Pourquoi Crier? Parle!
1 Restons debout un rament, alors que nous inclinons
nos têtes. Y a-t-il une requête spéciale? Si vous le désirez, faites-la
connaître en levant vos mains vers Dieu, disant par cela: «Seigneur, Tu
connais mon besoin.»
2 Père céleste, nous sommes vraiment des gens
privilégiés, ce matin, d'être rassemblés dans la maison de Dieu,
sachant qu'il y en a tellement qui voudraient être dans la maison de
Dieu, ce matin, et qui sont dans des hôpitaux, sur un lit de maladie,
alors que Toi, Tu nous as donné ce privilège de venir ici, aujourd'hui.
Nous ne venons jamais, Seigneur, pour être vus des
autres, bien que nous aimions fraterniser les uns avec les autres; mais
nous pouvons le faire dans nos demeures. Nous sommes venus ici pour
communier avec Celui qui nous a rassemblés comme des enfants bien-aimés
et des frères.
3 Nous Te remercions, maintenant. Et la seule
manière que nous connaissons pour communier correctement avec Toi,
c'est d'être autour de Ta Parole. Ta Parole est la Vérité. Nous nous
rassemblons ici pour recevoir une force spirituelle; nous en avons
besoin, Seigneur. Nous devons être fortifiés pour porter notre croix.
Nous Te prions d'envoyer, aujourd'hui, le glorieux Saint-Esprit, et de
nous fortifier tous. Réponds aux requêtes de Ton peuple, alors qu'il
s'est rassemblé et a levé les mains vers Toi, montrant par-là qu'il
avait besoin de ces choses-là. Exauce chacune d'elles, Seigneur!
4 Nous Te remercions d'avoir épargné la vie de notre
soeur Ungren, hier soir, dans l'accident qu'elle a eu là-bas, sur la
route. Tu as été bienveillant envers elles, Seigneur, et nous T'en
remercions.
5 Et maintenant, nous Te prions, Père céleste, de
continuer d'être avec nous et de nous aider dans notre voyage ici-bas.
Fais-le pour chacun d'entre nous. Revêts-nous de Ta puissance et
donne-nous la foi pour savoir que Ta présence infaillible sera avec
nous. A l'heure où nous ne pouvons pas nous en sortir par nous-mêmes,
nous savons que les anges de Dieu campent autour de ceux qui Le
craignent et qu'ils nous porteront, de peur que notre pied ne heurte
contre une pierre. Nous Te prions maintenant de bénir pour nous Ta
Parole, et de parler au travers de nous et en nous, au Nom de
Jésus-Christ. Amen.
6 Je suis reconnaissant que le soleil brille dehors,
maintenant. Il faisait très vilain, ce matin, et je pense que,
spécialement dans cette région où le temps est si sombre et maussade,
il est réjouissant de voir le soleil se montrer et briller.
7 Concernant le petite réunion de famille
aujourd'hui, je rencontre mes frères à la maison de ma soeur, et
certains de nos parents qui vivent dans la région. La grande équipe des
Branham, s'ils venaient tous du Kentucky ici, je crois que nous
devrions louer la ville entière. Il y en a tellement. Mais c'est
simplement un petit retour à la maison... Nous avions l'habitude de
nous rencontrer à la maison de maman et elle était le vieux poteau
d'attache qui nous a, en quelque sorte, gardés ensemble. Mais Dieu a
repris au ciel le poteau d'attache, et j'espère que nous nous
rencontrerons tous un jour, là-bas.
8 En parlant l'autre jour, j'ai dit: «Vous savez, je
crois que je ramènerai mes messages du dimanche à environ 20 ou 30
minutes et ensuite je prierai pour les malades.» Et je pensais à cela
ce matin, et j'y pensais aussi hier soir, lorsque soeur Downing m'a
appelé et dit que... a appelé Billy et dit qu'elle et soeur Ungren
avaient dérapé sur la route et avaient eu un accident. Et alors que
Billy était toujours à la fenêtre... (je ne sais pas quelle heure il
était, c'était peut-être ce matin; j'avais déjà dormi pendant un bon
moment.) J'ai regardé du côté de chez frère Wood et les lumières
étaient éteintes. Et je me suis simplement agenouillé pour prier et,
quand je l'ai fait, quelque chose m'a dit: «Tout va bien.» J'ai donc
dit à Billy: «Dis-lui que je pense que tout ira bien.»
9 Je suis si content de les voir ici, ce matin,
assises dans la maison du Seigneur, après... sur la route. Dire qu'il y
a des gens qui vous aiment à tel point qu'ils parcourent des centaines
de kilomètres pour entendre l'Évangile. Alors, j'ai pensé qu'un message
de 20 minutes, vu que je suis si lent, ne serait pas bon. Ainsi, j'ai
pensé que simplement je... de cette longueur.
10 Alors, d'entendre ce matin frère Ungren, son
fils, chanter: «Que Tu es grand!»... Il a... Cela veut dire plus pour
lui ce matin qu'hier après-midi, parce que le grand Dieu du ciel a
épargné sa chère et précieuse mère, et aussi sa soeur.
11 Aujourd'hui, nous comptons avoir un temps très
béni dans le Seigneur. J'avais ici deux ou trois textes différents que
je regardais, et je ne pouvais pas me fixer sur celui dont je parlerais
ce matin. L'un d'entre eux était: Déposez vos soucie sur Lui, car Il se
soucie de vous. Maintenant, s'Il se soucie de vous, alors pourquoi pas
vous? Et l'autre, c'est Billy Paul, non pas Billy Paul, mais mon autre
fils, Joseph, qui m'a apporté ce texte, il y a longtemps. Un jour,
j'étais assis dans la chambre et, levant les yeux vers le tableau, il
m'a dit (Billy... Joseph aime beaucoup les bateaux, comme les autres
petits garçons, les bateaux et les chevaux, vous savez), et il m'a dit:
«Papa, Jésus a-t-Il un bateau?»
Je lui ai répondu: «Je ne sais pas.»
Alors, après qu'il se soit levé et soit sorti, je me
suis mis à réfléchir: «A-t-il un bateau?» Et j'ai pris un texte de
cela, que j'ai noté ici sur mon carnet: Jésus a-t-Il un bateau?
12 J'ai pensé: Lorsqu'Il était ici, sur la terre, Il
dut emprunter un sein pour y naître, une tombe pour y être enterré, un
bateau duquel prêcher, mais Il est le Pilote du vieux bateau de Sion.
Certainement. J'ai pensé que je pourrais peut-être prendre ces textes
plus tard, avant notre départ pour rentrer.
13 Vous savez, j'aime parler ici, au Tabernacle,
parce que c'est notre église à nous. Nous nous sentons libres
d'apporter tout ce que le Saint-Esprit dit. A d'autres endroits, même
si on vous souhaite la bienvenue, vous vous sentez un peu comprimé,
parce que vous êtes dans l'église de quelqu'un d'autre; aussi vous
désirez être assez gentleman pour respecter leurs pensées et leur
doctrine...
14 J'ai eu un moment merveilleux, cette semaine,
chez frère Burcham. Je suis allé dans la fabrique où ils font le
fromage. (Je vois que lui, sa femme et son fils, sont présents ce
matin.) J’ai toujours pensé qu'une fabrique de fromage devait
ressembler à d'autres endroits où j'ai été: oh, assez sales,
malpropres. Eh bien, je peux vous dire une chose – et vous pouvez en
être assurés – ce n'est pas le cas ici, bien au contraire: c'est
l'endroit le plus propre où j'aie jamais pénétré, spécialement dans une
fabrique. Je ne réalisais pas... Je pensais: «Oh! peut-être qu'ils font
une centaine de livres de fromage par jour.» Mais ils en font six
tonnes par jour! Il y a trois fabriques qui marchent. J’ai pensé: «Oh!
mais, qui mange tout ce fromage?» Le Seigneur a vraiment béni cet homme
et j'ai eu le privilège d'aller chez lui; c'est un milieu charmant, et
il a une bonne épouse très consacrée. Et ils n'auraient aucune raison
de ne pas vivre chaque jour pour Christ comme ils le font. J’ai aussi
rencontré ses fils, et ce sont de très braves enfants. Nous sommes si
reconnaissants de cette communion que nous avons les uns avec les
autres.
15 J'ai découvert que leur ancien pasteur était un
homme que je connaissais: frère Gurley, un homme très bien, de foi
pentecôtiste unie. Je l'ai rencontré il y a plusieurs années, à
Jonesboro dans l’Arkansas, mais je ne savais pas qu'ils étaient... que
c'était leur pasteur.
16 Souvenez-vous des réunions ce soir et, si le
Seigneur le veut, nous espérons parler de nouveau dimanche prochain. Je
pense que le dimanche suivant, je devrai aller à Chicago; ensuite, je
serai loin pendant un certain temps. Je dois ramener ma famille chez
nous en Arizona, afin que les enfants puissent s'inscrire de nouveau à
l'école; alors, nous arrêterons d'importuner le pasteur en prenant ses
services. Ainsi, nous sommes très reconnaissants à frère Neville pour
son hospitalité. Comme vous le savez, j'ai été invité et il est
tellement... J'aime frère... un homme comme cela, dans lequel il n'y a
pas de fraude; il n'y a pas trace d'égoïsme, mais seulement un
véritable christianisme. J’aime cela.
17 Nous allons lire un passage de l'Écriture et,
ensuite, nous passerons au commentaire. Je ne sais pas à quelle heure
nous sortirons, après ces longs messages, mais je pense... Je parlais,
l'autre jour, du fait que je parlais si longtemps, et quelqu'un m'a
dit: «Mais, si vous ne parlez que quelques minutes alors que vous
prêchez d'une façon un peu mystérieuse, nous ne pourrons jamais
comprendre.» Il a encore dit: «Continuez seulement à parler et, après
un moment, cela sort.» Alors, peut-être que le Seigneur désire que nous
fassions ainsi.
18 Inclinons de nouveau nos têtes. Seigneur, Ta
Parole est là ouverte sur la chaire, et nous réalisons qu'un jour, Elle
se fermera pour la dernière fois; alors, la Parole sera chair. Nous Te
sommes reconnaissants pour ce moment que nous avons ce matin, et, par
Ton Saint-Esprit, ouvre pour nous le contenu de cette Parole que nous
allons lire. Puisse le Saint-Esprit nous enseigner, aujourd'hui, les
choses que nous devrions connaître, et qu'alors, en retour, nous
écoutions attentivement et pesions profondément chaque mot. Que ceux
qui écoutent au moyen de la bande soient aussi attentifs.
Puissions-nous saisir ce que le Saint-Esprit essaie de nous révéler,
car nous réalisons que, si Tu nous oins, alors l'onction n'est pas
vaine; c'est dans un but – que cela puisse concourir au bien pour le
Seigneur. Et puissent nos coeurs et notre entendement être ouverts,
Seigneur.
19 Puissions-nous avoir la liberté de parler et la
liberté d'écouter, et puissions-nous aussi accéder à la foi, pour
croire ce que nous avons entendu – comme cela vient de la Parole de
Dieu – afin que cela nous amène à la Vie éternelle, au grand jour qui
doit venir. Bénis-nous aujourd'hui. Réprimande-nous quand nous sommes
dans l'erreur. Fais-nous connaître les défauts que nous avons et
bénis-nous dans la voie qui est juste, afin que nous puissions savoir
dans quelle direction aller et comment agir dans le monde présent pour
que, par nos vies, nous puissions honorer Jésus-Christ, qui mourut pour
nous donner la Vie dans le glorieux Au-delà. Nous Te demandons cela au
Nom de Jésus. Amen!
20 Je désire juste lire, ce matin, deux passages des
Écritures; l'un d'eux se trouve dans le Livre de l'Exode. En fait, les
deux se trouvent dans le Livre de l'Exode, l'un au chapitre 13, versets
21 et 22, et l'autre au chapitre 14, les versets 10, 11 et 12. Je vais
lire, maintenant, dans Exode 13:21.
L'Éternel allait devant eux, le jour dans une
colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une
colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit.
La colonne de nuée ne se retirait point de devant le
peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.
Maintenant, dans Exode 14, le verset 10
Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent
les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et
les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l’Éternel.
Moïse dit alors: N'y avait-il... (je vous demande
pardon.) Ils dirent à Moïse: N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte,
sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu
fait en nous faisant sortir d’Égypte?
N'est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte:
Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir tes
Égyptiens que de mourir au désert?
Je vais encore lire quelques versets.
Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien...
(Maintenant, écoutez attentivement.) ...Moïse répondit au peuple: Ne
craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que 1'Éternel
va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez
aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais.
L'Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le
silence.
L’Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parte aux
enfants d'Israël, et qu'ils marchent.
Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et
fends-la; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec.
Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens,
pour qu'ils y entrent après eux; et Pharaon et toute son armée, ses
chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire.
Et les Égyptiens sauront que je suis 1'Eternel,
quand Pharaon, ces chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma
gloire.
L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël,
partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait,
partit et se tint derrière eux.
Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp
d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle
éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de
l'autre pendant toute la nuit.
Moïse étendit sa main sur ta mer. Et 1'Eternel
refoula la mer par un vent d'orient, qui souffla avec impétuosité toute
la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à
sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur
gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux
de Pharaon, ses chars et ses cavaliers entrèrent après eux au milieu de
la mer.
A la veille du matin, 1'Éternel, de la colonne de
feu et de la nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le
camp des Égyptiens.
Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la
marche difficile. Les Égyptiens dirent alors: Fuyons devant Israël, car
l'Éternel combat pour lui contre les Égyptiens.
21 La Parole du Seigneur est si merveilleuse, si
bonne, qu'il n'y a pas moyen de s'arrêter de La lire. Elle devient
vivante, alors que nous La lisons. Je pense que, dans ce texte ce
matin, bien que cela soit enregistré, je désire dire ceci pour
commencer: ... Je me retrouve... et la raison pour laquelle je... Hier,
alors que j'étudiais, je suis arrivé sur ce sujet et j'ai alors pensé:
«Je vais, si le Seigneur le veut, parler sur ça, parce que cela
m'abaisse.» Et j'espère que cela nous abaissera tous, afin que nous
puissions voir... que cela nous fasse regarder en haut et étudier un
peu, en comparant le jour d'alors avec aujourd'hui.
22 Je désire prendre trois mots, comme texte, et
c'est «Pourquoi crier? Parle!» Dieu dit à Moïse, ici, au verset 15:
«Pourquoi ces cris? Parle au peuple, et qu'il marche.» Donc, Pourquoi
crier? Parle!
23 Nous avons là un bon sujet, et j'essaierai de le
traiter aussi rapidement que possible, selon la conduite du
Saint-Esprit. Je désire, avec ce texte, penser à Moïse, qui criait à
Dieu dans un moment d'adversité; et Dieu réprimanda Moïse juste au
moment de l'épreuve. Il semble que ce soit naturel pour une personne de
crier... Alors, quelle réprimande, lorsque Dieu la reprend pour avoir
dit cela, pour avoir crié à Lui! Cela semble très dur.
24 Souvent, lorsque nous regardons dans les
Écritures selon notre propre façon de voir, cela semble très dur, mais
si nous étudions un peu, nous découvrons que le Dieu infiniment sage
sait ce qu'Il fait. Et Il sait comment faire ces choses et comment
traiter avec les hommes. Il sait ce qui est dans l'homme. Il le
connaît, mais pas nous. Nous savons cela seulement d'une façon
intellectuelle. Il sait ce qui est réellement dans l'homme.
25 Lorsque Moïse vint au monde, c'était un garçon
doué. Il naquit pour être un prophète, un libérateur. Il naquit avec
l'équipement déjà en lui, de même que chaque homme qui vient au monde
naît avec cet équipement. Je crois fermement dans la prescience de Dieu
et dans la prédestination; ce n'est pas que Dieu veuille qu'il y en ait
qui périssent, mais, au contraire, que tous puissent arriver à la
repentance. Mais, étant Dieu, il devait connaître et Il connaît
effectivement la fin, dès le commencement. Voyez-vous? S'Il ne connaît
pas cela, alors Il n'est pas infini; et s'Il n'est pas infini, Il n'est
pas Dieu. Ainsi, Il ne voulait certainement pas qu'il y en ait qui
périssent, mais Il–Il savait qui périrait, et qui ne périrait pas.
26 La raison, le but même pour lequel Jésus vint sur
la terre, était de sauver ceux dont Dieu, au travers de Sa prescience,
avait vu le désir d'être sauvés, parce que le monde entier était
condamné. Je ne vois pas comment nous pourrions enseigner cela d'une
autre façon qu'en parlant de la prescience de Dieu. Et la Bible dit
clairement qu'Il connaît la fin, dès le commencement, et qu'Il peut le
dire. C'est pourquoi, lorsqu'une personne essaie d'être quelque chose
qu'elle n'est pas, elle en fait simplement une imitation et, tôt ou
tard, vous serez démasqué. Vos péchés vous atteindront. Vous ne pouvez
pas les couvrir. Il n'y a qu'une chose qui couvre le péché, c'est le
Sang de Jésus-Christ; et Il ne peut pas être appliqué, à moins que Dieu
ne vous ait appelé dès la fondation du monde.
27 C'est pour cela que le Sang fut répandu, pas pour
qu'on Le foule aux pieds, qu'on se moque de Lui, qu'on Le tripote,
qu'on parle mal de Lui, et tout le reste, mais c'était dans un but
précis. C'est vrai. Pas pour qu'on S'en serve comme d'un jouet, pas
pour qu'on L'imite, en disant que les péchés sont couverts, quand ils
ne le sont pas; et aucun homme ne peut avoir ses péchés couverts, à
moins que son nom n'ait été mis sur le Livre de Vie de l'Agneau, avant
la fondation du monde. Jésus, Lui-même, a dit: «Nul ne peut venir à
Moi, si Mon Père ne l'attire, et tout ce que le Père M'a donné (au
passé) viendra à Moi.» C'est juste. Vous ne pouvez pas faire mentir ces
mots, ils sont là pour témoigner de la Vérité et pour corriger.
28 Moïse naquit avec un don de foi. Moïse avait une
grande foi, nous voyons cela se manifester en lui au bout de quelque
temps. Il naquit dans une famille remarquable, car nous savons que son
père et sa mère étaient issus de la famille de Lévi. Le récit figurant
avant ceci dans le Livre de l'Exode, relate si magnifiquement la vie de
ce grand personnage. Il était l'un des plus grands personnages de la
Bible, car il était exactement un type du Seigneur Jésus.
29 Il eut une naissance très étrange, comme le
Seigneur Jésus. Il naquit dans un temps de persécution, comme le
Seigneur Jésus. Il naquit pour être un libérateur, comme le Seigneur
Jésus. Ses parents le cachèrent pour le protéger de l'ennemi, comme le
Seigneur Jésus. Il commença son ministère, comme le Seigneur Jésus. Il
était un leader, comme le Seigneur Jésus. Il était un prophète, comme
le Seigneur Jésus, et il était un législateur, comme le Seigneur Jésus.
30 Et nous découvrons qu'il mourut sur le rocher et
doit avoir ressuscité... car huit cents ans plus tard, il se tenait sur
le Mont de la Transfiguration, parlant au Seigneur Jésus. Voyez-vous?
Les anges l'emportèrent. Personne ne sait où il fut enseveli; même le
diable ne le savait pas. Franchement, je ne crois pas qu'il ait été
enterré. Je crois que Dieu l'emporta, et qu'il mourut sur le Rocher
qu'il avait suivi tous les jours de sa vie. Il était un type parfait de
Christ. Il était roi pour le peuple; il était un législateur; il était
un–il était un soutien pour le peuple; il était en tout le type de
Christ.
31 Nous voyons donc qu'il vint au monde avec ce
grand don et cette qualité en lui. Il a seulement fallu que quelque
chose luise sur son chemin, pour amener cela à la Vie. En fait, vous
voyez, la semence de Dieu est placée en nous dès la fondation du monde.
Et, quand cette Lumière frappe pour la première fois cette semence.
Cela l'amène à la Vie, mais la Lumière doit premièrement venir sur la
semence.
32 J'ai souvent parlé de la petite femme au puits et
de sa condition. Bien qu'elle fût une personne de mauvaise vie, dont la
vie était corrompue, et qu'elle fût dans cette condition... – parce que
la tradition ne l'avait jamais touchée. Mais, lorsque cette Lumière la
frappa pour la première fois, elle La reconnut rapidement, parce qu'il
y avait quelque chose là pour y répondre.
33 Quand la profondeur appelle la profondeur, il
doit y avoir une profondeur quelque part pour répondre à cet appel.
Moïse était né prophète, mais il fut élevé dans une école
intellectuelle et dans le palais du pharaon. Le pharaon Séti, sous le
règne duquel il fut élevé, était un homme qui avait encore de
l'honneur, et qui croyait que Joseph était le prophète du Seigneur.
Mais Ramsès vint après Séti, et Ramsès ne se soucia pas de Joseph. Ce
fut le commencement des difficultés, lorsqu'il y eut un pharaon qui ne
connaissait pas Joseph.
34 Mais ces grandes qualités... Parlons d'elles
pendant un petit moment, avant d'arriver à la partie principale du
texte. J'ai une façon étrange de choisir un texte et, ensuite, de
construire à partir de là. Que le Seigneur nous aide ce matin, alors
que nous construisons là-dessus.
35 Moïse vint au monde avec ce grand don de foi;
ensuite, il fut oint et commissionné au buisson ardent, pour délivrer
le peuple de Dieu. Maintenant, voyez quelles étaient les grandes
qualités de cet homme! Il vint au monde pour une certaine chose; Dieu
avait un dessein dans cela. De même, Dieu a un dessein pour vous dans
le fait que vous soyez ici. Alors... si vous pouvez seulement être...
arriver à cette place, combien de difficultés vous épargnez à Dieu et
aussi à vous-même.
36 Moïse est né, et plus tard il fut amené à
l'endroit où il fut oint. Et remarquez: La semence se trouvait là, avec
une conception intellectuelle et toute la foi dans le fait qu'il était
né pour délivrer ce peuple... Pourtant cette semence n'est jamais venue
à la Vie, avant que la Lumière du buisson ardent ne l'illumine, et
avant qu'il ne voie... non pas comme quelque chose qu'il aurait lu,
mais quelque Chose qu'il voyait de ses yeux, quelque Chose qui lui
parla et à quoi il répondit! Oh! combien cela amena certainement les
choses à la Vie.
37 Je pense qu'un homme ou une femme, un garçon ou
une fille, avec une conception intellectuelle de la Parole, ne peuvent
jamais avoir un parfait fondement, avant d'avoir rencontré cette
Lumière, qui amène cette Parole à une réalité. Je pense qu'aucune
église, avec sa pratique, peu importe combien elle est intellectuelle
et fondamentaliste, cette église ne peut jamais prospérer avant que le
surnaturel ne se soit fait connaître parmi ces gens-là, et qu'ils
l'aient vu – quelque Chose avec lequel ils peuvent parler et qui leur
répondra et confirmera cette Parole écrite.
38 Maintenant, souvenez-vous que, lorsque Moïse
rencontra ce buisson ardent, cette Parole fut confirmée exactement.
C'était la Parole. Moïse n'avait pas à S'inquiéter: «Qu'est-ce que
cette Voix? Qui est cet Être ici?» Parce que Dieu avait déjà annoncé
dans l'Écriture, dans la Genèse, ceci: «Ton peuple séjournera dans un
pays étranger, mais il sera ramené après 400 ans; il reviendra de
nouveau dans ce pays, car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à
son comble.»
39 Des centaines et des centaines d'années avant
cela, Dieu avait dit qu'Israël séjournerait et serait maltraité dans un
pays étranger, et qu'il resterait là pendant 400 ans, mais que Dieu,
par une main puissante, les en ferait sortir. Ainsi, vous voyez, avec
ce buisson ardent... Moïse savait ceci intellectuellement, et la
semence qui était née en lui reposait dans son coeur. Et il essaya, par
son expérience intellectuelle de la Parole, de les en faire sortir, de
les délivrer, parce qu'il savait qu'il était né dans ce but-là. Il
savait, d'après le temps que les Écritures avaient mentionné, que cela
faisait déjà 400 ans qu'ils se trouvaient là.
40 De même, nous savons maintenant, comme me 1'a
demandé un homme, il y a quelques instants, ce qui en est de Sa venue
et de l'enlèvement. Nous savons que nous avons vécu tout le temps qui
nous était attribué. Le temps de l'enlèvement est proche. Et nous
recherchons une «foi de l'enlèvement», qui puisse rassembler l’Église
et Lui donner une force surnaturelle, capable de changer ces corps dans
lesquels nous vivons. Lorsque nous voyons un Dieu qui peut relever les
morts, qu'ils soient étendus sur le plancher ou dans la cour, les
ramener à la vie et les présenter devant nous... Quand nous voyons un
Dieu qui peut prendre un homme rongé par le cancer, qui n'est plus que
l'ombre de lui-même, le relever et faire de lui un homme fort et en
bonne santé, cela devrait donner aux gens «la foi de l'enlèvement»
Lorsque cette Lumière brillera du ciel et que la trompette sonnera, le
Corps de Christ sera rapidement rassemblé et changé en un instant, pour
être enlevé dans les cieux.
41 Oui, quelque chose comme cela doit arriver, et
nos écoles de théologie ne peuvent jamais produire cela; pourtant,
elles vont bien, intellectuellement. Mais, vous devez rencontrer cette
Lumière! Vous devez trouver cette certaine chose.
42 Ici, Moïse avait basé son glorieux appel sur la
Parole (et c'était bien), jusqu'au jour où il rencontra cette Lumière,
et la Parole Elle-même lui répondit. Alors, il reçut son onction. Cela
oignit ce qu'il avait en lui, ce qui était à l'intérieur, l'intellect
qui croyait cela, la foi qui était basée sur sa croyance en Dieu qui
l'avait séparé de sa mère. Et, maintenant, lorsqu'il entra dans la
présence de cette Lumière, Celle-ci oignit ce qu'il croyait. Voyez-vous?
43 Quelle onction! Et il fut commissionné. Nous
savons qu'intellectuellement, il avait entendu sa mère. Il savait ce
qui allait arriver et il savait qu'il vivait dans ce jour-là. Mais,
ici, il découvrit qu'il était un raté, et il se peut que sa foi soit
redescendue un peu. Mais, lorsqu'il arriva au buisson, Dieu dit: «J'ai
entendu les cris de Mon peuple et Je me souviens de la promesse que
J'ai faite à leurs pères, Abraham, Isaac et Jacob, et Je suis descendu.»
44 Je, le pronom personnel. «Je suis descendu pour
les délivrer.» Et maintenant, puis-je juste ajouter ceci, et que Dieu
me pardonne si cela parait sacrilège: «Je ne fais rien sur la terre, si
ce n'est au travers d'hommes. Je suis le Cep, vous êtes les sarments,
et je me manifeste seulement lorsque je peux trouver un homme. Et Je
t'ai choisi et je t'envoie là-bas pour les faire sortir.» Voyez-vous?
Notez cela: «Je serai avec ta bouche et Je... Prends ce bâton.»
Et Moïse dit: «Puis-je voir l'évidence que Tu m'as
envoyé, et que Tu m'as oint, et que Tu vas faire ces choses?»
Il dit: «Qu'as-tu dans la main?»
Il répondit: «Un bâton.»
Il dit: «Jette-le par terre» – et il se changea en
serpent; et Moïse s'enfuit.
Il dit: «Ramasse-le» – et il se changea de nouveau
en un bâton. Il dit: «Mets ta main dans ton sein.» Il la retira – et
elle était couverte de lèpre; il la remit – et elle fut guérie. Il vit
la Gloire de Dieu.
45 Moïse n'avait plus de questions. Avez-vous
remarqué qu'il ne s'est plus jamais enfui au désert? Il savait qu'il
était oint. Il savait que toutes ces choses qui avaient été dans son
coeur, ces grandes qualités, il savait qu'elles étaient ointes à
présent. Il... il est prêt. Il est prêt à partir; il s'en va donc vers
l'Égypte – Dieu avait dit: «Je serai avec toi», – ainsi, cela était
réglé. Ce: «Je serai avec toi» était tout ce que Moïse devait savoir
pour ce glorieux appel dans son coeur. Et Dieu avait dit: «Je serai
avec toi.»
46 Dieu avait aussi confirmé les prétentions de
Moïse. Moïse déclarait: «J'ai rencontré le Seigneur.» Et Dieu lui dit:
«Dis-leur Je suis m'a envoyé.» Voyez-vous?
47 Ils dirent: «Voici un homme, un autre juif, c'est
probablement un de ces fanatiques, qui vient, comme nous en avons eus
tout le temps, avec toutes sortes de projets pour nous libérer de
l'esclavage.» Et vous savez comment sont les gens, lorsqu'ils sont des
esclaves ou en esclavage pour une certaine raison, on leur présente
toujours une espèce de truc pour faire cela. Donc Moïse... Dieu avait
fait la promesse suivante à Moïse: «Je serai avec toi; Je serai en toi.
Mes paroles seront tes paroles. Tu prononceras Mes paroles, et tu diras
simplement ce que Je dis.»
48 Lorsque Moïse descendit et leur fit entendre cet
appel et se tint devant Pharaon, lui disant que l’Éternel, le Dieu des
Hébreux, avait dit: «Fais sortir les enfants d'Israël», il ne voulut
pas les laisser partir. Alors, Moïse accomplit un signe devant les
anciens et devant Pharaon; et les signes que Dieu accomplit...
49 Il dit: «Demain, vers cette heure-ci, le soleil
descendra. Il y aura des ténèbres sur toute l’Égypte» – et cela arriva
exactement. Ensuite, il dit: «Des mouches viendront sur le pays.» Et il
étendit son bâton et il réclama des mouches – et les mouches
arrivèrent. Et il prophétisa – et tout ce qu'il avait prophétisé arriva
exactement, car c'était Dieu. Voyez-vous?
50 Dieu l'avait appelé dès sa naissance et Il avait
mis en lui les qualités d'une grande foi; ensuite, Il descendit avec Sa
présence et oignit cette grande chose qui était en lui et l'envoya avec
Sa Parole. Et il fut correctement justifié de ses prétentions. Peu
importait combien il y avait eu de charlatans et combien d'autres
choses étaient arrivées, Dieu parlait et Moïse était identifié.
Moïse... Ce que Moïse disait, Dieu l'honorait! Je veux que vous
n'oubliiez jamais cette parole: Ce que Moïse disait, Dieu l'honorait,
parce que la Parole de Dieu était en Moïse. «Je serai avec ta bouche.
Elle dira les choses justes.»
Ce que Dieu disait... Ce que Dieu disait, Il le
disait à travers Moïse, et cela confirmait et justifiait ses
prétentions.
51 Sa mère lui parla aussi de sa naissance
mystérieuse et du temps devenu proche où il devait y avoir une
délivrance. Amram et Jokébed, le fils et la fille de Lévi, commencèrent
à prier Dieu d'envoyer un libérateur. Et cela prend... Lorsque vous
voyez que le temps de la promesse est proche, cela pousse les gens à
prier et à avoir soif de cela. Et sans doute, Jokébed lui avait dit
souvent (c'était sa mère, et elle était aussi sa préceptrice, d'après
le récit), elle lui avait raconté comment elle avait prié. «Et, Moïse,
mon fils, lorsque tu es venu au monde, tu étais le fils attendu. Tu
étais différent. Quelque chose est arrivé à ta naissance.»
52 J'ai donné à ce sujet une illustration pour les
enfants, il n'y a pas longtemps, et j'ai dit que, pendant qu'Amram
était dans sa chambre et priait, il vit un ange tirer son épée et la
diriger vers le nord, et dire: «Tu auras un enfant, et il emmènera les
enfants d'Israël en direction du nord, vers la Terre promise.» J'ai
donné ainsi une illustration pour que les petits enfants comprennent
cela. Leur intelligence n'est pas arrivée au stade où, comme vous les
adultes, elle peut saisir les choses telles que le Saint-Esprit vous
les révèle.
53 Bien que sa mère lui ait dit ces choses et qu'il
ait su cela, il avait cependant besoin d'un autre contact.
L'enseignement était bon, mais il avait besoin d'un contact personnel.
54 C'est ce dont le monde a besoin aujourd'hui.
C'est ce dont l'église a besoin aujourd'hui. C'est ce dont chacun a
besoin, en tant que fils et filles de Dieu. Afin d'être cela, vous avez
besoin d'un contact personnel. Voyez-vous? Quelque chose... Peu
importe... Vous savez que la Parole est vraie; vous savez qu'Elle est
juste, mais, lorsqu'il y a ce contact et que vous voyez la chose se
faire, alors, vous savez que vous êtes sur la bonne route. Voyez-vous?
Et regardez, cela sera toujours scripturaire. Cela s'accordera tout à
fait avec l’Écriture, parce que ceci l'a fait.
55 La prière d'Amram s'accordait exactement avec
l’Écriture. Leurs prières étaient en accord avec la Parole promise.
Dieu avait promis de faire cela, à ce moment-là. Ils prièrent pour
cela, et l'enfant attendu vint au monde. Et ils...
56 Regardez bien! Oh! comme j'aime ceci! Voyez. A
l'heure où Pharaon mettait à mort tous les enfants... voyez-vous? Ils
ont passé ces petits enfants au fil de l'épée, l'épée «guardenian»
[anglais – N.D.T.] , et jeté leurs petits corps aux crocodiles, si bien
que ceux-ci sont peut-être devenus gras à manger ces enfants hébreux.
57 Mais la Bible dit que les parents ne craignirent
pas l'ordre qu'avait donné Pharaon de tuer les enfants. Ils n'avaient
pas peur, parce qu'ils avaient vu, dès le commencement, quelque chose
dans ce bébé. Ils avaient vu là, une réponse à leurs prières.
58 Moïse avait donc tout ce passé derrière lui, par
conséquent, il sut qu'il était envoyé dans le but même de délivrer les
enfants d'Israël. Vous voyez, tous les faits du passé s'accumulent.
Lorsque vous recevez quelque chose et que vous pouvez le confirmer par
la Bible et dire: «Ceci va arriver» – le voici qui arrive. «Il y aura
cela à tel moment» – et le voilà qui arrive. «Cela va arriver à tel
moment» – et le voilà qui arrive. Alors, tout s'accumule et dessine
pour nous une image.
59 Oh! combien ce Tabernacle, ce matin... combien
nous, gens de cette heure... Frère Neville, alors que nous voyons nos
cheveux qui deviennent gris et nos épaules qui s'arrondissent, et quand
nous voyons le monde tituber et vaciller... Combien nous pouvons
regarder autour de nous et voir que la promesse est près de se
réaliser! Cela... J'ai souvent pensé que, si quelqu'un pouvait sauter
là-dedans d'un seul coup et comprendre cela, entrer là-dedans d'un seul
coup, cela l'enverrait presque jusque dans l'éternité, avec
simplement... – tellement cette chose pourrait vous enlever – et cela,
sans même le réaliser. Oh! juste pénétrer dans les choses que nous
avons vues, que nous connaissons et que nous comprenons, et sauter
là-dedans d'un seul coup. Cet homme ou cette femme, ce garçon ou cette
fille, lèverait probablement les mains et dirait: «Allons-y, Seigneur
Jésus!» Voyez-vous? Oh! l'heure est si proche!
60 Moïse, sachant qu'il était né dans ce but-là,
regarda dehors par les fenêtres et observa ces Hébreux qui
travaillaient durement. Il regarda ensuite dans l'Écriture qui disait:
«Et ils séjourneront là-bas 400 ans; mais je les ferai sortir avec une
main puissante.» Après que Moïse eut reçu sa commission et son onction,
il revint; il savait qu'il était né... et sa foi..» et, par la foi, il
vit ces gens et il sut qu'ils étaient les enfants de Dieu, parce que la
Parole le disait. Ils n'étaient pas du monde et ils n'étaient pas comme
les autres. Ils étaient différents. Ils étaient des excentriques et des
fanatiques, face au grand prestige de l’Égypte. Lui devait être le fils
de Pharaon et ensuite reprendre le royaume, mais il...
61 Il y avait quelque chose au fond de lui, une foi
réelle, qui ne regardait pas à ces choses et au prestige qu'il allait
hériter. Il regarda à la promesse de Dieu, et il sut que le temps
approchait. Et ce qui a bien pu traverser sa pensée... Je veux en
parler un jour avec lui, lorsque je le rencontrerai de l'autre côté.
Vous dites: «Ah, c'est insensé!»
Mais non! Je vais le rencontrer, par la grâce de
Dieu. Oui, monsieur. Un jour, je parlerai à Moïse lui-même. Comme
j'aimerais lui demander combien il a eu de frustrations lorsque le
diable, voyant sa préparation, lui dit: «Ah, les gens ne vont pas te
croire. Ah, il n'y a rien de valable dans tout cela.» Mais, lorsque
cette semence vint à la Vie, là en haut, quelque chose le frappa et il
sut que quelque chose allait arriver. Il sut... Il regarda son horloge
et il vit l'heure qu'il était. Et il sut cela. Combien il dut
réfléchir, alors qu'il observait.
62 Quand il eut rassemblé tout cela et toutes ces
grandes choses qu'il avait vues, le temps indiqué par l’Écriture, les
prières de sa mère et de son père, sa naissance particulière, son
enfance étrange... Tout le temps, il y avait eu quelque chose là, tout
au fond de lui, et, un jour, il s'esquiva et pensa qu'il pourrait
utiliser sa formation militaire reçue à l'école, pour délivrer les
enfants d'Israël, et ce fut un échec. Ensuite, il alla dans le désert
et, là, il épousa une charmante jeune fille éthiopienne, et ils eurent
un petit garçon, qu'ils appelèrent Guerschom.
63 Un jour qu'il surveillait le troupeau, il vit
tout à coup un buisson au sommet de la montagne, qui brûlait. Il y
monta et ce n'était pas une chose intellectuelle ou une imagination,
une hallucination ou une illusion d'optique, mais là se trouvait le
Dieu d'Abraham dans une Lumière, une Colonne de Feu dans un buisson. Et
le feu s'en dégageait sous forme d'ondulations sans toutefois affecter
le buisson. Et la Voix de l’Écriture, la Voix de Dieu lui parla à
travers cela, et lui dit: «Je t'ai choisi. C'est toi l'homme. Je t'ai
suscité dans ce dessein. Je te prouve ici, par des signes, que tu vas
aller délivrer les enfants d'Israël, parce que Ma Parole doit
s'accomplir.»
64 Oh! Sa Parole pour ce jour-ci doit s'accomplir!
Nous vivons dans cette heure-là. Peu importe ce qu'on dit, la Parole
doit s'accomplir. Les cieux et la terre passeront, mais pas Sa Parole.
65 Quand Moïse eut réuni tous ces éléments pour
obtenir une vue d'ensemble, cela oignit sa foi. Amen! Oh! là là! Quelle
pensée! Le fait de voir ceci dans l’Écriture, qui indiquait exactement
ce que c'était, le fait que Dieu ait parlé, l'évidence de cela qui se
trouvait là, tout cela oignit la foi qu'il avait en lui et le poussa à
se mettre au travail. Qu'est-ce que cela devrait nous faire!
66 Nous avons besoin d'une repentance. Nous avons
besoin d'un réveil. Je parle de moi. J'ai besoin d'être secoué. J'ai
besoin de quelque chose. J'ai dit que je parlais de moi, ce matin, ou à
mon sujet... J'ai besoin d'être réveillé. Quand je pense à cette grande
évidence... tout est si parfaitement disposé. Et cela oignit la foi de
Moïse et, oh! il vit qu'il n'y avait rien...
67 Le voici qui s'enfuit d'Égypte, alors qu'en fait
il aurait pu commencer une révolte ou quelque chose ainsi; il aurait pu
se lever et commencer une révolution en Égypte, et prendre une armée et
se battre, mais, voyez-vous... et en avoir des milliers de son côté.
Mais il craignit de le faire, bien qu'ayant des armées de son côté.
Mais, maintenant, il revient, quarante ans plus tard, âgé de
quatre-vingts ans, avec seulement un bâton à la main. Pourquoi? Parce
que ce qui brûlait au fond de son coeur était devenu une réalité. Il
était alors oint, et il savait qu'il avait le AINSI DIT LE SEIGNEUR.
Rien ne pouvait maintenant l'arrêter. Il n'avait pas besoin d'armée.
Dieu était avec lui; c'est tout ce dont il avait besoin: avoir Dieu
avec lui.
68 Oh! quand vous savez que Dieu vous a envoyé faire
une certaine chose et que vous voyez cela se mouvoir dans cette
direction, il n'y a rien qui puisse le remplacer. C'est tout.
69 Je me souviens de fois où le Seigneur m'a dit que
certaines choses allaient arriver; lorsque j'y suis allé et que j'ai vu
que cela se trouvait là... oh! quelle impression! La situation est déjà
sous contrôle. C'est tout, voyez-vous? Parce que Dieu l'a dit.
70 Je me souviens... Beaucoup parmi vous se
souviennent de ce petit garçon qui fut ressuscité des morts, en
Finlande, après avoir été tué par une automobile. Je me tenais là, au
bord de la route, et je commençai à M'éloigner de cet enfant; je me
tournai et je regardai en arrière, et quelqu'un mit sa main sur mon
épaule. Je pensai que c'était frère Moore, mais personne n'était près
de moi.
71 Et je regardai en arrière et, ensuite, je
regardai vers la montagne. Je vis... Je pensai: «Mais j'ai vu cette
colline quelque part; pourtant, nous ne sommes pas venus par-là, nous
sommes venus d'une autre direction. Où est cette colline?» Et je
regardai cette voiture, là-bas en bas, qui était démolie, et ce petit
garçon, qui était étendu là, avec ses cheveux coupés courts, les yeux
révulsés, comme ceux de frère Way, l'autre jour, lorsqu'il s'est
affaissé; et le petit pied qui sortait de la chaussette, laissant voir
ses petits membres brisés; et le sang qui sortait de ses yeux, de son
nez et de ses oreilles... Et je voyais ses petits pantalons courts,
retenus par des boutons sur le côté à la hauteur de sa taille, et ses
petites chaussettes montantes, comme nous en portions, il y a bien des
années. Et je regardai tout autour de moi, et c'était là, exactement...
exactement comme le Saint-Esprit me l'avait dit deux ans auparavant, et
que vous tous, dans tout le pays, aviez inscrit dans vos Bibles, disant
que cela arriverait.
Oh! ... alors la situation est bien en main! Peu
importe s'il est tout à fait mort; peu importe ce que n'importe qui
peut dire; tout est terminé. Il doit revenir à la vie.
Je dis alors: «Si cet enfant ne ressuscite pas des
morts, je suis un faux prophète; je suis une fausse représentation de
Dieu, car, dans mon pays, il y a deux ans, Il m'a dit que ceci
arriverait.» Et, tenez, ces prédicateurs et tous... c'est écrit sur la
feuille de garde de notre Bible, et le voici exactement. Lisez sur
cette page de garde où il est dit que ce serait dans un pays où il y a
un amoncellement de rochers, et qu'il serait tué, et qu'il se
trouverait sur le côté droit de la route. Je dis: «Le voilà; rien ne
peut l'arrêter.» La situation est déjà sous contrôle.
72 La foi qui était dans mon coeur fut ointe. Oh! si
seulement je pouvais expliquer cela! La foi que Dieu... que j'avais en
Dieu, qui m'avait dit qu'Il ne faillirait jamais, me dit: «La situation
est maintenant sous contrôle. Voilà exactement ce que je t'avais
montré, il y a deux ans, et tout se trouve là, exactement dans l'ordre.
La seule chose que tu dois faire, c'est de prononcer la Parole!» Et le
petit garçon ressuscita des morts. Voyez-vous?
73 En regardant là, et en voyant frère Fred
Sothmann, frère Banks Wood et les autres, cela me fait penser à ce qui
arriva l'autre jour sur la route de l'Alaska, alors qu'ici à l'église,
je vous avais parlé à tous d'un animal qui devait ressembler à un cerf,
avec des bois de 42 pouces [ 105 cm – N.D.T.] de long, et d'un ours
grizzly ayant une partie argentée. Je n'étais jamais allé là-bas
auparavant, mais je vous avais dit que j'allais l'attraper, et comment
il serait, et combien de personnes il y aurait avec moi, et comment
elles seraient vêtues. Vous le savez, chacun d'entre vous... des
semaines et des semaines avant que cela arrive.
74 Et comme j'arrivais à l'endroit en question, sans
le savoir, voilà cet animal qui était couché. Je me suis approché et
il... C'était impossible... Si un chasseur écoutait cette bande, il
saurait que vous ne pouvez pas approcher un animal de face, sans qu'il
bondisse et se mette à courir. Mais celui-ci ne le fit pas.
75 Il est suspendu dans mon bureau, et l'ours qui a
une partie argentée s'y trouve aussi; et il y a à côté une règle, un
mètre à ruban, pour attester la longueur de ses bois. Or, un bois se
rétrécit d'au moins 5 centimètres [2 pouces – N.D.T.] entre le moment
où il est vert sur l'animal et le moment où il est sec, mais celui-ci
ne s'est jamais rétréci. Il mesure toujours exactement 42 pouces [105
cm]. Et cet ours argenté est étendu là, et il mesure exactement 2 m 10
[7 pieds] de long, et tout est encore exactement comme c'était alors.
76 Mais, lorsque cet homme me dit: «Maintenant,
regardez, frère Branham, nous avons cet animal dont vous parliez, mais
vous m'avez dit que vous attraperiez un grizzly avec une partie
argentée, avant que vous n'arriviez au bas de la colline, où il y a ces
garçons et celui à la chemise verte.» Je lui dis: «C'est AINSI DIT LE
SEIGNEUR. Dieu l'a dit.»
«Mais, frère Branham, dit-il, je peux voir sur des
kilomètres ici tout autour, mais il n'y a rien. D'où viendra-t-il?» Je
répondis: «Ce n'est pas à moi de demander. Dieu l'a dit, et Il est
Jéhovah-Jiré. Il peut amener là un ours. Il peut en mettre un là.» Et
Il le fit, et le voilà.
77 C'est une situation sous contrôle. Et lorsque
Moïse vit qu'il avait été suscité dans ce but et qu'il avait rencontré
face à face ce grand Dieu qui l'avait appelé, oint et identifié, et qui
lui avait dit: «C'est ton appel, Moïse, Je t'envoie. Je vais te montrer
Ma Gloire et Je suis ici dans le buisson ardent. Va là-bas! Je serai
avec toi.» Il n'avait même pas besoin d'un bâton. Il avait la Parole,
la Parole confirmée. Et il s'en alla.
78 Cela oignit la foi qui était en lui. Et cela nous
oint, lorsque nous voyons que nous vivons dans les derniers jours et
que nous découvrons que tous ces signes arrivent. L’Écriture dit qu'ils
arriveraient dans les derniers jours, allant du ciel aux puissances
politiques, à la nature des gens, la démoralisation du monde et le
comportement des femmes. Ce qu'elles feraient dans les derniers jours,
ce que les hommes feraient, ce que les églises feraient, ce que les
nations feraient, et ce que Dieu ferait. Et nous voyons tout cela
devant nous.
79 Oh! cela oint notre foi. Cela nous amène dans de
grands cycles, voyez-vous? Cela nous sépare des autres choses du monde.
Peu importe combien nous sommes petits, combien nous sommes une
minorité, combien l'on se rit de nous et l'on se moque de nous, cela ne
fait aucune différence. C'est tout. Nous le voyons; il y a quelque
chose au-dedans de nous. Nous étions prédestinés à voir cette heure et
rien ne nous empêchera de la voir. Amen! Assurément, Dieu l'a prononcé.
Cela est déjà arrivé. Nous le voyons. Oh! combien nous remercions Dieu
pour ceci! Oh! cela fait ressortir votre foi, lorsque nous voyons ces
choses arriver ici.
80 Nous lisons ici, de nouveau, que Moïse regarda
l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de
l’Égypte. Il regarda l'opprobre de Christ... Maintenant, souvenez-vous:
l'opprobre de Christ. Voyez-vous?
Il y a de l'opprobre à servir Christ. Si vous êtes
très populaire pour le monde, alors vous ne pouvez pas servir... vous
ne servez pas Christ. Non. Vous ne le pouvez pas, parce que,
voyez-vous, il y a de l'opprobre qui va avec cela. Le monde a toujours
jeté l'opprobre.
81 Il y a des milliers d'années, il y avait de
l'opprobre qui allait avec cela. Et Moïse, le futur pharaon, – il
devait succéder à Pharaon, étant son fils–... allait devenir le nouveau
pharaon, ayant la faveur des gens, et, cependant, il regarda ou estima
l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que tout ce que
l’Égypte pouvait bien lui donner. L’Égypte était entre ses mains.
Pourtant, il savait qu'il y avait de l'opprobre à prendre la voie de
Christ. Mais il était si heureux de savoir qu'il y avait quelque chose
en lui, qui le faisait regarder l'opprobre de Christ comme quelque
chose de plus grand que tout le prestige qu'il avait hérité. Il avait
un héritage au-dedans de lui, qui était infiniment plus grand que ce
que l'héritage extérieur lui avait donné.
Oh! si nous pouvions être comme cela, aujourd'hui,
et laisser le Saint-Esprit oindre ce que nous avons en nous, cette foi,
pour produire une vie pieuse et consacrée à Christ.
Avec une foi telle que celle qu'il avait, il regarda
et considéra cet opprobre comme un honneur.
Aujourd'hui, lorsque quelqu'un dit: «Hé!, êtes-vous
l'un de ceux-là? Ces...»
«Eh bien! euh, euh...»
Vous avez un peu honte de cela. Mais il regarda cela
comme un trésor plus grand que le monde entier, parce qu'il y avait
quelque chose en lui, dont il pouvait parler et dire: «Oui, je regarde
à ceci. Ceci est hautement honoré. Je suis content d'être l'un d'eux.»
Voyez-vous? «Je suis content d'être compté au nombre des Hébreux plutôt
que des Égyptiens.»
82 Les chrétiens, aujourd'hui, devraient dire la
même chose: «Je suis content de me considérer comme chrétien, et de
m'abstenir des choses du monde et de l'ordre du monde» – pas simplement
comme un membre d'église – mais comme un chrétien né de nouveau qui vit
en accord avec l’Écriture. Bien que je sois appelé même par les membres
de l'église «un fanatique», je–je–je regarde néanmoins cela comme une
chose plus grande–plus grande que si j'étais la personne la plus
populaire de la ville ou de la nation. Je préfère être cela que d'être
président des États-Unis ou roi sur la terre. (Voyez-vous?) Je regarde
cela avec une très haute estime, parce que Dieu, dans Sa miséricorde,
m'a vu avant la fondation du monde et a placé une petite semence
là-dedans, afin que ma foi s'élève au-dessus de ces choses du monde. Et
maintenant, Il m'a appelé et je considère ma place, comme Paul disait
qu'il considérait sa fonction avec une haute... Oh! que Dieu l'ait
appelé et l'ait empêché d'être un grand docteur comme Gamaliel! Mais
Paul avait été appelé à être un sacrifice pour Christ.
83 Et là, c'est la même chose. Remarquez, avec une
telle foi, il ne se fia jamais à sa vue, à ce qu'il pouvait voir. Il ne
voyait là-bas rien qu'un tas de travailleurs manipulant la boue, des
esclaves, en prison, que l'on tuait chaque jour, que l'on battait avec
des fouets, et qui subissaient la moquerie. Leur croyance religieuse
était fanatique. Et il y avait un pharaon, qui était assis sur le
trône, qui ne connaissait ni n'avait aucune estime pour leur religion.
Il ne savait rien à ce sujet. Il était un païen, ainsi il...
84 Comme c'est l'image d'aujourd'hui... Et c'est
cela, une religion différente! Et alors si ce Moïse, qui était pourtant
assis avec le président, – ou le grand homme, Pharaon – et qui allait
prendre sa place à sa mort, car il était âgé... Et, cependant, Moïse
pensait que cet appel... Il regarda dehors par la même fenêtre que
Pharaon, parce qu'il était dans sa maison... Et Pharaon regarda dehors,
et vit ces gens qui levaient les mains, à qui on infligeait le fouet,
jusqu'à ce que mort s'en suive, parce qu'ils priaient. On les
transperçait avec une épée, parce qu'une fois, ils n'avaient pas obéi,
et on les faisait travailler jusqu'à ce que leurs corps usés tombent
d'épuisement, et on leur donnait à moitié à manger. Ce n'était rien
d'autre qu'un tas de fanatiques, à peine des humains; et pourtant,
Moïse, ayant cette foi en lui, les regarda et dit: «Ils sont le peuple
béni de Dieu.» Amen! J’aime cela.
85 Avec une telle foi... Ses yeux ne se posèrent pas
sur le prestige de l’Égypte; ils se posèrent sur la promesse de Dieu.
Son oeil d'aigle de la foi vit au-delà du prestige de l’Égypte.
Souvenez-vous qu'il devient maintenant «un aigle»; il est prophète, et
son oeil d'aigle voit au-dessus de ces choses. Oh! combien j'aime cela!
86 Oh! combien de fois aujourd'hui–aujourd'hui, les
chrétiens se fient à leurs sens et à ce qu'ils peuvent voir ou ce
qu'ils peuvent comprendre, plutôt qu'à leur foi. Vous vous fiez à ce
que vous voyez de vos yeux et au prestige. C'est comme vous, les
femmes, je vous répète toujours que vous devez laisser croître vos
cheveux et que vous ne devez pas porter de maquillage, et que vous
devez agir comme des dames et comme des chrétiennes. Vous regardez dans
la rue et vous voyez les femmes aujourd'hui, habillées d'une façon
immorale. Vous pensez alors: «Eh bien, elle appartient à l'église;
pourquoi est-ce que moi je ne pourrais pas le faire?» Voyez-vous? «Elle
se coupe les cheveux; pourquoi–pourquoi est-ce que moi je ne pourrais
pas le faire? Elle semble aussi douce et aussi intelligente que les
autres, et elle a même plus de personnalité que moi. Oh! pourquoi
est-ce que moi, je ne pourrais pas faire cela? Je devrais le faire.»
Lorsque vous faites cela, vous paralysez votre foi. Voyez-vous? Vous ne
donnez pas à votre foi une chance de grandir. Commencez par cela.
87 Comme je l'ai dit... Quelqu'un m'a dit: «Frère
Branham, le pays... les gens vous considèrent comme un prophète. Vous
ne devriez pas crier contre les femmes, comme vous le faites, et contre
les hommes pour ces choses. Vous devriez leur enseigner comment
prophétiser et recevoir des dons.»
88 J'ai répondu: «Comment puis-je leur enseigner
l'algèbre, alors qu'ils ne connaissent même pas leur ABC?» Voyez-vous?
Maintenant, commencez donc par-là. Purifiez-vous, afin que, lorsque
vous marchez dans la rue, vous ressembliez au moins à une chrétienne,
voyez-vous? Et ensuite, agissez comme l'une d'elles. Et vous ne pouvez
pas le faire vous-même, c'est Christ qui doit venir en vous; et, si
cette semence se trouve là et que cette Lumière la frappe, elle viendra
à la Vie. Si elle ne vient pas à la Vie, c'est qu'il n'y a rien là qui
puisse venir à la Vie, car cela a été assurément démontré sur d'autres.
Vous voyez? Elle vient à la Vie immédiatement, aussitôt que la Lumière
la frappe.
89 C'est une réprimande pour les femmes, je le sais,
qui écoutent cette bande ou qui écouteront cela. C'est une réprimande
pour vous, soeur. Cela devrait l'être! Cela devrait l'être, parce que
cela montre... Peu m'importe ce que vous avez fait. Vous pouvez avoir
été religieuse toute votre vie. Vous pouvez avoir vécu dans l'église.
Votre père peut être prédicateur, ou votre mari peut être prédicateur,
mais aussi longtemps que vous désobéissez à la Parole de Dieu, cela
montre qu'il n'y a là pas de Vie. Lorsque vous voyez la chose mise en
évidence et la Vie du Saint-Esprit... observez lorsque cela en frappe
d'autres. Regardez ce qu'elles font. Si ceci amène cela sur elles, ce
n'est pas étonnant...
90 Quelle réprimande pour ces pharisiens qui
appelèrent Jésus Béelzébul, lorsqu'ils virent qu'Il pouvait percevoir
leurs pensées, tandis que cette petite prostituée déclara: «Mais, cet
homme est le Messie! Les Écritures disent qu'Il fera ceci.» Voyez-vous?
Cette semence prédestinée se trouvait là et, quand la Lumière la
frappa, elle vint à la Vie.
91 Vous ne pouvez la garder au fond; vous ne pouvez
cacher la vie. Vous pouvez prendre... verser du ciment sur de l'herbe,
et la tuer pendant l'hiver. Le printemps suivant, où est la majeure
partie de cette herbe? Tout autour du bloc de ciment, parce que,
lorsque le soleil commence à briller et que cette semence fécondée est
sous cette pierre, vous ne pouvez la retenir. Elle va se frayer un
chemin en se tortillant là-dessous et ressortira au bord de cette
chose, levant la tête à la gloire du Dieu. Voyez-vous? Vous ne pouvez
pas cacher la vie.
92 Quand le soleil frappe la vie botanique, elle
doit vivre. Et quand le Saint-Esprit frappe la Vie scripturaire qui est
dans un homme, elle produit son fruit, à ce moment-là. Ainsi, malgré
votre fidélité, votre honnêteté et vos déclarations disant que vous
n'êtes pas cela – lorsqu'on dit que ces femmes qui portent ces
vêtements indécents font simplement du vulgaire strip-tease dans la rue
– bien que vous ne croyiez pas que ce soit votre cas, que vous ne
puissiez pas le croire et puissiez prouver que vous n'êtes pas coupable
d'adultère, d'après le Livre de Dieu, vous commettez quand même
adultère. Jésus a dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a
déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.» Et vous vous êtes
présentée de cette manière. Voyez-vous, vous ne pouvez pas le voir, à
moins que cette Vie ne s'y trouve.
93 Vous regardez quelqu'un d'autre et vous dites:
«Je connais soeur Jones... Frère Jones est prédicateur, et sa femme
fait ceci et elle fait cela.» Peu m'importe ce qu'elle fait, ceci est
la Parole.
Jésus a dit: «Que toute parole d'un homme soit un
mensonge, et que la Mienne soit vraie.» C'est la Bible, et quand cette
Lumière la frappe vraiment, elle doit venir à la Vie. Elle doit tout
simplement venir à la Vie.
94 Les grands yeux de Moïse, son oeil d'aigle
regarda au-delà du prestige de l’Égypte. Pour les véritables croyants
chrétiens aujourd'hui, peu leur importe ce que l'église dit, ce que
quiconque dit, lorsque cette Lumière frappe la semence – qu'ils voient
la confirmation de Dieu, cette Colonne de Feu se tenant là et les
signes et miracles promis, l’Écriture jointe à cela – elle vient à la
Vie. Peu importe si c'est petit et s'ils ne sont qu'une minorité... Le
groupe de Dieu a toujours été une minorité. Voyez-vous?
«Ne crains point petit–petit troupeau, car votre
Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.» Voyez-vous? Ils
saisissent cela. Dieu est obligé de les faire venir de toutes les
dénominations, de tous les ordres, de partout, pour voir cela – s'ils
sont ordonnés à la Vie.
95 Regardez le vieux Siméon, qui était ordonné à la
Vie. Lorsque le Messie entra dans le temple, sous la forme d'un bébé
dans les bras de sa mère, Siméon, qui était quelque part dans une
pièce, qui lisait, le Saint-Esprit le fit se lever, car il attendait.
Cette Vie était en lui. Il dit: «Je ne mourrai point avant d'avoir vu
le Christ du Seigneur.» Et le Christ du Seigneur était dans le temple.
Le Saint-Esprit le conduisit hors de l'endroit où il travaillait, il
marcha jusque là-bas et prit ce bébé dans ses bras, disant: «Laisse Ton
serviteur s'en aller en paix, car mes yeux ont vu Ton salut.»
96 Il y avait une vieille femme aveugle, dans le
coin, qui s'appelait Anne, qui servait le Seigneur jour et nuit. Elle
aussi prédisait, disant: «Le Messie vient. Je peux Le voir venir.»
Pourtant, elle était aveugle; mais, au moment même de Sa venue, cette
petite Vie qui était en elle, qui prédisait que cela serait là, que
cela serait là, que cela serait là... Cette même Vie, la Lumière, vint
dans le bâtiment sous la forme d'un bébé, d'un enfant illégitime,
emmailloté dans ses langes, traversant le bâtiment. Le Saint-Esprit
frappa alors cette vieille femme aveugle, et elle vint vers les gens,
conduite par l'Esprit, et se tint au-dessus de ce bébé. Elle bénit la
mère et l'enfant, et lui prédit son avenir. Voyez-vous? – ordonnée à la
Vie. Voyez-vous? Regardez... ils n'étaient pas une douzaine.
97 Seulement huit âmes furent sauvées au jour de
Noé. A peine quelques-unes, mais toutes celles qui étaient ordonnées à
la Vie entrèrent à ce moment-là. Voyez-vous comment le Saint-Esprit
opère dans chaque âge? – attirant les gens.
98 Maintenant, nous découvrons que la foi de Moïse
le conduisit à considérer ce qui serait, pas ce qui était. Regarder à
demain plutôt qu'à aujourd'hui. Regarder à la promesse plutôt qu'au
prestige. Regarder aux gens plutôt qu'à l'organisation. Voyez-vous?
Dieu fit cela.
99 Lot pouvait voir le prestige de la prospérité
dans Sodome. Lot pouvait voir les possibilités d'avoir beaucoup
d'argent. Lot pouvait voir, en regardant vers Sodome, la possibilité
pour lui de devenir peut-être, étant Hébreu, un homme important là-bas,
parce qu'il était une grande figure intellectuelle et le neveu
d'Abraham. Il choisit donc d'aller vers Sodome.
L'intelligence de Lot le conduisit à voir le
prestige de la prospérité. L'intelligence de Lot le conduisit à voir
les bénédictions du prestige. Mais sa foi était si paralysée par cela,
qu'il ne vit pas le feu qui allait détruire ce genre de vie. Et c'est
ainsi que sont les gens aujourd'hui. Ils voient les possibilités qui
leur sont offertes en appartenant à une grande organisation, ou en
ayant une position sociale dans la ville, mais ils ne voient pas la
possibi... ils ne voient pas que leur foi est paralysée.
100 Laissez-moi répéter cela, afin que cela ne soit
pas mal compris. Les femmes, aujourd'hui, comme je l'ai dit, veulent
agir comme les stars de cinéma. Les hommes, aujourd'hui, veulent agir
comme les comédiens à la télévision. Les prédicateurs, aujourd'hui,
semblent vouloir transformer leurs églises en une sorte de loge
moderniste, avec des membres. Ils voient la possibilité de devenir
peut-être évêque ou surveillant général ou quelque chose comme cela,
s'ils continuent à s'accorder avec l'église, abandonnant les Écritures
alors qu'Elles se trouvent devant eux, pleinement confirmées par la
puissance de Dieu et par la Parole vivante de Dieu, vivant dans les
gens. Cependant, ils ne veulent pas cela. Ils disent: «Nous ne voulons
pas être mêlés à quelque chose comme cela.» Cela leur enlèverait leur
carte d'associé. Cela leur enlèverait leur ordre dénominationnel.
Pourtant, ce sont des hommes honnêtes comme Lot, qui était assis dans
Sodome et qui savait que cela était faux. Voyez-vous? Voyez-vous ce
qu'ils font, lorsqu'ils font cela? Ils paralysent le peu de foi qu'ils
avaient. Elle ne peut pas opérer.
101 Moïse abandonna cela, et il... sa foi paralysa
le monde. Ou votre foi paralysera le prestige, ou le prestige
paralysera votre foi. Vous devez choisir l'un ou l’autre. Et vous
voyez, la Bible ne change pas; Dieu ne change pas. Il est le Dieu qui
ne change pas.
102 Nous voyons qu'aujourd'hui les gens de ce jour
regardent aux grandes choses, aux grandes organisations. «J'appartiens
à telle église.» Voyez-vous? Et ils vont là-bas et ils regardent, et il
n'y a pas de différence avec les gens de la rue. Il n'y a pas autre
chose... Ils ont un petit quelque chose d'intellectuel... Quand vous
parlez de la guérison divine, de la Colonne de Feu, de la Lumière de
Dieu, ils disent: «C'est idiot.»
Un homme a pris cette photo de l'Ange du Seigneur,
l'autre jour; c'était un prédicateur baptiste, et il s'est moqué de
cela. Voyez-vous? C'est... c'est un blasphème, et il n'y a pas de
pardon pour cela.
103 C'est ce que Jésus a dit. Vous voyez? C'est un
blasphème. Lorsque vous Le voyez faire les mêmes oeuvres que Christ
et... Il a dit... Lorsqu'ils virent ces oeuvres en Christ, qui était le
sacrifice, ils L'appelèrent «Béelzébul», un démon, parce qu'Il faisait
cela. Et maintenant ils disent... Il a dit: «Je vous pardonne pour
cela, mais lorsque le Saint-Esprit viendra et fera la même chose, si
vous prononcez un mot contre Lui, cela ne vous sera jamais pardonné, ni
dans ce monde, ni dans le monde à venir.»
104 Juste un mot, c'est tout ce que vous avez à dire
contre cela. Voyez-vous? Et alors... Parce que, si cette Vie... si vous
aviez été ordonnés à la Vie éternelle, alors cette Vie jaillirait,
quand vous verriez cela. Vous le reconnaîtriez, comme la petite femme
au puits et différents autres; mais, si elle n'est pas là, elle ne peut
pas venir à la Vie, car il n'y a là rien qui puisse venir à la Vie.
Comme ma vieille mère avait l'habitude de dire: «Vous ne pouvez pas
faire sortir du sang d'un navet», parce qu'il n'y a pas de sang en lui.
Maintenant, c'est la même chose, et cela paralyse le peu de foi que
vous avez.
105 Lot put voir le prestige, mais il n'avait pas
assez de foi pour voir le feu qui détruirait un tel prestige. Je me
demande si nous en avons assez, aujourd'hui? Je me demande si nous...
les femmes qui veulent être populaires, qui désirent agir comme le
reste des femmes de l'église, si elles voient qu'elles veulent agir
comme le reste... Elles peuvent voir la possibilité d'être plus jolies
en étant fardées; ou paraître plus jeunes en se coupant les cheveux et
en agissant comme certaines stars de cinéma, mais je me demande si cela
n'a pas paralysé leur foi, sachant que la Bible dit qu'une femme qui
fait cela n'est pas une femme honorable. Et une femme qui met un
vêtement d'homme est une abomination devant Dieu... les pantalons,
etc., et les shorts qu'elles portent. Les gens sont devenus si endurcis
que cela devient normal pour eux. Voyez-vous? Je me demande s'il ne
paralysent pas le très peu de foi qu'ils avaient même pour aller à
l'église. Voyez-vous? C'est la chose que cela produit.
106 Lot fit cela, et cela le paralysa et paralysa
aussi son entourage là-bas en bas. Ils ne pouvaient pas voir cela, mais
Abraham, son oncle, ayant une foi confirmée, ne regarda pas au
prestige, il ne voulait rien avoir à faire avec cela, bien que lui et
Sarah eussent une vie difficile dans la solitude de ces endroits
déserts. C'était un chemin rude, sur une terre desséchée, mais ils ne
regardèrent pas au prestige, ni à la possibilité de devenir populaires.
Sarah était la plus belle femme du pays, la Bible le dit; elle était
belle, la plus belle de toutes les femmes. Elle resta et obéit à son
mari, jusqu'à l'appeler son seigneur. La Bible se réfère à elle jusque
dans le Nouveau Testament, en disant: «... dont vous êtes les filles,
aussi longtemps que vous obéissez à la foi.» Voyez-vous? Elle appela
son mari son seigneur.
107 L'Ange du Seigneur visita leur temple, ou leur
petite tente là-bas, et leur dit: ... – ils n'avaient même pas une
maison où habiter, ils vivaient sur des terres arides. Eh bien, voilà!
Vous voyez, ce jour reproduisant exactement ce qui existait alors.
108 Bien. Moïse, avec sa grande foi, put dire: «Non»
aux choses du monde présent, et faire un choix juste. Il choisit de
supporter les afflictions avec le peuple de Dieu. Il choisit d'aller
avec lui. Pourquoi? – Sa foi. Il vit la promesse; il vit les temps de
la fin; il vit le lendemain et laissa libre cours à sa foi. Il ne fit
pas attention à ce que ses yeux voyaient et aux possibilités qu'il
avait d'être le pharaon, ou de devenir le pharaon, mais il regarda
jusque dans le lendemain.
109 Oh! si seulement les gens pouvaient faire cela!
Il ne vit pas le monde présent. Si vous regardez le monde présent,
c'est lui que vous choisirez. Détournez vos yeux de cela, et regardez
la promesse de Dieu pour le lendemain. Par la foi, il put choisir. Il
choisit donc d'être appelé le fils d'Abraham, et refusa d'être appelé
le fils de Pharaon. Comment put-il le faire, alors que le royaume
entier... L’Égypte avait vaincu le monde. Il était roi du monde; il
était un jeune homme de 40 ans, prêt à prendre le trône, mais il ne
regarda jamais à son...
110 Regardez les femmes qui seraient restées autour
de lui continuellement, ces harems de femmes. Regardez un moment le
prestige: lui, pouvant s'asseoir et boire du vin, et observer le
strip-tease devant lui, pendant qu'elles dansaient et l'éventaient ...
des femmes venant du monde entier, et les joyaux et les trésors et son
armée. La seule chose qu'il aurait eu à faire, c'eut été de s'asseoir
et de manger les meilleurs mets présentés, et de dire: «Envoyez...
Envoyez la garnison numéro tant à tel endroit et prenez ce pays. Je
crois que je le veux pour moi.» C'est tout ce qu'il aurait eu à faire:
s'asseoir là, les laisser l'éventer et garder la bouche ouverte pour
laisser les belles et charmantes strip-teaseuses de ce jour-là y verser
du vin, et lui donner sa nourriture, l'enlassant de leurs bras...
toutes parmi les plus jolies femmes du monde.
111 Tout le prestige possible se trouvait là, près
de lui, mais, que fit-il? Il détourna les yeux de cela. Il savait que
le feu était prêt à détruire cela. Il savait que la mort se trouvait
dans cette ligne-là. Voyez-vous? Il le savait et regarda plutôt vers un
groupe de gens méprisés et rejetés; par la foi, il choisit de subir
l'opprobre de Christ, et il dit: «Je suis un fils d'Abraham; je ne suis
pas le fils de ce pharaon. Même si vous faites de moi un évêque ou un
diacre ou un archevêque ou un pape, je ne suis pas le fils de cette
chose. Je suis un fils d'Abraham! Et je me suis séparé des choses du
monde.» Amen, amen et amen!
112 Par la foi, il fit cela. Il refusa le prestige.
Il refusa la possibilité d'être le prochain évêque. Il déclina l'offre
d'être élu archevêque ou surveillant général à la prochaine élection;
quoi que cela fut, il refusa. Il refusa de regarder cela.
«Si je deviens l'évêque, quand j'entrerai les gens
diront: 'Saint père, ou docteur Untel, ou ancien Untel...' Tous les
prédicateurs à la réunion me taperont sur l'épaule et diront: 'Dites,
ce gars-là a quelque chose, laissez-moi vous dire.' 'Oh! Chut! ...
restez tranquilles, voici l'évêque.' 'Ce qu'il dit a force de loi.’
'Voici Monsieur Untel.'» Les gens prendront l'avion pour aller voir le
pape et lui baiser le pied, les bagues, etc. Une possibilité s'offre à
vous, catholiques et protestants, de devenir évêque ou surveillant
général, un homme important dans une organisation.
113 Oh! mais, voyez-vous, l'oeil de la foi regarde
par-dessus cela. Vous en voyez la fin et vous savez que Dieu a dit que
le tout serait détruit. La foi, cet oeil d'aigle, vous élève au-dessus
de cela, et vous voyez le lendemain, pas le jour même, et choisissez
d'être appelé un fils d'Abraham.
Pharaon, n'ayant pas de foi, considéra les enfants
de Dieu comme des fanatiques. N'ayant pas de foi, il en a fait des
esclaves, parce qu'il n'avait pas peur de ce qu'il disait. Il n'avait
pas peur de Dieu. Il pensait qu'il était Dieu. Il pensait que les dieux
qu'il servait – lui étant un évêque, le principal surveillant général
il pensait que c'était son dieu qui avait fait cela, et que cette
chose-là ne valait rien. C'est pourquoi il en a fait des esclaves. Il
s'est moqué d'eux, les a tourné en ridicule, tout comme l'ont fait les
gens aujourd'hui, c'est exactement pareil.
La foi de Moïse les vit dans la Terre promise, comme
un peuple béni. Cela pouvait être un dur combat pour les amener à la
promesse, mais Moïse choisit d'aller avec eux. (Combien je pourrais
rester là-dessus, mais le temps passe.)
114 Notez que c'est peut-être une chose difficile de
faire changer d'idée ces gens. «Tu dois aller vivre avec eux. Tu dois
être l'un d'entre eux; et ils sont déjà si intellectuels que tu ne peux
pas les remuer. (Voyez-vous?) Mais, quelque chose doit arriver là-bas.
Le surnaturel doit être démontré devant eux. Cela sera une chose
difficile: les organisations te rejetteront et toutes ces choses
arriveront. C'est terrible, ce que tu dois faire, mais fais quand même
ton choix.»
«Je suis l'un d'entre eux.» Oui, sa foi fit cela. Sa
foi produisit des étincelles. Oui, monsieur. Il vit cela. C'était une
chose difficile de les amener à cette promesse. Mais il choisit d'aller
de toute façon avec eux. Sans se soucier de leur comportement à son
égard et combien ils le rejetaient, il alla malgré tout et sortit avec
eux.
115 J'espère que vous comprenez ce que je veux dire!
Bon. Va quand même avec eux. «Faites de moi l'un d'entre eux!» C'est
juste, parce que c'est ton devoir. Il se peut que cela soit un dur
combat et qu'il y ait beaucoup de difficultés à traverser, mais vas-y
quand même. Mais sa foi le conduisit à choisir la Parole plutôt que le
prestige. Il prit la Parole. C'est ce que fit la foi de Moïse.
116 Lorsque la foi regarde au pire côté de ce que
Dieu offre... Souvenez-vous qu'il y avait là le prestige, le monde, ce
qu'il y avait de plus élevé, roi du monde. Et, où était la promesse de
Dieu? Dans le bourbier, des tripoteurs de boue; mais, quand la foi,
quand la foi regarde au pire côté de ce que Dieu offre, elle le
considère comme étant plus grand et plus précieux que ce que le monde
peut montrer de meilleur! Oui, monsieur! – quand la foi regarde cela,
quand la foi peut voir cela.
117 Quand la foi dans la Parole peut voir Celle-ci
rendue manifeste, cela représente bien davantage pour eux que tout le
prestige, la position d'archevêque, tout ce que vous pouvez imaginer.
La foi fait cela. Vous pouvez voir ce qu'il y a de pire, ce qui est
méprisé et rejeté, quoi que ce soit, que ce soit dans sa pire
condition, et pourtant la foi le considérera comme étant un million de
kilomètres plus haut que ce que le monde peut produire de meilleur.
Amen!
C'est ainsi que nous chantons ce cantique: «Je
prendrai le chemin, avec le petit nombre des méprisés appartenant au
Seigneur...» Voyez-vous? Oh! là là! Car, voyez-vous, la foi voit ce que
Dieu veut qui soit fait.
118 Oh! j'espère que cela entre! La foi ne regarde
pas au temps présent. La foi ne voit pas ce qui est ici. La foi regarde
pour voir ce que Dieu veut, et agit en conséquence. C'est ce que fait
la foi. Elle voit ce que Dieu veut et ce que Dieu veut qui soit fait,
et la foi opère au travers de cela.
119 La foi est une vision à longue portée. Elle ne
baisse pas son viseur, elle reste sur la cible. Amen! N'importe quel
bon tireur sait cela, voyez-vous? C'est une longue vue; c'est un
télescope; ce ne sont pas des jumelles pour regarder tout près. Vous
n'utilisez pas des jumelles pour regarder l'heure qu'il est. Vous ne
les utilisez pas pour cela, mais vous utilisez des jumelles pour
regarder au loin, et la foi fait cela. La foi prend les jumelles de
Dieu, les deux, les deux côtés, l'Ancien et le Nouveau Testament, et
elle voit chaque promesse qu'Il a faite, et la foi voit cela là-bas. La
foi choisit cela, sans se soucier de ce que le temps présent dit à ce
sujet. Elle regarde la fin.
Elle n'abaisse pas sa vision pour regarder dans
cette direction... elle regarde là-bas. Elle garde le réticule centré
exactement sur la Parole. C'est ce que fait la foi. C'est la foi qui
est dans un homme, qui fait ces choses.
120 Maintenant, observez! Ce que Pharaon appela...
Ce que Pharaon appela grand, Dieu l'appela une abomination. Pharaon
aurait pu dire: «Regarde, Moïse... tu es le futur pharaon; je te
tendrai ce sceptre quand je partirai d'ici. Je te tends ce sceptre; il
est à toi.» Voyez-vous? Cela est grand. «Tu seras un grand homme,
Moïse. Tu seras l'évêque. Tu seras ceci et cela... Ne nous quitte pas.
Reste ici.» Mais, voyez-vous, il appela cela grand, mais, Dieu dit que
c'était une abomination.
121 Maintenant, vous les femmes, pensez à cela une
minute, et vous les hommes aussi. Ce que le monde appelle grand, Dieu
l'appelle saleté. La Bible ne dit-Elle pas que c'est une abomination,
pour une femme de porter un vêtement qui appartient à un homme? Et vous
vous croyez intelligentes en faisant cela. Voyez-vous? Vous ne faites
qu'exposer votre chair de femelle pour le diable, c'est tout. Ainsi, ne
le faites pas!
122 Et vous, les hommes, qui vivez selon le train de
ce monde, et qui courez après ces choses et les affectionnez... Et
vous, les hommes, qui n'avez pas assez de courage pour faire que vos
femmes cessent de faire cela: Honte à vous! Vous vous appelez des fils
de Dieu, mais, pour moi, cela ressemble à des Sodomites. Voyez-vous? Ce
n'est pas pour blesser vos sentiments, mais pour vous dire la Vérité.
L'amour est correctif. Il l'est toujours.
Une mère qui ne prend pas soin de son enfant, qui ne
le corrige pas, qui ne le fesse pas, et qui ne le fait pas obéir, n'est
pas une vraie mère pour lui. C'est vrai.
123 Maintenant, regardez ce qui arrive. Moïse vit
ceci dans sa vision, mais Pharaon dit: «Ceci est grand.»
Dieu dit: «C'est une abomination.» Ainsi, Dieu...
Moïse choisit ce que Dieu avait dit.
124 Maintenant, remarquez: La foi voit ce que Dieu
désire que vous voyiez. Voyez-vous? La foi voit ce que Dieu voit, mais
le raisonnement et les sens voient ce que le monde veut que vous
voyiez. Remarquez, le raisonnement... «Mais, c'est seulement du bon
sens humain; la seule raison est que... Ceci n'est-il pas bien aussi?»
Voyez-vous? C'est exactement ce qui arrive, lorsque vous utilisez ces
sens qui sont contraires à la Parole, voyez-vous, c'est alors ce que le
monde désire que vous voyiez. Mais la foi ne regarde pas cela; la foi
regarde ce que Dieu a dit, voyez-vous? Vous... vous renversez les
raisonnements. Le sens du raisonnement voit ce que le monde désire que
vous voyiez, c'est-à-dire de grandes dénominations.
«Êtes-vous chrétien?»
«Oh! je suis presbytérien... méthodiste...
luthérien... pentecôtiste»... et quoi d'autre. «Je suis ceci, cela et
cela encore...» – ce sont les sens. «J'appartiens à la Première
Église.» Voyez-vous? «Oh! je suis catholique.» «Je suis... Je suis ceci
ou cela.» Voyez-vous?
125 Vous dites cela. Mais, ce sont les sens. Vous
aimez dire cela, parce que c’est une dénomination, quelque chose de
grand: «Nous avons plus de membres que n'importe quelle église dans le
monde.» Mais il y a seulement une véritable Église et vous ne vous y
joignez pas, vous y naissez. Et si vous y naissez, le Dieu vivant
oeuvre au travers de vous pour se faire connaître. C'est là que Dieu
habite – dans Son Église.
126 Dieu va à l'église chaque jour, Il vit dans
l'Église. Il vit en vous. Vous êtes Son Église. Vous êtes Son Église.
Vous êtes le tabernacle dans lequel Dieu habite. Vous êtes vous-même
l’Église du Dieu vivant. Et, si le Dieu vivant vit dans Ses créatures
vivantes, alors vos actions sont de Dieu. Si elles ne le sont pas,
alors Dieu n'est pas là. Il ne vous ferait pas agir comme cela, alors
qu'Il nous dit, dans la Parole, Son plan: «Ne faites pas cela», et vous
le faites quand même, voyez-vous, c'est faux. Quand vous niez cela,
cela montre que la Vie n'est même pas en vous. Vous voyez? C'est juste.
127 La foi conduisit Moïse sur le chemin de
l'obéissance. Remarquez: Moïse fit... Il y a le jeune Pharaon; il y a
le jeune Moïse. Les deux avec cette perspective.
Moïse vit l'opprobre du peuple, et regarda cela
comme un trésor plus grand que tout ce que l’Égypte possédait, et il
conduisit par la foi... Il suivit ce que la foi lui dictait dans la
Parole, et elle le conduisit sur le chemin de l'obéissance et
finalement à la gloire... immortel – ne devant jamais mourir – dans la
présence de Dieu.
La vue, les sens et le prestige conduisirent Pharaon
à sa mort, à la destruction de l’Égypte, sa nation, et elle ne s'est
jamais relevée depuis.
Vous y êtes. Si vous regardez ceci, vous mourrez. Si
vous regardez cela, vous vivrez. Maintenant, faites votre choix.
128 Dieu plaça la même chose devant Adam et Ève,
dans le jardin d’Éden. Voyez-vous? Par la foi, vous devez faire votre
choix. Maintenant, remarquez: La vue conduisit Pharaon à sa mort et à
la destruction de sa ville. Moïse, avec sa foi, ne craignit jamais
Pharaon. Il ne se soucia même pas de ce que Pharaon disait. Il ne se
soucia pas plus de Pharaon que sa mère et son père ne le firent au
sujet de la menace. Lorsque Moïse reçut la confirmation qu'il était la
personne qui devait délivrer Israël et le conduire hors de l’Égypte, il
ne se soucia jamais de ce que Pharaon disait. Il n'eut pas peur de lui.
Amen, amen, amen! Vous voyez ce que je veux dire?
Il n'y a pas de crainte dans la foi. La foi sait ce
qui en est. La foi, comme je l'ai souvent dit, a de gros muscles et des
poils sur la poitrine. La foi dit: «Taisez-vous!» et tout le monde se
tait. C'est tout. «Je connais ma position!»
Les autres disent: «Bon. Peut-être bien.» Mais vous
devez vous lever et montrer vos muscles. C'est tout; la foi fait cela.
129 Remarquez que Moïse ne craignit jamais Pharaon,
après que Dieu eut confirmé son appel. Moïse croyait qu'il était appelé
pour cela, mais, après que Dieu lui ait dit là-haut: «C'est ainsi» et
soit descendu et ait montré devant Pharaon et tous les autres qu'il
était envoyé dans ce but, Moïse ne craignit jamais Pharaon.
130 Remarquez que Pharaon utilisa néanmoins sa
sagesse contre Moïse. Observez! Il lui dit: «Laisse-moi te dire, je
ferai un contrat avec toi.» Après que les plaies l'eurent frappé, il
dit: «Je ferai un pacte avec toi. Va simplement adorer un petit peu
pendant trois jours. Va jusque là, mais ne va pas plus loin.» Mais,
vous savez, ce sont les sens de Pharaon, qui lui dirent cela.
Voyez-vous? «Va jusque là, mais ne va pas plus loin.»
N'avons-nous pas ce genre de personnes aujourd'hui?
«Si vous vous joignez à l'église, tout est bien.» Mais, vous savez, la
foi que Moïse possédait ne croyait pas dans une «religion qui va
seulement jusque là.»
131 Il dit: «Nous y allons tous, nous allons
jusqu'au bout. C'est vrai. Nous allons dans la Terre promise. Nous
n'allons pas simplement quelque part pour créer une dénomination et
nous arrêter là, nous allons jusqu'au bout.» Amen. «Je vais jusqu'à la
Terre promise que Dieu nous a promise.»
132 Combien de pharaons avons-nous à la chaire
aujourd'hui? – des chefs d'organisations: «Maintenant, si vous faites
juste ceci et cela, c'est tout...» Eh bien, voyez-vous, «seulement
jusque là».
Mais, Moïse dit: «Oh! non! Non, non; non, non.»
Voyez-vous?
Pharaon dit: «Eh bien, pourquoi pas... Si tu veux
avoir cette espèce de religion, je te dis ce qu'il faut faire: Que toi
seul et les anciens alliez adorer, vois-tu? Seulement toi et les
anciens allez adorer, puisque c'est là votre religion, mais ne l'amenez
pas parmi le peuple.»
133 Savez-vous ce que Moïse répondit? «Il ne restera
même pas un ongle... nous allons tous jusqu'au bout. Nous y allons
tous! Je ne vais pas, à moins qu'ils aillent, et aussi longtemps que je
suis ici, tu m'as sur les bras. (Amen!) Je ne pars pas, à moins qu'ils
ne viennent aussi. C'est tout.»
134 Oh! quel vaillant serviteur! Amen: «Je veux les
prendre avec moi. Juste parce que moi je l'ai, je m'assiérais en
disant: 'Tout va bien.' Non, monsieur! Nous voulons aussi les gens.
Chacun de nous s'en va!» Amen. Il dit: «Et nous n'allons même pas
laisser derrière nous un seul de nos moutons. Il ne restera même pas un
ongle. Nous allons tous dans la Terre promise (amen), chacun de nous.
Que vous soyez une ménagère, une petite bonne, une femme âgée, un jeune
homme, un homme âgé, qui que vous soyez, nous y allons quand même. Pas
un seul de nous ne restera. (Amen!) Chacun de nous s'en va. Rien ne
nous arrêtera.» C'est vrai.
Ces religions étaient en pleine argumentation à ce
moment-là, n'est-ce pas? Oh! là là! Non, Moïse ne croyait pas dans
cette «religion qui va seulement jusque là». Non, il n'y croyait pas.
Oui, monsieur. Oh! là là! Nous pourrions rester là-dessus tout le jour,
mais je dois arriver, finalement, à mon texte et commencer à prêcher.
135 Remarquez ceci. Comme c'est merveilleux... Oh!
comme j'aime ceci. Vous savez que, finalement, Pharaon leur dit:
«Sortez!» Dieu le tourmenta à travers la voix de Moïse, Il frappa tout.
Il fit tout ce qui devait être fait. Il arrêta le... Il fit descendre
le soleil au milieu du jour; il fit tout le reste. Il assombrit le
jour, il amena des grenouilles, des mouches, des poux, et tout le
reste; du feu, de la fumée et la mort, pour ses familles, et tout le
reste. Il fit tout, jusqu'à ce que, finalement, Pharaon dût dire:
«Sortez! Prenez toutes vos affaires et partez.» Oh! là là! Que Dieu
soit loué!
136 Je suis si content qu'un homme puisse servir
Dieu si parfaitement que le diable ne sache plus que faire avec lui. Il
obéit à Dieu si parfaitement que le diable dit à la fin: «Oh! là là!
Va-t'en! Je ne veux plus entendre cela.» C'est vrai. Vous pouvez le
faire... si parfaitement.
137 Si Dieu n'avait pas soutenu Moïse, il serait
alors devenu un objet de risée, mais Dieu était là qui confirmait cela.
Tout ce qu'il disait arrivait.
138 Pharaon devait garder ses positions, parce qu'il
était un évêque, vous savez; ainsi il devait rester là. Il ne pouvait
pas dire: «Non», parce que cela était déjà en train d'arriver. Il ne
pouvait pas nier cela, parce que c'était déjà en train d'arriver.
Ainsi, il dit finalement: «Oh! sortez! Je ne veux plus vous entendre.
Sortez d'ici! Prenez toutes vos affaires et partez.» Oh! là là!
139 Bien. Nous voyons ici Moïse, après que Dieu eut
fait tellement pour lui et qu'Il lui eut montré autant de signes et de
miracles...
Maintenant, pendant les quinze prochaines minutes,
parlons de ceci. observez très attentivement.
140 Moïse arriva au point où il... Dieu lui avait
dit: «Je suis avec toi. Tes paroles sont Ma Parole. Je te l'ai prouvé,
Moïse. Tu... Il n'y avait pas de mouches dans le pays, ce n'était pas
la saison. Et tu as dit: 'Que les mouches viennent.' – et les mouches
sont venues.» C'est une création. Qui peut amener des ténèbres sur la
terre, si ce n'est Dieu? «Tu as dit: 'Qu'il y ait des ténèbres!' – et
il y eut des ténèbres. Tu as dit: 'Qu'il y ait des grenouilles!' – et
les grenouilles entrèrent même dans la maison de Pharaon, dans les
lits, et ils en firent de grands tas...» Créateur!... «J'ai parlé à
travers toi, Moïse, et J'ai fait que Ma Parole crée par tes lèvres.
J'ai véritablement fait de toi un dieu devant Pharaon.» Oui, monsieur.
«J'ai fait tout cela.» Et les voilà qui arrivent à un endroit où
survient une petite épreuve, et Moïse se met à crier: «Que faire?»
141 Je désire que vous remarquiez ceci. C'est une
grande leçon, maintenant. J'aime ceci, voyez-vous? Moïse... Si nous
lisons ici, nous voyons que les enfants d'Israël commencèrent à avoir
peur, lorsqu'ils virent Pharaon les poursuivre, alors qu'ils faisaient
leur devoir...
142 Dieu avait tout accompli parfaitement.
Maintenant, Il leur fit entreprendre ce voyage. Il rassembla l'église.
Ils avaient été appelés à sortir. Venant de chaque dénomination, ils se
rassemblèrent tous. Moïse alla là-bas et dit: «Seigneur, que dois-je
faire?»
Dieu avait dit: «Eh bien, va faire ceci. Très bien,
va de l'avant. Maintenant, Moïse, tu sais que Je t'ai appelé pour faire
ceci.»
«Oui, Seigneur.»
«Très bien, va prononcer ceci, et cela arrivera»
voici les mouches. «Prononce ceci» – le voici. «Fais ceci» – le voici.
Tout était AINSI DIT LE SEIGNEUR, AINSI DIT LE SEIGNEUR, AINSI DIT LE
SEIGNEUR!
143 Maintenant, il commence à avoir des difficultés,
et Dieu dit: «Maintenant, je leur ai fait entreprendre ce voyage; ils
ont tous été appelés à sortir. L'église est rassemblée, Je les ai mis
en marche. Maintenant, Moïse, conduis-les là-bas. Je te l'ai dit. Je
vais M'asseoir et Me reposer un moment.»
Moïse dit: «Oh! Seigneur, regarde qui vient ici!
Voici Pharaon! Les gens sont tous.. «Que dois-je faire? Que dois-je
faire?» Voyez-vous cela, n'est-ce pas là une réaction humaine?
Certainement. Il commence à crier: «Que dois-je faire?»
144 Nous voyons ici Moïse, exprimant pleinement la
nature humaine qui veut toujours que Dieu soit derrière, et vous pousse
dans quelque chose. Cela, c'est nous aujourd'hui. Vous vous attendez à
ce que Dieu, malgré tout ce que vous avez vu jusqu'ici, vous pousse à
l'action. Voyez-vous? Moïse s'était relâché et il dit: «Ô Dieu, je vais
Te demander et voir ce que Tu dis.»
«Oui, oui,» dites-vous. «Bon, très bien, je le dirai
aussi.» Voyez-vous?
Mais, ici, Dieu l'avait établi pour ce travail, et
Il avait prouvé qu'Il était avec lui, et voilà qu'un événement arrive,
il se met alors à crier: «Que puis-je faire? Seigneur, que puis-je
faire?»
145 Maintenant, souvenez-vous qu'il avait déjà
prophétisé, car il dit: «Les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous
ne les verrez plus jamais.» Et, ensuite, immédiatement après, il s'est
mis à crier: «Ô Dieu, que pouvons-nous faire?» Cela, après qu'il eut
fait un assez bon travail en prophétisant. Voyez-vous, il leur avait
déjà dit ce qui allait arriver. Si la Parole de Dieu était en lui...
Elle était en lui. Ce qu'il disait arrivait effectivement. Ce qu'il
avait dit, allait arriver, et il était là qui criait
«Que vais-je faire?»
146 Oh! si les êtres humains ne sont pas ainsi! Si
je ne suis pas ainsi! Si je ne suis pas ainsi! Il l'avait déjà prouvé:
«Ce que tu dis arrivera. Je suis avec toi.» Et, ici, une difficulté
arrive subitement. «Que dois-je faire? Que dois-je faire, Seigneur? Hé!
–, Seigneur, où es-Tu? Hé!, m'entends-Tu? Que dois-je faire?» Pourtant,
Il l'avait déjà ordonné, confirmé, lui en avait donné la preuve et
avait oeuvré en tout à travers lui, et ici... «Ô Dieu!» Oh! là là!
pleinement exprimé.
147 L'homme désire se reposer et laisser à Dieu le
soin de pousser. Et, pourtant, il savait que Dieu l'avait oint pour
faire ce travail, et Dieu avait clairement confirmé ses prétentions.
C'était le moment pour que le peuple soit délivré. Dieu, à travers ses
miracles et ses prodiges, les avait tous rassemblés dans un seul
groupe. (Me suivez-vous?) Il les avait tous rassemblés en un groupe...
et avait confirmé ses prétentions. L’Écriture le dit. Un signe était
là, l'évidence était là. Tout ce qu'il disait... Ensuite, il vint parmi
eux comme prophète. Quoi qu'il dise, Dieu l'honorait, même jusqu'à
créer des mouches et d'autres choses. Tout ce qu'Il lui avait promis,
Il le fit. Mais il voulait attendre le AINSI DIT LE SEIGNEUR.
Voyez-vous?
148 Il aurait dû savoir que la confirmation même de
son appel était AINSI DIT LE SEIGNEUR. Le travail auquel il avait été
ordonné était AINSI DIT LE SEIGNEUR. Pouvez-vous saisir cela? Pourquoi
attendait-il le AINSI DIT LE SEIGNEUR?
149 Il disait: «Seigneur, que puis-je faire? J'ai
amené les enfants d'Israël jusqu'ici. Voilà la situation: Pharaon
arrive; ils vont tous mourir. Que dois-je faire? Que dois-je faire?»
150 Il avait déjà prédit ce qu'ils allaient faire.
Il avait déjà dit exactement ce qu'il fallait faire. Il avait prédit la
fin de la nation dans laquelle il grandit. J'espère que vous comprenez.
Moïse avait déjà dit: «Vous ne les verrez plus jamais. Dieu va les
détruire. Ils se sont moqués de vous assez longtemps, Dieu les
détruira.» Il avait déjà prédit ce qui leur arriverait, et il dit:
«Seigneur, que dois-je faire?» Voyez-vous là, la nature humaine? «Que
dois-je faire? Je vais attendre le AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Oui,
monsieur. «Je verrai ce que le Seigneur dit, et ensuite je le ferai.»
Souvenez-vous qu'il y avait un pharaon, en ce temps-là, qui ne
connaissait pas Joseph – juste à ce moment-là. Et Moïse s'était levé et
avait prédit la fin de la nation. Et il était exactement à l'endroit où
cela devait arriver, et il cria: «Que dois-je faire, Seigneur? Que
dois-je faire?» Voyez-vous?
151 Les êtres humains ne sont-ils pas ainsi? La
nature humaine n'est-elle pas tout à fait ainsi? «Que ferai-je?» Il
avait déjà prophétisé. Dieu avait honoré tout ce qu'il disait et il
était appelé pour cette tâche, ainsi pourquoi devait-il dire: «Que
dois-je faire?» S'il y avait un besoin, il ne tenait qu'à lui de parler
à ce sujet – Dieu voulait que Moïse mette ce don de foi qu'Il lui avait
donné en action. Dieu l'avait confirmé – c'était la Vérité – et Dieu
voulait que Moïse... que le peuple voie qu'Il était avec Moïse. Et lui
était là-bas, qui attendait et disait: «Seigneur, je ne suis qu'un
bébé. J'attends que Tu me dises... et, après, j'irai faire ceci. J'ai
le AINSI DIT LE SEIGNEUR.»
«Frère, est-ce AINSI DIT LE SEIGNEUR?»
«Oui, oui, frère Moïse, c'est AINSI DIT LE SEIGNEUR.
«Oui, d'accord. Nous l'avons maintenant, AINSI DIT
LE SEIGNEUR», et cela arriva. Cela ne faillit pas une seule fois. Cela
ne faillit jamais.
152 Et, ici, dans ces circonstances, cela revient de
nouveau. Maintenant, Il leur a fait commencer le voyage. L’Église est
déjà appelée. Ils ont commencé le voyage et ils avancent. Et Moïse se
mit à crier: «Seigneur, est-ce AINSI DIT LE SEIGNEUR? Que dois-je
faire?»
153 Bon, Dieu voulait que Moïse mette la foi, qu'Il
lui avait donnée, dans ce don qu'Il avait clairement confirmé. Dieu
avait prouvé clairement à Moïse et au peuple que c'était bien Lui, par
la Parole et par l'accomplissement des choses annoncées. Cela était
clairement identifié. Il n'avait pas besoin de s'inquiéter encore à ce
sujet. Voyez-vous? Il n'avait plus besoin de penser à cela, parce que
c'était déjà tiré au clair. Il avait déjà fait ces choses. Il avait
déjà prouvé par des mouches et des poux qu'à sa parole, des choses
étaient créées, et que la Parole de Dieu était en lui. Ici, il va Lui
demander ce qu'il faut faire, parce qu'il se trouve confronté à
certaines circonstances. Voyez-vous? Oh! là là!
154 J'espère que ceci va profondément en nous, et
que nous pouvons voir où nous en sommes. Voyez-vous? Cela ne vous
fait-il pas vous sentir à peu près grand comme ça? – alors que nous
pensons à Moïse et que nous relevons ses fautes, et regardez les nôtres!
Il se tenait là, voyez-vous? Il savait que les
Écritures disaient que c'était l'heure et le jour où cela devait
arriver, et il savait que Dieu l'avait rencontré dans une Colonne de
Feu. Il alla devant les gens, et il accomplit ces miracles; et tout ce
qu'il disait arrivait, même jusqu'à créer des choses, jusqu'à faire ce
que Dieu seul pouvait faire, démontrant ainsi que sa voix était la Voix
de Dieu. Et ici, en face de ces circonstances, alors qu'il conduisait
ce peuple vers la Terre promise, on le voit debout, qui crie: «Que
dois-je faire?»
155 C'est un être humain voulant simplement ...
Comme frère Roy Slaughter (je croîs qu'il est assis là, derrière la
porte) m'a dit une fois au sujet de quelqu'un, qui me faisait quelque
chose... Je lui ai dit: «Eh bien, j'ai fait ceci, et maintenant
cette...»
156 Il m'a dit: «Frère Branham, si vous les laissez
s'appuyer sur votre épaule aujourd'hui, demain, vous devrez les porter.»
C'est ainsi que sont les êtres humains. Ils
s’appuient sur votre épaule aujourd'hui, et, demain, vous devez les
porter. C'est ce que Moïse faisait. Dieu dut le porter, après l'avoir
ordonné et lui avoir prouvé qu'il devait faire cela! Les gens auraient
dû dire: «Moïse, prononce la Parole, je t'ai vu le faire là-bas, Dieu
t'a honoré; et tu es le même aujourd'hui.» Amen. Voyez-vous? «Fais-le!»
Amen! Il aurait dû savoir cela, mais il ne le savait pas. Bien.
157 C'est maintenant comme c'était alors. Nous
découvrons que... Il dit donc... Dieu dut en avoir assez. Dieu dut
finir par en être excédé. Il dit: «Pourquoi cries-tu à Moi? N'ai-je pas
déjà prouvé Mon identification? Ne t'ai-Je pas dit que Je t'envoyais
pour faire ce travail? Ne t'ai-Je pas dit d'aller faire ceci? N'ai-Je
pas promis que Je ferais ceci, que Je serais avec ta bouche et que Je
parlerais à travers toi, que Je ferais ceci, et que tu accomplirais des
signes et des prodiges... N'ai-Je pas promis de faire cela? N'ai-Je pas
fait cela exactement, et n'ai-Je pas détruit tous les ennemis qui
étaient autour de toi? Et tu es là, maintenant, au bord de la mer
Rouge, précisément dans l'exercice de tes fonctions, faisant ce que Je
t'avais dit de faire, et tu es encore en train d'hurler et de crier à
Moi! Ne Me crois-tu pas? Ne peux-tu pas voir que Je t'ai envoyé pour
faire ceci?»
158 Oh! si cela n'est pas l'être humain, oh! là là!
Ainsi, Dieu dut en avoir assez. Il dit: «Tu sais que tu as besoin de
cela. Tu sais que, si tu veux emmener ces enfants à la Terre promise...
c'est exactement... Tu es confiné ici à cet endroit. Tu ne peux rien
faire d'autre. Il y a donc un besoin! Pourquoi cries-tu à Moi? Pourquoi
Me regardes-tu? Pourquoi M'appelles-tu? N'ai-Je pas prouvé cela aux
gens? Ne te l'ai-Je pas prouvé? N'ai-Je pas appelé cela? Cela n'est-il
pas scripturaire? N'ai-Je pas promis d'emmener ce peuple vers ce pays?
Ne t'ai-Je pas appelé, et ne t'ai-Je pas dit que Je le ferais? Ne
t'ai-Je pas appelé, et n'ai-Je pas dit que Je t'envoyais pour le faire
et que ce n'était pas toi, mais Moi? Et que Je descendrais, et que Je
serais avec tes lèvres. Quoi que tu dises, Je le confirmerais et Je le
prouverais. Ne l'ai-Je pas fait? Alors, quand n'importe quelle petite
chose survient, pourquoi agis-tu comme un bébé? Tu devrais être un
homme. Parle au peuple!» Amen! «Ensuite, avancez!
Amen! Voilà, c'est ça! «Ne crie pas, parle!»
Amen!
Oh! j'aime cela. «Pourquoi cries-tu à Moi? Parle
simplement au peuple, et va de l'avant vers ton objectif.» Quoi que ce
soit, que ce soit la maladie ou autre chose, comme ressusciter les
morts ou quoi que ce soit, parle! Je l'ai prouvé. Parle au peuple!
159 Quelle leçon! Quelle leçon! Oh! là là! A cette
époque du voyage où nous sommes... Regardez où nous en sommes
maintenant – oui, monsieur! – au troisième «Pull» [traction, action de
tirer vers soi – N.D.T.]. Remarquez, nous sommes juste là, à la porte
de la venue du Seigneur.
Il était oint pour ce travail, et il attendait
toujours le AINSI DIT LE SEIGNEUR. Dieu doit en avoir eu assez. Il dit:
«Ne crie plus, parle! Je t'ai envoyé.»
160 Oh! Dieu! Que devrait être cette église, ce
matin! La parfaite confirmation de Dieu, avec la Colonne de Feu, les
signes et les prodiges... Tout est comme au temps de Sodome. Il a dit
que cela reviendrait. Le monde est dans cette condition; la nation est
dans cette condition. Les femmes sont dans cette condition. Les hommes
sont dans cette condition. L'église est dans cette condition. Tout en
est là: les éléments, les signes, les soucoupes volantes et tout ce
qu'il y a dans le ciel, toutes sortes de choses mystérieuses; le
mugissement de la mer, les raz de marée, le coeur des hommes qui
défaille, la peur, la perplexité de ce temps, la détresse parmi les
nations, l'apostasie de l'église et l'apparition de l'homme de péché
qui s'élève au-dessus de tout et qui est appelé dieu – celui qui est
assis dans le temple de Dieu s'exhibant... Oh! là là! Et c'est arrivé à
cette nation!
161 L'église s'est organisée, et toutes se sont
rassemblées comme des prostituées autour de la grande prostituée, et
tout est absolument dans la ligne de la prostitution. La prostitution!
Qu’est-ce? C'est dire aux femmes qu'elles peuvent se couper les
cheveux, dire aux femmes qu'elles peuvent porter des shorts, dire aux
hommes qu'ils peuvent faire ceci et cela. Et un prédicateur qui dit:
«Faites ceci»... et l'évangile social, et toutes ces choses. Ne
voyez-vous pas que c'est commettre adultère envers la véritable Parole
de Dieu? Dieu nous a envoyé Sa véritable Parole, non dénominationnelle,
aucune ficelle n'y est attachée. Il nous a donné une Colonne de Feu, le
Saint-Esprit, qui est avec nous depuis 30 ans, et tout ce qu'Il a dit
et prédit est arrivé exactement comme annoncé.
162 «Parle au peuple, et allons de l'avant.» Amen!
Nous avons un objectif, c'est la Gloire. Avançons vers cela. Nous nous
dirigeons vers la Terre promise: «Tout est possible à ceux qui croient.»
163 «Parle au peuple. N'ai-Je pas prouvé cela? Ne
suis-Je pas allé jusqu'à vous laisser prendre Ma photographie parmi
vous, et tout le reste, et n'ai-Je pas fait tout ce qui pouvait être
fait pour prouver que J'étais avec toi? N'y a-t-il pas eu un article à
ce sujet dans les revues, il y a quelques semaines, alors que tu avais
dit à la chaire, trois mois auparavant, ce qui arriverait, et cela est
arrivé et a été confirmé, même la science est au courant de cela. Après
tout ce que J'ai fait, tu attends encore. Parle aux gens, et avancez
vers l'objectif.» Amen!
164 Nathan, Nathan, le prophète, n'a-t-il pas dit
une fois à David, le roi oint: «Fais tout ce qui est dans ton coeur,
car Dieu est avec toi»? Il dit à David: «Fais tout ce qui est dans ton
coeur, car Dieu est avec toi.»
165 Josué était oint pour conquérir le pays pour
Dieu et son peuple. Le jour était court; il avait besoin de plus de
temps pour accomplir le travail pour lequel il avait été oint et
commissionné. Josué, un homme. Il était oint – Dieu lui avait dit:
«Comme J'ai été avec Moïse, Je serai avec toi.» Amen! «Ce pays, Je vais
le leur donner. Je veux que tu ailles là-bas et que tu le nettoies des
Amalécites et–et de tous les autres, des Philistins et des Phérésiens,
et ainsi de suite. Chassez-les complètement. Je suis avec toi. Nul ne
tiendra devant toi, tant que tu vivras. Nul ne peut t'importuner. Va
là-bas.»
166 Et Josué sortit son épée et dit: «Suivez-moi.»
Et il alla là-bas et les combattit. Et que fit-il? Il mit l'ennemi en
déroute. Ils n'étaient plus que de petits groupes ici et là. (Lorsque
le soir viendrait, ils se rassembleraient tous, se mettraient en
garnison et viendraient avec force contre lui.) Le soleil était en
train de se coucher. Il avait besoin de plus de lumière. Le soleil
était en train de se coucher! Il n'est pas tombé sur ses genoux, et n'a
pas dit: «Éternel Dieu, que ferai-je, que ferai-je?» Il parla! Il avait
un besoin, et il dit: «Soleil, arrête-toi!» Il ne poussa pas des cris,
il commanda: «Soleil, arrête-toi; j'ai besoin de ceci. Je suis le
serviteur de l’Éternel, oint pour ce travail, et j'ai un besoin.
Arrête-toi et ne... Brille! Et toi, lune, reste où tu es.» Et cela fut
ainsi, jusqu'à ce qu'il eût terminé la bataille et qu'il les eût
entièrement vaincus.
167 Et le soleil lui obéit. Il ne poussa pas des
cris, il parla au soleil. Il dit: «Arrête-toi. Soleil, reste là; et
toi, lune, reste où tu es.» Il ne s'écria pas: «Seigneur, maintenant,
que puis-je faire? Donne-moi plus de soleil.» Il avait besoin de
lumière, ainsi, il commanda, et le soleil lui obéit. Oh! Il commanda au
soleil de s'arrêter.
168 Samson, un homme oint, suscité et ordonné de
Dieu, avec un don de puissance... Il était établi pour détruire la
nation des Philistins... ordonné, né sur la terre, et oint de Dieu pour
détruire les Philistins. Un jour, ils l'attrapèrent dans les champs,
sans son épée et sans lance, et un millier de ces Philistins cuirassés
lui sautèrent dessus d'un seul coup. S'est-il agenouillé et a-t-il dit:
«Oh! Seigneur, j'attends une vision? Oh! Seigneur, que dois-je faire?
Indique-moi ce qu'il faut faire.» Il savait qu'il avait un besoin. Il
ne découvrit rien d'autre qu'une vieille mâchoire d'âne, et, avec elle,
il tua un millier de Philistins. Amen! Il ne cria pas à Dieu. Il
utilisa son don oint. Il savait qu'il était envoyé pour ce travail. Il
savait qu'il était né pour cela. il savait qu'il était oint d'un don,
et il battit un millier de Philistins. Il ne cria pas à Dieu; Dieu
l'avait ordonné, et avait confirmé cela par les autres choses qu'il
avait faites; il était un serviteur de Dieu confirmé et oint pour
détruire les Philistins, et il le fit! Peu importe ce qu'étaient les
circonstances, il le fit. Il ne demanda jamais rien. C'était son
travail. Dieu traitait à travers lui. Il ramassa cette mâchoire d’âne,
et se mit à taper sur les Philistins.
169 Un coup avec cette mâchoire sur un de ces
casques d'airain de trois centimètres [un pouce et demi – N.D.T.]
d'épaisseur aurait dû briser cet os en un million d'éclats, mais il en
battit un millier et les tua, et elle était encore là, intacte dans sa
main. Il ne posa pas de question. Il ne cria pas, il parla. Il les mit
en déroute.
170 Oh! là là! Prendre les Philistins. «Puis-je
prendre les Philistins, Seigneur? Je sais que Tu m'as envoyé pour le
faire, Seigneur. Oui, Seigneur, je sais que Tu m'as envoyé pour
détruire cette nation des Philistins. Maintenant, ici, il y en a un
millier autour de moi; je n'ai rien... Maintenant, que vais-je faire,
Seigneur?» Oh! là là! Rien ne va le déranger. Il est oint pour ce
travail. Rien ne peut vous faire du tort, non, pas une seule chose.
Alléluia!
171 Il prit simplement ce qu'il avait, et il les
battit. C'est juste. Lorsque l'ennemi l'encercla et dit: «Maintenant,
nous l'avons dans nos murs, nous l'avons maintenant. Nous l'avons à
l'intérieur, avec cette femme. Nous avons fermé les portes tout autour,
et il ne peut pas sortir. Nous l'avons...»
172 Samson ne cria pas: «Oh! Seigneur, ils m'ont
encerclé avec cette dénomination. Que vais-je faire? Je me suis joint à
eux, que vais-je faire?» Il ne fit jamais cela. Il sortit simplement,
arracha les portes et, les mettant sur son épaule, les emporta. Amen!
173 Il était oint pour ce travail. Dieu l'avait
appelé... ils ne réussirent pas à le garder enfermé à l'intérieur. Non,
certes non! Il emporta les portes avec lui. Il ne pria pas à ce sujet.
Il ne demanda pas à Dieu s'il fallait le faire ou pas. C'était
précisément dans l'exercice de ses fonctions. Amen! Amen! Amen!
Précisément dans l'exercice de ses fonctions.
174 «Pourquoi crier à Moi? Parle, et continue.»
Amen. «Ne crie pas, parle.» Il a fini maintenant de geindre et de
pleurnicher. Il devrait être assez âgé pour parler, c'est vrai. Il
savait que son don de puissance oint pouvait détruire n'importe quel
Philistin qui se tenait devant lui. Amen! Mais, nous ne savons pas
cela, vous voyez. Nous sommes encore des petits bébés, le biberon à la
bouche... Il le savait! Il savait que Dieu l'avait suscité dans ce
but-là, et qu'il n'y avait rien qui allait pouvoir tenir devant lui,
tous les jours de sa vie. Rien ne pouvait le détruire. Il était suscité
dans ce dessein, comme Moïse l'était, et rien n'allait l'arrêter, ni
Amalécites, ni aucun autre ne pouvait l'arrêter. Il était sur la route
pour la Terre promise. Samson savait qu'il était sur la route.
175 Josué savait qu'il prendrait le pays. Il était
confirmé. La Parole de Dieu l'avait promis, et le Saint-Esprit était
là, confirmant cela. il était en route, et rien n'allait se mettre en
travers de son chemin. Non, monsieur! Il était précisément dans
l'exercice de ses fonctions avec Dieu. Rien n'allait se mettre en
travers de son chemin. Ainsi, il prit simplement les portes, et les mit
sur ses épaules – elles pesaient environ 4 à 5 tonnes – et il marcha
jusqu'au sommet de la colline et il s'assit sur elles; rien n'allait se
mettre en travers de son chemin. Il avait un don oint de Dieu.
176 Il n'avait pas besoin de crier: «Seigneur, que
dois-je faire, maintenant?» Il était déjà oint pour le faire. C'était
AINSI DIT LE SEIGNEUR. «Débarrasse-toi d'eux!» Alléluia!
«Débarrasse-toi d'eux! Je t'ai suscité dans ce dessein.» Amen!
«Que dois-je faire, Seigneur? Que vais-je faire,
ici, à la mer Rouge?»
177 «Ne t'ai-je pas dit que je t'avais donné une
montagne, là, comme signe? Tu es en train de revenir à cette montagne,
et tu vas emmener ces enfants d'Israël dans le Pays. Ne t'ai-Je pas
appelé dans ce dessein-là? Pourquoi t'inquiètes-tu à propos de quelque
chose d'autre qui se mettrait en travers du chemin? Parle, et commence
à avancer.» Amen et amen! «Je t'ai appelé dans ce but.»
178 David savait qu'il était oint et avait été
confirmé comme bon tireur. Il savait qu'ils savaient qu'il était un bon
tireur. David était oint; il le savait. Et, lorsqu'il se tint devant
Goliath, – il ne cria jamais: «Ô Dieu, que dois-je faire maintenant?
Mais, mais, mais, dois-je... Je... je sais ce que Tu as fait dans le
passé; Tu... Tu m'as laissé tuer un ours et Tu m'as laissé tuer un
lion, mais, qu'en sera-t-il de ce Goliath par ici?» Il ne fit jamais
cela; il parla simplement. Que dit-il? «Tu seras comme l'un deux.» Il
parla, et alla de l'avant.
179 Il ne pria pas; il n'offrit rien. Il savait
qu'il était oint. Amen! Il était oint, et cette fronde avait prouvé
être ce qu'il fallait. Il avait foi dans son onction. Il avait la foi
que Dieu pouvait diriger cette pierre directement au milieu de ce
casque, où se trouvait le seul endroit vulnérable. Il se tenait là. Il
savait qu'il était un bon tireur. Amen! Il savait que Dieu avait fait
cela de lui. Amen! Il savait qu'il avait tué un lion. Il savait qu'il
avait tué un ours, mais cela, c'était en rapport avec la possession de
son père terrestre. Cette fois-ci – il s’agissait de la possession de
son Père céleste. Amen!
Il ne s'agenouilla pas pour dire: «Que dois-je
faire, Seigneur?» Il parla et dit: «Tu seras comme le lion et l'ours,
et me voici!» Amen! Gloire à Dieu! Oui, monsieur!
180 Il parla et s'avança pour rencontrer ce Goliath
(oh! là là!) sans regarder à sa grandeur. Il était un petit jeune homme
au teint coloré. Il n'était pas très grand, pas très beau à regarder.
Il avait l'air chétif. La Bible dit qu'il avait des couleurs. Sans
regarder à sa taille et à sa soi-disant capacité de faire...
181 Vous savez, l'évêque lui dit: «Maintenant,
fiston, regarde un peu. Cet homme est un théologien. C'est un
combattant, né combattant, et il a combattu dès sa jeunesse. Tu ne peux
rivaliser avec lui.»
182 Ses frères lui dirent: «Oh! espèce de polisson,
tu viens ici pour faire une chose pareille; retourne à la maison!» Cela
ne le gêna pas. Pourquoi? Il savait qu'il était oint.
183 «Le Dieu qui m'a délivré de ce lion, le Dieu qui
m'a délivré des pattes de cet ours, est plus que capable de me délivrer
des mains de ce Philistin. Me voici! je te rencontre au nom de
l’Éternel, le Dieu d’Israël.» Amen!
184 Il ne pria pas jusqu'à l'exaucement. On avait
déjà prié ainsi pour lui. Avant la fondation du monde, Dieu avait prié
pour qu'il réussisse à tout traverser. Il était oint pour ce travail.
Il devait parler, et aller de l'avant. C'est tout ce qu'il y avait à
faire, seulement parler, et aller de l'avant.
185 Oh! c'était aussi simple que ça! Ses frères
dénominationnels, ces moqueurs, se tenaient aussi là. Oh! oui! Ils se
tenaient là, en se moquant, en rigolant et disant (ses frères, vous
savez): «Ah, ah, ah, tu n'es qu'un polisson.» Cela ne l'ébranla pas du
tout. «Tu veux être différent des autres; tu cherches simplement à te
faire valoir.»
186 Si cela avait été le cas, cela aurait été ainsi;
mais, ils regardaient seulement le côté intellectuel. David savait que
l'huile de l'onction était sur lui. Amen. Cela ne fit aucune différence
pour lui. Il dit: «Ce Philistin sera comme l'ours et le lion, car me
voici.» Il prédit cela, avant que cela arrive. Que fit-il? – il tua
l'ours, il tua le lion. Il assomma le lion, avec quoi? Avec une fronde,
et, ensuite, il prit un couteau et tua le lion. Il fit la même chose
avec Goliath. Il l'assomma avec une pierre, et il sortit son épée et
lui coupa la tête juste là devant... qu'avait-il prédit avant que cela
arrive? – «Tu seras comme l'un d'eux.» Pourquoi? Il prononça la Parole,
disant que cela arriverait, et, ensuite, il alla de l'avant pour
l'accomplir. Amen. Oh! frère! Il parla et prit le contrôle de la
situation ce jour-là.
187 S'il y a jamais eu un temps où l'homme devrait
parler, c'est bien maintenant. (Je vais m'arrêter dans quelques
minutes, si vous pouvez patienter encore quelques minutes... J'ai là
encore quelques points que j'ai inscrits, quelques passages de
l’Écriture auxquels je veux arriver.)
188 Pierre ne cria pas, lorsqu'il trouva un homme
qui avait assez de foi pour être guéri et qui était couché à la porte
appelée la Belle. Il ne s'est jamais agenouillé, et il n'a pas prié
toute la nuit ou tout le jour, ou fait une très longue prière, disant:
«Seigneur, je Te prie maintenant d'aider ce pauvre infirme. Je vois
qu'il a la foi. Je sais qu'il est un croyant, je le lui ai demandé., et
il m'a dit qu'il avait la foi, et qu'il croyait ce que je lui avais
dit. Je lui ai dit ce que Tu avais fait, et je pense maintenant,
Seigneur, ... Peux-Tu me donner un AINSI DIT LE SEIGNEUR pour lui?»
189 Non, il savait qu'il était oint comme apôtre. Il
savait que Jésus-Christ l'avait commissionné, en disant: «Guéris les
malades, ressuscite les morts, purifie les lépreux, chasse les démons;
tu as reçu gratuitement, donne gratuitement.» Il dit: «Pierre, va faire
cela!» Il n'avait pas besoin de prier jusqu'à l'exaucement, il était
commissionné.
190 Qu'a-t-il dit? Il dit: «Au Nom de
Jésus-Christ...» Il prononça le Nom de Jésus-Christ, et l’homme était
simplement étendu là. Il le prit par la main et dit: «Lève-toi!» Il le
tint jusqu'à ce que ses chevilles reçoivent la force, et il commença à
marcher.
Pourquoi? Il n'eut jamais de réunion de prière
pendant toute une nuit. Il ne cria jamais à Dieu. Il savait d'une
manière positive, des lèvres de Jésus-Christ, qu'il était oint pour ce
travail. Il parla et le releva, parce qu'il savait qu'il était un
disciple oint dans ce but-là.
191 Les gens qui étaient couchés dans son ombre ne
dirent jamais: «Oh! viens, apôtre Pierre, et pleure sur nous et offre à
Dieu pour nous la prière de la foi. « Non, non, ils ne dirent jamais
cela. Ils savaient qu'il était un apôtre de Dieu, oint et confirmé. Il
dirent donc: «Laissez-nous juste être couchés dans son ombre. Tu n'as
pas un mot à dire. Nous savons cela; nous croyons cela.» La Vie était
en eux... L'apôtre ne pouvait pas aller vers eux tous, mais ils étaient
eux-mêmes une partie de cela.
192 Moïse dit: «Je ne suis pas seul à partir, nous
partons tous. Nous avons tous quelque chose à faire. Nous devons tous
être oints.» Ils virent cet apôtre guérir ce malade et faire toutes ces
choses, mais ils savaient qu'il ne pouvait pas aller vers eux, ainsi,
ils ne dirent jamais: «Pierre, viens offrir une prière, et attends
jusqu'à ce que tu aies le AINSI DIT LE SEIGNEUR, et ensuite, viens me
dire, vois ce que le Seigneur dit.» Ils dirent: «Si nous pouvons
seulement nous coucher dans son ombre... parce que le Dieu qui était en
Jésus-Christ est en lui, et nous voyons la même chose se passer.» Ils
touchèrent le bord du vêtement de Jésus et ils se couchèrent dans Son
ombre, et Jésus était dans cet homme.» Si cette ombre peut nous
toucher, nous serons guéris.» Et la Bible dit qu'ils furent tous
guéris. Il n'y eut pas de réunions de prière durant toute la nuit. Ils
ne dirent pas: «Seigneur, si je vais me coucher dans l'ombre de cet
apôtre...» Non, ils le savaient. La Lumière les avait frappés. Leurs
coeurs étaient pleins, leur foi était libérée. Amen! Ils le croyaient,
ils L'avaient vue. C'était la même chose au sujet des mouchoirs de
Paul. (Maintenant, pour terminer:)
193 Jésus ne cria pas, lorsqu'ils Lui amenèrent ce
garçon maniaque, qui était atteint d'épilepsie et qui tombait dans le
feu. Il ne dit jamais: «Père, Je suis Ton Fils, et Tu M'as envoyé
maintenant, ici, pour faire telle ou telle chose; alors, puis-Je guérir
ce garçon?» Il ne dit jamais cela. Il dit: «Sors de lui, Satan!
Il parla, et le garçon fut guéri.
Lorsqu'Il rencontra «Légion», qui avait deux mille
démons en lui, ce n'était pas Jésus qui criait, c'étaient les démons
qui criaient: «Si Tu nous chasses (oh! là là!) permets-nous d'aller
dans ce troupeau de pourceaux.»
Jésus ne dit pas: «Maintenant, Père, suis-Je capable
de faire ceci?» Il dit: «Sortez de lui» – et les démons sortirent
précipitamment. Assurément, Il savait qu'Il était le Messie.
Au tombeau de Lazare (celui-ci était mort depuis
quatre jours), ils Lui dirent: «Si Tu avais été ici, Seigneur, il ne
serait pas mort.»
194 Il dit: «Je suis la Résurrection et la Vie...»
Amen. Pas où, quand, ou comment. «Celui qui croit en Moi vivra, quand
même il serait mort.» Amen! Il savait qui Il était. Il savait ce qu'Il
était. Il savait qu'Il était Emmanuel. Il savait qu'Il était la
Résurrection. Il savait qu'Il était la Vie. Il savait qu'en Lui
habitait corporellement la plénitude de la Divinité. Il vit ces gens
là-bas, et Il vit ce que Dieu Lui avait dit... avait dit de faire, et
Il était là – Il alla là-bas.
Il ne dit pas: «Maintenant, attendez, Je vais
m'agenouiller ici, et agenouillez-vous tous et priez.» Il dit:
«Croyez-vous que Je peux faire ceci?» Amen. «Oui, Seigneur.» Ce n'était
pas Lui, c'était eux.
«Oui, Seigneur, je crois que Tu es le Fils de Dieu,
qui devait venir dans le monde. « Oh! là là! Là, Il est identifié.
Quelque chose doit arriver.
«Lazare! sors!» Il parla, et un mort sortit. Pas
Puis-je? Il parla simplement. Lorsque la foi fut satisfaite, la chose
arriva.
195 Il parle–Il parla, et l'aveugle vit; le boiteux
marcha; le sourd entendit; les démons crièrent et sortirent; les morts
ressuscitèrent – tout. Pourquoi? Il ne pria pas jusqu'à l'exaucement;
Il était oint le Messie. Il était ce Messie. Il savait qu'Il l'était.
Il connaissait Sa position. Il savait pourquoi Il avait été envoyé. Il
savait que le Père L'avait identifié pour être le Messie pour les
croyants; et lorsqu'Il rencontra ce croyant ayant la foi, Il prononça
simplement la Parole. Les démons se dispersèrent. Oui, monsieur. Parle;
ne crie pas, parle! Amen.
Il connaissait Ses droits donnés par Dieu, mais,
nous pas. Il savait ce qu'Il était, nous pas.
196 Moïse l'avait oublié. Samson le comprit.
D'autres le comprirent. Josué le comprit. Moïse l'oublia. Dieu dut
attirer son attention sur cela. Il dit: «Pourquoi cries-tu à Moi? Je
t'ai envoyé pour faire ce travail; parle! et continue à avancer vers
ton objectif. Je t'ai dit que tu viendrais à cette montagne; prends ces
enfants et conduis-les plus loin. Parle simplement, peu M'importe ce
qu'il y a en travers de ton chemin, enlève-le. Je t'ai donné l'autorité
pour le faire. J'ai parlé, tu as créé par ta parole des mouches, des
poux et des choses comme cela. Maintenant, pourquoi pousses-tu des cris
vers Moi? Pourquoi viens-tu vers Moi en criant ces paroles? Parle
simplement et regarde-le agir, c'est tout.» Oh! là là! Oh! comme j'aime
cela.
197 Ici, Jésus, tout ce qu'Il disait... Il
prononçait simplement la Parole, et c'était ainsi. Dieu avait
correctement confirmé qu'Il était Son Fils. Celui-ci est mon fils
bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir; écoutez-le. [Darby]
198 Observez-Le. (J’aime ceci.) Regardez avec quel
courage et quelle majesté Il se tint devant Ses critiques. Il dit:
«Détruisez ce temple... Je prierai le Père, et je verrai ce qu'Il fera
à ce sujet»? «Détruisez ce temple, et Je le relèverai.» Non pas:
J'espère le faire, Je vais essayer... Je le ferai! Pourquoi? –
l'Écriture l'a dit. La même Écriture qui a dit qu'Il relèverait Son
corps, nous donne l'autorité, la puissance. Amen! «En Mon Nom, ils
chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils
saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne
leur fera point de mal. Ils imposeront les mains aux malades, et les
malades seront guéris.»
«Pourquoi crier à Moi? Parle, et va de l'avant.» Oh!
courageusement... «Détruisez ce temple, Je le relèverai.»
199 Oh! Et souvenez-vous maintenant (nous terminons)
que c'était le même que Celui qui dit, dans Jean 14:12: «Celui qui
croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.» Est-ce vrai? C'est
Lui qui l'a dit. C'est Jésus qui, dans Marc 11:24, a dit: «Si tu dis à
cette montagne...» (non pas, «si tu pries pour que cette montagne»)
«...si tu dis à cette montagne: Ôte-toi de là, et si tu ne doutes pas
en ton coeur, mais crois que ce que tu dis arrive, tu peux avoir ce que
tu as dit.» Si tu le dis présomptueusement, cela n'arrivera pas, mais,
si quelque chose en toi... que tu es oint pour ce travail, et que tu
sais que c'est la volonté de Dieu de faire cela, et que tu le dises,
cela doit arriver.
«Si vous ...» C'est Lui qui a dit ceci: «Si vous
demeurez en Moi, et que Mes paroles demeurent en vous, demandez ce que
vous voudrez, et cela vous sera accordé.» Oh! là là! Oh! là là! Vous
voyez ce que je veux dire?
200 Pardonnez ceci, mais cela vient en moi, je dois
le dire. C'est Lui qui a dit, ce jour-là, là-bas dans les bois: «Tu
n'as pas de gibier.» Et Il créa trois écureuils devant nous. Qu'est-ce?
Simplement prononcer la Parole, dire qu'ils seront là, là et là, et ils
étaient là. C'est Lui qui fit cela. Charlie, Rodney, c'était Lui,
là-bas au Kentucky. Nellie, Margie, et vous autres, c'était Lui, ce
même Dieu qui était là-bas et qui parla à Moïse, et qui dit: «Pourquoi
cries-tu à Moi? Prononce la Parole.» C'est Lui qui les créa. C'est Lui.
C'est Lui. Oh! là là!
201 C'est Lui qui donna la vision, il y a environ
une année, qui disait que nous irions là-bas, et ces 7 Sceaux... et
qu'il y aurait, pour commencer cela, un grand tonnerre, et que cela
serait en forme de pyramide. Et le magazine Look, ou plutôt Life, l'a
relaté; c'est affiché là-bas, à la paroi. C'est Lui qui a dit cela.
202 C'est Lui, ce soir-là, alors que je descendais
cette route, et que j'ai vu ce grand serpent mumba près d'atteindre mon
frère, c'est Lui qui a dit: «Il t'a été donné la puissance de le lier,
lui ou n'importe quel autre ...
203 C'est Lui qui a dit cela à ma petite femme
grisonnante, assise là au fond... C'est Lui qui m'a réveillé ce
matin-là, là-bas dans la chambre; Il était debout dans le coin et a
dit: «Ne crains pas de faire quelque chose ou d'aller quelque part, ou
de parler, car l'infaillible présence de Jésus-Christ est avec toi, où
que tu ailles.»
204 C'est Lui qui a dit là-bas, au «Sabino Canyon»,
il y a environ trois mois, alors que je priais et que je me demandais
ce qui allait arriver... Et comme je me tenais là, une épée est tombée
dans ma main, et Il a dit: «C'est l’Épée du Roi.» – C'était Lui.
C'est Lui qui m'a dit: «Comme J'étais avec Moïse, Je
t'enverrai.»
205 C'est Lui qui m'a dit, il y a trente ans, là-bas
au fleuve, alors que je n'étais qu'un jeune homme, un petit
prédicateur, debout dans l'eau... Je me tenais là, lorsque cette
Lumière, cette même Colonne de Feu descendit des cieux, s'arrêta là et
dit: «De même que J'ai envoyé Jean-Baptiste pour annoncer et préparer
la première venue de Christ, ton Message annoncera et préparera Sa
seconde venue»... au monde entier. Comment cela se pouvait-il, alors
que mon propre pasteur rit et se moqua de cela? Mais, c'est arrivé
exactement ainsi. C'est Lui qui a dit cela. Oui, monsieur!
206 Oh! c'est Lui qui a dit, sous forme de prophétie
reliée à la vision, «Cela arrivera.» C'est Lui qui a dit: «S'il y en a
un parmi vous, qui prophétise ou qui reçoit une vision et qui la fait
connaître, et que cela arrive, souvenez-vous alors que ce n'est pas
lui, c'est Moi. Je suis avec lui.» Oh! là là! Combien je pourrais
continuer et dire: c'est Lui, c'est Lui, c'est Lui.
207 C'est Lui qui descendit... Lorsque je leur dis
qu'il y avait une Colonne de Feu, qui était là-bas sur le fleuve, ils
ne pouvaient pas croire cela. C'était Lui, là-bas, parmi... avec ce
prédicateur baptiste devant 30 000 personnes, ce soir-là, dans le «Sam
Houston Colosseum»... lorsqu'on prit la photographie de cet Ange du
Seigneur. C'était Lui, le même hier, aujourd'hui et éternellement.
C'est Lui qui a prédit où ces choses seraient. C'est Lui qui a dit
ceci. C'est Lui qui a fait ces choses. Il est le même hier, aujourd'hui
et éternellement. Il a fait toutes choses exactement comme Il l'a dit.
Amen.
208 Pourquoi devrais-je attendre? Dieu a confirmé la
Parole. C'est la Vérité. Voyageons. Marchons. Continuons sur les traces
du Seigneur, écartant tous les doutes, tous les péchés. Nettoyez la
maison; frottez-la bien. Comme la vision, ou le songe de Junior Jackson
le disait (s'il est assis ici), il ne restait plus que des lampes. Il
ne restait plus que des lampes et elles avaient des bandes dorées
autour d'elles, dans le songe qu'il m'a donné l'autre soir. Oh! là là!
209 Frère Collins, ne vous inquiétez pas au sujet de
ce poisson. Il était blanc; vous ne saviez simplement pas comment le
manipuler. Mettez de côté tout ce qui est contraire à cela.
Souvenez-vous que ceci est la Vérité, peu importe combien cela paraît
fanatique, et tout le reste, parfois... Allez de l'avant.
210 C'est le Saint-Esprit, le même Dieu qui
ressuscita Jésus-Christ d'entre les morts, le Même qui peut créer des
choses par Sa Parole. Celui qui vécut aux jours de Moïse est le même
aujourd'hui. Son appel, en ce dernier jour... Il a confirmé que: «Ce
qui arriva aux jours de Sodome, arrivera de même à l'avènement du Fils
de l'homme.» Il a fait... Sodome est là! Il y a un Billy Graham et un
Oral Roberts là-bas, et l'église avance par les mêmes signes qu'Il a
promis aux deux endroits, et les voilà. C'est Lui qui a dit cela. Oh!
Seigneur, donne-moi du courage, je Te prie. Aide-moi, ô Seigneur Dieu!
Je dois arrêter ici. Il se fait tard.
211 «Pourquoi crier à Moi? Pourquoi criez-vous à
Moi, alors que J'ai prouvé que J'étais avec vous? N'ai-Je pas guéri vos
malades?» pourrait-Il dire. «Ne vous ai-Je pas dit des choses qui sont
arrivées exactement? Votre pasteur ne peut pas faire cela, il ne le
peut pas. C'est un homme. C'est Moi, le Seigneur, dirait-Il. Je suis
Celui qui a fait cela. Je suis Celui qui lui a dit ces choses. Ce n'est
pas lui, c'est Ma Voix. Je suis Celui qui ressuscite les morts,
lorsqu'ils s'effondrent. Je suis Celui qui guérit les malades. Je suis
Celui qui prédit ces choses. Je suis Celui qui sauve. Je suis Celui qui
donne la promesse.»
212 Que Dieu me donne du courage pour prendre cette
Épée de la Parole qu'Il a mise dans ma main, il y a environ
trente-trois ans, et la tenir en marchant en avant vers ce troisième
«Pull», c'est ma prière. Inclinons nos têtes.
213 Père céleste, l'heure devient tardive, mais la
Parole devient précieuse. Nous voyons, Seigneur, fois après fois, que
l'infaillible présence de Christ est toujours au rendez-vous. Combien
je Te remercie de Ta bonté et de nous avoir épargnés et bénis; combien
nous T'en remercions.
214 Alors que je tiens ces mouchoirs dans ma main,
Seigneur... Ce sont des gens qui ont la foi, et qui croient ceci.
Puisse chaque démon, chaque maladie, quitter ces gens. Et j'ordonne à
chaque esprit, qui est ici venant du malin et non de Dieu, que chaque
esprit de maladie, toutes les infirmités et les afflictions... Nous ne
sommes pas couchés dans l'ombre d'un homme, ce qui serait bien, mais
nous sommes dans l'ombre de l’Évangile, l’Évangile confirmé...
215 Alors que la glorieuse Colonne de Feu se déplace
ici et là, à travers ce bâtiment, la même que Celle à travers Laquelle
Dieu regarda, et la mer Rouge s'ouvrit et Israël la traversa... Mais,
maintenant, alors qu'Il regarde, c'est aspergé du Sang de Son propre
Fils... Quand la miséricorde et la grâce... Puissions-nous être
obéissants; puissions-nous, aujourd'hui, arrêter de dire... arrêter de
crier. Puissions-nous réaliser que Tu nous as appelés à ce travail.
C'est maintenant l'heure. Je prononce cela au Nom de Jésus-Christ. Que
toute maladie quitte cet endroit.
216 Puisse chaque homme, et chaque femme, qui
invoque le Nom du Seigneur Jésus-Christ, consacrer sa vie à nouveau
aujourd'hui. Je consacre la mienne, Seigneur, sur l'autel de la prière.
Je m'incline et je me couvre de honte, en tournant ma tête vers le sol,
d'où Tu m'as pris.
217 Seigneur Dieu, je suis honteux de ma faiblesse
et de mon incrédulité. Pardonne cela, Seigneur; donne-moi du courage.
Donne-nous à tous du courage. Je sens, comme Moïse, que nous sommes
tous sur la route qui conduit dehors. Nous ne voulons pas en laisser un
seul. Nous voulons les prendre tous, Seigneur. Ils sont à Toi. Je les
réclame pour Toi. Bénis ces gens aujourd'hui, Seigneur; accorde-le.
Bénis-moi avec eux, Père, et Ton Nom sera loué, la gloire Te reviendra.
Donne-nous cette foi éternelle, Seigneur, alors que nous nous
consacrons à Toi, maintenant. Me tenant au-dessus de cette Bible, sur
ce pupitre, je Te donne ma vie, Seigneur. Je compte sur chaque promesse
que Tu donnes. Je sais qu'elles seront confirmées. Je sais qu'elles
sont la Vérité. Donne-moi le courage de prononcer ces paroles.
Donne-moi du courage, Seigneur. Dirige-moi dans ce que je ferai et
dirai. Je me donne à Toi avec cette église, Seigneur, au Nom de
Jésus-Christ. Amen.
Ma foi regarde à Toi
Toi, Agneau du Calvaire,
Sauveur divin!
Écoute maintenant ma prière,
Efface tous mes péchés,
Oh! que dès aujourd'hui
Je sois tout à Toi!
Maintenant, levons-nous silencieusement, pendant que
nous le fredonnons.
...à Toi, Toi, Agneau... (Levons simplement nos mains vers Lui.)
Ô Sauveur... (Consacrez-vous maintenant à Dieu.)
Écoute maintenant ma prière,
Enlève tous mes doutes,
Oh! que dès aujourd'hui
Je sois tout à Toi!
218 Maintenant, disons ensemble, avec nos mains
levées: [L'assemblée répète cette prière – N.D.T.]
«Seigneur Jésus, – maintenant – je me consacre à Toi. – Que ce soit une
vie de service, – plus pure encore. – J'implore plus de foi, – afin que
je – puisse être un serviteur plus convenable – dans ma vie future, –
que je ne l'ai été – dans ma vie passée. – Pardonne mon incrédulité et
redonne-nous – la foi – qui a été une fois transmise aux saints. – Je
me donne à Toi, – au Nom de Jésus-Christ.»
Maintenant, alors que nous inclinons nos têtes...
Comme je marche
Dans le sombre labyrinthe de la vie,
Et que les chagrins
Autour de moi se multiplient,
Toi, sois mon Guide.
Ordonne que les ténèbres
Se changent en jour,
Enlève toutes mes craintes,
Que je ne m'égare plus jamais
Loin de toi.
219 Alors que nous inclinons nos têtes maintenant:
Avez-vous l'impression que le message de ce matin vous a fait du bien?
... vous a donné du courage? Si vous le voulez, levez simplement vos
mains vers Dieu et dites: «Ô Dieu, je Te remercie.» J'ai levé mes deux
mains, parce que je sens que cela m'a aidé; cela m'a donné du courage.
220 Certaines des choses que j'ai dites, je ne
pensais pas les dire, mais c'est déjà fait. C'est une réprimande pour
moi. Je ne me suis pas trouvé dans l'état que je pensais, mais j'ai
découvert que j'étais coupable de crier tout le temps, plutôt que de
parler. Ô Dieu, aide-moi depuis cette heure-ci, afin que je sois un
serviteur plus consacré. Je ne prie pas seulement pour moi, je prie
aussi pour vous, afin qu'ensemble, en tant que Corps de Christ appelé
hors du monde, nous nous préparions pour la Terre promise. Et puisse
Dieu me donner le courage de parler et vous montrer clairement le
chemin, afin que vous ne le manquiez pas. Je vous dirai, par la grâce
de Dieu, que je suivrai les empreintes ensanglantées de Celui qui nous
a précédés, et...
Cette croix consacrée je porterai,
Jusqu'à ce que la mort me libère.
Et ensuite j'irai à la maison
Pour recevoir une couronne,
Il y a une couronne pour moi.
Nous Te donnons ceci, Père, en signe de
consécration, au Nom de Jésus-Christ, Ton Fils. Amen.
221 Nous remercions le Seigneur pour ceci. Que votre
marche reflète une vie consacrée. Abandonnez-vous. Soyez remplis de
douceur et d'humilité; marchez dans l'Esprit: marchez, parlez,
habillez-vous, agissez comme des chrétiens, humbles et doux;
maintenant, ne laissez pas ceci faillir. La Voix de Dieu parle à
travers la Parole; Elle parle à travers les dons. Comme un don vient,
un autre l'exprime. Un autre don vient et exprime la même chose.
Voyez-vous? C'est certainement juste avec la Parole et juste avec
l'heure. Dieu est avec nous. Combien nous L'en remercions. Maintenant,
avec nos têtes inclinées... si notre soeur veut bien nous donner un
accord sur...
Prends le Nom de Jésus avec toi,
Comme un bouclier contre tous les pièges;
Lorsque les tentations t'entourent,
Murmure simplement ce saint Nom en prière.
Faites simplement cela, prononcez la Parole.
Prononcez Son Nom. Chantons-le maintenant, en nous séparant
Prends le Nom de Jésus avec toi,
Enfant de tristesse et de malheur;
Cela te donnera la joie et le réconfort
Prends-le partout où tu vas.
Précieux Nom...
Maintenant, serrons-nous la main les uns les autres
et disons: je prierai pour vous, frère; priez pour moi.
...ciel;
Précieux Nom,
Oh! combien il est doux!
Espoir de la terre et joie du ciel.
Maintenant, avec nos têtes inclinées, chantons le
verset suivant.
Prends le Nom de Jésus avec toi,
Comme un bouclier contre tous les pièges;
Lorsque les tentations t'entourent,
Murmure ce saint Nom en prière.
Précieux Nom,
Oh! combien il est doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel;
Précieux Nom,
Oh! combien il est doux!
Espoir de la terre et joie du ciel.
222 Avec nos têtes inclinées, maintenant, et nos
coeurs avec elles, réalisons que Jésus a dit: «Celui qui écoute Mes
Paroles, et qui croit à Celui qui M'a envoyé, a la Vie éternelle et ne
vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»
223 Nous savons que nous possédons cela, par la
grâce de Dieu, dans notre sein, nous étant consacrés à Lui, ce matin,
pour que nos vies changent depuis aujourd'hui, et que nous soyons plus
positifs dans notre pensée. Nous essayerons de vivre en toute douceur
et humilité, en croyant que ce que nous demandons à Dieu, Il le donnera
à chacun d'entre nous. Nous ne dirons pas de mal les uns des autres, ni
de personne. Nous prierons pour nos ennemis et nous les aimerons; nous
ferons du bien à ceux qui nous font du mal . Dieu est le juge de qui
est juste et de qui est faux. Mais, sur la base de ceci et avec nos
têtes inclinées, je vais demander à notre cher ami, frère Lee Vayle, de
congédier l'auditoire par un mot de prière. Frère Vayle.