Un Paradoxe
1 Merci, frère, merci. Inclinons nos têtes pour un
mot de prière. Avec nos têtes inclinées, je me demande combien
aimeraient qu’on se rappelle d’eux dans la prière, en levant vos mains
2 Père Céleste, nous venons humblement à Toi,
Seigneur, confessant que nous ne sommes pas dignes de venir vers Toi.
Mais parce que Jésus nous a ouvert le chemin et qu’Il a payé la rançon,
nous pouvons désormais venir avec assurance au trône de la grâce et
combler nos besoins. Et maintenant, Seigneur, comme nous sommes ici
pour présenter l’Évangile, les richesses de Christ, nous avons besoin
de Toi, Seigneur.
3 Il se peut qu’il y ait quelqu’un ici, Père, à qui
Tu voudrais enseigner de façon particulière, afin de l’envoyer quelque
part, à une grande mission que Tu aurais en vue. Je prie, Père, que si
c’était le cas, que ce soir Ton but soit atteint. Et aide-nous, alors
que nous nous présentons pour le service.
4 Certes, Tu as vu toutes les mains, celles qui sont
encore levées. Tu connais les besoins de chacun. Et je Te prie de
pourvoir, Père. J’offre ma prière et la leur, et mes désirs et les
leurs sur l’autel d’or où notre Sacrifice repose ce soir. Au Nom du
Seigneur Jésus-Christ, nous prions que Tu rompras pour nous le Pain de
Vie de Ta Parole. Amen. Assoyez-vous.
5 Je suis désolé d’être un peu en retard, même si
j’avais appris que le service habituel était un peu retardé.
Maintenant, approchons-nous de la Parole avec tout ce qu’il y a en nous.
6 Je sais que certains des chanteurs sont ici. Mel
Johnson, pour un, est ici. Je lui ai demandé de nous chanter ce chant
que j’ai constamment dans la tête. Je suis toujours en train de le
fredonner, là où il est dit: ...les larmes se mirent à couler... J’aime
cela. Et je crois qu’il va aussi chanter pour nous au déjeuner des
Hommes d’Affaires, ou je ne sais où.
7 Jim, je ne veux pas que tu oublies d’enregistrer
les chants spéciaux; mes enfants pourront les écouter. Quand je me sens
un peu à plat, je les écoute. Ça me relève d’entendre de bons chants.
Et quand je vais à mon bureau, Billy les fait constamment jouer, et je
pense que ça l’aide.
8 Vous savez, il y a quelque chose de puissant dans
les chants. On est bien au courant de cela. Voyez, si on prend l’armée,
par exemple, quand ils les chantent... Savez-vous que l’armée de Dieu
se mettait en guerre accompagnée de musique? Les chantres marchaient
devant l’arche, se réjouissant et chantant. Puis venait l’arche, et
ensuite la bataille. C’est exact. Donc, c’est la bonne approche.
9 Et c’est la raison pour laquelle nous venons au
service du soir. Que faisons-nous là? Nous chantons des hymnes au
Seigneur, ensuite l’Arche, la Parole, la lecture de la Parole; ensuite
la bataille, et puis nous y sommes. Qu’ainsi les grandes bannières
soient levées, ce soir. Que le Nom de Jésus-Christ, l’Éternel, soit
exalté, et l’ennemi mis en déroute.
10 Et, ô Dieu, soit victorieux, ce soir, sauve des
âmes, guéris les malades et les affligés. Fais que ceux qui sont las et
découragés soient relevés et remplis de joie. Obtiens-en toute la
gloire, car nous le demandons dans le Nom du Seigneur Jésus.
11 Je voudrais que vous tourniez dans votre Bible
avec moi, ce soir, si vous l’avez. Parfois les gens notent les textes
sur lesquelles les prédicateurs prêchent. Autrefois je pouvais m’en
rappeler tout de suite, sans même avoir à les noter. Mais depuis mes
vingt-cinq ans, que j’ai eu il y a quelques mois, là, je veux dire,
pour la seconde fois, eh bien j’ai un peu plus de difficulté à m’en
rappeler. Je porte beaucoup de cicatrices de mes batailles. Et en
vieillissant, on ne se rappelle pas des choses comme on en avait
l’habitude, et j’ai... c’est quand je relis les Écritures que je me
rappelle correctement du texte.
12 Allons à Josué, chapitre 10, en commençant au
verset 12.
Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel
livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence
d’Israël:
Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la
vallée d’Ajalon! et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course,
Jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses
ennemis.
Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste?
Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta
point de se coucher, presque tout un jour.
Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant
ni après, où l’Éternel ait écouté la voix d’un homme; car l’Éternel
combattait pour Israël.
13 Puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à la
lecture de Sa Parole. J’aimerais, pendant trente minutes, en puiser ma
prédication, si je puis l’attribuer à cela, en n’utilisant qu’un seul
mot: Paradoxe.
14 Maintenant, selon le Webster, un paradoxe est
quelque chose qui semble impensable mais qui est vrai. Ainsi un
paradoxe serait la même chose qu’un miracle. Un paradoxe est quelque
chose qui semble ne pas pouvoir être possible, selon la pensée humaine.
C’est invraisemblable, mais c’est pourtant prouvé être vrai. Or, un
miracle serait la même chose, car un miracle ne peut être expliqué. Un
miracle est quelque chose qui se produit, sans pouvoir l’expliquer; ça
devient donc un paradoxe. C’est incroyable, mais c’est cependant la
vérité.
15 Maintenant, de nos jours, beaucoup croient,
beaucoup de modernistes croient que les jours des miracles sont passés.
Ils ne croient plus aux miracles. Mais je crois toutefois que le monde
est fait de miracles. Je crois que le paradoxe se produit constamment.
16 Par exemple, je crois que tout membre du Corps de
Christ né de nouveau est un paradoxe en lui-même. Je crois que chacun
de vous, méthodiste, presbytérien et luthérien, qui n’aviez pas encore
expérimenté le baptême du Saint-Esprit, qui étiez dans une église
formaliste qui ne croyait pas à l’authentique nouvelle naissance et qui
avez maintenant reçu le baptême du Saint-Esprit, êtes un exemple
parfait d’un paradoxe. Parce que quelque chose vous est arrivé, qui a
changé votre être entier, et tout un chacun pourrait, en le regardant,
apprendre ce qu’est un paradoxe, un miracle.
17 Vous ne pouvez être un chrétien avant que cette
chose n’arrive. Il doit se produire un paradoxe, pour devenir un
chrétien. Car personne, à part Dieu, ne peut changer l’esprit qui est
dans l’homme et lui donner une nouvelle naissance. Dieu est le seul qui
peut le faire. Et c’est un miracle que Dieu puisse prendre la pensée
d’un homme, et sa façon d’agir, sa vie, et tout, et changer cela de ce
que c’était, en ce que cela peut être, en ce que Dieu veut que ce soit.
18 Par exemple, il y a quelques jours, on m’a appelé
sur les lieux de... c’était plutôt quelque chose qui se passait. Il y
avait là un brave jeune homme, un vrai bon garçon, qui fréquentait une
brave jeune fille issue d’une bonne famille. Et ce garçon, du jour au
lendemain, s’est mis une drôle d’idée dans la tête, et puis s’en est
allé. Il a fait quelque chose de mauvais à la jeune fille, il lui avait
promis de faire une certaine chose et ne l’avait pas faite. Et plutôt
que de venir s’excuser auprès de la fille, comme un gentleman le
devrait, eh bien, ce n’était tout simplement pas en lui de le faire.
19 Et ses parents m’ont appelé et m’ont dit: «On
aimerait bien savoir ce qui ne va pas avec lui.»
20 Bon, ce n’est pas facile d’intervenir, mais vous
devez être sincère et loyal. Cependant, le garçon était un chrétien,
tout au moins un croyant. Il s’était repenti et avait été baptisé. Il
avait sa place parmi les croyants, mais il n’avait pas encore reçu le
baptême du Saint-Esprit, malgré le fait qu’il croyait vraiment L’avoir
reçu.
21 Penser L’avoir et vraiment L’avoir, c’est deux
choses bien différentes. Vous allez peut-être être capable d’oser dire
que vous L’avez, et vous pourriez être capable de démontrer l’évidence
de quelque émotion, mais à moins que votre vie ne confirme ce que vous
dites avoir, vous ne L’avez toujours pas. Peu importe les émotions, les
sauts, les sensations, les parler en langues, les cris de joie, ou quoi
que ce soit que vous démontrez. Tout cela c’est très bien, je crois
aussi en ces choses. Mais si votre vie ne s’aligne pas avec votre
témoignage, c’est que vous ne L’avez pas. Parce que le fruit de
l’Esprit confirme ce que vous êtes, tout comme le fruit d’un arbre fera
connaître son espèce. Jésus a dit: «Par leurs fruits vous les
reconnaîtrez.»
22 Maintenant, les parents de ce jeune homme... la
mère est Allemande. Ce n’est pas pour passer des remarques sur les
Allemands, mais il y a une prédisposition dans cette famille,
c’est-à-dire, ils sont là devant vous, et vous leur parlez, et ils vont
simplement vous regarder en plein visage. La fille de cette sœur, la
mère de ce garçon, sa sœur... Souvent, les matins, je descendais la
rue, et je la saluais en passant, en disant: «Bonjour, là.» Elle me
dévisageait, pas plus. Puis je m’arrêtais et lui disais: «Vraie belle
matinée, n’est-ce pas?» Elle restait plantée là, en me regardant. Et
une femme intelligente! Et je lui disais: «Passez nous voir, des fois.»
Elle restait plantée là à me regarder. Eh bien, ses frères sont comme
cela, et ses parents aussi.
23 Maintenant, le père du garçon est strictement
Irlandais, d’humeur changeante, blessant, toujours tendu. Toute sa
famille est comme cela, à l’exception de celui qui est converti.
24 Ses parents sont tous les deux chrétiens, remplis
du Saint-Esprit, et ils ont élevé ce jeune homme selon le Seigneur. Le
jeune homme a maintenant 17 ou 18 ans; c’est un très bon fils, et il a
été un vrai exemple à la maison, un gentil garçon. Et son frère est
tout le contraire.
25 Mais les filles, la famille de la mère, demeurent
près d’une église. Mais pensez-vous qu’elles y viendraient? Oh non!
Elles savent que c’est la vérité, mais ce n’est tout simplement pas en
elles de demander pardon. Elles ne le feront tout simplement pas. C’est
pas en elles.
26 Maintenant, les gènes du père et de la mère de ce
garçon, même s’ils sont convertis, demeurent néanmoins la chair qui a
été ensemencée dans le garçon. Donc, le garçon est complexé, tout comme
la famille de sa mère, et ils ne vont pas pardonner aux autres, ils ne
vont pas s’excuser, et c’est là où se trouve ce garçon.
27 Maintenant, j’ai dit au père: «Peu importe la
façon dont vous l’avez élevé... Voyez votre famille, ils sont tous
ivrognes, et batailleurs, et susceptibles, et blessants, et ainsi de
suite.»
28 Et à la mère, j’ai dit: «Voyez votre famille, ce
sont des gens qui vous fixent sans parler, très indépendants, et ainsi
de suite, irrespectueux face à la religion. Mais pas vous. Vous êtes la
seule de tous vos frères et sœurs à être douce, gentille et indulgente.
Qu’est-ce qui fait cela? Pourtant vous faites partie de l’arbre
généalogique, mais vous avez reçu le Saint-Esprit. C’est ce qui vous
rend douce et sensitive. Ce n’est plus votre famille, là, c’est Christ
qui vit en vous.»
29 J’ai dit au garçon: «Regarde ta famille. Ils sont
à peu près tous des ivrognes, etc., d’humeur changeante, blessants et
toujours tendus, mais pas toi. T’es gentil, indulgent. Qu’est-ce que
c’est? Le Saint-Esprit. Tu n’es plus ce que tu étais. C’est Christ en
toi.» J’ai dit: «Eh bien, cette même chose doit arriver à votre fils.»
30 Et le père s’est levé et a dit: «Mon fils s’est
avancé à l’autel. Il a été baptisé correctement, dans le Nom de
Jésus-Christ, et dans l’eau. Je sais que mon fils est venu à Christ.»
31 Je lui ai répondu: «Ce qu’il a fait est bien
correct. Il peut être identifié comme un croyant avec les croyants.
Mais je ne lui conseillerais pas de se marier avant d’être régénéré, né
de nouveau. Ce serait l’enfer sur la terre pour elle, jusqu’à ce que
l’aimable et doux Esprit de Christ n’entre.» Là, on dira que c’est un
paradoxe, d’enlever la nature même d’un enfant conçu par le père et la
mère. Et cependant, intellectuellement, il essaie de son mieux de
vaincre cela. Il ne le peut pas. Il ne pourra jamais vaincre cette
chose. Christ devra le vaincre. Quand il laissera entrer le Christ,
c’est alors que ce sera vaincu. Ce sera un parfait paradoxe, quand
l’homme naîtra de l’Esprit de Dieu.
32 J’ai vu des critiques se tenir à l’écart et se
moquer, et mal se comporter lors d’un réveil du Saint-Esprit. Après un
bout de temps, Dieu se saisit de ce même homme et le change. Et on le
voit prêcher la chose même qu’il détestait tant. C’est un paradoxe que
Dieu puisse prendre un incroyant et en faire un croyant.
33 Maintenant, je me demande, si un homme pense que
les miracles ne se font plus, je me demande à quelle médication il
pourrait bien recourir pour changer cette disposition, pour le défaire
de sa haine, sa malice et ses conflits? Personne ne pourrait
l’expliquer. Mais c’est un paradoxe, parce que c’est un miracle de
Dieu. Quand un homme est changé de ce qu’il est en une nouvelle
créature en Jésus-Christ, il devient une nouvelle création. Il n’est
plus ce qu’il était. Il est absolument une nouvelle création en Christ.
34 Ce monde même dans lequel nous vivons est un
paradoxe absolu, de la façon dont il a été formé. Nous trouvons dans
les Hébreux, au chapitre 11, verset 3, que «le monde a été formé par la
Parole de Dieu». Où Dieu a-t-Il pris la matière pour le faire? Comment
l’a-t-Il fait? La Bible nous a dit qu’il a été formé. Toute sa
structure et sa matière ont été rassemblées par la Parole de Dieu. Si
ce n’est pas un paradoxe, je me demande bien où on pourrait en trouver
un. Où a-t-Il pu prendre la matière, alors qu’il n’y en avait pas? Il
devait d’abord l’appeler à l’existence. C’est un paradoxe que ce monde
existe ce soir.
35 Autre chose. C’est un paradoxe que la Terre se
tienne ainsi sur son orbite, suspendue dans l’espace. Comment peut-elle
rester à sa place, tournant sur elle-même, à quelque 1700 km à l’heure?
Trente-huit mille ou quarante mille km de circonférence, et en
vingt-quatre heures, elle ne perd pas une seconde. Sa rotation est si
parfaite, qu’à plus de 1600 km à l’heure, elle tourne comme ceci,
suspendue dans l’espace. Si elle se déplaçait vers le haut ou vers le
bas, eh bien, cela interromprait le système solaire entier de Dieu.
L’équateur en est son centre de rotation; et en un an, elle tourne tant
de fois. Mais elle ne varie jamais, les saisons viennent exactement en
leur temps.
36 Dites-moi ce qui la retient là, ce qui lui fait
tenir si parfaitement le temps. Pas une montre, même en la payant mille
dollars, cette montre, en moins d’un mois, perdra quelques minutes. Ils
n’ont rien trouvé qui puisse être aussi précis, mais cette Terre tourne
de façon parfaite. Pourquoi? C’est Dieu qui est derrière cela. C’est un
paradoxe. Dieu lui a demandé de se tenir là, et elle le fait.
37 Qu’en est-il de la Lune? Bien qu’elle soit à des
millions de kilomètres, elle contrôle les marées de la Terre. À des
millions de kilomètres de distance, elle exerce son influence, en
demeurant à sa place... En demeurant dans son orbite, elle agit sur la
Terre. Chaque planète agit sur l’autre, en gardant sa place.
38 Oh, quel sermon je pourrais prendre de ceci,
quelle leçon! Si chacune des créatures de Dieu restait à sa place, elle
agirait sur l’autre. Mais nous changeons de place par des sautes
d’humeur, et formons une organisation et nous séparons, n’ayant
apparemment pas la foi, et puis nous faisons en sorte que tout le
système du christianisme soit mélangé. Si chacun restait à sa place, ce
serait un paradoxe de Dieu, de voir comment Dieu pourrait rassembler
les presbytériens, luthériens, baptistes, méthodistes, catholiques et
tous les autres. Si nous revenions à la Parole de Dieu, ce serait un
véritable paradoxe. Et puis l’Église entière se mettrait d’accord, non
pas sur ses propres credos, et ainsi de suite, mais sur la Parole,
telle qu’elle est écrite. Parce que l’Écriture a dit que «ce ne peut
être un objet d’interprétation particulière».
39 Voyez comme cette lune agit sur le monde! Ici, il
y a peu de temps, un ami à moi, mon voisin, creusait pour trouver du
pétrole dans l’État du Kentucky. Et quand cette lune monte dans le
ciel, la marée monte aussi. Cette eau salée, au fond du puits, va
monter quand cette lune se lève. Peu importe, même si c’est à des
centaines de mètres sous la surface de la terre... ou à la surface de
la terre. À des centaines de mètres sous terre, quand la lune monte
dans le ciel, l’eau monte aussi. Oui.
40 On ne peut rien empêcher quand Dieu l’a commandé.
Cela doit obéir à Dieu, quand Dieu donne Son commandement. C’est
pourquoi je sais qu’Il aura une Église sans tache ni ride; Dieu l’a
commandée ainsi. Elle devra obéir. Dieu l’aura, parce que la Parole de
Dieu l’a ainsi dit.
41 Voyez comment les marées, la lune, et tout,
agissent sur les mouvements de la terre!
42 On peut voir une étoile filante... on l’appelle
une étoile, mais ce n’est pas une étoile filante, c’est une lumière. On
le sait, en effet, que ce n’est pas une étoile, mais on appelle cela
une étoile. Cette étoile ne pourrait pas se déplacer si rapidement. Si
une seule étoile sortait de son orbite, elle influencerait probablement
tout ce qui fait partie du cycle de l’univers. Oui. Elle interromprait.
Tout doit demeurer à sa place, afin de ne pas interrompre le système de
Dieu.
43 Aussi devons-nous demeurer à notre place,
devons-nous demeurer des fils et des filles de Dieu. Si nous n’avions
jamais connu la chute au commencement, tout tournerait normalement, il
n’y aurait pas la mort, ni rien d’autre. Mais loué soit Dieu, un
paradoxe est attendu, quand Dieu Lui-même l’établira de nouveau à la
place qu’elle devrait occuper. Oui, un paradoxe.
44 Aux hommes qui ne croient ni aux paradoxes ni aux
miracles, comment pourriez-vous justifier votre intelligence et
considérer des choses que vous ne pouvez expliquer? C’est tout à fait
impossible à l’homme d’expliquer comment ce monde tourne sur lui-même
et garde parfaitement le temps (et tout le système solaire et ces
choses-là), et comment la lune peut avoir son influence sur la terre.
Et combien d’autres sujets on pourrait aborder.
45 La sève à l’automme descendra dans les racines de
l’arbre, sans une intelligence pour la faire descendre, et remontera au
printemps, avec une vie nouvelle. Eh bien, c’est un paradoxe. Personne
ne peut l’expliquer. Nous ne savons pas comment cela se fait. Mais Dieu
le fait, et par conséquent, c’est un paradoxe constant. Comment Dieu le
fait, c’est un mystère. Mais c’est devenu pour nous une chose si
commune, qu’on n’y porte plus attention.
46 Et c’est ce qui se passe avec les pentecôtistes.
Nous avons vu Dieu accomplir tant de paradoxes, que ce n’est
qu’occasionnellement que nous y pensons. Si seulement on s’arrêtait
pour y penser. Dieu est partout. Dieu est en mouvement. Et le clic clic
de Son horloge continue, et finalement elle ira tout droit dans
l’éternité, parce que Dieu a promis de le faire. Maintenant, nous
savons que le paradoxe existe.
47 Maintenant, du temps de Noé, avant la pluie et le
déluge, c’était assez ardu pour Noé, dans ce grand âge intellectuel
dans lequel il vivait, de tenter de persuader les gens que Dieu lui
avait dit qu’il allait pleuvoir. Nul doute que ça ne rencontrait pas le
résultat de leur recherche scientifique. On ne trouvait pas d’eau dans
le ciel. Mais, voyez-vous, Noé disait qu’il allait pleuvoir parce que
Dieu disait qu’il allait pleuvoir. Et Noé, par la foi, avant qu’il ne
pleuve, disait que la pluie viendrait.
48 C’est pourquoi nous disons la même chose. Ils
disent: «Eh bien, cela fait longtemps qu’ils disent que Jésus revient.
Il y a des centaines d’années, ils disaient qu’Il revenait. Les apôtres
le disaient aussi, et peut-être leur génération.» Ça n’arrête pas Sa
venue le moins du monde. Nous savons fort bien qu’Il reviendra. Comment
ça se fera? Je ne sais pas. Mais Dieu L’enverra. Il l’a promis et je
sais qu’Il y sera.
49 Tout ce que Noé pouvait dire, c’est: «Dieu l’a
dit.» Mais, voyez-vous, après tout, cela ne rencontrait pas leur essai
scientifique. Mais quand est venue l’heure pour la Parole d’être
accomplie, il s’est mis à pleuvoir, un point c’est tout. Cela a été
tout un paradoxe en ce temps-là de penser que de la pluie pouvait
tomber du ciel quand il n’y en avait pas.
50 Mais si Dieu est cru à Sa Parole, Il peut
accomplir, faire un paradoxe. Il peut accomplir un miracle. Et à tout
homme né de ce même Esprit qui accomplit des miracles, il lui est
facile de croire aux miracles, parce qu’il est une partie de Dieu,
amen, un fils et une fille de Dieu.
51 Pas par une dénomination, pas par un credo, pas
par une poignée de main, mais par une naissance, par laquelle vous êtes
mort à vos propres pensées et né de l’Esprit de Dieu. Et vous devenez
vous-même un paradoxe, par le fait d’avoir passé de la mort à la vie.
Au plus profond de votre être se trouve une nouvelle création en
Jésus-Christ. C’est un paradoxe.
52 Dieu prononce Sa Parole; Ses enfants croient en
elle, et Dieu... La science ne peut prouver comment ça peut se faire.
Ils n’en savent rien. Mais les enfants y croient, malgré tout, et puis
Dieu accomplit un paradoxe, le fait s’accomplir. Il le fait
s’accomplir, parce que Sa Parole, qui a appelé le monde à l’existence,
peut apporter, peut faire que chaque parole qu’Il a promise vienne à
l’accomplissement.
53 C’est pourquoi Abraham ne douta point au sujet de
la promesse de Dieu par incrédulité, mais était pleinement convaincu
que ce qu’Il avait promis Il pouvait aussi l’accomplir. Il ne douta
point au sujet de la promesse de Dieu, étant âgé de cent ans et Sara de
quatre-vingt-dix ans, d’avoir cet enfant. Parce qu’il savait que Dieu
pourrait accomplir et faire se produire un paradoxe, un miracle, et Il
l’a fait.
54 Les enfants hébreux... Comment pourriez-vous
faire croire à la science d’aujourd’hui qu’un homme peut descendre dans
une fournaise? Oh, j’oserais même pas dire quelle chaleur en Fahrenheit
il faisait là. Mais dans le livre de Daniel, ils sont descendus dans la
fournaise et y sont restés assez longtemps pour être tout calcinés et
réduits en cendre. Les hommes, la grande armée de soldats, ces hommes
musclés qui les accompagnaient à la fournaise, pour les y jeter, ces
hommes ont péri par l’intensité du feu de la fournaise. Eux, ils ont
été jetés dans la fournaise et y sont restés longtemps, et ils en sont
ressortis sans même la senteur de la fumée sur leur vêtement.
55 Dieu, accomplissant un miracle. Cela a été un
paradoxe authentique de la puissance de Dieu, qui nous protège de tout
ennemi quand un homme est prêt à admettre que Dieu est vrai. Et Dieu
garde Sa Parole et honore ceux qui croient en Lui. Je crois assurément
au paradoxe.
56 Josué, le grand guerrier sur qui j’ai lu tantôt
du livre de Josué, au 10e chapitre... Remarquez, Josué était un ami de
Dieu. Il était soldat, un général, et il avait été sous l’influence du
prophète Moïse. Moïse n’était plus, et Josué avait été tenu d’amener
les enfants d’Israël dans la terre promise et d’en attribuer la part à
chacun. Les enfants avaient désobéi. Et Moïse était alors âgé. Aussi,
Josué fut suscité pour prendre la place de Moïse, en tant que général
de Dieu.
57 Et l’Éternel lui parla et lui dit: «Je serai
aussi avec toi, comme J’ai été avec Moïse.» C’était suffisant pour
Josué. Il a dit: «Fortifie-toi et prends courage, car l’Éternel, ton
Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. Tout lieu que
foulera la plante de votre pied, Je vous le donne.» Donc, une empreinte
de pied signifie possession. Le pays entier leur appartenait. C’était
une promesse.
58 Bien longtemps avant cela, quand il était
descendu avec Caleb et les autres espions et qu’ils avaient vu de
grandes oppositions, les Amalécites, les Phéréziens, les Héthiens, et
ainsi de suite, et tous derrière des forteresses... À Jéricho, par
exemple, on pouvait voir des chars rouler au-dessus de la forteresse,
et de grands hommes forts, au point que l’un des incroyants qui se
trouvait avec eux s’est écrié: «Nous ressemblons à des sauterelles face
à eux.»
59 Mais Caleb a dit, et Josué aussi: «Nous sommes
plus que capables de nous en emparer.»
60 Pourquoi? Dieu avait dit: «Je vous ai donné le
pays.» L’ampleur de l’opposition et des difficultés importaient peu.
Dieu avait dit qu’Il leur donnait. Oh, Dieu est capable de tenir Ses
promesses.
61 Cela a été un paradoxe, de voir une poignée
d’hommes, sans arme, ou presque, sinon ce qu’ils avaient ramassé dans
le désert, et où ils avaient pourchassé d’autres hommes, probablement
avec des râteaux et des scies, oh, ce qu’ils pouvaient ramasser là. Ils
s’étaient introduits à l’intérieur et avaient combattu ces hommes, qui
étaient des géants. Cela a été un paradoxe. Dieu savait qu’ils avaient
le courage de le faire. Il leur a donné la promesse, et ils se sont
infiltrés et ont accompli exactement ce que Dieu leur avait demandé à
faire.
62 Un jour, dans le feu du combat, quand les rois
s’unirent ensemble d’un commun accord pour combattre Josué et les fils
d’Israël... Dieu leur avait promis le pays. Et il avait mis en déroute
l’ennemi, et ils étaient dans les bois et les montagnes, éparpillés
dans le désert, et quand Josué vit que le soleil déclinait... Il savait
que si l’ennemi avait l’occasion de se réorganiser et de revenir contre
lui, eh bien, il savait qu’il aurait doublement la vie dure et qu’il
perdrait probablement plus d’hommes, si jamais son ennemi avait un lieu
où réunir ses hommes.
63 C’est là où les ministres, c’est là où nous
manquons à la tâche. C’est là où l’église manque à la tâche. Après ce
réveil que nous venons juste d’avoir, ces grandes campagnes partout
dans le pays, après avoir fait fuir l’ennemi, nous devrions le tenir
éloigné. Mais la chose est, nous devons nous quereller, et ainsi de
suite, et avoir de grandes bâtisses et «en faire plus pour nos
groupes», et ainsi de suite. C’est là où vous vous retrouvez, et nous
séparant de la Parole, et prenant ceci, cela, et puis bâtissant
quelques organisations de plus, et lançant quelque chose d’autre. C’est
ainsi que cela a toujours été. C’est ainsi que c’était du temps de
Luther, Wesley, Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, jusqu’à
maintenant. Ça a toujours été ainsi. Ils détournaient leurs yeux du
réveil, et prenaient…
64 …mais vous savez ce qui est arrivé? Josué n’était
pas ce genre d’homme. Il avait besoin de temps. Le soleil était à son
déclin, et il savait que si l’ennemi se réorganisait… Le réveil tirait
à sa fin, comme c’est le cas aujourd’hui, et il savait que s’il donnait
à l’ennemi le temps de se réorganiser, qu’il lui serait difficile de
remporter la bataille. Vous savez ce qu’il a fait? Il savait que Dieu
leur avait promis ce pays. Il avait besoin de plus de temps, et le
soleil allait bientôt se coucher. C’est alors qu’il a dit: «Soleil,
arrête-toi.» Amen. Un paradoxe, rien d’autre. Et ce soleil s’arrêta
pour la journée, et n’a plus bougé; et la lune sur Ajalon n’a plus
bougé non plus.
65 Parce que la Bible dit ici: «Il n’y a point eu de
jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait écouté la voix
d’un homme.»
66 Jésus a dit, dans Saint Marc 11.23: «Si quelqu’un
dit à cette montagne: ‘Ôte-toi’, et s’il ne doute point en son cœur,
mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir.» La grâce
et le paradoxe sont encore manifestés dans notre âge. Certainement.
67 Cette lune et ce soleil s’arrêtèrent jusqu’à ce
que Josué se fraie un chemin, avec Israël, et se venge de leur ennemi.
Pourquoi cela? Il était en devoir.
68 Maintenant, si vous sortiez à l’extérieur et
disiez: «Montagne, déplace-toi. Je veux te montrer que je peux le
faire», ça ne bougerait pas.
69 Mais si c’est fait tandis que vous êtes en
devoir, quand Dieu vous a commandé de le faire! Comme Il a dit à Moïse:
«Pourquoi cries-tu à Moi? Parle aux enfants.»
70 Aujourd’hui les gens passent leur temps à crier.
«Seigneur, et quoi encore, et quoi encore?» Parlez, c’est tout, et
continuez. C’est exact. Dieu nous a commissionné d’agir, alors
agissons. Ne restez pas là à tourner en rond et à réfléchir, et disant:
«Comment cela pourrait-il se faire?» Eh bien, ceci est cela. C’est ce
qui fait la différence; si Dieu vous a demandé de le faire, faites-le.
Il est encore le Dieu des miracles.
71 Josué... Cela a certainement été un paradoxe
quand le soleil s’est arrêté. Je parlais à un scientifique une fois...
il était aussi un enseignant de la Bible. Je lui ai mentionné ce
passage, je lui ai dit: «Je pensais vous avoir entendu dire que la
terre tournait, voyez, quand le soleil s’est arrêté? Qu’en est-il de
cette Bible que vous venez de nous déclarer être la vérité? Josué a
dit: ‘Soleil, arrête-toi.’» Eh bien, il n’a pu répondre à ceci.
72 Mais le soleil s’est bien arrêté. Il n’a plus
bougé, vous voyez. C’est en fait la terre qui s’est arrêtée.
Il a dit: «La terre s’est arrêtée?»
73 J’ai dit: «Vous avez dit: ‘Si la terre
s’arrêtait, elle perdrait sa gravitation et tout le monde en
tomberait.’ Maintenant, qu’allez-vous faire avec ça?»
74 C’est un paradoxe. Amen. Dieu arrêta la terre de
tourner, amen, parce qu’un homme a dit: «Arrête-toi là, jusqu’à ce que
je remporte la victoire.» C’est un paradoxe. Amen.
75 Cela a été un paradoxe, quand l’armée d’Israël a
reculé, effrayée par la présence d’un géant d’allure préhistorique
nommé Goliath. Et là, les guerriers d’Israël... Saül, homme d’une
formation militaire, de tête et d’épaules dépassant tout le monde,
tremblait dans ses bottes. Personne ne pouvait affronter le défi de
l’heure que lui lançait cet homme.
76 Mais un petit jeune rougeaud aux épaules
arrondies, d’à peine quarante kilos et drapé d’une peau de brebis, a
dit: «Honte à l’armée du Dieu Vivant, de rester là à laisser ce
Philistin incirconcis défier l’armée du Dieu Vivant.»
77 Quand la missive est parvenue à Saül, il a dit:
«Tu n’es rien qu’un jeunot, et il est guerrier depuis sa jeunesse. T’es
un enfant et regarde ce qu’il est. Non non, tu ne pourrais rien contre
lui.»
78 Mais qu’a-t-il utilisé? Il ne s’est jamais servi
d’une lance, d’une épée, mais il a pris un lance-pierres. Le géant ne
pouvait être atteint qu’à un endroit, et c’était au front, là où son
armure s’abaissait sur son visage, pour protéger ses yeux. Et cette
pierre, et une bonne distance de cette lance de quatre mètres qu’il
avait en main. Il aurait pu facilement transpercer le jeune David et
faire de lui ce qu’il voulait, le suspendre à un arbre, comme il l’en
avait menacé, et le laisser en pâture aux oiseaux.
79 Mais qu’est-il arrivé? Il y a eu un paradoxe,
quand Dieu a pris un petit homme rougeaud, qui n’était pas
impressionnant du tout, qui n’était pas même soldat, n’étant qu’un
enfant qui avait foi en Dieu, et qu’il a envoyé tout le pays à leur
propre honte. Dieu l’a fait par un paradoxe.
80 Amen! Il est encore le Dieu, ce soir, d’un
paradoxe, tout comme Il l’a été autrefois.
81 Toute l’armée en a été remuée. Quand ils ont vu
cela, ils ont pris leurs jambes à leur cou et se sont enfuis, parce
qu’ils voyaient que ce jeune homme croyait en ce Dieu qui pouvait
changer toute la nature, faire tout ce qu’Il voulait, quand un homme
ose croire en Sa Parole. Certainement. Je crois que ça, c’était un
paradoxe.
82 Moïse, un grand militaire qui a essayé de
délivrer Israël, mais ne l’a pas fait. Il a voulu détruire les
Égyptiens. Il en a tué un, et ça lui a occasionné des tribulations,
pour l’avoir fait de sa propre autorité. Mais ensuite il a pris un
bâton, un vieux bâton sec pris du désert, et a tué une armée entière.
Amen. Si ce n’est pas un paradoxe, je ne sais pas. Quand il a frappé la
mer de ce bâton, et qu’il a commandé à la mer de se refermer, il noya
l’Égypte, une nation entière, d’un seul coup, avec un bâton en main.
Amen.
83 Cela a été un paradoxe quand il a conduit Israël
à travers le désert pendant quarante ans. Et quand ils en sont sortis,
il n’y avait pas un seul faible parmi eux. C’est un paradoxe. Oui
monsieur. Quel grand homme il a été, ce que Dieu a fait pour lui, parce
qu’il a cru en Dieu. Cela a été un paradoxe. Oui monsieur.
84 Cela a été un paradoxe, quand Dieu a choisi un
seul petit homme, nommé Michée, devant quatre cents prophètes formés
d’Israël, parce que cet homme était prêt à rester avec la Parole de
Dieu, quand toute l’opposition se portait contre lui.
85 Quand les quatre cents ont dit: «Allez, montons!»
Il dit à Achab et Josaphat: «Montez, le Seigneur est avec vous. Nous
venons d’avoir la révélation. Le Seigneur est avec vous. Montez, vous
les chasserez de nos terres, car elles nous appartiennent. Dieu nous
les a données. Josué a partagé les terres, et celles-ci nous
appartiennent. Et puis il y a les Philistins, qui se nourrissent de nos
champs de blé. Eh bien, qu’avons-nous besoin de plus, notre révélation
est vraie.»
86 Ensuite, voyez que Dieu a choisi un petit homme
comme Michée, qui était rayé de l’association, mais il est monté avec
la Parole du Seigneur, et il a dit: «Montez, mais j’ai vu Israël
éparpillée comme des brebis sans berger.» Cela a été un paradoxe, que
Dieu soutienne un petit individu inaperçu du milieu d’un groupe de
quatre cents prophètes, de prophètes israélites, juifs, qui
prophétisaient faussement. Comment Michée savait-il qu’il avait raison?
Parce qu’il ne s’en tenait qu’à la Parole. Élie avait dit que cette
chose arriverait. Et lui, comment pouvait-il bénir ce que Dieu avait
maudit? Cela a été un paradoxe, mais Dieu le fit s’accomplir.
Certainement.
87 Cela a été un paradoxe, quand un tout petit gars,
d’apparence efféminée, avec sept tresses sur le dos, là, et un ruban
autour, qui sait, comme un petit efféminé. Son nom était Samson. Et
quand un lion de quelque soixante-dix kilos l’a attaqué, il l’a tué de
ses mains nues. Amen. Mais voyez ce qui est arrivé? L’Esprit du
Seigneur est d’abord venu sur lui.
88 C’est ce qui a suscité le paradoxe. Un paradoxe
comme celui-ci ferait s’enflammer cet auditorium, ce soir, de la gloire
de Dieu. S’il était accordé que l’amour du Seigneur descende sur les
gens, alors ils prieraient. Un paradoxe, de toute évidence. Oui.
89 Quand Samson a étranglé ce lion de ses mains
nues, quand il l’a mis en pièces... C’était un garçon d’allure plutôt
efféminée, avec sept tresses le long du dos.
90 Cela a été un paradoxe quand il a pris une
mâchoire d’âne et qu’il a tué mille Philistins. Et ces casques épais et
ces armures d’airain pesaient peut-être quarante-cinq kilos, ou à peu
près, ces grands boucliers, et ainsi de suite, ces lances... et ces
guerriers formés pour le combat sont venus contre lui portant des
casques d’airain de près de quatre centimètres d’épaisseur, couverts
d’une armure, et ne dévoilant que leurs visages. Et Samson s’est tenu
là avec cette mâchoire d’âne, qui étaient là dans le désert depuis
peut-être quarante, cinquante ans, dans le désert, sèche, et un coup
contre une pièce d’acier comme cela l’aurait fait voler en un million
d’éclats. Mais il s’est tenu là, c’est la seule chose, il était
commissionné pour combattre et délivrer le pays. Il était né dans le
but de détruire cette nation. Alléluia!
91 Si seulement l’église pouvait réaliser ce pour
quoi elle est ici! Si l’église pentecôtiste pouvait seulement réaliser
ce pour quoi elle est ici. Quelle est votre représentation? Pourquoi
êtes-vous sortis de ces choses-ci pour être ce que vous êtes?
92 Il savait pourquoi il était né. Il connaissait sa
position. La chose qu’il avait dans sa main ne faisait pas de
différence. Il s’est tenu là, et comme ces Philistins s’approchaient...
Et ce coup puissant, de ce petit maigrelet, grimpé sur une roche, afin
d’atteindre leurs têtes quand ils s’en approcheraient, il les
frapperait l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Et il en a mis mille au
plancher, tous morts. Cela a été un paradoxe, que cette mâchoire d’âne
ait pu tenir le coup. Cela a été un paradoxe, que ce morceau d’os
cassant ait pu fracasser ces épais casques d’airain et tuer un millier
d’entre ces Philistins. Et il est resté là avec cette chose dans sa
main, dans le même état qu’elle était quand il l’a ramassée. Cela a été
un paradoxe. Amen et amen!
93 Il est encore le même hier, aujourd’hui et
éternellement. Il est encore le même Dieu, pour tout homme qui a été
appelé à prendre la Parole de Dieu. Dieu se tiendra à ses côtés, s’il
n’est pas de l’ordre des froussards. Samson aurait pu s’enfuir, mais il
ne l’a pas fait. C’est exact.
94 Cela a été un paradoxe, quand Dieu a appelé Jean
le baptiseur, le fils d’un sacrificateur, à sortir d’une grande école
de sacrificateurs, d’un grand séminaire. Pourquoi l’exemple n’a-t-il
pas été suivi? Ce qui, pourtant, était d’usage chez les hommes de
suivre la tradition de leurs pères. Eh bien, cela a été un paradoxe,
quand Dieu a pris Jean dans le désert, pour lui parler de ce que le
Messie serait, pour lui parler de ce que le signe du Messie serait,
comment il Le reconnaîtrait. Plutôt que de l’envoyer à l’école, pour
apprendre ce que le Messie serait, Dieu l’a envoyé dans le désert, pour
lui parler de ce que le Messie serait. Cela a été tout un paradoxe pour
eux en ce temps-là. Oui.
95 Quand fut venue la naissance virginale, cela a
été un paradoxe que Dieu, afin de se faire connaître aux hommes, se
fasse homme. Que ce Dieu, ce grand Esprit... Il n’y avait pas même de
lumière, il n’y avait pas même de météore, d’atome, de molécule, il n’y
avait rien, et tout était Dieu. Oui, c’est de cette grandeur qu’Il est.
Il est d’éternité en éternité. Il a toujours été Dieu; Il sera toujours
Dieu. Et le plus noble de toute vie est devenu un tout petit germe dans
le sein d’une femme, afin de prendre Sa propre loi, et de payer le
châtiment de Sa loi, la mort. Dieu s’est manifesté dans la chair, le
grand Dieu du Ciel a changé Sa lignée; de Dieu, Il s’est fait homme,
par une naissance virginale. Personne ne peut le concevoir.
96 Aujourd’hui, la science ne saurait dire comment a
pu se faire la naissance virginale, mais Dieu l’a fait. Il est venu.
Personne ne le pouvait, tous étaient nés par le sexe. Personne ne
pouvait aider l’autre. On était tous dans le pétrin. Et puis Dieu est
descendu et est né, non pas d’un Juif, non pas d’un Gentil, mais de
Sang divin. Le sang vient du mâle. Cette fois-ci, c’était Dieu, Dieu le
Créateur, créant la cellule sanguine dans le sein de Marie, et se
bâtissant un tabernacle dans lequel Il descendrait pour y demeurer.
97 Dieu était en Christ, réconciliant le monde à
Lui-même. Ce mot, Christ, signifie «l’Oint». Oh, Il était Dieu, Dieu
dans Sa plénitude tabernaclait en Lui. Amen. «Et en Lui habitait la
plénitude de la divinité corporellement.» Cela a été un paradoxe. Cela
a bouleversé le monde en ces jours-là: «Tu es un homme et tu te fais
Dieu.» Cela n’a pas changé. Mais de la même façon, le même paradoxe est
encore véhiculé. Il était Dieu. Il est encore Dieu. Il sera toujours
Dieu. Oui monsieur. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
Oui monsieur.
98 Cette naissance virginale était un mystère pour
les gens; ils ne pouvaient le comprendre, tout comme la nouvelle
naissance ne l’est pas de nos jours. La nouvelle naissance est un
mystère pour le monde. Ils ne peuvent le comprendre. Ils ne savent pas
de quoi vous parlez. Ils en ont minimisé l’importance, disant: «Eh
bien, par le fait même de croire quelque chose». Le diable le croit
aussi et il tremble. Ce n’est pas ce que vous croyez, c’est ce que Dieu
a réellement fait. La nouvelle naissance est une naissance. C’était
nouveau. Cela a été un paradoxe, quand Dieu a apporté une vie nouvelle
à la race humaine. La rejeter, c’est la séparation éternelle. La
recevoir, c’est la vie éternelle.
99 Vous êtes sur la même base qu’étaient Adam et
Ève. Si Dieu vous plaçait sur une autre base, ce serait injuste à
l’égard d’Adam et Ève. Devant chaque Adam et Ève, ce soir, est placé le
vrai et le faux. Vous avez le choix. Vous pouvez choisir la Parole de
Dieu ou la mettre de côté. Vous pouvez choisir la Parole de Dieu ou
choisir ce que disent vos credos dénominationnels la concernant. Vous
pouvez choisir vos idées modernes la concernant. Vous pouvez être né de
nouveau et rempli du Saint-Esprit, ou vous pouvez être un «membre
d’église»; l’un ou l’autre.
100 «Pour moi, vivre c’est Christ.» Alléluia! Je
crois que ce même Dieu qui est descendu sur Son Église le jour de la
Pentecôte comme une Colonne de Feu et qui s’est divisé comme des
langues de feu parmi Son peuple est présent ce soir. Il est aujourd’hui
le même Dieu qu’Il était alors, avec le même Saint-Esprit. Je sais que
c’est un paradoxe. Cela ne peut être expliqué. Les émotions, les cris,
les pleurs, et ainsi de suite, ne peuvent être expliqués, mais c’est un
paradoxe de la manière que Dieu le fait. C’est le Dieu invisible qui
habite dans le cœur humain, se rendant Lui-même visible, en confirmant
Sa Parole, qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
101 Cela a été un paradoxe, quand le fils d’un
charpentier, dénommé Jésus de Nazareth, a pris cinq petits pains et
deux poissons et qu’Il a nourri cinq mille personnes. Si ce n’en était
pas un, je voudrais bien voir quelqu’un le faire aujourd’hui. Je veux
que vous m’expliquiez quel atome Il a laissé s’échapper. Qu’a-t-il
fait? Pas seulement le poisson, mais le poisson s’était multiplié,
écaillé, nettoyé, cuit, le poisson était tout ce qu’il était; et pour
le pain c’était la même chose, Il l’a multiplié et rompu, l’a multiplié
et rompu, l’a multiplié jusqu’à nourrir cinq mille personnes. Amen.
102 Que signifie donc cette routine, de briser et
multiplier, briser et multiplier, nourrir et multiplier? Cela signifie
qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est le même
Dieu que jadis. Il est encore le Pain de Vie pour quiconque a faim et
soif. Vous ne pouvez épuiser Ses bontés.
103 Ils disent: «Nous n’avons pas besoin de
miracles, pas plus que de paradoxes.»
104 Il attend. C’est Son programme. C’est ce qu’Il
est. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il attend que
vous atteigniez et preniez la portion qui vous est allouée. Êtes-vous
effrayé à l’idée de le faire? Préféreriez-vous plutôt vous rendre à la
rivière et pêcher le poisson, le cuire et le frire dans du lard ou
autre, ou préféreriez-vous plutôt le prendre à la manière de Dieu?
Saisissez-le par la foi, et dites: «Jésus, le même hier, aujourd’hui et
éternellement, je le réclame, Seigneur, je crois en Toi. Mets en moi la
nourriture, la force, la foi qu’il me faut.» Attendez et voyez ce qui
se passera. Si vous êtes sincère, Il satisfera toute faim. Il le fera.
105 Jésus a fait un paradoxe quand Il a nourri les
cinq mille personnes à partir des cinq poissons. De plus, Il récupéra
par la suite plusieurs corbeilles.
106 Cela a été un paradoxe, qu’un homme comme vous
et moi, sur un lac comme le lac Michigan, en pleine tempête, et que les
vagues...
107 Eh bien, s’il vous est déjà arrivé d’y être et
de voir se former ces tempêtes, comme ce l’est encore sur la Galilée,
c’est comme si la mer allait se vider. Quand cela est arrivé, les vents
ont commencé à se faire menaçants et à tout balayer, et les vagues se
sont ruées contre le bateau, au point qu’il n’y avait plus d’espoir. Et
sur cette mer, où ils avaient ramé depuis les quatre heures de
l’après-midi, je dirais depuis la quatrième veille jusqu’à trois ou
quatre heures du matin... et à quelle distance étaient-ils du rivage?,
et ils L’avaient laissé sur l’autre rive! Amen.
108 Et à la quatrième veille, voici qu’ils
L’aperçurent, marchant sur les eaux. Cela a été un paradoxe. Comment
pouvait-Il suffisamment se changer en lumière? Comment pouvait-Il
marcher sur les eaux, et marcher d’une vague à l’autre? Ces grandes
vagues qui venaient, Il se trouvait tantôt sur la cime de la vague,
tantôt dans le creux de celle-ci, et sans même se mouiller. Il était
venu, marchant sur les eaux. Expliquez-moi ça, si vous le pouvez.
Qu’était-ce? Cela a été un paradoxe. Absolument.
109 Cela a été un paradoxe, quand Pierre, qu’Il
n’avait jamais vu auparavant, – son nom était Simon, – est allé
rencontrer Jésus-Christ, parce que son frère André lui avait dit qu’Il
était le Messie. Et quand Jésus l’a regardé dans les yeux pour la toute
première fois, Il a dit: «Ton nom est Simon, et tu es le fils de
Jonas.» Cela a été un paradoxe. Si ce ne l’était pas, dites-moi comment
Il s’y est pris. Cela a été un paradoxe.
110 Pourquoi? Parce qu’Il est la Parole. Et la
Parole a dit: «La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux
tranchants, et elle discerne les pensées et les intentions du cœur.»
Cela prouvait qu’Il était la Parole, amen, le même hier, aujourd’hui et
éternellement.
111 Cela a été un paradoxe, quand Philippe trouva
Nathanaël et qu’il l’a amené à Jésus, qui lui a dit où il se trouvait
le jour précédent. Cela a été un paradoxe, amen, démontrant qu’Il était
la Parole. «Voici un Israélite dans lequel il ne se trouve pas de
fraude.»
Il a dit: «Quand m’as-Tu connu, Maître.»
112 Il a répondu: «Avant que Philippe ne t’appelle,
quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» Un paradoxe. Amen.
113 Cela a été un paradoxe, quand un homme
d’affaires de Jéricho, un critique du Seigneur Jésus, a grimpé dans un
sycomore pour se cacher, pour Le voir passer. Et quand Jésus de
Nazareth est entré dans la ville, Il s’est arrêté sous cet arbre, et Il
l’a interpellé par son nom: «Zachée, descends de l’arbre. C’est chez
toi que je vais prendre le repas.» Un paradoxe. Il n’avait jamais vu
l’homme, de toute Sa vie. Il n’avait jamais posé les yeux sur lui.
114 Cela a été un paradoxe, quand peut-être
plusieurs centaines de personnes, oui, peut-être mille cinq cents, deux
mille citadins de Jéricho, L’ont raillé et ridiculisé quand Il est
sorti de la ville, ce certain matin, pendant que les gens Lui lançaient
des légumes pourris. Je peux entendre un sacrificateur dire: «Hé, on
m’a dit que tu ressuscites les morts! Oui, toi, prophète, toi qui te
dis prophète. On a un plein cimetière ici, d’hommes justes, de bons
hommes, des prêtres, comme je le suis moi-même. Vas-y et
ressuscite-les. Laisse-nous voir que tu ressuscites les morts.» Il ne
les entendait même pas, toutes leurs sornettes.
115 Mais, tout là-bas, à quelque deux cent cinquante
mètres, tout au fond, un pauvre mendiant, accoté à un mur, tremblotait
dans le froid; il s’écria: «Ô Jésus, Fils de David, ait pitié de moi»,
ce qui L’a arrêté dans Sa marche. Alléluia! Un appel de Josué, un jour,
pas très loin de ce lieu, pas à quinze kilomètres de ce même endroit où
Il se trouvait, avait arrêté le soleil [sun—N.D.T.]. Mais un pauvre
mendiant a arrêté le Fils (son) de Dieu, L’a arrêté dans Sa course, par
sa foi, la même foi qu’avait Josué. Amen. Parce qu’il savait, s’Il
était le Fils de David, qu’Il était le Messie attendu et qu’Il pourrait
lui rendre la vue. Un paradoxe. Oh là là! Certainement, cela a été un
paradoxe. Oui monsieur.
116 Cela a été un paradoxe que Dieu se fasse homme
pour mourir. Dieu, la Vie, la Vie éternelle, allait se faire homme (une
vie naturelle) pour mourir, pour sauver les hommes, pour les ramener à
la Vie éternelle. Cela a été un paradoxe, que le grand Dieu, qui
remplit tout l’espace et l’éternité, soit descendu sur terre et soit
devenu un homme, afin de mourir pour sauver Sa propre création. Comment
Dieu est devenu une de Ses propres créations, pour sauver, parce qu’Il
a créé Son propre corps. Jéhovah le Père habitait en plénitude en
Jésus-Christ Son Fils. Jésus était le corps de Dieu. Dieu était
représenté dans le tabernacle, la chair de Jésus-Christ, et Celui qui
remplit tout espace et toute éternité s’est fait homme. Amen. Vous
voyez ce que je veux dire? Et ce Dieu pouvait le faire, pour mourir.
Cela a été un paradoxe en lui-même, qu’Il ait pu se faire homme, afin
de souffrir la mort pour la race humaine entière.
117 Mais, oh, quel paradoxe, qu’un Homme qui a été
crucifié, mis à mort, transpercé d’une lance romaine de quinze
centimètres de large à travers Son cœur, et du sang et de l’eau en sont
sortis... Puis ils L’ont enlevé de la croix, mort, L’ont enveloppé de
langes, et L’ont déposé dans un sépulcre. Il était mort, si bien que
même le centurion romain l’a déclaré. Tous, là-bas, ont dit qu’Il était
mort. La lune l’a déclaré, les étoiles l’ont déclaré, le soleil l’a
déclaré, la terre a eu une prostration, déclarant qu’Il était mort. Et
le troisième jour, a pu revenir à la vie de nouveau, immortel, d’entre
les morts. C’est un paradoxe. Amen. Il disait: «J’ai le pouvoir de
donner Ma vie, et J’ai le pouvoir de la reprendre.» Un paradoxe
authentique de Dieu. Sa résurrection l’a été.
118 Cela a été un paradoxe de Dieu, que Jésus
choisisse des pêcheurs plutôt que des sacrificateurs de formation pour
porter Son message. Il nous semble que lorsqu’Il allait venir, Il
viendrait vers les grands pharisiens et sadducéens, en disant: «Frères,
vous êtes ceux qui, à travers les âges, avez gardé cette dénomination
propre. Je viens maintenant vous prendre. Vos pères seront fiers de
vous quand ils pourront regarder par-delà les royaumes du Ciel», ou là
où ils étaient. Je doute qu’Il ait dit cela. Jésus a dit: «Vous êtes de
votre père le diable.» […]
119 Cela a été un paradoxe, quand Il les a tous
condamnés et qu’Il leur a dit qu’ils étaient du diable, et qu’Il a
descendu à la mer de Galilée et a choisi des pêcheurs ignares, qui ne
savaient pas même écrire leur nom, et leur a donné les clés du Royaume
des cieux plutôt qu’à Caïphe, le souverain sacrificateur. […] Et voici
qu’Il choisissait un autre groupe, le long de la rivière, là-bas. Quand
un homme est formé et instruit et a passé par les séminaires, les
écoles et ces autres choses, alors Dieu, Lui, le contourne et l’ignore.
Il prend un pêcheur sans instruction et lui donne les clés du Royaume.
Amen.
120 Quand quelqu’un croit en Dieu et le prend à Sa
Parole, c’est ce qui produit un paradoxe. La Parole de Dieu a appelé le
monde à l’existence. C’est ce que vous devez aussi croire, ce soir,
c’est en la Parole promise de Dieu.
121 Allons voir cette pauvre petite femme qui était
là au puits. Elle a dit: «Nous savons que lorsque le Messie viendra, Il
nous dira ces choses.» Il lui avait dit ce qui n’allait pas avec elle.
Elle a dit: «Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nous savons que
lorsque le Messie viendra, Il nous dira ces choses.» Surveillez.
122 Dieu, en train de parler à une prostituée.
Gloire à Dieu! Dieu parlant à une prostituée, amen, et lui demandant un
service: «Apporte-moi à boire.» Pensez à cela. Parlez-moi d’un paradoxe.
123 Et quel paradoxe que cette semence de Vie
éternelle, prédestinée avant la fondation du monde, ait pu se trouver
dans un être comme celui-là. Par le désir de la chair, cette pauvre
petite femme, probablement sans foyer... mais elle était prédestinée à
la Vie éternelle, là, au plus profond de son cœur.
124 Quand l’Agneau a été immolé, avant la fondation
de la terre, selon la Bible, nos noms ont été mis dans ce Livre-là.
Jésus a dit: «Personne ne peut venir à Moi à moins que le Père ne
l’attire. Et tout ce que le Père M’a donné viendra à Moi.» Répandez
simplement la Lumière.
125 Voyez quand cette Lumière a frappé l’intellect
de ces sacrificateurs. Qu’est-il arrivé? Ils ont dit: «Il est
Béelzébub, un diseur de bonne aventure, un démon.»
126 Il leur a dit: «Vous êtes de votre père le
diable.» C’est de là que ça vient.
127 Mais quand cette petite femme immorale qui
parlait à Dieu... Et comment cette semence prédestinée a pu s’ancrer
dans une personne avilie comme elle, c’est un paradoxe. Mais surveillez
quand la Lumière l’a frappée. Elle a dit: «Seigneur, je vois que tu es
un prophète.» Maintenant, un prophète, c’est là où la Parole de Dieu
vient, à un prophète. Voyez? Et c’était son péché, et Lui, le prophète,
avait la Parole. Aussi a-t-elle dit: «Je vois que tu es un prophète. Et
nous savons que lorsque le Messie viendra, Il fera ces choses.»
Il a répondu: «Je le suis, Moi qui te parle.»
128 Frères, elle a laissé tomber son seau et s’est
enfuie à la ville. Et son témoignage a sauvé la ville. C’était Sychar.
Maintenant, cela a été un paradoxe, quand Dieu, quand Jésus l’a fait.
Oui monsieur.
129 Cela a été un paradoxe, quand Dieu a répandu Son
Esprit sur les pentecôtistes, les pêcheurs et les gens non instruits,
plutôt que sur Caïphe, le souverain sacrificateur. Il a donné Son
Évangile. Cela a été un paradoxe, quand Dieu a choisi la manière dite
«d’hérésie, de folie»; les gens titubaient et sautaient et se
comportaient bizarrement, comme s’ils avaient été des insensés. Ils ont
dit d’eux qu’ils étaient des fous. C’est un paradoxe, que Dieu ait
ignoré les grandes synagogues, les tribunaux du Sanhédrin et leurs
sacrificateurs de haute formation, et qu’Il ait pris une poignée de
pêcheurs ignorants et sans instruction qui ne savaient rien d’autre que
de simplement Le croire et de prendre Sa Parole. Et voyez le résultat.
Et il a plu à Dieu de passer outre à ce qu’ils appelaient la chose la
plus sacrée du monde, pour choisir un groupe de basse réputation, comme
on le disait d’eux, et leur façon d’adorer, appelé «hérésie», pour
tracer le chemin du salut. Oui. C’est la vérité, sans contredit. Paul a
dit: «De la manière qu’on appelle hérésie, c’est de cette manière que
j’adore mon Dieu, le Dieu de nos pères.» La manière dite «hérésie». Oui.
130 Cela a été un paradoxe, quand cette grande
Colonne de Feu qui était descendue du Ciel, un Ange du Seigneur, une
Colonne de Feu a conduit les enfants d’Israël à travers le désert. Cela
a été un paradoxe, qui a parlé à Moïse dans le buisson ardent. Cela a
été un paradoxe. Et huit cents ans plus tard... Et selon les Écritures,
dans Saint Jean 8.58, si vous voulez retrouver la citation. Cela avait
d’abord commencé en Exode 13.31. Et cela a été un paradoxe, après tout
ce trajet et ce temps, que Jésus, ici, dise: «Avant qu’Abraham fut, JE
SUIS.» JE SUIS était dans le buisson ardent. JE SUIS était Celui qui
parlait à Moïse.
131 Cela a été une chose étrange, qu’après Sa mort,
Son ensevelissement et Sa résurrection... Et Saul, ce petit Juif au nez
crochu, de très mauvais caractère et grincheux, qui avait même fait
exécuter quelques chrétiens, alors qu’il descendait à Damas pour faire
mettre ces gens sous arrestation, – et c’est à Damas que se trouvait un
prophète nommé Ananias, qui leur prêchait (un prophète de l’Éternel),
qui leur enseignait la Parole de Dieu, parce que Dieu venait à lui. Et
tandis que le pasteur Ananias s’y trouvait, prophétisant, Saul, de son
côté, s’en allait l’arrêter. Et en plein midi, cette même Colonne de
Feu, qui avait conduit Israël, l’a jeté au sol. Tous ceux qui étaient
avec lui n’ont pu la voir. Elle était si étincelante, que Saul en a
perdu la vue. Amen. Il est devenu aveugle. Elle était si réelle pour
lui, mais les autres n’ont pas pu la voir. C’est un paradoxe. Oh là là!
132 Ce que les sens d’une personne perçoivent
seraient aussi perçus par d’autres. C’est pourquoi des gens peuvent
être dans la réunion et voir le Seigneur à l’œuvre, et ils vont se
lever, sortir, et se moquer de cela, tandis que d’autres s’y
attacheront de tout leur cœur. C’est un paradoxe, que Dieu ait pu faire
tous les hommes d’une même chair. C’est un paradoxe, de voir comment
Dieu le fait, même en ce jour. Cela a été un paradoxe pour Paul.
133 Vous savez, Paul n’a jamais vu Jésus dans Son
corps physique. Il a dû accepter la révélation comme Pierre l’avait
acceptée. Pierre n’a jamais connu Jésus par Son corps physique.
Il a dit: «Qui les hommes disent-ils que Je suis,
moi le Fils de l’homme?
134 — Quelques-uns disent que Tu es Moïse; d’autres
disent que Tu es Élie, ou Jérémie.»
Il a dit: «Ce n’est pas là la question. Vous, que
dites-vous?»
Pierre a répondu: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu
Vivant.»
135 Il a ajouté: «Béni sois-tu, Simon, fils de
Jonas, car ce n’est pas la chair ni le sang qui te l’ont révélé. Mais
c’est Mon Père qui est dans les Cieux qui te l’a révélé. Et sur ce roc
Je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point
contre elle.» Voilà. Un paradoxe. Quand Il était sur terre, il ne l’a
pas connu dans Sa chair, mais il L’a reconnu par Ses œuvres et par
révélation, il L’a vu accomplir exactement les Écritures.
136 C’est ce même genre de paradoxe qui transporte
un homme d’un credo froid et formaliste à un Dieu vivant. C’est un
paradoxe, de voir un même homme lire la même Bible et la contester,
tandis qu’un autre la croira et en acceptera l’évidence. Oui. C’est un
paradoxe. Quand il la voit agir dans l’autre, il devrait certainement
savoir que c’est le même Dieu. Son credo est faux, si c’est contraire.
Si Dieu confirme Sa Parole, alors votre credo est faux. Amen. C’est pas
que je veuille être rude, mais c’est la vérité, un paradoxe.
137 J’avais dit trente minutes, et c’est exactement
cela. J’ai encore six pages de notes ici. Un paradoxe, croyez-vous en
cela? [Amen.] Amen. Moi j’y crois. Je vais m’arrêter.
138 Laissez-moi vous dire quelque chose. Écoutez.
Ici, il n’y a pas longtemps, dans le Sud, d’où je suis originaire,
j’étais en train de manger de la crème glacée... Un vieil ami à moi, un
pharmacien, un saint homme, né de nouveau, ça faisait un bout de temps
que je ne l’avais vu, et comme je circulais dans les environs, je me
suis arrêté le voir. J’ai vu son nom sur la façade et je me suis dit:
«Eh bien, cela fait bien des années qu’il a sa business ici.»
139 Je suis descendu; et il était là, assis,
regardant par-dessus ses petites lunettes, vous savez, par-dessus ses
lorgnons qui lui accotaient sur les joues, puis il a dit: «Eh bien, si
ce n’est pas frère Branham!» Et il s’est levé et est venu me donner
l’accolade et m’entourer de son bras. Il a dit à son fils: «Va nous
chercher de la crème glacée.» Il m’a dit: «Prendrais-tu un café?»
140 Je lui ai répondu: «Oh non, je n’arrêterais plus
de parler. Ça me rend pas mal nerveux. Mais je ne refuserais pas une
crème glacée.»
141 On est allé en acheter. Et les filles nous ont
suivis, et puis nous avons pu fraterniser autour d’une crème glacée.
142 Il a dit: «Frère Branham, je voudrais te parler
de quelque chose. J’ai été un peu hésitant à en parler à d’autres»...
Nous avions parlé du Seigneur et de Ses bontés. Et l’homme pleurait,
les larmes coulaient sur ses joues. Puis il a dit: «Je voudrais te
parler de quelque chose. Ça pourra peut-être te sembler étrange, mais
je crois que quelqu’un comme toi pourrait le comprendre.»
Je lui ai dit: «Vas-y, mon frère, qu’est-ce que
c’est?»
143 Il a dit: «Durant le temps de la dépression, mon
fils, aux cheveux qui grisonnent, ici, n’était à l’époque qu’un jeune
homme. On avait alors cette pharmacie, mais les gens étaient pauvres et
n’avaient rien à manger. Et pour obtenir une prescription, ils devaient
venir faire la queue ici.»
144 Je suis sûr que beaucoup ici s’en souviennent.
Ah oui, faire la queue, pour avoir l’approbation du comté, pour pouvoir
s’acheter des médicaments ou des choses à manger.
145 Puis il a dit: «J’étais assis ici ce jour-là, en
train de lire ma Bible, et quelqu’un est apparu dans la porte. Mon fils
s’est levé, étant plus jeune, et s’est dirigé vers lui. Je l’ai entendu
dire: ‘Non, on ne peut pas faire ça.’»
146 Il a dit: «J’ai déposé ma Bible et puis je me
suis étiré l’oreille pour entendre. Et l’homme a dit: ‘Monsieur, mon
épouse est sur le point de s’évanouir.’ Et après avoir vérifié, il a vu
que la femme était dans ses dernières heures de grossesse. C’était un
jeune couple. Et le jeune homme lui a dit: ‘Je suis dans la ligne,
depuis un pâté de maisons, et ma femme n’en peut plus.’ Il a dit: ‘Je
me demande… J’ai la prescription du médecin; elle doit prendre ces
médicaments tout de suite.’ Il a dit: ‘Pourriez-vous me les remettre,
et puis j’irai la reconduire à la maison et je reviendrai faire la
queue? Je vais prendre la commande à sa place, si vous...’
147 Et mon fils a dit: ‘Monsieur, c’est contre les
règlements. On ne peut pas faire ça.’
148 Il a répondu: ‘Oh, je ne savais pas.’ Il a dit:
‘Merci, merci beaucoup, fils’, et puis il tourna le dos pour s’en
retourner.»
149 Et il a dit qu’au moment où il s’est retourné
pour s’en retourner, quelqu’un lui a dit, au fond de son cœur: «Joseph
et Marie se sont fait refuser eux aussi.»
150 Il a dit: «Je me suis levé et j’ai dit: Attends
une minute, jeune homme.» Il a dit: «L’individu s’est arrêté. Et j’ai
pris sa prescription, je suis allé derrière le comptoir et l’ai
remplie. Et il a attendu, en tenant sa femme par la main. Elle était si
épuisée; elle s’appuyait sur son mari.»
151 Son fils avait dit: «Je suis navré d’avoir à
faire ceci, monsieur.»
Il avait répondu: «Oh, ça va.»
152 Il a dit qu’il avait sa tête penchée en lui
remettant les médicaments. Et quand il lui a remis dans les mains, il a
dit: «Frère Branham, j’ai vu Jésus.» Il a dit: «Je les ai remis dans Sa
main!» Il a dit: «Frère Branham, Il était là, exactement comme la photo
nous Le montre.» Il a dit: «Je suis resté bouche bée. Et l’homme s’est
retourné et est sorti.»
Il a dit: «Croyez-vous cela, frère Branham?»
153 J’ai répondu: «J’y crois avec tout ce qu’il y a
en moi. Certainement.»
154 Saint Martin de Tours était soldat, si jamais
vous avez lu sur saint Martin. Il marchait sur les traces de son père.
Il a toujours senti l’appel de Dieu. Seulement je crois que ses parents
n’étaient pas très religieux.
155 C’était par un hiver maussade, selon l’histoire,
et un vieux mendiant était couché à la porte; il allait mourir de
froid. Beaucoup de gens auraient pu le nourrir ou lui donner des
vêtements. Il pleurait, tenant sa main dans les airs. C’était un pauvre
hère, sale, couché à l’entrée de la ville. Et il disait: «Aidez-moi
quelqu’un, j’ai terriblement froid. Je passerai pas la nuit. Donnez-moi
un manteau, quelqu’un.»
156 Saint Martin n’avait rien. En tant que soldat,
il n’avait qu’un manteau sur le dos. Il s’est mis à l’écart et a
observé pour voir si quelqu’un lui viendrait en aide. Les gens
entraient et sortaient, et personne ne l’aidait.
157 Puis il s’est dirigé vers le vieil homme. En le
voyant, il a eu pitié de lui. Il a enlevé son manteau, a pris son épée
et l’a découpé par le milieu. Il a pris une moitié du manteau et l’a
mis sur ses épaules, et il a pris l’autre moitié et a enveloppé le
vieux mendiant, afin qu’il supporte la nuit; puis il s’en est allé.
158 Les gens riaient de lui, disant: «Quel drôle de
soldat, avec une moitié de manteau sur le dos.»
159 Cette même nuit, alors qu’il dormait dans son
lit, il s’est réveillé. Quelqu’un était entré dans la chambre. Il a
regardé, et là, dans la chambre, se trouvait Jésus enveloppé de ce bout
de manteau. Il a su par cela…
160 Saint Martin a été l’un des hommes qui a
combattu pour la foi qui a été délivrée pour les saints. Il croyait
dans les miracles de Dieu. Il croyait au parler en langues. Il croyait
à tout le Testament qui avait été écrit par les apôtres. Il y croyait
et il combattit pour cela tout au long de sa vie, et Dieu accomplissait
des miracles. Il a su, quand il a vu le vieux mendiant enveloppé dans
le bout de tissus de son propre manteau, que la Parole de Dieu avait
été remplie. «Comme vous l’avez fait à l’un de ses petits qui croient
en Moi, c’est à Moi que vous l’avez fait.»
Vous dites: «L’homme ne l’a pas remarqué.»
161 Je crois qu’il l’a remarqué. Je crois qu’il l’a
réalisé. Je crois que c’est là. Je crois que c’est Jésus qu’il a vu.
C’était une révélation de Dieu rendue manifeste, parce qu’il s’en était
acquitté.
162 Parlez-moi d’un paradoxe. Il en est un qui s’en
vient: Quand les morts en Christ ressusciteront, et que nous qui sommes
vivants seront changés en un instant, en un clin d’œil, pour être
enlevés ensemble à la rencontre du Seigneur dans les airs. Oui.
163 Oh, comme Dieu tient Sa Parole en cet âge
intellectuel! Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il
peut encore discerner les pensées du cœur de l’homme. Il peut encore
changer les hommes. Et Il peut encore garder chaque parole qu’Il a
promise pour ce jour-ci. Il est le même hier, aujourd’hui et
éternellement. Il peut encore se manifester et les laisser prendre la
photo de cette même Colonne de Feu qui suivait Israël, la même qui
était avec le Seigneur Jésus, la même qui était aussi avec Saul, sur
son chemin, la même qui entra dans la prison pour délivrer Pierre. Ce
même Ange de Dieu est ici, ce soir, et fait la même chose qu’Il a faite
quand Il était ici sur terre, manifesté dans une chair humaine.
Pourquoi? Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
164 Croyez-vous aux paradoxes? [Amen.] Je crois que
Dieu veut que les gens croient aux paradoxes. J’ai de beaucoup dépassé
mon temps. Je crois qu’il pourrait se produire un paradoxe juste ici.
Amen. Je crois que Dieu est disposé et prêt à prendre Son peuple et à
Se manifester. Si seulement Il pouvait faire en sorte qu’un homme ou
une femme, un garçon ou une fille, abandonne ses propres pensées et
devienne un prisonnier et croit en Lui…
165 Il est Sa Parole. «Au commencement était la
Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la
Parole a été faite chair et a habité parmi nous.»
166 Et maintenant Il est en vous, l’espérance de la
gloire, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il a dit dans Saint
Jean 14.12: «Celui qui croit en Moi, les œuvres que Je fais vous les
ferez aussi.»
167 Il a promis, dans Saint Luc, que «comme il en
était au temps de Sodome», quand l’Église élue, le groupe d’Abraham,
recevrait un signe comme Abraham l’a reçu, et le groupe de Lot
recevrait un signe comme Lot l’a reçu.
168 C’est une chose très étrange que nous ayons eu
tous ces grands réformateurs, Luther et Wesley, mais nous n’avons
jamais eu d’homme avec un nom se terminant par h-a-m, un messager pour
le monde. G-r-a-h-a-m a six lettres. A-b-r-a-h-a-m est Abraham. Nous
avons eu Moody, Sankey, Finney, Knox et Calvin, mais jamais un ham,
«père des nations». Nous en avons un maintenant. C’est un paradoxe.
Saviez-vous cela? [Amen.] Et voyez, il fait exactement... il les
appelle à sortir de Sodome.
169 Mais, rappelez-vous, Abraham avait aussi un
messager pour son groupe. Amen. Et quel signe a-t-Il donné, le dos
tourné à la tente? Il a dit: «Je reviendrai vers toi à cette même
époque.» Il a dit: «Où est Sara, ta femme?»
170 Il a dit: «Elle est dans la tente, derrière
Toi.» Et quand il a dit cela, Sara a ri en elle-même.
171 Il a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri, disant:
‘Ces choses ne pourraient se faire.’?» Voyez?
172 Jésus a dit: «Comme ce l’était du temps de Lot,
ainsi en sera-t-il à la venue du Fils de l’homme; les œuvres que Je
fais.» La Parole de Dieu s’identifie: «Si vous demeurez en Moi, et que
Mes Paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez, et cela
vous sera accordé.» Un paradoxe, de voir une promesse de Dieu, qui a
été donnée il y a deux mille ans, et dont les gens ont été tenu éloigné
par l’éthique de l’église. Mais au milieu de tout cela, Dieu est
descendu et a fait éclater de nouveau cette Parole dans Son Église,
exactement. C’est un paradoxe. Croyez-vous en Lui? [Amen.]
Prions.
173 S’il y a des gens ici, ce soir, qui aimeraient
voir un paradoxe être accompli pour vous, pour faire passer votre cœur
de l’incrédulité à la foi en Dieu, lèveriez-vous la main, en disant:
«Seigneur, souviens-Toi de moi, souviens-Toi de moi.» Que Dieu vous
bénisse. Oh, voyez toutes ces mains!
174 Père Céleste, il y a tant de mains, que je ne
pourrais pas dire «que Dieu te bénisse» à chacun, mais Tu les connais
tous. Change leur pensée, Seigneur. Oh, fais qu’un paradoxe se
produise. Ils ont toujours comme courbé l’échine. Ils croient à moitié,
peut-être. Peut-être que certains d’entre eux vont à l’église, sans
jamais toutefois avoir connu cette liberté suprême de croire et de
savoir que ce que Dieu promet Il peut aussi l’accomplir. Et nous nous
déclarons être la semence d’Abraham, lui qui ne chancela pas à la
promesse de Dieu par incrédulité, mais était fortifié, donnant la
louange à Dieu. Maintenant, Père, je Te prie, dans le Nom de Jésus, de
leur faire miséricorde.
175 Ô Dieu, viens parmi nous, ce soir, passe
au-dessus de nous et montre-nous que Tu es toujours un Dieu de
miracles. Fais un paradoxe, Seigneur, et montre que Ta Parole peut
encore discerner les pensées et les intentions du cœur. Tu es toujours
ce même qui s’est manifesté autrefois, qu’Abraham appela Élohim,
l’Éternel, le Créateur, l’Omnipotent, l’Omniprésent. Ô Dieu, Tu es
toujours l’Éternel Dieu, le même hier, aujourd’hui et éternellement, et
le Sang de Ton Fils a sanctifié une Église et l’a purifiée. Cela, la
Parole, oh, si seulement ils l’avaient prise sans rien y ajouter,
Seigneur...
176 Mais maintenant Il dit: «Je suis le Cep, vous
êtes les sarments.» Le sarment porte le fruit du cep, car la vie du
sarment vient du cep. Nous Te sommes si reconnaissants pour cela,
Seigneur, et c’est si parfait.
177 Et en ce jour d’incrédulité, de superstitions et
de credos divers, Tu es toutefois le même Dieu qui a arrêté le soleil
pour Josué. Tu es le même qui a dirigé le bâton que Moïse a étendu sur
la mer. Tu es le même qui a pu appeler des poux, des mouches, des
grenouilles, etc., par la bouche de Moïse. Tu es le même Dieu qui a pu
faire pleuvoir des cieux. Tu es le même qui fera pleuvoir du feu des
cieux. Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement.
178 Oh, Éternel Dieu, montre-nous Ta gloire, ce
soir, en sauvant et en remplissant chaque personne qui a levé sa main.
Accorde-le, Seigneur. Fais que ce ne soit pas simplement une autre
prière de routine. Fais que ce ne soit pas une autre façon propre à soi
de lever la main, sous l’influence d’un quelque chose. Mais que ce soit
du profond d’eux-mêmes que les gens s’écrient: «Ô Éternel Dieu, crée en
moi une foi qui peut croire en Toi et accepter chaque Parole et
ponctuer chaque promesse d’un amen.» Accorde-le, Père. Je Te remets
cela, maintenant, dans le Nom de Jésus-Christ. Amen.
179 Très bien. Il est dix heures. On n’a pas à avoir
la ligne de prière ici, mais là même où l’on se trouve. Le croyez-vous?
[Amen.]
180 Combien de ceux qui croient qu’Il est le même
hier, aujourd’hui et éternellement croient que cette petite femme, qui
a touché Son vêtement de ses doigts... Il était dans la chair, elle a
touché Son vêtement. Voilà un paradoxe. Il ne pouvait pas le ressentir,
mais Il s’est retourné et a dit: «Qui M’a touché?» Et elle n’a pu le
nier. Et Il lui a parlé de sa maladie, et sa foi l’a guérie.
181 Et la Bible dit, dans les Hébreux, qu’Il est un
Souverain Sacrificateur qui peut compatir à nos infirmités. Combien de
malades croient cela? Levez votre main. Très bien, vous le croyez, et
voyons maintenant si c’est vrai.
182 Vous dites: «Frère Branham, comment on s’y prend
pour croire?» Croyez simplement la Parole comme elle est écrite. Ne
prenez pas de ouï-dire, ou la façon de celui-ci ou de celui-là. Mais
croyez-la comme c’est écrit.
183 S’Il doit vous juger de la façon dont c’est
écrit, en ce cas, pourquoi prendre l’interprétation d’un autre à ce
sujet, parce que c’est comme c’est écrit que cela va être jugé, et
seulement comme c’est écrit. C’est là Son standard. Il a veillé sur Sa
Parole. Rien n’est faux de Sa Parole. C’est tout à fait la Parole.
C’est par cela que nous serons jugés, par ceci, la Parole de Dieu.
184 «Et si vous demeurez en Moi (c’est la foi), et
que Ma Parole demeure en vous (parce qu’Il est la Parole), demandez ce
que vous voulez.»
185 Maintenant que vous touchez Son vêtement, dites:
«Seigneur Jésus, je crois de tout mon cœur que nous vivons dans les
derniers jours. Je crois que Tu es le même Dieu qui a accompli tous ces
miracles de la Bible, dont vient de nous parler notre pasteur, ce soir.
Je crois que Tu es le Souverain Sacrificateur. Seigneur, laisse-moi
toucher Ton vêtement. Ensuite, parle par ce frère, et déclare que Tu
parles par lui. Et puis, il ne me connaît pas, mais Tu me connais.»
Ensuite voyez s’Il n’est pas le même Dieu de miracles, et il y aura un
paradoxe à nouveau, une chose insondable que l’homme ne peut discerner
ni prédire.
186 Le croirez-vous? [Amen.] S’il le fait, alors
nous savons que ce sera un paradoxe. Vrai? [Amen.] J’allais tenir une
ligne de prière. J’étais tellement pris par ce sujet que je l’ai
oublié, et le temps est à peu près écoulé. Vous croyez?
187 Je dois vous séparer. Commençons de ce côté.
Combien, de ce côté-ci, savent que je ne vous connais pas ou que je ne
sais rien de vous? Levez la main. Vous êtes malades et vous désirez
demander votre guérison à Dieu? Très bien.
188 Ceux qui croient, prenez ceci à cœur. «Seigneur
Jésus, le même hier, aujourd’hui et éternellement, laisse-moi Te
toucher, Seigneur. Ma foi s’élance jusqu’à Toi, qui es assis à la
droite de Dieu, de Sa Majesté. Et Ton Saint-Esprit, qui était en Toi,
est ici ce soir. Laisse-moi toucher, par la foi, Seigneur.» Ensuite
voyez s’Il n’est pas l’auteur d’un paradoxe, pour faire se produire des
choses qui sont absolument incroyables. Soyez respectueux.
189 Ici, voici une dame de couleur assise à
l’arrière. Elle est ennuyée par un trouble du rein. Elle vient tout
juste d’avoir une opération. Je ne connais pas la dame.
190 Je vous suis un étranger. N’est-ce pas, madame?
Mais c’est bien ce qui vous ennuie, n’est-ce pas? Croyez-vous que ce
même Dieu qui a pu dire à la femme qui a touché Son vêtement jadis,
croyez-vous que c’est le même Dieu? Vous ne pourriez pas me toucher, de
vos doigts, vous savez. Et puis je ne vous connais pas. Aussi, voici un
Souverain Sacrificateur, parce qu’Il a dit qu’Il était le Souverain
Sacrificateur. N’est-ce pas vrai? Vous le croyez. Quand vous étiez là
en train de prier pour que ce soit vous, quelque chose vous a saisi, et
immédiatement j’en ai fait l’appel. Est-ce vrai? Très bien.
191 L’opération n’a pas semblé trop bien réussir.
Vous ne vous rétablissez pas non plus, et vous vous en inquiétez. Et
c’est à ce sujet que vous êtes ici ce soir. Si le Seigneur Jésus me
révélait votre identité, comme Il l’a fait pour Simon, croiriez-vous
que je suis Son prophète, Son serviteur? Le croiriez-vous? Madame
Pigrum. C’est cela. Maintenant, croyez de tout votre cœur, rentrez à la
maison et soyez guérie. Vous allez guérir parce que votre foi vous
guérit.
192 Croyez-vous de tout votre cœur? [Amen.] Et de
cet autre côté maintenant. Quelqu’un croit-il?
193 Cet homme, au bout de la rangée, là-bas, a un
trouble de la vue. Je ne sais pas s’il sait... Oui, maintenant il s’est
reconnu. Il reconnaît l’Esprit. Pouvez-vous voir la Lumière au-dessus
de lui? Monsieur Otis, c’est votre nom. Je vous suis un pur étranger,
mais vous vous inquiétez au sujet de vos yeux. Christ vous guérit,
votre foi.
194 Là, demandez à l’homme si je le connaissais ou
si je savais quoi que ce soit de lui, ou de cette femme. Voici un
paradoxe. Le croyez-vous? [Amen.] Il est le même hier et aujourd’hui.
Il a promis: «Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi.» C’est
ainsi qu’Il s’est identifié comme étant le Messie. N’est-ce pas?
[Amen.] Eh bien, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et
vous savez que ça ne pourrait pas être moi. Je ne suis pas le Messie.
Je ne suis qu’un homme, votre frère. Mais c’est le Saint-Esprit, ici,
qui est le Messie. C’est le Conducteur. Il est Celui qui sait. Je ne
connais pas ces gens. Ils peuvent en témoigner.
195 Ici, j’aimerais vous montrer... Il y a une femme
de couleur, là, de ce côté, qui souffre d’un trouble de la glande
thyroïde. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Madame
Kelly. [La sœur crie: «C’est moi.»-- N.D.É.] C’est exact. Très bien.
196 Croyez-vous de tout votre cœur? [Amen.]
197 Madame Swanson, au fond, là-bas, avec un trouble
nerveux, croyez-vous que Dieu peut vous guérir? Si vous le croyez de
tout votre cœur! Très bien, vous pouvez l’obtenir. Dieu vous guérit.
198 Le croyez-vous? Je ne connais pas ces gens.
Demandez-leur si je les connais. C’est un paradoxe.
199 Juste un instant. La Lumière est là, elle se
tient au-dessus d’une femme. Je la connais. Elle est assise juste là.
Ne vous inquiétez pas, madame Collins, arrêtez de vous morfondre avec
ça; ça vous rend malade. Tout va bien se terminer. C’est la conduite de
Dieu. Cette fois, je connais cette femme. Je sais qui elle est. Elle
est de l’Indiana, ou plutôt du Kentucky. Je la connais. Son mari est
membre de mon église; il est diacre, un brave homme. Mais la Lumière
était là. La voyez-vous sur elle? Elle est ennuyée, elle est malade, et
quelque chose l’obsède, parce qu’elle ne sait pas quelle décision
prendre. Rappelez-vous simplement, cessez de vous tourmenter, sœur,
tout va s’arranger. Il est au courant de tout cela. Il vous conduira si
vous Le laissez vous conduire.
200 Amen! Le même hier, aujourd’hui et
éternellement. Il est un paradoxe. Nous en sommes reconnaissants. Le
croyez-vous?
201 En ce cas, levez-vous et acceptez-le, et dites:
«Éternel, je viens à Toi dans le Nom de Jésus-Christ, veuille accomplir
un miracle en moi, et que la gloire et Tes bénédictions et Ta puissance
soient sur moi. Fais qu’il y ait à l’instant un paradoxe dans ma vie,
car je crois. Je crois.» De tout votre cœur, croyez.
202 Levez les mains tout en chantant ce vieil hymne:
Je L’aime, je L’aime, parce qu’Il m’a aimé le premier. Fermez vos yeux.
Cessez de penser, et laissez Jésus-Christ venir en vous; et chacun de
vous sera guéri et rempli du Saint-Esprit.
203 Un seul paradoxe, ce soir, ferait que cette...
devrait remplir de feu cet endroit. Jésus-Christ est ici. Qui peut
expliquer cela? Demandez à ces gens, allez vers eux. Vous avez leurs
noms, et tout, sur cette bande. Allez leur demander. Voyez. Je ne
connais rien d’eux. Qu’est-ce que cela fait? Dieu, dans cet âge
intellectuel...
204 «Où trouve-t-on de l’eau dans le ciel?» disait
la science, du temps de Noé. «Où est-ce qu’on trouve ça?» Dieu l’a dit.
Elle est venue.
205 Comment ces choses peuvent-elles se faire? Je ne
sais pas. Dieu l’a dit. Il est le même hier, aujourd’hui et
éternellement. Alléluia! Maintenant, Je L’aime, je L’aime parce qu’Il
m’a aimé le premier, et Il a enlevé le voile de mes yeux pour que je
puisse être ici et voir Sa Présence et savoir qu’Il s’y trouve. Amen et
amen!
Levez simplement les mains et adorons-Le tout en
chantant. Gloire à Dieu! Gloire soit rendue au Seigneur Jésus-Christ,
pour Ses bontés et Sa miséricorde. Que Dieu vous bénisse.