and they made an alliance there. How a believer can get connected with a--with a make-believer..
Sometimes men gets in that kind of a fix today, mix themselves up with people who don't believe the Word, and yet they're bound into them with such ties, till they can't get out. They're afraid to accept it.
I admire your, brothers' courage. Now, you don't have to have that interpreted. See, see? When they deny, or won't have nothing to do with it, "get it away," and yet you'll step right out and sponsor it. See? I admire men like that there. You're not afraid of the Caesars and the commandment. See? Yeah.

151 Believers being hooked up with make-believers, and Jehoshaphat did that when he went down to Ahab, that lukewarm, borderline believer, thought more of the social things of the world, and his wife's fine hairdos, and things, than he did of God. Give in to her... And we find out that Israel was a very type of this nation then: how they went over and took the occupants out, and occupied, and had great men like David and Solomon, but finally there rose up a fellow like Ahab.
But in the days of Ahab is when the prophet came on the scene. God always manifests His Word.
And we find out then that this nation has done the same. We come in, drove out the Indians, and occupied, and we had a Washington and a Lincoln. But where we getting to now? Well... But God can still raise up prophets. He's able of these stones to rise children to Abraham, when His Word requires it. Malachi said we would have it, and we'll have it. It'll be here. Don't you worry. His Word will be fulfilled.

154 Notice, Micaiah was down in the country. And Ahab, to kind of make a shine to the country, he had four hundred Hebrew prophets down there, great organization of them. They was all well dressed, fine dressed, educated, scholarly men, Hebrew prophets, now, not heathens: Hebrew prophets. Jehoshaphat made this alliance.
I think that all things works together. The symphony is just beating out the beat. See?
So he made an alliance to go up, take the king of Edom and go on up into the land, take the Syrians, because it seemed very good.
And Jehoshaphat fell on the idea, being a godly man, said, "Why, we should consult the Lord, shouldn't we?"
Said, "That's right. Excuse me, I should've thought of that. Yeah, I got a seminary down here, got the best there is in the country, most scholarly. They can say 'amen' the prettiest you ever heard." See?

159 Well, he goes down and gets them. "Bring them up and let them prophesy." Here come the prophets all up, well fine-dressed men, and fine-cultured, educated to the dot. They knowed all their Greek, Hebrew, and all. See?
They come up, and they all prophesied. And they had a right to prophesy. They said, "Go on up. What's the matter? That land up there belongs to Israel." And that's true. "Joshua gave it to us. God gave it, and Joshua divided it. And our children going hungry, and the Philistines' bellies are filled with the wheat that's raised on that country."
They was absolutely on the Word, when it come to that. But they had sinned and lost that land. They'd lost it. It absolutely wasn't theirs then. See? But accordingly, if you want to go back to the foundation, it did belong to them, and them prophets were right.
They said, "Go on up. The Lord's with you."

162 But you know, when a man's really, like I said last night about Joseph being a just man. There was something didn't ring a bell with Jehoshaphat. He was a righteous man. He said, "Haven't you got one more?"
"One more, and we got the whole seminary here? (See, see?) The best we got in the country, Hebrew prophets, and they're telling exactly? Look how close they are on the Word. There's the Word said that this land belongs to us. We got a right to go get it."
But Jesus told the devil the same thing, and said, "It's also written." That's what they failed to see. That's what made them disbelieve Jesus. It's also written, "A virgin shall conceive." See, they failed to see that.

165 So when they said, "Go on up. The Lord is with you. He will give you the victory because it belongs to us. It's--it's in the Name of the Lord. Here it is."
But it didn't ring the bell. Jehoshaphat said, "Have you got one more that you might consult?"
Said, "Yes, there's another one, but I hate him. The association won't receive him." [Blank.spot.on.tape--Ed.]...?... We won't have nothing to do with him. He's Micaiah, the son of Imlah.
Said, "Don't let the king say so," said Jehoshaphat. "Go get him."

169 So then they sent a forerunner, said, "Micaiah, you want to come back into the fellowship again? See, just say the same thing the rest of them is saying. This is your opportunity now. You agree with the organization, all the rest of them, they'll bring you back. See? And you'll be in fellowship and you can have your campaigns all around over the country then."
He said, "As the Lord God lives, I'll only say what He puts in my mouth." We need some Micaiah's. He said, "I'll see what God says about it first, if He wants me to go back in yet again." So he said, "Give me tonight; let me see what the Lord will say."
And that night the Lord showed him a vision. He compared his vision with the Word. That was right.
Said, "Go on up; but I seen Israel, like sheep, scattered, having no shepherd."

173 So then the one, the high priest, or the--or the Ecumenical Council leader, come up and smacked him in the mouth, and said, "Where'd the Spirit of God go when It left me?"
He said, "You'll see, that day when you're setting inside."
Said, "Where did It go?"
And he said, he said, "I saw God setting upon a throne. I saw the host of heaven gathered around Him. And there..."
God's prophet, the Word always comes to the prophet. No matter how unpopular it seems to be, it's always there. And the reason they know it is, it makes it so, that what the man speaks comes to pass. God said, then, this proves it. Then, a prophet means not only to speak the Word, but also to forthtell, and a Divine interpreter of the Word, Divine Word written. "The Word came to the prophet." And This is the complete revelation of Jesus Christ. This is the revelation, the Bible. It's revealing Jesus Christ. See?

176 And now, when the prophet came on the scene, then and could foretell things, it happened exactly like that, God said, "Remember, I'm with him then." Then when he revealed the Word, what the other prophet had said before him, it come to pass, then they knowed that was true. That still remains God's way of doing it. He never changes His way. See? Remember, the great-great groups tried to change that, but it didn't do it.
Here's one we're talking of now. And they had a right; but Elijah had told Ahab. See, Israel had accepted the wrong man, who had made them organizations, and had turned down the true Word. See?
He said, "I seen God, and the council was held. And He said, 'Who can we get to go down and deceive Ahab?'" Said, "A lying spirit come up," probably from hell, "and said, 'I'll go down and get into those prophets, and cause them to prophesy a lie.'"
Hebrew prophets that was looking right at the Word. See? But what Elisha said was blinded to them. They thought he was a crank too. See? But when Micaiah went under the Spirit, he saw exactly what the real prophet had said. That was the chance. That was it, to do it. And them Hebrews was right on there.

180 So was the Hebrews right in what they was saying about Jesus Christ (See?), but it was according to their shadow that they were walking in. It was a glare of another day, not the light of that day. Could the history repeat itself again? The Bible says it does. See? Now, we find out that there was...
It was strange that God choose this one little, uneducated, unaffiliated with them, to show and bring those people the Word; instead of that school, of fine, cultured, educated men, smart. He chose Micaiah. That's a paradox. Uh-huh. Sure was. And it happened just the way Micaiah said it would happen, because he had the Word of the Lord. It's always been that way. Yes, sir.

182 John the Baptist was another one. You know, we don't have very much record of where prophets come from, so forth, spiritual men. See?
Men pick men, like they picked Matthias, and so to take Judas' place. We don't hear very much about him. God chose Paul. See, see? That was God's choosing, and the church's choosing. See?
And the same thing, men who are filled with the Spirit, are usually men who try to run from the thing, get away from it. They don't want to do it. But God just takes it, and says, "I'll show you. I'll make you do it."
Paul tried to run. Others tried to run. Many tried to do it. Moses tried to get away from it.

186 We don't have much record of John. His father was a priest. It was a tradition in them days for the son to follow the father, his trade. But when John was born, a funny, odd, phenomenal birth, when he was conceived in his mother's womb. We know the story of Zacharias, and how the Angel said his wife would conceive. And when we find out that that's what taken place, six months, the baby hadn't moved.
And Mary was visited by Gabriel, and went up in Judaea, to salute her, because Gabriel told her that she was pregnant. And when she got up there, she told her, she said... Or, she'd hid herself. And when she met Mary, they put her arms around Mary and begin to hug her, as women do (really Christian women, believers), begin to hug her. And--and she said... She seen she was big, to be mother, and she said, "You know, the Angel of the Lord told me I was to be mother too." And Mary, Martha... Pardon me.

188 Elisabeth said that she was kind of worried. She said, "Because it's six months now, and the baby hadn't moved." That's irregular. See? Baby is practically, what we call today, "dead," (See?) as good as dead in his mother's womb. Six months, It troubled her.
And, you know, John was six months older than Jesus, which was his second cousin. Mary and--and Elisabeth were first cousins. And then when we find that Elisa...
Mary looked back, her young face, and she said, "I--I'm going to have a Child too."
"So you and Joseph are married?"
"No, we're not married."
"And you're going to have a child?"
"Yes, the Holy Ghost shall overshadow me." Paradox. See? "The Holy Ghost shall overshadow me, and that Holy Thing will be called the Son of God." Said, "Gabriel met me. And when He did, He said I'd have a Son, and I'd call His Name Jesus."
And as soon as she said, "Jesus," little John begin to leap in his mother's womb. He received the Holy Ghost. The Bible said he was born from his mother's wombs full of the Holy Ghost." The first time that Name was ever called out of a human lip, a dead baby came to life in the womb of a mother. What ought It to do to a born-again church? That Name, Jesus...
Said, "Why come, when comest the mother of my Lord? For as soon as thy salutation come to my ears (She heard His Name.), my baby leaped in the womb for joy." It's quite a phenomena. It's a paradox.

194 John, dead six months in his mother's womb come to life, through the Name of Jesus Christ, the first time it was ever spoke by human lip, show that dead men would come to life by the Name of Jesus Christ. Still a paradox. "Not another name under heaven given among men, whereby you must be saved." A paradox, yes.
John was a phenomena. Looked like he would've went and carried out his father's, went to his school where his father was trained at, being a Levite. Levite was the only ones could be in the priesthood. So John was a Levite, so it, ordinarily, it was--it was traditional for him to go to the school of his father. But God had a--a work for him; he was to announce the Messiah.
His work was too phenomena for him to follow the traditions. I hope you're reading right. His work was too phenomena. He couldn't go to their traditions and take up with their traditions.
Everybody'd be saying, "Now, don't you think that Brother Jones here is just the man to be the Messiah? We know that you're to announce Him. Don't you think he's just the right kind of a man?" It'd have been another Matthias.

198 But what did he do? He stayed in the wilderness. He had no education. John, like many of us today, he could not speak and use the words of grammar that we would express our inspiration by, or man, not myself, probably most of us in here couldn't do that. What did he do? He had to go to nature to parallel it to bring out his point. See? When he had the expression, he had to go to nature. Look, he--he said, "O you generation of vipers," what he'd seen, snakes in the wilderness. He seen that's what they were, "Generation of vipers." Now, an educated man would have had some other word (See?), that he could've use instead of that, but he expressed it by a snake.
Said, "Don't think, within yourselves, 'because we belong to this,' that you're going to mean anything to God; for God's able of these stones..." See, not take some theological word, he knowed nothing about any seminary. He had his seminary in the wilderness (See?) before God. It was strange that God would take a man like that; it's a paradox, instead of all them fine, educated priests that was in the schools. It's quite a paradox. God always works in paradoxes to my opinion.

200 The virgin birth was a paradox: a virgin conceive, bring forth a Child, God, made flesh. God changed His strand from--from Spirit to become Man. Man change... He changed His tent, His dwelling place, and tabernacle.
When Jesus was standing there, and upon the shores of Galilee, John looked up and he saw the Spirit of God, like a dove, descending, and a voice saying, "This is My beloved Son in Whom I'm pleased to dwell in." "In Whom I'm pleased to dwell," the same thing: verb before the adverb is all. See, see? "This is My beloved Son in Whom I am pleased to dwell in." God and man becoming One, uniting together for redemption. How God, that covered all space and time, could come down and bottle Himself into a Man, so He could taste death for all the human race, the Creator, dying, to save His creation.
Heavens and earth kissed each other, man and God became one (How can a man...) there, that He might dwell in man and fellowship. It's nothing but God condescending, trying to get to His man.

203 In the beginning, He was the Father. He was above all. He was alone. He dwelled alone, Elohim. Even when He come down upon the mountain, even if a animal touched the mountain, they must die. But then He was made flesh, and we touched Him, handled Him. He did that in order to shed His Blood, virgin Blood; because we are born by sexual desire. He was born virgin birth. He wasn't the blood of a Jew; neither was He a Gentile. He was God, creative Blood. See? Jew blood don't save us. Gentile blood don't save us. "God's Blood," the Bible says, "saves us." He was God's Blood.

204 Some people said that He was--that Mary conceived, and that was the--the egg belonged to Mary; the blood cell come from the male sex, which was God. That's wrong too. If it is, looky here. Then to bring that egg down, there had to be some kind of a sensation. Then what do you have God doing to Mary?
He created both egg and Blood. He was God. She was an incubator. She was only a borrowed womb; like a borrowed grave to be buried in. He made all. See, had not a place to lay His head. He become our example, what we should be. He never took sides with nobody, but did that which pleased the Father, always.

206 And the Father now dwells in us by His death. He sanctified a church, that absolutely, this church, the cleanse--unclean, filthy. God condescending from a Pillar of Fire down to be made man; and then the Holy Spirit right in us. Don't you see what it is? The same God coming down all the time. Now, God above us, God with us, God in us. See? Like the thoughts of God, the Word of God, and the manifestation of the Word.
Just the same thing, from the beginning, God thinking; a Father, He was; a Son, He was; a Saviour, He was; the Healer He was.
The Words was spoke, and It was manifested, "Virgin shall conceive and bear a Son; His Name shall be called Emmanuel, Counseller, Prince of Peace, Mighty God, Everlasting Father," and it was. And from that, come forth, that He might bring forth many sons unto God. The whole thing is God revealed: God above us; God with us; God in us, a paradox, indeed, that God would dwell in man, Himself. Sure.
He had to become that to die, to satisfy His Own laws of righteousness. He predicted and said, "The day you eat thereof, that day you die." And He had to fulfill; there was nobody else could do it but Himself. If--if He--they--today...

211 Today in this day I like to bring this of the--the Deity of Jesus Christ, because that men try to make Him a prophet. Now, if there happens to be a Christian Science setting here, I'm not hurting your feelings; I hope I'm not.
But we express so much upon evidences. We Pentecostals put our evidence upon speaking in tongues, and how bad we've been fooled in that. And how many of them says the fruit of the Spirit is the evidence, how badly you're fooled by that. No, sir. If you talk about speaking in tongues being the evidence of the Holy Ghost... Which I do believe the Holy Ghost speaks in tongues. Don't get me wrong. Yeah, but you say a man speaks with tongues, got the Holy Ghost. We believed that for a while, but we found out it was wrong.

213 Luther said, "Those that said they believe..." We found out that was wrong. Wesley said, "Those that got sanctified and shouted..." We found out that was wrong. Pentecost said, "Those that spoke with tongues..." We found out that was wrong. The Christian Science said, "The fruit of the Spirit is the evidence." We find out that that's wrong. See?
I've seen witches and wizards drink blood out of a human skull, and speak in tongues; and lay a pencil on the table and write in unknown tongues, and interpret it. See? Now, don't tell me about that; my mother is a half Indian (See?), and I--and I know. I've seen it and dealt with it.
Yet, God does speak with tongues, but that's no infallible evidence that you got the Holy Ghost. Certainly not. No, indeed. The Christian's not... Let me...

216 God forgive me for doing this. I'm going to put Jesus on a trial for you, just a moment, if you'll forgive me. Have I got that much time? Let's see, just a moment. Just be a... Yes, I'm--I'm ten minutes past time, but I'll hurry and omit some of this. See? Let's just try this just a minute, brethren.
Now, heavenly Father, forgive me for this. I don't like to speak it, but it's so that people would know.
I'm going to take that... I'm going against Jesus this morning, and I'm going to say you're a bunch of Jewish people, and Jesus just rose up here in Bakersfield. "Let me call you men together and talk to you about fruits of the Spirit." They believe that too.
What is the fruit of the Spirit? Love, joy, peace, long-suffering, gentleness, goodness. That right? Fruit of the Spirit, many people rely upon that.
Sometime that's the devil. He can impersonate that to the letter; he cer... He can impersonate speaking in tongues to the letter, interpretation of it to the letter. Any of those gifts, he can impersonate it.

221 Notice, "I'm going," there's the priest; I'm going to talk to you all. Now, I'm taking sides against Jesus just a moment. I've asked God to forgive me, just so that I could show you what I mean, to bring out a point. See?
I'll say, "Gentlemen, I'm here in behalf of your church, this morning. I'm speaking to you all. Now, there's a young fellow in the city here by the Name of Jesus of Nazareth. He's got a strange doctrine. We know our priests. Now, we'll have to judge this by the fruit of the Spirit. This, your priest, his great-great-great-great-grandfather was a priest. He omitted all of his young life, for the things that you all enjoyed when you were young men. He omitted that to be a priest to God. What did he do by this? He studied; he done everything he could be to be a right kind of a man."

223 "Who was it stood by you when papa and mama was arguing, and they was going to separate? Who stood by papa and mama, put arms around one, and one around the other, and brought them back together? Your faithful old priest out there. Your faithful old priest studied Jehovah's laws until he knows them in and out, in and out, in and out. He went through every seminary. He's got a Doctor's Degree. A Bachelor of Art, he got. He's got a D.D., L.L., Ph.D. He knows exactly what he's talking about. He studied for that, while you men were running around. He studied it, because he's your leader."
That all makes sense, brothers, if you're talking in the psychological way of it. It all makes sense.

225 "What school did this Jesus of Nazareth come from? He never had a day in school, as we know of. Where did He come from? No one knows; here He comes around. Look at your old, kind old priest. When your daddy run out of money that time, didn't have no money, who did he go to? The men had the fruit of the Spirit, your kind old priest that loaned him the money to tithe him over till his crops come in."
"Who stood by you when your mother was in labor?" Excuse me, sisters. "And they thought she was going to die. Who held his hands upon her, and prayed, while you was being born in this world? Your kind old priest. Who lifted you up to Jehovah, and circumcised you, and held you and made you, and offered you to Jehovah? That kind old priest."

227 "And look what this Jesus of Nazareth done, the other day. What'd He ever do for the fruit of the Spirit?"
"Now, many of you are businessmen, you have--you have businesses here. You, you're merchants and--and so forth. Jehovah requires a lamb for your sins. You don't raise lambs. So what have these kind old priests did? So that your soul would not be lost, they had some sellers to go up there in the courts, make little cages, and put lambs in there, that you could take your income that you would've done on--made out of lambs, but you made it in something else to keep our economy going. And they play--made a place so you, when you got sin-burdened, and you want to get released from your sins, this kind old priest had a place you could go buy a lamb. God didn't want your money; He said a lamb, and you went and bought a lamb."
"What did this Jesus of Nazareth done? Come and kicked them things out, and emptied them up, and told them they was a den of thieves. Not much fruit of the Spirit there is there? Your kind old priest never gets out of humor. This fellow platted ropes together, and kicked the tables over, and run them out there, and looked angered upon them. That's not fruit of the Spirit. Your kind old priest... Who's going to say the last words over you? Your kind old priest. Who's going to permit--commit your soul to God? The kind old priest. See? Fruit of the Spirit done it. And that fellow had none of them."

230 Now, you say, "Brother Branham..." I could stay a sermon on this, but I won't.
What is the fruit of the Spirit? The manifestation of the promised Word. If they'd just have stopped to look, He did not have these things that they had, fruit of the Spirit, or anything. But the Word that was promised that day was manifesting Itself, that was exactly the Light of the hour. That was It. See?
No matter how much education, and how kind, how much you speak with tongues, how much kind, gentle, and everything you are; unless you accept that Word of the hour when It's manifested before you, you're in the same predicament.
That might sound crude, I don't mean it that way, but it's truth. Just--just believe It. See? All right. Now, God forgive me. You see what I mean?

234 Who had the fruit of the Spirit? Jesus. He said, "Search the Scriptures. You think They... In Them you think you have Eternal Life. They testify of Me. They tell you Who I am." He never did come out and say Who He was. He didn't tell them. And why He got His congregation that great... He said, "Unless you eat the flesh of the Son of man and drink His Blood," as I said last night, "you have no Life."
Why, my, that congregation said, "That guy's crazy. What would doctors and science... Well, that man trying to make cannibals." He never explained It. It was time for them to turn Him down.

236 Then He had a bunch of preachers hanging around Him, borderline believers. He said, "Well, what are you going to say when you see Me ascend up from where I come from?"
"Come from? Well, we've seen the cradle You were born in, the city You were born in. We fished with You, out here on the hills. You, we walk with You, talk with You, and You come from... Oh, my, now we know You're crazy."
But real, genuine faith don't move. Them disciples couldn't explain it, but they knowed there it was. See? It has to be something that God planted, had to be His thoughts before the foundation of the world, when He planned the whole redeemed. Ephesians 1:1-5, He planned the whole thing before the foundation of the world, His thoughts, and this is the attributes of His thoughts.

239 Look at Judas standing there, as a clergyman up here, "Yes, walking in the Light," had power to heal the sick. Matthew 10 proves it. He sent them out, and they come back rejoicing, and devils was subject unto them, and Judas with them. That's right. He said, "Don't rejoice that the devils is subject, but your names are written on the Lamb's Book of Life." Judas was with them. But when it come to taking the full Word of God, he turned It down.
So does people today. See? Jesus said, "Man shall live by every Word," not just one or two Words, every Word.
You say, "Well, Brother Branham, I can go for part of It. And I can't go..."
Then you got the interpreter Eve had. Uh-huh. He took every bit of It, interpreted It right, but one little phrase. It's got to be every bit of It. If the Bible says It that way, it's of no private interpretation. It's the way the Bible said it. And if God caused all this heartaches and sorrows, and death of babies, and crying, and wars, and things, because His Word was doubted by one phrase, will He take you back in anything less than That? Think it over.
He doesn't change. His first decision has to always remain that decision. That's the reason He deals with one individual, not with a group: one. See? He can't change it. Well, I got a whole lot to say here, but I...

244 Jesus' death was a phenomena. It was a paradox. The resurrection was a paradox. We believe that. Everybody knows the resurrection was a paradox, that God raised Him up from the dead.
The new birth is a paradox (That's right.), can change a man's being. We could preach a sermon right here in a little bit (See?), how a paradox to take a man that's a disbeliever, unbeliever, has nothing to do with it, and all at once change from a renegade to a saint, a prostitute to a sister. It's a paradox. No one can give him a medicine, or a shot, or a dose of medicine, or anything else; It takes the hand of almighty God, and that alone to change a man. Well, it's a paradox, when a man is born again (That's right.), a paradox anew.

246 It was a paradox when God chose a hundred and twenty ignorant fishermen to take the news, the Gospel at Pentecost, around the world, instead of the--of the great Sanhedrin Council that was trained for it, those who had trained and waited, and waited for the thing to happen. And God revealed Himself to a bunch of fishermen that couldn't even sign their own name to a piece of paper. A paradox, that God chose such as that, instead of taking the--the Ecumenical Council of that day to do it.
It'll do the same thing today. "He's able of these stones to rise children unto Abraham."

248 The prophets visions has always been a paradox, how that those men by inspiration, could foretell things that never fail. That's a paradox, how that something beyond the human mind, that you cannot comprehend. They're two, conscience and subconscious; that God gets into the subconscious, which is the real, and foresees, takes him out and sees things that was way back in another age, brings him down to present tense and tells the future, and it never fails any time. A paradox indeed, incredible, but it's true. It happens just exactly. What we seen Him do last night was a paradox, incredible to the human being. We can't explain it.

249 A certain Baptist church that my little family went to, the other day, and they'd been down at the meeting in Tucson. The pastor got up, not knowing that the boy that goes with my daughter is a member there. And he said, "You know, I just learned, Brother Branham's father and mother travel in a--in a circus." And said, "They were magicians, and that's a little trick that he does." See? I guess it was a trick that heals the sick? I doubt whether my father and mother ever seen a circus. They never seen an automobile till I had one. See? They never knowed nothing about it.
But you see, the devil's always got to say. They told Jesus, "They do this by Beelzebub." They had to answer something to their congregation. Why don't they search the Scripture and see this is predicted today. It's Jesus Christ the--the same, yesterday, as He was yesterday He is today, and will be forever. But that's it (See?); that's just the--the way they try to do it, the Pentecostal uneducated, the prophet's visions. Jesus alive today, after two thousand years is a paradox too. It certainly is.
Now, I must close, 'cause it's getting late. You believe in paradox? [Congregation says, "Amen."--Ed.] Certainly.

252 May I say this. One time an old druggist friend, kind old man, he said, "Brother Branham, I'm going to tell you something. Said, "I--I know your minister," he said, "I--I'm going to tell you." Said, "It might sound ridiculous." But said, "I haven't told it to people, 'cause they wouldn't believe it." But said, "I'm going to tell it to you."
I said, "Go ahead."
He said, "Right in this same drugstore," he said, "during the time of the depression, I was setting here. My boy, which is now married and runs a drugstore in another city," said, "he was waiting on customers." And said, "People had..." Said, "They had to go to... You remember when you had to go get an order from the county to get your medicine. And whatever you had to have, you had to go get an order for it." Said that he seen a couple stagger in the door, and said he looked: Poor, little mother, expecting, could hardly stand up, a young woman, she was just walking.

254 And said, "The young man walked up to my son and said, 'I'm got an order here for... The doctor sent me down to get an order, rather, from the county agent here that, to get some medicine. My wife needs it real bad.' And said, 'She just can't stand it no longer,' said, 'she's so sick. Doctor told me, "Get it right now and give it to her."' Said, 'I wonder if I could get the medicine, and give her the medicine, and she could set down here?' And said, 'It's going to take me two or three hours, stand in that line, 'fore I can get my order for it.' Said, 'Wonder if you could give me the medicine now?'"
"The young man said, 'Sir, I'd like to do that.' Said, 'I can't do it,' he said, 'because that we have a--a rule here, that, we--it's a cash-and-carry basis.' He said, 'We have to have it.'"
And said he was setting back there reading the paper, elderly man. He said, "'Wait a minute, son.' Looked at that poor little woman just holding like that.'" And so he said, "'Go fill that order.' He said, 'Hand it here to me.'"
Said he took the prescription the doctor had give, went over there and filled it. Said, "I filled it up and thought, 'If she never pays it, all right; don't make any difference.'"

258 Said, "I walked around to where she was at. I raised it over to give it to her hand." And said, "When I laid it in her hand," said, "I looked up." Said, "Brother Branham, I don't know whether you'll believe this or not." Said, "I put it in the hands of the Lord Jesus." Said, "I seen Him standing there, looking at me, and the Blood running down His face, and scars upon His head." He said, "I shut my eyes, like that, kind of staggered. And I heard her husband say, 'Are you all right, doctor?'" And he said, "'Yes.'" Said, "I looked back, and the women was holding the prescription."
Said, "Do you believe that?"
I said, "Sure, I believe it. 'Insomuch as you have done unto the least of these My little ones, you have done it unto Me.'" A paradox, indeed.

260 Many of you brothers here has read the writings of Saint--of the saints of the early days, how that the Lord dealt with them, paradox, how things happened. We believe in paradox. One of the...
Saint Martin was one I was trying to think of. See, he was a soldier, and in France it was ordered that he--he should follow his fathers work. But he always kind of believed. His mother was a believer. And one cold day... He was a very humble man, and they always furnished a man to polish his boots and keep him looking neat, like a soldier should. He polished his servant's boots. He didn't go to their traditions and strains. He thought men were made equal.

262 So one cold day, he was standing by the gate of the city of Tours, when he was going in, and said there laid an old beggar in the street. You've have read it, no doubt, many a time. There laid a beggar in the street, freezing to death, a real cold winter. He was begging people, "Come. Will--will somebody give me a cloak? I'll freeze tonight. I can't lay out on this ground like this. Will somebody give me a coat?" Nobody. He said, "Please, somebody have mercy, an old man, I'm dying. I've served my time. I've done my best. Don't let me die. I'm freezing to death. Somebody wrap me up, will you?"
And so he just stood back, Saint Martin, looking. He wasn't a believer; he wasn't a Christian then; he hadn't accepted It. He just stood and watched. Nobody did it, when the crowds went on by, some of them plenty well to do it. He only had one coat, and that was his military coat. He pulled out his sword and cut it, half in two, wrapped the old beggar up in it, and went on.
People laughed at him going down the street, one piece of coat hanging on him. "What a funny looking soldier," they said it was, made fun of him.
That night he was woke up in his sleep. He looked, standing by the side of his bed, and there stood Jesus wrapped in that old piece of coat that he'd wrapped the beggar in. Then he knowed, "Insomuch as you have done unto the least of these My little ones..."
It was a paradox, his call. He was the--he was the messenger of that age. He stood for the Scripture, against all the wickedness of Catholicism in that day. God chose him, and He let him see Christ by a paradox.

267 Brethren, we may see paradox after paradox. The great paradox is coming ahead of us, when the Trumpet of the Lord shall sound, and time shall be no more; and the morning breaks eternal, bright and fair. When the resurrection comes, and we're caught up together to meet Him in the air, that'll be the final paradox, when we go to be with Him. Until then, let's be faithful servants to the Word of God, which is Christ.
Can we pray?

268 Heavenly Father, we thank Thee this morning for the Blood that makes us brothers. We thank Thee for the Son of God Who gave His life, that we might be one with Him in this great Kingdom upon the earth, the Kingdom of heaven that's to be established. We're looking for that glad millennium day, when our blessed Lord shall come and catch His waiting Bride away, the little Bride Tree. He is that Tree that was in the garden of Eden, the Bread of Life. So is His little Wife a tree, the Bride Tree of the last days. Where everything has tried to bring, but the great powers of God prunes the branches off, that the fruit might ripen. Grant, Lord, that we can be included in that. Give us Eternal Life.
We have this one thing together, while we're here in this city, we believe the Word of God. We believe in Jesus Christ. We believe that He's not dead, but He lives. And His Words, the promise for the hour, is now being manifested. This is the last hours. This is the last sign. The coming of the--the promised Son is at hand.

270 We see the world, geographically. We see the signs; earthquakes in divers places, nations against nations. We see all the things that's predicted. We see fearful sights in the skies, man's heart failing; flying saucers, and so forth, that they can't explain, investigating judgments coming to the earth. We see the atomic bombs hanging out yonder everywhere, and the great missiles can carry total destruction in a hour. We see the gases hanging above us there, that would rain the fires down out of the heaven, and destroy the earth.
But we see Jesus also, Who made the promise. And as was said, "This same Jesus, that was taken up from you, will come again in like manner as you've seen Him go into heaven." We're watching for that glad day to come.

272 Our hearts, many of us here, Lord, for since little boys, we've put forth every effort that we knowed how to serve You. Lord, don't let our eyes be blinded to this hour. Open my eyes, Lord, that I'll see every promise. May I be able to punctuate it with an "amen," that it's so, everything that God has promised. Grant it, Lord. Give us a great meeting.
Bless these, my brothers and sisters, here. Some of these little women standing here, gray-headed, who's served in--in taking care of their husbands, while they worked out there in the fields. And, God, You'll reward them. And those men who has fought to win the prize, and sailed through bloody seas. As we set here this morning, around this table, looking at one another, and our hair is turning gray, and we've battled a long time, and we may never meet at another breakfast. We don't know.

274 The coming of the Lord may be today, it may be tomorrow, may be next year. We don't know when it will be. But there's one thing sure; we're promised that we'll meet at a Supper in the skies, and the King shall come out and wipe all tears from our eyes, and say, "Don't worry; it's all over now. Enter into the joys of the Lord, that's been prepared for you since the foundation of the world," when we were ordained to be sons of God, through Jesus Christ. O Father God, grant this.
May our hearts beat as one. And as I said awhile ago to the little couple that was about to separate... God, as we separate from one another here, we found this one thing that we have in common. The Methodist, the Baptist, the United, the Assemblies, the Church of God, we all have one thing in common: Jesus Christ. We can't meet as organizations and fuss out them creeds and things of the church. But as brothers we can meet under the Blood of our Saviour Jesus Christ, and there we have things in common. And upon this common ground, Lord, I come to meet my brothers, men of like, precious Faith. May we, together, in this coming week work with all that's within us, to see the glory of God brought back to the church again. We commit everything to You, with ourselves. In Jesus' Name, bless our efforts. Amen.

276 Bless you, my brethren. Brother Roy, did you have a word to say? [Blank.spot.on.tape--Ed.]
How infallible the Word is. Jesus was the Word. We'll agree on that. When His parents had forgotten Him, and left Him down at the feast, and they had gone three days and couldn't find Him, and they come back. We found Him in the temple, discussing with the priests, and they was amazed at this Kid. We have no record of Him going to school. But remember, He was just a Boy, twelve years old, about this high. And watch the mother's statement.
Now, no disregard to you Catholic people, if there's any in here, calling her the mother of God. How can she be a mother of God? See, she was a incubator that God used, not the mot... Look at her, if she's the mother of God, she actually had more wisdom than Him, notice, when she is the mother, she gave Him life, she gave God Life. See?

279 Look here. She said, "Your father and I have sought You, for--day and night with tears." She discredited her first testimony. She called Joseph His father.
Now, look at this twelve-year-old Boy, not knowing what He said. He was just a boy, but He was the Word. See? He said, "Know ye not that I must be about My Father's business?" See the Word correcting the error? See?
She was giving testimony after He was raised up; it was all over now. She... See? "Your father and I have sought You," going exactly what... She said she had conceived this Child by the Holy Ghost, and then calling Joseph the father.
And this little Boy, twelve-year-old Child, no wisdom at all, why, but just a twelve-year-old Boy... The Father didn't dwell in Him at that time, because He come on the day when He baptized Him; he saw the Spirit of God coming down (See?), and went in Him. But look, this little twelve-year-old Boy, being the Word; He was born the anointed One (See?), to be the anointed. And here He was. "Know ye not that I must be about My Father's business?"
She said, "Your father and I have been looking for you." If Joseph was His father, he'd have been with Him on his business, making doors and houses.
But He was in the temple straightening out those organizations. See? "Know ye not that I must be about My Father's business?" See how the Word of God corrected that error in that Child? Amen. God bless you.

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