Soif
1 Bonsoir, mes amis. C’est un privilège d’être ici
ce soir. C’est la deuxième fois que je viens à la Grantway Assembly
ici, pour être avec mon cher frère Mack et tout ce bon comité ici, et
les chrétiens de différentes églises qui se sont ajoutés au nombre.
Frère Lee Vayle, et je viens de rencontrer un frère, ici, qui, un–un
ami intime de Frère F. F. Bosworth, il ne savait même pas que Frère
Bosworth était parti rencontrer le Seigneur. J’ai dit: “J’ai
l’impression d’avoir rencontré l’Élisée qui versait l’eau sur les mains
d’Élie”; ils étaient à l’étranger, alors ils n’ont pas su que Frère
Bosworth était parti rencontrer le Seigneur, à quatre-vingt-quatre ans.
2 Maintenant je voudrais saluer les gens qui nous
sont reliés par le téléphone ce soir, d’un bout à l’autre du pays,
depuis la Californie jusqu’à New York, au Texas, et–et dans différentes
régions du pays, du Maine jusqu’à la Californie. Alors, nous avons
un–un système qui nous permet d’être reliés par le téléphone, ce qui a
été une grande bénédiction. Et d’après ce que nous dit notre bon ami,
Frère Pearry Green, maintenant il y aurait un–un petit machin qu’on
peut brancher sur votre téléviseur, et avec ça ce sera non seulement
transmis par le téléphone, mais ce sera aussi télévisé directement dans
votre téléviseur. Ils sont en train de se renseigner là-dessus.
3 Et, Sœur Mack, je suis content de vous voir, l’air
bien portante, assise ici à l’orgue, ce soir. Et je vois beaucoup de
mes amis de Sierra Vista, et Frère Borders… ou plutôt Frère Roberson,
de l’Indiana; beaucoup de gens. Je veux dire à ceux qui sont au
Tabernacle, ce soir, on dirait que la moitié du groupe est ici, et… du
Tabernacle à Jeffersonville.
4 Et je veux dire à mon ami, là-bas, Frère Kuhn,
cette requête au sujet de laquelle vous avez appelé, cette maladie. Je
prie pour ça, Frère Kuhn. Ayez simplement la foi. Ne vous inquiétez
pas. Tout ira bien.
5 Et, là-bas au Texas, Frère Blair, si vous êtes à
l’écoute ce soir, mon frère, rappelez-vous simplement ceci: le Dieu qui
vous a fait passer au travers la première fois, peut vous faire passer
au travers la deuxième. Et nous mettons notre foi en Dieu qu’Il vous
l’accordera. Et n’acceptez surtout pas le mensonge du diable, sur quoi
que ce soit. Rappelez-vous simplement que Dieu est Dieu, et il y a… et
Il est encore le même hier, aujourd’hui et éternellement. Nous L’aimons
et nous croyons en Lui, et nous prions pour vous.
6 Je veux dire à tous nos amis de la Californie; à
Frère Mercier et ceux qui sont ici en Arizona; bien d’autres endroits,
Phœnix, et, Frère Williams, et tous ceux de là-bas qui sont en ligne
là-bas, ce soir, partout, nous sommes certainement reconnaissants; et
là-bas en Géorgie. Nous sommes certainement reconnaissants pour chacun
de vous. Que le Seigneur vous bénisse.
7 Je me sens vraiment le bienvenu ici ce soir, dans
cette belle église, l’Assemblée de Dieu ici, sur Grantway, et avec
Frère Mack, mon bon ami. Dieu a béni Frère Mack. Je me souviens, une
fois, au Canada, il était… je suivais un sentier, j’étais à cheval,
très loin dans la jungle, et le Saint-Esprit m’a dit de descendre et de
prier pour Frère Mack. À ce moment-là, il était dans une situation
critique, et le Seigneur l’a guéri. Et alors, j’en suis vraiment
reconnaissant, et que nous soyons rassemblés ici, avec lui, ce soir,
pour adorer l’Éternel dans cette belle Vérité.
8 Un homme assis derrière moi, sur l’estrade, m’a
dit: “Vous ne devez pas me reconnaître.” Il a dit: “Un jour vous m’avez
fait monter, je faisais de l’auto-stop”, et, je ne sais pas, quelque
part, à Boston, ou quelque part, “à Détroit, je faisais de l’auto-stop.”
9 J’ai dit: “Eh bien, généralement, j’essaie de
tendre la main, si je le peux, à ceux qui sont dans le besoin.”
10 Et alors, ce soir, nous sommes tous dans le
besoin. Et nous prions Dieu de nous donner un coup de main, ce soir, en
nous accordant de l’aide, des bénédictions, Sa grâce et Sa miséricorde.
11 Bon, j’ai plutôt tendance à parler longtemps,
mais je vais tâcher de ne pas le faire ce soir. En effet, il y a les
gens de l’Ohio qui viennent d’appeler, Madame Dauch, et le groupe
là-bas, Frère McKinney, et Frère Brown, et tous ceux de l’Ohio qui nous
sont reliés par le téléphone. Nous vous envoyons nos salutations, à
vous aussi. Là-haut à New York, il est tard, je pense qu’il doit être
environ onze heures ou minuit, en ce moment, à New York. Et les églises
se sont rassemblées et ont attendu jusqu’à cette heure, juste pour la
réunion. Nous sommes reconnaissants pour ces bons amis que nous avons
un peu partout.
12 Maintenant, avant d’aborder la Parole, parlons
donc à l’Auteur un instant, pendant que nous courbons la tête.
13 Cher Père Céleste, nous sommes… nos cœurs
débordent de joie, à cause du privilège que nous avons d’être vivants,
ici ce soir, et rassemblés avec Ton peuple. Le peuple… et qui, nous le
croyons, vivra éternellement. Nous possédons maintenant la Vie
Éternelle, parce que “Tu as donné Ton Fils unique, afin que quiconque
croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Éternelle’’.
Pendant Son pèlerinage ici sur terre, Il nous a enseigné ceci: “Celui
qui écoute Ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie
Éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à
la Vie; parce que nous avons cru au Fils unique de Dieu.” Comme nous Te
remercions pour ce grand Sauveur! Et nous prions, ce soir, que Sa
glorieuse Présence nous bénisse tellement, ensemble ici, alors que nous
lirons dans Sa Parole et que nous En parlerons. Que le Saint-Esprit
transmette cela à chaque cœur, partout dans le pays, Seigneur, là où
les gens sont rassemblés.
14 Bénis les autres ministres qui sont en chaire.
Nous Te prions, Père, de bénir cette Grantway Assembly; le pasteur, son
épouse, ses enfants; les diacres, les administrateurs et tout le
conseil. Et, Père, puissions-nous oeuvrer ensemble pour le Royaume de
Dieu, pendant qu’il y a assez de Lumière pour nous permettre de voir où
nous allons; en effet, l’heure vient où personne ne peut travailler.
Aussi, Père, pendant que nous avons ce privilège,
puissions-nous–puissions-nous racheter le temps, Seigneur.
Puissions-nous, puisse cela nous être accordé. Guéris ceux qui sont
malades et affligés, partout dans le pays. Que la Présence de Dieu soit
ressentie dans tous les coins et recoins du pays, ce soir.
15 Nous nous rendons compte que le jugement est en
train de s’abattre. Il y a des effondrements le long des grandes
failles, le pays est secoué, il y a des tremblements de terre en divers
lieux. Nous avons entendu parler dans la Bible de grands événements
historiques, dans les temps passés, le jugement s’était manifesté, et
nous voyons ces choses se répéter aujourd’hui. La prophétie dit: “Ce
qui arriva aux jours de Noé, arrivera de même à la venue du Fils de
l’homme. Ce qui arriva aux jours de Lot, arrivera de même à la venue du
Fils de l’homme”, et nous voyons ces choses se produire maintenant. “Le
cœur des hommes qui défaillit; une époque où on ne sait que faire; de
l’angoisse chez les nations.” Ô Dieu, nous savons que nous sommes au
temps de la fin.
16 Aide-nous, Seigneur, à–à porter le Message dans
tous les coins et recoins, à chaque enfant que Tu as destiné à la Vie.
Accorde-le, Seigneur. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Que le
Seigneur bénisse maintenant la lecture de Sa Parole.
17 Maintenant, beaucoup d’entre vous aiment suivre
un peu dans leur Bible, le passage que le ministre lit. Et ce soir, je
voudrais lire quelques versets, trois, dans les Psaumes, le Psaume 42,
juste pour me servir de texte. Et j’ai noté des passages de l’Écriture
ici, auxquels je voudrais me référer, si possible, alors que nous
poursuivrons, dans quelques instants, sur notre sujet. Le Psaume de
David. C’est David qui a écrit les Psaumes.
18 Maintenant, pendant que vous cherchez le passage,
permettez-moi de dire ceci. Bien des gens disent: “Eh bien, les Psaumes
sont-ils inspirés?” Certainement qu’ils le sont. Ils sont…
19 Tout ce qui est-ce qui est dans cette Bible est
inspiré, que ce soit les récits historiques, que ce soit les chants,
quoi que ce soit. C’est inspiré. Jésus a dit: “N’avez-vous pas lu ce
que David a dit dans les Psaumes?” Et puis, je pense, les Psaumes, bien
entendu, ce sont des chants. Et si les chants sont inspirés de Dieu, et
c’est ce que je crois, et qu’ils sont prophétiques aussi, j’espère que
je serai là le jour où ce chant-ci s’accomplira.
Il y aura une rencontre dans les airs,
Dans le doux, doux au-delà;
Je vous rencontrerai et vous saluerai là-bas,
Dans cette Demeure au-delà du ciel;
Des chants comme on n’en a jamais entendu chez les mortels,
Ce sera glorieux, je vous le dis!
Le Fils de Dieu Lui-même sera à la tête
De cette rencontre dans les airs.
Oh, je–je veux y être, à ce moment-là!
20 Maintenant le Psaume 42.
Comme une biche soupire après des courants d’eau,
ainsi mon âme soupire après toi, Ô Dieu!
Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand
irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu?
Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant
que… pendant qu’on me dit sans cesse: Où est ton Dieu?
21 Je pense que David, quand il a écrit ce Psaume,
il devait être dans la détresse. Et généralement, il faut une situation
de détresse pour manifester ce qu’il y a de meilleur dans un homme.
C’est vraiment, c’est là que Dieu… dans des moments où on en vient à
jeûner, souvent, pour pouvoir arriver à s’enlever du chemin. Et je
pense que David, quand il en arrivait à ce point-là, alors il se
mettait à méditer sur le Seigneur, il se mettait à réfléchir.
22 Bien des fois, Dieu s’arrange pour que nous nous
retrouvions dans des–des situations difficiles, où nous sommes obligés
de regarder en haut. Des fois, il faut même se retrouver couché sur un
lit d’hôpital, ou alité quelque part, pour pouvoir regarder en haut,
voir d’où viennent les grandes bénédictions de Dieu.
23 Maintenant le mot dont je veux me servir pour ma
prédication de ce soir, c’est un seul mot, tiré de la Bible, et il se
trouve au verset 2: “soif”; le mot Soif. J’ai consulté le dictionnaire,
quand je cherchais la signification de ce mot.
24 Je pensais à une–une prédication, à un moment
donné, j’avais prêché sur Avoir soif de la Vie. Et ça aussi, je l’avais
pris dans les Psaumes, quand David avait dit: “Tes statuts”, je crois,
“sont plus précieux pour moi que la vie.”
25 Ainsi, je considérais et je pensais à ce mot
“soif”, alors j’ai consulté le dictionnaire pour voir ce qu’il
signifie. Et voici ce que dit Webster: “C’est un désir douloureux”,
c’est douloureux, quand vous désirez tellement quelque chose que ça
devient douloureux pour vous.
26 Or, ce–ce n’est pas quelque chose d’anormal,
d’avoir soif. La soif est–est quelque chose de naturel. C’est
simplement quelque chose que Dieu nous a donné, pour que nous
puissions, pour produire en nous un–un désir pour quelque chose.
Parfois, Dieu a, aussi, Il vous a doté d’une–d’une tour de contrôle,
quelque chose qui est à l’intérieur de vous, qui–qui contrôle ces
différents désirs. Et cette soif, cette tour de contrôle qui se trouve
dans le cœur de l’homme, c’est quelque chose que Dieu lui a donné
pour–pour lui signaler les désirs qui révèlent un besoin chez lui.
27 Or, il y a deux sortes de soif. Il y a une soif
physique. Et il y a aussi une soif spirituelle. J’aimerais lire ceci,
ce que David a dit, de nouveau.
Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant…
28 Pas de quelque chose d’historique, ou de quelque
chose qui se serait passé il y a bien des années, ou–ou d’une légende
que quelqu’un aurait racontée, mais “du Dieu vivant”, un Dieu qui est
toujours présent. Et c’est de ce Dieu-là que son âme avait soif, et non
de quelque chose d’historique.
29 Donc, nous voyons que Dieu vous dote de cette
tour de contrôle, pour que vous vous procuriez ainsi les choses dont
vous avez besoin. Or, la tour de contrôle qui est en vous, c’est ce qui
vous dirige. Et cette soif passe dans cette tour con-… tour de
contrôle, et celle-ci vous indique ce dont vous avez besoin,
spirituellement parlant. La tour de contrôle du corps et celle de l’âme
aussi. Il y a une tour de contrôle dans le corps, qui vous indique ce
dont votre corps a besoin, le besoin, et il vous est révélé par la
soif. Il y a aussi une tour de contrôle dans votre âme, qui vous
indique les choses spirituelles dont vous avez besoin, quelque chose
dans votre esprit, et–et c’est par ceci que vous pouvez savoir quelle
sorte de vie vous contrôle.
30 Quand vous–quand vous pouvez voir quels sont vos
désirs, c’est comme ça, alors, que vous pouvez savoir quel est le genre
de chose qui se trouve en vous, qui crée ce désir que vous avez.
Voyez-vous, il y a une certaine chose dont vous avez soif, et c’est–et
c’est par elle que vous pouvez savoir quel est le désir qu’il y a dans
votre âme, par le genre de soif que vous avez. J’espère que vous pouvez
comprendre ça.
31 Il y a une–une tour de contrôle pour l’âme, et il
y en a une pour le corps; chaque tour sert d’avertisseur pour signaler
les besoins de l’autre. Chacune indique ce que réclame celui qui lance
l’appel, elle envoie un signal avertisseur.
32 Par exemple, la–la chair a soif de satisfaire les
désirs du corps, et l’esprit désire les choses qu’il y a dans l’âme, le
désir qu’il y a là, et souvent ils luttent l’un contre l’autre. Nous
voyons là un grand problème d’aujourd’hui, c’est que trop de gens
essaient de vivre entre ces deux désirs. En effet, l’un désire les
choses de la terre, alors que l’autre désire les choses du Ciel.
33 Comme Paul l’a dit, l’a décrit, dans Romains
7.21: “Quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.” Quand
vous essayez, avez-vous déjà expérimenté ça, les chrétiens? C’est que,
quand vous essayez de faire quelque chose de valable, que vous vous
efforcez de faire ce qui est bien, alors vous allez trouver le diable
qui est là, partout, juste pour vous déranger dans tout ce que vous… Et
c’est un bon signe, ça. J’aimerais dire ceci, pour que les chrétiens le
sachent. C’est que, quand vous–quand vous entreprenez quelque chose, et
qu’il y a toujours des obstacles, pour vous déranger, faites-le quand
même. C’est le diable, là, qui essaie de vous empêcher de faire ce qui
est bien.
34 Bon, souvent, je rencontre des gens qui ont
tendance à être un peu nerveux. Quand ils s’aperçoivent qu’ils essaient
de faire quelque chose et–et que les obstacles s’élèvent de toutes
parts, ils disent: “Ce n’était peut-être pas la volonté du Seigneur.”
Voyez? Or, ne laissez pas le diable vous mentir comme ça.
35 D’abord, il faut trouver si c’est la volonté de
Dieu ou pas. Et alors, si vous voulez savoir si c’est la volonté de
Dieu, regardez dans la Bible. Voilà ce qui–qui vous alignera
correctement, c’est la Parole de Dieu. Et alors, si vous voyez que
c’est selon la Parole de Dieu que vous fassiez cela…
36 Comme, par exemple, de rechercher le baptême du
Saint-Esprit. J’ai souvent rencontré des gens qui disaient: “Eh bien,
j’ai recherché le Saint-Esprit, et je n’ai tout simplement pas réussi à
Le recevoir. Je ne crois pas que C’est pour moi. Chaque fois que je m’y
mets, je deviens malade. Quand je me mets à prier, si je jeune, je
deviens malade. Si j’essaie de rester toute la nuit, ou de rester
éveillé, j’ai tellement sommeil. Je–je n’arrive pas à avancer.”
Souvenez-vous, ça, c’est le diable. En effet, c’est l’intention de Dieu
que vous ayez le Saint-Esprit. C’est pour celui qui veut. Souvent, vous
constaterez, quand, à une réunion, vous recevez de la prière pour la
guérison Divine, alors, le lendemain, vous allez constater, sans doute
que le diable va s’arranger pour que ce soit deux fois pire que la
veille. Voyez?
37 Souvenez-vous, ça, c’est simplement Satan qui
essaie de vous éloigner de la bénédiction que Dieu vous réserve. Voyez?
N’écoutez surtout pas ce personnage-là. Voyez? Continuez toujours à
courir vers le but.
38 J’en ai fait l’expérience tout récemment, comme
je faisais route vers l’Afrique. Si jamais il y a eu un temps où le
diable m’a mis des bâtons dans les roues, c’est bien pour mon dernier
voyage en Afrique. Finalement, ça a été l’une des plus belles réunions,
l’un des meilleurs moments que j’ai jamais passés outre-mer. Je crois
que j’ai réussi à accomplir plus de choses pendant la petite période où
j’ai été là, – sans compter mon voyage de chasse, – que j’en ai jamais
accompli auparavant. J’avais toujours pensé que les églises de là-bas
ne voulaient pas de moi, et j’ai fini par découvrir… J’avais reçu une
lettre de quelqu’un, qui déclarait, oh, qu’on ne voulait pas de moi
là-bas, toute l’association; et j’ai découvert que c’était un homme
tout seul, avec une en-tête de lettre imprimée d’une organisation, qui
disait: “Nous ne voulons pas de vous.” Il voulait dire lui et sa
famille. Voyez? Alors, quand je suis arrivé là-bas… Voyez-vous, le
“nous”, c’était seulement lui et sa famille, ce n’était pas du tout les
gens. Alors, voilà un grand champ de travail qui s’ouvre maintenant à
nous.
39 Vous voyez, quand Paul a dit: “Quand je veux
faire le bien, le mal est attaché à moi.”
40 Qu’un jeune converti vienne à l’autel ce soir,
quelque part, ici dans ce tabernacle ou–ou ailleurs dans le pays;
souvenez-vous bien de ceci, demain, maman sera plus fâchée que jamais,
papa sera tout chaviré, et tous les enfants à l’école aussi. Et tout
ira de travers, parce que c’est Satan, là, qui cherche à vous faire
faire demi-tour. Il cherche à vous écarter du Sentier. “Quand je veux
faire le bien, le mal est toujours attaché à moi.”
41 Maintenant considérons la soif, et voyons si,
effectivement, la soif, c’est quelque chose de naturel. Des gens m’ont
déjà dit: “Oh, moi, je n’ai jamais eu ça. Je crois que ce n’est donné
qu’à certaines personnes de vouloir être chrétiens.” Oh non. C’est
faux. En fait, c’est quelque chose qui est commun à tous les êtres
humains. Certainement, c’est vrai. Quand nous sommes arrivés dans ce
pays, ici, au début, nous y avons trouvé les Indiens. Et les Indiens,
bien qu’à l’époque ils aient été païens, ils adoraient le soleil ou
quelque chose. Du moment que ce sont des humains, il y a quelque chose
en eux, une soif naturelle, qui fait appel à Dieu, quelque part.
42 Au fin fond de la jungle, là-bas, dernièrement, à
quatre cent quatre-vingts milles [772 km – N.D.T.] de toute
civilisation, un petit village d’environ trois mille habitants, à
Beira, au Mozambique. Nous y avons trouvé des indigènes qui n’avaient
même pas… ils n’avaient jamais vu un Blanc. J’y ai trouvé une indigène,
elle ne portait aucun vêtement (pratiquement aucun d’entre eux ne porte
de vêtements), et elle était assise au haut d’un arbre. Je suivais la
piste d’un lion, et il y a… j’ai entendu un cri qui ressemblait à celui
d’un être humain. Cette jeune indigène était assise là-haut, le regard
effaré, elle avait un bébé dans les bras. Et ce qui l’avait effrayée…
Sa seule protection contre le lion, le léopard, ou autre chose, un
autre animal, c’est de grimper à un arbre. Elle m’avait vu, elle avait
entendu un bruit d’être humain, mais quand elle a regardé, et qu’elle a
vu un Blanc! Elle n’en avait jamais vu, de toute sa vie, voyez-vous,
alors elle était épouvantée. Voyez?
43 Mais quand on voit que ces gens, même dans cet
état primitif, là-bas, ils adoraient quand même. Avant qu’on appelle le
lion, ils versaient de la farine de maïs (c’est de ça qu’ils se
nourrissent) sur une petite feuille, ils tapaient des mains, et ils
invoquaient l’esprit d’un grand quelque chose quelque part, ils ne
savaient pas où (comme un saint patron, ou quelque chose du genre, chez
les catholiques), pour que celui-ci les protège, qu’ils ne se fassent
pas tuer au moment où ce lion chargerait.
44 Voyez-vous, c’est quelque chose de naturel. Ce
n’est pas quelque chose d’anormal d’avoir soif de Dieu. C’est une chose
naturelle. C’est tout simplement quelque chose que vous devriez faire.
Dieu vous a conçu comme ça. Et ce n’est pas quelque chose de surhumain,
c’est vraiment commun à tous les êtres humains. Ce n’est pas réservé
exclusivement à certaines personnes.
45 Ils disent: “Eh bien, j’ai vu des gens mener
une–une vie tellement victorieuse, qu’ils sont constamment dans les
hauteurs, à louer Dieu. Comme j’aimerais me sentir comme ça.” Eh bien,
si vous avez ce sentiment-là, c’est à cause de la soif qu’il y a en
vous. Et c’est simplement quelque chose de naturel. C’est dans chaque
personne, d’avoir soif de Dieu.
46 Maintenant nous allons en considérer
quelques-unes, dans le naturel. D’abord, il y a la soif. Prenons, par
exemple, la soif d’eau. Comme David le disait, ici, la soif, de
“l’eau”. Quand on a soif d’eau, c’est que le corps a besoin d’eau. Et
si vous n’apaisez pas cette soif, vous allez périr. Vous allez vous
déshydrater, et vous–vous ne resterez pas en vie. Si vous ne pouvez pas
vous procurer de l’eau pour apaiser cette soif, pour étancher cette
soif du corps naturel, vous ne tarderez pas à périr. Vous ne resterez
pas en vie longtemps. Vous pouvez rester en vie plus longtemps sans
nourriture, que vous le pouvez sans eau. En effet, vous pouvez jeûner
quarante jours (Jésus l’a fait), je pense, sans–sans nourriture, mais
vous ne pourriez pas tenir aussi longtemps sans eau. Vous vous
dessécheriez, tout simplement, et vous mourriez. Vous devez avoir de
l’eau. Et–et cette sensation de soif que vous éprouvez, eh bien, c’est
pour indiquer que le corps a besoin de quelque chose, pour le maintenir
en vie. Le corps doit absolument avoir de l’eau, pour rester en vie.
Vous êtes composés à quatre-vingts et quelques pour cent d’eau et de
pétrole, de toute façon; vous devez absorber ces composants, pour
rester en vie. Comme je l’ai dit, si vous négligez de le faire, vous
périrez.
47 La soif, c’est aussi une sonnette d’alarme. C’est
une sonnerie, cette sensation de soif. L’âme déclenche une sonnerie, un
petit signal avertisseur à l’intérieur de vous, qui vous indique que la
mort rôde, que si vous ne vous procurez pas de l’eau très bientôt, il
vous faudra mourir. Et le son devient de plus en plus fort, jusqu’à ce
que finalement, si vous continuez à remettre la chose à plus tard, vous
mourrez, parce que c’est une sonnerie.
48 Comme David l’a décrit, ici, dans les Psaumes:
“Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme
soupire après Toi, ô Dieu.” Comme une biche soupire après un courant
d’eau!
49 En lisant ce passage de David, j’ai souvent pensé
à ceci. David était un homme des bois, un chasseur. Et, naturellement,
il chassait le cerf. Et beaucoup d’entre nous, de nos jours, nous le
chassons. La biche, c’est un cerf.
50 Et nous voyons, si vous avez déjà vu les chiens,
les chiens sauvages, ils vont saisir un cerf. En général, ils ont un
croc comme le coyote. Et ce chien peut saisir le cerf, juste au-dessus
de l’oreille, à la base des bois, ici, et le faire basculer. Il coupe
la gorge du cerf, et à ce moment-là, le cerf n’a aucune chance de s’en
sortir. Mais quelquefois, le–le–le chien, par exemple, en Afrique, là,
le chien sauvage va saisir le cerf en plein flanc, s’il ne réussit pas
à le saisir à la gorge. La deuxième fois, il va saisir le flanc. Et si
le cerf est assez fort et qu’il réagit assez vite, il pourra se dégager
du chien.
51 Le cerf est beaucoup plus rapide. Le chien le
traque quand il ne regarde pas, quand il est dans le vent par rapport à
lui, et–et qu’il–qu’il ne sait pas que le–le chien est près de lui.
52 Et alors, quand le chien sauvage le saisit, s’il
réagit très vite, il pourra se défaire de son emprise. Et, mais quand
le chien lâche le flanc, il a un gros morceau de la chair du cerf dans
sa gueule. Ou quand il le saisit à la gorge, parfois, il va couper près
de la veine jugulaire et passer à côté. Et le cerf, en se dégageant de
lui, ça va arracher un gros morceau de viande de la gorge du cerf, et
là le sang se met à couler.
53 Et alors, le chien va tout de suite se lancer à
la poursuite du cerf, en suivant cette traînée de sang. Et alors que la
vie quitte peu à peu le cerf, – le sang étant le ruisseau qui fait
circuler la vie dans le corps, – alors que celle-ci le quitte peu à
peu, le cerf s’affaiblit. Et là, le chien, ou le loup, il est aux
trousses du cerf.
54 Maintenant, si ce cerf n’arrive pas à trouver de
l’eau! Or, il y a quelque chose dans l’eau, qui fait que, quand le cerf
boit de l’eau, il arrête de saigner. Mais s’il n’a pas d’eau pour faire
baisser sa température, alors le–le sang va s’écouler de plus en plus
vite, parce qu’en courant, il fait battre son cœur continuellement très
vite. Mais s’il peut arriver jusqu’à l’eau, le cerf va s’en sortir
vivant.
55 Maintenant, il y a une grande leçon à tirer de
ça, voyez-vous, David qui disait ici: “Comme une biche soupire après un
courant d’eau, mon âme soupire après Toi, ô Dieu.”
56 Maintenant, ce cerf, il sait que s’il ne trouve
pas d’eau, il est perdu. Il ne peut tout simplement pas s’en sortir
vivant. Souvent il m’est arrivé de suivre leurs traces, après qu’ils
avaient été blessés. Quand il trouve un ruisseau, il va le traverser et
y boire, puis il va monter sur la colline; il va revenir, traverser,
boire un peu d’eau, et remonter. Vous ne le rattraperez jamais, tant
qu’il va suivre ce ruisseau. Mais une fois qu’il quitte le ruisseau,
alors, s’il n’arrive pas à trouver un autre courant d’eau quelque part,
vous ne tarderez pas à l’attraper. Et le cerf, il le sait, ça, c’est
pourquoi il va rester tout près de l’eau, pour pouvoir y aller en
vitesse. Maintenant, pouvez-vous vous imaginer un cerf, le nez en
l’air, qui se serait retrouvé quelque part où il n’y a pas d’eau?
57 Il dit: “Comme une biche a soif, ou soupire (ce
qui est une soif) après des courants d’eau, mon âme a soif de Toi, ô
Dieu. Si je ne Te trouve pas, Seigneur, je vais périr. Je–je–je ne
pourrai pas continuer, si je ne Te trouve pas!” Et, quand un homme ou
une femme, un garçon ou une fille, éprouve cette sorte de soif là pour
Dieu, il va trouver quelque chose. Voyez?
58 Mais, quand nous procédons un peu à moitié: “Eh
bien, je vais m’agenouiller et voir ce que le Seigneur va faire.”
Voyez-vous, vous n’avez pas encore vraiment soif. Il faut que ce soit
une soif, question de mort ou de Vie, et là il va se passer quelque
chose.
59 Le cerf, là, aussi, il… Nous voyons qu’il a aussi
un autre sens, celui de l’odorat, qui déclenche une sonnette d’alarme
en lui quand son ennemi est proche. Ce petit animal, il a en lui un–un
sens qui lui sert de protection. Et il–il a une petite sonnette
d’alarme en lui, un petit quelque chose, il remue le nez quand l’ennemi
est proche. Quand vous vous retrouvez dans le vent par rapport à
l’ennemi, il saura que vous êtes là, et il va détaler. Parfois, à une
distance d’un demi-mille [0,8 km – N.D.T.], il va vous flairer, vous,
ou un loup, ou n’importe quel danger, et se sauver. Il est capable de
le détecter, parce qu’il est fait comme ça. Il est un cerf, par nature.
Et ce sens qu’il a en lui, c’est tout simplement un des sens que Dieu
lui a donnés, pour lui permettre de rester en vie.
60 Et j’ai pensé, je comparais le cerf à un homme
qui a soif de Dieu. Avant que l’ennemi arrive; il y a quelque chose
dans un enfant de Dieu, une fois que vous êtes né de l’Esprit de Dieu,
que vous avez reçu le baptême du Saint-Esprit, il y a quelque chose
dans la personne qui peut détecter la présence de l’ennemi. Prenez,
par, exemple, un homme, quand il prend l’Écriture, qu’il lit
l’Écriture, et qu’il essaie d’injecter à ce passage de l’Écriture
quelque chose qui est contraire à l’Écriture, un homme qui est rempli
du Saint-Esprit peut [Frère Branham fait claquer ses doigts. – N.D.É.]
détecter ça tout de suite. Il y a quelque chose qui cloche. Quand il
arrive quelque part, et–et, ce petit sens bien particulier que vous
avez en vous, il intervient pour protéger votre vie. Vous–vous ne
devez, vous ne devez jamais accepter quoi que ce soit, s’il ne s’agit
pas très précisément de la Parole de Dieu. Vous devez vous en tenir de
façon très précise à cette Parole. Et, maintenant, nous sommes
préservés par ce sens-là, pourvu que nous soyons dans le Saint-Esprit.
61 Vous pourriez vous mettre à lire, disons, par
exemple, quelqu’un qui dirait, je lirais dans Marc 16, et je dirais:
“Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: En Mon Nom,
ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; qu’ils
saisissent des serpents, ou boivent quelque breuvage mortel, cela ne
leur fera pas de mal; s’ils imposent les mains aux malades, ceux-ci
seront guéris.”
62 Bon, ensuite, vous verriez quelqu’un monter
là-haut et dire: “Bon, ça, c’était pour l’âge apostolique.” Ça, tout de
suite, là, si vous avez reçu le Saint-Esprit, vous avez reçu ce
sens-là, – ça le déclenche. Il y a quelque chose de faux, là. Voyez?
Ils cherchent à trouver des explications pour déprécier la chose,
disant que c’était pour une autre époque, que ces choses-là, en
réalité, on n’en a plus besoin aujourd’hui. Mais Jésus a dit: “Voici
les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.” Voyez-vous, il y a
un petit quelque chose qui se déclenche en vous, un petit signal
avertisseur, qui vous fait savoir que c’est faux et que c’est la voie
de la mort.
63 En effet, Jésus a dit que “si nous ajoutons une
seule parole à Ceci, ou que nous En retranchons une seule Parole, notre
part sera retranchée du Livre de Vie”. Voyez-vous, pas un seul passage
de l’Écriture. Nous devons La prendre exactement telle qu’Elle est
écrite. Dieu veille sur Sa Parole, pour L’exécuter, et nous savons
qu’Elle est forcément tout à fait juste.
64 Alors, par conséquent, quoi qu’une église puisse
dire, quoi que n’importe qui d’autre puisse dire, si vous êtes né de
l’Esprit de Dieu, vous devenez une partie de la Bible. Dieu a dit à
Ézéchiel, il… le prophète. Il a dit: “Prends le rouleau et mange-le”,
et alors le prophète et le rouleau sont devenus parties l’un de
l’autre. Et il en est de même pour le croyant, quand il reçoit le
Saint-Esprit; le Saint-Esprit a écrit la Bible, et l’Esprit de Dieu est
la Parole de Dieu. “Mes Paroles sont Esprit. Au commencement était la
Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la
Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.” Hébreux 13.8:
“Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.” Et quand vous êtes
une partie de cette Parole, oh, alors, que quelque chose de contraire à
cette Parole se présente, [Frère Branham fait claquer ses doigts
plusieurs fois. – N.D.É.] ça déclenche tout de suite un petit signal
avertisseur. Voyez-vous, c’est pour vous avertir que la mort est dans
les parages. On ne devrait jamais faire ça. Il y a aussi…
65 Ces soifs-là sont simplement naturelles. Elles
sont naturelles chez le chrétien. Elles sont naturelles chez l’être
humain.
66 Il y a aussi une soif de succès. Tant de gens
aujourd’hui, que d’études nous faisons à cause de cette soif-là! Nous
venons de constater, c’est la rentrée, à l’université. Et nous allons
là, et les gens dépensent des milliers de dollars pour envoyer leurs
enfants à l’école, et–et dans les universités et les collèges, et tout,
pour y recevoir une instruction, “pour réussir”, comme ils disent,
“dans la vie”. Mais, bon, je n’ai rien contre ça, là, il n’y a pas de
mal à ça. Mais, à mon avis, vous aurez beau faire toutes les études du
monde, vous n’aurez toujours pas trouvé la vraie réussite. C’est exact.
En effet, ça ne fera que vous faciliter un peu les choses ici,
temporairement. Et il y a… Mais, quand vous mourez, vous laissez tout
ça derrière vous, avec tout ce système économique que nous avons.
67 C’est ce que je disais, l’autre jour, à Phœnix.
Ça mérite d’être cité de nouveau: “Toute cette civilisation moderne, le
programme pédagogique tout entier, le programme scientifique tout
entier, tout ça, c’est contraire à la Parole de Dieu et à Sa volonté.”
La civilisation, c’est absolument… Il n’y aura plus jamais une
civilisation comme celle-ci dans le monde à venir. Cette civilisation
est une civilisation pervertie. La première civilisation que Dieu a eue
sur terre, c’est quand Il a prononcé Ses Paroles, et qu’elles sont
apparues, chaque semence selon son espèce, et, dans cette
civilisation-là, la mort, la maladie et le chagrin n’existaient pas. Et
maintenant, nous utilisons les éléments scientifiques du monde, qui ont
été placés ici pour en maintenir la cohésion, et nous les pervertissons
pour produire quelque chose, et le résultat, c’est la mort.
68 Par exemple, la bombe atomique. Je ne connais pas
les formules de ces choses, mais – il se pourrait que je le dise de
travers – ils prennent de l’uranium pour fendre une–une molécule, et la
molécule se décompose en atomes. Et qu’est-ce que ça produit, à ce
moment-là? Ça ne fait qu’annihiler, presque, ça ne fait que détruire.
Tout ce que nous faisons!
69 Nous prenons la médecine, nous ajoutons telle
formule à telle formule, pour guérir telle chose, et nous absorbons ça.
Et qu’est-ce que nous faisons? Nous faisons des ravages ailleurs.
70 Bon, je pense que vous lisez, que vous avez lu le
Readers Digest du mois dernier, où on disait que “dans cet âge où nous
vivons actuellement, les jeunes hommes et les jeunes femmes arrivent à
l’âge mûr entre l’âge de vingt et vingt-cinq ans”. Pensez-y. Des jeunes
filles ont leur ménopause, et à vingt, vingt-deux, vingt-trois ans,
elles arrivent à l’âge mûr. Vous voyez, ce qui a produit ça, c’est la
nourriture hybride, et ces choses, ce que nous mangeons. Voyez-vous, ce
sont ces choses, la nourriture et la–la vie que nous menons. Les hommes
de science nous ont fourni tout ça, et c’est ainsi qu’ils sont en train
de nous tuer.
71 J’ai été en Afrique, et là-bas j’ai vu des jeunes
hommes qui n’avaient jamais pris une seule dose de médicament de leur
vie. Ils mangeaient de la viande qui avait des vers. Ils buvaient à une
mare qui, d’après l’apparence, aurait tué un bœuf. Je tirais à une
distance de deux cents verges [183 m – N.D.T.], et je ne voyais pas la
cible, avec une paire de jumelles 7 x 50. Et un homme de mon âge était
là, il me disait où je l’avais touchée à l’œil nu. Maintenant, si toute
cette culture moderne a produit quelque chose… Moi, je considère que si
j’avais les yeux et l’estomac de cet homme-là, je serais quelqu’un de
très bien. Oui.
72 Mais voilà, vous voyez, c’est ça la science,
l’instruction, la civilisation, elles nous détruisent. Nous nous
détruisons. Ça a commencé dans le jardin d’Éden, et ça se poursuit
aujourd’hui. Mais, la soif du succès!
Et puis, nous avons soif d’être en communion. Nous
allons, nous voulons être en communion.
73 C’est comme un jeune homme et une jeune femme.
Bon, ce n’est pas inutile, ou ce n’est pas (je veux dire) anormal pour
un jeune homme et une jeune femme de–de s’aimer. C’est une soif
d’amour. C’est de leur âge, et ils–ils s’aiment. Et ce n’est pas
quelque chose d’anormal, c’est tout simplement naturel chez eux.
74 Maintenant, nous voyons qu’il y a beaucoup de
choses, dans la vie que nous menons dans ce corps naturel, dont nous
avons soif. C’est simplement quelque chose qui est là, à l’intérieur de
nous. Nous voulons faire ces choses, nous considérons vraiment que
c’est nécessaire. Et c’est effectivement nécessaire que nous les
fassions.
75 Nous voyons qu’il y a beaucoup de femmes, de nos
jours, qui ont soif de beauté. Or, il n’y a pas une seule femme… C’est
une chose naturelle chez la femme d’avoir soif d’être belle. Ça,
c’est–c’est son instinct, que Dieu lui a donné, et–et sa beauté que
Dieu lui a donnée pour son compagnon. Et donc, nous voyons que les
femmes veulent être comme ça. Pourquoi donc? C’est simplement parce que
c’est quelque chose que Dieu lui a donné. Que les femmes soient belles,
il n’y a pas de mal à ça. Elles devraient l’être.
76 Et, vous savez, les seules créatures où–où la
femelle est plus belle que le mâle, c’est dans la race humaine. Tous
les autres animaux, prenez la–la vache et le taureau, la biche et le
cerf, la poule et le coq, l’oiselle et l’oiseau, vous allez toujours
constater que le mâle est grand et beau. Mais, dans la race humaine,
preuve que c’est là qu’il y a eu la perversion, c’est le contraire; ce
sont les femmes, alors, qui sont–sont belles, et elles ont soif d’être
belles.
77 Pas comme certaines de ces créatures bizarres
qu’on voit dans la rue aujourd’hui; non, non, pas cette sorte de beauté
là. Non. Ça, c’est le spectacle le plus horrible que j’ai jamais vu de
ma vie. Oui monsieur. Ça, c’est de la perversion, c’est de pervertir la
vraie soif.
78 Or, la vraie soif qu’une femme devrait avoir, ce
serait de “se vêtir d’une manière décente, et d’avoir un esprit
semblable à celui de Christ”, I Timothée 2.9. Maintenant, la femme,
c’est d’être comme ça qu’elle devrait avoir soif. Maintenant, si vous
voulez être belles, c’est ça qui fait votre beauté, voyez-vous, c’est
un esprit semblable à celui de Christ, et d’être vêtues d’une manière
décente.
79 Oh! la la! il y a de ces gens qu’on voit dans les
rues aujourd’hui! On n’arrive pas à distinguer l’homme de la femme, et
c’est–c’est la chose la plus horrible à voir que vous pourriez… je ne
pourrais pas, c’est–c’est… Je–je n’ai jamais rien vu de semblable, de
semblable chez des êtres humains. Ça dépasse le niveau humain. Les yeux
tout maquillés, jusque très haut, comme ça, et, vous savez, ces drôles
d’yeux de lézard et tous ces drôles de vêtements. Et, mais, ce n’est
même pas… Tellement déformés, ils ne ressemblent même pas à un être
humain. Et ces jeunes gens, ici, les cheveux ramenés sur le front, avec
les rouleaux de leur sœur ici, en avant, vous savez, mais, c’est une
perversion complète! C’est vrai. C’est–c’est–c’est Satan, et Satan est
le pervertisseur.
80 Quand Dieu a tout créé, dans le jardin d’Éden,
c’était magnifique, puis Satan est arrivé et il a perverti. Satan ne
peut pas créer quoi que ce soit. Il n’y a qu’un seul Créateur, c’est
Dieu. Mais Satan pervertit la création originelle. Et voilà qu’il s’est
mis à (c’est de ça que je veux parler ce soir) pervertir la–la création
originelle, de la soif.
81 Bon, la femme, comme je le disais, elle veut être
belle. Il y a quelque chose en elle, elle est féminine et elle a ce
désir-là.
82 Mais, telles qu’elles sont dans la rue,
aujourd’hui, avec les cheveux coupés comme des hommes, vêtues de
vêtements d’homme; et puis les hommes font le contraire, les voilà
vêtus de vêtements de femme, avec une coupe de cheveux comme les
femmes. Voyez-vous, c’est une perversion, tout est perverti! Votre
nourriture est pervertie. Votre vie est pervertie. Votre soif,
pervertie. Votre désir est perverti. C’est un jour de perversion!
83 Dernièrement, ici, j’ai parlé de l’Éden de Satan.
Dieu a mis six mille ans, pour faire un Éden parfait. Satan est arrivé,
il a arrosé ces semences et les a déformées. Maintenant, au bout de ses
six mille ans à lui, il a son Éden scientifique, il a tout ramené à une
perversion de ce qui est bien.
84 Et cet âge-ci est celui de l’hybridation,
l’hybridation. Voilà que même les–les églises, aujourd’hui, elles sont
hybrides. C’est exact. Ils vont là, ils se contentent d’aller à
l’église, c’est un club au lieu d’une église. Une église, c’est un lieu
où les gens se rassemblent et adorent Dieu en Esprit et en Vérité.
Aujourd’hui, c’est un club. On va là-bas passer un petit moment, se
serrer la main et fraterniser, il y a du café noir au fond de la salle,
et puis on rentre à la maison jusqu’à la semaine suivante, on a fait
notre devoir religieux.
85 L’âge actuel est un âge perverti. Et Satan
pervertit ces soifs que Dieu a placées en vous pour vous donner soif.
Satan les pervertit. Or, si vous voulez savoir ce qui est bien, la
perversion…
86 Si vous, les femmes, vous voulez être belles,
prenez I Timothée 2.9: c’est de “se vêtir d’une manière–manière
décente, avec un esprit semblable à celui de Christ, douces, soumises à
leurs maris”, et tout. C’est de ça que vous devriez vous vêtir, de la
vie que vous menez.
87 Il pervertit la vraie nature de Dieu, et la vraie
soif de Dieu, du corps et de l’âme, par la convoitise du péché. Le
péché, une perversion! Maintenant, nous voyons, la personne,
aujourd’hui, la façon dont ils ont été pris dans cette perversion. La
soif de Dieu, la soif d’être belle, et toutes ces soifs, celle
de–d’eau, ils l’ont transformée, ils l’ont satisfaite en buvant de
l’alcool. La soif de joie, tout le monde veut avoir de la joie; la soif
d’être en communion; toutes ces grandes soifs que Dieu a placées en
nous, pour que nous ayons soif de Lui. Dieu vous a créés de façon que
vous ayez soif de Lui, et nous cherchons la satisfaction dans un autre
genre de soif, dans un autre genre de perversion de la soif correcte.
Vous voyez comment ça se passe dans le naturel? Vous voyez comment ça
se passe dans le spirituel? Nous pensons que, pourvu que nous adhérions
à l’église, c’est–c’est réglé, c’est tout ce que nous avons à faire. Eh
bien, ça, c’est complètement faux. Non.
88 Dieu veut que vous ayez soif de Lui! “Comme une
biche soupire après un courant d’eau, mon âme a soif de Toi, ô Dieu.”
Voyez? Voyez?
89 Maintenant, ce cerf, s’il soupirait après un
courant d’eau, qu’est-ce qui se serait passé si quelqu’un s’était
présenté, et, qu’un autre cerf, un copain à lui, s’était présenté là et
avait dit: “Dis donc, je vais te dire ce que je–je peux faire. Je sais
où il y a une mare vaseuse, ici.” Eh bien, le cerf, il n’en voudrait
pas. Il… ça ne lui ferait aucun bien.
90 Et il n’y a rien qui puisse satisfaire cette soif
qui se trouve dans l’être humain, tant que Dieu n’entre pas en lui. Il
doit Le recevoir, sinon c’est la mort. Et personne n’a le droit
d’essayer de faire taire ou de satisfaire parles choses du monde cette
soif sainte qui se trouve en lui. Non monsieur. C’est un geste impie
que de faire ça. Si vous avez soif de Dieu, n’allez pas serrer la main
au prédicateur et mettre votre nom sur un registre. Si vous avez soif
de Dieu, il n’y a qu’une chose qui puisse satisfaire cette soif, c’est
de rencontrer Dieu. Si vous avez soif de Dieu, c’est le seul moyen, de
Le rencontrer, c’est ce qu’il faut faire.
91 Et puis, il y a un grand danger, aussi, si vous
ne faites pas attention à ce que vous faites, à un moment donné. Si
vous avez soif de Dieu, assurez-vous que c’est Dieu que vous trouverez.
Voyez-vous, assurez-vous que c’est bien votre soif qui est satisfaite.
Mais si Satan a réussi à vous pervertir, à vous détourner de ces
appétits naturels, – et c’est ce qu’il fera s’il le peut, – il–il va
simplement vous amener à essayer de trouver une satisfaction.
92 Un homme qui va aller, qu’est-ce qui fait qu’un
homme va s’enivrer? C’est parce qu’il est inquiet et très agité. Il lui
manque quelque chose.
93 J’étais à la clinique Mayo, ici, il n’y a pas
longtemps, et j’étais là pour un entretien. Et alors, il a été dit, là,
nous parlions du fait de boire, et je leur ai dit que mon père buvait.
Il a dit: “Pourquoi buvait-il?”
J’ai dit “Je ne sais pas.”
94 Il a dit “C’est parce qu’il y avait quelque chose
qu’il… qui ne le satisfaisait pas, et il pensait qu’en buvant, il
pourrait chasser ça de son esprit.”
95 J’ai compris tout de suite, voyez-vous. En
réalité c’était Dieu, le seul qui puisse satisfaire cette soif-là. Le
seul qui puisse satisfaire cette soif humaine, c’est Dieu Lui-même,
d’accepter Dieu.
96 Or, Satan s’empare de ces choses, comme je le
disais, et il les pervertit. Alors, si vous–si vous… Si vous ne voulez
pas donner à cette soif la place qu’elle doit avoir dans votre vie, et
que vous ne voulez pas avoir soif et prendre les choses auxquelles Dieu
a pourvu pour apaiser cette soif, pour l’étancher, alors Satan va vous
conduire vers certains de ses bourbiers de stagnation, de ce monde.
Vous devez trouver quelque part. Si vous n’arrivez pas à trouver à
manger, vous vous nourrirez dans une poubelle. Voyez? Et si vous–si
vous n’arriviez pas à trouver de l’eau, et que vous soyez en train de
mourir, vous boiriez à une–une mare quelconque, parce que vous êtes en
train de périr.
97 Mais il n’y a aucune raison d’en arriver là,
quand vous avez soif de Dieu, parce que Dieu est un Dieu vivant, et non
quelque chose d’historique. “Mon âme a soif de Toi, du Dieu vivant”,
Quelque Chose qui donne des eaux vives, Quelque Chose qui satisfait.
98 Il y a une autre nature, quelque chose de
naturel, une soif simplement naturelle, c’est cette soif de l’âme. Vous
direz: “Frère Branham, cette soif de l’âme, est-ce quelque chose de
naturel?” Oui, c’est quelque chose de naturel, dans l’âme, d’avoir
soif. Et c’est, en effet, Dieu vous a fait ainsi, pour que vous ayez
soif de Lui. Il veut que vous ayez soif de Lui. Alors, Dieu vous a fait
comme ça. Il n’était pas obligé de vous faire comme ça, mais c’est ce
qu’Il a fait. Et s’Il ne vous avait pas fait comme ça, de façon que
vous ayez soif, vous auriez une excuse au Tribunal du Jugement, dire:
“Je–je–je n’ai jamais eu soif de Dieu.” Mais, vous n’avez aucune
excuse, cette soif est en vous. Vous allez la passer sur quelque chose;
vous allez peut-être la passer sur votre épouse, vous allez peut-être
la passer sur votre voiture, vous allez peut-être la passer sur autre
chose, vous irez peut-être à l’église pour essayer de la satisfaire. Je
n’ai rien contre le fait d’aller à l’église, mais la satisfaction n’est
pas là. C’est de trouver Dieu, le Dieu vivant, le Dieu du Ciel, à
l’intérieur de votre âme, pour satisfaire ce désir profond et cette
soif, ce après quoi vous soupirez.
99 Or, en effet, Il vous a fait de façon que vous
ayez soif de Lui, d’être en communion avec Lui. Or, il existe une soif
authentique de communion. Bon, nous aimons nous rencontrer. C’est ce
que nous faisons ce soir. Nous nous rencontrons ici ce soir, parce que
nous aimons être en communion les uns avec les autres. Pourquoi le
faisons-nous? Parce qu’il y a quelque chose en nous, qui fait que nous
voulons nous rencontrer. C’est simplement naturel. Et, maintenant, nous
avons un point commun qui nous motive à nous rencontrer ici, c’est que
nous avons tous soif de Dieu. Voyez? Et alors, nous nous rencontrons
ici régulièrement, à cause de ce point commun, pour être en communion.
Dans cette église, ce soir, il se pourrait qu’il y ait bien des
opinions dénominationnelles différentes, et tout; mais, comme nous
avons cette soif, nous pouvons nous rencontrer avec un point commun
entre nous, ce point-ci: nous avons tous soif. Certains peuvent croire
qu’il faut être aspergé, l’autre qu’il faut être baptisé, l’un qu’il
faut verser de l’eau, ou quoi encore; mais pour ce qui est de la soif
de Dieu, nous–nous venons avec un point commun entre nous. Et Dieu nous
a faits de telle sorte que nous ayons ça, que nous ayons soif de Lui et
d’être en communion avec Lui. Je ne connais rien…
100 Quand j’étais un petit garçon, je me rappelle,
j’ai grandi dans une famille très pauvre. Et je me rappelle bien des
fois où je sortais avec des gars. Je ne pouvais pas m’habiller assez
bien pour sortir dans des endroits convenables. Mais, je–je ne sais
pas, il y a quelque chose chez les gens, je les aimais. J’aimais être
avec eux. Mais j’étais plus ou moins ce qu’on appelle le mouton noir.
Et quand j’ai été sauvé, et que j’ai reçu en moi ce Quelque Chose dont
j’avais soif, un–un Ami, Quelqu’un qui serait un copain pour moi,
Quelqu’un à qui je pourrais faire confiance, Quelqu’un avec qui on peut
s’asseoir et discuter de ses problèmes. Et quand… j’ai trouvé cette
vraie, cette véritable satisfaction, quand j’ai trouvé Jésus-Christ,
Celui qui satisfait vraiment, véritablement, qui enlève tout–tout… qui
étanche toute cette soif, et qui vous donne Quelque Chose qui–qui,
semble-t-il, vraiment il n’y a rien qui puisse Le remplacer.
101 Et maintenant, combien Satan cherche à pervertir
cette satisfaction de l’âme, cette soif de l’âme! Il cherche à vous
donner tout ce qu’il peut pour la satisfaire. Et il est tellement
trompeur en ces jours de perversion. Ce monde-ci est un monde perverti.
C’est une race pervertie. C’est un peuple perverti. Tout est perverti.
Et la perversion s’est opérée de façon très graduelle, si bien que nous
en sommes maintenant à l’âge le plus trompeur où aucun être humain ait
jamais vécu. C’est plus trompeur que jamais.
102 Maintenant, vous ne pouvez vraiment-vous ne
pouvez vraiment pas vous imaginer à quel degré de tromperie cette
nation est parvenue, même chez nos propres frères, c’est-à-dire le
peuple américain.
103 Il y a quelque temps, je parlais… J’étais dans
les bois, il y a quelques semaines, et j’ai trouvé un–un–un paquet de
cigarettes par terre, dans les bois. Et là-dessus, ça disait: “Le
filtre d’un homme qui réfléchit.” J’ai fait encore un petit bout de
chemin dans les bois, et je suis revenu sur mes pas; ça me revenait
toujours à l’esprit: “Le filtre d’un homme qui réfléchit, et le goût
d’un homme qui fume.”
104 Eh bien, je suis allé à l’Exposition
Internationale, il y a quelques années; vous vous souvenez, il y avait
Yul Brynner et les autres, qui étaient là, alors qu’ils faisaient des
démonstrations sur la cigarette. Et là, ils ont mis de la fumée sur un
morceau de marbre, et avec un cure-oreilles, ils ont ramassé la
nicotine qu’il y avait dessus, et ils ont appliqué ça sur le dos d’un
rat. Au bout de sept jours, il était tellement rongé par le cancer
qu’il n’arrivait plus à se lever. Voyez-vous, une seule cigarette! Et
ensuite, ils ont montré ce qui se passe quand ça se retrouve dans le
poumon humain. Certains disent: “Je n’avale pas la fumée. Je garde les
bouffées dans ma bouche.” On a démontré que ça va dans la salive, et
que ça descend ensuite dans la gorge, même chose, voyez-vous.
105 Et puis, cet homme, il disait: “On entend
tellement parler des filtres.” Il a dit: “Or, si vous avez un désir”,
ce qui est une soif, vous voyez, “un désir de fumer une cigarette, une
cigarette normale pourrait satisfaire ce désir temporairement. Mais, si
vous avez un filtre, il faut quatre cigarettes pour le satisfaire,” il
a dit, “parce qu’avec ça vous n’avez qu’environ le quart de la fumée.”
106 Et ça disait: “Le goût d’un homme qui fume”?
Voyez-vous, on ne peut pas avoir de fumée sans avoir de goudron. Et
quand on a du goudron, on a du cancer. Alors, voilà, voyez-vous,
c’est–c’est tout simplement une combine. Et je me dis qu’une–qu’une
compagnie de tabac qui se trouve dans ce pays, et–et qui vit grâce à ce
pays, et qui sortirait une combine comme celle-là, pour carrément
tromper les citoyens américains, pour les tromper. Le filtre d’un homme
qui réfléchit? Ce n’est qu’une combine pour vendre plus de cigarettes.
107 Ensuite, j’ai pensé à ça: “Le Filtre d’un homme
qui réfléchit,” je me suis dit, “c’est une bonne idée, ça.” En effet,
il existe effectivement, ce Filtre d’un homme qui réfléchit, c’est
cette Bible. Le filtre d’un–d’un homme qui réfléchit, de se servir de
ce Filtre-ci, Ce qui produira le goût d’un homme juste. Voyez?
108 Or, vous ne pouvez pas faire passer le péché
dans les pages de cette Bible. Non, Elle l’arrête. Elle le filtre, Elle
le retire. Bon, vous pouvez aller à l’église, et y apporter n’importe
quoi, mais vous ne pouvez pas passer par cette Bible et avoir du péché.
Ça ne passera pas. Elle filtre tout péché, Elle le retire, et Elle
donne le goût d’un homme saint. En effet, si cet homme réfléchit, qu’il
veut être saint, et être comme Dieu, et être un fils ou une fille de
Dieu, dans ce cas, il veut avoir le Filtre qui convient. Donc, Celui-ci
arrête tout le péché de ce côté-ci de la Bible, Il ne peut faire passer
que le Saint-Esprit dans la Bible, Celui qui a écrit la Bible. C’est du
goût d’un homme saint, d’avoir ce Filtre d’un homme qui réfléchit.
109 Or, nous voyons combien la tromperie est grande
aujourd’hui. Dans Matthieu 24.24, Jésus a dit que “dans les derniers
jours, les deux esprits seraient tellement proches, que cela séduirait
même les Élus, si c’était possible”. Tellement proches! Tellement,
quelle tromperie nous retrouvons aujourd’hui, pour ce qui est du–du
bien et du mal.
110 Même dans notre–dans notre gouvernement, dans
notre politique, nous–nous n’avons même pas un seul homme que nous
pourrions mettre en place comme politicien, qui défendrait vraiment ce
qu’il croit être juste. Où sont-ils, nos Patrick Henry, nos George
Washington et nos Abraham Lincoln d’aujourd’hui? C’est exactement comme
notre Président l’a dit, là: “La façon, si c’est le communisme que les
gens veulent, ils l’auront, tout ce qu’ils voudront.” Voilà bien un–un
homme qui ne veut pas exprimer ce qu’il croit! Un homme qui défendra un
principe, qui défendra ce qui est un principe… On se contente de
choisir la–la–la solution de facilité.
111 Et les gens en sont arrivés là, dans l’église.
Ils veulent venir adhérer à l’église, et ils disent: “Oh, eh bien,
ça–ça y est, je–j’ai adhéré à l’église maintenant.” Vous essayez de
satisfaire cette grande soif sainte que Dieu a placée en vous, cette
Tour de contrôle qui cherche à vous diriger vers la chose juste, vous
essayez de satisfaire ça en adhérant à une église, en récitant un
credo, ou quelque chose du genre. Alors qu’il n’y a que la Présence
même de Dieu, et Dieu Lui-même qui remplit votre vie, qui puisse la
satisfaire.
112 Il ne se satisfera pas d’un credo. Vous ne ferez
jamais passer un credo à travers cette Bible. Non. Il n’y a même pas le
soi-disant Credo des Apôtres, qui puisse jamais passer à travers Cela.
Montrez-moi dans la Bible le Credo des Apôtres, où il est dit: “Je
crois à la sainte Église catholique romaine; je crois à la communion
des saints”, alors que ce qu’il est dit dans la Bible, c’est: “Il y a
un seul médiateur entre Dieu et les hommes, et c’est Jésus-Christ
Homme.” Vous ne ferez jamais passer ces choses à travers la Bible.
113 Toutes ces danses, et ces shorts, et ces choses
que les gens font aujourd’hui, le twist et le tutsi, et toutes ces
choses-là, vous ne ferez jamais passer ça à travers la Parole de Dieu.
Cette tendance moderne de la civilisation, vous ne ferez jamais passer
ça à travers cette Bible. Elle s’y oppose. Voyez? Et vous essayez de
satisfaire cette soif, mais, vous voyez, elle… Cette Bible va
uniquement satisfaire le goût d’un homme ou d’une femme justes. Ce
Saint-Esprit, dont ils se permettent de se moquer, et ils disent: “Tu
as perdu la tête.” Mais C’est ce qui satisfait ce désir profond, c’est
quelque chose dont le monde ignore tout. Ils se sont pervertis, ils se
sont détournés du véritable baptême du Saint-Esprit et de la Parole de
Dieu, pour se tourner (vers quoi?) vers les bourbiers, les bourbiers de
l’église, les dogmes, les credo, et–et les différends dénominationnels,
et tout.
On dit: “Êtes-vous chrétien?
114 – Je suis méthodiste. Je suis baptiste. Je suis
presbytérien.” Ça, pour Dieu ça ne veut rien dire, absolument rien.
Vous ne pouvez pas faire passer ces choses-là à travers la Bible de
Dieu, ici. Et vous essayez de satisfaire cette soif sainte que Dieu
vous a donnée pour que vous ayez soif de Lui. Pas vrai? [L’assemblée
dit: “Amen.” – N.D.É.]
115 Maintenant, vous savez que David a dit ici: “Du
Dieu vivant.” Or: “Au commencement était la Parole, et la Parole était
avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et
Elle a habité parmi nous.” Il ne peut donc y avoir aucune satisfaction,
tant que cette Parole, qui est Dieu, ne deviendra pas vivante en vous,
et c’est là que vous voyez Dieu Lui-même accomplir les promesses qu’Il
a faites dans la Bible.
116 Maintenant nous avons plusieurs interprètes de
la Bible. Une église L’interprète comme ceci, une autre L’interprète
comme cela, et une autre comme ceci. Certaines n’En prennent qu’un tout
petit bout, certaines En prennent une partie ici et là. Mais Dieu est
Son propre interprète. Quand Il fait une promesse et qu’Il l’accomplit,
c’est ça qui en est l’interprétation.
117 Si je vous avais promis que je serais ici ce
soir, et je suis ici, c’est ça l’accomplissement de ma promesse. Si je
dis que je vais vous rencontrer demain matin, et que j’y suis, c’est ma
promesse. Je n’ai pas besoin de trouver d’autres excuses, il faut que
j’y sois.
118 De même, quand Dieu fait une promesse, et
qu’ensuite Il vient accomplir cette promesse, c’est ça l’interprétation
de la promesse. Je mettrais n’importe qui au défi de prendre Dieu à Sa
Parole, pour voir si effectivement chaque Parole de cette Bible est
bien la Vérité. C’est exact. C’est ça, cette soif est là à l’intérieur.
119 Vous dites: “Si j’avais vécu à l’époque de
Jésus, j’aurais fait telle et telle chose.”
120 Mais, vous vivez à Son époque. Qu’est-ce que
nous en faisons? Qu’est-ce que nous faisons? Vous dites: “Eh bien?” Ce
que vous avez fait, c’est peut-être ce que les pharisiens avaient fait.
Ils étaient membres de l’église, et ils ont renié Jésus-Christ.
121 Aujourd’hui, nous disons toujours, les gens
essaient de dire: “Nous comparons. Nous devons comparer la Bible, page
par page, verset par verset.” Ce n’est pas la Vérité. Non, ce n’est pas
la Vérité. “Ce mot grec veut dire ceci, et ceci veut dire cela.” Les
Grecs eux-mêmes, à l’époque reculée du concile de Nicée, et les
écrivains de l’époque, ils avaient des positions différentes. L’un
croyait telle chose, que tel helléniste, c’est ceci qu’il avait voulu
dire, et l’autre disait que tel autre, c’est ceci qu’il avait voulu
dire. Et ils se querellaient Là-dessus. Nous n’avons pas besoin de
l’interprétation des hellénistes, ou des mots grecs.
122 “De Le connaître, Lui, c’est la Vie”, la
Personne, Christ Lui-même! Ce n’est pas en comparant. C’est une
révélation, sur laquelle Dieu a bâti Son Église. Et si nous ne
bâtissons pas sur cette même Église… La Bible dit: “Abel, par la foi!”
Et la foi, c’est une révélation Divine. Voyez-vous, la foi, c’est une
révélation Divine. Bien. Tout Ceci est bâti sur la révélation, et donc,
à moins que ce ne vous soit révélé! Jésus a dit: “Je Te rends grâce,
Père, de ce que Tu as caché ces choses aux sages de ce monde, et de ce
que Tu les as révélées aux enfants, lesquels sont disposés à
apprendre.” Voyez-vous, or c’est là-dessus que tout est bâti: vous
devez connaître la Personne!
123 Et vous ne pouvez pas satisfaire ça en adhérant
à l’église. Vous devez trouver la Personne, Dieu Lui-même, qui est la
Parole et–et l’interprétation de Lui-même aujourd’hui, les promesses
qu’Il a faites aujourd’hui. Les gens qu’Il allait avoir en ce jour-ci,
“l’Église sans tache ni ride”, ça ne veut pas dire une dénomination, ça
veut dire les personnes, les individus, sans tache ni ride. “Il y aura
deux personnes dans un lit, J’en prendrai une et J’en laisserai une;
deux dans un champ, J’en prendrai une et J’en laisserai une.” Mais
quand Dieu, cette soif sainte d’être comme Lui, et qu’ensuite vous
voyez que Sa Parole est en vous, qu’Elle Se confirme d’Elle-même, que
vous êtes le serviteur de Dieu. Tout ce que Dieu dit, vous vous y
alignez parfaitement, alors vous suivez le processus qu’il faut, à ce
moment-là, pour satisfaire cette soif sainte qui est en vous.
124 Oh, évidemment, les gens vont se moquer de vous,
et dire: “Tu as perdu la tête. Tu es devenu fou.” Mais rappelez-vous à
quoi ils s’abreuvent, voyez-vous. Regardez où ils en sont. Pouvez-vous
vous imaginer un grand puits artésien qui fait jaillir de la belle eau,
et quelqu’un est là-bas, à une de ces mares remplie de têtards morts,
de credo et tout, il s’abreuve là, et il vous regarde, d’en bas, et se
moque de vous? Oh! Voyons, il ne sait pas, il ne sait pas
combien–combien il est désaltérant, ce Ruisseau où vous vivez. C’est
tout à fait exact.
125 Nous avons un Dieu vivant. Pas un qui est mort
il y a dix-neuf cents ans et qui est resté dans le sépulcre, mais Un
qui est ressuscité. Hébreux 13.8 dit: “Il est le même hier, aujourd’hui
et éternellement.” Ce même Saint-Esprit qui est descendu au Jour de la
Pentecôte, c’est le même Saint-Esprit qui est ici en ce moment. Il est
la Portion qui satisfait pleinement, parce qu’Il est la Parole. C’est
exact. Le Saint-Esprit a écrit la Parole, c’est Lui qui interprète la
Parole. La Bible dit, dans II Pierre, que le Saint-Esprit a écrit la
Bible, que “c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes,
autrefois, ont écrit la Bible”.
126 Alors, vous ne pouvez pas y arriver, vous ne
pouvez pas satisfaire cette soif sainte avec rien moins que Dieu
Lui-même, vivant en vous, dans la Personne du Saint-Esprit.
L’instruction, la culture, d’adhérer à des églises, de réciter des
credo, de se joindre à une association, toutes ces choses, c’est très
bien, mais elles ne mettront absolument pas fin à ce silence saint, à
cette–cette soif sainte, plutôt, elles ne feront pas taire cette soif
sainte.
127 J’écoutais Billy Graham, le grand évangéliste,
l’autre soir. Et je vous le dis, je prie pour lui plus que jamais,
quand je l’ai vu taper sur ces gens, à cause de ce qu’ils avaient fait.
Il disait: “Ce groupe d’hommes du clergé qui venaient sur la route,
leurs cols tournés vers l’arrière! “ Ils sont allés là-bas, où ils
n’avaient pas à aller, mettre leur nez dans quelque chose. Mais ils
s’en allaient sur la route, [Frère Branham tape des mains. – N.D.É.] en
tapant des mains et en tapant du pied. On aurait dit des exaltés, oui,
mais impies. Bon, mais, vous voyez, il y a quelque chose à quoi ils–ils
croient. Il y a quelque chose qui enflamme leur âme. Il y avait quelque
chose qui les enflammait. Une femme était allée là-bas et s’était
impliquée dans quelque chose, – ils l’ont prise pour une martyre à
cause de ça, – alors qu’elle n’avait pas à s’en mêler. Alors, nous
voyons que ces hommes-là [Frère Branham tape des mains.], ils avaient
une raison de taper des mains. Ils étaient heureux. Ils faisaient
quelque chose.
128 Eh bien, si vous pouvez faire ça, pour un–un
principe que vous croyez être juste, ici; et ensuite vous vous
retrouverez dans une église où, si quelqu’un tapait des mains ou tapait
du pied, les diacres le feraient sortir. Voyez-vous, ils ont dirigé
leurs fidèles vers un bourbier sale, de credo et de dénominations, au
lieu de les nourrir de la Parole de Dieu, sainte et bénie, transmise
par la Puissance de la résurrection de Jésus-Christ.
129 Voyez-vous, ils essaient de… ils étanchent leur
soif, en disant: “Je suis le docteur Untel”, ou en sortant de tel
séminaire ou de telle école. Mais ça ne veut rien dire, ça, absolument
rien. Mais, vous voyez, ils–ils essaient de se satisfaire, en disant:
“Bon, Dieu va m’accepter, parce que je suis un pasteur à Lui. Dieu va
m’accepter, parce que je suis le saint Père Untel, ou l’évêque Untel”,
ou–ou quelque chose comme ça. Ils essaient de satisfaire leur soif par
ça, alors qu’on ne peut pas. “J’ai un doctorat en philosophie, un
doctorat en droit, j’ai ma licence en lettres. J’ai ceci.” C’est bien.
Mais, à mon avis, tout ce que ça veut dire, c’est que vous êtes encore
plus éloigné de Dieu. C’est exact. Encore plus éloigné de Dieu, tout le
temps.
130 Vous pouvez seulement connaître Dieu par une
expérience. Vous ne pouvez pas recevoir Ceci par des études. C’est par
une naissance que vous Le recevez! C’est quelque chose que Dieu vous
donne. L’instruction n’a rien à Y voir. L’un des plus grands hommes de
la Bible ne pouvait même pas signer son nom: saint Pierre. C’est tout à
fait exact, lui et Jean, la Bible dit qu’“ils étaient tous deux des
hommes du peuple sans instruction”. Mais Jésus a trouvé bon de lui
donner les clés du Royaume, parce qu’il avait soif de Dieu. Amen. Il
avait soif de Dieu, de communion. Oui monsieur. Oh! la la!
131 Je pense à Ésaïe, ce jeune homme, oh, un jeune
homme très bien, il était là-bas dans le temple, un jour.
132 Ce grand roi, et il était en admiration devant
lui, il le considérait comme un des plus grands hommes qui existaient.
Et il l’était, un grand homme. Il avait été élevé par de bons parents,
une bonne mère et un bon père. Mais, au début, sa politique était sans
tache, et il s’était mis en règle avec Dieu. Ésaïe le regardait, et il
le considérait comme un grand homme, il prenait exemple sur lui. Mais
n’allez jamais prendre exemple sur aucun autre homme que l’Homme
Jésus-Christ. Tous les hommes failliront. Au bout d’un moment, il en
est arrivé à un point; il était–il était roi, mais il a essayé de
prendre la place d’un sacrificateur, il est entré dans le temple, et il
a été frappé de la lèpre.
133 Alors, Ésaïe était tout inquiet, il est donc
allé au temple et il s’est mis à–à prier; il s’était dit qu’il irait
là-bas prier pendant un moment. Or, regardez, cet homme était prophète;
mais là dans le temple, il était un jeune homme, qui criait à Dieu, un
jour, et une vision est apparue devant lui. Et, à ce moment-là, il a vu
des Anges, des Chérubins, qui Se couvraient la face avec Leurs-avec
Leurs ailes, et qui Se couvraient les pieds, et qui volaient avec deux
ailes. Et Ils allaient et venaient, de long en large, dans le temple,
en criant: “Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant.”
134 Et Ésaïe, cette grande soif qu’il avait eue.
Il–il avait dû faire des études. Il–il avait probablement une bonne
instruction. Il avait une–une conception merveilleuse de ce que Dieu
devait être. Il–il avait entendu parler les sacrificateurs. Il avait
été dans le temple. Il avait été élevé comme un–un croyant, mais, vous
voyez, il ne L’avait encore jamais rencontré face à face. Voyez? Il–il
avait le désir de faire ce qui est bien. Il voulait être dans le vrai,
mais tout ce qu’il avait, c’était le côté pédagogique. Il En avait reçu
le côté théologique.
135 Mais ce jour-là, quand il est allé dans le
temple, là, et qu’il a vu ces Chérubins qui battaient des ailes, de
long en large, et qu’il a compris que ces Anges faisaient le service
devant Dieu. Et ces Anges qui ne savaient même pas ce que c’était que
le péché, et, pour se tenir dans la Présence de Dieu, Ils devaient
couvrir Leurs saints visages, pour se tenir dans la Présence de Dieu.
Alors ce prophète s’est écrié: “Malheur à moi, car je suis un homme
dont les lèvres sont impures. Toute ma théologie, ma théologie et les
choses que j’ai apprises, toute la conception merveilleuse que j’avais
de Dieu, je me retrouve maintenant face à face avec ceci.” Il a dit:
“Je suis un homme dont les lèvres sont impures, et j’habite au milieu
d’un peuple aux lèvres impures.” Tout leur enseignement des lois et les
choses qu’ils avaient faites, tout cela ne l’avait jamais amené au
point où il était entré dans la Présence de Dieu, où il avait vu Dieu
de ses propres yeux, et les pans de Sa robe, alors qu’Il était assis en
Haut, dans les Cieux. Il s’est retrouvé face à face avec la réalité. Et
il s’est écrié: “Je suis un homme dont les lèvres sont impures, et
j’habite au milieu d’un peuple impur.”
136 Et c’est là que le Chérubin a pris des
pincettes, et avec une pierre ardente qui était sur l’autel, Il a
touché ces lèvres impures. Et c’est ce qui l’a transformé, du lâche,
ou, de l’homme instruit, du docteur, qu’il était, en un prophète à
travers lequel la Parole de Dieu pourrait être prononcée. Certainement,
pendant qu’il était dans la Présence de Dieu, C’était quelque chose de
différent. Cette soif qu’il avait eue, elle avait alors atteint un si
haut degré qu’il a été rempli de Cela.
137 Et, je vais vous dire, mon ami, peu m’importe le
nombre d’églises auxquelles vous adhérez, combien de noms vous mettez,
quelle voie vous suivez, que vous ayez été aspergé, baptisé, ou quoi
encore, tant que vous n’aurez pas rencontré cette Personne-là,
Jésus-Christ! Voilà, c’est la seule chose qui satisfera réellement.
138 L’émotion ne fera pas l’affaire; vous aurez beau
sauter en l’air et crier aussi longtemps que vous voudrez, ou vous
aurez beau courir d’un bout à l’autre de la salle et vous aurez beau
parler en langues tant que vous voudrez. Et ces choses-là sont saintes
et bonnes. Je n’ai rien à dire–je n’ai rien à dire contre elles. Mais
tant que vous n’aurez pas rencontré cette Personne, cette Portion qui
satisfait pleinement, ce Quelque Chose qui s’empare de chaque fibre de
votre être; pas par une émotion, mais par une satisfaction!
139 Il y avait un petit panneau-réclame que je
voyais, autrefois, ça disait: “Si vous avez soif, dites Parfay.” Il y
avait une boisson, dans le temps, quand j’étais jeune, qui s’appelait
Parfay. Je me rappelle, je venais sur la route, oh, j’étais allé pêcher
à l’étang, dans ces vieilles eaux stagnantes. J’avais une faim de loup,
et j’ai vu un panneau-réclame qui disait: “Si vous avez soif, vous
n’avez qu’à dire Parfay.” Je me suis mis à dire: “ Parfay, Parfay. “
J’avais de plus en plus soif. Et je–je… Voyez-vous, au bout d’un
moment, je–je–j’avais tellement soif que je n’arrivais même plus à
cracher, tellement–tellement j’avais soif.
140 Eh bien, vous voyez, ça, ça ne fera pas
l’affaire. Rien ne la satisfera; peu m’importe, vous aurez beau boire
des coca-cola, vous aurez beau boire tout ce que vous voudrez, ces
boissons gazeuses sucrées, et tout, mais rien ne satisfera la soif
comme un bon ruisseau d’eau froide, rafraîchissante. Voilà ce qui
étanchera cette soif. Toutes ces autres choses sont des substituts.
141 Pourquoi est-ce qu’on voudrait accepter un
substitut, alors qu’il existe un authentique baptême du Saint-Esprit,
qui satisfait chaque fibre et le désir profond qui se trouve dans l’âme
humaine? Pour pouvoir ensuite affronter la mort, comme le grand apôtre
Paul, qui a dit: “Ô mort, où est ton aiguillon? Et, sépulcre, où est ta
victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus-Christ!” Voilà l’expérience, frère, voilà ce
qui satisfait ce silence saint qui… ou, cette soif sainte qui se trouve
en vous. Elle la satisfait. Vous n’avez plus besoin de vous en occuper.
Oui, Cela purifie les lèvres.
142 Et il y a aussi de ces gens qui vivent seulement
d’émotion, de… Certaines personnes disent: “Eh bien, on a beaucoup de
ça dans notre mouvement pentecôtiste.” Et ils vont aller là, ce qui est
bien, ils vont taper des mains [Frère Branham tape des mains. –
N.D.É.], et jouer de la musique. La musique s’arrête: “Shh, wououhh”,
un seau d’eau, tout est noyé, voyez-vous. Or c’est ce que nous–nous
faisons, c’est ce que nous–nous avons pris l’habitude de faire. Nous
avons, nous–nous… C’est tout simplement devenu une de nos coutumes.
143 Je vais vous dire quelque chose. Quand vous
adorez Dieu, en Esprit et en Vérité; quand ça devient une coutume pour
vous de le faire, parce que vous pensez que c’est ce que vous devriez
faire, parce que vous pensez que, si vous ne criez pas, que vous ne
sautez pas en l’air, ou que vous ne dansez pas au rythme de la musique,
votre voisin va penser que vous êtes rétrograde, vous vous abreuvez à
un ruisseau d’eau stagnante. Exact!
144 Tant qu’Il ne remplira pas chaque fibre, que le
Saint-Esprit Lui-même ne bouillonnera pas en vous; peu m’importe que la
musique joue ou pas, qu’ils soient en train de jouer Mon Dieu, plus
près de Toi, ou n’importe quoi, le Saint-Esprit est toujours là à faire
sonner les cloches de la gloire dans votre cœur. Voilà ce qui
satisfait. Voilà la Portion de Dieu qui satisfait pleinement. À moins
d’avoir Cela, vous êtes fichu.
145 Vous aurez beau parler la langue des hommes et
des Anges, vous aurez beau distribuer tous vos biens pour la nourriture
des pauvres, vous aurez beau prophétiser, et vous aurez beau avoir la
connaissance, comprendre tous les mystères et toutes ces choses, et
malgré tout ça, vous ne serez rien (I Corinthiens 13), tant que vous
n’aurez pas reçu ce Quelque Chose qui satisfait pleinement, qui seul
peut étancher cette soif.
146 “Mon âme a soif du Dieu vivant, comme une biche
soupire après un courant d’eau. Si je ne Le trouve pas, je périrai.”
Quand vous serez affamé de Dieu comme ça, alors il se passera quelque
chose. Le Saint-Esprit est là pour vous conduire vers ces grandes
sources de Dieu. Oui monsieur.
147 Or, c’est une bonne chose d’adorer en Esprit.
C’est vrai. Mais parfois on a l’Esprit sans avoir la Vérité. Dans Jean
4, il est dit: “Nous adorons Dieu en Esprit et en Vérité.” Et Jésus est
la Vérité. C’est tout à fait exact. Et Il est la Parole.
148 Les ruisseaux que Dieu vous a envoyés pour vous
satisfaire, dans le naturel, Satan les a tous pollués. Il a injecté de
la drogue, du poison, dans tous ceux où il a pu s’infiltrer. C’est
exact. Il s’est emparé de ce grand ruisseau: l’église.
149 Ça, c’était le moyen que Dieu avait choisi.
Jésus a dit: “Sur cette Pierre Je bâtirai Mon Église, et les portes de
l’enfer ne prévaudront pas contre Elle.”
150 Or, il y a différents points de vue là-dessus.
Les romains, les catholiques, ils disent qu’“Il L’a bâtie sur Pierre”.
Voyez-vous, si c’est le cas, Pierre a rétrogradé, quelques jours plus
tard. Alors, Elle n’a pas été, Elle n’a certainement pas été bâtie sur
Pierre, Petra, la petite pierre. Les protestants, eux, ils disent
qu’“Il L’a bâtie sur Lui-même, Jésus-Christ”. Ce n’est pas pour être
différent, mais je ne suis pas d’accord avec eux. Il ne L’a bâtie, ni
sur l’un, ni sur l’autre.
151 Il L’a bâtie sur la révélation de Qui Il était.
Il a dit: “Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, ce ne sont pas la chair
et le sang qui t’ont révélé ceci, mais c’est Mon Père qui est dans les
Cieux qui te l’a révélé.” Ce n’est pas par la connaissance! Tu ne L’as
pas appris dans des livres. Tu ne L’as pas appris en adhérant à une
église. Tu ne L’as pas appris en poussant des cris. Tu… Mais c’est le
Saint-Esprit Lui-même qui t’a présenté la Personne de Jésus-Christ,
alors “sur cette Pierre Je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer
ne prévaudront pas contre Elle”. Cette soif sainte a été satisfaite
dans la Personne de Jésus-Christ. Voilà. C’est ce que nous voulons
chercher, satisfaire cette soif par Cela. Bien, nous voyons que nous
devons…
152 La connaissance? Oh! la la! La connaissance est
une chose formidable, nous nous en remplissons, et aujourd’hui nous en
sommes remplis. Mais, vous voyez, la connaissance… comme je le disais
l’autre jour, je parlais de ce sujet, de la connaissance. Il y avait un
homme dehors, il parlait à un de mes amis qui était là; il disait: “Si
un homme ne croit pas à l’instruction, pourquoi est-ce qu’il lit la
Bible?” Ils…
153 Je me suis dit: “Eh bien, s’ils n’ont pas saisi
ce que le Seigneur Jésus a dit, comment vont-ils saisir une andouille
comme moi, ce que moi, je dis?” Ils ne L’ont même pas compris, Lui qui
parlait si clairement.
154 Un jour, là, Il a dit: “Si vous ne mangez le
corps, le Sang, si vous ne buvez le Sang et ne mangez le corps du Fils
de l’homme, vous n’avez pas la Vie en vous-mêmes.” Il ne L’a pas
expliqué. Il a continué Son chemin. C’est exact. Voyez?
155 “Eh bien,” ils ont dit, “cet Homme est un
cannibale. Nous voulons qu’Il… Manger Son corps, boire Son Sang; C’est
un vampire. Voyez? Il veut faire de nous des vampires.” Voyez? Les
intellectuels!
156 Mais Il a dit: “Mes brebis entendent Ma Voix.”
Voyez-vous, Ce serait donné aux Élus, ceux que Dieu avait élus par Sa
prescience. “Et ceux que le Père… Nul ne peut venir à Moi si le Père ne
l’attire. Et tous ceux que le Père M’a donnés, ils viendront, ils
comprendront.”
157 Ces disciples ne pouvaient pas comprendre, mais
ils Le croyaient. Voyez? C’est exact. Si vous Le croyez! Il y a
beaucoup de choses que je ne comprends pas. Je Le crois quand même,
voyez-vous, parce que Dieu a dit qu’il En était ainsi.
158 La connaissance. Vous savez, l’évangile de
Satan, c’est la connaissance. Le saviez-vous? Il l’a prêché à Ève dans
le jardin d’Éden, et elle a été séduite par son évangile de
connaissance. Donc, et il a pollué toute la race humaine avec ça. C’est
tout à fait exact. Ils ont installé des programmes pédagogiques dans
l’église. Ils sont très bien là-bas, mais pas dans la Parole de Dieu.
Non monsieur. On ne connaît pas Dieu par l’instruction. On ne connaît
pas Dieu par–par–par un apprentissage, d’apprendre les mathématiques et
de prononcer des grands mots.
159 Paul, c’était un homme intelligent. Mais quand
il est venu à Christ et qu’il a reçu le Saint-Esprit, alors il est allé
chez les Corinthiens, et il a dit: “Je ne suis jamais venu chez vous
avec les discours persuasifs de la sagesse humaine”, et pourtant, il
aurait pu le faire. Il a dit: “Je suis venu chez vous avec la puissance
et les manifestations du Saint-Esprit, afin que votre foi soit en Dieu,
et non dans la sagesse d’un homme.”
160 Or, parfois, en établissant les programmes de
l’église, ils demandent aussi de leur–leur pasteur… Quand l’église se
prépare à élire le pasteur, ils disent: “Bon, eh bien, ce pasteur-ci,
il a deux diplômes universitaires. Il a quatre ans de psychologie. Il a
étudié ceci, cela et autre chose.” Et ils vont élire ce genre d’homme
là (pourquoi?), au lieu d’un pasteur qui croit que la Parole de Dieu
est inspirée et qu’Elle est Dieu, et qui prêchera la Parole sans se
préoccuper de ce que les gens En pensent.
161 Dieu a dit à Ézéchiel, vous savez, Il a dit:
“Prêche-Le, qu’ils Y croient ou non, prêche-Le quand même.” Voyez?
Exact. Qu’ils L’acceptent ou non, ce n’est pas ça qui compte. Ils n’ont
pas accepté Jésus. Ça ne L’a pas arrêté, Il a continué à prêcher quand
même. Voyez?
162 Au lieu d’un vrai pasteur, qui prêchera vraiment
la Parole et qui croira en Dieu, ils–ils–ils cherchent à implanter
le–l’intellect, l’homme qui a la meilleure instruction, l’homme qui
pourra se tenir derrière la chaire sans prendre plus d’une quinzaine de
minutes, pour que les gens puissent rentrer bien vite à la maison et
aller quelque… faire autre chose, et que Ricky puisse partir avec son
bolide, et qu’eux puissent aller à leurs soirées où on danse le twist,
et tout. Et c’est, oh, c’est–c’est simplement, ce n’est-ce n’est rien
d’autre que de la pollution par l’instruction, c’est hybride. C’est
exact. Voilà exactement ce que c’est. C’est exact. Mais qu’est-ce qu’il
y a? Ça satisfait le goût qu’ils ont, voyez-vous, ça satisfait le goût
d’un membre d’église mondain.
Ça ne satisfait pas le goût d’un saint. Lui, il va
opter pour la Parole, chaque fois!
163 Mais ils disent: “Oh, eh bien, ces gens, bon,
ils sont un peu détraqués. Voyez-vous, vraiment ils ne–ils ne
saisissent pas. Ils–ils essaient de vivre dans une époque révolue.”
164 N’est-ce pas étrange? Je viens ici, dans
l’Ouest, et je trouve tout le monde qui essaie de vivre dans une époque
révolue, ils veulent toujours avoir les jours des cow-boys de l’ancien
temps. Et je vais dans le Kentucky, là, les jours des montagnards de
l’ancien temps, ils veulent copier ça, ils ont des émissions là-dessus.
Mais pour ce qui est de la Religion de l’ancien temps, Ça, ils n’En
veulent pas.
165 L’ancien temps? Je suis venu ici au moment où il
y avait un rodéo, j’y ai vu une femme corpulente, là, avec du truc vert
sous les yeux, les cheveux coupés courts, une cigarette au bec. Mais,
s’ils avaient vu ça dans le temps, ils auraient pensé qu’elle était en
train de se décomposer quelque part. Ils–ils–ils–ils l’auraient
internée. Et si votre mère était sortie, habillée comme vous et votre
fille vous habillez aujourd’hui, qu’est-ce qui se serait passé? Ils
l’auraient fait enfermer dans un hôpital psychiatrique. C’est sûr, elle
était sortie sans avoir mis sa jupe. Eh bien, souvenez-vous, là, c’est
la même chose aujourd’hui.
166 Les hommes sont en train de pourrir debout.
S’ils arrivent à l’âge mûr entre l’âge de vingt et vingt-cinq ans, les
cellules de leur cerveau aussi, elles pourrissent. Ils n’ont… Les gens
en sont arrivés au point, ils n’ont pas assez de bon sens, ils ne
savent pas ce que c’est que la décence. Ils ne savent pas distinguer le
bien et le mal. Et, oh, mais leur programme pédagogique, ils…
167 Saviez-vous que l’instruction, je peux vous le
prouver, c’est du diable? Je ne parle pas de lire et écrire, mais
d’installer leur instruction dans votre église.
168 Sur quoi se fonde le communisme? Sur la science,
sur l’instruction, voilà leur dieu. Satan, voyez-vous, c’est ce qu’il a
présenté à Ève. Et c’est encore à ça qu’ils s’en tiennent.
169 Maintenant c’est ce qui s’est implanté dans nos
églises, c’est ce qui s’est implanté chez les baptistes, les
méthodistes, les presbytériens, les pentecôtistes et tout. De
l’instruction, quelque chose d’intellectuel, un grand ci et ça, et
quelque chose du genre, ce qui ne fait qu’éloigner encore plus la
personne de Dieu. C’est mal. Oui monsieur. Donc, nous voyons qu’ils…
que ça satisfait leur désir. Quand une–quand une–une assemblée élit
quelque chose comme ça, on peut voir ainsi ce qu’il y a dans l’esprit
de cette assemblée, quel est leur désir, de quoi ils ont soif. Ce
qu’ils veulent, c’est dire: “Notre pasteur a les idées larges. Lui, les
bains mixtes, ça ne le dérange pas, il nous accompagne.”
170 Une jeune fille a dit à ma Sarah, l’autre jour.
Son pasteur était allé en Afrique; et, le soir de son retour, elle a
enlevé ses vêtements, elle a enfilé un petit collant, et elle a dansé
le tutsi pour lui, pour le divertir, vu qu’il était allé en Afrique.
Les Tutsis, c’est une tribu de là-bas, vous savez. Ah, moi, j’aimerais
voir une des miennes, des jeunes filles de mon assemblée, essayer de
faire une chose pareille, le tutsi!
171 Voyez-vous, tout cela montre bien ce qu’il en
est! Et un pasteur qui resterait assis à regarder quelqu’un de son
assemblée, une jeune fille de seize ou dix-huit ans s’exhiber, dévêtue
comme ça, et qui la laisserait s’en tirer comme ça, ça montre qu’il est
lui-même issu d’un bourbier; un homme de Dieu qui ferait une chose
pareille. Certainement.
172 C’est catégorique, ça, mais je suis conscient
que je suis aussi en train de prêcher d’un bout à l’autre du pays. Mais
vous aussi, vous le savez, frère, sœur; je vous le dis, c’est la Vérité.
173 Un vautour veut avoir des choses mortes. C’est
exact. Et ça, c’est mort! C’est tout à fait exact. Ça montre de façon
très claire, ça montre vraiment de façon très claire, là, quel est leur
chef, et leur tour de contrôle, ce qu’elle leur transmet, voyez-vous,
ce qu’il y a dans leur âme. Leur âme soupire après ces choses-là.
174 Leur âme soupire d’avoir une église très
intellectuelle, où les gens s’habillent très bien, et le pasteur prend
quinze ou vingt minutes. Et si on dépasse ça, ils vont le faire passer
devant le conseil des diacres. Et il ne doit rien dire au sujet du
péché. Il ne doit rien dire au sujet du port des shorts, et il ne se
permettrait pas de dire quoi que ce soit au sujet des gens qui font
ceci, cela ou autre chose. Il ne doit absolument rien dire là-dessus.
Sinon, le conseil va le faire mettre à la porte. Vous voyez ce qu’il y
a? C’est ça leur filtre d’un homme qui réfléchit.
175 La Bible dit, dans I Jean 2.15: “Si vous aimez
le système de ce monde, ou les choses de ce monde, c’est parce que
l’amour de Dieu n’est même pas en vous.”
176 Et maintenant, que dire de toutes ces choses
déplacées qu’ils font aujourd’hui, au nom de l’église: les quadrilles
dans l’église, le loto, le bingo, les petites fêtes, les adolescents
qui dansent le rock’n’roll, le twist, et toutes ces choses! Regardez,
ce Elvis Presley, un démon sur deux pieds! Pat Boone, Ricky Nelson, la
plus grande entrave que cette nation ait jamais eue! C’est exact. Ils
disent: “Oh, ils sont très religieux, ils ont chanté des chants
chrétiens.” On ne devrait pas, l’église ne devrait même pas permettre
une chose pareille! De ces gars-là, il y en a qui vont là-bas, et–et,
ce soir ils sont dans une–une boîte de nuit, ici, à danser et à jouer
de la musique, et tout; le lendemain soir ils viennent à l’autel verser
des larmes, et le soir d’après ils jouent de la musique sur l’estrade.
Oh, bonté, miséricorde! Mais, voyons donc, jusqu’où la souillure
peut-elle, jusqu’où la souillure pourrait-elle aller? Oui monsieur.
Qu’il fasse d’abord ses preuves comme homme de Dieu, pas toutes ces
choses, juste parce qu’il sait racler une vieille guitare, ou quelque
chose.
177 Par le désir que vous avez, vous pouvez savoir
qui est sur le trône de votre cœur. Par ce que vous aimez, c’est ce qui
vous fait savoir. Vous–vous dites: “Eh bien, moi, je trouve que ces
choses-là, c’est bien, Frère Branham.” Eh bien, souvenez-vous de ceci,
là: vous le savez, ce qu’il y a dans votre cœur. Oui monsieur. Ce qui
nourrit votre âme, ce dont votre âme a soif, ces choses dont vous voyez
qu’elle se satisfait; si ce n’est pas cette Parole, alors il y a
quelque chose qui ne va pas, parce que le Saint-Esprit vit uniquement
de la Parole. Voyez?
178 Je voudrais vous montrer un autre grand danger,
juste avant de terminer, – si vous n’êtes-si vous n’êtes coupables
d’aucune des choses que j’ai mentionnées, – et il s’agit du danger de
négliger une soif. Voyez? Vous dites: “J’ai une soif sainte. Mais,
je–je ne suis pas coupable, Frère Branham, de m’être contenté d’adhérer
à une église, et de choses semblables.” Mais, voyez-vous, de négliger
une soif! Si vous négligez de satisfaire une soif d’eau ou de
nourriture, vous mourrez. Et si vous négligez cette soif de Dieu qui
est en vous, vous mourrez spirituellement.
179 Vous réclamez des réveils, vous attendez que
votre église fasse un réveil. Eh bien, ça, ce n’est pas–ce n’est pas le
réveil pour vous. Le réveil devrait commencer directement en vous,
quand vous vous mettez à avoir soif de Dieu. Il se pourrait que pas un
seul autre membre de l’église ne désire ce réveil-là. S’il se manifeste
en vous, il se manifestera ailleurs. Voyez? Mais, voyez-vous, vous
négligez cette soif.
180 Négligez de traire la vache, quand la vache est…
que le pis est gonflé de lait; si vous laissez la vache dans cet
état-là, vous aurez bientôt une vache sèche. C’est tout à fait exact.
Si vous négligez de boire de l’eau, en disant: “Je ne vais plus boire,
un point c’est tout”, vous mourrez. Si vous négligez de vous alimenter,
vous mourrez.
181 De même, si vous négligez de donner au
Saint-Esprit la Parole de Dieu, vous mourrez.
182 Vous les chrétiens, vous les baptistes,
méthodistes, presbytériens, pentecôtistes, des Assemblées de Dieu,
unitaires, binitaires, trinitaires, quoi que vous soyez, voyez-vous,
peu m’importe, ça ne compte pas du tout pour moi, et je ne pense pas
que ça compte pour Dieu. Voyez-vous, vous êtes un individu, vous formez
un tout. Vous n’irez jamais au Ciel à titre d’église, de–de–de
dénomination. Vous irez au Ciel à titre individuel, c’est vous et Dieu.
C’est tout. Peu m’importe de quelle église vous faites partie.
183 Et si vous négligez de lire la Bible et de
croire la Bible, et de nourrir le Saint-Esprit de Cela, vous mourrez.
Jésus a dit, dans Jean 4.3, le passage de l’Écriture que j’ai juste…
Jésus a dit que “l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute
Parole”, pas rien que d’une partie de la Parole.
184 Nous en prenons un peu ici. J’appelle ça un
auto-stoppeur de la Bible. Ils disent: “Eh bien, je crois Ceci, mais
maintenant, passons donc plus loin, ici, voyez-vous. “ Voyez?
185 Vous devez La prendre, Parole sur Parole. Jésus
a dit: “L’homme vivra de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.”
Le saviez-vous? [L’assemblée dit: “Amen” – N.D.É.]
186 Et, vous savez, nous avons fait-nous avons fait
du jour où nous vivons, nous–nous avons fait de ce jour… une–une–une
perversion religieuse.
187 Ma fille m’a fait venir, il n’y a pas longtemps,
et elle me disait: “Papa,” de l’autre côté de la maison, elle disait,
“viens, nous allons regarder une émission religieuse.” C’était des
chants, ils chantaient des cantiques, et il y avait une espèce de petit
Ricky qui récitait ça, sur l’estrade. Si j’ai jamais vu une pratique
sacrilège, ça, c’en était bien une! Ces gars-là sur l’estrade, et ces
gens, ça ressemblait plus à un spectacle de variétés. Ils étaient
censés représenter une tribu indienne, et ils faisaient n’importe quoi,
et–et ils sautaient en l’air et se boxaient les uns les autres.
188 Où, qu’est devenue la sincérité, où sont passés
ces cantiques à l’ancienne mode que nous chantions autrefois, alors que
nous nous réjouissions dans l’Esprit de Dieu, et que les larmes nous
coulaient sur les joues? Maintenant nous essayons de retenir notre
souffle jusqu’à ce que nous n’ayons plus assez d’air, jusqu’à en avoir
le visage cyanosé, pour essayer de prouver que nous sommes quelqu’un
comme chanteur. Voyez-vous, nous avons copié le style de Hollywood, et
toutes ces émissions que nous voyons, qui présentent ces cantiques
intellectuels et ces voix exercées. Je–j’aime entendre de beaux chants;
j’aime entendre de bons chants pentecôtistes à l’ancienne mode, qui
viennent du fond du cœur. Mais je déteste entendre ces grincements, ce
qu’ils appellent chanter, aujourd’hui. C’est exact. Je trouve qu’il n’y
a rien de plus ridicule. C’est de la perversion. C’est exact.
189 J’aime voir un homme qui est un homme. Je
déteste en voir un qui sort avec les sous-vêtements de sa femme, et ça
remonte sur le côté; avec–avec un rouleau qui lui descend sur le front,
ici, et deux boudins qui pendent, comme une frange, coupés ici devant.
Ça, je–je ne pourrais pas appeler ça un homme. Il ne sait pas à quel
côté de la race il appartient. Voyez? C’est exact. Vous voyez, la
femme, regardez, la femme essaie de se couper les… de s’arranger les
cheveux comme un homme; l’homme, lui, il essaie de s’arranger les
cheveux avec une frange comme la femme. L’homme porte les
sous-vêtements de sa femme; elle porte ses bleus de travail.
Voyez-vous, tout simplement une perversion, ils font vice-versa.
190 Et c’est pareil pour la nation, pour les gens,
pour les églises, pour tout. Ô Dieu! Où est la fin de tout ça? La Venue
du Seigneur Jésus-Christ, voilà ce qui va y mettre fin.
191 Donc, si vous négligez de nourrir le
Saint-Esprit de la Parole de Dieu! Jésus a dit: “Toute Parole sera
donnée par le Saint-Esprit.” Et maintenant, écoutez. Si vous essayez de
Le nourrir de quelque chose qui ne convient pas, si C’est l’authentique
Saint-Esprit qui est en vous, Il reconnaîtra la différence. Maintenant,
souvenez-vous, la Parole de Dieu, voilà de quoi se nourrit le
Saint-Esprit. Il ne se nourrit pas d’enthousiasme. Il ne se nourrit pas
d’instruction. Il ne se nourrit pas d’une présence à l’église. Il ne se
nourrit pas de théologie. Il y a une énorme différence entre quelque
chose qui est inspiré, et un point de vue théologique.
192 Tous ces théologiens, du temps de Jésus, oh, ils
avaient tout ça bien aligné, une parole après l’autre, une page après
l’autre: le Messie devait forcément venir de telle façon! Ça donnait
exactement ça. Et tous, sans exception, ils ont passé à côté. Vous
savez ce que Jésus a dit, quand Il est venu, Il a dit: “Vous avez pour
père le diable, et vous ferez ses oeuvres.”
193 Ça ne leur avait pas été révélé, à eux, la vraie
Parole, ce que c’était. Voyez-vous, ils ont manqué les petits
tournants, comme les gens les manquent aujourd’hui. “Pourvu que vous
apparteniez à ceci, et que vous apparteniez à ceci, tout ira bien.”
N’allez pas croire ça. Vous devez appartenir à Christ. Et, s’il y a
quelque chose en vous, qui a faim de Christ!
194 Souvenez-vous bien de ceci, quand vous étiez
dans les reins de votre père, vous étiez avec lui à ce moment-là. Mais
votre père ne vous connaissait pas à ce moment-là, et vous ne
connaissiez pas votre père. Il vous a fallu venir, naître. Dieu a
pourvu d’un moyen, par votre mère, qui a servi de–de couche de semis,
et c’est là que c’est arrivé. Et alors, vous êtes devenu un homme ou
une femme, selon le cas, et alors vous avez reconnu votre père, et
votre père a pu être en communion avec vous.
195 Maintenant, souvenez-vous, si vous avez la Vie
Éternelle, votre Vie était en Dieu au commencement. Et la Vie, Dieu est
la Parole. Et alors, quand la Parole a été faite chair en Jésus-Christ,
Dieu qui est descendu habiter dans Son propre corps, qui s’est fait
Lui-même Fils de Dieu. Quand Dieu est descendu habiter là, vous étiez
en Lui quand Il a été crucifié. Et vous avez été crucifiés avec Lui, et
vous êtes morts avec Lui au Calvaire. Vous avez été mis au tombeau avec
Lui, sur la montagne. Et vous êtes ressuscités avec Lui, le matin de
Pâques. Et maintenant, vous êtes assis ensemble dans les lieux
Célestes, en Lui, maintenant vous êtes en communion avec Lui. Voyez?
196 Dieu Lui-même est devenu l’un de nous. “Personne
n’a jamais vu le Père, le Fils unique du (Fils) Père est Celui qui L’a
fait connaître.” C’est-à-dire que Dieu est devenu homme, pour pouvoir
être en communion avec vous, comme homme. Voyez? Et maintenant vous
êtes–vous êtes chair, et Il est chair. Dieu est fait chair parmi nous,
dans la Personne de Son Fils, Jésus-Christ. Et en Lui il y avait Dieu.
Il était Dieu, rien moins que Dieu. Il était Dieu. “Dieu manifesté dans
le Fils, Jésus-Christ”, ce qui faisait de Lui Emmanuel, ce que le
prophète avait dit qu’Il serait.
197 Alors, voyez-vous, donc, vous deviez exister
avant même que le monde ait été formé, votre nom a été mis dans le
Livre de Vie de l’Agneau. Et alors, qu’est-ce que vous pouvez manger?
Le Saint-Esprit vit de la Parole de Dieu. Et maintenant, dans
Apocalypse 22.19, la Bible dit: “Quiconque retranchera une seule Parole
de Ceci, ou Y ajoutera une seule parole, sa part sera retranchée du
Livre de Vie.” En voyez-vous la profondeur? Vous ne pouvez pas, le
Saint-Esprit ne vivra pas des choses du monde.
198 Comme une colombe et un corbeau. Un corbeau,
c’est un grand hypocrite. Un corbeau, ce personnage-là peut venir ici,
manger du blé toute la journée; et aller là-bas, descendre là, sur une
vieille charogne, et en manger aussi. Il peut s’installer dans un
champ, et il peut manger avec la colombe, du blé, et aller ensuite
manger de la charogne.
199 Mais la colombe, elle, elle peut manger du blé
toute la journée, mais elle ne peut pas manger de la charogne, parce
que c’est une colombe. Et la colombe n’a pas de bile. Une seule bouchée
de cette charogne tuerait la colombe. Voyez-vous, elle n’a pas de bile.
Et c’est comme ça, aucune amertume.
200 Et c’est comme ça qu’est un chrétien
authentique, un vrai. Ils ne veulent pas des choses du monde. Ils se
nourrissent seulement de la Parole de Dieu, et uniquement de Cela: ce
qui est propre, le Filtre d’un homme qui réfléchit. Voyez-vous, ils ont
été passés à travers Cela, et uniquement Cela. Les choses mortes du
monde, ils trouvent qu’elles sentent mauvais.
201 Regardez ce vieux corbeau, à l’époque de la
destruction antédiluvienne, il volait d’un cadavre à l’autre, il
mangeait de ces vieilles charognes, il n’est pas retourné dans l’arche.
Mais la colombe n’a pu trouver aucun lieu pour poser ses pieds,
voyez-vous, elle est retournée dans l’arche, où on lui donnait du
grain. Et c’est comme ça que nous faisons, nous vivons de la Parole de
Dieu.
202 Dans le Psaume 42. David a dû écrire ce
Psaume-là, le Psaume 42, au moment où il était en fuite, quand il a
dit: “Mon âme a soif de Toi, comme une biche soupire après un courant
d’eau.” Regardez, il s’est écrié. David était en fuite. Il avait été…
L’huile d’onction était sur lui, il savait qu’il allait être roi. Le
prophète l’avait oint pour roi. Maintenant remarquez, et il était là,
une poignée de soldats avec lui, des gens des nations et tout, au
sommet de la montagne. Alors que sa propre ville qu’il aimait, à cause
de leur péché, les Philistins étaient postés tout autour d’eux. Et,
David, en cette journée chaude, c’est là qu’il a dû écrire ce Psaume:
“Comme une biche soupire après un courant d’eau.”
203 Remarquez David, dans cet état-là. Il a regardé
en bas, il a regardé sa ville qu’il aimait. Et il s’est rappelé
l’époque où, jeune garçon, il amenait ses brebis là, près d’un certain
étang. Là-bas, c’était une région où il y avait de l’eau en grande
abondance et où il y avait du pain en abondance. En fait, Bethlehem
signifie “la maison du Pain de Dieu”. Et donc, alors que David se
rappelait qu’il passait par là et qu’il buvait de cette bonne eau
fraîche, et maintenant il était là-haut, en fuite, loin de son peuple.
Il n’avait pas d’endroit où aller, et il devait y avoir un cri dans son
âme pour cette bonne eau fraîche.
204 Il avait avec lui quelques serviteurs, là, oh,
le moindre de ses désirs était pour eux un ordre. Et, ils… trois
d’entre eux se sont battus pour se frayer un chemin dans cette ligne de
Philistins; un trajet de quinze milles [24 km – N.D.T.], sept milles
[11 km], ou quelque chose comme ça, aller, et retour; ils se sont frayé
un chemin en fauchant tout sur leur passage, et ils lui ont rapporté de
cette eau. Mais la soif de l’âme…
205 Son corps, David était là-haut, probablement
réduit à boire dans tout ce qui lui tombait sous la main, des vieilles
peaux de bouc et tout, remplies de vieille eau chaude, en cette journée
chaude. Il s’est dit: “Si je pouvais seulement m’allonger et étancher
cette soif que j’ai! Si je pouvais seulement aller là-bas, à Bethléhem,
m’allonger près de cette source, et y boire!”
206 Et quand ils sont allés là-bas chercher cette
eau, et qu’ils l’ont rapportée, son âme avait une soif tellement plus
grande, non pas de Bethléhem, mais de ce qui venait de Jérusalem; son
âme avait soif. Alors, il a offert cette eau en sacrifice, il a dit:
“Je ne voudrais même pas en boire.” Il l’a répandue par terre.
Voyez-vous, son âme avait plus soif de Dieu, que de se satisfaire en
étanchant, par de la bonne… la soif de son corps, par de la bonne eau
fraîche. Il l’a répandue par terre.
207 Voyez-vous, la Maison de Dieu, les eaux qui
rafraîchissent l’âme, celles de la Jérusalem d’en haut! Jésus a dit,
dans Jean 6.33: “Je suis le Pain de Vie. Je suis le Pain de Vie.”
Bethlehem, “maison de Dieu”, notre église, l’église terrestre de Dieu,
l’église qui est ici sur terre. Nous aimons aller à l’église, ici sur
terre, mais la Jérusalem d’en haut est plus grande, qui est Dieu. La
Jérusalem d’en haut, qui est Dieu! L’âme a une soif plus grande d’être
là-bas avec Lui, que de se satisfaire simplement en adhérant à une
église quelque part. Voyez-vous, d’adhérer à une église ne satisfait
pas cette soif-là. David l’a prouvé ici, les eaux qui venaient
directement de la maison de Dieu, voyez-vous, il les a répandues par
terre; pour s’attirer les bonnes grâces de Dieu, recevoir de Lui de la
bonne eau fraîche. Même… Elle est plus grande que la soif qui est en
vous, cette soif de Dieu, la soif de l’âme.
208 Remarquez, Jérusalem, le mot. “Jérusalem est
d’en haut”, nous dit la Bible, “dont nous sommes… c’est notre Mère à
tous.” Et Christ est notre Mère. Nous comprenons bien cela, Dieu est
notre Mère, puisque nous sommes nés de Lui. Ce mot veut simplement dire
“paix”, Jérusalem, Shalom. Ou, Shalom, qui veut dire “paix”,
Jéru-shalom, voyez-vous, ce qui veut dire “paix”.
209 Toute âme devrait avoir une soif plus grande des
eaux de la Vie, que de dire qu’on fait partie d’une église; la soif de
l’âme ne pourra pas être satisfaite, la vraie, la véritable soif. Elle
pourra être pervertie. Vous pouvez penser que tout va bien pour vous
quand vous adhérez à l’église, mais ce n’est pas ça qu’il faut. Ça ne
satisfera pas l’authentique soif sainte de Dieu. Ça ne la satisfera
tout simplement pas. Ça, simplement… Ce n’est simplement pas là que ça
se trouve.
210 Maintenant, David a dit, dans le Psaume 42.7,
ici: “Quand la profondeur appelle la Profondeur, au bruit de Ton
ondée”, l’appel de l’âme.
211 Regardez, j’ai souvent apporté ceci à titre
d’exemple. S’il y a une nageoire sur le dos d’un poisson, forcément
qu’elle a dû être posée là pour qu’il puisse nager avec. Il en a
besoin. Or, qu’est-ce qui se passerait s’il disait: “Moi, je vais être
un poisson différent. Je vais être un poisson intelligent, instruit.
Oui, je–je vais juste… je vais croire de la vraie théologie! Je crois
que je n’ai pas besoin d’avoir cette nageoire!” Il n’irait pas très
loin dans l’eau, n’est-ce pas? C’est tout à fait exact.
212 Qu’est-ce qui se passerait si un arbre disait:
“Bon, je sais qu’il fallait d’abord qu’il y ait une terre, pour que je
puisse y pousser. C’est exact. Je suis censé pousser ici. Mais je vais
être un arbre différent, je veux qu’ils me mettent juste ici, en plein
milieu de la rue, pour qu’on puisse me remarquer”? Voyez-vous, il ne
vivrait pas très longtemps. Voyez? C’est exact.
213 “Quand la profondeur appelle la Profondeur.” Il
faut plus que d’adhérer à une église. Il faut plus que de serrer la
main au prédicateur. Il faut plus que de mener une bonne vie honnête.
Il faut quelque chose qui va vous satisfaire à l’intérieur, quelque
chose qui vient de Dieu et qui se répand dans l’âme. “La profondeur qui
appelle la Profondeur, au bruit de Tes ondées, ô Éternel. La profondeur
qui appelle la Profondeur!”
214 Quel genre de soif pensons-nous avoir en nous ce
soir? Nous, les pentecôtistes, où en sommes-nous? Quel genre de soif se
trouve en nous? Quel genre de soif se trouve en moi? Quel genre de soif
se trouve en vous? Ne cherchez pas à faire taire cette soif sainte de
Dieu.
215 Il y a des années, à l’époque où il y avait de
l’or, ici dans les montagnes. J’ai lu une histoire, il y a bien des
années, je ne l’ai jamais oubliée. Elle disait qu’un–qu’un prospecteur
était allé quelque part, de l’autre côté des montagnes, ici, il
prospectait pour trouver de l’or, et il en a découvert un gisement
important. Et en rentrant, il réfléchissait: quand il serait rentré en
ville, ce qu’il allait devenir, ce serait la fin de tous ses problèmes.
Et–et il–il essayait de–de se dire: “Demain, je serai rentré, et je…”
Il ne lui restait qu’un jour de route, et il serait rentré en ville, et
il allait avoir cet or. Il en avait des grands sacs tout pleins.
216 Il avait un chien qui l’accompagnait. Bon, je ne
compare pas le chien au Saint-Esprit, mais c’est pour illustrer. Mais
ce chien…
217 Pendant la nuit, ce prospecteur était étendu sur
son lit, et–et il s’est mis à penser: “Bon, demain je–je vais apporter
tout mon or là-bas, et je vais devenir ce que j’ai toujours voulu être.
Je–je–j’ai toujours voulu être un homme riche. Je–je voulais avoir des
belles choses, et tout.”
218 Et–et là, le chien s’est mis à aboyer, et… parce
qu’un ennemi approchait. Il–il est sorti, et il a dit: “Tais-toi!”
Alors le chien s’est calmé. Il venait à peine de se remettre au lit, il
allait s’endormir, et le chien a repris de plus belle, il bondissait au
bout de sa chaîne. Il est retourné à la porte, il a dit: “Tais-toi!”
Sache que demain je suis un homme riche, tu vois”, et c’étaient là ses
grands rêves. Mais le chien a recommencé à aboyer.
219 Finalement, complètement démonté, il est allé
chercher son fusil de chasse, et il a abattu le chien, il l’a tué. Il a
dit: “Je n’aurai plus besoin de toi, de toute manière. Demain je suis
un homme riche. Je serai un homme riche, demain.”
220 Il a posé son fusil dans le coin, et le dos
tourné à la porte, il s’est endormi. Et l’homme qui le suivait depuis
plusieurs jours, s’est glissé à l’intérieur et l’a tué. Il n’a pas été
un homme riche, voyez-vous, il a fait taire ce signal avertisseur qui
essayait de lui indiquer que sa vie était en jeu.
221 Et, frère, sœur, vous n’arriverez jamais à…
N’essayez jamais de faire taire cet appel saint qu’il y a dans votre
cœur, voyez-vous, en adhérant à une église, en récitant un credo, en
faisant partie d’une certaine organisation.
222 Il n’y a qu’une chose qui puisse le satisfaire,
c’est la Personne de Jésus-Christ. “Comme une biche soupire après un
courant d’eau, ainsi mon âme a soif de Toi, ô Dieu. Mon âme a soif du
Dieu vivant!” Voyez-vous, il y a quelque chose en vous qui veut voir
Dieu en action. Votre âme a soif de Cela. Ne vous contentez de rien
moins que Cela.
223 Ne laissez pas un pasteur vous dire que “tout ce
que vous avez à faire, c’est de lui serrer la main, d’adhérer à
l’église, ou de faire partie de telle organisation.” Ne tuez surtout
pas ce silence saint. Il vous avertit. Un jour viendra, où vous
arriverez au bout du chemin.
224 Comme une petite dame de la ville d’où nous
venons. Elle avait dit… Une jeune fille allait à l’église là-bas, et
c’était une jeune fille vraiment très bien. Et elle marchait dans la
rue. Elle avait de longs cheveux, vous savez, et les cheveux ramenés
vers l’arrière, bien lissés et brillants, presque comme un oignon pelé,
et son visage avait l’air… elle ne portait pas de maquillage. Et cette
fille, elle se moquait toujours d’elle, elle disait: “Si tu n’avais pas
ce crétin-là comme prédicateur là-bas,” elle parlait de moi, elle
disait–elle disait, “tu pourrais être présentable. Mais tu as l’air
d’une espèce d’antiquité.” Et, oh, elle lui en faisait vraiment voir de
toutes les couleurs, chaque fois qu’elle la rencontrait, comme ça. Elle
disait: “Notre pasteur, lui, il a les idées larges.” Elle disait:
“Il–il–il sait ce qu’il en est. Ces choses-là, pourquoi est-ce que tu
fais ça? Ça n’a pas d’importance, la façon de s’habiller ou de penser.”
C’en a! La Bible de Dieu dit que c’en a. Nous vivrons de toute Parole!
225 Alors, cette jeune fille ne prêtait pas du tout
attention à elle, elle continuait son chemin. Elle est missionnaire à
présent.
226 Et, donc, cette–cette jeune dame a attrapé une
maladie vénérienne, et elle est morte. C’est un de mes amis qui lui a
injecté le liquide d’embaumement, à sa mort. Il m’a dit, il a dit…
Après sa mort, il sentait toujours l’odeur du liquide. Elle avait un
trou dans son côté, rongée par la maladie vénérienne. Même qu’ils ne…
Même ses parents ne savaient pas ce qu’elle avait. Et elle est morte.
Mais avant de mourir…
227 Elle enseignait à l’école du dimanche. Et tout
son petit groupe de l’école du dimanche est venu, ils voulaient la voir
quand elle partirait au Ciel, que les Anges viendraient l’emporter. Son
pasteur était à l’extérieur, il fumait une cigarette, il faisait les
cent pas dans le couloir de l’hôpital. Et ils allaient tous chanter
quand elle mourrait, vous savez. Ils savaient qu’elle devait mourir.
Les médecins avaient dit qu’elle se mourait, alors ils allaient tous
voir les Anges venir l’emporter.
228 Tout à coup, quand elle a été confrontée à la
réalité… Or, elle était un membre assidu de l’église, elle était
professeur de l’école du dimanche, et un membre assidu de l’église,
d’une belle grande église dénominationnelle. Mais quand elle a commencé
à se débattre, que la mort s’emparait d’elle; les yeux exorbités, elle
disait: “Je suis perdue!” Elle disait: “Je suis perdue! Allez chercher
le pasteur!”
229 Il a écrasé sa cigarette, il est entré, il a
dit: “Allons, allons! Allons, allons! On va aller chercher le docteur,
il va te faire une piqûre.”
230 Elle a dit: “Je ne veux pas de piqûre.” Elle a
dit: “Espèce d’imposteur! Je me meurs, et je vais en enfer. Et je suis
perdue, parce que tu ne m’as pas dit la Vérité. Va chercher la petite
Gooduse, et amène-la-moi au plus vite. Elle a raison.”
231 Attendez un peu d’être confronté à la réalité
une bonne fois. N’essayez surtout pas d’arrêter ce silence saint. Ne
vous En débarrassez pas en tirant du fusil à deux coups de
l’instruction moderne. Écoutez cet avertissement du Saint-Esprit, ce
soir, qui vous avertit: “Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie; nul
ne vient au Père que par Moi.” Et Il est la Parole.
Courbons la tête un petit instant.
232 Je voudrais citer encore une Parole du Seigneur
Jésus, pendant que vous y réfléchissez. Jésus a dit, dans Matthieu 5:
“Heureux ceux qui ont faim et soif.” Vous êtes même heureux d’avoir
cette soif en vous. En êtes-vous arrivés au point où votre–votre–votre
système tout entier a été tellement pollué par les dénominations, et
les petits culte, et les petits clans, et tout, les petites consignes
sociales d’une église, comme d’adhérer à des clubs, et tout, d’aller
d’une église à l’autre? Le diable a-t-il réussi à vous fournir cette
eau polluée, et vous en faites votre pâtée, comme un cochon dans sa
mangeoire? Alors que vous ne savez même pas ce que c’est que d’étancher
vraiment cette soif de Dieu; de Le voir, Lui, d’En voir la réalité, par
le Saint-Esprit qui vit en vous et qui Se manifeste. Si c’est votre–si
c’est votre cas, ce soir, si vous avez encore soif de Dieu, laissez-moi
vous dire:
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Émmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
Le brigand mourant vit avec joie
Cette Source en son jour;
Et moi qui suis vil comme lui,
J’y puis laver mes péchés.
Depuis que par la foi j’ai vu ce flot
Que Ta blessure ouverte a pourvu pour moi,
L’amour qui m’a racheté a été mon thème
Et le sera jusqu’à ma mort.
233 Si vous avez cette soif-là, ce soir, d’en savoir
plus sur Dieu, et de vous rapprocher de Lui, voulez-vous simplement
lever la main, maintenant, pendant que toutes les têtes sont inclinées,
dites: “Priez pour moi.” Ô Dieu, regarde ces mains!
234 Partout dans le pays, où ceci est diffusé en ce
moment, de l’est, au nord, à l’ouest et au sud, vous qui êtes dans les
salles, levez vos mains vers les pasteurs et ceux qui sont là, montrant
que c’est votre désir, que vous, qu’il y a quelque chose en vous qui a
soif de Dieu. Cette soif sainte!
235 Ne la satisfaites pas. Oh, vous dites: “Frère
Branham, je–j’ai crié, une fois. J’ai dansé dans l’Esprit.” Ne–ne–ne
vous contentez pas de ça. Non.
236 Attendez que cette satisfaction vienne, cette
Portion qui satisfait pleinement, que la plénitude du Saint-Esprit
entre en vous, et alors les cloches de la joie, de crier, de parler en
langues et de danser de l’Esprit, tout cela viendra. Vous n’aurez pas à
attendre qu’il y ait de la musique pour le faire. Vous le ferez quand
vous serez sur la route, dans votre voiture. Vous le ferez quand vous
balaierez le plancher. Vous le ferez quand vous enfoncerez des clous
dans le mur, en faisant votre travail de menuiserie. Où que vous soyez,
il y aura cette Joie ineffable et glorieuse!
Maintenant prions.
237 Cher Père Céleste! Ce petit Message de ce soir,
long, il a pris du temps, il s’est prolongé, mais, Dieu bien-aimé, que
Ton Saint-Esprit en transmette le–le sens à chaque cœur. Dans cette
église même, ce soir, de nombreuses mains se sont levées, partout, dans
les couloirs et partout. Nous–nous prions, Dieu bien-aimé, pour eux.
Oh, que cette Portion de Dieu qui satisfait pleinement, c’est-à-dire,
Christ, l’Espérance de la Gloire, l’Espérance de la Vie, en vous,
puisse-t-Il venir à chacun d’eux.
238 Au loin, d’un bout à l’autre du pays, depuis la
Californie, là-haut à New York en ce moment, où il est tôt le matin,
ils sont à l’écoute là-bas; dans–dans le New Hampshire, et en
descendant, à Boston, et jusqu’au Texas, en passant par l’Indiana, et
en Californie, et partout. Ô Dieu, regarde ces mains; regarde ce qu’il
y a dessous, Seigneur, ce cœur qui est là, qui a faim et soif.
239 Ce jour perverti, où le diable a aveuglé les
yeux des gens, pour les amener à se contenter d’adhérer à l’église, et
dire: “C’est tout ce qu’il faut.” Et pourtant, en se regardant, ils
voient comment ils agissent, et le désir qu’ils ont d’être comme le
monde.
240 Alors que la Bible nous dit que “si même nous
aimons les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en nous”.
241 Rien que de penser, Père, qu’il puisse pervertir
à ce point cette vraie, cette véritable Parole, qu’ils puissent dire:
“Oh, nous croyons la Bible, mais pas Ceci. Nous ne croyons pas Ceci.
Nous croyons que Ceci, c’était pour un autre âge. Nous croyons que
Cela, c’est telle chose”, parce qu’une dénomination leur a tordu
l’esprit pour qu’ils se retrouvent dans ce bourbier.
242 Alors que Jésus a dit: “Quiconque retranchera
une seule Parole de Ceci, ou Y ajoutera une seule parole, sa part sera
retranchée du Livre de Vie.”
243 Dieu bien-aimé! De penser aux désillusions qu’il
y aura là-bas au Jugement, quand des gens auront mené une bonne vie,
propre, sainte, seront allés à l’église, aussi dévoués qu’ils pouvaient
l’être, et perdus.
244 De penser à ces pharisiens, qui, dès leur jeune
âge, avaient été formés dans la Parole, ils étaient sortis de
différentes écoles, et tout, ils étaient saints (forcément, sinon on
les aurait lapidés), et Jésus a dit: “Vous avez pour père le diable.”
245 Israël, qui était descendu là-bas! Et que ceci
serve d’avertissement aux pentecôtistes, Seigneur, d’un bout à l’autre
du pays. Moïse, qui était prophète, il est allé en Égypte, pour
accomplir la Parole de Dieu, pour leur apporter la lumière du soir! Et
ils ont vu les glorieux miracles de Dieu! Et ils l’ont suivi, ils ont
traversé la mer Rouge, ils ont été baptisés de son baptême, ils sont
entrés dans le désert et ont mangé de la nourriture d’Anges qui est
descendue du Ciel. Et ensuite, ils ont refusé d’accepter toute la
Parole, quand ils sont revenus de Kadès-Barnéa… à Kadès-Barnéa, après
avoir été dans le–dans le pays promis, et qu’ils ont dit: “Ils sont
comme des géants; on ne peut pas y arriver.” Alors que Dieu avait dit:
“Je vous ai déjà donné ce pays!” Frontaliers! Jésus a dit: “Tous, ils
ont péri. Ils sont morts”, perdus, sans Dieu, bien qu’ils aient fait
toutes ces choses. Ils avaient vu ces miracles; ils s’étaient réjouis,
ils avaient dansé de long en large sur la côte, avec Marie, quand ils
battaient le tambourin. Et seulement trois, de ces deux millions de
gens, sont entrés.
246 Nous sommes bien conscients, Père, que, quand le
sperme, les gènes du mâle et de la femelle, s’unissent, il n’y en a
qu’un seul, sur un million, qui est accepté. Un germe du mâle trouve
l’ovule fertile de la femme, de la femelle, et un million d’autres
périssent.
247 Un million, deux millions sont sortis d’Égypte;
deux, Josué et Caleb, sont entrés dans le pays. Un sur un million.
Père, je–je tremble quand j’y pense. De penser, dans le monde entier
aujourd’hui, il y a cinq cents millions de chrétiens, donc, si Tu
venais ce soir, il y en aurait cinq cents. Ô Dieu, que nous nous
souvenions que chaque Parole de Dieu est là comme mémorial. Nous devons
Y croire. Nous devons Y obéir.
248 Et, quand Tu as dit: “Repentez-vous, chacun de
vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission des
péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est
pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en
aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.” Et, ô
Dieu, Tu appelles encore ce soir, et la promesse est valide aussi
longtemps que Tu appelleras.
249 Le clergé a tordu l’esprit de ces gens, et les a
orientés, par une école d’enseignement théologique dénominationnel,
vers une chose, de dire: “Oh, vous n’avez qu’à croire.” Le diable croit
aussi, mais il ne peut pas recevoir le Saint-Esprit. Judas Iscariot
était un… a fait toutes les–les autres choses que les disciples avaient
faites, il a prêché l’Évangile; mais quand le moment est venu pour lui
de recevoir le Saint-Esprit, il s’est montré sous son vrai jour.
250 Ô Dieu, que les gens de ce pays prennent
conscience, ce soir, que sans cette expérience-là, ils sont perdus.
Permets que ce soir, leurs âmes soient satisfaites de Ta Portion,
Seigneur, alors que nous les remettons entre Tes mains. Ils sont à Toi,
Seigneur. Nous ne sommes responsables que d’apporter la Parole. Je prie
qu’ils croient de tout leur cœur, et qu’ils soient remplis du
Saint-Esprit. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
251 Oh, est-Il votre Portion , qui satisfait
pleinement? [L’assemblée dit: “Amen.” – N.D.É.] Oh! la la! L’aimez-vous
de tout votre cœur? [“Amen.”] Maintenant, ces Paroles sont parfois
tranchantes, mais chantons dans l’Esprit maintenant, simplement,
voyez-vous, chacun de nous, là. Serrons la main au frère qui est assis
près de nous, à la sœur, et disons simplement: “Que Dieu te bénisse,
pèlerin”, pendant que nous le chantons de nouveau. [Frère Branham serre
la main des gens.]
Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
252 Maintenant nous nous sommes serré la main les
uns les autres. Maintenant fermons simplement les yeux et chantons dans
l’Esprit, levons les mains vers Lui.
Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
Oh, n’est-Il pas merveilleux?
Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
Conseiller, Tout-Puissant, Prince de la Paix;
Oh, Il me sauve, Il me garde à Lui pour jamais,
Merveilleux est mon Sauveur, mon Dieu, mon Roi!
Oh, merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
Conseiller, Tout-Puissant, Prince de la Paix;
Il me sauve, Il me garde à Lui pour jamais,
Merveilleux est mon Sauveur, mon Dieu, mon Roi!
253 Oh, êtes-vous remplis d’enthousiasme à cause de
votre expérience avec Christ? [L’assemblée se réjouit “Amen.” – N.D.É.]
N’est-Il pas merveilleux? N’est-ce pas qu’Il satisfait?
J’étais perdu, je suis sauvé, plus aucune condamnation,
En Jésus je suis libre, j’ai un plein salut;
Il me sauve, Il me garde loin de tout péché,
Merveilleux est mon Sauveur, gloire à Son Nom!
Oh, merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
Conseiller, Tout-Puissant, Prince de la Paix;
Oh, Il me sauve, Il me garde à Lui pour jamais,
Merveilleux est mon Sauveur, mon Dieu, mon Roi!
254 Croyez-vous que c’est Biblique, ça? [L’assemblée
dit: “Amen.” – N.D.É.] La Bible dit: “Tapez des mains. Poussez vers
l’Éternel des cris de joie.” Vous savez, j’aurais toujours voulu jouer
de la musique. Ma fille, Rebekah, prend des cours de piano. Mon petit
garçon prend des cours de trompette. Mais moi, je–j’ai appris à jouer
d’un instrument, à dix cordes. [Frère Branham commence à taper des
mains.]
Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
Conseiller, Tout-Puissant, Prince de la Paix;
Il me sauve, Il me garde à Lui pour jamais,
Merveilleux est mon Sauveur, mon Dieu, mon Roi!
L’aimez-vous? [L’assemblée dit: “Amen.” – N.D.É.]
Oui, nous marcherons dans la Lumière,
Là où la miséricorde étincelle;
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.
Oui, nous marcherons dans la Lumière, cette Lumière si belle,
Qui est là où la miséricorde étincelle;
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.
[Frère Branham commence à fredonner “Jésus, la
Lumière du monde”, et l’assemblée fredonne ensuite avec lui. – N.D.É.]
255 Adorez Dieu, de tout votre être.
Quand les élus traverseront,
Quand les élus traverseront,
Seigneur, je veux être du nombre,
Quand les élus traverseront.
Oh, quand ils Le couronneront Seigneur de tous,
Quand ils Le couronneront Seigneur de tous,
Seigneur, je veux être du nombre,
Quand ils Le couronneront Seigneur de tous.
Oh, quand le soleil refusera de briller,
Quand le soleil refusera de briller,
Seigneur, je veux être du nombre,
Quand le soleil refusera de briller.
256 Aimez-vous ça? [L’assemblée dit: “Amen.” –
N.D.É.] Maintenant je me demande si vos pieds sont convertis, vous ne
dansez plus là-bas, pour le monde? Voyez? Tapons du pied, pour le
Seigneur, pour le Seigneur. Vos mains sont-elles converties, vous ne
volez plus? Vos lèvres sont converties, vous ne mentez plus? Ne vous
contentez pas d’avoir de la religion dans la tête, ayez-en partout.
C’est ça. C’est l’homme en entier qu’il faut. C’est exact. Maintenant
tapons du pied.
Quand les élus traverseront,
Quand les élus traverseront,
Seigneur, je veux être du nombre,
Quand les élus traverseront.
Oh, quand les élus traverseront,
Quand les élus traverseront,
Seigneur, je veux être du nombre,
Quand les élus traverseront.
Maintenant levons donc les mains.
Quand les élus traverseront,
Quand les élus traverseront,
Ô Seigneur, je veux être du nombre,
Quand les élus traverseront.
Quand ils Le couronneront Seigneur de tous,
Quand ils Le couronneront Seigneur de tous,
Seigneur, je veux être du nombre,
Quand ils Le couronneront Seigneur de tous.
257 Vous L’aimez, n’est-ce pas? [L’assemblée se
réjouit “Amen! Gloire! Alléluia!” – N.D.É.]
Alors, oui, nous marcherons (Il est la Lumière, vous savez) dans la
Lumière,
Là où la miséricorde étincelle;
Eh bien, brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.
258 Croyez-vous qu’Il est la Lumière du monde?
[L’assemblée dit: “Amen.” – N.D.É.] Le croyez-vous? Paul a dit: “Quand
je chanterai, je chanterai dans l’Esprit. Si j’adore, j’adorerai dans
l’Esprit.” Voyez-vous, quoi que vous fassiez, faites tout dans
l’Esprit. C’est exact. Et l’Esprit fait vivre la Parole. Pas vrai?
C’est exact. Oui monsieur.
Vous, tous les saints de la Lumière, proclamez
Jésus, la Lumière du monde;
La grâce et la miséricorde en Son Nom,
Jésus, la Lumière du…
Alors, qu’est-ce que nous faisons?
Oui, nous marcherons dans la Lumière,
Là où la miséricorde étincelle;
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.
259 Excusez-moi de vous dérouter comme ça, les
musiciens, mais je m’emballe, simplement. Je ne sais pas faire
autrement que d’adorer, simplement. C’est comme ça qu’on fait. Oui
monsieur. Je suis reconnaissant de cette occasion, Frère Mack, de venir
fraterniser avec vous et votre assemblée, ici, ce soir, toutes ces
braves gens.
260 Et vous qui avez levé la main pour le baptême du
Saint-Esprit, j’ai confiance que vous viendrez voir le pasteur Mack,
ici, ou certains de ceux qui sont là, et que vous vous retirerez dans
une pièce, ici. Et souvenez-vous bien de ceci, quand Dieu a prononcé la
Parole, au commencement, et qu’Il a dit: “Qu’il y ait”, il fallait
qu’il y ait! Et Il a dit: “Heureux ceux qui ont faim et soif de
justice, car ils seront rassasiés.” Voyez-vous, ça ne peut pas faire
autrement que d’arriver. Passez voir votre pasteur, ici, et soutenez-le
alors qu’il prêche l’Évangile.
261 Maintenant chantons encore ce bon vieux
cantique, j’aime vraiment ça, “Oui, nous marcherons dans la Lumière”.
262 Jésus a dit: “Je suis la Lumière”, et vous êtes
en Lui. Voyez? Comment entre-t-on en Lui? En adhérant à Lui? Non. En
tremblant? Non. Par le baptême d’eau? Non. “Nous sommes tous baptisés
d’un seul Esprit, pour former un seul Corps, qui est le Corps de
Christ.” Et, dans ce Corps, il y a neuf dons spirituels qui se
manifestent dans le corps local, l’église locale. Ça, c’est bien
apostolique, si j’en sais quelque chose. C’est exact.
Alors, oui, nous resterons dans la Lumière,
Là où la miséricorde étincelle;
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Merci, frère.
Jésus, la Lumière du monde.
1 Good evening, friends. It's a privilege to be here tonight. This is my second time to be here in this Grantway Assembly, with my dear Brother Mack and all this fine staff here, and the joining Christians from different churches, Brother Lee Vayle. And I just met a brother here, that, a--a bosom friend to Brother F. F. Bosworth, and didn't even know Brother Bosworth had gone on to meet the Lord. I said, "I feel like I met the Elisha that poured water on Elijah's hands," when they had been abroad and didn't know that Brother Bosworth had gone on to meet the Lord, at eighty-four years old.
2 Now, I want to greet the folks who is on the telephone hookup tonight across the country, all the way from California to New York, and Texas, and--and up different parts of the nation, from Maine to California. So we got a--a system of hooking up these telephones, that's been a great blessing. And now we understand, through our good friend, Brother Pearry Green, that they've got a--a little gadget they can put on your television set, and not only will it be on the telephone but it'll be televised right in your television set also. And they're seeing about it now.
3 And, Sister Mack, I'm glad
to see you looking fine, setting here at the organ tonight. And many of
my friends I see from down at Sierra Vista, and Brother Borders--or
Brother Roberson, rather, from Indiana: many. I want to say to the
folks up at the Tabernacle tonight, look like half of them is down
here, and from the Tabernacle at Jeffersonville.
And to my friend up there, Brother Koontz, that you called in about,
concerning that sick request. I'm praying for it, Brother Koontz. Just
have faith. Don't worry. It'll be all right.
And down into Texas, Brother Blair, if you're listening in tonight, my
brother, just remember this; that God Who brought you through the first
time, can bring you through the second. And we're believing that God
will grant this to you. And don't you take the Devil's lie about
anything. You just remember that God is God, and there's... and He
still remains the same yesterday, today, and forever. And we love Him
and believe Him, and we are praying for you.
All of our friends in California, to Brother Mercier and them up here
in Arizona, many other places, Phoenix; and Brother Williams, and you
all are hooked up up there tonight, all around, we're certainly
grateful. And down in Georgia... And we are certainly thankful for
every one of you. The Lord bless you.
7 I have a feeling of real
welcome here tonight in this fine church, the Assembly of God here on
Grantway, and with Brother Mack, my good friend. God has blessed
Brother Mack. I remember one time in Canada, that he was... I was
riding back a trail on a horse, way back into the jungles, and the Holy
Spirit spoke to me to get off and pray for Brother Mack. At that time
he was in an emergency, and the Lord healed him. And so I'm so thankful
for that, and to be assembled here tonight with him to worship the Lord
in this fine truth.
A man sitting on the platform, behind me, said, "Don't guess you know
me." Said, "One time you picked me up as a hitchhiker," and, I don't
know, somewhere up in Boston or somewhere, "Detroit, hitchhiking."
And I said, "Well, I usually try to have a hand out, if I can, for
those who are needy."
And so tonight we're all needy. And we pray that God will give us a
hand tonight of help, of blessings, and of His grace and mercy.
11 Now, I'm kinda prone to speaking a long time, but I'll try not to do that tonight. 'Cause the people up in Ohio just called, Mrs. Dauch and the group up there, Brother McKinney and Brother Brown, and all them hooked in through Ohio. We send you greetings also. It's late up in New York, and I suppose it's about eleven or twelve o'clock at this time, in New York. And the churches come and waited till this hour, just to--for the service. We're grateful for those fine friends around everywhere.
12 Now, before we open the
Word, let's just speak to the Author a moment while we bow our heads.
Dear heavenly Father, we are... Our hearts are overjoyed for the
privilege that we have of being alive here tonight and assembled
together with Your people, the people in whom we believe to live
forever. We now possess Eternal Life, because "You gave Your only
begotten Son, that whosoever believeth in Him should not perish, but
have Everlasting Life." In His pilgrimage here on the earth, He taught
us, "He that heareth My Word and believeth on Him that sent Me, has
Everlasting Life; and shall not come into the judgment, but has passed
from death unto Life, because we believed on the only begotten Son of
God." How we thank You for this great Saviour. And we pray tonight that
His great Presence will so bless us together here, as we read of His
Word and speak on It. Let the Holy Spirit take that to each heart
throughout the nation, Lord, wherever people are gathered together.
Bless other ministers who are in the pulpit. We pray, Father, that
You'll bless this Grantway Assembly, its pastor, his wife, his
children, the deacons, trustees, and all the board. And, Father,
together may we work for the Kingdom of God while it's enough Light to
see where we're getting around, for the hour is coming when no man can
work. And, Father, while we have this privilege, may we--may we redeem
the time, Lord. May we--that be granted to us. Heal the sick and the
afflicted throughout the land. May the Presence of God be felt in every
crack and corner of the nation tonight.
15 We realize that judgment is
striking. Great faults are falling in, and the nation is shaking, and
earthquakes in divers places. Great historical things that we've heard
of in the days past of judgment, through the Bible, and we see it
repeating again today. The prophecy saying, "As it was in the days of
Noah, so shall it be in the coming of the Son of man. As it was in the
days of Lot, so shall it be in the coming of the Son of man," and we
see it happening now. Man's hearts failing; perplexity of time;
distress between nations, God, we know we're at the end time.
Help us, Lord, to--to take the Message to every crack and corner, to
every child that You've ordained to Life. Grant it, Lord. We ask it in
Jesus' Name. Amen.
Lord, bless the reading now of His Word.
17 Now, many of you like to
kinda look into the Bible, where a minister's a-reading. And I want to
read tonight a couple three verses out of the Psalms, Psalms 42, just
for the way of having a text. And I've got some Scriptures written out
here, and I want to refer to them, if I can, as we go along in the next
few minutes, to speak on this subject. The Psalm of David, David wrote
the Psalms.
Now, while you're turning, I might say this. Many people say, "Well, is
the Psalms inspired?" Certainly, they are. They are... Anything
that's--that's in this Bible is inspired, whether it's history, whether
it's songs, whatever it is. It's inspired. Jesus said, "Have not you
read what David said in the Psalms?" And then I think... Psalms, of
course, is songs. And if songs are inspired of God, which I believe
they are, and prophetic also, I hope I'm standing that day when this
song comes to pass.
There
is going to be a meeting in the air,
In
that sweet, sweet by and by;
Going
to meet you, and greet you over there;
In
that home beyond the sky;
Such
singing ever heard, ever heard by mortal ears,
It'll
be glorious, I do declare!
And
God's own Son will be the leading One
At
that meeting in the air.
Oh, I--I want to be there at that time!
20 Now, Psalm 42.
As the hart panteth
after the water brooks, so panteth my soul after thee, O God.
My soul thirsts for
God, for the living God: when shall I come and appear before God?
My tears have been
my meat day and night, while my... while they continually say unto me,
Where is thy God?
I think David, in the writing of this Psalm, must've been in distress.
And it usually takes distress to bring the best out of a man. It,
really, that's when God... Gets down to when we fast, many times, to
get ourself in position to get ourself out of the way. And I think,
when David got in these places, then he begin to meditate on the Lord,
begin to think about the things.
Many times, God gets us in--in tight corners where we have to look up.
Sometimes we even have to get on our back in the hospital, or a bed
somewhere, so we can look up to see where the great blessings of God
comes from.
23 Now, the word I want to
speak from tonight, one word out of the Bible, and that is found in the
2nd verse, "Thirst," the word of "Thirst." I was looking in the
dictionary when I was looking up this word.
I was thinking about a--a sermon one time I preached on "Thirsting
After Life." And I took it out of the Psalms too, when David said, "Thy
statutes," I believe, "are more precious to me than life."
Then I was looking and thinking about that word "thirst," so I looked
up in the dictionary to see what it means. And here's what Webster
says, "It's a painful desire," a painful, when you want something so
bad until it becomes painful to you.
Now, it's--it's not a unnatural thing to thirst. Thirst is a--a natural
thing. It's just simply something that God has given us, that we could,
to give us a--a desire for something. Sometimes God has also, has given
you a--a control tower, something that sets inside of you, that--that
controls these different desires. And this thirst, this control tower
that sets in a man's heart, is something that God give him to--to warn
him of the desires that's needful for him.
27 Now, there is two different
kinds of thirst. There is a thirst physically. And there is a thirst
also spiritually. I would like to read this, what David said, again.
My soul thirsts for
God, for the living God:...
Not some historical, or some something that happened some years ago,
or--or some tale that someone told; but "for the living God," a God
that's ever present. And his soul thirsted for that God, not for some
historical something.
29 Now, we find, God gives the
control tower to you, to give to you the things that you need. Now, the
control tower in you is what directs you. And this thirst runs in on
this cold--tower, control tower, and tells you what you have need of,
spiritually speaking. The control tower in the body, and in the soul
also. There's a control tower in the body that tells you the need
that's needed in your body, and it's brought to you by thirst. Also
there's a control tower in your soul, that tells you the spiritual
things that you have need of, something in your spirit, and--and you by
this can tell what kind of a life is controlling you.
When you--when you can see what your desires are, then you can tell by
that what kind of something that's in you, that's creating this desire
that you have. See, there's a certain thing that you thirst for, and
it--and it can tell you in your soul what this desire is by the nature
of the thirst that you have. I hope that you can understand that.
31 There is a--a control tower
of the soul, and one for the body, and each tower is a warning caller
for the needs of the other. Each one calls to the need for what the
caller is calling for; it sends out a wave of warning.
For instance, the--the flesh thirsts to satisfy the desires that's in
the body, and the spirit desires for the things that's in the soul
desire is, and many times these war one against the other. We find
there, what's a great trouble today, that too many people try to live
between those two desires. For one of them desires the things of the
earth; the other desires the things of heaven.
33 Like Paul said, describes it in Romans 7:21, "When I would do good, then evil is nigh." When you try, did you ever have that in experience, Christians, that when you're trying to do something that's worthwhile, go to make an effort to do something that's good, then you find out that there is the Devil on every hand, just to upset you, everything that you'd... And that's one good thing that I'd like to say this, that the Christians might know that when you're--when you're starting to do something, and there's something always trying to upset you in doing it, do it anyhow. That's the Devil there trying to keep you from doing what's right.
34 Now, many times, I meet
people that's prone to be a little nervous. When they find out that
they're trying to do something, and--and everything's just blocking it
off on both sides, they say, "It might not been the will of the Lord."
See? Now, don't let the Devil lie to you like that.
The first thing is find out whether it's the will of God or not. And
then if you want to know whether it's the will of God, look into the
Bible. There is the thing that--that sets you straight, is the Word of
God; and then if you see it's in the Word of God, for you to do it...
Like, for instance, seeking for the baptism of the Holy Ghost. Many
times I run into people, say, "Well, I have sought for the Holy Ghost,
and I just couldn't receive It. I don't believe It's for me. Every time
I get down, I get sick. And I go to praying, if I fast, I get sick. And
if I try to stay all night, or stay up, I get so sleepy. I--I can't get
off my feet." Remember, that is the Devil. Because God intends for you
to have the Holy Spirit. It's for whosoever will.
Many times you find, when you're prayed for in a meeting, for Divine
healing, then the next day you find out, no doubt, that the Devil will
make that twice as bad as it was the day before. See? Remember, that's
just Satan trying to get you away from the blessing that God has got
for you. See? Don't you listen to that fellow. See? Always press right
on.
38 I had an experience with that just recently on the road to Africa. If I ever had any time that the Devil ever did press at me, was to go to Africa this last time. It become one of the--the finest meetings and times that I ever went overseas. I got, I believe, more things accomplished in that little time that I was there, besides my hunting trip, than I ever did at any time. I always thought that those churches didn't want me there, and come to find out... I had a letter from someone, that it was, oh, they didn't want me there, all the association; and found out it was one man with a letterhead from an organization, that said, "We don't want you," he meant him and his family. See? So then when I got over there, I... See, just "we," that was he and his family; and it wasn't the people at all. So now it's a great field opened up for us.
39 You see, when Paul said,
"When I would do good, then evil is nigh."
You let a young convert come tonight to the altar, somewhere here in
this tabernacle, or--or out across the nation; and just remember,
tomorrow, mother will be more angry that she ever was, dad will be all
upset, and all the school kids. And everything just goes wrong, because
it's Satan trying to get you to turn around. He's trying to run you off
the path. "When I would do good, then evil is always nigh."
41 Now, let us look at the thirst, and let's see whether actually a thirst is a natural thing. I've had people to tell me, "Oh, I never did. I believe it's just for some people to want to be Christians." Oh, no. That's wrong. It's actually something that's associated with every human being. It certainly is true. When we come to this country in the early days, we found the Indians here. And the Indians, though they were heathen at that time, they worshipped the sun or something. As long as they are human, there is something in them, a natural thirst, calling out for God, somewhere.
42 Now back in the jungles,
just recently back there, four hundred and eighty miles from the
closest civilization, a little small town of about three thousand
people, of Beira, in Mozambique. We found natives that didn't
even--never seen a white person. I found a native girl, she had no
clothes on (any of them hardly have clothes on), and she was setting up
in a tree. And I was tracking the lion, and there was... I heard
something like a human being screaming. This native girl setting up
there, walleyed, holding a baby. And what she was scared about...
That's her only protection is get up a tree from a lion, leopard or
something, or some animal. And she'd seen me, and heard it was a human
being, but when she looked and seen a white person, she'd never seen
one in her life (See?), and she was scared to death. See?
But when we find those people, even in that primitive condition back
there, they were still worshipping. Before we called a line in, they
poured out some mealy meal (That's what they eat.) on a little leaf,
and clap their hands, and called on the spirit of some great something
they didn't know where (like a patron saint or something, to a
Catholic), to protect them, that they wouldn't be killed during the
time of the charge of this lion.
44 See, it's something
natural. It's not a unnatural thing to thirst for God. It's a natural
thing. It's just something that you should do. God has made you up like
that. And it's no super human, it's just actually a common human being.
It ain't just special for some people.
They say, "Well, I've seen some people live such a--a victorious life,
that they're constantly on the housetop, they're praising God. Wished I
could feel that way." Well, the reason you are feeling that way, it's
the thirst in you. And it's just a natural thing. It's for every person
to thirst for God.
46 Now, we'll take some of the
natural thirsting first. Let's take, for instance, thirsting for water.
As David said here, thirsting for, of the water. Thirsting for water,
the body is in need of water. And if you don't supply that thirst,
you'll perish. You'll dehydrate, and you'll--you won't live. If you
can't get water to that thirst, to quench that thirst of the natural
body you'll soon perish. You won't live long. You can live longer
without food than you can without water. Because you can fast for forty
days (Jesus did), I suppose, without--without food, but you couldn't do
that long without water. You would just simply dry up and die. You must
have water. And--and the thirst that comes on you, why, it's to show
that the body is in need of something to keep it alive. The body's got
to have the water in order to stay alive. You're eighty-something
percent of water and petroleum, anyhow, and you've got to take these
sources in to keep you alive. As I've said, if you neglect it you'll
perish.
The thirst also is an alarm. It's an alarm clock, that thirsting. The
soul sets off alarm clock, a little buzzer inside of you that tells you
that death has lurking nigh, that if you don't get water pretty soon,
you've got to die. And it gets louder and louder, until finally you
keep putting it off and you'll die, because it's a alarm clock.
48 Like David described it
here in the Psalms, "As the hart panteth after the water brooks, so
panteth my soul after Thee, O God." As the hart panteth after the water
brook...
I've often thought, as reading of this of David. David was a woodsman,
a hunter. And he hunted deer, of course. And many of we in this day
hunt them. The hart is a deer.
And we find, if you ever seen the dogs, the wild dogs will grab a deer.
And usually they got, like the coyote, a fang. And he can grab the deer
right above the burr of the ear here, and swing his weight. He cuts the
throat of the deer, and the deer doesn't have a chance then. But
sometimes the--the--the dog, like in Africa there, the wild dog will
grab the deer right in the flanks, if he misses the throat. He'll grab
the second time at the flank. And if the deer is strong enough and
quick enough, he can shake the dog off.
51 The deer is much faster.
The dog stalks him when he's not looking, and when he's upwind from
him, and--and he--he don't know the--the dog is near.
And then, when the wild dog grabs him, if he's real quick, he can throw
it off. And--but when the dog comes out of the flank, he has got a
whole mouthful of the deer's flesh. Or, when he grabs at his neck
sometimes, he'll cut close to the jugular vein, and miss it. And the
deer, shaking him, will pull a whole chunk of meat out of the deer's
throat, then the blood begins to run.
And then the dog will come right on the trail of that blood, after the
deer. And as the life of the deer begins to dwindle, as the blood,
which is the life stream to the body, as that begins to dwindle down,
the deer gets weaker. And the dog then, or the wolf, is right behind
the deer.
Now, if that deer can't find water... Now, water has something in it,
that when the deer drinks the water, it stops the bleeding. But if he
don't get water to cool him off, then the--the blood keeps flowing out
faster; because he's running, keeping his heart pumping. But if he can
ever get to water, the deer will live.
55 Now, there's a great lesson
there (See?) and David saying here, "As the hart panteth for the water
brook, my soul panteth for Thee, O God."
Now, that deer knows, unless he finds water he's gone. He just can't
live. I've tracked them many times after being wounded. When he hits a
stream of water, he'll cross in and get a drink, go up over the hill;
come back down, cross, get a drink of water and go up. You'll never
catch up with him, as long as he'll follow that stream. But once when
he leaves the stream, if he can't find another water brook somewhere,
you'll catch him right away. And now, the deer knows that, so he'll
stay right with the water, where he can get to it right quick. Now,
could you imagine a deer with his nose up, he's been caught out
somewhere where there is no water?
57 And he says, "As the hart
thirsts or panteth (is a thirst) after the water brooks, my soul
thirsts after Thee, O God. Unless I can find You, Lord, I'll perish.
I--I--I can't go unless I find You." And when a man or woman, boy or
girl, gets that kind of a thirst for God, he's going to find something.
See?
But when we come at it just kind of halfway, "Well, I'll kneel down and
see what the Lord does." (See?), you're not really thirsting yet. It's
got to be a thirst between death and Life, and then something takes
place.
59 The deer, also here he's... We find that he also has another sense of smell, that sets off an alarm in him when his enemy is near. He's possessed, this little creature, with a--a sense to protect himself. And he's--he's got a little alarm in him, a little something, that he tickles his nose when the enemy's near. You can get in the wind of the enemy, and he knows that you're there, and he's gone. Sometimes a half a mile away, he can smell you and get away, or the wolf or any danger. He's able to sense it because that he's made up that way. He's a deer, by nature. And that sense in him is just one of the God giving senses to him to live by.
60 And then I thought, comparing the deer with a man that's thirsting for God. Before the enemy gets there, there's something about a child of God, that when you once are born into the Spirit of God, receive the baptism of the Holy Spirit, there's something about the person that can sense the enemy. You can take a man when he's taking the Scripture, and reading the Scripture, and try to inject something to that Scripture, that's contrary to the Scripture, a man that's filled with the Holy Ghost can [Brother Branham snaps his finger--Ed.]sense that right quick. There's something out of the way. When he gets into a place, and--and that little certain sense in there, that it's done to protect your life. You--you mustn't--you mustn't never go for anything unless it's exactly the Word of God. You must stay right exactly with that Word. And now, and we are secured with that sense as long as we're in the Holy Spirit.
61 You can go to read, and
like for instance, somebody say, and I go to read in Mark 16, and say,
"And these signs shall follow them that believe: In My Name they shall
cast out devils; they shall speak with new tongues; or take up
serpents, or drink deadly things, it would not harm them; if they lay
their hands on the sick, they shall recover."
Now, then, you find a person get up there and say, "Now, that was for
the apostolic age." That... Now, right quick, if you have received the
Holy Spirit, you've been endowed with that sense. It sets it off.
There's something wrong there. See? They try to explain it away, that
it's for another day, that really you don't need those things today.
But Jesus said, "These signs shall follow them that believe." See,
there's a little something sets off in you, a little buzzer, in knowing
that that's wrong and that's the way of death.
63 'Cause Jesus said, "If we
add one word to This, or take one Word from It, our part's taken out of
the Book of Life." See, not one Scripture. We must take It just the way
It's written. And God watches over His Word to perform It, and we know
that It's got to be just right.
So therefore, no matter what a church would say, what anyone else would
say, if you're borned of the Spirit of God, you become part of the
Bible. God told Ezekiel; he was a prophet; He said, "Take the scroll
and eat it," then the prophet and the scroll became part of each other.
And that's the believer when he receives the Holy Spirit; the Holy
Spirit wrote the Bible, and the Spirit of God is the Word of God. "My
Words are Spirit. In the beginning was the Word; the Word was with God,
and the Word was God. And the Word was made flesh and dwelt among us."
Hebrews 13:8, "He's the same yesterday, today, and forever." And when
you are a part of that Word, oh, then let something come up contrary to
that Word, [Brother
Branham snaps his finger several times--Ed.] there's a little buzzer
sets off right quick. See, It's to warn you that death is in the road.
We should never do that. There is a also...
These thirsts are just natural. They are natural for the Christians.
They're natural for the human being.
66 There is also a thirst for success. So many people today, how we school for this thirst. We just noticed they started the university up. And we go down there, and people spend thousands of dollars to send their children to the school, and--and to universities and colleges, and so forth, to get an education, "To be successful," they call it, "in life." But now, I have nothing against that; now, that's all right. But, to me, you could get all the schooling in the world and still you haven't found the right success. That's right. Because that will just temporarily make things a little easier for you here. And there's... But when you die, you leave all that behind you.
67 And this entire economy
that we have... I was saying it the other day at Phoenix. It stand
quoting again, that, "All this modern civilization, the whole
educational program, the whole scientific program, is all contrary to
God's Word and His will." Civilization is absolutely... There'll never
be a civilization in the world that is to come, like this one. This is
a perverted civilization. God had His first civilization upon the
earth, when He spoke His Words and they come up, every seed of its
kind, and in that civilization there was no death, sickness, sorrow.
And now we take the things that is in the scientific world, that was
put here to hold it together, and pervert it into something, and that
brings death.
Like the atomic bomb. I don't know the formulas of these things, but I
might say this wrong. They take uranium to split a--a molecule, and a
molecule breaks into atoms. What does it do then? It just annihilates
almost, just destroys. Everything that we do...
69 We take medicine, put this
formula with this formula, to cure this, and put it into us. And what
do we do? We tear down something else.
Now, I guess you read--read last month's "Reader's Digest," that it
said that, "In this age that we're living in now, that young men and
women reach middle age between twenty and twenty-five years old." Think
of that. Little girls in menopause, and twenty, and twenty-two and
twenty-three years old, middle age. You see, what's done it, it's been
this hybrid food and stuff we're eating. See? It's the stuff, the food
and the--the life that we're living. Scientists has brought it to us,
and in doing so they're killing you.
I was in Africa where I'd see them boys that never had a dose of
medicine in their life. They eat meat that had maggots in it. They
drank out of a pool that it looked like would kill an ox. And I was
shooting a target at two hundred yards, and I couldn't see it with a
pair of seven-fifty binoculars. And a man my age was standing there,
telling me where it was hit with his naked eye. Now, if all this modern
culture has done something... I feel if I had his eyes and his stomach,
I'd be a pretty good man. Yeah.
But there you are (You see?), that's what science, education,
civilization, we're destroyed by it. We destroy ourselves. It started
in the garden of Eden and runs on for today. But thirsting for
success...
73 Then, we thirst for
fellowship. We go, we want fellowship. It's like a young man and a
young woman. Now, it's not unnecessary--or not (I mean) unnatural for a
young man and a young woman to--to love one another. It is a thirst for
love. It's their age, and they--they love one another. And it's not
unnatural; that's just a natural thing for them to do that.
Now, we find many things, in the life that we live in the natural body,
that we thirst for. It's just something sets in us. We want to do it;
we absolutely feel that it's necessary. And it is necessary that we do
it.
We find many women in these days thirst for beauty. Now, there isn't a
woman... It's a natural thing for a woman to thirst to be pretty.
That's--that's her God-given instinct and--and her beauty that God give
her for her mate. And now, we find out that women want to be that way.
Why is it? It's just because it's something God gave her. And it's not
wrong for women to be pretty. They should be.
76 And did you know, they are
the only creature that--that the female is prettier than the male; it's
in the human race. Every other animal, take the--the cow to the bull,
the doe deer to the buck, the hen to the rooster, the mother bird to
the father bird, always you find the male is big and pretty. But on the
human race, showed there's where the perversion come, it turns around;
and it's the women so is--is pretty, and they lust to be pretty.
Not like some of these weird creatures we see on the street of this
day; no, no, not that kind of pretty. No. That's the horriblest looking
sight I ever seen in my life. Yes, sir. That is a perversion; that's
perverting the true thirst.
77 Now, the true thirst that a
woman should have, would be to "adorn themselves in modest apparel, and
to have a Christ-like spirit," I Timothy 2:9. Now, that's a way the
woman should thirst to be. Now, if you want to be pretty, that's the
way what makes you pretty (See?) is a Christ-like spirit, and adorn in
modest apparel.
Oh, my, some of these people today out on the streets, you can't tell a
man from the woman, and it's a--it's the most horrible looking thing
that you'd... I wouldn't, it's--it's... I--I never seen anything like
it, like human beings. It's beyond human. Eyes painted way up like
that, and, you know, them funny-looking lizard eyes, and all them
funny-looking clothes. And, why, it don't even... All so out of form,
they don't even look like a human being. And some of them boys out here
with their hair combed down, their sister's rollers in front here, you
know, why, it's a complete perversion. That's right. It's a--it's--it's
Satan, and Satan is the perverter.
80 When God made everything in
the garden of Eden, it was lovely, then Satan come in and perverted.
Satan cannot create nothing. There's only one Creator; that's God. But
Satan perverts the original creation. And now he's got into this (I
want to speak tonight about) perverting the--the original creation of
thirst.
Now, a woman, as I said before, wants to be pretty. There's something
in her that she's feminish, and she wants to be that way. But the way
they are on the street today, hair cut like a man, wearing man's
clothes; and then man turn around, wearing women's clothes, and a
haircut like a woman. See, it's a perversion, the whole thing. Your
food's perverted. Your life's perverted, your thirst, perverted. Your
desire is perverted. It's a day of perversion.
83 I was speaking here not
long ago on "Satan's Eden." God took six thousand years and made a
perfect Eden. Satan come over and sprayed them seeds and deformed them.
Now, he's got six thousand years, and he's got his own scientific Eden
right back again on a perversion of the right.
And this is the age of hybreeding, hybreeding. They even got the--the
churches today till they're hybrid. That's right. They get in here;
they just go to church; it's a lodge instead of a church. A church is a
place where people come together and worship God in Spirit and in
Truth. And today it's a lodge. We go there and have a little time to
shake hands, and fellowship, and some black coffee in the back of the
building, then go home till next week; we've done our religious duty.
Now, it's a perverted age. And Satan is perverting these thirsts that
God put in you to thirst. Satan is perverting them. Now, if you want to
know the right, perversion...
86 If you, the women, wants to
be pretty, take I Timothy 2:9, that's that "adorning themselves in
modest apparel--apparel, with a Christ-like spirit, meek, subject to
their husbands," and so forth. That's the way that you should be
adorned, your life you live.
He perverts the true nature of God, and the true thirst of God, of the
body and soul, by lust for sin: sin, a perversion. Now, we find out, a
person today, the way they've took that perversion; thirst for God, the
thirst for to be pretty, and all these thirsts for... For water,
they've turned that into satisfying that with drinking. The thirst for
joy (Everybody wants to have joy.), thirst for fellowship, all these
great thirsts that God put into us that we might thirst after Him (God
made you to thirst after Him.), and we try to satisfy it with some
other kind of a thirst, with some other kind of a perversion of the
correct thirst. See how it's in the natural? See how it's in the
spiritual? We think, as long as we join church that--that satis--that's
all we have to do. Well, that is absolutely wrong. No. God wants you to
thirst for Him. "As the hart panteth for the water brook, my soul
thirsts after Thee, O God." See, see?
89 Now, if that deer was
panting for the water brook, what if somebody come along, and another
buddy deer could come along, and say, "Say, I'll tell you what I--I
could do. I know where there is a mud hole down here." Well, the deer
wouldn't want that. He... That wouldn't do him any good.
And there's nothing can satisfy that thirst that's in the human being,
until God comes in. He must have It or die. And no persons has a right
to try to hush or satisfy that holy thirst that's in them by the things
of the world. No, sir. It's ungodly to do so. And if you thirst for
God, don't shake hands with the preacher and put your name on the book.
If you're thirsting for God, there's only one thing to satisfy it;
that's meet God. If you're thirsting for God, that's the only way you
can meet Him, is to do that.
91 And then there is a great
danger also, if you don't watch what you're doing in that time. If
you're thirsting for God, be sure it's God you find. See? Be sure that
it's--your thirst is satisfied. But if Satan has been able to pervert
you from these natural appetites (and that he'll do if he can),
he'll--he'll simply make you try to be satisfied.
A man get out... what makes a man gets drunk: is because he is worried
and tore up. There's something lacking in him.
93 I was at Mayo's, here not
long ago, and I was up there on a interview. And then it was told in
this, that, talking about drinking, and I told them that my father
drank.
Said, "What made him drink?
I said, "I don't know."
He said, "Is because that there was something that he--wasn't
satisfying him, and he thought he could drink to throw it off his mind."
I caught it right then. See? It was really God, was the only thing can
satisfy that thirst. God Himself is the only thing can satisfy that
human thirst, is to accept God.
96 Now, Satan takes these
things, as I said, and perverts them. Then if you're--if you're... If
you won't give that thirst the right place in your life, and won't
thirst and take the things that God provided to stop that thirst with,
to quench it, then Satan will lead you to some of his stagnant
cesspools of this world. You must have it somewhere. If you can't find
food, you'd eat from a garbage can. See? And if you--if you couldn't
find water, and you was dying, you'd drink out of a--a pool of any
kind, because you're perishing.
But there's no reason for that, when you're thirsting for God, because
God is a living God, not some historical something. "My soul thirsts
for Thee, the living God," Something that gives living waters,
something that satisfies.
98 There is another nature, a
natural, just a natural thirst, in that thirst of the soul. You might
say, "Brother Branham, is that soul thirst, is that natural?" Yes,
that's natural for a soul to thirst. And it's... For God made you this
way, that so that you would thirst for Him. He wants you to thirst
after Him. Now, God made you like that. He didn't have to make you like
that, but He did do it. And if He hadn't have made you like that, so
that you would thirst, there would be an excuse at the judgment bar,
say, "I--I--I never did thirst for God." But there's no excuse, you do.
You'll make it somewhat; you might make it your wife; you might make it
your car; you might make it something else; you might go to church and
try to satisfy it. And I have nothing against going to church, but that
isn't the satisfaction. It's to find God, the living God, the God of
heaven into your soul, that satisfies that longing and thirsting that
you long for.
Now. For He made you so you could thirst for Him, for His fellowship.
Now, there's a genuine thirst for fellowship. Now, we like to meet with
one another. We're doing that tonight. We meet here together tonight
because we like to fellowship one with the other. Why do we do that?
Because there's something in us that we want to meet one another.
That's just natural. And now, we meet on a common ground here; that is,
because we're all thirsting for God. See? And then we meet here on this
regular, common grounds here of fellowship. In the church tonight here,
might be many different denominational views and so forth; but when it
comes to that thirst, we can meet on a common ground, one ground: we
all thirst. Some might believe in sprinkling, the other one in baptism,
and one in pouring, or so forth; but when it comes to the thirst for
God, we--we come on one mutual ground. And God made us so that we would
do that: thirst for Him and for His fellowship. I don't know anything...
100 When I was a little boy, I remember I was raised in a real poor family. And I remember of many times I'd go out with fellows. I couldn't dress like to go out to a decent place. But, I--I don't know, there's something about people, that I liked. I liked to get with them. But I was, more or less, what is called, the black sheep. And when I got saved and found that Something in me that I thirsted for, a--a Friend, Somebody that would be a buddy to me, Somebody I could trust, Somebody you can set down to and talk your troubles over with... And when... I found that real true satisfaction when I found Jesus Christ, that real true Satisfier that takes away all--all the--quenches all that thirst, and gives you something that--that just looks like that there's just nothing to take His place...
101 And now how Satan tries to
pervert this satisfying of the soul, that thirst for the soul. He tries
to give you everything to satisfy it. And he's so deceitful in these
days of perversion. This is a perverted world. It's a perverted race.
It's a perverted people. Everything is perverted, and has perverted so
gradual until it's become the most deceitful age that we--any human
being ever lived in. It's more deceitful than it ever was.
Now, you just--you just can't imagine of how deceitful the nation's
got, even with our own brethren, like American people.
103 I was speaking sometime
ago. I was in the woods a few weeks ago and found a--a--a cigarette
pack laying in the woods. And it said on there, "A thinking man's
filter." And I went on down through the woods a little ways, and I come
back; kept bearing on my mind, "A thinking man's filter, and a smoking
man's taste."
Well, I was at the World Fair couple years ago, remember they had that
Yul Brynner and all them over there, when they was making
demonstrations of cigarettes. And how they took that smoke and put it
across a piece of marble, and took a Q-tip and raked up that nicotine
off of there, and put it on the back of a rat. In seven days he had so
much cancer he couldn't get up on his feet (See?) from one cigarette.
And then they showed how that when that goes into the human lung...
Some of them say, "I don't inhale. I just puff it in my mouth." Shows
how it gets in the saliva and goes right down just the same, into the
throat. See?
And then this man said, "You see so much talk about a filter." He said,
"Now, if you have a desire (There's a thirst. You see?), a desire to
smoke a cigarette, one natural cigarette might satisfy that desire for
the time being. But if you've got a filter, it takes four cigarettes to
satisfy," said, "because you're only getting about one fourth of the
smoke."
106 And said, "A smoking man's
taste"? See, you cannot have smoke unless you get tar. And when you got
tar, you got cancer. So there you are (See?); it--it's just a gimmick.
And I think of a--a tobacco company that's in this nation, and--and it
lives by this nation, and then with a gimmick like that to absolutely
deceive American citizens, to deceive them. A thinking man's filter?
It's only a gimmick to sell more cigarettes.
Then I thought of that thing, "A thinking man's Filter," I thought,
"that's a good idea." So there is a thinking man's Filter; that's this
Bible. A--a thinking man's filter will take this Filter; It'll produce
a righteous man's taste. See?
Now, you cannot pull sin through the pages of this Bible. No, It stops
it. It filters it out. Now, you can go to church, and just take
anything, but you can't come through this Bible and have sin. It will
not do it. It filters out all sin, and It gives a holy man's taste.
Because if the man is thinking that he wants to be holy, and be like
God, and be a son or a daughter of God, then he wants the right kind of
a Filter. So He stops all sin on this side the Bible, and He can only
bring the Holy Spirit through the Bible, that wrote the Bible. It's a
holy man's taste to have this thinking man's Filter.
109 Now, we find how deceiving
it is today. Matthew 24:24, Jesus said in the last days that the two
spirits would be so close alike until they would deceive the very
Elected if it was possible. How close, how--what a deception of--of
right and wrong we have today.
Even in our--in our government, in our politics, we--we haven't even
got a man that we could put up as a politician that'll absolutely stand
up for what he thinks is right. Where is our Patrick Henrys and George
Washingtons, and Abraham Lincolns of today? Just as our President said
there, "The way, if they want communism, they can have it, whatever the
people wants." If that ain't a--a man that won't speak his conviction.
A man will stand on a principle, that'll stand on what's what a
principle... Just want to go the--the--the way of least resistance.
And that's the way that the people's got in the church. They want to
come join church, and they say, "Oh, well, that--that's it; I--I've
joined church now." You're trying to satisfy that great holy thirst
that God put in you, that control Tower trying to turn you to the right
thing, and you try to satisfy it with joining a church, quoting a
creed, or something like that. When, it's nothing but the very Presence
and filling of God Himself in your life, that'll satisfy that.
112 He won't be satisfied with a creed. You'll never pull a creed through that Bible. No. There's not even the Apostles' Creed, so called, will never come through There. Show me in the Bible where the Apostles' Creed says, "I believe in the Holy Roman Catholic church; I believe in the communion of saints"; when the Bible said, "There's one Mediator between God and man, and that's the Man Christ Jesus." You'll never pull that through the Bible.
113 You will never pull all
these dances, and shorts, and things that the people are doing today,
these twists and watusis, and all these things, through God's Word.
You'll never pull this modern trend of civilization through that Bible.
It's against it. See? And you try to satisfy that thirst, but (You
see?), it'll... This Bible will only satisfy a righteous man or woman's
taste. This Holy Spirit, that they'd laugh at, and said, "You've gone
out of your mind."... But That satisfies that longing, that something
that the world knows nothing about. They have perverted themselves from
true baptism of the Holy Spirit and the Word of God unto what? Unto the
cesspools, the cesspools of the church, of dogmas, and creeds, and--and
denominational differences, and so forth.
Say, "You a Christian?"
"I'm Methodist. I'm Baptist. I'm Presbyterian." That don't mean one
thing to God, not one thing. You can't pull them things through God's
Bible here. And you're trying to satisfy that holy thirst that God give
you to thirst after Him. Is that right?
115 Now, you know that David said here, "...for the living God." Now, "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God. And the Word was made flesh and dwelt among us." Then there can be no satisfaction until this Word, which is God, becomes alive in you, then you see God Himself fulfilling the promises that He made in the Bible.
116 Now, we have different
interpreters of the Bible. One church interprets It this way; another
one interprets It that way, and another one this way. Some don't take
but a little bit of It; some take here and there, a piece of It. But
God's His Own interpreter. When He makes a promise and fulfills it,
that's the interpretation thereof.
If I promised you I'd be here tonight, and here I am, that's the
fulfilling of my promise. If I'd say I'll meet you in the morning, and
I'm there, that's my promise. There ain't no need of making any other
excuses, I have got to be there.
And when God makes a promise, and then comes around and fulfills that
promise, that's the interpretation of the promise. And I'd dare anybody
to take God at His Word, and see if every Word in that Bible isn't the
Truth. That's right. That's what that thirst is in there.
You say, "If I would've lived in the days of Jesus, I would've done
so-and-so."
Why, you're living in His days. What are we doing about it? What are we
doing? You say, "Well?" What you done, perhaps what the Pharisees done.
They belonged to church and denied Jesus Christ.
121 We always say today, people
try to say, "We compare. We've got to compare Bible leaf with Bible
leaf, Scripture with Scripture." That isn't the Truth. No, it isn't the
Truth. "This Greek word means this, and this means that." The Greeks
themself, way back in the Nicaea Council, and them writers back in
there, they had different forms. One believed this way. This Greek
scholar meant this, and the other one said this one meant it this way.
And they fussed over It. We don't need interpretation of Greek scholars
or Greek words.
To know Him is Life, the Person, Christ Himself, not comparing. It's a
revelation that God built His church upon. And if we don't build upon
that same church... The Bible said, "Abel, by faith..." And faith is a
Divine revelation. See? Faith is a Divine revelation. All right. This
whole Thing's built upon the revelation then, and unless this is
revealed to you... Jesus said, "I thank Thee, Father, that Thou has hid
these things from the wise of this world, and revealed it to babes such
as will learn." See?
123 Now, the whole thing is built there; you've got to know the Person. And you cannot satisfy that by joining church. You've got to find the Person, God Himself, which is the Word and--and interpretation of Hisself today, the promises that He made today. The people that He was going to have in this day, "the church without spot or wrinkle," don't mean a denomination; it means the persons, the individuals without spot or wrinkle. "Be two in the bed, I'll take one and leave one; two in the field, I'll take one and leave one." But when God, that holy thirst to be like Him, and then you see that His Word is in you, vindicating Itself, that you are God's servant... Whatever God says, you just toe right up to it, then you're coming through the right process then to satisfy that holy thirst that's in you.
124 Oh, of course, the people
will laugh at you and say, "You've lost your mind. You've gone crazy."
But remember what they're drinking from. See? Look where they're at.
Could you imagine a big artesian well spurting up fine water, and
somebody down at one of them holes down there with dead tadpoles, and
creeds and everything laying in it, drinking down there, looking up and
making fun of you? Oh. Why, he doesn't know; he doesn't know what
a--what a thirst-quenching stream you're living at. That's exactly
right.
We got a living God, not one that died nineteen hundred years ago and
stayed in the grave, but One that raised again. Hebrews 13:8, says He's
the same yesterday, today, and forever. The same Holy Ghost that fell
on the day of Pentecost is the same Holy Ghost that's here now. He's
the satisfying Portion, because He is the Word. That's right. The Holy
Ghost wrote the Word; He interprets the Word. The Bible said in II
Peter, that the Holy Spirit wrote the Bible, "Men of old, moved by the
Holy Ghost, wrote the Bible."
Now, you can't do it; you can't satisfy that holy thirst with nothing
less than God Himself living in you in the Person of the Holy Spirit.
Education, culture, joining churches, reciting creeds, going to belong
in a fellowship; all these things are very good, but they absolutely
will not stop that holy hush--that--that holy thirst, rather, won't
hush that holy thirst.
127 I was listening to Billy
Graham, the great evangelist, the other night. I tell you, I pray more
for him now than I ever did, when I seen him really rapping it to them,
the way they did. He said, "That bunch of clergymen coming down the
road, them collars turned around..." Going down there where they had no
business to go, sticking their nose in something. But they was going
down the road[Brother
Branham claps his hands--Ed.] clapping
their hands and patting their foot. Well, they looked like
unholy-rollers. Now, you see, but they got something they--they believe
in. They got something; it excites the soul. They got something they
was excited about. Some woman went and stuck her head in something down
there, and they thought she was a martyr, and she had no business to be
into. Now, we find that these men [Brother
Branham claps his hands] had
something they could clap their hands about. They were happy. They were
doing something.
Well, if you can do that for a--a principle that you think is right
here; and then stand in a church and somebody clap their hands or pat
their foot, the deacons would lead them out the door... See, they have
turned their people to a filthy cesspool of creed and denomination,
instead of feeding them on the blessed holy Word of God that's
delivered by the power of the resurrection of Jesus Christ.
129 See, they try to... They
quench their thirst by saying, "I am Doctor So-and-so," or come out of
a certain seminary or a certain school. But that don't mean one thing,
not a thing. But, you see, they--they try to satisfy themselves, say,
"Now, God will recognize me because I am His pastor. God will recognize
me because I am holy Father So-and-so, or Bishop So-and-so," or--or
something like that. They're trying to satisfy their thirst there, when
you can't do it. "I got a Ph.D., LL.D. I got my Bachelor of Art. I got
this." That's all right. But, to me, that just means you're that much
farther away from God (That's right.), that much further away from God
all the time.
You only know God by an experience. You cannot educate This into you.
It's borned into you. It's something that God gives you. Education has
nothing to do with It. One of the greatest men in the Bible couldn't
even sign his name, Saint Peter. That's exactly right, and him and
John, the Bible said they were both ignorant and unlearned. But it
pleased Jesus to give him the keys to the Kingdom, because he was
thirsting for God (Amen.), thirsting for God, fellowship. Yes, sir. Oh,
my.
131 I think of Isaiah, that
young man, oh, a fine young man; he was down there in the temple one
day. The great king had, he put his faith towards him and thought he
was one of the greatest men, which, he was a great man. He was raised
up, fine parents, a good mother and dad. But when he went out, his
politics was clean, and he--he made things right with God. And Isaiah
looked at him and thought he was a great man, put him for an example.
But don't you never put no man, but the Man Christ Jesus, for your
example. All men will fail. After while, he got to a place; he was--he
was king, but he tried to take a priest's place and went into the
temple, and he was stricken with leprosy.
Then Isaiah was all worried, so he goes down to the temple and he begin
to--to pray; he thought he would go down and pray a while. And now,
look, that man was a prophet; but down there in the temple as a young
man, he was crying out to God one day, and a vision fell before him.
And when he did, he seen Angels, Cherubims, with Their faces covered
with Their--with Their wings, and Their feet covered, and flying with
two wings. And They were going back and forth, up-and-down through the
temple, crying, "Holy, holy, holy is the Lord God Almighty."
134 And Isaiah, that great
thirst that he had had, he--he perhaps was schooled. He--he probably
had a good education. He had a--a marvelous conception of what God
ought to be. He--he had heard the priests. He had been in the temple.
He'd been raised to be a--a believer, but (You see?) he'd never come
face to face with It before. See? He--he had a desire to do right. He
wanted to be right, but he just had the educational side. He had the
theological side of It.
But when he got there in the temple that day, and he seen these
Cherubims waving these wings back and forth, and realized that these
Angels ministered in the face of God, and them Angels didn't even know
what sin was, and to stand in the Presence of God They had to cover
Their holy faces, to stand in the Presence of God, then that prophet
cried out, "Woe is me, for I am a man of unclean lips. All of my
theology--theology and stuff that I've learned, all of my marvelous
conception that I had of God, I'm face to face with it now." He said,
"I'm a man of unclean lips, and I dwell with people that's unclean
lips." All their teaching of the laws, and things they had done, had
never reached that place to where he come into the Presence of God, and
seen God with his own eyes, and His trail when He was setting up on
High in the heavens. And there he was face to face with reality. And he
cried, "I'm a man of unclean lips, and I dwell among unclean people."
136 Then it was that the
Cherubim took the tongs, and a coal of Fire from the altar, and touched
them unclean lips, and turned him from a coward, or from a educated
man, a teacher, to a prophet that the Word of God could speak through.
Sure, while he was in the Presence of God, It was something different.
That thirst that he'd had, had reached that place then, till he was
filled with it.
And let me tell you, friend, I don't care how many churches you join,
how many names you put on, which a way you go, and whether you're
sprinkled, baptized, or whatever you are; until you meet that Person,
Jesus Christ, that--that's the only thing that'll really satisfy.
Emotion won't do it; you might jump up-and-down and shout as long as
you want to, or you might run up-and-down the floor, and you might
speak in tongues as much as you want to. And them things are holy and
good. I don't say--I don't say nothing against that. But until you meet
that Person, that satisfying Portion, that Something that takes every
fiber in your body, not by emotion, but by a satisfaction...
139 Used to see a little sign,
said, "If you're thirsty, say Parfay." There used to be a little drink
when I was a boy, called Parfay. I remember coming down the road, oh,
from fishing, I had been up to the pond, old stagnant waters. And I was
about starved to death, and I seen a sign say, "If you're thirsty, just
say Parfay." And I started saying, "Parfay, Parfay." I got thirstier
all the time. And I--I... See, I--I--I got so I couldn't even spit
after while, I was so--so thirsty.
Well, you see, that won't do it. There's nothing will satisfy it. I
don't care; you can drink cokes; you can drink anything you want to,
with them sweetened bicarbonated waters, and so forth, there's nothing
that will satisfy the thirst like a good cool, cold stream of water.
That'll quench that thirst. All these other things are substitutes.
141 And why would we want to
take a substitute when there's a genuine baptism of the Holy Ghost that
satisfies every fiber and longing in the human soul, can stand right in
the face of death, like the great Apostle Paul said, "O death, where is
your sting? And, grave, where is your victory? But thanks be to God,
Who gives us the victory through our Lord Jesus Christ." That's the
experience, brother; that satisfies that holy hush that--or that holy
thirst that's in you. It satisfies it. You don't have to--to do
anything else about it. Yeah, It cleanses the lips.
And there also, just people who live upon the emotion, upon the... Some
people say, "Well, we got a lot of that in our Pentecostal movement."
And they'll go in, which is fine, they'll pat their hands [Brother
Branham claps his hands--Ed.] and
play the music. The music stops, "sh, whew," a bucket of water went
over everything. See? Now, we--we do that... We--we got in a habit of
doing that. We got, we--we... It's just become one of our customs.
143 Let me tell you something.
When you worshipping God, in the Spirit and in Truth, when it becomes a
custom for you to do it, because you think you ought to do it, because
you think if you don't shout, or jump up-and-down, or dance with the
music, your neighbor's going to think you're backslid; you're drinking
from a stagnated stream. Right.
Until It fills every fiber, until the Holy Spirit Itself's bubbling in
you; I don't care whether the music is playing, whether they're playing
"Nearer, My God, To Thee," or whatever it is, the Holy Spirit's still
ringing the glory bells in your heart. That satisfies. That's God's
satisfying Portion. Anything less than That, you're done.
You might speak with tongue like men and Angels; you might give all
your goods to feed the poor; you might prophesy, and you might have
knowledge, understand all the mysteries and all these things, and you
still become nothing (I Corinthians 13) until that satisfying Something
that can only quench that thirst...
"My soul thirsts for the living God, like the hart panting for the
water brook. Unless I can find It, I'll perish." When you get to
hungering for God like that, something's going to take place. The Holy
Spirit is to lead you to those great fountains of God. Yes, sir.
147 Now, there is a good thing:
to worship in the Spirit. That's true. But sometimes you have Spirit
without Truth. St. John 4, said, "We worship God, Spirit and Truth."
And Jesus is the Truth. That's exactly right. And He is the Word.
The streams God sent to satisfy you in the natural, Satan has polluted
every one of them. He's put the poisoned dope in every one that he
could get into. That's right. He took that great stream of the church.
That, that was God's way. Jesus said, "Upon this Rock I'll build My
church, and the gates of hell can't prevail against It."
Now, there's different arguments of that. The Roman people, the
Catholic says, He built It upon Peter. See, and if that be so, Peter
backslid in shame. So It wasn't. It sure wasn't built upon Peter,
Petra, the little rock. And then the Protestant says, that He built It
upon Himself, Jesus Christ. Not to be different, but I different with
them. He never built It on either one. He built It upon the revelation
of Who He was. He said, "Blessed art thou, Simon, son of Jonas, flesh
and blood never revealed this to you, but My Father which is in heaven
has revealed this to you." Not by knowledge, you didn't learn it by
books. You didn't learn it by joining church. You didn't learn it in
the shops. You didn't. But the Holy Ghost Itself has brought the Person
of Jesus Christ to you then, "Upon this Rock I'll build My church, and
the gates of hell can't prevail against It." That holy thirst has been
satisfied in the Person of Jesus Christ. There you are. That's the
thing that we want to look for, satisfy that thirst with That. All
right, we find that we must a...
152 Knowledge? Oh, my.
Knowledge is a great thing. We fill up, and today we're full of it. But
you see, knowledge... As I was saying the other day, speaking on that
subject of knowledge, there was a man standing outside, was talking to
a friend of mine standing there, said, "If a man don't believe in
education, why is he reading the Bible?" They...
I thought, "Well, if they didn't get what the Lord Jesus said, how are
they going to get a dummy like me, what I say?" They couldn't even
understand Him, as plain as He was.
He said there one day, "Except you eat the body, the Blood, drink the
Blood and eat the body of--of the Son of man, you have no Life in you."
He didn't explain It. He walked on. That's right. See?
"Why," they said, "this Man's a cannibal. We want Him... To eat His
body, drink His Blood... He's a vampire. See, He wants us to become a
vampire." See them intellectuals?
But He said, "My sheep hear My Voice." See? It would come to the
Elected, God had elected by foreknowledge. "And those who the Father...
No man can come to Me except the Father draws him. And all the Father
has given Me, they will come; they'll understand it."
Them disciples couldn't understand it, but they believed it. See?
That's right. If you believe it... I can't understand many things. I
believe it anyhow (See?), because God said it was so.
158 Knowledge, you know,
Satan's Gospel is knowledge. Did you know that? He preached it in the
garden of Eden to Eve, and she was deceived by his knowledge gospel.
Now, and has polluted the whole human race with it. That's exactly
right. They've took educational programs, put them in the church.
They're all right out there, but not in God's Word. No, sir. You don't
know God by education. You don't know God by--by--by knowing how,
learning mathematics and pronouncing big words.
Paul, he was a smart man. But when he come to Christ and received the
Holy Spirit, went to the Corinthians, he said, "I never come to you
with enticing words of man's wisdom," though he could've done it. Said,
"I come to you in power and manifestations of the Holy Ghost, that your
faith would be in God, not in the wisdom of some man."
Now, sometimes we make the church programs. They also call for
their--their pastor. The church goes to vote the pastor; they say,
"Well, this pastor now, he's got two degrees in college. He learned
four years of psychology. He took this, that, the other." And they'll
vote that kind of a man in (why?) instead of a pastor who believes in
God's Word being inspired and being God, and will preach the Word
regardless of how people feel about it.
161 God told Ezekiel, you know,
said, "Preach that whether they believe it or not. You preach it
anyhow." See? Right. Whether they accept it, or not, that ain't it.
They didn't accept Jesus. He went right on preaching It just the same.
See?
Instead of a real pastor that will really preach the Word and believe
in God, they--they--they try to bring in the--the intellect, the man
who's got the best education, the man who can stand in the pulpit and
don't take but just about fifteen minutes so they can get home right
quick, and go some--do something else, and Ricky can get his hot rod
and start out, and--and they can go to the twist parties and
everything. And it's, oh, it's--it's just it's a--it's nothing else but
a hybrid educational pollution. That's right. That's just exactly what
it is. That's right. But what is it? It satisfies their taste (See?);
it satisfies a worldly church member's taste.
It don't satisfy a saint's taste. He'll take the Word every time.
But they say, "Oh, well, now them people's just a little off at their
mind. See, they just don't, they don't get it. They, they're trying to
live in a day gone by."
164 Isn't it strange I come out
here in the west, and I find out they're all trying to live in a day
gone by. They always want some of the old fashion cowboy days. And go
down in Kentucky, the old fashion hillbilly days, they want to act like
it, have programs of it. But when it comes to old fashion religion,
they don't want nothing about it.
Old-fashion days? I come down here in the rodeo time; I seen they had a
big woman down there, that green stuff under her eyes, and short bobbed
hair, a cigarette in it's mouth. Why, if they'd have seen that back in
the old days, they'd have thought she was cankered somewhere. They,
they'd--they'd--they'd have put her in. What if your mother would've
walked out, dressed like you and your daughter dress today, what would
taken place? They'd had her in the insane institution. Sure, she come
out without her skirt on. Well, now remember, it's the same thing today.
Men is rottening in their flesh. If they're going through the middle
age between twenty and twenty-five years old, their brain cells are
rottening too. They haven't got... People has got so they haven't got
enough understanding. They don't know what decency means. They don't
know the difference between right and wrong. And, oh, though, their
educational program, they...
167 Did you know, education (I
can prove it to you,) is of the Devil? Not to read and write; but I
mean, putting their education in your church.
What does communism lay on? Science, education; that's their god. Satan
(See?) that's what he introduced to Eve. That's what they're still
holding to. Now, it's got over in our churches, got over in the
Baptists, Methodists, and Presbyterian, Pentecostals, and all. Some
education, intellectual, some great so-and-so and something like that,
that just throws him farther away from God. It's wrong. Yes, sir. Now,
we find out, that they--they--it satisfies their desire. When a--when
a--a church would vote in something like that, it goes to show what's
in that church's mind, what their desire is, what their thirsting is
for. They want to say, "Our pastor's wide minded. He don't mind us
mix-bathing, and he goes with us."
170 A little girl told my Sarah
there the other day. Her pastor had been to Africa; and when he come
back, she stripped off her clothes that night, with a pair of little
tights on, and done the watusi for him, to entertain him 'cause he had
been to Africa. The Watusi's a tribe over there, you know. Boy, I'd
like to see one of my girls in my congregation try to do something like
that: watusi?
See, it goes to show... And a pastor would set and look at one of his
congregation, a little sixteen or eighteen years old girl out there
stripped off like that, and let her get by with that, that shows that
he come out of a cesspool himself. A man of God do a thing like that?
Certainly. That sounds flat, but I realize I'm preaching across the
nation too. But you know this also, brother, sister, let me tell you,
that's the Truth.
173 A vulture wants dead
things. That's right. And that's dead. That's exactly right. Plainly
shows, it just plainly show here what is their head and their control
tower, what it's giving them (See?), what's in their soul. Their soul
longeth for things like that.
Their soul longeth for a high intellectual church, where the people
dress real fine, and the pastor takes fifteen minutes, or twenty. And
if you go over that, they throw him back on the deacon board. And he
mustn't say nothing about sin. He mustn't say anything about wearing
shorts, and wouldn't say nothing about people doing this, that, or the
other. He mustn't mention that at all. If they do, the board will have
him throwed out. See what it is? That's their thinking man's filter.
The Bible said in I John 2:15, "If you love this world system, or the
things of this world, it's because that the love of God's not even in
you."
176 Now, what about all this
carrying on they done today in the name of the church: practicing
square dancing in the church, bunco, bingo parties, teenagers
rock-and-roll, twists, all these stuff. Look at this Elvis Presley, a
devil standing in shoes. Pat Boone, Ricky Nelson, the biggest
indebtiment this nation has ever had. That's right. They say, "Oh,
they're very religious; they sang Christian songs." It oughtn't to...
The church oughtn't to even permit a thing like that. Some of these
guys go out here, and--and tonight they're in a--a roadhouse out here,
dancing and playing music and everything, and the next night they come
to the altar and weep, and the next night they're playing music on the
platform. Oh, goodness, gracious. How far can filth, how far could
filth go anyhow? Yes, sir. Prove himself first to be a man of God, not
all this stuff just because he can beat an old guitar or something.
By your desire, you can tell who's on the throne of your heart. By what
you love, that's what tells. You, you say, "Well, I think them things
are all right, Brother Branham." Well, just remember now; in your heart
you know what's there. Yes, sir. By what is feeding your soul, what
your soul is thirsting for, and you can see it satisfies that; if it
isn't this Word, then there's something wrong, because the Holy Spirit
lives on the Word only. See?
178 I want you to see another
great danger, just before we close, if you are not--if you're not
guilty of any of these things that I've mentioned, and that is, the
danger of neglecting a thirst. See? You say, "I have a holy thirst. But
I--I'm not guilty, Brother Branham, of just go and joining church, and
things like this." But, see, to neglect a thirst. If you neglect to
satisfy a thirst of water or food, you'll die. And if you neglect that
thirst in you for God, you'll spiritually die.
You call for revivals; you wait for your church to have a revival.
Well, that ain't--that ain't the revival for you. The revival ought to
begin right in you, when you begin to thirst for God. There might not
be another member of the church wanting that revival. If it breaks out
in you, it'll break out other places. See? But, see, you neglect that
thirst.
You neglect to milk the cow, when the cow is--the udder is full of
milk; and if you let that cow stay like that, she'll go dry. That's
exactly right. If you neglect to take a drink of water, say, "I just
ain't going to drink anymore," you'll die. You neglect to eat food,
you'll die. So if you neglect to give the Holy Spirit the Word of God,
you'll die.
182 You Christians, you
Baptists, Methodists, Presbyterians, Pentecostals, Assemblies of God,
Oneness, Twoness, Threeness, whatever you are (See?); don't care...
That don't matter nothing to me; I don't think it does to God. See,
you're an individual; you're a unit. You'll never go to heaven as a
church, a--a--a denomination. You'll go to heaven as one single person,
between you and God. That's all. I don't care what church you belong to.
And if you neglect to read the Bible and to believe the Bible, and the
Holy Spirit to feed upon That, you'll die. Jesus said in St. John 4:3,
the Scripture I got right... Jesus said that, "Man shall not live by
bread alone, but by every Word," not just part of It.
We take a little bit here. I call that a Bible hitchhiker. They say,
"Well, I believe This, but now let's go over here. See?" See?
You've got to take it Word by Word. Jesus said, "Man shall live by
every Word that proceedeth out of the mouth of God." Did you know that?
And, you know, we've made--we've made the day that we're living in,
we--we made this day the--a--a--a religious perversion.
187 My daughter called me in
not long ago, and said to me, "Daddy..." (in the next side of the
house), she said, "come over here, we're going to have a religious
program on." It was a singing, hymn singing, and there was some little
Ricky reading it up there. And if I ever seen a sacrilegious movement,
it was that. Them guys up there, and people, looked more like it was a
floor show. Supposed to be an Indian tribe, and they were carrying on,
and--and jump up and box at one another.
Why, what's went with the sincerity? Where is those old fashion hymns
we used to sing, and rejoice in the Spirit of God, and tears roll down
our cheeks? And now we try to hold our breath until we ain't got enough
breath in us, till our face turns blue, to try to show that we're some
sort of a singer. See? We've copied that off of Hollywood, and all
these programs that we see through this intellectual hymn sing and
training of voice. I--I like to hear good singing; I like to hear good
old fashion, heartfelt, Pentecostal singing. But I sure hate to hear
that squeaking they call singing today. That's right. I think that's
the most ridiculous thing. It's a perversion. That's right.
189 I like to see a man when
he's a man. I hate to see one with--with his wife's underclothes on out
here, and slicked up along the side; and--and a roller hanging down
here in front, and two cones of hair hanging down like bangs cut in
front. That, I--I couldn't call that a man. He don't know what side of
the race he belongs on. See? That's right. You see, the woman, look,
the woman is trying to cut her, make her hair like the man; the man's
trying to make his hair, bangs, like the woman. The man is wearing his
wife's underneath clothes; she's wearing his overalls (See?), just a
perversion, right around.
And that's the same thing it is with nations, with people, with
churches, with everything. Oh, God, where's the end of the thing? The
coming of the Lord Jesus Christ, that's the end of it.
191 So if you neglect to feed
the Holy Spirit the Word of God... Jesus said, "Every Word shall be by
the Holy Spirit." And listen now. If you try to feed it the wrong
thing, if it's the genuine Holy Spirit in you, It'll know the
difference. Now, remember, the Word of God is what the Holy Spirit
feeds on. It don't feed on enthusiasm. It don't feed on education. It
doesn't feed on church going. It doesn't feed on theologies. There's a
lot of difference between an inspired something and a theological
standpoint of it.
All those theologians in the days of Jesus, my, they had word by word,
page by page, all laid out, the Messiah had to come this way. That's
exactly what it was. And they every one missed it. You know what Jesus
said when He come, said, "You are of your father the Devil, and his
works you'll do."
It wasn't revealed to them what the real Word was. See, they missed
those little corners, like they're missing today. "If you'll belong to
this and belong to this, you'll be all right." Don't you believe that.
You got to belong to Christ. And if there's Something in you, hungering
for Christ...
194 Just remember, when you
were in your father's loins, you were with him then. But your father
didn't know you then, and you didn't know your father. And you had to
come and be born. God made a way through your mother, for the--the seed
bed, and then it come. And then you become a man or a woman, whatever
it was, then you recognized your father, and your father could have
fellowship with you.
Now, remember, if you've got Eternal Life, your Life was in God at the
beginning. And the Life... God is the Word. And then when the Word was
made flesh in Jesus Christ, God coming down to dwell in His Own body,
made Hisself the Son of God, when God came down to dwell in that, you
were in Him when He was crucified. And you were crucified with Him, and
you died with Him on Calvary. You was buried with Him on the mountain.
And you rose with Him, on Easter morning. And now you're setting
together in heavenly places in Him, and now you've got fellowship with
Him. See?
God Himself become one of us. "No man has seen the Father at any time,
the only Begotten of the Son--Father has declared Him." That's God
became a man, so He could fellowship you as a man. See? And now
you're--you are flesh, and He's flesh. God is made flesh among us in
the Person of His Son Jesus Christ. And in Him was God. He was God,
nothing short of God. He was God, God manifested in the Son Jesus
Christ, which made Him Emmanuel, as the prophet said He would be.
197 Now, see, then you had to
be; before the world was ever formed your name was put on the Lamb's
Book of Life. And then what can you eat? The Holy Spirit lives by the
Word of God. And now, in Revelations 22:19, the Bible said, "Whosoever
shall take one Word out of This, or add one word to It, his part will
be taken from the Book of Life." See how deep it is? You cannot... The
Holy Spirit won't live on the things of the world.
Like a dove bird and a crow. A crow is a big hypocrite. A crow, that
fellow can go out here and can eat wheat all day long, and go over
there and fly on a--an old dead carcass, and eat it too. He can set in
the field, and he can eat with the dove, wheat, and go over and eat on
the dead carcass.
But the dove can eat wheat all day long, but it can't eat on a dead
carcass, because it's a dove. And a dove don't have any gall. One bite
out of that dead carcass, it'd kill the dove. See, it has no gall. And
that's the way it is, no bitterness.
And that's the way with a real, genuine Christian. They don't want the
things of the world. They just eat the Word of God, and That alone,
what's clean, the thinking man's Filter. See? They come through That
and That alone. The dead things of the world, it stinks to them.
Look at the old crow in the days of the antediluvian destruction,
flying from body to body, eating them old dead carcasses, he didn't
come back to the ark. But the dove could find no rest for her feet
(See?); she come back to the ark where she was getting grain. And
that's the way we do; we live by the Word of God.
202 In Psalms 42... David must
have wrote this Psalm, Psalms 42, when he was a fugitive, when he said,
"My soul thirsts after Thee, as a hart panteth after the water brook."
Look, he cried. David was a fugitive. He had been... He had the
anointing oil on him; he knowed he was going to be king. The prophet
had anointed him king. Now, notice. And there he was, he had a little
bunch of soldiers made up of Gentiles, and so forth, was up on top of
the mountain... Where his own beloved city, because of their sin, they
were garrisoned all around with the Philistines. And David, on that hot
day, it must've been when he wrote this Psalm, "As the hart panteth for
the water brook..."
Notice David in this condition. He looked down; he looked at his
beloved city. And he remembered when he was a little boy, he used to
take the sheep out by this certain pool there. It was a great, great
water country, and also bread country down there. Really, "Bethlehem"
means "the house of God's Bread." And then when David remembered going
by there and drinking that good cool water, and here he was laying up
here now, a fugitive, away from his own people. He had no place to go,
and his soul must've cried for that good cool water.
204 He had some servants there
that, my, just the least of his desire was a command. And they, three
of them, fought their way through that line of Philistines; fifteen
miles, seven miles, or something, down and back; cutting their way
through, and brought him a drink of that water. But the soul thirst...
His body, he was up there, probably had to drink out of anything he
could get ahold of, some old goatskins and things, with some old hot
water in, on that hot day. He thought, "If I could just lay down and
quench this thirst that I have... If I could just go down there to
Bethlehem and lay down by that spring and drink."
206 And when they went down and
got the water and brought it back, his soul thirst was so greater, not
for Bethlehem, but from Jerusalem; his soul was. So he sacrificed the
water, said, "I wouldn't even drink it." He poured it out upon the
ground. See, his soul was more thirsty for God, than it was to satisfy
the quench of a good--his thirst of his body, with a good cool water.
He poured it upon the ground.
See, the house of God, the soul-cooling waters of Jerusalem, which is
above... Jesus said, in John 6:33, "I am the Bread of Life. I am the
Bread of Life." "Bethlehem," "house of God," our church, earthly Church
of God, the church that's here on earth. We love to go to the church
here on earth, but greater is Jerusalem, which is above, which is God.
Jerusalem above, which is God. Greater is that soul's thirst to be
there with Him, than it would to be just to satisfy yourself with
joining a church somewhere. See? Joining a church don't satisfy that
thirst. David proved it here. The waters right from the house of God
(See?), he poured it out upon the ground to find favor, to get a good
cool drink from God. Even on that... Greater than the thirst that's in
you is that thirst of the soul-thirst for God.
208 Notice Jerusalem, the
word... "Jerusalem is from above," the Bible said, "which we're... is
the Mother of us all." And Christ is our Mother. We realize that. God
is our Mother, for we're born of Him. The word simply means "peace,"
Jerusalem, Shalom. Or, Shalom, which means "peace," Jeru-shalom (See?)
means "peace."
Greater should be the thirst of any soul for the waters of Life than to
say you belong to a church. The thirst of the soul can't be satisfied,
the real true thirst... It can be perverted. You can think you're all
right when you join church, but that isn't it. That won't satisfy the
genuine holy thirst for God. It just simply won't do it. It just...
It's just not there.
210 Now, David said in Psalms
42:7 here, "When the deep calleth unto the deep, at the noise of Thy
waterspout..." the soul's call...
Look, I've often used this as an illustration. If there's a fin on a
fish's back, it had to be put there for him to swim with. He has a need
for that. Now, what if he'd say, "I'm going to be a different fish. I'm
going to be a smart, educated fish. Uh-huh, I--I'll just... I'm going
to believe some real theology. I believe I don't have to have that
fin"? He wouldn't get very far in the water, would he? And that's
exactly right.
What if a tree said, "Now, I know there had to be an earth first for me
to grow in. That's right. I'm supposed to grow here. But I'm going to
be a different tree; I want them just set me out here in the middle of
the street, so I can be noticed"? See, he wouldn't live very long. See?
That's right.
When the deep calleth to the Deep it takes more than joining a church.
It takes more than shaking hands with the preacher. It takes more than
living a good, straight life. It takes something to satisfy inside of
you, that pours down from God into the soul. "The deep calling to the
deep, at the noise of Thy waterspouts, O Lord. The deep calling to the
deep..."
214 What kind of a thirst could
we think was in us tonight? We, as Pentecostal people, where are we
getting to? What kind of a thirst is in us? What kind of a thirst is in
me? What kind of a thirst is in you? Don't try to hush that holy thirst
for God.
Years ago, when they used to have gold out here in the mountains. I
read a story, many years ago; it's always stuck with me. It said there
was a--a prospector went out here somewhere beyond the mountains here
and was prospecting for gold, and he struck a rich claim. And he come
back, thinking, when he got to the city, what he would be, his troubles
was all over. And--and he--he tried to--to say, "I... Tomorrow I'll get
in and I'll..." Just one day's journey, he'd be into the city, and he'd
have the gold. And he had big sacks full of it.
216 He had a dog with him. Not
comparing now the dog to the Holy Spirit, but as I'm making an
illustration. But this dog...
Through the night, the prospector laid upon his bed, and--and he begin
to think, "Now, tomorrow I'll--I'll take all my gold in, and I'll
become just what I've always wanted to be. I--I--I always wanted to be
a rich man. I--I wanted to own fine things, and so forth."
And--and then this dog begin to bark, and because there was an enemy
approaching. And he--he went out there, and he said, "Shut up." And so
the dog quieted down. And no more than got back in bed, he started like
he was going to go to sleep, and the dog started again, just jumping at
the chain. And he went to the door again, said, "Shut up. I want you to
know that tomorrow I'm a rich man." See? And that was his great dreams.
219 But the dog started barking
again. And finally, he got so discouraged, he went and got his shotgun
and shot the dog and killed it. He said, "I don't have no more use for
you anyhow. Tomorrow I'm a rich man. I'll become a rich man tomorrow."
And he set the gun down in the corner, turned his back over to the
door, went to sleep. And the man had been following him for days,
slipped in and killed him. He wasn't a rich man (See?); he stopped that
warning buzzer that was trying to tell him his life was at stake.
221 And, brother, sister, you
will never be able to... Don't never try to hush that holy calling in
your heart (See?) by joining a church, by reciting a creed, by
belonging to a certain organization.
There's only one thing can satisfy it; that's the Person, Jesus Christ.
"As the hart panteth for the water brook, so my soul thirsts after
Thee, O God. My soul thirsts for the living God." See? There's
something in you, that wants to see the moving of God. Your soul
thirsts for it. Don't stop anything short of That.
Don't let some pastor tell you, "You just have to shake his hand, join
the church, or belong to this organization." Don't you kill that holy
hush. It's warning you. Someday will come when you'll come down to the
end of the road.
224 Like a little lady in our
city we come from. She told the... A little girl went up there to
church, and a very fine little girl. And she was coming down the
street. She had long hair, you know, and her hair pulled back like a
slick as a peeled onion, nearly, and her face looked--no makeup on. And
this girl used to make fun of her, said, "If you didn't have that
flat-headed preacher you got up there," speaking of me, said--said,
"you could look like something decent. But you look like something out
of an antique shop." And, oh, she just really raked her over the coals,
every time she could see her like that. Said, "Our pastor's
broad-minded." Said, "He--he--he knows them. That, why you do like
that? That don't mean anything, how you dress or think." It does. God's
Bible says it does. We shall live by every Word.
So this little girl never paid a bit attention to her, went on. She's a
missionary now.
226 So then this--this young
lady took a social disease, and she died. A friend of mine pumped the
embalming fluid in her when she was dying. He told me, said... After
she was dead, he kept smelling the fluid. She had a hole eat in her
side, social disease. They didn't even... Even her parents didn't know
what was wrong with her. And she died. But before she died...
She taught Sunday school. And all of her little Sunday school group
come in; they wanted to see her when she went off to heaven, the Angels
come and pack her away. And her pastor outside, smoking a cigarette,
walking up-and-down the hall in the hospital... And they was all going
to sing when she was going to die, you know. They knowed she had to
die. Doctors said she was dying, so they was all going to see the
Angels come, pack her away.
228 And all at once, when she
faced the reality... Now, she was a loyal church member, she was a
Sunday school teacher, and a loyal church member of a fine big
denominational church. But when she started to struggle, death struck
her; her eyes bulged out, and she said, "I'm lost." She said, "I'm
lost. Go, get the pastor."
He put his cigarette out and walked in, said, "Here, here. Here, here.
We'll get the doctor to give you a hypo."
Said, "I don't want no hypo." Said, "You deceiver of men. I'm dying,
and I'm going to hell. And I'm lost because you failed to tell me the
truth. Go get that little Gooduse girl, and bring her up here to me,
real quick. She's right."
Wait till you face the reality once. Don't you try to stop that holy
hush. Don't you blast it away with some modern, educational,
double-barreled shotgun. You listen to that warning of the Holy Ghost
tonight, that's warning you, "I am the Way, the Truth, and the Life; no
man cometh unto the Father, but by Me." And He is the Word.
232 Let us bow our heads just a
moment. I want to quote one more Word of the Lord Jesus, while you're
thinking about it. Jesus said in Matthew 5, "Blessed are they that do
hunger and thirst." It's even blessed to have that thirst in you. Have
you come to a spot that your--your--your whole system has been so
polluted by denominationalisms, and little cults and clans, and things,
little church orders, social, like joining lodges, and so forth, from
church to church? Has the Devil been able to put that water of
pollution, and you're slopping out of it, like a hog in a trough? When,
you don't even know what the real quenching thirst of God, to see Him,
a reality, by the Holy Spirit living in you, manifesting. If you're--if
you're that way tonight, if you're still thirsting for God, let me tell
you:
There
is a Fountain filled with Blood,
Drawn
from Immanuel's veins,
Where
sinners plunged beneath the flood,
Lose
all their guilty stain.
That
dying thief rejoiced to see
That
Fountain in his day;
There
may I, though vile as he,
Wash
all my sins away.
Ever
since by faith I saw that stream
Thy
flowing wounds supply,
Redeeming
love has been my theme,
And
shall be till I die.
233 If you've got that thirst
tonight to know more about God, and to come closer to Him, will you
just raise up your hand now while every head's bowed, say, "Pray for
me." O God, look at the hands.
Out into the land where the broadcast is coming now, from east, north,
west, and south, you in them rooms, raise up your hands to the pastors
and whatever is there, that you desire, you--something in you,
thirsting for God. That holy thirst, don't satisfy it. Oh, you say,
"Brother Branham, I--I shouted once. I danced in the Spirit."
Don't--don't--don't take that. No.
Wait till that satisfaction comes, the satisfaction portion of the
fullness of the Holy Spirit comes in, then these joy bells of shouting,
and speaking in tongues, and dancing in the Spirit will come. You won't
have to do it by the music. You'll do it when you're going down the
road in your car. You'll do it when you're sweeping the floor. You'll
do it when you're driving nails in the wall, with your carpenter work.
Wherever you are, that joy unspeakable and full of glory... Now, let us
pray.
237 Dear heavenly Father. Long,
lengthy, drawed out, this little message tonight, but, dear God, may
Your Holy Spirit deliver the--the meaning to every heart. Right in this
church, tonight, there was just multiplied numbers of hands up, all the
way around the halls and everywhere. We--we pray, dear God, for them.
Oh, may that satisfying Portion of God, which is Christ, the Hope of
Glory, the Hope of Life in you, may it come to each one of them.
Way out across the nation, from California, way up in New York now,
where it's early in the morning, they're listening in up there; over
in--in New Hampshire, and--and down along in Boston, and all the way
down in Texas, through Indiana, out into California, and around. O God,
look at those hands; look what's beneath them, Lord, that heart there
that's hungering and thirsting.
239 This perverted day, where
the Devil's blinded people's eyes, just to join church, and say,
"That's all you need." And they still look at their own self and see
the way they do, and the desire they have to be like the world and...
When, the Bible tells us, "If we even love the things of the world, the
love of God is not even in us."
Just think, Father, how perverted that he can make that real true Word,
how that they can say, "Oh, we believe the Bible, but not This. We
don't believe This. We believe This was for another age. We believe
this is That," because some denomination has twisted their minds into
that cesspool.
When Jesus said, "Whosoever shall take one Word out of This, or add one
word to It, his part will be taken from the Book of Life."
Dear God, think of the disappointments there at judgment when people's
lived a good, clean, holy life, went to church just as loyal as they
could be, and lost.
244 Think of those Pharisees,
how from little boys, they trained in the Word, come up through schools
and everything, holy (had to be, or they'd be stoned to death), and
Jesus said, "You are of your father the Devil."
How that Israel went down there... And let this be a warning to the
Pentecostals, Lord, across the land. How that Moses, a prophet, came
down into Egypt to fulfill the Word of God, to bring the evening light
to them. How they seen the great miracles of God. How they followed
him, crossed the Red Sea, was baptized unto him, went into the
wilderness and eat Angels' food that fell from heaven, and then refused
to take all the Word, when they come back from Kadesh-barnea, to
Kadesh-barnea, from the--from the promised land, and said, "They're
like giants; we can't do it." When God said, "I've already give you the
land": borderline. Jesus said, "They are every one perished." They are
dead, lost, without God, though they done all these things. They seen
these miracles; enjoyed, danced up-and-down the seacoast, with Miriam,
when they beat the tambourine. And only three out of the two million
went in.
246 We realize, Father, that
when the sperm, the genes from the male and female come together,
there's only one out of a million that's accepted. One germ from the
male finds the fertile egg of the woman, the female, and a million
others perish.
There's a million, two million, come out of Egypt; two, Joshua and
Caleb, entered the land. One out of a million, Father, I--I tremble
when I think of that. Think, across the world today of five hundred
million Christians, that'd be five hundred if You should come tonight.
O God, let us remember that every Word of God stands a memorial. We
must believe It. We must obey It.
And when You said, "Repent, every one of you, and be baptized in the
Name of Jesus Christ for the remission of sins, and you shall receive
the gift of the Holy Ghost; for the promise is unto you, and to your
children, and to them that's far off, even as many as the Lord our God
shall call." And, God, You are still calling tonight, and the promise
is as long as You call.
And clergymen has twisted the minds of those people, and directed it by
an educational, denominational school of theology, to a thing to say,
"Oh, you just believe." The Devil believes also, but he can't receive
the Holy Spirit. Judas Iscariot was a--done all the--the rest, the
disciples did, preach the Gospel; but when it come time for him to get
the Holy Ghost, he showed his colors.
God, may the people of the land tonight realize that without that
experience, they are lost. May it be tonight that their souls will be
satisfied with Thy Portion, Lord, as we commend them into Thy hand.
They are Yours, Lord. We're only responsible for the Word. I pray that
they'll believe with all their heart, and be filled with the Holy
Ghost. We ask in Jesus' Name. Amen.
251 I love
Him, I love Him
Because
He first loved me
And
purchased my salvation
On
Calvary's tree.
Oh, is He your satisfying Portion? Oh, my. You love Him with all your
heart? Now, them words are sometimes cutting, but let's just sing in
the Spirit now (See?), each one of us now. Let's shake hands with the
brother setting next to you, sister, and just say, "God bless you,
pilgrim," as we sing it again.
I love
Him, I love Him
Because
He first loved me
And
purchased my salvation
On
Calvary's...
Now, we shook hands with each other. Now, let's just close our eyes and
sing in the Spirit, raise our hands to Him.
I love
Him, I love Him,
Because
He first loved me
And
purchased my salvation
On
Calvary's tree.
253 Oh, isn't He wonderful?
Wonderful,
wonderful, Jesus is to me,
The
Counselor, Prince of Peace, Mighty God is He;
Oh,
saving me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful
is my Redeemer, praise His Name!
Oh,
wonderful, wonderful, Jesus is to me,
Counselor,
Prince of Peace, Mighty God is He;
Saving
me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful
is my Redeemer, praise His Name!
Oh, are you enthused about your experience with Christ? Isn't He
wonderful? Doesn't He satisfy?
I once
was lost, now I'm found, free from condemnation,
Jesus
gives liberty and a full salvation;
Saving
me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful
is my Redeemer, praise His Name.
Oh,
wonderful, wonderful, Jesus is to me,
Counselor,
Prince of Peace, Mighty God is He;
Oh,
saving me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful
is my Redeemer, praise His Name!
254 You believe that's
Scriptural? The Bible said, "Clap your hands. Make a joyful noise unto
the Lord." You know, I always wanted to play music. My daughter,
Rebekah, is taking piano. My little boy is taking trumpet. But I--I did
learn an instrument of ten strings.[Brother
Branham begins clapping his hands--Ed.]
Wonderful,
wonderful, Jesus is to me,
Counselor,
Prince of Peace, Mighty God is He;
Saving
me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful
is my Redeemer, praise His Name!
You love Him?
We'll
walk in the Light, a beautiful Light,
Come
where the dewdrops of mercy are bright,
Shine
all around us by day and by night,
Jesus,
the Light of the world.
We'll
walk in the Light, it's such a beautiful Light,
It
comes where the dewdrops of mercy are bright;
Shine
all around us by day and by night,
Jesus,
the Light of the world.
255 [Brother
Branham begins humming, "Jesus, the Light of the World."--Ed.] Worship God with everything
you have. [Brother
Branham continues humming--Ed.]
When
the saints go marching in,
When
the saints go marching in,
Lord,
I want to be in that number
When
the saints go marching in.
Oh,
when they crown Him Lord of all,
When
they crown Him Lord of all,
Lord,
I want to be in that number
When
they crown Him Lord of all.
Oh,
when the sun refuse to shine,
When
the sun refuse to shine,
Lord,
I want to be in that number
When
the sun refuse to shine.
You love that? Now, I wonder if you got your feet converted, you don't
dance anymore out there for the world? See? Let's pat our feet to the
Lord--to the Lord. Is--is your hands converted? You don't steal
anymore? Your lips are converted, you don't lie anymore? Just don't get
religion in your head, get it all over you. That's it. It takes the
whole man. That's right. Now, let's pat our feet.
When
the saints go marching in,
When
the saints go marching in,
Lord,
I want to be in that number
When
the saints go marching in.
Oh,
when the saints go marching in,
When
the saints go marching in,
O
Lord, I want to be in that number
When
the saints go marching in.
Now, let's just raise our hands.
When
the saints go marching in,
When
the saints go marching in,
O
Lord, I want to be in that number
When
the saints go marching in.
When
they crown Him Lord of all,
When
they crown Him Lord of all,
Lord,
I want to be in that number
When
they crown Him Lord of all.
257 Don't you love Him?
We'll
walk in the Light (He
is the Light, you know.), It's a beautiful Light,
It
comes where the dewdrops of mercy are bright;
Well,
shine all around us by day and by night,
Jesus,
the Light of the world.
You believe He's the Light of the world? Do you? Paul said, "When I
sing, I'll sing in the Spirit. If I worship, I worship in the Spirit."
See? Whatever you do, do it all in the Spirit. That's right. And the
Spirit brings the Word to Life. Is that right? That's right. Yes, sir.
All ye
saints of Light proclaim,
Jesus,
the Light of the world;
Grace
and mercy in His Name,
Jesus,
the Light of... (Then
what do we do?)
We'll
walk in the Light, beautiful Light,
Come
where the dewdrops of mercy are bright;
Shine
all around us by day and by night,
Jesus,
the Light of the world.
259 Sorry to confuse you
players like that, but I just get carried away. I don't know no better
than just to worship. That's the way you do it. Yes, sir. I'm thankful
for this opportunity, Brother Mack, to come and fellowship with you and
your church here tonight, all these fine people.
And you that raised your hands for the baptism of the Holy Spirit, I
trust that you'll meet Pastor Mack here, or some of them, and go back
in a room here. And just remember, when God spoke the Word in the
beginning and said, "Let there be," there had to be. And He said,
"Blessed are they that do hunger and thirst after righteousness, for
they shall be filled." See, it's got to happen. Come to visit your
pastor here, and stand by him as he preaches the Gospel.
261 Now, let's sing again that
good old song; I just love that, "We'll walk in the Light."
Jesus said, "I am the Light," and you're in Him. See? How do you get
into Him? Joining Him? No. Shaking? No. Baptism of water? No. "By one
Spirit we are all baptized into one Body, which is the Body of Christ."
And in that Body is nine spiritual gifts operating through the local
body, the local church. That's apostolic, if I ever knew of it. That's
right.
So
we'll keep in the Light, in the beautiful Light,
It
comes where the dewdrops of mercy are bright,
Shine
all around us by day and by night, (Thank
you, brother.)