Jéhovah-Jiré III

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Jéhovah-Jiré #3 - Shp
Date: 64-0404 | La durée est de: 1 heure 23 minutes | La traduction: MS
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1    …comme nous nous en remettons à Toi, dans la communion de Ta Parole, car Tu es la Parole. Nous demandons que Tu parles à nos cœurs, dans le Nom de Jésus. Amen.

2     Nous avons laissé Abraham hier soir, là où… nous avions commencé avec lui et l’avions laissé au 22e chapitre de la Genèse, où il offrait son fils unique, un type de Dieu donnant Son Fils. Nous avions d’abord repris les chapitres précédents, pour revoir son cheminement, et nous n’avions pas encore fini de le parcourir. Nous l’avons laissé, hier soir, aux abords du 16e ou du 17e chapitre. Je crois plutôt que c’est au 15e chapitre que nous l’avons laissé. Et nous essaierons de terminer ce soir, parce que j’ai un message de guérison divine, le Seigneur voulant, demain après-midi.

3     Et tout pasteur est invité. Emmenez votre congrégation. Venez vous joindre à eux dans la prière.

4     Maintenant, nous réalisons que parfois, quand Jésus accomplissait des choses, et parfois Il fait les choses… Vous dites: «Pourquoi alors permettrait-Il ces choses, frère Branham, pourquoi permettrait-Il que ces choses arrivent?» — C’est parfois dans le but d’éprouver votre foi, c’est souvent ça. Il fait les choses de façon étrange. Pourquoi ne vient-Il pas simplement dire: «Je suis ceci, et Je suis cela.» — Il n’a jamais agi comme ça, voyez. Il le fait pour éprouver votre foi.

5     Regardez, les sacrificateurs pensaient que tout compte fait Il viendrait discuter avec Caïphe, le souverain sacrificateur. Mais, dites-moi, comment était-Il né? — Dans une étable. Et Il fut totalement rejeté par les Siens et les dénominations de ce temps.

6     Un jour, lors d’un sermon que Jésus prêcha… J’aimerais seulement considérer une petite citation. Jésus était entouré d’une foule nombreuse, et il Lui avait semblé qu’il y en avait trop. Aussi, voyez ce qu’il a dit: «Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez Son sang, vous n’avez pas la Vie.» Là, que pensez-vous qu’un médecin ou qu’un intellectuel aurait pensé, après avoir entendu les propos d’un homme qui avait la réputation d’être un enfant illégitime, et ressemblant plus à un renégat aux yeux des gens de ce temps, en l’entendant faire une déclaration comme celle-là: «Si vous ne mangez Ma chair et ne buvez Mon sang»?

7     Eh bien, ils auraient dit: «Cet homme est un vampire humain. Oh! c’est terrible, boire le sang d’un homme et manger sa chair! Vous, mon peuple, tenez-vous loin d’un fou pareil.»

8     Il ne l’a jamais expliqué. Il ne l’a jamais expliqué. Il n’avait pas à l’expliquer. C’est exact. Il a simplement voulu voir la sorte de foi qui était en eux.

9     Voyez, si vous croyez, vous croyez, peu importe ce que disent les autres. Si je priais pour cinq mille personnes ce soir, et que ces cinq mille personnes mouraient ce soir, demain je prierais quand même pour les malades. Vous voyez? C’est ce que Dieu dit qui compte. Ce n’est pas ce que la personne fait. Vous voyez?

10     «Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez Son sang, vous n’avez point la Vie en vous.»

11     Oh, eh bien, ces gens, ce groupe intellectuel, pensez donc, ont dit: «Tenez-vous loin de lui, c’est un malade, un sauvage. Un vampire, ma foi! manger le corps de cet homme-là!» — Ça Il ne l’a jamais expliqué.

12     Il avait en ce temps-là avec Lui soixante-dix prédicateurs ordonnés. La foule qui l’entourait était un peu trop nombreuse selon Lui, et c’est par ce moyen qu’elle s’est retirée de Lui. Aussi avait-Il les ministres ordonnés, les soixante-dix, qu’il envoya prêcher. Il dit: «Que direz-vous quand vous verrez le Fils de l’homme monter au Ciel d’où est venu?» — Ça non plus Il ne l’a jamais expliqué.

13     Et ces mêmes prédicateurs ont dit: «Cet homme monterait au Ciel d’où il est venu! Oh, mais on le connaît. On connaît sa mère. On est allé à l’étable où il est né. On a vu le berceau qui l’a bercé. On a pêché ensemble. On était sur les rives avec lui. Et ce fils de l’homme monterait d’où il est venu? Il est de Bethléhem. C’est quoi ça, cette histoire de monter! Non, non.» Et là-dessus, ils l’ont quitté. Il ne l’a jamais expliqué, jamais.

14      Il n’avait pas à expliquer quoi que ce soit. Dieu n’a pas à s’expliquer. Il est Dieu. Il fait les choses parce qu’il les a promises. Il ne les explique pas.

15     Puis seuls les douze sont restés. Il s’est tourné vers eux, et leur a dit: «Je vous ai choisis, les douze, et l’un de vous est un démon.» Il a dit: «Voulez-vous aussi partir?»

16     C’est alors que Pierre a prononcé ces paroles remarquables: «À qui irions-nous, Seigneur? Car nous sommes certains que Tu détiens la Parole de Vie.» Ils L’avaient vu si manifestement confirmé. Et ce que les sacrificateurs ou les autres pouvaient dire ne leur importait pas. Ils surent dès ce moment qu’Il avait la Parole de Vie. Il Lui a dit: «Tu as la Parole de Vie.»

17     Et malgré la décision des autres de Le quitter, ici nous voyons que ces disciples-là étaient prédestinés, qu’ils étaient ordonnés à la Vie éternelle. Non, ils ne pouvaient pas l’expliquer, ils ne pouvaient pas l’expliquer plus que ceux qui étaient partis. Mais il y avait quelque chose en eux, cette représentation au Ciel. Une pensée que Dieu avait eu d’eux avant la fondation du monde se manifestait ici, et ils étaient connectés avec Dieu et étaient certains que c’était la promesse de Dieu qui se confirmait. Et rien n’allait leur faire changer d’idée. C’est là un christianisme réel et authentique.

18     Les gens d’aujourd’hui ressemblent beaucoup à ce qu’ils étaient en ces jours où les disciples ont été pris sur la mer. Un soir, alors qu’une tempête s’était levée, ils se sont vus sans aucun espoir de s’en sortir. Puis ils L’ont vu venir marchant sur la mer. À ce moment-là leur barque était ballottée par les flots, les voiles étaient renversées, les rames cassées. Ils se tenaient les uns les autres et criaient. Et puis ils L’ont vu venir, marchant sur la mer, et ils s’en sont affolés. C’était leur unique espoir, et ils étaient effrayés par l’unique chose qui pouvait les secourir. Si ce n’est pas une vraie image d’aujourd’hui, à nouveau! Ça leur faisait froid dans le dos. Vous savez, l’histoire relate qu’ils crièrent d’effroi, pensant que c’était un fantôme! C’était trop spirituel. C’est la même chose aujourd’hui.

19     Mais si seulement vous vous mettez à crier comme eux l’ont fait… ils ont entendu une voix leur répondre: «Ne craignez point, c’est Moi. Ne craignez pas. Reprenez courage.»

20     Et si seulement vous surveillez la Parole promise pour ce jour, vous entendrez cette même voix parlant à travers la Parole: «C’est Moi. J’ai promis de faire ces choses dans les derniers jours. Ne craignez point. N’ayez pas peur. Ayez confiance en Moi, le Fils de Dieu.» Croyez en ce qu’Il est.

21     Nous avons laissé Abraham dans la présence d’Élohim, hier soir, où nous l’avions suivi à travers les promesses. Et maintenant, la dernière promesse avant la venue du fils, nous voyons ici qu’un Homme s’est présenté, habillé comme un homme, mangeant comme un homme, parlant comme un homme. Et Abraham s’est tourné vers Lui et il L’a appelé Élohim. Élohim. Deux d’entre eux étaient partis en direction de Sodome, pour y prêcher. Et nous comparions ce contexte à aujourd’hui. Vous vous souvenez tous du contexte dans lequel nous l’avions laissé. Exactement la même chose que Jésus a prédite, quand Il dit: «Comme il en était aux jours de Sodome…», la même chose se présente de la même façon ce soir.

22     J’ai songé à tout cela aujourd’hui, je me suis arrêté à penser à tout cela. Ils ont ressenti un autre tremblement de terre, là-bas, et ils ont dit: «Les campagnes ont de nouveau été secouées.» Et j’ai pensé, qu’est-ce que cela signifie? Vous savez, c’est arrivé un Vendredi saint. Vous savez, il y a mille neuf cents ans, un Vendredi saint, l’église a rejeté Jésus-Christ, et un tremblement de terre avait alors secoué le monde entier. Et ils L’ont de nouveau rejeté, dans l’âge de Laodicée, comme la Bible a dit qu’ils feraient, Le laissant dehors.

23     Et ce mouvement œcuménique du Concile des Églises est exactement ce qu’ils font. Ils sont en train de forfaire à tous leurs enseignements évangéliques, et tout. «Comment deux peuvent-ils marcher ensemble à moins d’être d’accord?» — Eh bien non, c’est impossible.

24     Cela ne marchera pas avec de réels et authentiques chrétiens. Ils n’accepteront jamais ça. Non monsieur. Un chrétien né de nouveau ne tombera jamais dans un piège comme celui-là. Ça a le même effet que de mettre un canard en cage. Ils savent qu’il est destiné à l’abattoir. Vous ne l’emmènerez jamais dans ça. Un vrai chrétien né de nouveau restera à l’écart de ces choses.

25     Ici Abraham parlait à un Homme qui avait le dos tourné à la tente où se trouvait Sara. Un jour ou deux précédant ces événements, le nom d’Abraham était Abram, et Sara était Saraï. Ici Il s’est adressé à Abraham dans son nom de père, de prêtre. «Abraham, où est Sara (princesse), ta femme?»
    Il lui répondit: «Elle est dans la tente, derrière Toi.»

26     Il reprit: «Je reviendrai vers toi quand son terme sera là, selon la promesse.» En d’autres mots: «Un autre mois, et Je reviendrai selon ce que J’ai promis.»

27     Il attendait ce fils promis depuis maintenant vingt-cinq ans, ne chancelant pas à la Parole de Dieu par incrédulité, mais se fortifiant, donnant gloire à Dieu. Surveillez ceci maintenant.

28     Et Sara, dans la tente, si on employait un langage courant, a pour ainsi dire ri sous cape, disant: «Moi, une vieille femme de quatre-vingt-dix ans, j’aurais des désirs avec mon seigneur, mon mari, lui qui a cent ans?» Ils n’avaient plus de rapports ensemble depuis de nombreuses années.

29     Et l’Homme, le dos tourné à la tente, a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle douté, se disant ces choses en elle-même?» Voyez? Et de cette façon Abraham a reconnu quel était celui qui lui parlait. C’était bel et bien Élohim. Son signe prouvait Sa déclaration. Il dit: «Je reviendrai vers toi.» Pourquoi a-t-Il dit «Je»? Pourquoi l’a-t-Il appelé Abraham, quand Il était Celui-là même qui lui avait donné le nom? — C’était dans un symbole, non pas dans la présence d’un homme; montrant exactement ce qui allait arriver. Il lui a confirmé Son autorité et la Parole promise, que cet Homme qui lui parlait était bien Dieu, Élohim.

30     Ici nous voyons, dans Hébreux, chapitre 4, verset 12, comme je l’ai cité deux fois déjà ces derniers soirs, la Bible dit ici: «La Parole de Dieu discerne les pensées qui sont dans le cœur, les secrets du cœur.»

31     Et quand Jésus regardait la congrégation et discernait leurs pensées, quand Il a dit à la femme combien de maris elle avait, et à Nathanaël où il se trouvait, c’était là la confirmation qu’Il était ce Messie, Dieu, Emmanuel, parce qu’Il était la Parole.

32     C’est ainsi qu’étaient les prophètes. On considérait les prophètes comme des dieux. Vous comprenez bien cela. Jésus Lui-même a aussi dit: «Comment pouvez-vous Me condamner? Ceux à qui vient la Parole de Dieu, vous les appelez des dieux. Et comment pouvez-vous Me condamner, parce que Je dis que Je suis le Fils de Dieu? Et si Je ne fais pas les œuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas.

33     Il était la Parole confirmée de Dieu pour cet âge. Maintenant, s’Il était venu avec le signe de Moïse, cela n’aurait pas fonctionné. Si Moïse était venu avec le signe de Noé, ce n’était pas ce qui était prophétisé pour son jour.

34     Et tous ces clergés, et cette théologie, et ces collèges, et ces écoles, et ces ministres instruits, c’est tout bien, on n’y voit rien contre, mais ce n’est pas ça le Message de l’heure. C’était pour ce jour d’obscurité.

35     «Au temps du soir, la lumière paraîtra.» Il a promis ces choses. Je l’ai lu et relu de la Parole. Il a dit que ce qui s’était passé autrefois se répéterait. Je pourrais relier cela avec chaque Écriture de la Bible et vous montrer que c’est la vérité.

36     Maintenant, Ses déclarations furent confirmées quand Il nomma Sara par son nom et ce qu’elle avait fait derrière Lui. Maintenant remarquez, Il a promis que dans le prochain mois elle concevrait, quand son terme serait là.

37     Remarquez maintenant. Le sentier suivi par Abraham était un type de la Semence royale. Si vous remarquez, la promesse était pour Abraham et ses enfants après lui. Et ses enfants étaient tout d’abord la semence naturelle, et puis la Semence royale, qui était Christ. La première semence, venue par le sexe, était Isaac; mais sans le sexe est venu Jésus, la Semence royale.

38     Maintenant, le Sang, voyez, nous sommes sauvés par le Sang. «Et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.»

39     Remarquez, Jésus n’était pas Juif, Jésus n’était pas des nations. Jésus était Dieu. Il n’était ni ne pouvait être Juif ou Gentil. Voyez, le sexe mâle procure l’hémoglobine, qui est le globule sanguin. Le germe est dans le globule sanguin.

40     J’ai entendu les gens d’ici, beaucoup d’entre vous… je faisais une ronde l’autre jour, sur les fermes, et de ceux qui élèvent des poulets. Là, une poule peut couver son œuf, une vieille mère poule peut couver son œuf, mais si elle n’est pas d’abord allée avec le mâle, il n’éclora pas. Mais elle peut toutefois couver son œuf, parce que l’œuf vient de la femelle. Mais, le sang… la vie est dans le sang.

41     Donc, Sa vie était une vie créée, non pas engendrée d’un homme.

42     Et puis l’ovule n’était pas de Marie, car si l’ovule avait été de Marie, comme la plupart des protestants le croient, et les catholiques aussi, que l’ovule était de Marie, cela aurait fait de Lui un humain. Non, si le globule était de Dieu, l’ovule l’était aussi, parce que Marie n’aurait pas pu procurer cet ovule… Vous savez de quoi je suis en train de parler. Elle n’aurait pas pu l’avoir sans sensation. Et puis s’il eût été cela, qu’auriez-vous donc fait faire à Dieu? — Du sexe à nouveau. Vous voyez?

43     Donc l’ovule et le globule étaient de Dieu. Amen. Croyez en cela, et vous aurez la foi pour avancer. Nous ne sommes pas sauvés par un sang juif ou par un sang des nations. Nous sommes sauvés par le Sang du Dieu-même, des globules créés.

44     Comme je le disais, prenez ces vieilles mères oiseaux. Le printemps est de retour, et je remarquais qu’elles allaient se chercher des brindilles, pour faire leurs nids. Elle peut se faire un nid et y couver un tas d’œufs; elle peut s’asseoir dessus et les garder bien au chaud, et être loyale à ces œufs au point d’en devenir si faible, qu’elle ne pourrait plus quitter son nid pour se trouver quelque chose à manger. Toutefois, si elle n’est pas allée avec le mâle, ils n’écloront jamais. Ils ne sont pas fertiles. Vous savez ça. Ils resteront au fond du nid et pourriront là.

45     Et c’est à la manière de certaines de nos églises. Nous n’avons qu’un nid plein d’œufs pourris. Ils n’ont pas la foi d’Abraham. Il est grand temps de nettoyer le nid et de recommencer, d’entrer en contact; non pas avec une organisation quelconque, un séminaire théologique quelconque, mais d’entrer en contact avec le mâle, Jésus-Christ, qui apporte la fertilité à l’Esprit de Vie qui est en vous. Il est Celui qui vous emmène à y croire. Nettoyez le nid et recommencez. Vous leur tapotez l’épaule, les faites entrer et les nommez diacres, étant mariés quatre ou cinq fois, et tout. Dans quel monde vivons-nous, de toute façon! On les envoie au séminaire et leur injectons de ces fluides d’embaumeurs, et les retournons.

46     Et ici, l’autre jour, une estimation démontrait que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des prédicateurs protestants de la nation ne croient pas dans la seconde venue de Christ. Quatre-vingt-sept pour cent nient la naissance virginale. Pensez à ça. Qu’est-ce que nos enfants vont devoir envisager plus tard?

47     Mon Dieu, ramène-nous de nouveau à la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

48     Abraham… surveillez sa façon d’agir au fur et à mesure qu’il avance, comme l’église en est le type. Tout ce qu’Abraham a fait… Nous avons considéré le cheminement de l’église. Si nous avions une semaine ou deux, je pourrais vous le démontrer, pas à pas. L’église a suivi le même sentier. Le dernier signe était Dieu, la Parole promise qui lui parlait, dans une chair humaine, la dernière promesse avant la destruction des Gentils, qui étaient alors Sodome et Gomorrhe. Maintenant, pensez bien qu’Abraham, avant… Dieu lui était apparu dans différents symboles, et lumières, et formes, et signes, mais Dieu n’était jamais venu vers lui en tant qu’être humain, pour lui parler d’une voix audible, comme le fait un être humain, de la bouche d’un être humain. Et rappelez-vous, la promesse est désormais en attente d’accomplissement, Sodome va être brûlée, le dernier message est en cours.

49     Et voici l’église nominale. Voici un Billy Graham moderne au milieu d’elle, pour les secouer.

50     Voici l’Église élue, qui n’est pas à Sodome, appelée, séparée. Ils ont un messager. Remarquez, le groupe d’Abraham a eu le Message. Et quel était-il? — Dieu, qui lui avait parlé tout le long, en symboles et en formes et tout, est monté vers lui. Et maintenant Il se manifeste dans la chair humaine et discerne la pensée qui est dans le cœur de Sara, derrière Lui. Et Abraham a dit: «C’est Élohim, Celui qui se suffit à Lui-même.» Rappelez-vous, immédiatement après cela, Sodome a été brulée. Réfléchissez à cela.

51     L’église est peut-être en train de recevoir son dernier signe. Vous avez crié de joie, vous avez eu la justification par Luther, la sanctification par Wesley, un temps béni, de cris et de joie, de parler en langues, d’interprétation des langues, de guérison divine. Mais où en sommes-nous maintenant? Dieu parle au milieu de nous, à travers nous, d’une voix audible, comme Il l’a fait là-bas. Et Il a promis de le faire. C’est la chose. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut fabriquer. C’est la Bible qui le dit. Jésus a dit qu’Il le ferait, se ferait connaître à nouveau. Remarquez qu’immédiatement après cela…

52     Abraham a plaidé pour Lot. Et Il a dit que s’Il trouvait dix personnes, qu’Il l’épargnerait. Mais les messagers qui s’y trouvaient n’ont pas pu même en trouver autant. Ils ont rejeté les messagers.

53     Comme ce qu’a dit Billy Graham lors d’un déjeuner, ici, dans notre ville, à Louisville, Kentucky. J’étais à ce déjeuner, et il a dit: «Je vais dans une ville…» Il a tenu sa Bible dans les airs… c’est un fervent de la Bible, et il a dit: «Je vais dans une ville y tenir une campagne, et j’obtiens trente mille conversions, ou décisions.» Il a dit: «Si dans six mois j’y retourne, je ne peux plus en trouver trente.» Et il a dit: «Paul allait dans une ville, et là, une personne se convertissait. Quand il revenait l’année suivante, ce converti avait fait des convertis, au point que ce converti en avait converti des centaines.» Il a dit: «Qu’est-ce qui se passe de nos jours?» Il a dit: «Vous, bande de prédicateurs paresseux.» Il a dit: «Vous êtes bien assis, les pieds sur vos pupitres, et vous ne sortiriez pas les visiter.»

54     Maintenant, qui suis-je, moi un illettré, pour contester le grand évangéliste? Mais j’aurais aimé lui dire quelque chose. Je lui aurais dit: «Billy, quel prédicateur a pris le converti de Paul?» Voyez?

55     C’est parce que Paul l’a emmené suffisamment loin pour que Christ vienne en lui, et il est devenu un feu vivant, jusque dans la Présence vivante. Non pas un mouvement intellectuel, ou un club social, ou une signature, ou une insistance à venir à l’église. Emmenez-les au baptême du Saint-Esprit, et ensuite il sera plein de feu, il mettra au monde des enfants. Comment pouvez-vous le faire s’il est stérile? Il ne pourra pas avoir d’enfants avant d’avoir lui-même la Vie. Et c’est de la seule façon que toute chose peut se re-proclamer, c’est par le germe. Et le germe qui est le Saint-Esprit qui était en Christ est dans le croyant.

56     Maintenant nous remarquons que le dernier signe offert à Abraham était littéralement Dieu, la Parole. Rappelez-vous, Dieu, la Parole promise qui lui avait été promise dès le commencement, lui a parlé dans une chair humaine. Un Homme se trouvait là, lui parlait, discernait les pensées qui étaient dans le cœur de Sara, elle qui était dans la tente, derrière Lui. Cela a été le dernier signe. Maintenant, Il était, avant de lui apparaître sous différents symboles, et ainsi de suite, comme la lumière, le feu, etc., Il lui était apparu, mais remarquez, immédiatement…

57     Je voudrais vous faire remarquer ce qui est arrivé au vieux couple. Là j’espère que vous ne me considérez pas comme étant quelqu’un qui veut bouleverser l’ordre existant. Et si vous ne le croyez pas, eh bien, voyez, laissez ça tranquille. Mais je voudrais simplement vous parler de ce que je crois être arrivé.

58     Avez-vous remarqué ceci: comment Sara va-t-elle avoir cet enfant? Elle a maintenant cent ans. On a dit: «Eh bien, c’était différent dans ce temps-là?» — La Bible dit que l’état de son sein était mort, et la Bible dit qu’ils étaient tous les deux avancés en âge.

59     Mais Il fait à Sara et à Abraham, de ce même point de vue, ce qu’Il a promis de faire à leur Semence. Et Il l’a fait! Je peux le prouver, les étapes mêmes qu’Abraham a suivies. Là regardez l’endroit où il se trouve ici, quand Dieu vient lui parler, dans une chair humaine, quand Il se fait connaître Lui-même à lui.

60     Comment Sara va-t-elle avoir cet enfant? Maintenant, Abraham avait vécu avec elle, et peut-être était-il… Il est dit: «Son corps était usé…» La Bible le dit. «Son corps, déjà amorti, l’état du sein de Sara, mort, mais il ne chancela pas. Il crut.» Maintenant voyez, si Sara…

61     Vous êtes un auditoire mixte, et vous me pardonnerez, mes sœurs. Vous écouterez votre docteur; moi je ne suis qu’un frère. Mais remarquez bien ceci: Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, est trop âgée pour supporter un accouchement. Son cœur ne le supporterait pas. Vous savez cela. Autre chose aussi, ses glandes mammaires étaient taries. On n’avait pas de centre médico-social ni de biberons stérilisés en ces jours-là. Voyez, il fallait que ce soit un sein maternel. Remarquez. Donc, comment va-t-Il s’y prendre? Comment va-t-elle avoir cet enfant? Son sein est mort. Elle est amortie dans son corps, et Abraham l’est aussi.

62     Savez-vous ce qu’Il a fait? — Il les a changés. Il les a changés en de jeunes gens. Je peux vous le prouver. Il a fait d’eux un jeune homme et une jeune femme, les a ramenés à l’état de leur jeunesse. Oh! quelle belle promesse!
    Vous dites: «Oh! frère Branham!»

63     Là, attendez une minute pour voir. Patientez. Ceci pourrait vous blesser quelque peu, blesser les légalistes, mais je voudrais que vous voyiez ceci pendant un petit moment. Nous enseignons ceci simplement comme une leçon d’école du dimanche. Il les a ramenés à leur état de jeune homme et de jeune femme, d’environ vingt ans.

64     Abraham, remarquez, est âgé. Sa barbe est très longue. Son corps est usé. Ses bras sont amaigris. Sara, une petite grand-mère clopinant sur sa canne, un petit châle sur ses épaules, un petit bonnet sur sa tête.

65     Le lendemain, eh bien, Abraham, le dos voûté, les cheveux blancs, et Sara de lui dire: «Abraham chéri, qu’est-ce, ta barbe a repris du noir.» «Sara, tes jolis yeux ont repris de leur éclat. Tes joues sont rosées.» Avant que le soleil ne se couche ce même soir, elle était redevenue une jeune femme, et lui un jeune homme.
    Vous dites: «Quel non-sens, frère Branham!»

66     Oh, oui, ce l’était, assurément. Voyez maintenant venir immédiatement une merveilleuse promesse et un type pour la Semence royale d’Abraham. Rappelez-vous, est-ce une promesse? — Oui, nous serons changés. Ils ont été changés à l’état d’un jeune homme et d’une jeune femme, montrant exactement ce qui attend l’Église, la Semence royale.
    Vous dites: «Est-ce une promesse?»

67     I Thessaloniciens 4.17: «La trompette de Dieu sonnera, et nous serons changés en un instant, en un clin d’œil, pour être ensemble enlevés.» Pourquoi? — Son corps, leurs corps ont dû être changés pour recevoir le fils. Et nos corps mortels devront être changés pour recevoir le Fils, parce que nous serons ravis. Nous devrons être d’un corps différent de celui-ci, car nous serons enlevés dans les airs, pour Le rencontrer. Amen. C’est tout à fait avec les Écritures, vous voyez. Ils ont été changés. Si jamais nous allons rencontrer le Seigneur dans les airs, nous ne pourrons Le rencontrer dans ces corps-ci, car ils sont liés à la terre. Mais nous allons en recevoir un, alléluia! qui montera dans l’Enlèvement.

68     Et ce qu’il y a de merveilleux en cela, c’est que nous sommes tout près de cet événement. Tous les éléments sont en place. Il ne reste plus beaucoup de temps maintenant, et un de ces matins il y aura un changement. Vous voyez?

69     Mais, rappelez-vous, c’est seulement à cette Semence royale que cela viendra. La venue de Jésus sera si secrète que le reste du monde n’en saura rien. Savez-vous, ils ne seront probablement pas trop nombreux. «Comme aux jours de Noé, où huit âmes ont été sauvées par l’eau, il en sera de même à la venue du Fils de l’homme.» «Étroite est la porte et resserré le chemin, et peu les trouveront.» Vous dites qu’il y en aura des millions? — Oui, les rachetés de tous les âges, bien sûr. Mais de ce lieu de ravissement, où nous nous tenons maintenant!

70     Que se produira-t-il un de ces jours? — Ils vont commencer à dire: «Là, vous savez, c’est ici la période de tribulations. Je pensais que l’église allait être enlevée avant ça.» — C’est pourtant vrai; non pas l’église mais l’Épouse. L’église passe par la période de tribulations, mais pas l’Épouse. Non monsieur. Elle est rachetée. Elle n’a plus rien à purifier. Elle est déjà pure. Le Saint-Esprit est venu en elle et l’a purifiée; Il a enlevé tout de la souillure du monde, et elle croit cette Parole et en est participante. C’est exact. Sans le Saint-Esprit, rien ne se fait. C’est l’Épouse qui sort de l’église. Et ce qui est appelé «le reste de la semence de la femme» est laissé et devra passer par la période de tribulations.

71     Vous savez, une fois, après que toutes les Écritures (Ésaïe, Malachie 3 et Ésaïe 40) eurent prophétisé la venue de Jean le baptiseur, Jean a rempli exactement ce que leurs écrits avaient prédit de lui. Et même les disciples sont venus à Jésus et Lui ont demandé: «Pourquoi les scribes (les Écritures) disent-ils qu’Élie doit venir premièrement?»

72     Il a répondu: «Il est déjà venu, et vous ne l’avez pas reconnu. Il est venu, et ils lui ont fait exactement ce qui était supposé lui être fait, et vous ne l’avez pas reconnu.»

73     Maintenant, c’est un de ces jours où vous pourriez dire: «Qu’en est-il de l’Enlèvement?»

74     «Il est déjà venu, et vous ne l’avez pas reconnu.» «Deux personnes seront dans un lit, l’une sera prise, l’autre laissée.» Vous savez, il y a de toute façon plusieurs centaines de personnes qui disparaissent de ce monde chaque jour. Ils ne peuvent pas s’arrêter à ça.

75     Et pensez seulement que les gens continueront à prêcher et croiront qu’ils obtiennent leur salut. Comme c’est triste.

76     Et Noé entra dans l’arche, et la porte se referma derrière lui, par la main de Dieu. Le soleil se leva et se coucha durant sept jours avant que quoi que ce soit n’arrive. Et les gens ont continué à prêcher, à se moquer, et tout le reste, ne reconnaissant pas que leur seul salut se refermait sur eux.

77     Pensez, des ministres seront toujours en train de former des prédicateurs et de les envoyer prêcher, et des œuvres comme celles-là, l’église sera simplement en mouvement; mais ils seront complètement privés de miséricorde, de tout, totalement retranchés. L’Enlèvement a eu lieu. «Que celui qui est souillé se souille encore», dit l’Écriture. «Il est déjà venu, et vous ne l’avez pas reconnu.» Pensez à cela ce soir, les amis, et prêtez attention à ce qui se passe.

78     Il n’y a rien en ce monde qui puisse maintenant vous réconforter si ce n’est la Parole de Dieu. Vous voyez? Il n’y a pas d’autre espoir en dehors de ça; votre nation, nulle part ailleurs.

79     Nous sommes rongés jusqu’au cœur. Vous savez ça. Le communisme a rongé la chose. Comme c’était prédit. Vous n’allez pas pouvoir arrêter ça. La Bible l’avait prédit ainsi, c’est pourquoi vous n’allez rien pouvoir arrêter. C’est tout.

80     Soyez prêts pour l’Enlèvement. C’est la seule chose à faire.

81     I Thessaloniciens 4.17 dit que «nous serons changés», comme Abraham l’a été, «et enlevés», un corps différent. Maintenant, Abraham, leurs vieux corps devaient être changés. De même les nôtres devront être changés, pour répondre à la promesse. Nous devrons être changés. Là vous dites: «Ces vieux corps?»

82     Je prêchais à un groupe Kiwanis, ici, il n’y a pas longtemps. Par après, un docteur est venu et m’a dit: «M. Branham, j’apprécie votre discours, mais, vous savez, je ne peux rien croire de tout cela avant que ça ne soit prouvé scientifiquement. Vous savez, la naissance virginale et ces choses-là, et qu’Il était Dieu!»

83     Je lui ai répondu: «Vous ne Le croirez jamais, parce qu’on ne peut pas prouver Dieu scientifiquement. C’est par la foi que vous devez Le croire, par la foi.»

84     Il a dit: «Eh bien, je ne crois rien de ce qui n’est pas scientifique.»
    J’ai dit: «Êtes-vous marié?»
    Il a répondu: «Oui, monsieur.»
    J’ai dit: «Aimez-vous votre femme?»
    Il a répondu: «Certainement que je l’aime.»

85     J’ai dit: «Alors montrez-moi de manière scientifique ce qu’est l’amour. J’aimerais en acheter, si vous voulez bien m’indiquer quel drugstore en vend. J’en ai réellement besoin.» Vous voyez, une chose simple.

86     J’ai dit: «Je vous ferai une question. Êtes-vous fait de la poussière de la terre?»
    Il a répondu: «Oui, monsieur.»

87     J’ai dit: «Nous recevons cette poussière en mangeant les aliments de la terre, c’est-à-dire la flore, et ainsi de suite.»

88     Vous voyez, c’est seulement par une substance morte que vous vivez. Voyez? Si vous êtes en vie, quelque chose doit mourir, pour que votre corps conserve sa force vitale. Si vous mangez des pommes de terre, c’est une substance morte. Si vous mangez du bifteck, c’est qu’une vache est morte. Si vous mangez du porc, un cochon est mort. Si vous mangez des légumes, ils sont morts. C’est une forme de vie. Et vous conservez seulement la vie, au point de vue naturel, que par la substance d’une chose morte. Une substance morte! Cela ne vous emmène-t-il pas à penser, mon ami, que vous ne pouvez éternellement vivre que par la substance d’une chose qui est morte pour vous? Christ est mort, il est vrai, et ressuscité, pour confirmer Sa divinité. Remarquez maintenant.

89     J’ai dit: «Docteur, si je me nourris d’aliments, alors chaque fois que j’en mange, cela va dans mon corps et fabrique des globules.»
    Il a dit: «C’est exact.»
    «Donc chaque fois que je mange, je renouvelle ma force vitale.»
    Il a dit: «C’est exact, ce sont de nouveaux globules.»

90     J’ai dit: «Dans ce cas, j’aimerais vous faire cette question. Quand j’avais seize ans, je mangeais du maïs, des fèves, des pommes de terre et de la viande, tout comme je le fais aujourd’hui. Et chaque fois que j’en mangeais, je prenais du poids et de la force. Et puis quand j’ai eu près de vingt-deux ans… Tout être humain, peu importe la quantité ou la qualité de son alimentation, son corps vieillit et s’affaiblit. Maintenant, si je verse l’eau de ce verre dans cet autre verre, et que je le remplisse à moitié, et que je continue à verser, après l’avoir déjà rempli de moitié, plutôt que de se remplir, il se vide. Prouvez-moi scientifiquement comment cela se fait. Voyez? Comment se fait-il que je mange les mêmes aliments, renouvelant ma force vitale chaque jour selon… Des preuves, des preuves scientifiques ont démontré que je renouvelle ma force vitale quand je reconstitue de nouveaux globules, les mêmes que lorsque j’avais seize ans. Mais pourquoi est-ce que, depuis mes vingt ans et quelques, ça ne dépend plus de la quantité de nourriture que je prends? car je diminue, vieillis sans arrêt, et m’affaiblis tout le temps? Au lieu de me renouveler, comme cela le faisait autrefois, maintenant cela m’affaiblit.» — C’est un rendez-vous. C’est ce que c’est.

91     Mais Dieu a pris une photo de quand vous aviez à peu près vingt ans, si rien n’a interféré, comme pour ce jeune garçon infirme qui est ici. C’est comme une tige de maïs qui s’est mise à pousser et sur laquelle une chose est venue se déposer et qui l’a fait pousser croche; si vous pouvez déplacer cette méchante chose qui la fait pousser croche, la tige va se redresser. Elle le devra, c’est tout. Remarquez, si rien ne l’interfère, voilà, de belles jeunes dames, de beaux jeunes hommes. Vous et votre mari ensemble, de modernes Adam et Ève, comme au commencement. Dieu a dit: «Les voilà. Toi, la mort, tu les poursuis, tu peux même commencer à les avoir, mais tu ne peux pas entièrement les avoir avant que Je les rappelle.» C’est quoi maintenant? — C’est le négatif. Oh là là! Voyez?

92     C’est exactement ce qu’Il a fait à Sara et à Abraham. Il a effacé leur vieillesse. La vieillesse représente la mort. Et il n’y aura pas de représentations de la mort dans le Ciel. Voyez, tout souvenir de la mort sera effacé, et la vieillesse n’existera pas. Nous serons tous jeunes. C’est une photo de votre jeunesse que Dieu a prise de vous. Et là Dieu a ramené Abraham et Sara de nouveau à cet âge favorable de leur jeunesse. Voilà où nous nous trouvons.

93     Une autre preuve que j’aimerais vous montrer maintenant. Je sais, je sens que ça ne passe pas trop bien. Vous ne le croyez pas. Eh bien, permettez-moi de vous poser cette question. Laissez-moi vous apporter quelque chose. Laissez-moi vous montrer que cela leur est bien arrivé. Surveillez ça.

94     Regardez sur la carte, à l’endroit où ils se trouvaient quand Dieu leur est apparu, à proximité de Sodome. Tout de suite après, ils ont entrepris de se rendre à Guérar, situé à près de cinq cents kilomètres de là. C’est tout un voyage pour des gens âgés. Voici ce vieil homme à longue barbe, appuyé sur son bâton. Voici la petite grand-mère, vous savez, avec son petit bonnet, avançant en traînant les pieds derrière lui, des petits pas de dix douze centimètres.

95     Et puis le problème s’est trouvé à leur entrée à Guérar, où se trouvait Abimélec, un roi en quête d’une bien-aimée. De toutes les belles femmes qu’il avait là-bas, les filles des Philistins, quand il vit Sara, il tomba amoureux d’elle et voulut la marier. N’est-ce pas? — [Amen.] Ha-ha! Oh!

96     Oh, frère, la Bible est comme une lettre d’amour. Vous devez lire entre les lignes pour en saisir le sens. Dieu a dit: «Il l’a caché aux yeux des sages et des intelligents, et l’a révélé aux petits enfants.»

97     Quand je suis au dehors, en mission, ma femme m’écrit. Je l’aime et elle m’aime. Elle dira: «Cher Bill, je viens de coucher les enfants. J’ai travaillé aujourd’hui.» Je comprends ce qu’elle écrit. Mais, voyez, je l’aime tant, que je peux lire entre les lignes. Je sais de quoi elle parle. Elle n’a pas à me l’expliquer. Je sais, parce que je peux lire entre les lignes.

98     C’est ainsi avec Dieu, quand on n’essaie pas de comprendre d’un point de vue journalistique ou théologique. Mais tombez en amour avec Lui, agenouillez-vous et prenez-Le vraiment dans votre cœur. «L’amour de Dieu étant déversé dans leur cœur par le Saint-Esprit.» Ensuite allez lire la Bible et vous Le verrez d’entre les lignes. Voyez, vous comprenez ce qu’Il dit. Ce n’est pas décrit tout droit dans la Parole. Jésus a remercié le Père parce qu’Il avait caché ces choses aux yeux des sages et des intelligents. Maintenant, personne d’autre ne pourrait lire les lettres de ma femme comme moi, parce que je l’aime de cette façon, et c’est de cette façon qu’elle m’écrit. C’est de cette façon que Dieu vous écrit. C’est entre les lignes que vous Le lisez.

99     La voici ici maintenant, la Sara, parmi les autres. Pourriez-vous imaginer la petite mémé, vous savez, au milieu de toutes ces jolies filles de la place, en compagnie de Philistins, à Guérar. Et là, Abimélec, un beau jeune roi, se veut une bien-aimée; aussi use-t-il de vigilance. Elles sont jolies, et tout. Mais il voit venir mémé, vous savez, tremblotante, nerveuse, et il dit: «C’est celle que j’attendais. C’est elle! Oh!»

100     Et Abraham lui avait dit: «Voudrais-tu me faire cette grâce, Sara. Tu es belle de visage, tu sais. Quand tu seras là, dis que je suis ton frère; moi je dirai que tu es ma sœur. Sans quoi ils me tueront et te prendront.»

101     Elle n’aurait pu avoir deux maris en même temps, vous savez. Un de ces jours, je vais prêcher là-dessus. Et puis, vous dites que La semence du serpent a soulevé quelque chose, alors attendez que ceci sorte.

102     Ensuite nous voyons que lorsqu’il vit venir la petite mémé, Abimélec tomba en amour avec elle et voulut la prendre pour épouse.

103     Pensez à cela. Voyez-vous vers quel âge ça les avait ramenés? C’est sûr, Il le devait.

104     Cette Bible, cette lettre d’amour, est quelque chose que Dieu nous écrit. Il l’a caché aux yeux des sages et des intelligents, et Il la révélera aux enfants.

105     Il a caché Sa venue. Il a caché Jésus aux pharisiens, ces étudiants des Écritures. On n’a personne comme eux de nos jours. Leur haute scolarité ne leur a pas permis de Le reconnaître. Il était caché. La Bible dit qu’Il l’était.

106     Et, vous savez, la Bible dit que le clergé de ce jour-ci ne verrait rien non plus. «Emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, déloyaux, calomniateurs, intempérants et ennemis des gens de bien.»
    Vous direz: «Ce sont les communistes.» Non, non.

107     «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.» Voyez? C’est exact. «Car d’entre eux sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d’un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce», et ainsi de suite. Remarquez.

108     Maintenant, nous retrouvons ici Abraham. Et Abimélec s’est présenté, et a dit: «C’est la femme que j’attendais depuis toujours.» Il fit appel aux filles qui allèrent la chercher, et, oh, peut-être lui faire une toilette, pour qu’elle ressemble à une reine de quelque sorte.

109     Je veux que vous remarquiez ici la grâce de Dieu envers Son prophète. Ceci pourrait peut-être vous faire ravaler un peu, mais c’est la vérité. Peu importe à quoi ça ressemble, comparez avec ce que dit la Bible.

110     Là je peux voir Abimélec, il pense: «Demain, je marierai cette jolie fille hébraïque. Elle est là dans les chambres, et mes servantes sont en train de la parfumer, de la coiffer, de lui faire une toilette.» Maintenant, pourriez-vous vous imaginer un vieille femme de quatre-vingt-dix ans se faire faire une toilette dans le but de marier un jeune roi? Aussi découvrons-nous qu’il fit préparer cette belle fille hébraïque. Il prit son bain, s’étendit, se dénoua les jambes, après avoir fait ses prières; il s’étendit et pensa: «Oh là là!»

111     Maintenant, pouvez-vous imaginer Abraham lui jouer un tour comme celui-là, un homme qui aurait dit une pareille chose de sa femme? Parlez-moi d’un froussard! Abraham a fait ça. Et là, il est dehors, après avoir dit une pareille chose.

112     Et, cette nuit-là, Dieu est apparu à Abimélec en songe, et lui a dit: «Tu es un homme mort. Elle est une femme mariée.»

113     Il a dit: «Seigneur, tu connais l’intégrité de mon cœur. Elle a dit qu’il était son frère, et lui-même m’a dit qu’elle était sa sœur.»

114     Il a dit: «Je connais l’intégrité de ton cœur, c’est pourquoi Je t’ai gardé de pécher contre Moi. (Voyez?) Mais son mari est Mon prophète.» Regardez la grâce pour Son prophète, même s’il était dans l’erreur. Voyez? Il a dit: «Il est Mon prophète. Je n’entendrai pas tes prières. Rends-lui sa femme, et qu’il prie pour toi. Si tu ne le fais pas, ta nation entière périra.» (Chaque femme était devenue stérile.) Pensez à cela. C’est exactement ce qu’Il a dit. Et Abimélec était un homme de bien et craignait Dieu. Oui monsieur.

115     Mais vous voyez ce que la grâce de Dieu fait? Là se tenait Son prophète, qui avait donné sa femme en mariage à un autre, attendant même la promesse de l’enfant et ces choses-là, et la grâce de Dieu est demeurée avec cette Parole sans regarder au reste. C’est exact.

116     «Son mari est Mon prophète. Et Je n’entendrai pas ta prière. Même dans ta justice, et ta bonté, et ton intelligence, si lui ne prie pas pour toi, tu es mort.» Il prit donc Sara et la rendit. Oh là là!

117     Puis Isaac naquit. Maintenant, pour terminer, rapidement je veux vous apporter quelque chose. Isaac naquit et la promesse fut accomplie.

118     Après la naissance d’Isaac, le jeune garçon avait environ douze ans quand Dieu fit passer une double épreuve à Abraham. Après l’avoir déjà éprouvé durant vingt-cinq ans, Il lui fit ensuite passer une double épreuve. Maintenant Il dit: «Abraham, Je veux que maintenant tu prennes ce fils, ton fils unique, et que tu l’emmènes sur une montagne que Je te montrerai dans une vision, et que tu l’y emmènes et l’offres en holocauste.»

119     Et il est dit qu’il ne refusa pas de le faire. Il se leva le lendemain matin, suivant la direction du Seigneur, sella ses ânes, prit du bois, le fendit, et partit avec les ânes. Il voyagea durant trois jours, et puis il vit le lieu de loin, levant les yeux, après avoir voyagé trois jours. Abraham se trouvait à trois jours de chez lui. Les hommes alors ne voyageaient pas dans des véhicules motorisés, comme aujourd’hui, et un homme normal peut marcher quarante kilomètres par jour. Voyez? Où s’est-il rendu? — Dans le désert.

120     Et il a dit: «Vous, attendez ici.» J’aime ceci en Abraham. Il a dit aux serviteurs: «Vous garderez les ânes ici, et moi et mon fils nous irons jusque-là pour adorer, puis nous reviendrons auprès de vous.»

121     Comment va-t-il faire cela, puisqu’il montait jusque-là pour le tuer? Dieu lui a dit: «Monte jusque-là et prends sa vie.»

122     Mais qu’a dit la Bible, en Romains 4? «Abraham savait qu’il l’avait reçu comme provenant des morts, et était pleinement persuadé que Dieu était capable de le ressusciter d’entre les morts, d’où il l’avait reçu en tant que figure.» Voyez?
    Il leur a dit: «Vous, vous attendrez ici.»

123     Comment cela va se faire, je ne peux vous le dire. Pouvez-vous réfléchir à cela, sœur, vous qui avez un enfant dans les bras, et cette maman assise dans une chaise roulante, là un petit garçon, et ici un papa? Je ne sais pas comment Il va le faire. Je ne sais tout simplement pas comment Il va le faire. Mais Il va le faire parce qu’Il a promis de le faire, sur la base de votre foi. Il le fait aux autres. Voyez?

124     «Le jeune et moi, nous reviendrons. (Voyez?) Attendez ici, tandis que nous irons adorer.»

125     Et il chargea le bois sur son petit Isaac, un type de Christ portant Sa croix, et marchèrent jusqu’au sommet de la montagne. Puis le petit Isaac s’interrogea, et il demanda: «Mon père!»
    Il répondit: «Me voici, mon fils!

126     Il reprit: «Eh bien, voici l’autel, voici le feu, voici le bois, mais où est l’ageau pour l’holocauste?»

127     Écoutez maintenant ce que répond Abraham: «Mon fils, Dieu se pourvoira Lui-même de l’agneau pour l’holocauste.» Ce qui signifie, «le sacrifice pourvu par Dieu», Jéhovah-Jiré. L’agneau pourvu de l’Éternel.

128     Et quand il lui lia les mains et le mit sur l’autel, imaginez quel temps il a pu passer. Après l’avoir attendu pendant vingt-cinq ans, Dieu lui demandait de détruire la seule évidence dont il avait témoigné durant toutes ces années. Il était la honte parmi les gens, on se moquait de lui. Et ici Dieu lui dit: «Détruis la chose même qui te donne la seule espérance que tu peux avoir, de voir Ma Parole être accomplie en toi. Je te donne le garçon. Il a douze ans. Tous l’ont reconnu, je vais quand même faire de toi un père des nations, mais va tuer ton fils.» Pourriez-vous vous imaginer cela?

129     Dieu nous montrant simplement que quoi que les autres disent, ou si c’est contraire à cette Parole, refusez d’y regarder. Une réelle Semence d’Abraham croit cela.
    «Tue ce fils.»

130     Et Abraham le mit sur l’autel. Vous imaginez-vous, relevant ses petits cheveux ondulés de son visage, et ses petits yeux bruns qui le regardaient comme cela, et ses petites lèvres qui tremblaient. Et ce long couteau que son père sortait maintenant de… Parlez-moi d’un père! Il releva son menton pour pouvoir lui enfoncer le couteau dans la gorge, oh! en obéissance à Dieu! Au mépris de l’apparence, il dit: «Je l’ai reçu comme provenant des morts. Dieu est capable de le ressusciter.» Il leva son couteau et commença…

131     Et le Saint-Esprit saisit sa main, et dit: «Abraham, Abraham!»
    Il dit: «Me voici.»

132     Il reprit: «N’avance pas ta main. Je sais que tu M’aimes et que tu Me fais confiance, et que tu ne M’aurais pas refusé ton fils, ton unique.»

133     Et à ce moment, il y eut là un bélier, qui était retenu par les cornes, dans le désert, derrière lui.

134     Je voudrais vous poser une question, frère, sœur. D’où venait ce bélier? Regardez ça, vous êtes à trois jours de toute civilisation, dans le désert, où rôdent les fauves, les chacals, les chiens et les bêtes sauvages de toutes espèces, qui auraient eu vite fait de le dévorer. Et, de plus, il est au sommet de la montagne où il n’y a pas d’eau. Il avait ramassé tout autour de là des pierres pour bâtir l’autel, et le bélier n’y était pas. Mais quand Dieu en eut besoin, il se trouva là. Et ce n’était pas une vision. Il le tua de son couteau et le sang coula de l’animal. Il expira. Dieu venait tout juste de l’appeler à l’existence, et Abraham lui reprit la vie la minute qui a suivi. Vous voyez? Jéhovah-Jiré, «l’Éternel se pourvoira Lui-même d’un agneau».

135     L’impossibilité du bélier de s’y être trouvé. Si quelqu’un est au courant de la vie des moutons dans une jungle, dans un désert comme celui-là, où se trouvent toutes les bêtes sauvages, ils auraient eu vite fait de le dévorer. Il n’aurait pas pu survivre en cet endroit. Et ici, au sommet de la montagne où on ne trouve pas d’eau, pas d’herbe ou rien d’autre, et quelques minutes auparavant il ne se trouvait pas là, et à l’instant où Dieu eut besoin de ce bélier, il se trouva là. Il l’appela à l’existence.

136     Tout comme Il lui était apparu là-bas. Élohim eut besoin d’un corps, Il eut besoin d’un corps dans lequel habiter, et Il lui fallut seulement de rassembler la lumière cosmique et le pétrole, et ainsi de suite, et d’entrer dans ce corps. Vous voyez? Il est Dieu.

137     C’est ce qu’Il fera avec vous, quand vous ne serez pas plus qu’une cuillerée de cendres dans la poussière. Il parlera encore, et vous serez là. Il appellera votre nom, et vous répondrez. La Semence d’Abraham, … cette promesse accomplie.

138     Remarquez, c’était un bélier. Si vous m’accordez un moment de plus, j’aimerais expliquer ceci. Vous savez, l’autre soir j’ai mis cela de côté. Je ne l’ai même jamais expliqué à mon église. Vous souvenez-vous quand Il a confirmé ce sacrifice, confirmé cette alliance avec lui, en prenant une brebis, une génisse (un veau femelle), et en les divisant, puis en prenant un bélier… Maintenant, rappelez-vous, lorsque la Semence royale de Sa foi… vous vous souvenez, ce n’était pas une femelle, c’était un mâle. C’est par le mâle que la promesse est accomplie. Remarquez, un bélier, un mâle. Un mâle, afin de satisfaire à la Parole. Il est la Parole, ce Bélier, non pas une femelle. Les femelles ont premièrement été offertes, vous vous rappelez, en Genèse 15; elles ont été les premières à être déposées; il a ensuite pris un bélier. Le bélier est venu en dernier. Le Mâle, le Bélier, la Parole pourvue. Non pas la brebis, l’organisation, l’église, vous voyez; non pas la femelle, l’église, mais le Mâle, le Bélier. Amen. C’est pourquoi Il est né en avril.

139     Non pas en décembre, comme l’église romaine le prétend, la fête du dieu-soleil, un 25 décembre, au temps du solstice, et l’associant à la Sienne, si vous avez étudié l’histoire de l’église. Et vous comprendrez qu’ils ont mis ça là… C’était la fête du dieu-soleil, l’astre solaire, quand il ne bouge presque plus. Durant cinq jours rien ne change, du 20 au 25 décembre. Ils ont fait de la naissance du Fils de Dieu et de la fête du dieu-soleil une même fête, compromettant le christianisme avec le paganisme. Il n’aurait pu naître un 25 décembre, quand les montagnes de Judée sont recouvertes de neige.

140     Il est né comme tous les agneaux naissent. Il est né au printemps. Et il devait naître sous le signe du Bélier, parce qu’Il était un Bélier, et le signe du Bélier est en avril. Exactement. Il naquit sous ce signe du Bélier. C’est ce qu’Il était. Il était le Bélier de Dieu. C’est Lui sur la montagne qui prit la place d’Isaac. Amen. Ne le voyez-vous pas?

141     Voici, démontré ici clairement, l’Épouse-Semence royale ne sera pas appelée par la femelle église, par le sacrifice de la dénomination brebis. Non, mais par Lui, la Parole manifestée du Bélier, car Il est la Parole et le Bélier. Non pas appelée par son nom à elle, mais appelée par Son nom à Lui, a-t-Il dit. Il se «choisirait un peuple des nations», pas pour son nom à elle, mais «pour Son Nom à Lui»; elle porterait Son Nom. Oh là là! De quoi avez-vous peur, alors? Un peuple des nations porterait Son Nom, le Bélier; non pas son nom, l’église, non pas elle, mais Lui. Alléluia!

142     La Semence royale verrait cela. Ne pouvez-vous pas voir Malachie 4 en train de se réaliser? «Afin de ramener la foi originale, la Parole de Dieu!» Je suis sûr que vous pouvez le voir. Nous n’aurons pas à le rendre plus clair. Laissons partir cette dénomination. Revenons à cette Parole. Et la voix du dernier jour, et le signe du dernier jour, est pour ramener les gens à la foi originale, comme Malachie 4 nous le dit, les ramener à la Parole.

143     Et Il était la Parole, non pas elle, Lui, amen, le Nom du Seigneur Jésus, la Parole confirmée maintenant par la promesse, la Parole qui est promise.

144     Saint Jean 14.12: «Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi.» Malachie 4 dit la même chose. Aussi, Luc 17 nous dit que dans les derniers jours, l’état du monde se présentera exactement dans l’ordre, «comme il en était du temps de Sodome», et Dieu descendrait, manifesté dans une chair humaine, et connaîtrait les secrets des cœurs …?… Jésus a mentionné cette chose, qu’elle aurait lieu «dans les jours où le Fils de l’homme serait révélé», à la fin du monde.
    Vous voyez, ce n’est pas l’église: «Joignez ceci, joignez cela.»

145     C’est, venez à Lui! C’est ce que la semence d’Abraham a obtenu là, le sacrifice offert. Plutôt que de sa semence littérale, parlons de sa Semence spirituelle, amen, de Sa Semence royale, la Semence-Reine? Amen. Oh, si vous pouviez seulement voir ça! Rappelez-vous, qu’est-ce que c’est? — C’est la chair et l’Esprit s’unifiant, devenant un.

146     Allez voir en Matthieu, chapitre 3. Ici était la chair, le Fils de Dieu né d’une vierge, sortant de la ville pour aller vers Jean le baptiseur.

147     Il le trouva là, debout dans l’eau. La Bible dit: «La Parole du Seigneur vient toujours au prophète.» N’est-ce pas vrai? Et Jean était un prophète. Ils n’avaient pas eu de prophète depuis des centaines d’années.

148     Mais voici qu’il était là, un prophète, et il prophétisait que Jésus allait venir. Il était allé dans le désert, et disait avoir vu un signe. Dieu lui a dit que ce signe allait suivre ce Messie, quand Il viendrait.» Il a dit: «Il se tient quelque part au milieu de vous maintenant. Il en est un parmi vous, duquel je ne suis pas digne de délier les souliers. Il sera manifesté l’un de ces jours. Et quand cela se fera, alors il faudra que je diminue et qu’Il croisse.»

149     Il arriva qu’en levant les yeux il vit ce signe. Il dit: «Le voici qui vient. Voici l’Agneau de Dieu qui prend le péché du monde.»

150     Le vieux prédicateur baptiste, docteur Davis, qui m’a baptisé dans la fraternité de l’église baptiste, a discuté de cela avec moi une fois. Il a dit: «Tu sais ce qui est arrivé là, Billy?»
    Et j’ai répondu: «Non, je ne sais pas, docteur.»

151     Il a dit: «Voici ce qui est arrivé. Jean n’avait jamais été baptisé. Jean a baptisé Jésus, et ensuite Jésus a baptisé Jean.»
    J’ai dit: «J’en sais rien.»

152     Aussi j’ai continué à prier à ce sujet. Un soir, dans une vision, voici ce qu’il en était. Voyez, Il n’a jamais, jamais, Jésus n’a jamais baptisé Jean. Eh bien, quoi?

153     Il a dit: «C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi. Pourquoi viens-Tu à moi?»
    Jésus a dit: «Laisse faire maintenant.»

154     Surveillez leurs regards, de ces deux grands hommes sur la terre; là se trouvait Dieu, ici se trouvait Son prophète, et la Parole est venu au prophète. Si la Parole est dans une chair, elle ira au prophète. Peu importe l’endroit, elle ira au prophète. Elle se doit de le faire. C’est ce que dit la Bible. Il était la Parole. «Au commencement était la Parole. Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous.» Et ici est venue la Parole au prophète, au milieu du fleuve, pour accomplir et confirmer sa prophétie. Amen. Voici qu’Il était là, et leurs regards se sont rencontré. L’un le prophète, l’autre la Parole.

155     Et lui, Jean, s’est humilié devant Lui. Il a dit: «C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par Toi, et Tu viens à moi?»

156     Il a dit: «Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions tout ce qui est juste.»

157     Jean, étant prophète et connaissant cette Parole (car la Parole est venue à lui), savait que c’était le Sacrifice. Et selon la loi, le sacrifice devait être lavé avant d’être présenté. C’est exact. Il baptisa Jésus parce qu’Il était le Sacrifice attendu. Avant de passer à Sa vie publique, Il devait être baptisé, parce que le Sacrifice doit être lavé avant d’être présenté. Amen. Il Le baptisa.

158     Et dès qu’il L’eût baptisé, Il sortit de l’eau. Il regarda et vit l’Esprit de Dieu, comme une colombe, et une voix en fit entendre ces paroles: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection.» Dieu et l’homme devenus un.

159     Adam et Ève étaient un, au commencement. Et quand ils les ont séparés, elle tomba, en rapport à la Parole. Elle manqua à la Parole. Elle tomba.

160     Chaque âge de l’église est tombé de la même manière, pour avoir mal interprété la Parole. Laissant l’interprète, ce Satan qui l’avait interprétée à Ève, «Oh, cela ne pourrait certainement pas être vrai. Ceci, certainement, celles-ci, certainement, ne peuvent être vraies. Ceci ne peut… Oh oui! je sais, certainement…»

161     Mais si Dieu l’a dit, ça ne peut être que vrai. Il n’y a pas de «certainement» à cela. Vous devez naître de nouveau. Vous devez recevoir le Saint-Esprit. C’est cela ou vous périrez!

162     Et ici Il est descendu, Jésus et Dieu sont devenus un. Ils se sont unis.

163     Comme en Éden, où Adam et Ève étaient au commencement le même esprit. Leurs noms étaient Adam. Voyez? Il était à la fois Adam et Ève, ensemble. Et une fois séparés, pour être éprouvés, qu’est-il arrivé? Ève tomba, quant à la Parole. C’était la Parole. Adam l’a suivie, afin de la racheter, mais il ne le pouvait pas. Il n’en était pas digne.

164     Ensuite est venu le second Adam, pour racheter l’Église, qui représentait l’ombre et le type.

165     Maintenant, aussi certain qu’Adam et Ève devaient être le même esprit, Christ et l’Église doivent être le même Esprit, le même ministère. «Les choses que Je fais, vous les ferez aussi.» Vous voyez ce que je veux dire? Ils doivent s’unir ensemble. La chair et le sang et Dieu devaient s’unir ensemble et être un seul Esprit. Et Jésus-Christ et Son Église sont un seul Esprit. Comment l’église peut-elle nier la création, comment l’église peut-elle nier cette chose que Christ leur a demandé de faire, comment pouvons-nous renier cela et aller ensuite dire que nous sommes de Christ? «Si vous demeurez en Moi, et Mes Paroles en vous, demandez ce que vous voudrez et cette chose vous sera accordée. Je suis le Cep, vous êtes les sarments, et la Vie qui est dans la vigne va dans le sarment pour porter le fruit.» Des porteurs de fruits!

166     «Et toute branche qui ne porte pas de bon fruit est retranchée.» C’est ce qu’ont fait les organisations, elles l’ont brisée, ont mélangé la Parole, et sont parties comme ça. L’une commence de cette façon-ci, et l’autre de cette façon-là, et la première chose que l’on sait, c’est qu’un tout petit groupe de Rickies y entrent et y émettent leur idée, et, la première chose que vous savez, ça devient une tour de Babel. Il les émonde tout simplement. Jamais une organisation ne s’est relevée, elle s’est toujours écroulée. Chacune d’entre elles est tombée, pour ne plus réapparaître. […]

167     …. Remarquez bien en ceci maintenant, ils doivent devenir un. Jésus a dit: «La Vie qui est en Lui sera dans Son Église.» Et ici se trouve exactement ce qu’Il a promis dans les derniers jours, que la Vie qui était en Christ sera manifestée dans les jours où le monde se trouvera dans une condition sodomite, comme ça l’est aujourd’hui. Ne peux-tu pas voir, frère, sœur?

168     Quel bien cela apporte-t-il de se joindre à l’église si Christ n’est pas dans votre vie, si Christ ne s’identifie pas Lui-même dans votre vie? Vous voyez, c’est ça. «Ces signes accompagneront ceux qui croient.» C’est ce qu’Il a dit. Comment pouvez-vous le prétendre, s’ils n’y sont pas, comment pouvez-vous déclarer être de Christ?

169     Vous dites: «Frère Branham, comment pensez-vous être capable de faire accepter cela aux gens, en ce jour intellectuel, quand tout est une dénomination?»

170     Je demandais à une femme il y a quelque temps: «Êtes-vous chrétienne?» Nous étions dans un hôpital. Elle m’a répondu: «Sachez bien que tous les soirs je fais brûler un cierge.» Comme si cela avait rapport au christianisme.

171     Je suis allé prier pour une autre femme, et une autre dame était couchée là, malade, elle et son fils. Je suis entré dans la chambre. J’ai dit: «Madame, je connais votre nom. Vous êtes Mme Oliver.»

172     Elle a dit: «Oui, frère Branham.» Elle a dit: «Je suis très malade, frère Branham. Le docteur ignore tout de mon cas. Prieriez-vous? C’est pour ça que je vous ai appelé.»

173     J’ai dit: «Certainement, sœur Oliver.» J’ai dit: «Si vous voulez pencher la tête?»
    Elle a dit: «Un instant, tirez ce rideau.»

174     Et j’ai repris: «Eh bien, très bien, je ne vais que prier. Êtes-vous chrétienne?»
    Elle m’a répondu: «Nous sommes méthodistes.»

175     «Eh bien, ce n’est pas ce que je vous ai demandé. Je vous ai demandé si vous étiez chrétienne.»
    Elle a dit: «Tirez ce rideau.»

176     Voyez, c’est à ce point étroit. Comment une personne pourrait-elle jamais trouver le chemin? Ce sont l’obscurité et la noirceur, les différences confessionnelles qui les retranchent des bénédictions de Dieu. Cela existe dans toutes les dénominations. C’est exact. Frère, n’allez pas chez la femelle, prenez le Mâle. Ne prenez pas son nom à elle, prenez le Sien, voyez, prenez Son Nom.

177     Vous dites: «Frère Branham, comment allez-vous faire comprendre cela aujourd’hui? Comment allez-vous réussir cela?»

178     Il a fait la promesse qu’Il le ferait. Il a dit: «Ne crains point, petit troupeau, car c’est la volonté de votre Père de vous donner le Royaume.»
    «Comment va-t-Il le faire?»

179     Il est toujours ce Jéhovah-Jiré. Il est toujours ce Jéhovah-Jiré. Dieu se pourvoira pour Lui-même une Église. «Il est capable de ces pierres de susciter des enfants à Abraham.» Il est certainement Jéhovah-Jiré.
    Vous dites: «Est-ce que ça va marcher?» C’est certain, Dieu l’a dit.
    «Pensez-vous jamais pouvoir y arriver?»

180     Moi je ne le peux pas, mais Lui le peut. Ma responsabilité n’est pas de le faire arriver. Ma responsabilité est de le prêcher. C’est à Lui de le confirmer. C’est Lui. Si je prends position pour la vérité, Il y sera. Il l’a prouvé, et Il le prouvera encore.
    Vous dites: «C’est terriblement sombre.»

181     Oui, je le sais. Et tous les ecclésiastiques s’en vont dans cette imposante organisation, pour être égorger.
    Alors, quelle sera votre position là-dedans?

182     Ça me rappelle une petite histoire. Je vais vous la raconter avant de terminer. À Carlsbad, au Nouveau Mexique, ils ont là des cavernes. Ils descendent jusqu’à un kilomètre et demi dans la terre. J’ai jamais aimé ça. Ils me font toujours penser à des taupes. On descend là-dedans et ça devient aussi sombre que la nuit dans le fond. Et il y avait là une fillette, oh, probablement comme la petite là-bas, et son petit frère de cet autre côté, accompagnés d’un guide qui les y emmenait. Ils étaient donc là dans ce lieu sombre, et il y avait de la lumière, toutes les lumières étaient allumées.

183     Le guide s’est glissé près de l’interrupteur… le petit garçon l’accompagnait, suivait le guide. Donc le guide a saisi l’interrupteur et a fermé les lumières. Oh là! parlez-moi d’une obscurité! À plus d’un kilomètre dans la terre, vous savez, c’est si sombre que vous ne pourriez pas même y voir votre main.

184     Et cette petite fille criait avec tout ce qu’il y avait en elle. Elle s’est mise à sauter et à crier, crier aussi fort que…

185     Et par-dessus tous ces cris, son petit frère lui a dit: «Ohé, petite sœur! Ohé, petite sœur!»
    Elle a répondu: «Qu’est-ce que tu veux, petit frère.»

186     Il a répondu: «N’aie pas peur. Il y a un homme ici qui peut allumer les lumières.»

187     Il y a un Homme ici qui peut allumer les lumières. Il est Jéhovah-Jiré. Voyez? Il y a un Homme ici, qui est au milieu de nous, ce soir, le Saint-Esprit. Il peut allumer les lumières. Il est la Parole, un Homme ici qui peut allumer les lumières. Je ne sais pas comment Il va le faire. Ça ne me regarde pas, mais Lui sait comment les allumer. Il en a fait la promesse. Il l’a faite quand Abraham tenait son couteau au-dessus de la gorge de son fils. Il a allumé la lumière. Oui. Il peut encore allumer la lumière ce soir.

188     Courbons nos têtes un instant. Que Dieu vous vienne en aide, qu’Il lèvera le petit interrupteur dans votre cœur.

189     Mes amis, cette semaine vous avez vu le grand Saint-Esprit parmi nous. Il n’y a aucun doute là-dessus. Mais, oh, allumons cette petite Lumière, ce soir. Ne manquez pas ça, frère, sœur. Je pense que ce simple petit chapitre sur Abraham a prouvé, en le reliant de la Genèse à l’Apocalypse, a prouvé l’heure en laquelle nous vivons. Christ est rejeté dans notre nation de nouveau; des tremblements de terre un peu partout; Sodome et Gomorrhe; l’église dans sa condition, formant exactement l’image de la bête. Toutes ces choses se passent, comme la Bible le dit, et vous, vous le savez. Voyez? Maintenant, sans cette grande expérience avec Christ, si la Vie de Christ vient en vous…

190     Là, regardez-vous vous-même dans le miroir de Dieu, et voyez si vous pouvez vous identifier, ce soir. Si vous aviez vécu du temps de Noé, du temps du déluge, de quel côté auriez-vous été? Si vous aviez vécu du temps de Moïse, de quel côté auriez-vous été? Si vous aviez vécu du temps du Christ, quand toutes les églises étaient contre Lui? Il a dû se tenir seul, dans les choses qu’Il a faites. La seule chose, Dieu était avec Lui, c’est la chose essentielle. Même Ses disciples, pour la plupart, se sont retirés de Lui. Mais de quel côté, dans votre état actuel, où seriez-vous, de quel côté seriez-vous? De quel côté êtes-vous à l’heure qu’il est, quand vous Le voyez de nouveau au milieu de nous?

191     Il est maintenant ici, et Il peut allumer la Lumière dans votre cœur, et remplir votre vie du Saint-Esprit. Combien ici, en ce moment, avec vos têtes inclinées, et vos cœurs aussi, prieraient avec moi un instant?

192     Maintenant, Père Céleste, nous savons que Tu ne viens jamais pour montrer que Tu peux le faire. Tu le fais dans un but. Et, Seigneur, cette semaine, j’ai senti la nécessité d’attendre jusqu’à maintenant, jusqu’à cette heure, pour qu’ils voient d’abord la Parole se confirmer. Il n’y a aucune raison d’en douter en ce moment. Et cet unique personnage, Abraham, quand tous les personnages de la Bible y sont rattachés, et nous voyons maintenant où nous nous trouvons dans l’histoire.

193     Père, avec mes mots entrecoupés, mais c’est le mieux que je peux faire, je prie maintenant que le grand Saint-Esprit qui est ici, qui connaît le secret de chaque cœur, parlera maintenant à ce cœur. Accorde-le, Seigneur. Parle à ceux qui n’iraient pas, si Tu venais ce soir, si la porte se fermait ce soir, s’ils mouraient en revenant à la maison, ou s’ils étaient happés par une voiture et tués, ou trouvés morts dans leur lit au petit matin, ils ne seraient pas sauvés. Ô mon Dieu, ne permets à personne de partir de cette manière.

194     S’ils ont seulement joint une église, Seigneur, puissent-ils ne pas être honteux de sortir du rang et de demander à Dieu de les remplir de Son Esprit, pour que Sa Vie vienne en eux. S’ils n’ont pas été capables de comprendre ces choses, même les disciples n’ont pas compris, mais ils s’y sont accrochés jusqu’à ce que le Saint-Esprit se déverse; après cela ils ont compris ces choses et ont écrit la Bible. Je prie, Père, que Tu parleras à chaque cœur et que Tu leur feras connaître que cet Homme qui peut allumer la Lumière se tient tout juste à la porte de leur cœur.

195     Avec nos têtes inclinées maintenant, combien ici seraient des plus honnêtes, et diraient: «Frère Branham, je sais que je ne suis pas en ordre avec Dieu»? Je veux que vous leviez votre main. Gardez vos têtes baissées, chacun de vous, mais levez votre main. «Je ne suis pas en ordre avec Dieu.» Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Oui. «Je sais ne pas être en ordre avec Dieu.»

196     Voyez, ce que j’essaie de faire, c’est de trouver grâce aux yeux de Dieu, en vue de ce grand service de guérison de demain. Si seulement je peux obtenir Sa faveur, je crois que Dieu guérira toute maladie, si seulement j’emmène les gens à croire.

197     Sans le baptême du Saint-Esprit, et vous savez qu’il s’agit là de l’Huile, si vous n’avez pas l’Huile dans votre lampe, vous n’irez pas.

198      Et avez-vous déjà entendu parler d’un temps pareil, rapporté dans les journaux, où les presbytériens, les luthériens… Lisez le magazine des Hommes d’Affaires Chrétiens. Luthériens, presbytériens, même catholiques, par centaines, recherchent le baptême du Saint-Esprit. Et puis je me demande si ces Hommes d’Affaires du Plein Évangile comprennent qu’ils ne Le recevront pas?

199     La Bible dit, quand elles sont venues: «Donnez-nous de votre huile.» Les vierges folles ont réalisé qu’elles avaient eu tout ce temps pour se procurer de l’huile, mais qu’elles ne l’avaient pas fait. Aussi, quand l’Époux fut sur le point de revenir, elles ont dit: «Donnez-nous de votre huile.» Les autres ont répondu: «Nous en avons juste assez pour nous. Allez en acheter de ceux qui en vendent.» Et pendant qu’elles étaient sorties, l’Époux est venu, et l’Épouse est partie avec Lui. «Et elles ont été jetées dans les ténèbres du dehors» pour se réveiller et réaliser que l’Enlèvement avait eu lieu. «Et elles ont été laissées où il y aura des pleurs et des gémissements», la période de tribulations, «et des grincements de dents.»

200     Frère, sœur, ce soir, mon ami, si vous n’avez pas le Saint-Esprit, ou si vous n’êtes pas suffisamment convaincu qu’il vous faut L’avoir, lèveriez-vous la main, en disant: «Priez pour moi, frère Branham. Je crois que nous sommes dans la présence de Dieu. Priez pour moi. Je n’ai pas reçu le Saint-Esprit.» Que Dieu vous bénisse. Voyez toutes ces mains, partout. Le désirez-vous, alors?

201     Maintenant je sais, je m’adresse à vous, méthodistes, baptistes et les autres, que tout message est suivi de beaucoup de fanatisme.

202     Vous, les luthériens, je viens tout juste de lire l’histoire de Martin Luther, l’un des livres qu’on a écrit sur lui, ici, il n’y a pas longtemps. Ils ont dit: «Ce n’est pas que Martin Luther ait pu contester l’église catholique et s’en tirer à bon compte qui est inexplicable, mais d’avoir gardé la tête au-dessus de tout le fanatisme qui a suivi son réveil.»

203     Et il y a une multitude de gens de toute espèce qui suit chaque réveil. Vous savez cela. Mais maintenant, rappelez-vous, ça ne fait qu’indiquer qu’il y en a un vrai. Quand vous voyez un faux dollar, ou quand quelqu’un agit comme s’il avait quelque chose, rappelez-vous qu’il y en a un authentique. S’il n’est pas le faux, il est l’original. Voyez? Donc vous savez que s’il n’est pas l’original, il se doit d’y en avoir un.

204     Et cet original est le vrai Jésus-Christ, Celui qui est ici, qui connaît chaque secret de votre cœur à l’instant où l’on se parle. Et je vais vous demander quelque chose, si vous L’avez vu et avez entendu ces témoignages de guérison de tous genres et le secret des cœurs des gens qui ont été connus durant toute la semaine. C’est Lui qui vous parle. C’est Lui. Je me demande si vous croyez qu’en priant pour vous cela vous aiderait?

205     Rappelez-vous, le Saint-Esprit était donné par imposition des mains. Pierre, après le passage de Philippe en Samarie, et après les avoir tous baptisés dans le Nom de Jésus-Christ, cependant, Pierre est venu leur imposer les mains, et le Saint-Esprit est descendu sur eux. Voyez?

206     Maintenant, si vous croyez en cela, je me demande si vous ne vous approcheriez pas, ceux qui ne sont pas sauvés, ou qui n’ont pas le Saint-Esprit, en restant debout ici un instant, et je prierai pour vous. Si vous descendez par les allées, peu importe où vous êtes, tenez-vous debout ici. Venez jusqu’ici et laissez-moi prier pour vous un moment. Que Dieu vous bénisse.

207     Chantons tous ensemble maintenant. Presque persuadé, s’il vous plaît, sœur Downey. Bien.

208     Ne viendriez-vous pas ici, mes frères? Que Dieu vous bénisse, mon frère. Restez tous tranquilles maintenant, dans la prière. Ceci pourrait être le moment crucial, ceci pourrait faire la différence entre la mort et la Vie, pour beaucoup, beaucoup de gens.

209     Étiez-vous tous ici cette semaine? Avez-vous vu le Saint-Esprit, ce qu’Il a fait cette semaine au milieu de nous?
Presque persuadé, maintenant de croire;
Presque persuadé, de recevoir Christ;
Il sembre en ce moment qu’une âme dise:
Va, Esprit, va Ton chemin;
Un autre jour peut-être, quand j’aurai besoin.

210     Ne viendriez-vous pas, ceux qui sont sans Dieu, sans le Saint-Esprit? Êtes-vous de ceux qui disent: «J’appartiens à l’église, frère Branham»? Il ne s’agit pas de cela. Je veux dire, êtes-vous rempli de l’Esprit de Dieu?
    Vous ne trouverez jamais un autre jour plus convenable qu’aujourd’hui, quand Jésus-Christ est identifié parmi nous.

211     Et si vous mourriez avant le lever du jour? Là vous ne pourriez pas appeler. Ne viendriez-vous pas tandis qu’Il appelle? Oui, c’est cela, continuez à vous avancer.
Presque persuadé, viens, viens maintenant;
Presque persuadé , ne t’en retourne pas;
Jésus vous invite, les anges sont tout autour;
Les prières s’élèvent du fond des cœurs;
Oh, vagabond, viens!

212     Ne viendriez-vous pas maintenant? Quelque chose en mon cœur me dit qu’il y a quelqu’un qui résiste. Ne faites pas ça, frère, non!

213     Écoutez, mes amis. Vous croyez que le Saint-Esprit, cette semaine, a prouvé qu’Il parle ici? Laissez-moi voir vos mains. Il devrait y en avoir beaucoup plus, ou plus. J’ai cette impression. Voyez. Il y a encore quelque chose qui ne va pas. Vous feriez mieux de venir.

214     Sachez bien que je ne peux vous forcer à venir contre votre propre gré. Mais je crois que ce pourrait être le temps, que tout ce que vous anticipiez est peut-être sur le point d’arriver. Et ce pourrait être, je ne l’espère pas, mais ce pourrait être la dernière fois qu’Il vous appelle. Souvenez-vous, Il ne contestera pas toujours. Il appellera, puis s’en ira, pour ne plus revenir.

215     Pourquoi ne venez-vous pas tout de suite? Ne viendrez-vous pas ici et vous présenter vous-même devant Dieu? Dites: «Je viens prendre position. Je suivrai la voie. Je n’ai pas honte. J’appartiens à l’église, mais je veux que tout le monde sache que je suis prêt à recevoir Christ dans mon cœur, le Saint-Esprit. Je viens à l’instant. Je suis prêt à me corriger, à être un vrai chrétien, une vraie dame, un vrai homme.» Ne viendrez-vous pas? On va simplement attendre. Venez directement ici, prendre place.

216     Ami, je peux ne plus jamais vous revoir de ce côté-ci du temps, mais si cela arrivait, souvenez-vous, je serai innocent, et Christ aussi. Il s’est identifié Lui-même avec vous. Vous Le verrez faire la même chose dans quelques minutes. D’accord. Maintenant, venez, prenez place.

217     «Frère Branham, vous me jugez.» Non, je ne vous juge pas.

218     Je juge cette impression qui est en moi, voyez. Il y a quelque chose ici qui dit: «Il y en a encore. Il y en a encore beaucoup plus.» Voyez?

219     Maintenant vous dites: «Eh bien, j’ai joint l’église, frère Branham. Je suis pentecôtiste.» C’est pas ça, mon ami, c’est pas ce que je demande, pas du tout.
    Je demande: «Avez-vous reçu la Vie de Christ?»

220     Et vous répondez: «Frère Branham, j’ai parlé en langue.» C’est très bien, mais il ne s’agit toujours pas de cela.

221     Vous répondez: «Frère Branham, je n’ai jamais blessé personne.» Ce n’est toujours pas ce que je demande.
    La Vie de Christ est-elle en vous?

222     Ne prenez pas le risque, ami, ne le faites surtout pas. Ce sera quand la mort vous frappera. Ce sera trop tard à ce moment-là. Ne faites pas ça. Je vous prie, ne faites pas ça.

223     Il sont nombreux ici maintenant; je devrai faire de la place pour quelques autres. Je vais prier pour ceux-ci, et ensuite nous pourrons entrer, se faire là une place pour pouvoir venir leur imposer les mains, recevoir le Saint-Esprit. Et puis nous allons prier tout de suite pour ceux-ci.
    Courbons la tête juste un moment.

224     Notre Père Céleste, voici ceux-ci, avec leurs têtes inclinées, qui sont des hommes et des femmes, ils sont d’éternité. Ils devront y aller, nous savons ces choses. Et nous voyons les tremblements de terre, et le monde et sa condition. Et voyons Christ venir à nous et faire les choses qu’Il fait, et voyons le Message, la Parole sortir directement, et puis Le voir l’appuyer et le confirmer comme étant la vérité, connaissant chaque secret du cœur. Et ces gens se sont approchés pour prendre position. Ils n’auraient pas pu le faire de leur propre gré. Ils sont venus parce qu’ils ont senti la nécessité de venir.

225     Et, Père, j’offre pour eux ici des supplications. Pas seulement pour leur salut, pour être sauvés, mais pour qu’ils soient remplis du Saint-Esprit. Accorde-le, Seigneur. Que chacun de ceux qui sont ici soient remplis de l’Esprit, et que d’ici sorte un réveil à travers le pays, qui en secouera cette communauté et tout le pays. Accorde-le, Seigneur.
    Et que toute église, et les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, l’église de Christ, les luthériens, quoi qu’ils puissent être, ait son réveil, Seigneur, de ces personnes revenant avec le réel Saint-Esprit qui manifeste Dieu dans leurs vies. Accorde-le, Père. Ils T’appartiennent maintenant, et je Te les offre. Maintenant, nous allons les prendre et leur imposer les mains, Seigneur, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Dans le Nom de Jésus.

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