Les mémoriaux de Dieu ont fait leurs preuves
Les Mémoriaux de Dieu éprouvés au fil du temps - Shp
1 Et de faire concorder cela, d’un bout à l’autre de la Bible, de la façon dont nous…tu as pris le Livre de l’Apocalypse, et le Livre de l’Exode et de la Genèse. Et alors je suis revenu à la maison pour aller à la chasse aux écureuils. Je suis honnête. Un point, c’est tout, je désire être honnête. Et Frère Roy, toi, quand pars-tu? [Frère Roy répond : “Demain.”—N.D.É.] Demain. Très bien. Alors, nous aimons bien revenir à la maison à cette période de l’année, afin, nous voulons nous reposer.
2 J’ai perdu neuf kilos depuis que je vous ai vus. Quand je suis parti après la réunion ici, je suis monté sur la balance, j’en faisais soixante-quinze, et à mon retour, j’en faisais soixante-six. Je me sens perdu dans mes vêtements. Donc, j’ai perdu beaucoup de poids.
3 Aujourd’hui, à la sortie, une dame, une sœur charmante, m’a dit : “Frère Branham, priez pour que je puisse aussi en perdre.” [Frère Branham rit.—N.D.É.]
4 Elle est un petit peu corpulente, je lui ai donc répondu : “Alors venez, accompagnez-nous, prêchant de toutes nos forces.” C’est à peu près tout ce que je connais, ça fera certainement perdre du poids. Mais, bientôt, nous en aurons fini avec les ennuis et les épreuves.
5 Je pensais au fait de vieillir. Vous savez, encore deux ans, et j’aurai cinquante ans. Fiou! Je me souviens quand Frankie Weber a mis son offrande. Il a environ deux ans de plus que moi. Il a mis vingt-cinq cents comme offrande pour son anniversaire, ici. Je l’ai bien regardé, et je me suis dit : “Oh! la la! Frankie Weber, tu as vingt-cinq ans, un quart de siècle!” Maintenant, c’est la moitié. Ça ne traîne pas, n’est-ce pas? Ça ne fait qu’avancer.
6 Nous n’allons pas rester longtemps. Là, ce matin, alors que notre bien-aimé frère apportait ce message absolument remarquable; je suis sûr que nous l’avons tous apprécié. Je me suis mis à penser à quelque chose, alors qu’il prêchait, là, j’ai pensé : “Peut-être que le Seigneur va me donner un passage de l’Écriture à ce sujet.” Ce soir, je lui ai fait lire quelques passages dans la Parole bénie de Dieu. Et maintenant, je…quelques minutes pour parler et, ensuite, nous prierons pour les malades, comme d’habitude.
7 Et mercredi soir, mercredi soir qui vient, si le Seigneur le permet, j’aimerais commencer dans l’Épître aux Hébreux, si ça va. L’Épître aux Hébreux, pour une leçon. Et puis, continuer peut-être dimanche matin ou dimanche soir. Ensuite, le mercredi soir suivant, peut-être reprendre cela, continuer simplement à faire le lien dans les Écritures.
8 Et il y a certaines choses que j’ai remarquées dans l’église, en passant, des choses, à mon avis, qu’il faudrait enseigner, vous savez, des choses qui affaiblissent un peu les gens. Je pense qu’on pourrait reprendre ça dans les Hébreux. C’est un—c’est un très bon chapitre, un très bon passage à lire. Maintenant, Frère Neville… J’allais… Cela m’est venu à l’esprit, en venant ici.
9 Je viens de prendre le Nouveau Testament ici, et je suis en train de lire dans une Bible Collins, les caractères sont plus gros. Je… Depuis que j’approche de la cinquantaine, je dois vraiment l’éloigner de moi pour pouvoir lire ces très petits caractères; de toute façon, l’éclairage n’est pas bon. Lorsque je sors au soleil, je peux la lire. Mais quand il y a moins de lumière, je dois l’éloigner. Le médecin m’a dit que, bientôt, j’allais devoir porter des lunettes de lecture.
Je lui ai demandé : “Mes yeux ne vont pas bien?”
10 Il les a examinés. Il m’a dit : “Non. Dix sur dix, c’est excellent. Vingt sur vingt, c’est normal, et—et quinze sur quinze, c’est mieux.” Et dix sur dix, c’est, c’est tout ce qu’il pouvait lire. Ainsi, de loin, je pouvais lire partout où il voulait. Il a enlevé quelque chose, et j’ai commencé à lire. Quand il s’est rapproché, j’ai ralenti de plus en plus. Je me suis arrêté quand on est arrivé à peu près à cette distance. Il a dit : “Oh, oui, vous avez plus de quarante ans.”
J’ai dit : “Oui.”
11 Il a dit : “Eh bien, c’est naturel, vos globes oculaires s’aplatissent.” Il a dit : “Maintenant, si vous vivez une bonne et longue vie, vous retrouverez votre seconde vue, j’espère. C’est alors que vous pourrez lire de nouveau.”
12 Mais, vous savez, j’étais justement en train de penser que cela n’est pas si loin. Seulement un peu de temps. Frère Tony, c’est terrible, n’est-ce pas? [Frère Tony dit : “Non.”—N.D.É.] Non, pas du tout. C’est une chose bénie. D’un côté, je prends de l’âge, et de l’autre, je rajeunis, car je me dirige vers ce corps jeune, immortel et béni, où, frère, il n’y aura rien de mauvais Là-bas. Et je vis simplement pour ce moment-là. Ce sera merveilleux!
13 Maintenant, avant que je lise le texte final pour terminer, disons-Lui un mot, pendant que nous courbons la tête.
14 Nous croyons, Dieu Tout-Puissant, que Tu veux le bonheur de Tes enfants. Nous ne sommes pas destinés à vivre renfrognés et tristes, car il est écrit : “Un cœur joyeux est un bon remède.” Et nous aimons nous réjouir de Tes bénédictions et avoir cette merveilleuse communion fraternelle. Et alors que nous…
15 En tant que croyants de Ta Parole, nous communions autour de la Parole. C’est pour cela que nous venons ici, ce n’est pas juste pour entendre un Message, mais c’est pour adorer et communier avec Toi, à travers la lecture et la prédication de la Parole. Maintenant, Seigneur, Tu ne vas pas nous décevoir. Je suis sûr que Tu vas nous bénir en ces heures-ci.
16 Bénis notre brave et bon pasteur, Seigneur. Nous Te prions d’être avec lui. Et comme je l’observais aujourd’hui, lors de sa prédication, je l’ai vu sourire, quand il a chanté ce cantique : “Bientôt, j’en aurai fini avec les ennuis et les épreuves.” Et ces sœurs qui chantaient ça sous les tonnelles et dans les rassemblements religieux en campement. Un de ces jours, cela sera fini, alors nous irons vers ce glorieux Repos.
17 Maintenant, Père, bénis-nous, tandis que nous lisons Ta Parole, et nous L’avons lue, rafraîchis nos esprits et nos cœurs. Parle-nous, ce soir. Et quand le service sera terminé et que nous repartirons à la maison, puissions-nous dire : “Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin?” Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
18 Bon, avec un si bon message évangélique comme nous l’avons eu ce matin, je pensais, vous savez, que Frère Neville parlait de la suralimentation des enfants. Ce qui peut arriver. Mais, maintenant, ce soir, nous allons seulement faire un petit exposé pour l’église. C’est seulement un exposé pour l’église. Et je désire lire le…un autre passage de l’Écriture, dans le Nouveau Testament, Matthieu, chapitre 24, et le verset 35; c’est Jésus qui parle.
Les cieux et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
19 Mon sujet de ce soir, c’est les—les mémoriaux : Les mémoriaux de Dieu ont fait leurs preuves.
20 Et j’ai quelques annonces. Je crois que j’ai fait celle pour le…et certaines ici qui…concernant la réunion de mercredi soir, où on va commencer avec le chapitre 1 des Hébreux, si le Seigneur le veut. La raison pour laquelle je dois mentionner cela, c’est qu’en ce qui concerne mes réunions, je peux me trouver à un endroit, et Il m’appellera à partir ailleurs. Je dois simplement partir quand Il appelle, vous savez.
21 C’est pour ça que je ne peux pas être comme Frère Oral Roberts et ces hommes-là, qui prévoient leurs réunions deux ou trois ans à l’avance, et “Nous serons là”, ces grands gaillards à la foi costaude. Ils—ils—ils ont leur message.
22 Mais, mon Message, c’est d’aller là où Dieu m’envoie, que ce soit ici, là-bas, n’importe où. Je dois simplement partir quand Il m’envoie. Il s’agit de deux ministères différents; seulement, c’est le même Dieu, exactement le même Dieu.
23 Je réfléchissais, hier, quand je parlais à un voisin. Il a dit : “Vous savez, il y a un certain petit pasteur,” il a dit, “c’est vraiment un gars extraordinaire.” Il a dit : “Ma femme et moi étions assis là, en pyjama,” et il a dit, “vers vingt-trois heures, il est passé par là et a frappé à la porte. Il a dit : ‘Je passe simplement prendre une tasse de café avec vous.’” Voyez? Et il a dit : “Il a traversé la rue pour aller chez un autre voisin, alors qu’ils s’apprêtaient à aller au lit, et il a mangé là-bas un petit gâteau. Et simplement…” Et puis il a dit : “Il—il avait une petite école biblique pour les jeunes enfants, et il avait là tellement de petits, lui et sa femme, qu’ils ont dû dresser des tentes à l’extérieur, pour accueillir ces enfants.”
24 Je suis rentré et me suis mis à réfléchir : “Tu sais, c’est exact. Ça, c’est un—c’est un petit gars extraordinaire.” Et je crois, Frère Fleeman ici, je crois que son fils va à l’Église luthérienne de la Foi ici, un petit homme extraordinaire et son épouse, ils font un grand travail pour le Seigneur. Et j’ai pensé… Je me suis mis à laver ma voiture, et je—j’ai été découragé. J’ai pensé : “Pourquoi est-ce que moi je ne peux pas faire ça, voyez, aller prendre tous les enfants et qu’ils me suivent partout? J’aime les enfants. Et pourquoi ne puis-je pas passer de maison en maison, d’un lieu à l’autre, comme ça?”
25 Et Quelque Chose m’a dit : “Tu n’as pas été appelé à cela. Il fait simplement ce que Dieu lui a dit de faire.”
26 Par contre, il nous faut quelqu’un qui se tienne là, comme ces Oral Roberts et les autres, un Josué avec une épée, avec un Message de foi et de délivrance. Voyez, il nous faut des gens qui peuvent, qui ont… de ce genre-là, quelqu’un qui ait ceci, mais toutes ces choses se rejoignent pour former un grand tout. C’est ça l’Église de Dieu.
27 Il y a un moment, je m’entretenais avec une jeune femme, qui était découragée et qui avait le cœur brisé. Et j’essayais de lui dire que—qu’une femme et un homme ne sont pas séparés, ils sont une seule et même personne. L’homme a créé… Dieu a créé l’homme à la fois mâle et femelle; il était homme. C’est exact. Puis, Il les a séparés dans la chair et les a faits différents, mais les a unis, et ils élèvent leurs enfants en étant un. Ainsi, l’homme est celui qui est robuste et comme un marin, et la femme est la—la—la partie amour de l’homme. Donc, ils sont ensemble. C’est… Dieu les a séparés. Mais les deux étaient exactement la même personne, homme, m-â-l-e. Et la partie fe-melle est appelée femme, c’est exact, parce qu’elle a été tirée de l’homme. Elle est une partie de l’homme. Mais, dans—dans cette vie-ci, dans la chair, ils ont été séparés. En esprit, ils sont un.
28 Et je parlais des hommes qui n’ont plus la même affection pour leur femme, et qui ne les aiment plus comme quand ils étaient des chéris l’un pour l’autre. Honte à vous. Vous devriez l’aimer comme avant. Elle est toujours votre chérie. Absolument. C’est la position qu’elle devrait avoir. Vous devriez la traiter comme telle. Oh! ne laissez jamais cesser cette petite lune de miel, car elle ne va pas cesser au Ciel. Là-bas, vous serez parfaitement un. C’est exact. Ainsi, tous…
29 Eh bien, il me semble que des femmes devraient dire “amen” à cela. Que jamais—jamais je n’entende : “Vous êtes toujours en train de réprimander les femmes, et de parler comme ça.” Sœur Hickerson, pourquoi n’avez-vous rien dit, ou quelqu’un là-bas au fond, dites donc…? L’avez-vous fait? [Sœur Cox répond : “Amen.”—N.D.É.] Merci, Sœur Cox. C’est très bien. Frère Cox, c’est pour toi, où que tu sois maintenant. Très bien. Oui monsieur.
30 Nous ne devrions jamais oublier de nous honorer les uns les autres. Soyez toujours des chéris. Ne laissez jamais cela cesser.
31 Il n’y a pas longtemps, un jeune catholique est venu me voir. Sa femme était en train de se séparer de lui. Il a dit : “Billy, ça m’embête de venir te voir; je suis catholique, et toi protestant.” Il a dit : “Récemment, le prêtre m’a chassé de chez moi.”
J’ai dit : “Qu’est-ce qu’il y a, Ham?”
32 Il a dit : “Eh bien, il m’a dit.” Il a dit : “Je bois un peu,” et il a ajouté, “le soir, je travaille dur.” Il a dit : “Ma femme trouve que, chaque soir, en rentrant, je devrais l’embrasser et la serrer dans mes bras, et me comporter comme si nous étions sur le point de nous marier.” Il a dit : “Nous sommes mariés et avons beaucoup d’enfants.” Et il a dit : “Nous, c’est le moment…”
33 J’ai dit : “Hé! Un instant, mon gars. Tu as tort. Tu as tort. C’est exactement pareil à ce que c’était avant votre mariage. Tu vois? Tu dois toujours te souvenir de ça.” J’ai dit : “Elle a maintenant quarante ans, c’est le moment où elle a vraiment besoin de ton attention.”
34 Donc, ils sont passés devant le tribunal de divorce. Il a dit : “Je ne sais pas quoi faire.”
35 J’ai dit : “Va, appelle-la. Si j’y allais moi, comme je suis protestant, elle refuserait de me recevoir. Mais je… Tu vois?”
Il a dit : “Oh, elle t’apprécie.”
36 J’ai dit : “Alors, va, appelle-la, dis-lui que tu as changé d’avis.”
37 Alors, le lendemain, j’ai appelé le juge et je lui ai parlé. Et j’ai dit à ce garçon, je lui ai dit : “Je serai assis à l’étage inférieur, directement sous l’endroit où le juge va te réprimander. Je prierai pour vous. Ne dis rien à ta femme.
— D’accord.”
38 Donc, j’étais là-bas, en train de prier. Au bout d’un moment, j’ai entendu un petit cliquetis dans l’escalier, et les voilà qui arrivent, bras dessus bras dessous, tout sourire, vous savez. Il a dit… J’ai dit : “Oh, bien le bonjour!”
39 Et il a dit : “Frère Branham, ça fait un moment que je ne t’ai pas vu!” Oui, une demi-heure, voyez. “Un moment que je ne t’ai pas vu!”
40 Et elle a dit : “Ça alors, Rév. Branham, je ne vous ai pas vu depuis longtemps! Je suis contente de vous revoir!”
41 J’ai dit : “Merci. Mais”, j’ai dit, “vous avez l’air de deux amoureux.”
“Oh,” a-t-il dit, “nous allons très bien. N’est-ce pas, chérie?”
Elle a dit : “Oui, chéri.” Et je… Elle a dit : “Venez nous voir un de ces jours, Révérend.”
42 J’ai dit : “Merci beaucoup.” J’ai dit : “Au revoir, vous deux!” Ils sont passés, et cet homme s’est retourné et m’a fait signe de la main comme ça. Tout ça est arrivé. C’est vrai.
43 L’amour triomphe de tout. C’est vrai, simplement—simplement l’amour. Vous pouvez avoir tous vos signes et toutes vos preuves, mais donnez-moi simplement l’amour. Ça—ça règle la question pour moi. Oh! la la!
Agneau mourant, Ton précieux Sang
Ne perdra point Sa puissance,
Jusqu’au jour où l’Église rachetée
Se tiendra à Tes côtés. (Voyez-vous?)
Depuis que par la foi j’aperçois
Ce flot coulant de Tes blessures,
Je redirai sans me lasser,
Ton amour rédempteur.
C’est vrai. Oh, c’est merveilleux!
44 Donc : les mémoriaux ont fait leurs preuves! Là où j’ai trouvé le sujet de ce matin, c’est dans notre message de l’école du dimanche, le message évangélique dans lequel notre frère parlait d’Élie. Quand il voulait… Ces gars des écoles des prophètes, qui voulaient construire une sorte de grande école. Et ça m’est venu à l’esprit, et j’ai eu cette pensée à propos des “mémoriaux”.
45 Or, un mémorial, c’est quelque chose d’important. Nous apprécions les mémoriaux. Et dans cette vie, beaucoup d’hommes ont essayé de laisser derrière eux une sorte de mémorial. Presque tous les hommes aiment faire ça. Mettre sur leur tombe une grande plaque. Il n’y a pas de mal à ça. Certainement. J’apprécie cela. C’est—c’est bien. Et puis beaucoup essaient de bâtir de grands monuments.
46 Il y a un mémorial auquel j’aimerais faire allusion maintenant, il se trouve dans l’Ohio, et il y avait là un incrédule. Son nom m’échappe. J’ai la photo quelque part chez moi dans ma collection. Il était si fermement opposé au Christianisme, qu’il voulait qu’un mémorial soit érigé en souvenir de lui, après sa mort, le montrant son pied posé sur la Bible, pointant vers le bas comme ça, et disant : “À bas les superstitions religieuses, vive la science moderne.” Et au moment de mourir, il a dit : “Si je me suis trompé, les serpents ramperont hors de ma tombe.” Quand il est mort, alors qu’ils pelletaient la terre dans la tombe, ils ont tué deux ou trois grosses vipères. Et aujourd’hui, dans ce cimetière, un ministre a récemment pris une photo et l’a apportée pour me montrer, et suspendus aux chaînes qui entourent son lot… Ce cimetière est un endroit magnifique, mais son monticule n’est rien d’autre qu’un monticule de serpents. Et peu importe, même en automne et en hiver, les serpents continuent à ramper hors de sa tombe. Un mémorial! Que Dieu me préserve, moi ou l’un d’entre vous, de jamais avoir un pareil mémorial.
Mais il y a des mémoriaux, de magnifiques mémoriaux.
47 Je pense à Josué, le vaillant guerrier. Quel grand homme il a été, lui qui a pris l’armure de Moïse, comme chef de ces deux millions de Juifs. Moïse qui avait été choisi, appelé, mis à part pour un service. Et que Josué se lève pour prendre la place de cet homme, c’était vraiment faire quelque chose de grand : succéder à ce prophète. Un vaillant guerrier, appelé, prédestiné et ordonné de Dieu. Quatre cents ans bien avant sa venue, Dieu avait dit qu’Il les délivrerait et les visiterait. Et quel guerrier Moïse avait été!
48 Jamais aucun homme n’a pu prendre la place de Moïse, jusqu’à ce que Jésus-Christ le fasse. Et il a dit, lui-même : “L’Éternel ton Dieu te suscitera du milieu de toi un Prophète comme moi. Et il arrivera que, si vous n’écoutez pas ce Prophète, quiconque n’écoutera pas ce Prophète sera retranché.” Très bien.
Maintenant, ce grand mémorial.
49 Josué est descendu à la rivière. Et après la mort de Moïse, Josué a pris sa place. Et Dieu était avec Josué. Il a dit : “Maintenant, sanctifiez-vous, lavez vos vêtements et séparez-vous, et n’allez pas vers vos femmes. Et le troisième jour, Dieu va faire quelque chose.” Oh, je…
50 Un de ces soirs, au cours des réunions de dimanche, j’aimerais prêcher sur ce “troisième jour”, et vous montrer la puissance qui s’y trouve, ce trois-là. Je l’ai mentionné ce matin, dans la prière; montrant que chaque personne avait trois choses, et les nombres de la Bible.
51 “Donc, le troisième jour vous verrez la gloire de Dieu.” Maintenant, cela va…allait montrer qu’il savait incontestablement de quoi il parlait, parce qu’il avait mentionné très précisément le moment où cela allait arriver. Et je peux imaginer comment Josué s’est senti lorsqu’il s’est tenu là, devant tous ces Israélites. Là, il fallait que sa parole soit vraie. Et voilà que le Jourdain était en crue.
52 Vous voyez, on reconnaît le caractère d’un homme à ses œuvres. Quoi que vous soyez, vos œuvres démontrent ce que vous êtes. Peu importe combien vous témoignez, qu’importe ce que vous dites, le pour ou le contre, ça n’a rien à voir. Ce sont vos œuvres qui indiquent ce que vous êtes, qui indiquent ce que vous êtes à l’intérieur. Tout travail que l’on fait manifeste ce que l’on est.
53 Et vous, les hommes d’affaires, si vous ne faites que du bricolage, vous voyez ce que je veux dire, qu’un travail fait à moitié, ne faites pas ça. Si vous ne pouvez pas le faire correctement, ne le faites pas du tout. C’est vrai.
54 Quand vous venez à Christ, si vous ne pouvez pas vous livrer carrément et totalement, et venir à Christ, ne venez pas du tout. Mais, lorsque vous désirez vraiment être un Chrétien, distinguez-vous. Faites-en une réalité. C’est ce que Dieu veut que vous soyez. Et ça va—ça va démontrer, vos œuvres vont démontrer ce qu’est votre caractère. C’est aux œuvres que vous faites qu’on reconnaît votre caractère.
55 Et maintenant, Josué, sa parole était en jeu; oui monsieur, exactement comme—comme pour Noé autrefois. Il fallait donc que Josué traverse ce fleuve. On aurait dit qu’il avait choisi le pire moment que l’on puisse imaginer. C’était au mois d’avril. C’est l’époque de la fonte des neiges, là-bas en Judée, et ça ruisselle le long des montagnes, le vieux Jourdain est boueux et il déborde et se répand jusque dans les—dans les champs, pour arroser les champs voisins du Jourdain. Et on aurait dit, si c’était selon les connaissances mathématiques, ou—ou pédagogiques, ou scientifiques, qu’il—il avait choisi le pire moment de toute l’année pour traverser le Jourdain. Mais Dieu aime choisir des moments comme celui-ci pour démontrer qu’Il est Dieu.
56 Et les hommes de Dieu, qui croient en Dieu et qui savent ce que Dieu a promis, n’ont pas peur de le faire, parce que Dieu s’en tiendra strictement à Sa Parole, aussi sûr qu’Il est Dieu.
57 Et quand il a dit : “Premièrement, prenez l’arche et avancez.” Et dès que les pieds de ces sacrificateurs ont touché le Jourdain, peu importe qu’il ait été déchaîné et en pleine crue, il s’est retiré devant la Parole Éternelle de Dieu, car la Parole était dans l’arche. Maintenant, Jésus a dit : “Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera jamais.” Ainsi, Josué, sachant que sa parole devait reposer sur la Parole de Dieu, il a mis la Parole de Dieu en premier.
58 Je souhaiterais que vous, les malades, ici ce soir, vous fassiez cela, que vous mettiez la Parole de Dieu dans votre confession. Appliquez votre confession, croyez-la, et exprimez-la; appelez les choses qui ne sont pas comme si elles étaient. C’est comme ça que nous allons de l’avant. Faites comme ça. La Parole de Dieu pourvoira d’un moyen.
59 Et dès que les pieds des sacrificateurs ont touché le Jourdain, il s’est retiré de part et d’autre. Et l’eau s’est arrêtée.
60 Vous rendez-vous compte? Le grondement de ce fleuve aurait entraîné la formation d’une berge, en vingt minutes, elle aurait été aussi grosse que—que certains de ces gros barrages modernes que nous avons, comme là-bas, le barrage Boulder, sur le Colorado. La manière dont le Jourdain déferle là-bas, depuis les montagnes, avec une grande force, qu’il déferle dans ces vallées.
61 Quand deux millions d’hommes à pied, accompagnés de femmes et d’enfants, avec un tel nombre, cela leur a probablement pris quatre ou cinq heures, ou plus. Qu’en pensez-vous? Ce fleuve aurait pu déborder. Mais Dieu a arrêté le fleuve. Amen. Oh, j’aime ça. Arrêté les flots! Et il est resté là jusqu’à ce qu’ils aient traversé.
62 Alors Dieu a dit à Josué : “Nous voulons faire un mémorial de ceci. Va là-bas, envoie chaque Israélite, un de chaque tribu, qu’ils ramassent douze pierres et qu’ils en fassent un mémorial. Et ce mémorial fera que, lorsque vos enfants passeront par ce chemin, ils demanderont : ‘Pour quelle raison ces pierres se trouvent-elles ici?’ Et vous raconterez comment Dieu a arrêté le Jourdain.” C’est un souvenir merveilleux. Un jour, dans un proche avenir, j’espère voir ces pierres, à l’endroit où elles se dressent encore comme un mémorial. Et puis, je pense à—à un autre mémorial… Quel glorieux mémorial béni cela a été!
63 Et puis je pense à un autre mémorial, quand un jour, une femme avait fait le mauvais choix. Elle a décidé de ne pas rester dans les plaines bien arrosées de—de, ou, plutôt de rester dans les plaines bien arrosées de Sodome et Gomorrhe, et de se montrer sociable et de vivre comme les autres femmes en ce temps-là.
64 Elle n’a pas fait le bon choix, elle n’a pas fait comme Sarah, qui est restée sur les terres arides. Elle, qui n’a gardé que la Parole de Dieu dans son cœur. Elle était obéissante et charmante avec son mari, au point qu’elle l’appelait son “seigneur”. Et c’est là que Dieu est descendu, accompagné de deux Anges, pour les visiter dans la tente.
65 Mais, Mme Lot, elle est devenue très mondaine et elle a été absorbée par les choses du monde. Quelle leçon pour nous, aujourd’hui, qu’il est possible que notre esprit devienne trop mondain. Et je suis certain, aujourd’hui, que l’esprit de l’église, en général, devient trop mondain. Peut-être bien que ce n’était pas l’intention de Mme Lot de devenir comme ça, quand elle est descendue là-bas. Elle s’est dit : “Je vais simplement me montrer sociable.” C’est bien d’être sociable, mais ne prenez pas les habitudes du monde.
66 Quand vous allez quelque part, allez-y comme Shadrac, Méschac et Abed-Nego, et Daniel. Ils avaient résolu en leur cœur qu’ils ne se souilleraient pas, peu importe ce qui arriverait. Peu importe que les autres dans l’église rétrogradent, quoi qu’il arrive, ils avaient résolu cela en leur cœur. Et, aujourd’hui, ils sont un mémorial.
67 Et Mme Lot représente un mémorial. Quand Dieu lui a envoyé son dernier message de grâce, quand Il a envoyé ces Anges là-bas pour leur dire que quelques heures plus tard, Sodome et Gomorrhe allaient être brûlées, elle n’a pas pu supporter l’idée d’abandonner sa vie sociale, d’aller dans un désert, de vivre comme Sarah avait vécu là-bas dans le désert, et de devoir porter les vêtements simples et ordinaires des femmes de la plaine. Elle voulait vivre dans le luxe. Son mari était devenu un homme important dans la ville. Il siégeait à la porte de la ville, comme juge ou comme maire de la ville. Et elle désirait vivre dans le luxe. Elle ne pouvait pas supporter l’idée de devoir abandonner ces choses. Et alors qu’elle sortait de la ville avec son mari, elle regardait continuellement en arrière, pleurant de chagrin parce qu’elle devait tout abandonner, se séparer de cette forme de mort.
68 Jésus a dit : “Quiconque met la main à la charrue, et qui même se retourne pour regarder en arrière, n’est pas digne de labourer.” Quelle sorte de gens devrions-nous être? Celui qui met la main à la charrue et qui ne—ne retourne pas en arrière, mais ne fait que se retourner pour regarder en arrière, n’est même pas digne de labourer. Oh, nous devrions garder les yeux et nos cœurs sains. Peu importe ce que font les autres, peu importe ce que fait l’église, peu importe ce que fait le voisin, peu importe ce que fait n’importe qui d’autre, gardez vos cœurs centrés sur le Calvaire. Ne vous arrêtez même pas pour regarder en arrière. Nous n’avons pas le temps de regarder en arrière.
69 Et cette femme, parce qu’elle a fait ça, Dieu a donné un mémorial à tous ceux qui se retournent pour regarder en arrière, après avoir accepté Christ à un moment donné comme leur Sauveur personnel. Elle est devenue une statue de sel. Et elle se tient là jusqu’à aujourd’hui, on peut la voir dans les champs, une femme debout, la tête tournée, regardant en arrière. Et elle regarde en arrière par-dessus son épaule gauche, elle regarde en arrière vers les champs. Son cœur était là-bas derrière. Pourtant, c’est comme si on l’avait forcée à faire ça.
70 Et aujourd’hui, bien des gens acceptent Christ de cette manière-là, car ils sortent du monde avec le sentiment qu’on les force à faire ça. Ils continuent à aspirer après ces choses et à les convoiter, et ce ne sera pas long avant qu’ils se retrouvent là. Et ils sont—ils sont de terribles mémoriaux de la grâce de Dieu, de l’amour de Dieu qui leur a été témoigné. Des mémoriaux!
71 Bon, à l’époque de Jésus, sur la terre, les Juifs avaient construit un temple comme mémorial. Et ils avaient fait remarquer à Jésus combien ce temple était magnifiquement construit. Et Il a dit… Il avait fallu quarante ans pour construire le temple; environ quatre-vingts ans au total. Pendant quarante ans, ils avaient taillé des pierres dans différentes parties du monde. Pendant les quarante ans de sa construction, il n’y a pas eu le moindre grincement de scie, pas le moindre coup de marteau.
72 Mais, vous savez, même Jésus a dit ici : “Ne regardez pas à cela, car Je vous déclare qu’il viendra un temps où il ne restera pas pierre sur pierre, pas une pierre sur l’autre.”
73 Juste avant cela, Il avait prononcé ces belles Paroles mémorables : “Les cieux et la terre passeront, les temples passeront, les mémoriaux passeront, mais Ma Parole demeure le mémorial éternel.”
74 L’arche a pourri, il y a des années. Les tombeaux des prophètes se sont effondrés. Et tous les autres mémoriaux sont tombés en ruines avec le temps, et les pierres ont été emportées. Mais la Parole de Dieu demeure exactement la même : magnifique, aux siècles des siècles! Aussi vivante et rafraîchissante ce soir, pour les croyants d’aujourd’hui, qu’Elle l’était aux jours où Elle a été prononcée.
75 Pas étonnant qu’Élie, ce matin, dans notre…le message que notre frère nous a apporté. Quand ils ont voulu construire une grande école pour les prophètes, comme mémorial, Élie, lui, a choisi quelque chose de meilleur, un miracle de Dieu pour faire remonter un instrument qui était tombé et le faire flotter sur l’eau. C’était la Parole du Seigneur.
76 Et ce soir, celui qui recevra la Parole du Seigneur dans son cœur comme mémorial fait bien mieux que ceux qui essaieraient d’ériger un grand mémorial.
77 Il n’y a pas longtemps, quand j’ai entendu parler, quand j’étais en Italie, j’ai entendu parler de Mussolini et de cette grande statue d’une douzaine de mètres de hauteur qu’il avait construite comme mémorial de l’athlétisme, étant lui-même un athlète. J’ai voulu retrouver ce mémorial. Et, vous savez, il avait été réduit en poudre par une bombe de gros calibre.
78 Il y a deux ou trois ans, je me suis trouvé à l’endroit où les pharaons d’Égypte avaient élevé de grands temples et de grandes idoles. Et je… On m’a dit qu’il faudrait creuser le sol à une profondeur de six mètres pour trouver le terrain sur lequel se dressaient ces mémoriaux.
79 Je me suis trouvé là où César Auguste, Hérode et les grands de Rome se sont tenus. J’ai marché dans une rue près de celle qu’il empruntait en quittant le palais, et elle est à environ huit mètres sous terre. Ces mémoriaux ont disparu.
80 Mais cette Parole vivante de Dieu reste exactement la même et tout aussi précieuse. Voilà un mémorial.
81 Alors, je dis, aujourd’hui, frère, les choses que vous faites, les paroles que vous prononcez, comment vous traitez votre prochain, et ce que vous faites au sujet de Christ, tout cela sera un mémorial éternel. Vous pouvez avoir une belle maison à laisser à vos enfants. Vous pouvez travailler pour laisser des biens à vos enfants. Mais moi je préfère leur laisser la Parole de Dieu plutôt que toute autre chose. Ces maisons disparaîtront. C’est tout à fait en ordre, c’est bien. Je n’ai rien contre ça. Mais ne faites pas ces choses mineures en négligeant les grandes choses, vous voyez. Parce que la Parole va… La maison va périr, et les gens périront avec elle. Mais la Parole de Dieu les ressuscitera dans les derniers jours et leur redonnera la Vie Éternelle et immortelle. Alors, pour constituer un tel patrimoine : la Parole Éternelle de Dieu!
82 Je pense à ce vieux cantique que nous chantions ici autrefois, il y a des années :
Le temps n’est que changement rapide,
Rien sur terre n’est immuable;
Bâtis ton espoir sur les choses Éternelles,
Tiens la main du Dieu vivant!
À la fin de notre voyage,
Si vous êtes trouvés fidèles,
Votre belle demeure dans la Gloire,
Votre âme ravie verra.
83 C’est tellement mieux de regarder là, — alors que vous vous dirigez vers le soleil couchant, que vos veines se refroidissent dans votre corps, que vos enfants sont là, autour du lit, — en sachant que vous avez construit un mémorial, que “Mes chéris, un jour papa vous retrouvera de l’autre côté!” Je préférerais avoir ça!
84 Quand le médecin dit : “Billy, on ne peut plus rien faire pour toi.”
85 Alors je vois mes petits enfants et je les embrasse pour leur dire au revoir. Je dis : “Mais Papa n’est pas en train de mourir. Il va se reposer, à un certain Endroit. ‘Car, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, j’en ai une qui m’attend déjà.’” Un mémorial qui rend un tel témoignage! J’aimerais mieux faire cela, devant mes enfants, que de dire : “Mes chéris, j’ai pour vous un million de dollars dans cette banque, et un million là dans cette autre.” Je préférerais laisser ce témoignage-là.
Nos départs laissent derrière nous
Des empreintes sur les sables du temps;
Des empreintes, que peut-être un autre,
Naviguant sur l’océan solennel de la vie,
Un malheureux frère naufragé,
Voyant cela, reprendra courage.
Absolument! Laissez-leur, comme mémoriaux, vos témoignages.
86 Combien je me souviens, ce soir, d’un vieil homme étendu là, qui vivait ses dernières heures; il m’a appelé l’autre jour, il voulait que je prêche à ses funérailles, au Tabernacle de Paul Rader. Il s’agit de mon cher ami F. F. Bosworth, un saint consacré qui allait rencontrer son Créateur. Il a dit : “Frère Branham, c’est maintenant le moment le plus heureux de ma vie.” Il a dit : “Je suis si heureux de savoir que je vais Le rencontrer, j’ai de la peine à dormir la nuit.”
87 J’ai entendu parler de Mme Aimée McPherson; sans vouloir lui manquer d’égards — une femme merveilleuse. Je vois des failles ici et là. Je vois des failles de Smith Wigglesworth et du Dr Price, et de beaucoup de ces grands hommes, mais je n’ai jamais entendu quelqu’un parler d’une seule faille laissée par F. F. Bosworth. Ô Dieu, que ma fin soit pareille : un mémorial de la grâce du Seigneur Jésus-Christ!
88 Je me souviens d’E. Howard Cadle, par ici, il n’y a pas longtemps, quand il était étendu par terre, lui un ivrogne qui jouait à l’argent et les—les mouches qui s’envolaient de sa bouche. Alors que sa chère vieille maman, là-bas, avait prié et cru, elle s’était accrochée à Dieu pour son fils ivrogne. Eh bien, quand il a quitté ce monde, il a laissé un témoignage et un mémorial de la grâce suffisante du Dieu Tout-Puissant. Quand la Parole de Dieu Lui est présentée, dans la prière, Dieu est tenu d’y répondre.
89 Dieu est en train de construire une Église comme mémorial, un mémorial de Son sacrifice. Christ n’est jamais venu sur terre pour mourir en vain. Sa mort ne sera pas vaine. “De ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.” Si les gens refusent de vivre Cela, s’ils refusent de prendre Ça en considération et de prendre conscience du grand don que Dieu leur a donné, de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Assurément qu’Il le fera! Quand j’y pense et que je pense au grand prix qu’Il a dû payer! Bon, à présent…
90 Tout le monde veut tout gratuitement, veut tout… C’est le mode de vie américain, aujourd’hui. Obtenir tout ce que l’on peut pour rien. Frère, on n’a rien qui ait une quelconque valeur pour rien. Vous devez payer pour ce que vous obtenez. C’est exact. Vous devez payer, et ça coûte cher.
91 Et votre salut a coûté cher à Dieu. Il Lui a coûté Son Fils unique, pour donner la Vie Éternelle à chaque homme et le rendre heureux, ce soir, et lui faire vivre des choses qui valent la peine d’être vécues. Non pas pour laisser quelque chose à nos enfants; il n’y a pas d’héritage à léguer qui soit plus grand que le salut de notre Seigneur Jésus. Certainement pas.
92 Or, de grands prix sont payés. Le temps de l’épreuve doit arriver. Ce sont des mémoriaux qui ont fait leurs preuves. Et le seul mémorial qui ait jamais bien résisté à l’épreuve, c’est la Parole de Dieu. Oh, des incrédules ont essayé de La faire disparaître. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient, mais Elle ne passera jamais. Elle ne peut jamais faillir.
93 Abraham, quand il a reçu ce mémorial de Dieu : “Tu vas avoir un bébé par cette femme, Sara”, pendant vingt-cinq ans il l’a cru de tout son cœur, et il a nié tout ce qui y était contraire, car il savait que Dieu tiendrait Sa Parole.
94 Les incrédules, aujourd’hui, ils se lèvent et essaient de salir la Bible. Avant de pouvoir arrêter la Bible, il vous faudrait arrêter le temps avant de pouvoir le faire. Tout le monde athée, tous les peuples athées, tous les communistes, et peu importe ce qu’ils sont, tous les bouddhistes, tous les jaïns, tous les mahométans sont obligés de témoigner de la naissance du Seigneur Jésus-Christ, tous les jours. Eh bien, toutes les fois que vous signez une lettre, amen, toutes les fois que vous écrivez la date, vous témoignez que Dieu a envoyé Son Fils, il y a mille neuf cent cinquante-sept ans. Frère, vous n’arriveriez pas à arrêter cela. Ce serait impossible. “Les cieux et la terre passeront, mais Mes Paroles ne passeront jamais.”
95 Il y a quelque temps, j’étais à New York, je me suis rendu sur une petite île, vers la Statue de la Liberté, qui a été offerte aux…offerte par le gouvernement français aux États-Unis, il y a bien des années. Et elle tient une torche allumée. Nous sommes montés vers le bras. Il y a là une fenêtre. Et là où brillait cette grande lumière, j’ai remarqué que le long du mur, il y avait un tas de petits moineaux, qui étaient tous morts, gisant là le long du mur. Et j’ai dit au guide : “Qu’est-ce qui est arrivé à ces moineaux? Ont-ils été électrocutés?”
96 Il a dit : “Non monsieur. On ne les a pas encore ramassés ce matin.” Il a dit : “Il y a eu un orage, la nuit dernière, un gros orage s’est abattu sur cette baie.”
J’ai dit : “Oui monsieur. Je suis au courant.”
97 Il a dit : “Les pauvres petits ont été pris dans l’orage.” Et il a dit : “Quand ils sont venus dans cette lumière, ils ont essayé d’éteindre la lumière en la frappant. Vous voyez? Ils se sont simplement cognés contre cette vitre et l’ont frappée.” Et il a dit : “Au lieu de se servir de la lumière pour se mettre à l’abri, ils ont essayé d’éteindre la lumière en la frappant.”
98 Alors l’inspiration m’a saisi. C’est vrai. Les hommes et les femmes qui cherchent à éteindre la Lumière de Dieu ne font que se fracasser la tête. Et cette Lumière, pourquoi ne s’En servent-ils pas pour se mettre à l’abri, au lieu de se fracasser la tête? Ils essaient de La renier, en disant : “Les jours des miracles sont passés. La guérison Divine, ça n’existe pas, ni le salut qui touche le cœur, aucune de ces choses.” Ils se tapent la tête contre le poteau. Pendant qu’ils font cela, la grande Église de Dieu continue à avancer et à monter sans relâche. Des gens se lèvent en prétendant être ceci et cela, puis échouent et ainsi de suite. Mais l’Église de Dieu continue à avancer, et la Parole de Dieu continue à avancer. Elle est faite du type de matériau qu’il faut.
99 Il n’y a pas longtemps, là-bas en Australie, la grande Australie qui dépend de la Couronne britannique, c’est comme l’Afrique du Sud qui est juste de l’autre côté par rapport à l’Australie. À Sydney, il y a une grande ville qui longe la baie, là-bas; Frère Beeler sait probablement plus de choses à ce sujet que moi. Quoi qu’il en soit, ils voulaient construire un pont pour relier le—le nord de Sydney au sud de Sydney. Ils ont lancé un appel dans tout le pays pour trouver des architectes, des constructeurs de ponts, pour qu’ils viennent construire ce pont. Aucun n’a accepté. Personne n’a osé accepter. Dès qu’ils arrivaient là, ils découvraient que le fond de la mer n’était que du sable mouvant. C’était du sable mouvant et rien ne tiendrait. Ils l’ont testé et sondé, et ils ont poursuivi leur chemin. Ils ont dit : “Non, nous n’oserions même pas tenter la construction d’un tel pont. Ce n’est pas faisable.”
100 Quelque temps après, un jeune architecte est venu de l’Angleterre, un homme célèbre, un homme réputé, qui avait une bonne réputation.
101 Oh, j’aime ça! J’aime un homme qui a une réputation. Oh, vous n’avez pas besoin d’être un homme important. Vous pouvez être une personne très pauvre qui vit dans une ruelle et avoir une bien meilleure réputation qu’un potentat. Absolument. Vous n’avez pas besoin d’être riche. Vous pouvez simplement avoir une réputation. Elle déclare, votre réputation, ce que vous êtes, elle fait de vous ce que vous êtes. C’est ce qui vous donne votre réputation. Et on vous connaît par votre réputation.
102 Cet homme est allé là-bas avec une excellente réputation. Il a examiné la situation à fond. Il a arpenté la rive pendant plusieurs jours. Il l’a examinée. Il a testé la chose. Il l’a sondée. Il a regardé autour de lui. Quelque temps après, il est allé chez le maire et lui a dit : “J’accepte ce travail.”
“Eh bien,” a-t-il dit, “monsieur, vous savez ce que vous acceptez?”
Il a répondu : “Je comprends parfaitement.”
103 Il a dit : “Eh bien, ce grand architecte a dit… Des architectes américains et des architectes du monde entier, des constructeurs de ponts, sont venus ici, et ils ont eu peur d’entreprendre ce travail.”
104 Il a dit : “Mais monsieur, moi je n’ai pas peur de ce travail. Je l’accepte.” Il a dit : “Je suis conscient que j’ai une réputation dans le monde entier en tant que constructeur de ponts; mais je vais mettre ma réputation en jeu, car je suis capable de le construire.” Oh, il avait une vision! Avant qu’un homme puisse se faire une réputation, il doit avoir une vision de ce qu’il fait.
105 Oh, béni soit le Seigneur! C’est pour cette raison qu’il y a un Ciel où aller. C’est pour cette raison que nous pouvons avoir une réputation comme Chrétien, nous savons quel genre de matériau se trouve dans cet édifice. C’est vrai. Il y a le Sang de Jésus-Christ dans cet édifice. C’est vrai. Son Sang qui tache a lavé tous les péchés. Il m’a retiré des ruelles de l’enfer et a fait de moi Son serviteur. Alors, je crois en Lui. Je suis donc passé de la mort à la Vie. Et tous les croyants aussi, parce qu’ils ont confiance et qu’ils croient en ce grand Constructeur, ce grand Architecte.
106 Alors, quand cet homme a fait cela, ce qu’il a d’abord fait, pour s’assurer qu’il avait raison, il est allé là-bas. Et il a dit : “Maintenant, avant de commencer la construction de ce pont, il faut que nous trouvions un fondement solide. Il faut que nous allions le chercher.” Il savait que tout au fond, sous ce sable, se trouvait l’écorce terrestre, c’était du rocher solide. Qu’a-t-il fait si ce n’est de se procurer d’énormes pompes? Il est arrivé sur les lieux, il a fait descendre de gros tuyaux et, à l’aide de ces pompes, il a soufflé vers l’extérieur tout ce sable mouvant jusqu’à trouver le rocher solide. Une fois le rocher dégagé, il a ancré là-dedans de gros boulons, et il a préparé la place. Et c’est ce qu’il a fait à chaque endroit.
107 Puis il est allé chercher les meilleurs architectes qu’il puisse trouver pour l’entourer, les plus grands scientifiques, le meilleur matériel. Il a fait venir l’acier pour son pont. Quand il a fait cela, il n’a pas voulu placer là une seule pièce d’acier, pas même un boulon, qui n’ait été premièrement testée scientifiquement; pour voir s’il y avait des défauts à l’intérieur, pour voir si des petits trous d’air s’étaient formés pendant la fabrication à la fonderie, pour voir si cela avait été bien vérifié. Oh, quel—quel mémorial ce serait, si…pour sa réputation de constructeur de ponts.
108 S’il a pris tant de peine pour s’assurer que le pont serait sûr, quelle peine pensez-vous que Dieu a prise pour s’assurer que cette Église soit en sécurité? Oui monsieur. Il y a un mémorial de la mort de Christ, c’est Son Église. Certaines personnes refusent de vivre cela, mais d’autres l’acceptent. Mais c’est un temps d’épreuve. Dieu met les gens à l’épreuve, aujourd’hui, pour qu’ils soient Ses mémoriaux.
Très souvent, les gens disent : “Oh, je suis tellement tenté!”
109 Béni soit le Nom du Seigneur pour les tentations! “Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort”, a dit Paul. “Chaque fils qui vient à Dieu doit premièrement être éprouvé et testé.” Et ces mises à l’épreuve deviennent plus douces et plus précieuses pour vous, que l’or précieux. C’est l’heure du test.
110 Il y a de nombreuses années, avant l’époque des fonderies, ils avaient coutume de prendre l’or… Et comment ils pouvaient savoir s’il était pur ou pas, qu’il s’était débarrassé de toutes les impuretés, de toute la pyrite de fer (c’est l’or des fous), que toutes les impuretés en étaient sorties, ils… Les batteurs le battaient, et ils le battaient et ils le retournaient, le battaient et le retournaient, jusqu’à ce que le batteur voie son—son reflet dans l’or.
111 C’est comme ça que Dieu fait avec Son Église. Il vous donne épreuve après épreuve, test après test, épreuve après épreuve, test après test, jusqu’à ce que la Vie de Christ se reflète dans votre vie; jusqu’à ce que vous deveniez paisible, sobre, doux, aimable, humble, prêt, soumis, disposé, détournant la tête des choses du monde et regardant tout droit au Calvaire, vers Celui qui vous frappe. Bien souvent, vous trouvez étrange qu’il y ait des épreuves cuisantes, des maladies et des persécutions. C’est fait seulement pour vous mettre à l’épreuve, faire sortir de vous la saleté, faire sortir de vous les impuretés, faire sortir de vous la lenteur, pour vous réveiller et vous amener à voir le reflet, ou plutôt permettre à quelqu’un de voir le reflet de Christ en vous, “Christ en vous, l’espérance de la Gloire”.
112 Il a testé chaque pièce. Finalement, il… Avant de mettre un boulon, il l’a testé. Il a tout testé.
113 Ensuite, quand il a eu tout terminé, alors, les moqueurs qui se tenaient là ont dit : “Ça ne tiendra pas. Ce n’est pas possible.”
114 C’est ce qu’ils disent aujourd’hui. “Cette religion du Saint-Esprit dont vous parlez, ce ne sera pas long que cet arbre sera consumé”. Mais il ne se consume pas.
115 Oh, le—le feu ne fait que l’arroser. Il ne fait que nous donner un nouvel espoir. Il ne fait que—que le fortifier, chaque épreuve, chaque test. Chaque fois qu’une rafale de vent s’abat sur un arbre et le balance d’un côté et de l’autre, et d’un côté et de l’autre, cela ne fait que dégager ses racines pour qu’il puisse s’enfoncer plus profondément et mieux s’accrocher. Chaque fois que la maladie frappe votre foyer, chaque fois que l’épreuve frappe votre foyer, chaque fois que les voisins disent du mal de vous, ça ne fait que vous secouer pour que vous puissiez vous dégager, afin d’aller plus profondément pour mieux vous accrocher au Rocher Éternel de la Parole immuable de Dieu. C’est comme ça que Dieu fait. Il envoie ces épreuves pour vous tester et vous mettre à l’épreuve, afin de vous secouer et vous donner un nouvel ancrage.
116 Puis, nous voyons, quand il a eu tout terminé, les critiques se sont tenus là et ont dit : “Ça ne peut pas marcher.” Et alors? L’architecte savait que son pont tiendrait. Il savait qu’il tiendrait, parce qu’il avait été testé.
117 C’est pour cette raison que Dieu a dit : “J’aurai une Église sans tache ni ride.” Amen. Elle avait passé le test. Et chaque enfant qui vient à Dieu doit être testé.
118 En ce grand jour commémoratif, alors qu’ils s’apprêtaient à s’engager sur le pont de part et d’autre pour se rejoindre au milieu de la baie, l’homme qui l’avait construit a dit : “Je ne demanderai cela à personne.”
119 Les architectes se tenaient tous là, ils ont dit : “À la première vibration, le pont s’écroulera aussitôt. Il sera dangereux.” Aucune compagnie d’assurance n’avait voulu l’assurer.
120 Il n’avait pas besoin d’une assurance. Il a dit : “Mon pont va tenir bon.” Il avait confiance. Maintenant, il fallait qu’il le teste, parce que sa réputation était en jeu. Assurément qu’elle l’était. Et si ce pont tenait bon, il serait un mémorial.
121 Voilà pourquoi je sais que ce salut d’autrefois qui touche le cœur et qui vient de Dieu tiendra bon : la réputation de Christ en dépend. Il ne nous donnera pas quelque chose pour bâtir une Église qui soit une théologie fabriquée par l’homme, ni une expérience reçue dans une école, ou construire un séminaire comme ils voulaient le faire ce matin, pour former des prédicateurs. Un vrai prédicateur vient du séminaire de la grâce de Dieu, d’un appel de Dieu, et cela a fait ses preuves. C’est vrai. Cela tiendra bon. Dieu a confiance en vous. Nous avons confiance en Lui. Le pont va… Le vieux poète a dit :
Mon ancre tient bon, au-dedans du voile.
Dans chaque orage et chaque tempête,
Mon ancre tient bon, au-dedans du voile.
122 Nous ne savons pas qu’est-ce qui tient bon, mais Quelque Chose tient bon. C’est vrai. Le bateau est ancré là-bas dans le port. Et il y a une corde de salut qui tient le cœur humain, afin que l’homme né de nouveau passe de la mort à la Vie. Tous les démons de l’enfer ne pourraient le faire douter de cela. Il y a Quelque Chose qui tient bon à l’intérieur. Qu’il soit ballotté! Qu’il soit secoué! Amen. Il tiendra bon, à tous les coups, parce qu’il se trouve en Jésus-Christ.
123 Et puis cet homme a dit : “Je ne demanderai cela à personne, mais”, il a dit, “j’irai moi-même.”
124 Le maire de la ville s’est avancé et a dit : “Monsieur, j’ai certainement confiance dans votre pont.”
125 L’architecte a dit : “Si vous avez confiance dans mon pont, suivez-moi. Très bien, venez le tester.”
126 Le maire a dit : “Ma voiture sera garée là ce matin-là. J’irai avec vous.”
127 La compagnie de chemins de fer a téléphoné pour dire, elle a appelé pour dire : “Monsieur, nous avons confiance dans votre pont. Nous aurons…”
128 Il a dit : “Si vous avez confiance dans mon pont, amenez quatre locomotives chargées et mettez-les sur le pont. Si vous avez confiance, suivez-moi. Si vous croyez qu’il a été testé et éprouvé; si vous le croyez, venez, accompagnez-moi.”
129 Et, en voyant son courage, beaucoup de gens lui ont écrit des lettres. Voilà ce que les gens cherchent, ce sont des hommes courageux, pas ceux qui sont mous.
130 Si vous croyez pouvoir vous en tirer en allant à l’église et en disant “amen” de temps à autre et en criant un peu, en inscrivant votre nom dans un registre, et puis retourner vivre comme le diable, vos propres œuvres démontrent ce que vous êtes. Votre caractère le démontre. Mais Dieu…
131 Le monde veut voir des hommes courageux, quelqu’un qui a du courage, qui se tiendra là, comme un mémorial du salut par la grâce de Jésus-Christ. C’est vrai.
132 Le jour où le pont devait être ouvert, les gens sont revenus, ils ont dit : “Préparez-vous. Préparez vos appareils photo,” tous, les journalistes ont dit, “parce que ce pont va s’écrouler.”
133 Ce jeune homme s’est avancé là sur le pont, a garé sa voiture, a regardé derrière lui, il a vu ces locomotives toutes alignées, il a vu là le maire qui lui faisait signe de la main. Il a regardé et il a vu des dizaines de milliers de piétons qui se tenaient là, prêts à marcher avec lui. Il a dit : “Que la fanfare commence à jouer!” Frère, quand la fanfare s’est mise à jouer, que les sifflets ont résonné, que les klaxons ont retenti, je vous assure que cela a provoqué une terrible vibration. Mais il a traversé le pont à pied, et le pont n’a absolument pas bougé. Pourquoi? Il s’est mis tout devant, parce que, s’il devait s’écrouler, il voulait partir avec.
134 Et Jésus-Christ est venu du Ciel, la Gloire, de la Gloire Il est venu ici-bas, pour bâtir une Église. Et les matériaux qu’Il Y place sont des matériaux qui ont fait leurs preuves. Vous pouvez peut-être vous avancer à l’autel et faire une confession, mais quand Il découvre des évents et tout, voyez-vous, le monde—le monde vous a injecté des vers, et tout — vous ne pourrez pas tenir ferme. Alors Il vous rejette, vous écarte. Dieu veut une église qui a fait ses preuves, pas quelqu’un qui est Chrétien aujourd’hui et rétrograde demain, qui est en dedans et en dehors, en haut et en bas; Il ne peut vous placer nulle part.
135 Mais Il a une église qui a été testée, qui est passée par les épreuves, qui a connu des pertes douloureuses, la maladie, le chagrin, la mort, et qui tient bon, qui maintient son témoignage. Voilà l’homme qu’il faut, oui, voilà l’homme qu’Il cherche. Que vous soyez une personne très pauvre, peu importe. Que vous soyez mendiant, peu importe. Que vous soyez chiffonnier, peu importe. Quoi que vous soyez, Dieu vous met à l’essai. Il cherche des matériaux qui ont fait leurs preuves. Je crois qu’un de ces jours, quand cette glorieuse Église…
136 Alors que la science déclare : “Comment est-il possible de perdre cela? La gravitation retient attaché à la terre.”
137 Maintenant je me sens religieux. Je vais vous dire quelque chose. [Frère Branham donne six coups sur la chaire.—N.D.É.] Cette Église qui a fait ses preuves existera un jour. [Frère Branham donne un autre coup sur la chaire et tape une fois dans ses mains.] Peut-être que la moitié d’entre eux dorment dans la poussière de la terre. Je ne sais pas où ils sont, mais Dieu a Ses matériaux, entièrement testés. Un jour, Il viendra se placer en tête : “Suivez-Moi!” Il traversera les atmosphères, les stratosphères, sphère après sphère, Il ira jusque dans la Présence du Dieu Tout-Puissant, accompagné d’une Église qui a fait ses preuves. C’est un mémorial de Sa grâce; c’est un mémorial que Dieu Lui donne.
138 “Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.” Et tout homme qui vient à Christ est un cadeau d’amour de Dieu, et Christ le met à l’épreuve. Et s’il supporte l’épreuve, Il le place dans le pont, le fixe solidement, lui attribue une position, Il le place là, sachant qu’il tiendra bon jusqu’au bout du chemin. Amen. Des matériaux qui ont fait leurs preuves!
139 “Sur ce Roc”, pas sur un roc de fanatisme, pas sur un tas d’émotions, pas sur un tas de théologie d’église, pas sur une dénomination. Mais “Sur ce Roc,” la Parole de Christ, “Je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne pourront jamais prévaloir contre Elle.” Elle sera là.
140 Ce sera un mémorial de Sa grâce, devant les Anges. Quand, un jour, les Anges Lui ont demandé : “Pourquoi descends-Tu sur la terre?” Il reviendra et présentera cette Église sans défaut, sans tache, sans ride. Voilà le matériau. Voilà, c’est ça. Sa réputation. Il doit le faire. Ce constructeur de ponts devait construire ce pont; il devait le faire, ou perdre sa réputation. Christ aura une Église, et Il doit le faire. Parce qu’Il est venu sur la terre et est devenu chair, et a habité parmi nous; et Il est devenu péché, pour que nous puissions devenir justes. Il est devenu nous, afin que nous, par Sa grâce, nous devenions Lui. Il est venu prendre notre place, comme pécheur; pour nous laisser prendre Sa place, comme fils et filles de Dieu, dans la Présence de Sa Majesté. Quelle grâce de la part de Dieu!
141 Comment pourrions-nous dire : “Ces Paroles ne sont pas vraies”? Les cieux et la terre passeront, mais ces Paroles ne passeront jamais.
142 Il y a quelques soirs, un jeune garçon indien, aveugle depuis qu’il était âgé de trois—trois ou quatre semaines, a recouvré la vue, il voyait normalement, et il est redescendu de l’estrade. Qu’est-ce que c’était? C’était un mémorial de la Puissance et de la grâce de Jésus-Christ qui a fait ses preuves. Que Son saint Nom soit béni!
143 Le temps de l’épreuve! Les épreuves, les difficultés, les secousses et les tiraillements ne servent qu’à détecter des défauts en vous, pour voir s’il y en a. C’est Dieu qui vous secoue et vous met à l’épreuve.
144 À l’époque, le grand César Auguste, après une grande bataille très célèbre, où il avait remporté une grande victoire, il…ils allaient préparer une cérémonie en son honneur à Rome. Il leur a dit : “Je veux qu’il y ait un homme, un homme digne, qui se tienne à mes côtés quand je défilerai sur mon char.” Il a dit : “J’aimerais que quelqu’un partage ces bénédictions avec moi.” Et tous les… Cette information s’est répandue dans les camps. Tous les officiers ont taillé leurs plumets et poli leurs épées, ils ont fait briller leurs armures et tout, ils se sont entraînés à se tenir bien droits et à saluer leur roi d’une certaine manière, et ainsi de suite.
145 Et chacun s’est présenté devant lui, revêtu de sa grosse armure, alors qu’il était assis là sur son trône, en train d’observer. Et voici, un officier s’est avancé avec son grand et beau plumet, taillé en biseau, il s’est tenu là et a fait son geste de salut. César a hoché la tête; l’homme est parti. Un autre s’est avancé, a fait son geste de salut. César a hoché la tête; et il est parti. Plusieurs fois de suite, un soldat après l’autre.
146 Finalement, tout au bout de la queue, un petit fantassin est arrivé. Il n’avait pas de bouclier à polir ni de plumet à tailler. Néanmoins, il s’est présenté devant César. Il ne savait même pas comment saluer correctement, mais il a simplement baissé la tête et s’est éloigné.
147 César a dit : “Attends un instant. Qui es-tu? Reviens ici.” Il s’est avancé là. Il l’a regardé. Il y avait des cicatrices sur son visage, il était balafré, défiguré et estropié. Il a dit : “D’où te viennent ces cicatrices?”
Il a dit : “Du champ de bataille, alors que je me battais pour mon seigneur, César.”
148 Il a dit : “Monte ici et assieds-toi à mes côtés. Tu es celui qui a été testé et qui a fait ses preuves.”
149 Frère, ce n’est pas le moment de tailler des plumets, ce n’est pas le moment de recevoir de l’instruction. C’est l’heure de faire ses preuves. C’est le moment où Dieu teste Son Église, pour trouver les cicatrices de dures épreuves, de combats et de batailles. Voilà celui qui se tiendra à Ses côtés dans le char.
150 Oh, combien Élisée a été testé et mis à l’épreuve, avant de pouvoir revêtir un manteau de prophète! Voyez comment Élisée a jeté ce manteau sur son épaule! Il fallait qu’il soit l’homme approprié! Élisée l’a observé là dans le champ, pendant qu’il labourait. Dieu a dit : “Voilà l’homme qu’il faut. Voilà l’homme qui peut porter ce vêtement. Voilà l’homme qui peut porter ce manteau. Il peut prendre ta place.”
151 Béni soit le Nom du Seigneur! Comme Son œil qui voit tout parcourt la terre, essayant de trouver un homme qui portera ce manteau dont Il a parlé. “Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Pouvez-vous être baptisés du même baptême que Moi? Vous le pouvez”, leur a-t-Il dit.
152 Alors, nous, aujourd’hui, qui sommes l’Église, on doit revêtir le manteau de Christ; toute l’armure de Christ, tout, le bouclier et la cuirasse, et l’armure, afin qu’en ce Jour-là, nous puissions nous tenir là, irréprochables. Il cherche des matériaux qui ont fait leurs preuves, afin qu’Il puisse dire : “Voilà Mon serviteur. Je l’ai mis à l’épreuve. Je l’ai testé. Je l’ai fait passer par là, comme Job. Il réussit toujours à cent pour cent.” Que Dieu soit miséricordieux envers nous, afin que nous puissions prendre Dieu au Mot et être des mémoriaux qui ont fait leurs preuves.
Prions.
153 Père béni, nous Te remercions, Dieu Très Saint, du plus profond de nos cœurs, de nous faire passer des temps d’épreuves, chaque épreuve. Elles ne nous démoralisent pas, Seigneur, mais nous sommes reconnaissants que Ta grâce ait suffi pour nous aider à surmonter ces durs moments d’épreuve.
154 Ce soir, combien cela a transporté de joie l’auditoire, quand cet homme a parlé de Grâce infinie, et quand nous sommes arrivés à ce couplet-ci :
Que de dangers, de labeurs et de pièges,
J’ai déjà traversés;
La grâce m’a mené en sûreté jusqu’à présent,
Et la grâce me mènera à la maison.
155 Oh, cela a transporté de joie le cœur des gens! Nous croyons que cela s’alignait bien avec le Message de ce soir, que c’est un temps d’épreuve, par des dangers, des labeurs et des pièges. C’était pour aider le Chrétien, celui qui s’est examiné maintenant et qui sait qu’il est resté fidèle, par la grâce de Dieu. C’était pour faire honte à ceux qui sont tombés, qui ont des hauts et des bas, qui s’en fichent, et qui ont une vie dissolue. Ô Dieu, pas même une cicatrice qui témoigne des combats. Seigneur, nous Te prions ce soir de sanctifier l’Église, par Ton Sang sacré et glorieux, et de libérer de tous les défauts, de tous les points faibles, et—et de tous les filetages défectueux. Usine-les de nouveau et—et taraude-les encore une fois, Seigneur, et—et fais d’eux le bon matériau. Ô Père Éternel et béni, écoute la prière de Ton serviteur.
Et pendant que nous avons la tête inclinée.
156 S’il y avait une telle personne ici ce soir, qui sent qu’en ces temps d’épreuve, Dieu ne l’a jamais trouvée fidèle à son poste. Quand des disputes éclatent, vous jetez-vous dans la mêlée pour y participer? Quand des querelles éclatent, quand l’indifférence, quand des différends surviennent dans l’église, prenez-vous le parti des sectes et des cliques, et ainsi de suite? Écoutez-vous les commérages dans la rue et ailleurs? Si vous êtes coupable de ces choses, vous avez reçu les coups du diable, alors retournons dans le haut fourneau, ce soir, et soyons refondus pour en ressortir débarrassés de ces choses. Que Dieu nous filète et nous prépare pour que ce grand Pont soit pris dans l’Enlèvement. Si une telle personne est ici, et voudrait qu’on pense à elle dans la prière!
157 Vous dites : “Frère Branham, comment saurai-je que ce mémorial Éternel et immortel tiendra bon?”
158 Je vais vous citer Sa Parole, selon Jean 5.24 : “Celui qui écoute Ma Parole.” (Pas celui qui “Va à Mon école”.) “Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Éternelle, et ne vient point en jugement; mais il est passé de la mort à la Vie.”
159 Entendez-vous Sa Parole vous appeler, ce soir? Si vous l’entendez et voulez qu’on pense à vous dans la prière, voudriez-vous lever la main. Dites : “Frère Branham, priez seulement pour moi. Je veux être le matériau qu’il faut, afin que lorsque Christ emmènera Son Église, je ne sois pas…” Que Dieu vous bénisse, monsieur. “Je ne serai pas incertain, Il me placera directement dans l’Église.” Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, sœur. “Je veux être…” Que Dieu vous bénisse, frère. “Je veux être le type de matériau qu’il faut.” Que Dieu te bénisse, petit au fond là-bas. Que Dieu vous bénisse, mon cher frère, par ici. “Je veux être trouvé comme du véritable matériau. Je veux être capable de donner le témoignage de l’espérance qui repose en moi; cette espérance!” Que Dieu vous bénisse, sœur. C’est bien. C’est vrai.
“À quoi cela sert-il, Frère Branham, de lever les mains?”
160 Vous passez de la mort à la Vie. C’est ce que vous faites. Vous défiez chaque loi de la gravitation, à l’instant même. Voyez, si vous étiez juste un mannequin de cire assis là, vous ne pourriez jamais lever la main. Vous ne le pourriez pas. Mais cela montre qu’il y a un esprit en vous, un esprit, et cet esprit a entendu l’Esprit de Dieu vous parler. Et cet esprit qui est en vous a pris une décision, alors ça défie la science. Elle défie la gravitation. Elle se lève, ce qui montre qu’il y a en vous un esprit qui peut vous faire lever la main. Si vous étiez mort, vous ne pourriez pas le faire, mais vous avez pris Vie. Il s’est passé quelque chose.
161 Si vous êtes mort dans le péché et l’offense, Dieu ne peut plus vous parler, votre main restera baissée. Si vous n’êtes pas mort dans le péché et l’offense, alors Dieu peut vous parler, et vous recevrez la Vie, et vous lèverez la main. Voyez, cela montre que la Vie a pris une décision, vous avez accepté Christ. “Vous êtes passé de la mort à la Vie”, si vous êtes sincère.
162 Soyez sincère maintenant, en levant la main. Dites : “Dieu, sois miséricordieux envers moi, fais de moi ce que je dois être. Et je Te servirai toute ma vie. Je veux être trouvé prêt ce jour-là.” Soyez béni, mon cher frère, là au fond. Que Dieu te bénisse, jeune garçon. Que Dieu vous bénisse là-bas, frè-… Que Dieu soit avec vous. Que Dieu te bénisse, mon trésor. Très bien, quelqu’un d’autre. Que Dieu te bénisse, Frère Roy, ici, et que le Seigneur soit avec toi. Oui. “Seigneur, que je sois trouvé digne. Que je sois trouvé digne.” Que Dieu vous bénisse, mon frère tout au fond. C’est certain, Dieu vous voit. Réjouissez-vous. Quelqu’un d’autre aimerait qu’on se souvienne de lui dans la prière en ce moment? “Fais de moi…” Très bien. Nous allons…
1 And just wind that around, through the Bible,
the way we…you have taken the Book of Revelations, and the Book of
Exodus
and Genesis. And now I’ve come home to go squirrel
hunting. It’s honest. That’s
just all there is to it, just to be honest. And, Brother Roy, when
you
going? [Brother Roy says, “Tomorrow.”—Ed.] Tomorrow. All
right. So we just love to get home this time of year, so, it’s, we
want to
rest.
2 I’ve lost twenty pounds since I seen
you. I got on the scales, when I left from this meeting, I weighed
a
hundred and sixty-five; and got back, weighed a hundred and
forty-five. So, feels like my clothes is dropping down. So, I
lost a
lot of weight.
3 And some lady, today, going out, lovely sister,
she said, “Brother Branham, pray that I can lose it,
too.” [Brother
Branham laughs—Ed.]
4 And she a little bit on the strong side, so I
told her, “Just come, go along, preach right hard.” So, that’s
about all I
know, it certainly will take it down. But, we’ll soon be done with
the
troubles and trials.
5 Was thinking about getting old. You know,
two more years, I’m going to be fifty. Whew! I remember when
Frankie
Weber put in. He’s just about two years older than I am. He
put in a
quarter for his birthday offering, here. And I snapped my eye, and
I
thought, “My, Frankie Weber, twenty-five years old, a quarter of a
hundred!” It’s a half now. Just doesn’t take it long, does
it? Just goes right on.
6 We won’t stay long. Just this morning,
when our beloved brother was bringing that most remarkable message, I’m
sure we
all enjoyed it. And I happened to think of something when he was
preaching, back there, and I thought, “Maybe the Lord might give
me a
Scripture for that.” I had him to read some tonight from God’s
blessed
Word. And now I…just a few minutes to speak, and then we’ll pray
for the
sick, as usual.
7 And Wednesday night, this coming Wednesday
night, if the Lord permits, I’d like to start in the Book of
Hebrews, if
it’s okay. And the Book of Hebrews, for a lesson. And then,
maybe,
Sunday morning or Sunday night, continue it on. Then the following
Wednesday night, maybe pick it up again, just keep winding that around,
in the
Scripture.
8 And there’s some things that I noticed in the
church, just as I going by, that I think ought to be taught on a
little
bit, you know, things that seems to weaken down a little. And
I think
we could pick it up there in Hebrews. It’s a—it’s a very good
chapter,
very good place to read. Now, Brother Neville…I was going…That
come on my
mind, coming down.
9 And I’ve just got the New Testament here, and
I’m reading from a Collins Bible, the print is bigger. I’ve…After
I’ve got
nearly fifty, I have to push it too far away from me, to read that real
fine
print; it’s bad light, anyhow. And I go out in the sunshine
and still
read it. But when the light gets a little poorer, I have to push
it
away. And doctor told me that soon I was going to have some
reading
glasses.
And I asked him, “My eyes was
bad?”
10 And he tested them. Said,
“No. Ten-ten, that’s supreme good. Twenty-twenty is normal,
and—and
fifteen-fifteen is better.” And ten-ten, is, that’s all he could
read
it. So I could read anywhere he wanted, at a distance. He put
something out, and I started to read it. When he got closer, I
kept
getting slower and slower. I stopped when it got just about
like this. He
said, “Oh, yeah, you’re past forty.”
And I said, “Yeah.”
11 He said, “Well, naturally, your eyeballs get
flat.” Said, “Now, if you live a good, long life, you’ll get your
second
sight, I hope. That’s when you can read back again.”
12 But, you know, I was just thinking, that ain’t
too far off, at that. Just a little while. Brother Tony,
that’s bad,
isn’t it? [Brother Tony says, “No.”—Ed.] No, it
isn’t. It’s a
blessed thing. I’m getting older, one way, and younger another,
because
I’m going to that young, immortal, blessed body, where, brother,
there’ll
never be nothing wrong There. And I just live for that
time. That’ll
be wonderful.
13 Now, before I read the final closing text,
just a word to Him while we bow our heads.
14 We believe, Almighty God, that You intend for
Your children to be happy. It is not meant for us to be frowning
and
sorrowful, for it is written, that, “A merry heart doeth good like
medicine.” And we love to enjoy Your blessings and to have this
great
fellowship together. And as we…
15 As believers in Your Word, we fellowship
around the Word. That’s what we come here for, is not just to hear
a
Message, but to worship and fellowship with Thee, through the
reading and
preaching of the Word. Now, Lord, Thou will not disappoint
us. I’m
sure You’ll bless us in these hours.
16 Bless our noble and good pastor, Lord. We
pray that You’ll be with him. And as I noticed him today, in his
preaching, and see him as he smiled when he sang that song, “I’ll
soon be
done with troubles and trials.” And those sisters, and how they
sang it
around in the brush arbors and camp meetings. And it’ll be done,
one of
these days, and then go to that glorious Rest.
17 Now, Father, bless us as we read Thy Word, and
have read It, and refreshened our minds and hearts. And speak to
us,
tonight. And when the service is over, and we start to our
homes, may
we say, “Did not our hearts burn within us as He talked to us along the
way?” For we ask it in Jesus’ Name. Amen.
18 Now with such a real good evangelistic message
as we had this morning, and I was thinking, that, you know,
Brother
Neville was talking about overfeeding the children. Which, you
can. But now, tonight, we’re just a little talk for the
church. This
is just a talk for the church. And I wish to read the…another part
of the
Scripture, in the New Testament, Matthew the 24th chapter, and the
35th
verse, Jesus speaking.
Heavens and
earth shall pass away, but my words shall not pass away.
19 My subject tonight is the—the memorials: Time-Tested Memorials
Of God.
20 And I have a few announcements. I believe
I made it, for the…and some here that…about the meeting to begin with
the
Hebrews, the 1st chapter, Wednesday night, if the Lord is
willing. The reason I have to make it mention, that, like, my
meetings, I
can be at one place, and He’ll call me another. I just have to go
as He
calls, you know.
21 That’s the reason I can’t be like Brother Oral
Roberts and those fellows who set their meetings two or three
years ahead,
and, “We’ll be there,” and those big burly-faith
men. They—they—they got
their message.
22 But my Message is just wherever God sends,
whether it’s here, there, wherever it is. I have to go just when
He
sends. And it’s two different ministries; only, the same God, the
very
same God.
23 I was thinking, yesterday, in my talk to a
neighbor boy. And he said, “You know, a certain little pastor,” he
said,
“he’s such a wonderful fellow.” Said, “Wife and I were sitting
with our
pajamas on,” and said, “about eleven o’clock at night, and he come
by and
knocked at the door. Said, ‘I just come by to have a cup of coffee
with
you.’” See? And said, “He cut across the street, to another
neighbor,
and they were about ready to go to bed, and he eat a cookie over
there. And just…” And then he said, “He’s—he’s had a little Bible
school
for the kiddies, and he had so many little kiddies there, him and
his
wife, until they had to put up tents on the outside, to
accommodate the children.”
24 And I went back, I got to thinking, “You know,
that’s right. That, that’s a—that’s a wonderful little
fellow.” And I
believe, Brother Fleeman here, I believe his boy goes to the Faith
Lutheran
Church up here, a wonderful little man and his wife, they’re doing
a great
work for the Lord. And I thought…I got to washing my car, and I—I
become
discouraged. I thought, “Why is it I can’t do that, see, go
around, get
all the kids, a follow me around? I love kiddies. And why
can’t I
jump from house to house, from pillar to post, like that?”
25 And Something just said to me, “You wasn’t
called for that. He’s doing just what God told him.”
26 But we got to have somebody stand out here,
like the Oral Roberts and them, a Joshua with a sword, with a
Message of
faith and deliverance. And, see, we got to have those who can have
the…that type, and one can have this, but just
all goes
together to make one big unit. That’s God’s Church.
27 Talking a few moments ago to a young lady,
discouraged and heartbroken. And I was trying to tell her about
how
that—that a woman and a man are not separated, they are the same-self
person. Man made…God made man, both male and female; he was
man. That’s right. And He separated them in flesh and made
them
difference, but joined them together and raising their children,
as
one. And so the man, the burly and the tar, and the woman is
the—the—the
love part of the man. So, they are together. That’s…God
separated
them. But they were both the very same person, m-a-n. And
woman is called
wo-man, that’s right, ’cause she was taken from man. She is a part
of the
man. But in—in life here, in flesh, they were separated. In
spirit,
they are one.
28 And was talking about men losing their
affections for their wife, and don’t love them as they did when
they were
sweetheart. Shame on you. You ought to do it. She’s
always your
sweetheart. Absolutely. That’s the part she should
be. And you
should treat her like that. Oh, never let that little honeymoon
cease,
’cause it isn’t going to, in Heaven. Going to be just perfectly
one,
There. That’s right. So all…
29 Well, looks like some women ought to said
“amen” to that. Don’t never—never let me hear, “You’re always
bawling the
women out, and talking like that.” Sister Hickerson, why didn’t
you say
something, or somebody back there, say…? Did you? [Sister Cox
says,
“Amen.”—Ed.] Thank you, Sister Cox. That’s very
good. Brother
Cox, that’s for you, ever where you are now. All right. Yes,
sir.
30 And we should never forget to honor each
other. Always be sweethearts. Never let it cease.
31 Catholic boy come to me, not long
ago. His wife was separating. He said, “Billy, I hate to come
to you;
I’m a Catholic, and you a Protestant.” Said, “The priest run me
out of my
home, a while ago.”
And I said, “What’s the
matter, Ham?”
32 He said, “Well, he told me.” Said, “I
drink a little,” and said, “of a night, I work hard.” Said, “My
wife
thinks I ought to come in every night and kiss her, and hug her,
and make
out just like we was fixing to get married.” Said, “We married and
got a
bunch of kids.” And said, “We, that’s time…”
33 I said, “Whoop, wait a minute,
boy. You’re wrong. You’re wrong. That’s just the same as
it was
before you were married. See? You must always remember
it.” I
said, “She’s forty years old now, at the time where she really needs
your
attention.”
34 So, they had the divorce court. And he
said, “I don’t know what I’ll do.”
35 I said, “Go, call her. If I’d go out
there, as a Protestant, she wouldn’t receive me. But I…See?”
Said, “Oh, she likes you.”
36 And I said, “That, just go call her, tell her
that you’ve changed your mind.”
37 And so the next day, I had called the judge
and talked to him. And I told this boy, I said, “I’ll be sitting
right
down beneath the floor where judge is going to give you a raking
over. I’ll be praying for you. Don’t tell her about it.”
“All right.”
38 So, I was down there, praying. After a
while I heard some little clicking coming down the step, and here
they
come, with their arms around one another, just all smiles, you
know. He
said…I said, “Well, hello, there!”
39 And he said, “Brother Branham, it’s been some
time since I seen you!” Yeah, thirty minutes, see. “Some time
since I
seen you!”
40 And she said, “Why, Rev. Branham, I haven’t
seen you in a long time! Glad to see you again!”
41 I said, “Thank you. Why,” I said, “you
look like you were sweethearts.”
“Oh,” said, “we’re just doing
fine. Aren’t we, honey?”
She said, “Yes, we are,
dear.” And I…She said, “Come out to see us sometime, Reverend.”
42 And I said, “Thank you, very much.” I
said, “Good-bye, to you!” Went by, the old boy turned around and
waved
back, like that. It all happened. That’s right.
43 Love conquers everything. That’s right,
just—just love. You can have all your signs and evidences, but
just give
me love. That—that settles it, for me. Oh, my!
Dear dying Lamb, Thy precious Blood
Shall never lose Its power,
Till all the ransomed Church of God
Be saved, to sin no more. (See?)
Ever since by faith I saw that stream
Thy flowing wounds supply,
Redeeming love has been my theme,
And shall be till I die.
That’s right. Oh,
wonderful!
44 Now, time-tested memorials! Where I got
this idea this morning, was from our message at the Sunday school,
evangelistic
message, where our brother speaking on Elijah. Where he
wanted
to…This boys, the schools of the prophets, how they wanted to build
some kind
of a big school. And it come to my mind, and I was thinking of the
thoughts of “memorials.”
45 Now, a memorial is a—a great thing. We
appreciate memorials. And many men, in this life, has tried to
leave
behind them some sort of a memorial. Nearly all men love to do
that. Put at their graveyard, a great marker. That’s all
right. Sure. I appreciate that. That’s—that’s
okay. And
then many try to build great shrines.
46 One memorial that I’d like to refer to now,
it’s in Ohio, and there was an infidel. I forget his name. I
got the
picture somewhere there in my collection at home. Where, he was so
firmly
against Christianity, till he wanted a memorial built to him, after his
death, with his foot on the Bible, pointing down like that, and
saying, “Away with religious superstitions, and up with modern
science.” And when he was dying, he said, “If I’ve been wrong,
serpents
will crawl out of my grave.” And when he died, they were still
shoveling
the dirt into the grave and they killed two or three big
vipers. And
today, in that graveyard, a minister taken a picture recently and
brought it to
show me, and hanging over the chains around his lot…The graveyard
is a
beautiful place, but his mound is nothing but a snake
mound. And no
matter, even into the fall and winter, serpents still crawl from his
grave. A memorial! God forbid me ever have a memorial like
that, or
any of you.
So there is memorials, though,
great memorials.
47 I’m thinking of Joshua, the mighty
warrior. What
a great man he was, who took the armor of Moses, as a leader of these
two
million Jews. Moses being the selected, the called out, separated
for a
service. And Joshua, to step in and take that man’s
place, was
certainly a great thing to do, to fulfill the shoes of this
prophet. A
mighty warrior, called, predestined and ordained of God. Four
hundred
years before he ever come, God said He would deliver and He would
visit
them. And what a warrior Moses had been!
48 Never a man ever took the shoes of Moses, to
fulfill them, until Jesus Christ could do it. And he said,
hisself, “The
Lord your God shall rise up a Prophet among you, likened unto
me. And it
shall come to pass, if you’ll not hear this Prophet, whosoever
will not
hear this Prophet will be cut off.” All right.
Now, this great memorial.
49 And Joshua had come down to the
river. And after Moses was dead, Joshua took his place. And
God was
with Joshua. And he said, “Now sanctify yourselves, wash your
clothes, and
set apart, and come not at your wives. And on the third day, God
is going
to do something.” Oh, I…
50 One of these nights, the Sunday services, I
want to preach on that “third day,” and show you what power is in
them,
that three. I mentioned it this morning, in the
prayer; everybody had
three things, and the pneumatics of the Bible.
51 “Now, on the third day you shall see the glory
of God.” Now it go…went to show that he knowed positive what he
was
talking about, because he mentioned just exactly the time when it
was
going to happen. And I can imagine how Joshua felt, when he stood
out
there before all those Israelites. Now, his word must be
true. And
there was the swelling Jordan.
52 You see, a man’s character is made known by
his works. Whatever you are, your works prove what you
are. No matter
how much you testify, whatever you say, pro or con, that has nothing to
do with
it. Your works tell what you are, tells what you are
inside. Every
job that you do, manifests what you are.
53 And you businessmen, if you just do a
patched-up job, see what I mean, just a half-way job, don’t do
that. If
you can’t do it right, don’t do it at all. That’s right.
54 When you come to Christ, if you can’t
absolutely sell out, lock, stock, and barrel, and come to Christ,
don’t
come at all. But when you really want to be a Christian, stand
out. Make it real. That’s what God wants you to be. And
that’ll—that’ll prove, your works will prove what your character
is. Your
character is known by the works that you do.
55 And Joshua, now, his word was at stake; yes,
sir, just as—as Noah of old. But Joshua must cross over this
river. And look like he picked the worst time that could ever be
thought. It was in the month of April. And that’s when the
snow is
melting in Judaea, and coming down through the mountains, and the old
Jordan is
muddy, and spread plumb out into the—to the fields, to water the
fields of
Jordan. And looked like, if it would have been
mathematical, or—or
educational, or scientific, he—he picked the worse time in all the year
to
cross Jordan. But God likes to take those kind of times to prove
that He’s
God.
56 And men of God, who believe God and know what
God has promised, is not afraid to do it, because God will stick
with His
Word, just as certain as He is God.
57 And when he said, “First, take the ark and go
forward.” And when those priests’ feet touched that Jordan, no
matter how
wild she was, and how she was swelling, it give way to God’s
Eternal Word,
for the Word was in the ark. Jesus said, now, “Heavens and earth
will pass
away, but My Word shall never pass away.” So, Joshua, knowing that
his
word must rest upon God’s Word, and he put God’s Word first.
58 Wish you sick people here tonight would do
that, put God’s Word with your confession. Put your confession,
you
believe it and set it out there; and call those things, which are not,
as
though they were. Then we’re marching on. Do it that
way. God’s
Word will take it through.
59 And as the priests’ feet touched Jordan, she
just rolled back, from side to side. And the water stayed.
60 Do you realize? The roaring of that river
would have brought forth a bank there, in twenty-minutes
time, would have
been as big as—as some of these modern big dams that we got, and the
Colorado
Boulder Dam out there. The way that Jordan sweeps through there,
is coming
out of the mountains, with a great force, and she is sweeping
through
those valleys.
61 And when two million footmen, with women and
children, capacity there, probably taken four or five hours, or
more. And
what do you think? That river would have filled up. But, God
stayed
the stream. Amen. Oh, I love that. Stayed the
streams! And
she laid there until they passed over.
62 Then God said to Joshua, “We want to make a
memorial unto this. Go out there and send each Israelite, one out
of a
tribe, and pick up twelve stones and make a memorial. And this
memorial
shall be that when your children are passing through this way, they
will
ask, ‘What caused these stones to be here?’ And you shall
give them
the story of how God stayed the Jordan.” That’s a wonderful
memory. Someday I hope to look at those stones, in the near
future, of
where they still stand as a memorial. But then I think of—of
another
memorial…What a great blessed memorial that was!
63 Then I think of another memorial, one day,
when a woman had made the wrong choice. She decided not to stay up
in the
well-watered plains of—of, or, stay in the well-watered plains of
Sodom
and Gomorrah, and be sociable and live like the rest of the women
was in
those days.
64 She didn’t take the good choice, as Sarah who
stayed up in the barren lands. Only, she kept God’s Word in her
heart. And she was obedient and lovely to her husband, insomuch
that she
called him her “lord.” And there is where God came down with two
Angels
and visit them in the tent.
65 But, Mrs. Lot, she became very worldly and
taken up with the things of the world. And what a lesson that is
to us,
today, that we can become too worldly-minded. And I’m quite sure,
today,
that the church, in whole, is becoming too worldly-minded. Now,
maybe,
Mrs. Lot didn’t mean to do that, when she went down there. She
thought,
“I’ll just be sociable.” It’s all right to be sociable, but don’t
take up
the habits of the world.
66 When you go, go like Shadrach, Meshach, and
Abednego, and Daniel. They purposed in their heart that they would
not
defile themselves, no matter what come or went. No matter whether
the rest
of the church backslid, what happened, they purposed in their
heart. And they are a memorial today.
67 And Mrs. Lot stands for a memorial. And
when God give her her last message of grace, when He sent those Angels
down
there and told them that within a few hours that Sodom and
Gomorrah was
going to be burned, yet, she could not stand the thought of giving
up her
social life, to come out into a desert, and to live like Sarah had
lived
out there in the desert, and have to wear common, plain clothes of
the
woman of the plain. She wanted to be in luxury. Her husband
had
become a great man in the city. He sit in the gate, as a judge or
as a
mayor of the city. And she wanted these luxuries. And she
couldn’t
stand the thought of having to give those things up. And as she
went with
her husband, out of the city, she kept looking back, weeping and
grieving
because she had to give it up, to separate herself from that type of
death.
68 Jesus said, “He that puts his hand to the
plow, and even turns to look back, is not worthy of the
plowing.” What
type of people should we be? He that puts his hand to the plow,
and even
don’t—don’t turn back, but just turn to look back, is not even
worthy of
the plowing. Oh, we should keep our eyes and hearts
single. No matter
what the other people do, what the church does, what the neighbor does,
what
anyone else does, keep your heart centered on Calvary. Don’t
even
stop to look back. We’ve got no time to look back.
69 And this woman, because she did, God gave a
memorial to all the peoples who turn to look back, after they had
once
accepted Christ as their personal Saviour. She turned to a pillar
of
salt. And she stands there to this day, it can be seen in the
fields,
that the woman standing there with her head turned, looking
back. And
she’s looking back over her left shoulder, to look back into the
fields. Her heart was back there. Yet, she was forced, as it
was, to
do this.
70 And many people take Christ that way,
today, because they come out from the world, feel like they’re
forced to
do it. And they keep longing and lusting, and it isn’t long till
they’re
back. And they’re—they’re a horrible memorials of God’s grace, of
God’s
love as showed to them. Now, memorials!
71 Now, in the days of Jesus, on earth, the Jews
had built a temple as a memorial. And they had showed Jesus how
goodly
that temple was built. And He said…It taken forty years to build
the
temple; about eighty years, altogether. For forty years, they were
cutting
out the stones in different parts of the world. Forty years in its
construction,
not a buzz of a saw or sound of a hammer.
72 But, you know, even Jesus said there, “Take no
looking at this, for I say unto you, that there will come a time
when
there won’t be one stone left upon the other, one stone upon the other.”
73 Just before, He said these great memorial
Words, “Heavens and earth will pass away, temples will pass away,
memorials will pass away, but My Word is the everlasting memorial.”
74 The ark has rot, years ago. The tombs of
the prophets has fallen in. And all the different memorials has
decayed,
with hoary time, has washed away the stone. But God’s Word remains
just
the same, beautiful forever and forever. Just as lively and fresh
tonight,
to the believers of this day, as It was the days that It was spoke.
75 No wonder, Elijah, this morning, in our…the
message that our brother gave us. When they wanted to build a
great school
for the prophets, as a memorial, but Elijah chose a better
thing, a
miracle of God to rise up a fallen instrument and make it swim on the
water. It
was the Word of the Lord.
76 And much better is he, tonight, who will
receive the Word of the Lord, in his heart, for a memorial, than
those who
would try to erect some great memorial.
77 Not long ago, when I heard, when I was in
Italy, I heard of Mussolini, and that great statue of
forty-something-feet
high, that he built as a memorial to athletics, as he was an
athlete. And I wanted to find that memorial. And, you know,
it had
been blowed into powder by a big blockbuster.
78 I stood, about two, three years ago, on the
place where pharaohs of Egypt had raised up great shrines and
idols. And
I…They tell me that you would have to dig twenty feet under the
earth, to
find even the ground where those memorials stood.
79 I stood where Caesar Augusta, where the Herods
and the great of Rome. And I went on a street, and where he used
to go
down the street from the palace, and it’s about twenty-five feet
beneath
the earth. Them memorials is gone.
80 But that living Word of God still remains just
the same and just as valuable. That’s a memorial.
81 So I say, today, brother, the things that you
do, the words that you say, how you treat your neighbor, and what
you do
about Christ, will be an everlasting memorial. You might have a
fine home
to leave to your children. You might be working for some
livelihood, to
leave to your children. But I’d rather leave them the Word of God
than
anything else. Those houses will vanish. That’s perfectly all
right,
that’s good. I
have nothing against it. But don’t do those minor things and leave
the great things undone, you see. Because, the Word will…The house will perish, and the
people will perish
with it. But the Word of God will raise them up in the last days,
and give
them Eternal and immortal Life again. And, now, in order to make
an estate
like this, God’s Eternal Word!
82 I think of this old song we used to sing here,
years ago:
Time is filled with swift translation,
Naught of earth unmoved shall stand,
Build your hopes on things Eternal,
Hold to God’s unchanging hand!
When our journey is completed,
If to God we have been true,
Fair and bright our home in Glory,
Our enraptured soul shall view.
83 How much better it is to look out, in the face
of the setting sun, when your veins are cooling in your body, when
your
children standing around the bed, to know that you’ve got a memorial
built,
that, “Honey, someday daddy will meet you on the other
side!” I’d
rather have that.
84 When the doctor said, “Billy, there’s nothing
more can be done for you.”
85 And I see my kiddies, and I kiss them
good-bye. I
say, “But daddy is not dying. He is going to a rest, to a
Place. ‘For
if this earthly tabernacle be dissolved, I have one already
waiting.’” What a memorial to speak out! I’d rather do that,
in the
face of my children, than to say, “Honey, I’ve got a million dollars
in this bank, and
a million over here in this one, for you.” I’d
rather
leave that testimony.
With partings, leave behind us
Footprints on the sands of time;
Footprints, that perhaps another,
Sailing over life’s solemn main,
For a forlorn and shipwrecked brother,
Seeing, shall take heart again.
Absolutely! Leave them
for a memorials, your testimonies.
86 How I’m thinking, tonight, of an old man
laying yonder, in his last hours of this life, called the other
day and
wants me to preach his funeral; Paul Rader’s Tabernacle. That’s my
good
friend, F. F. Bosworth, a godly saint going to meet his Maker. And
he
said, “This is the happiest time of my life, Brother Branham.” He
said,
“I’m so happy to know that I’m going to meet Him, I can’t hardly sleep
at
night.”
87 I’ve heard of Mrs. Aimee McPherson; no
disregard to her, a wonderful woman. I see marks in this and that. I
see marks of Smith Wigglesworth and Dr. Price, and many of those great
men, but not one mark do I ever hear anyone say about F. F.
Bosworth. God, let my end be like that, a memorial of the grace of
the
Lord Jesus Christ!
88 I think of E. Howard Cadle up here, not long
ago, when he was laying across the floor, as a drunken slot, and
the—and
the flies a-blow in his mouth. And his dear old mammy down yonder
had
prayed and believed, and held onto God, for her drunkard
boy. There, when
he left the world, he left a testimony and a memorial of the grace of
Almighty
God that’s sufficient. When God’s Word is placed to Him, in
prayer, God
has got to answer for that.
89 God is building a Church as a memorial, a
memorial of His sacrifice. Christ never come to earth to die in
vain. His death will not be in vain. “God is able of these
stones to
rise children unto Abraham.” If people won’t live It, if they
won’t take
It and, under consideration, and realize what a great gift that
God has
give them, God is able of the stones to rise children to
Abraham. Truly
He’ll do it! And when I think of that, and think of the great
price that
He had to pay! Now good…
90 Everybody wants everything free, wants
every…That’s the American way of life today. Get everything you
can for
nothing. Brother, you get nothing that’s worth anything, for
nothing. You pay for what you get. That’s right. You
have to pay
for it, and it comes dear.
91 And your salvation come dear, to God. It
costs His only begotten Son, to give Eternal Life to every man and make
him
happy, tonight, and live for things that’s worthwhile living
for. Not
for to leave something to our children; no heritage to be left,
greater than
the salvation of our Lord Jesus. Certainly, it’s not.
92 Now, great prices is paid. Time-testing
must come on. It’s time-tested memorials. And the only
memorial
that’s ever been tested right, has been God’s Word. Oh, infidels
has tried
to put It out. They’ve done everything they could do, but It will
never be
passed away. It can never fail.
93 Abraham, when he received that memorial of
God, “You’re going to have a baby by that woman,
Sarah.” Twenty-five
years, he believed it with all his heart, and denied anything
contrary to
it, for he knew that God would keep His Word.
94 Infidels, today, they rise and try to smear
out the Bible. Before you could stop the Bible, you’d have to stop
time
before you could do it. Every atheotic world, every atheotic
people, every
communistic people, and whatever they are, every Buddha, every
Jain, every
Mohammedan, has to witness the birth of the Lord Jesus Christ, every
day. Well, every time you sign a letter, amen, every time you
write the
date, you witness that God sent His Son, nineteen hundred and
fifty-seven
years ago. Brother,
you couldn’t do it. It could never be. “Heavens and earth will pass away, but My Words shall
never pass.”
95 Some time ago, I was in New York, went out on
a little island, to the Statue of Liberty which was given to
the…by the
French government, to the United States, many years ago. And in
the hand
is a torch light. We went up to that arm. There is a window
there. And where this great light was shining, I noticed down
along
the side was a bunch of little sparrows, and they were all dead, laying
along
the side. And I said to the guide, “What’s those
sparrows? Did they
get electrocuted?”
96 Said, “No, sir. We never picked them up
yet this morning.” Said, “Last night there was a storm, a great
storm come
across the bay here.”
I said, “Yes, sir. I know
that.”
97 He said, “The little fellows got caught in the
storm.” And said, “When they got in this light, they tried to beat
the
light out. See? They just hit against this glass and
beat.” And
said, “Instead of using the light to go to safety, they tried to beat
the light
out.”
98 And then the inspiration struck
me. That’s right. Men and women who are trying to beat out
the Light
of God, are just beating their brains out. And, the Light, why
don’t they
use It to go to safety, in the stead of beating your brains
out? Try and
deny It, and say, “The days of miracles is passed. There is no
such a
thing as Divine healing, no heart-felt salvation, these
things.” They’re
just beating against the post. As long as they do it, God’s great
Church
is moving on and upward, just as hard as it can do. People rise up
and
claim to be this, and that, and fail,
and so
forth. But the Church of God moves on, and the Word of God moves
on. She is made out of the right kind of material.
99 Not long ago, down in Australia, the great
Australia which is under the British crown, is like South Africa,
just
across the way to Australia. Down in Sydney, there’s a big city
that comes
around the bay there, Brother Beeler probably know more about it
than I
would. However, they wanted a bridge to build, span from—from
North Sydney
to South Sydney. They called all over the country, to get
architects,
bridge builders, to come down to build this bridge. None
of them would
take it. No one dare to take it. As soon as they got there,
they
found out that the bottom of that sea was shifting sands. It was quick sands, and nothing would stand. And
they tested it and sounded, and went on. They said, “No, we
wouldn’t even
undertake to try to build such a bridge. It cannot be done.”
100 After a while, a young architect from up in
England come down, famous man, reputable man, had a good
reputation.
101 Oh, I like that! I like a man with a
reputation. Oh, you don’t have to be a big man. You can be a
pauper that
lives in an alley, and have a reputation far better than a
potentate. Absolutely. You don’t have to be rich. You
can just
have a reputation. It declare, your reputation and what you are,
makes you
what you are. It gives you your reputation. And you are known
by your
reputation.
102 This man went down there with a wonderful
reputation. He looked the situation over. He walked the banks
for a
few days. He studied it. He tested. He sounded. He
looked
around. After a while, he went to the mayor, said, “I’ll take the
job.”
“Why,” he said, “sir, you know
what you’re taking?”
He said, “I thoroughly
understand.”
103 He said, “Well, this great architect
says…American architects and architects from all over the
world, bridge
builders, has come here, and they’re afraid of the job.”
104 He said, “But, sir, I’m not afraid of the
job. I’ll take it.” He said, “I realize that I have a
world-wide
reputation, as a bridge builder; but I’ll stake my reputation, for
I can
build it.” Oh, he had a vision! Before a man can make a
reputation,
he has to have a vision of what he’s doing.
105 Oh, blessed be the Lord! That’s the
reason that there’s a Heaven to go to. That’s the reason we can
have a
reputation as a Christian, we know what material is in this
building. That’s right. It’s the Blood of Jesus Christ is in
this
building. That’s right. His stained Blood has washed away all
sins. He took me from the alleys of hell and made me His
servant. Then, I believe in Him. So, I’ve passed from death
to Life. And
every believer has did that, because that they got confidence and
they
believe in this great Builder, and this great Architect.
106 Now, when the man did it, the first thing he
did, to be sure that he was right, he went down there. And he
said, “Now,
before we get this bridge started, we’ve got to go to solid
foundation. We’ve got to go.” He knew that down beneath that
sand,
the breast of the earth was there, which was solid rock. What did
he do
but get great big pumps? And got in there and set great tubes
down, and he
blowed the shifting sands, with these pumps, until he blowed it
plumb down
to solid rock. When he got her on the rock, he anchored these
great big
bolts in there, and got it ready. And he blowed out each one.
107 And then he went over and got, around him,
the very best architects that he could find, the best scientists,
the best
equipment. He sent away and got steel for his bridge. When he
did it,
he would not put one piece of steel, not even one bolt, until it was
scientifically tested; to see if there was any blows in it, to see
if
there was any little air holes where, in the foundry, where they
made it
and molded it, to see if it was tested right. Oh, what a—what a
memorial
that would be, if…to his reputation as a bridge builder.
108 If he went to that much trouble, to be sure
that the bridge would be safe, how much trouble you think God went
to, to
be sure this Church would be safe? Yes, sir. There’s a
memorial to
the death of Christ, that’s His Church. Some people don’t want to
live it,
some people will. But, it’s a testing time. God is testing
people,
today, for His memorials.
A lot of times, people say,
“Oh, I am so tempted!”
109 Blessed be the Name of the Lord, for the
temptations! “When I am weak, then I’m strong,” said
Paul. “Every son
that cometh to God, must first be tried and tested.” And these
testings
are more sweeter to you, and dearer to you, than precious
gold. It’s
testing time.
110 Long years ago, before they had the
smelters, they used to take the gold…And how they would know how
it was
right or not, and all the sludge is out of it, all the iron pyrite
(that’s
fool’s gold), all the fool was out of it, they…Beaters beat
it, and beat
it and turned it, and beat it and turned it, until the beater seen
his—his
reflection in the gold.
111 That’s the way God does His Church. He
gives you trial after trial, test after test, trial after
trial, test
after test, until the Life of Christ is reflected in your
life; until you
become peaceful, sober, meek, gentle, humble, ready, submissive,
willing,
turn your head on the things of the world, and looking straight to
Calvary, to the One Who is doing the beating. Many times you
think
it’s strange because fiery trials, sickness, and
persecutions. It’s only
done to test you, to get the dirt out of you, to get the sludge out of
you, to
get the slowness out of you, to wake you up to the place where you
can
look and see the reflection, or a man can see the reflection of
Christ in
you, “Christ in you, the hope of Glory.”
112 He tested every piece. Finally,
he…Before he put a bolt on, he tested it. He tested everything.
113 Then when he got it all done, now, the
scoffers stood by and said, “It will not hold up. It can’t do it.”
114 That’s what they’re saying today. “This
here Holy Ghost religion you’re talking about, it won’t be long,
that tree
will burn down.” But it don’t burn down.
115 Oh, the—the fire only waters it. It only
gives us new hope. It only—it only strengthens it; every trial,
testing. Every time a wind hits a tree and shoves it back and
forth, and back and forth, it only loosens the roots so it can
grow deeper
and get a better hold. Every time sickness strikes your home,
every time
trial strikes your home, every time the neighbors say something
bad about
you, it’s only shaking you, loosen you up, so you can get down and
get a
better hold on the Eternal Rock of God’s unmovable Word. That’s
how God does
it. He sends those trials to test you and to prove you, to shake
you up
and to give you a new hold.
116 Then we find out, when he got all that done,
the critics stood by and said, “It can’t work.” But what? The
architect knowed his bridge would hold. He knowed it would,
because it
would been tested.
117 That’s the reason God said, “I’ll have a
Church without spot or wrinkle.” Amen. She had went through
the
test. And every child that comes to God must be tested.
118 On that great memorial day, when they was
going to, when the two sides were started from both sides, when
they met
in the middle of the bay, the man who had built it, he said, “I’ll not
ask any
man.”
119 The architects all stand around, said, “As
soon as any vibration hits that bridge, she’ll go right straight
down. It’ll be dangerous.” No insurance company would give
him
insurance on it.
120 He didn’t need any insurance. He said,
“My bridge will hold.” He had confidence. Now, he must test
it,
because his reputation is at stake. Certainly, it is. And if
it did
hold, it would be a memorial.
121 That’s the reason I know that old-time, God,
heart-felt salvation will hold: the reputation of Christ is at
it. He’ll
not give us of something to build a Church out of, not man-made
theology, not upon some school experience, or build some seminary
as they
wanted to, this morning, to educate preachers. The real preacher
comes
from the seminary of God’s grace, God’s calling, and it’s
time-tested. That’s right. It’ll hold. God has got
confidence in
you. We got confidence in Him. The bridge will…The old poet
said:
My anchor holds within the veil.
In every high and stormy gale,
My anchor holds within the veil.
122 We don’t know what’s a holding, but Something
is a holding. That’s right. She is anchored yonder in the
haven. And there’s a rope of salvation that holds a human
heart, that
a man that’s ever been born-again is passed from death unto
Life. All devils
out of hell couldn’t make him doubt it. There is Something holds
within
there. Let her rock! Let her shake! Amen. She’ll
hold,
every time, because it’s in Christ Jesus.
123 Then this man said, “I’ll not ask no one,
but,” said, “I’ll go, myself.”
124 The mayor of the city walked out and said,
“Mister, I certainly have confidence in your bridge.”
125 He said, “If you have confidence in my
bridge, follow me. All right, put it to a test.”
126 The mayor said, “My car will be sitting there
on that certain morning. I’ll go with you.”
127 The railroad company called up and
said, called and said, “Sir, we’ve got confidence in your
bridge. We’ll have…”
128 Said, “If you got confidence in my bridge,
bring out four full locomotives, set them on the bridge. If you’ve
got
confidence, follow me. If you believe it’s tested and tried, you
believe
it, come, go with me.”
129 And many of the people wrote him letters, to
see his courage. That’s what men looks for is men of courage, not
a little
wish-washy something.
130 If you think you can get by, by going to
church and saying “amen” once in a while, and shouting a little
bit, put
your name on the book, and go back and live like the devil, your
own works
prove what you are. Your character has proved it out. But God…
131 The world wants to see men that’s courageous,
somebody with courage, who will stand out, as a memorial of the
saving
grace of Jesus Christ. That’s right.
132 The day when the bridge started, the rest of
them come back, said, “Get ready. Get your cameras ready,” they
all, the
newsmen said, “because that bridge will fall.”
133 That young fellow walked out there on that
bridge, set his car down, looked back down, he seen them
locomotives all
lined up, he seen the mayor there waving to him. He looked and he
seen
tens of thousands of footmen standing back there, ready to march with
him. Said, “Strike up the band.” Brother, when the bands went
playing, the whistles went to blowing, the horns went to going, I
mean
there was an awful vibration taking place. But he walked right
across that
bridge, and she never moved. Why? He took the forefront,
’cause, if
she was going to fall, let him go with it.
134 And Jesus Christ came from Heaven, the Glory;
from Glory, down here, to build a Church. And the material that
He’s
putting in It, is time-tested material. You might come to the
altar and
make a confession, but when He finds blow-holes and everything
else, see,
the world—the world has blowed the maggots in you, and so forth, you
cannot
stand. He just pitches you to one side. God wants a
time-tested Church;
not somebody is a Christian today and a backslider tomorrow, in
and out,
and up and down. He can’t place you nowhere.
135 But He’s got a Church that’s tested, went
through the trials, through losses, through sickness, through
sorrow,
through death, and still stand with a testimony. That’s the man,
yes,
that’s the man He’s looking for. I don’t care if you’re a
pauper. I
don’t care if you’re a beggar. I don’t care if you’re a
ragpicker. Whatever you are, God puts the test to you. He is
looking
for time-tested material. I believe, one of these days when that
great
Church…
136 When, science says, “How can it
lose? Gravitation holds you to the earth.”
137 Now I feel religious. Let me tell
you. [Brother Branham knocks on the pulpit six
times—Ed.] That time-tested
Church will come into existence some day. [Knocked on the
pulpit once
more and then clapped his hands together once.] There may be half
of them
sleeping in the dust of the earth. I don’t know where they’re at,
but God
has got His material all tested. One day He is coming to take the
forefront: “Follow Me!” Right through atmospheres and
stratospheres,
and spheres and spheres, into the Presence of Almighty God He will
go,
with a time-tested Church. That’s a memorial to His grace; that’s
a
memorial that God gives Him.
138 “No man can come to Me except My Father draws
him first.” And every man that comes to Christ is a love-gift from
God,
and Christ puts him to the test. And if he stands the test, He
puts him in
the bridge, tightens him down, gives him a position, and sets him
there,
knowing that he’ll hold to the end road. Amen. Time-tested
material!
139 “Upon this Rock,” not upon some rock of
fanaticism, not upon a bunch of emotion, not upon a bunch of
church
theology, not upon some denomination. But, “Upon this solid Rock,”
Christ’s Word, “I’ll build My Church, and the gates of hell can
never
prevail against It.” It’ll be there.
140 It’ll be a memorial of His grace, in the
presence of the Angels. When the Angels questioned Him, one day,
“Why do
You go to earth?” He’ll come back and present that Church without
fault,
without spot, without wrinkle. There is the material. There’s
the
thing. His reputation. He must do it. That bridge
builder had to
build the bridge; he must do it, or loses his reputation. Christ
will have
a Church, and He must do it. Because, He came to the earth and
become
flesh, and dwelled among us; and became sin, that we might become
righteous. He become us, that we, by His grace, might become
Him. He
came to take our place, as a sinner; to let us have His place, as sons
and
daughters of God, in the Presence of His Majesty. What a
grace of
God!
141 How could we say, “Them Words are not
right”? Heavens and earth will pass away, but them Words will
never pass.
142 A little blind Indian boy, a few nights ago,
blind since he was three—three or four weeks old, received his
sight,
normally, and walked off the platform. What was it? It was a
time-tested memorial of the Power and grace of Jesus
Christ. Blessed be
His holy Name!
143 Time-tested! Trials, troubles, shakes,
and pull, it’s only to find the blows in you, to see if there is
any
there. It’s God shaking you and trying you.
144 Some time ago, the great Caesar Augusta,
after a great famous battle, and had won a great victory, he…they
was going
to give him a celebration in Rome. And he said to them, “I want
some man
to ride, some worthy man, to ride by my side while I’m doing
this.” Said,
“I want some man to share these blessings with me.” And all the…It
went
through the camps. All the officers trimmed their plumes, and
polished
their swords, and made their armors real bright, and everything,
and
practiced standing straight, and a certain salute to their king, and so
forth.
145 And each one walked up, their big armor
before him, as he set out there on his throne, watching. And there
come
up, officer with his big, fine plume, just feather edge, stood and made
his
salute. Caesar shook his head; he walked away. Another one
come up,
made his salute. Caesar shook his head; and he walked
away. Time
after time, soldier after soldier.
146 Finally, way down along the line, come a
little footman. He didn’t have any shield to polish, neither did
he have a
plume to trim. But he walked up in front of Caesar. He didn’t
even
know how to make a right kind of a salute, but he just bowed his head
and
walked away.
147 Caesar said, “Wait a minute. Who are
you? Come back here.” He walked up there. He looked at
him. There’s scars over his face, and cut, and disfigured, and
crippled
up. Said, “Where’d you get them scars at?”
He said, “Out in the battle,
fighting for my lord, Caesar.”
148 Said, “Climb up here and sit down by my
side. You’re the one that’s been tested and proved.”
149 Brother, it’s not plume-trimming time, it’s
not educational days. It’s time-testing time. It’s a time
that God is
testing His Church to find the battle scars of hard trials, and fights,
and
battles. That’s the one who will ride by His side.
150 How Elisha was tested and proved, before he
could wear a prophet’s robe! How Elisha throwed that robe around
his
shoulder! How he must be the right man! Elisha watched him
there in
the field, when he was plowing. God said, “That’s the
man. That’s the
man that can wear that garment. That’s the man that can wear that
robe. He
can take your place.”
151 Blessed be the Name of the Lord! How His
all-seeing eye is a moving over the earth, trying to find some man
that’ll
wear that robe that He talked about. “Can you drink the cup that I
drink? Can you be baptized with the baptism I am? You can,”
He said
to that.
152 So, we, today, as the Church, you’re to put
on the robe of Christ; the whole armor of Christ, the whole shield
and
buckler, and armor, that we might stand blameless at that Day. He
is
looking for time-tested memorials, as He can say, “There’s My
servant. I’ve
tested him. I’ve tried him. I’ve put him through, like
Job. He
still proves a hundred percent.” God be merciful to us, that we
can take
God at His Word, and be time-tested memorials.
Let us pray.
153 Blessed Father, we thank Thee, Most Holy God,
from the very depths of our hearts, for time-testing, every
trial. We do
not feel bad about them, Lord, but we’re grateful that Your grace
was
sufficient to help us through these great times of trial.
154 As the man, tonight, how it thrilled the
audience, when he mentioned, Amazing Grace, and when
we got to
that certain verse.
Through many dangers, toils and snares,
I have already come;
It was grace that brought me safe thus far,
It’s grace that’ll take me on.
155 Oh, it thrilled the people’s heart! We
believe
it was lining up with the Message tonight, that it was a time-testing,
through
dangers, toils and snares. It was to help the Christian, the one
who has
examined himself now and know that he’s stood faithful, by the
grace of
God. It was to bring shame to those who has falls, and
up’s-and-down’s,
and cares not, and loose living. O God, not even a battle scar to
show the
battle. We pray tonight, Lord, that You’ll sanctify the Church, by
Thy
great holy Blood, and clean out all the blows, and all the weak
spots,
and—and all the foul threads. Run them through the machine again,
and—and
retap them out, Lord, and—and make them material. O Eternal and
blessed
Father, hear the prayer of Your servant.
And while we have our heads
bowed.
156 If there would be such a person here tonight,
that would feel that God, in this testing times, has never found
you
faithful at the post of duty. When arguments come up, or do you
jump right
in and partake of them? When quarrels come up, when indifference,
when
differences in the church comes, do you take sides with cults and
cliques,
and so forth like that? Do you listen to gossip on the streets and
around
the places? If you’re guilty of that, you’ve been blowed through
by the
devil’s blows, let’s go back to the furnace, tonight, and be
remelted
again, and come out without them in us. Let God thread us down and
get us
ready for this great Bridge to take Its Rapture. If such a person
is here,
and would want to be remembered!
157 You say, “Brother Branham, how can I know
that this immortal, Eternal memorial will stand?”
158 I will quote to you His Word, according to
John 5:24. “He that heareth My Word.” (Not “Goes to My
school.”) “He that heareth My Words, and believeth on Him that
sent Me,
has Eternal Life, and shall never come to the judgment; but has
passed
from death unto Life.”
159 Can you hear His Word calling you,
tonight? If you can, and like to be remembered in prayer, would
you raise
your hand. Say, “Brother Branham, just pray for me. I want to
be the
right kind of material, that when Christ brings His Church
out, that I’ll
not be…” God bless you, sir. “I’ll not be shaky about it, He’ll
place me
right in Church.” God bless you, young man. God bless you,
sister. “I want to be…” God bless you, brother. “I want to be
the right
kind of material.” God bless you, little one back there. God
bless
you over here, my dear brother. “I want to be found as real
material. I want to be able to give the testimony of what hope
that lies
within me; the hope!” God bless you, sister. That’s
good. That’s
right.
“What does it do, Brother
Branham, by raise up my hands?”
160 You pass from death to Life. That’s what
you do. You break every law of gravitation, right there. See,
if you
was just a wax figure sitting there, you could never raise your
hand. You
couldn’t do it. But it goes to show there’s a spirit in you, a
spirit, and
that spirit has heard the Spirit of God talking to you. And that
spirit
that’s within you has made a decision, so it defies science. It
defies
gravitation. It comes up, shows there’s a spirit in you, can raise
your
hand. If you were dead, you couldn’t do it, but you’ve come to
Life. Something has happened.
161 If you’re dead in sin and trespass, God can’t
speak to you no more, your hand will stay down. If you’re not dead
in sin
and trespass, and God can speak to you, and you receive Life, you’ll
raise your
hand. See, shows the Life has made a decision, you’ve accepted
Christ. “You’ve passed from death unto Life,” if you mean it.