Les mémoriaux de Dieu ont fait leurs preuves

Date: 57-0818 | La durée est de: 1 heure | La traduction: VGR
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1 Et de faire concorder cela, d’un bout à l’autre de la Bible, de la façon dont nous…tu as pris le Livre de l’Apocalypse, et le Livre de l’Exode et de la Genèse. Et alors je suis revenu à la maison pour aller à la chasse aux écureuils. Je suis honnête. Un point, c’est tout, je désire être honnête. Et Frère Roy, toi, quand pars-tu? [Frère Roy répond : “Demain.”—N.D.É.] Demain. Très bien. Alors, nous aimons bien revenir à la maison à cette période de l’année, afin, nous voulons nous reposer.

2 J’ai perdu neuf kilos depuis que je vous ai vus. Quand je suis parti après la réunion ici, je suis monté sur la balance, j’en faisais soixante-quinze, et à mon retour, j’en faisais soixante-six. Je me sens perdu dans mes vêtements. Donc, j’ai perdu beaucoup de poids.

3 Aujourd’hui, à la sortie, une dame, une sœur charmante, m’a dit : “Frère Branham, priez pour que je puisse aussi en perdre.” [Frère Branham rit.—N.D.É.]

4 Elle est un petit peu corpulente, je lui ai donc répondu : “Alors venez, accompagnez-nous, prêchant de toutes nos forces.” C’est à peu près tout ce que je connais, ça fera certainement perdre du poids. Mais, bientôt, nous en aurons fini avec les ennuis et les épreuves.

5 Je pensais au fait de vieillir. Vous savez, encore deux ans, et j’aurai cinquante ans. Fiou! Je me souviens quand Frankie Weber a mis son offrande. Il a environ deux ans de plus que moi. Il a mis vingt-cinq cents comme offrande pour son anniversaire, ici. Je l’ai bien regardé, et je me suis dit : “Oh! la la! Frankie Weber, tu as vingt-cinq ans, un quart de siècle!” Maintenant, c’est la moitié. Ça ne traîne pas, n’est-ce pas? Ça ne fait qu’avancer.

6 Nous n’allons pas rester longtemps. Là, ce matin, alors que notre bien-aimé frère apportait ce message absolument remarquable; je suis sûr que nous l’avons tous apprécié. Je me suis mis à penser à quelque chose, alors qu’il prêchait, là, j’ai pensé : “Peut-être que le Seigneur va me donner un passage de l’Écriture à ce sujet.” Ce soir, je lui ai fait lire quelques passages dans la Parole bénie de Dieu. Et maintenant, je…quelques minutes pour parler et, ensuite, nous prierons pour les malades, comme d’habitude.

7 Et mercredi soir, mercredi soir qui vient, si le Seigneur le permet, j’aimerais commencer dans l’Épître aux Hébreux, si ça va. L’Épître aux Hébreux, pour une leçon. Et puis, continuer peut-être dimanche matin ou dimanche soir. Ensuite, le mercredi soir suivant, peut-être reprendre cela, continuer simplement à faire le lien dans les Écritures.

8 Et il y a certaines choses que j’ai remarquées dans l’église, en passant, des choses, à mon avis, qu’il faudrait enseigner, vous savez, des choses qui affaiblissent un peu les gens. Je pense qu’on pourrait reprendre ça dans les Hébreux. C’est un—c’est un très bon chapitre, un très bon passage à lire. Maintenant, Frère Neville… J’allais… Cela m’est venu à l’esprit, en venant ici.

9 Je viens de prendre le Nouveau Testament ici, et je suis en train de lire dans une Bible Collins, les caractères sont plus gros. Je… Depuis que j’approche de la cinquantaine, je dois vraiment l’éloigner de moi pour pouvoir lire ces très petits caractères; de toute façon, l’éclairage n’est pas bon. Lorsque je sors au soleil, je peux la lire. Mais quand il y a moins de lumière, je dois l’éloigner. Le médecin m’a dit que, bientôt, j’allais devoir porter des lunettes de lecture.

Je lui ai demandé : “Mes yeux ne vont pas bien?”

10 Il les a examinés. Il m’a dit : “Non. Dix sur dix, c’est excellent. Vingt sur vingt, c’est normal, et—et quinze sur quinze, c’est mieux.” Et dix sur dix, c’est, c’est tout ce qu’il pouvait lire. Ainsi, de loin, je pouvais lire partout où il voulait. Il a enlevé quelque chose, et j’ai commencé à lire. Quand il s’est rapproché, j’ai ralenti de plus en plus. Je me suis arrêté quand on est arrivé à peu près à cette distance. Il a dit : “Oh, oui, vous avez plus de quarante ans.”

J’ai dit : “Oui.”

11 Il a dit : “Eh bien, c’est naturel, vos globes oculaires s’aplatissent.” Il a dit : “Maintenant, si vous vivez une bonne et longue vie, vous retrouverez votre seconde vue, j’espère. C’est alors que vous pourrez lire de nouveau.”

12 Mais, vous savez, j’étais justement en train de penser que cela n’est pas si loin. Seulement un peu de temps. Frère Tony, c’est terrible, n’est-ce pas? [Frère Tony dit : “Non.”—N.D.É.] Non, pas du tout. C’est une chose bénie. D’un côté, je prends de l’âge, et de l’autre, je rajeunis, car je me dirige vers ce corps jeune, immortel et béni, où, frère, il n’y aura rien de mauvais Là-bas. Et je vis simplement pour ce moment-là. Ce sera merveilleux!

13 Maintenant, avant que je lise le texte final pour terminer, disons-Lui un mot, pendant que nous courbons la tête.

14 Nous croyons, Dieu Tout-Puissant, que Tu veux le bonheur de Tes enfants. Nous ne sommes pas destinés à vivre renfrognés et tristes, car il est écrit : “Un cœur joyeux est un bon remède.” Et nous aimons nous réjouir de Tes bénédictions et avoir cette merveilleuse communion fraternelle. Et alors que nous…

15 En tant que croyants de Ta Parole, nous communions autour de la Parole. C’est pour cela que nous venons ici, ce n’est pas juste pour entendre un Message, mais c’est pour adorer et communier avec Toi, à travers la lecture et la prédication de la Parole. Maintenant, Seigneur, Tu ne vas pas nous décevoir. Je suis sûr que Tu vas nous bénir en ces heures-ci.

16 Bénis notre brave et bon pasteur, Seigneur. Nous Te prions d’être avec lui. Et comme je l’observais aujourd’hui, lors de sa prédication, je l’ai vu sourire, quand il a chanté ce cantique : “Bientôt, j’en aurai fini avec les ennuis et les épreuves.” Et ces sœurs qui chantaient ça sous les tonnelles et dans les rassemblements religieux en campement. Un de ces jours, cela sera fini, alors nous irons vers ce glorieux Repos.

17 Maintenant, Père, bénis-nous, tandis que nous lisons Ta Parole, et nous L’avons lue, rafraîchis nos esprits et nos cœurs. Parle-nous, ce soir. Et quand le service sera terminé et que nous repartirons à la maison, puissions-nous dire : “Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin?” Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

18 Bon, avec un si bon message évangélique comme nous l’avons eu ce matin, je pensais, vous savez, que Frère Neville parlait de la suralimentation des enfants. Ce qui peut arriver. Mais, maintenant, ce soir, nous allons seulement faire un petit exposé pour l’église. C’est seulement un exposé pour l’église. Et je désire lire le…un autre passage de l’Écriture, dans le Nouveau Testament, Matthieu, chapitre 24, et le verset 35; c’est Jésus qui parle.

Les cieux et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

19 Mon sujet de ce soir, c’est les—les mémoriaux : Les mémoriaux de Dieu ont fait leurs preuves.

20 Et j’ai quelques annonces. Je crois que j’ai fait celle pour le…et certaines ici qui…concernant la réunion de mercredi soir, où on va commencer avec le chapitre 1 des Hébreux, si le Seigneur le veut. La raison pour laquelle je dois mentionner cela, c’est qu’en ce qui concerne mes réunions, je peux me trouver à un endroit, et Il m’appellera à partir ailleurs. Je dois simplement partir quand Il appelle, vous savez.

21 C’est pour ça que je ne peux pas être comme Frère Oral Roberts et ces hommes-là, qui prévoient leurs réunions deux ou trois ans à l’avance, et “Nous serons là”, ces grands gaillards à la foi costaude. Ils—ils—ils ont leur message.

22 Mais, mon Message, c’est d’aller là où Dieu m’envoie, que ce soit ici, là-bas, n’importe où. Je dois simplement partir quand Il m’envoie. Il s’agit de deux ministères différents; seulement, c’est le même Dieu, exactement le même Dieu.

23 Je réfléchissais, hier, quand je parlais à un voisin. Il a dit : “Vous savez, il y a un certain petit pasteur,” il a dit, “c’est vraiment un gars extraordinaire.” Il a dit : “Ma femme et moi étions assis là, en pyjama,” et il a dit, “vers vingt-trois heures, il est passé par là et a frappé à la porte. Il a dit : ‘Je passe simplement prendre une tasse de café avec vous.’” Voyez? Et il a dit : “Il a traversé la rue pour aller chez un autre voisin, alors qu’ils s’apprêtaient à aller au lit, et il a mangé là-bas un petit gâteau. Et simplement…” Et puis il a dit : “Il—il avait une petite école biblique pour les jeunes enfants, et il avait là tellement de petits, lui et sa femme, qu’ils ont dû dresser des tentes à l’extérieur, pour accueillir ces enfants.”

24 Je suis rentré et me suis mis à réfléchir : “Tu sais, c’est exact. Ça, c’est un—c’est un petit gars extraordinaire.” Et je crois, Frère Fleeman ici, je crois que son fils va à l’Église luthérienne de la Foi ici, un petit homme extraordinaire et son épouse, ils font un grand travail pour le Seigneur. Et j’ai pensé… Je me suis mis à laver ma voiture, et je—j’ai été découragé. J’ai pensé : “Pourquoi est-ce que moi je ne peux pas faire ça, voyez, aller prendre tous les enfants et qu’ils me suivent partout? J’aime les enfants. Et pourquoi ne puis-je pas passer de maison en maison, d’un lieu à l’autre, comme ça?”

25 Et Quelque Chose m’a dit : “Tu n’as pas été appelé à cela. Il fait simplement ce que Dieu lui a dit de faire.”

26 Par contre, il nous faut quelqu’un qui se tienne là, comme ces Oral Roberts et les autres, un Josué avec une épée, avec un Message de foi et de délivrance. Voyez, il nous faut des gens qui peuvent, qui ont… de ce genre-là, quelqu’un qui ait ceci, mais toutes ces choses se rejoignent pour former un grand tout. C’est ça l’Église de Dieu.

27 Il y a un moment, je m’entretenais avec une jeune femme, qui était découragée et qui avait le cœur brisé. Et j’essayais de lui dire que—qu’une femme et un homme ne sont pas séparés, ils sont une seule et même personne. L’homme a créé… Dieu a créé l’homme à la fois mâle et femelle; il était homme. C’est exact. Puis, Il les a séparés dans la chair et les a faits différents, mais les a unis, et ils élèvent leurs enfants en étant un. Ainsi, l’homme est celui qui est robuste et comme un marin, et la femme est la—la—la partie amour de l’homme. Donc, ils sont ensemble. C’est… Dieu les a séparés. Mais les deux étaient exactement la même personne, homme, m-â-l-e. Et la partie fe-melle est appelée femme, c’est exact, parce qu’elle a été tirée de l’homme. Elle est une partie de l’homme. Mais, dans—dans cette vie-ci, dans la chair, ils ont été séparés. En esprit, ils sont un.

28 Et je parlais des hommes qui n’ont plus la même affection pour leur femme, et qui ne les aiment plus comme quand ils étaient des chéris l’un pour l’autre. Honte à vous. Vous devriez l’aimer comme avant. Elle est toujours votre chérie. Absolument. C’est la position qu’elle devrait avoir. Vous devriez la traiter comme telle. Oh! ne laissez jamais cesser cette petite lune de miel, car elle ne va pas cesser au Ciel. Là-bas, vous serez parfaitement un. C’est exact. Ainsi, tous…

29 Eh bien, il me semble que des femmes devraient dire “amen” à cela. Que jamais—jamais je n’entende : “Vous êtes toujours en train de réprimander les femmes, et de parler comme ça.” Sœur Hickerson, pourquoi n’avez-vous rien dit, ou quelqu’un là-bas au fond, dites donc…? L’avez-vous fait? [Sœur Cox répond : “Amen.”—N.D.É.] Merci, Sœur Cox. C’est très bien. Frère Cox, c’est pour toi, où que tu sois maintenant. Très bien. Oui monsieur.

30 Nous ne devrions jamais oublier de nous honorer les uns les autres. Soyez toujours des chéris. Ne laissez jamais cela cesser.

31 Il n’y a pas longtemps, un jeune catholique est venu me voir. Sa femme était en train de se séparer de lui. Il a dit : “Billy, ça m’embête de venir te voir; je suis catholique, et toi protestant.” Il a dit : “Récemment, le prêtre m’a chassé de chez moi.”

J’ai dit : “Qu’est-ce qu’il y a, Ham?”

32 Il a dit : “Eh bien, il m’a dit.” Il a dit : “Je bois un peu,” et il a ajouté, “le soir, je travaille dur.” Il a dit : “Ma femme trouve que, chaque soir, en rentrant, je devrais l’embrasser et la serrer dans mes bras, et me comporter comme si nous étions sur le point de nous marier.” Il a dit : “Nous sommes mariés et avons beaucoup d’enfants.” Et il a dit : “Nous, c’est le moment…”

33 J’ai dit : “Hé! Un instant, mon gars. Tu as tort. Tu as tort. C’est exactement pareil à ce que c’était avant votre mariage. Tu vois? Tu dois toujours te souvenir de ça.” J’ai dit : “Elle a maintenant quarante ans, c’est le moment où elle a vraiment besoin de ton attention.”

34 Donc, ils sont passés devant le tribunal de divorce. Il a dit : “Je ne sais pas quoi faire.”

35 J’ai dit : “Va, appelle-la. Si j’y allais moi, comme je suis protestant, elle refuserait de me recevoir. Mais je… Tu vois?”

Il a dit : “Oh, elle t’apprécie.”

36 J’ai dit : “Alors, va, appelle-la, dis-lui que tu as changé d’avis.”

37 Alors, le lendemain, j’ai appelé le juge et je lui ai parlé. Et j’ai dit à ce garçon, je lui ai dit : “Je serai assis à l’étage inférieur, directement sous l’endroit où le juge va te réprimander. Je prierai pour vous. Ne dis rien à ta femme.

— D’accord.”

38 Donc, j’étais là-bas, en train de prier. Au bout d’un moment, j’ai entendu un petit cliquetis dans l’escalier, et les voilà qui arrivent, bras dessus bras dessous, tout sourire, vous savez. Il a dit… J’ai dit : “Oh, bien le bonjour!”

39 Et il a dit : “Frère Branham, ça fait un moment que je ne t’ai pas vu!” Oui, une demi-heure, voyez. “Un moment que je ne t’ai pas vu!”

40 Et elle a dit : “Ça alors, Rév. Branham, je ne vous ai pas vu depuis longtemps! Je suis contente de vous revoir!”

41 J’ai dit : “Merci. Mais”, j’ai dit, “vous avez l’air de deux amoureux.”

“Oh,” a-t-il dit, “nous allons très bien. N’est-ce pas, chérie?”

Elle a dit : “Oui, chéri.” Et je… Elle a dit : “Venez nous voir un de ces jours, Révérend.”

42 J’ai dit : “Merci beaucoup.” J’ai dit : “Au revoir, vous deux!” Ils sont passés, et cet homme s’est retourné et m’a fait signe de la main comme ça. Tout ça est arrivé. C’est vrai.

43 L’amour triomphe de tout. C’est vrai, simplement—simplement l’amour. Vous pouvez avoir tous vos signes et toutes vos preuves, mais donnez-moi simplement l’amour. Ça—ça règle la question pour moi. Oh! la la!

Agneau mourant, Ton précieux Sang

Ne perdra point Sa puissance,

Jusqu’au jour où l’Église rachetée

Se tiendra à Tes côtés. (Voyez-vous?)

Depuis que par la foi j’aperçois

Ce flot coulant de Tes blessures,

Je redirai sans me lasser,

Ton amour rédempteur.

C’est vrai. Oh, c’est merveilleux!

44 Donc : les mémoriaux ont fait leurs preuves! Là où j’ai trouvé le sujet de ce matin, c’est dans notre message de l’école du dimanche, le message évangélique dans lequel notre frère parlait d’Élie. Quand il voulait… Ces gars des écoles des prophètes, qui voulaient construire une sorte de grande école. Et ça m’est venu à l’esprit, et j’ai eu cette pensée à propos des “mémoriaux”.

45 Or, un mémorial, c’est quelque chose d’important. Nous apprécions les mémoriaux. Et dans cette vie, beaucoup d’hommes ont essayé de laisser derrière eux une sorte de mémorial. Presque tous les hommes aiment faire ça. Mettre sur leur tombe une grande plaque. Il n’y a pas de mal à ça. Certainement. J’apprécie cela. C’est—c’est bien. Et puis beaucoup essaient de bâtir de grands monuments.

46 Il y a un mémorial auquel j’aimerais faire allusion maintenant, il se trouve dans l’Ohio, et il y avait là un incrédule. Son nom m’échappe. J’ai la photo quelque part chez moi dans ma collection. Il était si fermement opposé au Christianisme, qu’il voulait qu’un mémorial soit érigé en souvenir de lui, après sa mort, le montrant son pied posé sur la Bible, pointant vers le bas comme ça, et disant : “À bas les superstitions religieuses, vive la science moderne.” Et au moment de mourir, il a dit : “Si je me suis trompé, les serpents ramperont hors de ma tombe.” Quand il est mort, alors qu’ils pelletaient la terre dans la tombe, ils ont tué deux ou trois grosses vipères. Et aujourd’hui, dans ce cimetière, un ministre a récemment pris une photo et l’a apportée pour me montrer, et suspendus aux chaînes qui entourent son lot… Ce cimetière est un endroit magnifique, mais son monticule n’est rien d’autre qu’un monticule de serpents. Et peu importe, même en automne et en hiver, les serpents continuent à ramper hors de sa tombe. Un mémorial! Que Dieu me préserve, moi ou l’un d’entre vous, de jamais avoir un pareil mémorial.

Mais il y a des mémoriaux, de magnifiques mémoriaux.

47 Je pense à Josué, le vaillant guerrier. Quel grand homme il a été, lui qui a pris l’armure de Moïse, comme chef de ces deux millions de Juifs. Moïse qui avait été choisi, appelé, mis à part pour un service. Et que Josué se lève pour prendre la place de cet homme, c’était vraiment faire quelque chose de grand : succéder à ce prophète. Un vaillant guerrier, appelé, prédestiné et ordonné de Dieu. Quatre cents ans bien avant sa venue, Dieu avait dit qu’Il les délivrerait et les visiterait. Et quel guerrier Moïse avait été!

48 Jamais aucun homme n’a pu prendre la place de Moïse, jusqu’à ce que Jésus-Christ le fasse. Et il a dit, lui-même : “L’Éternel ton Dieu te suscitera du milieu de toi un Prophète comme moi. Et il arrivera que, si vous n’écoutez pas ce Prophète, quiconque n’écoutera pas ce Prophète sera retranché.” Très bien.

Maintenant, ce grand mémorial.

49 Josué est descendu à la rivière. Et après la mort de Moïse, Josué a pris sa place. Et Dieu était avec Josué. Il a dit : “Maintenant, sanctifiez-vous, lavez vos vêtements et séparez-vous, et n’allez pas vers vos femmes. Et le troisième jour, Dieu va faire quelque chose.” Oh, je…

50 Un de ces soirs, au cours des réunions de dimanche, j’aimerais prêcher sur ce “troisième jour”, et vous montrer la puissance qui s’y trouve, ce trois-là. Je l’ai mentionné ce matin, dans la prière; montrant que chaque personne avait trois choses, et les nombres de la Bible.

51 “Donc, le troisième jour vous verrez la gloire de Dieu.” Maintenant, cela va…allait montrer qu’il savait incontestablement de quoi il parlait, parce qu’il avait mentionné très précisément le moment où cela allait arriver. Et je peux imaginer comment Josué s’est senti lorsqu’il s’est tenu là, devant tous ces Israélites. Là, il fallait que sa parole soit vraie. Et voilà que le Jourdain était en crue.

52 Vous voyez, on reconnaît le caractère d’un homme à ses œuvres. Quoi que vous soyez, vos œuvres démontrent ce que vous êtes. Peu importe combien vous témoignez, qu’importe ce que vous dites, le pour ou le contre, ça n’a rien à voir. Ce sont vos œuvres qui indiquent ce que vous êtes, qui indiquent ce que vous êtes à l’intérieur. Tout travail que l’on fait manifeste ce que l’on est.

53 Et vous, les hommes d’affaires, si vous ne faites que du bricolage, vous voyez ce que je veux dire, qu’un travail fait à moitié, ne faites pas ça. Si vous ne pouvez pas le faire correctement, ne le faites pas du tout. C’est vrai.

54 Quand vous venez à Christ, si vous ne pouvez pas vous livrer carrément et totalement, et venir à Christ, ne venez pas du tout. Mais, lorsque vous désirez vraiment être un Chrétien, distinguez-vous. Faites-en une réalité. C’est ce que Dieu veut que vous soyez. Et ça va—ça va démontrer, vos œuvres vont démontrer ce qu’est votre caractère. C’est aux œuvres que vous faites qu’on reconnaît votre caractère.

55 Et maintenant, Josué, sa parole était en jeu; oui monsieur, exactement comme—comme pour Noé autrefois. Il fallait donc que Josué traverse ce fleuve. On aurait dit qu’il avait choisi le pire moment que l’on puisse imaginer. C’était au mois d’avril. C’est l’époque de la fonte des neiges, là-bas en Judée, et ça ruisselle le long des montagnes, le vieux Jourdain est boueux et il déborde et se répand jusque dans les—dans les champs, pour arroser les champs voisins du Jourdain. Et on aurait dit, si c’était selon les connaissances mathématiques, ou—ou pédagogiques, ou scientifiques, qu’il—il avait choisi le pire moment de toute l’année pour traverser le Jourdain. Mais Dieu aime choisir des moments comme celui-ci pour démontrer qu’Il est Dieu.

56 Et les hommes de Dieu, qui croient en Dieu et qui savent ce que Dieu a promis, n’ont pas peur de le faire, parce que Dieu s’en tiendra strictement à Sa Parole, aussi sûr qu’Il est Dieu.

57 Et quand il a dit : “Premièrement, prenez l’arche et avancez.” Et dès que les pieds de ces sacrificateurs ont touché le Jourdain, peu importe qu’il ait été déchaîné et en pleine crue, il s’est retiré devant la Parole Éternelle de Dieu, car la Parole était dans l’arche. Maintenant, Jésus a dit : “Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera jamais.” Ainsi, Josué, sachant que sa parole devait reposer sur la Parole de Dieu, il a mis la Parole de Dieu en premier.

58 Je souhaiterais que vous, les malades, ici ce soir, vous fassiez cela, que vous mettiez la Parole de Dieu dans votre confession. Appliquez votre confession, croyez-la, et exprimez-la; appelez les choses qui ne sont pas comme si elles étaient. C’est comme ça que nous allons de l’avant. Faites comme ça. La Parole de Dieu pourvoira d’un moyen.

59 Et dès que les pieds des sacrificateurs ont touché le Jourdain, il s’est retiré de part et d’autre. Et l’eau s’est arrêtée.

60 Vous rendez-vous compte? Le grondement de ce fleuve aurait entraîné la formation d’une berge, en vingt minutes, elle aurait été aussi grosse que—que certains de ces gros barrages modernes que nous avons, comme là-bas, le barrage Boulder, sur le Colorado. La manière dont le Jourdain déferle là-bas, depuis les montagnes, avec une grande force, qu’il déferle dans ces vallées.

61 Quand deux millions d’hommes à pied, accompagnés de femmes et d’enfants, avec un tel nombre, cela leur a probablement pris quatre ou cinq heures, ou plus. Qu’en pensez-vous? Ce fleuve aurait pu déborder. Mais Dieu a arrêté le fleuve. Amen. Oh, j’aime ça. Arrêté les flots! Et il est resté là jusqu’à ce qu’ils aient traversé.

62 Alors Dieu a dit à Josué : “Nous voulons faire un mémorial de ceci. Va là-bas, envoie chaque Israélite, un de chaque tribu, qu’ils ramassent douze pierres et qu’ils en fassent un mémorial. Et ce mémorial fera que, lorsque vos enfants passeront par ce chemin, ils demanderont : ‘Pour quelle raison ces pierres se trouvent-elles ici?’ Et vous raconterez comment Dieu a arrêté le Jourdain.” C’est un souvenir merveilleux. Un jour, dans un proche avenir, j’espère voir ces pierres, à l’endroit où elles se dressent encore comme un mémorial. Et puis, je pense à—à un autre mémorial… Quel glorieux mémorial béni cela a été!

63 Et puis je pense à un autre mémorial, quand un jour, une femme avait fait le mauvais choix. Elle a décidé de ne pas rester dans les plaines bien arrosées de—de, ou, plutôt de rester dans les plaines bien arrosées de Sodome et Gomorrhe, et de se montrer sociable et de vivre comme les autres femmes en ce temps-là.

64 Elle n’a pas fait le bon choix, elle n’a pas fait comme Sarah, qui est restée sur les terres arides. Elle, qui n’a gardé que la Parole de Dieu dans son cœur. Elle était obéissante et charmante avec son mari, au point qu’elle l’appelait son “seigneur”. Et c’est là que Dieu est descendu, accompagné de deux Anges, pour les visiter dans la tente.

65 Mais, Mme Lot, elle est devenue très mondaine et elle a été absorbée par les choses du monde. Quelle leçon pour nous, aujourd’hui, qu’il est possible que notre esprit devienne trop mondain. Et je suis certain, aujourd’hui, que l’esprit de l’église, en général, devient trop mondain. Peut-être bien que ce n’était pas l’intention de Mme Lot de devenir comme ça, quand elle est descendue là-bas. Elle s’est dit : “Je vais simplement me montrer sociable.” C’est bien d’être sociable, mais ne prenez pas les habitudes du monde.

66 Quand vous allez quelque part, allez-y comme Shadrac, Méschac et Abed-Nego, et Daniel. Ils avaient résolu en leur cœur qu’ils ne se souilleraient pas, peu importe ce qui arriverait. Peu importe que les autres dans l’église rétrogradent, quoi qu’il arrive, ils avaient résolu cela en leur cœur. Et, aujourd’hui, ils sont un mémorial.

67 Et Mme Lot représente un mémorial. Quand Dieu lui a envoyé son dernier message de grâce, quand Il a envoyé ces Anges là-bas pour leur dire que quelques heures plus tard, Sodome et Gomorrhe allaient être brûlées, elle n’a pas pu supporter l’idée d’abandonner sa vie sociale, d’aller dans un désert, de vivre comme Sarah avait vécu là-bas dans le désert, et de devoir porter les vêtements simples et ordinaires des femmes de la plaine. Elle voulait vivre dans le luxe. Son mari était devenu un homme important dans la ville. Il siégeait à la porte de la ville, comme juge ou comme maire de la ville. Et elle désirait vivre dans le luxe. Elle ne pouvait pas supporter l’idée de devoir abandonner ces choses. Et alors qu’elle sortait de la ville avec son mari, elle regardait continuellement en arrière, pleurant de chagrin parce qu’elle devait tout abandonner, se séparer de cette forme de mort.

68 Jésus a dit : “Quiconque met la main à la charrue, et qui même se retourne pour regarder en arrière, n’est pas digne de labourer.” Quelle sorte de gens devrions-nous être? Celui qui met la main à la charrue et qui ne—ne retourne pas en arrière, mais ne fait que se retourner pour regarder en arrière, n’est même pas digne de labourer. Oh, nous devrions garder les yeux et nos cœurs sains. Peu importe ce que font les autres, peu importe ce que fait l’église, peu importe ce que fait le voisin, peu importe ce que fait n’importe qui d’autre, gardez vos cœurs centrés sur le Calvaire. Ne vous arrêtez même pas pour regarder en arrière. Nous n’avons pas le temps de regarder en arrière.

69 Et cette femme, parce qu’elle a fait ça, Dieu a donné un mémorial à tous ceux qui se retournent pour regarder en arrière, après avoir accepté Christ à un moment donné comme leur Sauveur personnel. Elle est devenue une statue de sel. Et elle se tient là jusqu’à aujourd’hui, on peut la voir dans les champs, une femme debout, la tête tournée, regardant en arrière. Et elle regarde en arrière par-dessus son épaule gauche, elle regarde en arrière vers les champs. Son cœur était là-bas derrière. Pourtant, c’est comme si on l’avait forcée à faire ça.

70 Et aujourd’hui, bien des gens acceptent Christ de cette manière-là, car ils sortent du monde avec le sentiment qu’on les force à faire ça. Ils continuent à aspirer après ces choses et à les convoiter, et ce ne sera pas long avant qu’ils se retrouvent là. Et ils sont—ils sont de terribles mémoriaux de la grâce de Dieu, de l’amour de Dieu qui leur a été témoigné. Des mémoriaux!

71 Bon, à l’époque de Jésus, sur la terre, les Juifs avaient construit un temple comme mémorial. Et ils avaient fait remarquer à Jésus combien ce temple était magnifiquement construit. Et Il a dit… Il avait fallu quarante ans pour construire le temple; environ quatre-vingts ans au total. Pendant quarante ans, ils avaient taillé des pierres dans différentes parties du monde. Pendant les quarante ans de sa construction, il n’y a pas eu le moindre grincement de scie, pas le moindre coup de marteau.

72 Mais, vous savez, même Jésus a dit ici : “Ne regardez pas à cela, car Je vous déclare qu’il viendra un temps où il ne restera pas pierre sur pierre, pas une pierre sur l’autre.”

73 Juste avant cela, Il avait prononcé ces belles Paroles mémorables : “Les cieux et la terre passeront, les temples passeront, les mémoriaux passeront, mais Ma Parole demeure le mémorial éternel.”

74 L’arche a pourri, il y a des années. Les tombeaux des prophètes se sont effondrés. Et tous les autres mémoriaux sont tombés en ruines avec le temps, et les pierres ont été emportées. Mais la Parole de Dieu demeure exactement la même : magnifique, aux siècles des siècles! Aussi vivante et rafraîchissante ce soir, pour les croyants d’aujourd’hui, qu’Elle l’était aux jours où Elle a été prononcée.

75 Pas étonnant qu’Élie, ce matin, dans notre…le message que notre frère nous a apporté. Quand ils ont voulu construire une grande école pour les prophètes, comme mémorial, Élie, lui, a choisi quelque chose de meilleur, un miracle de Dieu pour faire remonter un instrument qui était tombé et le faire flotter sur l’eau. C’était la Parole du Seigneur.

76 Et ce soir, celui qui recevra la Parole du Seigneur dans son cœur comme mémorial fait bien mieux que ceux qui essaieraient d’ériger un grand mémorial.

77 Il n’y a pas longtemps, quand j’ai entendu parler, quand j’étais en Italie, j’ai entendu parler de Mussolini et de cette grande statue d’une douzaine de mètres de hauteur qu’il avait construite comme mémorial de l’athlétisme, étant lui-même un athlète. J’ai voulu retrouver ce mémorial. Et, vous savez, il avait été réduit en poudre par une bombe de gros calibre.

78 Il y a deux ou trois ans, je me suis trouvé à l’endroit où les pharaons d’Égypte avaient élevé de grands temples et de grandes idoles. Et je… On m’a dit qu’il faudrait creuser le sol à une profondeur de six mètres pour trouver le terrain sur lequel se dressaient ces mémoriaux.

79 Je me suis trouvé là où César Auguste, Hérode et les grands de Rome se sont tenus. J’ai marché dans une rue près de celle qu’il empruntait en quittant le palais, et elle est à environ huit mètres sous terre. Ces mémoriaux ont disparu.

80 Mais cette Parole vivante de Dieu reste exactement la même et tout aussi précieuse. Voilà un mémorial.

81 Alors, je dis, aujourd’hui, frère, les choses que vous faites, les paroles que vous prononcez, comment vous traitez votre prochain, et ce que vous faites au sujet de Christ, tout cela sera un mémorial éternel. Vous pouvez avoir une belle maison à laisser à vos enfants. Vous pouvez travailler pour laisser des biens à vos enfants. Mais moi je préfère leur laisser la Parole de Dieu plutôt que toute autre chose. Ces maisons disparaîtront. C’est tout à fait en ordre, c’est bien. Je n’ai rien contre ça. Mais ne faites pas ces choses mineures en négligeant les grandes choses, vous voyez. Parce que la Parole va… La maison va périr, et les gens périront avec elle. Mais la Parole de Dieu les ressuscitera dans les derniers jours et leur redonnera la Vie Éternelle et immortelle. Alors, pour constituer un tel patrimoine : la Parole Éternelle de Dieu!

82 Je pense à ce vieux cantique que nous chantions ici autrefois, il y a des années :

Le temps n’est que changement rapide,

Rien sur terre n’est immuable;

Bâtis ton espoir sur les choses Éternelles,

Tiens la main du Dieu vivant!

À la fin de notre voyage,

Si vous êtes trouvés fidèles,

Votre belle demeure dans la Gloire,

Votre âme ravie verra.

83 C’est tellement mieux de regarder là, — alors que vous vous dirigez vers le soleil couchant, que vos veines se refroidissent dans votre corps, que vos enfants sont là, autour du lit, — en sachant que vous avez construit un mémorial, que “Mes chéris, un jour papa vous retrouvera de l’autre côté!” Je préférerais avoir ça!

84 Quand le médecin dit : “Billy, on ne peut plus rien faire pour toi.”

85 Alors je vois mes petits enfants et je les embrasse pour leur dire au revoir. Je dis : “Mais Papa n’est pas en train de mourir. Il va se reposer, à un certain Endroit. ‘Car, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, j’en ai une qui m’attend déjà.’” Un mémorial qui rend un tel témoignage! J’aimerais mieux faire cela, devant mes enfants, que de dire : “Mes chéris, j’ai pour vous un million de dollars dans cette banque, et un million là dans cette autre.” Je préférerais laisser ce témoignage-là.

Nos départs laissent derrière nous

Des empreintes sur les sables du temps;

Des empreintes, que peut-être un autre,

Naviguant sur l’océan solennel de la vie,

Un malheureux frère naufragé,

Voyant cela, reprendra courage.

Absolument! Laissez-leur, comme mémoriaux, vos témoignages.

86 Combien je me souviens, ce soir, d’un vieil homme étendu là, qui vivait ses dernières heures; il m’a appelé l’autre jour, il voulait que je prêche à ses funérailles, au Tabernacle de Paul Rader. Il s’agit de mon cher ami F. F. Bosworth, un saint consacré qui allait rencontrer son Créateur. Il a dit : “Frère Branham, c’est maintenant le moment le plus heureux de ma vie.” Il a dit : “Je suis si heureux de savoir que je vais Le rencontrer, j’ai de la peine à dormir la nuit.”

87 J’ai entendu parler de Mme Aimée McPherson; sans vouloir lui manquer d’égards — une femme merveilleuse. Je vois des failles ici et là. Je vois des failles de Smith Wigglesworth et du Dr Price, et de beaucoup de ces grands hommes, mais je n’ai jamais entendu quelqu’un parler d’une seule faille laissée par F. F. Bosworth. Ô Dieu, que ma fin soit pareille : un mémorial de la grâce du Seigneur Jésus-Christ!

88 Je me souviens d’E. Howard Cadle, par ici, il n’y a pas longtemps, quand il était étendu par terre, lui un ivrogne qui jouait à l’argent et les—les mouches qui s’envolaient de sa bouche. Alors que sa chère vieille maman, là-bas, avait prié et cru, elle s’était accrochée à Dieu pour son fils ivrogne. Eh bien, quand il a quitté ce monde, il a laissé un témoignage et un mémorial de la grâce suffisante du Dieu Tout-Puissant. Quand la Parole de Dieu Lui est présentée, dans la prière, Dieu est tenu d’y répondre.

89 Dieu est en train de construire une Église comme mémorial, un mémorial de Son sacrifice. Christ n’est jamais venu sur terre pour mourir en vain. Sa mort ne sera pas vaine. “De ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.” Si les gens refusent de vivre Cela, s’ils refusent de prendre Ça en considération et de prendre conscience du grand don que Dieu leur a donné, de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Assurément qu’Il le fera! Quand j’y pense et que je pense au grand prix qu’Il a dû payer! Bon, à présent…

90 Tout le monde veut tout gratuitement, veut tout… C’est le mode de vie américain, aujourd’hui. Obtenir tout ce que l’on peut pour rien. Frère, on n’a rien qui ait une quelconque valeur pour rien. Vous devez payer pour ce que vous obtenez. C’est exact. Vous devez payer, et ça coûte cher.

91 Et votre salut a coûté cher à Dieu. Il Lui a coûté Son Fils unique, pour donner la Vie Éternelle à chaque homme et le rendre heureux, ce soir, et lui faire vivre des choses qui valent la peine d’être vécues. Non pas pour laisser quelque chose à nos enfants; il n’y a pas d’héritage à léguer qui soit plus grand que le salut de notre Seigneur Jésus. Certainement pas.

92 Or, de grands prix sont payés. Le temps de l’épreuve doit arriver. Ce sont des mémoriaux qui ont fait leurs preuves. Et le seul mémorial qui ait jamais bien résisté à l’épreuve, c’est la Parole de Dieu. Oh, des incrédules ont essayé de La faire disparaître. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient, mais Elle ne passera jamais. Elle ne peut jamais faillir.

93 Abraham, quand il a reçu ce mémorial de Dieu : “Tu vas avoir un bébé par cette femme, Sara”, pendant vingt-cinq ans il l’a cru de tout son cœur, et il a nié tout ce qui y était contraire, car il savait que Dieu tiendrait Sa Parole.

94 Les incrédules, aujourd’hui, ils se lèvent et essaient de salir la Bible. Avant de pouvoir arrêter la Bible, il vous faudrait arrêter le temps avant de pouvoir le faire. Tout le monde athée, tous les peuples athées, tous les communistes, et peu importe ce qu’ils sont, tous les bouddhistes, tous les jaïns, tous les mahométans sont obligés de témoigner de la naissance du Seigneur Jésus-Christ, tous les jours. Eh bien, toutes les fois que vous signez une lettre, amen, toutes les fois que vous écrivez la date, vous témoignez que Dieu a envoyé Son Fils, il y a mille neuf cent cinquante-sept ans. Frère, vous n’arriveriez pas à arrêter cela. Ce serait impossible. “Les cieux et la terre passeront, mais Mes Paroles ne passeront jamais.”

95 Il y a quelque temps, j’étais à New York, je me suis rendu sur une petite île, vers la Statue de la Liberté, qui a été offerte aux…offerte par le gouvernement français aux États-Unis, il y a bien des années. Et elle tient une torche allumée. Nous sommes montés vers le bras. Il y a là une fenêtre. Et là où brillait cette grande lumière, j’ai remarqué que le long du mur, il y avait un tas de petits moineaux, qui étaient tous morts, gisant là le long du mur. Et j’ai dit au guide : “Qu’est-ce qui est arrivé à ces moineaux? Ont-ils été électrocutés?”

96 Il a dit : “Non monsieur. On ne les a pas encore ramassés ce matin.” Il a dit : “Il y a eu un orage, la nuit dernière, un gros orage s’est abattu sur cette baie.”

J’ai dit : “Oui monsieur. Je suis au courant.”

97 Il a dit : “Les pauvres petits ont été pris dans l’orage.” Et il a dit : “Quand ils sont venus dans cette lumière, ils ont essayé d’éteindre la lumière en la frappant. Vous voyez? Ils se sont simplement cognés contre cette vitre et l’ont frappée.” Et il a dit : “Au lieu de se servir de la lumière pour se mettre à l’abri, ils ont essayé d’éteindre la lumière en la frappant.”

98 Alors l’inspiration m’a saisi. C’est vrai. Les hommes et les femmes qui cherchent à éteindre la Lumière de Dieu ne font que se fracasser la tête. Et cette Lumière, pourquoi ne s’En servent-ils pas pour se mettre à l’abri, au lieu de se fracasser la tête? Ils essaient de La renier, en disant : “Les jours des miracles sont passés. La guérison Divine, ça n’existe pas, ni le salut qui touche le cœur, aucune de ces choses.” Ils se tapent la tête contre le poteau. Pendant qu’ils font cela, la grande Église de Dieu continue à avancer et à monter sans relâche. Des gens se lèvent en prétendant être ceci et cela, puis échouent et ainsi de suite. Mais l’Église de Dieu continue à avancer, et la Parole de Dieu continue à avancer. Elle est faite du type de matériau qu’il faut.

99 Il n’y a pas longtemps, là-bas en Australie, la grande Australie qui dépend de la Couronne britannique, c’est comme l’Afrique du Sud qui est juste de l’autre côté par rapport à l’Australie. À Sydney, il y a une grande ville qui longe la baie, là-bas; Frère Beeler sait probablement plus de choses à ce sujet que moi. Quoi qu’il en soit, ils voulaient construire un pont pour relier le—le nord de Sydney au sud de Sydney. Ils ont lancé un appel dans tout le pays pour trouver des architectes, des constructeurs de ponts, pour qu’ils viennent construire ce pont. Aucun n’a accepté. Personne n’a osé accepter. Dès qu’ils arrivaient là, ils découvraient que le fond de la mer n’était que du sable mouvant. C’était du sable mouvant et rien ne tiendrait. Ils l’ont testé et sondé, et ils ont poursuivi leur chemin. Ils ont dit : “Non, nous n’oserions même pas tenter la construction d’un tel pont. Ce n’est pas faisable.”

100 Quelque temps après, un jeune architecte est venu de l’Angleterre, un homme célèbre, un homme réputé, qui avait une bonne réputation.

101 Oh, j’aime ça! J’aime un homme qui a une réputation. Oh, vous n’avez pas besoin d’être un homme important. Vous pouvez être une personne très pauvre qui vit dans une ruelle et avoir une bien meilleure réputation qu’un potentat. Absolument. Vous n’avez pas besoin d’être riche. Vous pouvez simplement avoir une réputation. Elle déclare, votre réputation, ce que vous êtes, elle fait de vous ce que vous êtes. C’est ce qui vous donne votre réputation. Et on vous connaît par votre réputation.

102 Cet homme est allé là-bas avec une excellente réputation. Il a examiné la situation à fond. Il a arpenté la rive pendant plusieurs jours. Il l’a examinée. Il a testé la chose. Il l’a sondée. Il a regardé autour de lui. Quelque temps après, il est allé chez le maire et lui a dit : “J’accepte ce travail.”

“Eh bien,” a-t-il dit, “monsieur, vous savez ce que vous acceptez?”

Il a répondu : “Je comprends parfaitement.”

103 Il a dit : “Eh bien, ce grand architecte a dit… Des architectes américains et des architectes du monde entier, des constructeurs de ponts, sont venus ici, et ils ont eu peur d’entreprendre ce travail.”

104 Il a dit : “Mais monsieur, moi je n’ai pas peur de ce travail. Je l’accepte.” Il a dit : “Je suis conscient que j’ai une réputation dans le monde entier en tant que constructeur de ponts; mais je vais mettre ma réputation en jeu, car je suis capable de le construire.” Oh, il avait une vision! Avant qu’un homme puisse se faire une réputation, il doit avoir une vision de ce qu’il fait.

105 Oh, béni soit le Seigneur! C’est pour cette raison qu’il y a un Ciel où aller. C’est pour cette raison que nous pouvons avoir une réputation comme Chrétien, nous savons quel genre de matériau se trouve dans cet édifice. C’est vrai. Il y a le Sang de Jésus-Christ dans cet édifice. C’est vrai. Son Sang qui tache a lavé tous les péchés. Il m’a retiré des ruelles de l’enfer et a fait de moi Son serviteur. Alors, je crois en Lui. Je suis donc passé de la mort à la Vie. Et tous les croyants aussi, parce qu’ils ont confiance et qu’ils croient en ce grand Constructeur, ce grand Architecte.

106 Alors, quand cet homme a fait cela, ce qu’il a d’abord fait, pour s’assurer qu’il avait raison, il est allé là-bas. Et il a dit : “Maintenant, avant de commencer la construction de ce pont, il faut que nous trouvions un fondement solide. Il faut que nous allions le chercher.” Il savait que tout au fond, sous ce sable, se trouvait l’écorce terrestre, c’était du rocher solide. Qu’a-t-il fait si ce n’est de se procurer d’énormes pompes? Il est arrivé sur les lieux, il a fait descendre de gros tuyaux et, à l’aide de ces pompes, il a soufflé vers l’extérieur tout ce sable mouvant jusqu’à trouver le rocher solide. Une fois le rocher dégagé, il a ancré là-dedans de gros boulons, et il a préparé la place. Et c’est ce qu’il a fait à chaque endroit.

107 Puis il est allé chercher les meilleurs architectes qu’il puisse trouver pour l’entourer, les plus grands scientifiques, le meilleur matériel. Il a fait venir l’acier pour son pont. Quand il a fait cela, il n’a pas voulu placer là une seule pièce d’acier, pas même un boulon, qui n’ait été premièrement testée scientifiquement; pour voir s’il y avait des défauts à l’intérieur, pour voir si des petits trous d’air s’étaient formés pendant la fabrication à la fonderie, pour voir si cela avait été bien vérifié. Oh, quel—quel mémorial ce serait, si…pour sa réputation de constructeur de ponts.

108 S’il a pris tant de peine pour s’assurer que le pont serait sûr, quelle peine pensez-vous que Dieu a prise pour s’assurer que cette Église soit en sécurité? Oui monsieur. Il y a un mémorial de la mort de Christ, c’est Son Église. Certaines personnes refusent de vivre cela, mais d’autres l’acceptent. Mais c’est un temps d’épreuve. Dieu met les gens à l’épreuve, aujourd’hui, pour qu’ils soient Ses mémoriaux.

Très souvent, les gens disent : “Oh, je suis tellement tenté!”

109 Béni soit le Nom du Seigneur pour les tentations! “Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort”, a dit Paul. “Chaque fils qui vient à Dieu doit premièrement être éprouvé et testé.” Et ces mises à l’épreuve deviennent plus douces et plus précieuses pour vous, que l’or précieux. C’est l’heure du test.

110 Il y a de nombreuses années, avant l’époque des fonderies, ils avaient coutume de prendre l’or… Et comment ils pouvaient savoir s’il était pur ou pas, qu’il s’était débarrassé de toutes les impuretés, de toute la pyrite de fer (c’est l’or des fous), que toutes les impuretés en étaient sorties, ils… Les batteurs le battaient, et ils le battaient et ils le retournaient, le battaient et le retournaient, jusqu’à ce que le batteur voie son—son reflet dans l’or.

111 C’est comme ça que Dieu fait avec Son Église. Il vous donne épreuve après épreuve, test après test, épreuve après épreuve, test après test, jusqu’à ce que la Vie de Christ se reflète dans votre vie; jusqu’à ce que vous deveniez paisible, sobre, doux, aimable, humble, prêt, soumis, disposé, détournant la tête des choses du monde et regardant tout droit au Calvaire, vers Celui qui vous frappe. Bien souvent, vous trouvez étrange qu’il y ait des épreuves cuisantes, des maladies et des persécutions. C’est fait seulement pour vous mettre à l’épreuve, faire sortir de vous la saleté, faire sortir de vous les impuretés, faire sortir de vous la lenteur, pour vous réveiller et vous amener à voir le reflet, ou plutôt permettre à quelqu’un de voir le reflet de Christ en vous, “Christ en vous, l’espérance de la Gloire”.

112 Il a testé chaque pièce. Finalement, il… Avant de mettre un boulon, il l’a testé. Il a tout testé.

113 Ensuite, quand il a eu tout terminé, alors, les moqueurs qui se tenaient là ont dit : “Ça ne tiendra pas. Ce n’est pas possible.”

114 C’est ce qu’ils disent aujourd’hui. “Cette religion du Saint-Esprit dont vous parlez, ce ne sera pas long que cet arbre sera consumé”. Mais il ne se consume pas.

115 Oh, le—le feu ne fait que l’arroser. Il ne fait que nous donner un nouvel espoir. Il ne fait que—que le fortifier, chaque épreuve, chaque test. Chaque fois qu’une rafale de vent s’abat sur un arbre et le balance d’un côté et de l’autre, et d’un côté et de l’autre, cela ne fait que dégager ses racines pour qu’il puisse s’enfoncer plus profondément et mieux s’accrocher. Chaque fois que la maladie frappe votre foyer, chaque fois que l’épreuve frappe votre foyer, chaque fois que les voisins disent du mal de vous, ça ne fait que vous secouer pour que vous puissiez vous dégager, afin d’aller plus profondément pour mieux vous accrocher au Rocher Éternel de la Parole immuable de Dieu. C’est comme ça que Dieu fait. Il envoie ces épreuves pour vous tester et vous mettre à l’épreuve, afin de vous secouer et vous donner un nouvel ancrage.

116 Puis, nous voyons, quand il a eu tout terminé, les critiques se sont tenus là et ont dit : “Ça ne peut pas marcher.” Et alors? L’architecte savait que son pont tiendrait. Il savait qu’il tiendrait, parce qu’il avait été testé.

117 C’est pour cette raison que Dieu a dit : “J’aurai une Église sans tache ni ride.” Amen. Elle avait passé le test. Et chaque enfant qui vient à Dieu doit être testé.

118 En ce grand jour commémoratif, alors qu’ils s’apprêtaient à s’engager sur le pont de part et d’autre pour se rejoindre au milieu de la baie, l’homme qui l’avait construit a dit : “Je ne demanderai cela à personne.”

119 Les architectes se tenaient tous là, ils ont dit : “À la première vibration, le pont s’écroulera aussitôt. Il sera dangereux.” Aucune compagnie d’assurance n’avait voulu l’assurer.

120 Il n’avait pas besoin d’une assurance. Il a dit : “Mon pont va tenir bon.” Il avait confiance. Maintenant, il fallait qu’il le teste, parce que sa réputation était en jeu. Assurément qu’elle l’était. Et si ce pont tenait bon, il serait un mémorial.

121 Voilà pourquoi je sais que ce salut d’autrefois qui touche le cœur et qui vient de Dieu tiendra bon : la réputation de Christ en dépend. Il ne nous donnera pas quelque chose pour bâtir une Église qui soit une théologie fabriquée par l’homme, ni une expérience reçue dans une école, ou construire un séminaire comme ils voulaient le faire ce matin, pour former des prédicateurs. Un vrai prédicateur vient du séminaire de la grâce de Dieu, d’un appel de Dieu, et cela a fait ses preuves. C’est vrai. Cela tiendra bon. Dieu a confiance en vous. Nous avons confiance en Lui. Le pont va… Le vieux poète a dit :

Mon ancre tient bon, au-dedans du voile.

Dans chaque orage et chaque tempête,

Mon ancre tient bon, au-dedans du voile.

122 Nous ne savons pas qu’est-ce qui tient bon, mais Quelque Chose tient bon. C’est vrai. Le bateau est ancré là-bas dans le port. Et il y a une corde de salut qui tient le cœur humain, afin que l’homme né de nouveau passe de la mort à la Vie. Tous les démons de l’enfer ne pourraient le faire douter de cela. Il y a Quelque Chose qui tient bon à l’intérieur. Qu’il soit ballotté! Qu’il soit secoué! Amen. Il tiendra bon, à tous les coups, parce qu’il se trouve en Jésus-Christ.

123 Et puis cet homme a dit : “Je ne demanderai cela à personne, mais”, il a dit, “j’irai moi-même.”

124 Le maire de la ville s’est avancé et a dit : “Monsieur, j’ai certainement confiance dans votre pont.”

125 L’architecte a dit : “Si vous avez confiance dans mon pont, suivez-moi. Très bien, venez le tester.”

126 Le maire a dit : “Ma voiture sera garée là ce matin-là. J’irai avec vous.”

127 La compagnie de chemins de fer a téléphoné pour dire, elle a appelé pour dire : “Monsieur, nous avons confiance dans votre pont. Nous aurons…”

128 Il a dit : “Si vous avez confiance dans mon pont, amenez quatre locomotives chargées et mettez-les sur le pont. Si vous avez confiance, suivez-moi. Si vous croyez qu’il a été testé et éprouvé; si vous le croyez, venez, accompagnez-moi.”

129 Et, en voyant son courage, beaucoup de gens lui ont écrit des lettres. Voilà ce que les gens cherchent, ce sont des hommes courageux, pas ceux qui sont mous.

130 Si vous croyez pouvoir vous en tirer en allant à l’église et en disant “amen” de temps à autre et en criant un peu, en inscrivant votre nom dans un registre, et puis retourner vivre comme le diable, vos propres œuvres démontrent ce que vous êtes. Votre caractère le démontre. Mais Dieu…

131 Le monde veut voir des hommes courageux, quelqu’un qui a du courage, qui se tiendra là, comme un mémorial du salut par la grâce de Jésus-Christ. C’est vrai.

132 Le jour où le pont devait être ouvert, les gens sont revenus, ils ont dit : “Préparez-vous. Préparez vos appareils photo,” tous, les journalistes ont dit, “parce que ce pont va s’écrouler.”

133 Ce jeune homme s’est avancé là sur le pont, a garé sa voiture, a regardé derrière lui, il a vu ces locomotives toutes alignées, il a vu là le maire qui lui faisait signe de la main. Il a regardé et il a vu des dizaines de milliers de piétons qui se tenaient là, prêts à marcher avec lui. Il a dit : “Que la fanfare commence à jouer!” Frère, quand la fanfare s’est mise à jouer, que les sifflets ont résonné, que les klaxons ont retenti, je vous assure que cela a provoqué une terrible vibration. Mais il a traversé le pont à pied, et le pont n’a absolument pas bougé. Pourquoi? Il s’est mis tout devant, parce que, s’il devait s’écrouler, il voulait partir avec.

134 Et Jésus-Christ est venu du Ciel, la Gloire, de la Gloire Il est venu ici-bas, pour bâtir une Église. Et les matériaux qu’Il Y place sont des matériaux qui ont fait leurs preuves. Vous pouvez peut-être vous avancer à l’autel et faire une confession, mais quand Il découvre des évents et tout, voyez-vous, le monde—le monde vous a injecté des vers, et tout — vous ne pourrez pas tenir ferme. Alors Il vous rejette, vous écarte. Dieu veut une église qui a fait ses preuves, pas quelqu’un qui est Chrétien aujourd’hui et rétrograde demain, qui est en dedans et en dehors, en haut et en bas; Il ne peut vous placer nulle part.

135 Mais Il a une église qui a été testée, qui est passée par les épreuves, qui a connu des pertes douloureuses, la maladie, le chagrin, la mort, et qui tient bon, qui maintient son témoignage. Voilà l’homme qu’il faut, oui, voilà l’homme qu’Il cherche. Que vous soyez une personne très pauvre, peu importe. Que vous soyez mendiant, peu importe. Que vous soyez chiffonnier, peu importe. Quoi que vous soyez, Dieu vous met à l’essai. Il cherche des matériaux qui ont fait leurs preuves. Je crois qu’un de ces jours, quand cette glorieuse Église…

136 Alors que la science déclare : “Comment est-il possible de perdre cela? La gravitation retient attaché à la terre.”

137 Maintenant je me sens religieux. Je vais vous dire quelque chose. [Frère Branham donne six coups sur la chaire.—N.D.É.] Cette Église qui a fait ses preuves existera un jour. [Frère Branham donne un autre coup sur la chaire et tape une fois dans ses mains.] Peut-être que la moitié d’entre eux dorment dans la poussière de la terre. Je ne sais pas où ils sont, mais Dieu a Ses matériaux, entièrement testés. Un jour, Il viendra se placer en tête : “Suivez-Moi!” Il traversera les atmosphères, les stratosphères, sphère après sphère, Il ira jusque dans la Présence du Dieu Tout-Puissant, accompagné d’une Église qui a fait ses preuves. C’est un mémorial de Sa grâce; c’est un mémorial que Dieu Lui donne.

138 “Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.” Et tout homme qui vient à Christ est un cadeau d’amour de Dieu, et Christ le met à l’épreuve. Et s’il supporte l’épreuve, Il le place dans le pont, le fixe solidement, lui attribue une position, Il le place là, sachant qu’il tiendra bon jusqu’au bout du chemin. Amen. Des matériaux qui ont fait leurs preuves!

139 “Sur ce Roc”, pas sur un roc de fanatisme, pas sur un tas d’émotions, pas sur un tas de théologie d’église, pas sur une dénomination. Mais “Sur ce Roc,” la Parole de Christ, “Je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne pourront jamais prévaloir contre Elle.” Elle sera là.

140 Ce sera un mémorial de Sa grâce, devant les Anges. Quand, un jour, les Anges Lui ont demandé : “Pourquoi descends-Tu sur la terre?” Il reviendra et présentera cette Église sans défaut, sans tache, sans ride. Voilà le matériau. Voilà, c’est ça. Sa réputation. Il doit le faire. Ce constructeur de ponts devait construire ce pont; il devait le faire, ou perdre sa réputation. Christ aura une Église, et Il doit le faire. Parce qu’Il est venu sur la terre et est devenu chair, et a habité parmi nous; et Il est devenu péché, pour que nous puissions devenir justes. Il est devenu nous, afin que nous, par Sa grâce, nous devenions Lui. Il est venu prendre notre place, comme pécheur; pour nous laisser prendre Sa place, comme fils et filles de Dieu, dans la Présence de Sa Majesté. Quelle grâce de la part de Dieu!

141 Comment pourrions-nous dire : “Ces Paroles ne sont pas vraies”? Les cieux et la terre passeront, mais ces Paroles ne passeront jamais.

142 Il y a quelques soirs, un jeune garçon indien, aveugle depuis qu’il était âgé de trois—trois ou quatre semaines, a recouvré la vue, il voyait normalement, et il est redescendu de l’estrade. Qu’est-ce que c’était? C’était un mémorial de la Puissance et de la grâce de Jésus-Christ qui a fait ses preuves. Que Son saint Nom soit béni!

143 Le temps de l’épreuve! Les épreuves, les difficultés, les secousses et les tiraillements ne servent qu’à détecter des défauts en vous, pour voir s’il y en a. C’est Dieu qui vous secoue et vous met à l’épreuve.

144 À l’époque, le grand César Auguste, après une grande bataille très célèbre, où il avait remporté une grande victoire, il…ils allaient préparer une cérémonie en son honneur à Rome. Il leur a dit : “Je veux qu’il y ait un homme, un homme digne, qui se tienne à mes côtés quand je défilerai sur mon char.” Il a dit : “J’aimerais que quelqu’un partage ces bénédictions avec moi.” Et tous les… Cette information s’est répandue dans les camps. Tous les officiers ont taillé leurs plumets et poli leurs épées, ils ont fait briller leurs armures et tout, ils se sont entraînés à se tenir bien droits et à saluer leur roi d’une certaine manière, et ainsi de suite.

145 Et chacun s’est présenté devant lui, revêtu de sa grosse armure, alors qu’il était assis là sur son trône, en train d’observer. Et voici, un officier s’est avancé avec son grand et beau plumet, taillé en biseau, il s’est tenu là et a fait son geste de salut. César a hoché la tête; l’homme est parti. Un autre s’est avancé, a fait son geste de salut. César a hoché la tête; et il est parti. Plusieurs fois de suite, un soldat après l’autre.

146 Finalement, tout au bout de la queue, un petit fantassin est arrivé. Il n’avait pas de bouclier à polir ni de plumet à tailler. Néanmoins, il s’est présenté devant César. Il ne savait même pas comment saluer correctement, mais il a simplement baissé la tête et s’est éloigné.

147 César a dit : “Attends un instant. Qui es-tu? Reviens ici.” Il s’est avancé là. Il l’a regardé. Il y avait des cicatrices sur son visage, il était balafré, défiguré et estropié. Il a dit : “D’où te viennent ces cicatrices?”

Il a dit : “Du champ de bataille, alors que je me battais pour mon seigneur, César.”

148 Il a dit : “Monte ici et assieds-toi à mes côtés. Tu es celui qui a été testé et qui a fait ses preuves.”

149 Frère, ce n’est pas le moment de tailler des plumets, ce n’est pas le moment de recevoir de l’instruction. C’est l’heure de faire ses preuves. C’est le moment où Dieu teste Son Église, pour trouver les cicatrices de dures épreuves, de combats et de batailles. Voilà celui qui se tiendra à Ses côtés dans le char.

150 Oh, combien Élisée a été testé et mis à l’épreuve, avant de pouvoir revêtir un manteau de prophète! Voyez comment Élisée a jeté ce manteau sur son épaule! Il fallait qu’il soit l’homme approprié! Élisée l’a observé là dans le champ, pendant qu’il labourait. Dieu a dit : “Voilà l’homme qu’il faut. Voilà l’homme qui peut porter ce vêtement. Voilà l’homme qui peut porter ce manteau. Il peut prendre ta place.”

151 Béni soit le Nom du Seigneur! Comme Son œil qui voit tout parcourt la terre, essayant de trouver un homme qui portera ce manteau dont Il a parlé. “Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Pouvez-vous être baptisés du même baptême que Moi? Vous le pouvez”, leur a-t-Il dit.

152 Alors, nous, aujourd’hui, qui sommes l’Église, on doit revêtir le manteau de Christ; toute l’armure de Christ, tout, le bouclier et la cuirasse, et l’armure, afin qu’en ce Jour-là, nous puissions nous tenir là, irréprochables. Il cherche des matériaux qui ont fait leurs preuves, afin qu’Il puisse dire : “Voilà Mon serviteur. Je l’ai mis à l’épreuve. Je l’ai testé. Je l’ai fait passer par là, comme Job. Il réussit toujours à cent pour cent.” Que Dieu soit miséricordieux envers nous, afin que nous puissions prendre Dieu au Mot et être des mémoriaux qui ont fait leurs preuves.

Prions.

153 Père béni, nous Te remercions, Dieu Très Saint, du plus profond de nos cœurs, de nous faire passer des temps d’épreuves, chaque épreuve. Elles ne nous démoralisent pas, Seigneur, mais nous sommes reconnaissants que Ta grâce ait suffi pour nous aider à surmonter ces durs moments d’épreuve.

154 Ce soir, combien cela a transporté de joie l’auditoire, quand cet homme a parlé de Grâce infinie, et quand nous sommes arrivés à ce couplet-ci :

Que de dangers, de labeurs et de pièges,

J’ai déjà traversés;

La grâce m’a mené en sûreté jusqu’à présent,

Et la grâce me mènera à la maison.

155 Oh, cela a transporté de joie le cœur des gens! Nous croyons que cela s’alignait bien avec le Message de ce soir, que c’est un temps d’épreuve, par des dangers, des labeurs et des pièges. C’était pour aider le Chrétien, celui qui s’est examiné maintenant et qui sait qu’il est resté fidèle, par la grâce de Dieu. C’était pour faire honte à ceux qui sont tombés, qui ont des hauts et des bas, qui s’en fichent, et qui ont une vie dissolue. Ô Dieu, pas même une cicatrice qui témoigne des combats. Seigneur, nous Te prions ce soir de sanctifier l’Église, par Ton Sang sacré et glorieux, et de libérer de tous les défauts, de tous les points faibles, et—et de tous les filetages défectueux. Usine-les de nouveau et—et taraude-les encore une fois, Seigneur, et—et fais d’eux le bon matériau. Ô Père Éternel et béni, écoute la prière de Ton serviteur.

Et pendant que nous avons la tête inclinée.

156 S’il y avait une telle personne ici ce soir, qui sent qu’en ces temps d’épreuve, Dieu ne l’a jamais trouvée fidèle à son poste. Quand des disputes éclatent, vous jetez-vous dans la mêlée pour y participer? Quand des querelles éclatent, quand l’indifférence, quand des différends surviennent dans l’église, prenez-vous le parti des sectes et des cliques, et ainsi de suite? Écoutez-vous les commérages dans la rue et ailleurs? Si vous êtes coupable de ces choses, vous avez reçu les coups du diable, alors retournons dans le haut fourneau, ce soir, et soyons refondus pour en ressortir débarrassés de ces choses. Que Dieu nous filète et nous prépare pour que ce grand Pont soit pris dans l’Enlèvement. Si une telle personne est ici, et voudrait qu’on pense à elle dans la prière!

157 Vous dites : “Frère Branham, comment saurai-je que ce mémorial Éternel et immortel tiendra bon?”

158 Je vais vous citer Sa Parole, selon Jean 5.24 : “Celui qui écoute Ma Parole.” (Pas celui qui “Va à Mon école”.) “Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Éternelle, et ne vient point en jugement; mais il est passé de la mort à la Vie.”

159 Entendez-vous Sa Parole vous appeler, ce soir? Si vous l’entendez et voulez qu’on pense à vous dans la prière, voudriez-vous lever la main. Dites : “Frère Branham, priez seulement pour moi. Je veux être le matériau qu’il faut, afin que lorsque Christ emmènera Son Église, je ne sois pas…” Que Dieu vous bénisse, monsieur. “Je ne serai pas incertain, Il me placera directement dans l’Église.” Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, sœur. “Je veux être…” Que Dieu vous bénisse, frère. “Je veux être le type de matériau qu’il faut.” Que Dieu te bénisse, petit au fond là-bas. Que Dieu vous bénisse, mon cher frère, par ici. “Je veux être trouvé comme du véritable matériau. Je veux être capable de donner le témoignage de l’espérance qui repose en moi; cette espérance!” Que Dieu vous bénisse, sœur. C’est bien. C’est vrai.

“À quoi cela sert-il, Frère Branham, de lever les mains?”

160 Vous passez de la mort à la Vie. C’est ce que vous faites. Vous défiez chaque loi de la gravitation, à l’instant même. Voyez, si vous étiez juste un mannequin de cire assis là, vous ne pourriez jamais lever la main. Vous ne le pourriez pas. Mais cela montre qu’il y a un esprit en vous, un esprit, et cet esprit a entendu l’Esprit de Dieu vous parler. Et cet esprit qui est en vous a pris une décision, alors ça défie la science. Elle défie la gravitation. Elle se lève, ce qui montre qu’il y a en vous un esprit qui peut vous faire lever la main. Si vous étiez mort, vous ne pourriez pas le faire, mais vous avez pris Vie. Il s’est passé quelque chose.

161 Si vous êtes mort dans le péché et l’offense, Dieu ne peut plus vous parler, votre main restera baissée. Si vous n’êtes pas mort dans le péché et l’offense, alors Dieu peut vous parler, et vous recevrez la Vie, et vous lèverez la main. Voyez, cela montre que la Vie a pris une décision, vous avez accepté Christ. “Vous êtes passé de la mort à la Vie”, si vous êtes sincère.

162 Soyez sincère maintenant, en levant la main. Dites : “Dieu, sois miséricordieux envers moi, fais de moi ce que je dois être. Et je Te servirai toute ma vie. Je veux être trouvé prêt ce jour-là.” Soyez béni, mon cher frère, là au fond. Que Dieu te bénisse, jeune garçon. Que Dieu vous bénisse là-bas, frè-… Que Dieu soit avec vous. Que Dieu te bénisse, mon trésor. Très bien, quelqu’un d’autre. Que Dieu te bénisse, Frère Roy, ici, et que le Seigneur soit avec toi. Oui. “Seigneur, que je sois trouvé digne. Que je sois trouvé digne.” Que Dieu vous bénisse, mon frère tout au fond. C’est certain, Dieu vous voit. Réjouissez-vous. Quelqu’un d’autre aimerait qu’on se souvienne de lui dans la prière en ce moment? “Fais de moi…” Très bien. Nous allons…

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