Le Roi Rejeté
1 ...à ce que la gloire du Seigneur descende sur nous aujourd’hui par la prédication de la Parole. Et c’est...
2 Cette semaine qui vient de passer, j’étais comme un peu amoché. Disons, pas vraiment amoché, mais c’est un examen qu’il m’a fallu subir, un examen médical; vous avez entendu dire que j’étais à l’hôpital, c’était à cause de ça. La raison pour laquelle j’étais là, c’était pour m’éviter d’avoir à faire la navette entre ici et là-bas, de l’autre côté de la rivière. Ils vous font subir un examen pour le tube digestif supérieur et un examen pour les intestins, et il faut qu’ils... toutes les cinq minutes, il faut qu’ils reviennent faire une autre radiographie.
Mais on est censé subir ces examens-là (si on fait du travail missionnaire à l’étranger) tous les six mois. Frère Roberts et les autres, eux, je pense qu’ils font ça tous les six mois, mais moi, je n’en avais pas subi un depuis quatre ans.
3 Le problème, c’est que je n’aime vraiment pas l’huile de ricin. C’est le seul ennui. Et ils disent qu’ils ne peuvent rien donner en remplacement, alors je... Oh, j’ai été tellement malade quand ils m’ont donné cette chose-là. Vous savez, je vous ai raconté dans l’histoire de ma vie à quel point cette chose-là me rend malade, et–et combien j’ai horreur de prendre ça. Et j’ai dit à mon aimable ami, le médecin : “Si... est-ce qu’il n’y aurait pas autre chose?”
Il a dit : “Je ne pense pas, Frère Branham.”
4 Oh, quand la dame est arrivée, on aurait dit qu’elle en avait, j’exagère peut-être, mais on aurait dit qu’elle en avait un litre. C’était... Je n’en avais jamais vu autant; je me pinçais le nez et j’avais des haut-le-coeur, mais j’ai fini par la faire descendre.
5 Mais maintenant, malgré toute cette épreuve et tout ça, ce qui s’est passé, je veux remercier le Seigneur pour un examen parfait. J’ai réussi, avec cent pour cent; je peux aller n’importe où dans le monde, partout où je veux aller. J’ai demandé aux médecins, c’étaient trois des meilleurs spécialistes, je pense, de Louisville, je leur ai demandé, j’ai dit : “Est-ce que j’ai une incapacité d’au moins dix pour cent?”
6 Il a dit : “Vous n’avez pas la moindre incapacité.” Il a dit : “Vous êtes en parfaite santé, sur tous les plans.” Et j’en suis vraiment reconnaissant à Dieu. Qui d’autre que notre Père Céleste aurait pu permettre qu’il en soit ainsi, voyez-vous, que ce soit comme ça.
7 Et il a dit : “Votre... Selon votre diagramme, là, tout ce qu’on peut voir, c’est que vous êtes jeune.” Il a dit : “Il ne s’est même pas encore produit de changement au niveau des cellules sanguines, ni rien.” Il a dit : “Vous êtes en grande forme, Frère Branham.”
Et j’ai dit : “Eh bien, je suis vraiment content.”
8 Et j’ai eu le privilège de parler, de rendre témoignage du Royaume de Dieu à toutes les infirmières de l’hôpital et à tous les médecins. Et un certain médecin, je pense qu’il est censé être ici ce matin. Et je–je–je vais... je suis heureux de voir qu’il y a encore des braves hommes dans ce monde, des vrais hommes. Des hommes qui me feraient subir un examen médical complet, pendant cinq jours, – chaque examen aurait probablement coûté deux ou trois cents dollars, – et quand je suis arrivé au bout, ils ont dit : “C’est notre contribution à l’oeuvre que vous faites pour le Seigneur.” Pas même... Ils ont dit : “Mais, vous nous mettez mal à l’aise, rien que de nous demander si vous nous devez quelque chose.” Ils ont dit : “Priez pour nous, c’est tout.”
9 “Et, au dedans de vous,” ils ont dit, “nous voyons qu’il y a de l’émotion, quelque chose que nous n’arrivons pas à comprendre.” Ils ont dit : “Ce n’est pas apparent...” Il a dit : “Extérieurement, vous n’êtes pas agité, ni troublé, mais”, il a dit, “intérieurement, il y a une émotion que nous n’arrivons pas à comprendre.”
10 J’ai dit : “Si vous voulez seulement vous asseoir ici pendant un petit instant, je vais vous expliquer.” Et je me suis mis à parler des visions. C’était un autre domaine pour eux. Ils ne connaissaient rien là-dessus. Je leur ai parlé de la Bible. Puis je leur ai parlé de la vision que le Seigneur m’a donnée dernièrement, et ils pleuraient comme des bébés, ils étaient assis là, à pleurer. Et je... ils...
J’ai dit : “J’espère que vous ne me prenez pas pour un fanatique religieux, ou pour...”
11 Il a dit : “Absolument pas, Frère Branham. Je crois ça de tout mon coeur.” Il a dit : “Mais je veux seulement dire une chose : on ne va pas à l’école pour apprendre ces choses-là;” il a dit, “je crois qu’elles viennent du Dieu Tout-Puissant.” Et il s’agissait de trois médecins éminents de Louisville, les meilleurs qu’ils ont. Et alors, j’étais vraiment content de ça, et de savoir que le Seigneur m’avait peut-être permis de planter quelques semences là-bas.
12 Toutes les infirmières, je leur ai parlé. Elles... Un matin, je sortais de la salle de radiographie, et j’ai dit à... Je regardais une pauvre vieille femme; elle avait l’air tellement malade. J’avançais, j’avançais, et finalement je suis arrivé jusqu’à elle. Je la pensais mourante, alors j’ai dit : “Je voudrais vous poser une question, soeur.”
Elle a dit : “Oui, monsieur?”
J’ai dit : “Êtes-vous Chrétienne?”
Et elle a dit : “Je suis membre de telle église.”
13 J’ai dit : “Je voudrais me faire un peu mieux comprendre.” J’ai dit : “Je–je voudrais savoir si vous êtes Chrétienne, vraiment Chrétienne. Si vous deviez vous retrouver dans l’autre pays, de l’autre côté de la mer de cette vie, L’aimez-vous?” J’ai dit : “Seriez-vous réellement sauvée?”
Elle a dit : “Oui, monsieur, je le serais.”
14 J’ai dit : “Que Dieu vous bénisse, alors. Peu importe de quel côté le vent peut souffler, dans ce cas-là vous êtes tranquille. Tant qu’il en est ainsi.”
15 Et, quand on se promène un peu, on voit qu’il reste encore bien des braves gens dans ce monde.
16 Aujourd’hui, là, j’arrive avec une vision, que je vais vous raconter tantôt, mais j’aimerais d’abord prendre une portion de la Parole et en parler, parce que je crois que la Parole est très essentielle, ce qu’il y a de plus essentiel en ce moment.
Et je suis content de voir Charlie Cox et Frère... mes amis qui sont debout ensemble, là-bas... Frère... je n’arrive pas à me rappeler... Jefferies (je n’arrive pas à me rappeler son nom); beaucoup d’entre vous, les autres précieux frères, de la Géorgie, de différentes régions du pays; c’est mon vieux copain Bill, qui est assis ici, je crois, ce matin, et–et beaucoup... le frère de la Géorgie, là, les gens qui m’ont offert ce complet. Vous savez, c’est–c’est un des meilleurs complets que j’aie jamais portés. Il est si confortable. Il est vraiment très beau et... Vous comptez tant pour moi. Quand je vais vous raconter ce qui m’est arrivé ces derniers jours, vous verrez pourquoi je trouve que ça compte tellement pour moi.
17 Maintenant, je crois que, si le Seigneur le veut, je veux continuer le combat, avec plus d’acharnement que jamais auparavant dans ma vie, parce que je vois maintenant... Naturellement, je pourrais mourir aujourd’hui. Ça, c’est... on ne sait pas. Les électrocardiogrammes, et tout, seize radiographies différentes, un examen médical complet a montré que j’étais aussi normal qu’une personne peut l’être, un être humain sur cette terre. Alors, j’en suis reconnaissant. Mais toutes ces choses, même avec tout ça, toute ma reconnaissance et ma gratitude envers Dieu de voir qu’Il me garde encore à Son service, ce n’est pas ça qu’Il m’a montré juste avant ça, vous voyez. J’en ai été tellement heureux.
18 Maintenant, je pense que ce soir... Tu es d’accord? [Frère Neville dit : “Oui, monsieur!”–N.D.É.] Notre–notre précieux frère, voilà–voilà vraiment un homme sans aucun égoïsme, c’est–c’est Frère Neville. Et si certains d’entre vous étaient là dimanche passé et ont entendu ce message merveilleux qu’il a apporté, La cruche d’Huile, c’était un des messages les plus remarquables que j’aie jamais entendus, ce que Frère Neville a apporté, par le Saint-Esprit, dimanche passé, au petit troupeau de brebis que Dieu a rassemblé ici.
19 Et, si c’est d’accord, que cela plaît au Seigneur, et que Frère Neville et l’église sont d’accord, je voudrais parler encore ce soir, et commencer une série pour, disons, lundi soir, je veux dire, dimanche soir, mercredi soir et dimanche prochain, une série sur ce que j’ai étudié...
20 Je n’aurais pas été obligé de rester là-bas, à l’hôpital, mais ils ont été tellement gentils avec moi : ils m’ont fourni la chambre pour environ le tiers du prix. Alors j’ai simplement pris mes Bibles, mes livres, et j’ai remonté la tête du lit, je me suis assis là, bien confortablement, avec toutes mes Bibles et toutes mes choses éparpillées autour de moi; et je passais vraiment des moments bénis, jusqu’à ce qu’ils arrivent avec l’huile de ricin. Les bons moments, pour moi, ça s’est arrêté là; c’était–c’était terminé pour moi, alors. Mais, Frère Pat, j’étais vraiment malade. C’est quelque chose que je ne peux tout simplement pas supporter. Et, mais jusque-là je passais des moments bénis, pendant les trois ou quatre premiers jours là-bas.
21 Je passais des moments bénis, je faisais l’étude de l’Épître aux Éphésiens. Oh, ce placement de l’Église, je trouve que c’est quelque chose de très beau. Et–et si vous...
22 Bon, si vous avez une église que vous fréquentez, allez-y, soyez là-bas, à votre poste, mais si vous n’avez pas d’église, et que vous aimeriez revenir ce soir, mercredi soir et dimanche soir.
23 J’aimerais prendre, ce soir le 1er, le Livre des Éphésiens, mercredi soir le chapitre 2 des Éphésiens, et dimanche prochain le chapitre 3 des Éphésiens, pour mettre l’église en ordre. Vous savez ce que je veux dire, il s’agit–il s’agit de la placer dans sa position, et je pense que c’est quelque chose qui édifiera l’église. Je ne... Je–je prêche ceci seulement à ceux qui fréquentent le Branham Tabernacle.
24 Et si quelques-uns d’entre vous, les chers frères... Je pense que certains d’entre vous, je pense, ont leurs réunions. Il y a nos petits frères de Sellersburg, et–et d’autres, qui ont des réunions. Écoutez, ça, ce sont des réunions de réveil. Assistez-y. Ce sont des serviteurs de Christ, des jeunes hommes qui se tiennent à la brèche, qui sont sortis. Quand leur propre église, même, a rejeté la Vérité, et tout, eux, ils sont sortis de là, et Dieu les a appelés au ministère.
25 Oui monsieur, je–j’admire des hommes... Je n’arrive même pas à me rappeler le nom de cet homme. Mais c’est un jeune homme, quelqu’un de très bien, un bel homme, qui a une charmante épouse et des enfants.
Et–et il y a Frère Junie Jackson qui a eu des réunions pas loin, ici, et qui est, lui aussi, un trophée merveilleux, remarquable, de la grâce étonnante de Dieu.
Et, quand il y a des réunions de réveil dans vos églises, soyez-y, parce que c’est votre... c’est ça qu’il faut faire, parce que vous ne savez pas : un pécheur pourrait s’avancer à l’autel, et il se pourrait que vous vous sentiez poussé à conduire cette personne-là à Christ, ce qui sera votre grande récompense de l’autre côté.
26 Quant à ceci, ce n’est qu’un enseignement, de mettre l’église en ordre, ici au Tabernacle, donner un coup de main en cours de route.
27 Là, je n’ai pas apporté ma montre, alors il faudra que quelqu’un surveille l’heure pour moi. Voilà, Doc vient de me montrer qu’il en a une, alors... mon frère. [Frère Branham a une conversation avec son frère, Edgar “Doc” Branham.–N.D.É.]
28 Maintenant, je ne vais pas parler très longtemps. Et s’il y a des nouveaux venus parmi nous, nous voulons certainement vous souhaiter la bienvenue, de tout notre coeur. Vous êtes vraiment les bienvenus ici, à ce petit tabernacle. Nous n’avons pas un bâtiment extraordinaire. En ce moment, nous projetons de construire, pas un grand bâtiment, mais juste un... Celui-ci est pas mal délabré, alors nous allons essayer de nous construire une belle petite église confortable, ici, dès que nous... que le Seigneur nous le permettra. Beaucoup d’entre vous font des efforts dans ce sens-là, et certainement que nous l’apprécions.
29 Maintenant, je voudrais que vous preniez avec moi, pour notre lecture de ce matin, dans I Samuel, le chapitre 8, et nous allons commencer vers le... commençons vers le verset 19, les versets 19 et 20, peut-être, comme petit texte que nous allons commenter.
30 Et maintenant, pendant que vous prenez ça, avant... Nous, ce que... Nous allons lire, et ensuite nous voulons aller en prière; y aurait-il des demandes ce matin, quelqu’un qui dirait : “Pensez à moi”? À notre dernière... il y a deux semaines, ou trois, quand j’ai eu la réunion...
31 Dites, en passant, pendant que vous cherchez dans vos Bibles, la série de réunions va commencer le six, à Chatauqua, là. Nous nous attendons à passer des moments merveilleux, à Middletown, dans l’Ohio. Ceux d’entre vous qui vont prendre leurs vacances, là, venez; il y a un grand terrain de camping tout près de la rivière, où... de la–de la prédication, vous en aurez à profusion. Ils s’installent un peu partout le long de la rivière, les prédicateurs, ils sont là toute la matinée, toute la journée, et toute la soirée. Alors, tout le monde se rassemble. C’est un grand terrain de camping, beaucoup plus grand que celui de Silver Hills, bien des fois plus grand. Et il y a un grand bâtiment, qui peut contenir de huit à dix mille personnes, et c’est toujours plein. Nous passons des moments merveilleux dans l’Ohio.
32 Et ce vieux Frère Kidd, pour qui je suis allé prier l’autre matin : vous vous souvenez, je vous en ai parlé il y a trois semaines. Le docteur lui donnait vingt-quatre heures à vivre – il est de nouveau sur pied. Il a cité un passage de l’Écriture; un chant qu’il n’arrivait pas à chanter. Et quand je suis arrivé l’autre matin, et que je l’ai vu avec son petit châle. J’avais pris la route trois ou quatre heures avant le lever du jour, pour pouvoir arriver jusqu’à lui, ils disaient qu’il allait mourir ce jour-là, d’un cancer de la prostate.
33 Et sa précieuse petite épouse, qui faisait des lessives pour cinquante cents par jour. Dès avant le lever du jour, et jusqu’au soir, pour cinquante cents, pour que son mari puisse continuer à oeuvrer comme prédicateur. Après avoir prêché une série de réunions de réveil de deux semaines, il a ramassé une offrande, et il a récolté quatre-vingts cents.
34 Mais, quand je les ai vus assis là, l’autre matin, ces deux petits couples... ou plutôt ce petit couple, assis là, et lui avec son petit châle sur les épaules. Et il y avait une de ses converties, – quatre-vingt-douze ans, et elle avait encore toute sa capacité, toute sa vivacité d’esprit, et pentecôtiste jusqu’à la moelle, – elle était assise là, vous savez.
J’ai dit : “Vous savez, vous les vieux, qu’est-ce que vous faites, assis là?
– Nous attendons que le bateau vienne nous prendre, c’est tout.”
Leur travail, tout ce qu’ils ont accompli; leur but, ils l’ont atteint, et maintenant, ils sont prêts à partir vers leur récompense.
35 Et j’ai dit à Frère Chieve ce... à Frère Kidson ce matin-là : “Vous serez à la réunion de Chatauqua.”
36 Il m’a téléphoné hier, il a dit : “Je suis... J’y serai, Frère Branham.” Il n’y avait pas de problème.
37 Bien des gens à la réunion sont le fruit de mon nouveau ministère. Un frère, un frère baptiste qui est ici, dont la fille, une adolescente, était un peu rebelle, je lui ai dit : “Je vous donne votre fille pour le Seigneur Jésus”, l’autre matin, et quand il est rentré à la maison, elle était sauvée, et l’autre est ici ce matin, pour se faire baptiser, et ça continue.
38 Et un homme, M. Sothmann, un de mes amis du Canada, dont la belle-mère était mourante, j’ai dit : “Quand vous arriverez là-bas, vous trouverez votre belle-mère bien portante, en train de se remettre, rétablie. Ça s’est passé exactement comme ça. Et juste... des gens qui entrent. C’en est seulement à ses débuts en ce moment, ça commence à agir. Mais, oh, nous nous attendons à infiniment au-delà de tout... Nous sommes dans les jours mauvais, les derniers jours, mais à une heure glorieuse.
39 Maintenant, avez-vous votre Bible, pour la lecture? Le chapitre 8 de Samuel. Et j’ai promis à Gene de rester là pour l’enregistrement du reste de ceci... c’était juste le début de notre réunion. Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous, Et nous... serons comme la nation, toutes les nations; notre roi nous jugera, il marchera à notre tête et conduira nos guerres. Samuel, après avoir entendu toutes ces paroles du peuple, les redit aux oreilles de l’Éternel. Et l’Éternel dit à Samuel : Écoute leur voix, et établis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes d’Israël : Allez-vous-en chacun dans sa ville.
40 Maintenant, ce matin, si je voulais choisir à partir de cette lecture ce que j’appellerais un sujet, pour les quelques prochaines minutes, je choisirais le sujet suivant : Le Roi rejeté.
41 C’était une époque qui était comme toutes les époques, les gens n’ont jamais voulu que Dieu les conduise. Ils veulent être conduits à leur manière à eux. Notre histoire, ce matin... et quand vous rentrerez chez vous, ce serait bien que vous la lisiez d’un bout à l’autre. Ça se passait à l’époque du–du temps de Samuel, l’homme de Dieu, le prophète. Et il avait été un homme juste, et un brave homme, honorable, de bonne réputation, loyal et honnête envers les gens, il ne les avait jamais induits en erreur, il leur avait dit carrément ce qui était “AINSI DIT LE SEIGNEUR”, rien d’autre.
42 Mais les gens en étaient arrivés au point où ils voulaient modifier ce programme-là. Ils avaient observé les Philistins, et les Amalécites, les Amoréens, les Héthiens et les autres nations du monde, et ils avaient vu qu’eux avaient des rois qui régnaient sur eux, qui les gouvernaient, qui les guidaient, qui conduisaient leurs guerres, et ainsi de suite. Et il semblait donc qu’Israël voulait prendre exemple sur ces rois-là et sur ces peuples-là.
43 Mais ça n’a jamais été l’intention de Dieu, à aucune époque, que Son peuple agisse comme les gens du monde, ou qu’il soit gouverné ou dirigé comme les gens du monde. Le peuple de Dieu a toujours été un–un peuple à part, un peuple différent, appelé à sortir, séparé, des gens complètement différents de ceux qu’on trouve parmi les peuples du monde, différents dans leurs actions, dans leurs manières, dans leur façon de vivre. Les choses qui les intéressent et leur nature tout entière ont toujours été contraires aux choses auxquelles aspirent les gens du monde.
44 Le peuple d’Israël est venu voir Samuel, en disant : “Maintenant, tu deviens vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces.” En effet, ils n’étaient pas loyaux comme Samuel; ils recevaient des présents, et ils acceptaient de l’argent. Alors ils ont dit : “Samuel, tes fils ne sont pas comme toi, alors nous voulons que tu ailles nous trouver un roi, et que tu l’oignes, et que tu fasses de nous un peuple comme les autres peuples du monde.”
45 Samuel a essayé de leur expliquer que ça ne marcherait pas. Il a dit : “Si vous faites ça, vous verrez, avant longtemps il fera sortir tous vos fils de votre maison, il en fera des soldats, pour qu’ils courent devant son char et qu’ils portent les armes et les lances. Et ce n’est pas tout, il prendra vos filles pour en faire des boulangères, il vous les enlèvera pour nourrir l’armée.” Et il a dit : “En plus de tout ça, il vous fera payer des taxes, sur votre grain et sur tout votre revenu. Il taxera tout ça, ce qui créera des dettes gouvernementales et tout, qu’il faudra rembourser.” Il a dit : “Je pense vraiment que vous faites une erreur.”
Mais, alors les gens ont dit : “Mais nous voulons quand même être comme les autres.”
46 Il y a quelque chose dans les hommes et les femmes qui fait qu’ils veulent ressembler les uns aux autres. Et il n’y a qu’un Homme qui ait jamais vécu sur terre qui a été notre exemple, c’est Celui qui est mort pour nous tous, notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. Il a été l’exemple parfait de ce que nous devrions être : toujours à s’occuper des affaires du Père et à faire le bien.
47 Et Samuel a eu beau chercher à convaincre les gens, ils étaient toujours après lui, jour et nuit : “Nous voulons un roi. Nous voulons un homme. Nous voulons un homme, de qui nous pourrons dire : ‘Voici notre guide.’” Et ça, ça n’a jamais été la volonté de Dieu.
48 Ça n’a jamais été la volonté de Dieu, et ce ne sera jamais la volonté de Dieu, que les hommes règnent les uns sur les autres. C’est Dieu qui règne sur l’homme. C’est Dieu qui est notre Chef, notre Roi.
49 Voilà un tableau vraiment très comparable à celui d’aujourd’hui, puisqu’il semble que l’homme ait encore cette même idée-là. Il semble qu’ils n’arrivent pas à comprendre que c’est encore Dieu qui règne sur l’homme, et non pas l’homme qui règne sur l’homme.
50 Alors, ils se sont choisi un homme du nom de Saül, qui était le fils de Kis. Et c’était un homme de bonne réputation, un homme honorable. Mais, il faisait parfaitement l’affaire des gens, parce que c’était un homme imposant, grand et d’une stature noble. Les Écritures disent qu’il dépassait d’une tête tous les hommes d’Israël. Il avait une allure royale, et il était beau de figure. C’était un homme brillant, un homme extraordinaire.
51 Or, voilà le genre d’homme que les gens aiment choisir aujourd’hui. On dirait que les gens ne sont pas satisfaits de la façon dont Dieu a établi Son Église, pour qu’Elle soit gouvernée et dirigée par le Saint-Esprit. Ils veulent que ce soit quelqu’un, un homme, une dénomination, certaines gens, qui gouvernent l’église; ils n’arrivent pas à s’abandonner entièrement dans les mains de Dieu, pour être spirituels, pour être conduits par le Saint-Esprit. Ils veulent que quelqu’un pratique leur religion à leur place, que quelqu’un leur dise exactement comment la pratiquer et tout le reste.
52 Donc, cet homme-là semblait convenir parfaitement au poste, parce que c’était un homme très intellectuel.
53 Et ça ressemble beaucoup à ce qui se passe aujourd’hui. Nous aimons choisir des gens comme ceux-là, nous aussi, pour qu’ils dirigent nos églises, qu’ils dirigent l’Église de Dieu. Je n’ai rien à dire contre ça, mais je veux simplement faire ressortir ceci : ce n’est pas, ce n’était pas, et ce ne sera jamais la volonté de Dieu que les choses se passent ainsi. C’est Dieu qui doit diriger Son peuple, gouverner chaque individu.
54 Nous voyons donc que ce fils de Kis, cet homme imposant, avec–avec sa stature et... Il semblait faire l’affaire des gens, qui se disaient que le manteau lui irait très bien, et la couronne sur sa tête, qu’il marcherait en dépassant tout le monde, qu’il serait un–un atout précieux pour le royaume d’Israël. En effet, les autres rois allaient... des autres nations, allaient penser : “Regardez, quel homme!” Ils pourraient le montrer du doigt, en disant : “Regardez, voyez quel grand roi nous avons! Regardez quel grand homme règne sur nous!”
55 Et c’est triste à dire, mais comme c’est vrai aujourd’hui, l’église est comme ça. Ils aiment dire : “Notre pasteur n’est pas un homme borné; c’est un grand homme. Il est diplômé de Hartford, ou d’une grande école de théologie. Il a quatre diplômes de telle et telle école, et il a beaucoup d’entregent.” Tout ça, c’est peut-être très bien, et ça a sa place, mais la manière de Dieu, c’est que Son Église soit conduite par le Saint-Esprit et par Son Esprit.
56 Mais eux, ils aiment dire : “Nous, nous sommes membres de cette grande dénomination-ci. Nous avons commencé il y a longtemps, du temps des pionniers, quand nous étions une minorité, seulement une toute petite poignée de gens, peu nombreux. Et maintenant, nous nous sommes développés, au point que nous faisons partie des dénominations les plus importantes. Nous avons les meilleures écoles et les prédicateurs les plus instruits. Nos gens sont les mieux habillés, et les plus grands cerveaux de la ville font partie de notre dénomination. Nous donnons aux oeuvres de bienfaisance, et nous faisons des bonnes oeuvres, et tout ça.” Je n’ai pas un mot à dire, que Dieu me préserve de dire un seul mot contre ces choses, car tout ça, c’est bon; mais n’empêche que ce n’est pas la volonté de Dieu que l’homme règne sur l’homme.
57 Dieu, le Jour de la Pentecôte, Il a envoyé le Saint-Esprit, pour qu’Il règne dans le coeur de l’homme, et qu’Il règne dans sa vie. Il n’a pas été donné à l’homme de régner sur l’homme, mais nous aimons parler comme ça.
58 C’est quelque chose de fantastique pour nous de pouvoir dire que nous sommes membres d’une organisation si imposante : “Êtes-vous Chrétien?” C’est de là que m’est venue l’idée de ce sujet. Quand j’étais à l’hôpital, et que je demandais à quelqu’un : “Êtes-vous Chrétien? – Je suis membre de telle et telle église.”
59 “Êtes-vous Chrétienne?
60 – Je suis membre de telle et telle église.” Une petite infirmière est venue à la tête du lit, pendant que je lisais la Bible; c’était une infirmière nouvellement arrivée à l’étage, elle a dit : “Bonjour.” Elle a dit : “Je crois que vous êtes le révérend Branham, vous êtes ici pour un–un examen médical.”
J’ai dit : “C’est bien ça.”
61 Elle a dit : “Est-ce que je peux vous frictionner le dos, pour vous rafraîchir un peu, avec de l’alcool?”
Et j’ai dit : “Vous pouvez.”
62 Alors, pendant qu’elle me frictionnait le dos, elle a dit : “De quelle dénomination d’église faites-vous partie?”
63 Et j’ai dit : “Oh, je fais partie de la dénomination la plus ancienne qu’il y ait.”
Elle a dit : “De quelle dénomination s’agit-il?”
64 J’ai dit : “C’est celle qui a été fondée avant même que le monde ait été fondé.”
65 “Oh,” elle a dit, “de quelle... Je ne pense pas que je connaisse cette...” Elle a dit : “Je fais partie de telle église. Est-ce cette organisation-là?”
66 J’ai dit : “Non, madame. Celle-là, cette organisation-là, ça fait seulement environ deux cents ans. Mais l’organisation dont je parle, elle a commencé quand les étoiles du matin chantaient ensemble et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie, “quand ils ont vu qu’un Sauveur allait venir racheter l’humanité”.
67 Là, elle a arrêté de me frictionner le dos, je m’étais tourné un peu comme ceci, pour que la dame puisse frictionner. Elle était de Corydon, pas loin, ici. Nous nous sommes mis à parler; elle a dit : “Monsieur, j’ai toujours cru que si Dieu a jamais été Dieu, Il est encore Dieu aujourd’hui, tout comme Il l’était autrefois.” Elle a dit : “Bien que mon église refuse carrément d’admettre ça, moi, je crois que c’est la Vérité.”
68 Et j’ai dit : “Vous n’êtes pas loin du Royaume de Dieu, jeune femme.”
Elle a dit : “S’Il a jamais été un Guérisseur, n’est-Il pas encore un Guérisseur?”
J’ai dit : “Il l’est, très certainement, ma soeur.”
69 Mais l’homme veut régner, régner sur l’homme; et l’homme veut que ce soit l’homme qui règne sur lui. Il ne veut pas que Dieu règne.
70 Donc, ce fils de Kis, du nom de Saül, répondait parfaitement à leur attente. Le grand homme imposant et le... oh, il pourrait vraiment être à leur tête dans les combats, et tout. Mais il reste que ce n’était pas la façon de Dieu de faire les choses. Dieu voulait que ce soit Son vieux prophète fidèle qui les dirige et qui leur annonce Ses Paroles.
71 Or, aujourd’hui, dans ce grand âge de l’église où nous vivons, nous avons, c’est ce que je pense et que je crois de tout mon coeur, nous avons fait exactement le contraire de ce que Dieu nous avait prescrit de faire. Les dernières Paroles de notre Sauveur, ce sont celles de Marc 16; Il a dit : ...Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé,... celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront la nouvelle langue; S’ils saisissent des serpents, ou boivent des breuvages mortels, ce ne leur fera point de mal; et s’ils imposent les mains aux malades,... les malades seront guéris.
72 Il n’y a aucun homme, il n’y a aucun fils de Kis, ni personne d’autre, qui puisse produire ces choses, sans la conduite du Saint-Esprit. Mais nous, on a construit des écoles, on a construit des séminaires et des organisations, pour–pour se satisfaire et pour ressembler au reste du monde.
73 Avant, là, c’était le Saint-Esprit qui était à la tête de cette nation. Avant, cette nation était gouvernée, quand, à l’époque où... quand ils ont rédigé la Déclaration d’indépendance, et qu’il y avait une chaise de plus là-bas. Il n’y a pas le moindre doute dans mon esprit : le Fils de Dieu était assis à cette table. Quand cette nation a été fondée sur les principes de la liberté de religion, et de la liberté pour tous, et sur la base de la Parole Éternelle de Dieu.
74 Mais on a corrompu ça; la politique. On a élu des hommes, en achetant et en vendant, et en faisant de fausses promesses, si bien que notre nation, notre politique et notre démocratie sont tellement polluées que c’est–c’est tout mélangé, avec le communisme et toutes sortes d’ismes là-dedans.
75 Et très souvent, on ouvre la séance par la prière, quand la Société des Nations se réunit là-bas, ou qu’ils délibèrent. Et voilà que dernièrement, à un moment important, il n’a même pas été question une seule fois de prier! Comment allons-nous jamais régler nos différends sans la prière? Comment pouvons-nous jamais nous attendre à accomplir quoi que ce soit sans la conduite du Saint-Esprit?
76 Mais permettez-moi de dire ceci, avec tout l’amour et le respect que j’ai pour notre nation, et pour son drapeau, et pour la république qu’il représente : nous avons rejeté notre Conducteur, le Saint-Esprit, et, par notre politique corrompue, nous avons élu des hommes à l’esprit pervers. Et, si vous ne faites pas attention, très prochainement ils vont faire une des erreurs les plus fatales qu’ils aient jamais faites; tout ça parce que les gens veulent que ce soit l’homme qui règne.
77 Ce qu’il nous faut, ici, au Capitole des États-Unis, comme Président, ce qu’il nous faut au Congrès, ce qu’il nous faut dans nos tribunaux, ce sont des hommes qui ont consacré leur vie à Dieu, qui sont remplis du Saint-Esprit et qui sont conduits par Sa direction Divine. Mais, au lieu de ça, nous élisons des hommes intellectuels, des hommes qui ont des apparences de piété mais qui renient la puissance de Dieu, des hommes qui sont des athées et parfois même pires que ça, voilà ceux que nous avons placés dans les sphères de notre politique nationale; et pas seulement là, mais aussi dans nos églises.
78 Si nos églises se sont corrompues, c’est essentiellement parce que, quand le moment est venu pour nous de choisir les bergers qui allaient nous conduire, nous nous sommes tournés vers les séminaires, et nous avons opté pour des hommes qui sont de grands géants cérébraux, des hommes à l’intelligence supérieure, des hommes qui ont beaucoup de savoir, et qui ont beaucoup d’entregent, et qui sont des gens importants dans leur quartier, – je n’ai rien à dire contre ces choses, – des hommes qui se conduisent avec bonté, qui surveillent leur façon de vivre, et leur comportement avec les autres hommes et avec les gens; de grands hommes dans leur domaine, et dont je n’ai aucun mal à dire, – que Dieu me préserve d’avoir l’esprit si malveillant, – mais malgré tout ça, ce n’est pas ce que Dieu a choisi pour nous!
C’est la conduite du Saint-Esprit : Christ dans le coeur de l’homme.
79 Beaucoup de ces hommes intellectuels qui se tiennent en chaire nient la réelle existence du Saint-Esprit. Beaucoup d’entre eux nient l’existence de la guérison Divine et de la puissance de l’Esprit.
80 Je lisais un article, c’était hier, je pense, une série de coupures de journaux sur Jack Coe, feu Jack Coe, un de mes convertis au Seigneur Jésus, qui a été un vaillant héros à son époque, et qui avait reçu un mandat de comparution, en Floride, pour avoir demandé à un jeune enfant d’enlever l’appareil orthopédique qu’il portait aux jambes et de marcher sur l’estrade. L’enfant l’avait fait, et il avait marché normalement sur l’estrade, puis il est tombé en arrivant à sa mère; tout cela n’étant qu’une machination de l’ennemi de Christ.
Cette jeune femme et son mari ont amené notre noble frère devant les tribunaux du pays.
81 Et, alors que toutes les églises auraient dû soutenir Frère Jack, alors que tous les hommes d’églises qui citent le Nom de Jésus-Christ auraient dû se ranger bravement de son côté, que tout homme qui invoque le Nom du Seigneur Jésus aurait dû tomber à genoux pour prier, mais au lieu de ça, ce qui faisait les gros titres dans les journaux : une de nos grandes dénominations disait qu’elle se joignait aux athées pour demander que Frère Jack Coe soit condamné à l’emprisonnement. Pouvez-vous imaginer qu’une église qui se donne le Nom de Christ se joigne à un athée pour condamner un homme rempli de piété, qui essayait de tout son coeur de défendre la Bible? N’empêche qu’ils l’ont fait.
82 Alors Frère Gordon Lindsay est venu à la rescousse, et quand le juge incrédule a dit : “Cet homme est un imposteur, parce qu’il a fait enlever l’appareil orthopédique de cet enfant, et qu’il l’a fait traverser l’estrade, en déclarant qu’il était guéri; il a menti et il est allé à l’encontre des ordres du médecin, en conséquence, il est accusé d’avoir commis une fraude.”
83 M. Coe s’est levé, et il a dit : “Monsieur, je conteste cette déclaration. Dieu a guéri ce garçon.”
84 Le juge a dit : “Je demande à tout homme qui se trouve dans ce tribunal s’il y a une possibilité que la déclaration suivante soit vraie : que Dieu ait pu guérir ce garçon à un bout de l’estrade, et permettre qu’il soit malade à l’autre bout. Si cette déclaration peut être prouvée par la Bible, alors je dirai que M. Coe est en droit d’affirmer cela.”
85 Un prédicateur a levé la main, et il a dit : “Votre Honneur, puis-je présenter cet argument?”
Et le juge a dit : “Présentez-le.”
86 Le prédicateur s’est levé, et il a dit : “C’était une nuit où, au milieu d’une mer déchaînée, une petite barque était sur le point de couler; il n’y avait plus aucun espoir de survie. Ils ont vu Jésus, le Fils de Dieu, venir en marchant sur les eaux. Et un des apôtres, du nom de Pierre, a dit : ‘Si c’est Toi, Seigneur, ordonne que j’aille vers Toi sur les eaux.’ Il a dit... Le Seigneur a dit à l’apôtre Pierre : ‘Viens.’ Alors il est sorti de la barque, monsieur, et il a marché sur les eaux, aussi bien que Jésus. Mais quand il a eu peur, il a commencé à enfoncer, avant d’arriver à Jésus.”
Le juge a dit : “L’affaire est classée.”
Ce qu’il nous faut, c’est la conduite du Saint-Esprit, pas des hommes intellectuels.
87 Saül, le fils de Kis, donc, a été établi comme chef sur le peuple. Il a pris avec lui deux mille hommes et Jonathan en a pris mille; et Jonathan est descendu à une garnison, et il a battu tout un groupe d’Amoréens, ou plutôt d’Ammonites. Et quand–quand il les a battus, Saül a fait sonner de la trompette, et il a dit : “Voyez ce que Saül a fait.” Il s’est enflé d’orgueil.
88 Aussitôt qu’un homme devient un grand docteur en théologie, ou qu’il a un petit quelque chose d’accroché au bout de son nom, il devient ni plus ni moins qu’un je-sais-tout.
89 Les hommes de Dieu sont des hommes humbles. Les gens de Dieu sont des gens humbles.
Quand vous voyez des gens qui prétendent avoir reçu le Saint-Esprit se mettre à se séparer de vous, qu’ils semblent ne pas avoir la Foi, qu’ils cherchent à se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, souvenez-vous bien de ceci, ils n’ont pas reçu le Seigneur Jésus.
90 Ensuite, nous voyons que l’ennemi est arrivé, qu’il allait attaquer le peuple de Dieu, un petit groupe d’entre eux, qu’il allait arracher l’oeil droit de tous les hommes.
91 Voilà ce que l’ennemi essaie toujours de faire, de leur arracher les deux yeux si possible, pour que les gens ne puissent pas voir ce qu’ils font. Voilà ce que Satan essaie de faire aujourd’hui à chaque Chrétien : lui arracher son oeil spirituel, pour qu’il puisse seulement marcher selon le sens intellectuel des choses et non le sens du Saint-Esprit qui le conduit.
92 Et, donc, quand ils ont fait ça, qu’ils ont subi cette grande défaite, Saül a coupé deux grands boeufs en morceaux et il en a envoyé à tout le peuple. Et je voudrais vous faire remarquer ceci. Quand Saül a envoyé ces morceaux de boeufs à travers tout Israël, il a dit : “Quiconque ne marchera pas à la suite de Samuel et de Saül, qu’il, ce boeuf... soit comme ceci.” Voyez-vous l’imposture, qu’il a voulu donner l’impression qu’il marchait avec l’homme de Dieu? Ce n’était vraiment–vraiment pas Chrétien. La crainte que les gens éprouvaient, c’était à cause de Samuel. Mais Saül les a tous fait marcher à sa suite, parce que les gens craignaient Samuel. “Qu’ils marchent à la suite de Samuel et de Saül.”
93 Et, aujourd’hui, combien de fois nous avons entendu ça : “Nous sommes la grande église.” “Nous sommes l’église de Christ.” “Nous sommes l’église de Dieu.” “Nous sommes telle et telle église.” C’est ce qui inspire de la crainte aux gens, ils sont amenés à penser que c’est vraiment à cet endroit-là que Dieu agit. Et ils ne veulent pas de la conduite du Saint-Esprit; ils préfèrent suivre un homme comme ça, parce qu’ils aiment vivre leur propre vie individuelle. Ils aiment croire ce qu’ils veulent croire.
94 Voyez-vous que c’est le Saint-Esprit qui est notre Juge? Dieu ne nous a jamais donné un pape, ou un évêque, ou qui que ce soit, pour être un juge. C’est le Saint-Esprit, la Personne de Dieu sous la forme du Saint-Esprit, qui est notre Juge et notre Guide. Alors, pourquoi ces choses?
95 Veuillez me pardonner si je m’exprime ici d’une façon tranchante, et même très tranchante. Je ne le dis pas pour être malveillant, je le dis par amour.
96 Mais le Saint-Esprit dit que c’est mal pour nos femmes de se couper les cheveux, que c’est mal pour nos femmes de porter des petits shorts, et des pantalons, et de se mettre de la peinture sur les lèvres et le visage; le Saint-Esprit dit que c’est mal.
97 Mais nous, nous voulons qu’un homme nous dise qu’il n’y a pas de mal à ça!
“Tant que nous marchons à ma suite à moi, et à celle de Samuel.” Ils aiment vivre comme ça leur plaît pendant six jours, et aller à l’église le dimanche matin, qu’un homme très intellectuel, qui a fait de grandes études et qui a plein de diplômes, leur prêche un petit sermon qui va... quelques plaisanteries qui soient agréables à leur oreille et qui les divertissent comme de regarder un film ou une émission de télévision, qu’il fasse ensuite une petite prière pour eux, et qu’il les renvoie chacun chez soi avec une espèce de–de sentiment de sécurité, de satisfaction personnelle, comme quoi ils ont pratiqué leur religion.
98 Ça, ce n’est pas la volonté du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit veut que vous viviez pieusement tous les jours de la semaine et toutes les nuits, en vous séparant des choses du monde.
Mais l’église ne veut pas ça. Ils veulent un homme qui puisse–qui puisse interpréter la Bible à la façon dont eux, ils veulent L’entendre. Ils ne veulent pas écouter la Voix du Saint-Esprit, qui parle par la Bible.
99 Beaucoup d’entre eux veulent dire que “les jours des miracles sont passés”. C’est ça qui plaît aux gens. Ils veulent dire que “le baptême du Saint-Esprit, ça n’existe pas”. Les gens ne veulent pas se conduire différemment du reste du monde. Ils ne veulent pas sortir dans la rue avec le visage lavé, et–et les hommes avec une apparence soignée, pas de cigarette au bec, de–de cigare, de pipe, et–et de ces choses que font les hommes; et les femmes, elles, elles veulent avoir les cheveux coupés très courts, et porter des robes courtes, et montrer leurs formes, et tout, c’est ce qu’elles veulent. Elles–elles veulent un homme qui leur dira qu’il n’y a pas de mal à ça.
100 L’autre soir, là, un homme est venu me dire que, parce que j’avais prêché contre ces choses-là, qu’une grande dénomination, environ cinq d’entre elles avaient dit : “Nous allons laisser tomber Frère Branham, et nous n’aurons plus rien à voir avec lui. Ou bien vous retirerez ces bandes de la circulation et vous ferez des excuses, ou bien nous vous laisserons tomber.”
101 J’ai dit : “Je resterai fidèle à la Parole de Dieu, même si ça me coûte tout ce que j’ai dans cette vie. Je me tiendrai à la Parole, et je...”
Il a dit : “Eh bien, ne devriez-vous pas retirer telle et telle bande de la circulation?”
102 J’ai dit : “Je n’ai jamais, de toute ma vie, prêché quoi que ce soit dont j’aie eu à avoir honte. Je ne retirerai aucune bande, aucun disque. Je me tiendrai à ce que le Saint-Esprit dit. Pour moi c’est à la vie à la mort.” Je ne cherche à parler de moi, là, mais j’essaie simplement de vous illustrer ce qui se passe, pour que vous puissiez voir et comprendre ce qu’il en est. Ce qu’il y a, c’est que les gens veulent que ce soit l’homme qui les conduise.
103 Ils ne voulaient pas de Samuel. Alors, avant qu’ils oignent Samuel pour roi, ou Saül pour roi, excusez-moi, Samuel est venu encore vers eux. Et je vais m’exprimer un peu comme il l’aurait fait aujourd’hui. Vous pourrez le lire.
Il a dit : “Qu’est-ce que vous avez contre le fait d’avoir Dieu pour votre Roi?
– Eh bien, nous ne voyons pas Dieu.
104 – Eh bien, je suis Son représentant.” Samuel a dit : “Vous ai-je déjà dit quelque chose de faux? Ai-je déjà prophétisé quelque chose qui ne se soit pas accompli exactement comme je l’avais dit? Ne vous ai-je pas annoncé la Parole du Seigneur? Et je vous demanderai ceci : Suis-je déjà venu vous voir pour vous réclamer de l’argent? Vous ai-je déjà soutiré quoi que ce soit? Vous ai-je déjà apporté autre chose que l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, clair et net? Et Dieu l’a confirmé chaque fois, que c’était la Vérité.” Et Il a envoyé des tonnerres et de la pluie. Vous connaissez le passage de l’Écriture, vous... aussitôt, pour prouver que Samuel était la bouche de Dieu.
105 Et Samuel représentait parfaitement le Saint-Esprit d’aujourd’hui. Le Saint-Esprit est la Bouche de Dieu. Il dit exactement ce que la Bible dit. Il croit exactement ce que la Bible dit, et Il n’en déviera pas du tout.
Mais eux, ils voulaient quelqu’un qui pourrait leur dire autre chose.
106 Et les gens ne pouvaient pas dire que la prophétie de Samuel n’était pas parfaite. Ils ont répondu en ces mots : “Samuel, tout ce que tu as prononcé au Nom du Seigneur, le Seigneur l’a accompli exactement comme tu l’avais dit. Il n’y a pas une seule tache. Tu n’es jamais venu nous voir pour nous réclamer de l’argent. Tu as subvenu à tes besoins. Tu ne nous as jamais demandé de faire quoi que ce soit d’extraordinaire pour toi. Tu t’es confié en ton Dieu, et Il t’a délivré de toutes choses. Et tes paroles sont vraies : tout ce que tu as prononcé au Nom du Seigneur s’est accompli exactement comme tu l’avais dit, mais nous voulons quand même un roi!”
107 Pouvez-vous voir la contradiction? Pouvez-vous–pouvez-vous voir la–l’astuce du diable, comment il peut agir sur un être humain? Au lieu de s’abandonner lui-même ou elle-même au Saint-Esprit, et d’écouter l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, pour avoir une vie pure, un caractère sans tache, pour avoir une vie différente, être un peuple à part, une nation sainte, un peuple au comportement bizarre, ils préféraient ressembler au monde, agir comme le monde et fréquenter une église où on dit : “Il n’y a pas de mal à ça; agissez comme ça, continuez comme ça.”
108 Pouvez-vous voir ce qu’il y a? Ils disent : “La guérison, ça n’existe pas. Oh, le baptême du Saint-Esprit a été la charpente de l’église.” Autrement dit, ensuite Dieu a pris des hommes, Il a enlevé le Saint-Esprit de l’église et Il a laissé à la dénomination le soin de la bâtir. Jamais, jamais. Ce n’est pas ça du tout. C’est le Saint-Esprit, la Parole de la Vérité, qui devait vous conduire jusqu’à ce que Jésus vienne. Mais c’est comme ça que ça–ça s’est passé.
109 Saül est arrivé au pouvoir. Il a eu de nombreux partisans. Oh, il avait de très belles armures, il avait des chanteurs, il avait des boucliers, et il avait des lances. Oh, il a éclipsé toutes les autres nations. Et il a établi une démocratie qui surpassait tout ce qui s’était vu auparavant.
110 C’est exactement ce que nos dénominations et nos églises ont fait aujourd’hui. Les plus grandes églises du monde, c’est nous qui les avons. Les gens les mieux vêtus du monde, c’est nous qui les avons. Les plus grands diplômes qui peuvent être décernés, c’est nous qui les avons.
111 Exactement comme les hommes de Saül, ils avaient reçu une formation, alors ils pouvaient prendre la lance, ils pouvaient la brandir et la manoeuvrer, si bien que les nations les craignaient. C’était un peuple aguerri, et tout.
Mais un jour, le moment est venu où quelqu’un s’est présenté pour les défier. Et toute l’armée d’Israël était dans un tel émoi, qu’ils en tremblaient dans leurs souliers. Goliath leur a lancé un défi : “Si votre Dieu est ce que vous prétendez qu’Il est, que vous êtes les mieux formés”, et il les a défiés. Ils ne savaient pas quoi faire. Leurs belles armures bien polies, ça ne ferait pas l’affaire. Leurs lances, ça ne ferait pas l’affaire. Il se passait là quelque chose dont ils ne savaient rien.
112 Et c’est avec révérence, respect pieux, honneur, dignité, amour, et dans la communion fraternelle chrétienne, que je dis ceci : L’autre jour, j’ai lu dans un journal d’Afrique que notre fils de Kis, notre challenger de l’évangélisme, quand un musulman l’a défié, – Billy Graham, – qu’il a dit : “Si votre Dieu est Dieu, qu’Il guérisse les malades comme Il a dit qu’Il le ferait!” Et le fils de Kis, avec le reste de l’armée, ils se sont tus et ils ont quitté le pays, vaincus. C’est une honte. Notre Dieu est Dieu!
113 Nous avons nos bonnes églises, nous avons notre bel évangélisme. Nous avons nos chanteurs rémunérés, nous avons les meilleures chorales, les flèches les plus hautes du pays. Nous avons les meilleurs hommes, parmi les plus fortunés. Nous avons les intellectuels, nous sommes à la fine pointe de la théologie, nous pouvons la prêcher, nous pouvons l’annoncer, nous pouvons évangéliser et faire entrer des gens, des millions de convertis tous les ans, dans notre église. Nos chanteurs rémunérés, notre évangélisme intellectuel ne sait pas comment relever un défi comme celui-là. Ils ne connaissent rien de ces choses. Ils ne connaissent rien de Sa puissance de guérison, du baptême du Saint-Esprit, d’une puissance qui peut s’emparer d’un homme qui se meurt du cancer, qui n’est plus que l’ombre de lui-même, et le libérer. Ils ne connaissent rien de ces choses. Ils n’ont reçu aucune formation dans ce domaine-là, tout comme Saül et son groupe formé par l’homme.
114 Mais permettez-moi de dire ceci au peuple de Dieu, et à vous, Ses enfants, pour que vous sachiez que Dieu ne vous laisse jamais sans témoin.
115 Saül n’était pas au courant; Saül n’en savait rien. Dieu avait un petit David, quelque part derrière la colline, qui ne nourrissait pas les brebis de mauvaises herbes ecclésiastiques. Il les dirigeait près des eaux paisibles et dans de verts pâturages! Il se souciait des brebis de son père, et s’il arrivait quelque chose tout à coup, qu’un ennemi venait enlever une des brebis de son père, il connaissait la puissance de Dieu, il pouvait délivrer cette brebis!
116 Dieu a encore un David quelque part, qui sait ce que c’est que de délivrer une des brebis de Dieu, par la puissance de Dieu; Il s’y connaît toujours.
Il s’était confié... Il ne connaissait rien de l’armure de Saül, et il ne voulait pas l’avoir non plus. Il ne voulait rien avoir de leurs dénominations, il ne voulait pas de cette vieille armure sur lui. Il a dit : “Je ne connais rien de ces choses! Mais que j’y aille avec la Puissance que je connais.”
117 Il avait nourri les brebis de son père. Il s’était occupé des pâturages. Il leur avait donné la nourriture qu’il leur fallait, et elles vivaient, elles se développaient bien.
118 “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais c’est de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu que l’homme vivra.” Le vrai berger les nourrit de “Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours”. Et si l’ennemi s’empare de l’une d’entre elles par la maladie, il connaît la puissance de Dieu.
119 Regardez le petit David, il s’est tenu là. On lui disait : “Ce gars-là, c’est un guerrier de naissance. Et dès sa jeunesse, tout ce qu’il a connu, c’est une lance et une armure. Il a une solide formation. C’est un théologien. Et toi, tu ne sais rien de ces choses.”
120 Il a dit : “C’est vrai, monsieur. Je ne sais rien de sa formation théologique, mais il y a une chose que je sais, c’est que quand un ennemi est venu enlever une des brebis de mon père, je suis allé après lui avec la puissance de Dieu. Je l’ai délivrée! Je l’ai ramenée en sûreté, elle a retrouvé la santé. Je l’ai ramenée vers les verts pâturages et les eaux paisibles. Le Dieu qui a livré le lion entre mes mains, – je l’ai tué quand il a enlevé une des brebis, – Il m’a aussi permis de tuer l’ours, alors le Dieu du Ciel ira aussi avec moi pour tuer ce Philistin incirconcis!” Nous avons besoin de la conduite du Saint-Esprit.
Je ne connais pas le nombre de mes jours. Personne ne le connaît.
121 L’autre matin, j’étais au lit. Et je... J’avais dormi, et j’avais rêvé que Joseph était malade et que je l’avais pris dans mes bras pour prier pour lui. Et quand je me suis réveillé, j’étais tout bouleversé. Je me suis dit : “Eh bien, peut-être que Joseph va être malade.”
122 Alors j’ai vu passer devant moi une petite ombre sombre, d’une couleur qui tirait un peu sur le brun, et il semblait que c’était moi. Je la regardais, et quelqu’un en blanc la suivait, c’était Lui. J’ai tourné la tête vers ma femme pour voir si elle était réveillée, pour lui montrer, au cas où elle aurait pu voir la vision; mais elle dormait.
123 J’ai dit : “Oh, je suis désolé, Seigneur, mais c’est bien ma vie, ça. Il a fallu que Tu me pousses, dans tout ce que j’ai fait. Toutes les fois qu’il arrivait quelque chose, je pensais que ça venait de Toi, mais je me rends compte que c’était Satan qui essayait de m’empêcher d’avancer.” J’ai dit : “Si seulement Tu pouvais me conduire.” Et, en regardant, j’ai vu le plus beau visage que j’aie jamais vu chez un homme. Il était devant moi et regardait derrière Lui, vers moi. Il a levé la main et a pris la mienne, et Il s’est mis à marcher dans cette direction-ci. La vision a disparu.
124 Dimanche matin passé, j’étais... je m’étais réveillé de bonne heure. Celle-là, ça avait été samedi, cette vision-là.
Je me suis toujours inquiété; j’ai toujours pensé à la mort. J’ai cinquante ans, alors mon temps n’est pas... je ne pensais pas qu’il m’en restait beaucoup. Je me demandais comment je serais dans cette théophanie, ce corps céleste. Est-ce que je verrais mes précieux amis, que je verrais un petit nuage blanc qui passe, et que je dirais : “Voilà Frère Neville”, ou, et qu’il ne pourrait pas dire : “Bonjour, Frère Branham”? Et, quand Jésus viendrait, alors je redeviendrais un homme. Je pensais souvent comme ça.
125 J’avais rêvé que j’étais dans l’Ouest, et que je... je traversais un petit champ d’armoise, mon épouse était avec moi, nous étions allés pêcher la truite. Je me suis arrêté pour ouvrir la barrière, et le ciel était tellement beau. Il n’avait pas le même aspect qu’ici dans la vallée. Il était bleu avec de jolis nuages blancs. Et j’ai dit à mon épouse, j’ai dit : “Nous aurions dû venir ici bien avant aujourd’hui, chérie.”
Elle a dit : “Nous aurions dû, pour les enfants, Billy.”
J’ai dit : “C’est...” Et je me suis réveillé.
126 Je me suis dit : “Je rêve tellement! Je me demande pourquoi.” J’ai baissé les yeux, elle était allongée près de moi.
127 Je me suis assis, adossé à mon oreiller, comme vous l’avez déjà fait, beaucoup d’entre vous. Je me suis appuyé la tête contre la tête de lit, avec les mains derrière moi. Et je restais là, comme ça, je me disais : “Eh bien, je me demande comment ce sera de l’autre côté. J’ai déjà cinquante ans, et je n’ai encore rien fait. Si seulement je pouvais faire quelque chose pour aider le Seigneur. Car je sais que je ne serai plus mortel... Au moins la moitié de mon temps est déjà passé, ou plus que la moitié. Même si je vivais aussi vieux que les miens, j’ai quand même la moitié de mon temps de passé.” Je regardais autour de moi, je restais là, je m’apprêtais à me lever. Il était à peu près sept heures [dix-neuf heures]. Je me suis dit : “Je crois que je vais aller à l’église ce matin. Même si je suis enroué, j’aimerais entendre prêcher Frère Neville.”
128 Alors, j’ai dit : “Chérie, es-tu réveillée?” Elle dormait très profondément.
129 Je ne veux pas que vous manquiez ceci. Ça m’a transformé. Je ne peux plus être le même Frère Branham que j’étais.
130 Et j’ai regardé, et j’entendais quelque chose qui répétait constamment : “Tu ne fais que commencer. Continue le combat. Continue seulement à courir vers le but.”
131 Je me suis secoué la tête un instant. Et je me suis dit : “Eh bien, probablement que c’est moi qui pense ça, tu sais, il peut arriver qu’on s’imagine des choses.” Et je me suis dit : “Probablement que je me suis juste imaginé ça.”
Ça disait : “Continue le combat! Continue à avancer! Continue à avancer!”
132 Et je me suis dit : “C’est peut-être moi qui l’ai dit.”
Je me suis mordu les lèvres et je me suis mis la main sur la bouche; et c’est encore revenu.
133 Ça disait : “Continue simplement à courir vers le but. Si seulement tu savais ce qu’il y a au bout de la route.”
134 Et c’était comme si j’entendais Graham Snelling ou quelqu’un chanter ce cantique, comme ceci; ils le chantent ici, Anna-Mae et vous tous :
J’ai le mal du pays, le cafard, et c’est Jésus que je veux voir;
J’aimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier s’éclairerait, toutes les craintes se dissiperaient;
Seigneur, laisse-moi regarder de l’autre côté du rideau du temps.
Vous avez entendu chanter ça ici à l’église.
135 Alors, j’ai entendu une voix qui disait : “Aimerais-tu voir juste au-delà du rideau?”
J’ai dit : “Ça m’aiderait tellement.” Alors j’ai regardé, et au bout d’un instant, je... d’un souffle, je me suis retrouvé dans un petit endroit en pente.
136 J’ai regardé derrière moi, et j’étais là, étendu sur le lit. Je me suis dit : “Ça, c’est bizarre.”
137 Bon, je ne voudrais pas que vous répétiez ceci. Ce que je dis, c’est à mon église, ou à mes brebis, dont je suis le pasteur. Si j’étais dans mon corps ou hors de mon corps, ou si c’était un ravissement... Ce n’était pas comme aucune vision que j’ai déjà eue. Je pouvais regarder là-bas, et je pouvais regarder ici.
138 Et quand je suis arrivé dans ce petit endroit, jamais je n’ai vu autant de gens, ils accouraient vers moi en criant : “Oh, notre précieux frère.”
139 Je regardais, et des jeunes femmes, peut-être au début de la vingtaine (de dix-huit à vingt ans), me sautaient au cou et criaient : “Notre précieux frère.”
140 Et voilà des jeunes hommes qui venaient, dans toute la splendeur virile de la jeunesse, leurs yeux étincelants, semblables à des étoiles au plus sombre de la nuit, leurs dents blanches comme des perles, et ils criaient, ils m’étreignaient en criant : “Oh, notre précieux frère.”
141 Je me suis arrêté, et j’ai regardé : j’étais jeune. Je me suis retourné pour regarder mon vieux corps étendu là, les mains derrière la tête. J’ai dit : “Je ne comprends pas.”
142 Et ces jeunes femmes me sautaient au cou. Or, je me rends bien compte que j’ai un auditoire mixte, et ce que je dis ici, c’est avec la délicatesse et la douceur de l’Esprit. Un homme ne peut pas serrer une femme dans ses bras sans qu’il y ait une sensation humaine. Mais là, il n’y en avait pas. Il n’y avait pas d’hier, pas de demain. Ils ne se fatiguaient pas. Ils étaient... Je n’avais jamais vu d’aussi jolies femmes de toute ma vie. Elles avaient les cheveux qui leur descendaient jusqu’à la ceinture, de longues jupes qui leur arrivaient à la cheville, et elles étaient là à me serrer dans leurs bras. Elles ne me serraient pas comme ma propre soeur qui est assise là, même, m’aurait serré. Elles ne m’embrassaient pas, et je ne les embrassais pas. C’était quelque chose pour lequel je–je n’ai pas le vocabulaire; je n’ai pas de mots pour l’exprimer. Perfection, le mot n’est pas à la hauteur. Superbe, le mot n’est pas à la hauteur, mais pas du tout. C’était quelque chose que je n’ai jamais... Il faut être là, c’est tout.
143 Je regardais dans cette direction-ci et dans cette direction-là, et ils venaient par milliers. Et j’ai dit : “Je–je ne comprends pas.” J’ai dit : “Mais, elles...”
144 Et voilà Hope qui venait; c’est ma première femme. Elle a accouru, et elle n’a pas du tout dit : “Mon mari”, elle a dit : “Mon précieux frère.” Elle m’a serré dans ses bras, et après, une autre femme qui m’avait serré dans ses bras était là, et Hope a serré cette femme-là dans ses bras. Et chacune, alors je me suis dit : “Oh, il faut qu’il y ait quelque chose de différent ici; c’est impossible. Il y a quelque chose...” Je me suis dit : “Oh, est-ce que je voudrais jamais retourner vers cette vieille carcasse?”
145 Je regardais de tous les côtés, et je me disais : “Qu’est-ce que c’est que ça?” Je regardais très attentivement, et je–j’ai dit : “Je–je ne comprends vraiment pas.” Mais Hope semblait être une... oh, une invitée d’honneur. Elle n’était pas différente des autres, seulement elle était comme une invitée d’honneur.
146 Et alors j’ai entendu une voix, celle qui m’avait parlé dans la chambre, elle disait : “Ceci, c’est ce que tu as prêché, quand tu parlais du Saint-Esprit. Ceci, c’est l’amour parfait. Et on ne peut pas entrer ici si on ne l’a pas.”
147 Je suis plus convaincu que je l’ai jamais été de toute ma vie : il faut avoir l’amour parfait pour entrer là-bas. Il n’y avait pas de jalousie. Il n’y avait pas de fatigue. Il n’y avait pas de mort. La maladie ne pourrait jamais entrer là. La mortalité ne pourrait jamais vous faire vieillir; et eux, ils ne pouvaient pas pleurer. Il n’y avait que de la joie.
148 “Oh, mon précieux frère.” Et ils m’ont pris et m’ont placé à un endroit très haut.
149 Et je me suis dit : “Je ne rêve pas. En me retournant, je peux voir mon corps étendu là sur le lit.”
150 Et ils m’ont placé là-haut, et j’ai dit : “Oh, je ne devrais pas être assis ici.”
151 Et voilà que des femmes et des hommes dans la fleur de leur jeunesse arrivaient des deux côtés, en criant. Et une femme qui était là s’est écriée : “Oh, mon précieux frère. Oh, nous sommes tellement heureux de te voir ici.”
J’ai dit : “Je ne comprends pas.”
152 Et alors, cette voix qui parlait au-dessus de moi, a dit : “Tu sais, il est écrit dans la Bible que les prophètes étaient recueillis auprès des leurs.”
Et j’ai dit : “Oui, je me souviens d’avoir vu ça dans les Écritures.
– Mais, ceci, c’est le moment où tu seras recueilli auprès des tiens.”
J’ai dit : “Alors, ils seront réels, et je pourrai les toucher.
– Oh oui.”
153 J’ai dit : “Mais je... Il y en a des millions. Il n’y a pas autant de Branham que ça.”
154 Et cette voix a dit : “Ce ne sont pas des Branham; ce sont tes convertis. Ce sont ceux que tu as conduits au Seigneur.” Il a dit : “Certaines de ces femmes que tu trouves si ravissantes avaient plus de quatre-vingt-dix ans quand tu les as conduites au Seigneur. Ce n’est pas étonnant qu’elles crient : ‘Notre précieux frère.’”
155 Et tous se sont écriés ensemble, ils ont dit : “Si tu n’avais pas accepté d’y aller, nous ne serions pas ici.”
156 J’ai regardé autour de moi et j’ai pensé : “Mais, je ne saisis pas.” J’ai dit : “Oh, où est Jésus? J’ai tellement envie de Le voir.”
Ils ont dit : “Il est juste un peu plus haut, là, dans cette direction.” Ils ont dit : “Un jour Il viendra à toi.” Voyez? “Tu as été envoyé comme chef, alors Dieu viendra, et quand Il viendra, d’abord Il te jugera selon ce que tu leur as enseigné; s’ils entrent ou pas en dépendra. Nous entrerons selon ce que tu auras enseigné.”
157 J’ai dit : “Oh, que je suis content! Est-ce que Paul, est-ce qu’il devra être jugé comme ça? Est-ce que Pierre devra être jugé comme ça?
– Oui.”
158 J’ai dit : “Alors, j’ai prêché chaque Parole qu’ils ont prêchée. Je n’en ai jamais dévié, ni d’un côté ni de l’autre. Ils baptisaient au Nom de Jésus-Christ, et j’ai fait de même. Ils enseignaient le baptême du Saint-Esprit, et j’ai fait de même. Tout ce qu’ils ont enseigné, moi aussi je l’ai enseigné.”
159 Et ces gens-là se sont écriés, ils ont dit : “Nous le savons, et nous savons qu’un jour nous retournerons sur terre avec toi.” Ils ont dit : “Jésus viendra, et tu seras jugé selon la Parole que tu nous as prêchée. Après, si tu es accepté à ce moment-là, et tu le seras,” ils ont dit, “après, tu nous présenteras à Lui comme les trophées de ton ministère.” Ils ont dit : “Tu nous conduiras vers Lui et, tous ensemble, nous retournerons sur terre pour y vivre pour toujours.”
J’ai dit : “Est-ce que je dois retourner maintenant?
– Oui, mais continue à courir vers le but.”
160 Je regardais et je pouvais voir les gens, il y en avait à perte de vue, ils continuaient à venir, ils voulaient me serrer dans leurs bras, ils criaient : “Notre précieux frère.”
161 Au même moment, une voix a dit : “Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a donnés ici.” Je regardais, et voilà mon brave chien qui est arrivé, voilà mon cheval qui est arrivé, il a appuyé sa tête contre mon épaule, avec un doux hennissement. “Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a remis entre les mains, par ton ministère.”
162 Alors j’ai senti que je quittais cet endroit magnifique. J’ai regardé autour de moi. J’ai dit : “Chérie, es-tu réveillée?” Elle dormait toujours.
163 J’ai pensé : “Ô Dieu, oh, aide-moi, ô Dieu. Que je ne fasse jamais de compromis sur une seule Parole. Que je m’en tienne strictement à cette Parole, et que je La prêche. Peu m’importe ce qu’il peut advenir, ce que qui que ce soit peut faire, combien de Saül et de fils de Kis peuvent s’élever, combien de ceci, cela ou autre chose, Seigneur, que je coure vers cet endroit-là. Toute peur de la mort...
164 Je dis ceci avec ma Bible devant moi ce matin. J’ai un petit garçon de quatre ans, là, à élever. J’ai une fille de neuf ans et une adolescente, et je suis reconnaissant qu’elles aient choisi de suivre le Seigneur. Que Dieu me permette de vivre assez longtemps pour les élever en les instruisant selon Dieu.
165 Et surtout, il y a les cris du monde entier qui semblent être dirigés vers moi. Des femmes et des hommes de quatre-vingt-dix ans, et tout : “Si tu n’avais pas accepté d’y aller, nous n’aurions pas été ici.”
166 Que Dieu me permette de continuer le combat. Mais pour ce qui est de la mort, je n’ai plus... Ce serait une joie, ce serait un plaisir de quitter cette corruption et cette honte pour entrer là.
167 Si je pouvais former là-bas, à cent milliards de milles de haut, un bloc carré, et ça, ce serait l’amour parfait. Et à chaque pas dans cette direction-ci il y aurait un rétrécissement, jusqu’à ce que nous arrivions où nous sommes en ce moment. Ce ne serait alors qu’une simple ombre de corruption. Ce petit quelque chose qui nous fait pressentir, entrevoir qu’il y a quelque chose quelque part; nous ne savons pas ce que c’est.
168 Oh, mes précieux amis, mes bien-aimés, mes chéris de l’Évangile, mes enfants que j’ai engendrés pour Dieu, écoutez-moi, votre pasteur. Vous... Si seulement il y avait un moyen pour moi de vous expliquer. Il n’y a pas de mots, je ne pourrais les trouver. Ils ne se trouvent nulle part. Mais juste au-delà du dernier souffle se trouve la chose la plus glorieuse que vous ayez jamais... Il n’y a pas moyen de l’expliquer. Il n’y a pas moyen, je ne peux vraiment pas. Mais quoi que vous fassiez, mon ami, mettez tout le reste de côté jusqu’à ce que vous ayez l’amour parfait. Arrivez-en au point d’aimer tout le monde, tous les ennemis, et tout le reste.
169 Une seule visite là-bas a fait de moi un homme changé. Je ne pourrai jamais, jamais, jamais plus être le même Frère Branham que j’étais.
Que les avions soient secoués, qu’il y ait des éclairs, que les espions braquent une arme sur moi, quoi que ce soit, ça n’a aucune importance. Je vais continuer le combat, par la grâce de Dieu, car j’ai prêché l’Évangile à toutes les créatures et à toutes les personnes que je peux, en cherchant à les amener dans ce beau pays là-bas.
170 L’entreprise peut sembler ardue; elle peut demander beaucoup d’efforts. Je ne sais pas combien de temps encore. Nous ne savons pas. Côté physique, d’après mon examen de l’autre jour, on m’a dit : “Il vous reste vingt-cinq bonnes années de vie rude. Vous êtes robuste.” Ça m’a aidé. Mais, oh, ce n’était pas ça. Ce n’est pas ça. C’est quelque chose à l’intérieur, ici. Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, que ce corps mortel revête l’immortalité.
171 Des fils de Kis auront beau s’élever. J’ai... toutes leurs bonnes actions, je n’ai pas de mal à dire de ça; ils donnent aux pauvres et aux oeuvres de bienfaisance. Et, souvenez-vous, eh bien, Samuel a dit à Saül : “Toi aussi, tu prophétiseras.” Et beaucoup de ces hommes-là sont de très puissants prédicateurs, qui peuvent prêcher la Parole comme des archanges, mais il reste que ce n’était pas la volonté de Dieu. C’est Dieu qui devait être leur Roi. Alors, frère, soeur, que ce soit le Saint-Esprit qui vous conduise. Courbons la tête un instant.
J’ai vraiment le mal du pays, le cafard, et c’est Jésus que je veux voir;
J’aimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier s’éclairerait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-nous regarder de l’autre côté du rideau du temps.
Seigneur, laisse-moi regarder de l’autre côté du rideau du chagrin et de la crainte;
Fais-moi voir ce pays radieux de soleil éclatant.
Notre foi s’affermirait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-les regarder de l’autre côté du rideau du temps.
172 Je suis convaincu, Seigneur, que si cette petite église, ce matin, pouvait seulement regarder de l’autre côté du rideau. Aucune affliction parmi eux, il ne pourrait jamais y en avoir. Aucune maladie, rien d’autre que la perfection. Et il n’y a qu’un souffle entre ici et là : de la vieillesse à la jeunesse, du temps à l’Éternité. Des tracas de demain et du chagrin d’hier, au temps présent de l’Éternité, dans la perfection.
173 Je Te prie, ô Dieu, de bénir toutes les personnes qui sont ici. S’il y en a ici, Seigneur, qui ne Te connaissent pas de cette façon-là, dans l’amour... Et, en vérité, Père, on ne peut pas entrer dans ce Lieu Saint si on n’a pas ce genre d’amour là : la nouvelle Naissance, d’être né de nouveau. Le Saint-Esprit, Dieu est amour. Et nous savons que c’est vrai. Nous aurons beau transporter des montagnes par notre foi, faire de grandes choses, mais si nous n’avons pas ça, nous ne pourrons jamais monter à cette grande échelle, là-bas. Mais si nous l’avons, il nous élèvera au-delà des soucis de ce monde.
174 Je Te prie, Père, de bénir les gens qui sont ici, et que chaque personne qui m’a entendu raconter cette Vérité, ce matin – et Tu m’en es témoin, Seigneur, comme Samuel, autrefois : “Leur ai-je déjà dit quelque chose en Ton Nom qui n’ait pas été vrai?” Ils en sont les juges. Et je leur dis maintenant, Seigneur, que Tu m’as emmené dans ce Pays-là. Tu sais que c’est vrai.
175 Et maintenant, Père, s’il y en a qui ne Te connaissent pas, que ce soit maintenant l’heure où ils diront : “Seigneur, place en moi la volonté d’être selon Ta volonté.” Accorde-le, Père.
176 Et maintenant, en gardant la tête inclinée, voulez-vous lever la main pour dire : “Priez pour moi, Frère Branham. La volonté de Dieu en moi.”
177 Maintenant, à l’endroit où vous êtes, avec beaucoup de douceur, pourquoi ne pas dire au Père : “Ô Dieu, dans mon coeur, aujourd’hui je renonce à toutes les choses du monde. Je renonce à tout, pour T’aimer et Te servir toute ma vie. Et, à partir d’aujourd’hui, je Te suivrai, en me conformant à chaque verset de Ta Bible.” Si vous n’avez pas été baptisé selon le baptême chrétien : “Je le ferai, Seigneur.
178 Si je n’ai pas encore reçu le Saint-Esprit...” Quand vous L’aurez reçu, vous le saurez. Il vous donnera, Il vous donnera l’assurance et l’amour qu’il vous faut. Oh, vous avez peut-être fait plusieurs... eu des sensations, par exemple, vous avez peut-être crié ou parlé en langues, ce qui est très bien, mais si cet Amour Divin n’est pas là... Croyez-moi maintenant.
Dites : “Seigneur, place dans mon coeur et dans mon âme la portée de Ton Esprit, afin que je puisse aimer et honorer, et avoir aujourd’hui dans mon coeur cet Amour Divin, qui m’emportera dans ce pays quand j’exhalerai mon dernier souffle.” Pendant que nous prions, priez, vous aussi, là. À votre manière à vous, priez. Demandez à Dieu de faire cela pour vous.
179 Je vous aime. Je vous aime. Vous, chers hommes aux cheveux gris qui êtes assis ici, vous avez travaillé dur pour nourrir des petits enfants. Vous, les braves vieilles mamans, vous avez essuyé les larmes de leurs yeux. Je vous le certifie, chère soeur, ce n’est pas comme ça de l’autre côté, cet autre souffle, là-bas. Je crois que ça se trouve dans cette pièce, absolument. Ce n’est qu’une dimension dans laquelle nous vivons; ici, c’est seulement la corruption dans laquelle nous vivons maintenant.
180 “Mets en Moi, Seigneur, la volonté d’être selon Ta volonté.” Priez, pendant que nous prions ensemble.
181 Respectueusement, Seigneur, en nous fondant sur Ta Parole et sur Ton Saint-Esprit, nous sommes si heureux de connaître la provenance de notre Naissance. Nous sommes heureux d’être nés, non de la volonté de l’homme, ni de la volonté de la chair, mais de la volonté de Dieu.
182 Et nous prions aujourd’hui, Père, pour ceux qui demandent maintenant la grâce de Ton pardon, que Ton Esprit fasse l’oeuvre, Seigneur. Il n’y a aucun moyen pour moi de le faire. Je suis seulement un homme, un autre fils de Kis. Mais nous avons besoin de Toi, le Saint-Esprit.
183 Ô Dieu, que je sois comme Samuel, quelqu’un qui annonce la Vérité de la Parole. Et jusqu’ici Tu as confirmé qu’il en était ainsi, et je crois que Tu continueras à le faire tant que je Te resterai fidèle.
184 Puissent-ils tous recevoir la Vie Éternelle maintenant, Père. Puisse ce jour être ineffaçable pour eux. Et quand viendra leur heure de quitter ce monde, puisse ce que je viens de leur dire ici devenir une réalité. Nous sommes assis ici, en tant que mortels aujourd’hui, à regarder notre montre, à penser à notre dîner, au travail de demain, aux soucis et aux labeurs de cette vie, mais il n’y en aura plus à ce moment-là. Tout cela disparaîtra. Il n’y aura plus de soucis, mais une grande joie pour l’Éternité. Donne-leur ce genre de Vie là, Père, à tous. Et que...
185 Voici ce que je Te demande, Père, c’est que chaque personne qui est ici ce matin qui m’a entendu raconter cette vision, que je puisse rencontrer chacune de l’autre côté. Bien qu’il y ait peut-être des hommes ici qui ne soient pas d’accord avec moi, et des femmes aussi, mais, Père, que cela ne nous fasse jamais obstacle. Puissions-nous les rencontrer là-bas, alors qu’ils courront, eux aussi, et que nous nous étreindrons en criant : “Notre précieux frère.” Que cela se passe tel que montré là, Seigneur, pour chacun. Tous ceux que j’ai aimés et tous ceux qui m’ont aimé. Je prie qu’il en soit ainsi, Seigneur. Et je les aime tous. Qu’ils soient présents, Père. Je leur offre maintenant la Vie Éternelle. Puissent-ils faire leur part afin de l’accepter. Car je le demande au Nom de Jésus. Amen.
186 Il nous reste seulement quelques instants pour prier pour les malades. Je vois qu’il y a une petite fille malade ici, et une dame dans un fauteuil roulant.
187 Maintenant, je m’adresse à mes très précieux frères et soeurs. Je vous en prie, ne me comprenez pas mal. Je–je ne sais pas ce qui s’est passé. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Mais, ô Dieu, quand je mourrai, permets-moi d’y retourner. Permets-moi simplement de retourner à cet endroit-là, c’est là que je veux être, peu importe où c’était. Je ne cherche pas à être un Paul, qui a été ravi jusqu’au Troisième Ciel. Ce n’est pas ce que je dis. Je crois qu’Il a seulement voulu m’encourager, Il a voulu me donner un petit quelque chose pour me pousser à continuer à avancer dans mon nouveau ministère qui vient.
188 Est-ce que vous trouveriez irrespectueux que je lise quelque chose ici un–un petit instant? Est-ce que vous seriez d’accord? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.]
L’un des plus importants magazines du pays. Billy Graham.
189 “Le Dr Billy Graham reçoit une invitation de l’Islam.” En première page du Afrikaans Times du 15 février 196 0. L’auteur de cet article, qui était un musulman, un mahométan, est d’avis que les miracles devraient accompagner la prédication de l’Évangile de Christ – le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Nous citons : C’est ce que Christ a promis à Ses disciples, quand Il a dit : “Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais; il en fera même de plus grandes.” L’église a-t-elle déjà fait les oeuvres que... les–les attributs de Christ, de la Bible; le peut-elle aujourd’hui? Se trouve-t-il un personnage de marque de l’église qui puisse accomplir ne serait-ce que la moitié des miracles accomplis par Christ? Sans parler des oeuvres plus grandes. Vous, une personnalité, un défenseur du Christianisme, pouvez-vous relever... ramener les morts à la vie physique? Pouvez-vous marcher sur les eaux? Pouvez-vous guérir les malades et redonner la vue aux aveugles? Ces choses ne sont elles-pas conformes à l’ère mentionnée plus haut et proposée par les mahométans, ou pro-... ou par ce que Christ...?... les disciples ont donné comme preuve, selon les affirmations qu’on peut trouver dans votre croyance?
190 Il est clair que l’article de ce musulman est cousu de déclarations inexactes. Ils discréditent ce musulman, seulement il avait raison. Mais voici ce qu’ils ont déclaré :
191 La meilleure réponse, quand on a lu la Bible et qu’on connaît le Coran : Le Coran ne soutient pas que... n’a pas soutenu la comparaison. La prétention selon laquelle le mahométisme surpasserait et devancerait le Christianisme est absolument a-m-p-o-u-l-é-e (ampoulée, je suppose), imaginaire. L’auteur a toutefois abordé un point capital, en mentionnant que les miracles doivent se trouver dans l’église. Mais encore là, nous doutons de la sincérité de l’auteur. En effet, qui pourrait montrer du doigt, qui pourrait contester les miracles qui ont été faits par le révérend William Branham devant les musulmans de l’Afrique du Sud, alors que dix mille d’entre eux ont reçu Christ comme leur Sauveur; sous le ministère de William Branham, à Durban, en Afrique du Sud, et ailleurs à travers le monde, ou de T. L. Osborn, en Afrique orientale. Il va de soi que nous soutenons Billy Graham à cent pour cent. Nous avons discuté le point litigieux, il est sans va-... Ce point litigieux est sans valeur.”
192 Mais malgré tout ça, il m’a dit, il disait que nous étions des fanatiques, que nous ne savions pas ce que nous faisions. Ils ont été forcés d’en témoigner dans leur propre journal, que Dieu l’a fait de toute façon. Dieu est Dieu aujourd’hui, tout autant qu’Il l’a toujours été. Vous ne pensez peut-être pas qu’ils n’y croient pas, qu’ils ne le voient pas. Ce n’est pas quelque chose de caché, ce n’est pas fait dans un coin. Des centaines de milliers de gens étaient là à regarder ça. Quand ils ont vu ce pauvre garçon infirme s’avancer et le Saint-Esprit lui parler de sa vie et tout, et ce qui est arrivé là; de voir dix mille musulmans se prosterner, la face contre terre, et accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel.
193 Nous avons encore des T. L. Osborn et tout, qui donnent encore de la nourriture à brebis. Je pense que Frère Osborn n’est pas encore allé parmi les musulmans. Eux qui prétendent avoir une telle prédominance. Mais nous avons encore un Dieu qui peut délivrer la brebis du lion, qui peut délivrer la brebis de l’ours.
194 Et ça m’a fait du bien de voir qu’ils ont été forcés de l’écrire et de le reconnaître. Ils pensent que non. Ils s’éloignent, ils y tournent le dos en disant : “Oh, ces jours-là, c’est du passé.”
195 Les musulmans disent : “Ah, ils, toute la Bible, là, c’est du passé. Vous êtes complètement dans l’erreur. Vous adorez un Homme. Un Homme qui est mort, dont le Nom était Jésus, et qui est mort il y a bien des années; et qu’Il soit ressuscité, ça, c’est faux.”
196 Mais ils ne pouvaient pas dire ça à la réunion de Durban.
Il était là, à faire la même chose que ce qu’Il avait fait, Il leur a prouvé. Maintenant, même les–les dénominations sont forcées de revenir... La personne qui m’avait écrit pour me dire qu’il me faudrait me rétracter sur mon enseignement de la Bible, c’est cette même personne qui a été forcée d’écrire ça dans leur journal. Dieu va les obliger à Le louer quand même, de toute façon. C’est exact. Il va les obliger à Le louer de toute façon.
197 Il y a une petite fille malade assise ici. C’est votre enfant? Quel est son problème, soeur? Pardon? [La soeur dit : “Une hémorragie cérébrale.”–N.D.É.] Une hémorragie cérébrale. [Frère Branham a une conversation avec la mère de l’enfant affligée.] Alors, il n’y a qu’une chose, maman, qui peut... qui va sauver cette petite fille, c’est Dieu. Vous le savez. [La soeur dit : “Elle va beaucoup mieux maintenant.”] Je suis vraiment content de ça.
198 Es-tu allé prier pour elle, Frère Neville? [Frère Neville dit : “Oui, monsieur.”] Depuis que Frère Neville est allé prier pour elle, elle va mieux. Il y a encore des bergers qui savent ce que c’est que de la nourriture de brebis.
199 Quel est votre problème, chère soeur, assise dans le fauteuil roulant là-bas? Le vôtre? Le cancer.
200 Eh bien, si je vous demandais simplement quelque chose, peut-être qu’ici même... Combien de gens ici ont été guéris par... du cancer, levez la main. Regardez, soeur. [La soeur dit quelque chose.–N.D.É.]
201 C’est Dieu qui guérit. Nous savons ça. Si je vous disais que je peux descendre dans l’auditoire et débarrasser cette petite fille de cette hémorragie et la guérir, je vous dirais quelque chose de faux. Ou que je peux débarrasser cette femme du cancer. Mais je sais une chose : un jour, il y avait un ours, un cancer, une tumeur, une cécité, et même la mort, qui avaient enlevé quelques-unes des brebis de Dieu. Je me suis avancé avec la puissance de Dieu, et je l’ai tué, et j’ai ramené cette brebis. C’est exact. Aujourd’hui nous nous avançons, non pas avec telle et telle grande chose, je m’avance avec une petite fronde toute simple, la prière. C’est elle qui va la ramener.
202 Vous croyez ça, n’est-ce pas, soeur? Vous aussi, vous le croyez, n’est-ce pas, soeur? Combien d’entre vous le croient, dans leur coeur, maintenant?
203 Maintenant, courbez la tête pendant que je vais aller prier.
205 [Frère Branham descend de l’estrade. Du paragraphe 204 au paragraphe 208 , il prie pour des malades.–N.D.É.]
209 Voulez-vous lever la tête juste un instant? Le pasteur vient de me dire que ces gens sont très, très malades.
210 Ils iront bien. Seulement, ne... Ça va bien. La promesse de Dieu ne faillit jamais. Nous allons les chercher.
211 Ils vont faire un service de baptêmes. Certaines personnes doivent partir. Nous aurons une autre réunion ce soir.
212 Y a-t-il quelqu’un ici qui ne peut pas venir ce soir, et vous voudriez qu’on prie pour vous maintenant? Quelqu’un qui ne peut pas être là ce soir. Alors, voulez-vous venir ici? Ceux d’entre vous qui ne peuvent pas venir ce soir. J’aurai plus de temps pour faire une ligne de prière ce soir. Il faut qu’ils baptisent ces gens. [Frère Branham parle avec quelqu’un.–N.D.É.]
213 Il y a votre petit garçon, là... Oui, frère, merci beaucoup. Vous n’avez pas d’objection à ce que je lise ça plus tard, ou s’il faut que ce soit tout de suite? Merci, monsieur.
214 Maintenant, si vous voulez seulement nous donner encore une ou deux minutes, nous... ensuite, nous aurons le–le service pour les–pour les baptêmes. Je sais que vous voudrez voir ça. Et pour ceux qui désirent être baptisés ce matin, eh bien, vous... que les dames aillent se changer de ce côté-ci, et les hommes de ce côté-là. Comme ça, pendant que je prierai pour ces gens qui sont malades, vous pourrez vous préparer pour le service de baptêmes. Et maintenant, pour ceux qui...
215 Maintenant, ce soir, je vais essayer de faire une–une petite ligne de prière, ce soir, tout de suite en commençant. Et nous allons aborder le 1er, le Livre des Éphésiens ce soir. Nous serons très contents, donc, de vous avoir avec nous, si vous n’avez pas d’église où aller. Mais si vous avez votre pasteur et votre église à vous, alors soyez–soyez à votre chère église, celle que vous soutenez.
216 Si vous devez partir, et que vous allez partir maintenant, que Dieu vous bénisse. Revenez nous voir quand vous pourrez. Nous serons contents de vous avoir avec nous.
217 [Frère Branham parle à quelqu’un.–N.D.É.]
218 Maintenant, les autres, si vous voulez courber la tête un instant, nous allons prier.
219 Père, je Te remercie aujourd’hui pour la petite fronde du berger, la prière, qui a fait tomber le lion à genoux, et le petit agneau lui a été arraché et il a été ramené à sa maman et à son papa. Je prie pour notre frère. Je Te demande de le ramener, lui aussi, en sûreté, Seigneur. Puisse la tension artérielle et ses problèmes physiques disparaître. Je vais le chercher, Seigneur, je le ramène. Au Nom de Jésus-Christ, qu’il en soit ainsi. Amen. Que Dieu vous bénisse, frère.
220 Je descends, je vois que vous avez un petit garçon aveugle dans vos bras.
Il y a une autre chose que j’aimerais dire. J’étais très malade... je vomissais. Et j’ai pensé... Je voudrais vraiment que vous saisissiez ceci, si vous pouvez. J’ai pensé : “Ô Dieu, qu’est-ce que je donnerais pour entendre quelqu’un s’arrêter dehors.”
221 Mon épouse dirait : “Billy, il y a un monsieur âgé qui veut te voir.” Et un petit homme tout chauve, avec des poils gris sur le visage, arriverait.
Il entrerait, et il dirait : “Vous êtes Frère Branham?”
Je dirais : “Oui, monsieur.
222 – Je m’appelle Simon.” Il mettrait sa main sur moi, il me regarderait pendant un instant. Il dirait : “Vous êtes un croyant, Frère Branham.
– Oui.
223 – Tout ira bien.” Le Simon Pierre de la Bible. Combien j’apprécierais ça! Il n’aurait pas à dire grand-chose, il n’aurait qu’à imposer sa main sur moi. Tout irait bien.
224 Et alors, voici ce qui m’est venu à l’esprit : Avec l’aide de Dieu, et par la grâce de Dieu, il y a des dizaines de milliers de gens qui croiraient la même chose si moi, je venais à eux. Alors j’ai pensé : “Seigneur, permets-moi d’aller vers tous ceux que je peux, dans ce cas. Permets-moi seulement–seulement...”
225 Je me disais que si Simon pouvait seulement... si Paul, si quelques-uns de ceux-là, pouvaient seulement entrer, dire : “Êtes-vous Frère Branham?
– Oui.”
226 Ils imposeraient leurs mains sur moi, ils me regarderaient et diraient : “Très bien, Frère Branham”, et ils repartiraient, tout simplement.
227 Je serais guéri. Tout irait bien. C’est sûr. Je me suis dit : “Oh! la la! je reprendrais courage tout de suite. Je dirais : ‘Tout ira bien.’” Oui monsieur.
228 Et il y a des gens qui croient exactement la même chose aujourd’hui. Et je descends maintenant pour faire ça : pour vous imposer les mains, à vous, demander à Dieu.
230 [Frère Branham continue à prier pour les malades.–N.D.É.] {233, 237 , 240, 243}
1-1 For the glory of the Lord to be brought upon us today through the ministering of the Word... And it's a... This last week I've kinda been just a little under the weather, not exactly say under the weather; it was a test I had to take, a physical test; and that's what you heard that I was in the hospital. It was because that I went there so I wouldn't have to come back and forth across the river. You take a upper gastronomic and a lower gastronomic and they have to--every few minutes they have to come back and x-ray again.
But the--we're supposed to take them (if we do overseas missions) every six months. Brother Roberts and them, I think, gets theirs every six months, but I hadn't had one for four years.
1-3 The trouble--I just don't like that castor oil. That's the only thing. And they say there's nothing else they can give instead, so I... Oh, I got so sick when they give me that stuff. You know, I've told you in my life story how that stuff makes me so sick, and--and I just hate to take the stuff. And I said to my gracious doctor friend, "If... Isn't there something else?"
And he said. "I don't think so, Brother Branham."
1-4 Oh, when that lady come in there with, looked like... Maybe I'm exaggerating, but it looked like a quart. It--it was a... I never seen so much; and I'd just hold my nose and gag, but I finally got it down.
But now, in all of the trial and all that I went through, I want to thank the Lord for a perfect examination. And I passed one hundred percent; can go anywhere in the world that I want to go. I asked the doctors, which was three of the best specialists that, I--I guess, in Louisville, and I asked them, I said, "Am I at least ten percent disability?"
He said, "You're not one speck disability." He said--said, "You are in perfect health every way." And I am so grateful to God. Who else could it come from but our heavenly Father (see?), of being that way. And he said, "Your--all your flow shows in there you'd be young." He said, "Your blood cells hasn't even started breaking or anything." He said, "You are in very good shape, Brother Branham."
And I said, "Well, I am so glad."
2-2 And I had the privilege of talking, witnessing to every nurse in that hospital and every doctor to the Kingdom of God. And one certain doctor, I think he's supposed to be here this morning... And I--I'm glad to know that there's still good men in this world, real men, men who would take me for five days through a physical examination, which would probably run two or three hundred dollars for each one; when I got through, they said, "It's our contribution to the work of the Lord that you're doing." Not even... Said, "Why, you embarrass us to even ask us if you owe us." Said, "Just your prayers for us."
"And inside," they said, "we find an emotional something that we can't understand." And they said, "We, it--it doesn't seem to be..." He said, "Outwardly, you're not nervous or disturbed," but said, "inwardly, there's an emotion that we can't understand."
I said, "If you'll just set down here just a moment, I'll tell you." And I went to talking about visions. It was another field to them. They knew nothing of it. I told them about the Bible. Then I told them of the vision that the Lord just gave me the other day, and they wept like babies--just set there and wept. And I--and they... I said, "I hope that you don't consider me some religious crank or some..."
2-6 Said, "By no means, Brother Branham. I believe that with all my heart." He said, "But just one thing I want to say; you don't go to school to learn those things"; said, "I believe that they come from the Almighty God." And that was three of the outstanding physicians in Louisville, the best that they had. And so, I was so happy for that and to know that maybe the Lord let me plant some seed along there.
2-7 Each nurse, talked to me... One morning, when coming out of the x-ray room, I said to the... I looked at a poor old woman; she was so sickly. And I kept moving down, moving down, till I got to her. I thought she might be dying, and I said, "I want to ask you a question, sister."
She said, "Yes, sir?"
I said, "Are you a Christian?"
And she said, "I belong to (a certain) church."
And I said, "I just want to make that a little clearer." I said, "I--I want to know if you're a Christian, really a Christian, that if you should pass over this sea of life into the other land, do you love Him?" I said, "Would you really be saved?"
And she said, "Yes, sir, I would."
And I said, "God bless your heart then. No matter which way the wind blows, you're all right then. As long as it goes like that." And if we just get around, there's lots of fine people yet left in the world.
3-2 Now, today I have come in with a vision that I will tell you a little later, and I'd like to speak first on some of the Word, 'cause I believe the Word is very essential, the most essential now.
3-3 Now, I'm glad to see Charlie Cox and Brother, my friends standing there together--Brother... I can't think... Jefferies (I can't think of his name.), many of you other precious brethren from Georgia, from different parts of the country. My old buddy, Bill's setting here (I believe it is.) this morning and--and many... The brother from Georgia there, the people who give me this suit. You know, that's--that's one of the best suits I ever wore. It feels just so good. It's really very fine and... You mean so much to me. When I tell you what has happened this last few days to me, you'll see why I think it means so much to me.
3-4 Now, I believe if the Lord is willing, I want to press the battle harder than ever before in my life, 'cause I find out now as--of course, I could die today. That's... You don't know. Electrical cardiograms and everything, sixteen different types of x-rays, a complete physical showed that I was as normally as any person could be, a human being on earth. So I'm thankful for that. But all things, even all of that, and as thankful and grateful to God that I am that I believe He still keeps me in His service, it wasn't what He showed me just a little bit before that. See? It just made me so happy.
3-5 Now, I think tonight... It's all right, isn't it? Our--our precious brother is--is one unselfish man, is--is Brother Neville. And if any of you was here last Sunday and heard that marvelous message that he brought on, "The Cruse of Oil," it was out--one of the most outstanding messages I'd ever heard, was what Brother Neville brought by the Holy Spirit last Sunday to this little herd of sheep that God has gathered together. And if it be all right, pleasing to the Lord, and with Brother Neville and the church, I want to speak again tonight, and start a series of--of say Monday night, I mean Sunday night, and Wednesday night and next Sunday, a series that what I studied...
4-1 I wouldn't have not had to have stayed over there to the hospital, but they was so good to me. They give me the room for about one-third the price, and so I just took my Bibles, my books, and wound up the bed, and set all a-hunkered up there, and got all of my Bibles and things laying around, and I really had a time until they brought that castor oil in. My good time ceased right there; I--I was finished then. But, Brother Pat, I was really sick. That stuff I just can't stand. And... But I was having a good time up for the first three or four days.
I was having a good time, and I was studying on the Book of Ephesians. Oh, that setting together of the church, and I think it's a beautiful thing.
4-3 And--and if you... Now, if you have a church that you go to, you go right ahead and stand at your post of duty, but if you do not have a church, and you'd like to come back tonight, and Wednesday night, and Sunday night, I'd like to take tonight, the 1st Book of Ephesus, and the--Wednesday night the 2nd chapter of Ephesus, and next Sunday, the 3rd chapter of Ephesus to set the church in order. You know what I mean, it's--it's placing, positionally, and I think it's an up-build to the church.
Now, I'm not... I'm--I'm just speaking this to the comers of the Branham Tabernacle. And if any of you dear brethren... I know some of you, I think, has got meetings. Our little brothers up at Sellersburg and--and different ones had meetings. Now, look, them's revival meetings. You attend those. They are servants of Christ, young men who are standing in the breach that's come out. When even their own church denied the truth and things like that, they walked right away from it, and God called them to the ministry.
4-5 Yes, sir, I--I admire a man... I can't even think of the man's name. But he's a young fellow: fine, handsome-looking fellow and a lovely wife and children.
And--and Brother Junie Jackson's been having some meetings down here, which is another wonderful, remarkable trophy of God's amazing grace.
And when they're having revivals in your churches, you go right on to them, because that's your--that's the thing to do 'cause you don't know--might be a sinner come to the altar, and you might be influenced to lead that person to Christ, which will be your great reward across the other side. This is just teaching and setting the church in order here at the Tabernacle, helping along as we go.
5-1 Now, I didn't bring my watch, so somebody will have to watch for me. Doc's done showed me he has one, so... My brother... So now... [Brother Branham has a conversation with his brother, Edgar "Doc" Branham--Ed.] You won't charge me too much it? All right. Well now, that's all right. Well now, I just--I don't believe the thing's right to begin with, so... Now, oh, oh, sh, sh, sh. Did you? Now, that's... This clock just moved up a whole lot better then, Doc. Said he held ten pennies back on his birthday to make me feel better. 'Cause there's two or three between he and I. So you can see where I am down the road. But oh, that doesn't matter one speck to me.
5-2 Now, I won't speak very long. Now, if there's strangers in our gates, we sure want to welcome you with all of our hearts. You are so welcome here at this little tabernacle. We haven't got much of a building. It's in a program now to build a, not a big place, but just a... This one's just pretty dilapidated, and we're going to try to build us a nice little comfortable church here soon as we--the Lord will permit us to do it. And a lot of you all are making efforts toward this, and we sure do appreciate that.
5-3 Now, I want you to turn with me this morning in reading to I Samuel the 8th chapter and begin about the... Let's begin about the 19th verse, the 19th and 20th verses, maybe, for a little text for a context. And now, as you get it, and before... We want--we'll read it, and then we want to go to prayer; and would there be any requests this morning, and say, "Just remember me?"
5-4 In our last meet--two weeks ago, or three, when I had the meeting... Say, by the way, while you're turning, the meeting starts in the Chatauqua the sixth now. We're expecting a great time, Middletown, Ohio. You that's got your vacations coming up, come on--and a big camp right on the river where all the--all the preaching you ever heard. They're all up and down the river, preachers every morning, all through the day and night. So they all congregate together. It's a big camp grounds, far bigger than Silver Hills--many times--and then a big place there where we can put between eight and ten thousand people, and it's always packed out. We have great times in--in Ohio.
5-5 And old Brother Kidd, that I went to pray for the other morning... You all remember me telling you three weeks ago; the doctor gave him twenty-four hours to live; he's up and walking around. He quoted a Scripture; a song he couldn't sing. And when I went in and looked at him the other morning and that little shawl over him (I left here about three or four hours 'fore day so I could get to him, they said he'd die that day: cancer in the prostate.)
5-6 And his precious little old wife washed for fifty cents a day. And that's before daybreak until after night for fifty cents to keep her husband on the field as a preacher. Preached a two-weeks revival and took up an offering and got eighty cents. But I seen them setting there the other morning, them two little old couples--a little couple, rather, setting there, and his little shawl over his shoulder; and one of his converts, ninety-two years old just as brilliant and bright, and Pentecost to the core, and setting there, you know...
And I said, "You know, what you old people setting out here for?"
"Just waiting for the boat to come." That's all.
Their work, all they have achieved; purpose they have achieved, and they're ready now to go to their reward. And I said to Brother Cheive that--to Brother Kiddson--Kidd that morning, "You will be at the Chatauqua meeting."
He called me yesterday, said, "I'm all--I'll be there, Brother Branham. I'll be..." Well just fine.
6-3 Many of the meeting from my new ministry coming in... A brother, Baptist brother standing here, his daughter, teen-age, had been kind of a little wayward, and I told him, "I give you your daughter for the Lord Jesus," the other morning, and when he went home she's saved, and the other one here this morning to be baptized, and going on.
And a man, Mr. Sothmann, a friend of mine from Canada, his mother-in-law in a dying condition, said, "You'll find your mother-in-law when you get there, well, on her road to recovery, all right." That's just the way it was. And just--people just coming in. It's just in its infancy now, moving. But oh, we're expecting the exceedingly, abundantly above all. We're in the evil and last days, but in a glorious hour.
6-5 Now, have you got your Bible for the reading? 8th chapter of Samuel. And I promised Gene to stay back there at the record, the rest of this... We were just beginning to, in our meeting.
Nevertheless the people refused to obey the voice of Samuel, and they said, Nay; but we will have a king over us;
That we may be like the nation... all nations; and that our king may judge us, and go out before us, and fight our battles.
Samuel heard all these words of the people, and rehearsed them in the ears of the Lord.
And the Lord said to Samuel, Hearken unto their voice, and make them a king. And Samuel said unto the men of Israel, Go ye every man to his city.
Now, if I should try to choose from this this morning what I would call a text for the next few minutes, I would like to choose the text of: "The Rejected King."
7-2 It was a time that as, in all times, that people has never wanted God to lead them. They want their own way of leadership. And this story this morning... And when you go to your home, it would be good for you to read it all the way through. It was during the time of the--the days of Samuel, the man of God, the prophet. And he'd been a just man and a good man: honorable, reputable, true, and honest with the people, never deceiving them, and telling them nothing but straight, THUS SAITH THE LORD.
7-3 But the people had come to a place where they wanted to change this program. They had looked upon the Philistines, and the Amalekites, Amorites, Hittites, and the other nations of the world, and they had seen that they had kings that ruled them, and governed them, and guided them, and fought their battles, and so forth. And this seemed to be that Israel wanted to pattern themselves like these kings and like these people.
But it has never been, in any age, God's intention for His people to act like the people of the world, or to be governed or controlled like the people of the world. God's people is, always has been, a--a peculiar people, a different people, a called-out, a separated, an altogether different in their action, in their ways, in their manner of living, than what the peoples of the world has. Their appetites for things and all that their makeup is, has been always contrary to the things that the people of the world desire.
7-5 And the people of Israel came to Samuel and said, "Now, you're getting old, and your sons do not walk in your way. (Because they wasn't true like Samuel; they were bribers and takers of money.)" And they said, "Samuel, your boys is not like you, so we want you to go out and to find us a king, and anoint him, and make us a people like the rest of the peoples of the world."
And Samuel tried to tell them that that would not work. He said, "If you do that, the first thing you know, you'll find that he will call all your sons from your home and make soldiers out of them to run before his chariots and bear armors and spears. Not only that, but he will call your daughters to make bakers of bread and take them away from you to feed the army." And said, "Besides all that, he will take a certain taxes off of you of your grain, and all your income. He will tax all of that to make certain government debts and so forth that'll have to be paid." He said, "I think you are altogether making a mistake."
But when the people said, "But we still want to be like the rest of the people."...
8-2 There's something about men and women that they long to be like one another. And there's only been one Man ever lived on earth that was our Example, and that was the One that died for us all, our Lord and Saviour, Jesus Christ. He was the perfect example of what we should be: always about the Father's business and doing that which is right.
8-3 And no matter how much that Samuel tried to persuade the people, continually they went after him day and night, "We want a king. We want a man. We want a man that we can say, "This is our guide." And that has never been the will of God. It never was the will of God, or it never will be the will of God for man to rule over one another. God rules over man. God is our Ruler, our King. And it's a very very much of a parallel of today, because that man seems to have that same idea. They don't seem to be able to grasp that God still rules man, instead of man ruling man.
So they chose themselves a man named Saul, which was the son of Kish. And he was a reputable man, an honorable man. But he suited the people just right, because he was a great, tall, noble statue of a man. The Scriptures said he was head and shoulders above any man in Israel. He was kingly looking, and he was handsome in the face. He was a brilliant and an extraordinary man.
8-5 Now, that's the kind of man that the people like to choose today. The people does not seem to be satisfied with the way that God placed His church to be governed and controlled by the Holy Spirit. They want somebody, some man, some denomination, some certain people to govern the church that they're not able to throw themselves completely into God's hand to be spiritual to be led by the Holy Spirit. They want somebody to do their religion for them, somebody that will tell them just how to do it and all about it. So this man seemed to suit the place exactly, because he was a very intellectual man.
And it's a whole lot like today. We like to choose such people too, to control our churches, to control the church of God. Nothing that I have to say against it, but just merely to make a point, that it is not, it was not, and it will never be the will of God for such to be. God is to rule His people, to govern each individual.
9-2 Then we find that this son of Kish, great man, and--and his statue, and his... He seemed to suit the people that his robe upon him would look great and the crown on his head, way and above all the other people as he walked, would be a--a real asset to the kingdom of Israel. For the other kings would--of the other nations would think, "Look what a man."
How they could point their finger and say, "Looky here what a great king we got. Look what a great man that's over us."
And sad to say, but how true it is today with the church. They love to say, "Our pastor is not a narrow-minded man; he is a great man. He is a graduate from Hartford or some great school of theology. He has four degrees out of so-and-such a place, and he's a very good mixer amongst the people." All that may be all right and have its place, but God's way for His church is to be led by the Holy Ghost and by His Spirit. But they like to say that, "We have this great denomination that we belong to. We have started back in the early pioneer days when we were in the minority, just a very few people and small. And now we have grown until the place that we are among the largest denominations there is. We have the best schools and the best educated ministers. We have the best-dressed crowds, and the most intellectual people of the city attends our denomination. And we give to charity, and we do good deeds and all such"; and nothing at all, God forbid that I should speak one word against that, for that is all good; but still it isn't the will of God that man should rule over man.
9-4 God sent, on the day of Pentecost, the Holy Ghost to rule in man's hearts and rule in his lives. It was not meant for man to rule over man, but we love to say that.
It's a very outstanding thing when we can say we belong to such a great organization: "Are you a Christian?"--that's how I fell upon this text. When I was at the hospital, and I would ask one, "Are you a Christian?"
"I belong to such-and-such."
"Are you a Christian?"
"I belong to such-and-such."
And the little nurse came in to the bedside where I was reading the Bible, and she was a new nurse on the floor, and she said, "How do you do?" She said, "I believe that you're Rev. Branham here for a--a physical checkup."
I said, "I am."
And she said, "May I rub your back, a--a make you feel a little better, with the alcohol?"
And I said, "You may do it."
And while she was rubbing on my back, she said, "What denomination of church do you belong to?"
And I said, "Oh, I belong to the oldest denomination that there is."
And she said, "What denomination is that?"
I said, "It's the one that was organized before the world was ever organized."
"Oh," she said, "what... I don't believe I know just that..." She said, "I belong to a certain church. Is it that organization?"
I said, "No, ma'am. That was only about two hundred years ago, that organization. But this organization started when the morning stars sang together and the sons of God shouted for joy, "When they seen the coming of a Saviour to redeem mankind."
10-1 And she just stopped rubbing my back, and I was stooped a little over this way so the lady could rub (And she was from near Corydon down here.) and we got to talking, and she said, "Sir, I've always believed that if God ever was God, He's still God today just like He was in the old days." She said, "Though my church flatly denies that, but I believe that it is the truth."
And I said, "You're not far from the Kingdom of God, young woman."
She said, "If He ever was a Healer, isn't He still a Healer?"
I said, "He most certainly is, my sister."
10-2 But man wants to rule, and rule over man; and man wants man to rule over him. He doesn't want to have God to rule.
So this son of Kish (Saul, by name) was just an answer to what they had wanted. The great stately man and the... Oh, he could just lead them to their battles and so forth. But still it wasn't God's way of doing things. God wanted His faithful old prophet to direct them and speak His words to them.
11-1 Now, today, in our great church age that we live in, we--I think and believe this with all my heart, that we have exactly gone vice versa from what God ordained us to do. The last words of our Saviour was in Mark 16, said:
Go ye into all the world, and preach the Gospel to every, creature.
He that believeth and is baptized shall be saved; he that believeth not shall be damned.
And these signs shall follow them that believe; In my name they shall cast out devils; they shall speak with the new tongue;
And if they should take up serpents; or drink deadly things, it would not harm them; and if they lay their hands on the sick, they shall recover.
11-2 There is not a man; there's no son of Kish, or no one else can produce that outside of the leadership of the Holy Spirit. But we have made schools; we have made seminaries, and made organizations to--to satisfy and to look like the rest of the world.
Now, the Holy Spirit used to be the Leader in this nation. This nation used to be governed when back in--when they wrote up the Declaration of Independence, and there was an extra chair setting there. There is not one speck of doubt in my mind but what the Son of God set at that table when this nation was founded upon the principles of freedom of religion, and freedom to all, and upon the basis of God's eternal Word. But we have corrupted that. Politics, we have voted man in there under buying and selling and promises of falsehood until our nation, and our politics, and our democracy is so polluted until it's--it's interwoven with Communism and all kinds of isms.
11-4 And many times we call into the sessions for prayer when leagues of nations meet in there or to have discussions. And in one certain great time recently, there was not even one time called for prayer. How are we ever going to settle differences without prayer? How can we ever expect in all the world to ever do anything without the leadership of the Holy Spirit?
But let me say this with love and respects to our nation, and to its flag, and to the republic for which it stands: we have rejected our Leader the Holy Spirit, and through corrupt politics have brought in men of perversed mind. And if you don't watch, they're going to make one of the most fatal mistakes they've ever made right now: is because that the people are desiring man to rule.
12-2 What we need in the capital of this United States as a President, what we need in Congress, what we need in our halls of justice, is men who have consecrated their lives to God, and are filled with the Holy Ghost, and are led by His Divine direction. But instead of that, we choose men of intellectual, men who have forms of godliness and deny the power of God, men who are atheists and sometimes even worse than that we've brought into our political realms of our nation, not only that but in our churches.
Our churches have become corrupt upon the basis that we, in choosing our shepherds to lead us, we have gone to the seminaries and have selected men that's great intellectual giants, men who are very brilliant in mind, men who have scholarships, and are great mixers amongst the people, and are great men in the neighborhood (which I have nothing to say against), men who are kind in their ways of walk, careful in their ways of life, and how they conduct themselves among other men and among people; great men in their fields... Which I do not speak evil of; God forbid that my spirit would ever be that evil. But still, that isn't what God chose for us. It's the leadership of the Holy Spirit: Christ in the heart of man.
12-4 Many of those intellectual men that stands in our pulpit deny the real existence of the Holy Ghost. Many of them deny the existence of Divine healing and the power of the Spirit.
12-5 I was reading an article yesterday (I believe it was), a series of newspaper clippings from Jack Coe, the late Jack Coe, one of my converts to the Lord Jesus, who was a mighty man of valor in his day, and was called to question down in Florida, because of asking a young child to remove its braces from its legs and to walk across the platform. And upon doing so, the child walked across the platform normally and fell when it got to its mother, all being a setup of the enemy of Christ.
This young woman and her husband brought our gallant brother into the courts of the land. And when every church ought to have stood by Brother Jack, when every churchman that mentions the Name of Jesus Christ should've stood by his side gallantly, every man that calls on the Name of the Lord Jesus should've fell to their knees in prayer; but instead of that, across the headlines of the papers, one of our great denominations said they joined hands with the atheists to condemn and prison Brother Jack Coe. Could you imagine a church calling themselves the Name of Christ, would join hands with an atheist to condemn a godly man, who was trying with all of his heart to stand for the Bible? But they did it.
13-1 And then Brother Gordon Lindsay was at the rescue, and when the unbelieving judge said, "This man is a fraud, because he taken the braces from that child and sent him across the platform, and said he was healed, and he lied, and he did something contrary to the doctor's orders; therefore, he has a defraud case against him."
And Mr. Coe raised up, and he said, "Sir, I defy that statement. God healed the boy."
And the judge said, "I will ask any man in this court if that statement could be true that God could heal that boy on one end of the platform, and let him be sick on the other end. If that statement can be proved by the Bible, then I say Mr. Coe has a right for his statement."
And a minister raised his hand and he said, "Your Honor, sir, may I state it?"
And the judge said, "State on."
13-2 And the minister stood to his feet and said, "One night on a rocking sea, when a little ship was about to go to the bottom; all hopes of being saved was gone. They saw Jesus, the Son of God, come walking on water. And one of the apostles by the name of Peter, said, 'If that be You, Lord, bid me come to You on the water.'"
And He said, "The Lord said to the apostle, Peter, 'Come on.' And he stepped out of the boat, sir, walking just as good as Jesus was walking on the water. But when he got scared, he begin to sink before he got to Jesus."
The judge said, "The case is dismissed."
13-3 We need Holy Spirit leadership, not intellectual men. Saul, the son of Kish, was then made captain over the people. And he taken two thousand men, and Jonathan taken a thousand, and Jonathan went down to a garrison and smote a bunch of Amorites, Ammonites rather. And when--when he had smote them, Saul sounded a trumpet and said, "You see what Saul has done." He begin to get puffed up.
Just as soon as a man gets to be some great Doctor of Divinity, or gets a little something behind his name, he becomes more or less a know-it-all. God's men are humble men. God's people are humble people.
When you see someone who says they have received the Holy Spirit and begins to separate themselves, seemingly not having the faith, going about trying to be something that they're not, just remember, they haven't received the Lord Jesus.
14-3 Then we find that the enemy set in, and he was going to come into a little bunch of God's people and was going to pluck out the right eye of every man. That's what the enemy always tries to do, is pluck out both eyes if he can, so that the people cannot see what they're doing. That's what Satan tries to do today to every Christian: pluck out his spiritual sight, that he can only follow the intellectual sense of things and not the sense of the Holy Spirit leading him.
So then when they did that, when the great defeat come, then Saul cut up two great ox and sent them to all the people. And I wished you would notice here. When Saul sent the pieces of the ox to all Israel and said, "Let every man that will not follow Samuel and Saul, let him, this ox be as this." Do you see how deceitful he tried to represent Himself with the man of God? How--how unchristian it was. The fear of the people was because of Samuel. But Saul got them all to follow him, because that the people feared Samuel. "Let them come after Samuel and Saul."
14-5 And how many times today have we heard it: "We are the great church"; "We are the Church of Christ"; "We are the Church of God"; "We are the--the so-and-so." It makes the people get a fear and think that that really is where God's a-working. And they don't want the leadership of the Holy Spirit; they'd rather follow men like that, because they like to live their own individual life. They like to believe what they want to believe.
Do you see the Holy Spirit is our Judge? God never give us a pope, or a bishop, or anybody to be a judge. The Holy Spirit, the Person of God in the form of the Holy Spirit is our Judge and our Guide.
14-7 Now, why is that? Please pardon this rude and most rude expression. I do not mean it to be mean; I say it from love. But the Holy Spirit says it's wrong for our women to cut their hair, and it's wrong for our women to wear little shorts and slacks and to make up their lips and face with paint; the Holy Spirit says it's wrong. But we want men to tell us that it's all right.
"As long as we follow me and Samuel..." They like to live through six days any way they want to, and go to church on Sunday morning--and are fine intellectual, college graduate with plenty of degrees can speak to them a little sermon that will--a few jokes in it that would tickle their ears and cause them to be entertained like some movie or television program, and say a little prayer over them, and send them home with kind of a--a self-satisfied security that they've done their religion.
That is not the will of the Holy Spirit. The Holy Spirit wants you to live godly every day in the week and every night, separating yourselves from the things of the world. But the church don't want that. They want some man who can--who can interpret the Bible the way that they want to hear It. They won't listen to the voice of the Holy Spirit speaking through the Bible.
15-3 Many of them want to say the days of miracles has passed. That's what tickles the people. They want to say there's no baptism of the Holy Spirit. The people don't want to act any different than what the rest of the world acts. They don't want to get on the street and to have their face washed, and--and men with clean countenance and not cigarettes in their mouth, and--and cigars, and pipes, and--and the things that men do; and women wants their hair cut up real short, and--and little dresses on, and showing their forms and things that they want. They--they want men who'll tell them that's all right.
15-4 Then the other night here come a man to tell me that because that I'd preached against such, that a great denomination, about five of them, said, "We'll drop Brother Branham and have nothing else to do with him. You'll either call those tapes back and apologize for them or we'll drop you."
I said, "I'll stand with God's Word though it takes everything that's in my life. I'll remain with the Word and I..."
Said, "Well, shouldn't you not call back such-and-such a tape?"
I said, "I have never preached anything in my life that I was ashamed of. I'll call back no tapes or no records. I'll remain with what the Holy Spirit says; that I'll live by and die by." I'm not trying to say about myself now, but I'm just trying to give you an illustration of what's going on so you will see and understand. It's people wants to be led by man.
16-1 They didn't want Samuel. Then before they anointed Samuel king--or Saul king (Pardon me.), Samuel came to them again. And I'm going to speak just in language like he would've said it today. You may read it.
He said, "What is the matter with God being your King?"
"Well, we don't see God."
"Well, I am His representative." Samuel said, "Have I ever told you anything wrong? Have I ever prophesied anything that didn't come to pass just as I said it would do? Have not I told you the Word of the Lord? And I will ask you this: Have I ever come to you and begged any of your money? Have I ever took anything from you? Have I ever brought you anything but straight THUS SAITH THE LORD? And God has vindicated it every time that it was the truth, and He sent a thunderstorm and rains." You know the Scripture you--right there to prove that Samuel was God's mouthpiece.
And as Samuel perfectly represented today, the Holy Spirit. The Holy Spirit is God's Mouthpiece, that speaks just exactly what the Bible said, that believes just what the Bible said and won't vary from it one bit. But they wanted somebody who could tell them different.
16-4 And the people could not say that Samuel's prophecy wasn't perfect. They answered and said, "Samuel, all that you have spoke in the Name of the Lord, the Lord has brought it to pass just as you said. There is not one flaw. You never did come to us and beg us for our money. You have supported yourself. You've never asked us to do any great outstanding thing for you. You've trusted in your God, and He has delivered you from all things. And your words are true; everything you spoke in the Name of the Lord has been just as you said; but still we want a king."
16-5 Can you see the discrepancy? Can you--you see the--the cunningness of the devil can work on a human being? Instead of yielding himself, or herself, to the Holy Spirit and listen to what THUS SAITH THE LORD is for a pure life, a undefiled character, for a different life, a peculiar people, a holy nation, a odd acting people, they had rather coincide with the world, and act like the world, and go to some church that says, "That's all right; just act like that and go on."
Can you see what it is? They say, "There's no such a thing as healing. Oh, the baptism of the Holy Spirit was a framework to the church." In other words, then God taken men, took the Holy Spirit out of the church and let the denomination build it up. Never, never. There's no such a thing. The Holy Spirit, the Word of Truth, was to guide you until Jesus comes. But that's the way it--it went.
17-2 Saul come into power. He grea--he got a great following. Oh, he had beautiful armors; he had singers; he had shields; and he had spears. Oh, he outshined all the rest of the nations. And he brought them into a democracy that was beyond anything that anybody had ever heard of.
And that's exactly what our denominations and churches has done today. We have the biggest church buildings in the world. We have the prettiest dressed people in the world. We have the highest scholarships that can be brought. Like Saul's trained men who could take that spear, and they could move it and maneuver it, till nations feared them. They were a trained people and all.
But one day, there come a time that there was a challenger come out. And it so excited the--the whole Israelite army till they stood trembling in their shoes. Goliath made them a challenge: "If your God is what you say he is, you are the best trained." And he challenged them. And they didn't know what to do. Their fine polished armors wouldn't work. Their spears wouldn't work. There was something they hadn't heard of before was taking place.
17-4 And with all reverence, and godly respects, and honor, and dignity, and love, and Christian fellowship, I say this: I read the other day in a African paper where that our son of Kish, our challenger of evangelism, when a Mohammedan challenged him: Billy Graham... Said, "If your god is God, let Him heal the sick like He said He'd do." And the son of Kish, with the rest of the army, quietened themselves and left the country defeated. It's a disgrace. Our God is God.
We have our good churches; we have our fine evangelism; we have our paid singers; we have the best choirs, the highest spires in the country; we have the finest men, some of the most money. We have the intellectual; we have theology down to the point; we can preach it; we can tell it; we can evangelize, and bring people in, and make millions each year of converts into the church. Our paid singers, our intellectual evangelism doesn't know how to meet a challenge like that. They know nothing of it. They know nothing of His healing power, of the baptism of the Holy Ghost, of a power that can take a shadow of a man dying with a cancer and set him free. They know nothing of it. They haven't been trained in that field, as Saul and his manmade group was.
18-1 But let me say to the people of God and to you children, that you might know that God never leaves you without a witness. Not knowing to Saul: Saul knowed nothing about it; God had a little David back over behind the hill somewhere that wasn't feeding sheep on ecclesiastical weeds. He was leading them beside still waters and in green pastures. He was mindful of his father's sheep, and if something run in, an enemy, to grab one of his father's sheep, he knowed the power of God to deliver that sheep.
God's still got a David somewhere that knows what it means to deliver one of God's sheep by the power of God. He still knows all about it. He had trusted... He didn't know nothing about Saul's armor, and neither did he want any of it. He didn't want any of their denominations; he didn't want the old armor upon him. He said, "I don't know nothing about it. But let me go in the power that I know of."
18-3 He had fed his father's sheep. He had took care of the pastures. He'd given them the right kind of food, and they live and thrive. "Man shall not live by bread alone, but by every word that proceedeth out of the mouth of God man shall live." The true shepherd feeds them Jesus Christ, the same yesterday, today, and forever. And if the enemy grabs one in sickness, he knows the power of God.
Look at, little David stood there, said, "That guy is a warrior from his birth. And from his youth he's knowed nothing but a spear and a armor. He's well trained. He's a theologian. And you know nothing about it?"
He said, "That is true, sir. I don't know nothing about his theological training, but there's one thing I do know: that when an enemy come in to take one of my father's sheep, I went with the power of God. I delivered him. I brought him safely back to good health again. I brought him back to the shady green pastures and the still waters. And the God that delivered the lion into my hands, and I slew him when he took one of the--the lambs, and He let me slay the bear; so will God of the heaven go with me to slay this uncircumcised Philistine." We need leadership of the Holy Spirit.
19-1 I don't know my days. No one does. The other morning I was laying in my bed. And I was--had been asleep, and I dreamed that Joseph was sick, and I'd picked him up to pray for him. And when I woke up I was very upset. I said, "Well, maybe Joseph is going to be sick." And I looked going before me in a little dark shadow, rather, of a brownish color, and it seemed like it was me. And I watched it and coming behind it was someone white, and it was Him. I looked over to my wife to see if she was awake that I could show her, if she could see the vision, but she was sleeping. I said, "Oh, I'm sorry, Lord, but that's been my life. You've had to drive me to everything that I done. Every time anything would happen, I'd think it was You doing it, and I realize it was Satan trying to keep me away from it." I said, "If You could only lead me." And as I looked I seen the prettiest face I ever saw on a Man. He was in front of me looking back. He raised His hand and got ahold of mine and started moving this a-way. The vision left me.
19-2 Last Sunday morning I was--had wakened up early. That was on Saturday, this vision. On S... I've always wearied. I've always thought of dying that me, being fifty, it's--my time is not--didn't think was too long. And I wondered what I would be in this theophany, celestial body. Would it be that I'd see my precious friends and say a little white fog going by and say, "There goes Brother Neville," or he couldn't say, "Hello, Brother Branham." And when Jesus come, then I'd be man again. I often thought that.
I was dreaming that I was out west and I--coming down through a little sagebrush place, and my wife was with me, and we'd been trout fishing, and I stopped and--and opened up the gate, and the skies were so pretty. They didn't look like they do over the valley here. They were blue and the pretty white clouds. And I said to wife; I said, "We ought to have been out here a long time ago, honey."
She said, "For the children's sake, we should've been, Billy."
I said, "That's right..."
19-5 And I woke up; I thought, "I'm dreaming so much. I wonder why." And I looked down and she was laying by me. And I raised up on my pillow, as many of you people have done, put my head upon the--the headboard of the bed, and put my hands behind me. I was laying there like this, and I said, "Well, I just wonder what it will be the other side. I am already fifty, and I haven't done nothing yet. If I could only do something to help the Lord. For I know I won't be mortal. Half of my time is gone, at least, or more than half. If I live to be as old as my people, still half my time is gone. And I looked around and I was laying there fixing to get up. It was about seven o'clock. I said, "I believe I'll go down to church this morning if I am hoarse. I'd like to hear Brother Neville preach." So I--I said, "Are you awake, honey?" And she was sleeping very soundly.
And I don't want you to miss this. It has changed me. I can't be the same Brother Branham that I was.
20-2 And I looked, and I heard something kept saying, "You're just starting. Press the battle. Just keep pressing."
I shook my head a minute and then I thought, "Well, I probably just thinking like this, you know, a person can get some imaginations." and I said, "I just probably imagined that."
It said, "Press the battle. Keep going. Keep going."
And I said, "Maybe I said it."
And I put my lips within my teeth, and put my hand over my mouth, and there it come again; said, "Just keep pressing. If you only knew what was at the end of the road." And seemed like I could hear Graham Snelling, or somebody that sing that song like this; they sings it here, Anna Mae and all of you all:
I am homesick and blue, and I want to see Jesus;
I would like to hear those sweet harbor bells chime;
It would brighten my path and would vanish all fears;
Lord, let me look past the curtain of time.
You've heard it sang here at the church.
And I heard something say, "Would you like to see just beyond the curtain?"
I said, "It would help me so much." And I looked, and in just a moment, I--one breath, I'd come into a little place that's slanted. I looked back, and there I was laying on the bed. And I said, "This is a strange thing."
20-4 Now, I would not want you to repeat this. This is before my church, or my sheep that I am pastoring. Whether it was I was in this body or out, whether it was a translation... It wasn't like any vision I ever had. I could look there, and I could look here. And when I hit that little place, I never seen so many people come running, screaming, "Oh, our precious brother." And I looked, and young women, maybe in their early twenties (eighteen to twenty), they were throwing their arms around me and screaming, "Our precious brother."
Here come young men in the brilliance of young manhood, and their eyes glistening and looking like stars on a darkened night, their teeth as white as pearl, and they were screaming, and grabbing me, and screaming, "Oh, our precious brother." And I stopped and I looked, and I was young. I looked back at my old body laying there with my hands behind my head. I said, "I don't understand this." And these young women throwing their arms around me...
21-2 Now, I do realize this is a mixed audience, and I say this with the sweetness and with the mellowness of the Spirit. Men cannot put your arm around women without a human sensation. But it wasn't there. There was no yesterday nor tomorrow. They didn't get tired. They were... I never seen such pretty women in all my life. They had hair way down to their waistline, long skirts to their feet, and they were just a hugging me. It wasn't a hug like even my own sister setting there would hug me. They were not kissing me, and I was not kissing them. It was something that I--I have not got the--the vocabulary; I haven't got the words to say. Perfection wouldn't touch it. Superb wouldn't even touch it nowhere. It was something that I never... You just have to be there.
21-3 And I looked this a way and that way, and they were coming by the thousands. And I said, "Now, I don't understand this." I said, "Why, they..."
And here come Hope; that was my first wife. She run and never said, "My husband." She said, "My precious brother." And when she hugged me, there was another woman standing there that'd hugged me, and then Hope hugged this woman, and each one...
And I thought, "Oh, wh--this has to be something different; it--it can't be. There's something..." I thought, "Oh, would I ever want to go back to that old carcass again?" I looked around there and I thought, "What is this?" And I looked real good, and I--I said, "I--I can't understand this." But Hope seemed to be like a--oh a guest of honor. She was no different but just like a guest of honor.
21-4 And I heard a voice then that spoke to me that was in the room, said, "This is what you preached was the Holy Ghost. This is perfect love. And nothing can enter here without it." I am more determined than ever in my life that it takes perfect love to enter there. There was no jealousy. There was no tiredness. There was no death. Sickness could never in there. Mortality could never make you old, and the--they could not cry. It was just one joy, "Oh, my precious brother."
And they took me up and set me up on a great big high place. And I thought, "I am not dreaming. I'm looking back at my--my body laying down there on the bed." And they set me up there, and I said, "Oh, I shouldn't set up here."
And here come women and men from both sides just in the bloom of youth, screaming. And one woman was standing there, and she screamed, "Oh, my precious brother. Oh, we are so happy to see you here."
I said, "I don't understand this."
And then that voice that was speaking from above me, said, "You know it is written in the Bible that the prophets were gathered with their people."
And I said, "Yes, I remember that in the Scriptures."
Said, "Why, this is when you will gather with your people."
I said, "Then they'll be real, and I can feel them."
"Oh, yes."
I said, "But I... There's millions. There's not that many Branhams."
And that voice said, "They're not Branhams; them's your converts. That's the ones that you've led to the Lord." And said, "Some of them women there that you think are so beautiful were better than ninety years old when you led them to the Lord. No wonder they're screaming, 'Our precious brother.'"
And they screamed all at once, "If you hadn't have went, we wouldn't be here."
22-4 I looked around and I thought, "Well, I don't get it." I said, "Oh, where is Jesus? I want to see Him so bad."
They said, "Now, He's just a little higher, right up that way." Said, "Someday He will come to you." You see? Said, "You were sent for a leader. And God will come, and when He does, He'll judge you according to what you taught them, first; whether they go in or not. We'll go in according to your teaching."
I said, "Oh, I'm so glad. Did Paul, does he have to stand like this? Does Peter have to stand like this?"
"Yes."
I said, "Then I've preached every word that they preached. I never divvied from it one side to the other. Where they baptized in the Name of Jesus Christ, I did too. Where they taught the baptism of the Holy Ghost, I did too. Whatever they taught, I did too."
And them people screamed and said, "We know that, and we know we're going with you someday back to earth." Said, "Jesus will come, and you'll be judged according to the Word that you preached us. And then, if you are accepted at that time, which you will be," and said, "then you will present us to Him as your trophies of your ministry." Said, "You will guide us to Him, and all together we'll go back to the earth to live forever."
I said, "Do I have to return back now?"
"Yes, but keep pressing on."
23-3 I looked, and I could see the people, just as far as I could see, still coming, wanting to hug me, screaming, "Our precious brother."
Just then a voice said, "All that you ever loved, and all that ever loved you, God has given you here." And I looked and here come my old dog come walking up. Here come my horse and laid his head up over my shoulder and nickered.
Said, "All that you ever loved and all that ever loved you, God has given them into your hands through your ministry."
And I felt myself move from that beautiful place. And I looked around. I said, "Are you awake, honey?" She was still asleep and I thought, "O God, oh, help me, O God. Never let me compromise with one word. Let me stay right straight on that Word and preach It. I don't care what comes or goes, what anybody does, how many Sauls of--sons of Kish rise, how many this, that, or the other, let me, Lord, press to that place.
23-6 All fear of death... I say this with my Bible before me this morning. I've got a little boy there four years old, to be raised. I've got a nine year old girl and a teen-ager that I'm thankful for, that's turned the way of the Lord. God, let me live to bring them up in the admonition of God. Above that, the whole world seems to scream to me. Ninety year old women and men and all kinds, "If you hadn't have went, we wouldn't been here." And, God, let me press the battle. But if it comes to dying, I am no more... It would be a joy; it would be a pleasure to enter from this corruption and disgrace.
If I could make up yonder, one hundred billion miles high, a square block, and that's perfect love. Each step this way, it narrows until we get down to where we are now. It would be just merely a shadow of corruption. That little something that we can sense and feel that there's something somewhere, we don't know what it is.
Oh, my precious friend, my beloved, my darlings of the Gospel, my begotten children unto God, listen to me, your pastor. You... I wish there was some way I could explain it to you. There's no words. I couldn't find it. It's not found anywhere. But just beyond this last breath is the most glorious thing that you ever... There is no way to explain it. There's no way; I just can't do it. But whatever you do, friends, lay aside everything else till you get perfect love. Get to a spot that you can love everybody, every enemy, everything else. That one visit there to me has made me a different man. I can never, never, never be the same Brother Branham that I was.
24-2 Whether the planes are rocking, whether lightning's a-flashing, whether the spies has a gun on me, whatever it is, it doesn't matter. I'm going to press the battle by the grace of God while I preach the Gospel to every creature and every person that I can, persuading them to that beautiful land yonder. It may seem hard; it may take a lot of strength.
I don't know how much longer. We don't know. Physically speaking the--from my examination the other day, said, "You've got twenty-five years of hard, good life. You're solid." That helped me. But, oh, that wasn't it. That isn't it. It's something within here. This corruption has got to put on incorruption; this mortal's got to put on immortality.
24-4 Sons of Kish may rise. I have... All the good things they do, I have nothing evil to say against it: giving to the poor and to charity. And you remember, why, Samuel told Saul, "You'll also prophesy." And many of those men are great mighty preachers, can preach the Word like archangels, but still it wasn't God's will. God was to be their King. And brother, sister, you let the Holy Spirit lead you. Let us bow our heads just a moment.
I'm so homesick and blue, and I want to see Jesus,
I would like to hear those sweet harbor bells chime.
It would brighten my path and would vanish all fear;
Lord, let us look a-past the curtain of time.
Lord, let me look a-past the curtain of sorrows and fear;
Let me view that sunny bright clime.
It would strengthen our faith and would vanish all fear;
Lord, let them look a-past the curtain of time.
25-1 I am sure, Lord, if this little church this morning could just look a-past the curtain: not an affliction among them, nor never could be, not a sickness, nothing but perfection, and it's just one breath between here and there, from old age to youth, from time to eternity, from a weary of tomorrow and a sorrow of yesterday till a present time of eternity in perfection.
I pray, God, that You will bless every person here. If there be those here, Lord, who does not know You in that way of love... And truly, Father, nothing could enter that holy place without that type of love, the new birth to be borned again. The Holy Spirit, God is love. And we know that that is true. No matter if we move mountains by our faith, if we did great things, still without that there we could never climb that great ladder yonder. But with that, it'll lift us beyond this earthly cares.
I pray, Father, that You will bless the people here, and may that every person that has heard me this morning tell this truth, that You be my Witness, Lord, as Samuel of old, "Have I ever told them anything in Your Name but what was true?" They're the judges. And I tell them now, Lord, that You taken me to that land. And Thou knowest that it's true.
And now, Father, if there be some that doesn't know You, may this be the hour that they say, "Lord, place within me the will to be Thy will." Grant it, Father.
25-4 And--and now you with your heads bowed, would you raise your hands and say, "Pray for me, Brother Branham. God will within me."
Now, while you're right where you are, just real sweetly, why don't you just say to Father, "God, within my heart, today I renounce all things of the world; I renounce everything to love You and serve You all my life. And I will, from this day henceforth, follow You in every Scripture of Your Bible." If you have not been baptized in the Christian baptism, "I will, Lord. If I have not yet received the Holy Ghost..." you'll know when you received It. It'll give to you; It'll give to you the assurance and love that you need. Oh, you might've done different--had sensations, like you might've shouted or spoke with tongues, which is fine, but if that Divine Love isn't there... Believe me now.
Say, "Lord, place within my heart and in my soul the reaching of Your Spirit, that I might love, and honor, and have that Divine Love in my heart today that would take me to that land when my final breath leaves me." While we pray, you pray yourself now. In your own way, you pray. Ask God to do that for you.
I love you. I love you. You precious gray-headed men setting here, who's worked hard and fed little children. You poor old mamas who stroked the tears from their eyes, let me assure you this, sister dear, it isn't that way across the other breath yonder. I believe that it is absolutely in the room. It's just a dimension that we live into; this is just a corruption that we live in now. "Will in me, Lord, Thy will to be." You pray while we pray together.
26-2 Reverently, Lord, upon the basis of Thy Word and Thy Holy Spirit, we are so glad that we know where our birth comes from. We are glad that we were born, not of the will of man, nor of the will of flesh, but of the will of God. And we pray today, Father, that these who are now asking for pardoning grace, that Your Spirit will do that work, Lord. There's no way for me to do it. I'm just a man, another son of Kish. But we need You, the Holy Spirit. God, let me be as Samuel, one who tells the truth of the Word. And you have vindicated It so far, and I believe that You will continue as long as I stay true to You.
May they all now receive Eternal Life, Father. May this day never depart from them. In the hour when they come to leave this world, may this, what I have just said to them, open to a reality. And as we set here mortal today, looking at our watch, thinking of our dinner, of work tomorrow, of the cares and toils of life, they'll not be then. They'd all fade away. There will be no cares: one great joy of eternity. Give them that type of Life, Father, everyone. And may... I ask you this, Father, that every person that's here this morning, that's heard me say this vision, may I meet every one of them on the other side. Though there may be men here that would disagree with me, and women too, but Father, never let that stand in our way. May we meet them over there when they run too, and we grab each other, screaming, "Our precious brother." Let it be like it was shown there, Lord, to everyone. All that I loved and all that loved me. I pray that it'll be that way, Lord. And I love them all. Let them appear, Father. I offer them Eternal Life now. May they do their part to accept it. For I ask it in Jesus' Name. Amen
27-1 We have just a few moments to pray for the sick. I see we got a little sick girl here and a lady in the chair. Now, to my most precious brethren, sisters, please do not misunderstand me. I--I don't know what happened. I don't know what happened. But God, when I die, let me go back there...?... Just let me go to that place, is where I want to be, wherever it was. I'm not trying to be a Paul that was caught up in the third heavens. I'm not saying that. I believe that He was just trying to encourage me, trying to give me a little something to push me on in my new ministry coming up.
27-2 Would it seem irreverent if I read something here just a minute? Would it be all right? One of the nations leading magazines... Billy Graham: "Dr. Billy Graham Invited To The Islams." On the front page of the "Afrikaans Times," February 15, 1960. The writer of the article, who was a Moslem (Mohammedan) thinks that miracles should follow the preaching of the Gospel of Christ, the same, yesterday, today, and forever. We quote:
It is this Christ promised His followers when He said, "He that believeth on Me, the works that I do shall he do also; even greater than these shall he do." Has the church ever done the works that... the--the attributes of Christ in the Bible; can it today? Can any of the church distinguished...?... perform even half the miracles performed by Christ? Not to say greater works. Can you as an individual renown, advocate of the Christian rise to the--raise the dead to physical life? Can you walk on the seas? Can you heal the sick and give sight to the blind? Is not this according to the above-mentioned error set forth of the Mohammedan? Or set... Or the test by Christ which follows as the statements of somewhere in your belief?
27-3 Much to the Moslem article is plainly one misstatement after another. They discredit this Moslem, but he was right. But here's what they had to say.
The best answer to which to read the Bible and to know the Koran. The Koran suffers that the--by--suffered by the comparison. The claim of Mohammedism is outstanding and out-pacing Christianity, is pure b-o-m-b-a-s-t-i-c (bombastic I suppose) imagination. The writer nevertheless has touched a vital point regarding miracles belonging to the church. But here again we doubt the writer's sincerity. For who could point out and could dispute the miracles done by Reverend William Branham before the Moslems in South Africa, when ten thousand received it, Christ the Saviour, under the ministry of William Branham at Durban, South Africa, and elsewhere throughout the world, or to T. L. Osborn in East Africa. Of course we stand one hundred percent for Billy Graham. We've talked the point of question is of no value--this point of question is of no value."
28-1 But in the midst of every bit of it, he told me--said we was fanatics; we didn't know what we were doing. They had to witness in their own paper that God did do it anyhow. God's just as much God today as He ever was. You might not think that they don't believe it; they don't see it. It isn't hid; it isn't done in a corner. And hundreds of thousands of people setting there watched that. When they seen that crippled afflicted boy come there, the Holy Spirit tell him about his life and things, and what took place, and there, and see ten thousand Moslems lay themselves on the ground flat, and accept Jesus Christ as personal Saviour...
We still got T. L. Osborns, and so forth, that still feed sheep food. I guess Brother Osborn hasn't had--been down amongst the Moslems yet. They claim they're so predominant. But we still have a God Who can deliver the sheep from the lion; can deliver the sheep from the bear.
28-3 And it done me good to know that they'd have to write it and recognize it. When they think they don't. They'd walk away and turn their back and said, "All them days are past." The Moslems said, "Are--they, the whole Bible then is past. You're all wrong. You're worshipping a man. A man that died, and his name was Jesus, and He died long years ago, and there's no such a thing as Him being a-resurrected." But they couldn't say that at the Durban meeting.
There He stood doing the same thing that He did and proved to them. Now, even the--the denominations has to come back... The very person that wrote and told me that I'd have to with-trace my teaching on the Bible was the one that had to write that in their paper. God will make them praise Him anyhow there regardless. That's right. He will make them praise Him anyhow.
28-4 We got a little sick girl setting here. That your child? What's her trouble, sister? Ma'am? Brain hemorrhage, [Brother Branham has conversation with mother of afflicted child--Ed.] No, they are... Four years in all? Oh, he's from Maringo or somewhere down there? Peoria. Is this the girl you just...?... There's only one thing, mother, can...?...shall save the girl. That's God. You know that. Oh, I'm so glad of that. Have you been down and prayed for her, Brother Neville? Since Brother Neville went down and prayed for her she's gotten better. Still have shepherds that know sheep food.
29-1 What's your trouble, sister dear, setting in the chair there? Yours. Cancer, well, if I just ask you something, maybe right here. How many in here has been healed by--of cancer, raise up your hand? Look here, sister.
God is the Healer. We know that. If I told you, I could go down there and take that hemorrhage off of the girl and make her well, I'd tell you wrong. Or I could take the cancer off the woman... But I know one thing: there was a bear, a cancer, a tumor, a blindness, and even death grabbed some of God's sheep one day. And I went forth with the power of God; I slew him and brought that sheep back. That's right. And we go forth today, not with any great something so-and-so. I go forth with a plain little slingshot of prayer. It'll bring her back. You believe that, don't you, sister? You believe too, don't you, sister?
29-2 How many of you believe with your heart now? Now, you bow your heads while I go to pray. [Brother Branham leaves the platform to pray for the sick--Ed.] All right.
Dear Father, a beautiful young woman lays here that can never walk no more or get around, except You help her. The enemy has caught her; she's beyond the reach of any doctors. The enemy has jerked her so far out yonder in space till the doctor couldn't even do a thing. But she's not out of Your reach, Lord. She's right where You can put Your hand on her. On the basis of the Word of God I lay my hands upon the--the young woman and condemn this brain hemorrhage; in the Name Jesus Christ, call her back to a normal woman again. She'll live to the glory of God. May she be well, walk in and out of this church like others do after coming to know you. Give praise to God. So be it through Jesus Christ...
29-3 As the softening of her hair, just a few more rounds and she would be in that land yonder where I saw...?... not old no more, but young, but her loved ones set here weeping, and they love her. A great enemy has grabbed her and jerked her out of the reach of the doctor, a fearful lion of cancer. God, I come after her. And I--and I come to bring her back. I slay the lion...?... in the Name of the unseen Christ to Who I'm an ambassador to. May it leave her, and may she be well and live many years yet to the honor and glory of God, through Jesus Christ our Lord. Amen.
Our heavenly Father, as just not in great armor, not with a polished spear, like You said...?... come forward here. But with a common little slingshot of faith I come for this soul and this body, that the enemy of cancer has grabbed her beyond the reach of the doctors, but I come forward this morning, Lord, getting her back to shady green pastures and still waters. In the Name of the triumphing Jesus to which I am His ambassador with unfailing faith I believe she shall be brought back by the power of this prayer. And may so be it, in the Name of Jesus...?...
I believe there is a baptismal service just now?
Would you raise your head just a moment. The pastor has just told me these people were very, very sick. They'll be all right. Just don't... It's okay. God's promise never fails. We go after them.
29-4 They've got a baptismal service this... There's some people that must go. We're going to have service again tonight. Is there anyone here that could not come tonight, would want us to offer prayer for you now, that cannot be here tonight? Would you come right here then? You that cannot come tonight, I'll have more time; form a prayer line tonight. They got to baptize these people.
You got a little boy there... All right. Yes, brother. Thank you very much. Is it all right if I read it after a bit, or... Thank you, sir.
Now, if you just give us just a minute or two longer, we--then we'll have the--the service for the--for the baptismal. I know you want to see it. And those who are wishing baptism this morning, well, you--the ladies go over here to change their garments, and the men go over on this side. And then, while I'm praying for these sick people, then you may be making ready for the baptismal service. And those now that...
29-6 Now, tonight I'll try to run a--a little prayer line tonight, right away, as soon as I come in. And we're going to start in the first Book of Ephesians tonight. And we'll be very happy now to have you in if you have no church to go to. But if you have your own pastor and church, then you--you attend your precious church to where you support. If you, that have to go, and are going to leave at this time, God bless you. Be with us again when you can. We'd be happy to have you.
Are you to be prayed for through here?...?... Now, the rest of you while you bow your head a minute, we want to pray.
Father, I thank Thee today for the little shepherd's sling, the prayer that brought the lion to his knees, and the little lamb was jerked away from him, and took back to its mama and daddy. I pray for our brother. I ask that You'll bring him safely in too, Lord. May the blood pressure and troubles of his body cease. I go after him, Lord, bring him back. In the Name of Jesus Christ, so be it. Amen. God bless you, brother.
30-2 Going down I see another little blind boy. One more thing I'd like to say. I was having, very sick, was vomiting, and I thought... I don't want you to miss this if you can. I thought, "God, what would I give if I could hear somebody stop outside."
My wife would say, "Billy, there's an old gentleman here to see you." And here come in a little bald-headed fellow with the gray whiskers hanging around his face.
He'd walk in and say, "You're Brother Branham?"
I'd say, "Yes, sir, I am."
"My name is Simon." Put his hand over on me and look at me a minute, say, "You're a believer, Brother Branham?"
"Yes."
"It'll be all right." Simon Peter of the Bible... How I would appreciate that. He wouldn't have to say much, just put his hand on me. It'd be all right.
And then what come to me: "By God's help and by God's grace, there's tens of thousands of the people believe the same thing if I come to them." And I thought, "Lord, let me get to everyone I can then. Let me just--just..." I thought if Simon would or just Paul, some of them just come in and say, "You Brother Branham?"
"Yes."
Put their hands over on me and look at me and say, "All right, Brother Branham," just walk out. I'd get well. I'd be all right, Sure. I said... "Boy, my courage would pick up right then." I'd say, "I'm going to be all right." Yes, sir. And there's people believe that same thing today. And that's what I'm coming down here to do: lay hands on you, ask God.
30-6 I want to go to this little boy, sis, in just a minute, this little blind boy. How long has he been blind, sister? Ever since birth. Hi, little boy. Oh, you're not...?... Now, just a minute.
O gracious God, beyond the reach of doctors, at the birth of this little boy, being born blind, and he can't see, this beautiful, lovely, little boy... And the enemy, before the little fellow had a chance in life, jerked him beyond the reach of the doctors. But I'm coming right after him this morning, Lord. This simple little slingshot of prayer...?... let me bring him back, God. And I meet the enemy, the devil, in the Name of Jesus Christ, and I claim this boy for God. I claim his sight for God, giving him back this what Satan robbed him from. May he have it in the Name of Jesus Christ, it will be. Now, so be it.
Now, sister, dear, now don't you have one speck of doubt, for this little boy is going to be all right. I want you bring him back here at the church and show the people that he can see...?... give him his sight in the Name of Jesus Christ...?...
30-7 Yes...?... Lord Jesus...?... this little one that we have offered so much prayer for, but this morning I come again in the Name of Jesus Christ, packing this little slingshot that You gave me; You've helped me with this, Lord, by Your power to take the... out of the mouth of...?... out of the mouth of death itself, raised up the dead after they'd been pronounced dead, and laying stiff and cold. I come after this enemy, in the Name of Jesus Christ. So bring her back to good health again. Grant it; so be it done for the glory of God.
And you're to prayed for... You are a believer? Lord, I bring her in the reach of this little sling. In the Name of Jesus Christ may it leave her and never come back. Amen...?...
Well, that same little slingshot that went and got for that heart, and for your daughter, and...?... Dear heavenly Father, I come after the enemy, using this little sling that You give me, for You said if you get the people to believe and be sincere when you pray...?... go now, as I send it to her request. In the Name of Jesus Christ may it be so. Amen.
30-8 All right, sister. Now, we're... Nerves is beyond the reach of doctors. They could give you something to kind of quieten you, but it'd make you worse after...?... Now look, we're going out after it this morning. We're going out, bringing it back. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Lord Jesus. [Blank.spot.on.tape--Ed.] I... [Blank.spot.on.tape--Ed.] five [Blank.spot.on.tape--Ed.] little stones, f-a-i-t-h, in the slingshot of prayer, and I'm bringing back my sister from the clutches of that nervousness...?... doctors...?... I'm bringing her back to peace and shady green pastures and still waters; and I do this in the Name of Jesus Christ. Amen...?...
All right. It isn't muscular dystrophy. Father God, this little girl, we're so glad that it wasn't muscular dystrophy; but regardless of what it is, it's still in Your reach, Lord, and I come with a little sling of faith in this sling...?... And I press this stone with all the strength that I can throw it, in the Name of Jesus Christ may it hit the mark. May our little sister be well. I do this in the Name of Jesus Christ...?...
30-9 As this young mother and her little offspring, a little one that she wants to meet over yonder on the other side, in that glorious land that I just spoke of. And they... The mother won't live to raise the little fellow. And neither can the little fellow live long without Your help, but I'm coming with this sling, with all of the strength in that aim that I can take at the enemy. In the Name of Jesus Christ, I sling this at him. They shall be well for the glory of God, in the Name of Jesus. Amen...?...
Oh, well that's so nice. I'm just glad, for that ministry then was a great ministry pointing them to...?... She is going to be worse? Our heavenly Father, Satan has jerked this little mother beyond the reach of the doctors yonder. They can only sling a drug out that way, Lord, that'll only tear around and around and hardly make her know where she's at, and then when she gets through, she's worse. But I'm coming with this slingshot of faith with a stone directed with direct aim, to zero in on the target. In the Name of Jesus Christ, I take this nervousness from her for the glory of God.
30-9 Dear God, Brother George laying yonder dying not long ago, see what a faith did for him. Now he's got rheumatism, Lord. He realizes they could give him some cortisone or something that would be kinda ease the pain but it won't take the thing away; so we aim this prayer in the Name of Jesus Christ, may the rheumatism go. May he go home and be well. Thank you very much...?...
How do you do. Oh, my. Yes, ma'am. Did you hear it all? Just beyond the reach of mortal kin. You a believer in the Lord Jesus? I see a beautiful woman over there...?... You'll be young again forever. I know you want to live now to His glory. Going fast to the--the other...?... Your son... Can't you find him? Oh, he can't be...?... grief strickened, I see.
Sister dear, I want you to get...?... here. Is she here to...?... All right, you tell her. Well, she's going to tell you what happens just beyond your breath here that precious boy is waiting for you. You'll be young like him...?... just...?...
Dear heavenly Father, life's race has been run. There's not much more left, and her precious boy's just across the river. He can only look back...?... just...?... She's waiting for the boat...