Débat sur le parler en langues
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La question du - du parler en langues fait l'objet de tiraillement
parmi les pentecôtistes; et ç'a été toute une - une affaire pour moi.
Je ne - je n'engage pas de discussions sur l'estrade, car maintenant,
je suis - je suis parrainé par différents groupes. Et en tant - en tant
que gentleman chrétien, je n'aimerais certainement pas blesser les
sentiments de qui que ce soit. Je... S'ils sont assez chrétiens pour me
recevoir chez eux, avec leurs gens assis là, je - je désire être assez
frère pour ne rien dire là-dessus. Voyez-vous? Et je ne fais que
prêcher le baptême du Saint-Esprit, et - et ensuite, quand ils...
Lorsque... les laisser faire ce qu'ils veulent là.
Eh bien, je crois vraiment que les gens remplis de l'Esprit
(Voyez-vous?), parfois ils sont si remplis du Saint-Esprit qu'ils n'ont
pas de - de contrôle sur leur propre langue. Je - je crois cela. Ça
arrive de temps en temps; en effet, cela m'est arrivé, et c'est arrivé
aux autres et... Mais, voyez-vous, le problème est que le Saint-Esprit
doit d'abord être à l'intérieur. Voyez-vous ce que je veux dire? Il
doit d'abord être à l'intérieur. Voyez-vous? C'est juste comme si... le
parler en langues est un don du Saint-Esprit.
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Maintenant, si j'étais un - un jeune garçon et que je sois dans un -
dans ma - sous la tutelle de mon père et de ma mère, et que vous, vous
vouliez m'adopter, et que je vous donnais mon couteau, bon, vous auriez
reçu un don de ma part et non pas moi. Voyez-vous? Or, les langues,
c'est un don du Saint- Esprit. Il n'y a aucune Ecriture dans la Bible
qui dit que c'est le Saint-Esprit. C'est un don du Saint-Esprit. Suivez
donc. Dans Actes 2.38 : «Repentez-vous, et que chacun de vous soit
baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous
recevrez le don du Saint-Esprit.» En effet, ils étaient dans
l'étonnement parce que chacun les entendait parler dans sa propre
langue, dans sa langue maternelle. Voyez-vous? Et il a dit :
«Repentez-vous, vous recevrez ce don du Saint-Esprit.»
Or, le don de William Branham n'est pas William Branham. Voyez-vous? Eh
bien, si vous remarquez bien, vous direz : «Eh bien, le don de Dieu,
c'est le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit, c'est Dieu.» Voyez comment vous
pourriez... On ne peut pas l'appliquer là. Eh bien, tout ce que je dis
doit s'accorder avec les Ecritures... je - je ne l'accepterais pas. Eh
bien, je n'accepte cela que quand II me le dit, et puis, Il l'explique
toujours par les Ecritures. S'il ne le faisait pas, je ne croirais pas
ça; malgré tout ce qu'il m'a dit tout ce temps, cependant, si jamais II
me disait quelque chose qui n'est pas Scripturaire, cela ne serait pas
en ordre, parce que notre fondement demeure absolument les Ecritures.
Nous ne pouvons fonder notre - notre salut sur des sensations, ni sur
les expériences des autres, ni sur notre propre expérience. Ça doit
être sur la Parole de Dieu, voyez-vous; en effet, c'est ça le - c'est
ça le vrai signe.
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Eh bien, quand j'ai engagé ce débat que frère Léo était impatient
d'enregistrer sur bande ici, je suppose... Je la vois bouger. Je crois
qu'il la fait tourner maintenant. Frère Léo, je ne voudrais pas que
vous utilisiez cela pour faire du mal ou n'importe quoi de ce genre,
mais seulement... Je sais que vous ne le ferez pas.
Et je ne vous dirais pas, frères, que si un homme parle en langues,
tout marche, mais s'il ne parle pas en langues, ce n'est toujours pas
le signe qu'il n'a pas la Chose. Et s'il... J'ai vu des gens parler en
langues comme une pluie de pois sur une peau de vache séchée, vraiment
de toute leur force, et puis vivre avec la femme d'autrui. Voyez?
J'ai vu des sorcières boire du sang dans un crâne humain, invoquer le
diable et parler en langues. J'ai vu des sorcières et des magiciens
indiens, lors de la danse du taureau, ils s'asseyaient en un grand
cercle, puis ils se présentaient, faisaient tous leurs enchantements et
le sorcier venait. Alors ils tournaient continuellement et
sautillaient, et ils criaient et battaient ces tam-tams, et - et
ensuite le sorcier venait, parlait en langues et leur en donnait
l'interprétation. Voyez-vous? Et j'ai été dans des camps de sorciers
que j'ai parcourus personnellement, et c'est tellement... vous...
C'est...
Il ne vous est pas conseillé d'y aller, mais en tant que ministre, je
dois être sûr de ce que je dis, et non accepter ce que quelqu'un
d'autre dit, parce que c'est... Je - je dois en être sûr moi-même,
personnellement. Voyez-vous? En effet, je ne peux pas dire que c'est
frère Dupond qui a dit telle chose ou que j'ai lu telle chose dans un
livre. Il me faut être sûr de ce que je dis, car beaucoup de gens
m'écoutent; et je ne voudrais certainement pas arriver à la fin, en ce
dernier jour, avec un groupe de gens perdus. Je dois absolument être
sûr, avant que je dise quoi que ce soit, que cela est vrai.
Et je pense que tout ministre doit cela à l'assemblée à laquelle il
prêche, sur n'importe quel sujet, il doit être sûr qu'il sait de quoi
il parle avant de dire quoi que ce soit.
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Ainsi donc, j'ai été dans des camps où étaient des spirites, et où
apparaissait un piano d'une demi-tonne, qui se soulevait de la terre,
et une guitare qui se trouvait dans la salle se déplaçait en jouant de
la musique et tout comme ça; et une veste suspendue au mur survolait et
se posait sur une chaise à vos côtés, des couteaux et des fourchettes
survolaient, et vous voyez ces - le sorcier poser un - poser un papier,
prendre un crayon, le poser dessus, et on voit cet esprit venir et
parcourir le tuyau de poêle, puis revenir là, jouant «Shave and Haircut
Two Bits» [C'est le titre d'une chanson. - N.D.T.] et écrire en langues
inconnues; et ce médium s'allonge et s'étire de tout son long, comme
cela, et interprète cela - d'un bout à l'autre comme ça et dit cela, et
- et interprète ces langues et communique ce qui était dit. Vous ne
pouvez donc pas dire que, parce que vous avez le parler en langues,
vous avez le Saint-Esprit. Voyez-vous? Car je - je suis mieux avisé que
ça.
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Bon, si vous remarquez bien, faisons-en une application logique, voyez-
vous, afin que vous puissiez comprendre; et c'est ainsi que j'aimerais
m'y prendre, car je me rends compte que je parle à des hommes
intelligents. Alors, dans les Ecritures, I Corinthiens 12, il est dit
qu'il y a - qu'il y a neuf dons spirituels. Eh bien, alors, les langues
sont l'un de ces dons qui sont dans le Corps de Christ.
Disons, illustrons bien cela pour le rendre simple. Je sais que vous
saisissez cela, mais rassurons-nous que vous le comprenez. Cette -
cette salle est le Corps de Christ et nous avons tous été baptisés dans
un seul Esprit pour former une seule salle. Et dans cette salle, il y a
un don de chaise pour se détendre, il y a un don de lampe, il y a un
don de contrôle de chaleur, il y a un don de chaise à bascule, il y a
un don de salon, un don de petit tapis, il y a un don de tableau.
Voyez-vous ce que je veux dire?
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Il y a des dons, mais comment entre-t-on dans ce corps? Nous avons tous
été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, et alors,
nous pouvons avoir chacun de ces dons. Voyez-vous? Si donc le parler en
langues est une évidence du Saint-Esprit, alors toutes ces autres
choses aussi doivent être une évidence du Saint-Esprit. Il vous faut
produire toutes ces autres choses, ces autres choses : prophétiser,
interpréter, avoir la sagesse et la connaissance. Mais après, Paul
continue à mettre cela en ordre, voyez. Il dit : «Tous parlent-ils en
langues?» Non. « Tous ont-ils le don d'interprétation? Mais Dieu a
établi dans l'église une diversité...» Voyez-vous? Il avait bien mis
cela en ordre de cette manière-là.
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Puis au chapitre 12... Maintenant, si vous continuez jusque-là où j'ai
engagé mon débat pour prendre mon... l'évidence initiale du
Saint-Esprit, je considérais que c'était l'amour. Et l'autre
considérait que c'était le parler en langues, voyez-vous, considérer
les langues comme l'évidence.
Or, Paul dit dans I Corinthiens 13, le chapitre suivant, il dit donc
ceci :
«Quand je parlerais les langues des hommes et des anges (toutes les
deux sortes) et que je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Quand
j'aurais la sagesse...»
Maintenant, il parle de ces dons qui sont dans le corps
(voyez-vous, voyez-vous), avoir des dons sans le Donateur. Voyez-vous?
L'amour. Voyez? Quand j'aurais la sagesse et que j'aurais toute la
connaissance sur Dieu, sur toutes les Ecritures, je sais les mettre
ensemble comme un grand théologien, mais si je n'ai pas l'amour qui est
le Saint-Esprit, je ne suis rien.
Maintenant, nous savons que le Saint-Esprit est Dieu. Nous devons
admettre cela. Voyez-vous? C'est Dieu. Eh bien, alors, Dieu est amour.
Voyez- vous? Ainsi, vous pouvez avoir l'un des dons de Dieu sans avoir
Dieu. Dieu est amour et Satan peut imiter chacun de ces dons. Voyez?
Voyez, il peut pratiquement tout imiter parce qu'il pervertit. Le
péché, c'est la justice pervertie.
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Ainsi, dans ce débat, mon aimable frère, il... étant visiteur, j'ai dit
: «Bon, je suis disposé à discuter sur ce sujet avec vous si vous
restez strictement avec les Ecritures, et que vous ne vous écartiez pas
des Ecritures.» Ensuite, j'ai ajouté : «Et qu'à la fin de la
discussion, vous soyez à même de me serrer la main et que nous ayons
l'un envers l'autre des sentiments fraternels, car, si vous ne le
faites pas, alors je ne discuterai pas, voyez-vous, parce que...» J'ai
dit : «En effet, peut- être qu'à la fin vous allez garder les mêmes
sentiments et moi aussi.»
«Mais comme nous avons ici des modérateurs qui ont prêté serment, des
hommes d'affaires, vous savez, et tout, comme quoi ils sont juste - ils
sont juste... Ils n'ont pas de parti pris, ils ne prennent que des
faits. Peu importe leur décision, il n'y a que cinq ou six hommes qui
présentent une certaine Ecriture telle qu'Elle est donnée; qui accepte
cela? Celui qui jette vraiment de la lumière là-dessus, c'est celui qui
connaît. Voyez-vous?
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Il a donc commencé comme d'habitude avec Actes 2.4 (vous savez) : «Et
ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en
langues selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.» Eh bien, je...
Et ensuite, de là, il est allé dans - dans - dans Actes 10.49 [Actes
10.44 - N.D.T.] où il est dit : «Comme Pierre prononçait encore ces
mots, le Saint-Esprit descendit sur ceux qui écoutaient la Parole.» Eh
bien, alors... Et ensuite, il est allé dans Actes 19.5 [Actes 19.6 -
N.D.T.] : «Et Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur
eux, et ils parlaient en langues.»
Cela avait pris la plus grande partie de son temps, et ensuite ce fut
mon tour. Nous sommes allés là d'environ 19 heures jusque vers 2 heures
du matin. Voyez-vous? Cela avait donc traîné. Et ensuite, quand il est
revenu, il a pris environ trente ou trente-cinq minutes là-dessus. Puis
on a laissé les gens se reposer, après ils m'ont de nouveau laissé
parler, ils m'ont laissé parler. Je n'ai donc pas quitté les passages
des Ecritures qu'il avait utilisés, je me suis bien accroché aux
passages des Ecritures qu'il avait utilisés. C'est le seul moyen pour
vous de pouvoir correctement et raisonnablement... Je suis tout à fait
disposé à apprendre la vérité autant que n'importe qui d'autre.
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Je ne veux certainement pas être dans l'erreur et je ferais mieux
d'être dans le vrai ici, parce que ça sera trop tard une fois arrivé
là, vous voyez. Vous voulez... Comme le dit le vieux frère de couleur :
«Je ne veux pas avoir des ennuis à la rivière.» C'est donc vrai. Je -
je veux... Ce sera un matin brumeux et donc, un temps affreux, et je
veux vraiment avoir mon ticket en main, correctement poinçonné, parce
que je - je ne veux pas... Il sera alors trop tard. Voyez-vous?
Ainsi, et je... Quand je discute sur un sujet quelconque, j'aborde cela
pour apprendre quelque chose. Je veux apprendre, et si je suis dans
l'erreur, je désire certainement savoir que je suis dans l'erreur,
voyez, afin que je sois dans le vrai. J'aurais souhaité pouvoir
m'accorder sur ces choses et en faire une opinion générale, mais je -
je - je suis simplement... Si c'est faux, c'est simplement faux.
Vous... Il n'existe pas un oiseau à la fois blanc et noir, ni un homme
à la fois sobre et ivre, vous voyez. C'est soit vrai, soit faux. Cela -
cela - cela... Vous ne pouvez pas avoir l'erreur et la vérité ensemble.
C'est soit la vérité, soit l'erreur. Voyez-vous? Vous croyez cela,
n'est-ce pas, frère? Et certainement, si - si - si l'Ecriture est
véridique, alors accrochons-nous à l'Ecriture. Et si c'est l'église qui
est dans le vrai, alors... C'est ce que j'avais dit à ces prêtres. J'ai
dit: «Si l'église est dans le vrai, accrochez-vous à l'église.»
Il a dit : «Assurément, l'église est dans le vrai.»
J'ai dit : «Alors, vous avez dit que l'église... que la - que cette
Bible-ci est l'histoire de l'église primitive. Eh bien, si c'est le
cas, c'est qu'alors l'église est infaillible, pourquoi avez-vous tant
changé, vous voyez...?...»
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Cela a donc écarté son argument, là. Vous voyez? J'ai dit : «Vous avez
dit que Christ avait organisé l'Eglise catholique.» Voyez-vous? S'il
avait organisé l'Eglise catholique et que l'apôtre Pierre et tous les
autres étaient les premiers catholiques, eh bien alors, moi aussi, je
suis catholique. Je dis exactement ce qu'ils avaient dit. «Eh bien,
vous vous en êtes si éloignés, comme ça, voyez- vous?» J'ai dit : «Vous
n'avez rien de ce qu'ils soutenaient.» Voyez-vous? Ma foi, Pierre a
dit, le premier pape, il a dit qu'il n'y a pas d'autres médiateurs
entre Dieu et les hommes, sinon Jésus-Christ. Il est le seul Médiateur,
mais aujourd'hui, vous, vous en avez des dizaines de milliers. J'ai dit
: «Maintenant, lequel... Est-ce le premier pape qui est dans le vrai ou
l'actuel pape? Lequel est dans le vrai?» Voyez?
Il a dit : «Bon, vous voyez, l'autorité a été confiée à l'Eglise
catholique.»
J'ai dit : «Alors quand les premiers Catholiques ont dit, par - par
écrit, ils ont dit que si un ange du ciel venait prêcher un autre
Evangile, qu'il soit anathème; qu'il soit pape ou prêtre, qui qu'il
soit, et quiconque retranche ou ajoute à ce Livre, il lui sera de même
retranché. » J'ai dit : «Vous êtes tout embrouillé quelque part,
monsieur. Soit c'est votre église primitive qui est dans le vrai, soit
c'est l'église d'aujourd'hui qui est dans le vrai. Et si c'est votre
église primitive qui est dans le vrai, l'actuelle est dans l'erreur.»
Voyez-vous? Et j'ai dit : «Moi, je resterai avec les premiers
Catholiques (Voyez-vous?), tel que ces Catholiques-là étaient. Ainsi,
voyez-vous, il vous faut être dans le vrai.»
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Nous... seulement... Pour tenir dans une - une - une discussion, il
vous faut vous référer à un fondement sur lequel vous pouvez poser vos
mains; en effet, vous avez le droit d'avoir vos propres croyances
(comme vous le croyez) tout autant que quelqu ' un d'autre. Mais il
nous faut avoir des références. Il doit y avoir un point de départ,
dont on peut dire : «Voilà la chose. » Sinon vous ne pouvez pas avoir
de débat, en d'autres termes. Voyez-vous? Si tous deux nous... J'ai dit
: «Eh bien, le Branham Tabernacle est dans le vrai. » Et vous, vous
dites... Il dit que la - la - la - la... Vous dites: «L'Eglise
anglicane d'Angleterre est dans le vrai et - et...»
Vous dites? [Un frère dans l'auditoire parle à frère Branham. - N.D.E.]
Oui, qu'il soit Arménien et tout, vous savez, et vous, vous prenez le
«Dutch Reform» [Eglise réformée d'origine hollandaise - N.D.E.]. Eh
bien, alors, où allons-nous? Maintenant, il doit y avoir une référence.
Eh bien, vous pouvez vous référer, et citer vos catéchismes et tous les
autres et tout. Nous, nous ne nous référons qu'à l'église, à nos - nos
fond-,.. fondateurs, d'où nous tirons notre origine, et où nous basons
ceci. Voyez-vous, il doit y avoir une référence qui est vraie.
C'est juste comme un principe dont vous parlez au - au Parlement. Il
vous faut avoir quelque chose de vrai. Vous devez - vous devez le
présenter là et le démontrer au peuple. Il vous faut avoir un point de
départ. Eh bien, c'est ainsi qu'il nous faut procéder avec la Bible.
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Je suis donc revenu à la - la question d'Actes 2 avec lui. J'ai dit :
«Eh bien, vous - vous dites que - que c'est Actes 2 qui vous servira de
base pour cela.» J'ai donc dû lui donner quelque chose pour le
désarçonner - le désarçonner pour qu'il puisse être - pour qu'il puisse
- que je puisse lui parler, vous savez, une fois qu'il avait quitté sa
position.
J'ai dit : «Bon, nous allons - nous allons, quant au fondement... si
vous le voulez. Merci, frère. Si vous voulez bien - vous voulez vous
accrocher aux Ecritures...» J'ai dit : «Maintenant, frère, je
-j'apprécie votre position.»Voyez- vous? Et j'ai dit : «Vous êtes...
vous avez dit ici qu'ils étaient tous remplis du Saint-Esprit et qu'ils
s'étaient mis à parler en d'autres langues selon que l'Esprit leur
donnait de s'exprimer. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs,
hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel; au bruit qui
eut lieu, ils se rassemblèrent et ils furent confondus parce que chacun
les entendait parler dans sa propre langue, dans sa langue maternelle.»
J'ai dû le désarçonner un peu là. J'ai dit : «Maintenant, frère, voici
la question que j'aimerais vous poser.» Bon, rappelez-vous, la Bible
dit que ces incroyants... Elle ne dit donc pas que ces gens
(voyez-vous) ici, qui étaient descendus de la tour, de la chambre haute
dans le bâtiment, Elle dit qu'ils étaient tous remplis du Saint-Esprit,
et que ceux qui étaient là dehors les ont entendus chacun dans sa
propre langue, dans sa langue maternelle. Voyez-vous? Ils les ont
entendus dans leurs langues maternelles, chacun. Voyez-vous? Les
pécheurs les entendaient dans leurs propres langues, dans leurs langues
maternelles, les incroyants.» Alors, j'ai dit : «Si donc
l'interprétation que vous avez de la Pentecôte est vraie, voyez, tel
que vous y allez... » Alors j'ai dit : «Il y a donc quelque chose qui
cloche soit dans Actes 2, soit dans votre interprétation.»
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J'ai dit : «Maintenant, j'aimerais vous poser une question, frère : 'Où
avez-vous reçu le Saint-Esprit?'» Il me donna la minute, l'heure et le
moment; un brave homme. Mais il était un peu arrogant, vous savez, il
était un peu excité; en effet, il était agité. Il n'y avait pas de
quoi. Voyez?
Si j'enfermais un lapin dans un champ et qu'il n'ait pas du tout moyen
de s'en échapper, et que je me tienne à la porte, il devra rentrer,
parce qu'il ne pourra pas sortir. Vous n'avez donc pas à vous agiter.
Voyez-vous? Vous savez exactement... vous savez qu'il n'a d'issue nulle
part. Ainsi, vous vous accrochez bien à une Ecriture à Laquelle vous
voulez vous accrocher. Il devra retourner à cela. Ainsi, il - il n'ira
nulle part. Vous n'avez pas à le pourchasser partout dans le champ.
Tenez-vous simplement là et laissez-le revenir vers vous.
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Ainsi donc, j'ai dit : «Monsieur, ai-je dit, maintenant, comment
avez-vous agi quand vous avez reçu le Saint-Esprit?»
«Gloire à Dieu, j'ai parlé en d'autres langues selon que l'Esprit me
donnait de m'exprimer.»
J'ai dit : «D'accord, qui était là?»
Il a répondu : «Environ cent cinquante personnes.»
«Vous étiez dans une église?»
«Oui, oui.»
«Et étaient-ils tous des anglophones?» «Oui.»
J'ai dit : «Comment avez-vous donc parlé?» Et il répondit : «J'avais
parlé en langues.»
J'ai dit : «Quand vous avez parlé, vous avez rendu témoignage au Saint-
Esprit?»
«Oui, Oui.»
«... que vous avez reçu le Saint-Esprit?» «Oui.»
«L'assemblée vous a-t-elle compris?» Il répondit : «Eh bien, non.»
J'ai dit : «Alors, ce n'était donc pas selon Actes 2.4», voyez-vous?
J'ai dit : «Parce que chacun entendait dans sa propre langue, dans sa
langue maternelle. Il n'y avait pas du tout de balbutiement. Chacun
entendait dans sa propre langue, sa langue maternelle.» J'ai dit :
«Alors, vous ne L'avez certainement jamais reçu selon Actes 2.4.» Cela
le désarçonna de cette Ecriture là même, le modérateur m'attribua un
point (Voyez?) là même.
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J'ai dit : «Or, le jour de la Pentecôte, ils entendaient chacun dans sa
propre langue. Il n'y avait pas du tout de balbutiement.»
Il a répondu : «Oh, je vois où vous vous êtes embrouillé, Frère
Branham.» Il a dit : «Vous voyez, là, le Saint-Esprit, quand Il est
venu au début, dit-il, il y a... Nous, nous parlons les langues des
Anges, vous voyez?» Il a dit : «Il n'y a - il n'y a pas
d'interprétation pour cela. Mais après, quand on a l'interprétation,
dit-il, c'est qu'il y a alors une langue qui peut être interprétée dans
l'une d'elles, comme Paul l'a dit.»
J'ai dit : «Oui, oui, je comprends cela.» J'ai dit : «Alors, vous
voulez donc me dire, monsieur, que - que lorsque nous recevons le
Saint-Esprit, il y a une langue que personne ne comprend (voyez),
lorsque nous parlons en langues, en recevant le Saint-Esprit?»
Il répondit : «C'est ça.»
«Et puis, après que nous sommes baptisés dans le Corps, nous recevons
alors une langue qui - qui peut être interprétée. Voyez-vous? Est-ce
cela?»
«Oui.»
J'ai dit : «Vous avez donc mis la charrue devant les bœufs.»
Voyez-vous? J'ai dit : «Alors, ici vous devez...» Voyez-vous? J'ai dit
: «Alors le jour de la Pentecôte, quand ils ont reçu le Saint-Esprit,
ils L'ont reçu différemment de vous tous.» J'ai dit : «Vous tous, vous
Le recevez, mais personne ne comprend cela. Quand eux L'avaient reçu,
tout le monde avait compris cela.» J'ai ajouté : «Ou bien ces gens-ci
avaient là le don pour interpréter...» Voyez-vous?
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Et j'ai dit : «Si donc vous reconnaissez qu'ils avaient le don
d'interprétation, c'est qu'ils avaient donc aussi le Saint-Esprit,
parce qu'ils avaient l'interprétation, tout comme vous, vous avez le
don de parler, mais ils se moquaient des autres et les raillaient.»
Voyez-vous? Voyez-vous, ce n'est pas sensé. Et j'ai donc dit : «Et si
je vous disais que Dieu avait fait quelque chose pour ces gens-là qui
fit qu'ils... ces... que chacun les a alors entendus dans sa propre
langue.»
Il a dit : «Mais ils parlaient en langues.»
J'ai dit : «Une minute, frère. L'incroyant qui était là a dit : 'Voici,
ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens? Et comment les
entendons-nous donc dans notre propre langue à chacun, dans notre
langue maternelle? Ceux qui parlent sont Galiléens et parlent galiléen,
mais nous les entendons dans notre propre langue, dans notre langue
maternelle. ' » Voyez-vous? Il ne savait alors pas où se tenir.
Voyez-vous? Voyez? J'ai dit : «Maintenant...» Il a dit... Alors, j'ai
dit : «Je suis... Il se peut qu'il en ait été ainsi.» J'ai dit : «J'ai
vu cela se produire.»
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Il y avait une fois une petite fille espagnole, je vous en avais parlé;
je pense que les gens ont entendu cela là sur la bande. Et alors, j'ai
dit : «Maintenant, nous...» Je parlais juste comme je parle maintenant,
et elle m'entendait, et juste alors... Et elle a dit à l'interprète :
«Je pensais qu'il ne parlait pas espagnol.» Eh bien, nous avions rejoué
la bande et c'était de l'anglais, mais lorsque l'inspiration était là,
elle entendait cela en espagnol, alors qu'elle ne pouvait donc pas
entendre un seul, ou plutôt comprendre un seul mot en anglais.
Voyez-vous?
C'était donc pour elle : il lui fut dit tout ce qu'elle avait, une
épilepsie. Et elle était assise près d'un foyer et mangeait du maïs
jaune. Elle en avait tellement mangé qu'elle tomba terriblement malade
et elle alla au lit. Et elle piqua une crise d'épilepsie à cause de
cela. Depuis lors, elle en a souffert (Voyez?), jusqu'à ce qu'elle fût
alors guérie. Il a alors dit : «Eh bien, un instant donc.» Il a dit :
«Ils étaient... Je vois où vous... »
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Et j'ai dit : «Frère, je me demande simplement pourquoi, lorsqu'on vous
a posé cette question...» J'ai dit : «Vous parliez de Actes 2.4, et
puis vous êtes passé à Actes 10.49...» J'ai dit : «Comment avez-vous
laissé tomber Actes 8, là où les Samaritains avaient reçu le
Saint-Esprit? Il n'y a pas d'Ecriture qui dise qu'ils aient parlé en
langues.» Voyez-vous? Eh bien, j'ai dit - j'ai dit : «Si vous remarquez
bien, à Jérusalem, ils étaient rassemblés... [Je défends votre point de
vue là-dessus maintenant, Voyez-vous?]» Et j'ai dit : «Les hommes de
toutes les nations étaient rassemblés là. Plus loin, il est parlé des
Mèdes, des Perses, des prosélytes, des étrangers et des Macédoniens,
oh, vous savez, et des gens semblables étaient là.» J'ai dit :
«Maintenant, ils étaient tous... ils étaient tous là et ils les
entendaient, chacun, dans sa propre langue.»
Et j'ai dit : «Eh bien, et chez Corneille...» Eh bien, j'ai dit : «Là
quand ils ont parlé en langues, les autres ont entendu dans leur propre
langue la même chose qu'ils avaient entendue là-bas.» J'ai dit : «En
effet, Pierre a dit : 'Peut-on leur refuser l'eau, étant donné que
ceux-ci ont reçu le Saint-Esprit comme nous au commencement?» J'ai
ajouté : «Dieu ne changera jamais Son programme. Si - si vous vous en
tenez juste à ceci, Actes 2, juste ici où le Saint-Esprit descendit
pour la première fois, cela va - cela va s'accorder avec le reste.»
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J'ai dit : «Maintenant, si cela était si capital, pourquoi les
Samaritains n'ont-ils pas parlé en langues quand ils ont reçu le
Saint-Esprit?» J'ai dit : «En effet, ils parlaient tous l'hébreu.
Voyez? Voyez, tous parlaient l'hébreu. Il n'était pas nécessaire pour
eux d'avoir une autre langue, parce qu'ils témoignaient simplement que
le Saint-Esprit était venu. Ils parlaient tous dans leur langue et - et
chacun... » Et - et j'ai dit : «Et il n'y avait aucune raison pour ça.»
J'ai continué : «Voilà les trois tribus, voyez, les Juifs, les
Samaritains et les Gentils.» Et j'ai dit : «Or, les Gentils, si vous
vous en souvenez, Corneille était un centurion, à la tête de cent
hommes, une cohorte d'Italiens. Et il y avait là des circoncis ainsi
que les Romains et les Italiens, et - et tous - tous ensemble étaient
là, et peu importe ce que c'était, il parlait, en effet, c'était juste
comme au commencement, donc...
Peut-on refuser l'eau, voyant que ceux-ci ont reçu le Saint-Esprit
comme nous au commencement? Vous voyez donc, cela a dû être de la même
manière qu'au commencement, et chacun a dû entendre dans sa propre
langue.»
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J'ai dit : «Je conviendrai qu'il y a eu dans la Bible une fois où tout
le monde avait parlé en langues.» Mais il était très bouleversé, vous
savez. Et il a dit : «Alléluia! Vous êtes maintenant sur la voie!» J'ai
dit : «Oui, oui, c'était à Babel. Personne ne comprenait ce que l'autre
disait.» J'ai dit - j'ai dit - j'ai dit : «A la Pentecôte, ils
comprenaient tous ce que chacun disait, ai-je dit. C'était l'effusion
du Saint-Esprit.» Voyez-vous? J'ai dit : «A Babel, ils parlaient tous
dans des langues inconnues comme le font les Pentecôtistes aujourd'hui.
Personne ne comprend ce que dit l'autre. L'un balbutiant ceci, l'autre
balbutiant cela, et ils ne comprenaient rien, mais ça, c'était à
Babel.» Voyez-vous? «Mais, ai-je dit, à la Pentecôte, chacun entendait
dans sa propre langue, sa langue maternelle.»
Et il a dit : «Eh bien, je - je... vous êtes... Je crois toujours.» Il
a dit : «Gloire à Dieu, je L'ai reçu. Alléluia! Ça fortifie davantage
l'Eglise.» Et j'ai dit: «Attendez donc, nous ne parlons pas de cela.
Nous parlons de la doctrine biblique.» Voyez-vous? Restons avec cette
Ecriture. Voyez-vous?
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Et - et ainsi, alors que nous poursuivons, il a dit : «Eh bien, dit-il,
oh, je crois qu'ils étaient tous sous l'inspiration, quand ils
parlaient en langues.» Il a dit : «Je ne crois pas que les autres les
aient écoutés par un interprète. Je crois qu'ils étaient inspirés,
quand ils parlaient en langues.»
J'ai dit : «Je serai d'accord avec vous et nous allons clôturer notre
débat sur cela, voyez, qu'ils étaient tous inspirés, quand ils
parlaient en langues.» Et j'ai dit : «Bon, voyez, c'est juste comme
ceci, ai-je dit, nous sommes tous rassemblés ici à Jeffersonville.»
Ici, c'est à Yakima que nous sommes tous rassemblés. «C'est la fête de
la Pentecôte.» Et j'ai dit : «Maintenant, disons que vous, vous êtes
Suisses; vous, Allemands; et vous, Français. Voyez-vous? Et nous sommes
tous ici à l'intérieur, et chacun de vous constitue un groupe de gens.»
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Maintenant, disons que moi-même, frère Borders et frère Gene assis ici,
nous sommes tous Américains. Voyez-vous? Et vous, vous formez un
groupe; vous, vous formez un groupe; vous, vous formez un groupe. En
effet, c'est ainsi qu'ils étaient. Il y avait des Mèdes, des Perses et
d'autres rassemblés là.
Et j'ai dit : «Maintenant, nous sommes - nous sommes tous ici, et tout
d'un coup survient du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux qui
remplit la maison ici dedans, et non là dehors où vous êtes tous. Et
ici à l'intérieur, nous sommes tous remplis du Saint-Esprit et nous
sortons. Et pour commencer, vous savez, ici je - je suis Anglais et je
me mets à parler en anglais comme d'habitude, voyez-vous, et vous, vous
comprenez cela en suisse.»
«Oh! non. Non, non, dit-il, non, vous parliez en - en - en,
pardonnez-moi, en 'européen'.»
J'ai dit : «Si c'était donc le cas, alors, qu'est-ce que je lui dis
concernant la résurrection de Jésus-Christ, la venue du Saint-Esprit?»
Voyez-vous? J'ai dit : «Je - je vous parle en suisse pendant que Gene
vous parle en allemand et que Roy vous parle en français.» Voyez-vous?
Et il a dit... J'ai dit : «Alors un... »
Il a dit : «Maintenant - maintenant, vous êtes - vous êtes très près de
la chose.»
J'ai dit : «Très près de la chose?» J'ai dit : «C'est ce que dit
l'Ecriture : 'Nous les entendons chacun dans sa propre langue, dans sa
langue maternelle'.» Voyez?
Il a dit : «Oh!» Et les modérateurs... «J'avais déjà vu cela. J'ai déjà
attribué des points à chacun au tableau, jusque-là, vous savez.» Alors
j'ai dit : «Nous allons clôturer ceci.» Et il - il a dit... Et - et
j'ai dit : «Ainsi, ils étaient - étaient tous en train de parler, de se
comprendre mutuellement. J'avais déjà expliqué cela au départ; ils ont
dû comprendre leur langue. Voyez? Babel, c'était l'unique fois où on ne
se comprenait pas. A la Pentecôte, on comprenait tout le monde.»
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Cela - l'Evangile devait aller dans le monde entier, en commençant par
Jérusalem, et II avait atteint le monde entier de l'époque, le monde
connu, juste là. Voyez-vous? Il devait venir comme cela, parce que,
voyez-vous, toutes les nations sous le ciel étaient rassemblées là, les
nations religieuses; c'était la Pentecôte. Voyez-vous? Et il a atteint
le monde entier. Mais, allez par tout le monde, en commençant par
Jérusalem. Voyez-vous? On devait donc rendre témoignage de la
résurrection de Christ en langues. Ainsi, il devait aussitôt aller dans
le monde entier. Voyez-vous? Et ces porteurs-là, ces gens-là, les
adorateurs, retournaient dans leurs pays respectifs.
C'est comme l'Ethiopien qui, quelques jours plus tard, s'en allait,
vous savez. Et Philippe se trouvait là en Samarie, alors que - alors
que l'Ethiopien, l'eunuque, était sur son chemin de retour vers
l'Afrique. Et le Saint-Esprit appela Philippe de cette grande réunion
et le plaça dans le désert. L'Ethiopien lisait Esaïe. Philippe lui
demanda : «Que lisez-vous?»
Il répondit : «Comment puis-je le savoir si quelqu'un ne m'enseigne?»
Il lisait et il demanda à Philippe : «De qui s'agit-il? De qui le
prophète parle-t-il?
Est-ce de lui-même ou... » Il avait été là à la Pentecôte pour adorer,
voyez-vous? Alors, Philippe le baptisa là même au Nom de Jésus et ce
dernier poursuivit son chemin vers l'Ethiopie, se réjouissant, amenant
le Message en Ethiopie. C'est là qu'il était censé être - aller. Bon,
voici venir le... La chose était là - là, voyez- vous?
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J'ai dit : «Maintenant...» Ainsi, j'ai dit : «Vous voyez, monsieur,
quemême les modérateurs ont déjà donné des points là, comme quoi ils -
ils parlaient en des langues que chacun comprenait. Il n'y avait pas un
seul balbutiement. Voyez- vous? Ainsi, votre version de la Pentecôte a
déjà été condamnée, voyez-vous, parce que vous aurez à l'identifier à
Babel, car vous ne pouvez pas placer cela dans Actes 2.4. Voyez-vous?
Parce qu'ils entendaient chacun dans sa propre langue, dans sa langue
maternelle, alors qu'à Babel personne ne comprenait quelque chose. Vous
voyez donc, votre version de la Pentecôte se retrouve déjà là dans
Genèse, à Babel, en plus. Voyez-vous? Vous n'êtes donc plus ici à la
Pentecôte.» Et j'ai dit : «Mais progressons un peu plus loin là-dessus.
Voyez- vous? Parce qu'il nous est déjà attribué un point là, vous
voyez. Ainsi, où que vous alliez dans la Bible, cela doit de nouveau
arriver comme c'était au commencement. Dieu est infini et II ne peut
changer.»
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Il a dit : «Eh bien, ils...» Ensuite, il poursuivit avec le reste. Il
dit : «Maintenant, vous conviendrez, malgré cela, Frère Branham, que
ces gens qui sortaient ici n'étaient pas juste comme des Méthodistes ou
des Baptistes.» Voyez- vous, cela... Il s'en prenait à mes Baptistes,
vous voyez? Il dit : «Ils n'avaient pas... Ils avaient reçu
l'inspiration et ils parlaient sous l'inspiration.»
J'ai dit : «Oui, oui. Je suis d'accord là-dessus.» Alors, ils lui
attribuèrent un point là-dessus. «J'accepte que c'était sous
l'inspiration qu'ils disaient ce qu'ils disaient.» J'ai dit : «Chaque
fois que je prêche, je prêche de la même manière, pas vous? En anglais,
vous savez, sous l'inspiration.» Cela règle ce...?... Cela m'a mis dans
le... J'ai dit : «Chaque fois que je prêche ou que je prophétise, ce
n'est pas en langues inconnues. Paul a dit que s'il n'y a pas
d'interprète pour ça, c'est rien, c'est comme de la barbarie. Cela doit
être pour l'édification et ainsi de suite. Voyez-vous?» Ainsi, il était
mis K.O. sur ce point. Voyez-vous?
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J'ai dit... Bien, il a dit... Et j ' ai dit : «Eh bien, j ' admettrai
que tout était entièrement sous l'inspiration.» J'ai dit : «Maintenant
- maintenant, c'est comme ceci...» J'ai dit : «Certains parmi eux
là...» J'ai dit : «C'est comme si nous étions... » J'ai dit : «Ceux qui
parlaient alors en galiléen aux Galiléens, ils étaient sous
l'inspiration, n'est-ce pas? Voyez-vous? C'est comme nous, par exemple,
sommes tous Anglais... »
Il a dit : «Personne parmi eux n'était Gali... »
J'ai dit : «C'était en Galilée et tous ceux qui parlaient étaient des
Galiléens. Il y avait là des Galiléens qui les écoutaient, parce qu '
ils étaient en Galilée. C ' était la - la langue nationale.» J'ai dit :
«Puis, un homme s'est présenté et a parlé aux Galiléens dans leur
langue maternelle et il était Galiléen, tout comme moi je suis Anglais,
parlant aux Anglais en anglais. Voyez-vous? Ce n'est pas ce qu'il
avait.» Voyez-vous?
Eh bien, il a dit : «Cela était descendu peut-être sur l'un et puis sur
l'autre. Ils s'étaient simplement partagé cela. Peut-être que l'un est
venu leur parler pendant un moment.»
J'ai dit : «Alors après, ces pauvres Galiléens n'y comprenaient rien.»
J'ai dit : «C'est qu'il n'était alors pas inspiré quand il leur parlait
de la résurrection. C'est la même chose.» Vous voyez, il n'y avait
vraiment pas de base, vous savez.
Et nous avons continué comme ça jusqu'à ce que nous avons passé les
Ecritures au peigne fin, jusqu'au bout, comme ça. Voyez-vous? Cela
devra retourner à l'original, au début, voyez-vous?
Vous voyez donc, ça... Là... Il - il - il ne s'agit pas de parler en
une langue inconnue; il s'agit de parler sous l'inspiration. Voyez?
C'est comme moi, par exemple, je reçois le Saint-Esprit ici ce matin
parmi vous tous; je serais sous l'inspiration, en vous parlant de la
résurrection du Saint-Esprit; cela me viendra par l'inspiration.
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Maintenant, voyez-vous, les langues, ce n'est pas cela le Saint-Esprit.
Voyez-vous? Alors, il a dit : «Vous ne croyez donc pas au parler en
langues?»
J'ai dit : «Certainement, j'y crois. Je crois au parler en langues.» Et
j'ai dit: «C'est le moindre des dons - des dons, tel que c'est
mentionné dans la Bible, parce que c'est le dernier don.» Voyez-vous?
J'ai dit : «Et un homme peut parler en langues, mais il lui faut
d'abord avoir le Saint-Esprit avant qu'il - qu'il parle en langues. Si
ce n'est pas le cas pour lui, c'est un imposteur.» J'ai dit : «Il peut
donc parler en - en langues, celles des hommes et celles des anges,
comme vous l'avez dit, sans pourtant avoir le Saint-Esprit.» J'ai dit :
«En effet, Paul dit : 'Quand je parlerais (quand je parlerais) les
langues des hommes et des anges et si je n'ai pas la charité, je ne
suis rien. Quand j'aurais toute la science et que je pourrais
interpréter les Ecritures avec exactitude, sans ce baptême, je ne suis
ri - rien. Et quand je donnerais mes biens pour nourrir les pauvres et
que je livrerais mon corps pour être brûlé comme sacrifice, et quand
j'aurais la foi pour déplacer les montagnes, je ne suis rien.' Je n'ai
même pas encore commencé. Voyez-vous? Or, j'ai toute cette foi.»
J'ai dit : «Maintenant, c'est comme la réponse que le Docteur Eggery
avait reçue là, cette fois-là, vous savez, ce doyen luthérien, vous
savez.» Et je lui avais dit... Vous rappelez-vous le débat que nous
avions eu, vous savez, là sur le - sur... à propos de... Il me parlait
de cette sorcière-là, vous savez, qui avait prié pour les malades et
les malades étaient guéris, et il disait que Dieu ne pouvait pas
guérir. Vous avez entendu parler de cette histoire, voyez-vous?
Voulez-vous dire que...? Voyez? J'ai dit : «Assurément.»
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Nous avons beaucoup de ces gens qui viennent ici et qui disent :
«Frère, j'ai la guérison dans ma main.» Fiou! Sentir cela? Non, mais
les gens sont guéris malgré tout, parce que c'est sur base de la foi,
et cet homme pense qu'il approche Dieu par ce moyen-là? Et je crois que
beaucoup de ces gens reçoivent le Saint- Esprit, voyez-vous, quand ils
viennent de là, parlant en langues. Voyez-vous? Je crois que c'est le
Saint-Esprit. Mais cela n'est en rien l'évidence qu'ils L'ont reçu.
C'est leur vie qui le prouvera.
Certains parmi eux sortent de là et - et... Vous avez entendu parler de
ma vision. Je crois que vous aviez suivi cela sur mes bandes, ce qui
s'est passé quand j'étais parti à Mishawaka cette fois-là, ces gens se
présentaient là, vous savez, et un jeune homme de couleur a dit : «Le
voici. Le voici», vous savez. Eh bien, vous vous en souvenez, il y
avait là un homme qui parlait en langues et un autre qui interprétait.
Je n'avais jamais entendu cela de ma vie. Voyez-vous? Et maintenant, si
je vous parlais - arrêtez-moi. Voyez-vous?
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Ainsi donc... Mais, cet homme perdit le débat, vous savez. Bien sûr
qu’il y a beaucoup plus de choses, mais vous voyez de quoi je parle là,
voyez-vous? Retournez droit au commencement, voyez-vous, droit au
commencement. [Un frère dans l'assemblée dit: «Il y a beaucoup de ces
gens-là qui parlent en langues et qui pensent qu'ils ont le baptême,
mais en réalité, ils - ils ne L'ont pas.» - N.D.E.]
Ils ne L'ont pas reçu. [Ils ont fait une confession... - N.D.E.] Oui!
[De...N.D.E.] Ils ne L'ont pas reçu. Voyez-vous? Lorsque le véritable
Saint-Esprit entre, c'est la Vie de Christ, voyez-vous, qui vit dans un
être mortel, dans l'être humain. Voyez-vous? Et rien n'est dit au sujet
de Jésus parlant en langues en recevant le Saint-Esprit.
Maintenant, qu'en est-il de Jean Baptiste? Il a reçu le Saint-Esprit
dans le sein de sa mère, six mois avant sa naissance. Comment avait-il
parlé en langues? [«Qu'en est-il du sourd-muet?»] Oui. Comment
aurait-il pu parler en langues s'il ne pouvait même pas parler ou
entendre? Qu'en est-il d'Elisabeth et de Marie quand elles...
Elisabeth, la mère de Jean, était remplie du Saint-Esprit et elle a
prophétisé; elle a parlé, ce n'était pas le parler en langues.
Voyez-vous?
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Ainsi, ils - ils n'avaient aucun argument... J'avais tout de même parlé
à certains de leurs principaux dirigeants et au comité principal, des
gens in - in - intelligents vont - vont admettre cela, vous voyez, mais
ils... Mais tout ce qu'ils disaient, c'est... Bon, c'est une doctrine
de l'église, vous voyez. C'est ce que... Qu'allez-vous faire à ce
sujet? Eh bien, vous y êtes! Voyez-vous? Maintenant, ce que... S'ils
essayaient de changer cela maintenant, on les chasserait de
l'organisation. Voyez-vous? Eh bien, c'est exact.
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Je suis libre. Je ne suis pas obligé d'avoir - d'avoir une
organisation. Voyez-vous? Je suis un citoyen libre, et j'ai le droit de
parler, et de - de dire ce que je veux; c'est la liberté d'expression.
Et je suis un ministre qui a été ordonné, ainsi donc, on ne peut pas
m'empêcher de marier, d'ensevelir, de baptiser ou de prêcher l'Evangile
(vous voyez?) dans ma propre église. C'est la démocratie. Je ne suis
pas obligé d'être membre d'une quelconque organisation. Voyez-vous? Et
- et ainsi donc, nous - nous - nous disons ceci en tant que... ; en ce
que - en ce que... Vous comprenez maintenant? Etes-vous tout à fait
convaincus? [Un frère dit : «Oh, nous sommes convaincus depuis
longtemps.» - N.D.E.] Oui, c'est un... Je...?... Je pense qu'il y a des
choses qui peuvent - peuvent sembler être très - très bien, mais c'est
juste...?... - dans l'ensemble...