Allez Dire À Mes Disciples
1 ... vous tous. C’est vraiment un privilège de venir, très tôt ce matin, à la maison de Dieu pour adorer notre Seigneur, notre Christ ressuscité. Oh! c’était... Je suis entré il y a quelques instants. Nous avons eu une merveilleuse réunion missionnaire hier soir, un rassemblement où l’on a prêché sans arrêt jusque vers minuit, et même jusque ce matin, pour adorer notre Seigneur Jésus-Christ. Comme c’est merveilleux de se rassembler, de se réunir!
2 Comme frère Thom venait de le dire, aujourd’hui c’est le jour où Il a prouvé ce qu’Il était. N’importe qui pouvait mourir, mais il fallait être Dieu pour ressusciter. Dans Sa vie, Il ressemblait à Dieu, Il a prêché comme Dieu; Il a guéri comme Dieu; Il agissait comme Dieu. Il était Dieu. Et le matin de Pâques, Il a prouvé qu’Il était Dieu. Il était plus qu’un homme. Il n’était pas un prophète, bien qu’Il fût un Prophète. Il était un Homme bon, mais pourtant Il était plus qu’un homme bon. Il était Dieu. Ainsi donc, ceci est le jour commémoratif de Sa résurrection, où Il a prouvé cela.
3 Si nous effectuions ce matin un voyage le long du fleuve Gange, là vous trouveriez des mères qui sacrifient leurs petits enfants aux alligators et aux crocodiles, elles les jettent là-dedans. Vous parlez de la sincérité? Ils prennent leurs petits enfants dodus et les jettent là pour que les crocodiles les broient. C’est une profonde sincérité.
4 Si nous parcourions l’Inde aujourd’hui, vous trouveriez le long des rues beaucoup de gens qui, peut-être, sont couchés sur des pointes de fer, marchent dans le feu et se font des supplices d’une manière ou d’une autre. Certains, bien sûr, font juste le clown, car ils le font à l’intention des touristes. Mais dans ces contrées, au fin fond de l’intérieur du pays, là on trouve l’homme authentique, qui reste étendu là, se mortifiant, pensant pouvoir trouver le repos et la paix, en prie–priant Mahomet.
5 On a vu quelque chose de pitoyable, l’autre jour, en montant vers Golgotha, dans la ville de... hors de la ville de Jérusalem, plutôt. A l’endroit même où la crucifixion a eu lieu, il y avait un cimetière musulman; une femme était couchée là sous un petit tas d’herbes qu’elle avait étalées là-bas, elle avait un morceau d’un vieux pain noir. Elle était étendue là depuis plusieurs jours, pleurant pour l’âme d’une de ses bien-aimées qui était décédée, juste à l’endroit même où la croix se tenait. Ainsi donc, à voir le monde dans son état de paganisme...
6 Il n’y a pas longtemps, je parlais à frère Gadus; il est récemment revenu de la Chine. Il disait : «Frère Branham, c’était un spectacle pitoyable à voir, ce qui se passe en Chine.» Il a dit : «Il y a des gens qui peuvent rester là, avec leurs mains levées pendant quarante ans de suite, au point que leurs ongles ont poussé jusqu’à percer la paume de leurs mains pour ressortir au dos de celles-ci. Ils disent : ‘Je ne baisserai point ma main que tu ne m’aies donné la paix à mon âme, ô grand Bouddha.’»
7 Et–et puis beaucoup de petits enfants, dans leur bas âge, on leur casse les pieds au niveau de la voûte plantaire, comme ceci, et ils ne portent que des chaussures numéro 2 ou 3 toute leur vie durant; des tout petits pieds courts; en effet, on les offre en sacrifice à un dieu païen.
8 J’ai visité la tombe de presque chaque fondateur des religions; la tombe de Mahomet, et j’ai aussi été à–à la tombe de Bouddha, et de Confucius, et à celles de beaucoup de philosophes.
9 Mais aujourd’hui, par-dessus tout, nous les chrétiens, nous pouvons rejeter la tête en arrière et chanter : «Il vit, Il vit, Jésus-Christ vit aujourd’hui. Vous allez me demander comment je sais qu’Il vit; Il vit dans mon coeur.» Et nous avons une tombe vide aujourd’hui.
10 Il y a environ deux ans, je me suis rendu à la tombe, très tôt, un certain matin, pour déposer une fleur sur la tombe de la mère de mon petit garçon, qui est décédée, et de sa petite soeur qui repose dans les bras de sa mère, ici au Cimetière Walnut Ridge... Et en route, le petit ami a fait une rebuffade, à deux ou trois reprises, pendant qu’il pleurait, portant un petit pot de fleurs. Nous nous sommes agenouillés là; nous avons ôté nos chapeaux, et les avons déposés sur la tombe, sur le rebord de la tombe. Et j’ai levé ma main, et je l’ai entouré de mes bras.
11 J’ai dit : «Billy, là se trouvent ta mère et ta petite soeur. Leurs corps se trouvent ici sous terre. Leurs âmes sont dans la Présence de Dieu. Mais outre-mer, là de l’autre côté, il y a un tombeau vide aujourd’hui, c’est un mémorial pour tous les Chrétiens. Il vit.» Il vit. C’est cela le fondement fondamental de notre–de notre foi chrétienne, à savoir que Jésus-Christ vit aujourd’hui.
12 Maintenant, comme c’était écrit dans le journal... Bon, d’habitude, à notre service du lever du soleil de Pâques, d’habitude nous avons une–une chanson, ou deux, et nous consacrons le plus de temps ici au Tabernacle... Si par hasard des visiteurs sont au milieu de nous, eh bien, ici la grande partie de notre temps est consacrée à la Parole. Nous sommes un grand peuple du fait que nous croyons la Parole de Dieu. Et fondamentalement, je pense, c’est la voie et c’est la place justes. Et aujourd’hui j’ai quelques–quelques points très vitaux dont je voudrais parler, concernant–concernant la résurrection, des points fondamentaux. Et j’aimerais noter certaines de ces choses, moi-même, au fur et à mesure que je vais évoluer.
13 D’abord, ouvrons les Saintes Ecritures ici, dans Matthieu au chapitre 24, ou plutôt, au chapitre 22, et commençons avec le verset 41. J’aimerais donc lire un passage des Ecritures, puis on lira sur la résurrection. C’est là que se trouve mon thème pour le service de ce matin. «Comme les pharisiens s’étaient assemblés...» Pardon. Je me suis–je me suis trompé de passage, en lisant mon texte. C’était–c’était Matthieu au–au chapitre 23, je crois... Juste une minute. Je suis désolé car je suis rentré tard hier soir, et jusque ce matin, je n’avais pas encore bien préparé mon texte, là où se trouve le passage des Ecritures que je dois lire. Oh, oui.
… Allez dire à mes disciples que Je les rencontrerai en Galilée...
14 Très bien. Maintenant, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a donné une commission ici à ces pauvres femmes, après Sa résurrection, comme quoi Il allait... ce qu’Il devait faire. Il a dû leur dire qu’Il allait les rencontrer en Galilée, où Il leur avait promis que–qu’Il allait–qu’Il leur apparaîtrait, et qu’Il serait avec eux pour toujours.
15 Maintenant, au chapitre 28 de Matthieu, plutôt, et commençons avec le verset 7, nous lisons :
Et allez promptement dire à Ses disciples qu’Il est ressuscité des morts; et, voici, Il vous précède en Galilée; c’est là que vous Le verrez. Voici, je vous l’ai dit.
16 C’était le message de l’Ange aux femmes, à Marie et… aux deux Marie. C’était le–le premier matin de Pâques; la glorieuse nouvelle avait été annoncée.
17 Lorsqu’Il vivait ici sur terre, Il a marché comme un homme; Il était semblable à un homme. Toute Son–Son apparence extérieure était celle d’un homme; pourtant, à l’intérieur Il était plus qu’un humain. Il était Emmanuel. Aujourd’hui, c’est la commémoration du plus grand événement qui ait jamais eu lieu sur toute la terre. Il n’y avait jamais eu un homme, en dehors de cet Homme de Jésus-Christ, Qui ait dit : «J’ai le pouvoir de donner Ma vie, et J’ai le pouvoir de la reprendre.»
18 Certes, Confucius, Mahomet, Bouddha ainsi que beaucoup d’autres personnages, étaient de grands philosophes; mais à leur mort, leur compte leur a été réglé. Ç’en était fini d’eux pour toujours. On les a enterrés, et c’est–c’était la fin de leur histoire.
19 Mais cet Homme-ci avait le pouvoir de donner Sa vie et de ressusciter. C’est l’unique Personne qui ait pu faire cela; l’Unique qui avait–qui ait jamais prouvé qu’Il pouvait faire cela.
20 Or, une chose qui avait toujours effrayé l’homme tout au long des âges, c’était la mort. Tout homme qui venait au monde avait toujours peur de la mort. Les grands... Nous avons eu des Napoléon, nous avons eu des Hitler, et tout; mais quand l’heure de la mort vient, chacun d’eux recule. J’ai entendu des hommes parler et se vanter de grandes choses blasphématoires; mais quand la mort approche, eux tous reculent.
21 C’est comme Bob Ingersoll, le grand et célèbre infidèle; il a pris sa montre et il l’a présentée aux siens, et il a dit : «Si Dieu existe, je vais mourir dans une minute, en nous référant au tic-tac de cette montre.» Ensuite, après que la minute fut passée, il n’était pas mort. Et il a poussé un grand «ah ah» et il a prononcé une parole, disant : «Vous voyez, Dieu n’existe pas.» Mais lorsque...
22 Naturellement, ce n’était que pour accomplir l’Ecriture. L’Ecriture dit qu’il viendrait des moqueurs dans les derniers jours, et nous les avons.
23 Il a donc dit : «Maintenant, voyez, Dieu n’existe pas.» Mais dans la salle d’hôpital, lorsqu’il était mourant là, beaucoup de gens s’étaient rassemblés pour voir ce qui se passerait; il a poussé un cri : «Ô Dieu! aie pitié de mon âme!»
24 Mon père était un ami très intime à un... ou plutôt pas un ami intime, il était un ami à un célèbre infidèle. Et ce dernier disait : «Dieu n’existe pas.» Il maudissait l’idée même de Dieu. Sa femme attelait le buggy et allait à l’église, mais lui allait planter son maïs le dimanche, et tout, juste pour montrer qu’il n’existe pas de Dieu.
25 Un jour, il venait de rentrer son blé et l’avait bien secoué; la foudre s’est abattue dessus et a tout brûlé. Il est sorti là, et il a levé la main et a maudit l’idée même de Dieu. Et lorsqu’il a fait cela, alors la foudre est tombée sur son écurie, où il avait de bons chevaux de course, et elle les a tous décimés.
26 Et quelques semaines après cela, il a contracté une fièvre typhoïde ambulatoire et il est mort pendant que mon père l’aidait à se tenir au lit. Et il a poussé des cris et a pleuré. Les démons, avec des chaînes qui l’avaient enroulé, étaient à sa poursuite, et toutes sortes de choses. Et quand il était sur le point de partir, il a rassemblé toute sa famille, tous ses petits enfants. Il leur a dit : «Ne suivez pas le chemin qu’a suivi votre père. Suivez le chemin que suit votre mère, car c’est l’unique chemin de la Vie.»
27 J’ai à la maison un livre qui donne le témoignage de plusieurs hommes illustres tel que le grand... une des grandes reines de–d’Angleterre, et quelques autres hommes. Lorsqu’ils se mouraient, ils ont poussé des cris et ont pleuré.
28 La reine Elisabeth d’Angleterre a dit : «Si seulement je pouvais avoir... je donnerais mon royaume si j’avais encore cinq minutes à vivre, de sorte que je puisse faire ma repentance et mettre mon coeur en ordre avec Dieu.»
29 Un autre grand homme célèbre a dit : «J’entre dans les ténèbres. Je ne sais pas où je vais. Je pourrais...»
30 Et un autre grand athée a parlé en ces termes : «Il semble y avoir deux murs, et j’ai poussé un cri et, a-t-il dit, il n’y a eu qu’un écho qui se répercutait d’un mur à l’autre.» C’est tout ce qu’il pouvait entendre. Il avait renvoyé le jour du salut à plus tard jusqu’à ce que ce fût trop tard.
31 Alors je pense aux grands hommes célèbres qui sont morts, tout en croyant en notre Seigneur Jésus-Christ et en Sa résurrection. Ici je pense au–au D. L. Moody; à sa mort, il a dit quelque chose de grand : «Eh bien, c’est ça la mort?» Il a dit : «Ceci est le jour de mon couronnement.» Et je pensais au moment où–au moment où John Wesley, quand il mourait. Lorsqu’Abraham Lincoln fut fusillé et qu’il saignait à mort, il était couché à un–à un endroit.
32 Je suis passé près d’un musée, là en Illinois, il y a quelque temps, j’ai vu un homme de couleur âgé portant une petite couronne de cheveux blancs autour de sa tête, il se promenait là et il regardait. Quelque temps après, il s’est arrêté et les larmes ont coulé sur ses joues. Il a reculé et a commencé à dire une prière. Je l’ai observé pendant quelques minutes. Moi aussi, je me promenais là; alors je me suis approché et je lui ai dit : «Oncle, qu’y a-t-il? Je vois que tu pries.»
Il a dit : «Regarde ce qui est exposé là.»
33 Eh bien, j’ai regardé ce qui était là, et la seule chose que je voyais, c’était une robe. Et il a dit... j’ai dit : «Tout ce que je vois, c’est une robe.»
34 «Mais, dit-il, regardez monsieur.» Il a dit : «Sous mon veston ici, il y a une cicatrice que la ceinture d’esclave a laissée.» Il a dit : «Et ça, c’est le sang d’Abraham Lincoln.» Il a dit : «Il a fallu le sang d’Abraham Lincoln pour me libérer de cette ceinture d’esclave.»
35 Je me suis dit : «Si cela a pu émouvoir un homme de couleur, le fait que le sang d’Abraham Lincoln, le fait que cela l’a libéré d’une ceinture d’esclave; que devrait représenter le Sang de Jésus-Christ pour le croyant, lorsque nous regardons en arrière au Calvaire et que nous voyons là qu’Il a affranchi nos coeurs de la ceinture de l’esclavage du péché et qu’Il nous a libérés.» C’est de cela que nous parlons, ces quelques dernières soirées. Combien Cela est différent!
36 Abraham Lincoln, lorsqu’il se mourait, était dans une alternative. Et quand il... Mais quand on avait tiré sur lui là, dans cette grande cathédrale, et qu’il était mourant dans son lit, il a dit : «Tournez ma face vers le coucher du soleil.» Le soleil se couchait au temps du soir. Lincoln respirait, et le sang gargouillait dans ses poumons. Il s’était toujours confié en Dieu. Il a dit : «Soulevez mes mains.» Et il a levé sa main. Il a dit : «Notre Père qui es aux Cieux, que Ton Nom soit sanctifié,» pendant qu’il baissait la tête et rendait l’âme.
37 Paul Radar, un ami intime à moi, celui qui a écrit mon chant principal : «Crois seulement»; lorsqu’il se mourait là-bas, il a tout simplement penché son épaule, la tête contre l’épaule de mon manager, monsieur Baxter. C’était un grand et vaillant homme qui avait effectué des voyages par mer et outre-mer, et partout, et il s’était brouillé là-bas, et s’était brouillé avec des fondamentalistes, et son message l’avait vraiment tourmenté à mort. Et lorsqu’il était mourant, il était couché dans la chambre, à l’article de la mort, se débattant fortement.
38 Et voici la vraie victoire d’un homme. Il était toujours un grand humoriste, c’est ce qu’était Paul, tel que beaucoup d’entre vous l’ont connu. On avait fait venir le quatuor du petit Institut Moody, là-bas. Et on avait tiré complètement les rideaux, aux fenêtres, comme il se mourait. Il s’est relevé et a regardé. Il a secoué sa tête et a demandé : «Qui est en train de mourir, vous ou moi?» Il a dit: «Tirez ces rideaux, et chantez-moi quelques bons et chauds cantiques de l’Evangile sur la résurrection.»
39 Et lorsqu’ils ont commencé à chanter comme cela, il a demandé : «Où est mon frère Luc?»
40 On a amené son frère. Luc l’accompagnait comme mon fils le fait avec moi, ainsi de suite. Luc était dans la salle d’à côté, en train de pleurer. Luc est entré; un grand homme aux épaules larges, vous le connaissez probablement. Lui et Maman Sunday, et eux tous étaient là.
41 Lorsqu’il s’est retourné, il a tenu Luc par la main et a dit : «Luc, nous avons fait un long chemin ensemble. Mais, penses-y, dans quelques minutes, à partir de maintenant, je me tiendrai dans la Présence du Seigneur Jésus-Christ, revêtu de Sa justice.»
La vie de tous les grands hommes nous rappelle,
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes,
Et en partant, laisser derrière nous
Des empreintes de pas sur le sable du temps;
Des empreintes de pas que peut-être un autre,
Navigant sur l’océan sombre de la vie,
Un frère naufragé et triste,
Verra et reprendra courage.
42 Je pense au «Psaume de la vie», le grand poète Anglais Longfellow, lorsqu’il l’a écrit. Je me suis tenu près de sa tombe, il y a quelques mois. Je pensais à sa grande poésie et ce qu’il a donné au monde, et je disais : « Ce Psaume de la vie était l’un de mes favoris. La mort a toujours inspiré la peur. L’homme en a toujours eu peur, depuis le commencement. Jadis, depuis le jardin d’Eden, l’homme a toujours eu peur de la mort.
43 Je pense au grand prophète, Job, lorsqu’il s’est tenu là cette fois-là et qu’il avait compris qu’il quittait ce monde. Il avait parlé là du grand sermon que nous tirons de Job 14. Il avait bien observé les fleurs; comment elles mouraient et comment elles revenaient à la vie. Il avait bien observé les arbres; si l’arbre est abattu et démoli, le vent le déracine. «Dans la mort, pourtant il revit», a-t-il dit. «Par quelques gouttes d’eau, oui, dit-il, il vit.» Nous observons nos–nos–nos animaux, et autres, comme ils vivent et meurent. Tout ce qui se meut, lorsque cela meurt, ça ne revient plus à la vie.
44 Ainsi, Job se demandait comment Dieu pouvait-Il prendre une fleur et la faire revivre, alors que lui, il ne pouvait pas revivre. Il a dit : «Oui, un homme rend l’âme, il dépérit, et où est-il?» Il a dit : «Ses fils viennent lui rendre les derniers hommages, mais il ne s’en aperçoit pas.» Ensuite il a dit: «Oh! si Tu voulais me cacher dans le séjour des morts, me garder dans un lieu secret, jusqu’à ce que Ta colère soit passée! Fixe-moi un terme et des limites que je ne peux dépasser. Mais si seulement Tu voulais juste me garder dans ce lieu secret jusqu’à ce que le jour de Ta colère...»
45 Juste au plus fort de sa détresse, juste à l’heure la plus sombre, juste dans ce grand moment crucial, vint alors le jeune Elihu et il s’est mis à lui parler, lui disant que la fleur n’avait pas péché; que c’était lui qui avait péché, et qu’il y aurait une résurrection. «Un jour, le Juste viendrait, qui serait rendu semblable à ce monde, et étant dans la forme de l’image de Dieu, rendu semblable aux hommes. Il revêtirait la forme de la chair du péché, autrement dit, Il se tiendrait à la brèche entre un Dieu saint en colère et l’homme pécheur, et qu’Il mettrait Ses mains sur les deux et établirait le pont.»
46 Et lorsque Job vit cela, il comptait sur la résurrection du Seigneur. Il l’avait vue. Maintenant, remarquez. En d’autres termes, Job essayait de comprendre ceci, c’est-à-dire : «Je sais que lorsqu’un homme retourne à la poussière de la terre, il pourrit tout simplement et il disparaît. Je l’observe. Il ne ressuscite plus jamais. Il reste tout simplement couché et rend l’âme, et le voilà parti. Et où est-il? Personne ne sait où il est. Mais je remarque que les autres créatures ressuscitent des morts, mais ce n’est pas le cas pour lui.»
47 Alors, lorsque ce prophète entra dans l’Esprit, Dieu commença à lui montrer ce qui arriverait; qu’il y aurait quelqu’un qui ôterait le péché du monde, et qui ressusciterait. Il vit la résurrection du Seigneur. (J’aime donc cela, lorsque j’y pense.) Il a dit qu’il s’est levé. Il s’est secoué.
48 Il était assis sur un tas de cendre. Oh! la la! Ce que nous, nous appelons aujourd’hui la malchance avait frappé sa maison. Tous ses enfants avaient été tués. Ses richesses étaient toutes parties. Sa santé s’était détériorée. Il était assis, lui un chrétien, ou un croyant, assis, abandonné. Les hommes, même son église, lui avaient tourné le dos. Il était assis là, en train de gratter ses ulcères.
49 Et alors, lorsque l’Esprit du Seigneur est venu sur lui, et qu’il a vu la résurrection ce matin-là, vous savez, il s’est levé et a dit : «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’aux derniers jours, Il se tiendra sur la terre. Et même si les vers qui sont en moi détruisent ce corps, néanmoins dans ma chair je verrai Dieu; je Le verrai de mes –...» Il savait qu’il Le verrait dans les derniers jours, car il y aurait une résurrection, une résurrection générale.
50 Je pense à David, lorsqu’il est devenu vieux. Vu qu’il était un grand roi, de sa trempe, Dieu lui avait juré qu’à travers les fruits de ses reins Il susciterait Christ pour que Celui-ci S’assoie à Sa droite. Alors je vois David, devenu vieux, arrivé à la fin de sa route, toute force physique étant presque partie, qui dit : «Et, ma chair reposera avec espérance, parce qu’Il ne laissera pas Son saint voir la corruption, et Il n’abandonnera pas Son âme dans le séjour des morts.» Il a vu Jésus à l’avance, la résurrection de Christ; et il savait que Son corps ne resterait pas dans la poussière de la terre, mais qu’il ressusciterait.
51 Je pense à Abraham, jadis, lorsque Dieu l’avait fait asseoir là, et Il lui avait dit : « Maintenant, Abraham, tu deviens vieux, et toi et Saraï, vous avez dépassé l’âge. Et, vous avez dépassé l’âge d’avoir des enfants; mais Moi, Je vais vous donner un fils de la promesse. » Alors, Abraham entreprit son voyage et alla dans une terre de promesses et attendit là le temps où ce [fils] béni viendrait, lequel représenterait Jésus-Christ.
52 Et après vingt-cinq ans de foi dans cette promesse, juste avant que la promesse soit accomplie, alors Dieu apparut à Abraham et lui montra que, par la mort, Il crucifierait Son Fils, et que, par la résurrection, Il Le ressusciterait et qu’Il Lui donnerait tout; cela dissiperait les ténèbres, toutes les choses qui hantaient l’esprit de l’homme, la mort, et la terreur que la mort inspirait; cela serait dissipé lorsqu’on verrait ceci.
53 Et il donna au vieil Abraham une avant première de cela, et Il passa entre ces morceaux d’animaux qu’il avait coupés. Nous avons vu cela il y a quelques semaines, ou plutôt la semaine dernière, ou l’avant dernière semaine dans nos réunions, comment Il a fait passer entre ces morceaux cette petite Lumière blanche, laquelle était Dieu, confirmant ainsi le serment de l’alliance.
54 Et ensuite, Il s’est retourné et a béni Abraham; et un vieil homme de cent ans et une femme de quatre-vingt-dix ans sont redevenus un jeune homme et une jeune femme, et ils ont donné naissance à un–un fils, Isaac. En fait, de lui est sortie la Semence d’Abraham. D’Abra–... De là, d’Isaac est sorti David. De David est sorti Christ; de Christ est venue la résurrection d’entre les morts. Quelle promesse glorieuse! Comme Dieu tout au travers des âges avait préfiguré toutes ces choses!
55 Puis finalement, et comme nous l’avons vu pendant ces quelques derniers jours, comme toile de fond, tout le monde, tous les prophètes de l’Ancien Testament ont indiqué les lieux où ils devraient être ensevelis.
56 Aujourd’hui, vous vous rendrez au cimetière, beaucoup d’entre vous, pour poser les fleurs sur vos bien-aimés, ou plutôt sur leurs tombes.
57 Maintenant suivez attentivement ceci. Tous les prophètes d’antan n’avaient pas d’Ecritures à suivre comme nous en avons, une quelconque promesse divine de Dieu; c’était seulement par la conduite du Saint-Esprit. «C’est poussés par le Saint-Esprit que les hommes d’autrefois ont écrit la Parole de Dieu.» Chacun d’eux, à sa mort, avait bien précisé qu’il voulait être enterré en Palestine. Ils ne voulaient pas être... Ils sont morts en dehors de la Palestine, beaucoup d’entre eux, mais ils voulaient être enterrés en Palestine, parce que Dieu avait donné les prémices de la résurrection en Palestine.
58 Puis lorsque Jésus est venu, ils Lui ont fait ce qui était dit qu’ils feraient. Lorsqu’Il était à Bethlehem, Il entra par la porte d’une étable et s’en alla par la peine capitale. Pendant qu’Il était ici sur terre, Il n’avait jamais de Sa vie effectué un voyage de 50 miles [81 km–N.D.T.]. Il n’est jamais allé nulle part aux environs de la Palestine, pourtant le Message de Son Evangile s’est répandu jusque dans chaque coin et recoin du monde.
59 Il n’a jamais écrit de livre dans Sa vie; pourtant, le Livre qui a été écrit à Son sujet est vendu plus que tous les livres dans tous les âges, la Bible. Et pourtant, là-dedans, Il n’a jamais eu un... Il n’est jamais allé dans une université de Sa vie, et pourtant il y a eu plus d’universités érigées en Son honneur que–qu’il n’y a eu pour n’importe quelle chose qui a existé sur la surface de la terre, ou n’importe quel autre nom, ou n’importe quel autre homme. Et Il n’est jamais allé très loin. Il a mené une vie humble et simple. On L’a ridiculisé, on L’a raillé, on s’est moqué de Lui.
60 Et Il avait déclaré qu’Il avait le pouvoir de donner Sa vie et le pouvoir de la ressusciter. N’importe quel homme peut se vanter comme cela, n’importe qui le peut. Mais Lui a prouvé Sa déclaration lorsqu’Il est ressuscité le matin de Pâques.
61 Lorsqu’ils ont percé Ses mains, et Ses–et Ses pieds, et Son côté, et qu’on Lui a mis une couronne d’épines sur la tête... Et Il est mort, là-bas au Calvaire implorant miséricorde. Lorsqu’Il était sur terre, Il a été comme un homme et Il agissait comme un homme. Et quand Il est mort là sur le Calvaire, Il a imploré miséricorde comme un homme.
62 Mais lorsqu’Il est ressuscité le matin de Pâques, Il a prouvé qu’Il était plus qu’un homme. Il était Dieu. Il avait le pouvoir de donner Sa vie.
63 Maintenant, la première chose, en ce matin-là, le petit groupe des disciples avait le coeur tout brisé. Ils ne savaient pas ce qui avait eu lieu. Certains d’entre eux voulaient retourner à leurs filets de pêche.
64 Maintenant, comme petit aperçu de ce que la mort était, et de la grande horreur de la mort qu’éprouvaient les fondateurs tout au long de l’histoire de notre religion chrétienne, comment les promesses ont été transmises au travers de ces patriarches que j’ai mentionnés ce matin… Maintenant, venons-en directement au vif du sujet, là où ça se trouve.
65 Ces petits disciples, après qu’ils... le petit groupe qui était haï au commencement... Ils n’avaient pas beaucoup d’amis de ce monde.
66 Et tout homme qui sert Jésus-Christ n’aura pas beaucoup d’amis de ce monde. Vous devez vous tenir seul sur vos propres convictions. Bien des fois, vous devez vous tenir seul, mais Il a promis qu’Il se tiendrait à vos côtés. «J’irai avec vous jusqu’à la fin.»
67 Et maintenant, pendant que je Le vois, examinons cela. Il avait été emporté, ils s’attendaient à quelque chose, car Il pouvait accomplir des miracles. Et Il avait déclaré qu’Il ne faisait rien par Lui-même, mais seulement ce que le Père Lui montrait. Mais Il–Il opérait des miracles. Et lorsqu’Il fut livré entre les mains de Pilate, comment pouvaient-ils s’attendre à Le voir, Lui le Messie de Dieu, être déshabillé et Se tenir là; être battu, meurtri, accablé, écrasé, et couvert de crachats sans qu’Il ouvre même Sa bouche pour dire une seule parole à ce sujet? Cela avait brisé leurs coeurs.
68 L’Homme même qui a pu étendre Sa main et dire : «Tais-toi», et le vent et les vagues Lui ont obéi.
69 Celui qui a pu arrêter un cortège funèbre, et poser Sa main sur le cercueil et dire : «Jeune homme, Je te dis : lève-toi», et celui-ci se leva.
70 Celui qui était entré dans une maison où les gens avaient le coeur brisé, où une fille venait de mourir; chez Jaïrus, un jeune prêtre qui était resté avec Jésus et qui était devenu un croyant. Et Lui, Il est entré et a dit : «Tenez-vous tranquilles, car la jeune fille n’est pas morte, elle dort.» Certainement qu’ils auraient dû le savoir. Certainement qu’il y avait là quelque chose. Il est entré et l’a prise par la main; Il l’a regardée et a dit : «Jeune fille, Je te dis, lève-toi.» Et une fille qui était morte, et dont l’âme était déjà partie, s’est mise debout et est revenue à la vie.
71 Comment, s’étant rendu à la tombe de Lazare, Il a pleuré comme un homme, les larmes coulant sur Ses joues pendant qu’Il pleurait et qu’Il se tenait là. Et un homme qui était mort depuis quatre jours, et les vers qui sont dans le corps grouillaient, entrant et sortant de son corps... Mais ils L’ont vu redresser Son petit corps comme ceci et dire : «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, il vivra quand bien même il serait mort. Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais.» Pensez-y. «Celui qui vit et croit en Moi ne mourra jamais.»
72 Quelle espérance nous avons donc ce matin, lorsque nous visitons nos tombes–la tombe d’un bien-aimé ! Quelle espérance nous avons dans cette chair mortelle aujourd’hui, comme le Saint-Esprit rend témoignage : «Il vit! Il ne mourra jamais; Il a la Vie éternelle.» Bien que nous amenions à la tombe les corps des personnes les plus saintes parmi nous, néanmoins ils sont vivants à l’intérieur. Ils vivent quelque part.
73 Lorsqu’Il se tenait là, Il a dit : «Je suis la résurrection et la Vie.» Et il y avait un homme qui gisait là. Il a dit : « Ôtez la pierre. » Et son corps était putréfié, cette odeur d’un corps humain, vous savez ce que c’est. Lorsqu’ils l’ont soulevé, il y avait une odeur nauséabonde partout là-bas. Mais Il a parlé d’une voix forte et Il a dit : «Lazare, sors!» Et un homme qui était mort depuis quatre jours ressuscita et sortit de la tombe.
74 Comment pouvaient-ils concevoir qu’un Homme qui avait ce genre de puissance soit suspendu au Calvaire sous d’intenses moqueries, avec sur Lui et tombant de Sa barbe les crachats des soldats qui Le raillaient; en même temps ils Lui arrachaient des poignets de barbe à la figure, et ils Le frappaient à la tête et disaient : «Prophétise et dis qui T’a frappé!» Lorsqu’Ils ont vu les clous romains être enfoncés dans Ses mains et dans Ses pieds, comment pouvaient-ils concevoir qu’un Homme comme Celui-là puisse mourir? En effet, Dieu exigeait le jugement, et Christ a pris notre jugement.
75 Comme ils étaient déçus! Ils s’en étaient retournés à leurs filets de pêche. Pierre a dit : «Je vais pêcher.» Les disciples ont dit : «Je vais simplement aller avec toi.» C’est ce qu’ils ont fait. Ils étaient complètement déçus.
76 On fit descendre Son corps là, on L’a enveloppé dans un linceul, et on L’a mis dans la tombe.
77 Et ils ont dit : «On en a fini avec ce fanatique-là.» Comme le monde était contre Lui! Ils ont dit : «Il était un saint exalté. Il était fou. Il était–Il était un fanatique, et que sais-je encore.»
78 Mais Il avait dit qu’Il était Dieu. Il était comme Dieu. Il agissait comme Lui. Il a prouvé qu’Il était Dieu. C’est vrai.
79 Une femme a dit, il n’y a pas longtemps, comme je l’ai dit bien des fois, elle a dit : «Il n’était pas Divin, Frère Branham.» Une femme de la Science chrétienne, elle a dit : «Il n’était qu’un homme.» Elle a dit : «Il était juste un homme.»
80 J’ai dit : «Il était plus qu’un homme. Il était Dieu.» J’ai dit : «Soit Il était Dieu, soit Il était un séducteur.»
81 Elle a dit : «Eh bien, du fait qu’Il a pleuré à la tombe de Lazare, Il a prouvé qu’Il n’était rien d’autre qu’un homme.»
82 J’ai dit : «Lorsqu’Il pleurait, Il a pleuré comme un homme. Mais lorsqu’Il ressuscitait les morts, Il a prouvé qu’Il était Dieu. C’est juste.» J’ai dit : «Lorsqu’Il avait faim, Il avait faim comme un homme.»
83 Mais pouvez-vous vous imaginer un homme qui se tenait près d’un figuier, essayant de trouver quelque chose à manger; et quelques jours plus tard, Il a pris quelques petits gâteaux, environ deux petits gâteaux, et deux ou trois morceaux de poissons et a nourri cinq mille personnes avec du poisson cuit!
84 Pouvez-vous vous imaginer un homme là au Calvaire, suspendu entre Ciel et terre, criant : «J’ai soif, J’ai soif »; Lui qui avait même changé l’eau en vin! Le Créateur même de–de l’eau était là, réclamant de l’eau!
85 Il devint péché pour nous, afin que nous, par Sa pauvreté–pauvreté, nous puissions devenir riches. Il… Dans Sa mort, Il est mort comme un pécheur, afin que nous, dans notre mort, nous puissions mourir fils et filles de Dieu.
86 Je pense à la différence qu’il y a entre les morts. Lorsque le vieux Daddy Hayes mourait, il a fait venir ses enfants au chevet. Et là, il avait été dans le coma depuis deux ou trois jours. Il avait un adage, il disait : «Mon Dieu, bénis mon âme!» Il était tout... Il a fait venir ses enfants au chevet. [Il avait] une barbe longue, blanche et pendante; il a dit : «Mon Dieu, bénis mon âme! Vous pensiez que Daddy Hayes était mort.» Il a dit : «Je ne mourrai jamais. Parce que Jésus vit, je vis aussi.» Et là, il a béni chacun de ses enfants.
87 Il a dit : «Soulevez mes mains.» Il ne pouvait pas soulever ses mains. Et l’un de ses fils est passé d’un côté et a soulevé la main de ce côté-là, et l’autre fils a soulevé l’autre main. Il s’est mis à chanter. Comme ses yeux commençaient à regarder vers le Ciel, il a dit :
«Heureux jour, heureux jour,
Où Jésus lava mes péchés!
Il m’a enseigné à–à prier
Et à vivre joyeux chaque jour.»
Et il a fermé ses yeux et il est allé à la rencontre de Dieu. Je vous assure, c’est ainsi que j’aimerais m’en aller, comme cela. Puissé-je mourir en Jésus-Christ.
88 Alors, quand Ses disciples ont vu cela, toutes les déceptions et d’autres choses que–que–qu’Il a connues, apparemment Il les avait déçus. Tous commencèrent à retourner à la pêche. L’un était retourné à son travail, et l’autre était retourné dans telle autre direction.
89 Eh bien, ce matin, nous aimerions commencer à la tombe. Alors, après Sa résurrection, Marie, Marthe et Marie la–Marie-Madeleine et Marie, la mère de Jésus... C’était très tôt, un matin. Ils ont gardé Son corps dans la terre tout le sabbat, c’était une coutume pour eux de ne rien faire le jour du sabbat. Ainsi, Il est mort vendredi après-midi, à trois heures, et Il est ressuscité très tôt le dimanche matin.
90 Maintenant, j’aimerais régler cette question, pendant que vous êtes ici ce matin, dans ce service du lever du soleil. Bien des gens disent : «Comment se fait-il donc qu’Il ait dit qu’Il resterait... Il était dans la tombe trois jours et trois nuits?» Il n’avait jamais dit qu’Il ferait cela.
91 Il a dit : «Dans l’intervalle de ces trois jours Je ressusciterai Mon corps.» Voyez? Eh bien, la raison pour laquelle Il a fait cela, c’est parce que David avait dit quelque part dans les Ecritures : «Je n’abandonnerai pas Son âme au séjour des morts, et Je ne laisserai pas Mon saint voir la corruption.» Et Il savait que la corruption s’installe dans le corps humain après soixante-douze heures, trois jours et trois nuits. Et quelque part, dans l’espace de ces trois jours et trois nuits, Dieu allait Le ressusciter. Ainsi, Il est mort vendredi après-midi, à trois heures, et Il est ressuscité très tôt, le dimanche matin.
92 Maintenant, présentons juste un petit drame juste ici et arrêtons-nous un instant et suivons. Je vois, toute la nuit durant, la pauvre petite Marie, la mère, avec le coeur brisé. La prophétesse Anne lui avait dit qu’elle serait percée, pour révéler les pensées de plusieurs. Comme Son corps était meurtri, et son propre Enfant chéri était suspendu à la croix, et quel déshonneur Il avait causé à l’église. Mais pourtant, dans son coeur, cet amour maternel s’était élancé; il y avait... peu importe ce qu’Il avait fait, à quel point c’était déshonorant. Il est mort de la peine capitale comme un–un prisonnier aujourd’hui, qui irait là pour être pendu, ou électrocuté, ou autre chose. C’est ainsi qu’Il est mort, dans la honte et le déshonneur. Voyez-vous comment Dieu a puni le péché? Et alors, comme elle avait pleuré, probablement toute la nuit! Et elle et...
93 Marie-Madeleine, elle, connaissait Sa puissance. Elle savait qu’Il avait quelque chose de différent, que personne d’autre n’avait. C’était d’elle qu’avaient été chassés sept démons.
94 Quiconque a déjà été délivré du diable par la puissance de Jésus-Christ sait où il se tient. Personne ne peut jamais entrer dans Sa glorieuse Présence divine et rester toujours le même. Vous êtes–vous êtes changé. Il y a quelque chose qui vous arrive. Oh! vous pouvez vous tenir à l’écart et dire : «C’est de la psychologie», et imaginer ceci et accepter cela, telle autre chose, et des théories, ou autre chose de ce genre. Mais nous, nous ne croyons pas dans la théologie. Nous croyons dans la puissance de la résurrection de Jésus-Christ. Et lorsque vous entrez dans Sa Présence, il se passe dans votre vie quelque chose qui vous change. Et vous n’êtes plus jamais le même, un homme qui est déjà entré dans la Présence de Christ.
95 Ainsi, on avait chassé d’elle sept démons : l’orgueil et l’envie, et elle se disait qu’elle était très jolie et que personne ne lui était comparable. Mais lorsque Jésus lui a parlé et lui a dit : «Sois pure», tout cela l’avait quittée. Elle devint une nouvelle personne. Elle n’était plus très jolie à ses propres yeux. Mais elle s’est enveloppée dans la robe de la douceur et de la gentillesse, et a suivi le Maître. Elle L’aimait.
Alors au matin de Pâques je peux la voir.
96 Ses disciples étaient sortis, ils tiraient les bateaux de pêche; certains d’entre eux. D’autres étaient retournés chez eux, et d’autres encore étaient allés à différents endroits, mais pour reprendre leurs occupations.
97 Et alors, très tôt matin, je peux voir venir Marie, la mère, et Marie Madeleine gravir le flanc de la colline pour se rendre à la tombe. Elles avaient des aromates et autres. Elles voulaient oindre Son corps et Le conserver.
98 Et alors, comme elles gravissaient la colline, je peux me représenter une autre scène. Regardons de ce côté-ci.
99 Je peux voir une troupe de soldats se tenant là. Ils étaient là à jouer aux cartes, toute la nuit, ou–à se lancer le dé, ou ils jouaient au dé, le–le–le dé sur le sol. Et ils étaient là à s’amuser. Certains d’entre eux disaient : «Dites donc, vous souvenez-vous de ce séducteur-là? Il a dit que dans trois jours Il allait ressusciter. Ainsi, maintenant voyons voir. Montons à la tombe.»
100 Et je peux les voir monter là et se taper sur la poitrine, et sortir leur grande armure comme cela et l’épée romaine, en disant : «Nous allons voir de quoi il est capable!» En effet, la tombe était scellée; un sceau romain; malheur à celui qui brisera ce sceau. Et une pierre avait été posée là, pour laquelle il avait fallu une «centurie» d’hommes, c’est-à-dire une centaine d’hommes avait roulé cette pierre-là, une très grosse pierre qu’ils avaient roulée et placée contre la tombe. Ils disaient : «Il est là-dedans, rien à craindre!» Et ils passaient de bons moments.
101 Mais dans l’entre-temps, il faisait presque jour, pendant que Marie... pendant qu’elles gravissaient la colline. Et là, on a deux petites femmes sorties de grand matin, peut-être avec leurs bras l’une autour de l’autre, elles continuaient leur chemin. Oh! Oh! je peux presque voir cela, comment elles longeaient le flanc de la colline. Et je peux entendre Marie la mère dire à Marie-Madeleine : «Dites donc, qui va ôter la pierre de la tombe? Qui le fera? Comment allons-nous le faire?»
102 Eh bien, je peux entendre Marie lui répondre : «Dieu s’en occupera.»
103 C’est cela l’essentiel. Peu importe... Les gens disent : «Comment ferai-je faire ceci ou cela?» Dieu s’en occupera. Continuez tout simplement, vous voyez? Dieu s’occupera de tout le reste.
104 Puis du coup, nous voyons toutes les étoiles commencer à disparaître. Et la chose suivante, vous savez, il reste seulement une étoile, c’est la grande et brillante étoile du matin qui se tenait là.
105 Je vois comment tout, et les soldats riaient et lançaient des moqueries, disant : «Maintenant vous voyez, il fait jour. Rien n’est arrivé jusque là. Et ils continuaient ainsi, disant : «Voyez, il n’était qu’un séducteur. Ce n’était qu’un homme comme beaucoup de ces séducteurs qui se sont levés en ce temps-ci et à d’autres époques, et qui ont fait ces choses, mais alors... ou qui ont eu ce genre de prétentions.»
106 Mais alors, tout d’un coup, je peux m’imaginer tous les petits oiseaux, les rouges-gorges cesser de chanter. Les oiseaux ont arrêté de chanter. Le poète a dit : «Sa voix était si douce que même les oiseaux ont arrêté leurs chants.» Quelque chose était sur le point d’arriver.
107 Je vois la grande Etoile du matin suspendue là dans Son orbite, Celle qui est suspendue là depuis le commencement du temps, commencer à Se déplacer, je La vois décrire un cercle. Marie et les autres L’observent. Qu’est-ce qu’Elle fait? C’est un Ange, et Il cherche par-là la tombe où on L’avait mis. Les Ecritures étaient sur le point de s’accomplir.
108 Frère, soeur, chaque fois qu’une Ecriture de Dieu est sur le point de s’accomplir, ne vous en faites pas, Elle sera bien là.
109 Je vois cette Etoile commencer Son voyage, Se déplacer. Je vois les Romains là debout, une centaine, des gens forts, munis de leurs épées dégainées, disant : «Maintenant, nous allons voir ce qui va arriver.»
110 Et soudain, cette grande boule de Feu descend du Ciel comme un éclair et se tient près de la tombe. Et Elle est devenue le puissant Ange de Dieu qui se tenait là. Les soldats se sont évanouis et sont tombés par terre comme morts. Par un simple effleurement de Sa main, Il a repoussé cela, la pierre qui était posée là; Il a brisé le sceau romain.
111 Qu’est-ce que le sceau romain signifie pour Lui? Pas plus que signifierait le sceau des Etats-Unis, ou n’importe quoi d’autre ou un sceau d’une certaine église, ou n’importe quoi d’autre. Dieu doit vivre. Il doit sortir. Il ne peut pas vivre parmi les morts.
112 Ainsi, Il repousse la pierre et celle-ci roula en arrière. Et Il s’est tenu là. Maintenant qui a le contrôle de la situation? Les soldats ont pris leurs boucliers et tout, et ont pris le large à toutes jambes, descendant à travers le jardin, à travers la colline; avec le cliquetis de leur matériel, leur fer qu’ils portaient sur eux, leurs boucliers et tout.
Et Lui se tenait là, seul. Après quelque temps, Marie a dit...
113 Il y avait eu un grand tremblement de terre lorsque cela est arrivé, cela avait secoué la terre même là, ce matin-là. Quelqu’un a dit : « Je me demande si quelque chose n’a pas explosé quelque part. Il y avait un... Il doit y avoir eu une explosion quelque part, d’une foudre, ou de quelque chose qui a frappé la terre. » Mais, c’était Jésus qui était ressuscité des morts.
114 Ensuite, lorsqu’elles se sont approchées de la tombe, Marie et Marthe, elles ont vu l’Ange se tenir là. Il leur a dit : «Allez dire à Ses disciples qu’Il les précède là en Galilée, et qu’Il les rencontrera là. Voici, je vous l’ai dit. Allez promptement maintenant, et dites aux disciples qu’Il va les rencontrer juste comme Il le leur avait dit.»
115 Oh! lorsque je pense à cela! «Celui qui entend Mes Paroles et qui croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie éternelle, et Je le ressusciterai aux derniers jours.»
116 «Voici, Je vous l’ai dit.» Ses anges ont répandu la chose partout dans le monde, comme quoi : «Tout homme qui aura le courage de se renier et de prendre sa croix pour Le suivre, Il te rencontrera lors de la résurrection.» Qu’importe si nous répandons des fleurs sur la tombe, si nous disons : «La cendre retourne à la cendre, et la poussière à la poussière»? Ce corps doit ressusciter de la tombe aussi sûr qu’il existe un Dieu au Ciel. «Voici, Je vous l’ai dit.»
117 Remarquons. Voici maintenant deux de Ses disciples qui sont en déplacement. Ils sont en route.
118 Et certains parmi eux étaient allés à la pêche. Et Jésus se tenait donc sur la rive et regardait, et Il les a vus là. Et Il leur dit : «Enfants, avez-vous du pain?»
119 La première chose qu’Il leur a dite, Il leur a dit : «Jetez votre filet de l’autre côté.» Ils avaient pêché toute la nuit, et ils n’avaient rien attrapé. C’est cela; vous êtes en train de pêcher du mauvais côté du bateau. Ainsi, Jésus leur a dit : «Jetez votre filet de l’autre côté.»
120 Et alors, lorsqu’ils ont jeté leur filet de l’autre côté, et qu’ils ont tiré comme cela (oh! la la!), il y avait tellement de poissons que même leurs filets étaient sur le point de se rompre.
121 Et Pierre se mit à regarder tout autour, et il dit : «Il n’y a qu’un seul qui peut faire cela. Et il a jeté un regard en arrière sur la rive, et voici qu’Il se tenait là; il y avait du pain et du poisson sur le feu, apprêtés pour eux. Pierre ne pouvait pas attendre que le bateau accoste. Il s’est simplement jeté dans l’eau, et est allé à Sa rencontre. Il a dû se dépêcher.
122 Oh! je souhaiterais que chaque pécheur au monde fasse cela aujourd’hui. Pierre L’avait renié là-bas. Il était sorti et avait pleuré amèrement. Il avait bien prié. Il voulait rencontrer Jésus. Il voulait se rendre là afin de se prosterner à Ses pieds.
123 Il y a eu deux hommes qui s’appelaient l’un Cléopas et ainsi de suite. Ils étaient en route vers Emmaüs. Et ils cheminaient, le coeur attristé et brisé, et chemin faisant, ils s’entretenaient à ce sujet. Oh! comme c’était déplorable! Et brusquement, Quelqu’un est sorti du buisson, un homme ordinaire, n’ayant pas un col retourné ni un habillement différent.
124 Il était habillé comme tous les autres hommes. Il avait des cheveux et une barbe comme les autres. Il n’avait pas... Il n’était pas différent. Il n’était pas très différent. Sa vie parlait de Son identité–ce qu’Il était. Et c’est ce que Dieu veut que nous soyons; Il veut que notre vie soit notre identification. C’est vrai.
125 Et Il S’est mis alors à marcher. Il leur demanda : «Frères, pourquoi êtes-vous si tristes? Et pourquoi tenez-vous de tels propos?» Oh! j’aime vraiment cela!
126 «Eh bien, dirent-ils, es-tu un étranger ici, Monsieur? Eh bien, dit-il, tout le pays est dans la consternation. Et nous voici ici, dit-il, nous sommes en route, nous rentrons chez nous.» Il dit : «Eh bien, Jésus de Nazareth, le Prophète, nous pensions certainement qu’Il allait–quand Il était venu, que c’est Lui qui serait le Roi d’Israël. Et voici qu’Il est mort, et on L’a enterré. Et on Lui a transpercé le coeur. Et ils L’ont tué.» Et il dit : «C’est même le troisième jour depuis que tout cela est arrivé, depuis qu’on L’a mis à mort.» Et il enchaîna : «Certaines femmes étaient à la tombe et–et ont eu une vision des Anges, et elles sont revenues dire qu’Il était vivant. Mais, dirent-ils, oh! nous ne pouvions pas croire cette histoire. Nous, nous continuons notre chemin.»
127 Ainsi, pendant qu’ils étaient en route là, Il leur dit : « Ô hommes sans intelligence et dont le coeur est lent (vous voyez), à croire tout ce que les prophètes ont dit concernant Christ, comment Il devait souffrir et ressusciter le troisième jour. Eh bien, que vous êtes indolents! »
128 Voyez comme c’est magnifique! Oh! la la! Regardez ceci, Christ parmi les gens tristes et au coeur brisé! C’est là qu’Il va, auprès de ceux qui sont tristes et qui ont le coeur brisé.
129 Ils poursuivaient leur chemin, dans l’heure la plus sombre qu’ils aient jamais connue. Toute leur espérance était partie. Ils avaient été excommuniés de l’église, des synagogues, parce qu’ils croyaient en Lui. Et maintenant Lui, Lui en qui ils avaient mis leur confiance, était mort. Et certaines des femmes étaient venues là avec une petite histoire concernant une certaine vision, comme quoi elles auraient vu des Anges : «Dites à Ses disciples qu’Il les rencontrerait en Galilée.» Mais, oh! simplement il... Ils ne pouvaient pas croire cela. Ils avaient le coeur brisé et ils étaient tristes, ils pleuraient. Et là le tendre Jésus apparut, parmi les gens au coeur brisé.
130 Autre chose, c’était le premier matin de Pâques. Jésus, la résurrection de toute vie, était vivant et cela, en plein printemps, au milieu des chants d’oiseaux et en pleine éclosion de nouvelles fleurs. Le ressuscité Jésus était aussi là, au printemps, étant sorti dans la–la résurrection.
131 Il marchait là avec eux, et Il a commencé à parler avec eux, leur disant les choses. Il leur a dit : «Eh bien, maintenant, vous devriez croire ce qu’ont dit les prophètes. Vous devriez croire tout ce qui a été écrit dans les Ecritures concernant Christ, comment Il devait souffrir et ressusciter le troisième jour et ainsi de suite.» Eh bien, ils avaient le coeur très brisé.
132 Après quelque temps, après qu’Il eut commencé à parler, il y avait quelque chose dans cet Homme qui parlait un peu différemment des autres hommes. C’était un Homme hors du commun. Il y avait en Lui quelque chose d’une sincérité profonde. Il y avait là quelque chose de significatif, et Il se mit à expliquer les Ecritures. Il était un Enseignant des Ecritures, montrant comment les prophètes avaient annoncé que Christ mourrait et qu’Il ressusciterait le troisième jour. Comme leurs coeurs ont commencé à brûler au-dedans d’eux! Quelque chose était en train de se passer.
133 Et comme ils poursuivaient leur voyage, ils avaient parlé pendant toute la journée. Ils étaient donc à environ quelques stades (presque à un mile et demi de Jérusalem) de là où ils allaient. Ils marchaient lentement, juste en compagnie de Jésus-Christ ressuscité, mais ils ne le savaient pas.
134 Combien de fois Il s’est assis sur le siège à vos côtés! Combien de fois Il s’est tenu à vos côtés dans les heures de vos épreuves et des troubles, et vous ne L’avez pas reconnu! Combien de fois Il était au volant lorsque vous avez failli être tué dans cet accident, ou que vous avez de justesse évité cet accident ou autre chose de ce genre, mais vous, vous n’avez pas reconnu que c’était Lui! Comment Il était avec vous lorsque le pot était vide et que la cruche était sèche et qu’il n’y avait rien pour les enfants; comment cet homme est venu et a déposé ces articles d’épicerie là à la porte, peu importe ce que c’était! C’était Christ. Il est vivant aujourd’hui. Il n’est pas mort, mais Il vit.
135 Je me tenais tout près d’un médecin vraiment athée, il y a quelques jours, à Louisville. Il était... J’étais là, à mon retour d’Afrique. On me faisait des examens d’amibes. Il a dit : «Révérend Branham, a-t-il dit, et vous croyez cette folie...?» J’ai dit : «Oui, monsieur.»
136 Et il a dit : «Vous voulez me dire que vous croyez que cet Homme-là est ressuscité des morts?»
J’ai dit : «Oui, monsieur, je le crois.»
137 Et il a dit : «Comment pouvez-vous prouver qu’Il est ressuscité des morts?»
J’ai dit : «Je peux prouver qu’Il est le Christ ressuscité.»
«Comment peut-Il l’être?»
138 J’ai dit : «Il vit dans mon coeur. C’est de cette façon que je sais qu’Il est ressuscité. Ici à l’intérieur, Il m’a changé d’un pécheur en un chrétien. Il a changé ma nature. Il a changé mon tempérament. Il a changé tout ce qui était en moi. Il a fait de moi une nouvelle créature. Par conséquent, je sais personnellement qu’Il est ressuscité des morts.»
Il a dit : «Je crois qu’Il est mort.»
139 Je–j’ai dit : «Je le crois, moi aussi. Mais, Il est mort. Oui, et plus encore, Il est ressuscité des morts.»
140 Et aujourd’hui Il vit dans nos coeurs. Voilà pourquoi nous sommes heureux et nous pouvons chanter. Voilà pourquoi nous pouvons Le voir. Il n’y a pas longtemps, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a accompli un grand miracle pour moi dans ma propre vie. Il a accompli des miracles pour vous. Il marche avec vous quotidiennement. Il marche avec chaque croyant. «Voici, Je suis toujours avec vous jusqu’à la fin du monde.» Peu importe les circonstances, Christ vit toujours et règne aujourd’hui dans le coeur humain.
141 Voilà le pourquoi, comme le disait une histoire; on veille, chaque matin, nous nous levons maussades, puis nous sortons et : «Eh bien, j’ai dormi presque à moitié», ainsi de suite. Il n’y a rien d’étonnant que nous ayons de l’hypertension, le diabète, et tout le reste.
142 Observez un petit rouge-gorge. Il va se lever chaque matin; la première chose, il lève sa petite face vers les cieux et se met à chanter à tue-tête. On n’a jamais vu des rouges-gorges souffrir de l’hypertension, marcher à l’aide des béquilles, souffrir du diabète.
143 Il a dit, un petit rouge-gorge disait autrefois, il disait : «Eh bien, je me demande ce qui ne va pas, disait-il, dans ces gens, ces choses, et ces créatures qui s’appellent des êtres humains!» Il disait : «Eh bien, ils doivent être si tristes. Peut-être qu’ils n’ont pas comme nous un Père céleste qui prend soin de nous.»
144 Un soir, ayant tenu une réunion ici dans l’église baptiste de Milltown, lorsque j’étais le pasteur là, je revenais à la maison avec un vieil ami à moi, pour y rester toute la nuit. Et je remarquais, en passant par là, qu’il y avait un rossignol perché dans un buisson de cèdre là. Toute la nuit durant, il a chanté à tue-tête, aussi fort qu’il le pouvait. Je pouvais bien comprendre pourquoi les oiseaux chantent à l’aube. Je m’imagine que la lumière du soleil qui se répand sur eux, c’est ce qui les fait chanter. Mais qu’est-ce qui fait chanter ce rossignol?
145 Ainsi, je me suis procuré un livre et je me suis mis à le lire au sujet du rossignol. Je suis parvenu à découvrir que le rossignol, ce qui le fait chanter, c’est qu’il contemple les cieux. Et chaque fois qu’il peut regarder et voir les nuages commencer à se dissiper, et qu’il voie une étoile, un rayon de lumière, il commence à pousser des cris et à chanter à tue-tête. Pourquoi? Parce qu’il sait que le soleil est en train de briller quelque part. Il renvoie à la terre un message, comme quoi le soleil est en train de briller quelque part.
146 Et, mon frère, ma soeur, aussi longtemps qu’au fond de mon coeur, à travers les nuages sombres des tourments, des épreuves et des troubles, si je peux sentir le Saint-Esprit se frayer un chemin de temps en temps et me donner une bénédiction, je suis certain que la Puissance de Dieu vit toujours et règne quelque part. C’est vrai.
147 Si je pouvais demander à cette étoile du matin : «Qu’est-ce qui te fait briller là-haut? Pourquoi brilles-tu?»
148 Elle répondrait : «Ce n’est pas moi qui brille, Frère Branham (si l’étoile pouvait parler), c’est seulement le soleil qui brille sur moi, qui me fait briller.»
149 Et c’est ce qu’il en est de chaque homme qui est un croyant en Jésus-Christ et qui est caché en Lui. Ce n’est pas vous qui brillez, c’est le Saint-Esprit qui brille sur vous, qui vous donne cette espérance et cette joie de la résurrection.
150 J’avais l’habitude de dire–de parler là d’une vieille source à laquelle je buvais. Elle bouillonnait et jaillissait continuellement là près de Milltown. Je me demandais pourquoi cette source jaillissait. Ainsi un jour, je me suis assis là et je lui ai parlé. Imaginez-vous un homme en train de parler à une source! Mais j’étais en train de parler à la Nature qui a créé cette source. Et je me demandais : «Qu’est-ce qui te rend si pleine d’entrain, si bouillant? Est-ce parce que–parce que les enfants viennent ici boire de ton eau, ou parce que moi, je bois de ton eau, ou il y a autre chose?»
151 Si la source pouvait parler et me répondre, elle m’aurait dit : «Non, Billy, ce n’est pas parce que toi, tu bois de cette eau. Ce n’est pas parce que quelqu’un boit de mon eau. C’est quelque chose ici tout au fond de moi, qui me pousse et qui me fait bouillonner et jaillir, et me comporter comme ceci.»
152 Et il en est ainsi de tout homme ou toute femme qui est né de l’Esprit de Dieu. Ce n’est pas vous. Ce n’est pas une émotion humaine. C’est parce que la résurrection ou la Puissance de Dieu est dans cette vie humaine, et est en train de faire une poussée vers la Vie éternelle, se mouvant dans la Vie éternelle. Quelque chose ici à l’intérieur! Vous ne pouvez pas vous tenir tranquille s’il vous fallait le faire. Il y a quelque chose au-dedans de vous.
153 Lorsque Jésus est venu et qu’Il a fait Son entrée à Jérusalem, et que les gens ont coupé des rameaux et qu’ils ont commencé à pousser des cris et à crier et à se comporter comme cela, certains de ces pharisiens empesés ont dit : «Dites-leur de se taire. Eh bien, ils nous donnent des frissons. Oh! comme ces gens sont en train de pousser des cris et de faire des scènes!»
154 Il a dit : «S’ils se taisent, les pierres vont immédiatement crier.» Quelque chose doit venir. Lorsque la Vie vient au milieu de la mort, il y a une résurrection; obligatoirement.
155 Et lorsque la Vie qui est en Jésus-Christ arrivera à la tombe où nos bien-aimés sont endormis, il y aura une résurrection. La Vie et la mort ne peuvent pas cohabiter, pas plus que les ténèbres et la lumière ne le peuvent. Aussitôt que les ténèbres...
156 Aussitôt que la lumière du jour vient, elle fait pression sur les ténèbres et les chasse. La lumière du jour doit briller. Peu importe ce qui arrive, lorsque cette terre tourne là en face de ce soleil, la lumière du jour doit apparaître. C’est obligatoire.
157 Et aussi sûr que l’Eternité, lorsque Ça s’approchera du temps de la venue du Fils de Dieu, il y aura une résurrection sur cette terre. Et tous ceux qui dorment en Dieu, Christ les ramènera avec Lui dans Sa résurrection. Cela devra se faire. C’est inévitable. Vous devez avoir cela. Et comment pouvez-vous avoir cela si cela n’est pas ici à l’intérieur?
158 Il y a quelque temps, je me tenais là, je me tenais à Gary, dans l’Indiana, où on m’avait amené dans la grande aciérie de Gary. Et j’étais très vigilant, lorsque j’étais en train d’observer. Le directeur m’a amené là au- dessus et il m’a fait visiter toutes les installations. Et il a dit... J’étais en train d’observer les hommes. Un petit sifflet a retenti cinq minutes avant l’heure du départ. Et j’ai remarqué que chaque homme ôtait son tablier et le déposait sur sa machine. Et partout là, autour de ses tours et autres, chacun balayait du couloir un tas de copeaux qui avaient été rassemblés à partir des matières sur lesquelles il avait travaillé. Et il balayait tous ces copeaux du couloir. Et il a dit : «Je vais vous montrer quelque chose ici, Révérend Branham.»
J’ai dit : «Ça va.»
159 Alors, il est retourné dans un petit réduit. Après que le coup de sifflet principal a retenti, tous les hommes sont sortis. Tout le monde avait quitté le bâtiment; nous étions restés seuls. Alors il a appuyé sur un bouton. Et là tout au fond, derrière, j’ai entendu quelque chose tonner, produire un grand bruit et ronfler, pendant que ça descendait. Je me suis demandé : «Qu’est-ce?»
160 Quelque temps après, il a dit : «Maintenant, tenez-vous d’un côté.» Je me suis tenu à l’écart.
161 J’ai vu des rails descendre par là. Et alors, un grand aimant descendit par là. Et pendant que cet aimant parcourait cette ligne, je commençais à remarquer que ces copeaux s’élevaient pour rejoindre cela, comme cela, ces copeaux de métal. J’ai remarqué que d’autres ne montaient pas. Et j’ai remarqué que plusieurs morceaux de fer ne montaient pas. Et cet aimant a continué sa course et est retourné jusque dans la coupole et fon–... a déversé toutes ces choses dans la coupole et cela était fondu et retravaillé.
162 Et j’ai demandé : «Eh bien, pourquoi tout n’est-il pas monté?» J’ai dit : «Je vois des copeaux.»
163 Il a dit : « Révérend Branham, nous fabriquons des pièces en aluminium ici.» Il a dit : «Et ces morceaux d’aluminium ne sont pas magnétisés pour être attirés par cet aimant.»
J’ai dit : «Gloire à Dieu!» Et–et j’ai dit…
Il a dit : «Qu’est-ce qui vous prend?»
164 J’ai dit : «J’étais juste en train de réfléchir.» Ainsi j’ai dit : «Pourquoi–pourquoi ces autres morceaux de fer ne sont-ils pas montés?»
165 Il a dit : «Si vous avez remarqué, ils sont bloqués au sol. Ils ne peuvent pas monter.» J’ai dit : «Gloire à Dieu! Alléluia!»
Il a dit : «Qu’est-ce qu’il y a, Frère Branham?»
J’ai dit : «J’étais juste en train de réfléchir.»
Il a dit : «Certainement que vous étiez en train de réfléchir.»
166 J’ai dit : «Frère, là quelque part, dans l’au-delà dans l’Eternité (alléluia), il y a un grand Aimant. Le Fils de Dieu sera lâché un de ces matins. Il est en train de descendre majestueusement sur cette terre comme un aimant. Et chaque âme qui est attiré vers Lui montera à Sa rencontre dans les airs et sera dans la résurrection pour vivre avec Lui, pour être amenée dans l’au-delà. Et ces vieux corps dans lesquels nous vivons maintenant, ou même ces corps que nous avons maintenant, qui deviennent vieux, qui sont ...?... et qui tombent, ils seront déposés là dans la coupole de la poussière, et seront modelés et rendus semblables à Son propre corps glorieux dans la résurrection finale, lorsqu’Il reviendra.»
167 Et j’ai dit : «Eh bien, maintenant écoutez ceci, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas magnétisés. Il y a beaucoup de gens qui sont bloqués au sol par des circonstances, ils disent : ‘Je ne peux pas faire cela. Je ne saurais vraiment pas le faire. C’est trop.’»
168 Frère, à moins que ce coeur soit changé et que cette âme se tienne là-bas, magnétisés avec Dieu par le Saint-Esprit, lorsque Jésus reviendra, vous serez laissé seul ici sur la terre. Rappelez-vous, il y aura une résurrection un de ces quatre matins, seulement pour ceux-là qui sont morts en Christ, ce sont eux que Dieu amènera avec Lui.
169 «Il marchait au milieu des disciples, Se faisant connaître», disons, «Se faisant connaître.»
170 J’ai des hommes partout à travers le pays qui, des fois, me critiquent au sujet de la guérison divine. Eh bien, mon frère, comment pourrais-je m’empêcher de croire dans la guérison divine alors que c’est la nature même du Saint-Esprit? Tout homme qui est né de l’Esprit de Dieu devra croire dans le surnaturel, parce qu’il est une partie de Dieu, il est un rejeton de Dieu.
171 Je dis : «Vous ressemblez à votre père.» Je dis : «Vous avez un nez comme...» On me dit que j’ai un nez comme celui de papa, j’ai une bouche comme celle de papa. Pourquoi? Il est mon père, j’ai le droit de lui ressembler.
172 Alléluia! Alors, si Dieu est mon Père, j’ai le droit de croire dans le surnaturel, parce que je suis né de l’Esprit surnaturel. Cela fait de moi un être surnaturel. À l’intérieur, à l’extérieur, je suis–je suis un homme fait d’argile; vous êtes un homme fait d’argile. Mais là à l’intérieur, lorsque vous êtes né de l’Esprit de Dieu, vous devenez un être surnaturel là à l’intérieur, et cet être surnaturel a faim et soif de sa demeure céleste, dans l’au-delà. C’est vrai. Amen. Remarquez cela.
173 Ils étaient là. Le voici en train de marcher maintenant. Il est ressuscité des morts. La joie commence à venir. Les disciples commencent juste à avoir un petit peu d’entrain dans leur marche. Quelque chose était arrivé; Il était ressuscité des morts.
174 C’est ainsi avec tout homme ou toute femme, lorsqu’il est né de l’Esprit de Dieu et qu’il voit la véritable résurrection. Personne ne sait que Jésus-Christ est ressuscité des morts à moins qu’il ne soit mort lui-même en Christ Jésus et qu’il ne soit né de nouveau du Saint-Esprit. Tout homme croit simplement de façon théologique, il croit simplement de façon matérielle, il voit simplement cela sur du papier, jusqu’à ce que le Saint-Esprit rende témoignage de la résurrection de Jésus-Christ. Vous… des choses mortes de la vie, à une espérance nouvelle et vivante en Christ Jésus… Tout homme ou toute femme sans cela est perdu, ce matin. C’est vrai.
175 Oh! mon frère, ma soeur, mettez-vous en ordre avec Dieu! Purifiez ce coeur jusqu’à ce que les cloches de joie du Ciel sonnent, et il y aura une résurrection; Jésus vit et règne dans le coeur.
176 Remarquez qu’ils commencent à longer la route. Je pense que c’était une chose vraiment merveilleuse là. Je… Et la Bible dit qu’ils continuaient leur chemin, longeant la route et s’entretenant. Et lorsqu’ils sont arrivés à la fin, juste là où ils devaient passer toute la nuit, ils n’ont pas voulu Le laisser partir.
177 Il y a vraiment en Lui quelque chose tel que si jamais vous faites connaissance avec Lui, vous n’avez pas envie de Le laisser partir. C’est vrai. Maintenant Il...
Ils ont dit : «Entre et reste avec nous.»
178 J’aime cela : «Entre et reste.» Tout homme qui est jamais entré en contact avec Jésus-Christ veut qu’Il reste. «Reste avec nous.» Le monde est mort. Christ est ressuscité. Le voici, vivant avec nous. Très bien.
179 «Entre et reste avec nous. L’heure est avancée... » Et, Jésus, maintenant rappelez-vous, ils L’ont invité à entrer.
180 Et tout homme qui entre donc en Christ, vous devrez inviter Christ à entrer dans votre petite maison où vous habitez. Il ne vient que sur invitation. Il ne vous fait pas pression. Vous dites : «Je ne voudrais rien de cette affaire des fanatiques.» Très bien, ne vous en faites pas, ce ne sera pas là. Mais si vous éprouvez le désir et que vous êtes prêt à vendre ces choses du monde…
181 C’est comme ce que je disais hier soir aux missionnaires. J’ai dit : «Oui, vous allez ici à l’école et vous apprenez votre théologie, et vous sortez là avec la lecture, l’écriture et l’arithmétique; et vous vous rendez en Afrique, vous rendez l’indigène fils de la géhenne deux fois plus qu’avant.»
182 Mais j’ai dit : «Jésus, lorsqu’Il a donné la commission à Ses disciples d’aller pour être des missionnaires, Il a dit : ‘Voici, J’enverrai sur vous ce que le Père a promis, mais vous, restez d’abord dans la ville de Jérusalem,’ pas dans un séminaire, pas dans une école d’éthique. Il a dit : ‘Restez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la Puissance d’En-haut. Voici, J’enverrai sur vous ce que le Père a promis; mais vous, restez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la Puissance d’En-haut. Après que le Saint-Esprit sera venu sur vous, alors vous serez des missionnaires ou mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.’»
183 Et avant qu’un homme ne soit équipé par le Saint-Esprit; pas par l’instruction, pas par la théologie, pas par le fait d’être membre d’une église! Amen. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ... été à Jérusalem et rempli du baptême du Saint-Esprit, il n’est pas qualifié pour la chaire, c’est vrai, en tant que missionnaire ou n’importe quoi d’autre.
184 Et lorsque Philippe s’est rendu là, le tout premier missionnaire qui a effectué une sortie, il s’est rendu en Samarie. Et lorsqu’il est arrivé là-bas, il a prêché l’Evangile, il a guéri les malades, il a ouvert les yeux des aveugles et a débouché les oreilles des sourds. Il y avait une grande joie dans la ville.
185 Et partout où un véritable et authentique missionnaire de Dieu ou un prédicateur va, il y a des cloches de joie de la résurrection de Christ qui retentissent. Vous ne pouvez pas maintenir la mort et la Vie ensemble; ils se sépareront. Amen. Ainsi, lorsque Christ entre dans le coeur de l’homme, Il vous sépare d’avec les choses mortes du monde, pour vous amener à une espérance vivante, devenant une nouvelle créature en Christ Jésus, et il devient un homme nouveau. Je vous le dis, mes frères, si le monde a besoin de quelque chose aujourd’hui, c’est qu’on leur prêche la véritable et authentique résurrection de Christ.
186 Ils ont dit : «Viens rester avec nous. C’est le soir, le jour est fortement avancé. Eh bien, nous avons entendu ces femmes, ce qu’elles ont dit, on se demande si tout cela est bien vrai.» Ils poursuivaient leur route, ils pensaient plutôt à autre chose. Mais on Lui a dit : «Fais donc un crochet par ici juste un instant.» Ils ont dit : «Eh bien, entre donc et reste avec nous.» Il a fait comme s’Il allait continuer. Bien des fois, c’est ce qu’Il fait, juste pour voir ce que vous ferez. C’est vrai. Ainsi, après, après quelque temps, ils L’ont supplié. Ils ont dit : «Viens entrer.»
187 Ils sont entrés, probablement qu’en prenant le menu, ils ont dit : «Eh bien, que voulez-vous prendre pour le dîner?»
188 Et ils ont commencé, ils ont dit : «Reste avec nous. Nous T’aimons vraiment. Eh bien, nous aimerions T’avoir pour pasteur. Tu as quelque chose qu’on ne trouve pas chez tous les autres hommes. Tu as quelque chose; Tu expliques les Ecritures un peu différemment des autres hommes. Nous aimerions vraiment que Tu–que Tu continues avec nous. Nous aimerions que Tu rencontres notre ami Pierre, Jacques, Jean et les autres. Nous avons des amis qui étaient aussi des disciples de Jésus, et nous aimerions que Tu entres. Il semble bien que Tu connais tant de choses à Son sujet.» Et c’était bien Lui, en personne. C’était bien Lui. Il s’assied bien des fois à tes côtés.
189 Voici qu’Il se tenait là, et Il a commencé à leur parler. Ainsi donc, la première chose, vous savez, lorsqu’Il a pris le pain... Il a pris le pain. Eh bien, leurs yeux étaient aveuglés. Et Il a brisé le pain. Lorsqu’Il a levé les yeux vers le Ciel et qu’Il a béni cela et l’a brisé, alors leurs yeux s’ouvrirent. J’aime cela. Leurs yeux s’ouvrirent. S’il y a jamais eu un temps où l’église de Christ a besoin que ses yeux s’ouvrent, c’est bien aujourd’hui; qu’on brise encore du pain. Leurs yeux s’ouvrirent et ils reconnurent que c’était Lui.
190 Oh! ami! vous a-t-Il jamais ouvert les yeux de cette façon-là? Vous a-t-Il jamais béni de cette façon? Vous a-t-Il jamais séparé des choses du monde par le brisement, en vous séparant, un brisement et un temps d’ouverture? C’est ce dont l’église a besoin aujourd’hui, d’un brisement et d’un temps d’ouverture. Et ses yeux s’ouvrirent, leurs yeux s’ouvrirent plutôt, et ils Le reconnurent. C’est juste par la manière dont Il a procédé avec ce pain, qu’ils L’ont reconnu. Oh! la la! Combien de fois...
191 Il n’y a pas longtemps, ici, une dame était là au coin. Elle avait la tuberculose. Je pense qu’elle est assise dans l’église ce matin. Je ne me rappelle plus le nom de cette dame. Elle habite de l’autre côté de la... Reese. Merci, soeur. C’est vrai. Madame Reese, elle était couchée là, elle avait trois ou quatre petits enfants, et je suis allé prier pour elle. Elle avait été renvoyée du sanatorium là, pour mourir. Et, je suis donc allé prier pour elle.
192 Et il y avait un infidèle qui habitait dans la maison à côté de la mienne, et il travaillait ici au gouvernement, M. Andrews. Ainsi, je passais l’angle, sur ma vieille bicyclette. Et–et j’avais prié pour cette femme un soir, quelques soirs avant cela. J’étais rentré chez moi. Pendant que je me tenais dans la véranda, le Seigneur me montra une vision qui disait que la femme vivrait.
193 Ainsi, je me suis rendu là. J’ai dit : «J’ai l’AINSI DIT LE SEIGNEUR pour vous. Vous allez vivre.»
Et elle a dit : «Oh! grâces soient rendues à Dieu!» La petite pauvre créature.
194 J’ai dit : «Voudriez-vous vous lever et vous faire baptiser au Nom de Jésus-Christ, L’invoquer, et vous purifier de votre péché?»
195 Elle a dit : «Je ferai tout ce que Dieu me demandera de faire. Venez simplement et conduisez-moi, et donnez-moi les instructions, et je vais-je vais le faire.»
J’ai dit : «Très bien.»
196 Et quelques matins après cela, j’ai rencontré un–un homme qui descendait la rue là-bas, et c’était M. Andrews. Il a dit : «Dites donc, attendez un instant là, prédicateur.» Ça fait longtemps, vers cette heure-ci de la matinée, je pense. Et il a dit : «Attendez un instant là, prédicateur.» Il a dit : «Où est-ce que vous–où allez-vous?»
J’ai dit : «A l’épicerie.»
Il a dit : «N’avez-vous pas honte de vous-même?»
J’ai dit : «Quoi?»
197 Il a dit : «Vous disiez à cette pauvre petite mère mourante, là-bas, qu’elle allait vivre.»
J’ai dit : «Eh bien, elle va vivre.»
Il a dit : «Comment savez-vous qu’elle va vivre?»
J’ai dit : «C’est Jésus qui l’a dit. Voilà pourquoi je le sais.»
Il a dit : «Comment le savez-vous?»
198 J’ai dit : «Il m’a montré une vision sur elle.» C’est juste par la manière qu’Il l’a fait que j’ai su qu’il allait en être ainsi. C’est vrai.
199 Il a dit : «Moi, j’aurais honte de moi-même.» Il a dit : «Vous allez partout et vous trompez les gens comme cela.» Il a ajouté : «Vous devriez avoir honte. Bon, je sais que c’est un peu dur pour moi, d’abord, de me tenir en face de vous et de vous parler de la sorte.»
200 J’ai dit : «C’est très bien. Vous avez vos propres idées, et moi, j’ai les miennes.» Je suis monté sur ma bicyclette et j’ai continué ma course.
201 Deux jours plus tard, sa femme, qui est une chrétienne, est tombée malade. Je suis allé là et je lui ai dit : «Monsieur Andrews, puis-je faire quelque chose pour vous?»
202 Il a répondu : «Eh bien, voyez-moi ça.» Il a dit : «Nous avons un bon médecin.» Il a dit : «Nous n’avons pas besoin d’une aide quelconque de votre part.»
203 Et je lui ai dit : «Merci.» J’ai dit : «Je sais que vous avez un bon médecin.» Et il a cité son nom; et ce–c’est un excellent médecin de cette ville-ci, un ami à moi. J’ai dit : «C’est un bon médecin.»
204 Il a dit : «Elle souffre de l’appendicite. Nous ferons enlever cela et c’est tout.» Il a dit : «Nous n’avons pas besoin de prière ici.»
205 J’ai dit : «En fait, Monsieur Andrews, je n’ai pas demandé cela.» J’ai dit : «Je voulais tout simplement vous dire que je–je pourrais couper votre bois. Je pourrais faire n’importe quoi que je peux pour vous, faire entrer votre bois d’allumage, votre charbon, tout ce que je pourrais faire.»
206 Ainsi, oh! il était très cassant là-dessus. Il ne voulait pas–rien à voir avec la prière. J’ai dit : «Ça va.» Ainsi, je suis retourné à la maison. Et après que j’étais retourné, eh bien, elle a été amenée à l’hôpital.
207 Et le lendemain matin, j’ai commencé à faire la patrouille, j’étais–j’étais garde-chasse, vous le savez. Et j’ai mis en bandoulière mon vieux petit fusil et je me suis mis en route. Je longeais la route, en montant par là.
208 Et la première chose, vous savez, là, Quelque chose m’a dit : «Fais demi-tour et rentre.» C’est ce Jésus ressuscité : «Fais demi-tour et rentre.»
Je me suis dit : «Oh! eh bien, cela, peut-être que j’ai senti...»
Quelque chose a dit : «Retourne.»
209 J’ai juste fait demi-tour et je suis rentré. J’ai téléphoné au Public Service Company. Je faisais aussi la patrouille sur les lignes à haute tension; ainsi j’ai téléphoné et je leur ai dit que je ne serais pas au travail ce jour-là. Il pleuvinait un peu, même si cela ne suffisait pas pour m’empêcher d’aller au travail, mais je suis simplement retourné. Je ne savais pas pourquoi.
210 Je me suis assis et j’ai démonté mon vieux petit fusil, j’étais debout là en train de l’astiquer. Je... Meda m’a dit (ma femme), elle m’a dit : «Qu’est-ce que tu es retourné faire?»
211 J’ai dit : «Je ne sais pas. Il m’a tout simplement dit de rentrer. ‘L’obéissance vaut plus que le sacrifice, et la soumission vaut mieux que la graisse des béliers.’» Je suis revenu tout simplement. J’étais assis là et j’étais en train d’astiquer mon vieux petit fusil.
212 Et la chose suivante, vous savez, j’ai vu quelqu’un s’approcher de la maison, et le voilà venir, avec son chapeau mis de travers, vous savez, et la morve lui coulait des narines, et il est arrivé. Il a dit... [Frère Branham frappe trois fois sur le pupitre.–N.D.E.] Il a appelé : «Madame Branham?»
Elle a répondu : «Oui.»
«Le prédicateur est-il là?»
Elle a répondu : «Oui.» Elle a dit : «Entrez, Monsieur Andrews.»
Il a dit : «Salut, prédicateur.»
Et j’ai dit : «Bonjour, Monsieur Andrews. Veuillez vous asseoir.»
213 Il a dit [Frère Branham éternue.–N.D.E.] : «Avez-vous eu les nouvelles concernant madame Andrews?»
J’ai dit : «Non.»
Il a dit : «Eh bien, a-t-il dit, elle va mourir, pasteur.»
214 J’ai dit : «Oh! C’est vraiment déplorable!» J’ai dit : «Ça me fait horreur d’entendre cela.» J’ai dit : «Pourtant, je sais que vous avez un bon médecin.»
Et il dit : «Oui.» Il a dit : «Mais ce–ce–ce n’était pas l’appendicite.»
Et j’ai dit : «Vraiment? Non?»
215 Il a dit : «Non, nous avons là présentement un spécialiste de Louisville.» Il a dit : «C’est un caillot de sang. Cela va atteindre son coeur dans quelques heures presque, a-t-il dit, ça se dirige vers son coeur.» Il a dit : «Elle va mourir.»
216 J’ai dit : «Oh! la la! C’est vraiment déplorable. Ça me fait horreur d’entendre cela.» J’ai tout simplement continué à astiquer mon fusil.
217 Il a dit : «Eh bien, a-t-il dit, eh bien, euh… elle est, euh elle est en très mauvais état.»
218 Et j’ai dit : «Oui, monsieur.» J’ai dit : «C’est...» Je l’ai laissé transpirer pendant quelque temps; ainsi, j’ai donc continué tout simplement et j’ai continué à m’occuper de mon fusil.
219 Il a dit : «Eh bien, euh… euh…» Il a dit : «Pensez-vous que vous pourriez l’aider?»
220 J’ai dit : «Moi?» J’ai dit : «Je ne suis pas un médecin. Je ne sais que faire, Monsieur.» J’ai dit : «Je ne suis pas médecin.»
221 Il a dit : «Eh bien, euh… euh… vous savez, dit-il, euh, je–je–je pensais peut-être–peut-être que vous pouviez, euh… l’aider un peu.»
Et j’ai dit : «Que voulez-vous dire?»
222 Il a dit : «Eh bien, euh… vous savez, c’est comme la femme là à la… »
223 J’ai dit : «Je vois.» J’ai dit : «Ça, ce n’était pas moi. C’était le Seigneur Jésus.»
Et il a dit : «Eh bien...»
J’ai dit : «Je pensais que vous ne croyiez pas en Lui?»
224 Il m’avait raconté une petite histoire, une fois. Sa–sa grand-mère avait, je crois que c’était plutôt sa–sa tante, elle avait fait une promesse, comme quoi elle paierait, à la fin de l’année, 5 dollars à un vieux prédicateur itinérant. Elle avait lavé les vêtements, mais elle n’avait pas eu l’argent pour le payer. Puis est venu le jour de lessive, et alors le prédicateur allait être là, mais elle n’avait pas d’argent. Et elle avait une pièce de dix cents, ou une pièce de cinq cents, ou tout ce que coûtait un gros pain de savon, et elle l’a envoyé au magasin. Il est revenu, et dit-il, elle a pris le–le pain de savon, et le... et elle était en larmes. Il a dit : «Elle s’est penchée, a pris son vieux tablier ample et a essuyé ses larmes.»
225 Et elle était penchée sur la vieille bouilloire, comme vos mères avaient l’habitude de le faire. Et, naturellement, vous, vous appuyez simplement sur un bouton maintenant. C’est parti, vous voyez.
226 Mais elle a mis le savon sur la planche à laver comme ceci. Et en le mettant dessus, elle a entendu quelque chose produire un tintement. Et il lui est arrivé de baisser les yeux pour voir : une pièce en or de cinq dollars était plantée là dans le pain de savon, et c’était ce qu’elle avait promis au vieux prédicateur itinérant.» Elle a dit...
J’ai dit : «Comment cela était-il arrivé là ?»
Il a dit : «Eh bien, je me le demande bien.»
227 J’ai dit : «C’est Jésus, le ressuscité, qui a fait cela. Il avait fait la promesse en toute bonne foi. Elle se disait qu’elle pouvait le faire, et Dieu a frayé un chemin pour elle.» C’est juste par la manière dont Il fait les choses que vous Le reconnaissez. Juste par ce qu’Il fait, les choses qu’Il fait, la manière dont Il fait cela. Elle a dit...
228 Il a dit : «Eh bien, je–je me suis toujours demandé.» Il a dit : «Cela a toujours été sur mon coeur, je me demande s’il y avait...»
J’ai dit : «S’il y avait?» J’ai dit : «Il y a, Monsieur Andrews.»
229 Il a dit : «Eh bien, Frère Branham, vous pensez qu’elle... Il–Il–Il pourrait aider ma femme?»
J’ai dit : «Assurément. Je sais qu’Il le peut bien.»
J’ai dit : «Voudriez-vous... ?»
Il a dit : «Voudriez-vous prier pour elle?»
230 J’ai dit : «Non. Vous, priez pour elle.» Je lui ai dit : «C’est vous qui devez prier.»
Il a dit : «Eh bien, je ne sais pas comment dire une prière.»
231 J’ai dit : «Cela ne ferait aucun bien, de toute façon, si vous disiez une prière.» J’ai dit : «Agenouillez-vous et parlez-Lui.»
Il a dit : «Eh bien, comment vais-je le faire?»
232 J’ai dit : «Repoussez tout simplement votre chaise vers l’arrière, et mettez-vous là... agenouillez-vous tout simplement là, près de la table et mettez-vous à prier.»
233 Il s’est donc agenouillé là, et il a commencé à prier. Et il a dit : «Eh bien, a-t-il dit, Monsieur, je ne sais pas comment Te parler.» Il a dit : «Mais si seulement Tu voudrais bien aider ma femme!»
234 Il s’est relevé et a dit : «Dites donc, prédicateur, allons maintenant à l’hôpital et parlons-Lui.» Il a dit : «Peut-être, si nous pouvions nous rendre là où elle est à l’hôpital.»
J’ai dit : «Ça va.» Ma femme s’est apprêtée. Nous nous y sommes rendus.
235 Et là madame Andrews, on ne pouvait plus même voir ses yeux, le–le sang s’était séparé, vous savez. Le caillot avait fait que le sang... l’eau. Et on ne pouvait pas voir ses yeux. Je l’ai regardée. Oh! la la! Ma femme a commencé à pleurer.
236 Je me suis agenouillé et j’ai commencé à prier. J’ai dit : «Dieu bien-aimé, je Te prie maintenant de bien vouloir aider cette femme.» J’ai dit : «Nous voyons que nous sommes tous sans espérance et impuissants. Le docteur a fait tout son possible, et elle est pourtant couchée là mourante.» J’ai dit : «Ô Dieu, que pouvons-nous faire? Comment pouvons-nous faire quelque chose maintenant? Nous T’invoquons. Nous savons que Tu es ressuscité des morts et que Tu es vivant parmi nous. Et Tu es tout aussi tangible que la lumière l’est sur mes mains. Tu es ici. Et Tu détiens tous les pouvoirs, et Tu peux faire cela. Maintenant, Seigneur, si nous avons trouvé grâce à Tes Yeux, nous venons humblement solliciter Ta miséricorde pour cette femme.»
237 Pendant que je priais, les choses ont commencé à bouger comme cela. J’ai regardé et je l’ai vue venir vers ma maison, avec une tarte aux pommes dans la main, et me la donner. Et je me suis assis sous la véranda de devant et j’ai commencé à mordre cette tarte aux pommes à belles dents, et je l’ai mangée. Je me suis alors levé, après qu’Il m’eut montré la vision.
238 Qu’était-ce ? Le Seigneur ressuscité. Comment était-ce possible? Il est parmi les hommes. «Les choses que Je fais...» Il a révélé à la femme ses péchés, là au puits. Il a dit à Philippe où il était, lorsqu’il était sous le figuier, en train de prier. Il savait où se trouvait un poisson qui avait une pièce d’argent dans sa bouche. Il a dit : «C’est le Père qui Me montre les oeuvres et Moi, J’agis jusqu’à présent. Et les choses que Je fais, vous les ferez aussi.» Qu’est-ce ? C’est la résurrection. Il est ressuscité des morts. Il n’est pas mort. Il est juste ici parmi nous en ce moment. Il est tout aussi réel dans cette salle que la lumière. Il est tout aussi réel.
239 Eh bien, il y a quelques années, l’homme ne savait pas ce qu’était l’électricité, mais il avait dans son coeur une faim de découvrir ce que c’était. Il croyait qu’il pouvait transformer cela en lumière. Thomas Edison, et il a essayé dix mille fils, mais il a quand même trouvé quelque chose et il a donné au monde l’électricité.
240 L’homme croyait dans la télévision, et–et dans toutes ces autres choses. Dieu a placé tout cela ici.
241 Et il y a la puissance du Christ ressuscité ce matin, juste ici dans ce bâtiment, pour sauver chaque pécheur, pour remplir du Saint-Esprit et pour guérir chaque maladie qu’il y a au monde, si seulement vous connaissez le fil approprié qui conduit vers cela. C’est l’amour et la foi; c’est cela le fil approprié. Entrez-y et parcourez une fois cela, et voyez s’Il n’apporte pas la révélation.
242 Vous savez, lorsque Franklin avait obtenu l’éclairage, il ne savait pas ce qu’il avait obtenu. Il a dit : «Je l’ai. Je l’ai. Je l’ai. Je l’ai.» Il savait qu’il y avait eu une résurrection. [Frère Branham frappe six fois sur la chaire.–N.D.E.] Il avait bel et bien obtenu quelque chose; il ne savait pas ce que c’était.
243 Peut-être, parfois le Saint-Esprit vous parle; vous, vous ne savez pas juste ce que C’est; mais vous savez que la Chose est là. C’est ainsi qu’Il fait cela. C’est juste par la façon dont Dieu procède pour faire les choses qu’on reconnaît Cela.
244 Ce M. Andrews, alors, lorsque je suis sorti et que je le lui ai dit... Et le troisième jour, environ deux... Eh bien, environ deux heures à partir de là, nous sommes rentrés à la maison. Et il est venu...
245 Ici, c’était le commun du peuple, à ce moment- là. Il est venu, il s’est approché. On l’avait appelé et on lui avait dit : «Ta femme est mourante.» On lui a dit : «Elle a le râle de la mort dans la gorge. Vous feriez mieux de venir.»
246 Et il est revenu là, tout déçu. Il a dit : «Frère Branham, a-t-il dit, le médecin a dit qu’elle va mourir.» Il a dit : «Il est juste là maintenant. Il a dit : ‘Elle va mourir.’»
J’ai dit : «Mais le Seigneur Jésus a dit qu’elle va vivre.»
Il a dit : «Eh bien, comment peut... si elle meurt, peut-elle vivre?»
J’ai dit : «Elle est déjà vivante.»
247 Alléluia ! Ne soyez pas excité à cause d’un alléluia. Cela veut dire «Gloire à notre Dieu !» S’il y a jamais eu un matin où les gens devraient faire retentir des ‘alléluias’, c’est ce matin-ci. C’est vrai. Que notre Dieu soit loué, car chaque ombre de la mort est ôtée. Il vit.
248 Remarquez. Et il a dit : «Eh bien, maintenant…» Il a dit : «Comment va-t-elle y arriver ?»
249 J’ai dit : «Je... Ce n’est pas mon problème de m’imaginer cela. Moi, je n’ai qu’à croire ce que Dieu a dit qu’Il va faire.»
250 Ainsi donc, Il était terriblement triste. Et quelque temps après, il est sorti pour se rendre à l’hôpital.
251 Le voici revenir, s’approcher de la maison, on entendait les bruits de ses pas pendant qu’il venait, faisant clip-clop! clip-clop! clip-clop! [Frère Branham imite le bruit des sabots d’un cheval.–N.D.T.] Il est entré en courant et a dit : «Pasteur, vous savez ce qui est arrivé ?»
252 Et j’ai demandé : «Quoi, Monsieur Andrews ?» J’étais toujours assis là, en train de faire l’astiquage, vous savez.
Il a dit : «Vous savez ce qui est arrivé.»
Et j’ai demandé : «Qu’est-ce qui est arrivé, Monsieur Andrews ?»
253 Il a dit : «Elle s’est relevée. Elle a évacué toute cette eau qu’elle avait. Elle a dit : ‘Je meurs de faim.’» Il a dit : «On est allé lui chercher du bouillon. Elle a dit : ‘Je ne veux pas de bouillon. Je veux des saucisses de Frankfort et de la choucroute.’» Elle avait faim.
254 Qu’était-ce ? Qu’était-ce ? C’est parce qu’Il est ressuscité des morts. [Frère Branham frappe cinq fois sur la chaire.–N.D.E.] Cette femme est sortie de l’hôpital en parfaite santé.
Il vit, Il vit, pour donner le salut!
Vous me demandez comment je sais qu’Il vit ?
Il vit dans mon coeur.
255 C’est vrai. Il est venu par-là. Et après trois jours, j’avais mon pied appuyé contre la véranda de devant, et je mangeais, je dirais, la meilleure tarte aux pommes que j’aie jamais mangée. Pourquoi? Il vit. Il est ressuscité des morts.
256 Cette petite femme, là, lorsqu’elle s’est relevée, guérie de cette tuberculose... et l’hôpital avait déclaré qu’elle allait mourir. Elle s’est avancée ici, ensuite elle a refusé. Elle pensait que c’était du fanatisme que de venir se faire baptiser.
257 Et assise là, dans sa maison, une certaine soirée, avec une forte fièvre, elle m’entendait prêcher là-bas, depuis sa maison. Je prêchais sur le baptême d’eau. Elle s’est levée et elle est venue en chancelant jusque dans l’église. Et elle s’est assise juste là au fond. Et elle a dit : «Je dois être baptisée.» Une grosseur avait fait un grand gonflement sur son épaule. Madame Weber que voici est allée lui chercher une robe, puis elle est venue l’en revêtir. Elle est entrée dans le baptistère avec une fièvre de 40°C [En anglais : 104°F–N.D.T.], et elle s’est fait baptiser là comme elle l’avait promis à Dieu. Et aujourd’hui... Ça fait des années. Et aujourd’hui, la voilà assise là, vivante, ce matin; c’est parce que Dieu vit et règne, et Il est ressuscité des morts.
258 Il y a quelques semaines, elle et sa fille étaient à Louisville, elles descendaient la rue, et une pauvre et vieille mendiante était assise là. Et elle mendiait. Elle a dit : «Madame, aidez-moi s’il vous plaît. Je suis dans le besoin.» Elle a regardé dans sa poche et elle avait juste assez d’argent, 15 cents, je crois que c’était cela, pour qu’elles puissent traverser le pont.
259 Elle était en train de marcher. Elle a commencé à descendre la route. Le Seigneur lui a dit, Il lui a dit : «Eh bien, lorsque toi, tu étais sans appui, Moi, Je t’ai secourue; et cette femme est sans appui, et tu ne veux pas l’aider.»
260 Elle a continué sa marche un peu plus loin et elle a dit : «Seigneur, mais je n’ai que ces 15 cents. Comment ma fille et moi allons-nous rentrer chez nous ? Comment le pourrions-nous?»
Il a dit : «Que t’importe? Toi, suis-moi.»
261 Elle fit demi-tour et revint. Elle a dit : «Madame, excusez-moi.» Elle a dit : «Je n’ai que 15 cents, c’est tout ce que j’avais pour nous payer la traversée du pont.» Elle a dit : «Je te donne cela. C’est tout ce que j’ai. Je suis désolée de ne pas avoir plus.»
Elle lui dit : «Que le Seigneur te bénisse, ma fille.»
262 Elle s’est retournée et s’est remise en marche. Sa fille a dit : «Eh bien, maman, qu’allons-nous faire maintenant?» Elle a dit : «Avec toute cette circulation, ce serait dangereux de traverser ce pont à pieds.» Elle a dit : «Nous ne saurons pas traverser le pont maintenant.»
263 Elle a dit : «Je ne sais pas. C’est Lui qui m’a dit d’aller donner cela, et c’est tout ce que j’avais.»
264 Elles marchaient dans la rue, et juste à ce moment-là, par bonheur, elle a regardé. Sa fille a dit : «Oh! maman, regarde! Voici une pièce de cinq cents par terre.» Et par bonheur elle a regardé, et elle a dit : «Et voici une pièce de dix cents par terre.»
265 Qu’est-ce? C’est juste par Sa façon de faire les choses, qu’Il nous fait connaître qu’Il est ici.
266 Ici, l’été passé, j’étais sorti pour les réunions. Ma femme est arrivée et a dit : «Billy, il me faut un chèque. Il faut que j’aille me procurer de l’épicerie.»
267 Un pauvre vieux prédicateur est passé par ici, disant : «Frère Branham, je n’ai plus d’argent.» Il a dit : «Je–je suis fauché. Il me faut aller au Texas.» Il a dit : «Je–je vous rembourserai un jour lorsque j’en aurai la possibilité.» Il a dit : «Voudriez-vous m’aider ? Aidez-moi.» Il a dit : «J’ai besoin de cinquante dollars.»
268 Je suis allé à la banque pour voir si j’en avais. Eh bien, j’avais à peine–à peine cent dollars environ, ainsi je suis allé là et j’ai retiré sur ce montant-là cinquante dollars et je les lui ai donnés. Il a pris cela et il a poursuivi sa route.
269 Ces petites choses arrivent, vous savez comment ça se passe. Ma femme a dit : «Billy, ce matin, il me faut un chèque d’environ vingt dollars, il faut que j’aille me procurer de l’épicerie.» Nous sommes allés là et nous nous sommes procuré de l’épicerie. On est revenu. Elle avait oublié les oeufs. Nous n’en avions pas. Ainsi, je me suis dit : «Oh ! la la ! Eh bien, me suis-je dit, peut-être que quelqu’un fera quelque chose.»
270 Ainsi, j’ai fait un saut par-là, et j’aidais M. May, j’étais en quelque sorte... Il n’y avait encore personne à la maison, et j’étais en train de ramasser les ordures à la pelle par là. Et il m’est arrivé de regarder, et j’ai vu une vieille voiture entrer, elle est allée vers la bordure et s’est arrêtée. Un vieux prédicateur en est sorti, un peu estropié; et il s’est approché, s’est assis sur la véranda et s’est penché en arrière. J’ai pensé : «Ce pauvre vieux prédicateur exténué; je–je dois aller le voir.»
Je suis allé. Je lui ai dit : «Bonjour.»
271 Il a dit : «Bonjour, Frère Branham.» Il a dit : «Je ne pense pas que vous me connaissez.» Alors il m’a dit qui il était. Il a dit : «Je suis l’un de ces pauvres prédicateurs.» Il a dit : «J’étais à Cleveland, on m’a donné assez d’essence pour arriver jusqu’ici.» Et il a dit : «Ma vieille voiture est là presque à sec.» Il a dit : «Quelque chose m’a dit de passer par ici.» Il a dit : «Peut-être que vous, vous pourriez m’aider un peu.»
272 Je l’ai regardé. Je me suis dit : «Oh ! la la ! heu !» Vous savez. Je me suis dit : «Le pauvre vieil homme.»
J’ai dit : «Prions.»
Il a dit : «J’aimerais que vous priiez. J’ai mal à la hanche.»
Et j’ai dit : «Ça va.» Nous nous sommes agenouillés et nous avons commencé à prier.
273 Lorsque j’ai commencé à prier, le Seigneur m’a dit : «Donne-lui cinq dollars.»
274 J’ai dit : «Eh bien, Seigneur, naturellement, Tu connais tout à ce sujet. Toi, Tu sais s’il y en a, ou pas.»
Et j’ai dit : «Le Seigneur m’a dit de vous donner cinq dollars.»
Il a dit : «C’est trop, Frère Branham.»
275 J’ai dit : «Mais Il m’a dit de vous donner cinq dollars.» Et j’ai établi le chèque. J’ai dit : «Amenez cela chez Stropher, ils vont payer cela.» Je pensai : «Quoi donc?» Il est sorti et a continué sa route. Il a démarré et s’en est allé.
276 Et aussitôt parti, un homme qui effectuait des travaux sur une maison là-bas est venu accompagné de M. Luther. Il a dit : «Dites donc, pasteur !»
Et j’ai dit : «Oui.»
277 Il a dit : «Vous savez, a-t-il dit, j’ai cent poules à la maison.» Et il a dit : «Ces vieilles poules, a-t-il dit, je–je leur donne tous les pains au levain et bien d’autres choses, et toutes sortes de nourritures, et, a-t-il dit, je n’arrive pas à les faire pondre.» Il a dit : « Il y a environ une semaine, je me suis agenouillé et j’ai dit : ’Seigneur, si seulement Tu–si seulement Tu permets que ces poules pondent, je ferai un don de la moitié des oeufs.» Il a dit : «Vous savez, elles ont commencé à pondre.» Il a dit : «Le jour suivant, j’ai eu quatre-vingt-dix oeufs.» Il a dit : « Je–j’ai une caisse d’oeufs ici, je voudrais vous la donner.» Cinq dollars, très exactement.
278 Qu’est-ce ? Juste la manière dont Il accomplit les choses. Qu’est-ce que j’essaie de dire ce matin ? J’essaie de dire ceci, que Jésus-Christ vit et qu’Il règne. Il est ressuscité des morts. Il a rompu le pain. Leurs yeux se sont ouverts. Ils ont reconnu que c’était Lui, juste par la façon dont Il a accompli toute chose. Faites attention et vous verrez; juste par la façon dont Il fait les choses, Il vit et règne toujours.
Il vit, Il vit pour donner le salut!
On me demande comment je sais qu’Il vit.
Il vit dans mon coeur.
279 Son message était : «Allez dire à Mes disciples que Je les rencontrerai en Galilée.»
280 Et Son message aujourd’hui, c’est qu’Il vous rencontrera. « Je vous rencontrerai »; partout où vous Le rencontrerez. «Venez à moi, vous tous qui êtes chargés et fatigués.»
281 Mais, mes amis, c’est comme ces gens qui étaient surpris lorsqu’ils ont entendu cet Homme sur le rivage leur dire : «Jetez votre filet.» Ils ne le savaient pas. Et ces hommes sur le chemin d’Emmaüs, pendant qu’ils marchaient et qu’ils parlaient avec Lui, et qu’ils ne savaient pas que cela...
282 Et beaucoup parmi nous, mes amis, ont manqué le but de la vocation céleste en Christ, pour avoir manqué de reconnaître. Dans bien des cas, à la barre du Jugement, il y aura une déception, lorsque vous vous rendrez compte que cette religion de Jésus-Christ, ça apporte le salut, le bonheur et la joie. C’est ce qui est appelé, comme Paul l’a dit autrefois : «Selon la voie qui est appelée une secte.» [En anglais «Heresy» : une hérésie–N.D.T.] Secte signifie «folie», vous savez. «Selon la voie qui est appelée secte, c’est ainsi que j’adore le Seigneur Dieu de nos pères; par la voie qu’on appelle secte.»
283 Bien des fois, on voit les gens être heureux, se réjouir et être remplis de l’Esprit de Dieu, là où la guérison divine, les puissances et les prodiges et les miracles s’opèrent. Les gens disent : «C’est de l’hypnotisme.» Ils disent : «C’est ceci ou cela.» Mais, si seulement vous lisez la Bible, c’est le Seigneur Jésus-Christ. Vous ne Le reconnaissez tout simplement pas. Vous ne vous rendez tout simplement pas compte Qui c’est.
284 J’espère qu’avant que ce jour ne passe, avant que ce jour ne passe, Il fera dans votre vie quelque chose qui vous amènera à Le reconnaître, et la résurrection se produira dans votre coeur, si cela n’est pas encore arrivé. Et puisse... Et vous vous apercevrez que les oiseaux chantent différemment. L’aimable Jésus ressuscité, ce matin, est ressuscité des morts; par conséquent, toutes les craintes de la mort ne sont plus. Alléluia ! Ils sont scellés à l’écart dans la Mer de l’oubli.
285 Lorsque le vieux saint Paul était arrivé au bout du chemin et qu’il était assis là avec des chaînes aux pieds et aux mains, on était en train d’ériger un pilori où on allait lui trancher la tête. Quand ils lui ont dit : «Paul, qu’en penses-tu maintenant ?»
286 Il a dit : «J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la Foi, et désormais il y a pour moi une couronne de justice, ... le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce Jour-là; pas seulement à moi, mais à tous ceux qui aiment Son apparition.»
287 Lorsqu’ils l’ont conduit là sur cette construction en bois, Il a baissé son col et a tendu son cou là, la mort le regardait droit en face. Elle a dit : «Je t’ai eu, maintenant. Maintenant, tu as peur.»
Il a dit : «Ô mort! où est ton aiguillon.»
288 Il a regardé là et il les a vus creuser la fosse pour qu’on l’y ensevelisse. La vieille tombe boueuse a dit : «Je vais t’attraper. Je vais te réduire complètement en poussière. Je ferai pourrir ton corps. Les vers du corps vont grouiller, entrant et sortant de toi. Je...»
Il a dit : «Tombe, où est ta victoire ?»
289 Mais Il a tourné sa tête en arrière vers Jérusalem (oh ! la la ! ) : «Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !» Oh ! la la !
290 Je dois arriver au bout du chemin. L’un de ces jours, mes labeurs seront finis. Certains parmi vous les garçons qui êtes assis ici, avec qui nous avons joué ensemble, fait la boxe ensemble, joué aux billes ensemble et tout. Nous étions de petits gamins à l’époque. Mais maintenant, je commence à remarquer... Demain, c’est mon anniversaire. J’aurai 44 ans, demain. Mes épaules commencent à s’affaisser, et les rides commencent à apparaître en dessous de mes yeux, les cheveux qui me restent grisonnent. Qu’est-ce? La mort s’installe; elle essaye de m’écraser.
291 Mais, mon frère, alors que la mort est en train de m’écraser d’un côté, la Vie est en train de se renouveler de l’autre côté. C’est vrai. Et l’un de ces jours, vous vous tiendrez tous ici au cimetière, où on aura arrangé cela. Et si je meurs avant que Jésus vienne, ils vont chanter «Crois seulement, toutes choses sont possibles, crois seulement.»
292 Lorsque vous entendrez les gens dire : «Il est mort», et qu’ils vont ensuite répandre les mottes de terre sur le cercueil ; je ne suis pas mort. Je vis encore, parce qu’Il vit. Non.
293 L’un de ces glorieux matins du printemps, après que tout sera terminé et que les bombes atomiques auront fait sauter le monde et l’auront projeté de l’autre côté, et que le monde aura tourné pendant des années et qu’il aura été purifié, restauré, les palmiers repousseront alors sur la terre, une résurrection de toute la nature comme Dieu l’a fait au commencement. Il n’y aura pas de pollution sur la terre. Il n’y aura pas de pollution dans l’air. Et les palmiers, il n’y aura plus de germes ni de maladies qui vont encore les abattre. Les pommiers ne vieilliront jamais. Alléluia ! Elle va ressusciter. Et un de ces glorieux et magnifiques matins, lorsque les grands oiseaux voleront d’un arbre à un autre, Jésus apparaîtra encore ici sur la terre. Et lorsqu’Il apparaîtra, ceux qui sont morts en Christ, Dieu les ramènera avec Lui.
294 Nous nous lèverons un matin de Pâques, aussi, nous rencontrerons nos bien-aimés et nous les saluerons. Ne sera-ce pas un temps merveilleux? [L’assemblée répond : «Amen.»–N.D.E.]
295 Et je peux me tenir là-bas... Et je vois ma vieille mère assise là tout au fond de la salle, ce matin; elle prend de l’âge et devient chancelante, accablée par la paralysie agitante, et elle commence à prendre de l’âge. Lorsque je la verrai là, je dirai : «Maman, voici ton garçon.» Et j’arriverai là et je verrai mes bien-aimés, et mes chers amis qui sont ici à l’église, le petit et vieux Frère George DeArk, tous ceux qui se sont endormis en Christ Jésus. Tous mes chers amis, lorsqu’ils vont ressusciter, je pourrai les rencontrer.
296 Et puis je ferai un saut par là et je dirai : «Qui est celui-là qui vient là-bas?»
297 «C’est Paul. Voici venir Silas. Voici Daniel. Voici, voici Ezéchiel. Voici tous les autres.» Et nous pourrons nous promener dans ce Paradis de Dieu.
298 Il y aura une réelle résurrection, l’un de ces quatre matins, mon ami. Nous vous rencontrerons.
299 Cette jeune enfant qui est morte, à peu près comme ceci, elle sera une jeune dame. Et elle entourera sa mère de ses bras, elle pleurera là, elle criera et louera Dieu pour Sa glorieuse résurrection, celle de Son Fils, Jésus-Christ. Un glorieux jour, ça arrivera.
300 Nous vivons maintenant parce que nous avons les arrhes de notre salut, le Saint-Esprit ici, rendant témoignage qu’il y a une résurrection. Comment est-ce possible ?
301 Autrefois j’étais un pécheur. Autrefois je ne me tenais jamais derrière cette chaire. Autrefois vous ne pouviez jamais m’entendre élever la voix pour dire «amen». J’en avais honte. Il y avait un temps où je ne pouvais pas avoir une goutte de larme dans les yeux; j’en aurais eu honte. J’étais «grand Bill, le méchant.»
302 Mais un jour, Jésus-Christ m’a rencontré dans la puissance de Sa résurrection. Il a brisé ce coeur de pierre et l’a ôté de moi. Il a mis à la place un nouvel esprit. Il a placé une nouvelle nature. Il a placé une nouvelle Personne ici à l’intérieur. Et aujourd’hui, parce qu’Il vit, je vis aussi.
303 Et l’un de ces jours, mes amis, lorsque j’arriverai au bout du chemin, juste comme ce sera le cas pour vous et les autres d’entre nous, et nos armes seront bel et bien amochées, à la suite de la bataille ! Oh ! la la ! Regardez le vieux bouclier, voyez combien des traits enflammés il a parés pour me protéger. Je suis là et je sens les vagues déferler sur mon âme, je sais que je suis alors au bout du chemin. Juste comme ma mère là, et comme tous les Branham, lorsqu’ils deviennent très vieux, ils commencent à trembloter de paralysie agitante.
304 J’aimerais me tenir là (Alléluia!), penché sur la canne, au bout du chemin. J’aimerais ôter mon casque et le poser près du rivage, m’agenouiller sur le rivage, remettre la vieille Epée dans le fourreau de l’Eternité, lever mes mains et pousser des cris. Et je sais que, quand je traverserai la vallée de l’ombre de la mort, l’Etoile du matin apparaîtra pour illuminer le chemin. Le Saint-Esprit étendra ses ailes brillantes d’un bout à l’autre de ce Jourdain terrible et boueux, et amènera nos âmes fatiguées vers un pays meilleur. Oui oui.
305 Ne craignez pas. «Je ne craindrai aucun mal, car Tu es avec moi.» «La mort est complètement engloutie dans la victoire.» Il y a... La mort ne peut rien faire. Un écrivain a dit ceci : «L’unique chose que Dieu a faite de la mort, c’est qu’Il l’a attachée à un buggy et l’a attelé, et a placé cela dans les brancards du buggy. Et l’unique chose que la mort peut faire, c’est de tirer un croyant dans la Présence de son Créateur.» C’est l’unique chose que la mort puisse faire. L’un de ces jours, la mort va broyer cette partie mortelle.
306 Mais alors même que j’étais un bébé, il y avait un Etre surnaturel qui attendait auprès de ma mère, pour me donner la vie, à ma naissance. «Ainsi donc, si cette tente terrestre est détruite, il y en a déjà une qui m’attend là-bas dans la Gloire». Elle est prête, là où il n’y a ni maladie ni souffrance. Et dès que j’ai été engendré de l’Esprit ici, l’Esprit de Dieu s’est écrié : «Abba Père»; pas seulement moi, mais chaque personne au monde qui est née de nouveau, pendant que ce–pendant que ce corps spirituel, pendant que nous croissons dans la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, un jour, nous traverserons les frontières là et nous serons dans ce nouveau corps, où il n’y aura plus jamais un seul cheveu gris, des épaules affaissées, ni rien de semblable. Là nous serons éternellement jeunes, parce que Jésus-Christ est ressuscité le troisième jour après Sa résurrection–après Sa mort, et qu’Il est ressuscité.
307 Il vit. Il règne. Maintenant, allez dire à Ses disciples. «Allez dire à Ses disciples qu’Il a dit : ‘Je vous rencontrerai là en Galilée’.» L’un de ces jours, dans la Galilée de Dieu, là quelque part, j’espère Le rencontrer en paix, parce qu’Il vit dans mon coeur aujourd’hui. J’espère qu’Il est le même pour chacun de vous. Et pendant que nous...
308 Je regrette d’avoir pris trop de votre temps ici, presque quelques heures maintenant, avant que ne commence le service de l’école du dimanche. Pourrions-nous incliner la tête.
309 Ô Dieu miséricordieux, Créateur des Cieux et de la terre, auteur de la Vie éternelle, donateur de tout don excellent, nous Te remercions ce matin pour la résurrection de Jésus-Christ. Il y a de cela quelque mille neuf cents ans, ce matin, que ce grand événement a eu lieu. Avant cela, les hommes avaient toujours craint la mort; mais après qu’Il fut venu, Il a alors ôté toute la crainte de la mort.
310 Et aujourd’hui, Il vit et règne dans nos coeurs. Il a dit, après qu’Il fut ressuscité des morts, Il a dit : «Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Mille neuf cents ans et quelque se sont écoulés depuis cet événement, mais ce matin, Il vit de nouveau dans nos coeurs.
311 Nous nous sommes rassemblés ici, ce matin, Seigneur, pour L’adorer, pour enseigner Sa Parole, pour sentir Son Esprit, pour nous serrer la main les uns aux autres; et pour dire : «Gloire à Dieu !» l’un à l’autre, car nous croyons qu’Il est mort et qu’Il est ressuscité.
312 Nous croyons qu’en nous, ce matin, Seigneur, par la grâce de Dieu, la Vie immortelle règne dans nos êtres physiques. Nous croyons que là à l’intérieur, il y a l’Esprit de Dieu qui ne peut mourir, et Cela ne mourra jamais. Et Il a... Il a dit : «Je leur donnerai la Vie éternelle. Ils ne mourront jamais, et Je les ressusciterai au dernier jour.» Nous croyons cela, Seigneur, car nous sommes les témoins de Sa résurrection.
313 Maintenant, Père, bénis-nous en ce jour. Bénis les étrangers qui sont dans nos murs. Et puisse ce jour être un heureux jour.
314 Et s’il y a ici ce matin, Seigneur, des gens qui ne sont jamais nés de nouveau, qui ne connaissent pas l’expérience de vivre avec Jésus dans la Vie ressuscitée, dans la nouvelle Vie, où l’on est libéré de vieilles chaînes et de tous les désirs des choses du monde, et qui ne savent pas ce que c’est que d’être une nouvelle créature en Jésus-Christ, ô Saint-Esprit, viens Te mouvoir sur eux, aujourd’hui. Souffle en eux la Vie immortelle. Et puissent les cloches de joie du Ciel carillonner, en cette Pâques, des nouvelles de Noël aujourd’hui, et puissent-ils s’en aller et devenir des nouvelles créatures en Toi.
315 Ecoute la prière de Ton serviteur, Seigneur, car je demande cette bénédiction au Nom de Jésus-Christ. Amen.
Très bien, nous pouvons nous lever. Très bien, Frère Neville.
1 ... you all. It is a privilege, indeed, to come to the house of God in this early morning and worship our Lord, our risen Christ. Oh, it was... I just got in awhile ago. We had a marvelous missionary meeting last night, a rally, preached plumb on up till towards midnight, and up this morning to worship our Lord Jesus Christ. How marvelous it is to come together to meet.
As Brother Thom was just saying, today was the day that when He proved what He was. Anyone could die, but it taken God to raise again. In His life He looked like God, He preached like God; He healed like God; He acted like God. He was God. And He proved on Easter morning that He was God. He was more than a man. He wasn't a prophet, yet He was a Prophet. He was a good Man, but yet He was more than a good man. He was God. And so this is the day in memorial of His resurrection, that He proved it.
3 We should take a trip this morning and go down along the Ganges River, you'd find mothers there sacrificing their little babies to alligators, crocodiles, throw them in. You talk of sincerity? They take their little chubby ones and pitch them out there for the crocodiles to crush down. That's deep sincerity.
If we went down through India today, you'd find along the side of the streets, many people maybe laying on spikes, walking through fire, and tormenting themselves in some way. Some of them, of course, are just clowning, 'cause it's for tourists. But back in those inlands is the real man who's laying back there, afflicting himself, thinking that he can find rest and peace, pray--praying to Mohammed.
A pitiful sight, the other day, while going up Golgotha, into the city of... out of the city of Jerusalem, rather. There was right on the very crucifixion grounds a Mohammedan grave yard, laid a woman under a little bunch of weeds that she'd laid up there, with an old piece of black bread. She'd been laying there for days, crying for the soul of her loved one who'd passed on; right on the grounds where the cross stood. And so, to see the world in its pagan condition...
6 Was talking to Brother Gadus, not long ago, had just returned from China. He said, "Brother Branham, it was a pitiful sight to see in China." Said, "Some of them maybe with their hands up for as many as forty years at a time, till their fingernails growed through their hands, stick out the back. Saying, 'I'll never remove my hand until you give me peace in my soul, great Buddha.'"
And--and then many of the little children, when they're young, they break their feet in the arch, like this; and only wear about a number two or three shoe all their life; little bitty short feet, because they're sacrificing to some heathen god.
8 I've visit the grave of most all the founders of a religions; the Mohammedan, and also to--to the grave of Buddha, and Confucius, and many of the philosophers.
But today, above all, we Christian people can throw our heads back and sing, "He lives, He lives, Christ Jesus lives today. You may ask me how I know He lives; He lives within my heart." And we have an empty tomb today.
10 About two years ago I was walking to the grave, real early one morning, to place a flower on the grave of my little boy's mother, who's passed away, his little sister who lays on her arm, out here at the Walnut Ridge Cemetery... And while going by, the little fellow snubbed, two or three times, as he cried, bringing a little pot of flowers. We knelt down there, took off our hats; and laid them on the grave, the side of the grave. And I raised up my hand, and put my arms around him.
I said, "Billy, there's your mother and little sister. Their body lies beneath here, their souls, in the Presence of God. But beyond the sea yonder, lays an empty tomb today, that's a memorial to all Christians. He lives."...?... That's the fundamental foundation of our--of our Christian faith, that Jesus Christ lives today.
12 Now, as it was written in the paper... Now, usually, on our Easter sunrise service, we usually have a--a song, or two, and place the most the time here in the Tabernacle... If there should be some visitors with us, well, most of our time here is on the Word. We're great people to believe the Word of God. And fundamentally, I think, that's the track and that's the place that's right. And today I have some--some very vital things I want to speak of, of the resurrection, some fundamentally things. And I want to jot some things down, myself, as I go along.
13 First, let's turn over here in the Scripture, in Matthew the 24th chapter, or the 22nd chapter, rather, and begin with the 41st verse. I want to read a text of Scripture, then over into the resurrection. My theme of the service this morning, it lays here. "While the Pharisees were gathered together..." I beg your pardon. I--I turned to the wrong place, in my reading of the text. It was--it was Matthew the--the 23rd chapter, I believe... Just a minute. I'm sorry, that I got in late last night and never got my text fixed up just right this morning, to where to find my Scripture reading. Oh, yes.
Go tell my disciples that I'll meet them over in Galilee...
All right, sir. Now, Jesus Christ, the Son of God made a commission here to these poor women after His resurrection, that He was to... what He was to do. He was to tell them that He was going to meet them in Galilee, where He promised them that--that He would--He would appear to them, and that He would forever be with them.
15 Now, in the 28th chapter of Matthew, rather, and beginning with the 7th verse, we read.
And go quickly, and tell his disciples that he is risen from the dead; and, behold, he goeth before you into Galilee; there shall you see him: lo, I have told you.
It was the Angel's message to the women, to Mary and--the two Mary's. It was on a--the first Easter morning; the glorious tidings had been rung out.
17 When He lived here on earth, He walked as a man; He looked like a man. He had all of His--His outward being as a man; yet, inwardly He was more than mankind. He was the Emmanuel. Today is the memorial of the greatest event that ever taken place in all the world. There never was a man, outside of this Man, Christ Jesus, Who said, "I have power to lay my life down, and have power to take it up again."
Confucius, yes, and Mohammed, and Buddha, many of the others, were great philosophers; but when they died, that settled it. They were finished forever. They buried them, and that's--that ended it.
But this Man had power to lay His life down and to raise it up again. The only Person that could do it; the only One that had, has ever proved that He could do it.
20 And now, in there's been the fear of man, down through the ages, was death. Every man that come into the world always feared death. Great... We've had Napoleons; we've had Hitlers, and everything; but when it comes to the hour of death, every one of them shrink. I've heard man speak and boast of great blasphemy things; but when it comes to death, they every one, shrink back.
21 Like Bob Ingersoll, the great noted infidel, when he took his watch out and held it out to his folks, and said, "If there is a God, I'll die in a minute, from the tick of this clock." Then, after the minute passed, he never died. He made a great big "ha-ha," and word, and said, "You see, there is no such a thing as God." But when...
'Course, that was only to fulfill Scripture. The Scripture said that, that, "Scoffers come in the last days," and we have them.
So he said, "Now, see, there is no such a thing as God." But in the hospital room when he was dying, where many had gathered to see what would take place, he screamed, "O God, have mercy on my soul."
24 My father was a very personal friend to a... or, no intimate friend, rather, to a noted infidel. And he said, "There is no such a thing as God." He cursed the very thoughts of God. His wife would hook up the buggy and go to church, and he would go out and plow his corn on Sunday, and everything, just to show that there was no such a thing as God.
One day, he'd just put up his wheat, and got it all shocked up; lightning struck it, burnt it up. He got out there and raised his hand and cursed the very thoughts of God. And when he did, then lightning struck his barn where he had some fine race horses, and killed them, every one.
And a few weeks after that, he set in with walking typhoid fever, and died, while my daddy help hold him into the bed. And he screamed and cried, the devils, with chains wrapped around them, was coming after him, and everything else. And when he went to go out, he called his family together, his little children. He said, "Don't you go the way that your daddy's gone. Go the way your mother goes, for that's the only way of Life."
27 I have a book at home, and gives the testimony of many outstanding men, such as the great... one of the great queens of--of England, and some of the other men. When they were stepping out into death, they screamed and cried.
The Queen Elisabeth of England, said, "If I could only have... I'd give my kingdom if I had five minutes more life, that I could make my repentance, and my heart right with God."
Another great noted man said, "I'm stepping out into darkness. I know not where I'm going. I could..."
And another great atheist spoke, and said, "There seems to be two walls, and I screamed," and said, "just an echo from wall to wall." That's all he could hear. He had put off the day of salvation until it was too late.
31 Then I think of great, noted men who died, believing in our Lord Jesus Christ and His resurrection. I think of, here, of--of D. L. Moody, at his death, a lot have said. "Why, is this death?" He said, "This is my coronation day." And I thought, when--when John Wesley, when he was dying. When Abraham Lincoln was shot and was bleeding to death, laying in a--a place...
32 I was... passed by a museum, and over in Illinois here, some time ago. I seen an aged colored man with a little ring of white hair around his head, walking around, looking. After while he stopped, and the tears run down his cheeks. He backed off and started saying over a prayer. I watched him for a few minutes. I was walking around too, so I walked over, and I said, "Uncle, what's the matter? I notice you're praying."
He said, "Look, laying there."
Well, I looked laying there, and the only thing I could see was a dress. And he said... I said, "Only thing I see is a dress."
But said, "Look, sir." He said, beneath my coat is a scar of a slave belt." He said, "And that's the blood of Abraham Lincoln." He said, "It taken the blood of Abraham Lincoln to take that slave belt off of me."
I thought, "If it would excite a colored man, because that of the blood of Abraham Lincoln, because it taken a slave belt off of him, what ought the Blood of Jesus Christ mean to the believer, when we look back to Calvary and see there that He taken the slave belt of sin from our hearts and freed us," that we've been talking about, the last few nights. What a difference it is.
36 Abraham Lincoln, when he was dying, he had an alternative. And when he... But when he was shot there in this great cathedral, and he was dying in his bed, he said, "Turn my face towards the setting of the sun." The sun was going down at evening. Lincoln was breathing, and the blood gurgling in his lungs. He'd always trusted God. He said, "Hold up my hands." And he held his hand. He said, "Our Father Who art in heaven, hallowed be Thy Name," as he bowed his head and gave up the spirit.
37 Paul Radar, a bosom friend of mine, that wrote my theme song, "Only Believe"; when he was dying yonder, he had just leaned his shoulder, head over on the shoulder of my manager, Mr. Baxter. He'd been a great gallant man who had traveled the seas and overseas, and everything, and he'd got mixed up out yonder, and got mixed up with some fundamentalists, and his message just worried him to death. And when he was dying, he was laying in the room, and near death, was struggling up close.
And here's the real victory of a man. He was always a great cutup, Paul was, as many of you knew him. They had the quartet from the little Moody Bible Institute down there. And they had the shades all pulled down around the windows, when he was going. He raised up, looked. He shook his head, and he said, "Who's dying, you or I?" Said, "Raise them curtains, and sing me some good, lively, resurrection, Gospel songs."
39 And when they begin to sing like that, he said, "Where's my brother, Luke? "
Brought his brother. Luke went with him like my boy does with me, and so forth. Luke was in the next room, crying. Luke come in, a great big wide-shouldered man, probably you know him. Him and Ma Sunday, and all of them, was there.
When he turned around, he took Luke by the hand, said, "Luke, we've come a long ways together. But, think of it, in five minutes from now, I'll be standing in the Presence of Jesus Christ, clothed in His righteousness."
Lives of great men all remind us
We could make our lives sublime,
With partings, leave behind us
Footprints on the sands of time;
Footprints, that perhaps another,
Sailing over life's solemn main,
When a forlorn and shipwrecked brother,
Seeing, shall take heart again.
42 I think of "The Psalm Of Life," the great English poet, Longfellow, when he wrote it. I stood by his grave, here a few months ago. I thought of his great poetry and what he give to the world, and I said, "Psalm Of Life" was one of my favorites.
Death always was a fear. Man feared it, all the way from the beginning. Way back, from the garden of Eden, man feared death.
43 I think of the great prophet, Job, when he set there that time and he knew he was going. He spoke of the great sermon there, that we get from Job 14. How he watched flowers; how they died and rose again. How he watched the trees; if it blows over, tears down, the wind tears it up. "In death, yet it lives again," he said. "Through a few drops of--of water, yea," he says, "it lives." We watch our--our--our animals, and so forth, as they live and die. Everything that has a moving being about it, when it dies, it never lives no more.
So Job wondered how it was that God could take a flower and make it live again, and yet he couldn't live again. He said, "Yea, a man giveth up the ghost; he wastes away, and where is he?" He said, "His sons come to honor him, but he perceive it not." Then he said, "Oh, that Thou would hide me in the grave, that Thou would keep me in a secret place, until Thy wrath be past. Thou appoint me a times and bonds, and I cannot pass. But if Thou would just keep me in the secret place until the day of Thy wrath..."
45 Right in the midst of his distress, right while the very darkest of hour was, just in that great crucial moment, then came down little Elihu and begin to speak to him, telling him that the flower had not sinned, that he was the one that sinned, and that there would be a resurrection. "Someday there would be a just One Who would come, made conformable to this world, and in the form of God's image, made after the fashion of man, would take upon Him the form of sinful flesh, otherwise, and would stand in the breach between a angried, holy God and a sinful man, and would put His hands on both of them and bridge the way."
And when Job saw that, he was looking to the resurrection of the Lord. He saw it. Now, notice. In other word, Job was trying to get this, that, "I know that when a man goes to the dust of the earth, he just contaminates and goes away. I watch him. He never rises again. He just lays down and gives up the ghost, and he's gone away. And where is he? No one knows where he's at. But I notice other things raise from the dead, but he doesn't."
47 Then when this prophet got in the Spirit, God begin to show him what was going to take place: that there would be Someone Who would take away the sin of the world, and would rise again. He saw the resurrection of the Lord. Then I love that, when I think. He said he stood up. He shook himself.
He'd been setting on a ash heap. My, what we call, today, bad luck had hit his home. His children was all killed. His riches was all gone. His health had broken down. Him setting, a Christian, or a believer, setting, forsaken. Man, even his church, had turned their back on him, him setting there, scraping his boils.
And then when the Spirit of the Lord come upon him, and he saw the resurrection this morning, you know, he stood up, and he said, "I know my Redeemer liveth, and at the last days He will stand on the earth. And though the skin worms destroys this body, yet in my flesh shall I see God; Whom I shall see in my..." He knew he would see Him in the last days, because there would be a resurrection, a general resurrection.
50 I think of David, when he was getting old. Being a great king that he was, God had swore to him, according to the fruits of his loins he would raise up Christ to sit on His right hand. Then I see David, when he was old, getting down to the end of his road, and all the physical strength was just about gone. He said, "Moreover, my flesh shall rest in hope, because He will not suffer His Holy One to see corruption; neither will He leave His soul in hell." He foresaw Jesus, the resurrection of Christ; and knowing that His body would not stay in the dust of the earth, but it would rise again.
51 I think of Abraham back there when God set him down, and said, "Now, Abraham, you're getting old, and you're past the age, you and Sarah both. But you're past the age of having children, but I'm going to give you a son of promise." Then how Abraham took his journey and went into a promised land, and waited there for the time that this blessed one would come, which would represent Christ Jesus.
And after twenty-five years of believing this promise, just before the promise was fulfilled, then God appeared to Abraham and showed him, that in death He would crucify His Son and in resurrection He would raise Him again, and would give Him all. Make the shadows fail, all things that had been haunting around man, and death, and what horror death had, would fail, when they seen this.
53 And He give old Abraham a preview of it, and He passed through these pieces of animals that he'd cut up. Where we just taken a few weeks ago, or last week, rather, or week before last, in our services, of how that He made this little white Light, which was God, pass through these, confirming the oath of the covenant...
And then turned and blessed Abraham, and an old man a hundred years old, and a woman at ninety, turned back to a young man and a young woman again, and brought forth a--a son, Isaac. Which, in him, come out the Seed of Abraham. Out of Abra... Out of that, out of Isaac, come David; out of David come Christ; out of Christ come the resurrection from the dead. What a glorious promise. How God down through the age foreshadowed all these things.
55 Then finally, and as we have took in the last few days, for a background, of how that all the people, all the prophets of the Old Testament specified their place of burial.
Today you'll go to the graveyard, many of you, put flowers on your loved ones or on their graves.
Now, watch this. All of the prophets of old, not having any Scripture to go by as we have, any Divine promise of God, only through the leadership of the Holy Spirit... "Men of old, as they was moved by the Holy Spirit, wrote the Word of God." Each one of them, when they died, they specified they wanted to be buried in Palestine. They did not want to be... They died out of Palestine, many of them, but wanted to be buried in Palestine, because God gave the firstfruits of the resurrection out of Palestine.
58 Then when along came Jesus, they done to Him what they said they would. When He was born in Bethlehem, He came in by the way of a stable door, went out through capital punishment. While He was here on earth, He never made a fifty-mile journey in His life. He never went anywhere around Palestine, yet the Message of His Gospel has traveled to every crack and corner of the world.
He never wrote a book in His life, yet the Book was written of Him, has outsold every book in all ages: the Bible. And yet, in there He never had a... Never went to a college in His life, and yet there's been more colleges erected in His honor than--than any other thing has been upon the face of the earth, or any other name, or any other man. And He never went very far. He lived a humble, low life. He was made fun of, scoffed, laughed at.
60 And He said that He had power to lay His life down, and power to raise it up. Any man can make boasts like that: anyone can. But He proved His contention when He rose on Easter morning.
When they pierced His hands, and His--and His feet, and in His side; and thorn crown on His head... And He died, yonder, screaming for mercy at Calvary. When He was on earth, He looked like a man and He acted like a man. And when He died there at Calvary, He screamed for mercy like a man.
But when He rose up on Easter morning, He proved He was more than a man. He was God. He had power to lay His life down.
63 Now, the first thing on the morning, the little group of disciples were all heartbroken. They didn't know what had taken place. Some of them wanted to return back to their fishing nets.
64 Now, as a little preview of what death was, and how horrible death was, and to the founders down through our Christian religion, how the promises was given down through these patriarchs that I've mentioned this morning... Now, let's come right down to home, where it's at.
65 These little disciples, after they... little band that was hated in the beginning... They had not many friends of this earth.
And any man that serves Jesus Christ will not have many friends of this earth. You have to stand on your convictions alone. Many times you have to stand by yourself, but He promised He would stand with you. "I'll go with you even to the end."
67 And now, while I see Him, let's look at it. He had been taken away; they expected, because He could do miracles... And He claimed He did nothing in Himself, but what the Father showed Him. But He--He was a miracle worker. And when He was given into the hands of Pilate, how could they expect to see the Messiah of God stripped down with His clothes, and stand there, and beaten, and bruised, and mashed, and crushed, and spit on, and not even open His mouth and say a word about it. That had broken their hearts.
The very Man Who could stretch His hand out, and say, "Be still," and the winds and the waves obeyed Him, the One Who could stop a funeral procession, and lay His hand upon the casket, and say, "Young man, I say unto thee, arise," and he come forth.
One Who went into a heartbroken home, where a daughter had just died: Jairus, a little priest who would set hisself with Jesus, and became a believer. And He walked in, said, "Give peace, because the damsel is not dead; she sleepeth." Surely they would've knowed. Surely there was something there. He walked in, took her by the hand, looked at her, and said, "Damsel, I say unto thee, arise." And a girl that was dead, and her soul gone, stood to her feet and lived again.
71 How that He went to the grave of Lazarus, crying like a man, the tears rolling down His cheeks as He wept and stood there. And a man that had been dead four days, and the skin worms crawling in and out of his body... But see Him raise His little figure like that, said, "I am the Resurrection and the Life. He that believeth in Me, though he were dead, yet shall he live. Whosoever liveth and believeth in Me shall never die." Think of it. "He that liveth and believeth in Me shall never die."
What a hope we have this morning then, when we visit our graves of our loved one. What a hope we have in this mortal flesh, today, as the Holy Spirit bears record, "He lives! 'Shall never die, has Everlasting Life.'" Yet we pack the bodies over the grave of the saintliest of us, but inside they are alive. They're living somewhere.
When He stood, said, "I am the Resurrection and Life," and there was a man laying there, He said, "Take away the stone." And the contamination of his body, that odor of a human body, you know what it is. When they raised up, why, it was a sickly smell around there. But He spoke out, and said, "Lazarus, come forth." And a man that had been dead four days, rose up from the grave.
74 How could they see a Man with that kind of a power, hanging on Calvary, with great mocking, gobs of soldiers' spit, that made fun of Him, dropping from His beard, while they jerked handfuls of beard from His face, and hit Him on the head, and said, "Prophesy and say who hit You!" When they see Roman nails drove into His hands and into His feet, how could they see a Man like that die? Because, God required judgment, and Christ took our judgment.
75 How they were so disappointed. They'd went away to their fishing nets again. Peter said, "I go fishing."
The disciples said, "I'll just go with you." They did. They were altogether tore up, disappointed.
There they took His body down, wrapped It in some linen, and laid It in the grave.
And said, "That's the finish of that fanatic." How the world was against Him. They said, "He was a holy-roller. He was insane. He was--He was a fanatic, and so forth."
But He said He was God. He looked like Him. He acted like Him. He proved He was God. That's right.
79 A woman said not long ago, as I've said this many times. She said, "He wasn't Divine, Brother Branham." A Christian Science woman, she said, "He was only a man." Said, "He was just a man."
I said, "He was more than a man. He was God." I said, "He was either God or a deceiver."
She said, "Well, because He cried at the grave of Lazarus He proved that He wasn't nothing but a man."
I said, "When He was crying, He cried like a man. But when He rose the dead, He proved He was God. That's right. I said "When He was hungry, He hungered like a man."
83 But could you imagine a man standing around a fig tree trying to find something to eat, and a few days later, picked up a few biscuits, about two biscuits and two or three pieces of fish, and fed five thousand people with cooked fish?
Could you imagine a man standing on Calvary, hanging there between the heaven and the earth, crying, "I thirst, I thirst"; and turned even water to wine, the very Creator of--of the water, standing there, screaming for water?
He become sin for us, that we in His poverty--poverty might be made rich. He... In His death He died like a sinner; that us in our death, could die sons and daughters of God.
86 I think of what a difference between deaths. Old Daddy Hayes down here when he was dying, he called his children to the bedside. And there, he had been laying in a coma for two or three days. He had a byword; he said, "Dear, bless my soul!" He was all... He called his children to the bedside. Long, white, flowing beard; he said, "Dear, bless my soul! You thought Daddy Haye was dead." He said, "I'll never die. Because Jesus lives, live also." And there he blessed each one of his children.
Said, "Raise up my hands." He couldn't hold his hands up. And one of his boys got on one side, raised that hand, the other one raised that hand. He begin to sing. As his eyes begin to look up towards heaven, he said, "Happy day, happy day, since Jesus washed my sins away! He taught me how to--to pray and live rejoicing every day." And closed his eyes and went out to meet God. I tell you, that's the way I want to go. That's the way. Let me die in Jesus Christ.
88 Then when His disciples had seen that, all the disappointments and everything, that--that--that He had, looked like, had let them down. They all started to go back fishing. One went back to his work, and the other one went back this way.
89 Now, we want to start this morning on tomb. Then after His resurrection, Mary, Martha, and the Mary--the Mary Magdalene, and Mary the mother of Jesus... It was early one morning. They kept His body in the ground over the Sabbath, which was a customary that they didn't do anything on the Sabbath day. So He died Friday afternoon at three o'clock, and rose up real early Sunday morning.
Now, I want to settle this question, while you're here this morning in this sunrise service. Many people says, "How comes then that He said that He would lay... He was in the grave, three days and nights?" He never said He would do that.
He said, "Within these three days will I raise up my body." See? Now, the reason He did that is because David had said, one place in the Scripture, "I'll not leave his soul in hell; neither will I suffer my holy One to see corruption." And He knew that corruption set in the human body after seventy-two hours, three days and nights. And sometime within that three days and nights, God was going to raise Him up. So He died on Friday afternoon at three o'clock and rose up early Sunday morning.
92 Now, let's just take a little drama right here and stop for a moment and watch. I can see, it's all night long, poor little old Mary, the mother, her heart was broke. The prophetess Anna told her she would be pierced, to reveal the thoughts of many. How that His body was afflicted, and her own darling Babe hanging on the cross, and what a disgrace He had brought to the church. But yet, in her heart that mother's love reached out; there was... No matter what He had done, how much disgrace... He died, capital punishment, like a--a convict today that would go out there to be hung, or electrocuted, or something. That's the way He died, in shame and disgrace. See how God punished sin? And then how she had wept, probably all night, and her and...
93 Mary Magdalene, she'd knew His power. She knew there was something about Him was different from anyone else. She had seven devils cast out of her.
Everybody that's ever been free from the devil by the power of Jesus Christ, knows where they're standing. No one can ever come in His great Divine Presence, and ever be the same person anymore. You're--you're changed. There's something happens to you. Oh, you can stand off, and psychology, and imagine this, and accept this, a certain thing, and some theories, or something like that. But we don't believe in theology. We believe in the power of the resurrection of Jesus Christ. And when you come into His Presence, there's something that happens in your life, that changes you. And you're never the same anymore, a man that's ever been in the Presence of Christ.
So she had seven devils cast out of her: pride and envy, and she thought she was so pretty and there was no one like her. But when Jesus spoke and said, "Be thou clean," all that left her. She become a new person. She wasn't so pretty any more in her own sight. But she wrapped herself in the robe of meekness and gentleness, and followed the Master. She loved Him. Then on Easter morning I can see her.
95 His disciples were out, pulling the fish boats, some of them, Some of them going home, and some going different ways, but back to their tasks.
97 And then real early, I can see Mary the mother, and Mary Magdalene, starting up the hillside, to go up to the grave. They had some spices and things. They wanted to anoint His body and put Him away.
98 And so, as they go up the hill, I can imagine seeing another scene. Let's look over here.
I can see a bunch of soldiers standing there. They'd been playing cards all night, or--or shooting dice, or playing with their dice, the--the--the dice on the ground. And they'd been carrying on. Some of them say, "Say, do you remember that deceiver? He said in three days he was going to raise up. So now let's just see. Let's go up to the grave."
100 And I can see them walk up there, and pat theirself on their chest, and throw out their big armor like that, and the Roman sword; say, "We'll see what He can do." Because the tomb was sealed, a Roman seal; woe unto him that breaks that seal. A stone laid there, that taken a century of men; that's a hundred men rolled it up there, a great big stone they'd rolled up again the tomb. Say, "He's in there, plenty safe." And they were having a great time. But coming along, it was almost breaking day now, as Mary... they're coming up along the hill. And they're two little women, early out, maybe with their arms around one another, going along. Oh, oh, I can just almost see it, how they were going along the side of the hill. And I can hear Mary, the mother, say to Mary Magdalene, "Say, who'll take away the stone from the grave? What will? How we're going to do that?"
Well, I can hear Mary say back, "God will take care of that."
That's the main thing. No matter... People say, "How am I going to do this or do that?" God will take care of it. You just go on. See? God will take care of all the rest.
104 Then, all at once we see all the stars begin to fade out. And the first thing you know, there's only one star left, that's the big, bright morning star standing yonder.
I can notice how everything, and the soldiers laughing and making fun, saying, "Now, you see, it's daylight. Nothing's happened yet." And they was going on, said, "See, he was just a deceiver. He's just a man like a lot of these deceivers has rose up in these days, and other days, and been--done these things, but then... or made these claims."
But then, all of at once I can imagine all the little birds, the robins, quit singing. The birds stopped singing. The poet said, "His Voice so sweet till even the birds hush their singing." Something was fixing to take place.
107 I can see the great Morning Star hanging yonder in its socket, who had hung there since the beginning of time, begin to move. I can see it take a circle. Mary, them, watching It. What's It doing? It's an Angel, and It's looking around for the grave where they had laid Him. The Scripture was ready to be fulfilled.
Brother, sister, whenever a Scripture of God is ready to be fulfilled, don't you worry, It'll be right there.
I can see that Star take Its journey, moving around. I can see the Romans standing there, a hundred of them, strong with their swords drawed, saying, "Now, we'll see what takes place."
110 And, all of a sudden this great Fire ball come flying from the heaven, stood by the grave. And It turned out to be the mighty Angel of God Who stood there. The soldiers fainted and dropped like dead men on the ground. With just a brush of His hand, He moved it back, the stone that was laid; broke the Roman seal.
What does the Roman seal mean to Him? No more than a seal of the United States would mean, or anything else, or a seal of some church, or anything else. God has to live. He has to come out. He can't live among the dead.
So He moves back the stone, and it rolled back. And He stood there. Now, Who's taking over? The soldiers grabbing their shields and things, and running as hard as they could go, down through the garden, down over the hill; and their clanking of their material, their iron that was on them, their shields and things. And there He stood alone. After while, Mary said...
There was a great earthquake when that happened, that shook the very earth there that morning. Someone say, "Wonder if something went off somewhere. There was a... There must have been a--a blast somewhere, of lightning, or something struck the earth." But it was Jesus arose from the dead.
114 Then when they walked to the tomb, Mary and Martha, they seen the Angel standing there. He said, "Go, tell his disciples that he goes before them over into Galilee, and there He will meet them. Lo, I have told you. Go quickly now, and tell the disciples that He's going to meet them just as He said He would meet them."
Oh, when I think of that: "He that heareth my Words and believeth on Him that sent Me has Everlasting Life, and I'll raise him up at the last days."
"Lo, I have told you." His Angels has spread that through the world, that any man that would dare to deny himself, and take up his cross and follow Him, He will meet you in the resurrection. What does it matter if we sprinkle flowers over the grave, if we say "ashes to ashes, and dust to dust"? That body's just as sure to rise from the grave as there is a God in heaven. "Lo, I have told you."
117 Let's notice. Here goes two of His disciples now. They're on the road.
And some of them went out to fish. And so Jesus was standing on the bank, and He looked out, and He saw them out there. And He said, "Children, have you got any bread?"
First thing He said to them, said, "Cast your net on the other side." They'd fished all night, hadn't caught nothing. That's the way it is; you're fishing on the wrong side of the boat. So Jesus said, "Cast your net on the other side."
And then when they threw their net on the other side and made a pull like that, my, there was so many fishes that even their nets almost break.
121 And Peter begin to look around, said, "There's only one Man could do that." And looked back to the bank, and there He stood; bread and fish on the fire, ready for them. Peter couldn't wait for the boat to come in. He just jumped into the water and away he went to meet Him. He had to hurry.
Oh, I wished every sinner in the world would be like that today. Peter had denied Him down there. He went out and wept bitterly. He had prayed through. He wanted to meet Jesus. He wanted to get down there so he could fall at His feet.
123 There was a couple by the name, one of Cleopas, and so forth. They was on their road to Emmaus. And they were going along, sad-hearted, broken. And they were going along, talking about it, oh, how bad it was. And all of a sudden, Someone stepped out of the bushes, an ordinary Man, not with His collar turned around, or any different dress.
He dressed like the rest the men. He wore His hair and His beard just like the rest of them did. He didn't... He wasn't any different. He didn't make any great different. His life proved what His credentials, what He was. And that's what God wants us to be; wants our life to be our credentials. That's right.
125 And then He begin to walk along. He said, "Brethren, why are you so sad? And why you at this conversation?" Oh, I just love that.
"Why," they said, "are you but a Stranger around here, Sir? Why," he said, "all the whole country's tore up. And here we are," he said, "we're on our road, going back home." He said, "Why, Jesus of Nazareth, the Prophet, we thought surely that He would, when He come, that He would be the King of Israel. And now He's dead, and they've buried Him. And they pierced Him in the heart. And they've put Him away." And said, "Even this is the third day since it all happened, since He was put to death." And said, "Some women was down at the grave and--and seen a vision of Angels, and come back and said He was alive." But said, "Oh, we couldn't believe that story. We just going on."
So going along there, He said, "Fools, and slow of heart (See?) to not to believe all that the prophets have said concerning Christ, how He must suffer and raise again the third day. Well, how slothful you are."
128 Look, how beautiful. My, look at this: Christ amongst the sad and brokenhearted. That's where He goes, amongst those that's sad and brokenhearted.
They were going along in the darkest hour that they had ever seen. All their hopes was gone. They'd been put out of the church, the synagogues, because they believed on Him. And now He, Who they had trusted in, was dead. And some women had come around with a little story about some vision, they'd seen some Angels, "tell His disciples He'd meet them in Galilee." But, oh, he just... They couldn't believe that. They were brokenhearted and sad, crying. And there the lovely Jesus appears among the brokenhearted.
130 Another thing, it was the first Easter morning. Jesus, the resurrection of all life, was alive and amongst the springtime, amongst the whistling of the birds, amongst the bringing forth of the new flowers. The resurrected Jesus was in the springtime, also, coming forth of the--the resurrection.
How that He walked along there with them, and begin to talk with them, telling them. Said, "Well, now, you ought to believe what the prophets said. You ought to believe what all the Scriptures that's been written concerning Christ: how He must suffer, and raise again on the third day, and so forth." Well, they were too brokenhearted.
132 After while, after He begin to speak, there was something about this Man that spoke a little different from other men. He wasn't the average line of man. There was something about Him that seemed to have a deep sincerity. There was something about it that had a meaning, and He begin to explain about the Scriptures. He was a Scripture Teacher: that how that the prophets said that Christ would die, and raise again on the third day. How their hearts begin to burn within them; something was taking place.
And as they journeyed on, they talked through the day. Now, they was about a few furlongs, about a mile and a half from Jerusalem, where they were going, slowly walking along, right with the very resurrected Christ, and didn't know it.
How many times has He set in the seat with you? How many times has He stood with you in the hours of your trials and troubles, and you didn't recognize it? How many times He was at the wheel when you almost was killed in that accident, or just dodged that accident or something, and you didn't recognize it was Him. How that He was with you when the barrel was empty, and the cruse was dry, and there was nothing for the babies; how that man come and set them groceries down at the door, whatever it was. That was Christ. He's alive today. He's not dead, but He lives.
135 Standing a few mornings ago, by a very atheotic doctor in Louisville. He was... I was down, after coming back from Africa. They was giving me examination for ameba. He said, "Rev. Branham," he said, "and you believe that's foolishness...?"
I said, "Yes, sir."
And he said, "You mean to tell me you believe that Man rose from the dead?"
Said, "Yes, sir, I believe it."
And he said, "How can you prove that He rose from the dead?"
I said, "I can prove that He is the resurrected Christ." "How can He?"
I said, "He lives in my heart. That's how I know Him. In here He changed me from a sinner to a Christian. He changed my nature. He changed my attitudes. He changed all that was in me. He made me a new creature. Therefore I know, personally, that He rose from the dead."
He said, "I believe He died."
I--I said, "I do too. But He died; yea, more than that, He rose from the dead."
140 And today He lives within our hearts. That's why we're happy and can sing. That's why we can notice Him. Here not long ago, Jesus Christ, the Son of God, done a great miracle for me in my own life. He's done miracles for you. He walks with you daily. He walks with every believer. "Lo, I am with you always, even to the end of the world." No matter what comes or goes, Christ still lives and reigns today in the human heart.
141 That's why, as the story said; you watch, every morning, we get up grouchy and get out, and, "Well, I'm just about half asleep," and so forth. No wonder we've got high blood pressure, and diabetes, and everything else.
Look at a little robin. He will raise of a morning, the first thing, throw his little face up towards the heavens and go to singing to the top of his voice. You never seen any of them with high blood pressure, walking on crutches, with diabetes.
Said, a little robin said, one time, said, "Well, wonder what's the matter," said "these people, these things, and creatures that call themself human beings?" Said, "Why, they must be so sad. Maybe they haven't got a heavenly Father like we've got, that takes care of us."
144 One night, holding a meeting here in the Milltown Baptist church, when I was the pastor down there, I was coming home with an old friend of mine to stay all night. And I used to notice, when I'd pass by, there'd be a nightingale setting in a cedar bush there. All night long he would sing to the top of his voice, just as loud as he could sing. How well I could understand why the birds sing when it's daylight. I can imagine the sunlight bathing on them, makes them sing. But what makes that nightingale sing?
So I got me a book and begin to read up on the nightingale. I come to find out, that the nightingale, what makes him sing, that he watches the skies. And every time that he can look to see the clouds begin to move back, and see one star, one ray of light, he begins to scream and sing to the top of his voice. Why? Because he knows the sun's a shining somewhere. He's speaking back to the earth that the sun's a shining somewhere.
146 And, brother, sister, as long as down in my heart, through the black clouds of torment, and trials, and troubles, if I can feel the Holy Spirit press through once in a while and give me a blessing, I know the power of God still lives and reigns somewhere. That's right.
147 If I could ask that morning star, "What makes you shine up there? Why are you shining? "
He'd say, "It's not me that's shining, Brother Branham," if the star could speak. "It's only the sun shining on me, that's making me shine."
And that's the way it is with every man that's a believer in Jesus Christ, that's hid in Him. It's not you shining; it's the Holy Spirit shining on you, that gives you this hope and this joy of the resurrection.
150 I used to say about, speaking down here, about an old spring I used to drink from. It was bubbling and jumping, and jumping and jumping, down around Milltown. I used to wonder why that spring jumped, so one day I set down there and was talking to it. Imagine a man talking to a spring? But I was talking to Nature Who made the spring. And I wondered, "What makes you so bubbly, so jumpy? Is it because that--that the children come here and drink from you, or I drink from you, or something?"
If the spring could've spoke back, he would say, "No, Billy, it isn't because that you drink from it. It isn't because anybody drinks from me. It's something down beneath me here, pushing me and making me bubble, and jump, and carry on like this."
And that's the way, every man or woman that's born of the Spirit of God. It's not you. It's not human emotion. It's because that the resurrection, or the power of God, is in that human life, and is pressing up into Everlasting Life, moving into Eternal Life. Something in here... You could not hold your peace if you had to. There's something within you.
153 When Jesus came, walking into Jerusalem, and they cut down palms and begin to scream and cry and carry on like that, some of those starchy Pharisees said, "Make them hold their peace. Why, they give us the shivers. Oh, how them people are screaming and carrying on."
He said, "If they hold their peace, the rocks will immediately cry out." Something has to come. When Life comes amongst death, there is a resurrection: bound to be.
155 And when the Life that's in Jesus Christ comes to the tomb where our loved ones are sleeping, there'll be a resurrection. Life and death can't dwell together, no more than darkness and daylight can. Just as soon as darkness--as daylight comes, it presses the darkness away. Daylight has to shine. No matter what takes place, when that world moves around there in front of that sun, it's got to come daylight. It has to.
And just as sure as eternity, as it pulls around to the time of the coming of the Son of God, there'll be a resurrection over this world. And all that sleep in God, Christ will bring with Him in His resurrection. It'll have to be. There's no way out of it. You've got to have it. And how can you have it unless it's in here?
158 Standing sometime ago, I was standing at Gary, Indiana, where they taken me through the big Gary steel mill. And I was very much alarmed, when I was watching. The superintendent taken me up, and he was showing me all around the place. And he said... I was watching the men. A little whistle tooted, five minutes before quitting time. I noticed every man taking his apron off and laying it up on his machine. And right out through, around his lathes and thing, he was sweeping out into the aisle, a bunch of shavings that had been collected from the material he was working on. And he sweep them all out in the aisle. And he said, "I'll show you something here, Rev. Branham."
I said, "All right."
Then he walked back to a little place. After the main whistle blowed, all the men went out. Everybody was clear from the building; we were left standing alone. And he pressed a button. And away back in the back, I heard a something thunder, and roar, and "burr," coming down. I thought, "What is that?"
160 After while, he said, "Now, you stand to a side." I stood aside.
I seen a track coming down through there. And when it did, here come a great magnet coming down through there. And as that magnet passed down through that line, I begin to notice those shavings flying up to meet it, like that, them metal shavings. I noticed some of them didn't come up. And I noticed several pieces of iron didn't come up. And as that magnet went on back over into the cupola and mel--dropped all this stuff down into the cupola, and it was melted and made over again...
And I said, "Well, why didn't it all rise up?" I said, "I see some shavings."
He said, "Rev. Branham, we make some aluminum parts here." He said, "And those aluminum pieces are not magnetized to that magnet."
I said, "Praise the Lord." And--and I said...
He said, "What's the matter with you?"
164 I said, "I was just thinking." So I said, "Why--why didn't them other iron pieces go up?"
Said, "If you noticed, they're bolted down. They can't raise up."
I said, "Praise God. Hallelujah."
He said, "What's the matter, Rev. Branham?"
I said, "I was just a thinking."
He said, "You must've been."
I said, "Brother, way back yonder somewhere, in the eternities (hallelujah), there's a great Magnet. The Son of God is going to be turned loose, one of these mornings. He's sweeping down over this earth like a magnet. And every soul that's magnetized to Him will go up to meet Him in the air, and there be in the resurrection to live with Him, be taken out yonder. And these old bodies that we now live in, or even like we have now, that's getting old, and draping up, and dropping down, will be dropped over yonder into the cupola of the dust, and molded over, and made like unto His own glorious body in the final resurrection, when He comes again."
167 And I said, "Well, now looky here, there's many people that's not magnetized. There's many people that's bolted down with circumstances, say, 'I can't do it. I just couldn't do it. It's too much of a price.'"
Brother, except that heart is changed, and that soul setting yonder, magnetized with God by the Holy Ghost, when Jesus comes, you'll be left on the earth alone. Remember, there'll be a resurrection one of these mornings, only for those that are dead in Christ, will God bring with Him.
169 "Walking among the disciples, making Hisself known," say, "making Hisself known."
170 I have man, everywhere across the country, sometimes criticizing me about Divine healing. Why, my brother, how could I keep from believing in Divine healing, when it's the very nature of the Holy Spirit. Every man that's born of the Spirit of God will have to believe in the supernatural, because he is a part of God, he's an offspring of God.
I say, "You look like your daddy." Say, "You got a nose like..." Tell me I got a nose like dad; I got a mouth like dad. Why? He's my father. I got a right to look like him.
Hallelujah. Then if God is my Father, I've got a right to believe in the supernatural, because I'm born of the supernatural Spirit, that makes a supernatural being out of me. Inward, outwardly, I am--I'm a man of clay; you're a man of clay. But inwardly, when you're born of the Spirit of God, you become a supernatural being in there, and that supernatural being hungers and thirsts for its heavenly home, yonder. That's right. Amen. Notice it.
173 There they was. Here He is walking now. He's rose from the dead. Joy begins to come. The disciples begin to get just a little more spring in their step. Something taken place; He's rose from the dead.
That's the way it is with every man or woman, when he's born of the Spirit of God and sees the true resurrection. No man knows that Jesus is resurrected from the dead, unless he's died, himself, in Christ Jesus, and been borned again, anew by the Holy Ghost. Every man is only a theologically believing, he's only materially believing, he's only looking at it on paper, until the Holy Spirit's bore record of the resurrection of Jesus Christ. You, from the dead things of life, unto a new and living hope in Christ Jesus... Every man or woman without that is lost this morning. That's right.
Oh, my brother, sister, get right with God. Get that heart cleaned out, to where joy bells of heaven rings, and there's a resurrection; Jesus lives and reigns within the heart.
176 Notice as they begin to go along the side of the road. I think that was such a wonderful thing there. I... The Bible said that they went on along the road, and they talked one with another. And when they got to the end, just where they was going to stay all night, they just didn't want Him to leave.
There's just something about Him, if you ever get acquainted with Him, you don't want Him to leave. That's right. Now, He...
They said, "Come in and abide with us."
I like that, "Come in and abide." Every man that ever come in contact with Jesus Christ wants Him to abide. "Abide with us." The world's dead. Christ is rose. Here He is living with us. All right.
"Come in and abide with us. It's drawing closely..." And, Jesus... Now remember, they invited Him in.
And every man that ever comes into Christ will have to invite Christ into your little house which you live in. He only comes by invitation. He doesn't push Hisself on you. You say, "I don't want none of that fanatical stuff." All right, don't worry, it won't be there. But when you're willing and ready, and ready to sell out to the things of the world...
181 Like speaking last night to the missionaries. I said, "Yeah, you go over here to school and you learn your theology, and go out here, reading, writing, and arithmetic, and go to Africa and make a twofold child more of hell, out of the native, than you did in the first place."
But I said, "Jesus, when He was commissioned His disciples to go be missionaries," He said, 'Behold, I send the promise of the Father upon you, but tarry ye first in the city of Jerusalem,' not in some seminary, not in some school of ethics. He said, 'Tarry ye in the city of Jerusalem until you're endued with power from on High. Behold, I send the promise of the Father upon you, but tarry ye in the city of Jerusalem till you're endued with power from on High. After this the Holy Ghost is come upon you, then you shall be missionaries, or witnesses, unto Me in Jerusalem, Judaea, Samaria, and to the uttermost parts of the world.'"
And till a man is equipped by the Holy Spirit, not by education, not by theology, not by church membership... Amen. [Blank.spot.on.tape--Ed.]... been to Jerusalem and filled with the baptism of the Holy Ghost, he's unqualified for the pulpit, that's right, as a missionary or anything else.
184 And when Philip went down there, the first missionary ever went out, went down to Samaria. And when he got down there, he preached the Gospel, healed the sick, and opened the eyes of the blind, unstopped the ears of the deaf. There was great joy in the city.
And everywhere a real true missionary of God, or a preacher goes, there is joy bells ringing, of the resurrection of Christ. You can't keep death and Life together; it'll separate. Amen. Then when Christ comes into the human heart, He separates you from the dead things of the world unto a living hope, a new creature in Christ Jesus, and he becomes a new man. I tell you, my brethren, if the world needs anything today, is the real true resurrection of Christ preached to them.
186 They say, "Come and abide with us. The evening, the day is drawing late. Well, we heard them women, what they said wonder if it's all true enough?" Going along, kind of thinking about something else. But he said, "Drop in now, just for a little while." They said, "Come in now and stay with us." He act like He would go on. Lots of times He does do that, just to see what you'll do. That's right. So after--after while, they begged Him. They said, "Come on in."
They went in, probably picked up the menu, said, "Now, what will You have for dinner?"
188 And they begin, said, "Stay with us. We just love You. Why, we'd like to have you for our pastor. There's something about You that's different from other people. There's something about You; You explain the Scriptures a little different from other men. We'd just like for You to--to go with us. We'd like for You to meet our friend, Peter, James, and John, and them. We got some friends that was a follower of Jesus, and we would like for You to come in. Seem like You know so much about Him." And it was Him, Hisself. That was Him. He set by you a many a time.
Here He stood there, and He begin to talk to them. And so, the first thing you know, when He picked up the bread... He took the bread. Now, their eyes were blinded. And He broke the bread. When He lifted up His eyes, and blessed it and brake it, and their eyes were opened. I like that. Their eyes were opened. If there ever was a time that the church of Christ needs its eyes opened, is today; some more breaking bread. Their eyes were opened and they recognized that it was Him.
Oh, friend, has He ever opened your eyes that way? Has He ever blessed you in such a way? Has He ever broke you apart from the things of the world, separated you, a breaking and an opening time? That's what the church needs today, is a breaking and an opening time. And his eyes were opened, their eyes were opened, rather, and they recognized Him. Just the way He done that bread, that's the way they recognized Him. My, how many times...
191 Here not long ago, a lady was down here on the corner. She had TB. I guess she's setting in the church this morning. I can't think of the lady's name. She lives across the... Reese. Thank you, sister. That's right. Mrs. Reese, she was laying there, had three or four little children, and I went down to pray for her. She'd been sent from the sanitarium up here to die. And so I went down to pray for her.
And there was an infidel lived next door to me, and he worked out here at the government, Mr. Andrews. So I was going past the corner on my old bicycle. And--and I'd prayed for the woman, a night, a couple nights before that. I went home. While setting on the porch, the Lord showed me a vision that the woman would live.
So I goes down. I said, "I have THUS SAITH THE LORD, for you. You're going to live."
And she said, "Oh, thanks be to God," the poor little thing.
I said, "Will you rise and be baptized in the Name of the Lord, calling upon Him, and washing away your sin?"
She said, "I'll do anything that God bids me to do. You just come and direct me, and tell me, and I'll--I'll do it."
Said, "All right."
196 A couple mornings after that, I met a--a man going down the street there, and it was Mr. Andrews. He said, "Say, wait a minute there, preacher." Long about this time of the morning, I suppose. And he said, "Wait a minute there, preacher." He said, "Where you--where you going?"
I said, "Up to the grocery."
Said, "Aren't you ashamed of yourself?"
Said, "What?"
Said, "Telling that poor, little, dying mother in there, that she was going to live."
I said, "Well, she is going to live."
He said, "How do you know she's going to live?"
I said, "Jesus has said so. That's the reason I know."
Said, "How do you know?"
I said, "He showed me a vision of her." Just the way He done it; I knowed it was going to be. That's right.
He said, "I'd be ashamed of myself." Said, "You just go around and deceive people like that." Said, "You ought to be ashamed. Now, I know it's kind of hard for me, first, to meet you and talk to you like that."
I said, "That's all right. You got your own ideas, and I have mine too." I got on my old bicycle and rode on up.
201 Two days after that, his wife, being a Christian woman, she fell sick. I went over, I said, "Mr. Andrews, could I do something for you?"
He said, "Now, looky here." Said, "We've got a good doctor." Said, "We don't need any help from you."
And I said, "Thank you." I said, "I know you got a good doctor." And he called his name; and he--he's a fine doctor here of the city, a friend of mine. I said, "He is a good doctor."
Said he, "She's got appendicitis. We'll have it taken out, and that's all." Said, "We don't need no prayer around here."
I said, "That's, Mr. Andrews, I didn't ask that." I said, "I just merely wanted to tell you that I--I could cut your wood. I could do anything I could for you, get in your kindling, coal, anything that I could do."
So, oh, he was very snippy about it. He didn't want to, nothing to be done with prayer. I said, "All right." So I went back over home. And when I did, why, they taken her out to the hospital.
207 And the next morning, I started to patrol. I was--I was a game warden, you know. And I strapped my little old gun and started up the road. I was walking along, up the road, going up through there.
And the first thing you know, there, Something said to me, said, "Turn and go back." That's that resurrected Jesus, "Turn and go back."
I thought, "Oh, well, that, maybe I felt..."
Something said, "Go back."
I turned right around and went back. I called up the Public Service Company. I was patrolling on the high lines also, so I called up, told them I wouldn't be working that day. It was kind of drizzling rain, although not enough to keep me from working, but I just went back. I didn't know why.
210 I set down and took my little old gun apart, was standing there shining it. I... Meda said to me, my wife; she said, "What are you doing back?"
I said, "I don't know. He just told me to go back. 'Obedience is better than sacrifice, hearkening to the fats of rams.' Just come back." I set down there and was shining the little old gun.
And the first thing you know, I noticed, coming around the house; and here he come with his hat setting sideways, you know, and the mucus hanging from his nose, and he come in. He said... [Brother Branham knocks--Ed.] He said, "Mrs. Branham?"
Said, "Yes."
"Is the preacher here?"
Said, "Yes." Said, "Come in, Mr. Andrews."
Said, "Hello, preacher."
And I said, "Good morning, Mr. Andrews. Have a chair."
213 He said, [Brother Branham sniffs--Ed.] "You--you heard about Mrs. Andrews?
I said, "No."
Said, "Well," said, "she's going to die, preacher."
I said, "Oh, that's too bad." I said, "I hate to hear that." Said, "Although I know you got a good doctor."
And he said, "Yes," he said, "but it--it--it wasn't appendicitis."
And I said, "It wasn't? No?"
Said, "No. We got a specialist there now from Louisville." Said, "It's a blood clot. It's just about couple hours from her heart," said, "moving on up to her heart." Said, "She's going to die."
I said, "My, it's too bad. I hate to hear that." Just kept on shining my gun.
217 He said, "Well," he said, "well, uh, she's, uh, she's very bad."
And I said, "Yes, sir." I said, "That's..." Let him sweat awhile, so I just went ahead and kept working on my gun.
He said, "Well, uh, uh," he said, "you reckon you could help her?"
I said, "Me?" I said, "I'm not a doctor. I don't know what to do, sir." I said, "I'm not a doctor."
He said, "Well, uh, uh, you know," said, "uh, I--I--I thought maybe--maybe you could, uh, help her a little."
And I said, "What do you mean?"
He said, "Well, uh, you know, like the woman down on the..."
I said, "I see." I said, "That wasn't me. That was the Lord Jesus."
And he said, "Well..."
I said, "I thought you didn't believe in Him?"
224 He told me a little story one time. His--his grandmother had, or his--his aunt, I believe it was, had made a promise, she'd pay an old circuit preacher five dollars at the end of the year. She'd washed clothes, and she didn't have the money to pay him. And the wash day come, and then the preacher was going to be there, and she didn't have any money. And she had a dime, or a nickel, or whatever it cost for a big old bar of soap, and she sent him to the store. Come back, and said, she took the--the bar of soap, and the--and was crying." Said, "She reached down and got her big old apron and wiped her tears.
And she was over the old kettle, like your mothers used to have to do. 'Course, you just touch a button now. That's gone, you see.
226 But she put the soap on the washboard like this. And putting it on; she heard something rubbing. And she happened to look down, and looked, sticking in the bar of soap, and there was a five-dollar gold piece; and she had promised the old circuit preacher." She said...
I said, "How did that get there?"
Said, "Well, I'm just a wondering?"
I said, "The resurrected Jesus did that. She made the promise with all good heart. She thought she could do it, and God had made a way for her." Just the way He does things, is the way you recognize Him. Just by what He does, the things that He does, the way He does it. She said...
He said, "Well, I--I wondered, always." Said, "It's always been on my heart, wonder if there was..."
I said, "If there was?" I said, "There is, Mr. Andrews."
229 He said, "Well, Brother Branham, you think she... He--He--He could help my wife?"
I said, "Sure. I know He can." I said, "Will you..."
He said, "Will you pray for her?"
I said, "No. You pray for her." I said, "You're the person to pray."
He said, "Well, I don't know how to say a prayer."
I said, "That wouldn't do any good, anyhow, if you said a prayer." I said, "Get down and talk to Him."
He said, "Well, how do I do it?"
I said, "Just move your chair back, and just set there... just kneel down there on, by the table, and go to praying."
So he got down there, and he begin to pray. And he said, "Now," he said, "Mister, I don't know how to talk to You." He said, "But if You'll just help my wife..."
He raised up and said, "Say, preacher, now let's go out at the hospital and talk to Him." Said, "Maybe, if we comes down where it's in a hospital."
I said, "All right." My wife got ready. We went out there.
235 And Mrs. Andrews there, couldn't even see her eyes no more, the--the blood had separated, you know. The clot had caused the blood... the water. And you couldn't see her eyes. I looked at her. Oh, my. My wife started crying.
I knelt down and started to pray. I said, "Dear God, I pray now that You'll help the woman." I said, "To see that we're all hopeless and helpless. The doctor has done all he can do, and yet she's laying here dying." I said, "O God, what could we do? How could we do anything now? We call on You. We know that You rose from the dead, and You're alive among us. And You're just as tangible as the light is on my hands. You're here. And You have all powers, and You can do it. Now, Lord, if we have found favor in Your sight, we humbly come and ask for mercy for the woman."
While I was praying, things begin to move like that. I looked and I seen her coming over to my house with a apple pie in her hand and give it to me. And I set on the front porch and begin to carve this apple pie and to eat it. I rose up then, after He had showed the vision.
238 What was it? The resurrected Lord. How was it? He's among men. "The things that I do..." He told the woman her sins at the well. He told where Philip was, when he was under the fig tree, praying. He knowed where a fish was, had a coin in its mouth. He said, "The Father shows Me the works, and I work hitherto. And the things that I do shall you also." What is it? It's the resurrection. He's rose from the dead. He's not dead. He's right here with us now. He's just as real in the room as the light is. He's just as real.
239 Why, man, a few years ago didn't know what electricity was, but he had a hunger in his heart to find out what it was. He believed he could make it light: Thomas Edison, and he tried ten thousand wires, but yet he found something. And he gave the world electricity.
Man believed in television and--and all these other things. God put it all here.
And there's power of the resurrected Christ this morning, right here in this building to save every sinner, to fill with the Holy Spirit, and to heal every sickness there is in the world, if you just know the right wire that leads to it. It's love and faith; that's the right wire. Get on in and travel once, and see if He don't tell.
242 You know, when Franklin caught the lightning, he didn't know what he had. He said, "I got it. I got it. I got it. I got it." He knowed there'd been a resurrection. There'd been something he got; he didn't know what it was.
Maybe sometimes the Holy Spirit speaks to you; you won't know just what It is, but you know It's there. It's the way He does it. Just the way God has of doing things, they recognize It.
244 This Mr. Andrews, then when I went out and told him. And on the third day, about two... Well, about two hours from then we come back home. And he come...
This was the commons here then. He come walking across there. They had called him, said, "Your wife's a dying." Said, "She's got death rattles in her throat. You better come."
And here he come back all disappointed. He said, "Brother Branham," said, "the doctor said she's going to die." Said, "He's right there now. He said, 'She's going to die.'"
I said, "But the Lord Jesus said she's going to live."
Said, "Well, how can... If she dies, can she live?"
Said, "She's already alive."
Hallelujah. Don't get excited at hallelujah. It means "praise our God." There ever was a morning the hallelujah's ought to ring from people, is this morning...?... That's right. Praise our God, for every shadow of death taken away. He lives.
248 Notice. And he said, "Well, now," said, "how is she going to do it?"
I said, "I... That's not me to figure out. It's just me to believe what God said He's going to do."
So then he was awful sad. And after while he went out to the hospital.
Here he come back, and around the house he come, clippity, clippity, clippity. He run in, said, "Preacher, you know what's happened?"
And I said, "What, Mr. Andrews?" I was still setting there, shining away, you know.
He said, "You know what's happened."
And I said, "What's happened, Mr. Andrews?"
Said, "She raised up. All the water has passed from her. She said, 'I'm starving to death.'" Said, "They went and got her some bouillon. She said, 'I don't want bouillon. I want wieners and sauerkraut.'" She was hungry.
254 What was it? What was it? Because He rose from the dead. That woman come from the hospital a well woman.
He lives, He lives, salvation to impart!
You ask me how I know He lives?
He lives within my heart.
That's right. He come around there. And on three days after that, I propped my feet on the front porch, eat the nicest apple pie, about, I ever eat. Why? He lives. He rose from the dead.
256 This little woman over here, when she rose up from that tubercular, and the hospital said she was going to die... She walked around here, then she refused. She thought it was fanaticism to come be baptized.
And setting there one night with a high fever in her home, she could hear me preaching down through there, through her home. I was preaching on water baptism. She rose and come, and staggered her way into the church. And she was setting right back there. And she said, "I must be baptized." Great lump had swelled up on her shoulder. Mrs. Weber, over here, went and got her a robe and come put it on her. She walked into the pool with a fever a hundred and four and was baptized there according to what she promised God. And today... That's been years ago. And today, there she is, setting here alive this morning, is because God lives and reigns, and He rose from the dead.
258 A few weeks ago, her and her daughter was over in Louisville. They were coming down along the street, and there was a poor, old beggar woman setting there. And she was begging. Said, "Lady, please help me. I'm in need." She looked in her pocket; she had just enough money, fifteen cents, I believe it was, for them to cross the bridge.
She was walking along. She started walking on down the street. The Lord said to her, said, "Now, when you was helpless, I helped you. And that woman's helpless, and you won't help her."
She walked along on a little farther, said, "Lord, but I only got the fifteen cents. How would me and my girl get home? How could we do it?"
He said, "What is that to thee? Follow thou Me."
She turns back around, goes back. She said, "Lady, excuse me." Said, "I only have fifteen cents, is all I had for daughter and I to cross the bridge." Said, "I give it to you. It's all I got. I'm sorry I haven't got any more."
She said, "The Lord bless you, my daughter."
262 She turned around, started walking on. Her daughter said, "Now, mother, what are we going to do now?" Said, "All the traffic, it would be dangerous to walk that bridge." Said, "We can't walk the bridge now."
She said, "I don't know. He told me to go give it, and that's all I had."
Walking down the street, and just then she happened to look. Her daughter said, "Oh, mother, look. Here lays a nickel." And she happened to look, and she said, "And here lays the dime."
What is it? Just the way He does things. He lets us know He's here.
266 Here this last summer I was out, meetings. My wife come in, she said, "Billy, I got to have a check. Got to go get some groceries."
Some poor old preacher come by here, said, "Brother Branham, I'm out of money." Said, "I--I'm broke. I've got to go to Texas." Said, "I--I'll pay you someday when I can." Said, "Will you help me, help me?" Said, "I want fifty dollars."
I went down to the bank, see if I had it. Well, I had just--just about a hundred, so I went over and give him fifty dollars of it. He took it and went on.
The little things coming up, you know how it is. Wife said, "Billy, I got to have a check this morning, about twenty dollars, got to go get some groceries." We went down and got the groceries. Come back. She forgot eggs. We wasn't getting any. So I thought, "Oh, my, well," thought, "maybe somebody will do something."
270 So I went over, and I was helping Mr. May, was kind of... Wasn't nobody at the house yet, and I was shoveling some dirt over there. I happened to look, and I seen an old car come in, drove into the side, and set down. An old preacher got out of there, kind of crippled up, and come walking up, sit on the porch, leaned back. I thought, "That poor, old broke-down preacher; I--I got to go over and see him."
I went over. I said, "Good morning."
He said, "How do you do, Rev. Branham?" Said, "I don't guess you know me." And he told me who he was. Said, "I'm one of these poor preachers." He said, "I was up in Cleveland; they give me enough gasoline, get this far." And said, "My old car is about dry out there. Said, "Something told me to come by here." Said, "Maybe you would help me a little."
I looked at him. I thought, "My, mm," you know. I thought, "Poor old fellow."
I said, "Let's have prayer."
He said, "I want you to pray. I got a bad hip."
And I said, "All right." We knelt down and started to pray.
273 When I started praying, the Lord said, "Give him five dollars."
I said, "Well, Lord, 'course, You know all about it. You, You know whether it's there or not."
And I said, "The Lord told me to give you five dollars."
Said, "That's too much, Brother Branham."
I said, "But He told me to give you five dollars." And I wrote the check. I said, "Take it over to Strother's; they'll cash it." I thought, "Now, what?" Went on out. He drove away, and was gone a little while.
276 There was a man working on the house over there, come over with Mr. Luther. He said, "Say, preacher!"
And I said, "Yeah."
Said, "You know," said, "I got a hundred hens at home." And said, "Them old hens," said, "I--I give them all the starters and everything else and the feeds," and said, "I can't get them things to lay." He said, "About a week ago, I got down, I said, 'Lord, if You'll just--if You'll just make these hens lay, I'll give half the eggs away.'" Said, "You know, they started laying." Said, "Next day I got ninety eggs." He said, "I--I got a case of eggs here, I want to give you." Five dollars, just exactly.
278 What is it? Just the way He does things. What am I trying to say this morning? I'm trying to say this: that Jesus Christ lives and reigns. He's rose from the dead. He broke the bread. Their eyes come open. They recognized that it was Him, just the way He did anything. You watch along and you'll find out; just the way He does things, He still lives and reigns.
He lives, He lives, salvation to impart!
Ask me how I know He lives?
He lives within my heart.
279 His message was, "Go tell My disciples I'll meet them in Galilee."
And His message is, today, He will meet you. "I'll meet you," wherever you'll meet Him. "Come unto me, all you that labor and heavy laden."
But, my friends, as those people were surprised, when they heard this Man on the shore, saying, "Cast your net," they didn't know it. And these men on Emmaus, when they walked and talked with Him, and didn't know it...
282 And many of us, my friends, has missed the mark of the high calling in Christ, is because we didn't recognize. Many times, at the judgment bar, there'll be a disappointment, when you realize that that religion of Jesus Christ, it brings salvation and happiness and gladness. Which is called, as Paul said in the days of old, "In the way that's called heresy." Heresy is "crazy," you know. "In the way that's called heresy, so worship I the Lord God of our fathers; in the way that's called heresy."
Many times you see people that's happy, and rejoicing, and full of the Spirit of God, where Divine healing and powers and wonders and miracles are performed. They say, "It's hypnotism." They say, "It's this, that, or the other." But if you'll only read the Bible, it's the Lord Jesus Christ. You just don't recognize Him. You just don't realize Who it is.
I trust that before this day is gone, before this day is gone, that He will do something in your life, that you'll recognize Him, and the resurrection will spring forth in your heart, if it isn't already. And may... And you'll notice the birds sing different. The lovely resurrected Jesus, this morning, has rose from the dead; therefore, all fears of death is gone. Hallelujah. They're sealed away in the Sea of Forgetfulness.
285 When old saint Paul come down to the end of the road, and he was setting there with the chains around his feet and around his hands; they was building the stocks out there, that they're going to chop his head off with. When they said, "Paul, what do you think about it now?"
He said, "I have fought a good fight; I have finished the course; I have kept the Faith; and henceforth there is laid up for me a crown of righteousness, the Lord, the righteous Judge, will give me at that day; not only me, but all those who love His appearing."
When they walked him out on the block there, and he pulled down his collar, and lay his head down there, death stared him right in the face, he said, "Now, I got you. Now, you're scared."
He said, "O death, where is your sting?"
Looked out there, and he seen them digging the hole to put him in. The grave--the old muddy grave said, "I'll catch you. I will mold you over. I'll contaminate your body. Skin worms will crawl in and out of you. I..."
He said, "Grave, where is your victory?"
But he turned his head back towards Jerusalem, oh, my, "But thanks be to God Who gives us the victory through our Lord Jesus Christ." Oh, my.
290 I got to come to the end of the road. Some of these days, my labors will be over. Some of you boys setting here, that we played together, boxed together, played marbles together, and everything. We were little boys then. But now, I begin to notice... Tomorrow is my birthday. I will be forty-four years old, tomorrow. My shoulders begins to droop, and wrinkles coming under my eyes, what hair I got left is turning gray. What is it? Death set in; she's grinding me down.
But, brother, while death on one side's a grinding, Life on the other side's making new again. That's right. And one of these days you all will stand up here at the cemetery, where they got it arranged, and if I die before Jesus comes, they're going to sing "Only Believe, All things are possible, only believe."
When you hear them say, "he's gone," then sprinkle the clods of dirt upon the casket; I'm not gone. I live, yet, because He lives. No.
293 One of these glorious spring mornings, when all of it's over; and the atomic bombs done bursted the world and sent her over yonder, and she's whirled around through the years, and been purified, brought back; and the palm trees will rise up in the earth again, a resurrection of all nature, like God did in the beginning. There'll be no pollution in the soil. There'll be no pollution in the air. And the palm trees, there'll be no germs or diseases to ever break them down again. The apple trees will never get old. Hallelujah. She'll raise up. And some glorious, beautiful morning, when the big birds are flying from tree to tree, Jesus shall appear here on earth again. And when He does, those that are dead in Christ, God will bring with Him.
We'll come up on an Easter morning too, meet our loved ones and greet them. Won't that be a wonderful time?
295 And I can stand yonder... And see my old mother setting back here in the back of the building, this morning, getting old and shaky, and full of palsy, and she begins to get old. When I can see her there, and say, "Mother, this is your boy." And I get over there and see my loved ones, and my dear friends that's here at the church, little old Brother George DeArk, all of those who went down in Christ Jesus. All my dear friends, when they're resurrected, and I can meet them...
And then go over and say, "Who's that fellow coming there?"
"That's Paul. Here comes Silas. Here's Daniel. Here, here's Ezekiel. Here's all the rest of them." And we can walk down through this Paradise of God.
There'll be a real resurrection some of these mornings, friend. We'll meet you.
That little baby that died, about like this, she'll be a young lady. And she'll put her arms around her mother, and weeping there and crying, and praising God for His glorious resurrection of His Son, Christ Jesus. Some glorious day, it'll come.
We have lived now because we have the earnest of our salvation, the Holy Spirit here, bearing record that there is a resurrection. How is it?
301 One time I was a sinner. One time I'd a never stood behind this pulpit. One time you'd a never heard me raise my voice and say "amen"; I'd a been ashamed to. There would be one time I wouldn't have had a teardrop in my eyes; I'd a been ashamed to. I was "big bad Bill."
But one day, Jesus Christ met me in the power of His resurrection. He crushed that stony heart and took it out of me. He put a new mind. He put a new nature. He put a new Person in here. And today, because He lives, I live also.
303 And some of these days, friends, when I come to the end of the road, just as you and the rest of us, and our armors are pretty well beaten up, from the battle... Oh, my. Look at the old shield, see how many fiery darts it's had to knock off of me. I'm down there and feel the waves coming in on my soul; I know I'm at the end of the road then. Just like my mother there, and like all the Branhams, when they get down real old they begin to shake with a palsy.
I want to stand there (hallelujah), leaning on the staff, the end of the road. I want to take off my helmet, and lay it down by the seashore, kneel down on the shore, and stick the old Sword back in the sheaf of eternity, and raise up my hands and scream. And I know, as I go through the valley of the shadow of death, the Morning Star will come out to light the way. The Holy Ghost will spread His glossy wings across that terrible muddy Jordan, and bear our weary souls to a better land. Yes, sir.
305 Don't you fear. "I'll fear no evil, for Thou art with me." "Death's all swallowed up in victory." There's... Death can't do nothing. One writer said, that, "The only thing that God had did to death, He put it to a buggy and harnessed it, and set it in the buggy shaft. And the only thing death can do is pull a believer in the Presence of his Maker." That's the only thing death can do. Some of these days, death will grind out this mortal part.
306 But just when I was a baby, and there was a supernatural Being waiting at my mother, to give me life, when I was born, so if this earthly tabernacle be dissolved, there's already one yonder waiting in glory, prepared yonder, where there's no sickness or suffering. And just as I've been begotten of the Spirit here, and the Spirit of God crying out, "Abba, Father"; not only me, but every person in the world, that's born again, while this--while this spiritual body, while we're growing in the grace of our Lord Jesus Christ, someday we will step across the borders yonder and we'll be into that new body, where there'll never be any gray hair, stooped shoulders, or anything like that. We'll be young there forever, because Jesus Christ rose on the third day after His resurrection--after His death, and rose up again.
He lives. He reigns. Now, go tell His disciples. Go tell His people that He said, "I'll meet you over in Galilee." One of these days, in the Galilee of God, yonder somewhere, I expect to meet Him in peace, because He lives in my heart today. I trust that He's the same with every one of you. And while we...
308 I'm sorry I've taken up too much time here, just about a couple hours now till Sunday school service starts. Shall we bow our heads.
O Merciful God, Creator of heavens and earth, Author of Everlasting Life, Giver of every good gift, we thank Thee, this morning for the resurrection of Jesus Christ. Some nineteen hundred years ago, this morning, this great event taken place. Man had been a fearing death before that; but after He come, then He took all the fear of death away.
And today He lives and reigns in our hearts. He said, after He had rose from the dead, He said, "I'll be with you, even in you, to the end of the world." Nineteen hundred and something years has passed, since that event, but this morning, He lives afresh in our heart.
311 We've gathered here, this morning, Lord, to worship Him, to teach of His Word, to feel His Spirit, to shake hands with one another, and to say, "Praise the Lord," to one another, because that we believe that He died and rose again.
We believe, that in us this morning, Lord, by the grace of God, reigns immortal Life in our physical beings. We believe that in there is the Spirit of God that cannot die, that It never will die. And He has... He said, "I'll give them Everlasting Life. They shall never perish, and I'll raise them up at the last day." We believe it, Lord, for we are witnesses of His resurrection.
313 Now, Father, bless us through the day. Bless the strangers in our gate. And may today be a happy day.
And if there be those here this morning, Lord, who has never been borned again, that doesn't know the experience of living with Jesus in the resurrected Life, in the new Life, where the old shackles and all the desires of the things of the world has dropped away, and doesn't know what it means to be a new creature in Christ Jesus, O Holy Spirit, move upon them, today. Breathe into their being immortal Life. And may the joy bells of heaven spring forth in this Easter, a yule tidings today, and may they go forth and be a new creatures in Thee.
Hear the prayer of Your servant, Lord, for I ask this blessing in Jesus Christ's Name. Amen.
All right, shall we stand. All right, Brother Neville.