Et Tu Ne Le Sais Pas

Date: 65-0815 | La durée est de: 1 heure et 48 minutes | La traduction: VGR
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1 Merci, Frère Neville. Que le Seigneur vous bénisse. Me voilà bien pris, hein? Je veux vraiment remercier le Seigneur de s’être occupé du fils de Frère Capps. Il se trouve que c’est maintenant le temps de l’année où j’ai l’habitude de revenir en Indiana. Je sais qu’ils ne sont pas en train d’enregistrer; je ne pense pas. Alors, je ne vois personne là-dedans, alors... Je suis revenu pour aller chasser l’écureuil. Alors, je pense que Charlie va devoir me supporter, lui et Nellie, et les autres dans le Kentucky, pendant un jour ou deux, pour la chasse à l’écureuil. J’aimerais mieux manquer n’importe quoi, n’importe quelle autre activité de détente, et venir ici le... vers la mi-août pour aller chasser l’écureuil avec Charlie et Banks, et les autres. C’est presque devenu une tradition pour moi. Alors j’ai emmené Jo...

2 Quand on était ici l’autre fois, tout le monde est tombé malade, d’être passés de ce climat très chaud là-bas à ce–à ce climat frais qu’il y a ici. Je sais que vous, vous ne trouvez pas ça frais, mais venez seulement une fois en Arizona. Il faisait cent neuf [quarante-trois degrés Celsius] à l’ombre le matin où je suis parti; et vers minuit, pendant la nuit quand l’air frais descend des montagnes, il faisait encore quatre-vingt-seize [trente-six degrés Celsius]. Ouais. Voyez, ça, c’était à minuit, quand l’air frais descend. Alors c’est... Là-bas, on est bien en hiver, mais en été, c’est fait pour les scorpions et les lézards, pas pour les êtres humains. Même les animaux, ils s’en vont tous dans les montagnes. Ils ne peuvent pas supporter ça.

3 J’étais allé tirer, j’ajustais ma petite carabine. Je... Je ne sais pas pourquoi, mais je veux vous raconter ce qui s’est passé avec le petit Capps. Et j’ai dit... Et Jo, il va bien falloir que je lui donne ma carabine, parce qu’il tire mieux que moi. On l’avait ajustée, et je–j’enfonçais des punaises à cinquante verges [environ cinquante mètres] Et j’ai dit à–à Jo... Jo a dit : “Papa, je crois que je peux faire ça.” Le pauvre petit avait mal à la tête. J’avais prié pour lui, une forte fièvre. Il est venu au stand avec moi, et je...

4 Avec un diamètre deux sur dix dans une carabine de 22, on croise sa ligne de tir à vingt-cinq verges [mètres]; et c’est de nouveau bon à cinquante, pareil, si c’est du deux sur dix. Alors... Je l’avais ajustée à vingt-cinq verges [mètres]. Et il me restait deux punaises, alors je les ai plantées, et Jo les a enfoncées toutes les deux! Comme je n’avais plus de punaises, j’ai mis un tout petit morceau de pigeon en argile que ceux qui s’exercent au ball-trap avaient fait éclater là, et qui mesurait à peine un quart de pouce [six millimètres] de large; je l’ai posé à cinquante verges [mètres], et il l’a coupé en deux. Et le viseur était réglé à ma vue à moi, juste quelques années de plus que lui. Alors il m’a dit : “Tu sais quoi? Il faut que je passe dire à Billy de me laisser tranquille à partir de maintenant.” Voyez? [Frère Branham et l’assemblée rient. –N.D.É.]

5 Alors j’ai dit : “Eh bien, écoute,” j’ai dit, “allons plutôt montrer ça à Frère Norman.”

6 J’ai dit : “Jo, dans des compétitions, dans le monde entier, peu importe de qui il peut s’agir, personne...” Maintenant, les punaises n’étaient pas enfoncées de travers, elles étaient enfoncées tout droit. Et ce morceau, qui ne mesurait pas plus qu’un quart de pouce [six millimètres], je pense, un seizième [deux millimètres] d’épais et un quart de pouce [six millimètres] de haut, il l’a coupé en deux, à cinquante verges [mètres]. J’ai dit : “Il n’y a personne au monde qui aurait pu mieux viser que ça. Des champions auraient pu faire la même chose, mais tu n’aurais pas pu faire trois meilleurs coups que ça.” Les punaises n’avaient pas été tordues; en traversant le papier elles avaient fait un trou tout rond. Alors j’ai dit : “Personne n’aurait pu faire un–un meilleur coup.” Bon. Je pense que son mal de tête est parti tout de suite.

7 Et j’ai dit : “On va aller montrer ça à Frère Norman”, qui travaille au magasin d’articles de sport Field and Stream de Frère Tony Stromei.

8 Il a dit : “On va passer chez Billy d’abord.” Il a dit : “Je–je veux juste dire quelque chose à Bubby.” Voyez? Et, honnêtement, son frère n’a jamais fait aussi bien. Alors il a dit : “On va passer là d’abord.”

9 Et j’avais à peine passé la porte, Billy était encore en pyjama. Et il a dit... On était partis tôt, parce qu’après, il fait tellement chaud. Et il a dit... Le téléphone a sonné. Et j’ai dit... Il m’a regardé comme ça. J’ai dit : “C’est peut-être un appel pour un malade.” Et c’était Frère Capps, pour son garçon qui était là, dans la salle d’opération, avec une péritonite et ce qui peut s’ensuivre. Et il vient juste de me dire que son garçon se remet très, très bien.

10 Alors, vous voyez comme Dieu a tout fait concourir, même par la voix de ce petit garçon, de Jo? Au lieu d’aller chez Frère Norman, on n’aurait pas été là, on est montés. Et Frère Capps et moi, on s’est unis... Je ne dis pas que c’est à cause de nos prières, mais c’était important pour lui qu’on ait eu un contact comme ça. Et, honnêtement, c’est ça qui... Quand vous avez-il faut que vous ayez foi en ce que vous faites. Voyez? Et la foi qu’il a eue pour appeler, et Billy...

11 Ils mettaient de l’argent. Il a dit : “Ça doit être un appel de très loin,” il disait, “il a mis près de cinq dollars en monnaie, pour trois... pour un appel de trois minutes.” Et je pensais que ça venait de New York, ou d’une des îles ou quelque chose comme ça. Mais il avait fait un appel de personne à personne, pour parler à Billy au lieu de Loyce, vous voyez, et c’est pour ça que ça lui coûtait cher.

12 Et maintenant, son fils se remet bien. Frère Capps disait que le docteur avait estimé qu’il avait très peu de chances de s’en remettre, vous voyez, de l’opération. Alors on est reconnaissants à Dieu pour ça ce matin, on en est vraiment contents.

13 Maintenant, on est arrivés ce matin à l’aube, et j’ai dormi à peu près trois heures, et–et je suis assez fatigué. Mais quand la réunion... quand c’était l’heure d’aller à la réunion, eh bien, je suis venu. Et...

14 Si le Seigneur le veut, maintenant, je dois descendre dans le Kentucky, comme je vous disais. Et j’ai promis de prêcher un dimanche pendant que je serais ici, alors je ferais mieux de le faire dimanche prochain, parce que celui d’après, je serai... je devrai retourner, vu que je vais repartir, monter au Canada. Alors je–je ferais mieux de le faire dimanche prochain, et, dimanche matin prochain.

15 Et Frère Neville m’a dit : “Pourquoi tu n’irais pas saluer les gens et leur parler quelques minutes?”

16 Je lui ai dit : “Frère Neville, j’ai à peine ouvert ma Bible.” J’ai dit : “Je...”

17 Il m’a dit : “Eh bien, va leur dire quelque chose.” Et, Soeur Neville, je–je–je ne sais pas comment vous vous en sortez. C’est un gars très persuasif. Mais pendant que...

18 Je n’ai pas l’occasion de dire ça quand la salle est pleine à craquer et tout, mais je suis vraiment reconnaissant à Dieu pour un pasteur comme Frère Orman Neville. Fidèle, aussi fidèle que possible à la Cause, et on ne l’entend jamais murmurer. J’étais assis là-derrière... J’ai eu une bonne conversation d’une demi-heure avec lui, pendant que j’avais le plaisir d’écouter Frère Mann, à qui j’en dirai plus long là-dessus quand on sera dans le Colorado cette année. Alors, pendant qu’on avait le plaisir d’écouter son message, j’ai eu une bonne conversation avec Frère Neville. Je lui ai dit : “Je n’ai jamais l’occasion de parler aux gens de notre brave pasteur.” J’ai dit : “Est-ce que les gens prennent bien soin de vous?”
Il a dit : “Ça ne pourrait pas être mieux.”
Et j’ai dit : “Eh bien, je suis bien content d’entendre ça.”

19 Quand un pasteur est satisfait, et que les gens sont satisfaits, ça fait vraiment une bonne assemblée, et alors Dieu est satisfait. Et je pense que de les voir tous satisfaits, surtout dans ce jour-ci, avec le Message que nous portons, je pense que ça montre l’unité du Message avec les gens, et avec Dieu. Voyez?

20 Et je suis vraiment reconnaissant pour Frère Orman Neville, pour sa précieuse épouse et sa famille. Je prie Dieu de les garder fidèles à Lui et à la Cause. Et, s’Il le trouve bon, puissions-nous être ici dans le Tabernacle, quand le Seigneur Jésus viendra nous chercher, vous voyez, pour nous emmener dans l’Enlèvement. On espère qu’on sera tous les deux tellement vieux, Frère Neville, qu’on aura chacun un bras autour de l’autre, là, appuyés sur notre canne, à essayer encore de tenir bon. Voyez? “Alors nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil.” Et ces vieux vêtements de chair tomberont,
Nous monterons saisir le prix éternel,
Et nous crierons, en traversant les airs,
“Adieu, adieu”, précieux moment de la prière. Alors on sera partis là-haut.

21 J’ai entendu dire que le Seigneur a guéri Frère Coomer, et je suis vraiment reconnaissant de ça. Tant de choses. Alors je suis reconnaissant d’être ici ce matin. Et je me suis dit qu’au lieu de...

22 J’arrive toujours ici avec un sujet précis, sur lequel parler. Je me suis dit que ce matin, j’allais juste m’avancer comme ça. Et j’ai dit : “Frère Neville, je regarderai l’horloge tranquillement, et je laisserai probablement les gens sortir à l’heure, je vais juste vous parler à coeur ouvert, pendant quelques minutes; juste des choses, juste, qu’on ait simplement... Non, ce n’est pas enregistré ni rien, alors on va simplement fraterniser, comme il n’y a que des gens de l’assemblée ici, vous voyez, juste entre nous.”
Alors, prions.

23 Bien-aimé Jésus, nous Te sommes reconnaissants pour le privilège que nous avons de pouvoir nous rassembler ici. Et, oh, en regardant ce tabernacle tard dans la nuit, après minuit, comme je passais devant, je me suis mis à penser comme Tu l’as soutenu.

24 Et je repense à l’étang qu’il y avait ici, et aux grands roseaux qui poussaient là, à peu près à l’endroit de la chaire. Quand j’étais petit, je–je venais ici. M. Ingram avait dit qu’on pourrait avoir le terrain pour très peu d’argent, qu’on n’avait qu’à donner un petit acompte; on n’avait pas d’argent, rien à offrir en gage, rien, mais on était prêts à essayer. Et, à l’époque, il avait une valeur totale d’un peu plus de deux mille dollars; avec un crédit sur vingt ans.

25 Et maintenant, Seigneur, regarde-le aujourd’hui! Quand il en était encore à ses débuts, encore ici dans le creux, et que l’eau s’infiltrait de partout, Tu nous avais fait cette promesse, par la Parole : “Moi, l’Éternel, Je l’ai plantée, Je l’arroserai jour et nuit, de peur qu’on ne la ravisse de Mes mains.”

26 Au même moment, les gens disaient : “Dans moins de six mois, il sera transformé en garage.”

27 Mais il y a littéralement des milliers d’âmes qui ont trouvé Christ ici à l’autel. Et dans le Tabernacle, le baptistère a constamment... Des gens ont été baptisés au Nom du Seigneur Jésus; ils ont invoqué Son Nom et ont été lavés de leurs péchés. Des centaines d’infirmes, d’affligés, d’aveugles, de boiteux, de paralytiques, de cancéreux sont passés sur cette estrade; ils étaient venus mourants, des hommes et des femmes, des garçons et des filles, et ils sont repartis pour vivre une nouvelle vie, avec la chair de leur corps renouvelée, et en marchant de nouveau; ils ont quitté leur fauteuil roulant, leurs béquilles, et tout. Ô Dieu, ces trente années de service!

28 Père, je me souviens du matin où nous avons posé la première pierre. Tu nous as donné une vision là, qui nous montrait la salle pleine à craquer, un beau coin de rue; je–je savais que ça ne pouvait pas faillir. C’est pourquoi je Te remercie pour toutes ces choses.

29 Beaucoup ont combattu le bon combat, ont achevé la course, ont gardé la Foi; ils reposent là-bas, ils attendent, ils se reposent maintenant de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent; ils attendent l’heure où la trompette retentira, où ils se relèveront pour une nouvelle vie, dans un nouveau corps. Beaucoup d’entre eux étaient vieux et tremblants, d’autres jeunes, d’âge moyen, et ainsi de suite. Mais que Ton Nom soit loué pour chacun d’eux.

30 Maintenant, nous nous tenons de nouveau ici, devant les–les vivants et les morts. Je Te prie d’oindre Tes Paroles ce matin. Je ne sais absolument pas ce que je dois dire, mais je Te prie de pourvoir, ce que Tu as toujours fait, Seigneur.

31 Bénis notre pasteur, Frère Neville, et son épouse. Bénis le conseil des administrateurs, le conseil des diacres, chaque membre du corps. Puissions-nous, tous ensemble, vivre d’une telle façon dans cette vie-ci que nous ayons la Vie Éternelle dans la vie à venir.

32 Aide-nous ce matin à accepter la correction de la part de l’Esprit et de la Parole, pour que nous puissions nous préparer, et repartir d’ici ce matin, avec la ferme décision dans notre coeur de vivre une vie meilleure que celle qui a été la nôtre par le passé. Nous le demandons dans le Nom de Jésus. Amen.

33 Maintenant, je–je viens juste d’ouvrir la Bible là, c’était il y a quelques minutes. Je suis dans Apocalypse 3, alors je vais juste lire, là, sur le–le Message à l’Église de Laodicée.

34 Et je voudrais aussi annoncer, Frère Neville me l’a dit à l’instant : Frère Parnell, que je viens juste d’apercevoir ici, il fait des–des réunions de réveil, de ce côté-ci de Memphis. C’est au–au... s’il y en a parmi vous qui connaissent l’endroit où il y avait le Wimpy, ce kiosque à hamburgers, eh bien, il a une–une tente là-bas, et il essaie de faire entrer les gerbes, de voir s’il y a des perdus par là qui ont été destinés à la Vie, et qu’il pourrait gagner à Christ par son ministère. Et il ne fait aucune réunion le dimanche, à cause des réunions ici au Tabernacle, et–et ça, c’est vraiment un beau geste de la part de ce frère. Alors nous vous informons que les réunions recommenceront lundi soir, la semaine prochaine. Et je sais que vous êtes tous cordialement invités à aller entendre Frère Parnell apporter son message de l’amour de Christ.

35 Et maintenant, lisons dans Apocalypse, chapitre 3, juste un passage, pour dire qu’on a lu la Bible. En effet, ce que moi je dirais, ça pourrait faillir, mais ce que Lui dit, ça ne faillit pas. Et je ne sais pas par où commencer, que faire, où aller, mais je vais juste lire l’Âge de l’Église de Laodicée. Écris à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, et le commencement de la création de Dieu : Je connais tes oeuvres... tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle,... nu, Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche,... des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que ta honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

36 Vous savez, quelque part là-dedans, pendant que je lisais, je... Si vous voulez bien m’excuser un instant, je–j’ai trouvé un endroit qui me plaisait, et maintenant, je ne me souviens plus exactement où c’était. Voilà : Et... tu ne sais pas... malheureux, misérable, pauvre, aveugle, nu,

37 Oh! la la! Ça, là, c’est un peu la description de l’église d’aujourd’hui! Maintenant, c’est, je–je pense que cet âge de l’Église ici, dont nous parlons... Bien sûr, j’ai l’âge de l’Église qui va sortir en livre, maintenant. Mais puisque c’est dans l’âge de l’Église de Laodicée que nous sommes, regardons quel est son état.

38 Je ne veux pas prendre de sujet, ni rien, parce qu’on n’est pas... on va juste parler de façon décontractée, parler de ce que le Seigneur nous conduira à dire, mais quelque chose qui nous fera du bien.

39 Pensons à l’âge de l’Église de Laodicée et à l’état dans lequel elle est aujourd’hui. Pour autant que je sache, je ne vois rien maintenant qui empêche la Venue du Seigneur Jésus, sinon que Son Église n’est pas prête. Je pense qu’une des–des prophéties...

40 Hier, en voiture, quand on venait, on a fait le voyage de Tucson jusqu’ici en deux jours, deux mille milles [trois mille kilomètres], Billy et moi. Alors on... Et ça, c’était sans dépasser les limites de vitesse. On restait comme il faut. Quand c’est lui qui conduit, je suis assis à côté, et je–je suis tout–j’ai mon poing prêt comme un fusil de chasse armé. Si je le vois dépasser, je lui dis : “Attends une minute, mon gars.” Il nous est dit qu’il faut “rendre à César ce qui est à César”.

41 Et quand on est arrivés ici la nuit passée, il y avait une petite fille étendue en travers de la route, elle avait à peu près trois ans; la mère était morte, dans le fossé à côté. Un jeune homme ivre qui revenait du R.O.T.C. [Centre de formation des officiers de réserve, aux États-Unis–N.D.T.], il avait dix-huit ans, roulait à cent vingt milles [cent quatre-vingt-dix kilomètres] à l’heure sur la voie de gauche. Morte. Et je pense que lui aussi était en train de mourir. Alors vous vous rendez compte de ce que c’est.
“Rendez à César ce qui est à César.”

42 Des innocents meurent. Une petite fille de trois ans a perdu la vie à cause d’un soldat ivre, vous voyez, qui roulait à cent vingt milles [cent quatre-vingt-dix kilomètres] à l’heure, d’après les estimations, du mauvais côté de la route. En arrivant sur le haut de la côte, il les a percutés en plein devant, et ils ont été tués sur le coup. Je... Lui aussi, il était en train de mourir. Alors, vous voyez, même si les victimes innocentes ne faisaient...

43 Ce garçon-là est coupable de meurtre commis de sang-froid. Voyez? À mon avis, si un homme est trouvé ivre au volant, il devrait écoper de dix ans ferme pour meurtre prématuré, prémédité; n’importe quel homme, parce qu’il... n’importe quel homme.

44 On–on n’arrivera jamais à rien avec la politique. C’est pourri. L’idée de Dieu d’avoir un roi, un roi juste, c’est elle qui est la bonne. Mais avec la politique, c’est complètement dilué, on peut monnayer n’importe quoi, tricher, mentir, voler, et tout le reste. Et, comme je l’ai dit il y a quelques dimanches, regardez ce que ça donne, voyez : rien d’autre qu’un mélange tordu de n’importe quoi. Mais un roi juste peut faire ses propres lois. On a beau tuer un homme, si on s’y connaît en politique, pas de problème, on s’en sort. Voyez? Alors, c’est, ça–ça...

45 La démocratie, c’est une bonne idée, mais ça ne peut pas marcher. C’est comme le communisme, avoir tout en commun; ça a l’air d’être une bonne idée, mais ça ne peut pas marcher. Non. La manière de Dieu, d’avoir un roi, comme David, c’était bon, et ça donne une seule pensée qui domine. C’est comme un seul leader et un troupeau d’oies, et ainsi de suite, il ne peut pas y en avoir deux ou trois. Quand on met tout ça ensemble, on se retrouve avec n’importe quoi, comme idées.

46 Alors nous voyons que, dans les conditions actuelles, tout est prêt pour la Venue du Seigneur.

47 Mais, comme Frère Neville, moi et ces autres frères, on essaie de conduire un troupeau, j’ai quelque chose qui me vient à l’esprit maintenant, dont on pourrait parler.

48 C’est que l’autre jour, j’ai reçu une lettre d’une brave dame. Ce n’est pas moi qui l’ai reçue, quelqu’un d’autre me l’a transmise. Et la dame me mettait vraiment en pièces, ou du moins elle essayait. Elle disait : “A-t-on jamais... Ne pourriez-vous pas, vous les Hommes d’Affaires Chrétiens, faire quelque chose pour arrêter Frère Branham?” Elle disait : “Parce que maintenant, il a sorti ce livre appelé l’Âge de l’Église de Laodicée, et il va en publier d’autres.” Et elle disait : “Il démolit carrément la doctrine pentecôtiste.” Elle disait : “Maintenant il dit que le signe initial n’est pas le parler en langues.” Et elle disait : “Et puis, il est contre les femmes prédicateurs.” Et c’était une femme prédicateur. Et ses fils sont parmi les meilleurs amis que j’ai au monde. Voyez, ils sont parmi mes meilleurs amis. Et elle disait : “Maintenant...”

49 Et cet homme et sa femme, je déjeunais avec eux, ils m’ont dit : “Frère Branham, regardez ceci. Imaginez-vous donc!”, et ils ont sorti cette lettre.
J’ai dit : “Eh bien, soeur, elle ne comprend pas, c’est tout.”

50 Les gars m’avaient dit que leur mère était une femme prédicateur, et qu’elle n’acceptait pas le Message.

51 Et là elle dit, là-dedans, elle disait : “Bon, il dit : ‘Les femmes ne doivent pas prendre autorité sur les hommes.’” Elle disait : “Alors, qu’en est-il de Phoebé, dans la Bible, l’assistante de Paul?”

52 Bien sûr, elle était vendeuse d’étoffes. Et Paul demandait aux gens... Est-ce que vous croyez que Paul aurait dit : “Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler”, et qu’il se serait retourné pour dire : “Et Phoebé, mon assistante dans l’Évangile, elle va prêcher quelques soirs”? Dans ce cas-là, il contredirait sa propre parole. Voyez?

53 Et puis, pour couronner le tout, elle disait... “Je pense que c’est Esther... elle a été parmi les juges de la Bible.” Elle disait : “Une femme a été juge dans la Bible. Si ça, ce n’est pas avoir autorité sur l’homme!”

54 Et cet homme d’affaires qui a été guéri, ici même dans l’église, il n’y a pas longtemps, il disait... Sa femme disait : “Frère Branham, ça, ça m’a toujours intriguée.”
J’ai dit : “Pourquoi, soeur, comment est-ce que ça peut vous intriguer?”
Elle a dit : “Eh bien, voilà une femme juge.”

55 J’ai dit : “Ça, c’est de la politique, ce n’est pas l’église. Ça n’a rien à voir avec l’église.”

56 Paul a dit : “Qu’elles soient soumises, selon ce que dit la loi.” Et la loi ne peut pas instituer une femme comme sacrificateur, elle ne peut pas l’instituer. Une femme souverain sacrificateur, on n’a jamais vu ça. Une femme sacrificateur, on n’a jamais vu ça, nulle part dans la Bible. Une femme prédicateur, on n’a jamais vu ça dans la Bible. Ça, c’est certain.

57 Il y en avait qui étaient des prophétesses, et tout ça; Miriam, et d’autres. Et Esther... L’une d’elles était juge sur Israël. Des fois, elles gouvernaient comme reines, et ainsi de suite, roi et reine. À la mort du roi, la reine devait prendre sa place jusqu’à ce qu’ils aient élu un autre roi, et ainsi de suite.

58 À Tucson–à Tucson, en Arizona, on a une femme juge là-bas dans la ville. C’est pour ça que la ville est tellement polluée. Et on a... Une femme n’a rien à faire dans la politique. Elle n’a rien à faire dans... pour toute autorité dans l’église.

59 Sa place, c’est d’être la reine d’un homme à la maison. En dehors de ça, elle n’a rien. Et nous savons que c’est la Vérité. Vous ne trouverez jamais... Je sais que ça a l’air vieux jeu, mais je suis responsable.

60 Et je sais qu’après que j’aurai quitté cette terre, ces bandes et ces brochures resteront vivantes, et beaucoup d’entre vous les jeunes enfants, vous verrez, dans les jours à venir, que c’est exactement la Vérité, parce que je le dis au Nom du Seigneur.

61 Maintenant, c’est à se demander comment une femme, une femme bien, qui, grâce à son brave mari, un homme bien, a mis au monde quelques-uns des meilleurs gars que j’aie jamais rencontrés, de vrais hommes, que j’aie jamais rencontrés. Tout de suite, dès qu’ils ont entendu le Message, ils L’ont accepté, à cent pour cent. Ça peut seulement venir par prédestination, ça. C’est la seule manière dont ça peut venir.

62 Bon, voilà la question, ici. Je pensais que, voyez-vous, pourquoi le Seigneur m’a ramené là. “Et tu le sais, tu ne le... Tu ne le sais pas. Tu es nu, misérable, malheureux, aveugle, et tu ne le sais pas.”

63 Avant d’en arriver là, je pourrais résumer ce que j’ai dit il y a quelques jours ici, dans un Message sur, je crois que c’était Le dieu de ce siècle, qui a aveuglé les yeux des gens, au point qu’ils adorent carrément le diable dans des services religieux. Est-ce que vous avez tous saisi ça? Vous l’avez tous compris? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.]

64 Et puis dans ce même Message, j’ai parlé de ce qu’une femme qui porte des vêtements immodestes, qui est indécente, au Tribunal du Jugement elle sera jugée comme une vulgaire prostituée. Ça semble bien étonnant.
Je vais vous brosser un petit tableau.

65 Voilà un avocat de la ville, un jeune homme, quelqu’un de bien gentil. Pour ce qui est de–de sa politique, j’imagine qu’il doit être aussi correct que les autres, sa politique. Et il sort avec une fille qui est très en vue. Ils tombent amoureux et ils se marient. Ils vont à toutes sortes de soirées et tout le tralala, et ils boivent ensemble. Finalement, elle... Il a une belle maison. Il habite dans un beau quartier. Il est bien considéré par les gens. Mais il... Tous les deux, ils boivent. Elle, elle met des shorts, elle se coupe les cheveux, elle se maquille, et tout, elle est très sexy, elle... une belle femme qui se montre. Et elle ne va jamais à l’église, jamais, aucun des deux.

66 Alors, voilà qu’une femme de l’église baptiste ou de l’église méthodiste emménage dans la maison d’à côté, elle et son mari. Maintenant, cette femme-là...

67 Disons qu’elle est méthodiste, parce que les méthodistes sont un peu plus portés sur la sainteté que les baptistes; tous, sauf les baptistes du Nouveau Testament qui eux croient à la sanctification. Mais, pour la plupart, les baptistes ne croient pas du tout à la sanctification, voyez. Ils ne croient pas à ça. Alors, disons qu’elle est méthodiste, parce qu’eux, ils croient à la sainteté.

68 Alors, une femme méthodiste emménage à côté de chez cette femme, dans la même rue. Et son mari à elle, il est... Disons qu’il est comptable, et, ou qu’il travaille pour un bureau. Et cette femme méthodiste, elle regarde l’autre femme.

69 Et quand cet avocat quitte la ville... Il s’appelle John; disons qu’il s’appelle John. Maintenant, ne faites pas de suppositions avec ça. Je ne fais qu’inventer des noms, là. Alors, il s’appelle John. Eh bien, avant, elle sortait avec Ralph. Et ça aussi, c’est un nom inventé, c’en est tous, voyez, c’est juste pour vous faire suivre l’histoire, pour vous donner le tableau.

70 Alors il arrive bien vite que dans une de leurs soûleries, Ralph l’embrasse de nouveau. Eh bien, la voilà tout enflammée, parce qu’elle est retombée amoureuse de Ralph, qu’elle pense. Alors, après un moment, Ralph et elle commencent à se voir. Et elle s’arrange pour que John n’y voie que du feu. Madame se croit très habile, parce qu’elle arrive à fricoter avec Ralph, tout en étant mariée avec John. Voyez, cette femme n’a même pas la moindre ombre de décence, et elle trouve ça tout à fait normal.

71 Mais cette femme méthodiste, elle est montée un cran plus haut. Elle, au moins, elle va à l’église, et elle trouve cette femme horrible. Eh bien, elle dit à son mari, quand il rentre : “Je vois cet homme entrer là et la rencontrer. Et quand John est parti quelque part travailler sur une cause, à Philadelphie ou quelque part, il l’emmène dans son roadster, et ils vont s’allonger sur la plage. Je les vois quand ils reviennent; des fois, ils ne tirent même pas les rideaux, il l’embrasse et il lui fait l’amour, et... Oh, c’est affreux”, qu’elle dit à son mari. “Oh, elle n’est rien d’autre qu’une vulgaire prostituée.” C’est vrai. Elle est pire qu’une prostituée, parce que c’est une femme mariée. Voyez? Et elle, cette femme, cette femme méthodiste, elle trouve ça affreux, elle ne va jamais à l’église.

72 Maintenant, cette femme méthodiste ne ferait jamais une chose pareille. Jamais de la vie. C’est une femme respectable. Autre chose : Elle ne toucherait pas une goutte de whisky, parce que l’église méthodiste, quatre-vingt-dix pour cent de leur programme, c’est la prohibition, contre le whisky, contre le whisky. Alors ils ont un programme de prohibition, et les gens de l’église méthodiste ne vivent pas plus haut que ce que leur église enseigne.

73 Mais cette même femme, cette femme méthodiste, elle sort, le soir, avec son mari, elle porte des shorts le dimanche, après l’école du dimanche. Elle se coupe les cheveux, elle met du rouge à lèvres, et elle fume même un peu.

74 Maintenant, selon la Parole de Dieu, ce sont toutes les deux des prostituées, mais celle-ci, elle est “nue, misérable, malheureuse, aveugle, et elle ne le sait pas”. Elles sont tout aussi coupables l’une que l’autre, car “un homme qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur”.

75 Et si cette femme, maintenant, elle disait : “Minute, là, M. Branham. Je vous ferai savoir que je ne suis pas une prostituée.” Ma soeur, peut-être que, si on mettait une Bible devant vous, vous poseriez la main dessus dans la Présence de Dieu, et vous prêteriez serment que vous avez été aussi fidèle, fidèle à votre mari que vous pouvez l’être. Votre corps appartient à votre mari, mais votre âme appartient à Dieu. Il y a un mauvais esprit qui vous a ointe. Sans ça, sinon, vous êtes... je peux vous prouver que vous êtes complètement folle.

76 Qu’est-ce qui serait arrivé à votre grand-mère si elle s’était promenée en short dans la rue? On l’aurait fait enfermer dans un asile de fous : elle était sortie sans mettre sa robe. Elle n’a pas toute sa tête. Si c’était comme ça à l’époque, c’est pareil maintenant.

77 Alors le monde entier est frappé de folie. C’est la folie générale. Et ça s’est infiltré si graduellement que les gens ne s’en rendent même pas compte.

78 Maintenant, est-ce que c’est une prostituée? Pas vis-à-vis de son mari, du voeu qu’elle a fait pour son corps. Mais, devant Dieu, elle a un mauvais esprit sur elle, un esprit de prostitution, qui la pousse à s’habiller comme ça. Et elle est dans l’âge de l’Église de Laodicée, et elle ne sait pas qu’elle fait ça. Cette femme innocente ne sait pas que Dieu va la juger comme une prostituée. Voilà.

79 Et essayez donc de le lui faire comprendre! Il n’y a pas moyen de lui dire. Il n’y a aucun moyen de le lui faire comprendre. La Bible dit : “Ils sont nus et ils ne le savent pas.”

80 Si vous lui disiez en face qu’elle est une prostituée, elle vous ferait arrêter. Elle le ferait. Je ne parle jamais de qui que ce soit en particulier. Je parle du péché. Je ne dis pas : “Cette église-là, monsieur Untel là, le pasteur Untel là, c’est un...” Non, non. Je dis là, que la doctrine qu’il y a là, voyez, le tout. Je ne nomme pas les individus. Ce n’est pas les individus. C’est le système dans lequel ils sont. C’est le système du monde.

81 Frère Georges Wright qui est assis ici, il a... Il a soixante-quinze ou soixante-dix-huit ans, je pense. Qu’est-ce que vous pensez qu’il serait arrivé si vous étiez allé voir Soeur Wright un jour, et qu’elle s’était tenue là en short? Oh, vous n’auriez jamais, vous auriez–vous auriez fait enfermer la pauvre femme. Vous ne l’auriez jamais épousée. Eh bien, si n’importe quel jeune homme aurait fait ça à l’époque, qu’il se serait passé la même chose. Eh bien, si c’était péché et si c’était mal à l’époque, c’est la même chose; mais les gens ont sombré dans la folie.

82 Je vais vous prophétiser quelque chose, juste avant que ça arrive. Le monde entier est en train de sombrer dans la démence, et ça va aller en empirant toujours, si bien qu’à la fin, ce sera une vraie bande de fous. Et c’est presque comme ça maintenant.

83 Est-ce que vous pouvez vous imaginer un homme qui roule tous feux éteints et du mauvais côté de la route; un “ricky”, un jeune homme, qui vient à peine, semble-t-il, de sortir du secondaire, et qui tue tout un groupe de gens. Et est-ce que ça les arrête? Un autre vient derrière lui, et il fait la même chose. Est-ce que vous pouvez imaginer qu’un jeune homme qui se... qui se respecte un tant soit peu irait sortir et se conduire comme eux, ils le font?

84 Est-ce que vous pouvez imaginer une jeune femme, dans sa fleur, belle, un beau physique, de belles formes, un beau profil, un beau visage, une beauté; et le fait même qu’elle est jolie montre qu’on est au temps de la fin. Voyez, elle a tout misé sur les apparences du monde, les choses du monde, au lieu de la beauté de la sainteté, de la douceur de l’âme. J’ai vu des femmes qui n’avaient pas grand-chose pour attirer les regards à l’extérieur, mais parlez-leur une fois, parlez avec elles pendant quelques minutes, elles sont vraiment authentiques, quelque chose d’attachant. Vous voyez, la beauté de l’extérieur, c’est du diable, c’est du monde.

85 Regardez les enfants de Caïn, comme ils sont tombés dans le panneau : “Quand les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, ils en prirent pour femmes”, et Dieu ne le leur a jamais pardonné.

86 Regardez, quand les femmes israélites avec–avec leurs mains calleuses et leurs cheveux raides comme des cordes; quand les fils de Dieu sont passés par le pays de Moab, et qu’ils ont vu les femmes coquettes de là-bas, toutes bien coiffées, bien arrangées, et avec la figure pleine de manucure ou de machin, là; quand ces fils de Dieu ont vu ces très belles femmes, un faux prophète a dit : “On est tous pareils.” [Frère Branham donne six coups sur la chaire.–N.D.É.] Et ils se sont mariés avec, et Dieu ne le leur a jamais pardonné.

87 Ils ont péri dans le désert. Chacun d’entre eux est mort là, sans espoir, sans Dieu, et ils sont Éternellement perdus; damnés à jamais, bien qu’ils aient vu la bonté de Dieu, bien qu’ils aient bu à la fontaine intarissable. Ils avaient bu au rocher frappé. Ils avaient vu le serpent d’airain accomplir des miracles. Ils étaient sortis du baptême de Moïse dans la mer. Ils avaient vu la main de Dieu. Ils avaient mangé de la nourriture d’Anges, et fait toutes ces choses. Mais ils s’étaient mariés avec les femmes de là-bas, ils s’étaient laissés prendre par elles, et ils s’étaient mariés avec elles. Ils n’avaient pas commis adultère, ils s’étaient seulement mariés avec elles; Dieu ne leur a jamais pardonné ça.

88 C’était la deuxième fois que ça arrivait. Maintenant, nous en sommes à la troisième fois, maintenant c’est plus trompeur que jamais.

89 Je sais que c’est dur. Et je me suis souvent questionné, dans tous les sens : Comment est-ce possible? Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que je sois si tranchant avec les gens? Pourquoi est-ce que c’est comme ça? Et pourtant, je peux voir que si ce n’était pas de Dieu, il n’y aurait personne, pas une seule femme qui resterait assise à m’écouter. Mais ils reviennent, parce qu’il y en a qui ont une petite ancre de Vérité là, qui savent que C’est vrai. Peu importe, ils savent que C’est vrai. Maintenant, regardez ce qui se passe. Je sais que c’est dur.

90 C’est comme si un docteur vous donne un remède, et que vous refusez de le prendre, alors ne dites pas que c’est la faute du docteur, si vous mourez. Et Ceci, c’est comme un remède. Pourquoi est-ce que certaines personnes n’arrêtent pas de dire que je suis un misogyne?

91 Vous voyez, rien qu’à regarder le comportement des femmes, je peux vous dire où l’église en est. La moralité des femmes, dans le monde, physiquement, c’est dans Laodicée : “Nus, misérables, aveugles, et ils ne le savent pas”, les–les gens, les femmes du monde. Et l’église est dans le même état. Voyez comme le naturel, c’est toujours le type du spirituel, chaque fois. Et, un jour, au Tribunal du Jugement...

92 Je sais que ce n’est pas populaire de dire ça. Et si un homme n’a pas été établi pour le dire, vous faites mieux de ne pas le dire, parce que vous vous feriez passer pour ce que vous n’êtes pas, et là, vous auriez des ennuis, c’est sûr.

93 Maintenant, remarquez. Des fois, on aurait vraiment dit que je tenais la bouche ouverte à une femme et que je lui versais le Remède dans la bouche; et ensuite, je mettais mes mains sur sa bouche, et elle Le recrachait chaque fois. Qu’en serait-il si un docteur faisait ça à un patient, et puis que le patient meure pour avoir refusé d’avaler le remède? Au Tribunal du Jugement, quand toutes ces choses, comme de se couper les cheveux, de porter des shorts, et...

94 Je suis seulement en train de construire. L’heure est proche où vous allez voir quelque chose se passer, où il va arriver quelque chose. Et toute cette toile de fond, ça n’a fait que poser le fondement d’un Message court et rapide qui ébranlera toutes les nations.

95 Pourquoi j’ai toujours rouspété après les femmes, c’est qu’il se préparait quelque chose qui allait mettre carrément le doigt dessus. J’ai eu beau essayer de leur dire ce qui est juste. Et je tenais la main comme ça, comme sur leur bouche, et elles Le recrachaient. Qui peut accuser le docteur, alors?

96 Qu’est-ce que vous allez dire, au Jour du Jugement, quand les voix mêmes qui se sont élevées contre ça vont repasser l’enregistrement en plein devant les gens? Comment est-ce qu’ils vont pouvoir y échapper, alors?

97 Elles vous Le recrachent entre les doigts. Vous en versez encore, et finalement elles secouent la tête et elles...?... elles repartent, elles ne veulent pas. Et, malgré tout, vous revenez à la charge, et vous En versez encore. Alors, à qui la faute? Pas au docteur, ni au Remède, mais à l’attitude de la personne. C’est exactement ça. Ce sera un jour terrible, un de ces jours, quand cette génération pécheresse et adultère se tiendra devant le Dieu Tout-Puissant.

98 Je vois mes années qui s’accumulent, mes épaules qui s’affaissent; et, je sais, trente ans ici sur cette estrade, oui, trente-trois ans ici, sur le terrain. C’est une longue vie, ça. Ça fait trente-trois ans de service. Mon seul regret, c’est de ne pas en avoir eu cent trente-trois. En effet, ceci sera la dernière occasion que j’aurai jamais, pendant que je suis ici, mortel, de prêcher l’Évangile. Que Dieu m’aide à rester aussi fidèle que possible à cette Parole, et à dire exactement ce qu’Il dit.

99 Qu’est-ce qui fait que cette méthodiste... Comment pourriez-vous jamais arriver à Le lui faire comprendre? Elle est là, dans l’âge de l’Église de Laodicée.

100 Maintenant, prenons la femme pentecôtiste. Elle ne devrait pas porter de shorts, de maquillage, ni se couper les cheveux, mais elle se permet de regarder la femme méthodiste de haut, en disant : “Regarde cette femme qui fait telle et telle chose!” Disons que la femme, elle ne porte pas de shorts, mais elle dit... et elle-même, elle a les cheveux coupés. Voyez?

101 Plus vous vous élevez en Dieu, plus ça a l’air rempli de péché, tout ça. Et des fois, en prière, vous pouvez vous imaginer, quand le Saint-Esprit vous élève dans une sphère, alors ça a l’air d’un chaos total. Alors, quand on redescend de là, on dirait qu’on est, que pour les gens on est un trouble-fête, qu’on est–on est une espèce de vieux grincheux. On est pris pour un fou, parce qu’on est là comme un vieux timbré, toujours en train de réprimander les gens. Mais s’il vous arrivait une fois de monter dans ces sphères, où vous êtes dans la Présence de Dieu (pas par l’émotion, mais en étant vraiment élevé par le Saint-Esprit), c’est tout écrit “ICHABOD”. La Gloire du Seigneur s’est retirée de tout l’attirail des dénominations. C’est vrai. Il n’y en a pas une qui soit dans le vrai.

102 Maintenant, je vais vous dessiner un petit cercle. Si j’avais un tableau... Mais je veux que vous regardiez bien, là. [Frère Branham dessine des cercles.–N.D.É.] Je vais faire un rond comme ça, et je vais faire un autre rond à l’intérieur de ce rond-là, ça fait deux, et puis je vais faire encore un rond à l’intérieur de ce rond-là. Ça fait trois ronds, trois cercles. Ça, c’est vous.

103 Ça, c’est Dieu. Dieu est Un dans une trinité, et sans trinité, Il n’est pas Dieu. Il ne peut pas se manifester autrement.

104 Et vous, en tant que personne, vous ne pouvez pas non plus être manifesté sans être composé d’une trinité, c’est-à-dire corps, esprit et âme. S’il vous en manque un, vous n’êtes pas complet. Voyez? Si vous n’aviez pas d’âme, vous ne seriez rien; si vous n’aviez pas d’esprit, vous ne seriez rien; si vous n’aviez pas de corps, vous seriez seulement un esprit, pas un corps.

105 Donc, Dieu est complet dans la tri-unité d’un Être, pas une tri-unité d’êtres, mais Un seul Être dans une tri-unité. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, c’est un seul vrai Dieu manifesté. Dieu!

106 Remarquez ici, attendez un peu, je–je crois que je l’ai lu il y a quelques minutes. Écoutez ça : Écris à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu :

107 Dieu est le Créateur. Alors, comment peut-Il avoir été créé? Mais ici il y a “le commencement de la création de Dieu”. Quand Dieu, l’Esprit, a été créé sous la forme d’un Homme, c’est Dieu qui était créé. Dieu le Créateur, qui devenait Lui-même une création. Dieu, qui a fait la poussière, qui a fait le calcium, qui a fait la potasse, la lumière cosmique, les pétroles, Il a rassemblé tout ça et Il S’est créé Lui-même, dans “le commencement de la création de Dieu”.

108 “L’Amen”, le final. Amen veut dire “ainsi soit-il”. “Le final de Dieu”, quand Dieu S’est rendu complet dans Sa création.

109 Maintenant, comment ça? “Personne n’a jamais vu Dieu, mais le Fils unique du Père est celui qui L’a fait connaître.” Vous comprenez?

110 Un petit instant; vous n’êtes pas pressés, dites? Prenons Colossiens, juste un instant. Je viens juste de... un passage de l’Écriture m’est venu à l’esprit. Prenons Colossiens, l’Épître aux Colossiens, au... je crois que c’est au chapitre 1. Je vais devoir vérifier, parce que ce n’était pas prévu. Alors, je vais... Avant, quand j’étais jeune prédicateur, je pouvais me rappeler ces choses [Frère Branham fait claquer ses doigts.–N.D.É.] tout de suite, mais comme je prends de l’âge, je ne peux plus. Commençons au verset 9, je crois. “C’est pour cela...” C’est Paul, qui parle aux Colossiens de Christ, de Qui Il était. C’est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et... demander que vous soyez remplis de toute la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, Pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres et croissant par la connaissance de Dieu, Fortifiés tous... par la puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Rendez grâces au Père, qui nous a capables... qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints... Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour,

111 Voilà, on y arrive maintenant. Regardez. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission du péché. Il est à l’image du Dieu invisible,...

112 Vous comprenez? Verset 15, Colossiens 1.15. ...le premier-né de toute la création.

113 Amen! Le quoi? “Le premier-né de toute la création.” Qu’il s’agisse des Anges, qu’il s’agisse de n’importe quoi; Il est le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses–été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, que ce soient trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.

114 Qu’il s’agisse de n’importe quoi; il n’y a aucun autre être! Remarquez : “Et dans... Et il est donc...” Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui.

115 Que ce soit Père, Fils, Saint-Esprit, quoi que ce soit, “Il est avant toutes choses”. “Avant toutes les choses qui sont dans les cieux, sur la terre, les visibles, les invisibles, n’importe quoi”, ce Fils de Dieu était avant toutes choses. N’est-ce pas vrai? Peu m’importe que ce soient des trônes, des dominations, quoi que ce soit; des trônes Célestes, des royaumes, quoi que ce soit dans les glorieuses dimensions surnaturelles de l’au-delà, dans les Éternités, où que ce soit; quoi que ce soit, des Anges, des dieux, quoi que ce soit, “Il est avant toutes choses”. Amen! Ne pouvez-vous pas Le voir? “Il était avant toutes choses, et elles ont été créées par Lui. Il...” Verset 17. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui.

116 Il n’y a rien que Lui qui peut faire marcher tout ça. Que ce soit Dieu le Père, Dieu le Saint-Esprit, que ce soient des Anges, des dominations, des autorités, des dignités, quoi que ce soit, toutes choses fonctionnent par Lui. “Toutes choses subsistent par Lui.” Il... Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement–il est le commencement, le premier-né d’entre les morts (c’est-à-dire qu’Il va ressusciter ceux qu’Il est venu racheter) , afin d’être en tout le premier.

117 “Afin d’être le premier”, vous savez ce que ça veut dire? Ça veut dire “au-dessus de tout”. Il est au-dessus de toutes les choses qui ont jamais été créées, chaque Ange, chaque être, chaque–chaque chose qui existe. Il est au-dessus de toutes choses. De quelle Créature s’agit-il? Qui cela peut-il être? Au-dessus de toutes choses! “En faisant la paix...” Voyons un peu, un instant. Préémi-... Car Dieu a voulu que toute la plénitude habitât en lui;

118 “Toute la plénitude de toutes choses.” Toute la plénitude de Dieu, toute la plénitude des Anges, toute la plénitude du temps, toute la plénitude de l’Éternité, tout habitait en Lui. C’est Lui, ça. Il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.

119 Voilà cet Être glorieux dont nous parlons : “Le commencement de la création de Dieu.”

120 Maintenant, maintenant, là, l’Église, Son but même, dans tout ça, c’était l’Église. Et comment est-ce qu’on entre dans cette Église? “Par un seul Esprit nous sommes tous baptisés dans un seul Corps”, l’Église, le Corps de Christ. Ça ne peut pas faillir.

121 Maintenant, voici comment ça se passe. Regardez bien ça, juste un petit schéma ici. [Frère Branham montre de nouveau son dessin des trois cercles.–N.D.É.]

122 Maintenant, cet homme extérieur, là c’est la chair. C’est ce qu’on regarde, ce qu’on voit. Et ce corps, il a cinq entrées. N’importe quel enfant qui sort du primaire comme moi sait qu’il y a cinq sens qui contrôlent le corps : la vue, le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe. Sans eux, on ne peut pas toucher le corps. C’est la seule manière d’avoir accès au corps : la vue, le goût, le toucher, l’odorat, l’ouïe; on voit, on goûte, on touche... Maintenant, ça, c’est le mauvais, à l’extérieur.

123 Et à l’intérieur de ça, il y a un esprit, c’est ce que vous devenez quand vous naissez sur terre et que le souffle de vie est soufflé en lui. Cet esprit a une nature mondaine, parce qu’il n’a pas été donné de Dieu, mais il a été (donné) permis par Dieu. Vous comprenez, là? Car chaque enfant qui naît dans ce monde “est né dans le péché, conçu dans l’iniquité, venu au monde en disant des mensonges”. N’est-ce pas vrai? Alors cette personne, là, à l’intérieur, c’est un pécheur dès le départ. Maintenant, mais...

124 Or, il a cinq entrées. Et ces cinq entrées... je ne sais pas si je pourrai toutes les énumérer maintenant. Quand... D’abord, je sais qu’il y a la pensée, la conscience, et l’amour, le choix... Non. La conscience, l’amour, le raisonnement... Il y a cinq entrées à l’esprit. Vous ne pouvez pas penser avec votre corps, vous devez penser avec votre esprit. Vous ne pouvez pas avoir une conscience dans votre corps. Il n’a aucune faculté mentale, votre corps n’en a pas; alors vous devez penser avec votre esprit. Vous devez raisonner. Vous ne pouvez pas raisonner avec votre être physique, parce que le raisonnement ne peut pas voir, goûter, toucher, sentir ou entendre. Le raisonnement, c’est quelque chose que vous pouvez faire dans votre esprit. Si vous êtes endormi ou si vous êtes parti, et que votre corps est là, mort, votre esprit, lui, il peut encore raisonner. Il y a cinq sens qui contrôlent cet homme intérieur. Et...

125 Maintenant, ce dernier homme, qui est l’âme, il n’y a qu’un seul sens qui le contrôle, et c’est le libre... le choix du libre arbitre, de choisir ou de rejeter.

126 Et la raison pour laquelle aujourd’hui, les gens... Maintenant, n’oubliez pas ceci, et vous–vous verrez ce que le Saint-... ce qu’est le signe initial du Saint-Esprit. Voyez?

127 Les gens peuvent vivre dans cet esprit. Ils dansent par l’esprit. Ils crient par l’esprit. Ils vont à l’église par l’esprit. Et ils peuvent tout à fait avoir l’onction du vrai Esprit de Dieu sur leur esprit, mais quand même être perdus et aussi possédés du diable que possible, avec cet esprit-là.

128 Et, regardez, c’est pour ça qu’on ne peut pas dire à cette femme, que de porter des shorts, c’est mal. On ne peut pas lui dire que de se couper les cheveux c’est mal. “Voyons, qu’est-ce que les cheveux ont à voir avec ça?” Eh bien, pour Samson, ça avait quelque chose à voir. Voyez?

129 “Quiconque ajoutera un seul mot à Ceci ou En retranchera un seul Mot...” Vous devez avoir un absolu quelque part.

130 Maintenant, mettons que je sois un–un–un–un baptiste, et que vous veniez me dire que je dois être–que je dois être baptisé au Nom de Jésus-Christ; c’est dans la Bible. Eh bien, je vous répondrais tout de suite : “Je vais demander à mon pasteur.”

131 J’irais voir le pasteur, et il dirait : “Oh, ça, c’était pour une autre époque, voyez. Oui, vous voyez, nous les baptistes, voici ce que nous croyons : nous croyons qu’on doit être immergés dans les titres de ‘Père, Fils, Saint-Esprit’. C’est comme ça que notre église l’a toujours fait. Depuis sa fondation par John Smith, c’est comme ça qu’on fait.” Eh bien, c’est ça votre absolu. “On s’en fiche pas mal, de ce que ce gars-là peut dire!”

132 Et si vous êtes méthodiste, et que le système, chez vous, c’est d’asperger, et qu’on vous dise que vous devez être immergé? Vous voyez ce que je veux dire? Vous allez voir le pasteur méthodiste, et lui, il va écrire à l’évêque pour lui demander, si un tel a dit telle et telle chose à ce sujet-là. “Mais nous, l’église méthodiste, nous avons été fondés il y a trois ou quatre cents ans, en Angleterre, par John Wesley, et Whitefield, et tous les autres là-bas, et Asbury. Et nous avons établi ce document, en suivant John Wesley, selon lequel on doit être aspergés, parce que c’est juste une émo-... une forme extérieure. Alors nous pensons que l’aspersion a tout autant de valeur que l’autre manière.” Si vous êtes un vrai... Si c’est l’église méthodiste qui est votre absolu, vous allez vous en tenir à ça, un point, c’est tout.

133 Si vous êtes catholique... et que je vous dise que ce n’est pas dans la Bible de ne pas manger de viande le vendredi, et toutes ces choses comme ça, et que “la Sainte Eucharistie, ce n’est pas une hostie, parce que c’est un Esprit”, et ainsi de suite. Alors vous allez voir le curé, et le curé dit : “Voilà, c’est écrit ici même dans notre document.” Si l’église est votre absolu, alors vous vous fichez royalement de ce que n’importe qui peut dire. C’est votre absolu.

134 Ô Dieu, fais que ceci entre bien! Pour moi, c’est tout faux. C’est la Parole de Dieu qui est l’absolu. Tout ce que cette Parole dit, c’est ça qui est vrai.

135 Maintenant, là-haut dans ces sphères, la seule façon pour vous d’être dans cet homme intérieur, là, il faut que vous soyez prédestiné. À cause de ce que vous étiez avec Dieu, vous êtes une partie de Dieu.

136 J’étais dans mon père. J’étais aussi dans mon grand-père, et dans le grand-père de mon grand-père. En semence, j’étais là.

137 Et j’étais en Christ. Vous étiez en Christ avant la fondation du monde. Il est venu racheter les Siens, les Siens qui étaient en Lui. Alléluia! Ses enfants, qui étaient en Lui!

138 Il n’est pas venu pour–pour sauver les enfants du diable. Eux ne connaîtront jamais Ça. Et ils sont si habiles dans leur connaissance intellectuelle que vous ne pourriez jamais rivaliser avec eux. Vous ne pouvez pas avoir le dernier mot avec eux. Mais c’est par la foi que vous Le voyez.

139 Maintenant, la science n’a pas besoin de foi. La science prouve ce qu’elle avance. Elle n’a pas besoin de foi.

140 Le prêtre catholique vous dira : “Regardez depuis combien de temps l’église catholique tient bon. Regardez depuis combien de temps elle résiste aux persécutions des païens.”
L’église méthodiste dira : “Mais, regardez depuis combien de temps...”

141 J’ai vu une église... parlez-moi d’une annonce hypocrite, hier sur la route en venant, que je l’ai vue. C’était écrit : “Église de Christ, fondée en 33 ap. J.-C.” Elle n’a même pas encore cent ans, vous voyez, cette dénomination. Oh! la la! “La doctrine des apôtres”? Ils n’en ont presque rien. Ce sont les sadducéens d’aujourd’hui; pas d’Esprit, pas de... Et on ne peut pas leur dire; on ne peut pas leur parler, on ne peut pas discuter avec eux.

142 C’est que nous, on va plus loin que le raisonnement. “Ne t’appuie pas sur ta propre intelligence.” La foi ne raisonne pas du tout. La foi le croit.

143 Ils disent : “Mais, voyons donc, pensez-vous vraiment qu’il faut qu’on fasse les choses qu’ils faisaient, dans le temps, là? Ça ne tient pas debout! Ça...”

144 Mais la Bible l’a dit. Je ne peux pas expliquer comment ça arrive, mais ça arrive. Dieu l’a dit. Alors on n’a pas à... Je ne peux rien vous dire là-dessus. La foi ne L’explique pas. Vous saviez ça? La foi Le croit, c’est tout.

145 Jésus a dit à Nicodème, du san-... du concile oecuménique de Son temps; il est venu vers Lui de nuit, il Lui a dit : “Maître, nous savons que Tu es un Docteur venu de Dieu, parce que personne ne pourrait faire les choses que Tu fais, si Dieu n’était pas avec lui.”

146 Il lui a dit : “En vérité, Je te le dis : ‘Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas voir le Royaume de Dieu.’”

147 Il a dit : “Moi, un vieillard, entrer dans le sein de ma mère, et naître?”

148 Il a dit : “Comment est-ce que Je pourrais te parler de choses Célestes, alors que tu ne veux même pas croire les choses terrestres?” Voyez?

149 Et puis un jour, Il a dit : “Si vous ne mangez la chair du Fils de l’Homme, et si vous ne buvez Son Sang, vous n’avez pas la Vie en vous-mêmes.” Il ne l’a pas expliqué.

150 Il y avait les apôtres et ceux de ce jour-là, eux étaient destinés à la Vie; Il le savait. Il a dit : “Tous ceux que le Père M’a donnés viendront. Tout ce que vous avez à faire, c’est de faire connaître Ma Voix; ils la connaissent, car Mes brebis connaissent Ma Voix.” Et une voix, c’est une parole exprimée. [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] “Ils le croient de toute façon. Ils n’ont pas besoin de prouver quoi que ce soit par la science, ou de demander l’avis d’un sadducéen ou d’un pharisien, ou de quoi que ce soit d’autre sur le sujet. Je l’ai dit, ils le croient. Car Mes brebis entendent Ma Voix.”

151 Et Ça, c’est la Voix de Dieu sous forme écrite, parce que Ça, c’est la révélation entière de Jésus-Christ, l’Ancien et le Nouveau Testament ensemble. Amen. Voilà.

152 Comment ça se fait? Vous direz : “Mais ce sont de braves gens. Qu’est-ce qui fait qu’ils...?” À cause d’une chose : Leur poteau d’attache, c’est une église. Et ici... Vous vous souvenez, dimanche passé, la semaine dernière; combien étaient ici et ont entendu ma prédication sur Les oints dans les derniers jours? Vous y étiez tous, je pense. Voyez, ils sont vraiment oints. Leur esprit est oint, dans cette deuxième dimension, là.

153 Maintenant, la première femme dit... Ah, elle, elle se fiche pas mal de ce que dit l’église, ou de ce que dit n’importe qui d’autre. C’est une fine mouche. Elle a été à l’université. Elle arrive à faire ça en cachette de son mari, alors elle se croit très maligne.

154 Et l’autre femme, elle, elle est “nue, aveugle, et elle ne le sait pas”. [Frère Branham frappe deux fois sur la chaire.–N.D.É.] Oh! c’est lamentable, mais c’est ça le tableau que la Bible nous en donne. Pourtant, elle va à l’église. Il vaudrait probablement mieux pour cette femme... Il vaudrait mieux pour cette femme... Elle mène une vie comme il faut, pure, là, il n’y a rien à redire. Dieu en jugera. Moi, je ne sais pas, je ne suis pas le Juge.

155 Je suis seulement le... responsable de ce qu’Il me montre. C’est ce qu’ont dit les apôtres : “Nous disons ce que nous savons, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu.” C’est tout ce dont je suis responsable. C’est tout ce dont vous êtes responsables.

156 Mais, vous voyez, prenez cette femme, là,... Où est-ce qu’elle a abouti, finalement? Voyez? Elle n’en a pas tenu compte. Elle a entendu, sans doute; bien des fois, elle a mis la radio. Souvent, la Voix de Dieu parlait. Eh bien, maintenant, vous voyez, elle entre dans une secte, là, un clan. Toutes les églises sont des clans. Toutes, c’est tout à fait vrai, ce ne sont que des clubs où on se rassemble entre adhérents. Et elle, elle va là, et ça lui convient parfaitement. Maintenant, si vous vous mettez à lui dire ce qu’elle doit faire, elle ne vous écoutera pas. Vous avez beau lui montrer dans la Bible, elle ne L’écoutera pas.

157 Maintenant, mon cher frère, ma chère soeur, je vais juste ajouter une ou deux petites choses avant de terminer. Il est moins le quart, l’heure de terminer, dans un quart d’heure.

158 Maintenant, écoutez, je voudrais vous poser une question. Pourquoi est-ce que cette femme-là ne peut pas le voir? Pourquoi? Pour ce qui est d’un adultère physique, envers son mari, elle n’est pas coupable; elle n’a rien à confesser. Elle est aussi pure que le jour où elle est née, aucun homme ne l’a touchée.

159 Je suis en train de faire un parallèle, là, entre la femme et l’église. Elle est aussi pure que quand elle est née. Eh bien, l’église est exactement dans cet état-là : comme quand elle est née; seulement elle est “née dans le péché, conçue dans l’iniquité, venue...”! Vous voyez ce que je veux dire?

160 Maintenant, dites-lui qu’elle a tort de se couper les cheveux, que c’est la Bible qui le dit; qu’elle a tort de porter ces shorts, que c’est la Bible qui le dit; elle vous répondra : “Foutaises.” Pourquoi? Son absolu n’est pas ici à l’intérieur, dans ce troisième homme, l’âme prédestinée et envoyée de Dieu; mais son absolu, c’est dans une organisation, là, dans quelque chose qui a été organisé par un homme, sans tenir compte de Ceci. Voyez?

161 Mais si la Parole de Dieu est à l’intérieur, dans cette âme, elle dira : “Amen! Je le vois.” Elle s’Y conforme. Maintenant, écoutez. C’est pourquoi l’homme qui est né de l’Esprit de Dieu...

162 Voyez, ici, c’est la chair, à l’extérieur. Maintenant, je parle à un auditoire mixte, mais je vous parle comme votre–comme votre pasteur, comme votre frère. Ici, c’est la chair, elle est faible, forcément... Une jeune femme marche dans la rue. Un jeune homme en pleine jeunesse passe par là; il a dix-sept, dix-huit, vingt ans, vingt-cinq, trente... Et voilà cette jeune femme qui arrive en se tortillant, en marchant sur des chaussures à talons hauts, ça dépasse par-devant et ça dépasse par-derrière, et avec une robe qui ne va pas plus bas que ça au-dessus du genou, ou un short. Saviez-vous que la Bible a dit qu’elle ferait ça? Vous savez, la Bible a dit qu’elle agirait comme ça, qu’elle serait impudique à ce point.

163 Est-ce que vous avez lu, dans le Reader’s Digest de ce mois-ci, que “les hommes et les femmes d’aujourd’hui, que les jeunes filles de vingt ou vingt-cinq ans ont leur ménopause”, que maintenant, le retour d’âge, le moment où on arrive à l’âge mûr, c’est entre l’âge de vingt et vingt-cinq ans, d’après la science. De mon temps, c’était vers les trente, trente-cinq ans. Du temps de ma mère, une femme n’avait jamais sa ménopause avant quarante ou quarante-cinq ans.

164 Qu’est-ce que c’est? C’est à cause de la science, et de la nourriture, des aliments hybrides qui ont perverti le corps humain au point qu’on n’est plus qu’un tas de–de–d’un amas de corruption. Eh bien, si le corps physique est corrompu, alors est-ce que les cellules du cerveau de ce corps ne le sont pas aussi? [Frère Branham donne quatre coups sur la chaire.–N.D.É.]

165 Maintenant, voyez comme l’Esprit suit par derrière. Et au Nom du Seigneur, il viendra un temps où les gens deviendront complètement fous. La Bible le dit. Ils crieront et ils hurleront, avec d’énormes choses hideuses dans l’imagination de leur esprit. Ce sont les radios et tout, les programmes de télévision, qui le produisent. On verra apparaître sur la terre des fourmis de la hauteur de quatorze arbres; on verra un–un–un oiseau voler au-dessus de la terre, avec des ailes de quatre ou cinq milles [six ou huit kilomètres] d’envergure; et les gens verront ça, ils crieront, ils hurleront et ils imploreront miséricorde. Mais ce sera les Fléaux. Attendez que je prêche sur ces Fléaux qui vont s’ouvrir.

166 Regardez ce que Moïse a fait dans le domaine physique, pas l’Esprit, quand Il a dit : “Moïse...” Dieu a dit à Moïse : “Va là-bas,” à Son prophète, “ramasse une poignée de poussière, jette-la en l’air et dis : ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, il viendra des mouches sur la terre.’” Il n’y avait pas de mouches. Tout à coup, ils voient quelque chose qui se met à bouger sur un buisson. Ils regardent ailleurs, et en voilà encore. Au bout d’un moment, il y en avait une telle épaisseur qu’on n’arrivait même plus à marcher à travers.

167 D’où est-ce qu’elles venaient? Dieu est le Créateur. Il peut faire ce qu’Il veut. Il est souverain. Il peut faire un–un oiseau dont les ailes vont–vont d’un bout à l’autre de la terre.

168 Il a dit : “Qu’il y ait des mouches qui couvrent toute la face de la terre.” Il n’y avait pas une seule mouche dans le pays. Mais, tout à coup, on a vu voler une mouche bleue. Et puis il y en avait huit, dix, douze... Et rapidement, on ne pouvait même plus marcher à travers. Dieu, le Créateur, tient Sa Parole.

169 Et il a étendu son bâton, sur l’ordre de Dieu, et il a dit : “Qu’il apparaisse des grenouilles, et qu’elles recouvrent la terre.” Et il est arrivé tellement de grenouilles qu’on en faisait des tas, ça puait partout; il y avait des montagnes de grenouilles de quarante à cinquante pieds [dix à quinze mètres] de haut. Il y en avait dans le placard de–de Pharaon. Il y en avait dans le... on soulevait le drap, on trouvait cinq cents grenouilles sous le drap, sous le lit, dans la bouffe. Partout où ils allaient, il y avait des grenouilles, des grenouilles, et encore des grenouilles. D’où est-ce qu’elles venaient? [Frère Branham donne quatre coups sur la chaire.–N.D.É.] Dieu, le Créateur, est souverain. Ce qu’Il dit, Il le fait!

170 Et Il a dit qu’on verrait des choses horribles sur la terre. “Des sauterelles avec des cheveux comme les femmes”, des cheveux longs, pour tourmenter les femmes qui ont coupé leurs cheveux. “Des dents comme des dents de lion, et un dard dans la queue comme les scorpions; elles tourmenteront les hommes pendant des mois.” Attendez seulement qu’on arrive à l’ouverture de ces Fléaux et de ces Sceaux, et de ces Sept Tonnerres, regardez ce qui arrivera. Oh, frère, vous faites mieux d’aller en Gosen pendant qu’il est encore temps d’aller en Gosen. Ne faites pas attention à l’extérieur, ici.

171 Voyez un peu. Voilà une jeune femme qui marche dans la rue en se tortillant; voilà un jeune homme qui s’amène, et ça attire son regard sur elle. C’est un membre d’église. Il est pentecôtiste. Il est ce qu’il est, quoi. Mais on voit bien vite qu’il n’a pas de poteau d’attache ici à l’intérieur. Elle lui dira : “Salut.” Il a les cheveux bouclés, un beau jeune homme aux épaules bien droites, peut-être qu’il a essayé de mener une vie droite. Elle s’avance vers lui, ça peut même être un prédicateur. Et bien vite...

172 Qu’est-ce que c’est? Ça, ici, le désir charnel; et pourtant l’esprit, là à l’intérieur, il est oint, et lui dit : “Ne le fais pas, ne le fais pas.” Mais qu’est-ce qui va se passer? Il n’en tiendra pas compte, et il va se laisser prendre au piège, et voilà. Bien vite, il sera là, en train de chercher à sortir avec elle. Il est coupable d’avoir commis adultère, qu’il la touche ou non.

173 Mais un vrai fils de Dieu né de nouveau! Amen! Vous ne pouvez pas y arriver tout seul. C’est absolument impossible pour un–un homme en pleine santé de passer devant une fille comme celle-là sans qu’il se passe quelque chose. Mais quand il y a Quelque Chose à l’intérieur, ce petit Quelque Chose ici, qui est né de nouveau!

174 Cet homme peut avoir crié, parlé en langues, sauté, dansé, et tout le reste, oint de l’Esprit; il peut avoir accompli tous les signes et les miracles que Dieu a promis là-dedans, par Son Esprit! [Frère Branham donne trois coups sur la chaire.–N.D.É.] Jésus a dit : “Plusieurs viendront à Moi ce jour-là, en disant : ‘Seigneur, n’ai-je pas prophétisé en Ton Nom? N’ai-je pas chassé des démons en Ton Nom? N’ai-je pas...’ Il a dit : ‘Retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité.’” L’iniquité, c’est quoi? C’est quand vous savez ce qu’il faut faire et que vous ne le faites pas. “‘Retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité; Je ne vous ai même pas connus.’”

175 Mais à l’intérieur de cet homme, si cette petite attache est là, cette Semence de Dieu qui a été prédestinée avant la fondation du monde; peu importe ce qui peut arriver, elle le retient. Elle ne bougera pas de là.

176 C’est pour ça que cette femme, là, elle met des shorts. Elle est considérée comme une prostituée, exactement comme celle qui commet l’acte. Voyez? Elle ne sait pas que cet esprit... Par quoi est-ce qu’elle sait? Par son absolu.

177 Qu’est-ce qu’un absolu? C’est le dernier mot. L’absolu, c’est l’amen. C’est la fin de toute contestation, votre absolu.

178 Et si votre église, une église pentecôtiste, vous dit que “les cheveux longs et tout ça, c’est du fanatisme. C’est une vraie roue de secours, ce chignon”, et ainsi de suite, ce genre de choses, l’homme qui vous dit ça est possédé du diable.

179 Car la Parole de Dieu dit : “Il est honteux pour une femme de se couper les cheveux : elle déshonorerait son chef.” Si elle déshonore son mari, et son mari, c’est l’Église, et l’Église, c’est Christ, alors elle est une infâme prostituée religieuse; nue, et elle ne le sait pas. Nue! La Bible ne dit-elle pas que “le voile de la femme, ce sont ses cheveux”? Sa chevelure ne lui a-t-elle pas été donnée comme voile?

180 Un jour, là-bas au Tribunal du Jugement! J’ai essayé de vous faire ingurgiter le Remède, et de Le retenir avec mes mains, et vous L’avez aussitôt recraché entre vos doigts. Mais, un jour, Dieu les jugera. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Ce n’était pas un tas de stupidités, ni une espèce de vieux fou dans tous ses états. Ce n’est pas ça. En effet, c’est la Parole du Seigneur.

181 Et un vrai, un authentique Chrétien, va s’aligner sur cet homme intérieur, sur cet Esprit qui était là-bas au commencement, et qui est la Parole.

182 Comme Lui était la plénitude de vous tous, vous étiez en Lui là-bas au Calvaire. Il savait d’avance que vous seriez ici. Il a seulement montré ce qui allait se passer. Et vous étiez en Lui; vous êtes morts avec Lui. Vous êtes morts à votre orgueil, vous êtes morts à vos façons de faire, vous êtes morts au monde. Quand Il... Vous êtes morts avec Lui au Calvaire, et vous êtes ressuscités avec Lui quand Il est ressuscité le troisième jour. [Frère Branham a donné trois coups sur la chaire.–N.D.É.] Et parce que vous l’avez accepté, maintenant vous êtes assis dans les lieux Célestes en Jésus-Christ. Alléluia!

183 Voilà. C’est cet homme intérieur. C’est cet intérieur qui ponctue la Parole, qui s’accroche à la Parole, quoi qu’il arrive. C’est plus fort que vous. J’ai appris ça il y a bien des années.

184 Mon bébé était là en train de mourir. Ma femme était là, dans... à–à la morgue, embaumée et préparée. Ils m’ont fait venir, Sharon était en train de mourir. C’est la tentation la plus forte que j’aie jamais eue de ma vie. J’avais à peu près vingt-cinq ans. Je suis allé là-bas, et Billy Paul était à l’article de la mort.

185 Le docteur Sam est venu, il m’a dit : “Bill, je ne crois pas qu’on arrivera à sauver Billy. Et je...” Il a dit : “Il est vraiment très malade.” Il m’a dit : “Bill, ça me fait tellement de peine pour toi.” Il a passé son bras autour de mes épaules.
J’ai dit : “Doc, je n’ai plus aucune force.”

186 Au bout de quelques heures, je l’ai appelé; mon bébé, Sharon. Je l’avais amenée là-bas en vitesse, il... pour la voir en proie à des spasmes, sans arrêt. Ils lui ont planté une aiguille dans la colonne, une ponction, ils ont fait l’analyse : méningite tuberculeuse. C’est tout.

187 Je me suis frayé un chemin jusqu’à l’hôpital, j’ai arrêté mon vieux camion là-bas, je suis descendu, et je m’en allais vers la chambre. Et voilà Sam qui arrive dans le couloir, son chapeau à la main, en train de pleurer. Il a passé son bras autour de mes épaules et il m’a dit : “Viens, Bill, on s’en va.”
J’ai dit : “Qu’est-ce qu’il y a?”
Il m’a dit : “Tu ne peux pas la voir.” Il a dit : “Elle est en train de mourir, Bill.”
Et j’ai dit : “Non, Sam! pas mon bébé!”

188 Il a dit : “Oui.” Il a dit : “Ne la réclame même pas, Bill.” Il a dit : “Si elle s’en sortait, ce serait avec des séquelles.” Il a dit : “Elle resterait invalide, elle en garderait des séquelles toute sa vie.” Il a dit : “Elle a la méningite. Ne t’approche pas d’elle, tu–tu ferais mourir Billy, en faisant ça.”
J’ai dit : “Sam, il faut que je la voie.”

189 Il m’a dit : “Tu ne peux pas, Bill. Je–je te le défends. Tu sais combien j’ai d’estime pour toi, tu es mon copain et tout,” il a dit, “j’ai beaucoup d’estime pour toi,” il a dit, “et je te crois, Bill,” il a dit, “mais ne va–ne va surtout pas vers ce bébé.” Il a dit : “Si tu le fais... Elle a une méningite.” Voyez? Il a dit : “Dans quelques minutes, elle sera partie, et”, il a dit, “tu pourras... On va l’enterrer.” Il m’a dit : “Bill, ça me fait tellement de peine pour toi.”

190 Il a appelé–appelé une infirmière pour qu’elle m’apporte un genre de médicament. Il disait : “Je ne sais pas comment cet homme arrive à tenir encore debout.”

191 Je suis resté là un moment. Il m’a fait apporter le médicament. Je me suis assis, dans le couloir. Il a dit : “Assis.” Et l’infirmière l’a apporté, elle m’a dit : “Buvez ça, Frère Branham.”

192 Je lui ai dit : “Merci. Vous n’avez qu’à le poser là en attendant.” Quand elle est partie, j’ai versé ça dans le crachoir, et j’ai reposé le verre.

193 J’étais là : “Oh, Dieu! Mais qu’est-ce que j’ai fait? Tu es un Dieu bon. Pourquoi est-ce que Tu l’as laissée mourir, l’autre jour, pendant que je tenais ses deux petits bras comme ça?” Je Le suppliais pour elle. “Pourquoi Tu l’as laissée partir? Billy est là, en train de mourir; et la voilà elle aussi, là, en train de mourir. Mais qu’est-ce que j’ai fait? Dis-moi! Oh, je ferais aussi bien de partir avec eux.”

194 J’ai ouvert la porte, il n’y avait pas d’infirmière. Je me suis glissé dans le sous-sol. C’était avant qu’ils arrangent l’hôpital. Des moustiquaires, il n’y avait presque pas de moustiquaires aux fenêtres, et les mouches allaient sur ses petits yeux. Ils lui avaient mis un petit bout de mousseline de moustiquaire, comme on appelle ça, de tulle sur le visage. J’ai chassé les mouches. Elle était étendue là. Ses petits yeux, elle souffrait tellement qu’elle en louchait.

195 Alors Satan est venu tout près de moi, là, et il m’a dit : “Tu as dit qu’Il est un Dieu bon, hein?”
J’ai dit : “Oui, c’est ce que j’ai dit.”

196 “Tu as dit qu’Il guérit, hein? Dans ce cas-là, comment ça se fait que ton père est mort là dans tes bras, pendant que tu priais, il était pécheur, et tu priais pour qu’il ait la vie? Comment ça se fait que ton frère est mort dans les bras de ton autre frère, là-bas, pendant que tu étais à la chaire en train de prêcher, il y a quelques semaines?” Il m’a dit : “Alors, pourquoi est-ce qu’Il ne t’a pas répondu? Tu disais qu’Il t’aimait, et qu’Il t’avait sauvé.”

197 Il ne pouvait pas me dire que Dieu n’existait pas, parce que je L’avais déjà vu. Mais il me disait qu’Il ne se souciait pas de moi.

198 Il m’a dit : “Ta femme est étendue là-bas. Tes bébés vont bientôt y être aussi. Ton papa est enterré. Ton frère est enterré. Et là, ta femme va être enterrée, demain. Et voilà ton autre bébé qui est en train de mourir. C’est un Dieu bon? Hein? Il guérit?” Il m’a dit : “Tu t’es vraiment rendu ridicule!”

199 Qu’est-ce qui se passait? De... ça agissait de l’extérieur, sur ce premier homme, là.

200 Il m’a dit : “Écoute, Tu sais, quand tu étais, il y a quelques années, il y a deux ou trois ans, avant que tu acceptes Ça, tu étais bien considéré parmi les gens. Tu menais une vie pure et droite. N’importe quelle fille de la ville qui voulait sortir n’avait pas peur de sortir avec toi, parce qu’avec toi, elles se sentaient respectées.” Je pourrais me tenir devant n’importe laquelle d’entre elles. Je n’en ai jamais insulté une seule, je n’ai jamais rien dit. Qu’elle se mette à mal se conduire, je la ramenais tout de suite chez elle. “Et les gens t’appréciaient. Mais aujourd’hui, qu’est-ce que tu es? Un fanatique religieux!”

201 “C’est vrai, c’était comme ça.” Vous voyez comme tout ça travaillait de concert? L’extérieur, l’esprit qui raisonnait, tout ça travaillait en même temps. “C’est vrai, Satan.
– Et tu dis qu’Il guérit?
– Oui. Oui-oui.

202 – Et toi qui suppliais et qui pleurais, et les gens te disaient que tu te trompais, que tu étais en train de faire fausse route. Ta propre église t’a mis à la porte, à cause de Ça. Ta propre église baptiste là-bas, ils t’ont mis à la porte, justement à cause de Ça.
– Ouais.

203 – Ton père est enterré, ton frère est enterré, ta femme est là, prête à être enterrée. Et ton bébé aussi, dans une quinzaine de minutes il sera mort. Et Il guérit, hein? La chair de ta chair; Il n’aurait qu’un seul mot à dire, et ton bébé vivrait. ‘Il guérit’, que tu as dit, hein? Les gens ont essayé de te parler. Le prédicateur t’a dit que ça ne tournait pas rond là-dedans, que tu étais complètement cinglé, que tu étais devenu un fanatique religieux. Et Tu dis qu’Il t’aime. Est-il possible qu’Il t’aime?

204 Et comme tu as pleuré pour ton papa! Comme tu as jeûné, soir après soir. Et quand tu... le jour, il fallait que tu pries pour arriver à grimper à un poteau, au travail. Et Il l’a laissé mourir pécheur, dans tes bras.

205 Et ta femme, quelle femme admirable, et tu l’aimais tant!” La mère de Billy, beaucoup d’entre vous vous souvenez de Hope. “C’était une jeune femme si gentille! Et comme vous étiez heureux dans votre petite maison, là-bas, avec pour environ sept ou huit dollars de meubles, ce que vous aviez comme meubles. Mais tu l’aimais, et tu... et vous vous aimiez. Et tu as prié pour d’autres, et par une sorte d’émotion mentale, ils se levaient, ils marchaient, et ils disaient qu’ils étaient guéris. Mais maintenant ta propre femme, la voilà morte, depuis deux jours maintenant, elle est là, chez l’entrepreneur de pompes funèbres Scott & Combs. Il guérit, hein?

206 Et ton petit garçon, Billy Paul, à l’article de la mort, à dix-huit mois. Et ta petite fille de huit mois, elle est ici en train de mourir d’une méningite. Tu as prié, et Dieu a tiré les rideaux, Il a dit : ‘Tais-toi! Je ne veux rien savoir; rien entendre, rien!’ Il t’a tourné le dos. C’est un Dieu bon, hein? Il t’aime, hein? Toutes les filles que tu as fréquentées, tous ceux qui étaient autrefois tes camarades, et même tes meilleurs amis, ils t’ont quitté, parce que tu es un fanatique religieux.”

207 Tout ce qu’il me disait là, c’était la vérité. Tout ce qu’il disait, c’était parfaitement logique, voyez, ici. À ce moment-là, j’étais sur le point de dire : “Eh bien, si c’est comme ça qu’Il fait, alors je ne Le servirai pas.”

208 Et comme je me disais ça, Quelque Chose est venu d’ailleurs, du plus profond de l’intérieur, et m’a dit : “Mais, qui es-tu, d’abord? Le Seigneur a donné, et le Seigneur a repris.” Voyez, c’est cet homme intérieur. Lui, il ne raisonne pas du tout.

209 J’ai repensé au passé, et je me suis dit : “Comment est-ce que je suis venu sur terre? Je viens d’une bande d’ivrognes. Comment est-ce que j’en suis arrivé ici? Qui m’a donné la vie? Qui m’a donné ma femme? Qui m’a donné ce bébé? D’où est-ce que ma femme est venue? D’où est-ce que ma vie est venue?” J’ai dit : “Qu’Il me tue, j’espérerai quand même en Lui!”
J’ai dit : “Arrière de moi, Satan!”

210 J’ai posé ma main sur le bébé. J’ai dit : “Sharon, ma chérie, je vais te déposer dans les bras de ta maman dans quelques minutes, quand les Anges de Dieu viendront t’enlever, mais un jour papa te reverra. Je ne sais pas comment ça va se passer, ma chérie, je ne peux pas te le dire; là, Il me tourne le dos, Il ne veut même pas m’écouter pour toi.”

211 Il a laissé mourir ma femme, pendant que je lui tenais les mains, que je pleurais pour elle. Et mon papa, il est mort dans mes bras, la tête sur mon bras, ici, en me regardant, en cherchant à reprendre son souffle. Et j’ai prié aussi fort que j’ai pu. Comment est-ce que je pourrais retourner devant les gens prêcher la guérison Divine? Comment est-ce que je pourrais prêcher qu’Il est un Dieu bon, quand Il a laissé mon propre papa mourir pécheur? Comment est-ce que je pourrais prêcher ça? Je ne sais pas comment, mais je sais qu’Il a raison.

212 La Parole de Dieu ne faillira jamais. Elle vaincra, quoi qu’il arrive. Alors j’ai su qu’il y avait Quelque Chose de plus profond que tous les raisonnements, Quelque Chose de plus profond que toutes les émotions, que toutes ces choses-là. Il y avait un homme intérieur, et lui, il a tenu bon à ce moment-là. Rien d’autre n’aurait pu tenir. Toutes les raisons, tout pouvait démontrer, il y avait là toutes les preuves que C’était faux, que j’étais dans l’erreur. Mais la Parole de Dieu, qui avait été prédestinée avant la fondation du monde, Elle a tenu bon, à l’intérieur.

213 J’ai senti un léger Souffle traverser la salle. Son esprit est allé rencontrer Dieu.

214 Frère, soeur, je vais vous dire : Il n’y a rien d’autre que ça. N’essayez pas de raisonner la chose. N’essayez pas d’avoir les cheveux longs parce que c’est moi qui l’ai dit. N’essayez pas de faire toutes ces choses seulement parce que, dans la chair. N’essayez pas de le faire juste pour être à la hauteur. Mais attendez devant le Seigneur, jusqu’à ce que Quelque Chose, tout au fond, à l’intérieur!

215 Il y en a beaucoup parmi vous qui s’imaginent que puisque vous avez les cheveux longs, ça veut dire que vous irez au Ciel. Pas forcément. Il y en a beaucoup qui s’imaginent que si on est une femme de bonne conduite, alors on va au...?... Pas forcément. Il y en a beaucoup qui s’imaginent que, parce que leurs églises, qu’ils appartiennent à ceci, à tel grand regroupement, avec d’éminents docteurs en théologie. Ça ne veut pas forcément dire ça. Vous voyez?

216 Il y en a beaucoup qui s’imaginent que, parce qu’ils parlent en langues, ils ont le Saint-Esprit. Pas forcément. Bien que le Saint-Esprit parle en langues, c’est sûr. Mais tant que ce vrai Saint-Esprit authentique n’est pas là à l’intérieur pour s’aligner sur chaque Parole! Si ce Saint-Esprit en vous, qui vous fait parler en langues, regarde là, et qu’il n’est pas d’accord avec le reste de la Parole, alors ce n’est pas le bon esprit. Voyez?

217 Ça doit venir de l’intérieur, qui est la Parole depuis le commencement. “Au commencement de la création de Dieu”, quand Dieu a commencé à créer, à vous amener à l’existence, vous voyez. Là-bas, vous avez commencé en tant que semence, et vous en êtes arrivés là où vous êtes maintenant. Et alors, vous étiez tous en Christ. Et puis, quand Christ est mort, Il est mort pour vous racheter tous. Et vous êtes une partie de cette Parole-là! Alors comment... La Bible, tout entière! “Précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là.” “Il ne disparaîtra pas un seul iota ou un seul trait de lettre.” Comment donc pourriez-vous, vous qui êtes une partie de cette Parole, ne pas être d’accord avec le reste de la Parole, ou avec une portion quelconque de la Parole?

218 Que Dieu vous bénisse. J’ai dépassé l’heure maintenant. Je ne voulais pas le faire, vous retenir si longtemps. Je regrette de vous avoir retenus; je ne regrette pas ce que j’ai dit.
Nous sommes tout à la fin de quelque chose, mes amis.

219 Vous tous ici, je pense, vous êtes tous membres de cette assemblée. Je ne suis pas assez souvent ici pour savoir quels sont ceux qui sont membres. Je suppose que vous venez tous ici régulièrement. Je voudrais vous raconter quelque chose qui est arrivé. Est-ce que vous voulez bien me donner encore, disons, six minutes? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.]

220 Est-ce que monsieur le pasteur O. Walker, là, de l’Oregon, est ici, lui qui était avec nous ce–ce dimanche où j’étais là? Est-ce que quelqu’un en a entendu parler? C’était quelque chose d’étrange, d’extraordinaire.

221 Quand je suis arrivé ici, il y avait tellement de gens, je–j’avais... j’avais toute une pile d’entretiens, et ils étaient tous justifiés : leur fils, enfants, mariés, ivrognes et–et différentes choses, des choses qui justifiaient toutes un entretien. Il aurait fallu que je voie chacun d’eux. Mais je n’arriverais pas à faire tout ça. Alors, je vous remets à Dieu, je pose les mains dessus et je prie. Je dis : “Ô Dieu, je–je n’arriverais pas à le faire. Touche-les, Seigneur, fais... Toi, Tu peux y arriver. Je prie pour chacun d’eux.”

222 Billy m’a appelé. Je venais d’arriver avec Frère Banks. Il m’a dit : “Papa, si tu...”

223 Écoutez, des fois je vois des gens qui passent en voiture là, dans la rue, et qui regardent vers la maison. Et moi, je les regarde et je les salue de la main, comme ça, et ils–ils vont presque détourner la tête. Je ne veux pas que vous fassiez ça.

224 L’autre jour, quand ils achetaient cette maison pour que j’y habite, là-bas à Tucson, il y avait une maison là-bas que Frère Tony voulait m’acheter, et qui coûtait trois ou quatre fois plus cher que celle-là. Il était même prêt à payer plusieurs milliers de dollars de sa poche. Mais la seule façon d’entrer là, un gardien était posté à l’entrée. Un grand... C’est une annexe, là. Mais... Et les gens qui habitent là, pour les voir, il vous faut une autorisation écrite, alors le gardien les appelle pour leur demander s’ils sont d’accord de vous laisser entrer.

225 Je lui ai dit : “Tu me verrais, moi, alors que j’ai des frères et soeurs qui viennent pour me voir, qui veulent me serrer la main et demander à Dieu de me bénir, est-ce que tu me verrais, moi, m’en aller là-dedans, Tony?”
Il m’a répondu : “Eh bien, vous devez...”

226 Je lui ai dit : “Tony, comme ils font, l’assemblée, et tout, qu’ils gardent une certaine distance entre moi et les gens,” j’ai dit, “c’est à cause de ceux qui veulent me dicter ce que je dois faire.”

227 Ils, ils disent : “Le Seigneur m’a dit. Alléluia! Je ne partirai pas d’ici. Gloire à Dieu! Le Seigneur m’a dit que vous devez venir faire une réunion chez nous, dans notre groupe. Oui monsieur, gloire à Dieu! Le Dieu me l’a dit. Si vous ne le faites pas, Frère Branham, vous êtes rétrograde, ça, c’est sûr.” Et moi, qui suis là, en train d’essayer d’étudier, voyez. C’est pour ça, vous voyez. Et bien des braves gens sont empêchés d’entrer, à cause de ça.

228 C’est comme quand un homme va chasser sur le domaine d’une ferme. Un fermier lui dit : “Allez-y, vous pouvez chasser.” Et alors vous y allez et vous abattez une de ses vaches; un lapin passe sous la vache, et vous tirez sur le lapin quand même. Vous piétinez la clôture, au lieu d’aller jusqu’au poteau et de grimper par là, comme un homme honnête devrait le faire; vous escaladez la clôture et vous la démolissez, là. Voyez? Alors il dira : “Je vais mettre une interdiction d’entrer!” Je ne–je ne peux pas lui reprocher ça du tout, pas du tout. Mais qu’est-ce qu’il fait? Il empêche le chasseur honnête de passer. C’est toujours comme ça. C’est le mal qui empêche le bien d’avoir le dessus. Toujours.

229 Mais ces gens sont, il y en a des milliers qui sont vraiment dans le besoin, et qui sont bienveillants, des gens pleins d’amour, remplis de la grâce de Dieu.

230 Et c’est ce qui arrive ici, que des gens viennent comme ça. On ne veut pas, on ne veut pas de ça, non.
Mais cet homme est arrivé...

231 Billy m’a dit : “Dépêche-toi de venir, papa.” Il a dit : “Il y a Mme Waldorf qui est là avec des gens, quelqu’un qui est en train de mourir; il faut que tu les voies tout de suite.” Alors je me suis dépêché de venir ici.

232 Quand je suis arrivé, ils m’ont dit : “Ici, il y a seulement un homme, qui dort là-bas, à côté, là, sur le côté, sur un coussin tous les jours, sur le côté du bâtiment.” Il a dit : “Il veut que tu pries pour lui.”
J’ai dit : “D’accord.” J’ai dit : “Je le ferai entrer.” Je suis venu.

233 Il y avait, je crois, une Cadillac, là, derrière, un genre de grosse voiture. J’arrivais, et... Cet homme m’a dit : “Bonjour, monsieur.” Il ne me connaissait pas.

234 Je suis entré. Et Soeur Waldorf, la pauvre, elle est entrée. Vous savez, elle était...

235 Vous connaissez son histoire, n’est-ce pas? Voilà, elle avait le cancer, elle était morte dans la ligne de prière, à peu près une heure avant que j’arrive jusqu’à elle. Son docteur était venu, il avait montré... Il y a environ dix-huit ans de ça, un cancer du coeur, voyez, et elle est en vie aujourd’hui. Maintenant elle habite dans l’Arkansas.

236 Et à l’époque, elle était à Phoenix. Elle m’a dit : “Frère Willie, je n’aurais pas voulu arriver comme ça, mais”, elle a dit, “je n’avais pas d’endroit où rester. Je ne voulais pas... Ils disaient, que ces gens, que cette femme va mourir, Frère Willie.”

237 Elle m’a dit : “J’aurais voulu arriver avec une petite offrande à la main pour vous, Frère Willie,” elle a dit, “mais je ne pouvais pas. Mais j’ai fait de la gelée de mûres.”

238 Oh, quand je suis entré là et que j’ai vu ces petits pots de gelée qu’elle avait posés là, je... pour moi, c’était trop sacré pour que je puisse en manger. Voyez? Cette brave mémé, d’environ soixante-dix ans. Je lui ai dit : “Soeur Hattie...” Je–je ne pouvais pas refuser. Non. Jésus a vu cette veuve mettre trois cents, et Il–Il–Il l’a laissée faire. Voyez? Non. Dieu la récompensera pour ça. Oui.

239 Et alors le Seigneur a guéri cette femme, Il l’a guérie de tout ce qu’elle avait, Il a révélé à son pasteur ce qu’il, ce qu’elle, qui le préoccupait, ce qu’il devait faire, autre chose. Et, oh, ils sont tous sortis en criant de joie.

240 Alors Billy est entré, et il m’a dit : “Papa, cet homme est parti. Je ne peux pas...”
Je lui ai dit : “C’est qui dans la voiture, là-bas?”

241 Il a dit : “Oh, ça, c’est un type qui est venu de l’Oregon, il dit qu’il a eu un genre de songe. Et je lui ai dit : ‘Je ne voudrais pas vous donner de faux espoirs. Il y en a déjà trois cents qui attendent.’” Et il a dit : “Je lui ai dit : ‘Mettez le songe sur papier. J’en ai une pile haute comme ça, déjà. Je vais le mettre avec les autres.’”
Je lui ai dit : “Fais-le entrer. Donne-lui cinq minutes.”

242 Eh bien, dès que cet homme est entré; cinq minutes? Il m’a dit : “Je suis le pasteur Walker,” je pense que c’est comme ça qu’il s’appelait, “de l’Oregon.” Je pense qu’il faisait partie d’une des dénominations, je ne sais pas, presbytérien, presbytérien quelque chose.

243 Il m’a dit : “Je vous ai rencontré il y a une vingtaine d’années. J’étais descendu à Grants Pass, où vous...” Ou... ce n’était pas Grants Pass, là-bas, j’ai oublié comment ça s’appelle. Il m’a dit : “Dans toute la région, ça faisait les gros titres des journaux tous les matins. Tout le monde était au courant.” Il a dit : “Je n’ai même pas pu entrer dans le bâtiment où vous étiez, mais je vous ai vu entrer. Et un jour, dans la rue, je me suis avancé vers vous.” Il a dit : “Il y avait quatre ou cinq hommes autour de vous, et je vous ai serré la main. Et vous... je vous ai dit que j’étais Frère Walker, et vous m’avez dit qui vous êtes.” Il a dit : “On a échangé quelques mots, puis les trois ou quatre hommes forts qui étaient avec vous vous ont fait avancer.” Il a dit : “Je n’étais pas de ceux qui vous critiquaient, et je n’étais pas non plus pour vous.” Il a dit : “Je ne comprenais pas, c’est tout.”

244 Il m’a dit : “Ça a duré encore quelques années, et après quelque temps,” il a dit, “je... un homme m’a demandé de venir écouter des bandes, il y a environ trois ans de ça.” Et il a dit : “Cet homme passait les bandes. Et là,” il a dit, “je l’ai entendu parler.” Et il a dit : “Cet homme-là, il croyait que vous êtes un–un prophète. J’ai dit, j’ai dit à cet homme : ‘Dans ce rayon-là, je ne m’y connais pas; ça se pourrait, pourquoi pas?’”

245 Alors il a dit : “Après ça, un autre homme s’est installé dans notre ville, il a fait une réunion, je l’ai rencontré. Et il disait : ‘Je suis le prophète de Dieu pour ce jour-ci.’”

246 Il lui a dit : “‘Mais, vous êtes combien, à la fin?’ Il a dit : ‘Je–je–j’ai entendu qu’un homme ici, qui écoute des bandes, dit : “William Branham, là-bas dans l’est, est le prophète pour ce jour-ci”, et tout ça.’”

247 Il a dit : “Cet homme...” Je ne vais pas mentionner son nom, parce que ce ne serait pas bien de le faire ici, vous voyez. “Il a dit : ‘William Branham, je le connais,’ il a dit, ‘mais sa Doctrine est complètement fausse.’ Il a dit : ‘Ce n’est pas un pentecôtiste, il ne croit pas au signe initial.’ Et il a dit : ‘Autre chose, il dit qu’il y a des grands et des petits prophètes. Ça, ça n’existe pas.’ Il a dit : ‘On est prophète ou on ne l’est pas, c’est tout.’”

248 Il a dit : “‘Écoutez, monsieur, je suis... je ne dis pas ça pour argumenter avec vous. Je disais seulement que j’ai entendu cet homme dire que cet homme, là, William Branham... et cet homme prétendait qu’il était prophète.’” Il a dit : “‘Je me demandais seulement combien il y en a.’”

249 “Il a dit : ‘Mais je veux que vous sachiez ceci : C’est moi qui suis le prophète de cet âge-ci.’”

250 Alors il lui a répondu : “Vraiment?” Il a dit : “Alors, que le Seigneur vous bénisse et vous accompagne.”

251 Il a continué, sans plus s’en occuper. Et il disait qu’il avait commencé à faire une série de trois ou quatre réunions avec les frères de chez lui. Et il est allé à la poste, pour dire : “Ne–ne faites pas suivre mon courrier. Gardez-le ici jusqu’à ce que je revienne, dans quatre ou cinq jours.”

252 Ils ont dit : “Très bien.” Ils ont mis une petite note là, pour dire de ne pas le faire suivre.
Il est parti voir sa fille.

253 Et en partant, il–il s’est arrêté à une église. Et il a prêché ce soir-là. Le lendemain matin, il disait que tout d’un coup il s’est dit : “Va chercher la poste restante.” Et quand il y est allé, il y avait une lettre qui avait quand même été transmise par la poste, et qui était arrivée à sa fille; sa fille l’avait fait arriver là, en poste restante.

254 Et il l’a ouverte. Et il disait qu’elle venait d’un homme, M. Hildebrandt, qui est un de mes amis, et c’était lui l’homme qui passait les bandes. Il a dit que M. Hildebrandt avait appris par Roy Borders (qui est un des organisateurs, vous savez), que j’allais faire une série de réunions ici, du vingt-huit au premier, qu’il vienne voir par lui-même.

255 Il s’est dit : “Eh bien, voyons! voilà que ces gars essaient de m’attirer dans leur affaire.” Voyez? Et il a tout simplement balancé la lettre au panier et il est reparti, vous voyez, comme ça. Il est reparti tenir sa réunion ce soir-là. Et le matin suivant...

256 Alors il a mis la main sur son coeur, et il s’est mis à pleurer, ici dans mon bureau.

257 Il m’a dit : “Monsieur Branham, je sais bien que j’aurai à me tenir devant Dieu.” Il a dit : “Je ne sais pas si je dormais ou ce qui s’est passé au juste.” Il a dit : “J’ai eu un songe. Disons que je dormais et que j’ai eu un songe.”

258 Il a dit : “Il m’a semblé voir mon fils, au marché, enfoncer sa main dans un–un sac.” Il a dit : “Quand il l’a fait, c’était un sac de pommes, elles se sont toutes renversées.” Il a dit : “Quand je me suis approché pour les ramasser, c’étaient toutes des pommes vertes et il manquait une bouchée à chacune.” Il a dit : “Je les ramassais, pour les remettre dans le sac.” Il a dit : “Il y en a qui avaient roulé, qui étaient descendues en roulant, ce qui fait que j’ai essayé d’aller les chercher, sous... dans l’herbe.” Il a dit : “Elles avaient roulé sous une clôture fermée par une chaîne. Et il y avait une grande autoroute qui passait par là. Je me suis retourné vers l’est,” il a dit, “et la–la–la chaîne était accrochée à une–une grosse pierre là-bas vers l’est. Alors je suis allé par là, je pensais décrocher la chaîne, pour pouvoir traverser et aller ramasser les pommes pour cet homme.” Il a dit : “Je me suis mis à décrocher la chaîne.”

259 Il a dit : “Une voix a fait trembler la terre tout entière.” Il a dit : “La terre tremblait sous mes pieds.” Il a dit : “Quand ça a arrêté de trembler, j’ai entendu une voix.” Et il a dit : “Frère Branham, c’était votre voix,” il a dit, “je le savais; quelque chose me le disait.” Il a dit : “Elle disait : ‘Je parcourrai encore une fois ce sentier!’”

260 Il a dit : “J’ai regardé vers le haut du rocher, comme ça, et j’ai regardé plus loin, au-dessus des nuages. Et tout là-haut, sur un rocher qui s’étendait d’est en ouest en forme de pyramide, pointue comme ça, je suis revenu vers l’est,” il a dit, “et vous étiez là, sur un cheval comme je n’en avais jamais vu de ma vie; un grand cheval blanc, avec une longue crinière blanche.” Il a dit : “Vous étiez habillé comme un chef indien, avec tout ce que portent les Indiens.” Il a dit : “Avec un pectoral, des bracelets aux bras, et des choses qui pendaient tout autour, comme ça.” Il a dit : “Vous aviez les mains en l’air comme ça.” Et il a dit : “Ce cheval se tenait là comme un cheval militaire; il marchait, d’une allure très noble comme ça.” Et moi, je ne bougeais pas. Et il a dit : “Vous avez tiré sur les rênes, et vous êtes parti vers l’ouest.”

261 Il a dit : “J’ai regardé en bas, et là il y avait un tas de savants.” Et c’est le matin suivant... Ça, c’était le samedi. C’est le lendemain matin que j’ai prêché sur les savants, vous savez, que j’ai dit que c’est du diable. Et il a dit : “Il y avait des savants là, qui versaient des machins dans des éprouvettes et qui mélangeaient ça.” Il a dit : “Vous avez arrêté le cheval, vous avez de nouveau levé les mains en l’air et vous avez crié : ‘Je parcourrai encore une fois ce sentier!’” Et il a dit : “La terre tout entière a tremblé. Ces gens ont été secoués,” il a dit, “ils ont levé la tête, ils se sont regardés comme ça, et ils ont levé les yeux vers vous. Ils se sont contentés de hausser les épaules, et ils ont continué leurs recherches scientifiques.” Il a dit : “Vous êtes reparti vers l’ouest.”

262 “Et à ce moment-là, qu’il m’a dit, j’ai vu l’homme qui se disait prophète, vous savez,” il a dit, “il est arrivé, monté sur un cheval noir mêlé de blanc.” Et il a dit : “Il est arrivé derrière ce grand cheval.” Il a dit : “C’était, loin au-dessus des nuages,” il a dit, “et le chemin n’était pas plus large que ça.” Et il a dit : “Ce cheval...” Il a dit : “Le vent gonflait les plumes et tout, sur–sur votre costume,” et il a dit, “et la crinière et la queue de votre cheval flottaient au vent. Un grand maître, un grand cheval blanc qui marchait très droit.” Et il a dit–il a dit : “Ce type est arrivé derrière vous; il semblait venir du Canada.” Et cet homme habite au Canada. Il a dit : “Il est venu là,” qu’il disait, “et il essayait de faire tomber votre grand cheval avec son petit cheval; il le retournait pour faire frapper sa croupe contre la...” Il a dit : “Le grand cheval n’a même pas bronché; il continuait d’avancer.”

263 Il a dit : “Alors, tout d’un coup,” il a dit “vous vous êtes retourné.” Il a dit : “C’était la troisième fois que vous parliez, mais c’était la deuxième fois que vous disiez : ‘Je parcourrai’. Et il a dit : “Vous ne parliez plus comme avant. Là, vous donniez un ordre.” Il a dit : “Vous vous êtes retourné et vous avez appelé cet homme par son nom, et vous avez dit : ‘Descends de là! Tu sais pourtant bien qu’aucun homme ne peut parcourir ce chemin si ce n’est pas Dieu qui l’a établi pour ça. Descends de là!’”

264 Et il a dit : “L’homme a fait demi-tour.” Et il a dit : “Cet homme m’a déjà écrit des lettres.” Et il a dit : “Sur les hanches de son cheval,” ce noir mêlé de gris, il a dit, “sur les hanches de son cheval, son nom était écrit, sa signature, exactement comme sur ses lettres. Et il est parti vers le nord.”

265 Il a dit : “Alors vous avez continué votre chemin; ce grand cheval s’est retourné, aussi loin vers l’ouest que vous le pouviez.” Il a dit : “Vous étiez là, et vous avez levé les mains comme ça.” Et il s’est mis à pleurer. Il m’a dit : “Frère Branham, de voir ce cheval debout là, la coiffure de guerre et tout ça,” qu’il disait, “et ce pectoral et tout qui brillait.” Il a dit : “Vous avez gardé les mains en l’air un moment, puis vous avez encore regardé en bas, vous avez repris les rênes et vous avez dit : ‘Je parcourrai une fois encore ce sentier!’” Il a dit : “La terre tout entière a été secouée dans tous les sens, comme ça.” Et il a dit : “Il n’y avait plus de vie en moi; je me suis affalé au pied du rocher. Alors je me suis réveillé.”
Il a dit : “Qu’est-ce que ça signifie, monsieur?”
J’ai dit : “Je ne sais pas.”

266 Le lendemain matin... Junior Jackson, qui avait eu le songe de la pyramide, vous savez, quand je partais vers l’ouest. Vous vous souvenez de ça? Il m’a appelé, un mois ou deux avant. Il avait eu un songe qu’il brûlait de me raconter. Et j’ai dit : “Billy...”

267 Il y en avait une vingtaine là-dehors. Il m’a dit : “Il y a Junior Jackson, là, il dit qu’il faut qu’il te raconte ce songe.”
Je lui ai dit : “Fais-le entrer, cinq minutes.”

268 Il est entré avec sa femme, comme témoin, qu’il disait. Il m’a dit : “J’ai rêvé, Frère Branham, que j’étais allé faire une balade en voiture avec ma femme.” Et il a dit : “J’ai regardé vers l’est, et j’ai vu quelque chose qui ressemblait à un point, comme une de ces soucoupes volantes.”

269 Vous voyez, le monde ne sait pas ce que c’est, vous savez. Vous savez, c’est là. Nous, on sait ce que c’est. Voyez? Nous, on sait que ce sont des Anges enquêteurs de jugement, vous voyez. Et au Pentagone et tout, ils les voient descendre, et leur intelligence, ils peuvent [Frère Branham fait claquer ses doigts.–N.D.É.] partir comme un éclair, et ils ne sont plus là, ils échappent à tout ce qu’ils ont. Vous voyez, ils ne savent pas ce que c’est. Ils peuvent bien en penser ce qu’ils veulent, appeler ça des soucoupes volantes, ou n’importe quoi. Ils ne savent pas, voyez.

270 Il a dit : “Je le voyais venir, et je l’observais. Et voilà : c’était un homme à cheval.” Et il a dit : “Il arrivait à la vitesse de l’éclair.” Il a dit : “Je voyais qu’il allait atterrir devant moi. Alors j’ai arrêté ma voiture et je suis vite descendu.” Il a dit : “À ce moment-là, la voiture... le cheval était sur la route, un grand cheval militaire blanc, qui marchait d’une allure très noble.” C’est la Parole, bien sûr, qui marche d’une allure très noble.

271 Il a dit : “Il y avait un homme assis dessus.” Il a dit : “Il–il portait une sorte de costume du Far West. Ce n’était pas un cow-boy, mais”, il a dit, “il avait plutôt l’air d’un commandant de la gendarmerie à cheval de l’ouest, ou quelque chose comme ça.” Voyez? Toujours l’autorité du chef, à l’ouest : des Indiens au-dessus des Indiens, gendarmes à cheval au-dessus, voyez. Et il a dit : “Cet homme avait son chapeau enfoncé sur la tête, et il avait... il regardait de côté.” Et il a dit : “Quand il s’est tourné,” il a dit, “c’était vous, Frère Branham.” Il a dit : “Vous ne parliez pas comme avant. Vous avez dit ‘Junior!’” Je l’ai appelé trois fois et j’ai dit : “Je vais te dire ce qu’il faut faire.” Et il a dit : “Alors, vous avez repris les rênes du cheval. Vous avez fait à peu près trois foulées, et vous êtes parti vers le ciel, vous n’étiez plus là, vous étiez parti vers l’ouest.”

272 Il a dit : “Un instant après, je regardais, et voilà un cheval plus petit qui arrive; de la même race, mais plus petit, et il restait là.” Il a dit : “Je me suis approché; je me disais : ‘Il doit avoir envoyé celui-là pour moi.’” Il a dit : “Je l’ai enfourché.” (Junior aussi, il a fait un peu d’équitation. Il m’a dit : “Vous savez ce que c’est, quand une selle vous va bien, Frère Branham, les étriers et tout.”) Il a dit : “Je me suis dit : ‘Oh, celle-ci me va très bien.’ Alors j’ai pris les rênes, et je suis parti vers le ciel.” Il a dit : “J’ai tiré sur les rênes pour l’arrêter, je lui ai fait faire demi-tour, et je suis revenu. Voyez?” Il a dit : “Quand je suis revenu, j’ai arrêté le cheval, je suis descendu parler avec ma femme. Et le cheval était parti.” Et Junior aussi, il était tout remué.

273 Et puis avant-hier, il y a trois jours, Léo Mercier est venu avec exactement le même songe, sans le savoir; il s’agissait d’essayer de faire accoupler un grand étalon blanc avec une jument noire, et ils n’y arrivaient pas; il était agité. Il m’a dit que j’étais arrivé là, j’avais dit : “Léo”, et que je lui avais dit comment moi, je m’y prenais. Je ne veux pas le répéter ici, voyez, mais je lui ai dit comment je m’y prenais. “Vous avez dit : ‘Tu ne vois pas? Juste pour te dire : Je ne savais pas qu’Ed Daulton avait un gendre, et que son gendre avait un chien qui s’appelait comme ça. Tu sauras que tu es en train de rêver, Léo. Mais quand tu te réveilleras, souviens-t’en!’” Et il a dit : “Je n’avais jamais entendu donner un ordre avec tant d’autorité.”

274 À peu près au même moment, Roy Roberson est venu, il a dit : “Frère Branham, vous vous souvenez, avant la première fois où vous avez quitté l’église? On était... Je vous avais vu assis, c’était comme en Palestine. On était tous là, le conseil d’administration et tout, assis comme autour de la table du souper du Seigneur, et vous parliez. Et vous... Il n’était pas sûr de savoir de quoi vous parliez.” Il a dit : “Une nuée blanche est descendue vous prendre, elle vous a emporté.” Combien se souviennent du–du songe de Frère Roy? Et il a dit : “Cette nuée blanche vous a emporté,” et il a dit, “vous n’étiez plus là. Je parcourais les rues à pied, en criant et en pleurant.”

275 Quand je suis revenu ici, il était là, avec son bras infirme, comme il était, j’étais en train de lire ça. Il a lâché son râteau et il s’est mis à pleurer, quand il m’a vu arriver. Comme je ne l’avais pas vu avant, il m’a raconté son songe. Et il disait... Il était en train de ratisser. J’ai dit...

276 “Et–et vous êtes parti.” Il disait : “Je parcourais les rues, partout, en essayant de vous trouver. Je n’arrivais pas à vous trouver, nulle part. Je criais : ‘Oh! Frère Branham, ne partez pas!’” Il a dit : “Une nuée blanche est venue vous prendre, et elle vous a emporté loin de nous, vers l’ouest.” C’était avant la pyramide, ou quoi que ce soit. Voyez? Il a dit : “Elle vous a emporté vers l’ouest. Et moi, je pleurais, en parcourant les rues.”

277 Il a dit : “Après un moment, je suis allé m’asseoir à la table. Et quand j’ai levé les yeux et que j’ai regardé au bout de la table...” Il a dit : “Je ne pouvais pas voir plus que ça de vous, c’était blanc comme la neige.” Il a dit : “Vous étiez là.” Et il a dit : “Vous parliez avec autorité. C’était tout à fait clair.” Il a dit : “Chaque homme comprenait exactement ce que vous disiez.”

278 Oh, mon frère, ma soeur, chacun de vous en est conscient, je sais ce que ça signifie. Voyez?

279 Soyez vigilants! Restez attachés à Christ. En tant que ministre de l’Évangile, je veux vous adresser cette mise en garde : N’avalez pas n’importe quoi. N’allez rien vous imaginer. Ne bougez pas de là, tant que cet intérieur de l’intérieur n’est pas ancré à la Parole, tant que vous n’êtes pas en Christ, parce qu’il n’y a que ça qui... Parce que dans l’âge où nous vivons, la séduction est plus forte que jamais. “Ça séduirait même les Élus, si c’était possible”, en effet, ils ont de l’onction, ils peuvent tout faire comme les autres.

280 Mettez vos vies en ordre. Payez vos dettes. Jésus a dit : “Ne devez rien à personne.” Bien sûr, je ne parle pas de votre maison, votre loyer et tout, ça, vous ne pouvez pas faire autrement. Déchargez-vous de tout. Mettez tout en ordre. Préparez-vous. Tenez-vous prêts. Souvenez-vous, au Nom du Seigneur, quelque chose est sur le point d’arriver.

281 Cette semaine, je vais partir dans les collines, pas vraiment pour chasser l’écureuil; bien sûr, j’aime bien chasser l’écureuil. Mais la raison pour laquelle j’y vais, c’est pour dire : “Ô Dieu! je ne sais plus de quel côté me tourner, et je ne veux pas passer à côté. Aide-moi!”

282 Priez pour moi. Voulez-vous le faire? Moi, je prierai pour vous. J’espère, par la grâce de Dieu, que je vous rencontrerai tous, et qu’on se retrouvera dans un Pays meilleur que celui-ci.

283 Pourquoi est-ce qu’on vient ici? Qu’est-ce qu’on fait? Est-ce qu’on vient ici pour jouer? Est-ce qu’on vient ici pour se rassembler comme un club? [Frère Branham donne trois coups sur la chaire.–N.D.É.] C’est, Christ ne peut pas venir tant que l’Église n’est pas parfaitement en ordre. C’est nous qu’Il attend. Je crois que nous sommes à la fin.

284 Regardez ce qui s’est passé en Californie. Voyez les émeutes. Voyez les dix-neuf meurtres qu’il y a eu, des crimes racistes. Je vous avais bien dit, il n’y a pas longtemps ici, que ce Martin Luther King allait conduire son peuple au massacre. Combien s’en souviennent? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.] Ce ne sont pas ces gens de couleur; ce sont leurs leaders, qui les poussent à la révolte. Ce n’est pas l’intégration, la ségrégation, ou peu importe le nom qu’ils veulent y donner, c’est le diable! C’est vrai. Et pas seulement pour les blancs, les noirs; c’est tout le monde. C’est le diable.

285 Les hommes ont les facultés mentales et le raisonnement dégradés. Il n’y a aucun espoir. Au point où c’en est, c’est sans espoir. C’est complètement pourri. Les facultés mentales des hommes; ils ne savent pas prendre des décisions.

286 Je ne suis pas un homme politique. Non, ni démocrate, ni républicain. Ils sont tous corrompus. Je suis pour un Royaume, et c’est le Royaume de Jésus-Christ. C’est tout. Mais avez-vous déjà vu une bande de marionnettes comme ceux qui sont au pouvoir maintenant, comme cette bande de Texans qu’on a là? Ils disent : “Oh, comme les gens voudront! S’ils veulent le communisme, on va leur donner le communisme. S’ils veulent l’intégration, on va leur donner l’intégration. S’ils veulent la ségrégation, on leur donnera, quoi que ce soit.” Est-ce que... Où est-ce qu’il y a des hommes?

287 Ô Dieu! C’est comme à la chaire. Où est-ce qu’il y a des hommes, de vrais hommes, des hommes qui sont prêts à défendre un principe? Où est-ce qu’il y a des femmes qui sont prêtes à défendre un principe? Où est-ce qu’il y a une église qui est prête à défendre un principe? Je n’ai pas pour deux sous de temps à perdre avec un esprit mou, lâche, et qui fait des compromis. Si une femme est femme, qu’elle soit une dame. Si un homme est homme, qu’il soit vraiment un homme.

288 Si c’est un Président... Où sont passés ceux de la trempe de John Quincy Adams? Où sont passés ceux de la trempe d’Abraham Lincoln, des hommes qui ont des principes? Où sont passés ceux de la trempe de Patrick Henry, qui disait : “Donnez-moi la liberté, sinon donnez-moi la mort”?

289 Où est-ce qu’il y a un homme qui prend position pour ce qui est juste? Où est-ce qu’il y a un homme qui n’a pas peur de parler? Peu importe, même si le monde entier est contre lui, qui défendra ouvertement ce qui est juste, s’en tiendra à ça, quitte à y laisser sa vie. Où sont nos Arnold von Winkelried d’aujourd’hui? Où est-ce qu’on peut trouver un homme intègre? Où est-ce qu’on peut trouver un homme avec un bon esprit? Ils sont tellement lâches, tellement mous qu’ils ne savent même pas ce qu’ils croient.

290 Ô Dieu, que je puisse, en tant que prédicateur, défendre les principes d’un seul Homme, la Parole de Jésus-Christ. “Car le ciel et la terre passeront, mais Elle, Elle ne faillira jamais. Sur cette Pierre Je bâtirai Mon Église; les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre Elle.”
Levons-nous. Béni soit le lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour, l’amour Divin
Que verse en nous l’Esprit. Maintenant, tenez-vous par la main. Si nous devons bientôt
Quitter ces lieux bénis,
Nous nous retrouverons là-haut
Pour toujours réunis. Avec nous toujours, avec nous,
Oui, Il est tous les jours avec nous.
Avec nous toujours, avec nous,
Jusqu’au jour du dernier rendez-vous.

291 Maintenant, courbons la tête, pendant que Frère Neville terminera la réunion par un mot de prière.

292 Alors, revenez ce soir. Nous prévoyons une glorieuse réunion ce soir, ici au Tabernacle. Que Dieu vous bénisse. Et priez pour moi; moi je prierai pour vous.

293 Mes amis, ne pensez pas que je suis un fanatique. Ne pensez pas que j’essaie de vous imposer quelque chose. Je vous aime. J’ai un principe, et c’est la Bible. On ne peut pas En retrancher un seul Mot, ni Y ajouter un seul mot. Je La crois comme Elle est écrite.

294 Maintenant courbons la tête, pendant que notre précieux et fidèle pasteur termine la réunion. Que Dieu vous bénisse, Frère Neville.

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