Retour et Jubilé

Autres traductions de ce sermon: Le Retour et le jubile - Shp
Date: 62-1122 | La durée est de: 1 heure 42 minutes | La traduction: MS
doc pdf mp3
Voir le textes français et anglais simultanement Voir le texte anglais seulement

1     Merci, frère. Vous pouvez vous asseoir. [Un frère parle en langue, un autre interprète — N.D.É.]. Amen. Que Dieu soit loué. [Un autre frère parle en langue, puis un frère interprète]. Amen. Quel grand privilège, ce soir, d’entendre ceci juste avant de venir vous parler, Dieu promettant de nous donner une nouvelle onction. C’est pour cela que nous nous sommes assemblés ici. C’est pour cela que la réunion est convoquée.
    Je considère vraiment que c’est un très grand privilège d’être ici ce soir, d’être réuni avec cette église, ces fidèles, avec mon bon ami frère Moore, sa charmante épouse et leur famille, et toutes les familles du Seigneur qui sont venues se rassembler pour ce temps de communion fraternelle du jubilé. Nous nous réunissons autour de la Parole de Dieu et autour des louanges et de l’adoration de Son peuple.

2     J’ai certainement manqué quelque chose, du fait que je n’étais pas ici pour entendre notre frère parler de l’effusion, de l’effusion du Saint-Esprit au début, sur la rue Azuza à Los Angeles. J’avais envoyé en avance le responsable de l’enregistrement des cassettes, frère Sothmann, qui est ici quelque part, pour qu’il enregistre le message ce matin, pour que je puisse l’écouter.
    Hier soir, nous avons roulé dans la tempête, essayant d’y arriver, mais nous n’avons pas réussi. Nous étions si fatigués, qu’il a tout simplement fallu s’arrêter à Little Rock, aux environs de… entre minuit et une heure, pour y dormir un peu. Ce matin je me suis réveillé tard. Aussi, j’étais quelque peu fatigué. Nous avons été pas mal occupés et nous nous préparons maintenant pour aller outre-mer et ainsi de suite. Ainsi, nous étions un peu fatigués. Je sais cependant que j’apprécierai d’entendre le message de ce vieux patriarche à propos de ce temps-là.

3     Une fois, au Canada, j’ai eu le privilège d’entendre frère Moore lire l’histoire de cela, et je me suis toujours demandé où était passé ce livre. Je voulais lire cela, au sujet des chagrins et des pleurs de ces gens du début de l’effusion du Saint-Esprit. Je pense que l’un d’entre eux avait perdu un enfant, ou quelque chose comme cela. Il n’avait même pas de cercueil pour lui. On a dû aller scier des planches, et fabriquer un cercueil. Oh là là! Ce qu’ils étaient rejetés par les gens. Cependant, avec une foi qui refuse de mourir, ils sont allés de l’avant, et peuvent voir la grande église que cela a produit aujourd’hui. Ça montre ce que la foi peut faire.
    Je pense que si jamais des gens sont sûrs dans leurs cœurs et s’ils ont quelque chose où la foi peut s’ancrer, ils ne devraient jamais s’arrêter. Peu importe combien de fois ils sont battus, ils devraient continuer.

4     Vous savez, une fois il y avait un homme qui voulait écrire un… il pensait savoir écrire des bandes dessinées. Personne n’admettait son talent. Finalement, il s’est mis à rédiger de petits éditoriaux pour une église. Il s’est installé dans un petit garage, vieux et infesté de rats, puis il a tenté d’écrire quelques histoires, et personne ne les acceptait. Tous les journaux les rejetaient; on disait qu’il n’avait pas le talent. Mais lui croyait l’avoir cependant. Il a continué et continué.

5     Puis, il a commencé à remarquer la particularité d’une certaine petite souris dans le garage. C’est là que l’histoire de Mickey Mouse est née: Walt Disney. Maintenant, sa compagnie, ou ce qu’il possède, quoi que ce soit, vaut des millions et des millions de dollars, parce qu’il a cru qu’il y avait quelque chose qui vibrait en lui. Si un homme peut faire cela dans le naturel, qu’en est-il d’un homme qui a en lui quelque chose vibrant par le Saint-Esprit, qui croit que Dieu veut amener aux gens ce qu’Il a accompli, et qui restera avec les Écritures?

6     Cette semaine, je m’attends avec impatience à un réveil dans mon âme. Hier, j’ai dit à ma femme… Après avoir entendu de bonnes nouvelles, je suis entré à toute vitesse, et je l’ai entourée de mes bras et j’ai crié: «Je suis libre»; puis je suis allé dans la chambre et je me suis mis à pleurer. J’ai dit: «Tu sais, je veux que Dieu me donne un réveil à l’intérieur.» J’ai dit: «Pendant à peu près cinq ans, j’ai été étouffé, sous un gros fardeau qui vient maintenant d’être relevé.»
    J’ai pensé: «Oh là là! je m’en vais chez frère Jack, et je vais faire prier tous les gens pour moi, pour que j’aie un réveil tout au fond de moi.» J’en ai vraiment besoin. Je pense que c’est pas mal ce que nous ressentons tous.

7     Sœur Anna Jean, j’ai certainement apprécié cet article que tu as écrit, surtout ce qui concerne cette petite casquette. J’aimerais voir cela. Je suis tellement reconnaissant de voir sœur Moore ici, sachant qu’elle a été malade pendant un bout de temps. Billy m’a dit qu’elle a pris la parole il y a un instant, ici, ou quelque chose comme ça, avec un témoignage de la grâce de Dieu, de Sa puissance qui guérit.
    Dans le courant de la semaine, si le Seigneur le veut, nous aimerions tenir des services de guérison, prier pour les malades. C’est ce que nous avons l’intention de faire, et de prier pour tous ceux qui viendront pour cela. Nous nous attendons à ce que Dieu nous accorde une seconde effusion de la rue Azuza.

8     Bon, je sais que vous avez eu… J’avais pensé que le réveil, ou que les réunions commençaient hier. Mais j’ai appris qu’elles durent depuis dimanche dernier, je crois. Je sais aussi que les gens qui vous ont parlé ici sont de très bonnes gens. Nous sommes sûrement reconnaissants de ce que la réunion soit entrée dans cette atmosphère ce soir. Il devrait être assez facile de trouver quelque chose à dire à un auditoire aussi réceptif, puis l’Esprit est déjà ici. Ainsi, on entre tout droit là-dedans. C’est quelque chose de vraiment très agréable. Je suis reconnaissant de ce que je trouve toujours cela dans cette église-ci, le Saint-Esprit qui vous fait très bon accueil.

9     Maintenant, il y a des gens qui sont debout. À l’extérieur, ils faisaient le tour, quand nous sommes arrivés. Ils descendaient, faisant la queue pour sortir. Il n’y a pas de place pour entrer à l’étage ou en dessous, au balcon et tout. Ainsi, nous allons tâcher de faire aussi vite que possible, et de vous parler pendant un moment, ce soir. Puis, demain matin, je crois qu’il y aura une session, dans la matinée, je pense. Je suis certain que tout le monde voudra être ici demain après-midi. Frère Jack va répondre à des questions. J’ai dit: «Frère Jack, qu’en penses-tu?»
    Il a dit: «J’ai la réponse, mais je ne connais pas la question», a-t-il dit. Je suis donc drôlement content que le fardeau de devoir répondre à des questions repose sur lui.
    Nous sommes heureux et nous apprécions toujours de nous rencontrer et de parler et passer un bon moment de communion fraternelle. C’est en cela que ça consiste. Mais en ce moment, concentrons-nous sur la sincérité de ces choses pendant quelques instants, sachant que nous nous dirigeons tous vers la fin, jour après jour.

10     Je pensais à ce vieux patriarche, ici, combien de ceux qui ont adoré avec lui sur la rue Azuza ont déjà traversé ce fleuve. L’un de ces jours, si le Seigneur tarde, certains de nous seront en train de parler des réunions du jubilé de Shreveport. Nous serons plusieurs à avoir traversés. Nous devons nous rappeler que nous devons le faire. Par conséquent, il nous appartient de prendre toutes les précautions. Nous ne pourrons plus revenir pour recommencer une autre fois. C’est maintenant que nous devons le faire.

11     Aussi, lorsque je viens devant l’auditoire… Je n’essaie jamais de venir pour faire plaisir à un auditoire. Je n’ai jamais été coupable de cela. Je viens pour essayer d’être agréable à Dieu. Il se peut que je dise des choses parfois, et je peux pincer ou blesser, mais ce n’est pas pour cela que je le fais. Nous devons rester avec la vérité et avec ce qui est juste, et voir le Saint-Esprit descendre pour confirmer cela, que c’est vrai. C’est ce que nous cherchons tous. Maintenant, avant de lire un verset, j’aimerais que l’on baisse la tête à nouveau pour prier un peu.
    Notre Dieu, nous nous avançons vers Ton trône, ce soir, au Nom du Seigneur Jésus. Le simple fait de prononcer le Nom nous fait quelque chose, car Il est agréable. Nous montons à présent, nous élevant de ce petit édifice, ici, dépassant le toit de l’édifice, au-delà de la lune et des étoiles, en Ta présence, et autour de Ton grand autel doré, pour déposer notre foi et nos demandes là-haut, avec notre Sacrifice, le Seigneur Jésus. C’est en Son Nom que nous venons, sachant qu’Il a dit: «Si vous demandez quelque chose au Père en Mon Nom, Je l’accorderai.»

12     Tout d’abord, nous venons pour confesser nos péchés et nos fautes, et tous nos torts. Oh, il y en a tellement, Seigneur, qu’ils sont nombreux. Toutefois, c’est simplement la miséricorde que nous implorons. Seigneur, nous aimerions demander que pendant ce glorieux temps de communion fraternelle, Tu reviennes vers nous, dans une grande effusion de Tes bénédictions sur Ton peuple à nouveau, alors que nous voyons retomber les ténèbres, et l’heure s’approcher; nous voyons les églises s’éloigner les unes des autres, en cette heure dans laquelle nous vivons. Rapproche-nous encore une fois, Seigneur, avec les liens de la communion, autour de la Parole et autour de l’Esprit.

13     Qu’il n’y ait pas une personne près d’ici quelque part, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’édifice, à qui il ne fera du bien d’être venu ici ce soir. Qu’ils viennent avec des cœurs ouverts, et nous qui prenons la parole, puissions-nous le faire avec des cœurs ouverts. Puissions-nous, tous ensemble, nous remettre au Saint-Esprit, pour qu’Il nous prenne et qu’Il accomplisse Sa volonté.

14     Avant tout, nous Te remercions humblement pour le message qui nous a été donné il y quelques instants, ce qui fait que tout au fond de notre cœur, nous sentons que nous avons maintenant la promesse que Tu vas nous visiter. Nous attendons cela avec impatience, Seigneur, comme des enfants à qui une promesse a été faite.

15     Bénis la Parole, ce qui sera lu. Sanctifie les oreilles qui entendent, ainsi que la voix qui parle. Ramène au bercail ceux qui s’en sont éloignés, et ceux qui demeurent à l’intérieur, encourage-les à continuer. Guéris chaque personne malade, ô Dieu. Qu’il n’y ait pas une personne faible parmi nous ce soir, qui ne soit guérie par Ta présence.
    Puissions-nous réaliser que Celui à qui nous nous adressons et que nous entendons répondre n’est pas un mythe, mais qu’il s’agit de la puissance de résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, qui demeure parmi Son peuple. Nous écoutons Ta voix, Seigneur, pour entendre ce que nous devrions faire. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

16     Si vous le voulez bien, j’aimerais que vous preniez avec moi le livre du Lévitique, dans la Bible, au chapitre 25. Je veux lire les versets 9 et 10, afin d’en tirer un contexte pour ce que je veux dire. Pendant que vous prenez cela, j’aimerais souligner la présence de quelques amis que je vois ici ce soir: frère et sœur Williams, de Phœnix, où une série de réunions doivent avoir lieu sous peu, là-bas, avec les gens de Phœnix; je vois aussi frère et sœur Norman ici, de Tucson; juste derrière eux, frère et sœur Evans de la Géorgie; plusieurs autres aussi, que je commence à repérer. Que le Seigneur vous bénisse.

17     Dans le Lévitique, le chapitre 25, les versets 9 et 10:
    Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette; le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays.
    Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille.

18     Je veux tirer le texte de Retourner et Jubilé. Je crois comprendre, et on me l’a dit, que cela fait cinquante ans aujourd’hui (du moins je pense que c’est ça, si j’ai bien compris) que le Saint-Esprit a été répandu de nouveau dans l’État de la Louisiane. J’ai lu un peu sur l’histoire du mouvement de pentecôte, comment Il a été déversé en Russie il y a exactement cent ans. Ils L’ont rejeté. Vous voyez ce qu’ils ont eu.

19     Or, toutes les fois que Dieu envoie Ses bénédictions et que les gens les rejettent, l’endroit sombre toujours dans un chaos; il pourrit dans sa condition. Nous sommes assurés que le message et la puissance de Dieu, en lesquels nous croyons tous, sont tellement étranges… si bizarres pour le monde et sa manière de penser, que notre nation a presque fait comme le reste d’entre eux, je pense.
    Maintenant, pour l’honneur et la louange de Dieu, nous sommes reconnaissants de ce qu’Il nous a donné. Dieu a donné une propriété à Israël qui était Son serviteur. Nous désirons que ceci soit un fondement, comme une leçon d’école du dimanche, et demain soir, je veux prêcher sur le sujet de pourquoi, et comment retourner. Pour ce soir, et plus ou moins pour que les gens ne passent pas à côté de cela, qu’ils ne le manquent pas, j’avais pensé enseigner cela, en quelque sorte, comme une leçon sur ce qui s’est passé; et selon ce que je crois honnêtement et sincèrement, ce qui a été, ce qui s’est passé, et pourquoi. Puis, demain soir, Comment est-ce que l’on retourne?

20     Bon, nous prenons Israël en type ou en image, parce que c’est le temps du jubilé. Une portion a été donnée à l’église, Christ Lui-même, qui, par le Saint-Esprit, a été répandu dans le cœur de tous ceux qui Le recevraient, et ils deviendraient fils de Dieu. Or, Israël était un serviteur de Dieu, et une propriété lui a été donnée, et cette propriété-là ne devait pas être donnée à personne d’autre. C’était seulement pour Israël. La Palestine leur appartient.

21     Si nous avions le temps, ou plutôt, si le temps nous permettait de revenir en arrière pour relever la naissance de ces patriarches, lorsque ces femmes leur ont donné naissance; et chacun de ces bébés, quand il était en train de venir au monde, la mère en travail prononçait le nom de ce patriarche, le plaçant à sa position, à la place qu’il aurait en Palestine des centaines d’années plus tard. Combien nous pouvons placer notre confiance dans cette Parole de Dieu écrite, parce que c’est tellement inspiré, que tout ce qui est exprimé là-dedans tient ensemble, et cela nous brosse un tableau de ce que Dieu était, de ce que Dieu est, et de ce qu’Il sera toujours.

22     Or, nous voyons que lorsque Josué a partagé l’héritage pour le peuple, chacun a été placé à sa position, exactement selon les noms que les mères de ces Hébreux avaient donnés à ces enfants, comment ils ont été placés en Palestine, précisément à leur position. Aser, Gad, Nephtali, et chacun, Juda, chacun placé exactement à sa position.

23     Quelle image merveilleuse cela nous donne, parce que c’est un type de Dieu plaçant Lui-même chaque membre, chaque pierre, chaque chrétien à sa position, dans l’église. Chacun de nous, bizarres comme nous sommes, avons une place dans la maison de Dieu, comme le temple de Salomon que l’on avait taillé dans le monde entier. Mais, lorsque cela a été envoyé par mer en radeaux jusqu’à Japho, puis de là transporté dans des chars à bœufs… Quand le temple fut bâti, toutes ces pierres bizarres ont eu leur place. Je pense que pendant ce temps-ci, Dieu a taillé des pierres très bizarres, que nous n’avons peut-être pas comprises, cependant, elles ont leur place précise dans le temple, dans l’édifice de Dieu.

24     Par inspiration, pas simplement par des mathématiques, Josué, inspiré par Dieu, a attribué à chacun de ces patriarches sa position, très précisément, leurs places selon leurs noms. Quelle image est ainsi placée devant nous, de Dieu dans Son chef-d’œuvre. Personne d’autre que Dieu n’aurait pu faire cela. Il n’y a aucun moyen de faire cela — Dieu seul le pouvait.

25     Cela devait leur appartenir pour toujours. C’était un don de Dieu. Par Sa grâce merveilleuse, Dieu a donné à ces gens ce pays dans cette position, et les y a placé selon Sa Parole, et selon la naissance des gens. Comme cela s’emboîte parfaitement. Je pense que c’était un type.

26     Or, personne d’autre ne pouvait prendre cette place. Ça devait être pour Israël seulement. Ils étaient les seuls à pouvoir prendre cette place, seulement eux, et la bénédiction reposait sur cet endroit. Si, on ne sait trop pourquoi au cours de ces années, ils perdaient leur héritage de quelque façon… il pouvait s’agir de la pauvreté. Ça pouvait être d’une manière ou d’une autre qu’ils avaient perdu leur héritage, alors que leurs pères… L’un d’eux léguerait cela à son fils; lui le léguerait à son fils; cela appartenait à cette tribu; ça appartenait à ce peuple. C’était un héritage pour toujours.

27     Si je comprends bien les Écritures, je crois que dans le grand Millénium à venir (vous savez ce que je veux dire), ils retourneront tout droit à cet endroit. Car nous savons que Sion sera illuminée, cette grande ville. Il n’y aura point de jour et point de nuit, car la lumière restera au-dessus de Sion. Je crois que ces tribus reprendront leurs positions dans le Millénium.

28     Bon, si pour une raison quelconque un individu perdait l’héritage qui leur avait été donné par Dieu, on arrivait à ce qui était appelé l’année du jubilé, et c’était...Tous les sept ans ils avaient un repos, un sabbat. Tous les sept jours, ils avaient un sabbat, tous les sept ans ils avaient sabbat, et sept sabbats faisaient quarante-neuf ans; la cinquantième année était l’année du jubilé.

29     Dans ce jubilé, tout homme qui avait perdu son héritage, on ne sait pas pourquoi, s’il était citoyen de naissance et de vrai sang israélite, peu importe qui détenait la propriété, cela devait lui revenir gratuitement. Il n’avait rien à payer. Il n’avait rien à faire du tout, si ce n’est simplement de cesser ses activités du moment pour retourner à son héritage. Oh là là! Il avait droit à cela. C’était un droit donné par Dieu, parce qu’il en avait hérité par grâce, et cela devait avoir été donné à ses pères, et transmis au cours des ans. Peu importe ce qui s’était passé, s’il l’avait perdu, cela devait être redonné gratuitement. Cela signifiait que la grâce est le moyen pourvu pour que chaque individu retourne à son héritage légitime.

30     Quelle image cela nous donne-t-il, ce soir, de l’église en ces derniers jours. Vous voyez ce que l’homme peut faire, et ensuite vous voyez ce que Dieu fait. Ce que l’homme fait échoue, et cela échouera, et a échoué, et échouera toujours. Mais ce que Dieu fait est éternel, et cela doit demeurer à jamais. Rien ne pourra jamais l’enlever. C’est Dieu qui l’a donné. C’est Son don gratuit. Il l’a vu, par Sa prévoyance souveraine, et Il a placé cela, et rien ne pourra jamais faire bouger cela. C’est là éternellement. Le jubilé était pour Dieu la manière d’exprimer la grâce à Son peuple pour restituer, ou pour qu’il soit ramené à sa position légitime.

31     Bon. Je crois que c’est de nouveau l’heure du jubilé. Je crois que c’est le temps du jubilé. Il y a cinquante ans, je pense, en Louisiane, ce grand État où ceux de la pentecôte sont puissants et forts, je crois que Dieu a établi une église en service. Je ne dis pas ceci en critique, je le dis sincèrement, et je crois que, bien que la petite minorité a grandi pour devenir une grande puissance de dizaines de milliers et de milliers de membres pentecôtistes, qui sont associés à toutes les formes de gouvernement que nous avons, et à chaque… comme la police et les hommes d’État, et de grands hommes, jusque dans le gouvernement fédéral...

32     J’ai cru comprendre qu’il y a quelques temps, pendant le règne de Dwight Eisenhower, presque quarante pour cent des employés du gouvernement étaient pentecôtistes ou avaient des antécédents pentecôtistes. Pensez-y! Dans les cinquante années où l’église est passée d’une petite poignée de gens sur la rue Azuza pour devenir l’une des plus puissantes églises en marche dans le monde aujourd’hui. Nous sommes reconnaissants pour cela. Je remercie Dieu pour cela. Je suis si content d’être l’un d’entre eux, de ce que, par Sa grâce merveilleuse, Dieu a trouvé bon de m’amener parmi eux un jour et de faire que je sois une partie d’eux.

33     Ce n’est pas méchamment que je vais dire ce qui suit, mais par zèle pour l’église; toutefois, l’église a grandi en nombre, et elle a grandi en puissance, elle a grandi financièrement; mais elle est tombée de l’endroit où elle était spirituellement en ce jour-là.

34     Ce qui aurait pu leur arriver de plus grand... Qu’ils soient devenus financièrement forts, nombreux, ou qu’ils aient dû rester en minorité, la plus grande chose à laquelle ils auraient pu s’accrocher, c’est à ce Saint-Esprit, que Dieu, par Sa grâce merveilleuse, a répandu sur eux pour les conduire et les guider.

35     Je crois qu’ils ont beaucoup perdu de ce zèle qu’ils avaient, ce feu brûlant qui était descendu et enflammait leurs âmes, où ils allaient au coin des rues, dans les chemins et les grandes routes, dans les… pas par le chemin facile que nous empruntons aujourd’hui, mais par le chemin de la persécution, de la douleur, des chagrins, rejetés par tous.

36     Combien j’aimerais, ce soir, si mon bon frère m’entend dans l’au-delà peut-être... Mais, un vieux saint qui a vécu ici à Shreveport il y a des années, et qui assistait aux réunions quand je suis venu ici la première fois, et il me disait: « Frère Branham, comme tu as raison. L’église est en train de lâcher prise. Oh, je prie que Dieu l’aide à ressaisir cela à nouveau.»

37     Frère Lyle et moi, alors que nous étions là-dehors...C’est le père de sœur Moore. Il m’a raconté qu’une fois dans les débuts, à cette époque où ils étaient persécutés et renvoyés de partout, il assistait à une réunion où ils étaient… On leur avait défendu d’adorer le Seigneur dans l’Esprit. Un groupe de gens étaient venus et avaient tiré par les fenêtres, avec des pistolets, des fusils. Une vieille sœur se tenait là, debout, les mains dans les airs, en train de louer Dieu pendant que les fenêtres étaient criblées de balles de fusils… Les balles ont touché la robe de la femme et sont tombées par terre sans l’avoir blessée.
    Il nous faut retourner à une puissance de Dieu, et à quelque chose qui peut faire la même chose aujourd’hui, bien que dans nos rangs…

38     La persécution fortifie toujours l’église. Ça a été trop facile pour nous. On devient paresseux. Nous en arrivons à ne plus vouloir avancer, parce que tout nous est apporté sur un plateau. Ça prend du chagrin, et des larmes, et de la sueur, et la prière, et la foi, et une promesse, pour avancer dans la puissance du Saint-Esprit. Il y a longtemps que ce zèle et cette puissance qu’ils avaient en ce temps-là sont disparus de nos assemblées. Si des coups de fusils étaient tirés dans les fenêtres, ce soir, j’ai bien peur que les gens se sauveraient dans toutes les directions et ne reviendraient jamais.

39     Encore une chose… Il est trop dommage, vous savez, de penser que ces choses arrivent comme ça, cela prouve cependant que le Dieu d’autrefois est toujours Dieu aujourd’hui. Ce Dieu qui était, demeure Dieu à jamais, et Il s’attend à ce que Son peuple soit fidèle à Ses serments et tienne Ses promesses. Mais lorsque nous avons tout si facilement, alors nous glissons et avant longtemps nous sommes en dehors de ces choses, perdant notre héritage.
    Bon, vers le verset 25, ou quelque part ici, ou plutôt au chapitre 25 du Lévitique, j’ai lu quelque chose que j’aimerais apporter comme type, non pas en critique, mais avec calme, révérence, et dans la crainte de Dieu, dont nous sommes tous en présence ce soir.

40     Avez-vous remarqué en lisant cela, (sinon, lisez-le en arrivant chez vous), que si un homme avait acheté une propriété à l’intérieur d’une ville entourée de murs, et qu’il la vendait ensuite, il avait un an pour la racheter. S’il ne la rachetait pas, cette propriété devait demeurer là, si elle se trouvait entourée d’un mur. Cela ne pouvait pas être libéré au jubilé. Ça devait demeurer là.

41     Ils étaient de l’autre côté du mur, ils n’avaient jamais entendu le jubilé, la trompette retentir (ils faisaient retentir le son de la trompette), et cela ne pouvait pas être libéré. Je crains tellement que… L’une des choses que nous avions au début — comme ceux d’autrefois ont prêché contre le fait de nous organiser — nous avons fait volte-face et nous avons recommencé la chose même dont nos pères sont sortis en combattant si fort. Une ville entourée de murs: J’ai bien peur que trop d’entre nous aujourd’hui, trop de nos pentecôtistes se sont fait entourer par le mur d’une certaine dénomination, d’une organisation quelque part, et ils n’entendront jamais le son du jubilé, ils ne reviendront jamais à l’héritage.

42     Or, ne l’oubliez pas, ceux qui étaient entourés de murs ne pouvaient jamais être libérés. Ils étaient esclaves pour le reste de leurs jours. Ils étaient la possession de l’acquéreur, s’ils avaient mis leur héritage à l’intérieur d’une ville entourée de murs. Toutefois, si cela était à l’extérieur — dans une toute petite ville non entourée de murs — alors c’était considéré comme des plaines, cela pouvait être libéré au jubilé.

43     Je ne veux pas critiquer, mais je désire seulement déclarer la vérité, ce qui est exactement la vérité selon les Écritures. Or, nous voyons que dans ces derniers jours, dans notre organisation de pentecôte, il y en tant parmi nous qui sont entrés et se sont organisés, et qui, par la sagesse de certains groupes de gens, ont rejeté la conduite du Saint-Esprit. Au lieu d’être en communion fraternelle les uns avec les autres, cela nous a divisés et séparés en plusieurs organisations de gens différentes. En faisant cela, notre héritage a été fragmenté.

44     Maintenant, ces murs, à l’intérieur… Si jamais on est pris à l’intérieur des murs où on ne peut pas accepter la Parole et le Saint-Esprit, et qu’on doive prendre les credos d’une église, et ainsi de suite, à la place de la puissance du Saint-Esprit, le jubilé ne signifiera jamais rien pour cette personne… Peu importe combien vous dites que votre mère vous a laissé un héritage, que papa l’a fait, vous êtes cependant passés à l’ennemi et vous êtes murés; vous êtes entrés en possession d’un credo et vous avez accepté ce dogme qui a été injecté dans votre communion fraternelle, au lieu d’être libre en Christ, et de laisser le Saint-Esprit nous conduire.

45     À l’époque où l’église primitive se rassemblait, il a fallu qu’ils aillent s’organiser aussitôt. Parce qu’ils avaient peur que quelqu’un d’autre… Un leader formait un petit groupe. Ils ont commencé à avoir des points de désaccord, et ensuite il a fallu qu’ils fassent des organisations à partir de ces points controversés. Si seulement ils avaient laissé cela tranquille, s’ils avaient laissé au Saint-Esprit le soin d’éliminer, de faire sortir, de faire entrer et de placer à l’intérieur, l’église aurait progressé bien plus en puissance spirituelle qu’elle ne le fait présentement. Oui.

46     Bon, il était permis à un homme et à sa famille de retourner à leur héritage originel, s’ils pouvaient entendre retentir le son de la trompette du jubilé et savoir ce que cela signifiait pour eux. Maintenant, s’ils entendaient le sacrificateur sonner de la trompette, le prédicateur… La trompette est l’Évangile. Lorsqu’ils l’entendaient, et connaissant la signification de cela, ils savaient que c’était là leur héritage, peu importe où ils l’avaient perdu, jusqu’où ils avaient reculé, peu importe ce qu’ils devaient faire pour cela, ils avaient le privilège de venir recevoir leur héritage à nouveau. Toute la famille pouvait entrer pour recevoir son héritage.

47     Il est aussi possible, ce soir, que des hommes et des femmes de la Louisiane, ici, qui sont au courant des choses que nous connaissons, qui par nos frères et d’autres ont entendu parler de notre expérience de pentecôte d’il y a des années, et nous voyons que nous nous sommes entourés d’un mur… Ne voilà-t-il pas que nous nous sommes tellement éloignés de cela en érigeant un mur, qu’il faut que nous écoutions ce que quelqu’un dit, au lieu de ce qu’est le AINSI DIT L’ÉTERNEL et d’entendre ce que la Parole de Dieu a à dire là-dessus, c’est maintenant l’heure du jubilé. Revenez à votre héritage originel, à un véritable Saint-Esprit à nouveau.

48     N’oubliez pas, il pouvait sortir gratuitement. Il n’avait rien à payer, il n’était pas obligé de faire quoi que ce soit, sinon de se lever et de s’en aller. C’est tout ce qu’il avait à faire. Retourner, s’il connaissait le son de la trompette. Il fallait cependant qu’il connaisse le son de la trompette, voyez. Car ils étaient fils de Dieu. Dans Jean 8.35, Jésus a dit que le fils demeure toujours dans la maison. Or, un esclave ne demeure pas. Un esclave ne demeure pas. N’oubliez pas, il est un fils, pas un esclave. S’il est fils, il est né fils. S’il est esclave, on le fait adhérer ou on l’achète.

49     Oh, adhérer à l’église, cela n’existe pas. La Bible ne dit absolument rien en faveur de cela. Vous ne pouvez pas adhérer à l’église. L’église est le corps mystique de Jésus-Christ, dans lequel vous devez naître par le baptême du Saint-Esprit. Adhérer à une église, cela n’existe absolument pas.

50     Au chapitre 17 de l’Apocalypse… Si vous lisez dans le Diaglott, Le Diaglott emphatique, du manuscrit original du Vatican, vous verrez là que dans Apocalypse 17, la version du roi Jacques dit: «Et elle était pleine de noms de blasphème» — l’église prostituée, une fille. Elle avait des filles. Plusieurs filles étaient associées à elle. Elle était une prostituée.

51     La première religion organisée l’a été à Nicée, Rome, après le concile de Nicée. Elle est alors devenue une organisation, l’organisation d’une église universelle. Elle avait des filles. Vous voyez là que la version du roi Jacques dit qu’elle avait des noms de blasphème. Mais dans le Diaglott original, il est dit qu’elle était pleine de noms blasphématoires. Quelle différence, entre des noms de blasphème et des noms blasphématoires! Pour moi, cela signifie… Je ne sais pas… Que Dieu me pardonne si je me trompe. Mais cela signifie des églises qui ont pris des noms du christianisme, qui vivent comme le monde, se comportent comme le monde, et font les choses du monde, et ont amené un déshonneur sur la vraie église du Dieu Vivant.

52     Ils y adhèrent. Vous pouvez adhérer au club méthodiste, au club presbytérien ou au club pentecôtiste. Mais vous ne pouvez pas adhérer à l’église. Vous devez être nés dans l’église, par le baptême du Saint-Esprit. C’est vrai. Vous voyez maintenant où nous allons. Très bien.

53     N’oubliez pas, des fils demeurent. Ils y sont pour toujours. C’est par prédestination qu’ils y sont amenés. Éphésiens 1.5: «Prédestinés à être Ses enfants d’adoption par Jésus-Christ avant la fondation du monde.» Ils sont des fils nés dans l’église de Dieu, et ils y demeurent à jamais, parce qu’ils sont nés dans cela. C’est vrai.

54     Un esclave. Maintenant, souvenez-vous qu’un esclave reçoit sa récompense, ou son salaire, mais il ne pouvait jamais être libéré au jubilé, non monsieur. Un esclave, celui qui ne naissait pas israélite, ne pouvait pas être libéré au jubilé. Pour être libéré au jubilé, il devait être né. Il recevait son salaire. Beaucoup de gens ont leur récompense. Jésus l’a dit, à propos des hypocrites, Il a dit qu’ils recevaient leur récompense. Mais vous êtes différents. Oui.

55     C’est ce que Jésus disait dans Jean 8, concernant les Juifs. Ils ont dit: «Nous sommes libres.»

56     Il a dit: « L’esclave ne demeure pas dans la maison.» Mais une fois qu’Il leur avait donné naissance, ils n’étaient plus des esclaves; c’étaient des fils, et cohéritiers avec Lui dans le Royaume. L’église est comme cela. Elle est cohéritière avec Christ dans le Royaume, héritière de tout ce qui est en Dieu par Lui.

57     Bon, nous voyons que l’église s’est éloignée, prenant la même direction que ses ancêtres ont prise — les premières organisations des églises. Cela a été comme ça tout au long des âges. Mais ils ne sont jamais, jamais… Les esclaves ne seront pas libérés. Ils n’entendront pas la Parole. Ils ne croiront pas la Parole. Ils entendaient le son de la trompette — ce sacrificateur traversant le pays en faisant retentir le son de la trompette, déclarant que tout homme était libre, déclarant la liberté dans tout le pays.

58     Tout homme de naissance juive pouvait retourner à son héritage. Peu importe qu’il ait été vendu et se trouvait loin, malgré ce qui était arrivé, il pouvait retourner parce qu’il était né dans la maison. Il était né dans la maison de son père. Toutefois, l’esclave ne savait pas ce qu’il faisait. Oh là là! Les deux travaillaient pour le même maître, vendus au péché.
    Ce soir, beaucoup de pentecôtistes sont vendus, de la même façon. Oh, frère! Retournez. Retournez à votre héritage originel, vous tous. Faites demi-tour et retournez. C’est le temps de retourner.

59     Le païen, maintenant, l’esclave païen ne pouvait pas faire cela. Il n’en savait rien. Après tout, un païen signifie un «incroyant», et un incroyant dans la Parole. Un grand nombre d’entre eux accepteront des dogmes, et des rites, et des credos d’église, au lieu d’écouter la véritable Parole. Après cela, quand la vraie Parole se fait entendre, ils ne savent pas de quoi vous parlez.

60     Ils veulent vous traiter d’exaltés. Comme ils l’ont fait aux pères il y a cinquante ans en Louisiane, ils veulent vous traiter de fous. Comme c’était autrefois, aux jours de Paul: «Je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent secte.» Voyez, le païen ne connaît rien là-dessus. Bien qu’il fasse la profession d’être quelque chose, un païen est quand même un incroyant — incroyant dans la Parole de Dieu. C’est ce qui en fait un païen. Ce n’était que pour l’élu, choisi par Dieu.

61     Il en est ainsi aujourd’hui. «Cela ne dépend pas de celui qui court, ni de celui qui veut.» C’est Dieu qui fait miséricorde. C’est Dieu qui le fait, Dieu par Sa grâce. Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire. Tout ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi.» Qu’Il ait choisi l’église avant la fondation du monde, c’est la grâce de Dieu. Cette église entendra la Parole de Dieu. Ils refuseront tout credo. Ils rejetteront toute organisation, toute dénomination qui est contraire, et ils serviront Dieu par la puissance du Saint-Esprit. Amen.

62     Il n’y a pas de doute, ils connaissent le son de la trompette. «Mes brebis entendent Ma voix.»
    De quoi est-ce que vous parlez?
    De la Parole.»
    Vous dites: «C’est la Voix de Dieu, ça?
    Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous.

63     — Mes brebis entendent cela. Elles connaissent cela. Elles ne suivront point un étranger.» Elles n’entendent pas ces credos. Elles n’entendent pas ces dogmes, et ces choses qui ont été injectées pour former une organisation au lieu d’un corps. «Tu m’as formé un corps», dit Dieu (Actes ou Hébreux). «Tu m’as formé un corps. Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande. Mais tu m’as formé un corps», un corps de croyants, un corps qui était né avant qu’il puisse devenir un corps d’êtres humains.

64     Avant de pouvoir agir comme un humain, avant de pouvoir marcher comme un humain, avant de pouvoir parler comme un humain, il me faut naître humain. Comment un nœud sur un arbre pourrait-il savoir de quelle façon j’ai agi? Comment pourrait-il bien dire: «Je ne me comporte pas comme ça?» Le seul moyen pour lui d’être ainsi, ça serait en naissant comme moi. C’est de cette manière-là que les organisations ont éloigné les gens, parce qu’elles ont couru après un credo.

65     Mais pour être un fils de Dieu, vous devez être nés de l’Esprit de Dieu. Vous devenez alors semblables à Christ, et vous faites les œuvres de Christ. Vous n’êtes plus bizarres pour ces gens ensuite. Un humain se comportant en humain n’est pas bizarre, et un chrétien se comportant en chrétien né du même Esprit ne l’est pas non plus. Voyez-vous le groupe pentecôtiste au début? Ce même groupe pentecôtiste se comporte pareil, s’il est né du même Esprit, parce qu’il est né. C’est pour cela que les gens ne comprennent pas l’église aujourd’hui. L’église a commencé à devenir froide et formaliste, courant après des credos et des choses, et elle cesse de suivre le Saint-Esprit. Très bien.

66     Les autres ne connaissent pas le son de la trompette. La Bible nous dit ici que l’esclave était lié de génération en génération. Chacun de ceux qui étaient entrés dans cette ville et avaient acheté une propriété étaient lié. Il ne pouvait pas racheter sa propriété au jubilé. Cela n’était pas libéré et il ne pouvait pas la racheter. Cela appartenait à celui qui l’avait achetée, de génération en génération. C’est ce que dit l’Écriture ici. Il devait demeurer dans cette ville avec sa propriété, car c’est là que se trouvait son héritage, à l’intérieur de la ville. Il n’avait pas la liberté de revenir, parce qu’il avait été vendu.

67     Maintenant, nous dirions de génération en génération. Il n’y a pas longtemps, j’ai demandé à un homme… Une fois, le docteur Bosworth, je suppose que vous vous souvenez du frère Bosworth, il a dit: «Un soir à Toronto, au Canada, j’ai demandé à une jeune fille: Êtes-vous chrétienne?»
    Elle a dit: «Veuillez comprendre que je fais brûler un lampion tous les soirs», comme si… voyez, c’est tout ce qu’elle sait du christianisme. Une fois j’ai demandé à une femme si elle était chrétienne.
    Elle a dit: «Sachez que je suis américaine.»
    J’ai dit: «Ça n’a rien à voir avec cela.»
    J’allais prier pour une femme, une fois, et une dame a dit: «Tirez le rideau, là.»
    J’ai dit: «Bon, j’allais prier, c’est tout.»
    Elle a dit: «Tirez ce rideau!»
    J’ai dit: «Très bien, n’êtes-vous pas chrétienne?»
    Elle a dit: «Nous sommes méthodistes.»
    J’ai dit: «Cela témoigne assez bien que vous ne l’êtes pas.» Voyez? Voyez?

68     Si vous dites «méthodiste», ce n’est qu’un nom blasphématoire. Si vous dites «baptiste», c’est tout simplement un nom blasphématoire. Nous pouvons dire «Amen» à cela. Mais, frère, laissez-moi vous demander quelque chose. Qu’en est-il de la pentecôte? S’il ne s’agit pas d’une expérience de nouvelle naissance, c’est toujours un nom blasphématoire modelé d’après ce qu’il y a eu au commencement.
    Exact. C’est juste. Voyez, ils ne se connaissent pas; ils ne savent pas ce qu’est la communion fraternelle. Tout ce qu’ils connaissent, ce sont leurs credos. Ils se sont tout simplement établis, comme un certain club, comme des clubs.

69     Bon, les clubs, ils sont biens, si vous voulez y appartenir. Cependant, ne les associez pas à l’église. L’église est un groupe de croyants nés de nouveau, qui sont en Christ, par le Saint-Esprit, conduits par l’Esprit de Dieu. Ils ne sont pas du monde, ils sont sortis du monde, ils sont différents du monde. C’est ce qui fait d’eux ce qu’ils sont. Leur vie n’est plus, et ils sont cachés en Christ — morts en Christ et cachés, et scellés par le Saint-Esprit. Ils sont loin des choses du monde.

70     L’esclave, de génération en génération… Une femme a dit: «Bien, je suis luthérienne. Très bien, une luthérienne. Ma mère était une luthérienne, mon grand-père était un luthérien. Très bien. Esclave, cela est transmis directement de l’un à l’autre. Ça ne changera tout simplement pas. Vous ne serez jamais libérés au jubilé. Vous pouvez prêcher la Parole, vous pouvez voir le Saint-Esprit guérir les malades, ouvrir les yeux des aveugles, parler en langues, interpréter — précisément ce que la Bible dit. Mais vous ne reconnaîtrez jamais le son de la trompette. C’est juste! C’est la vérité!

71     Ils ne reconnaissent pas le son de la trompette. Ils sont vendus. Ils ont mis leur héritage là-bas derrière, dans une certaine ville entourée de murs. Notre église pentecôtiste a fait pareil. Parfaitement. Ils l’ont mis dans une ville entourée et ils n’entendent pas la Parole de Dieu. Ils disent: «S’ils n’entrent pas de cette façon-ci… Ne venez pas dans notre groupe, bien, alors, ce n’est pas la chose juste. Si votre nom ne se trouve pas dans nos registres, vous ne pouvez pas aller dans l’enlèvement.»

72     Votre nom est dans le Livre de Vie de l’Agneau, et il y a été mis avant la fondation du monde, et il n’y a rien qui puisse l’effacer. «Mes brebis entendent Ma voix. Elles ne suivront point un étranger.» Oui monsieur.

73     Si le riche serviteur… Un homme entrait, devenait riche, et il achetait un frère. Or, ce frère-là pouvait être racheté par un parent. L’année du jubilé, un parent pouvait venir le chercher et le racheter. Quel merveilleux Christ avons-nous ici… Ou plutôt, quelle merveilleuse image de Christ.

74     Comment un pèlerin au-dehors, là, dans les liens, vendu aux riches villes, là-bas, vendu aux richesses de l’organisation… Mais un soir, un parent, un frère, sachant qu’il est là-bas, est parti le chercher, la Bible sous le bras — un parent, parce qu’il a le même Esprit. Il est né dans la même famille. Allez lui dire de sortir de ce groupe. C’est un parent rédempteur. Comme cette image est merveilleusement représentée dans le livre de Ruth — Boaz, quand il a pris la place d’un parent rédempteur, représentant Christ.

75     En ce moment, l’église est semblable à Israël. L’église ressemble à Israël quand il est sorti d’Égypte. Lorsqu’Israël était là-bas en Égypte, Dieu par Sa grâce merveilleuse, sans aucune organisation, ou quoi que se soit d’autre… Il est venu en aide à Israël; Il les a appelés à entrer dans leur héritage.

76     La grâce leur a donné un prophète. La grâce leur a donné une Colonne de Feu. La grâce leur a donné un agneau, un agneau de sacrifice. La grâce leur a donné la puissance. La grâce leur a donné la délivrance. La grâce leur a donné la victoire. La grâce leur a donné toutes ces choses. Ils ont dansé dans l’Esprit et poussé des cris, et ils ont loué Dieu pour cela.

77     Quand ils étaient en train de danser sur les rives du Jourdain, de la mer Morte, ils étaient bien loin de se douter que quarante années les séparaient du pays. Ils n’en étaient éloignés que de cinq jours, mais ils ont commis cette faute inconcevable, au chapitre 19 de l’Exode, quand ils ont accepté la loi au lieu de la grâce, où ils ont rejeté le chemin de Dieu pour s’en faire un pour eux-mêmes.

78     «Qu’on nous donne quelque chose à faire.» Cela a toujours été l’idée de l’homme. N’oubliez pas, cela a été l’idée de l’homme. C’est la nature de l’homme. Adam l’a exprimé dans le jardin d’Éden, quand il était perdu. Au lieu de revenir demander la grâce à Dieu, il a tenté de se faire une ceinture. Depuis ce temps, il a essayé d’avoir quelque chose à voir dans la rédemption, alors que la rédemption est une offre de grâce gratuite de la part de Dieu, Dieu seul. Vous ne pouvez rien faire pour vous sauver. Dieu vous a sauvés. Vous ne pouvez rien faire du tout.

79     Cependant, l’homme veut avoir quelque chose à faire dans ça. Ils acceptent cela aujourd’hui et… Il y a cinquante ans, lorsque vos mères et vos pères — vous les pentecôtistes, ce soir — quand les anciens, et celui qui est assis sur l’estrade ici ce soir, ont poussé des cris et loué Dieu. Ils sont sortis de ces organisations. Tiens, si vous leur aviez parlé d’organisations, ils vous auraient ri au visage. Ils étaient libres. Oui monsieur. Ils ont poussé des cris et loué Dieu, ils ont parlé en langues, ils avaient des signes et des prodiges, et des miracles. Le Saint-Esprit est descendu. Ils ont vu la forme littérale de Christ. Ils ont accompli de grands signes et des prodiges. Ils ont souffert, ils ont versé leur sang, ils ont été sous une persécution amère et tout le reste, pour cette cause.

80     Et qu’ont-ils fait maintenant? La même chose qu’Israël. Ils ont aussi commis une faute inconcevable. Ils ont voulu organiser. Dans le cas d’Israël, qu’est-ce que cela a fait? Qu’est-ce que cela a fait à Israël? Ils n’ont pas accepté d’être sous la direction du Saint-Esprit. Ils n’ont pas accepté d’être sous la direction de Moïse. Ils sont allés jusqu’à essayer de susciter un Koré et un Dathan, et ainsi de suite, pour les conduire. Ils ne voulaient pas de la direction que Dieu avait pourvue pour eux.

81     Aujourd’hui, nous ne voulons pas, l’église ne veut pas de la direction que Dieu a pourvue. Ils essaient d’imaginer un autre moyen. Ils vont dans des séminaires, ils instruisent les leurs, ils ressortent avec une expérience théologique.

82     Oh, j’aimerais mieux que l’homme qui me prêche ne connaisse pas son alphabet, qu’il ne soit jamais allé dans un séminaire de théologie, mais qu’il ait eu une expérience là-bas, sur la colline recouverte de genêts, quelque part derrière un tronc d’arbre, et que Dieu l’ait rempli du Saint-Esprit. Certainement. Qu’il soit rempli du Saint-Esprit. Dieu dirigera tout vers lui, dans sa direction. Il est comme un aimant, on ne peut le cacher. Il est comme une maison en train de brûler sous un vent fort, on ne peut pas l’éteindre. Il ne cessera de brûler. Il brûle pour Christ. On n’y peut rien. Oui.

83     Qu’ont-ils fait cependant? Ils ont fait la même chose qu’Israël. Oh, ils avaient la victoire. Ils ont poussé des cris, ils ont dansé, ils ont parlé en langues lors de la pentecôte ici en Louisiane il y a cinquante ans. Mais, comme Israël, l’église pentecôtiste a voulu avoir quelque chose à faire dans cela. Ils ont organisé les Assemblées de Dieu. Ensuite il y a eu ce qu’on appelle les Unies ou quelque chose. Puis il y en a eu une autre, et une autre, et une autre, et encore une autre, et voyez où c’est rendu aujourd’hui. Savez-vous ce que vous avez fait? La même chose qu’Israël. Lorsqu’ils ont rejeté le plan que Dieu avait pourvu pour eux, ils ont commencé à errer.

84     C’est ce que l’église a fait aujourd’hui, en errant, et en faisant tout entrer dans leur dénomination — des fumeurs, des gens impies, mariés quatre ou cinq fois, et tout le reste — les laissant prêcher. Ils prennent un chanteur de musique folk de la maison de rats là-bas, un soir, et le laissent jouer sur l’estrade le lendemain soir. Eh bien, c’est une honte pour l’église du Dieu Vivant de penser à une telle chose. Certainement.

85     Qu’est-ce qu’ils ont fait? Cela a donné des noms blasphématoires. Cela a mis la pentecôte — le nom qui devrait être saint justement — cela l’a mise dans de beaux draps, parce qu’ils disent: «Il est pentecôtiste, elle est pentecôtiste, ils sont pentecôtistes.» Voyez comment ils agissent et comment ils se comportent! C’est vrai! Noms blasphématoires. Assurément. C’est la vérité. Oui monsieur.

86     Ils ont commis une faute inconcevable quand ils ont fait cela, et ils ont erré pendant quarante ans. C’est exactement ce qu’ils ont fait. Ils ont erré pendant quarante ans, alors qu’ils n’étaient pas à plus de cinq jours de la terre promise. Il y avait à peu près soixante-cinq kilomètres de la mer Rouge à l’endroit où ils ont traversé le Jourdain — soixante-cinq kilomètres. Ils auraient pu y être en trois ou quatre jours de marche, et se trouver dans la terre promise. Mais ils ont fait leur propre choix.

87     Et ce soir, l’église serait glorieuse, sans tache ni ride, si les pères avaient accepté et s’ils étaient restés avec le Saint-Esprit quand Dieu les a fait sortir de ces organisations. Mais ils sont retournés tout droit dans cela comme un chien retourne à ce qu’il avait vomi et le porc à son bourbier. Ils sont retournés directement dans cela. Maintenant, nous avons passé encore cinquante ans à errer, à errer dans le désert.

88     Mais le moment est venu où Dieu a dit: «Vous avez été assez longtemps sur cette montagne. Venez. Traversons.» Puisse cela être l’expérience de la Louisiane, en ce moment, pendant ce jubilé. Que cela soit à nouveau une expérience où Dieu le Saint-Esprit parlera aux gens de cette génération — leurs fils — comme Il l’a fait là-bas; quand tous les vieux combattants avaient disparu, ceux qui avaient combattu et qui avaient dit: «Est-ce là ce que vous allez faire? Je ferai ceci. Puis, si vous baptisez dans le Nom de Jésus, nous n’aurons rien à faire avec vous. Et, si vous faites ceci, nous aurons cela, et d’autres choses.» Les vieux combattants sont morts! C’est vrai.

89     Vous, fils de Dieu, c’est le temps de vous lever au Nom de Jésus-Christ, de vous élever jusqu’à pouvoir retourner dans ce jubilé, et d’entendre le son de la trompette de l’Évangile de la Parole de Dieu. Vous êtes des frères. Vous n’appartenez pas à une dénomination, vous êtes des frères, parce qu’on ne peut pas faire de vous une dénomination. Vous êtes nés fils de Dieu.

90     Si l’esclave veut rester dans la ville entourée de murs, qu’il y reste. Mais vous, vous êtes libres. Amen. Vous êtes libres. Retournons. Retournons donc à notre héritage. Revenons au commencement, revenons à être conduits par l’inspiration du Saint-Esprit. C’est là qu’ils ont commis une erreur.

91     Israël a fait cela une autre fois encore. C’est tout simplement quelque chose que les gens font. Une fois, Israël a jeté un regard alentour. Une fois que l’héritage leur a été partagé, ils ont voulu être comme le reste du monde. Ils ont désiré avoir un roi. Le vieux prophète… Le prophète, cela a toujours été la manière de Dieu de faire savoir aux gens. La Parole du Seigneur vient aux prophètes. C’était un prophète qui leur a dit la vérité.

92     Samuel s’est levé, et il a dit: «Ai-je déjà pris votre argent? Ou, vous ai-je déjà dit quelque chose au Nom du Seigneur qui ne se soit accompli?»
    Ils ont dit: «C’est vrai ça. Tu n’as jamais pris notre argent. Tu n’as jamais pris ce que nous gagnons. Tu ne nous as jamais mendié quoi que ce soit. Tu ne nous as jamais rien dit au Nom du Seigneur qui n’ait été la vérité.»
    Il a dit: «Alors éloignez-vous de ces choses, là-bas. Qu’un roi règne sur vous? C’est Dieu qui est votre Roi.»

93     Cela a déplu à Dieu. Samuel pleura devant l’Éternel, et l’Éternel a dit: «Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté Samuel. C’est Moi qu’ils ont rejeté. Tu n’es qu’un instrument par lequel Je travaille. Qu’ils en aient un.»

94     C’est exactement ce qu’ils ont eu, et nous voyons la douleur qui a accompagné cela. Dieu est leur Roi. Dieu est notre Roi. C’est le Saint-Esprit qui est notre Leader. Dieu nous a donné le Saint-Esprit. Restons avec Lui, avec la direction de la Bible, pour voir s’il s’agit du Saint-Esprit ou non. Le Saint-Esprit ne peut pas promettre quelque chose là et puis le nier ici. Pour que ça soit toujours Dieu, il faut que ça suive exactement ce que cela a dit. C’est juste. Il faut que ça reste le Saint-Esprit, ça doit être pareil. Oui.
    Ils n’ont pas voulu croire Samuel, alors qu’il avait la Parole du Seigneur et qu’il leur a dite. Israël a poussé des cris et a dansé. En effet. Ils ont eu du bon temps. Mais ils ont constaté qu’ils ont passé quarante ans à errer.

95     Bon. Pendant ce temps où nous avons erré; avez-vous déjà pensé à ce qu’ils ont fait là-bas au désert? Avez-vous déjà pensé à ce qu’Israël a fait? Dieu les a bénis. Bien sûr, ils l’ont été. Ils avaient leurs jardins, leurs récoltes. Ils s’étaient mariés à leurs épouses, ils avaient élevé leurs enfants. Dieu les avait bénis, et Il a béni le mouvement pentecôtiste. Effectivement. Mais rappelez-vous que ce n’était pas pour faire cela que Dieu les avait envoyés, pas pour vivre dans ce désert. Le désert, ils devaient juste le traverser. Ils étaient en route pour la terre promise.
    L’église devait se rendre dans la pleine promesse. L’église devrait être dans la splendeur de la gloire ce soir. Elle devrait être en train d’attendre la venue du Seigneur. Au lieu de ça, elle est éparpillée partout, se demandant ce qui est juste. «Ceci est-il juste? Est-ce que cela est juste? Je vais m’unir à celui-ci, là, et là-bas.» Oh, retournez. Éloignez-vous de ces choses.

96     Bon. Qu’est-ce que cela nous a fait? C’est ce que cela leur a fait. Ça les a fait demeurer dans le désert. Cela nous a ramenés tout droit dans la vomissure même dont nous sommes sortis. Nous nous sommes organisés, et cela nous remet dans le même fouillis duquel nous sommes sortis. Ne pouvez-vous pas comprendre que Dieu n’a jamais eu d’organisation, n’en a jamais confirmé, et s’Il en a déjà parlé, c’était toujours contre cela? Dieu veut conduire l’homme. Les hommes ne peuvent tout simplement pas se conduire. Ils disent: «Pesez le pour et le contre dans une multitude de conseils.»

97     Cela s’est avéré une grande tromperie une fois, quand Josaphat est allé à la rencontre d’Achab, et ils ont dit: «Nous devons consulter l’Éternel.» Cela semblait tout à fait biblique. On disait: «Voici Ramoth en Galaad. Ça nous appartient. Dieu nous l’a donné. Ce sont les enfants hébreux qui devraient se nourrir de ce blé, là-bas, mais au lieu de cela, c’est l’ennemi qui est en train de le manger. Ne pensez-vous pas que nous devrions monter?»
    Josaphat a dit… Un homme bon, en mauvaise compagnie. Les groupes pentecôtistes sont comme ça, ce soir — de braves gens, méthodistes, baptistes, et ainsi de suite. La pentecôte n’est pas une organisation. La pentecôte est une expérience, voyez. Beaucoup de bonnes gens se sont retrouvés en mauvaise compagnie pour avoir écouté ces dogmes et rejeté la Parole. Précisément.

98     Remarquez. Josaphat a dit: «Ne devrions-nous pas consulter l’Éternel?»
    Il a dit: «Bien sûr. Excuse-moi. Oh, bien sûr. Je devrais savoir cela. J’ai quatre cents excellents prophètes là-bas. Je vais aller les chercher.»

99     Il y est donc allé et ils ont tous prophétisé. Sédécias se prit deux cornes, et il a dit: «Montez. Bien sûr. Cela semble logique.»
    Ils ont dit: «Dieu nous a donné le pays. Il nous appartient.» Il y a cependant quelque chose qui va avec cela. Vous devez obéir à Dieu pour rester dans ce pays.

100     Voilà, c’est comme ça ce soir, pentecôte. Vous avez désobéi à Dieu lorsque vous vous êtes organisés, et vous vous êtes séparés, n’ayant apparemment pas la foi. Vous êtes peut-être pentecôtistes de nom, mais vous devez être pentecôtistes dans ces conditions, c’est que la Vie de Christ, la Parole de Dieu, puisse couler en vous, se manifester et se révéler être Dieu, et que Dieu travaille à travers vous — la Vie de Christ en vous. Bon. Il a dit: «Bien, ils ont tous dit, montez. L’Éternel est avec vous. Montez et chassez-les du pays. Cela nous appartient.»

101     Vous savez, cela ne sonnait pas tout à fait juste pour Josaphat. C’était un homme spirituel. Il a dit: «N’y en a-t-il pas un autre que nous pourrions consulter?
    Pourquoi donc en consulter un, alors qu’il y a toute une organisation là, avec tous les évêques, et les surveillants de districts, et tout. Ils sont tous là. Pourquoi aller en chercher d’autres?»
    Il a dit: «Mais, il y en a sûrement un autre.»
    Il a dit: «Oui, il y en a bien un que je pourrais consulter. Mais je le hais.» (Eh bien, c’est sûr. Il le haïssait certainement. C’était un vrai prophète.) Il a dit: «C’est Michée, fils de Jimla. Il y a longtemps que l’organisation l’a mis à la porte. N’ayez pas de communion fraternelle avec lui.»
    Il a dit: «Écoutons-le.
    Oh, qu’il a dit, je le hais.»
    Il a dit: «Que le roi ne parle pas ainsi. Mais écoutons ce qu’il a à dire.»
    Alors certains des surveillants sont accourus, ils lui ont dit: «Tous les évêques et tout le monde disent ceci et ceci, et tu dois dire la même chose.»

102     Il a dit: «Je ne dirai que ce que Dieu met dans ma bouche.» Amen! Oh, nous devrions faire venir le frère Zepp ici en ce moment, pour qu’il nous chante le cantique Amen. Oui monsieur! Dites ce que Dieu met dans votre bouche, et vous ne direz jamais rien d’autre que Sa Parole.

103     Un prophète est quelqu’un qui dit à l’avance, comme celui qui prédit. C’est vrai. Ainsi, il a dit: «J’annoncerai ce que Dieu dira.» Ensuite, il a vérifié sa vision. Il a dit: « Accordez-moi cette nuit, et voyons ce que l’Éternel dira.»

104     Le lendemain matin, il sortit et il avait l’AINSI DIT L’ÉTERNEL. Pourquoi? Il a vérifié cela. Il savait que ce vrai prophète avant lui devait avoir raison, celui à qui la Parole de l’Éternel était venue. Il avait maudit Achab, lui avait dit que les chiens allaient lécher son sang, et que Jézabel serait éparpillée dans les champs et ainsi de suite. Il savait qu’il ne pouvait rien sortir de bon de cette chose, que c’était hypocrite.

105     Je vous dirai que Dieu ne bénira jamais l’église aussi longtemps qu’elle s’organisera et qu’elle prendra parti pour un côté — chose que Dieu a démontré avoir maudit à travers les âges. Montrez-moi un groupe de gens où Dieu a suscité un réveil parmi les méthodistes, baptistes, presbytériens, luthériens, campbellites, qui que ce soit, lorsqu’Il a suscité un groupe de gens et lancé un réveil. Quand ils se sont organisés, ils sont morts, et ne sont jamais revenus.
    Comment Dieu peut-Il bénir ce qu’Il a maudit? Oh, retourne, Louisiane! C’est l’année du jubilé. Retourne à ce qui est à toi. Retourne à ton héritage. Certainement.

106     Remarquez. Il est monté sur la colline là-haut, et justement, il a perdu la vie. Parce que, remarquez, ce Michée a donné sa prophétie, et il savait que sa vision était tout à fait conforme à la Parole de l’Éternel. Certainement. Qu’est-ce que cela nous a fait? Cela a fait la même chose.

107     Nous avons pris la multitude de conseils pour de la sécurité. Cela va ailleurs dans la Bible. Je peux dire: «Judas est allé se pendre», et  «Faites pareil», mais cela ne s’applique pas comme il le faut dans la Bible. Vous devez lui faire dire exactement ce que ça dit. Il n’existe pas d’interprétation particulière. Lisez-la exactement comme cela se lit. C’est ainsi que cela doit être. Ensuite vous y reviendrez toujours et Dieu devra l’honorer. Il veille sur Sa Parole pour accomplir Ses promesses.

108     Qu’est-ce que cela nous a fait? Cela a affaibli notre foi, premièrement. J’ai une liste de choses écrites ici, dix pages, sur ce que cela nous a fait. Je vais en passer une partie. Tout d’abord, cela a affaibli notre foi parce que cela nous a divisés. Dans une autre organisation, nous avons vu un autre frère parler en langue et recevoir le Saint-Esprit, et faire la même chose que nous. Malgré cela, on nous a enseigné qu’il était un vieil hypocrite parce qu’il ne croit pas à notre groupe. «Nous ne sommes pas divisés, nous formons un seul corps. Un dans l’espérance, et dans la doctrine (la Bible), un dans la charité.» Cela a affaibli notre foi, nous a paralysés. Oui monsieur.

109     Cela a fait quoi? D’aigles, cela a fait des poulets; d’oiseaux du ciel, des oiseaux attachés à la terre. Un poulet est un volatile, d’accord, mais il est attaché à la terre. Il laisse son nid ici-bas où toute belette peut venir, s’approcher, tuer ses œufs, et prendre ses petits, et comme ça. Mais un aigle, non. Il le construit si haut là-bas que rien ne peut l’atteindre.

110     Dieu compare Son héritage à des aigles, vous savez. C’est vrai. Nous avons un tas de poulets pentecôtistes et non des aigles. Qu’est-ce qui a produit cela? On leur a donné de la nourriture pour volaille. C’est ce qui a provoqué cela. Une espèce de credo ou de dénomination — pas la Parole du Dieu Vivant. Nous l’avons échangée, et transformée, et nous en avons fait ce que nous voulions pour former une organisation; nous avons ajouté des dogmes exactement comme l’église de Rome a fait, pareil. Rien d’étonnant à ce qu’elle était la mère des prostituées. Oui monsieur.

111     Ils leur donnent de la nourriture pour volaille, un credo dénominationnel. Et ils vivent de cela. C’est tout ce qu’ils connaissent. Ils sont attachés à la terre. Ils ne savent pas comment décoller et monter dans la présence de Dieu, et réclamer la victoire! Ils ne savent pas comment crier les louanges de Dieu! Ils ne savent pas comment accepter la guérison divine. Vous avez beau leur parler, ils braient comme un mulet. Ils ne savent rien de cela.

112     Pardonnez-moi si j’ai dit quelque chose de mal. Je ne voulais rien dire de mal. Ce que je veux, c’est faire comprendre quelque chose, que les gens… Vous pouvez parler de guérison divine, ils tournent le dos. Oh, même nos groupes pentecôtistes rejettent cela.

113     Saviez-vous que l’église catholique romaine était l’église pentecôtiste avant? C’est ce que deux mille ans lui ont apporté. Laissez l’organisation pentecôtiste avancer comme elle l’a fait, et dans cent ans, elle sera pire que l’église romaine. Voilà ce que ça fait que d’ajouter des credos et des dogmes. Au lieu d’aigles, vous créez des poulets. Dieu est l’aigle Jéhova; tous ces petits sont des aiglons. Frères, ils savent comment s’envoler là-haut dans le ciel, au-dessus de toute cette espèce de folie qui se passe ici en bas. Ils ne veulent aucune de vos assemblées de basse-cour. Ils s’envolent vers le ciel, où sont les étoiles, respirant l’air frais de la pureté. Oui monsieur.
    Oh, oui. Ils ont modernisé nos assemblées. C’est ce qu’ils ont fait. Une autre chose encore qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont amené de l’immoralité chez nos femmes. Précisément.

114     Nos hommes, nos frères… On les a mis dans des dénominations, et on a dit: «Si vous ne… si nous vous retirons votre carte, votre carte de membre, eh bien, vous ne pourrez plus jamais prêcher à personne parce que nous allons vous faire du chantage. Nous allons vous repousser.» Et ils ont peur. Cela en fait des poulets. Frère, libère-toi, reviens. C’est le jubilé. Tu es un aigle! Ne laisse personne te dire que tu es une buse… ou un poulet. Excusez-moi. Tu es une buse aussi, tiens, et un vautour. Oui monsieur. Tu es un aigle! Oui monsieur. Les vieux credos morts et les dénominations, ça vous est égal. Revenons. Nous sommes des aigles. Nous volons dans les lieux célestes. Amen! Un aigle peut aller là où aucun autre oiseau ne peut s’imaginer d’aller. Voyez, s’il essayait de le suivre, il se désintégrerait. C’est un oiseau spécialement bâti. Oui, en effet.

115     Je vous le dis, un homme qui est né de l’Esprit de Dieu est un homme spécialement bâti, ou une femme. Alléluia! En eux, ils sont nés de l’Esprit qui sait se comporter et quoi faire, et être un fils de Dieu. Amen. C’est vrai. Vous savez que c’est vrai. Oui monsieur. Il n’est pas nécessaire que vous ayez...

116     Nos femmes… Avant, c’était une honte que nos femmes se coupent les cheveux. Elles le font. Avant, c’était mal que les femmes se maquillent. Elles le font. Des pentecôtistes. Dernièrement, je suis allé à l’une de nos églises pentecôtistes bien connue, ici. Ils savaient à quoi s’attendre. Je me mets donc à prêcher la Parole, tout simplement. Je l’ai prêchée… Elles se sont presque toutes levées et sont sorties. C’est à peine s’il y en avait assez pour tenir une école du dimanche. Des femmes aux cheveux coupés, des Rickis, et des Elvis, et sont toutes parties d’un côté, et de ce côté-ci, et de ce côté-là — et elles étaient monitrices d’école du dimanche. J’ai dit: «Cette bande de poulets! Ils ne peuvent pas supporter la bonne viande fraîche.» C’est vrai.

117     Nous avons besoin d’un Saint-Esprit! Des aigles mangent de la nourriture d’aigle. Des aigles ne vivent pas de credos; ils vivent du Saint-Esprit. C’est de Christ qu’ils vivent. Les vrais aigles de Dieu, il faut qu’ils aient une naissance spéciale.
    Le poulet dit: «Moi aussi je suis un oiseau.»

118     Je sais bien que tu es un oiseau (c’est vrai), mais pas un aigle. Ils ne l’entendent pas. Ils ne peuvent sentir cela. Ils ne peuvent se rassasier. Ils ne peuvent tout simplement pas le prendre. Pourquoi? Ils ne peuvent l’accepter. Ils n’en savent rien. Rendre vos assemblées solennelles, les paralyser. Nos assemblées ont été paralysées par le modernisme. Nous avons de grandes et belles églises, de grandes et belles organisations, de grands et excellents docteurs en théologie.

119     Si jamais j’ai eu du respect pour une petite femme une fois, c’était bien pour Mme McPherson. La femme de Rolf McPherson, vraiment une bonne petite chrétienne, et j’étais assis à un déjeuner, parlant avec un des hommes d’affaires chrétiens. Nous étions assis là, en train de parler… c’était un dîner, voilà ce que c’était.

120     Ainsi, frère Teefert m’a dit, il a dit: «Frère Branham, je me demande pourquoi vous n’êtes pas venu nous voir.» Il y a longtemps de cela, et sœur McPherson...
    Elle vient d’un foyer pentecôtiste à l’ancienne mode. Son père et sa mère étaient parmi les vieux pionniers de la pentecôte. Nous nous sommes mis à parler d’un autre frère, qui a établi une grosse église, et qui a pris presque tous ceux de leur temple. Tout ce qu’ils avaient fait comme ça.
    J’ai dit: «Bien, c’est un piètre compliment à l’église ici. S’ils vont là-bas, bâtir une église de un million de dollars, et qu’il y en a déjà une de construite ici...» J’ai dit: «Des enfants affamés mangent dans une poubelle. Ils ont faim. C’est tout.»

121     Lorsque nous nous sommes mis à en parler, sœur McPherson s’est levée, et elle a dit: «Rolf, c’est vrai.» Elle a dit: « N’est-ce pas tout ce que nous avons ici, un éléphant blanc de un million de dollars»?

122     J’ai dit: «Si vous retournez à cet Évangile pour lequel Mme McPherson s’est tenue, au baptême du Saint-Esprit, et à la puissance de Dieu, au lieu de docteurs, doctorat es lettres, doctorat en droit, et tout ce genre d’école ici…»
    Il nous faut un retour à la pentecôte, un retour à l’Évangile, un retour à la conduite du Saint-Esprit! Oui monsieur. Allez voir ces femmes prédicateurs, là-bas, les cheveux coupés courts, toutes sortes… Vous savez comment elles agissent. Savez-vous ce que ça fait, ça?
    L’autre jour, je suis allé ici dans le pays, et je n’ai jamais vu… Ici, à Los Angeles, j’ai vu une femme, j’allais prier pour elle. Je pensais qu’elle était atteinte de la lèpre. Mais, la lèpre, j’ai vu cela. Ça ne ressemblait pas à cela — du vert sous les yeux, et tout, comme ça. Jamais je...

123     Je me suis avancé vers elle, et j’allais lui dire: «Madame, je suis missionnaire. J’ai déjà vu la lèpre. J’ai déjà vu la pellagre. J’ai tout vu, cependant je n’ai jamais rien vu de tel. Je suis prédicateur. Vous me permettez de prier pour vous?»
    Voici qu’une autre est arrivée, lui ressemblant parfaitement. J’ai alors pensé: «Un instant.» C’est quoi, ça? Oh, c’est une honte. C’était peut-être une belle femme. Mais, vous savez, vous n’êtes pas censée avoir l’air d’un monstre, d’une affaire préhistorique, de quelque chose qui sort d’un endroit qu’on appelle Mars. Vous êtes une sainte de Dieu née de nouveau! Restez telle que Dieu vous a faite! Plusieurs de ces femmes sont pentecôtistes. Quand une femme fait ce qui est faux comme cela à l’extérieur, cela ne fait qu’exprimer ce qui est à l’intérieur. Cela est faux à l’intérieur. Elle s’accroche à une fausse dénomination, au lieu de...
    Christ devrait combler sa vie, avec la puissance de Sa résurrection. Elle a accepté des credos d’homme, à la place. L’extérieur exprime toujours ce qui se trouve à l’intérieur. On reconnaît l’arbre à son fruit.

124     Oh là là! Vous pensez peut-être que je critique, mais non, je ne critique pas. C’est simplement que j’essaie de vous dire la vérité. Regardez où cela a conduit nos églises aujourd’hui. Voyez où nous en sommes. Voyons donc, nos mères n’auraient pas imaginé une chose semblable. Nos frères n’auraient pas pensé à quelque chose comme une organisation. Au début, lorsqu’on retournait là, et qu’on disait quelque chose à ce sujet, ils vous riaient au nez, ils disaient: «Nous sommes sortis de cette vomissure. Nous sommes sortis de ce bourbier. Dieu nous a appelés à sortir. Nous ne voulons pas retourner encore une fois aux marmites de viande de l’Égypte, comme Israël. Dieu nous en a fait sortir.»
    Mais, nous avons voulu retourner. Nous sommes retournés et voyez-vous ce que nous avons? La même chose qu’eux. C’est la poêle qui se moque du chaudron. C’est vrai. C’est blanc bonnet et bonnet blanc. Les credos et ces choses nous ont séparés, c’est tout. Mais frère, oh, je pourrais rester longtemps là-dessus, mais nous ne le ferons pas.

125     Laissez-moi vous apporter une bonne nouvelle. C’est l’année du jubilé. Si vous vous trouvez mêlés à ce genre de choses, retournons donc. Nous avons un héritage. Les pères de la pentecôte ont combattu pour remporter le prix, et navigué sur des mers sanglantes. N’empruntons pas le chemin du lit fleuri de la facilité en adhérant à une organisation, et en s’installant en disant: «Dieu soit béni, je suis pentecôtiste.» Ayons-en l’expérience. Retournons à Dieu. Retournons à la nourriture d’aigle. Retournons à la conduite du Saint-Esprit. Retournons à la Parole de Dieu. Retournons au jeûne et à la prière.

126     Eh bien, cela fait longtemps que l’église a oublié les réunions de rue. L’église a oublié ses longues nuits de prière. Tiens, ils ne peuvent plus prier quinze minutes. Oh là là! Lorsqu’elle le fait, c’est une petite affaire cérémonieuse, et la moitié d’entre eux s’endorment. Mais c’est une honte. Des poulets essayant de manger de la nourriture d’aigle. Vous ne pouvez pas faire ça. Vous ne la digérerez pas. Vous n’êtes pas bâtis pour ça; vous n’êtes pas bâtis pour ce qui est rude. Vous devez être robustes. Le seul moyen possible pour vous d’obtenir cela, c’est de naître de nouveau, de changer votre façon de faire et de revenir. Amen! Oui monsieur. Oui monsieur, c’est le temps de retourner.
    «Retourner à quoi, frère Branham, retourner à l’organisation dont je suis sorti?
    Non. Retournez à votre héritage, l’héritage que notre Père nous a laissé.
    Quelle sorte d’héritage a-t-Il laissé?

127     — Attendez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.» C’est ça l’héritage, pas aller s’associer à celui-ci, aller vous joindre à celui-ci, aller vous unir à celui-ci. Attendre jusqu’à ce que la puissance vienne d’en haut. Combien de temps? — Jusqu’à. Un jour, deux jours? — Attendez jusqu’à ce que.

128     N’acceptez pas une petite émotion, une petite agitation quelconque. Attendez là jusqu’à ce que vous soyez morts, et ensevelis, et nés de nouveau en Jésus-Christ, et que Jésus-Christ rythme chaque pulsation de votre vie; jusqu’à ce que vous voyez la Vie de Christ se refléter directement dans votre vie, votre façon d’agir, oui monsieur; jusqu’à ce que vous puissiez trouver cette même puissance qu’ils avaient là-bas au début, revenant à un héritage pentecôtiste. Oui monsieur.

129     C’est votre possession. La dénomination n’est pas votre possession. Votre possession, c’est la pentecôte. Pas une organisation pentecôtiste — vos pères sont sortis d’une chose comme ça. C’est l’expérience pentecôtiste qui est votre possession. Examinons-nous.

130     Le son de la trompette! Quelle sorte de trompette? — La Parole, la trompette de Dieu, le Saint-Esprit dans la Parole. Oh, le poète l’a vraiment bien exprimé en disant:
Les nations se disloquent, Israël se réveille,
Les signes prédits par la Bible,
Les jours des nations sont comptés, chargés d’horreur;
Oh, retourne, ô dispersé, chez les tiens.

131     Aujourd’hui, on envoie des prédicateurs, moraux, instruits, d’excellents érudits. Ils peuvent se tenir debout sans faire un geste, sans jamais se décoiffer, sans transpirer du tout; et simplement se tenir là et parler. Oh, énoncer les articles de foi de l’église et tout si merveilleusement, pendant quinze minutes, alors que vous dormez. Vous retournez chez vous et vous vous dites pentecôtistes!

132     Frère, nous avons besoin d’un vieux prédicateur rude, venant du fond des bois, qui s’avancera, vêtu d’une salopette, et qui arrivera à la chaire (Alléluia!) oint de la puissance de Dieu. Avant qu’il ait prêché cinq minutes, l’Esprit prendra l’église, et elle sera partie dans les lieux célestes, pour le reste de la soirée. Il s’agit d’aigles. Ils ne seront pas là à picorer des trucs de basse-cour. Ils montent chercher leur nourriture dans les lieux célestes. Le son de la trompette! Oui monsieur. Retournez, vous qui êtes dispersés.

133     Toutefois, si vous avez vendu votre héritage, si vous avez laissé tomber, et que vous avez fait ces choses (je dis quoi?), retournez! Si vous êtes entrés dans une certaine secte qui essaie de vous tenir loin de la communion fraternelle avec les autres frères, quittez-moi ça. C’est le jubilé! Amen! Je me sens religieux. Retournez. Retournez! C’est le jubilé. Ne négligez pas cela. Souvenez-vous, ne négligez pas cela.

134     Si vous avez laissé tomber, si vous êtes allés dans le monde, si vous avez péché, (vous saviez que vous aviez eu une expérience une fois), vous êtes entrés là où vous ne pouvez pas être en communion fraternelle avec le reste d’entre eux, vous avez fait toutes ces choses… Ça m’est égal ce que vous avez fait. Si vous êtes un fils, vous avez le droit de retourner en ce moment, car c’est le jubilé. C’est le temps du jubilé.

135     Cependant, si vous vous êtes établis quelque part à l’intérieur d’un mur et que vous avez inscrit votre nom et que vous êtes enracinés, que vous avez été complètement transformés en poulet, alors il ne vous arrivera pas grand-chose, car vous ne l’entendrez jamais. Vous allez sortir en disant: «Bon, j’imagine que c’était bien, j’ai déjà entendu ça», voyez. Vous allez retourner chez vous, vous irez dormir pour faire passer cela, vous vous lèverez le lendemain matin.

136     Mais la conviction, on ne la fait pas passer en dormant. La Parole de Dieu, on ne s’en débarrasse pas. Si vous êtes un aigle, vous avez saisi quelque chose. Cela semble sacrilège, et j’espère… Je ne fais pas exprès pour le dire comme ça, mais ce n’est pas de moi. Comme le fermier qui faisait couver la poule, il avait… il n’avait pas… Bien qu’il ait eu assez d’œufs pour la faire couver, il lui en manquait un. Il plaça un œuf d’aigle sous la poule.

137     Quand cet aiglon est né, il était ce qu’il y avait de plus drôle à voir au milieu de ces poulets. C’était un drôle d’oiseau, ça c’est sûr. Aussi, la vieille poule gloussait; et puis, elle mangeait à peu près n’importe quoi. Et ce petit-là, ça n’était pas de la nourriture pour lui. Il détestait vraiment cela. Puis, il entendait la poule glousser. Ça veut dire quoi, ça? «On a des soupers, du social, des danses, du loto», voyez. C’est un aigle. Il n’arrivait tout simplement pas à comprendre cette affaire-là.

138     Un jour, la vieille maman, étant à sa recherche (pour le petit, cela devait être l’année du jubilé), la vieille maman est passée et elle a poussé un cri. Il s’est redressé. Il a dit: «Cela sonne juste.» Il venait vraiment d’entendre quelque chose.
    Elle a dit: «Mon fils, tu n’es pas un poulet. Tu es un aigle. Sors de cela.»
    Il dit: «Maman, comment je fais pour sortir?»
    Elle dit: «Bats des ailes, c’est tout. Elles sont la délivrance que Dieu t’a donnée. Tu es un aigle de naissance. Tu as un héritage. Monte un peu plus haut. Sors de cette affaire-là. Reviens.»
    Il a sautillé à trois ou quatre reprises, et il s’est ainsi posé sur le poteau dans la cour, au beau milieu de l’organisation pentecôtiste.
    Elle a dit: «Mon fils, il va falloir que tu sautes plus haut que cela, ou bien je ne pourrai pas t’attraper.»
    Ensuite, il saute et se pose sur les ailes de sa maman et il monte jusque dans les lieux célestes. C’est en cela que consiste l’appel d’aujourd’hui, frères. Retournez. Vous n’êtes pas des poulets; vous êtes des aigles. Retournez. Oui monsieur. Nous savions bien que c’est vrai.

139     Maintenant la trompette sonne. C’est le son, et c’est la cinquantième année. Vous avez entendu de quoi il s’agissait, par ce vieux patriarche, ce matin, et par ces messages. Ce soir, je vous dis que la promesse est pour vous maintenant. Retournez, voilà ce que c’est.

140     Dans I Corinthiens 14.8, Paul a dit: «Et si la trompette rend un son confus, qui peut se préparer...» Aujourd’hui, nous avons de grands hommes parcourant le pays, toutes les églises s’organisent comme une grosse machine politique. C’est comme un grand régiment de gens qui entre dans ça. La première chose que vous savez, les méthodistes prennent les leurs, et s’en vont dans cette direction; puis les baptistes prennent les leurs, et vont dans cette direction. Aucun des deux ne sait ce que l’autre fait.

141     Miséricorde, ce n’est pas cela. La trompette rend un son confus. «Venez adhérer à ce credo-ci», «Venez adhérer à ce credo-là», et la Bible dit autre chose. Oui monsieur. Si la trompette ne rend pas un son distinct, vous ne saurez pas pourquoi vous préparer.

142     Mais lorsque vous réalisez que la trompette de Dieu fait entendre la Parole de Dieu, et que Dieu confirme cela par des signes et des prodiges, comme Il a dit qu’Il le ferait… C’est juste. Si la trompette rend un son confus, le Commandant en chef ne confirmera pas l’appel. Oh, frère! C’était consistant, ça. Le Commandant en chef ne confirmera pas l’appel, car dans Marc 16, Il a dit: «… tout le monde, et ces signes accompagneront ceux qui auront cru.» C’est le Commandant en chef. «En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues.» Alléluia! C’est ça l’appel. Le Commandant en chef a dit: «C’est par ceci que Je les confirmerai.» Dans Jean 14.12, Il a aussi dit, le Commandant en chef a dit: «Celui qui croit en Moi (pas celui qui dit croire), celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais.» Amen. C’est ça le son distinct. Il a dit à ces Juifs...
    Ils ont dit: «Voilà, tu te fais Dieu, toi un homme.»

143     Il a dit: «Si Je ne fais pas les œuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas.» Amen! Ayons cela pour notre église! Gloire! C’est vrai. «Ces signes accompagneront ceux qui auront cru...»
    D’un bout à l’autre de la Louisiane, dans un boghei, dans une vieille Ford modèle T avec du fil métallique autour des pneus, vos pères sont allés prêcher cela, contre ces dogmes que vous y avez ajoutés. Sortez de cela! Retournez. Revenez. Repentez-vous. Retournez d’où vous venez. C’est l’année du jubilé. «Ces signes accompagneront ceux qui auront cru...» Oui monsieur.
    Oh, permettez que je dise ceci. Je sais que c’est enregistré. Toi, riche église de Laodicée, tu as dit: «Je n’ai besoin de rien.» Tu sais, la Bible a dit que tu serais comme ça, elle a dit que tu es tiède.
    Oh, dites-vous: «Nous poussons des cris, et nous louons Dieu.» Oh, oui, Israël a fait pareil, et elle a commis une erreur si épouvantable. Ce n’est pas cela d’ailleurs.

144     Je veux dire ce zèle de Dieu, brûlant, rien ne peut l’arrêter. Voyez ici dans Hébreux 11, juste sur un signe de tête de la part de Dieu à ces patriarches, ils ont vaincu des royaumes, ont exercé la justice, fermé la gueule des lions et échappé au feu, et ce qu’ils ont accompli par la foi, sur seulement un signe de tête de la part de Dieu.

145     Aujourd’hui, Dieu peut envoyer un prédicateur, et il s’acharnera à prêcher cette Parole de toute sa force. Et nous, on s’endort, on se lève et on sort. Rien d’étonnant à ce que vous soyez entourés de murs, c’est le cas pour l’église. Je sais que c’est enregistré. Cela va à beaucoup d’endroits, vous voyez. Comme nous faisons la vente des cassettes dans le monde entier, ceci en fera complètement le tour, pour aller aux missions, dans les champs de travail à l’étranger.
    Je le pense pour chacun. Oui monsieur, retournez. C’est le temps de retourner, pendant que l’appel nous parvient. Oui monsieur. Ces signes accompagneront des fils, pas des esclaves, pas des serviteurs, mais des fils. Ces signes accompagneront des croyants.

146     Nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. C’est vrai. Il se peut que vous disiez le faire, mais il faut que le Saint-Esprit confirme cela et le démontre. Oui monsieur.

147     Oh, riche Laodicée, avec l’église en dehors… ou plutôt Christ en dehors de l’église, qui frappe, essayant d’entrer, et elle a dit: «Je suis riche et je n’ai besoin de rien.» Bien sûr, vous avez rejoint les méthodistes et les baptistes, vous les dépassez en nombre. Mais où est-elle cette puissance qui est tombée il y a cinquante ans? Où est-il ce zèle qui brûlait dans les cœurs de ces gens qui marchaient sur les voies ferrées, et qui ramassaient du maïs, et le broyaient, là-bas, pour apporter l’Évangile? Nous les faisons se retourner dans leurs tombes. Nous déshonorons nos pères et mères qui ont combattu pour remporter le prix. Et voilà que par quelque chose tenant de la dénomination, on se vautre dans le luxe. En ai-je assez dit pour que vous compreniez qu’il s’agit de retourner?

148     Dieu a fait sortir Son église élue de ces dénominations il y a cinquante ans. Dieu a fait sortir ce reste. C’est le jubilé. Il appelle encore. Retournez! Le jubilé! Dieu les en a fait sortir il y a cinquante ans, et ce soir, Il essaie de le faire à nouveau. Nous continuerons demain soir. C’est un quart d’heure passé. Inclinons la tête.
Les nations se disloquent. (Christ est partout.)
Israël se réveille.
    (Elle est une nation, elle possède sa propre monnaie, sa propre armée. Elle fait partie des Nations Unies.)
Les signes prédits par la Bible;
Les jours des nations sont comptés, chargés d’horreur;
    (Les bombes atomiques et tout)
Oh, retourne, ô dispersé, chez les tiens. (C’est l’année du jubilé.)
Le jour de la rédemption est proche,
Les hommes rendent l’âme de terreur;
Soyez remplis de l’Esprit, vos lampes nettoyées et propres,
Levez la tête, votre rédemption approche.
    «Retournez, retournez.» Le Saint-Esprit crie: «Retournez.» Je pense à la fois où Jésus a porté Ses regards sur Jérusalem et qu’Il a pleuré. Il l’avait aimée, et eux L’avaient rejeté.
    Or, ce soir, un homme rempli de l’Esprit peut porter ses regards sur l’église, et voir un peuple qui devrait resplendir de la glorieuse puissance de Dieu. Et dans votre cœur, le Saint-Esprit verse des larmes de regret.

149     Qu’avons-nous fait? Dieu nous a appelés. Il a fait sortir nos pères il y a cinquante ans, et nous sommes retournés en arrière. Vous voyez ce que cela nous a donné? — Un groupe déshonorant, sous le nom de pentecôte. Des gens qui fument, boivent, sont mariés trois ou quatre fois; des femmes qui se coupent les cheveux, se maquillent, portent des shorts, des vêtements immoraux, et tout, et elles déclarent être des sœurs pentecôtistes. Quelle honte sur le Nom de Christ! Quelle honte sur son église. Pas étonnant qu’Il ait dit que des noms blasphématoires ont été trouvés en Babylone… l’organisation, la confusion, c’est tout gâché. Toutes sortes de ceci, de cela ou d’autres choses. Où Christ se trouve-t-Il dans tout ça? Ô peuple, retourne.
    Pendant que nos têtes sont inclinées, je me demande ce soir… Vous les gens, croyez que c’est la vérité, que nous devrions retourner pendant ce jubilé. C’est le dernier appel que Dieu lance à Son église. Si vous le croyez, levez les mains vers Dieu, et dites: «Mon Dieu, je veux venir.» Levez simplement les mains, et dites: «Je le crois. Je le crois.» Tous les aigles maintenant, qui savent et qui croient...

150     Notre Père Céleste, Tu vois ces mains. Au moins la moitié de cet auditoire ou plus a les mains levées, et ils savent que c’est la vérité. Dieu du Ciel, envoie le Saint-Esprit, Seigneur. Je vois que les heures deviennent sombres, et les hommes ont le cœur qui se refroidit et qui devient formel. Les églises se sont éloignées. Mais ils ne savent pas ce qu’est ce zèle et cet amour et cette puissance qu’ils ont connus il y a cinquante ans, lors du mouvement de pentecôte. Ils se sont fabriqué des petites cavernes. Ils ont fait des murs autour d’eux, ainsi ils ne peuvent pas sortir dans le jubilé. Ça n’est jamais arrivé.
    Ô Dieu, Tu es un Dieu qui ne change pas. Tu demeures le même, toujours. Tes commandements ne peuvent pas changer. Chaque décision est parfaite. Par conséquent, cela n’a pas besoin d’être retouché. C’est parfait. C’est Ta Parole. Qu’il en soit ainsi ce soir, Seigneur. Permets que Ton serviteur...

151     Partout… En ces jours-ci, il y a beaucoup d’hommes, avec la crainte de Dieu, qui, dans tout le pays, prêchent: «Retournez, retournez.» Leurs visages rougissent de honte lorsque des prédicateurs en visite viennent dans l’église et voient les femmes et les hommes, et leur façon d’agir et de se comporter. Des prédicateurs qui sont remplis de l’Esprit, et ils savent que leurs visages rougissent. Que peuvent-ils faire? S’ils disent quoi que ce soit là-dessus, ce système d’organisation les met à la porte.
    Ô Dieu, fais sortir ces aigles de là, Seigneur. Sors-les de cette cage. C’est le jubilé. Emmène-les à la liberté et au Saint-Esprit. Qu’ils prennent position, dussent-ils vivre ou mourir. Nos ancêtres se sont retirés des méthodistes, baptistes, et luthériens. Ensuite, génération après génération, où ils se sont organisés, sont passés à l’ennemi. Tu as appelé Tes aigles à sortir de cet enclos, à sortir de cette basse-cour. Seigneur Dieu, Tu es le même Dieu ce soir.
    Appelle à nouveau, Seigneur. C’est le temps du jubilé. Père Céleste, avant que cette semaine ne se termine, accorde-nous de voir la puissance de Dieu ramener de grands signes et des prodiges à nouveau. Que les malades soient guéris, que les boiteux marchent en partant d’ici. Que l’estropié marche, que l’aveugle voie, que le sourd entende, que celui qui est mort ressuscite, et que la puissance de Dieu soit manifestée dans les cœurs. Accorde-le.

152     Lance un réveil à nouveau, Seigneur. Fais sortir les gens de ces choses formelles qu’ils font — jouer un peu de musique, et danser (ce qu’ils appellent «dans l’esprit») au rythme de la musique. Ô Dieu, un saint de Dieu pourrait danser d’un bout à l’autre de la rue, ou dans une salle de bar, ou n’importe où ailleurs, sous la puissance de Dieu, quand il danse en Esprit. Il pousserait des cris et louerait Dieu.
    Il se peut que certains vivent d’une manière différente. Seigneur, l’extérieur de Ton église exprime ce qui se trouve à l’intérieur. C’est vide à l’intérieur, sans profondeur, credo, dénomination… Dévorée, rongée, la malignité l’a envahie, c’est une plaie en putréfaction, sûrement.

153     Dieu, je Te prie de recevoir mon offrande, ce soir, alors que je la dépose sur l’autel doré, avec le sacrifice, Christ, qui a enseigné la Parole. Ce soir, je lance l’appel, Seigneur, que Ton Esprit ramène l’église une fois de plus. Accorde-le, Père. Je Te confie ces paroles dans le Nom de Jésus-Christ. Je Te confie cette église, je Te confie ce groupe de gens.
    Ô Seigneur Dieu, fais quelque chose pour nous, je T’en prie. Entends la prière de Ton serviteur. Accorde-le, Seigneur. Je le demande sincèrement, de tout mon cœur, dans le Nom de Jésus-Christ. Amen.
    Vous L’aimez? Vous Le croyez? Vous croyez que c’est l’heure de retourner? Il est trop tard pour commencer un service de guérison maintenant. Nous le ferons demain soir. Il est trop tard. Je veux continuer ceci pour un moment.

154     Vous pensez que je suis fou? Je ne le suis pas. Je n’ai pas perdu… Je sais exactement de quoi je parle. Je sais que c’est la vérité. L’église est pourrie jusqu’à l’os. C’est vrai. Il lui faut naître de nouveau. Il lui faut revenir à son héritage. Il lui faut revenir à la Pentecôte. Elle a besoin de revenir à quelque chose...
    «Oh, vous dites, mais je suis pentecôtiste.»

155     Oh, frère! J’ai honte de m’appeler pentecôtiste, non pas à cause du saint nom de Pentecôte, mais parce que, voilà, je pourrais être différent. Je veux abandonner ma propre vie. Je veux me placer sur l’autel de Dieu, et dire: «Seigneur, martèle-moi et façonne-moi, et prends-moi jusqu’à ce que je sois différent de ce que je suis présentement. Prends-moi pour Toi et conduis-moi, Seigneur. J’ai trop été conduit ici et là par l’homme. C’est par l’Esprit de Dieu que je veux être conduit. Je confesse que ceci est la Pentecôte. Je veux retourner de nouveau pour voir un réveil.» Amen! Croyez-vous cela?
    Levez les mains et chantez, Je L’aime. Donnez-nous la note, sœur, si vous le voulez bien maintenant. Très bien. Chacun lève les mains, et chante aussi fort qu’il le peut Je L’aime, et levons-nous pendant que nous chantons. Tous ensemble maintenant. Exprimez-Lui votre amour. Soyez des pentecôtistes, des vrais.
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

156     Fredonnons-le maintenant. Bon, à côté de vous, il y a un méthodiste, un baptiste, un presbytérien, un pentecôtiste. Serrez-vous la main et dites: «Que Dieu te bénisse, mon frère. Retournons donc.» Tournons-nous et disons cela, et serrons la main de chacun ici. Disons-le ensemble. «Retournons.» Retournons. Retournons. Allons-y, retournons. Frère Osteen a dit: «La rue Azuza, c’est exactement cela que tu as prêché.»
    Amen! Allons, retournons.
Je L’aime (Levons les mains), je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire. (Le Sang de Jésus-Christ)
Oh, il est précieux ce flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais pas d’autre fontaine,
Rien que le Sang de Jésus.

157     Je ne dois rien à aucune organisation. Je ne dois rien. Mais c’est à Lui que je dois tout.
Jésus a tout payé.
C’est à Lui que je dois tout;
Le péché avait laissé une tache cramoisie
Il l’a rendue blanche comme neige.
Je L’aime, je L’aime…
    Louons-Le simplement, pendant que nous levons nos... Merci, Père. Merci. Je Te prie d’envoyer Ton Saint-Esprit, Seigneur.
Parce qu’Il m’a aimé le premier...
    Ô Dieu, ramène-nous à cette expérience, Seigneur. Répands le Saint-Esprit ce soir.
...a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

158     Pendant que la musique continue, gardons simplement nos mains levées. Aimons-Le simplement. Louons-Le simplement. Prions à notre façon à nous. Priez comme vous le faites à l’église. Tous ceux qui veulent recevoir un nouveau baptême, levez… Faites signe de votre main. «Je veux un nouveau baptême.» Ô Dieu! Jésus soit loué.
    Dieu, envoie le Saint-Esprit sur nous, ramène-nous de nouveau à ces expériences, Seigneur. Pardonne-nous nos manquements, Seigneur, et aide-nous à atteindre cette connaissance de la puissance et de la vérité de l’Évangile. Accorde-le, Seigneur.
...mon salut
Sur le bois du Calvaire.
    Juste à l’endroit où vous êtes, simplement à votre manière à vous, là où vous êtes, louez Dieu. Dites: «Dieu, c’est maintenant que je T’accepte. Je Te promets en ce moment même que je ne lâcherai pas avant que mon âme ne soit revenue à ce genre d’expérience.» Combien feront cela avec moi? Qu’ils lèvent la main. Je ne vais pas lâcher prise. Je vais m’accrocher à l’autel.»
Je L’aime…
    Je vais prier, je vais prier, je ferai n’importe quoi, Seigneur. Ramène-moi à cela. Ramène-moi à mon héritage. Ramène-moi à ma vraie place à nouveau. Que Dieu soit loué!
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

159     Oh, béni soit le Nom du Seigneur! Oh, que Dieu envoie Sa puissance! Envoie Tes prophètes, Seigneur. Envoie-les avec Ta Parole. Ne les laisse pas faire de compromis sur quoi que ce soit. Suscite un retour à la Bible, au Saint-Esprit, à un zèle. Suscite une église sans tache ni ride. Tu l’as promis, Seigneur. Tu l’as promis. Nous te croyons.
    C’est pour chacun de nous que je plaide, Seigneur. Pour moi-même aussi. Envoie-le, Seigneur. Envoie la puissance en ce moment même. Remplis chaque cœur. Je Te prie, Seigneur, de nous envoyer ce dont nous avons besoin, ce que Tu as déversé dans cet État-ci il y a cinquante ans. Déverse-le encore une fois, ô Seigneur Dieu. Remplis Tes coupes, et répands l’amour de Christ dans nos cœurs, et fais de nous cette église que nous devrions être, Seigneur, pardonnant nos péchés. Nous retournons ce soir, Seigneur, comme un groupe de gens. Nous retournons en tant que groupe et en tant qu’individu. Nous retournons à notre héritage, Seigneur, le baptême du Saint-Esprit. Dieu Tout-Puissant, Tu l’as promis. Honore cela, Seigneur. Honore Ta Parole. C’est au Nom de Jésus que je prie.
Je l’aime… Ô Dieu, ô Dieu.
    Sainteté, justice. L’héritage de Dieu, Il hérite des louanges de Son peuple.
...mon salut
Sur le bois du Calvaire.
    Pendant que vous restez debout, je veux que ce vieux patriarche de la foi… La chose dont j’ai parlé, frère, c’est pour cela que vous avez combattu il y a plusieurs années.
    [Le frère dit: «Absolument». — N.D.É.]
    L’église devrait revenir à cela, n’est-ce pas, frère?
    [Nous nous en sommes éloignés. Pour sauver le mouvement, nous devons y retourner.] Amen. [Nous avons suivi le chemin de toutes les autres dénominations. Au départ c’était bon, merveilleux. Puis pas à pas ils sont tombés dans les griffes d’une machinerie fabriquée par le génie humain. Nous devons retourner à l’Esprit. Il nous faut retourner.]

160     Entendez le cri venant du cœur de ce cher vieux saint, les larmes coulant sur son visage. Il sait qu’il y a des âmes qui attendent de l’autre côté de l’autel, là-bas. Un jour, Jésus viendra. J’espère et je prie que Dieu suscitera des hommes ici, et des femmes qui retourneront, qui retourneront malgré tout. Retournez! C’est le jubilé. Sortez de ce mécanisme. Vous ne pourrez jamais rien accomplir pour Dieu dans cela. Vous accomplissez cela pour l’organisation seulement. Sortons donc et accomplissons quelque chose pour Dieu. Et ça, vous ne pouvez le faire que par Son mécanisme, le Saint-Esprit. C’est ce qui nous a été donné. Que Dieu vous bénisse.

Up