Être Persévérant

Date: 64-0619 | La durée est de: 1 heure et 33 minutes | La traduction: Shp
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1          ... notre amour pour Lui, j’en suis sûr. Mais il y a un grand refroidissement parmi les gens. Le réveil est terminé. Les feux s’éteignent. Voyez, il est temps pour que quelque chose se produise. Vous savez, dans l’ancien temple romain, le temple de Vesta, lorsque les feux s’éteignaient, tout le monde rentrait chez lui, ainsi rien ne se faisait. Et je pense que c’est... Je suis assez quaker pour croire cela, qu’il–qu’il devrait en être ainsi.

2          Eh bien, ce soir, je pense que... j’ai laissé cela chaque soir, mais... Je–j’aime honorer cette Parole de Dieu, parce que je pense que c’est la Parole de Dieu, et c’est bien Lui. C’est Lui sous forme de lettre. La lettre elle-même, il s’agit de... Il vous faut avoir l’Esprit là pour vivifier la lettre. Ainsi maintenant, par respect pour cette Parole, tenons-nous debout pendant que nous La lisons. Marc, chapitre 7, à partir du verset 24, et lisons jusqu’au verset 30 inclus. Vous qui avez votre Bible, et qui aimeriez plutôt prendre un passage juste pour peut-être planter un peu de façon formelle quelques semences une fois de plus ce soir, afin d’édifier cette foi jusqu’à ce que le moment vienne.

3          Lorsque je sentirai que l’Esprit a accordé ce sommet, juste à ce moment-là chacun de vous sera appelé à l’estrade. Ne–ne vous en faites pas, ce sera juste à ce moment-là. Mais pas avant que cet Esprit en arrive au point où vous sentez que les gens ont saisi la chose.

4          A quoi sert-il de monter ici, si vous n’avancez que pour la forme? Vous passez dans la ligne de Tommy Hicks, de Tommy Osborn et d’Oral Roberts, et vous faites des tours et des tours dans la ligne. Cela ne fait qu’affaiblir votre foi. C’est tout.

5          Lorsque vous venez ici avec une pleine assurance que vous ne vous présentez pas devant votre frère, ni devant quelqu’un d’autre, et que vous venez ici parce que l’Esprit de Dieu en vous vous a invité à venir, quelque chose va se produire. Rien ne peut empêcher cela. Avant ce temps-là, vous ne faites que vous promener, tournant en rond; et le prochain ministre qui viendra dans la ville, et vous serez là; le ministre suivant qui viendra, vous serez là. Cela ne sera rien. Il n’y a rien dans un prédicateur, pas plus qu’il n’y en a dans votre mari ou dans votre frère, ni dans qui que ce soit. Nous sommes simplement Ses représentants, vous annonçant la Parole. Certains d’entre eux ont des dons différents, la Bible parle de ces dons. Tout cela se fait pour confirmer Sa Présence.

6          Eh bien, si c’était moi, ou si c’était vous qui veniez vers moi, si nous ne pouvons pas accepter l’un la parole de l’autre, eh bien, cela réglerait la chose. Mais Dieu, qui est plein de miséricorde, a envoyé des dons et la confirmation, pour confirmer, et Il est si... Il est si patient, Il est si doux et bienveillant qu’Il–Il ne veut que personne soit perdu ni connaisse aucun mal. Il veut s’assurer que chacun de nous entre. Très bien.

7          Maintenant, avez-vous ouvert vos Bibles dans Marc, chapitre 7, verset 24?

          Jésus étant parti de là, s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne–désirant que personne ne le sût; mais il ne put rester caché.

          Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds.

          Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit:

          Laisse d’abord les enfants se rassasier–se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et le jeter aux petits chiens.

          Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table mangent les miettes des enfants.

          Alors il lui dit: à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille.

          Et quand elle rentra–rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.

8          Maintenant prions, la tête et le coeur inclinés. Pendant que nous prions, je demanderais... combien ici aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans la prière pour une requête spéciale? Veuillez lever la main disant peut-être: «Seigneur, que ça soit moi, ce soir», voyez ou: «J’ai un bien-aimé, que ça soit lui, ce soir.»

9          Notre Père céleste, Tu connais nos besoins avant que nous ne puissions même demander. Jésus nous a enseigné: «Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous ne demandiez», mais toutefois, nous devons demander.

10        Lorsqu’Il a regardé la moisson, Il était le Maître de la moisson, et Il a dit: «La moisson est mûre, il y a peu d’ouvriers; priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson», se liant tellement avec l’homme qu’Il ne travaille que par l’intermédiaire de l’homme. Il a choisi l’homme pour travailler pour Lui. Il aurait pu choisir le soleil pour prêcher l’Evangile; Il aurait pu choisir les vents, les arbres ou les étoiles. Mais Il a choisi l’homme; Il se voile à l’intérieur, Il se cache aux yeux de l’incroyant, et se révèle à celui à qui Il veut.

11        Seigneur Dieu, nous sommes ici ce soir dans le seul but de Te voir Te révéler à nous, en pardonnant les péchés que nous avons commis, et–et en nous aidant, en encourageant les saints sur le chemin, en sauvant les pécheurs, et en rappelant les rétrogrades à la communion du Père céleste et à l’Eglise des croyants, les premiers-nés. Accorde-le, Seigneur.

12        Tu connais ce qui est derrière chacune de ces mains qui se sont levées. Tu connais ce qu’il y avait sous cela, dans le coeur. Tu connais leur désir. J’offre ma prière en leur faveur, afin que Tu accordes à chacun d’eux son désir. Mes mains étaient aussi levées, Seigneur. Exauce nos requêtes.

13        Bénis la lecture de Ta Parole. Et maintenant, comme nous prenons un texte, nous Te prions de nous ouvrir le contexte, afin que nous Le connaissions mieux. Et lorsque nous quitterons ce lieu, ce soir, puissions-nous dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs, après que Jésus était ressuscité des morts. Ils avaient marché toute la journée avec Lui; ils s’étaient entretenus avec Lui, et cependant ils ne savaient pas qui Il était. Il y a tant de gens dans cette ville, Seigneur, ce soir, qui sans doute se sont entretenus avec Toi et qui ont marché avec Toi et qui pourtant n’ont jamais encore reconnu Ta Présence.

14        Mais ce soir-là, lorsque Tu... lorsqu’ils T’ont invité à entrer dans la maison et à rester avec eux, Cléopas et son ami, et lorsque Tu as fait fermer la porte, et que Tu T’es assis, Tu as fait quelque chose exactement comme Tu l’avais fait avant Ta crucifixion. Aucun autre homme ne l’avait fait de cette manière-là. Tu l’as fait d’une manière qui T’est propre et, par cela, ils ont reconnu que Tu étais le Christ ressuscité. Aussitôt Tu as disparu de devant eux. Et, le coeur léger et rempli de joie, ils ont vite rejoint les autres apôtres, et ils ont dit: «Réellement, Il est ressuscité des morts.»

15        Et lorsque nous quitterons ce bâtiment, ce soir, puissions-nous Te voir entrer en scène et faire les mêmes choses que Tu as faites avant Ta crucifixion, comme Tu as promis que Tu répéterais cela dans les derniers jours. Et accorde, Seigneur, que lorsque nous quitterons ici, que nous allions comme eux, disant: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

16        J’aimerais juste prendre un mot comme sujet ce soir, et le mot que j’aimerais prendre, c’est Persévérant.

17        Vous pourriez dire: «Frère Branham, c’est un–c’est un très petit mot pour trois ou quatre cents personnes qui sont assises ici ce soir», ou peu importe le nombre de gens qu’il y a (Je suis piètre en matière d’estimation de–de–d’une assistance.) Et vous direz: «C’est un très petit mot.» Eh bien, ce qui compte, ce n’est pas la–la taille, ce qui compte c’est–c’est–c’est en réalité ce que je vais dire là-dessus.

18        Eh bien, la persévérance, d’après Webster, c’est–c’est être... C’est–c’est un–un mot qui signifie que vous êtes... «C’est être tenace», aussi, ça signifie être tenace en essayant d’atteindre un but, essayer de–de réaliser quelque chose, essayer de faire quelque chose. Vous êtes persévérant lorsque vous persistez.

19        Eh bien, tous les chrétiens doivent être tenaces, ils doivent être persévérants. Et la seule façon pour vous d’être en mesure de–d’y arriver, c’est premièrement d’avoir la foi dans ce que vous essayez de faire. Et si vous n’avez pas de foi, vous sautez simplement sur la chose, et puis vous–vous–vous ne pouvez pas–vous ne pouvez pas être persévérant. Mais lorsque vous êtes réellement sûr que c’est la vérité, alors rien ne va vous arrêter, vous êtes vraiment persévérant à ce moment-là.

20        Et dans tous les âges, les hommes, qui ont été en mesure d’accomplir quelque chose, et qui avaient la foi dans ce qu’ils essayaient de faire, étaient persévérants.

21        Prenons, par exemple, celui que nous appelons le père de notre nation, George Washington. Il était persévérant lorsqu’il–lorsqu’il essayait de remporter cette victoire sur les Britanniques, et qu’il a traversé le fleuve Delaware glacé. Il était persévérant. Il n’y avait rien... Ses soldats, la moitié d’entre eux n’avaient même pas de chaussures aux pieds; leurs pieds étaient enveloppés dans des haillons. Le vent soufflait. Mais il avait prié toute la nuit; et il avait la victoire dans son coeur. Et l’armée britannique ni rien d’autre ne pouvait l’arrêter, le fleuve glacé non plus ne pouvait l’arrêter. Il avait prié jusqu’au bout, aucune entrave ne pouvait l’arrêter. Il était persévérant, et il a accompli la tâche qu’il essayait de–de réaliser, parce qu’il avait reçu la réponse de Dieu.

22        Lorsqu’un homme reçoit sa réponse de Dieu, rien ne peut l’arrêter.

23        La plupart des gens aujourd’hui, en répétant ce que j’ai dit hier soir, ont l’espérance au lieu de la foi. On trouve les gens qui viennent à l’estrade, qui se–qui se fondent simplement sur des espérances.

24        «Mais la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère; l’évidence.» Ce n’est pas un mythe; ce n’est pas de l’imagination. C’est quelque chose que vous avez. Vous avez déjà reçu cela. Et vous êtes tout aussi heureux en ayant cela, cette foi que vous avez, que vous le seriez si vous aviez la chose même dans votre main.

25        Disons par exemple ceci: si je mourais de faim, et qu’un pain coûtait vingt-cinq cents, ce qu’il faut pour acheter le pain. Eh bien, lorsque j’ai les vingt-cinq cents dans la main, je suis tout aussi heureux que je le serais si c’était le pain, parce que c’est la valeur pour acheter le pain.

26        Et lorsque je sais dans mon coeur que j’ai accepté cela, et que je crois que Dieu m’a donné la chose, je suis tout aussi heureux avec cette foi que je devrais l’être si j’étais guéri, parce que je vais être guéri, de toute façon. J’ai l’assurance juste en ce moment, personne ne peut me l’arracher. Je sais que la chose est juste, et je peux être persévérant avec cela.

27        Lorsque Dieu annonce quelque chose qui va arriver, comme les visions ou quelque chose d’autre... J’en ai eu des dizaines de milliers, et beaucoup d’entre vous en sont témoins, aucune d’elles n’a jamais failli. Et lorsque Dieu dit quelque chose, je ne... S’Il disait ce soir: «Va au cimetière national, car Je vais ressusciter George Washington le matin», j’inviterais le monde entier à venir voir cela, la chose va arriver.

28        La Parole de Dieu ne peut pas faillir. Il n’a jamais failli, et Il ne peut pas faillir. Il y a une chose qui ne peut pas arriver à Dieu, c’est de faillir. Il ne peut pas faillir. Et Dieu est Sa Parole.

29        Eh bien, Noé vivait dans un âge scientifique où les gens étaient, peut-être... où ils pouvaient sonder la lune au moyen de leur radar. Jésus a dit que c’était un jour semblable à celui-ci. «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

30        Maintenant nous le savons; là en Egypte, nous voyons ces pyramides. Nous ne pouvons pas les reproduire aujourd’hui. Nous n’avons pas de puissance pour le faire. Eux, ils avaient la maîtrise de la puissance atomique, ou–ou une sorte de puissance avec laquelle ils bâtissaient ces pyramides. Nous ne saurions en aucun cas placer ces grosses pierres à cette hauteur-là. Nous ne saurions pas non plus reproduire ces sphinx. Il n’y a aucun moyen de le faire. Nous n’avons pas les matériaux pour faire une momie, pour embaumer un corps de sorte qu’il garde l’aspect naturel pendant des milliers d’années. Nous avons perdu cet art-là. Une teinture qui ne ternit pas; il y a bien des choses qu’ils avaient à l’époque, auxquelles nous sommes complètement aveugles. Et eux, ils ont bâti cette pyramide qui se tient si parfaitement au centre de la terre que, peu importe la position du soleil, il n’y a jamais d’ombre autour d’elle, jamais une ombre ne peut se former autour de cette pyramide. Oh! l’architecture, les–les– les instruments qu’ils–ils avaient dépassent de loin ce que nous avons aujourd’hui.

31        Et Noé a vécu dans cet âge scientifique et intellectuel. Certainement. Et il était un prophète, et le Seigneur lui a dit qu’il allait pleuvoir. Et après que Noé a entendu la Voix de Dieu, étant un prophète qui écoutait la Voix de Dieu (la Parole de Dieu vient à Son prophète), il était sûr qu’il allait pleuvoir, peu importe ce que quelqu’un d’autre disait, même si la pluie n’était jamais tombée auparavant.

32        Et il n’était jamais tombé de pluie auparavant. Dieu irriguait le sol, la végétation, à partir–à partir des sources, et autres, de la terre. Il n’y avait jamais eu des nuages dans le ciel, mais pourtant Noé savait que de l’eau viendrait du ciel. Comment Dieu va-t-Il faire cela? Il ne le sait pas, mais il était si persévérant qu’il est allé construire une arche d’après les spécifications que Dieu lui avait données pour sa construction, parce qu’Il avait entendu la Voix de Dieu et s’était tenu dans la Présence de Dieu, lorsque la Voix de Dieu lui avait été manifestée.

            Cela devrait mettre en feu cette église née de nouveau, et la rendre persévérante.

33        Peu importe combien de critiqueurs s’en moquent, combien de gens disent que c’est impossible, et ensuite ils vont là et prouvent scientifiquement la chose en sondant la lune au moyen du radar pour démontrer qu’il n’y a pas d’eau là dans les cieux. Mais après s’être tenu dans la Présence de Dieu, Noé savait que c’est Dieu qui lui avait parlé, et qu’Il était clairement identifié que c’était la Parole de Dieu; et après s’être tenu dans la Présence de Dieu, il était–il était tenace. Et il construisait l’arche, de toute façon; et personne ne voulait l’aider, il construisait l’arche lui-même. Il était tenace parce qu’il était... Il savait que c’était la Parole de Dieu, et il a construit l’arche.

34        Je peux penser à–à Moïse, un grand érudit, qui était si intelligent qu’il pouvait–qu’il pouvait enseigner la sagesse aux Egyptiens. Il pouvait enseigner aux enseignants. Il connaissait toute la–la théologie que les Egyptiens connaissaient, et il avait toute la connaissance de sa famille juive. Il était un homme intelligent, sagace, un grand... Il nous est rapporté qu’il était un militaire. Toutefois, il avait complètement échoué, à cause d’une seule chose. Il tua cet Egyptien, et c’en était fini de son instruction; lorsqu’il fut alors accusé: «Vas-tu nous tuer comme tu as tué l’Egyptien?» Il pensait que ses frères allaient comprendre la chose. Et il–il a lamentablement échoué.

35        Et cela m’amène à cette pensée: C’est la raison pour laquelle, ce soir, nos systèmes ont failli. C’est la raison pour laquelle nous ne serons jamais en mesure d’amener les gens à Dieu par l’instruction. Nous ne serons jamais en mesure d’amener les gens à Dieu par les dénominations. Nous avons essayé tous ces systèmes, et ils ont tous failli, comme... ils sont tous tombés comme la tour de Babel. Et ils tomberont toujours.

36        Dieu, le Dieu immuable, a pris Sa décision au jardin d’Eden, sur la manière dont Il sauverait l’homme.

37        Et lorsque Dieu prend une décision, cela doit rester pour toujours ainsi. Il ne peut pas changer. Il ne peut pas devenir plus intelligent. Il est la Source de toute intelligence. Peu importe ce que dit notre science, si cela s’oppose à l’Intelligence ou à la Parole de Dieu, c’est contraire, ce n’est pas juste; peu m’importe combien la chose peut être confirmée scientifiquement, cela est faux malgré tout.

38        Dieu a décidé qu’Il sauverait l’homme par le Sang versé d’un Innocent. Les gens ont essayé de bâtir des villes, ils ont essayé d’unir les hommes, ils ont essayé de bâtir des tours, d’y faire entrer les gens par l’instruction, et constamment ils s’éloignent. Vous ne serez jamais en mesure de sauver l’homme tant que celui-ci ne revient pas au Sang. C’est le seul lieu où Dieu rencontrera donc l’homme. Ce n’est pas sur base de son intellectualisme, ce n’est pas sur base du degré de son intelligence, du nombre d’hommes qui ont fait de lui un prêtre, ou un évêque, ou un intendant de district, ou peu importe ce qu’il pourrait être, prédicateur, diacre, ce n’est pas sur cette base que Dieu rencontre un homme. La base sur laquelle Dieu rencontre l’homme, c’est quand l’homme est sous le sang versé. C’est le seul lieu où Israël était en mesure de rencontrer Dieu, d’adorer; c’était sous le sang versé. C’est la voie à laquelle Dieu a pourvu. Aucune autre voie ne marchera. Et sous le Sang versé, Dieu rencontre l’homme; et Il se tient dans la présence de l’homme.

39        Moïse, cet intellectuel fugitif, ce prophète fugitif, là derrière le désert, a épousé cette belle Ethiopienne, et il vivait là; il a eu un enfant, le petit Guerschom. Un jour, pendant qu’il se promenait dans le désert, derrière le désert, un vieil homme de quatre-vingts ans, paraissant complètement amorti comme prédicateur, mais il a vu un buisson en Feu, et qui ne se consumait pas. Et il s’est détourné pour voir ce qui se passait, et il est entré dans la Présence de Dieu; il a entendu la Présence de Dieu, il a entendu la Voix de Dieu pendant qu’il était dans Sa Présence, pendant que cette Colonne de Feu se tenait dans ce buisson, en train de lui parler. Alors qu’il avait même peur de s’approcher de l’Egypte, sachant que Pharaon lui ôterait la vie; cette fois, rien ne pouvait l’arrêter.

40        Et parfois, lorsqu’un homme entre dans la Présence de Dieu et qu’il entend la Voix de Dieu, il fait des choses si–si radicales pour la pensée ordinaire des gens que cela paraît ridicule.

41        Voyons alors le jour qui a suivi. Un homme qui avait peur de prendre une armée pour attaquer l’Egypte... tous les esclaves qu’il y avait en Egypte, il avait peur d’attaquer Pharaon comme cela; le voici, le jour suivant, à l’âge de quatre-vingts ans, la barbe lui pendant jusqu’aux hanches, la tête chauve et luisante, un bâton tordu dans la main, sa femme assise sur un mulet avec un petit enfant à la hanche, le voilà qui descend, les yeux levés, glorifiant Dieu.

            «Où vas-tu, Moïse?»

42        «Je me rends en Egypte pour prendre le contrôle.» Une invasion par un seul homme! Pourquoi? Il avait été dans la Présence de Dieu. Il avait vu ce que Dieu pouvait faire avec un bâton. Il ne savait pas ce que Dieu pouvait faire avec une armée. Il savait ce que Dieu pouvait faire avec un bâton.

43        Je ne sais pas ce qu’Il peut faire par une dénomination. Je sais ce qu’Il peut faire avec un seul homme qui veut s’abandonner complètement à Lui. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est d’une seule personne, et c’est vous. Alors, cette personne est persévérante. Rien ne va l’arrêter.

44        Moïse était entré dans la Présence de Dieu, il avait entendu Sa Voix dans un–un signe miraculeux. Il savait qu’Il était un Feu dévorant, et Le voici dans la Colonne de Feu, là dans un buisson. Toute son instruction, toute sa théologie l’avait quitté. Et il connaissait une seule chose: il y avait un Dieu, et il avait reçu de Lui des ordres. Un bâton tordu était bien suffisant. Il avait été dans la Présence de Dieu.

45        Le nombre d’hommes entraînés que l’Egypte avait ne changeait rien. Toutes ces choses ne représentaient rien pour Moïse. Il avait été dans la Présence de Dieu, et il était persévérant. Il se rend là pour prendre le contrôle, avec un bâton tordu à la main, face à ces boucliers et aux hommes entraînés qui étaient là, par dizaines de milliers. Arrêtez-le si vous le pouvez. Rien ne peut l’arrêter. Et il y est parvenu, il s’est rendu là et a pris le contrôle parce qu’il était persévérant du moment qu’il savait absolument qu’il avait été dans la Présence de Dieu, et qu’il avait entendu la Voix de Dieu dans la Présence de Dieu. Amen. Ce n’était pas seulement la Voix, mais c’était une Voix scripturaire.

            Il y a toutes sortes de voix. Examinez-les par la Parole.

46        La Voix avait dit: «Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. J’ai fait une promesse selon laquelle je délivrerais ce peuple. L’heure est proche. J’ai entendu ses lamentations, J’ai vu ses oppresseurs l’accabler, et Je me suis souvenu de Ma promesse. Et Je suis descendu pour le délivrer, et c’est toi que J’envoie pour le faire.» Ça, c’est bien suffisant. Il a vu Sa gloire, et le voilà parti.

47        David était très persévérant lorsqu’il s’était rendu auprès de–de l’armée d’Israël qui se tenait sur une colline à ce moment-là, d’un côté de la petite rivière, alors que les–les Philistins se tenaient de l’autre côté. Goliath était là, ce grand challenger, ayant environ deux fois la carrure et la taille d’un homme ordinaire, avec des doigts mesurant quatorze pouces [35,5 cm], une grande lance longue de plusieurs pieds, qui pouvait se tenir là, et de sa lance percer un homme et le soulever comme cela, et le jeter de côté; il pouvait percer ces hommes et les soulever avec sa lance et les jeter d’un côté pendant qu’ils monteraient la colline.

48        Et lorsque l’ennemi sait qu’il a le dessus sur vous, il aime faire des fanfaronnades. Et ainsi, il a dit: «Ne répandons pas beaucoup de sang.» Il a dit: «Saül, qu’un de tes hommes vienne ici et se batte avec moi. Et si je le tue, eh bien, alors vous nous servirez. Mais s’il me tue, nous vous servirons.» Voyez, lorsque l’ennemi a le dessus!

49        Et chaque soldat tremblait tellement qu’il–qu’il pouvait à peine tenir son armure. Et Saül, le plus habile de tous, et qui dépassait tous les militaires de son armée d’une tête, n’osait pas l’affronter, et pourtant il était supposé être l’oint du Seigneur.

50        Mais du désert est venu un petit homme rougeaud, aux épaules tombantes, qui avait une fronde dans la main. Et ce géant a fait sa fanfaronnade devant la personne qu’il ne fallait pas. Et David a dit: «Voulez-vous me dire que vous allez laisser cet incirconcis de Philistin se tenir là et défier l’armée du Dieu vivant? Voulez-vous me dire que vous allez faire une chose pareille?»

51        Alors, ses frères ont dit: «Eh bien, petit malin. Rentre là auprès de tes brebis, où se trouve ta place.»

52        Et la nouvelle est parvenue jusqu’à Saül. Saül a dit: «Amenez-moi ce garçon ici, que je le voie.»

53        Et lorsqu’il est arrivé, un petit homme rougeaud au dos voûté se tenait là, les cheveux probablement lui tombaient dans les yeux. Et il a dit: «Eh bien, toi, tu ne peux pas te battre avec cet homme.» Il a dit: «Tu n’es qu’un gamin, un petit–petit homme rougeaud dans la fleur de l’âge. Lui, il est un homme de guerre dès sa jeunesse.» Il a dit: «Tu ne peux pas te battre avec lui. J’admire ton courage, mais le... Le défi est trop grand.»

54        Et qu’est-il arrivé? Il a dit: «Voyons voir si tu peux te servir de mon armure.» Ainsi, il l’a revêtu de son armure, et il lui a donné son bouclier.

55        Eh bien, le pauvre petit David ne pouvait même pas se tenir debout avec. Il–il–il a dit qu’il–qu’il ne connaissait rien de cela. Il a trouvé que la veste ecclésiastique de Saül ne convenait pas à un homme de Dieu.

56        Ainsi il a dit: «Je vais l’envoyer recevoir l’instruction, un diplôme de doctorat, un doctorat en droit, et que sais-je encore, pour voir ce qu’il peut faire à ce sujet.»

57        David a dit: «Je ne connais rien de ces choses. Ôtez-les de moi. Je–je ne sais rien de ceci.»

58        «Mais, voici une chose que je connais. J’étais en train de paître les brebis de mon père, un lion a surgi et en a attrapé une. Et j’ai couru après lui, parce que mon père m’avait donné la responsabilité de veiller sur ces brebis.» Amen. Et tout bon berger est un gardien des brebis. Et il a dit: «Je n’avais que cette fronde dans ma main, mais j’ai terrassé ce lion, et lorsqu’il s’est relevé pour m’attaquer, je l’ai abattu. Et un ours est venu et a attrapé une brebis. J’ai couru après lui et j’ai arraché la brebis de sa gueule, et lorsque celui-ci s’est dressé contre moi, je l’ai tué.» Et il a dit: «A combien plus forte raison, le Dieu d’Israël, le Dieu du Ciel, livrera-t-Il cet incirconcis de Philistin dans ma main!»

59        Ce petit homme était persévérant parce qu’il savait de quoi il parlait. Il savait en qui il avait cru, et il était pleinement persuadé que Dieu avait la puissance de garder ce qu’il Lui avait confié jusqu’à ce jour-là. Eh bien, il n’avait qu’une fronde, c’est tout ce qu’il avait. Il a dit: «Je vais aller me battre avec ce Philistin.» En effet, la raison pour laquelle il était persévérant, c’est parce qu’il savait que si Dieu, alors qu’il prenait soin d’une brebis, l’avait aidé à délivrer celle-ci afin de la ramener à son père, combien plus Le ferait-Il pour un homme.

60        Maintenant, pensez-y, vous tous les ministres. C’est ce que nous ressentons à votre sujet, vous les brebis, ce soir. Le diable est venu et vous a frappé d’une maladie. C’est vrai. Il vous a arraché votre bonne santé. Je–je n’ai pas de diplôme de doctorat. Je n’ai point de doctorat en droit. Je n’ai même pas l’instruction de l’école primaire. Mais je sais ce que j’ai. Je viens à votre recherche, ce soir, pour vous ramener aux verts pâturages ombragés et aux eaux paisibles. Voilà pourquoi nous sommes ici à l’estrade ce soir; c’est pour venir vous prendre, vous arracher des griffes du lion là-bas, pour vous ramener. Soyez patient, suivez attentivement et observez, cherchez à comprendre ce que nous essayons de faire, c’est-à-dire essayer de vous aider.

61        Maintenant, David était très tenace, parce qu’il savait en qui il avait cru, il savait qu’Il avait la puissance de confier... ce qu’il Lui avait confié, Il était capable de le garder.

62        Nous voyons que Samson, un autre grand juge en Israël, que certaines personnes se représentent comme ayant des–des épaules presque comme la porte d’une grange; eh bien, il n’y aurait rien d’étrange en cela qu’un tel homme soit en mesure d’arracher les portails de Gaza et de partir avec, ou de saisir un lion et de le déchirer. Mais, vous savez, Samson n’était qu’un tout petit... selon le langage de la rue, un petit gringalet, un petit bout d’homme aux cheveux bouclés, un efféminé, un fils à maman, ayant sept tresses. C’était étrange. Alors que les gens pensaient qu’un homme, un grand gaillard de 3 mètres, pouvait soulever un lion, certainement, et le tuer, mais la chose étrange c’était que ce petit homme semblait impuissant avant que l’Esprit du Seigneur vienne sur lui. Ce n’était pas Samson. C’était l’Esprit du Seigneur.

63        Voilà pourquoi ce n’était pas les apôtres. Jésus les avait tous choisis, pratiquement aucun d’eux n’avait même pas assez d’instruction pour signer son nom. Il n’a pas choisi des sacrificateurs. Il n’a pas choisi des théologiens. Il a choisi des pécheurs et des bergers ignorants et sans instruction, afin qu’Il puisse les prendre dans Sa main, et prendre un rien et en faire quelque chose. C’est Sa nature. Ainsi, Il ne prend pas des écoles entraînées, et des érudits entraînés, Il prend quelque chose qui s’aperçoit qu’il n’est rien. Il entre dans cela, et en fait quelque chose.

64        Nous voyons que cet homme de Samson était un naziréen; il avait sept petites tresses qui lui pendaient dans le dos. Et lorsque l’Esprit du Seigneur venait sur lui, il n’avait peur de rien. Pourquoi? Il était tenace tant qu’il pouvait sentir que ce voeu de naziréat était avec lui. Et tant qu’il pouvait toucher là derrière et sentir ces tresses, il savait qu’il était dans la volonté de Dieu et rien ne pouvait le lier. La ville ne pouvait pas le lier. Un lion ne pouvait pas le tuer. Il a pris la mâchoire d’une mule, qui était desséchée, et il a terrassé mille Philistins avec cela.

65        Savez-vous que ces casques, ces casques d’airain avaient plus d’un pouce [2,5 cm] d’épaisseur? Savez-vous ce qui serait arrivé si un vieil os desséché du désert heurtait cela? Eh bien, ça aurait volé en un million d’éclats. Mais il s’est tenu là, tout seul, avec cette mâchoire de mule, cognant ces Philistins à la tête, et il en a tué mille. Pourquoi? Il était tenace. Chaque fois qu’il frappait, il sentait ce voeu de naziréat revenir sur lui.

66        A combien plus forte raison, ce soir, l’église qui déclare être née de l’Esprit de Dieu devrait-elle être tenace! Comment pouvez-vous vous tenir dans les réunions et voir la confirmation de Jésus-Christ ressuscité, et prétendre être rempli du Saint-Esprit, et pouvoir vous tenir tranquille et laisser Satan vous pousser çà et là comme il le fait? Voilà qui est étrange! Tant que vous pouvez sentir la Présence du Saint-Esprit, et savoir que c’est Sa Parole et Sa promesse pour ce jour, vous devriez être tenace pour vous efforcer d’entrer jusqu’à ce que ce soit terminé. Persévérant! Accrochez-vous-y! Dieu l’a promis. Ce n’est pas vous. C’est Dieu!

67        Qu’en est-il de la petite vierge Marie. Maintenant ceci s’adresse à vous les femmes. Eh bien, elle n’était qu’une fille ordinaire qui vivait dans une ville très méchante, de loin pire que Topeka. Et elle habitait là, mais elle menait une vie pure et loyale, et elle était fiancée à un homme du nom de Joseph. Et un jour, pendant qu’elle se rendait au puits, pour puiser de l’eau, une grande Lumière est apparue devant elle. Et un Ange s’est tenu là, c’était Gabriel, et lui a dit qu’elle allait avoir un Enfant, sans connaître d’homme. Et au même moment, il lui a parlé d’Elisabeth, sa–sa cousine, qui était avancée en âge, la femme de Zacharie, et qui avait conçu dans sa vieillesse.

68        Et maintenant Marie, vous pouvez imaginer quelle risée elle était pour les gens, de penser que cette jeune fille, que fréquentait ce garçon, un garçon intègre, et voilà qu’elle est visiblement enceinte. Mais, cela lui était égal. Elle avait été dans la Présence de Dieu. Elle avait entendu la Voix de Dieu. Les moqueries des gens, ou les rires des gens, ou ce qu’ils disaient à ce sujet, ça lui était égal. Elle était tenace. Et la voilà partie pour la contrée montagneuse.

69        Et les femmes de l’époque n’étaient pas comme celles d’aujourd’hui, qui sortent là en shorts, à quelques jours de l’accouchement, elles sont là dans la rue devant les hommes. C’est une disgrâce pour l’humanité! C’est vrai.

70        Elle s’était cachée. Et la petite Marie est montée là avant qu’elle accouche; elle est montée dans ces collines de Judée pour voir Elisabeth. Et pendant qu’Elisabeth se cachait, sans doute, un matin, regardant au travers du rideau, elle a vu venir en courant cette jeune fille, et elle a reconnu que c’était sa–sa cousine, Marie. Et comme les femmes de l’époque, elles aimaient se visiter, elles étaient si précieuses l’une pour l’autre. Elle est sortie en courant peut-être, et a jeté ses bras autour d’elle et l’a étreinte en la saluant.

            Elle a dit: «Si je comprends bien, tu es enceinte.»

            - Oui.

            Elle a dit: «Tu sais, moi aussi, je suis enceinte.»

            - Oh! Etes-vous déjà mariés, Joseph et toi?

            - Non, nous ne sommes pas encore mariés.

71        Et elle a remarqué qu’elle avait l’air d’être enceinte. Elle a dit: «Tu veux dire, ma chère, que vous n’êtes pas encore mariés, Joseph et toi, tu es enceinte?»

            - Oui.

            - Comment est-ce possible?

72        «Le Saint-Esprit me couvrira de Son ombre, Il va... Il m’a couverte de Son ombre. La Voix de Dieu l’a dit.» Et elle a dit, elle a dit: «Je sais que toi aussi tu es enceinte.»

73        Elle a dit: «Oui, mais je suis déjà dans mon sixième mois, et je–je suis inquiète parce que le bébé n’a pas encore bougé.»

74        Eh bien, tout le monde sait que c’est tout à fait anormal; à deux ou trois mois, on sent la vie. Mais ça faisait déjà six mois, et il n’y avait aucun signe de vie. Cet enfant était donc mort, six mois sans vie. Elle a dit qu’elle était inquiète à ce sujet.

75        Elle a dit: «Mais le Saint-Esprit est venu sur moi», a dit Marie à Elisabeth, «le Saint-Esprit est venu sur moi, et m’a couverte de Son ombre; et Il a dit que j’aurai un Fils, et qu’Il sera le Fils de Dieu, et que je Lui donnerai le Nom de ‘Jésus’.»

76        Et aussitôt que ce Nom humain de Dieu, «Jésus», a été prononcé par les lèvres mortelles, par un être humain, un enfant mort est revenu à la vie dans le sein d’une mère, et a reçu le Saint-Esprit. Si cela a eu un tel effet sur un bébé mort dans le sein d’une femme, qu’est-ce que cela devrait faire à une église née de nouveau? La première fois que le Nom de Jésus-Christ a été prononcé par des lèvres mortelles, un bébé mort dans le sein de sa mère est revenu à la vie et a reçu le Saint-Esprit. «Comment se fait-il que la mère de mon Seigneur...?», a dit Elisabeth. «Car aussitôt que ta salutation est parvenue à mes oreilles, mon enfant a bondi de joie dans mon sein.»

77        Et aujourd’hui nous disons avoir ce Saint-Esprit, et avec Cela nous nous comportons en poltrons, nous avons peur de sortir. Nous devons devenir tenaces. Si nous avons le véritable et authentique Saint-Esprit, nous serons tenaces.

78        Eh bien, je m’éloigne vraiment; je m’éloigne, je m’éloigne de mon texte. Et voici qu’il est maintenant presque temps pour commencer la ligne de prière, et je n’ai même pas encore abordé mon texte. C’est trop court.

79        Cette femme dont nous parlons, cette femme syro-phénicienne, était une Grecque et avait entendu parler de Jésus. Or, «la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend de la Parole de Dieu.» Et elle avait entendu.

80        Et, d’une manière ou d’une autre, la foi trouve une source que les autres ne voient pas. Un–un médecin pourrait dire: «Mon enfant, j’ai fait tout ce que je peux pour toi.» Il est au bout du rouleau. C’est tout ce qu’un homme peut faire. Il voit que la chose est à un stade très avancé, et qu’il n’y peut rien. Mais, vous voyez, la foi trouve une source dont lui ne sait rien. La science ne saura pas prouver cela, parce que la foi...

81        Toute l’armure de Dieu est surnaturelle. Quelle est l’armure de Dieu? L’amour; qu’est-ce que l’amour? Scientifiquement prouvez-moi que l’amour existe. Où est-il? Vous, combien aiment? Levez la main; vous qui aimez votre femme, vous qui aimez votre frère, vous qui aimez vos amis. Eh bien, j’aimerais que quelqu’un, une certaine science, me prouve quelle partie de vous constitue l’amour. Où l’achetez-vous, dans quelle pharmacie? J’aimerais m’en procurer une bonne quantité, une bonne quantité de cet amour. La joie, avez-vous la joie? La paix, la longanimité, la douceur, la patience, qu’est-ce que c’est? Tout cela est surnaturel.

82        Dieu est surnaturel. Vous ne pouvez pas prouver Dieu scientifiquement. Dieu, on Le croit. Vous croyez cela. Si vous ne croyez pas cela, alors un homme qui dit que toute chose qui n’est pas prouvée scientifiquement, ce n’est pas orthodoxe, cela n’est pas juste», alors un tel homme ne peut jamais être un chrétien. Il faut qu’il croie. C’est par la foi que nous croyons en Dieu; ce n’est pas par l’instruction, ce n’est pas par la théologie. «Mais c’est par la foi que vous êtes sauvés.»

83        Remarquez, la foi trouve une source que les autres ne voient pas. Sa Parole est une épée; Hébreux 4.12 dit: «La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, Elle discerne même les pensées, les sentiments du coeur.» Il s’agit là de la Parole de Dieu. Et l’unique chose qui peut tenir cette Epée c’est la main de la foi.

84        Rien d’autre ne peut le faire, rien d’autre. Vous devez voir quelque chose autrement. Scientifique... Vous, par la science, par l’instruction, vous ne pouvez pas tenir cette Epée. Vous ne pouvez pas le faire par l’instruction; Elle est trop entremêlée, trop compliquée; si vous le faites, cela pourrait La rendre... Elle va essayer de se contredire, et que sais-je encore. Vous ne pouvez pas le faire. Jésus a dit: «Elle est cachée à vos yeux», ainsi, oubliez la chose. Vous ne pouvez pas connaître cela. C’est caché. Et lorsque Dieu cache quelque chose, cela est vraiment caché.

85        Voilà pourquoi vous êtes très caché, si vous êtes un chrétien. «Car vous êtes mort, et votre vie est cachée en Dieu, en Jésus-Christ, et scellée par le Saint-Esprit.» Comment le diable va-t-il vous trouver? Il ne peut pas vous trouver. Vous êtes caché. Dieu vous cache. Amen. Quelle cachette que d’être dans le sein de Jésus-Christ!

86        Maintenant, la foi tient cela, elle manie cela. Eh bien, vous pouvez ne pas être assez fort, avec ce bras de la foi, pour faire un trou de part en part dans la chose et traverser là comme certains le peuvent. Mais continuez simplement à frapper, la chose se produira. Continuez sans relâche.

87        Elle a connu beaucoup d’obstacles, cette petite femme grecque, mais sa foi n’en connaissait aucun. La foi n’a pas d’obstacle du tout. Il n’y a rien qui puisse faire obstacle à la foi. Ne vous souciez pas de ce que quelqu’un d’autre dit, rien ne fait obstacle à la foi. Voyons certaines de ces «éventualités» qui pouvaient lui arriver. Peut-être qu’elle...

88        Quelqu’un lui avait peut-être dit: «Tu es une Grecque. Ta dénomination ne parraine pas Sa série de réunions.» Mais elle était tenace, malgré tout. Elle était décidée à se rendre là, de toute façon, parce qu’elle avait entendu parler de cela. Et «la foi vient de ce qu’on entend.» Ce n’est pas par la collaboration, mais c’est en écoutant.

89        Remarquez, peut-être que les gens lui ont dit ceci, cela: «Tu es une Grecque. Tu n’es pas de leur race. Toi, il–il y a... La couleur de ta peau est différente de la leur. Ils sont d’une autre race.» Toutefois, cela ne l’a pas dérangée. Cela ne l’a pas dérangée

90        Et certains d’entre eux sont peut-être venus lui dire: «Eh bien, c’est du non-sens. Le temps des miracles est passé. Cette guérison dont tu entends parler, ça n’existe pas. C’est tout simplement un autre fanatique qui s’est levé.» Assurément, les gens ont toutes sortes de faux dollars, mais il y en a un de véritable quelque part, à partir duquel est fait le faux. C’est vrai. Eh bien, on lui a dit: «Le temps des miracles est passé, ces affaires-là n’existent pas. Ce n’est qu’une bande de fanatiques qui se trouve là-bas, juste une petite poignée de ces gens-là qui sont... Nous les avons eus.»

91        Mais, toutefois, quelque chose avait frappé cette femme; elle était toujours tenace. Le temps des miracles était peut-être passé pour celui-là qui lui parlait; mais pas pour elle. Cela est peut-être passé pour certains de vos compagnons, mais pas pour vous, si vous avez la foi.

92        Peut-être qu’il y avait un autre groupe, peut-être certaines femmes qui se sont tenues là au coin, disant: «Marthe.» (J’espère qu’il n’y a pas de Marthe ici.) «Marthe, tu sais quoi? Ton mari va te quitter, aussi sûr que tu te rends à ces réunions. Eh bien, je sais que ta fille souffre de l’épilepsie, mais je t’assure, cela va... Si jamais ton mari te surprend pendant que tu te rends là! Il est membre d’importants clubs et associations de la ville; si tu te rends là, il va te quitter.» Cela ne lui disait rien. Elle était décidée d’y aller, de toute façon. La foi s’était déjà emparée d’elle. La foi ne connaît pas d’obstacles.

93        Eh bien, alors, peut-être il y a eu un groupe par là au coin, qui disait: «Tu sais quoi? Tu seras la risée de l’église, parce que tu te rends là juste pour rien. Et les gens sauront que toi, tu te rends là. Et aussitôt que tu seras identifiée comme étant une des leurs, alors, tu seras la risée des gens. Tout le monde se moquera de toi.» Cela ne lui disait rien, pas du tout. Elle était tenace.

94        Peut-être qu’un groupe lui a dit: «Ils te chasseront de l’église; ils te retireront ta carte de membre.» Néanmoins, elle était tenace. Cela ne l’a pas arrêtée le moins du monde. Pourquoi? Elle s’était déjà emparée de la foi.

95        J’aurais bien voulu avoir du temps pour m’arrêter ici pendant quatre heures pour vous parler juste des–des expériences sur des choses similaires, où des hommes, des femmes ainsi que des enfants étaient mourants, d’après les déclarations des médecins, et ils sont vivants ce soir, par la grâce de Dieu. En effet, quelque chose s’était emparé d’eux, la foi! C’est ça. Très bien.

96        Elle a traversé toutes ces portes, toutes les critiques, toutes les moqueries, tous les «ton mari va te répudier; l’église te retirera ta carte de membre, il te faudra trouver quelque chose d’autre, tu seras une proscrite; on te traitera de sainte exaltée.» Cela ne lui disait rien, parce qu’elle avait déjà vu Dieu. Elle avait  entendu, et la foi vient de ce qu’on entend. Et elle savait que d’autres avaient été guéris; pourquoi sa fille ne pourrait-elle pas être guérie? Voilà, la voilà venir.

97        Finalement, elle arrive aux pieds de Jésus, et remarquez quel choc! Bien des gens pensent que parce qu’ils peuvent parvenir jusque-là, c’est tout ce qu’il y a à faire; mais vous n’avez fait alors que commencer. Lorsqu’elle est arrivée auprès de Jésus, quelle déception pour elle! Ou quelle déception cela aurait été, peut-être, pour nous en ce temps-ci! Jésus a dit qu’Il n’était même pas envoyé vers sa race.

98        Si c’était certains d’entre vous les pentecôtistes d’aujourd’hui, eh bien, avec un air dédaigneux vous vous en seriez allés, en disant: «C’est donc ça? S’ils ne veulent pas de moi chez les assemblées, je vais adhérer aux unitaires. S’ils ne m’aiment pas là, j’irai à l’église de Dieu. Je–je ne suis pas obligé de supporter une telle affaire.» Oh! c’est la raison pour laquelle les miracles ont quitté l’église. Voilà pourquoi la foi a quitté l’église. Voyez?

99        Même Jésus, le Dieu même! Ecoutez ceci. Le Dieu même chez qui elle allait pour L’adorer, et–et qui devait changer ses pensées, afin qu’elle puisse croire en Lui; lorsqu’elle est arrivée auprès de Lui, Il lui a tourné le dos.

100      Vous souvenez-vous qu’hier soir, j’ai prêché sur les fleurs hybrides et autres? Aujourd’hui le christianisme est une reproduction. Ce n’est pas l’original. Si vous aviez le baptême original comme les gens l’avaient autrefois, cette Eglise pentecôtiste serait une... Rien ne pourrait l’arrêter. Elle serait comme une maison en feu par un temps sec où souffle un vent chaud. Rien ne pourrait l’arrêter; elle est en feu. Mais qu’a-t-on aujourd’hui? Non, c’est un groupe différent aujourd’hui. C’est une reproduction, voilà mon opinion.

            Remarquez, Il lui a tourné le dos.

101      Aujourd’hui il nous faut tapoter les gens en leur disant: «Je vous fais la promesse; si simplement vous venez, je mettrai votre carte dans mon registre que voici, votre lettre, et je–je–je verrai ce que je peux faire. Nous nous réunirons avec le comité des diacres, pour voir si nous ne pouvons pas vous prendre au comité des diacres ou–ou quelque chose du genre.» C’est ainsi qu’ils doivent les traiter aujourd’hui. Voyez quelle bande nous avons!

102      Mais même lorsqu’elle était arrivée là, Jésus a dit: «Je n’ai même pas été envoyé vers ta race. Et, à part cela, ils ne sont qu’une bande de chiens.»

103      Oh! la la! qu’aurions-nous fait? Qu’auriez-vous fait? Posez-vous cette question, et soyez sincère. Si quelqu’un se bute à un refus méprisant, eh bien, si on ne prie pas pour vous, la première soirée, vous dites que vous ne reviendrez plus. Avez-vous donc la foi? Certainement. Eh bien, souvenez-vous, cette bande va aller partout dans le monde. Je ne pointe pas simplement mon doigt ici; je le pointe partout. Voyez? Oui, vous, vous n’allez pas revenir. Non. Vous n’êtes même pas capable de vous asseoir pour écouter jusqu’à la fin de la réunion. Vous voyez? «Oui, j’ai la foi.» Oui.

104      Mais elle a été traitée de chien. C’est la chose la plus vile que l’on puisse avoir, ou pour eux c’était la chose la plus vile à l’époque, un animal impur. Naturellement, aujourd’hui c’est une idole; et une femme prendra un pauvre petit chien et lui prodiguera des soins maternels, et elle pratiquera la limitation des naissances, parce qu’elle veut aller aux bals dansants et aux fêtes, et faire des extravagances pareilles, et elle n’a pas de temps pour son enfant. Vous savez, elle fera sortir le chien d’une petite cage quelque part, [et] elle le trimbalera avec elle. C’est l’exacte vérité. Voyez. Elle pratique la limitation des naissances, et ensuite elle va à l’église et chante dans la chorale; elle porte des vêtements courts, des pantalons, tout le reste, et elle se dit chrétienne; et elle se coupe les cheveux au carré et elle continue à affirmer qu’elle est en communion avec Dieu, alors que la Bible dit qu’elle ne l’est pas. C’est l’exacte vérité. Peu m’importe... Ecoutez. Vous direz: «Cette petite chose, pourquoi en parlez-vous?»

105      Au commencement, une seule Parole a causé toutes les maladies et la mort. Le même Dieu, à la fin du Livre, a dit: «Quiconque retranchera une seule Parole du Livre, ou Y ajoutera une seule parole...» Ainsi, peu importe ce que vous faites, combien vous prétendez être saint, combien vous sautillez et poussez des cris, combien vous parlez en langues, combien vous courez sur le plancher, ou peu importe ce que vous voulez faire, ou ce que vous donnez aux pauvres, ou quoi que vous soyez; ce n’est pas cela. Vous avez brisé cette Parole; et, à cause de cette seule Parole brisée, vous ne pouvez plus retourner dedans! C’est l’exacte vérité, une seule Parole. Vous adoptez un credo au lieu de la Parole, parce que cela vous convient mieux.

106      Voilà pourquoi les gens peuvent adhérer à l’église, et se rendre à ceci ou à cela, et s’asseoir là, ce n’est rien qu’une loge. Ce n’est pas une église. Vous entrez dans l’Eglise par une naissance; mais une loge, vous vous y joignez. Toutefois, vous entrez dans une église par une naissance, l’Eglise, pas une église; l’Eglise. Il n’y a qu’une seule Eglise. Et vous...

107      Je suis dans la famille Branham depuis cinquante-cinq ans, et on ne m’a jamais demandé de me joindre à cette famille. J’y suis né. C’est vrai.

            Oui, elle était rejetée, taxée de «chienne», toutefois elle a tenu bon.

108      Voyez, elle avait la foi. Elle était déçue par tous ses amis, elle était déçue par sa famille, avec toutes sortes de choses qui essayaient de lui faire obstacle. De toute façon, les choses n’ont pas tellement changé. Cela montre que Satan essaie de–de repousser la foi authentique, mais il ne peut pas y arriver. Peu importe ce que quelqu’un dit, cette foi est toujours là. Cette femme est tenace. Elle continue à avancer.

109      Elle est arrivée auprès de Jésus, et Jésus lui a dit: «Je n’ai pas été envoyé vers ta race. Je n’ai pas été envoyé vers ton église. Eux, ils ne collaborent pas avec Moi. Vous n’êtes qu’une bande de chiens, de toute façon.» Malgré tout, elle a continué à avancer. Jésus lui dit: «Moi, Je suis venu pour–pour guérir ceux-ci, les Miens, Je ne suis pas venu pour vous guérir, vous. Il n’est pas convenable que Je prenne les pains des enfants et vous les donne, à vous une bande de chiens.»

            Elle a dit: «C’est la vérité, Seigneur.» Amen.

110      La foi admet toujours que la Parole est vraie. Amen. Eh bien, si vous voulez vous accrocher à un credo, allez de l’avant; mais la foi, la foi véritable et authentique admet que la Parole est la Vérité.

111      Elle a dit: «C’est la vérité, Seigneur, mais les chiens peuvent manger les miettes qui sont sous la table des enfants.» C’était réglé. C’était réglé. Elle n’était pas une–une plante de serre. Elle n’était pas de cette bande d’hybrides, de soi-disant croyants, que nous avons aujourd’hui comme moisson. Elle avait la foi authentique. Elle a accepté que Jésus avait raison. Mais ce qu’elle cherchait, ce n’était pas tout le pain que les enfants pouvaient manger; elle ne cherchait que des miettes.

112      Soit nous recevons ce qu’il y a de mieux, soit nous n’acceptons rien du tout. Nous nous éloignerons de Cela, ensuite nous dirons: «Nous avons la foi. On ne me traite pas comme il faut, je sors.» Ça, ce n’est pas la foi. Ça, ce n’est pas la foi.

113      La foi est là. Ce que j’essaie de vous dire, mes amis, c’est que nous allons tenir une ligne de prière ici une de ces soirées. Et je n’aimerais voir aucune civière, aucun fauteuil roulant, aucune béquille, ni rien qui ne reste ici sur le plancher ni personne de ce genre qui ne sorte en marchant. Voyez? Si vous ne venez pas avec la bonne sorte d’approche, vous n’allez rien recevoir. C’est vrai; vous ne ferez que passer juste dans la ligne, et quelqu’un vous donnera une tape de la main, et vous allez sortir. Ça, ça ne sert à rien. Vous devez savoir ce que vous venez... «Celui qui vient à Dieu doit croire.»

114      Observez, souvenez-vous, elle n’avait jamais vu des miracles. Elle était une Grecque. Elle savait... Elle était une femme des nations. Elle n’avait jamais vu un miracle, cependant elle avait la foi que cela existait. Et année après année, jour après jour, nous voyons des miracles, et nous ne pouvons vraiment pas supporter une ou deux heures.

115      Elle était comme Rahab, la prostituée. Rahab n’avait pas besoin... Cette femme des nations, elle n’avait pas besoin de voir comment Josué était habillé ni de voir Josué. Elle a dit: «J’ai entendu, et je crois.» C’est tout. Elle a entendu, et elle a cru.

116      Jésus a dit: «A cause de cette parole!» Elle a eu la bonne approche vis-à-vis du don de Dieu. Souvenez-vous, elle était la première personne des nations sur qui un miracle avait été opéré, à cause de sa foi. La foi admet que la Parole a raison, elle s’humilie, elle agit de même aujourd’hui.

117      Considérons Marthe dans la Présence de Dieu. Marthe, la soeur de Lazare, était humble dans la Présence de Jésus. Elle était persévérante lorsqu’elle est arrivée là. Jésus a dit... Elle a dit: «Seigneur, si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort; mais même maintenant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

118      Jésus a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie; celui qui croit en Moi, quand même il serait mort, il vivra; quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?»

119      Souvenez-vous, elle avait le droit de Le réprimander. Elle L’avait envoyé chercher, à deux reprises pendant que Lazare était malade; Il l’a laissé mourir. Mais, vous voyez, elle avait la foi. Elle le savait bien.

120      Et si cette femme sunamite, dans son âge, lorsque son enfant était mort, comme elle croyait que Dieu était dans ce prophète, Elie, elle s’est carrément attachée à Elie... Elle a dit: «Le Seigneur Dieu est vivant, et ton âme est vivante et tu ne mourras jamais, je ne te quitterai pas.» Elle était persévérante. Et Elie ne savait que faire. Il est simplement entré dans la pièce, il s’est mis à faire les cent pas, jusqu’à ce que l’Esprit de Dieu, la Présence de Dieu est venue. Il s’est étendu sur l’enfant, et celui-ci a éternué sept fois et il est revenu à la vie. C’est parce que quelqu’un persévérait, quelqu’un s’était emparé de la foi pour aller auprès de l’homme de Dieu.

121      Et elle avait compris que si Dieu était dans Elie, à combien plus forte raison était-Il dans Son propre Fils. Elle le savait bien. La foi vient de ce qu’on entend. Et dans la Présence de Jésus, elle était persévérante.

122      Apparemment, Jésus essayait de la repousser, et de dire: «Il ressuscitera», et toutes ces choses et ainsi de suite. Mais elle était persévérante. Elle a percé et traversé chaque critique qui disait: «Eh bien, où est ce programme de guérison divine dont tu parlais? Où se trouve donc tout cela? Ton frère est mort, et il est enterré là maintenant. Et le Pasteur est sorti furtivement de la ville jusqu’à ce que ton frère est mort, et Le voilà qui revient après.» Mais toutefois, cela n’a pas constitué une entrave pour elle. Elle a percé et traversé carrément chaque critique jusqu’à ce qu’elle est arrivée auprès de Jésus. Elle a reçu ce qu’elle demandait.

123      Eh bien, il y a quelque temps, je viens de m’en souvenir, au Tabernacle... Je vois certains frères assis là, qui viennent du Tabernacle, ce soir. Il y avait une dame... J’étais entré dans l’église. Et presque chaque soir, nous avions à peu près ce que nous avons ici dans nos réunions. Ainsi donc, nous étions... Je–je n’allais pas prier pour les malades ce soir-là. Et une femme venue de la Californie avait une tumeur; la tumeur elle-même pesait environ 23 kilos. Ainsi, on lui avait demandé de se tenir là derrière. Ainsi, ils avaient dit que nous n’allions pas prier pour les malades ce soir-là; on venait simplement pour la prédication, parce que je venais fraîchement d’une autre série de réunions.

124      Et lorsque je suis sorti par la porte de derrière, deux diacres l’avaient déplacée le long du bâtiment, dans un fauteuil roulant, et l’avaient fait asseoir à la porte, et à même le sol. Et quand je suis sorti, elle m’a saisi par la jambe de mon pantalon, alors que je sortais. Elle a dit: «Frère Branham, la seule chose que je vous demande, c’est de m’imposer les mains.» Elle a dit: «Ma tumeur partira.» Et elle était presque comme ceci.

125      Environ six semaines plus tard, elle était dans une réunion, et elle a pris les soeurs pour qu’elles entrent là et l’examinent. Sans aucune opération, il n’y avait pas la moindre trace de la tumeur, nulle part. Peu importe, même si ce n’était pas le soir où on devait prier pour les malades, elle était persévérante. Et elle a obtenu ce qu’elle cherchait. La foi a trouvé sa place, et elle s’est emparée de la chose.

126      Prenons Michée. Et dans quelques instants, je vais terminer.  Michée, devant quatre cents prêtres bien formés, des prophètes hébreux ayant tout. Le messager a dit: «Viens, Michée, tu as été excommunié de l’association des ministres d’ici; mais si tu parles le même langage que les autres maintenant, et que tu dises qu’Achab peut monter là, qu’Achab et Josaphat peuvent monter là, nous pensons que–qu’ils vont te faire revenir dans la communion.»

127      Il a dit: «L’Eternel est vivant, je ne dirai que ce qu’Il me dira.» Ô Dieu, donne-nous davantage de Michées! Vous voyez?

128      Ainsi, il a attendu. Ce soir-là la vision est venue. Il a examiné sa vision par la Parole. En effet, la Parole de Dieu avait prédit au sujet d’Achab que les chiens lécheraient son sang, comme ils avaient léché le sang de Naboth. Ainsi, nous voyons que sa vision était parfaitement en accord avec la Parole.

129      Ainsi, il était persévérant lorsqu’il s’était présenté là le lendemain matin. Il a dit: «Vous pouvez monter, mais j’ai vu Israël dispersé sur la colline, comme des brebis sans berger.»

130      Et ce grand prêtre, ou le chef des prophètes, s’est avancé là, il l’a giflé à la bouche et a dit: «Par où l’Esprit de Dieu est-Il passé lorsqu’Il est sorti de moi?» Toutefois, Michée ne s’occupait pas de ce que les gens disaient. Il s’est tenu là. Achab a dit: «Mettez cet homme en prison; mettez-le dans la prison intérieure, et nourrissez-le du pain et de l’eau d’affliction. Je m’occuperai de lui lorsqu’il... lorsque je serai de retour», en d’autres termes, décapitez-le, ou quelque chose du genre.

131      Il a dit: «Si jamais tu reviens, l’Eternel ne m’a pas parlé.» Oh! il savait où il se tenait. Ce que les autres pensaient ne changeait rien; il savait qu’il avait été dans la Présence de Dieu. Il avait entendu la Voix de Dieu. Celle-ci était parfaitement en accord avec la Parole de Dieu.

132      Ainsi, nous devrions, ce soir, considérer cette heure dans laquelle nous vivons, et voir la promesse de ce jour, cette promesse que la Parole de Dieu a faite. Peu importe ce que quelqu’un d’autre dit; la Parole l’a dit, et Jésus vient pour se faire connaître. Etre persévérant!

133      L’aveugle que Jésus a caché, qu’Il a plutôt guéri n’était pas capable–il n’était pas capable d’expliquer ni de discuter sur leur théologie. Mais il savait une chose, il était persévérant.

134      Son père et sa mère ne pouvaient pas parler. Ils ont dit: «Eh bien, nous craignons d’être chassés de la synagogue.» Et ils ont dit: «Demandez-lui, il a de l’âge.»

            On lui a demandé: «Qui t’a guéri?»

            Il a dit: «Un Homme, Jésus de Nazareth.»

135      Ils ont dit: «Donne gloire à Dieu!» Ils ont dit: «Nous savons que cet Homme est un pécheur.»

136      Il a dit: «Eh bien, s’Il est un pécheur ou non, je ne sais. Je ne saurais le dire. Mais, a-t-il dit, je sais une chose, autrefois j’étais aveugle, mais maintenant je vois.»

            Ils ont dit: «Nous ne savons d’où vient cet Homme.»

137      Il dit: «C’est étrange. Vous êtes censés être les conducteurs de ce jour, connaissant toutes les choses spirituelles; et voici venir un Homme qui m’a ouvert les yeux, alors que je suis né aveugle, et pourtant vous ne savez pas d’où Il vient?» Oh! il était persévérant, rien n’allait le déranger. Il avait parlé à Dieu.

138      Nathanaël ne s’est pas embarrassé de l’appeler: «Seigneur, Roi d’Israël», devant son pasteur et tous les autres, lorsqu’Il lui a dit où il se trouvait la–la veille. Nathan ne s’est pas embarrassé.

139      La femme au puits n’a pas regardé le grand nombre de gens qui lui disaient que ce n’était pas légal pour elle de dire quoi que ce soit, du fait qu’elle était une prostituée. Elle avait rencontré un Homme qu’elle attendait depuis qu’elle était une–une petite fille; elle savait que Jésus devait venir sur la scène, un Prophète. Et elle avait trouvé ce Prophète, elle L’a vu lui dire les choses qu’elle avait faites. Pouvait-on l’arrêter? Comme je le dirai encore, c’est comme une maison en feu par un temps de grand vent. C’était impossible de l’arrêter. Son coeur était enflammé de joie et de paix. Elle avait été pardonnée de ses péchés. Elle avait vu le Messie. Elle avait vu Sa Présence. Elle avait vu Sa Parole.

140      «Nous savons que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu? Tu dois être Son Prophète.»Il a dit: «Je Le suis.»

141      Si cet Homme pouvait faire une telle chose, Il ne mentait pas; elle a su que c’était le Messie; la bonne nouvelle devait donc être répandue.

142      Combien devrions-nous être enflammés de la même façon ce soir, être tenaces pour faire en sorte que tout le monde sache que le Saint-Esprit est réel aujourd’hui, et qu’Il descend sur nous et fait la même chose qu’Il avait faite, en rapport avec les promesses de cette heure. Nous ne sommes pas tenaces. Je me demande si réellement cela nous a frappés? Vous voyez? Considérez la femme au puits.

143      Une chose... Il faut que je termine. J’ai environ une demi-page de notes là, mais j’aimerais terminer en disant ceci. Ça me rappelle une histoire. Nous allons ensuite prier pour les malades. Nous serons un tout petit peu en retard, mais peut-être de dix ou quinze minutes, cependant je vous demande encore un peu de patience.

144      J’étais dans la ville de Mexico il y a environ trois ans. Combien connaissent le frère Espinoza, vous les Espagnols qui êtes ici? Eh bien, je pense, beaucoup d’entre vous. C’était lui mon interprète. Nous étions là à Mexico City. J’étais, pour autant que je sache, le seul protestant qui soit jamais allé là, et j’étais parrainé par le gouvernement. Mais le général Valdivia, vous vous souvenez de lui, il fait partie des Hommes d’Affaires Chrétiens, il avait reçu... avait été sauvé et rempli du Saint-Esprit, et il est passé par le gouvernement et m’a fait venir.

145      Ainsi donc, nous avons obtenu une autre grande arène, là-bas, qui pouvait recevoir plusieurs milliers de personnes. Il n’y avait pas de places assises, les gens devaient se tenir debout. Et vous–vous en faites un problème de devoir vous tenir ici pendant deux ou trois heures dans cette salle; ces gens-là restaient debout là sous ce soleil ardent du désert, là depuis 9 h 00 du matin jusqu’à 21 h 00 ce soir-là, jour après jour. Et un soir, pendant qu’il y avait une averse, ils se tenaient là; et ces jeunes femmes mexicaines, les cheveux leur tombaient sur le visage, et il pleuvait si abondamment que je n’arrivais pas à voir l’autre moitié de l’auditoire. Ça ne les dérangeait pas du tout; ils s’en tenaient à cette Parole de Vie.

146      Je me souviens d’un soir quand je suis entré. Je n’ai fait là que trois soirées. L’estrade était presque aussi longue que ça, ou peut-être un peu plus longue. Un vieil aveugle est passé à l’estrade, et on l’avait amené là.

147      L’homme qui était venu me prendre, je l’appelais Mañana, ce qui veut dire «demain». Il était si lent. Jamais il n’arrivait là, et, eh bien, il regardait tout autour, et il arrivait là à n’importe quel moment. Et moi, je priais, et il... Et je l’appelais simplement «Mañana.»

148      Ainsi, on m’avait fait monter par l’arrière de ce grand mur, à l’aide d’une échelle, et ensuite, ils m’ont fait descendre sur une estrade. Frère Jack Moore, combien le connaissent? Certainement, et je pense que vous le connaissez; et frère John Sharrit et beaucoup d’autres qui sont ici. Ils étaient là à l’estrade. Ce soir-là, passant sur l’estrade...

149      Mañana distribuait les billets, les–les cartes de prière, mais Billy marchait à ses côtés pour veiller à ce que tout marche bien. Il pouvait parler aux gens et leur donner les cartes de prière, mais Billy allait pour voir si les choses se passaient correctement ou pas, si l’homme vendait des cartes, ou ce qu’il faisait, ou s’il faisait acception des personnes, s’il permettait à tous ceux qui voulaient une carte de prière d’en avoir une.

150      Ainsi donc, ce soir-là, lorsque les cartes de prière étaient appelées, un vieil homme est passé à l’estrade, pieds-nus, les jambes de son pantalon étaient complètement déchirées, et il tenait dans sa main un vieux chapeau qui avait une ficelle tout autour. Et lorsqu’il est arrivé près de moi, il était aveugle, et j’ai regardé ce vieil homme. Et je me tenais là, portant de beaux habits comme ce soir; quelqu’un m’avait offert un beau complet neuf, je portais de bons souliers. Et ce pauvre vieil homme-là portait une vieille chemise en lambeaux, et il était couvert de poussière. Il était là, complètement aveugle, et ses yeux étaient pratiquement aussi blancs que ma chemise à la suite de cataracte. Et–et je me suis dit: «Quelle chose cruelle Satan a faite!» Le pauvre vieil homme n’avait probablement jamais pris un bon repas dans sa vie.

151      L’économie est très mal équilibrée là-bas. Et les gens... Imaginez donc, disons que Pedro, Pierre, est un–est un maçon, il gagne 30 pesos par jour, et il doit travailler quatre jours durant pour se procurer une paire de chaussures. Voyez-vous? Et puis, que dire du petit Pancho, ou Chico, le petit qui travaille là et qui ne gagne que quatre pesos par jour, et qui a quatre ou cinq enfants à nourrir? Il pourrait descendre là pour se procurer des tortillas des haricots infectés d’amibes pour ses enfants, et ce soir Martina peut en avoir un et–et le petit Chico peut en avoir un, mais quelqu’un devra avoir besoin d’un... s’en passer. Ils sont obligés d’épargner une certaine somme afin de se procurer une chandelle qui doit être brûlée sur un autel en or, pour leurs péchés. C’est ce qui m’exaspère. Voilà donc.

152      Eh bien, ce vieil homme se tenait là, et il disait quelque chose en espagnol. Et il avait un petit chapelet enroulé autour de ses doigts, et je lui ai dit: «Ôte-le», par l’intermédiaire de frère Espinoza.

153      Et je me suis dit, je me suis dit: «Je vais relever mes épaules. Je peux simplement déposer mon veston, et lui dire... Mais ses épaules sont beaucoup plus larges que les miennes.» Et j’ai placé mes pieds à côté des siens, me disant: «Je peux ôter carrément mes chaussures en douceur, et personne ne le remarquera, et je vais lui donner mes chaussures», mais ses pieds étaient beaucoup plus grands. Et j’ai pensé: «Eh bien, que puis-je faire?» Je me suis dit: «Ô Dieu!»

154      Si vous n’éprouvez pas de la compassion pour les gens, il ne sert à rien d’essayer d’être à leur service. Il faut avoir de la compassion. C’est la raison pour laquelle Il a éprouvé de la compassion à cause de nos infirmités.

155      J’ai simplement placé mon bras autour de lui, comme ceci et j’ai dit: «Père céleste, si mon père était encore vivant, il aurait à peu près son âge. C’est le père de quelqu’un.» Et je me tenais là comme cela, et je l’ai entendu hurler: «Gloria a Dios!» C’est-à-dire: «Gloire à Dieu!», vous savez. Il a promené le regard là et le vieil homme pouvait voir aussi parfaitement que moi, il marchait simplement çà et là sur l’estrade, faisant des va-et-vient. Eh bien, et naturellement, ils ont dû appeler des huissiers; environ trois ou quatre cents huissiers se tenaient là, pour calmer les gens. Alors ils ont dû me retirer en me faisant monter par la corde.

156      Le soir suivant, en arrivant sur le lieu, il y avait toute une pile haute comme ça, un tas de choses là-bas, de vieux châles et de vieux chapeaux et autres, que les gens avaient déposés là pour qu’on prie dessus. Comment ils savaient qui était propriétaire de quoi? Je ne sais pas, tout était entassé là, c’était posé là. Et il pleuvait. J’étais en retard. Et je suis entré là, et j’ai simplement commencé à prêcher, disant: «La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, l’évidence des choses invisibles», et frère Espinoza m’interprétait là.

157      Et Billy est venu là et m’a tapoté à l’épaule, et il a dit: «Papa, il faut que tu fasses quelque chose.» Il a dit: «Mañana a distribué toutes les cartes de prière.» Et il a dit: «Il y a une petite femme qui se tient là, une petite dame, a-t-il dit, elle a un bébé mort, et il est mort ce matin.»

158      Vous avez lu l’article chez les Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Et, souvenez-vous, cela doit être authentifié avant que ça soit imprimé. Le médecin doit signer cette déclaration, attestant que c’est vrai, lorsque vous mettez cela sous presse.

159      Et il a dit... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] «Et il est mort ce matin. Elle s’est tenue là sous cette pluie avec ce bébé pendant toute la journée, et elle ne savait pas qu’Espinoza était... ou, je veux dire que Mañana distribuait aux gens les cartes de prière.» Et il a dit: «Elle n’a pas de carte de prière.» Et il a dit: «J’ai quarante ou cinquante huissiers qui n’arrivent pas à la retenir loin de cette estrade.» Il a dit: «Elle leur passe entre les jambes, elle les perturbe, leur monte sur le dos, et tout. Elle lutte pour parvenir ici.»

160      Et j’ai dit: «Eh bien, je vais vous dire quoi.» J’ai dit: «Venez ici, frère Moore.» Vous savez, vous tous, beaucoup d’entre vous ont levé la main, vous connaissez frère Jack Moore. J’ai dit: «Frère Moore, elle ne sait pas qui je suis. Elle ne sait pas. Il y a eu beaucoup de ministres qui se sont tenus ici et qui ont parlé; beaucoup de baptistes et autres, qui ont parrainé les réunions.» Et j’ai dit: «Eh bien, vous, allez là et priez pour cet enfant, et elle ne saura pas nous distinguer, voyez.» Il a dit: «D’accord, Frère Branham.»

161      Il a commencé à descendre l’estrade, il était à peu près à la même distance que ce mur-là, et je me suis retourné. Les gens n’avaient pas compris, parce qu’ils ne comprenaient pas l’anglais. Et j’ai dit: «Maintenant, comme je le disais, la foi est une ferme as-...» Et ayant regardé là devant moi, j’ai vu un petit bébé mexicain au visage sombre, n’ayant pas de dents, assis là me souriant, juste là devant moi.

162      J’ai dit: «Attendez une minute, Frère Moore.» J’ai dit: «Dites à la petite dame de venir ici.»

            Et Billy a dit: «Papa, elle n’a pas de carte de prière.»

            J’ai dit: «Je viens de voir une vision, Billy.»

163      Et ainsi, ils sont descendus là et ont pris la petite dame. La voilà venir, montant là en courant, et elle est tombée à genoux, et a commencé à crier: «Padre», ce qui veut dire «Père», vous savez, je lui ai demandé par l’intermédiaire de frère Espinoza de se tenir debout. Elle tenait l’enfant; et elle l’avait couvert d’une petite couverture à rayures blanches et bleues, qui était trempée, et l’eau en coulait et ses cheveux pendaient. C’était une ravissante petite femme, c’était probablement son premier enfant, elle était dans la... entre vingt-deux et vingt-cinq ans, elle tenait le petit enfant comme cela; une petite forme raide longue à peu près comme ça, sous cette couverture. J’ai commencé à réfléchir.

164      Tout le monde pensait que j’étais en train de prier pour me débarrasser du cas, vous savez, et l’ôter de leurs mains, là.

165      Et j’ai posé mes mains sur le petit bébé, et j’ai dit: «Père céleste, je ne sais pas si–si c’est de ce bébé qu’il s’agit; mais j’ai vu là il y a quelques instants la vision d’un petit Mexicain, qui avait l’air d’un petit bébé au visage sombre, en train de sourire.» Et j’ai dit... On n’interprète pas la prière, vous savez. Et j’ai dit: «Je l’ai vu en train de sourire.» J’ai simplement posé mes mains sur cet enfant, comme ceci, au Nom de Jésus-Christ, pour prier, et le petit bébé s’est mis à gigoter et il s’est mis à crier aussi fort que... Et il s’est donc mis à crier.

166      Et j’ai dit: «Frère Espinoza, n’écrivez pas ce cas maintenant. Envoyez un messager, avec cet enfant et cette femme, et amenez-le chez le médecin.» Et ce soir-là, ils ont appelé le médecin, le médecin a signé une déclaration attestant que le bébé était mort de la pneumonie ce matin-là dans son hôpital, ou plutôt dans son cabinet, à 9 h 00. Et voici qu’on était autour de 22 h 00 ce soir-là, le bébé était mort depuis ce matin-là, et il est revenu à la vie; et aujourd’hui il vit pour la gloire de Dieu.

167      Pourquoi? Elle était simplement aussi tenace que cette petite femme syro-phénicienne dont nous étions en train de parler ce soir. Cela montre que Dieu est toujours le même hier, aujourd’hui et éternellement. En effet (qu’était-ce?), elle avait entendu parler de ce vieil homme aveugle.

168      Elle était catholique de foi. Ils sont tous des catholiques; donc au Mexique, dès votre naissance, vous êtes automatiquement un catholique.

169      Ainsi, ces gens avaient donc vu ce vieil homme là sur la rue, donnant son témoignage. Elle... Ils en avaient entendu parler. Cette femme n’avait jamais vu un miracle. Mais elle savait que si Dieu a pu faire recouvrer la vue à un aveugle, Il pouvait ressusciter son bébé et le ramener à la vie, parce que c’était le même Jésus-Christ. Parfois, son cas ferait que les pentecôtistes se sentent petits. Et c’est vrai, avec une telle foi; en effet, elle était tenace, se disant que ça devait être Dieu qui avait pu restaurer la vue. «Et si c’était Dieu qui pouvait tenir Sa Parole et restaurer la vue, Il pouvait ressusciter les morts.» Et Dieu a fait cela parce qu’elle était tenace. Je serais là une autre soirée, et peut-être qu’elle... Cette nuit-là était pour elle.

170      Ne pouvons-nous pas... Ce soir, mes amis, ne pouvons-nous pas être persévérants? Ne pouvons-nous pas nous presser à travers ces bardeaux sombres et mystiques par ici et accepter Jésus-Christ comme notre–comme notre Guérisseur? Ne pouvez-vous pas le faire? Prions.

171      Seigneur Jésus, ô Dieu, je–je ne sais que dire de plus. Je prie, ô Dieu, puis-je appeler ne fût-ce qu’une petite ligne de prière, Père? Et peut-être que Tu montreras aux gens cela, peut-être que Tu feras quelque chose exactement comme Tu l’as fait avant Ta–Ta mort et Ton ensevelissement; en effet, en ce jour et en ce moment, peut-être qu’il y a des étrangers ici, afin que nous puissions voir que Tu es encore le même hier, aujourd’hui et éternellement, et que Tu tiens Ta Parole. Et peut-être qu’il y aura quelqu’un qui aura assez de foi pour franchir cette barrière et aller de l’autre côté, ce mur du son, ce mur du péché, ce mur de l’incrédulité là-bas, franchir cela, et atteindre le point où tout est possible. Accorde-le, Seigneur. Il nous est dit que lorsqu’un avion franchit ce mur du son, il n’y a plus de limite à sa vitesse et à sa puissance. Ô Dieu, si nous pouvions tout simplement franchir cette puissance de l’incrédulité, les miracles et d’autres choses, et les promesses de Dieu n’auront plus de limite «car tout est possible à celui qui croit». Accorde-le, Père. Nous le demandons au Nom de Ton Fils, Jésus-Christ. Amen.

172      Si je suis un petit peu en retard, est-ce en ordre que nous allions de l’avant et que nous ayons–que nous appelions une ligne de prière? Je sais que les gens deviennent agités, mais appelons juste une petite ligne de prière. Voyons, lundi soir nous avons eu la série A (Est-ce juste?), lorsque nous avons distribué les cartes de prière? Ou plutôt, non, je veux dire mercredi soir. Je pense que c’était plutôt lun-... Mercredi soir c’était la première soirée, c’était la série A, et la dernière soirée, c’était la série B, et ce soir c’est la série C. Nous avons appelé de 1 à 25, série A. Je pense que c’était ça, n’est-ce pas, de 1 à 25, série A? Est-ce juste, de 1 à 25, série A? De 1 à 15, série A.

173      Eh bien, appelons la série B, les cartes de prière d’hier, alors. Appelons la série B, de 75 à 100. Carte de prière série B. Nous en arriverons à votre série, la série C et aux autres. Nous sommes dans la série B 25... Non. B 75, je pense que c’est ce que j’ai dit, n’est-ce pas? B, de 75 à 100. Ça va. Qu’ils se tiennent debout de ce côté-ci maintenant. B, de 75 à 100, tenez-vous debout de ce côté-ci. Venez juste de ce côté-ci et alignez-vous ici; que certains d’entre vous frères aillent là-bas. Billy, Roy, que certains d’entre vous aillent là et veillent à ce que les gens entrent dans la ligne de prière. Très bien.

174      J’ai besoin de toute votre attention juste un moment. Maintenant, soyez très révérencieux. Eh bien, écoutez, certaines personnes s’en vont et disent: «Le prédicateur ne porte pas le genre de cravate qu’il faut. Il ne porte pas un costume qu’il faut. Ses manières sont de travers. Il ne se tient pas assez droit.» Eh bien, voyez, vous n’avez toujours pas de foi. Vous voyez?

175      Si un homme entre par cette porte là derrière et vous dit qu’il a un... qu’il–qu’il a un mandat postal ou une traite bancaire d’un million de dollars pour vous, qu’il soit instruit ou illettré, qu’il soit en salopettes ou en smoking, qu’il soit un Noir, un Jaune, un Brun ou un Blanc, ce n’est pas ce qui importe pour vous.

176      Ce n’est pas le messager qui importe, c’est le Message que vous voulez écouter. «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Combien en sont conscients? Maintenant, je vous prie tout simplement–tout simplement...

177      Si le–si l’ingénieur là-bas, je pense Mr. Ruby, ou je pense que c’était ça son nom, celui que j’ai rencontré l’autre soir, s’il veut bien... C’est lui qui nous a fourni l’éclairage et ainsi de suite, ici, s’il veut bien patienter quelques minutes pour l’amour de l’Evangile.

178      Maintenant, que tout le monde soit très respectueux; toutefois, soyez très persévérants. Efforcez-vous pour aller directement au-delà du voile.

179      Eh bien, lorsque Jésus-Christ guérit les malades... Eh bien, je ne dis pas qu’ils seront guéris; je ne saurais vous l’affirmer. Souvenez-vous, je n’ai aucune puissance pour guérir. Je n’ai pas de puissance, vous n’avez aucune puissance, personne d’entre nous n’en a. Nous avons l’autorité. Combien comprennent cela?

180      Ecoutez bien, permettez-moi de vous demander quelque chose. Là dans la rue par ici, sur cette autoroute où la circulation est intense, cette autoroute qui vient de la super autoroute, là juste sur ce–sur cette autoroute principale à péage, je vois que la vitesse limite est de quatre-vingts miles à l’heure [128 km/h]. Il y a des voitures qui descendent là dans tous les sens, d’une puissance allant de deux cents chevaux moteur jusqu’à–à–à trois ou quatre cents chevaux moteur.

181      Et le numéro 76, venez s’il vous plaît. On a besoin du numéro 76. B-76, peut-être que c’est quelqu’un qui est sourd. Regardez autour de vous. Oh! je suis désolé. Très bien. B sept-... est-ce ça, mon frère? B-76. Ça va.

182      Maintenant remarquez, par exemple, voici venir un petit policier là sur cette autoroute, il est si petit que son képi lui couvre même les oreilles, et il ne pèse pas plus de 50 kilos. Eh bien, quelle puissance a-t-il pour arrêter l’un de ces véhicules? Et là certains de ces véhicules, trois ou quatre, l’un à côté de l’autre, filant en trombe sur cette autoroute, et chacun d’eux a une puissance de trois cents chevaux moteur. Il ne pourrait même pas en arrêter un ayant la puissance d’un cheval moteur. Et voici que ces véhicules sont là. Mais que ce grand insigne brille, et que ce policier lève la main! Il pourrait ne pas avoir de puissance, mais il a l’autorité. Et vous entendrez les freins grincer, et les véhicules aller de côté, et tout le monde s’arrêtera. Pourquoi? Parce qu’il a l’autorité.

183      Je n’ai aucune puissance. Vous n’avez aucune puissance. Mais nous avons l’autorité, amen, l’insigne de la foi est attaché à la Parole: «Je La crois. Elle est la Vérité.» C’est ce qui arrête les choses. Alors vous pouvez être tenace.

184      Quand ce petit policier se tient là et qu’il fait retentir ce petit sifflet et qu’il lève sa main, je vous assure, tout va s’arrêter. Il s’agit de son autorité. Il s’agit de son autorité, pour croire.

185      Maintenant, croyez, chacun de vous. Maintenant, vous qui êtes debout là-bas, maintenant ne soyez pas découragés, tenez-vous simplement–simplement là et soyez violents et dites: «Seigneur, cet homme ne sait rien à mon sujet. J’en suis sûr. S’il peut parler, me dire quelque chose, je vais–je vais croire de tout mon coeur.» Eh bien, que pourrions-nous savoir donc?

186      Qui est le Guérisseur? Jésus-Christ. Est-ce vrai? Eh bien, alors, s’Il est ici présent, eh bien, la seule chose que nous devons faire c’est simplement de Lui demander. «Et Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités.» Est-ce juste? Très bien. Alors: «Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Aujourd’hui Il est le Souverain Sacrificateur. Comment–comment a-t-Il agi lorsqu’une femme a touché Son vêtement il y a deux mille ans? Il s’est retourné et lui a dit ce qu’était sa maladie, et Il lui a dit que sa foi l’avait guérie. Est-ce vrai? Eh bien, Il est le même aujourd’hui, et Il doit agir de la même façon, parce qu’Il est le même.

            Maintenant, votre ligne de prière est-elle prête?

187      Maintenant, voici une femme qui avance ici. Au mieux de ma connaissance, je–je ne l’ai jamais vue. Elle m’est totalement inconnue, au mieux de ma connaissance. Nous ne nous connaissons pas. [La soeur dit: «J’ai assisté à vos réunions en 1947, de 1950 à 1953.»–N.D.E.] Elle a dit qu’elle a assisté à mes réunions en 47 et en 53.» Mais... [«De 1951 à 1953.»] De 51 à 53. Mais pour ce qui est de vous connaître, je ne vous connais pas. [«Non.»] Non.

188      Voyez, c’est exactement comme si–si je vous rencontrais d’ici une ou deux semaines, probablement je ne vous reconnaîtrais point. Il y a beaucoup de gens qui ont assisté aux réunions, des dizaines de milliers depuis lors, vous voyez, et je ne saurais pas vous reconnaître. Mais voici ce que je veux dire, est-ce que je... «Me connaissez-vous?», vous me connaissez parce que vous avez assisté à mes réunions. Mais personnellement pour ce qui est de vous connaître, ou de connaître votre problème, ou ce que vous avez fait depuis ce temps-là jusque maintenant, ou avant ce temps-là, ou ce que vous comptez faire, bien sûr, je ne peux pas le savoir. Non.

189      Mais maintenant, pour que nous ne prenions pas beaucoup de temps avec chaque personne, pour essayer de... L’autre soir, je–j’ai arrêté avant. Je ne voyais pas; je–je–je ne pensais pas qu’il restait encore des gens. J’avais laissé deux ou trois personnes debout dans la ligne. Je n’aurais pas dû le faire. Ce n’était pas intentionnellement. Je ne sais pas pourquoi. Simplement je... Eh bien, tout le monde, il semblait que c’était l’apogée. On n’a pas besoin de dorloter les gens. On veut qu’ils soient assez coriaces pour qu’ils atteignent ce niveau-là et qu’ils puissent s’emparer de ce que vous dites, voyez, et c’est alors qu’ils sont guéris. Si vous ne le faites pas, eh bien, ils ne seront–ils ne seront pas guéris.

190      Eh bien, cette dame-ci, c’est la première fois que nous nous rencontrons. Eh bien, s’Il est «le même hier, aujourd’hui et éternellement», eh bien, s’Il se tenait ici, portant ce costume qu’Il m’a donné; par l’intermédiaire d’une personne de bien, Il m’a donné ce costume; eh bien, s’Il se tenait ici portant ce costume, pourrait-Il vous guérir? Non, non. Il l’a déjà fait, vous voyez: «Il a été blessé pour nos péchés.» Il ne pourrait pas vous guérir. Combien savent que c’est la vérité? La chose a déjà été accomplie.

191      N’importe quel pécheur ici présent, Il ne pourrait pas vous sauver; Il l’a déjà fait. Vous devez accepter cela.

192      Eh bien, s’Il se tenait ici, portant ce costume qu’Il m’a donné, Il pourrait... L’unique chose qu’Il pourrait faire, Il dirait... Si vous disiez: «Je suis malade. Je suis dans le besoin. Ou j’ai un bien-aimé qui est malade», ou peu importe la chose, «j’ai un problème financier. J’ai–j’ai un problème domestique», ou peu importe ce que c’est, Il ne pourrait pas–Il ne pourrait pas vous donner la chose. Il vous dirait simplement qu’Il l’a déjà acquise. Maintenant, combien comprennent cela? C’est vrai, voyez, voyez, parce que cela a déjà été fait. Vous voyez? Il ne peut pas faire...

193      Si vous avez été racheté de toutes choses, le–le prêteur sur gage ne peut plus vous retenir, si vous avez été racheté. Si vous avez le reçu, montrant que la chose a été rachetée, cela règle le problème. Il ne peut plus retenir cela.

194      Nous avons le reçu, voyez; maintenant si vous avez la foi pour encaisser cela! Voyez! Mais maintenant, s’Il se tenait ici, et que moi, je basais toute ma campagne sur le fait qu’Il est  le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il devrait savoir ce qu’est votre problème. Et cela devrait certainement... Comme moi, je ne connais pas la chose, cela devrait certainement confirmer que ça doit être Lui. Cela devrait être une certaine puissance, une certaine puissance. Cela dépend de ce que vous pensez que la puissance sera. En effet, vous savez que je ne vous connais pas, humainement parlant. Et cela devait être une certaine puissance. Et si vous croyez que c’est Lui... Et si vous ne croyiez pas que c’est Lui, naturellement, vous ne vous tiendriez pas ici. Et,  cependant, si vous croyez effectivement que c’est Lui, alors s’Il peut vous révéler ce que vous avez fait, ou ce pour quoi vous êtes ici, ou–ou quelque chose du genre, cela augmenterait votre foi, n’est-ce pas?

195      Cela ne devrait-il pas augmenter votre foi, vous qui êtes là-bas? Lorsque... Voici ma main; au mieux de ma connaissance, je n’ai jamais vu cette femme, de ma vie; je ne connais que certaines personnes dans l’assistance, ou–ou peut-être elle a été dans la ligne de prière, ou quelque chose comme cela, il y a des années et des années. Je n’ai aucun souvenir d’elle, aucun. Mais, puisse le Seigneur m’aider maintenant. Comme un don...

196      Voyez, c’est comme ces ministres qui sont ici. Vous le savez déjà, si vous m’avez entendu prêcher, je–je ne suis pas un prédicateur. Je n’ai pas d’instruction. Je ne pourrais pas me dire prédicateur, mais il y a ici des hommes qui sont plus qualifiés que moi pour le faire.

197      Mais, mon don vient de Dieu, parce que je L’aime. Et–et voici ce que je crois: «Les dons et les appels sont sans repentir.» Ils sont prédestinés par Dieu. Il y en a dans chaque génération. Et ma part dans ceci, c’est vis-à-vis de cette Parole, pour qu’Elle revive encore, que je devienne la Parole pour discerner et connaître. C’est un don prophétique qui a été promis selon Malachie 4, qui devrait être là dans ce jour-ci, cela prouve que nous sommes parfaitement dans les derniers jours.

198      Maintenant, si le Seigneur Jésus me dit où est votre problème, croirez-vous que je suis Son prophète, ou Son serviteur? Puisse-t-Il l’accorder. Vous souffrez d’une–d’une maladie de la peau. Il y a quelque chose qui cloche au niveau de votre peau. C’est vrai. [La soeur dit: «Oui.»–N.D.E.] Maintenant, si cela est juste, levez la main. Voyez? Ainsi...

199      Maintenant, je sens continuellement quelque chose venir de là, quelqu’un a dit: «Il a deviné cela.» Eh bien, attendez juste une minute. Je n’ai pas deviné cela, madame. Une... voyez, les gens... Vous ne pouvez pas cacher une pensée en ce moment, voyez, parce qu’Il est ici maintenant. Et je prends chaque esprit ici présent sous mon contrôle, au Nom de Jésus-Christ, voyez, pour la gloire de Dieu. Je n’ai pas deviné cela.

200      Il s’agit d’une maladie des nerfs. Vous avez une maladie des nerfs qui fait que vous soyez... Cela vous dérange. Vous priez pour un bien-aimé. [La soeur dit: «Oui.»–N.D.E.] Il s’agit d’une femme [«Oui.»] C’est votre belle-fille. [«Oui.»] Et elle souffre de l’épilepsie. [«Oui.»] C’est juste.

            Eh bien, je n’ai pas deviné cela. C’est ça.

201      Croyez simplement cela! [La soeur dit: «Est-elle délivrée?»–N.D.E.] Croyez cela de tout votre coeur; et il vous sera accordé selon votre foi. Moi, je le crois. [«Elle est délivrée?»] Je–je croirai cela. Si vous croyez cela, cela s’accomplira.

202      Voyez, je ne peux pas l’en délivrer sur la base de ma foi, cela doit se faire sur la base de votre foi. Voyez? Voyez? Comprenez.

203      Bonsoir. Je viens de perdre ma mère, il y a environ deux ans. Et quand je vous vois venir comme cela, cela me fait penser à elle. Ne serais-je pas une personne affreuse en me tenant ici pour représenter Jésus-Christ, en étant un séducteur? Ce serait horrible pour moi de faire une–une telle chose. Mais je–je ne suis pas un séducteur. Je suis Son serviteur. Et si Dieu me permet, par Sa grâce, de connaître quelque chose à votre sujet, eh bien, croirez-vous que cela vient de Dieu? [La soeur dit: «Oui.»–N.D.E.]

204      Maintenant, pour que les gens comprennent, écoutez ceci, voyez. Ce seul cas de discernement est plus que si je prêchais jusqu’à minuit. Jésus a dit: «J’ai connu qu’une vertu est sortie de Moi.» Si c’était ainsi pour le Fils de Dieu, à combien plus forte raison pour moi, un pécheur? Vous voyez? Daniel a vu une seule vision de Dieu et cela a troublé son esprit pendant plusieurs jours. Combien le savent? Certainement. Vous voyez? Vous ne vous rendez pas compte de la grâce que Dieu nous accorde.

205      Maintenant, cette dame souffre d’une maladie de l’estomac. C’est dans votre estomac. Je vous vois reculer de la table, et cela est dû à une–une maladie des nerfs, c’est ce qui vous cause de tels problèmes à l’estomac, c’est ce qui fait que la nourriture ne puisse pas se digérer. C’est un ulcère de l’estomac, c’est en réalité ce qu’il y a, c’est dans l’estomac. Croyez-vous que Dieu vous guérira de cela? [La soeur dit: «Oui.»–N.D.E.] Croyez-vous que c’est guéri? Croyez que Dieu ôtera cela de vous. Que Dieu vous bénisse. Vous pouvez partir, et puisse le Seigneur Dieu vous l’accorder.

            Soyez très respectueux.

206      Bonsoir. Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je pense. C’est vraiment la première fois que nous nous rencontrons, n’est-ce pas? [La soeur dit: «J’ai déjà assisté aux réunions.»–N.D.E.] Vous avez déjà assisté aux réunions. Mais quand à vous connaître, je ne vous connais pas.

207      [Frère Branham fait une pause, et puis, il se tourne vers l’auditoire.–N.D.E.] Vous demandiez pour vous-même. Si vous croyez, cette arthrite va vous quitter. Oui. Elle était assise là, la tête baissée, en train de prier. Cela va quitter, si vous le croyez. Votre mari, croyez-vous que Dieu peut me révéler son problème? Croyez-vous que Dieu peut me le révéler? Vous étiez si heureux de savoir qu’elle allait en être guérie. Vous souffrez de la prostatite, c’est ce qui vous dérange. Levez la main.

208      Je n’ai jamais vu ces gens, de ma vie. Dites-moi ce qu’ils ont touché. Eh bien, posez-vous simplement cette question. Qu’ont-ils touché? Ce n’est pas du tout moi qu’ils ont touché; ils se trouvent à trente pieds [9 m] de moi. Mais ils ont touché ce Souverain Sacrificateur.

209      Si je vous suis inconnu, agitez la main comme ceci. Vous–vous–vous deux qui êtes assis ici, si je... Agitez simplement la main comme ceci, si je vous suis inconnu. Voyez? Voyez? Vous étiez simplement assis là. Et la dame était en train de prier, vous voyez; et Lui, se tenant ici, se tourne exactement comme Il l’avait fait dans la Bible. Ce n’est pas–ce n’est pas moi qui me tourne; c’est Lui qui me tourne.

210      Ecoutez, je ne connais pas ces choses. C’est très exactement comme ce microphone, il est totalement muet si quelque chose ne parle au travers. Mais vous pouvez m’entendre au travers de ce microphone (est-ce juste?), mais le microphone ne peut pas parler par lui-même. Il n’a pas de voix. Je ne connais pas ces gens. Ne pouvez-vous pas réaliser qu’on est dans la Présence de Dieu, c’est Lui qui utilise cela, pour vous montrer Sa Présence? Pressez-vous carrément!

211      Maintenant, étant donné que nous sommes des inconnus l’un à l’autre... Vous êtes plus jeune que moi. Probablement que nous étions nés à des années d’intervalle et à des kilomètres de distance, et nous nous rencontrons ici pour la première fois. Maintenant, lorsque Cela est allé là-bas, je ne peux que La suivre; c’est une Lumière, je L’observe, vous voyez. Le Saint-Esprit est une Lumière, nous le savons. Mais si le Seigneur Jésus-Christ m’aide à connaître votre problème, croirez-vous que je suis Son serviteur et comprendrez-vous que ce n’est pas moi, et que c’est Lui?

212      Je suis simplement Son serviteur, comme ce microphone. Eh bien, ce–ce pupitre que voici fait partie des meubles de la maison, mais ça n’a pas été conçu pour parler, ça sert de support à ma Bible. Le microphone ne servira pas de support à ma Bible; ça porte ma voix. Eh bien, il y a des dons différents dans l’Eglise; certains c’est Sa voix, certains c’est pour avoir une vision, et certains c’est pour d’autres choses qu’ils font. Mais le mien, c’est d’avoir des visions, en tant que Son serviteur.

213      Maintenant, si Dieu me permet de connaître votre problème, pourquoi vous êtes ici, me croirez-vous, et croirez-vous que ceci c’est la Parole de Dieu? Vous souffrez d’une infection. C’est une infection de la peau. [La soeur dit: «C’est vrai.»–N.D.E.]

214      Voyez-vous cela? Elle sait si c’est la vérité ou pas. Vous voyez? Maintenant, plus vous parlez à la femme, plus des choses à lui dire viennent. Elle est une très brave personne.

215      A propos, écoutez juste une minute; ensuite les autres, je vous prie de les amener un peu plus rapidement. Parlons juste quelques minutes, étant donné que vous êtes une personne aimable. Eh bien, vous êtes consciente que quelque chose vous est arrivé. Maintenant, entre vous et moi se tient une Lumière. En avez-vous déjà vu la photo? Elle se tient juste entre vous et moi. Je vous regarde au travers de cette Lumière. Voyez-vous? Et croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Il a dit à Simon qui il était.

216      Combien croient cela maintenant? Nous voici ici les mains levées, nous sommes de parfaits inconnus l’un à l’autre.

217      On vous appelle «Florence», et votre nom de famille est McAllister. [La soeur dit: «C’est juste. C’est juste.»–N.D.E.] Croyez-vous que Dieu peut me dire d’où vous venez? [«Oui.»] Vous n’êtes pas d’ici [«Non.»] Vous venez d’une ville appelée Lawrence, dans le Kansas. [«C’est juste.»] C’est juste. Maintenant, vous pouvez retourner, Jésus-Christ vous guérit.

218      Ayez foi en Dieu. Vous voyez? Vous voyez quoi? Maintenant, s’il vous plaît, soyez respectueux. Ne vous déplacez pas. Voyez-vous, ne vous déplacez pas.

219      Dieu guérit le diabète. Croyez-vous cela? Croyez-vous qu’Il peut vous guérir? Allez simplement de l’avant, et dites: «Merci, Seigneur.» Et croyez cela de tout votre coeur, et vous serez guérie.

220      Croyez-vous que Dieu peut guérir cette maladie gynécologique que vous avez? Alors, allez simplement de l’avant, en disant: «Merci, Seigneur. Je crois ça de tout mon coeur.»

221      Très bien, laissez la dame venir. Vous avez un problème gynécologique et vous avez aussi le diabète. Croyez-vous que Dieu vous guérira? Continuez simplement à marcher, en disant: «Merci, Seigneur», et croyez cela de tout votre coeur maintenant.

222      Approchez. Une maladie des nerfs provoque une maladie d’estomac. Croyez-vous que vous pouvez prendre votre souper maintenant? Partez, en disant: «Merci, Seigneur.» Prenez votre souper, et croyez de tout votre coeur.

223      Dieu guérit la maladie du coeur. Croyez-vous qu’Il guérira votre maladie du coeur? Très bien. Partez en croyant cela, et Il l’accomplira, vous voyez, si vous croyez.

224      Et si je ne vous disais rien, juste pour montrer la foi que je crois que vous avez, si je vous impose simplement la main, croirez-vous que vous serez guéri? Passez. Vous en avez déjà été guéri lorsque vous vous étiez levé là. C’est vrai.

225      Maintenant, approchez. Approchez. Bien sûr, tout le monde voit que cette femme clopine, elle a été ainsi toute sa vie. Mais une autre chose que vous avez, c’est une maladie de l’estomac qui vous dérange, qui vous fait désirer... Continuez simplement à marcher, disant: «Merci, Seigneur.» Croyez de tout votre coeur et partez, et croyez cela.

226      Croyez-vous que Dieu guérira cette arthrite, et qu’Il vous accordera de vous rétablir, en  rentrant chez vous? Partez, en croyant cela de tout votre coeur.

227      Vous tous qui êtes là dans l’auditoire, combien croient? Voici un homme assis juste ici en train de me regarder ici. Ne voyez-vous pas cette Lumière suspendue au-dessus de cet homme juste ici?

228      Réellement, ce qui le dérange, c’est un problème lié à l’excès de poids. C’est vrai. Levez la main si c’est cela. Croyez-vous que Dieu vous guérira? Votre femme est assise près de vous là, vous croyez que Dieu peut me révéler son problème? Le croyez-vous? Voulez-vous croire, madame? Croyez-vous que je suis Son prophète, Son serviteur? Cela aveugle les gens lorsque vous dites «prophète». Croyez-vous que je suis Son serviteur? Croyez-vous que Dieu peut révéler votre problème? C’est l’hypertension. Croyez de tout votre coeur maintenant, et cela vous quittera parce que vous croyez.

229      Ce garçon de couleur assis là à l’extrémité de ce siège, qui me regarde intensément, que pensez-vous de cela, monsieur? Croyez-vous que cela est de Dieu, vous qui êtes assis là? Vous me regardiez instamment. Je ne vous connais pas. Vous m’êtes inconnu. Mais vous souffrez d’une maladie. Croyez-vous que Dieu peut me dire ce que c’est? Croyez-vous? C’est une allergie. C’est vrai. Croyez-vous que Dieu vous guérira? Une chose sérieuse à votre sujet, c’est ceci: l’un de vos plus grands problèmes est que vous êtes rétrograde. Vous voulez réellement revenir à Dieu. Si cela est vrai, levez la main, alors venez ici. [Le frère se lève et s’avance.–N.D.E.] Vos péchés vous sont pardonnés, mon frère.

230      Vous direz: «Comment le savez-vous?» C’est la même Personne qui m’a dit quel était son problème.

231      Combien ici dans la salle veulent que leurs péchés leur soient pardonnés? Voulez-vous bien vous tenir débout? Vous voulez que vos péchés vous soient pardonnés? J’aimerais simplement voir si vous êtes assez sincère pour le faire. Merci. Si vous voulez bien vous avancer directement ici et vous tenir ici à côté de cet homme qui a été pardonné, et dire: «Je veux que mes péchés soient pardonnés. Je suis sincère à ce sujet»? Vous ne pouvez pas...

232      Venez, il y a plus de gens que ceux qui sont ici. Maintenant, si le discernement révèle la maladie et les afflictions, il révèle aussi le péché. Vous le savez. Comment pourrais-je savoir que cet homme était un pécheur? C’est cela, sortez carrément et descendez directement. Simplement nous... Voulez-vous le faire, juste un moment? Venez ici et tenez-vous juste un moment là, dites: «Je veux être pardonné, frère. Je veux que Dieu me pardonne mes torts. Je me rends compte que je suis dans Sa Présence. Je ne me soucie pas de ce que pensent mes voisins. Je–je viens malgré tout. Je suis persévérant. Je veux être sauvé, ce soir. Je crois en Dieu. Je veux venir maintenant même afin que tous mes péchés soient lavés.»

233      Serait-ce en ordre qu’on appelle les ministres? Combien de ministres ici croient que ces gens ont le droit d’être sauvés par la grâce de Dieu? J’aimerais que chaque ministre qui croit cela vienne se tenir ici avec eux maintenant, pendant que nous prions, chaque ministre qui est préoccupé par les âmes perdues. Je ne pensais pas que j’allais faire ceci, mais j’en sais mieux que de désobéir à Sa Voix. C’est Lui qui m’a dit de le faire. Ceci pourrait être leur dernière fois, je ne sais pas.

234      Combien savent que c’est ce qu’Il a fait lorsqu’Il était ici sur terre? Alors, c’est encore Lui, absolument. Il est impossible à un homme, à n’importe quel être humain, de faire une chose pareille. Nous sommes dans Sa Présence. Et nous Le voyons ici, ce soir, faisant... «Lorsque Je serai élevé, J’attirerai tous les hommes à Moi.» Vous voyez? Nous Le voyons ici, faisant la même chose qu’Il fit lorsqu’Il était ici sur terre. Ne pouvons-nous pas être persévérants maintenant? Efforcez-vous d’entrer maintenant. Qu’est-ce qui a fait que nous venions ici? Qu’est-ce qui est à la base de tout ceci, de toute façon? C’est Dieu. Croyez-vous cela?

235      J’aimerais que chacun de vous tous, frères ministres, vous avanciez et imposiez les mains à l’un de ces gens qui sont en train de se confesser là-bas.

236      Maintenant, mon cher frère, ma chère soeur, vous qui êtes en train de vous confesser à l’autel, qu’est-ce qui vous a poussé à venir? Vous n’êtes pas venu par votre propre puissance. Vous êtes venu parce que quelque chose vous a convaincu que vous aviez tort. Vous voulez être pardonné. Lorsque vous avez vu ce pauvre garçon de couleur, ce garçon éthiopien debout là, qui s’était éloigné de Dieu, et le Saint-Esprit a révélé qu’il était un pécheur... Ce même Saint-Esprit ne vous a point appelé par mes lèvres, mais Il vous a appelé, et vous voici ce soir, vous tenant là comme ce garçon-là. Confessez vos péchés maintenant devant Dieu. Croyez en Lui de tout votre coeur, et Il pardonnera chaque péché que vous avez commis, et Il vous recevra à nouveau ce soir sur base de votre confession et de votre communion. Il le fera si seulement vous croyez en Lui.

237      Maintenant, inclinons la tête, partout dans l’auditoire, et que tout le monde soit très révérencieux. Maintenant, prions. Que chacun de vous confesse ses péchés. Il est ici. Le Saint-Esprit est ici. C’est Lui qui appelle. Maintenant, croyez simplement cela de tout votre coeur; confessez que vous êtes dans l’erreur, demandez-Lui de vous pardonner. Et que chacun de vous, frères, prie avec ces gens.

238      Père céleste, nous venons maintenant au Nom du Seigneur Jésus, Te remerciant pour Ta glorieuse grâce et Ta glorieuse puissance envers nous, Seigneur, de ce que nous, des êtres indignes, ici à cette heure avancée de la fin... Nous implorons que Ta grâce s’étende, Seigneur, et continue à agir jusqu’à ce que la dernière âme sera ramenée. Ce soir, Ton apparition devant nous a amené les gens à se presser et à traverser toute circonstance, pour venir ici, pour croire que c’est ici l’heure où leurs péchés leur seront pardonnés, et où ils seront libérés, à partir de ce soir. Accorde-le, Père céleste. Que tous leurs péchés soient ôtés.

239      Tu as dit: «Je ne mettrai point dehors celui qui vient à Moi. Même si vos péchés sont rouges comme le cramoisi, ils seront plus blancs que la laine; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils seront blancs comme la neige.» Nous plongeons dans le flot du Sang de Jésus-Christ. Par la foi nous faisons entrer ces gens qui sont en train de se confesser dans cette Présence de Dieu, dans le Sang du Fils de Dieu, et nous demandons que Tu leur accordes le pardon. Nous faisons cette requête au Nom de Jésus. Pardonne chaque péché, et prends ces gens sous Tes soins, Père. Alors qu’ils se confessent, ramène-les sur base de Ta promesse. Tu as dit que Tu le ferais, et je sais que Tu le feras. Ils sont à Toi, Père. Nous Te les confions, au Nom de Jésus-Christ.

240      Chacun de vous qui êtes debout tout autour de l’autel en ce moment, qui avez confessé sincèrement que vous avez tort, et dans la Présence de Dieu, croyez-vous que je suis Son prophète, et croyez-vous que par conséquent je vous ai dit la Vérité, et croyez-vous que vos péchés sont effacés, et que maintenant par la foi, vous traversez ce voile, pour entrer dans la Présence de Dieu, et dire: «Seigneur, je crois en Toi maintenant même et T’accepte»? Levez la main et dites: «Je T’accepte.» Chacun de vous qui êtes autour de l’autel, levez la main et dites: «Je T’accepte. Maintenant je crois cela.» Que Dieu vous bénisse. Amen. C’est ce qu’il faut faire. C’est cela. Juste par la foi, traversez ce voile.

241      Maintenant, pendant que vous êtes juste sur la même base où vous vous tenez, à savoir que vous êtes pardonnés, maintenant, frères, imposez-leur encore les mains pour le baptême du Saint-Esprit. Juste là où vous vous tenez, imposez les mains à ces gens maintenant, et priez pour qu’ils reçoivent le baptême du Saint-Esprit, pendant que vous vous tenez juste ici.

242      Seigneur Jésus, envoie Ta puissance sur eux, comme un vent impétueux. Envoie une autre répétition de la Pentecôte; et remplis les gens, non pas la salle, mais les gens, du Feu du Saint-Esprit, et accorde-leur le pardon et la démonstration de la puissance, au Nom de Jésus. Amen.

1 ...?... our love with Him, I'm sure. But there is a great cooling off amongst the people. The revival's over. The fires is going out. See, it's time for something to happen. You know, in the old Roman temple, the temple of Vesta, when the fires went out, everybody went home, so there wasn't no business done. And I think that's... I'm just about enough Quaker to believe that, that's it--that it should be that way.
Now, I think tonight, I omitted it every night, but... I--I--I like to respect this Word of God, because I think it is God's Word, and It's Him. It's Him in letter form. The letter itself, It--It's--you have to have the Spirit there to quicken the letter. So now, for respects to this Word, let us stand while we read It: Saint Mark the 7th chapter and beginning with the 24th verse, and reading down the 30th verse, inclusive. You that have your Bible, and kinda like to take a text of just a little formal planting maybe, of a few seed again tonight to build that faith until the time comes.
And when I feel that the Spirit has given that climax, right then every one of you will be called to the platform. Don't--don't worry, it'll be right then. But until that Spirit gets to that place to where you feel that the people's got it...

4 What's the use of coming up here, if you're just walking up here? You walk through Tommy Hicks' line, and Tommy Osborn, and Oral Roberts, and back and forth, through the line. It only weakens your faith. That's all.
When you come here with a full assurance that you're not walking before your brother or anyone else, you're coming here because the Spirit of God in you has bid you come, something's going to happen. There isn't nothing to keep it from it. Until then, you're just on a walk, right around; next minister comes in town, right around; next minister comes, right around. That's no good. There's nothing in a preacher, no more than there is in your husband, or your brother, or whoever it might be. We are just representatives of His, telling you the Word. Some of them have different gifts, which the Bible speaks of these gifts. This is all done to vindicate His Presence.

6 Now, if it had been me, or you to me, if you can't take one another's word, why, that'd settle it. But God, full of mercy He sent gifts and confirmation to prove, and just so there will... He's so long-suffering, so gentle and kind, that He--He wants no one lost or no one hurt. He wants to be sure that every one of you get in. All right.

7 Now have you got the Bibles turned to the 7th chapter of Saint Mark, and the 24th verse?
And from thence he rose, and went into the borders of Tyre and Sidon, and entered into the house, and would not... would have no man know it: but he could not be hid.
For a certain woman, whose young daughter had an unclean spirit, heard of him, and came and fell at his feet:
And the woman was a Greek, a Syrophenician by nation; and she besought him that he would cast forth the devil out of her daughter.
But Jesus said unto her, Let the children be filled--first be filled: for it is not meet to take the children's bread, and to cast it unto... dogs.
And she answered and said unto him, Yes, Lord: yet the dogs under the table eat... the children's crumbs.
And he said unto her, For this saying go your way; the devil is gone out of thy daughter.
And when she came, was come to her house, she found the devil gone out, and her daughter lay upon the bed.

8 Now, let us pray. And with our heads bowed, and our hearts, I wonder while we pray, how many in here would like to be remembered in prayer for some special something, would you raise your hand, maybe, "Lord, let it be me tonight," (See?) or, "I have a loved one; let it be them tonight."

9 Our heavenly Father, Thou knowest the needs before we even ask. Jesus taught us that: "Your Father knows what you have need of before you ask," but yet we are to ask.
When He looked upon the harvest, He was the Lord of the harvest, and He said, "The harvest is ripe, the laborers are few; pray ye the Lord of the harvest, that He may send laborers into His harvest," making Himself with man so bound together that He works only through the agency of man. He chose man to work for Him. He could've chose the sun to preach the Gospel; He could have chose the winds, or the trees, or the stars. But He chose man, veils Himself inside, hides Himself from the unbeliever, reveals Himself to who He will.
Lord God, we are here tonight for no other purpose but to see You reveal Yourself to us, by forgiving the sins that we have committed, and--and helping us, and encouraging saints along the way, saving sinners, calling backsliders back to the fellowship of the heavenly Father and to the church of believers, the Firstborn. Grant it, Lord.
You know what's behind each one of those hands that went up. You know what was beneath it, under the heart. You know their desire. I offer my prayer in their behalf, that You'll grant each one of them their desires. My hands was up too, Lord. Grant our requests.

13 Bless the reading of Thy Word. And now, as we take a text, we pray that You'll unfold to us the context, that we might know Him better. And when we leave here tonight, may we say like those who coming from Emmaus, after He has risen from the dead. And they had walked with Him all day, talked with Him, and yet they didn't know Who He was. There's many in this city, Lord, tonight, no doubt has talked to You and walked with You, and yet never recognized Your Presence.
But that night, when You--when they bid You come in and abide with them, Cleopas and his friend, and when You got the door shut, and You set down, You did something just the way You did it before Your crucifixion. No other man did it that way. You did it Your own way, and by that they knew You were the resurrected Christ. Quickly You vanished out of their sights. And with a light heart full of joy, they joined themselves quickly with the rest of the apostles, and said, "Indeed, He has risen from the dead."
And when we leave this building tonight, may we see You come on the scene and do the same things You did before Your crucifixion, as You promised You would repeat again in the last days. And grant, Lord, that when we leave, we'll go with like they, saying, "Did not our hearts burn within us, as He talked to us along the way?" For we ask it in His Name and for His glory. Amen. May be seated.

16 I wish to take just one word for a text tonight, and the word I want to take is called: "Perseverant."
You might say, "Brother Branham, that's a--that's a very small word for three or four hundred people setting here tonight," or whatever there is; I'm a poor judge of--of a--of a audience. And you say, "That's a very small word." Well, it isn't the--the size; it's--it's--it's really what I'm going to say about it.
Now, "perseverance," according to Webster, it's--it's to be... it's--it's a--a word, that, "you're to be persistent," to--means to be persistent in trying to make a goal, try to--to put something over, try to do something. You are perseverant when you are persistent.

19 Now, all Christians must be persistent. They must be perseverant. And the only way that you're able to--to do this, is to first to have faith in what you're trying to do. And if you have no faith, you're just jumping at it, then you--you--you can't--cannot be perseverant. But when you really know it's the truth, then there's nothing going to stop you, you are really perseverant then.
And men of all ages, that's ever been able to do anything, and had faith in what they were trying to do, were perseverant.

21 For instance, like of the--what we call the father of our nation, George Washington. He was perseverant when he, trying to achieve that victory over the British, and crossed the icy Delaware. He was perseverant. There was nothing... His soldiers, half of them didn't even have shoes on their feet; their feet's was wrapped in rags. The wind was blowing. But he had prayed all night, and he had the victory in his heart. And there was no British army or nothing else was going to stop him, neither could the icy river. He had prayed through, and there was no hindrance going to stop him. He was perseverant, and he achieved the task that he was trying to--to do, because he had the answer from God.

22 When a man gets his answer from God, there's nothing going to stop him.
Most people today, as I will repeat myself from last night, saying they have hope instead of faith. You find people coming on the platform, they're--they're just built up in hopes.
"But faith is the substance of things hoped for; the evidence..." So it's not a myth; it's not imagination. It's something you've got. You've already got it. And you're just as happy with it, that faith that you have, as you would be if you had the substance in your hand.

25 For instance, like this, if I'm starving to death; and a loaf of bread costs a quarter, which will--will buy the loaf of bread... Now, when I have the quarter in my hand, I'm just as happy as if it was the loaf of bread, because it's the purchase price of the bread.
And when I know in my heart that I have accepted it, and I believe that God has give it to me, I'm just as happy with that faith as if I was if I was healed, because I'm going to be healed anyhow. I've got the substance right now; nobody can take it away from me. I know it's right, and I can be perseverant with that.

27 When God tells something that's going to happen, like the visions or something... I've seen tens of thousands of them, and many of you are a witness, and not one of them has ever failed. And when God says anything, I don't... If He would say tonight, "Go to the national cemetery, for I'm going to raise up George Washington in the morning," I'd invite the whole world come watch it; it's going to happen.
God's Word can't fail. He's never failed, and He can't fail. There's one thing God can't do, and that's fail. He cannot fail. And God is His Word.

29 Now, Noah was living in a scientific age when they was, perhaps, could shoot the moon with radar. Jesus said it was a day like this. "As it was in the days of Noah, so will it be in the coming of the Son of man."
Now, we know, down in Egypt we see these pyramids. We could not reproduce them today. We have no power to do it. They had ahold of atomic power, or--or some kind of power that built the pyramids. We couldn't put those boulders up there by no means. Neither could we reproduce that sphinx. There's no way of doing it. We don't have the material to make a mummy, embalm a body that looks even natural for thousands of years. We've lost that art. A dye that won't fade out; many things they had then that we are completely blind of. And they built that pyramid so setting so center in the earth, no matter where the sun is, there's never a shadow around it, never a shadow at the pyramid. Oh, the architectury, the--the--the instruments they--they had is far beyond now.

31 And Noah lived in that intellectual, scientific age. Noah did. And he was a prophet, and the Lord told him that it was going to rain. And after Noah hearing the voice of God, being a prophet to the voice of the Lord, Word of the Lord comes to His prophet, and he knew it was going to rain, no matter what anyone else said, whether it ever rained.
And it never had rained before. God irrigated the ground, with the vegetation, with--with irrigation from the springs, and so forth, in the earth. There had never been a cloud in the sky, but yet Noah knew there was coming water from above. How's He going to do it? He doesn't know, but he was so perseverant; he went and built an ark according to the s--the specification that God said for him to build it, because he had heard the voice of God, and was standing in the Presence of God when the voice of God was made manifest to him. That ought to set this borned again Church afire: perseverant.

33 I don't care how many critics laugh about it, how many says it can't be so, and then go out there and scientifically prove it, shoot the radar to the moon and show there is no such a thing as water in the skies. But Noah knew that if God, standing in His Presence, and He's the God that had spoke to him, and He was clearly identified that it was God's Word, and standing in the Presence of God, he was--he was persistent. He would build the ark anyhow; nobody wanted to help him, he'd build it himself. He was persistent because he was--knowed that it was the Word of God, and he built it.

34 I can think of--of how Moses, a great scholar, he was so smart till he could--he could teach the wisdom to the Egyptians. He could teach the teachers. He knowed all of the--the theology of--of--that the Egyptians knowed, and of his Hebrew family. And--and he was a smart, witty man, a great... We are taught he was a military man, but had totally failed, because one thing. He slew this Egyptian, and his education ceased, when they accused him then, "Will you slay us as you did the Egyptian?" Thinking his brethren would understand it. And he--he miserably failed.

35 And that brings me to a thought of this. That's the reason, tonight, that our systems has failed. That's the reason that we'll never be able to educate people to God. We'll never be able to denominate them to God. We've tried all these systems, and they all fail, like, fell like the tower of Babel. And they always will do that.
God, the unchanging God, made His decision at the garden of Eden, how He would save man. And when God ever makes a decision, it has to ever remain that way. He cannot change. He cannot get smarter. He's the Source of all intelligence. No matter what our science says, if it's against the Intelligence or the Word of God, it's contrary, it's not right. I don't care how scientific it can be proved; it's still wrong.

38 God decided He would save a man by the shed Blood of an innocent One. They've tried to build cities; they've tried to unite them; they've tried to build towers, educate them into it, and they get further away all the time. You'll never be able to save man till he comes back to the Blood. That's the only place that God will ever meet a man. Not by his intellectuals, not by how smart he is, how many men has made him a priest, or a bishop, or a state overseer, or whatever he might be, minister, deacon, that isn't the grounds that God meets a man on. He meets him on the grounds when he is under the shed Blood. That's the only place Israel ever was able to meet God to worship, was under the shed blood. That's God's provided way. No other way will work. And under the shed Blood, God meets man and stands in the presence of men.

39 Moses, this runaway intellectual, runaway prophet, out on the backside of the desert, and married this beautiful Ethiopian woman, and was living; had a child, little Gershom. And one day while walking around on the desert, the backside of the desert, an old man of eighty years old, looked like was plumb out of use, as a minister, but he found a bush that was burning with fire and it did not consume. And he went aside to see what had happened, and come into the Presence of God, and heard the Presence of God, heard the voice of God, while he was in His Presence, when this Pillar of Fire was laying in this bush, talking to him. Where he was afraid to even go near Egypt, knowing that Pharaoh would take his life, there's nothing going to stop him now.
And sometimes when a man gets in the Presence of God, and hears the voice of God, he does things so--r--so radical to the ordinary thinking of people, it sounds ridiculous.

41 The next day now, a man that was afraid to take an army to attack Egypt, all the slaves there was in Egypt, he was afraid to attack Pharaoh like that, here he is the next day, eighty years old, beard hanging all the way to his waistline, his bald head shining, a crooked stick in his hand, his wife setting on a mule with a young'n on her hip, going down, with his eyes set up, glorifying God.
"Where you going, Moses?"
"Going down to Egypt, to take over," a one man invasion. Why? He had been in the Presence of God. He seen what God could do with a stick. He didn't know what He could do with an army. He knowed what He could do with a stick.
I don't know what He can do by a denomination. I know what He can do with one man that'll surrender himself completely to Him. That's all He needs: one person; that's you. Then he's perseverant; nothing's going to stop him.

44 Moses had come in the Presence of God, heard His voice in a--a miracle sign. He knowed He was a consuming Fire, and here He is in a Pillar of Fire back in a bush. All of his education, all of his theology left him. And he knowed one thing: there was a God, and he had His orders. A crooked stick was good enough. He'd been in the Presence of God.
Don't make any difference how many trained man Egypt had. Any of these things didn't mean a thing to Moses. He had been in the Presence of God, and he was perseverant. He's going down to take over, against shields and trained men by the tens of thousands, with a crooked stick in his hand. Stop him if you can. There's nothing can stop him. And he did it; he went down and took over, because he was perseverant when he absolutely knowed that he would been in the Presence of God, and had heard the voice of God out of the Presence of God. Amen. Not only the voice was, but it was a Scriptural voice. There's all kinds of voices. Check it with the Word.
The voice said, "I am the God of Abraham, Isaac, and Jacob. I made a promise that I would deliver those people. The time is at hand. I've heard their groaning, seen their taskmasters burdening them, and I remember My promise. And I've come down to deliver them, and I'm sending you to do it." That's good enough. He seen His glory, and away he went.

47 David was very perseverant when he come over to the--the armies of Israel, which was standing in a bluff at that time, and across the little creek and over on the other side was the--the Philistine. There was Goliath, the great challenger, about twice the size and height of an ordinary man, fourteen-inch fingers, and a great spear, several feet long, that could stand there and just pick man on it, like that, and throw them off; punch them out, pick them up on the spear and throw them off, as they come up the hill.
And when the enemy knows that he has got the upper hand on you, he likes to brag. So he said, "Let's not have so much bloodshed." Said, "Saul, let some of your men come over here and fight me. And if I kill him, well, then, you serve us. But if he kills me, we'll serve you." See, when the enemy has got that upper hand...

49 And every soldier was just so shaky that he--he could hardly hold his armor up. And Saul, the most able of all of them, head and shoulders above his army, he wouldn't dare touch him, and yet supposed to be the anointed of the Lord.
But there come from the wilderness, a little stoop-shouldered, ruddy-looking fellow, that had a slingshot in his hand. And that giant made his brag before the wrong man. And David said, "Do you mean to tell me that you'll let that uncircumcised Philistine stand there and defy the armies of the living God? Do you mean to tell me that you'll do such a thing as that?"
Now ,his brothers said, "Now, you're naughty. You get back out there at the sheep where you belong."
And the news come to Saul. Saul said, "Bring the lad here, let me look at him."

53 And when he come up, a little stooped, ruddy-looking fellow standing there, probably hair hanging down in his eyes. And he said, "Well, you, you can't fight that man." Said, "You're nothing but a little fellow, a little--little ruddy man, and in your youth. And he's been a warrior since his youth." He said, "You can't fight him. I admire your courage, but the... It's too great." What happened? He said, "Let me see if you could use my armor." So he put his armor on him, give him his shield.
Well, poor little David couldn't stand up. He--he--he said he--he didn't know nothing about it. He found out that Saul's ecclesiastical vest didn't fit a man of God.
So he said, "I will send him away and give him a schooling, a Ph.D., LL.D., and so forth, and see what he can do about it."
He said, "I don't know nothing about these things. Take them off of me. I--I don't know nothing about this. But here's one thing I do know. I was herding my father's sheep, and a lion come in and got one of them. And I went after him, 'cause my father had give me charge to watch those sheep." Amen.
And any good shepherd is a watcher of the sheep. And he said, "I don't have nothing but this slingshot in my hand, but I knocked him down; and when he rose up against me, I slew him. And a bear come in and got one. I run after him and took it out of his mouth, and when he rose up, I killed him." And said, "How much more will God of Israel, God of heaven, deliver that uncircumcised Philistine into my hand."

59 That little fellow was perseverant because he knowed what he was talking about. He knowed Who he had believed, and was fully persuaded He was able to keep that which he committed to Him against the day. Now he had just a slingshot; that's all he had. He said, "I'll go fight the Philistine." Because the reason he was so perseverant, he knowed if God, under the care of a sheep, had helped him deliver the sheep back to his father, how much more a man.
Now, think of that, all ministers. And we feel that way about you sheep tonight. The devil has come and smote you with a disease. That's right. He's took you out from the good health. I--I don't have no Ph.D. I don't have no LL.D. I don't even have a grammar school education. But I know what I do have. I'm coming after you tonight to bring you back to the shady green pastures and the still waters. That's what we're here on the platform for tonight, is to come get you, snatch you out of the hand of the lion out there, bring you back. Be patient, listen close and watch, try to find what we're trying to do, is try to help you,
Now, David was very persistent, because that he knew Who he had believed, and he knowed he was able to commit--what he committed to Him, He was able to keep it.

62 We find out that, Samson, another great judge in Israel, and that some people picture Samson as having a--a shoulders about like a barn door. Now, it would be nothing strange about that, to see a man who could pick up the gates of Gaza and walk out with it, or take a lion and pull him apart. But, you know, Samson was just a little bitty (in the street expression), a little shrimp, little bitty, old curly-headed, sissified, mama's boy: seven curls. It was a strange thing. When they thought that a man, a great big ten-foot man could pick up a lion, sure, and kill him. But the strange thing was, this little fellow seemed to be helpless until the Spirit of the Lord come on him. It wasn't Samson. It was the Spirit of the Lord.

63 That's the reason that it wasn't the apostles. Jesus chose them all, practically every one of them without even enough education to sign their name. He didn't choose priests. He didn't choose theologians. He chose fishermen and herdsmen, the ignorant and unlearned, so that He could take that in His hand, and take nothing and make something out of it. That's His nature. So He doesn't take trained schools and trained scholars; He takes something that realizes it's nothing. He gets into it and makes something out of it.

64 We find that this Samson was a Nazarite; he had seven little curls that hung down his back. And when the Spirit of the Lord come upon him, he feared nothing. Why? He was persistent as long as he could feel that Nazarite vow with him. As long as he could reach back here and--and feel those locks, he knew that he was in the will of God and nothing could bind him. The city couldn't bind him. A lion couldn't kill him. He took the jawbone of a mule, and it dry, and beat down a thousand Philistines, with it.
Do you know those helmets, those brass helmets, was over an inch thick? You know what would happen when an old desert dry bone would hit against that? Why, it would burst into a million pieces. But he stood there, single-handed, with this jawbone of a mule, and beating over their head, and killed a thousand Philistines. Why? He was persistent. Every time he hit, he felt that Nazarite vow move back upon him.

66 How much ought the church tonight, that claims that you are born of the Spirit of God, stand in the meeting and see the vindication of the resurrected Jesus Christ, and claim to be filled with the Holy Ghost, and could set still and let Satan push you around like he does? It's a strange thing. As long as you can feel the Presence of the Holy Ghost, know that it's His Word and His promise for this day, you should be persistent to press in until it's over. Perseverant, stay with it, God promised it. It's not you. It's God.

67 How about the little virgin Mary. Now, to you women... Now, she was just an ordinary girl that lived in a real mean city way worse than Topeka. And she lived there, but she lived a straight clean life, and she was engaged to a man by the name of Joseph. And one day she was on her road to the well to get some water, and a great Light appeared before her. And an Angel stood there, which was Gabriel, and told her that she was going to--to bear a child, knowing no man. And at the same time, told about Elisabeth, her--her cousin that was old in age, Zacharias' wife, and she had conceived in her old day.
And now Mary, you could imagine what a laugh it would be to the people, to think that this young girl, going with this boy, steady, and here she shows up to be mother. But it didn't make any difference to her. She had been in the Presence of God. She had heard the Voice of God. She didn't care the scorn of the people, or the laugh of the people, or what they said about it. She was persistent.

69 Up through the hilly country she went. And women then wasn't like they are now, get out here with shorts on, and a couple of days before deliverance, out on the street before men. That's a disgrace to humanity. That's right.
She hid herself. And little Mary come up before she was to be mother, and went up in the hills of Judaea to see Elisabeth. And while Elisabeth had hid herself, no doubt, one morning, looking through the curtain, she saw this young lady come, running, and she recognized it to be her--her cousin Mary. And as women then, they loved to see one another, they meant so much to each other, she run out and perhaps, and throwed her arms around her and hugged her, and was greeting her.
And she said, "I understand that you're to be mother."
"Yes."
She said, "You know, I'm to be mother too."
"Oh, you and Joseph are already married?"
"No, we're not married."
And she seen she was showing to be mother. She said, "You mean, dear, that you and Joseph are not married yet, and you're to be mother?"
"Yes."
"How will this be?"

72 "The Holy Ghost will overshadow, is to--has overshadowed me. The voice of God said so." And said--said, "I know that you're to be mother too."
She said, "Yes, but it's already six months with me, and I--I'm worried because the baby has not moved yet."
Now, anyone knows that that's altogether out of ordinary; two or three months and life is felt. But this had been six months, with no sign of life. Now, that the baby was dead, six months with no life. She said she was worried about it.
She said, "But the Holy Ghost has come upon me," Mary said to the--Elisabeth, "the Holy Ghost has come upon me, and has overshadowed me, and said I'd have a Son, and He'd be the Son of God, and I'd call His Name Jesus."
And just as soon as that human Name of God, "Jesus," was spoke by a mortal lip, out of a human being, a dead baby come to life in the womb of a woman, and received the Holy Ghost. And if that will do that to a baby, dead in the mother's womb, what ought it to do to a borned again Church? The first time the Name of Jesus Christ was ever spoke by a mortal lip, a baby, dead in its mother's wombs came to life and received the Holy Ghost. "Whence cometh the mother of my Lord?" said Elisabeth. "For as soon as your salutation came to my ears, my baby leaped in the womb for joy."
And today we claim to have that Holy Ghost, and cowardly with It, afraid to move out. We've got to get persistent. If we got the real genuine Holy Spirit, we will be persistent.

78 Now, going a long ways, get away, I get away from my text. And here it is almost time to start the prayer line now, and I haven't even got to my text. This is too short.
This woman that we are talking of, this Syrophenician woman, she was a Greek, and she had heard about Jesus. Now, faith cometh by hearing, hearing the Word of God. And she had heard.
And, somehow, faith finds a source that others don't see. A--a doctor might say, "I... Child, I've done all I can do for you." He's at the end of his road. That's all the man can do. He sees the thing is advanced and there's nothing he can do about it. But, you see, faith finds a source that he don't know nothing about. Science won't prove it, because faith...

81 The whole armor of God is supernatural. What is the armor of God? Love. What is love? Scientifically prove me there is such a thing as love. Where's it at? You... How many loves, raise up your hand: love your wife, love your brother, love your friends? Well, I want somebody, some science, to prove to me what part of you is love. Where do you buy it at, what drugstore? I want a bunch of it. Love, joy, you got joy? Peace, long-suffering, gentleness, patience, what is it? It's all supernatural.
God is supernatural. You don't scientifically prove God. You believe God. You believe it. If you don't believe it, then a man that says everything that's not scientifically, is unorthodox, it's not right, then that man can never be a Christian. He has to believe. By faith we believe God, not by education, not by theology. But by faith you are saved.

83 Notice, faith finds a source that others don't see. His Word is a Sword; Hebrews 4:12 said that, "The Word of God is sharper than a two-edged sword, even discerns the thoughts, that's--intents that's in the heart." That's the Word of God. And the only thing that can hold that sword is a hand of faith. Nothing else can do it, nothing else. You have to see some thing otherwise, scientific. You, scientifically, educationally, you cannot hold that sword. You can't do it by education; it's too twisted too complicated; you make it, it'd make it, it'll try to deny itself and everything. You cannot do it. Jesus said, "It's hid from you," so forget about it. You cannot know it. It's hid. And when God hides anything, it's really hid.
That's the reason that you are so hid, if you're a Christian. "For you are dead, and your life is hid in God, through Jesus Christ, and sealed by the Holy Ghost." How's the devil going to find you? He can't do it. You're hid. God hides you. Amen. What a hiding place in the bosom of Jesus Christ.

86 Now, faith holds it, it yields it. Now, you may not be strong enough, that arm of faith, to cut a hole all the way through it, and walk through like some can. But just keep punching, it'll come. Just hold to it.
She had many hindrances, this little Greek woman, but her faith didn't have any. Faith don't have any hindrance at all. There's nothing can hinder faith. Don't care what anybody else says, nothing hinders faith. Let's see some of the "might's" that could've happened to her. She might...

88 Somebody, they might have said to her, "You are a Greek. Your denomination isn't sponsoring His meeting." But she was persistent anyhow. She was going anyhow, 'cause she'd heard. "And faith cometh by hearing." Not by cooperation; but by hearing.
Notice, they might have said this, that, "You're a Greek. You're not in their class of people. You, there--there is... They're a different skin from you. They're a different race." Still, that didn't bother her. That didn't bother her.

90 And some of them might've come and said, "Now, that's nonsense. The days of miracles is passed. There's no such a thing as that healing that you hear about. He's just another fanatic that's raised up." Sure, they have all kinds of bogus dollars, but there is a real one somewhere it's made off of. That's right. Now, said, "The days of miracles is passed; there is no such a thing. That's just a bunch of fanatics down there, just a little handful of them that's... We've had it all along."
But, still, something had struck that woman; she was still persistent. The days of miracles might've been passed for that one was talking to her; but not to her. It might be a-passed for some of your associates, but not for you, if you've got faith.

92 There might have been another group, maybe some women stood on the corner, saying, "Martha." I hope there's no Marthas here. "Martha, you know what? Your husband will leave you, as sure as you go down to that meeting. (See?) Now, I know your daughter's got epilepsy, but I tell you, it's going... It's--if your husband ever catches you going down there... He belongs to the great clubs and societies of the city; if you go down there, he'll leave you." That didn't mean nothing to her. She was going anyhow. Faith had done took ahold. Faith knows no hindrance.
Well, then, there might have been another group down on the corner, that said, "You know what? You'll be the laughingstock of the church, because you're going down there just for nothing. And the people is going to know you're going. And as soon as you're identified with them, then you'll be the laughingstock of the people. Everybody will laugh at you." That didn't mean one thing to her, not at all. She was persistent.

94 Some group might've said, "They'll put you out of your church; they'll give you your membership card." Still, she was persistent. That didn't hinder her a bit, Why? She'd already got ahold of faith.
I wished I had time to stop here for four hours and just tell you of the--of the experiences on that similar thing, that women and men, and children, who were dying, and, by doctors statements; they're living tonight by the grace of God. Because something got ahold of them: faith. That's the idea. All right.
She broke through all these gates, all the critics, all the laugh-at's, all the "your husband will put you away; your fellowship card's gone from the church; you'll have to find something else; you'll be a castaway; you'll be called a holy-roller." That didn't mean a thing to her, because she had already seen God. She'd heard, and faith cometh by hearing. And she knew that others had been healed, why couldn't her daughter be healed? There you are; she comes through.

97 Finally she arrives at the feet of Jesus, and notice what a shock. Many people think just because that they can get there, that's all there is to it; but you've just started now. When she got to Jesus, what a disappointment to her; or it would've been, maybe, to us in this day. Jesus said He wasn't even sent to her race.
If that'd been some of you Pentecostals of today, why, you'd have stuck your nose up in the air and walked away, and say, "Is that's what it is? If they don't like me at the Assemblies, I'll join the Oneness. If they don't like me there, I'll go to the Church of God. I--I don't have to put up with no such a stuff as that." Aw, that's the reason the miracles is gone from the church. That's the reason the faith is gone from the church. See?

99 Even Jesus, the very God... Listen to it. The very God that she was going to worship, and--and change her thoughts, and come to--to believe on Him; when she arrived at Him, she got a cold shoulder.
You remember me speaking last night about the hybrid flowers and things? Christianity today is a reproduction. It's not the original. If you had the original baptism like they had it back there, that Pentecostal church would be a--there'd nothing can stop it. It'd be like a house on fire in a dry weather, and a hot wind blowing. There'd be nothing could stop it; it's on fire. But what's today? No, it's a different group today. My opinion: it's a reproduction.
Notice, He give her a cold shoulder. Today we have to pat them, "I'll promise you; if you'll just come over, I'll put your card on my book over here, your letter, and I--I--I'll see what I can do. We'll get with the deacon board, see if we can't get you on the deacon board or--or something." That's the way they have to do them today. See what a bunch we got?

102 But even when she got there, He said, "I'm not even sent to your race. And, besides that, they're nothing but a bunch of dogs."
Oh, my, what would we have done? What would you have done? Ask yourself that, and be honest. Somebody snubbed, why, if you don't even get prayed for the first night, you claim you ain't coming back no more. Then you got faith? Sure. Now, remember, this tape goes all over the world. I'm not just pointing my finger here; I'm pointing everywhere. See? Yeah, you--you won't come back. No. You can't even set and listen to the meeting through. You see? "Yeah, I got faith." Yeah.

104 But she was called a dog. That's the lowest can be gotten, or was to them in that day, an unclean animal. 'Course, today it's an idol; but there--woman will take a little old dog and give it a mother's care, and practice birth control, 'cause she wants to get out to dances and parties, and carry on like that, and she ain't got time for a child. She know you can root the dog off in a little cage somewhere, take it with her. That's exactly right. See? Practice birth control, and then go to church and sing in the choir: wear shorts, slacks, everything else, and call herself a Christian; bob off her hair and still say she's in fellowship with God, when the Bible said she's not. That's exactly right. I don't care... Listen.

105 You say, "That little thing, what are you saying that about?"
In the beginning, one word caused all sickness and death. The same God, at the last of the Book, said, "Whosoever shall take one Word out of It, or add one word to It..." So no matter what you do, how saintly you claim to be, how much you jump up-and-down, and cry, speak in tongues, run over the floor, or whatever you want to do, or give to the poor, or whatever you are; that isn't it. You've broke that Word; and that one Word broke, you can't go back in. Exactly right. Not one Word... You take a creed instead of the Word, because it suits you better.
That's the reason people can join church, and go to this, that, or the other, set around there; it's nothing but a lodge. It isn't a church. You're borned into the Church; you join a lodge. But you are born in a church, the Church, not a church, the Church. There's only one Church. And you...
I've been in the Branham family for fifty-five years, and they never did ask me to join the family. I was born there. That's right.

108 Yeah, turned down, called a "dog," but still she held on. See, she had faith. She was disappointed with all of her friends, disappointed with her people, all kinds of things trying to hinder her. But everything's throwed that way. That shows Satan trying to--to push back genuine faith, but he can't do it. Care what anybody says; it's still there. She's persistent. She keeps moving on.
She got to Jesus, and Jesus said, "I'm not sent to your race. I'm not sent to your church. They're not cooperating. You're nothing but a bunch of dogs anyhow." Still she moved on. Says, "Me, I come to--to heal these, Mine, not to come to heal you. Not meat for Me to take the children's bread and hand it out to you bunch of dogs."
She said, "That's the truth, Lord." Amen.
Faith will always admit the Word is true. Amen. Now, if you want to hold onto a creed, go ahead; but the faith, real genuine faith admits the Word is the Truth.

111 She said, "Truth, Lord, but the dogs can eat the crumbs that's under the children's table." That got it. That got it. She was not a--a hothouse plant. She was not a--a hybrid bunch, so-called believers, that we have the crop of today. She had genuine faith. She admitted He was right. But she wasn't after even all the bread that the children could eat; she was just searching for crumbs.
We either get the best or we don't have any at all. We'll walk away from It, and then say, "We got faith. They don't treat me right, I'll walk out." That's no faith. That's not faith.
Faith is there. What I'm trying to say to you, friends, we're going to have a prayer line here one of these nights. And I want to see not one stretcher, one wheelchair, one crutch, or nothing but what's laying here on the floor, and them walking on out. See? Unless you come with the right kind of approach, you're not going to get anything. That's right. You're just walking right through and somebody slapping a hand on you, and going on out. That--that's no good. You've got to know what you're come... "He that cometh to God must believe."

114 Watch, remember, she had never seen a miracle. She was a Greek. She knowed... She was a Gentile. She had never seen a miracle, yet she had faith that there was such a thing. And year after year, and day after day, we see miracles, and just can't hold on a hour or two.
She was like Rahab the harlot. Rahab didn't want... That Gentile woman, she didn't want to see how Joshua wore his clothes or see Joshua. She said, "I have heard and I believe." That's all. She heard and she'd believed.
Jesus said, "For this saying..." She had the right approach to the gift of God. Remember, she was the first Gentile that a miracle was ever performed on, because of her faith. Faith admits the Word is right, humbles itself, same as it does today.

117 Martha in the Presence of God... Martha, the sister of Lazarus, she was humble in the Presence of Jesus. And she was perseverant when she got there. He said... She said, "Lord, if You'd have been here, my brother would not died; but even now, whatever You ask God, God will give it to you."
He said, "I am the Resurrection, and Life; he that believeth in Me, though he were dead, yet shall he live; whosoever liveth and believeth in Me shall never die. Believest thou this?"
Remember, she had a right to upbraid Him. She'd sent for Him, twice, when he was sick; let him die. But, you see, she had faith. She knowed that if that Shunammite woman, in her age, when her baby died, that she believed God was in that prophet Elijah, and she held right onto Elijah... She said, "As the Lord God liveth, and your soul liveth and never die, I'm not going to leave you." She was perseverant. And Elijah didn't know what to do. He just went in the room, walked back and forth, until the Spirit of God, the Presence of God, come. He laid hisself upon the baby; it sneezed seven times and come to life. Because somebody was perseverant, somebody had ahold of faith to get to the man of God.

121 And she knew, if God was in Elijah, how much more was He in His own Son. She knew. Faith come by hearing. And in the Presence of Jesus, she was perseverant.
Jesus, looked like, tried to turn her back, and say, "He'll rise," and all this, and so forth. But she was perseverant.
She pushed through every critic that say, "Now, where's that Divine healing program you was talking about? Where's that all at? Your brother's dead and buried out there now. And the pastor slipped out of town till he died, and then come back." But that didn't stand in her way. She pushed right through every critic till she got to Him. She got what she asked for.

123 Now, here sometime ago, I just remembered, at the Tabernacle... I see some of the brethren setting here from the Tabernacle tonight. There was a lady... I'd come into the church. And we have, about every night, about what we got in here is our meeting. And so then we was... I--I wasn't praying for the sick that night. And there'd been a woman come from California, had a tumor; the tumor itself weighed fifty pounds. And so they had had her in the back. And so they told we wasn't praying for the sick that night; it was just coming down to speak, 'cause I just come from meeting.
And when I went out the back door, two of the deacons had drawed her around the house, in a chair, and set her at the door, and right on the ground. And when I come out, she caught me by the trouser leg when I went out. She said, "Brother Branham, the only thing I ask you is lay your hands on me." She said, "My tumor will go." And she was just about like this.
About six weeks from then, she was in a meeting, and took the sisters to go in and examine her. Without any operation, there wasn't a speck of the tumor nowhere. No matter if it wasn't the night to pray for the sick, she was perseverant. She got what she asked for. Faith had found its place, and had ahold.

126 Micaiah... And I'm closing in a moment. Micaiah, in the presence of four hundred well-trained priests, prophets of Hebrews with all, he said, "Come down, Micaiah, you've been put out of the ministerial association down here; but if you'll speak the same thing that they do now, and say for Ahab to go on up, with Ahab and Jehoshaphat to go on up; and we realize that--that they'll put you back in the fellowship."
He said, "As the Lord lives, I'll only say what He says to me." God, give us some more Micaiah's. See?
So he waited. That night the vision came. He examined his vision with the Word. 'Cause the Word of God had said that, Ahab, that dogs would lick his blood, like they did Naboth. So we find out that his vision was exactly with the Word.
So he was perseverant when he walked out the next morning. Said, "Go on up, but I seen Israel like sheep scattered on a hill, having no shepherd."

130 And this high priest, or over the prophets, walked over, smacked him in the mouth, and said, "Where did the Spirit of God go when It went out from me?" Still Micaiah didn't care what they said. He stood there. He said, "Put this fellow in a court," said Ahab, "and put him in the inner courts, and feed him the bread and water of sorrow. I'll deal with him when he--when I come back," in other words, behead him, or something.
He said, "If you return at all, the Lord hasn't spoke to me." Oh, he knowed where he was standing. Make any difference what the rest of them thought; he knowed he had been in the Presence of God. He had heard the voice of God. It was exactly with the Word of God.
So ought we tonight to see this hour that we're living in, and see the promise of this day, that the Word of God promised it. No matter what anybody else says, the Word said so, and Jesus comes to make Hisself known: Perseverant.

133 The blind man that Jesus hid--or healed, could not; he could not explain or argue their theology. But one thing he knowed; he was perseverant.
His father and mother couldn't say. They said, "Well, we're afraid they'll put us out of the synagogue." And they said, "Ask him, he is of age."
He said, "Who healed you?"
He said, "One, Jesus of Nazareth.
He said, "Give God praise." Said, "We know this man's a sinner."
He said, "Now, whether He's a sinner, or not, I don't know. I can't say that." But said, "One thing I do know, wherein I was once blind, I now see."
They said, "We not know whence come this man."
He says, "It's a strange thing. You're supposed to be the leaders of this day, knowing all the spiritual things; and here a Man comes and opened my eyes, when I was born blind, and yet you don't know where He come from?" Oh, he was perseverant, nothing going to bother him. He had been talking to God.

138 Nathanael didn't care, to call Him, "Lord, King of Israel," before his pastor and all the rest of them, when He told him where he was at the--the day before. Nathan didn't care,
The woman at the well didn't care how many people told her it wasn't legal for her to say anything 'cause she was a prostitute. She had met a Man that she'd looked for, since she was a--a little girl, knowing that Jesus was to come on the scene, a Prophet. And she had found that Prophet Who she seen tell her the things she had done. Stop her? As I say again, like a house on fire in a high wind. You couldn't do it. Her heart was flaming with joy and peace. She had been forgiven of her sins. She had seen the Messiah. She'd seen His Presence. She'd seen His Word.
"We know when the Messiah cometh, He'll tell us these things. But Who are You? You must be His prophet."
He said, "I'm He."
And if the Man could do a thing like that, wouldn't lie, she knew that was the Messiah, so the good news had to be spread.

142 How ought we to be on the same fire tonight, persistent to let everybody know that the Holy Ghost is real today, that It falls upon us and does the same thing that He did, and the promises of this hour. We're not persistent. I wonder if it's really struck us? See, notice the woman at the well.
One thing, I've got to close. I got about a half a page of notes there, but I want to close in saying this. This brings a story to me. Then we're going to pray for the sick, going to be just a little bit late, but maybe ten, fifteen minutes, but bear with me just a little bit longer.

144 I was in Mexico City about three years ago. How many knows Brother Espinosa, you Spanish people here? Well, I guess many of you. He was my interpreter. We was down there in Mexico City. I was, far as they know, the only Protestant ever come in there, sponsored by the government. But General Valdena, you remember him, his is one of the Christian Business Men, had received, been saved and filled with the Holy Ghost, and he'd got through the government and got me in.
And so we got another big ring out there. It seated several thousand people; didn't seat nothing, they had to stand up. And you--you think about having to stand here for two or three hours in this room, them people stood in that hot blazing desert sun, there from nine o'clock at morning, till nine that night, day after day. And one night, pouring down rain, they stood there; and them young Mexican women, the hair hanging down their face, and it raining so hard I couldn't see halfway across the audience. Didn't make any difference to them; they was holding onto that Word of Life.

146 Remember one night there, coming in. I was only there three nights. Platform about as long as this, or maybe a little longer. There'd been an old blind man come across the platform, and they'd brought him up.
The fellow that come and got me, I called him Manana, that means "tomorrow." He was so slow. He never would get there, and, well, he'd look around, and get over there any time. And me praying, and he... And I just called him "Manana."
So they'd taken me up the back of this big wall, on a ladder, and then let me down on a platform. Brother Jack Moore, how many knows him? Sure, I guess you do; and Brother John Sharritt and many of them here. They were there on the platform. That night, coming across the platform...

149 Manana give out the tickets, the--the prayer cards, but Billy walked right along by his side to see that everything went right. He could talk to them and give them prayer cards, but Billy went to find out whether it was really right or not, whether he'd sell any of them, or what he would do, or give respect of person; let everybody that wanted a prayer card have one.
So then that night when the prayer cards was called, there was an old man come across the platform, barefooted, and his trouser legs all tore off, an old hat in his hand, wrapped up with cord. And when he got close to me, he was blind, and I looked at the old fellow. And I was standing there, as good of clothes I got on tonight, somebody had give me a nice new suit, had on good shoes. And that poor old fellow there, an old ragged shirt, and dust all over him. There he was totally blind, his eyes pretty near as white with cataract as my shirt. And his--and I thought, "What a cruel thing Satan had done." The poor old fellow probably never had a decent meal in his life.

151 The economics are so poorly balanced down there. And they, just think now, say, Pedro, Peter, he--he's a--he's a brick mason; he gets thirty pesos a day; but they have to work four days to get himself a pair of shoes. See? And then what about little Pancho, or--or Chico, the little one works out here and only makes about four pesos a day with four or five kids to feed? He would get down and get some old ameba bean tortillas for his, and tonight Martina can have one and--and little Chico can have one, but somebody has to do with one--without one. They have to save so much, to buy a grease candle to be burnt on a gold altar for their sins. That's what burns me up...?... So there you were.

152 Now, this old fellow stood there, and he was saying something in Spanish. And he had a lot of little beads wrapped around his fingers, and I told him, "Take them off," and through Brother Espinosa.
And I thought, I thought, "I'll put my shoulders up. I can just lay my coat down, and tell him. And his shoulders is much wider than mine." I put my feet out aside of his, thought, "I could slip right out of my shoes; nobody would see it, and give him my shoes," but his feet was much larger. And I thought, "Well, I--what could I do?" I thought, "O God!"
If you don't feel for people there's no need trying to serve them. You've got to feel it...?... That's the reason He felt our infirmities.

155 I just put my arm around him like this, and I said, "Heavenly Father, if my daddy would've lived, he'd have been about this old. It's somebody's daddy." And I was just standing there like that, and I heard him hollering, "Gloria a Dios." That's "Glory to God," you know. Looked around there, and the old man could see as good as I could, just walking up-and-down the platform, just a going on. Well, and, 'course, they had to get the ushers, about three or four hundred ushers standing there to keep them down. Then they had to take me back up the rope.
The next night, come in there, there was just a piles that high, a rick, all up-and-down there, of old shawls and hats and things they'd laid up there to be prayed over. How they ever knowed what belonged to who, I don't know, all piled up there, laying there. And it was raining. I was late. And I got in there, and I just started preaching, "Faith is the substance of things hoped for, the evidence of things not seen," and Brother Espinosa down there interpreting.

157 And Billy come over and tapped me on the shoulder, said, "Daddy, you're going to have to do something." Said, "Manana's done give out all the prayer cards." And said, "There's a little woman standing over there, a little lady," said, "she's got a dead baby, and it died this morning."
You--you seen the article in the Full Gospel Business Men. And, remember, that has to be bona-fide before it's printed. Doctors has to sign this statement that it's true, when you put it in print.
And said a, a, [Blank.spot.on.tape--Ed.] "And it died this morning. She'd been standing in that rain with it all day, and she didn't know Espinosa was--or, I mean, Manana was giving out them prayer cards." And said, "He hasn't got a prayer card." And said, "I've got forty or fifty ushers can't hold her off that platform." Said, "She'll go right under them, upset them, climb over their backs, or anything. She's trying to get up here."

160 And I said, "Well, I'll tell you." I said, "Come here, Brother Moore." You know, all of you, many of you raised your hands, you knowed Brother Jack Moore. I said, "Brother Moore, she don't know who I am. She don't know. There's been many ministers stand here, speaking, a lot of the Baptists and everything, that was sponsoring the meeting." And I said, "Now, you, you go over there and pray for the baby, and she won't know the difference. See?"
He said, "All right, Brother Branham."
He started walking off the platform, about as far as the wall over there, and I turned around. The people didn't know, 'cause they didn't understand English. And I said, "Now, as I was saying, faith is the sub..." And looked here in front of me, and I seen a little Mexican dark-faced baby with no teeth, just setting there grinning at me, right here in front of me.

162 I said, "Wait a minute, Brother Moore." I said, "Tell the little lady to come here."
And Billy said, "Daddy, she ain't got a prayer card."
I said, "I just saw a vision, Billy."
And so they went down there and got the little lady. Here she come, running up there, and fell on her knees, begin to holler "padre," which means "father," you know; I asked her to stand up, Brother Espinosa. And I hold the baby; and she had a little, blue and white striped blanket over it, just soaking wet, and the water dripping off, and her hair hang down. Lovely-looking little woman, probably her first baby, she was in her twenty-two, twenty-five years old, holding the little thing like that, little, stiff form about that long, under this blanket. Well I thought...

164 They all thought I was just praying to get rid of it, you know, get her off of their hands there."
And I put my hands over on the little baby. I said, "Heavenly Father, I don't know that--that this is the baby, but I saw a vision there, a few moments ago, of a little Mexican, looked like a little, dark-faced baby a smiling." And I said... They don't interpret the prayer, you know. And I said, "I saw it smiling." I just laid my hands upon it this way, in the Name of Jesus Christ, to pray, and the little baby let out a kick and started crying as hard as it... And so it started screaming.
And I said, "Brother Espinosa, don't you put that down now. You send a runner with that baby and that woman, and take it to the doctor." And that night, they called the doctor out; the doctor signed a statement that the baby died with pneumonia that morning in his hospital, at--or in his office at nine o'clock; and here it was around ten o'clock that night, been dead since that morning, and come to life; and is living today for the glory of God. Because why? She was just as persistent as this little Syrophenician woman was here, we're talking about tonight. It goes to show that God is still the same yesterday, today, and forever.

168 The thing of it was (what was it?), she'd heard about that old blind man. She was Catholic, by faith. All of them are Catholic, so when you're born in Mexico you're just automatically a Catholic.
So then them people there had seen this old blind man on the street, speaking of his testimony. She'd... They had heard about it. This woman had never seen a miracle. But she knowed if God could give a blind man his sight, He could raise her baby back to life, because it was the same Jesus Christ. She'd sometimes make Pentecostals feel li--little. And that's right, with such faith, because she was persistent that it had to be God that could restore sight. And if it was God could keep His Word and restore sight, He could raise the dead. And He done it because she was persistent. I'd be there one more night, and she might... That was the night for her.
Won't we, tonight, friends, won't we be perseverant. Can't we press through the mystic dark shingles here and accept Jesus Christ as our--as our Healer? Can't you do it?
Let us pray.

171 Lord Jesus, O God, I--I don't know what more to say. I pray, God, shall I call just a little prayer line, Father? And maybe You'll show the people that, do something just like You did before Your--Your death and burial, that in this day and time, maybe there would be strangers here, that we might see that You still the same yesterday, today, and forever, keeping Your Word. And maybe there'll be someone with faith enough to break through that barrier yonder, that sound barrier, that sin barrier, that unbelieving barrier yonder, break through that, to where all things are possible. Grant it, Lord. We're told that when that plane passes that sound barrier, it's unlimited in speed and power. God, if we could just break through that power of unbelief, miracles and things, and promises of God are unlimited, for all things are possible to him that believeth. Grant it, Father. We ask it in the Name of Thy Son, Jesus Christ. Amen.

172 If I'm just a little bit late, is it all right to go ahead and just let us have, call a little prayer line? I know the people get restless, but let's just call a little prayer line. Let's see, Monday night we had A's, was that right, when we give out prayer card? Or, no, I mean Wednesday night. I think about Mon... Wednesday night was the first night, was A's, and last night would be B's, and tonight would be C's. We called from 1 to 25 in A's. I think that was right, wasn't it, 1 to 25 in A? Is that right, 1 to 25, in A? 1 to 15, in A.
Well, let's call in B's, yesterday's prayer cards then. Let's call B 75 to a 100, prayer card B. We'll catch your C's and all them, we... B-25... No, B-75, I believe I said, wasn't it? B-75 to a 100. All right. Let them stand up on this side now. B-75 to a 100, stand up over on this side. Come right over on this side and line up here, some of you brethren go down. Billy, Roy, some of you go down there and see the people get in the prayer line. All right.

174 I want your undivided attention just a moment. Now, be real reverent. Now, look, some people go and they say, "A preacher wears the wrong kind of tie. He's got on a wrong suit. His manners isn't right. He doesn't stand straight enough." Well, see, you still don't have no faith. See?
If a man come in that door back there and told you that they had a--that they--he had a money order or a bank draft for you for a million dollars, you wouldn't care whether he was educated or uneducated, you wouldn't care whether he had on overalls or whether he had on a tuxedo, you wouldn't care whether he was black, yellow, brown, white.
It's not the messenger; it's the Message you want to listen to. "Jesus Christ is the same yesterday, today, and forever." How many is aware of that? Now, if you'll just--just...

177 If the--if the engineer there, I think, Mr. Ruby, or I think was his name, that I met the other night, if he just will... He's given us the lights, and so forth, here, if he'll just bear a few minutes for the sake of the Gospel.
Now, everyone be real reverent, but be real perseverant. Push right in beyond the veil.
Now, when Jesus Christ heals the sick: now, I don't say they'll be healed; I can't tell you that. Remember, I have no power to heal. I don't have power; you don't have any power; none of us does. We have authority. How many understands that?

180 Look here, let me ask you something. Out on the street here on this busy highway that comes in from the super highway, right out on the--on the main turnpike, I see the speed limit is eighty miles an hour. There's cars come down there, anywhere from two hundred horsepower up to--to--to three or four hundred horsepower.
And number 76, please come. They need number 76. B-76, might be somebody deaf. Look around. Oh, I'm sorry. All right. B-7... Is that right, my brother? B-76. All right.

182 Now, notice, for instance, here comes a little policeman out there on the highway, he's so little till his cap holds his ears down, and he won't weigh over about a hundred pounds. Now, how much power has he got to stop one of them cars? And there some of them just three or four abreast, just as hard as they can pour down that highway at three hundred horsepower in each one. He couldn't even stop one horsepower. And here these cars are. But let that big badge shine, and let him raise up that hand. He might not have power, but he's got authority. Listen at the brakes squeak, and run sideways, and everybody stop. Why? Because he's got authority.
I don't have any power. You don't have any power. But we got the authority (Amen.), the badge of faith's hanging on the Word, "I believe that It's the Truth." That's what stops. Then you can be persistent.
Little policeman stand out there and blow that little whistle and hold his hand up, I'll tell you, everything's going to stop. It's his authority. It's his authority to believe.

185 Now, you believe, each one of you. Now, you standing in there, now don't be discouraged, just--just set there and press through, say, "Lord, this man knows nothing about me; I am sure of that. If he can speak to--and tell me, I--I'll believe with all my heart." Now, what would we know now?
Who is the Healer? Jesus Christ. Is that right? Well, then, if He's here present, well, the only thing we have to do is just ask Him. And He's the High Priest that can be touched by the feeling of our infirmities. Is that right? All right. Then He's the same yesterday, today, and forever.
Today He is the High Priest. How--how did He act when a woman touched His garment two thousand years ago? He turned around and told her what her trouble was, and said her faith had healed her. Is that right? Well, He's the same today, He'd have to act the same, 'cause He is the same.
Now, is your prayer line ready?

187 Now, here is a woman coming up here. As far as I know, I--I've never seen her. She is a total stranger to me, as far as I know. We're strangers to one another. She said she had been in my meetings in '47 and in '53. But... '51 through '53. But to know you, I don't. No.
See, just like if--if I met you a week or two weeks from now, I probably wouldn't never know you. There's a lot of people been in the meetings, tens of thousands since then (You see?); I wouldn't know. But as far as what I mean, do I, "do you know me," you know me because you've been in the meeting. But me to know you, or know what your trouble is, or what you've done between now and then, or before then, or what you're intending to do, of course, I wouldn't. No.

189 But now so that we won't bear long with each person, to try to... The other night, I--I stopped before. I didn't see; I--I--I didn't think there was any more left. I left two or three standing in the line. I shouldn't have done that. I just didn't do it. I don't know why. I just... Well, everybody, it looked like it was the climax of time. You don't want to baby people. You want them to be rugged enough to reach up there and take ahold of what you're saying (See?) and then they're healed. If you don't, why, they're--they're not healed.

190 Now, this lady here, our first time meeting. Now, if He's "the same yesterday, today, and forever," now if He was standing here with this suit that He gave me, through some good person give me this suit, now if He was standing here with this suit on, could He heal you? No. No. He's already done it (You see?), "He was wounded for our transgressions." He couldn't heal you. How many knows that to be the truth? It's already done.
Any sinner here, He couldn't save you; He's already done it. You have to accept it.
Now, if He was standing here with this suit on, that He gave me, He could... The only thing that He could do, would say... If you'd say, "I am sick. I'm needy. Or, I have a loved one that's sick," or whatever, "I'm financially in trouble. I--I have domestic trouble," or whatever it is. He couldn't--He couldn't give it to you. He would just tell you that He'd already purchased it. Now, how many understands that? That's true (See, see?) 'cause it's already done. See? He can't do...

193 If you've been redeemed from anything, the--the pawn-broker cannot hold you any longer, if you're redeemed. If you've got the receipt, that it's redeemed, that settles it. He can't hold it no more.
We've got the Receipt (See?); now if you've got the faith to cash it in... See? But now if He was standing here, and me basing all my campaign upon He's the same yesterday, today, and forever, He would know what your trouble was. And that would surely... Me not knowing it, it would certainly identify it'd have to be Him. It'd have to be some power, some power. It depends on what you think the power would be. 'Cause you know that I don't know you, humanly speaking. And it'd have to be some power. And if you believe that to be Him... And if you didn't believe it to be Him, 'course, you shouldn't be standing here. And, but, if you do believe it to be Him, then if He could tell you what you've done, or what you're here for, or--or something, that would increase your faith, wouldn't it?

195 Would it increase yours out there? When, here's my hand, I--as far as I know, I've never seen the woman in my life, only just some in the audience, or--or maybe she was in the prayer line, or something like that years and years ago. I... Any recollection of her, no. But may the Lord help me now. As a gift...
See, like these ministers here. You already know, if you've heard me preach, I--I'm not a preacher. I have no education. I couldn't call myself a preacher, but there's men here that's more able to do that than I am.
But my gift comes from God, 'cause I love Him. And--and this I believe, gifts and callings are without repentance. They're predestinated of God to each generation. And my part in this was to that Word, for It to live again, become the Word to discern and know. That's prophetic, which is promised according to Malachi 4 to be in this day, makes us perfectly in the last day.

198 Now, if the Lord Jesus tells me where your trouble is, will you believe me to be His prophet, or His servant? May He grant it. You are suffering with a--a skin condition. There's something wrong with your skin. That's right. Now, if that's right, raise up your hand. See? So...
Now, I keep feeling that coming from out there; somebody said, "He guessed that." Now, wait just a minute. I did not guess that, lady. Some... See, they... You can't hide a thought now (See?) 'cause He's here now. And I take every spirit in here under my control, in the Name of Jesus Christ (See?) for the glory of God. I didn't guess that.
That's a nerve condition. You have a nerve condition that you're--that's bothering you. You're praying for a loved one. That's a woman. That is your daughter-in-law. And she's suffering with epilepsy. That's right. I didn't guess that. No, no.
Just believe it. [The sister says, "Is she delivered?--Ed.] You believe it with all your heart; and as you have believed, so will it be to you. I believe it. I--I will believe it. If you'll believe it, it will be.
See, I can't deliver it on my faith; it's got to be delivered on her faith. See...?... See? Understand.

203 How do you do? I've just lost my mother, about two years ago. And when I see you coming up like that, it brings memory. Wouldn't I be an awful person standing here representing Jesus Christ and be a deceiver? That would be horrible for me to do a--a thing like that. But I--I am not a deceiver. I am His servant. And if God will let me, by His grace, know something about you, well, you'll believe that it comes from God?
Now, that the people will understand. Look here. See? That one discernment was more than if I'd preached till midnight. Jesus said, "I perceive that virtue has gone." If that was that for the Son of God, how much more for me a sinner? See? Daniel saw one vision, was troubled at his head for many days. How many knows that? Sure. See? You don't realize the grace that God grants us.

205 Now, the lady suffers with a stomach condition. It's in your stomach. I see you backing from the table. And it's caused from a--a nervous condition that causes the stomach to be that, which makes the food not be able to digest. It's a peptic ulcer, really what it is in the stomach. And you believe that God will heal that for you? You accept it as being healed? You believe that God will take it away from you. God bless you. Go, and may the Lord God grant it to you.
Real reverent. How do you do? Now, we are strangers to each other, I suppose. Our really first time meeting, is it? You've been in the meetings, but me knowing you, I do not.

207 You was asking for yourself. If you'll believe, that arthritis will leave you. Yes. She was setting there, bowing her head, praying. It'll leave, if you'll believe it. Your husband, do you believe that God can reveal to me what his trouble is? You believe that God can tell me? You was so happy to know that she was going to be well of that. You have a prostate trouble that bothers you. Raise up your hand.
I never seen them, in my life. Tell me what they touched. Now, just ask that question. What did they touch? They never touched me; they're thirty feet from me. But they touched that High Priest.
If I am a stranger to you people, wave your hand like this. You--you--you two people setting here, if I... Just wave your hand like this, if I'm a stranger to you. Sure, see? You were just setting there. And the lady was praying. You see? And He, standing here, turns just like He did in the Bible, not--not me turning; Him turning me.

210 Look, I don't know those things. It's just like this microphone; it's a perfect mute without something speaking through it. But you can hear me through this microphone (Is that right?), but the microphone can't speak itself. It has no voice. I don't know those people. Can't you realize it's in the Presence of God that's using that to show you His Presence? Press right through.
Now, we being strangers to each other, you're younger than I. We was probably born years apart and miles apart, and here we meet for the first time. Now, when It went there, I can only go; It's a Light; I watch It. You see? The Holy Spirit is a Light, we know that. But if the Lord Jesus will help me to know what your trouble is, will you believe me to be His servant, and know that it's not me, that it's Him?
I am just His servant, like that microphone. Now, this, this desk here is a part of the furniture of the house, but it wasn't made to speak; it holds my Bible. The microphone won't hold my Bible; it carries my voice. For there's different gifts in the church: some it's His voice, some is a vision, some is other things they do. But I am just by vision, as His servant.

213 Now, if God will let me know what your trouble, what you're here for, you will believe me, and believe that it is the Word of God. You're suffering with an infection. The infection's in the skin.
Believe that? She knows whether it's the truth or not. See? Now, the more you talk to her, the more would be said. She's a very fine person.
By the way, look here just a minute; then the rest of them, if you have to bring them a little faster. Let's just talk a few minutes, being that you're such a nice person. Now, you know that something's happened to you. Now, between you and I there's a Light. Did you ever see the picture of It? It's standing right between me and you. I'm looking at you, through that Light. See? And you believe God can tell me who you are? He told Simon who he was.
How many believes that now? Here we are with our hands up; we're total strangers.
They call you "Florence," and your last name is McAllister. Do you believe God can tell me where you come from? You're not from here. You're from a place called Lawrence, Kansas. That's right. Now, return back, Jesus Christ makes you well.

218 Have faith in God. See? See what? Now, please be reverent. Don't move. See, don't move.
God heals diabetes. You believe that? You believe He'd heal you? Just go ahead and say, "Thank You, Lord." And believe it with all your heart, and you'll be healed.
Do you believe God can heal that female trouble that you have? Then just go on, saying, "Thank You, Lord. I believe it with all my heart."
All right, let the lady come. You have a lady's trouble, and you also have diabetes. Do you believe that God will make you well? Just keep walking, saying, "Thank You, Lord," and believe it with all your heart now.
Come. A nervous condition causes a stomach trouble. Do you believe you could eat your supper now? Go, saying, "Thank You, Lord." Eat your supper and believe with all your heart.
God heals heart trouble. Do you believe He'll heal your heart trouble? All right. Go, believing it, and He'll do it just as you believe.

224 What if I didn't say anything to you, just to show faith that I believe you have, just laid hands on you, you believe you would get well? Come by. You were already healed when you left up there, with that. Be sure to...?... now
Come. 'Course, anyone sees this woman is a limping, that's been all of her life. But another thing you have is a stomach trouble that's bothering you, that you want... Just keep walking, say, "Thank You, Lord." Believe with all your heart, and go, if you believe with...
You believe God will heal that arthritis, and let you get well, and you go home? Go, believing it with all your heart.

227 How many out there believes, all of you? Here sits a man setting right here looking at me here. Don't you see that Light hanging on this man right here?
Really, what he is troubled about, is about an overweight problem. That's right. Raise your hand if that. You believe God will heal you? Your wife setting by you there, you believe God can tell me what her trouble is? You believe? Would you, lady? You believe me to be His prophet, His servant? That blinds people when you say "prophet." You believe me to be His servant? You believe God can tell me what your trouble is? High blood pressure. Believe with all your heart now, and it'll leave you, 'cause you believe...

229 This colored boy setting out here on the end of the seat, watching intensely, what do you think about this, sir? You believe it to be of God, you setting there? You was looking at me so earnestly. I don't know you. You're a stranger to me. But you're suffering from a trouble. You believe God can tell me what it is? You do? It's an allergy. That's right. You believe that God will heal you? One great thing about you is this: one of your greatest troubles is that you're backslid. You really want to come back to God. If that's true, raise up your hand, then come here. Your sins are forgiven you, my brother.
You say, "How do you know that?" The same One that told me what was wrong with him.
How many in here wants your sins forgiven? Will you rise to your feet? You want your sins forgiven? I just want to see if you're honest enough to do it. Thank you. Wonder if you'd walk right out here and stand here with this man that's just been forgiven, say, "I want my sins forgiven. I'm honest about it"? You can't...

232 Come on, there's more than that here. Now, if discernment discerns sickness and diseases, it discerns sin. You know that. How would I know this man was a sinner? That's it. Come right out and come right down. We... Just will you do it, just for a moment? Come here and stand just a moment, say, "I want to be forgiven, brother. I want God to forgive me of my wrong. I realize that I'm in His Presence. I don't care what my neighbors think. I--I--I'm coming anyhow. I'm perseverant. I want to be saved tonight. I believe God. I want to come right now and have all my sins washed away."
Is it all right to call ministers? How many ministers are in here, that believes that these people has a right to be saved by the grace of God? I want every minister that believes it, come stand around here with them now while we pray, every minister that's interested in lost souls. I didn't think I was going to do this, but I know better than to disobey His Voice. He told me to do this. It might be their last time; I don't know.

234 How many knows that this is what He did when He was here on earth? Then it's bound to be Him again. It's impossible for a man, any human being, to do a thing like that. We are in His Presence. And here we see Him, tonight, doing... "If I be lifted up, I'll draw all men unto Me." See? We see Him here doing the same thing He did when He was here on earth. Can't we be perseverant now? Press right in. What caused us to come here? What caused all this anyhow? It's God. Don't you believe that?
I want each one of you minister brothers to walk forward and put your hands upon one of those confessing people there.
Now, my dear brother, sister, you who are confessing at the altar, what made you come? You didn't come by your own power. You come because that something convinced you that you were wrong. You want to be forgiven. When you seen that poor colored boy, that Ethiopian boy stand there, gone away from God, and the Holy Spirit revealed that He was a sinner, that same Holy Spirit just never called you out by my lips, but It called you, and here you are tonight, standing the same way that boy was. Confess your sins now before God. Believe Him with all your heart, and He'll forgive every sin that you have committed, and take you back tonight on the grounds of your confession and fellowship. He'll do it if you'll just believe Him.
Now, let's bow our heads, everywhere in the audience, and everybody real reverent. Now, let us pray. Each one of you confess your sins. He's here. The Holy Spirit is here. That's what's calling. Now, just believe it with all your heart, confess that you're wrong, ask Him to forgive you. And each one of you brothers pray with these people.

238 Heavenly Father, we come now in the Name of the Lord Jesus, thanking You for Your great grace and power towards us-ward, Lord. That we, the unworthy ones, way down here in a late, closing of time. We ask that Your mercy be extended, Lord, on down, on until the last soul be brought in. Tonight because of Your appearing before us, it made people press beyond every circumstance to get up here, to believe that this is the hour that their sins will be forgiven them, and that they will be free from this night on. Grant it, heavenly Father. May every sin pass from them.
You said, "He that will come to Me I will in no wise cast out. Though your sins be like scarlet, yet they shall be white like wool; red like crimson, they shall be white like snow." We plunge beneath the flood of the Blood of Jesus Christ. By faith we take this people, confessing, into that Presence of God, into the Blood of the Son of God, and ask forgiveness for them. We ask this petition in Jesus' Name. Remit every sin and take them into Your care, Father. As they confess, bring them back upon the basis of Your promise. You said You would do it, and I know You will. They are Yours, Father. We give them to Thee, in the Name of Jesus Christ.

240 Each one of you that's standing around the altar now, that's truly confessed you're wrong, and in the Presence of God, you believe me to be His prophet, and believe that I've told you the truth upon this, and you believe that your sins are gone; and you now, by faith, you break through that veil into the Presence of God, and say, "Lord, I believe You right now and accept You"? Raise your hands, and say, "I do it." Each one around the altar, raise your hands and say, "I do it. I now believe it." God bless you. Amen. That's the way to do it. That's it. Just by faith, break through that veil.
Now, while you're right on the same grounds that you're standing on, that you're forgiven, now, brothers, lay your hands back on them again for the baptism of the Holy Ghost. Right where you're standing, lay your hands right on them now, and pray that they receive the baptism of the Holy Spirit, standing right here.
Lord Jesus, send Your power upon them like a rushing mighty wind. Send another repeat of Pentecost, and fill the people, not the room, the people, with the fire of Holy Spirit, and forgiveness, and demonstrations of power, through Jesus' Name.

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