La Communion
1 C’est un message émouvant, que Frère Pearry vient
de nous apporter, de la Parole de Dieu. Combien il est vrai que «nous
limitons Dieu et que nous fixons un temps à Dieu, alors qu’Il est
Éternel, nous ne pouvons pas faire ça». Ce soir, donc, nous abordons
quelque chose d’autre maintenant, c’est la communion.
2 Trois ans durant, j’ai attendu de voir une église
s’établir à Tucson, mais la voici. Oui, nous sommes—nous sommes là.
Alors, nous remercions le Seigneur, Il nous a tout simplement laissés
attendre jusqu’au point où nous pouvons maintenant l’apprécier.
3 Maintenant, il y a une chose que j’aimerais dire
juste avant que nous commencions la communion, c’est ceci: je crois que
nous en avons vu assez, dans notre jour, où nous vivons, pour que nous
devions vraiment donner (chaque) tout notre être à Dieu. Nous—nous
devrions vraiment servir Dieu. Je crois qu’Il nous a bénis, par la
réponse directe à l’Écriture. Comme Frère Pearry l’exprimait, il y a
quelques instants, nous—nous en sommes-nous en sommes à ce temps-là.
Nous ne sommes pas aveugles, nous—nous—nous voyons que nous en sommes
là, nous—nous sommes arrivés là.
4 Et aussi, nous pouvons regarder partout, et
constater comment l’esprit humain est en train de quitter les gens.
Alors, nous—nous ne pouvons pas rester encore longtemps, nous serions
en plein asile de fous, le monde entier y serait. Voyez? Donc,
nous—nous sommes au temps de la fin.
5 Maintenant, comme Frère Pearry le disait, à la
fin, là: en voyant que ces choses sont vraies, de voir qu’elles sont
vraies, que ce ne sont pas des mythes. Ce n’est tout simplement pas
quelque chose que nous imaginons. C’est quelque chose qui nous a été
donné directement par la Parole de Dieu et qui a été manifesté
publiquement devant nous, alors nous savons que nous en sommes là.
Nous—nous ne savons pas combien de temps encore, maintenant, parce que
ce serait encore de se référer à une montre, vous voyez, à l’heure
qu’il est. Mais nous... nous savons que nous—nous en sommes là, nous
sommes arrivés à ce temps. Si c’est selon le temps de Dieu, j’imagine
que...
6 Quelqu’un présentait une petite analyse, à un
moment donné, où il disait que si Dieu l’avait supporté selon... S’Il
devait répartir le temps, mille—mille ans ne sont qu’un jour. Alors, si
un homme vivait jusqu’à l’âge de soixante-dix ans, ça ne représenterait
que quelques minutes selon le temps de Dieu. Voyez? Eh bien, et il
disait que si c’était quarante ans, ça ne représenterait même pas, à
peine, le temps qu’Il mettrait à battre des paupières. Voyez?
Voyez-vous, vraiment, voilà combien c’est rapide, tout ça, si le temps
devait être réparti; mais pour Lui le temps n’existe pas. Alors, Il est
tout simplement Éternel.
7 Je crois que c’était Sarah là-derrière... ou, non,
Joseph, l’autre soir, qui me disait, à moi et à Frère Pearry, il
disait: «Papa, où, quand Dieu a-t-Il commencé à exister? D’où est-Il
venu?» Voyez? «Forcément qu’Il a eu un commencement, n’est-ce pas?
N’a-t-Il pas dû avoir un commencement?»
8 J’ai dit: «Non. Tout ce qui a un commencement a
une fin, mais c’est ce qui n’a pas eu de commencement qui n’a pas de
fin.» Mais, naturellement, pour lui qui a dix ans, c’était vraiment
une—une assez grosse bouchée à avaler, ça. Voyez? Et, comment
pourrait-il recevoir ça, de savoir que quelque chose n’a jamais eu de
commencement? Non seulement pour lui, mais aussi pour moi. Alors,
voyez-vous, c’est vraiment une dose très forte pour moi: comment tout
ça a bien pu commencer.
9 Maintenant nous nous apprêtons à observer quelque
chose ici, qui est vraiment sacré.
10 J’ai été appelé il y a quelques jours, à
rencontrer des hommes très bien, des chrétiens, qui—qui n’ont jamais
pris ceci; et il avait entendu dire que nous prenions littéralement la
communion. Eux, ils prennent ce qu’ils appellent la «communion
spirituelle». Et, bon, pour ce qui est d’une communion, là-dessus je
dirais «d’accord», parce que communiquer, c’est «parler à», voyez-vous.
Et le frère m’a indiqué ce passage de l’Écriture, il a dit: «Frère
Branham, ne pensez-vous pas, là... «
11 Maintenant, la raison pour laquelle je dis
ceci... C’est en ordre, Frère Pearry? [Frère Pearry Green répond: «Bien
sûr.»N.D.É.] Voyez-vous, la raison pour laquelle je dis ceci, c’est
pour que vous compreniez ce que vous faites. Vous ne... si vous entrez
aveuglément dans quelque chose, vous ne savez pas où... ce que vous
faites. Vous ne pouvez même pas avoir confiance, si vous ne savez pas
ce que vous faites. Mais vous devez comprendre ce que vous faites, et
pourquoi vous le faites.
12 Il disait: «Maintenant, si nous prenons la Parole
de Dieu, n’est-ce pas Dieu que nous prenons?»
13 J’ai dit: «Tout à fait exact, monsieur. C’est
vrai. Mais nous lisons ici qu’ils ont réellement... Paul a enseigné de
prendre le souper du Seigneur littéralement. ‘Faites ceci en mémoire de
Moi’, a dit Jésus. ‘Toutes les fois que vous le prenez en mémoire de
Moi, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne’.»
Voyez? Donc, nous devons le prendre.
14 Nous comprenons que c’est saint Paul qui a établi
cela dans l’Église, puisqu’il était le prophète du Nouveau Testament.
Pierre, Jacques, Jean, eux tous, ils ont écrit (eh bien, Matthieu,
Marc, Luc) comme des scribes, ce que Jésus avait fait. Mais Paul a mis
la chose en ordre, il était le—il était le prophète du Nouveau
Testament. Tout comme Moïse était allé au désert recevoir l’inspiration
pour écrire les—les cinq Livres de—de... les cinq premiers Livres de la
Bible, eh bien, Paul aussi est allé au désert et a reçu de Dieu
l’inspiration pour mettre l’Église du Nouveau Testament en ordre, et En
montrer le type avec l’Ancien.
15 Alors que là, ce qu’ils avaient, c’était l’agneau
du sacrifice, c’est ce qu’Israël observait à titre commémoratif. En
fait, il n’avait été utilisé qu’une fois, à leur sortie de l’Égypte.
Mais ensuite, ils ont observé ça à titre commémoratif tout au long de
l’âge. Eh bien, «si la loi, qui est une ombre des choses à venir», vous
voyez.
16 Or, ce que je crois, c’est que la communion (ce
que nous, nous appelons la «communion», là), c’est de... c’est «le
souper du Seigneur».
17 Maintenant, nous avons seulement trois
ordonnances naturelles Divines qui nous ont été laissées: l’une
d’elles, c’est—c’est la communion; le lavement des pieds; le baptême
d’eau. Ce sont les seules trois choses. C’est la perfection, dans ces
trois-là, voyez-vous. Ce sont les seules trois ordonnances que nous
avons. Nous comprenons bien que c’est ce qui a été institué par saint
Paul dans le Nouveau Testament.
18 Maintenant, si nous disions que «la communion
devrait consister seulement à recevoir la Parole» — je ne crois pas que
qui que ce soit ait le droit de prendre le souper du Seigneur avant
d’avoir reçu lala Parole du Seigneur dans son cœur. Voyez? En effet,
je vais... je vais vous lire quelque chose dans quelques instants, et
vous verrez. Maintenant remarquez. Alors, dans ce cas, pourquoi est-ce
que nous... nous serions...
19 Dans ces conditions-là, nous pourrions absolument
justifier l’Armée du Salut. Ils ne croient en aucune forme de baptême
d’eau, ils disent: «Nous n’en avons pas besoin.» Maintenant, si nous
n’avons pas besoin du baptême d’eau, pourquoi sommes-nous baptisés? Ils
disent: «L’eau ne peut pas vous sauver, c’est le Sang qui vous sauve.»
20 Je suis d’accord là-dessus. C’est—c’est exact,
c’est le Sang qui vous sauve, et non pas l’eau. Mais nous devons
prendre l’eau, c’est une manifestation extérieure pour exprimer qu’une
oeuvre de la grâce a été accomplie à l’intérieur. Voyez? Et c’est aussi
ce que nous devons faire quant à la communion.
21 Une fois que nous avons reçu en nous le Seigneur,
notre Sacrifice, en nous par une Naissance spirituelle, et, Son Corps,
que nous vivons par Lui, par la Parole, nous devrions aussi le
symboliser, parce que c’est un commandement. «Repentez-vous, chacun de
vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de
vos péchés.»
22 Paul a dit: «J’ai reçu du Seigneur ce que je vous
ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où Il fut livré,
prit du pain, le rompit et le donna aux disciples, et—et Il dit:
‘Prenez et mangez, faites ceci en mémoire de Moi.’ Car toutes les fois
que vous mangez ce pain, vous annoncez Sa mort, jusqu’à ce qu’Il
vienne.» Or, nous voyons qu’il y avait là des gens qui y venaient et...
23 Ce précieux frère, un très cher frère, il est
venu, et il disait: «Je ne l’ai jamais—je ne l’ai jamais prise, Frère
Branham, je ne comprends pas ce que c’est.» Il disait: «On m’a enseigné
l’autre point de vue.»
24 J’ai dit: «Mais souvenez-vous, nous sommes prêts
à accepter que saint Paul a mis cela en ordre dans l’Église chrétienne
primitive. Ils allaient d’église... de maison en maison, ils rompaient
le pain avec simplicité de cœur, et ainsi de suite. Or,» j’ai dit, «il
a effectivement établi cela dans l’Église. Dans Galates 1.8, il a dit:
‘Si un ange du ciel venait et qu’il dise quoi que ce soit d’autre,
qu’il soit anathème’, vous voyez, voyez-vous, celui-là même qui les a
fait être rebaptisés, a nouveau, après le baptême de Jean, être
baptisés au Nom de Jésus-Christ.»
25 Vous voyez, il y a trois choses que nous
devons—trois choses que nous devons accomplir comme symboles: le souper
du Seigneur, le lavement des pieds, le baptême d’eau. Voyez? Il y a...
26 Vous dites: «Eh bien, le...» Maintenant, l’Armée
du Salut, l’argument sur lequel ils s’appuient: «Le voleur mourant,
quand il est mort, il n’avait pas encore été baptisé; Jésus a dit qu’il
serait au Ciel.» C’est l’exacte vérité. C’est exact. Mais, vous voyez,
il—il—il n’a reconnu Jésus que là même, à l’heure de sa mort. Voyez?
C’est la seule—c’est la seule occasion qu’il a eue. Ilil était un
voleur, il était éloigné, il n’était pas dans la course. Et il...
aussitôt qu’il a vu cette Lumière, il L’a reconnue: «Seigneur,
souviens-Toi de moi!» Et Jésus... C’était vrai.
27 Mais pour vous et moi qui savons que nous devons
être baptisés, et qui refusons de le faire, alors ce sera entre vous et
Dieu. Même chose pour la communion!
28 Maintenant, quand nous prenons cette communion,
ce n’est pas simplement une question de dire: «Je m’avance, là, et je
vais manger du pain, et je croirai que je suis un chrétien.» Mais, si
vous l’avez remarqué, la Bible a dit: «Celui qui mange et boit
indignement sera coupable envers le Sang et le Corps du Seigneur.»
Voyez? Vous devez mener une vie qui—qui... devant les gens, qui... et
devant Dieu et les gens, qui montre que vous êtes—que vous êtes sincère.
29 Maintenant, juste un moment encore. Maintenant,
dans l’Ancien Testament, alors que le sacrifice avait été établi
comme—comme précepte, ou comme ordonnance. Et il en est de même pour le
baptême d’eau, c’est une ordonnance; de même, le lavement des pieds est
une ordonnance; de même, le souper du Seigneur est une ordonnance.
«Heureux celui qui pratique toutes Ses ordonnances, qui observe tous
Ses préceptes, tous Ses commandements, afin d’avoir droit d’entrer dans
l’Arbre de la Vie.»
30 Maintenant, remarquez ceci, là, c’est qu’au
début, quand c’était devenu une ordonnance de Dieu, d’apporter un
sacrifice à l’église, et, au temple et à l’autel, et de présenter son
offrande et—et, pour ses péchés, le sacrifice d’un agneau. Eh bien, je
peux alors me représenter un frère Juif qui descend la route, il sait
qu’il est coupable, et il va à l’autel, ou, il apporte son bœuf bien
gras, ou un taureau, ou ce qu’il avait, soit un bélier, un agneau,
quelque chose. Il l’avait amené avec lui, sur la route, il était venu
aussi sincèrement que possible, il s’avançait là, en observant
l’ordonnance de Dieu aussi sincèrement que possible.
31 Ensuite, il posait ses mains dessus, en
confessant ses péchés, et le sacrificateur plaçait ça (ses péchés) sur
l’agneau, et l’agneau était égorgé, et—et alors il mourait à sa place.
Pendant qu’il était là, que le petit agneau s’agitait et saignait, ses
mains étaient couvertes de sang, et ça giclait partout sur lui (alors
que le petit agneau bêlait, agonisant), il se rendait alors compte
qu’il avait péché et que quelque chose devait mourir à sa place. Par
conséquent, il offrait la mort de cet agneau à la place de sa propre
mort. Voyez-vous, l’agneau mourait à sa place. Cet homme le faisait
alors avec sincérité, du fond de son cœur.
32 Finalement, ça s’est répété maintes et maintes
fois, maintes et maintes fois, ça a continué comme ça, jusqu’à ce que
finalement ça devienne une tradition. Le commandement de Dieu était
devenu une tradition pour les gens. Et alors, le voici venir: «Eh bien,
voyons voir, aujourd’hui c’est tel jour, peut-être que je ferais mieux
d’y aller. Oui, je ferais mieux d’offrir un—un taureau.» Il y allait:
«Eh bien, Seigneur, voici mon taureau.» Voyez-vous, il n’y a pas de
sincérité là-dedans, c’est fait sans comprendre.
33 Or, nous ne voulons pas prendre la communion de
cette façon-là. C’est la même chose quand nous venons à la table du
Seigneur.
34 Ésaïe 35... non, excusez-moi, Ésaïe 60...
Laissez-moi reprendre ça. Je—je—je crois que c’est Ésaïe 28, c’est là
que nous trouvons ceci. Je suis assez sûr que c’est bien ce
chapitre-là. Il a dit: «C’est précepte sur précepte, et règle sur
règle, sur règle, un peu ici, un peu là. Retenez ce qui est bon. Car
par des lèvres bégayantes et par des langues étrangères Je parlerai à
ce peuple. Et c’est ici le Repos.»
35 Il a dit: «Toutes les tables du Seigneur se sont
remplies de vomissements. À qui puis-Je enseigner la Doctrine? À qui
pourrai-Je faire comprendre?» Voyez? Je pense que c’était le bon
passage de l’Écriture: Ésaïe 28. «À qui pourrai-Je faire comprendre la
Doctrine?» Voyez-vous: «les tables».
36 Maintenant, nous voyons aujourd’hui que cette
grande chose que nous sommes sur le point d’accomplir ce soir, en
commémoration de Sa mort, et de Son Corps que nous croyons que nous
mangeons tous les jours, ou, que nous venons de manger pendant que
notre frère nous prêchait. En recevant la Parole de Dieu, nous La
croyons de tout notre cœur. Nous La voyons manifestée, nous La voyons
nous être donnée, nous La voyons confirmée, nous La sentons dans nos
vie. Et nous devons nous approcher de ceci en étant profondément
conscients de ce que nous faisons, pas seulement parce que c’est un
ordre.
37 Vous entrez dans une église, et souvent on y
distribue un genre de biscuit salé, ou une espèce de—de, quelque chose
qu’on met en morceaux et, du pain léger ou—ou quelque chose comme ça,
et—et on met ça en morceaux; et des gens qui fument, qui boivent, et
tout le reste, comme ils sont membres de l’église, ils viennent prendre
le souper du Seigneur. Eh bien, ça, c’est de la souillure devant Dieu!
38 Même le sacrifice, Il a dit: «Vos jours sacrés et
votre sacrifice sont devenus une puanteur à Mon nez.» Et pourtant Il
leur avait prescrit d’offrir ce sacrifice. Mais à cause de la manière
dont ils l’abordaient, c’était devenu une puanteur, ça Lui puait au nez
(aux narines), le sacrifice même qu’Il avait prescrit.
39 C’est de cette manière-là qu’on prend la Parole
de Dieu trop de chrétiens aujourd’hui (des soi-disant), c’est ce qu’ils
font. On se tient ici et on enseigne cette Parole, et on dit que
«Jésus-Christ n’est pas le même hier, aujourd’hui et éternellement», et
on enseigne les choses qu’Il nous a promis d’honorer, et on dit: «Oh,
eh bien, ça, ça s’appliquait à autre chose», nos adorations solennelles
sont tout simplement devenues une puanteur à Son nez. Il ne recevra pas
cela, absolument pas. En voilà la raison: à cause de nos habitudes
traditionnelles!
40 Vous ne prenez pas le souper du Seigneur par
tradition. Vous le prenez à cause de l’amour de Dieu qu’il y a dans
votre cœur, en observant les commandements de Dieu. Voyez-vous, c’est
pour ça que vous le prenez.
41 Alors, si vous ne le prenez pas avec sincérité,
que ce n’est qu’une tradition: «Eh bien, notre église prend la
communion une fois, chaque dimanche, ou une fois, chaque mois, ou deux
fois par an», et que vous vous avancez là, en disant: «Bon, c’est mon
tour», et—et puis vous prenez la communion, eh bien, pour Dieu c’est
une puanteur! Voyez-vous, ça, ce n’est qu’une tradition.
42 Et c’est pareil, même, pour toute autre chose:
vous—vous devez être sincère. Dieu veut les profondeurs de votre cœur.
Rappelez-vous, le Dieu même qui vous a amené ici sur terre, c’est Lui
que vous servez. Voyez?
43 Vous faites ceci parce qu’Il l’a dit, parce que
c’est Son ordre. Alors, nous voulons nous approcher avec la plus
profonde sincérité, en sachant que, par la grâce de Dieu, nous avons
été sauvés. Et nous—nous L’aimons et nous avons senti Sa Présence, et
nous—nous La voyons changer nos vies. Notre—notre être entier est
changé. Nous—nous—nous sommes des gens différents. Nous ne vivons plus
comme nous vivions, nous ne pensons plus comme nous pensions.
44 C’est comme dans le Livre, ici, la partie
spécifique dont nous parlions, là, les—les deux Livres qui sont Un, le
Livre de Vie. Le premier Livre de vie est apparu quand vous êtes né,
c’était votre naissance naturelle. Voyez? Mais alors, à un moment
donné, tout au fond, là où il y avait un petit grain de Vie, comme je
l’expliquais à quelques-unes des jeunes sœurs, à la maison, cet
après-midi. Voyez-vous, il y a un petit grain de Vie qui se trouve là,
alors, vous vous posez des questions: «D’où est-Ce venu? Que—que sont
ces choses étranges?»
45 C’est ce que je disais, en citant mon exemple,
comme si on disait: «William Branham, eh bien, il y a quarante ans, ce
William Branham là n’est pas le même que celui de ce soir.» Si
quelqu’un de cette époque-là disait: «William Branham, c’était un vrai
coquin», voyez-vous, parce que j’étais né de Charles et Ella Branham.
De par leur nature, j’étais un pécheur, je suis venu au monde un
menteur, et toutes les habitudes du monde étaient déjà en moi. Mais
tout au fond, il y avait aussi une autre Nature qui était présente,
voyez-vous, prédestinée, placée là par Dieu. Dans ce même corps,
voyez-vous, deux natures à l’intérieur.
46 Eh bien, je ne m’abandonnais qu’à une seule. Au
fur et à mesure qu’elle grandissait, je gazouillais comme un bébé:
«Dada.» Tout à coup, je suis devenu menteur, je suis devenu tout ce
qu’un pécheur peut être, parce que j’ai grandi comme ça. Mais, tout au
fond, pendant tout ce temps, il y avait une petite parcelle de Vie.
47 Je me remémorais, à l’époque, quand j’étais un
petit garçon... (J’espère que je ne vous retiens pas trop longtemps.
Mais sachant... ) Assis là dans le... au—au bord du ruisseau, je
m’asseyais là et je regardais tout autour pendant la nuit. Papa et
maman, ils sont maintenant partis, ils reposent. Et à l’époque, ils
étaient pécheurs, il n’y avait pas du tout de christianisme dans notre
maison. Et, oh! la la! la boisson, les fêtes, les mauvais
comportements; ça me rendait malade. Je prenais ma—ma lanterne et mon
chien, et je partais dans les bois, pour y passer la nuit. Pendant
l’hiver, je chassais jusqu’à ce que la fête soit finie, peut-être
jusqu’au matin, à l’aube. Si je rentrais à la maison, que ce n’était
pas fini, il m’est arrivé de me coucher sur le toit d’une remise et d’y
dormir, en attendant le lever du jour.
48 Puis, je pensais comment, des fois, me trouvant
là dehors en été, je ramassais mes morceaux de bois et je les enfonçais
pour faire un petit abri, pour le cas où il pleuvrait. Je me couchais
là et je laissais mes cannes à l’eau, je pêchais. Mon vieux chien,
chasseur de ratons laveurs, était couché là. Je me disais: «Dis donc.
Tu sais, l’hiver passé j’ai campé juste ici un soir, j’avais allumé un
feu à cet endroit pendant que j’attendais que mon vieux chien force une
bête à se réfugier dans un arbre, j’avais fait un feu ici. Le sol était
gelé jusqu’à une profondeur de 5 pouces [12,7 cm—N.D.T.]. Mais toi,
petite fleur, d’où es-tu venue?» Voyez? «Eh bien, d’où—d’où es-tu
venue? Qui est venu ici et t’a plantée? Et dans quelle serre chaude
t’a-t-on fait épanouir? Ou—ou, qu’en est-il? D’où es-tu venue?» Voyez?
À cette petite fleur, je disais: «Eh bien, le sol était gelé et tout,
et j’avais allumé un feu dessus, ici. En plus de cet élément, du gel,
il y a eu un autre élément, la chaleur, sur une espèce de grosse bûche,
là où je t’ai brûlée. Et pourtant, te voilà, tu es vivante. D’où es-tu
venue?»
49 Qu’est-ce que c’était? Il y avait un autre
William Branham. Voyez? Une parcelle de Vie Éternelle là au fond,
provenant des—des—des gènes de Dieu, la Parole de Dieu qui avait été
placée là. Chacun de vous peut se rappeler des choses semblables.
Voyez-vous, Elle était à l’œuvre.
50 Ensuite, je levais les yeux vers les arbres, et
je pensais: «Toi, feuille, je t’ai vue tomber l’année passée, et
comment se fait-il que tu sois revenue là? D’où es-tu venue? Qu’est-ce
qui t’a amenée ici?» Voyez-vous, c’était cette Vie Éternelle qui était
à l’œuvre dans le corps.
51 Alors, un jour, là, comme je continuais ma
marche, cette Voix a parlé: «Ne fume jamais, ne bois jamais, et ainsi
de suite.» Et les jeunes gens et tout grandissaient. Voyez-vous, il y
avait Quelque Chose qui agissait.
52 Cependant, tout d’un coup j’ai levé les yeux et
j’ai dit: «Je ne suis pas le fils de Charles et Ella Branham. Il y a
Quelque Chose qui appelle.» C’est comme mon petit aigle: «Je ne suis
pas un poulet, il y a Quelque Chose là-haut, quelque part. Ô Grand
Jéhovah, Qui que Tu sois, ouvre! Je veux revenir à la maison. Il y a
Quelque Chose en moi, qui appelle.»
53 Alors je suis né de nouveau. Cette petite Vie qui
se trouvait là, la vie de l’eau a été déversée sur Elle, et alors Elle
s’est mise à croître.[Frère Branham fait claquer ses doigts trois
fois. — N.D.É.] Maintenant cette ancienne vie a été
pardonnée, jetée dans la mer de l’oubli de Dieu, pour ne plus jamais
être rappelée à ma charge. Voyez? Maintenant nous nous tenons,
justifiés (comme si nous n’avions jamais péché), dans la Présence de
Dieu.
54 Alors, quand nous venons à la table du Seigneur,
nous devons venir avec révérence, amour et respect: «Regardez où nous
nous serions retrouvés, n’eût-été Lui.» Voyez? Regardez où cela
aurait...
55 C’est pourquoi, Paul, je pense, quand il a dit
ceci: «Ainsi, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous
les uns les autres.» C’est-à-dire, en d’autres termes, attendez juste
quelques instants, priez, examinez-vous. Et si vous savez qu’il y a un
frère là, qui est sur le point de faire quelque chose de mal, ou
quelque chose comme ça, priez aussi pour lui. Voyez? Voyez-vous,
«attendez-vous l’un l’autre», attendez un petit instant, priez. S’il y
a quelques ressentiments entre vous, ou quelque chose comme ça, ne—ne
le prenez pas—ne le prenez pas, allez d’abord arranger ça. Voyez? Allez
d’abord mettre cela en ordre, parce qu’on veut venir ici avec des
pensées aussi pures que possible les uns envers les autres, et envers
Dieu, et l’un envers l’autre, et alors nous y venons, en communion
autour de la table du Seigneur. Voyez?
56 Et nous faisons ceci, parce que nous Lui rendons
des actions de grâces, et, les uns avec les autres. Nous partageons le
pain entre nous, nous partageons le vin entre nous, lesquels
représentent Son Sang et Sa Chair.
57 «Si vous ne mangez la Chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez Son Sang, vous n’avez point la Vie en vous-mêmes.»
Voyez? Vous voyez, c’est ce que la Bible dit. Si vous ne le faites pas,
il n’y a point de Vie. Vous voyez? Vous êtes alors, en fait, en train
de montrer que vous avez honte de vous identifier en tant que chrétien
à cause de la vie que vous menez. Donc, ceci, c’est vraiment le moment
de la confrontation. Alors, si vous ne le faites pas, vous n’avez point
la Vie. Si vous le faites indignement, vous êtes coupables envers le
Corps du Seigneur.
58 Il en est de même du baptême d’eau. Si nous
disons: «Nous croyons en Jésus-Christ, Il nous a sauvés du péché, et
nous sommes baptisés au Nom de Jésus-Christ», eh bien, nous jetons-nous
jetons l’opprobre sur Lui, si nous faisons ce qui est mal, et nous—nous
devrons payer pour ça. Et, autre chose, quand nous faisons ça, nous
essayons de professer une chose, tout en faisant autre chose.
59 C’est ça le problème chez nous, aujourd’hui.
[Frère Branham tape une fois dans ses mains. — N.D.É.] Ce que
je pense... Je dis «nous», moi et l’église à laquelle le Seigneur Dieu
m’a permis de m’adresser en ces dernières heures, car nous croyons que
nous sommes au temps de la fin. [Frère Branham donne un coup sur la
chaire.] Nous croyons que Dieu nous a donné un Message. Il a été
ordonné de Dieu, il a été prouvé qu’Il est de Dieu, il a été démontré
qu’Il est de Dieu. Maintenant nous devons nous approcher de Lui avec
révérence, et avec amour, et avec—avec pureté de cœur, d’esprit et
d’âme.
60 Vous savez, l’heure va bientôt arriver où—où ici
au milieu de nous il y aura... le Saint-Esprit va parler, comme Il
l’avait fait dans le cas d’Ananias et Saphira. Souvenez-vous,
voyez-vous, cette heure arrive. Voyez? Et nous sommes... Maintenant,
souvenez-vous bien de ça, voyez-vous, que Dieu va demeurer au milieu de
Son peuple. C’est ce qu’Il veut faire maintenant.
61 Nous pouvons recevoir le Message, comme,
disons... Si j’étais un jeune homme et—et que je cherchais une épouse,
je pourrais trouver une épouse, je dirais: «Elle est vraiment parfaite.
Elle est une chrétienne. C’est une dame. Elle est tout ça, j’ai
confiance.» Peu importe le degré de confiance, peu importe combien je
la trouve gentille, je dois l’accepter, elle doit m’accepter;
voyez-vous, sur la base de ces vœux.
62 Eh bien, nous constatons que c’est la même chose
avec le Message. Nous voyons qu’Il est vrai. Nous voyons Dieu confirmer
qu’Il est vrai. Il est parfaitement vrai. Année après année, année
après année, Il reste toujours vrai, toujours vrai. Tout ce qu’Il dit
arrive exactement tel qu’Il l’a dit. Alors, nous savons qu’Il est vrai,
mais, voyez-vous, n’y allez pas du point de vue intellectuel. Si vous
le faites, vous aurez une religion de seconde main. [Frère Branham
donne six coups sur la chaire. — N.D.É.] Voyez? Nous ne
voulons pas une religion de seconde main, quelque chose que quelqu’un
d’autre a expérimenté, et nous, nous vivons de—de son témoignage.
63 Je crois que c’est Jésus qui avait dit à Pilate,
quelque chose, une parole à laquelle je pensais — et c’est ce qu’Il
avait dit, là — il y a quelques instants: «Qui te l’a dit?» Ou: «Est-ce
que cela t’a été révélé? Comment as-tu su ces choses?», autrement dit.
Je ne me souviens plus exactement comment c’est dit, en ce moment, ça
fait longtemps que je l’ai lu, mais: «Comment as-tu—comment as-tu su
ça? Qu’est-ce que? Comment? Qui t’a révélé ça?» C’était au sujet de Sa
qualité de Fils de Dieu. «Qui te l’a révélé? Est-ce un homme qui te l’a
dit? Ou», comme Jésus l’a dit, «est-ce Mon Père qui est dans le Ciel
qui te l’a révélé?» Voyez? Voyez? «Comment l’as-tu appris? de seconde
main, ou bien est-ce une révélation parfaite venue de Dieu?»
64 La communion, là, est-ce seulement quelque chose
que je viens prendre, pour exécuter un ordre, en disant: «Eh bien, les
autres la prennent, je vais la prendre aussi»? C’est une révélation,
que je suis une partie de Lui et je suis une partie de vous, et je vous
aime et je L’aime, et ensemble nous prenons ceci comme un symbole de
notre amour envers Dieu, et de notre amour et de notre communion
fraternelle les uns avec les autres.
65 Maintenant, je voudrais lire dans l’Écriture. Et
puis, je pense... Où est-ce que... Comme Frère Pearry voudra procéder
aujourd’hui. J’aimerais que vous lisiez avec moi, si vous avez votre
Bible. I Corinthiens, au—au chapitre 11, et à partir du verset 23.
66 Et puis, aussi, dans notre tabernacle, nous avons
toujours observé ceci et le lavement des pieds, toujours, parce qu’ils
vont de pair. Je pense que le frère a annoncé ça pour mercredi soir, à
cause du grand nombre des gens et de ce qu’il n’y a pas assez... la
place où mettre les gens pour le lavement des pieds, ils vont
observer—observer ça mercredi soir.
67 Maintenant, le verset 23 du chapitre 11 de I
Corinthiens, écoutez maintenant Paul. Maintenant, souvenez-vous, et
gardez ça à l’esprit, Galates 1.8: «Si nous-mêmes ou un ange du ciel
vous prêche un autre évangile,» (que cet Évangile qu’il avait prêché),
«qu’il soit anathème.» Voyez?
Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai
enseigne; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré,
prit du pain,
Et, après avoir rendu grâces, le rompit... dit:
Prenez, et mangez. Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites
ceci en mémoire de moi.
68 Maintenant, je vais m’arrêter juste ici pour dire ceci cependant, de
prendre le corps du Seigneur Jésus-Christ dans cette communion ne
signifie pas que cette communion est le corps littéral de Christ. Ça,
c’est catholique. Je ne crois pas que cela soit vrai. Je crois que
c’est uniquement une ordonnance que Dieu nous a prescrite, voyez-vous,
ce n’est pas le véritable corps. C’est... En réalité, là, c’est un
petit morceau de pain kasher. C’est tout simplement une ordonnance.
69 Je ne crois pas non plus que le baptême de
Jésus-Christ (au Nom de Jésus-Christ) dans l’eau, pardonne vos péchés.
Je ne crois pas que vous... Je crois que vous pourriez être baptisé
tout au long du jour... Or, je sais qu’il y a peut-être des gens assis
ici qui viennent de l’église apostolique, ou, je veux dire, de l’église
pentecôtiste unie, et eux, c’est ce qu’ils enseignent. Mais, vous
voyez, je—je ne crois pas que l’eau pardonne les péchés. Sinon, si
c’était le cas, alors Jésus serait mort en vain. Voyez? Je crois que
c’est uniquement une ordonnance de Dieu, voyez-vous, pour montrer que
vous avez été pardonné. Mais pour ce qui est d’être baptisé pour la
régénération, non, je—je—je ne crois pas ça. Je ne crois pas que l’eau
pardonne les péchés.
70 Je ne crois pas non plus que ce pain et ce vin
aient quelque chose à faire avec vous, si ce n’est d’observer une
ordonnance que Dieu nous a prescrit d’exécuter. Voyez? C’est exact. Je
crois que c’est la même chose pour le baptême d’eau. Je crois que nous
sommes obligés de faire cela, qu’Il a fait toutes ces choses pour nous
donner un exemple. Et ceci, Il l’a fait pour nous donner un exemple. Et
Il a lavé les pieds pour nous donner un exemple.
71 Maintenant: «De même,» verset 25:
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et
dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en
mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
Car toutes les fois... (Souvenez-vous,
maintenant!)... Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous
buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il
vienne. (Jusqu’à quand? «Jusqu’à ce qu’Il vienne!» Voyez? Voyez?)
C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la
coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang
du Seigneur.
72 Je vais m’arrêter un petit instant. La raison
pour laquelle il a dit ça, vous avez remarqué dans un autre verset ici,
un autre chapitre, qu’il a dit: «J’ai appris que lorsque vous—lorsque
vous vous réunissez, vous mangez, vous vous enivrez même à la table du
Seigneur.» Ils avaient mal compris, vous voyez. Ils s’empiffraient,
tout simplement, voyez-vous. C’est tout comme ce que les gens font
aujourd’hui: ils mènent tout simplement n’importe quel genre de vie, et
ils prennent cela. Voyez? Il a dit: «Vous avez des maisons pour y
manger, voyez-vous. Mais ceci, c’est une ordonnance que nous devrions
observer, voyez-vous.» Maintenant:
Que chacun donc s’examine soi-même, et qu’ainsi il
mange du pain et boive de la coupe;
Car celui qui mange et boit sans discerner le corps
du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. (Voyez?)
73 Qu’est-ce que vous êtes? Vous êtes un chrétien,
vous vivez devant tout le monde comme un chrétien. Et si vous prenez
cela et que vous ne vivez pas comme un chrétien, vous ne discernez pas
le Corps du Seigneur. Vous placez une pierre d’achoppement sur le
chemin de quelqu’un d’autre, voyez-vous, quand on vous voit essayer de
faire ça, alors que vous ne menez pas la vie que vous devriez mener.
Voyez-vous, vous ne discernez pas le Corps du Seigneur. Maintenant
regardez bien ce que... la malédiction qui est rattachée à ça:
C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup
d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont endormis. (La
traduction correcte de ce mot, Frère Pearry, c’est «morts». Voyez?
Voyez-vous, «un grand nombre sont morts».)
Si nous—si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne
serions pas jugés. (Voyez-vous, si nous nous jugeons nous-mêmes, nous
ne serons pas jugés. Voyez?)
Mais quand nous sommes juges, nous sommes châtiés
par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
(Voyez-vous, pas de liens avec le monde.)
Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour
le repas, attendez-vous les uns les autres. (Voyez?)
Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que
vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je
réglerai les autres choses quand je serai arrivé. (Voyez?)
74 Maintenant, autrement dit, ne venez pas tout
simplement pour prendre ça comme un... Comme je le disais tout à
l’heure, au sujet de ce que les Juifs, leur sacrifice, ils... C’était
merveilleux, c’était ce que Dieu leur avait donné, mais c’en est arrivé
au point où ils ne le faisaient plus avec sincérité, et avec révérence,
et avec ordre, et finalement c’était devenu tout simplement... c’était
devenu une—une puanteur à Son nez.
75 Maintenant, c’est la même chose quand nous venons
prendre le souper du Seigneur, là, nous devons y venir en sachant ce
que nous faisons. Tout comme quand vous entrez dans l’eau pour être
baptisé au Nom de Jésus-Christ, vous savez ce que vous faites, vous
vous identifiez à l’église par ce que Dieu a placé en vous: Christ.
76 Lorsque nous prenons ceci, cela montre à l’église
que «je crois chaque Parole de Dieu. Je crois qu’Il est le Pain de Vie
qui est descendu du Ciel d’auprès de Dieu. Je crois que chaque Parole
qu’Il dit est la Vérité. Et je vis de Cela, pour autant que je sache,
et Dieu est mon Juge. Par conséquent, devant mes frères, devant mes
sœurs... Je—je ne jure pas, je ne blasphème pas, je ne fais pas ces
choses, parce que j’aime le Seigneur, et le Seigneur le sait, et Il
m’en est témoin. Par conséquent, devant vous, je prends ce morceau de
Son corps, avec la connaissance que je ne suis pas condamné avec le
monde . Voyez-vous, voilà, alors c’est une bénédiction.
77 Et, souvenez-vous, je pourrais donner beaucoup de
témoignages là-dessus, sur les occasions où j’ai pris cela et je l’ai
expliqué dans une chambre de malade; et je les ai vus être guéris.
78 Souvenez-vous, après qu’Israël a eu pris ceci
sous forme de type, ils ont voyagé pendant quarante ans dans le désert,
et leurs vêtements ne s’étaient même pas usés, et ils en sont sortis
sans une—une seule personne faible parmi eux, sur deux millions de
gens; c’était un type de ceci. Eh bien, que fera l’Antitype? Si le
corps d’un animal de sacrifice a fait ça pour eux, que fera le Corps de
Jésus-Christ, Emmanuel, pour nous? Soyons vraiment respectueux quand
nous venons. Soyons vraiment aussi respectueux que possible en venant.
1 ... stirring message that
Brother Pearry gave us just then from the Word of God. How true it is
that we limit God and time God; and He's eternal; we can't do that. So
tonight we're facing something else now is communion.
Three years I waited for a church to come in Tucson, but it's here.
Yeah, we're--we're here. So we thank the Lord; He just let us wait till
we can appreciate it now.
3 Now, there's one thing that
I'd want to say just before we start the communion, is this; that I
believe that we have seen enough in our day that we live in, that we
ought to really give every--all of our being to God. We--we should
really serve God. I believe that He has blessed us with the direct
answer to Scripture. As Brother Pearry gave it a few moments ago, that
we--we are--we're at that time. We're not blind; we--we--we see that
we're here; we--we've arrived.
And we also can look around and see that the way that the human mind is
leaving the people. That we--we can't stay too much longer, we'd be in
a complete insane institution; the whole world would be. See? So
we--we're at the end time.
5 Now, as Brother Pearry
ended up there, seeing these things are true, see if they are true,
they're not myth. They're not just something that we imagine; they're
something that's been directly given to us by the Word of God and
manifested publicly before us, that we know we are here. We--we don't
know how long now, because again we come back to a watch (You see?),
what time it is. But we are--we know we--we're here, we're at the time.
Whether God's time, I'd imagine...
Someone give a little analysis one time that said that if God put up
with him according... If He was to allot time, one--one thousand years
is just one day. So if a man lives seventy years old, it'd just be a
few minutes of God's time. See? Well, it's said to be forty years, that
wouldn't even mean time hardly He could bat His eye. See? See, just
that's how quick it is, the whole thing, if--if it be 'lotted time;
which, He doesn't have any time. So He just is eternal.
7 I believe it was Sarah back
there, or little Joseph the other night, said to me and Brother Pearry;
he said, "Daddy, where, when did God come on the scene? Where did He
come from?" See? "He had to have a beginning, didn't He? Didn't He have
to start?"
I said, "No. Anything that has a beginning has an end, but it's that
which had not a beginning has no end." Of course, he's ten years old;
that was kind of a--a real mouthful for him. See? And how could he
receive that, knowing that something never did begin? Not only to him,
it is to me. See? All of us (You see?), it--it's a great big dose for
me, how did it ever begin.
9 Now, we're fixing to
observe something here that's really sacred. I was called on a few days
ago, to some very fine Christian gentlemen that--that's never had this,
and he understood that we taken communion literally. They take it what
they call "spiritual communion." And which, as far as communion, I'd
say all right, 'cause "communicate" is "to talk to." See? And the
brother give me this Scripture, said, "Brother Branham, don't you think
now..."
Now, reason I'm saying this... It's all right, Brother Pearry? [Brother
Pearry Green answers, "Sure."--Ed.] See, that reason I'm saying
this, so that you would understand what you're doing. You don't... If
you walk into anything blindly, you don't know where--what you're
doing. You can't have even confidence if you don't know what you're
doing. But you must understand what you are doing and why you're doing
it.
He said, "Now, if we take the Word of God, isn't that God that we're
taking?"
I said, "Exactly right, sir; it's true. But we read here that they
actually... Paul taught taking the literal Lord's supper. 'This do in
remembrance of Me,' said Jesus. 'As oft as you take it in remembrance
of Me, you show forth the Lord's death till He comes.'" See? Now, we
are to take it.
14 We understand that Saint
Paul, who ordained it in the church, being the prophet of the New
Testament... Peter, James, John, all of them, they wrote (why, Matthew,
Mark, Luke) what Jesus did, as scribes. But Paul set the thing in
order; he was the--he was the prophet of the New Testament. Just as
Moses went into the wilderness to receive the inspiration to write
the--the five Books of--of the first five Books of the Bible, why, Paul
also went into the desert and received inspiration from God to set the
New Testament church in order and type it with the Old.
Under there they had the sacrificial lamb, that Israel kept that for a
memorial. It was actually used one time, coming out of Egypt. But then
they kept that as a memorial all down through the age. Well, if the law
being a shadow of things to come... You see?
Now, I do believe that communion (or what we call "communion," now) is
to--is the Lord's supper.
17 Now, we only have three
physical Divine orders left to us: one of them is--is communion,
feet-washing, water baptism. That's the only three things. That's the
perfection of the three. See? And that's the only three orders we have.
We realize that that was the issue given by Saint Paul in the New
Testament.
Now, if we would say "the communion should just be taking the Word," I
don't believe anyone has a right to take the Lord's supper until he's
taken the--the Word of the Lord into his heart. See? Because I'm
going... I'll read something for you in a few moments and you'll see.
Now, notice. Then why then would we--we would...
On the same basis we could absolutely justify the Salvation Army. They
do not believe in any form of water baptism, said, "We don't need it."
Now, if we don't need water baptism, why are we baptized? Said, "The
water can't save you; the Blood saves you."
I'll agree with that. That--that's right, the Blood saves you, not the
water. But we must take the water as a outward emotion that an inwardly
work of grace has been done. See? So must we on communion.
21 When we have taken the
Lord, our Sacrifice, into us, as a matter of spiritual birth into us,
and His Body, we live by Him by the Word; we also should symbolize it
because it's a commandment. "Repent, every one of you and be baptized
in the Name of Jesus Christ for the remission of your sins."
Paul said, "I have received of the Lord that which I also delivered
unto you, That the Lord Jesus the same night in which He was betrayed
took bread, and brake it and give it to the disciples, and--and said,
Take and eat, this do in remembrance of Me. For as often as you take
this bread, you show forth His death till He comes." Now, we find out
that, in that, they had people who come and...
23 This precious brother, a
very dear brother, he came and he said, "I never--I never did take it,
Brother Branham; I don't understand what it is." Said, "I've been
taught the other side."
I said, "But remember, we will admit that Saint Paul set it in order in
the early Christian church. They went from church--from house to house,
broke the bread with singleness of heart, and so forth. Now," I said,
"he did put it in the church. Galatians 1:8, he said, 'If a angel from
heaven comes and says anything else, let it be accursed,' (You see,
see?) the same one that had them to be rebaptized again from the
baptism of John, to be baptized in the Name of Jesus Christ."
You see, there are three things that we must--three things that we must
do as symbols: Lord's supper, feet-washing, water baptism. See?
There's...
26 You say, "Well, the..."
Now, the Salvation Army takes it from the point, the dying thief, when
he died, he wasn't baptized yet, Jesus said he would be in heaven.
That's exactly the truth. That's exact. But, you see, he--he--he only
recognized Jesus right there in the hour he was dying. See? That's the
only--that's the only opportunity he had. He--he was a thief; he was
away; he was out. And he, as soon as he seen that Light, he recognized
It, "Lord, remember me." And Jesus... That was true.
But to you and I who know that we should be baptized, and refuse to do
it, then that'll be between you and God: same thing in communion.
Now, when we take this communion, it isn't just the thing say, "I'm
coming up here and going to eat some bread, and I'll believe I'm a
Christian." But, if you notice, the Bible said, "He that eateth and
drinketh unworthily shall be guilty of the Blood and the Body of the
Lord." See? You've got to live a life that--that--before the people,
that--and before God and the people, that shows that you are--that you
are sincere.
29 Now, just a moment longer.
Now, in the Old Testament when the sacrifice was made a--a statute or
an ordinance... And so is water baptism an ordinance; so is
feet-washing a ordinance; so is the Lord's supper an ordinance.
"Blessed is he that does all of His ordinance, keeps all of His
statutes, all of His commandments, that he might have a right to enter
into the Tree of Life."
Now, notice in this now, that in that first, when it was first an
ordinance of God to bring a sacrifice to the church, and to the temple,
and the altar, and offer your gift, and--and for your sins, the
sacrifice of a lamb, well, I can just imagine seeing some Jewish
brother coming down the road, knowing that he was guilty. And he goes
to the altar, or brings his fat ox or a bullock, or whatever he had, or
a ram, lamb, something. He brought it down the road just as sincere as
he could come; he walked up there, keeping God's ordinance just as
sincerely as he could.
Then he laid his hands upon it, confessing his sins, and the priest
placing this (his sins) upon the lamb, and the lamb's throat was cut,
and--and then died for him. As he laid there, the little lamb kicking
and bleeding, his hands being full of blood, and it flying all over
him, (the little lamb bleating, dying), he would realize that he had
sinned and something had to die in his place. Therefore, he was
offering this lamb's death for his death. See? The lamb died in his
place. Then the man done it with sincerity, with deepness of his heart.
32 Finally, over and over it
went again, over and over it kept going until finally it become a
tradition. The commandment of God became a tradition to the people. And
then here he come down, "Well, let's see, this is so-and-so today,
maybe I'd better go down. Yeah, I better offer a--a bullock." He went
down, "Well, Lord, here's my bullock." See, there's no sincerity in it;
there's no understanding to it.
Now, we don't want to take communion like that. That's the same thing
as we come to the Lord's table. Isaiah 35... No, I beg your pardon,
Isaiah 60... Let me take that back. I--I--I believe it's Isaiah 28, is
where we find this. I'm pretty sure that's the right chapter. He said,
"Precept must be upon precept; and line upon line upon line; here a
little, there a little. Hold fast to that what's good. With stammering
lips and other tongues will I speak to this people. And this is the
Rest."
He said, "All the tables of the Lord has become full of vomit. Who can
I teach doctrine? Who can I make to understand?" See? I think that was
the right Scripture, Isaiah 28. "Who can I make understand doctrine?
(See?) The tables..."
36 Now, we find out today that
this great thing that we're fixing to do tonight in commemoration of
His death and His Body that we believe that we eat daily, or, just got
through eating as our brother preached to us... Taking the Word of God,
we believe It with all of our heart. We see It manifested; we see It
given to us; we see It vindicated; we feel It in our lives. And we must
come to this with a deep conscience of what we're doing, not just
because it's an order.
You go in a church, and many times they give out an old soda cracker or
some kind of a--a something, break it up, and light bread, or--or
something, and--and break it up; and people who smoke, drink,
everything else, because they're a member of the church they come and
take the Lord's supper. Well, that's filthiness before God.
38 Even the sacrifice, said,
"Your holy days and your sacrifice become a stench in My nose." Yet He
ordained them to make that sacrifice. But the way they treated it, it
become a stench, stink in His nose (His nostrils), the very sacrifice
that He ordained...?...
That's the way we take the Word of God; too many Christians today
(so-called) does that. We stand up here and teach this Word, and say,
"Jesus Christ isn't the same yesterday, today, and forever," and teach
the things that He promised us that He would honor, and say, "Oh, well,
that was for something else," our Sodom worships has become a stink in
His nose. He will not receive it, by no means. That's the reason, by
our traditional habits...
40 You don't take the Lord's
supper by a tradition. You take it because it's the love of God in your
heart, in keeping the commandments of God. See? That's what you take it
for.
So if you don't take it in sincerity, just it's a tradition, "Well, our
church observes communion once every Sunday, or once every month, or
twice a year," and you go up, say, "Well, it's my time," and--and then
take the communion, why, it's a stink to God. See? That's just a
tradition.
Even like anything else, you--you've got to be sincere. God wants the
depths of your heart. You remember, the very God that brought you here
on earth is the One you're serving. See? You're doing this because He
said so, because it's His order. Then we want to come up with deepness
and sincerity, knowing that by God's grace that we have been saved. And
we--we love Him and we feel His Presence, and we--we see It change our
lives. Our--our whole being is changed. We--we--we're different people.
We don't live like we used to; we don't think like we used to.
44 Like in the book here, and
the spot there we was talking about the--the two Books being one, the
Book of Life. The first Book of life coming up, was when you were born,
that was your natural birth. See? But then one time, way back down in
there, there was a little grain of Life as I've explained to some of
the young sisters at the house this afternoon. See, there's a little
grain of Life laying there which you'd wonder, "Where did It come from?
What--what these strange things?"
I was saying this, taking for myself, like you was going to say,
"William Branham, well, forty years ago, the William Branham, this and
the same one tonight." And somebody back there would say, "We're,
very... He was a rank rascal." See? Because I was born of Charles and
Ella Branham. In their nature I was a sinner; I came to the world, a
liar, and all the habits of the world laid right in me. But down in
there too, was another nature present (See?), predestinated, was in
there by God. In this same body (See?) two natures in there.
Well, I only catered to one. As it growed, I gooed as a baby, "Da-da."
First thing you know, I become a liar, become everything else that's a
sinner, because I raised up that way. But down in there was a little
speck of Life all the time.
47 I used to remember as a
little boy... (I hope I'm not holding you too long. But knowing...)
Setting out in the--on--on the creek bank, and I'd set there and look
around at nighttime. Pop and mom, they're gone on now to their rest.
And them days they were sinners; there was no Christianity in our homes
at all. And, oh, my, drinking, and parties, and carrying on; it made me
sick. I'd take my--my lantern and my dog and go to the woods to stay
all night. In the wintertime I'd hunt till the party was over, maybe
daylight in the morning. Come home, wouldn't be over, I've laid on top
of a shed and sleep, waiting for daylight to break.
Then I'd think of how that times, then being out there in the
summertime, get my sticks and put them down for a little windbreak,
where if it rained; lay there and have the poles sticking in the water,
fishing; my old coon dog laying there, I'd say, "Looky here. You know,
last winter I camped right here one night; I built a fire right here
when I was waiting for my old dog here to tree, and I had a fire here.
It was froze five inches deep in the ground. That little flower, where
did you come from? See? Where--where--where'd you come from? Who come
out here and planted you? And what hothouse did they bring you out of?
Or--or what about it, where'd you come from?" See? That little flower,
I'd say, "Why, it was froze, and everything, and I built a fire on top
here. Besides the freezing element, there was a heat element laying
here on a big old log where I burned here. And yet here you are; you're
alive. Where'd you come from?"
49 What was it? There was
another William Branham. See? A little spot of Eternal Life down there,
from the--the--the genes of God, the Word of God that was placed in
there. Each one of you can think of similar things. See? It was working.
Then I looked up to the trees and I'd think, "Leaf, I seen you fall off
last year, and what are you back there again? Where'd you come from?
What brought you here?" See? It was that Eternal Life working in the
body.
Now, then one day as I walked on, that Voice talking, "Don't never
smoke, drink, so forth." And the young fellows and all, I got older.
See, there was Something moving.
But yet all at once I looked up, and I said, "I'm not the son of
Charles and Ella Branham. There's Something calling." Like my little
eagle, "I'm not a chicken. There's Something up yonder, somewhere. O
great Jehovah, Whoever You are, open it up. I want to come home.
There's Something in me, calling."
Then I was borned again. That little Life was laying there; the life of
water was poured upon It, then It begin to grow. Now, that old life was
forgiven, put in the sea of God's forgetfulness, to never be remembered
against me no more. See? Now, we stand justified, as though we never
had sinned in the Presence of God.
54 Then when we come to the
Lord's table, we must come in reverence, love and respect, of look
where we would have been if it hadn't been for Him. See? Look where it
would've...
Therefore, Paul, I think, in saying this, "Wherefore, when ye come
together to eat, tarry one for the other." That is, other words, just
wait a few minutes, pray, check yourself out. And if you know a brother
is in there, just about to do something that's wrong, or something, and
you pray for him too. See? See, "tarry one the other," wait just a
minute, pray. If there's any feelings between you or something,
don't--don't do it--don't do it; go make that right first. See? Go
straighten that up first, because we want to come here just as pure as
we can be, and our thoughts of one another and to God, and to each
other, and then we come in fellowship around the table of the Lord. See?
56 And we do this because that
we are giving thanks to Him and among one another, eating the bread
between each other, drinking the wine between each other, as His Blood
and His Flesh.
"Except you eat the Flesh of the Son of man and drink His Blood, you
have no Life in you." See? You see, that's what the Bible said. Except
you do it, there's no Life. You see? You are then, more or less,
showing you are ashamed to identify yourself as a Christian, because of
the life that you live. And then this is the really the showdown. Then
if you don't do it, you have no Life. If you do do it unworthily,
you're guilty of the body of the Lord.
58 Same thing in water
baptism. If we say, "We believe on Jesus Christ; He saved us from sin,
and we're baptized in the Name of Jesus Christ," why, we bring--we
bring disgrace to Him. We do the things that's wrong and we--we'll have
to pay for that. And another thing, that when we do that, we are trying
to profess one thing and do another.
That's the trouble of us today. What I think... I'm saying "us," me,
and the church that the Lord God has let me speak to in these last
hours, that we believe we're in the closing time. We believe that God
has give us a Message. It's been ordained of God; It's been proven of
God; It's been showed of God. Now, we must come to Him with reverence
and with love, and with--with purity of heart and mind and soul.
60 You know, the hour will
soon arise when--when right among us will be--the Holy Spirit will
speak out like It did in Ananias and Sapphira...?... See, that hour is
arriving. See? And we are... Now, you just remember that (See?) that
God is going to dwell among His people. That's what He wants to do now.
We could receive the Message as saying... If I was a young man and--and
hunting for a wife, and I could find a wife, I said, "She's just
perfect. She's a Christian. She's a lady. She's all this; I got
confidence." No matter how much confidence, how much I think she's
nice, I've got to receive her, she's got to receive me (See?) upon
these vows.
Well, it's the same thing we find is the Message. We see It's right. We
see God vindicates It's right. It's perfectly right. Year after year,
year after year, It continues right, continues right. Everything It
says, happens just exactly the way He said. Now, we know It's right,
but (See?) don't do it from a intellectual standpoint. If you do, you
got a second-handed religion. See? We don't want a second-handed
religion, something that somebody else has experienced it and we are
living off of--of their testimony.
63 As I believe it was Jesus
said to Pilate, something, a word I was thinking, and He said there
just a few moments ago, "Who told you that?" Or, "Was it revealed to
you? How did you know these things?" in other words. I don't know just
what the word is now; it's been a long time since I read it, but, "How
did you--how did you notice what... How... Who revealed this to you?"
It was about Him being the Son of God. "Who revealed it to you? Did
some man tell you that? Or," as Jesus said, "is it My Father in heaven
which has revealed it to you? (See, see?) How did you learn it, a
secondhand or is it a perfect revelation from God?"
Is this communion just something I go up for it, an order, say "Well,
the rest of them take this, I will too"? It's a revelation that I'm
part of Him and I'm part of you, and I love you and I love Him, and
we're taking this together as a symbol of our love to God, and our love
and fellowship to one another.
65 Now, I want to read some
from the Scripture. And then I guess... Where do you... Whichever way
Brother Pearry desires today. I wished you'd read it with me, if you
got your Bible. I Corinthians the--the 11th chapter, and begin with the
23rd verse.
And then also at our Tabernacle we've always observed this and
feet-washing, always, because they go hand in hand together. I believe
the brother announced that "Wednesday night" because of the crowds and
you don't have enough to--room to get the people in for feet-washing,
they're going to observe--observe this Wednesday night.
67 Now, 23rd verse of the 11th
chapter of I Corinthians, listen at Paul now. Now, remember, keep this
in mind, Galatians 1:8, "If we or an angel from heaven preaches any
other Gospel unto you (than this Gospel that he had preached), let him
be accursed." See?
For I have received
of the Lord that which I also delivered unto you, That the Lord Jesus
the same night in which he was betrayed took bread:
And when he had
given thanks, he brake it,... said, Take and eat: this is my body,
which is broken for you: this do in remembrance of me.
Now, let me stop right here. You see? But taking the body of the Lord
Jesus Christ in this communion does not mean that that communion is the
literal body of Christ. That's Catholic. I do not believe that that's
right. I believe it's only an ordinance that God made with us (See?);
it isn't the actual body. It's... Now, it's really a little piece of
kosher bread. It's just an ordinance.
69 Neither do I believe that
the baptism of Jesus Christ, in the Name of Jesus Christ, in water does
forgive your sins. I do not believe that you... I believe you could be
baptized all day long... Now, I know that there's perhaps people
setting here who come from the Apostolic church, I mean, or the United
Pentecostal church, which they teach that. But, you see, I--I do not
believe that the water forgives sins. Or if it was, then Jesus died in
vain. See? I believe that it's only an ordinance of God (See?) to show
that you have been forgiven. But to be baptized for regeneration, no,
I--I--I don't believe that. I don't believe that water forgives sins.
Neither do I believe that this bread and wine has anything to do with
you, only keeping an ordinance that God has ordained for us to do. See?
That's right. I believe water baptism is the same thing. I believe it's
compelling to us to do it, that He done it all for our example. And He
done this for our example. And He washed feet for our example.
71 Now...
After the same
manner also,... (25th
verse)... After the same manner also he took the cup, and when
he had supped, saying, This cup is the new testament in my blood: this
do ye, as oft as you drink it, in remembrance of me.
For as oft... (Remember now.)...
For as oft as you eat this bread, and drink this cup, you do shew forth
the Lord's death till he come. (How
long? "Until He comes." See, see?)
Wherefore whosoever
shall eat this bread, and drink this cup of the Lord unworthily, shall
be guilty of the body and the blood of the Lord.
Let me stop just a minute. The reason he said this, you noticed in
another verse here, another chapter, that he said, "I understand when
you--when you come together you're eating, even getting drunk at the
Lord's table." They misunderstood it. You see? They just gluttoned in.
See? Just like people are doing today, just live any kind of life and
take it. See? And he said, "You got homes to eat in. (See?) But, this
is an ordinance that we should keep." See?
72 Now:
But let a man
examine himself, and so let him eat of the bread, and drink of the cup.
For he that eateth
and drinketh unworthily, eateth and drinketh damnation to himself, not
discerning the Lord's body. (See?)
What are you? You're a Christian; you live before everybody as a
Christian. And if you take that and don't live as a Christian, you're
not discerning the Lord's body. You're putting a stumbling block in
somebody else's way (See?), as they see you trying to do that and then
not living what you're supposed to live. See, you're not discerning the
Lord's body. Now, watch what it--what the curse of it is:
For this cause many
are weak and sickly among you, and many are sleep. (The right
translation of that word, Brother Pearry, is "dead." See? "many are
dead.")
For if we--for if we
would judge ourself, we should not be judged. (See, if we judge
ourself we won't be judged. See?)
But when we are
judged, we are chastened of the Lord, that we should not be condemned
with the world. (See,
not any attach to the world.)
Wherefore, my
brethren, when you come together to eat, tarry one for the other. (See?)
And if any man
hunger, let him eat at home; that you come not together unto
condemnation. And the rest I will set in order when I come. (See?)
74 Now, in other words, don't
just come to take it as a... As I said awhile ago, about what the Jews,
their sacrifice, they... It was wonderful; it was given by God. But it
got to a place where they didn't do it in sincerity and reverence and
in order, then it become just a--it become a--a stench in His nose.
Now, the same thing is by our coming to take the Lord's supper, that we
must come knowing what we are doing. Just like when you go into the
water to be baptized in the Name of Jesus Christ, you know what you're
doing; you're putting on to the church what God has put in you, Christ.
When we take this, it shows to the church that "I believe every Word of
God. I believe that He is the Bread of Life that come from God out of
heaven. I believe every Word that He says is the Truth. And I live by
It to the best of my knowledge, God being my Judge. Therefore, before
my brothers, before my sisters... I--I do not swear; I do not curse; I
do not do these things, because I love the Lord, and the Lord knows it
and bears me record. Therefore, before you, I take the parcel of His
body, to know that I am not condemned with the world." See? There you
are, then it's a blessing.
77 And, remember, I could give
many testimonies on this, where I've took that and explained it in a
sickroom and seen them healed.
Remember, when Israel taken the type of this, they had journeyed forty
years in the wilderness and their clothes never even wore out, and they
come out without one feeble one--one among them, with two million
people as a type of this. Well, what will the antetype do? If the body
of a sacrificial animal did that for them, what will the Body of Jesus
Christ, Emmanuel, do for us? Let's just be reverent when we come. Let
us be just as reverent as we know how to come.