La Communion

Date: 56-0212 | La durée est de: 1 hour and 5 minutes | La traduction: Shp
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1 Je suis vraiment dans la joie d’être ici ce soir, au Nom du Seigneur, de savourer ce glorieux moment de communion ici à cette convention. « Je suis dans la joie, dit le psalmiste, quand on me dit : ‘Allons à la maison de l’Eternel.’ » C’est un lieu merveilleux où se trouver, la maison de l’Eternel, au service du Roi.
J’ai passé un mauvais quart d’heure pour arriver ici. Vous avez de la neige dans cette contrée, et ça affecte un peu mon sang d’un sudiste. Hier, en venant ici, il y avait environ 8 pouces [20 cm] de neige à Chicago ; eh bien, c’était…?... Avez-vous échappé à cette neige ? Avez-vous tous échappé à cette neige ? Oui ? Eh bien, vous avez donc évité quelque chose. Il y a quelques instants, alors que nous chantions Crois seulement, j’observais ces petits enfants ici qui, les mains levées, chantaient Crois seulement. J’ai reconnu les petits enfants Stadsklev ; ils chantaient Crois seulement. C’est bien. Croyez-vous ? Croyez-vous, frère ? C’est bien.

2 Eh bien, c’est bien d’être ce soir à Minneapolis. Je ne connais pas d’autre endroit, sauf dans la Gloire, où je préférerais être. Vous savez, nous attendons tous ce glorieux jour, mais le fait d’être rassemblés ici à cette convention…
Il y a juste quelques instants, à mon arrivée, je parlais à l’un des frères là dehors, et il me parlait de l’œuvre magnifique que le Seigneur est en train d’accomplir ici dans ces villes jumelles, Minneapolis-Saint Paul, comment tout le monde devient d’un seul cœur et d’un commun accord. Eh bien, pour moi, c’est le bruit d’une pluie abondante, quand vous voyez cela, quand nous commençons à laisser tomber les barrières et à nous rassembler ; et la Bible dit : « Si Mon peuple sur qui est invoqué Mon Nom s’assemble et prie, J’exaucerai des Cieux. » L’unique moyen pour nous d’avoir un réveil, c’est nous rassembler.

3 Tout récemment, j’écoutais deux pasteurs remarquables discuter sur la guérison divine selon la Bible. Chacun d’eux disait : « Eh bien, ce serait radical que de penser que–que les morts puissent ressusciter, ou que les miracles de Jésus soient absolument possibles. » Il disait : « En effet, il y en aurait–il y en aurait tellement que ce serait impossible que de telles histoires se soient accomplies, la–la guérison des malades, des lépreux, et tout. » Ils disaient : « Oh ! peut-être, peut-être que c’était un conte qui a été raconté çà et là, ou un quelconque effet psychologique que cela avait produit sur les gens et… »
Mais le fait en est que Jésus avait réellement fait cela. Et puis, à la fin de leur–leur entretien, tous deux pouvaient croire au miracle du salut, au pardon des péchés qui dépasse de loin toute guérison physique qui puisse être accomplie, le miracle du pardon du péché.

4 Le plus grand miracle qui ait jamais été accompli, c’est le fait pour Dieu de prendre quelque chose, le transformer et le restaurer. C’est juste comme quelqu’un qui prendrait un animal, laisserait tomber une petite goutte d’eau sur un cochon et le changerait en agneau par un procédé scientifique. Eh bien, c’est ça le miracle : un changement complet de la nature, des appétits, des attitudes, de tout. C’est ce que Dieu fait en sauvant un homme du péché. Il change toute sa constitution. C’est un miracle plus grand que n’importe–que n’importe quelle sorte de guérison divine que je–que j’aie jamais vue ; et par la grâce de Dieu, j’ai vu presque tout ce à quoi je pouvais jamais penser, ou dont j’ai entendu parler, être accompli par notre Seigneur Jésus, même la résurrection des morts après qu’ils étaient partis. Toujours est-il que, à mon avis, le salut est le plus grand miracle.

5 Eh bien, il y a de grandes choses que nous pouvons faire dans le–le domaine de la foi. La foi opère de grandes œuvres pour nous, et si vous les frères ici, vous prenez votre… Et vous ne pouvez pas avoir la foi si vous n’avez pas l’amour. C’est tout ce qu’il en est. Vous… L’amour parfait bannit toute crainte, et vous… Tant que vous avez peur, vous ne pouvez pas avoir la foi. Ainsi, il vous faut d’abord avoir l’amour. Il chasse toute peur, et alors–alors la foi entrera, prendra la place de la peur. Donc, dès que vous avez cela, vous évoluez bien. Eh bien, je pensais à ce que Jésus, ou plutôt Dieu dit dans Psaume 103.3 : « Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies. » Eh bien, nous regardons aujourd’hui et nous voyons la science réaliser de grandes œuvres. Les médecins réalisent de grandes interventions chirurgicales ; et de grandes choses se produisent. Nous voyons les chiropracteurs en voie de–en voie… progresser, et nous voyons les praticiens progresser, et tout ce que nous voyons progresse ; et alors, l’Eglise du Dieu vivant aussi progresse. Eh bien, aujourd’hui, il se passe des choses qu’on aurait trouvé totalement impossible il y a dix, quinze ans, mais aujourd’hui, nous les voyons s’accomplir.

6 Quelqu’un m’a demandé : « Eh bien, alors, Frère Branham, êtes-vous un apôtre ou un prophète ? »
J’ai répondu : « Je n’ai jamais dit que j’étais l’un ou l’autre. » J’ai dit–j’ai dit : « Je suis un serviteur du Seigneur. »
Il a dit : « Eh bien, croyez-vous que vous avez le Saint-Esprit ? »
J’ai dit : « Oui, je le crois. »
Il a dit : « Eh bien, si vous L’avez, pourquoi n’allez-vous pas là à l’hôpital dire : ‘Que tous les malades se lèvent et me suivent dehors parce que vous êtes guéris. Je suis venu vous guérir’ ? »
J’ai dit : « J’aimerais vous poser une question, frère. Croyez-vous que vous êtes un prédicateur ? »
« Oui. »
« Croyez-vous au salut de l’âme ? »
« Certainement. »
J’ai dit : « Pourquoi n’allez-vous pas dans des bars dire : ‘Vous tous pécheurs, venez. Vous êtes sauvés’ ? »
Il a dit : « Eh bien, je le pourrais s’ils croyaient. »
J’ai dit : « Moi aussi. » Oui. C’est donc ça. C’est ce qu’il faut. C’est la foi de l’individu dans le Seigneur ressuscité qui produit les résultats.

7 Eh bien, c’est à ça que tout aboutit, mes amis. Je suis très reconnaissant pour le pro… le progrès de la science. A propos, un homme de science a déclaré l’autre jour, disant : « Si le monde pouvait subsister mille ans… (Je vais retrancher 950 ans à cela.), si le monde pouvait subsister une autre période de mille ans, la chirurgie serait une chose à laquelle on ne penserait même plus. » Il a dit : « Les gens deviennent intelligents et entrent dans la sphère spirituelle au point que la chirurgie ne devra plus être pratiquée. » J’ai dit : « Gloire au Seigneur ! » Je crois cela que quand les cœurs des hommes commenceront à se mettre en ordre avec Dieu, à se mettre en ligne et à regarder l’hypothèse droit en face, alors je crois qu’on n’aura pas à pratiquer la chirurgie. Et je… Si–s’ils veulent s’arrêter… Je suis très reconnaissant pour les hôpitaux, pour la médecine et–et pour ce que nous avons appris tout du long, mais voici l’application que je fais de tout cela, mes amis. Quand les prédicateurs, les médecins, les chiropracteurs et tous, pourront se mettre en ordre avec Dieu et avancer ensemble, bras et cœurs unis, pour le bénéfice de l’humanité, ce sera un grand jour, quand cela arrivera.

8 C’est… Tout égoïsme et tout, ce sera fini. Le prédicateur est… ou plutôt le médecin s’en prend au prédicateur à cause, la plupart du temps, de son gagne-pain, et il veut éloigner les gens de la guérison divine. Alors, cela pousse le prédicateur à parler du médecin, alors qu’ils devraient travailler la main dans la main pour le Royaume de Dieu, fournissant des efforts pour aider leur frère ou leur sœur dans le besoin. Et j’espère voir le jour où la–l’Eglise du Dieu vivant aura une foi si grande que ces choses se produiront.

9 Ce même homme… Je ne devrais pas dire ceci, je suppose, mais je me sens plutôt à l’aise ici avec vous les enfants. Mais écoutez. Cet homme a dit : « Ecoutez. Je vous ai entendu dire dans votre sermon que Jésus-Christ était ressuscité d’entre les morts et qu’Il était le même hier, aujourd’hui et éternellement, le même dans chaque attribut. »
J’ai dit : « C’est vrai. C’est ce que déclarent les Ecritures. »
Il a dit : « Alors, pourquoi ne brisez-vous pas le pain pour nourrir cinq mille personnes ? Pourquoi ne changez-vous pas l’eau en vin ? »
J’ai dit : « Eh bien, vous devez admettre une chose. » J’ai dit : « Si seulement nous pouvons nous débarrasser d’un peu plus de sceptiques comme vous, nous ferons cela juste… Nous progressons. Nous avançons. Nous montons tout le temps l’échelle. » J’ai dit : « Même les médecins acceptent tous aujourd’hui la guérison divine. Ils disent que c’est possible. Attendez simplement. Accordez-nous juste un peu de temps. Nous grandissons, nous progressons. » Ainsi, gloire au Seigneur pour cela, nous montons l’échelle.

10 Eh bien, un glorieux jour, je crois que Jésus viendra, et–et nous n’aurons plus de guérison divine. Nous n’en aurons plus besoin, et nous ne prêcherons plus aux pécheurs parce qu’il n’y aura plus de pécheurs à qui prêcher. C’est ce jour que nous attendons impatiemment.
J’aimerais vous parler juste un petit moment ce soir, sachant que vous avez été au travail. Je ne savais pas, maintenant… Il y a eu une erreur quelque part, et j’étais censé être ici cet après-midi. Nous ne sommes rentrés que tard de toute façon, mais j’aurais pu rouler pendant plus longtemps hier soir pour arriver ici cet après-midi, mais je n’avais simplement pas compris. Je suis désolé de n’avoir pas été ici. Frère Moore a dit qu’on commence le dimanche soir et on continue jusque l’autre dimanche soir, et j’avais résolu de ne jamais, Dieu aidant, même s’il fallait m’amener sur une civière, annuler une réunion…?... jusqu’à ce que j’arrive aux lieux de mes rendez-vous.

11 Et je viens de commencer cette nouvelle année avec quelque chose de neuf, et frère Joseph Boze sera ici dans quelques soirées, si vous n’avez pas… Combien reçoivent ce Héraut de la Foi ? Est-ce comme ça qu’est intitulé le journal de frère Boze : Le Héraut de la foi ? Avez-vous lu la vision ? Combien ont lu la vision qui est là ? C’est bien. Eh bien, il sera ici dans quelques soirées, et je parlerai un peu plus là-dessus. L’une des plus grandes choses, je pense, l’une des choses les plus remarquables qui me soient jamais arrivée depuis que je sers le Seigneur, c’est ce qui s’était passé. Les plus glorieux jours de tous sont au-devant de moi. Souvenez-vous-en.

12 Et je crois que cette année 1956 sera décisive. Je prédis cela, pas par une inspiration spirituelle donc, ou je ne dis pas cela, pas par une vision. Mais celui-ci est un temps décisif pour les Etats-Unis. Ils vont soit accepter cela cette année, soit être rejetés. Voyez, il y a de toute façon tellement de poissons à attraper, et après qu’on aura tout épuisé dans un étang en y pêchant à la seine, il ne servira à rien d’y jeter encore les filets. Ce temps va donc arriver.
Il n’y a pas longtemps, j’étais dans la grande ville de Rome et j’ai vu les grands Néron et empereurs qui y avaient autrefois vécu. La grande puissance du monde, c’était Rome ; et aujourd’hui, il vous faut creuser à une profondeur de 30 pieds [9 m] pour en trouver les ruines. J’étais à Athènes, en Grèce, où l’imposant Alexandre le Grand et beaucoup de ces grands hommes ont vécu ; ces anciennes villes sont sous terre, beaucoup d’entre elles.

13 Alors, j’ai pensé à moi-même, il y a quelques années, on dirait… Je n’étais qu’un petit garçon, et maintenant, ça a changé. Je suis allé à un vieil arbre, j’en avais l’habitude il y a des années, et j’observais ces immenses branches, comment le vent y soufflait magistralement, et combien cela semblait fort. Je suis passé par là il y a quelques jours, et c’était pratiquement détruit. Qu’est-ce ? C’est le mortel qui cède et fait place à l’immortalité.
Et un glorieux jour, ce pays dans lequel nous vivons aujourd’hui et que nous aimons tombera en ruines si Jésus tarde, mais il y aura une Cité, un–un Corps pour tous les croyants. « Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons déjà un édifice qui attend. » Nous ne ferons que sortir et entrer. Nous avons une Cité dont Dieu est le Constructeur et l’Architecte. Un glorieux jour, quand tout ce qui est mortel sera passé, le dernier, nous irons vivre dans cette Cité où il y aura l’Arbre de Vie sur chaque rivage de la rivière. Il n’y aura plus jamais de chicot. Il y aura toujours un arbre. C’est pour ce glorieux jour que nous travaillons durement aujourd’hui, dans le champ, pour le Maître.

14 Prions juste un instant. Notre Bienveillant Père céleste, nous nous approchons de Toi ce soir sur invitation du Seigneur Jésus qui nous a promis : « Si vous demandez quoi que ce soit au Père en Mon Nom, Je le ferai » ; et il ne nous faut même pas avoir une très grande foi. Ce n’est pas sur base de la foi ce soir, ni de la prière, ni rien qui relève de notre mérite, mais c’est sur invitation ; Jésus a promis : « Si vous demandez quelque chose au Père, Je le ferai. »
Maintenant, nous demandons au Père, ce soir, au Nom du Seigneur Jésus, de bien vouloir permettre que Sa Présence soit parmi nous, ou plutôt continue à être parmi nous, pour nous bénir abondamment, au-delà de toute mesure, au-delà de tout ce que nous pouvons même penser ce soir. Entre dans la Parole, Seigneur, prends… Que le Saint-Esprit L’amène tout droit à chaque cœur selon que nous en avons besoin. Reçois la gloire.

15 Nous sommes si reconnaissants de savoir que cette grande communion ici dans ces villes jumelles parmi les prédicateurs… Ô Dieu, c’est le bruit dans les mûriers. Dieu marche au-devant de nous. Ô Dieu, je Te prie de leur donner non seulement un réveil au niveau de la ville, mais une secousse à l’échelle nationale juste avant la Venue du Seigneur.
Ô Dieu, que la semaine prochaine soit l’une des plus glorieuses semaines, non pas parce que nous nous sommes rassemblés ici ou à divers… Nous ne sommes pas différents, mais juste parce que la moisson est mûre. C’est le moment. Tout semble bien mûr, et nous prions, Père, que ceci produise l’une des plus grandes réunions que cette ville ait jamais eues. Accorde-le, Seigneur.

16 Puissent les pécheurs affluer à l’autel et être sauvés, et que ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit soient remplis ; qu’il y ait dans des maisons des réunions de prière qui durent toute la nuit, et que des gens aient tellement faim qu’ils mettront de côté les repas. Ô Dieu, donne-nous encore une fois seulement un réveil à l’ancienne mode, avant que nous voyions la Venue du Seigneur Jésus. Accorde-le, Seigneur, car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.
Pour la semaine prochaine, le Seigneur voulant… D’abord, je suis reconnaissant pour cette occasion de–de–de parler. Je ne suis pas un très bon orateur. Généralement, mon ministère, c’est pour des–des lignes de guérison et autres, et vous savez, par la vision, je vais expliquer ce qui se passe…?... abondamment, au-delà de toute mesure, mais pendant que j’attendais cela, j’ai reçu un Message pour l’Eglise.

17 Eh bien, non pas… Je ne suis pas quelqu’un d’instruit et je–je… Permettez cela, s’il vous plaît, mais je connais très bien l’Auteur de ce Livre, et j’ai un Message pour l’Eglise. Eh bien, dans quelques soirées… nous allons simplement continuer pendant quelques soirées. Et j’aimerais que chaque pécheur, pendant que nous parlerons, fasse l’inventaire de sa propre vie, place cela sur la balance de l’Evangile et voie les résultats.
Là, dans Hébreux, au chapitre 10, j’aimerais prendre comme passage ce soir, dans les Ecritures, juste quelques versets : En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices. Car il est impossible que le sang des taureaux et… boucs ôte les péchés. C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais Tu m’as formé un corps ; Tu n’as agréé ni holocaustes, ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi), pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes… sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi) , Il dit ensuite : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.
Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de la Parole.

18 Eh bien, ce soir, nous allons parler sur un sujet ici, pour essayer de trouver un contexte à ce que nous venons de lire, sur la réconciliation par la communion avec Dieu. Vous savez, c’est juste le moment où… Je n’y avais jamais pensé jusqu’à mon arrivée à la porte il y a juste quelques instants, alors que ce frère-ci m’a rencontré, m’a serré la main et m’a parlé de cette glorieuse chose qui se passe dans la ville. Alors, cela m’est très vite venu à l’esprit : « La communion. » Je me suis dit : « C’est une chose merveilleuse. Dieu voulant, j’aimerais parler de cela, de La Communion, ce soir, ce que signifie avoir communion. »
Vous savez, dans chaque cœur humain, il y a quelque chose qui désire ardemment la communion. Pourquoi nous sommes-nous rassemblés ici ce soir ? Vous ne sortez jamais par une nuit comme celle-ci, vous tenir contre les murs et tout, rien que pour montrer que vous portez un costume neuf, une nouvelle jupe ou quelque chose du genre. Vous êtes venu parce que l’église s’est rassemblée, et nous désirons cette communion avec les gens. C’est–c’est pourquoi j’ai traversé la neige pour être ici, parce que j’aime la communion. Les chrétiens ont quelque chose qui fait qu’ils aiment être ensemble.

19 Maman me disait, elle disait : « Ceux qui se ressemblent s’assemblent. » Eh bien, c’est tout à fait vrai. Et alors, si vous avez… Vous ne voyez jamais les corbeaux et les colombes manger ensemble, parce qu’ils ont des goûts différents. Leurs–leurs régimes ne peuvent pas être identiques. Leur langage n’est pas le même. Et c’est pareil pour l’homme qui n’est pas en communion avec Dieu, il n’a plus… aucun désir d’aller à l’église ou de pratiquer le bien, mais ceux qui sont avec Dieu désirent ardemment cette communion, lui ne peut simplement pas supporter cela.
Il n’y a pas longtemps, quand j’étais pasteur d’une église baptiste, je descendais d’un pôle où… J’ai toujours travaillé pour gagner ma vie, et je travaillais pour le service public, alors je descendais d’un pôle après avoir relevé le compteur du pôle, et je me déplaçais là, de lieu en lieu avec du matériel d’installation des lampes, ou plutôt certaines pièces pour fixer les lampes. Alors, pendant que je descendais, un pasteur d’une autre église très célèbre, m’a demandé : « Billy, sais-tu ce qui s’est passé ? »
J’ai répondu : « Non. »

20 Il a dit : « J’ai envoyé cinq cents cartes de prière pour essayer d’avoir les gens, ou plutôt des cartes pour amener les gens à s’engager à venir à l’école du dimanche au moins six mois dans l’année. Sur nos cinq cents membres, sais-tu combien ont répondu à cela ? »
J’ai dit : « Je n’en ai aucune idée, docteur Brown. »
Il a dit : « Deux. » Voyez ?
Eh bien, je savais qu’ils étaient trop formalistes et indifférents. Alors, j’ai dit : « Vous savez, docteur Brown, la raison en est que leur cœur n’est pas droit. Si le cœur d’un homme est en ordre, et que la cloche de l’église sonne, cet homme ne peut pas rester tranquille. Il… Il doit aller. C’est tout. C’est pour lui une question de vie ou de mort. Il doit y aller. »

21 Eh bien, l’homme a toujours désiré ardemment cette communion, et la raison pour laquelle il a…Vous êtes-vous déjà arrêté pour penser comment… Qu’est-ce qui fait que les gens désirent ardemment cela ? Qu’est-ce qui amène les hommes et les femmes à désirer ardemment être ensemble ? Et quand vous devenez chrétien, combien vous désirez ardemment entrer dans la Présence de Dieu! Tout le monde ici présent qui a déjà eu une expérience avec Dieu, pour lui, la plus grande joie de la vie, c’est quand il peut se retrouver tout seul un petit moment avec Dieu. Juste couper tous les liens, entrer dans le lieu secret, fermer la porte, lever les mains et entrer simplement dans cette communion-là. Oh ! il y a là quelque chose de merveilleux.
J’y suis entré (et vous aussi), et je m’agenouille simplement, je pleure, je pleure jusqu’à ce qu’on ne puisse plus supporter cela, on dit simplement : « Ô Dieu, je–je ne peux plus–je ne peux plus supporter cela. »

22 Je me souviens du petit Joseph, mon petit garçon. Savez-vous où Joseph m’a été promis ? Juste ici à Minneapolis, environ six ans avant sa naissance. J’étais ici un jour, lisant au sujet de Joseph de la Bible, et j’ai vu qu’il était un homme parfait. Nous avions en ce temps-là une fillette, on avait attendu quatre ans avant qu’elle vienne, et elle est venue par césarienne, et puis, environ quatre ans s’étaient encore écoulés. On disait qu’on ne pensait pas qu’elle pouvait encore… que ma femme pouvait encore avoir un autre enfant. Donc, j’étais entré là et je pleurais de joie, et les larmes ne faisaient que couler. J’étais dans un placard où j’avais suspendu mes habits, là, à l’hôtel.
Nous tenions une série de réunions sous tente ici, et je ne faisais que pleurer. Alors, Quelque chose, comme une voix, m’a parlé, disant : « Tu auras un fils et tu l’appelleras Joseph. »

23 Eh bien, j’en suis sorti tout ravi et heureux, et je me suis mis à raconter cela à tout le monde. Et environ trois ou quatre mois après, la maman, elle a su qu’elle attendait encore famille. Certaines personnes ont demandé : « Est-ce Joseph ? »
J’ai dit : « Je ne sais pas. »
Alors, quand cette enfant est née, c’était une fille. Alors, tout le monde riait, disant : « Je pensais que le Seigneur ne vous disait jamais quelque chose de faux. »
J’ai dit : « Il ne le dit jamais. Joseph sera là. Ne vous en faites pas. » Des années s’écoulèrent. Il tient toujours Sa promesse. Vous le croyez, n’est-ce pas ? La raison pour laquelle nous pouvons L’aimer et placer notre confiance en Lui, c’est qu’Il est fidèle à Sa promesse.
Remarquez. Des années s’écoulèrent. Quatre ans ou plus passèrent encore. Pas de signe, rien. Et un jour, nous avons vu qu’elle attendait encore famille.
Quelqu’un a demandé : « Est-ce Joseph ? »
J’ai répondu : « Je ne sais pas, mais, ai-je dit, il sera là. » Et alors, quand cet enfant est né, l’infirmière est venue. Nous étions là, un groupe d’hommes assis là dans–dans une salle.
Elle a demandé : « Révérend Branham ? »
J’ai dit : « Oui, madame. »
Elle a dit : « Vous avez un beau garçon de 7,3 livres [3,3 kg]. »
J’ai dit : « Joseph, tu as mis longtemps à venir, mon fils, mais je suis certainement heureux que tu sois là. » C’est donc cela.
Elle a demandé : « Pourquoi l’avez-vous appelé Joseph ? »
J’ai dit : « C’est son nom. C’est son nom : Joseph. »

24 C’est donc en ce moment de communion fraternelle et de communion que Dieu m’a parlé. C’est ainsi que nous voulons entrer dans l’esprit de la chose. Aimez-vous prier jusqu’à entrer dans l’Esprit ? C’est l’unique moyen pour vous de pouvoir le faire. Enfermez-vous loin du reste du monde et soyez seul avec Dieu. Et la raison pour laquelle vous aimez faire cela, c’est que quand le premier couple, Adam et Eve, est venu sur la terre, c’est ce qu’il faisait. Dans la fraîcheur du soir, ils revenaient de leur vigne et s’agenouillaient sous les arbres, la grande cathédrale, pour ainsi dire, alors que le soleil, peut-être, se couchait, Dieu descendait comme un éclair dans un buisson, dans la fraîcheur du soir, et communiait avec Adam et Eve. Oh ! la la ! Cela va jusqu’au bout. On sait que quand on entre en contact avec Dieu, avec l’homme, quand vous entrez en contact avec votre ami, et Dieu est votre Ami, Vous aimez donc communier avec Lui et parler avec Lui.

25 Eh bien, depuis que le péché a brisé cette communion, l’homme est ballotté par tout vent de doctrine et il est toujours ballotté. Il a été chassé du jardin d’Eden pour se débrouiller tout seul, et alors, en ce grand moment, il continue à être ballotté.
Dieu a préparé une voie pour que l’homme soit ramené à cette communion. Oh ! rien d’autre… Nous avons essayé… Il a offert à la race humaine. Le Sang était le chemin du retour à la communion. Dieu a tué des animaux, Il a pris leurs peaux, Il a répandu le sang innocent de l’animal, Il a apporté la peau dont Il a revêtu Adam et Eve, alors Il a de nouveau communié avec eux, après l’effusion du sang.
C’est ça la voie de Dieu. C’était la voie de Dieu. Ça sera toujours une chose correcte que de communier au travers du sang : la réconciliation, rétablir le contact entre le croyant et son Créateur. Nous avons essayé d’obtenir cela en instruisant les gens. Cela ne marchera jamais. Nous avons essayé d’ériger des barrières dénominationnelles, en disant : « Comme vous fréquentez telle ou telle autre église… » La dénomination, l’instruction, les signes ou quoi que ce soit d’autre en dehors du Sang versé du Seigneur Jésus-Christ ne ramènera jamais la communion entre le peuple et Dieu.

26 Nous nous séparons toujours par une clôture et nous formons des sectes et des clans, mais Dieu veut que nous démolissions ces barrières comme vous le faites tous par ici en ce moment : amener le Corps entier du Seigneur Jésus dans la communion autour du Sacrifice, le Seigneur Jésus.
Eh bien, oh ! la la ! vous parlez des dons spirituels dans l’église ; gardez simplement cette communion et observez ce qui se passe. Cela tombera à verse…?... de soi. Si vous faites bien marcher la chose, cela marchera et Dieu ajoutera à cela, mais il vous faut d’abord prendre la bonne voie, et vous y êtes maintenant que vous vous êtes mis à briser les barrières dénominationnelles, à placer vos bras les uns autour des autres, en disant : « Nous sommes frères. » Et alors, vous êtes sur le chemin du retour. Vous êtes sur le chemin de retour à l’originel.

27 Alors, le Sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de toute iniquité. Nous avons alors communion les uns avec les autres, alors le Sang nous purifie de toute iniquité. La seule voie que Dieu ait jamais reconnue, c’est au travers du Sang versé.
Je n’ai rien contre les dénominations. Elles sont toutes bonnes. Je n’ai rien contre l’instruction, c’est tout à fait bien. Je n’ai rien contre les grands festivals des chansons, c’est bien. Je n’ai rien contre le fait d’adhérer à une église ou quoi que vous puissiez être, c’est en ordre ; mais cela ne rapportera jamais, jamais, tant que le Sang n’a pas été appliqué. Le Sang appliqué au cœur de l’homme produira toujours des résultats. C’est ce dont nous avons besoin ce soir, et une fois que vous obtenez cela, alors les choses iront de soi, une fois que nous le faisons.

28 Eh bien, nous remarquons que tout au long de l’âge, Dieu a toujours reconnu cette unique chose, ce Sang. C’est l’unique chose qui va–qui va… qu’Il agréera, le Sang.
Eh bien, après l’Eden, après que les enfants de Dieu eurent été chassés de l’Eden à cause de leurs péchés, Dieu a frayé une voie pour se tenir à la brèche jusqu’au jour où la pleine rédemption aura été accomplie. Le Livre le plus ancien de la Bible, c’est Job. Eh bien, l’ancien, l’ancien Evangile, cet ancien Evangile, Il n’a pas à avoir des mots recherchés ; Il doit être apporté dans la simplicité et être accepté sur ces bases-là, et Il produira des résultats. Croyez-vous cela ? Oui, oui. Acceptez simplement cela dans sa simplicité. Rien de tout élaboré. Rien de grand ni de haut que vous ne puissiez atteindre. Le Royaume des cieux est tout près de vous.

29 Bien des fois, nous compliquons tellement cela avec nos crédos, et diverses choses dont nous nous occupons, divers ismes, et des choses que nous avons confectionnées dans notre propre esprit charnel ; et bien des fois, par cela, nous éloignons de Dieu les pécheurs. Mais rendez Cela simple, de telle manière que les petits enfants puissent comprendre, et alors, cela élèvera Christ. Et Il a dit : « J’attirerai tous les hommes à Moi. »
Remarquez. Job, le Livre le plus ancien de la Bible, il était un homme juste. Dieu a dit qu’il n’y avait personne comme lui sur terre. Et puis, il a eu des problèmes, c’était Dieu qui avait lâché Satan sur lui. Avez-vous remarqué que c’est Dieu qui a dû provoquer cela en premier ?
Il y a quelque temps, j’étais étonné alors que j’étais là dans un pays de l’Est, un pays oriental ; et j’entendais parler de cette Ecriture de Saint Jean, chapitre 5, où Jésus dit : « Je suis la Porte de la bergerie ». Je me demandais toujours comment cela se pourrait que Jésus, un Homme, puisse être la Porte de la bergerie. Je n’arrivais pas à le comprendre jusqu’à ce que j’étais allé dans ce pays et que j’avais vu ce que cela était réellement.

30 C’est étonnant de voir ce que la Bible devient, une fois qu’on est allé dans ce pays où Elle a été écrite, et qu’on voit comment le… l’entendement que nous En avons, nous les gens de l’ouest, est souvent contraire à la tradition orientale. Et comment ils s’y prennent : un berger a un troupeau, il fait entrer ses brebis, et après qu’elles sont entrées à l’intérieur, il se couche à la porte. Par conséquent, aucune brebis ne peut sortir, ni aucun loup ne peut entrer sans passer par le berger. Pensez combien vous êtes en sécurité!
Il y a quelques nuits, je m’étais réveillé, ayant sur le cœur un sermon sur le repos. Je n’avais pas d’auditoire, aussi m’en suis-je trouvé un constitué d’une femme, mon épouse. Je l’ai réveillée. Je lui ai dit : « Chérie, je dois simplement prêcher juste une minute. » J’ai prêché environ trois heures. Oh ! le repos !

31 L’expérience chrétienne repose solennellement et totalement sur le repos : « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos. » Nous serons ballottés par tout jusqu’à ce que nous venions à Christ, c’est alors que tout sera fini. Le repos en Christ, c’est parfait. Advienne que pourra, rien ne peut nous atteindre sans passer par le Berger. Il doit permettre cela.
La Bible dit : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment le Seigneur. » Ça doit d’abord passer par le Berger. Il a dit : « Je suis la Porte. Nul ne peut entrer sans que Moi, Je l’accepte. » Permettez-moi–permettez-moi de vous dire que, quand Dieu permet quelque chose, cela concourt à votre bien. Serait-ce de même pour la maladie ? Certainement. C’est afin que Dieu puisse vous guérir pour montrer un grand témoignage. Il vous donne un petit quelque chose pour continuer à avancer. « Toutes choses concourent au bien. »

32 Remarquez donc comme c’est beau : le berger se couche à la porte pour s’interposer ou la barrière… J’ai alors pensé à mon texte sur Job, comment Job avait été testé et éprouvé, combien il était sûr d’être juste pour avoir offert le sacrifice, l’holocauste, et il s’est tenu ferme là-dessus. Peu importe combien de membres de son église disaient : « Job, tu as tort. Tu es un pécheur en secret », Job savait qu’il avait confessé ses péchés et qu’il avait offert à Dieu le sacrifice approprié, ce que Dieu avait exigé comme sacrifice, l’holocauste. Il savait qu’il était juste aux yeux de Dieu.

33 Oh ! si donc vous les chrétiens, qui vous relâchez, qui faites marche arrière, qui êtes pied dedans, pied dehors, et qui ensuite pensez : « Eh bien, je–je ne peux pas y arriver», vous ne pouvez pas y arriver, pour commencer. Ce n’est pas à vous d’y arriver. Dieu a déjà fait cela pour vous en Christ. Le prix est complètement payé. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est accepter la voie pourvue par Dieu et vous y tenir, advienne que pourra. Ne vous agitez pas. Reposez-vous. Le Berger veille sur Ses brebis. Il connaît même un passereau. A combien plus forte raison vous ?
Autre chose que j’ai remarquée (Excusez-moi de m’écarter un instant de ce que je disais, pendant que je pensais aux bergers), vous savez, en Orient, on a plus de considération pour le berger que pour n’importe qui d’autre. On parcourait les rues et soudain, un coup de sifflet a retenti, les voitures, et…?... et tout, je me suis demandé ce qui se passait. Nous étions à bord d’une vieille petite Jeep, marque anglaise, et alors, vous savez, un berger traversait la route avec ses brebis, et tout le–le trafic s’était arrêté pour lui accorder la priorité.

34 C’est comme ça avec notre Berger. Amen. Il a la priorité. Il conduira Ses brebis. Rien ne va leur faire du mal ni les déranger. Je ne sais pourquoi, là sur la montagne, j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de bergers, là-haut, et ils paissaient diverses espèces d’animaux. Ils paissaient des ânes, des chameaux, et–et des chèvres.
J’ai dit : « Eh bien, un berger, c’est juste un pâtre. »
« Oui, a-t-il dit, c’est vrai, Frère Branham. Un berger, c’est quelqu’un qui fait paître ou un pâtre » Mais il a ajouté : « Vous savez, la chose étrange, c’est que le berger est plus attaché à ses brebis qu’à tout le reste. » Il a dit : « Eh bien, tous deux mangent la même nourriture, la même herbe, mais quand la nuit tombe, les mulets, les chèvres, restent tous dehors, et le berger appelle ses brebis et les fait entrer dans la bergerie. »

35 Je me suis dit : « Ô Dieu, c’est ce que j’aimerais être, une brebis. La nuit va tomber l’un de ces jours. Seules les brebis entreront. » Dieu appelle, si vous n’êtes qu’un membre d’église, si tout ce que vous savez, c’est adhérer à l’église, ou si vous ne connaissez pas Christ par expérience…
« Oh! direz-vous, je connais notre credo. Je connais mon catéchisme. » Connaître le catéchisme, ce n’est pas la vie. Connaître Christ, c’est la Vie. Ce n’est pas connaître vos crédos, connaître la doctrine de votre église, mais Le connaître, Lui, et Lui seul, c’est ça la Vie : Le connaître.
Encore une chose étonnante que j’ai observée. Le berger passait droit dans la rue et, à côté, des hommes avaient leurs marchandises étalées, il y avait toutes sortes de choses appétissantes pour les brebis, mais l’homme qui me conduisait à bord de la petite Jeep a garé à côté, il a dit : « Eh bien, Frère Branham, observez ça. » Il a dit : « Voyez-vous ce berger s’engager dans la rue du marché là ? »
J’ai dit : « Oui, oui. »

36 Il a dit : « Eh bien, observez-le quelques minutes. » Alors, il a parcouru cette rue, avec environ cinquante brebis derrière lui, il est directement passé à côté de toutes ces bonnes choses : des poires, des légumes et des choses étalées là, qui auraient vraiment tenté les brebis, mais ces brebis ont suivi le berger sans jamais regarder ni à gauche, ni à droite. Elles ont directement suivi le berger, c’est tout. Ce berger pouvait s’écarter du chemin comme ceci, et chaque brebis décrivait le même mouvement en passant. Oh ! la la !
J’ai dit : « Frère, excusez-moi une minute. Je dois vraiment louer le Seigneur. » Suivre les traces des pas du Berger : « Mes brebis connaissent Ma Voix ; elles ne suivront pas un étranger », passer juste là où Lui est passé. Il est bien passé par là. Il a été tenté de toutes parts, partout. Fixez votre regard sur le Berger. Ne regardez pas à vous-même. Regardez au Berger et avancez.

37 Eh bien, Job, il avait offert le sacrifice. Il savait qu’il était juste, pas par lui-même, mais il était juste pour avoir satisfait aux exigences de Dieu.
C’est ainsi que je sais que nous sommes justes, quand nous satisfaisons à ce que Dieu dit. Non pas… Dieu, à aucun moment, ne nous a dit d’adhérer à une église, quoique ce soit une bonne chose. Saviez-vous que nous n’avons jamais reçu la commission, dans le Nouveau Testament, d’aller construire des églises ? Saviez-vous que nous n’avons jamais reçu la commission de former des organisations ? Saviez-vous donc cela ? Laissez-moi vous amener un peu plus loin. Saviez-vous que nous n’avons jamais reçu la commission de bâtir une église, une école ou un hôpital ? Eux tous…

38 Tout ça, c’est très bien, mais la commission de l’Eglise était : « Prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création, alors Il reviendra. Prêchez la Bonne Nouvelle par tout le monde, alors, Jésus reviendra.» Et nous vivons au jour où ce monde reçoit la plus grande secousse qu’il ait jamais reçue de toute l’histoire du temps. Nous allons aborder cela cette semaine quand nous entrerons dans la demeure secrète ; et puis, la jonction au bout de la route, au fur et à mesure que nous évoluerons cette semaine. Suivez donc, prenez notes, étudiez cela ; et la soirée suivante, revoyez, et voyez si c’est vrai ou pas. Examinez cela à la Lumière des Ecritures, alors vous saurez que vous êtes dans le vrai.

39 La Bible dit qu’il viendra un temps où Satan serait si–si rusé et si malin qu’il séduirait même les élus s’il était possible. Nous devons veiller. Veillons sur nos églises. Dans le monde aujourd’hui, il se passe des choses qui ne sont pas correctes (Nous le savons). Même des signes et des prodiges qui sont accomplis, qui ne sont pas scripturaires. C’est vrai. Ce n’est pas… C’est en dehors du sentier battu. Voilà donc pourquoi j’ai pris ce temps, je suis entré dans l’église et j’ai dit : « Soyez prêts. Examinez cela, si ce n’est pas scripturaire, alors, ce n’est pas vrai. Cela doit provenir de la Bible. »
Cette Bible déclare que le… «Il s’élèvera dans les derniers jours de faux prophètes et de faux christs et autres, ils feront de grands prodiges et des miracles au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » Un temps périlleux, notre église est à deux doigts de cela.

40 Les gens du Plein Evangile, comme ils acceptent des prodiges et des miracles, mais faites attention à leur provenance, cela doit venir du Seigneur. Ne l’oubliez pas, l’antichrist va accomplir les mêmes œuvres. Il n’y a qu’un seul moyen pour vous d’être en sécurité. C’est de vous placer sous le Sang. Restez sous le Sang. C’est ça la voie de Dieu. Vous êtes alors caché ; le diable ne peut pas vous atteindre, s’il le lui fallait.
Eh bien, comme le Berger se couche à la porte, le diable devra d’abord Le traverser. Il ne le peut pas. C’est vrai. Entrez dans ce lieu secret avec le Seigneur. Job, sachant que ce qui pouvait advenir lui importait peu, il s’était toujours accroché à cela.
Dans l’Ancien Testament, le seul lieu de communion pour Israël, c’était sous le sang versé. Peu importe où les gens se trouvaient, ils venaient au temple, là où le sang était versé, et là, ils communiaient entre eux, sous le sang répandu, il n’y avait de communion nulle part ailleurs. Quand quelqu’un entrait au temple, la première chose qu’il faisait, c’était de s’avancer pour être purifié par le lavage d’eau, une séparation d’avec l’extérieur. Il passait sous les sept rayures sur la porte, qui montraient par là que quelque chose était mort pour vous précéder, sept rayures du sang ; puis, il entrait en communion. C’est par le moyen de la foi que vous êtes sauvé, par la grâce. C’est vrai, mais après, nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former une seule communauté, le Corps du Seigneur Jésus, alors nous devenons participants de Ses bénédictions et de cette merveilleuse communion.

41 Remarquez. Israël se rencontrait à ce temple, c’est là qu’ils se réunissaient. Avant qu’un prosélyte puisse y entrer, il devait être circoncis, c’est-à-dire subir l’amputation du prépuce du mâle. Donc, avant qu’un homme puisse venir à Christ, la première chose qu’il doit faire, c’est être circoncis ; circoncis, non pas dans sa chair, mais par l’Esprit. On le débarrasse de tout ce qui est du monde et de la folie du monde, par l’Evangile. C’est Ça, ce Bistouri béni de la circoncision, et l’Unique que je connaisse. Hébreux 4 dit : « La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à séparer moelle et jointures, Elle discerne les pensées de l’esprit. » Dieu connaît les cœurs.

42 Remarquez. Alors, une fois circoncis, toutes les choses du monde ôtées, il passe, en tant que croyant, par les Eaux de séparation, c’est la Parole, la prédication de la Parole. Alors, il arrive et reconnaît que quelque chose est mort pour le précéder. Il y a là les sept rayures qui étaient sur la porte, qu’Eléazar y mettait avec son doigt, après avoir immolé la génisse rousse, il plaçait des rayures du sang sur la porte pour que les adorateurs les voient.
Vous pouvez lire cela dans Exode, vers chapitre 16, si vous le voulez, demain, et alors, vous verrez qu’on immolait cette génisse, on la brûlait, on en faisait les eaux de séparation qui étaient gardées dans les parvis extérieurs, de sorte que chaque fois qu’un homme péchait ou n’avait plus communion, la première chose qu’il faisait, c’était de venir se purifier par les eaux de séparation.

43 L’unique moyen pour un homme de pouvoir reconnaître qu’il est un pécheur, c’est par l’écoute de la Parole de Dieu. La foi vient de ce qu’on entend. Et là dans l’Ancien, dans le Nouveau Testament, il est dit : « Nous sommes lavés par le lavage d’eau de la Parole. » Et c’est la Parole qui nous sépare des choses du monde.
Vous ne pouvez pas avoir la foi… La foi n’est pas basée sur le sable mouvant de la théologie humaine. La foi n’est pas basée sur le manuel d’une quelconque église ni sur un quelconque credo. La foi est solidement basée sur la Parole immuable de Dieu. La foi vient de ce qu’on entend, et c’est par cela qu’un homme se sépare de choses du monde, en venant à Christ.

44 C’est donc… Eléazar, après avoir immolé la génisse, il la brûlait pendant qu’elle saignait, il rendait un témoignage public en plongeant ses doigts et en faisant sept fois des rayures sur la porte. C’est sept fois (si nous avions le temps d’aborder cela), cela représente les sept âges de l’Eglise. Chaque âge, chaque personne, chaque époque doit reconnaître le Sang. Car, sans l’effusion de Sang, il n’y a pas de pardon du péché. Donc, avant qu’il puisse entrer en communion, il devait lever les yeux et reconnaître que quelque chose était mort à sa place et que cela l’avait précédé.
Chaque homme aujourd’hui, peu importe à combien d’églises il adhère, combien de pages il tourne, doit reconnaître que Christ est mort à sa place et qu’Il l’a précédé, frayant une voie au travers de Son Sang, afin qu’il soit un vase sanctifié pour le Seigneur. Amen. Non pas votre sanctification, cela ne relève pas de quelque chose que vous avez fait, mais Sa sanctification à Lui, par Lui qui s’est donné pour nous, Il est mort à notre place. Que cette foi se mette une fois à l’œuvre dans le cœur, alors observez ce qui se passe. Vous tous, vous n’avez pas à prendre une quelconque théorie d’homme ; vous avez la Parole. C’est vrai.

45 Donc, en entrant au temple, ce croyant reconnaissait que ce sang l’avait précédé, en passant sous le sang, pas sur le sang, mais sous le sang. Amen. Eglise, c’est là que nous commettons l’erreur. Nous sortons du séminaire et nous pensons connaître plus que Dieu à ce sujet, considérant le Sang de Jésus-Christ comme inutile, et nous nous confions à notre instruction, à nos études, à notre époque scientifique et tout ; et nous pensons avoir les meilleures églises et tout, mais nous avons des chaires plus faibles. C’est vrai. C’est la vérité.
Remarquez, mes amis. Quand vous avez de la considération pour le Sang du Seigneur Jésus…

46 Il y a quelque temps, John Sproule, un ami à moi, était à Alsace Lorraine, en France, on lui faisait visiter un jardin, sa femme et lui, leur montrant des statues et autres ; et il y avait là une statue de Christ. John s’est tenu là et l’a regardée, et il a dit : « Frère Branham, j’ai regardé, cela ne paraissait pas bien. Je ne voyais pas pourquoi on avait érigé une telle statue pour servir d’autel pour Christ. »
Il a dit : « Cela n’exprimait aucune souffrance, aucune pitié, c’était juste un vieux morceau de pierre, on dirait, suspendu là, taillé en croix. » Et il a ajouté : « Le guide m’a dit : ‘Gentil monsieur, a-t-il dit, peut-être que vous critiquez la statue.’ »
Il a dit : « Oui. »
Le guide lui a dit : « Vous ne la regardez pas comme il faut. » Il a dit : « Vous voyez, il y a un autel là en bas. » Il a dit : « Eh bien, allez vous agenouiller à cet autel et, ensuite, levez les yeux, et alors, revenez me dire ce que vous en pensez. »

47 Il est donc parti s’agenouiller, a-t-il dit, à l’autel, il a levé la tête et il a dit que son cœur a failli s’arrêter. Cela exprimait la souffrance, la–l’agonie de Christ. Le sculpteur avait sculpté sur le visage la cruelle souffrance que Christ avait endurée, et cela faisait la différence. Cela a fait fondre le critiqueur en larmes.
C’est pareil pour la Parole de Dieu. La Parole de Dieu n’est pas censée être apprise comme une histoire dans un journal. On n’est pas censé chercher à La comprendre. Il faut s’agenouiller, lever les yeux vers Cela et dire : « Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi, et donne-moi la foi pour croire Ta Parole. J’accepte maintenant le Sang du Seigneur Jésus pour mes péchés. » Alors, Ce sera vraiment différent. Cela amènera les critiqueurs à croire dans la guérison divine. Cela amènera ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit, qui ne sont jamais nés de nouveau, ceux qui ne connaissent rien au sujet de Dieu ou de la nouvelle naissance, à chercher le Saint-Esprit et non à discuter. Cela répandra l’amour dans son cœur quand il regardera la Parole au travers du Sang de Christ et dira : « Oui, ô Dieu, Tu es mort pour rendre cette Parole réelle pour moi. » Cela changera toute votre attitude. Cela fera de vous une personne différente.

48 Remarquez. Quel temps! Eh bien, alors l’adorateur entrait à l’intérieur. Il était dans cette communion bénie des croyants. Et maintenant, aujourd’hui, quand l’adorateur passe par le Sang du Seigneur Jésus, entre au tabernacle ou dans la tente des croyants, avec les premiers-nés de l’Eglise, l’Epouse du Saint-Esprit, alors, vous avez communion les uns avec les autres, car le Sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Je me suis souvent souvenu que dans… c’est l’Ancien Testament que j’ai appris en premier à l’école. Je me disais combien j’aime l’Ancien Testament, car c’est un type du Nouveau, et l’adorateur venait, sachant qu’il était coupable et qu’il devait mourir parce qu’il avait péché contre Dieu, il avait brisé Ses lois, et il amenait un agneau sous le bras. Et il apportait l’agneau au sacrificateur, et il posait l’agneau là. Il plaçait ses mains sur le–l’agneau et confessait son péché, et on tranchait la gorge à l’agneau.

49 Avez-vous déjà entendu un agneau mourir ? C’est la chose la plus pitoyable que vous ayez jamais entendue. Même un pauvre petit agneau… Quand on va le tuer, il voit les instruments avec lesquels on va le tuer, il se met à crier et bêler.
Il y a quelque temps, je les observais. On allait trancher la tête à un agneau… un boucher… le tuer, quand ce pauvre petit agneau a vu cette hache s’approcher, il s’est mis à bêler continuellement. Je–je ne pouvais plus rester là.
J’ai observé les… on donnait un coup au petit agneau là, le couteau lui tranchant la gorge, et en mourant, il gigote. Les mains de l’adorateur baignent dans le sang, alors il lève les yeux vers Jéhovah et dit : « Jéhovah, ça devait être moi, mais cet agneau a pris ma place. »
Mais cet homme retournait avec, dans son cœur, le même désir de pécher qu’il avait toujours eu, parce que la vie qui était dans le sang de l’agneau, c’était une vie animale ; la vie animale, l’esprit animal, ne pouvait pas revenir pour s’unir à l’esprit humain, car l’un est animal et l’autre, humain.

50 Mais depuis la mort de Jésus au Calvaire, l’adorateur vient donc au Calvaire, par la foi, il pose ses mains sur la tête du Fils de Dieu, en confessant ses manquements, et il sent les larmes et l’agonie du Calvaire qui avait en fait payé le prix pour lui, la dette qu’il devait payer, il sent cela dans sa propre âme.
Et la vie qui était dans la cellule de Sang de Jésus-Christ n’était rien d’autre que Dieu Lui-même. Et quand ce Saint-Esprit qui était dans le Sang de Christ revient sur lui, cela fait de lui une nouvelle créature en Jésus-Christ. Par conséquent, l’esprit de l’homme se met à l’écart et Dieu entre et prend la relève. Alors, ils ont communion l’un avec l’autre, et le Dieu même qui a créé les cieux et la terre, qui a écrit Sa Parole, demeure en vous. Alors, vous croirez que tout ce que Dieu a écrit est la Vérité, vous accepterez cela, croirez cela, vous vous y accrocherez, et vous aurez communion.

51 C’est pourquoi nous sommes ici ce soir. C’est pourquoi nous nous retrouvons dans de grands rassemblements. C’est pourquoi nous nous réunissons, c’est parce que quelque chose en nous nous contraint à être ensemble. Nous avons des choses en commun. Votre cœur soupire de venir à l’église. Votre cœur soupire après la communion, à l’idée que l’heure sombre vient au devant de nous quand nous serons privés de ceci.
Juste un instant avant de terminer, j’aimerais dire ce mot. Dans le jardin d’Eden, quand Adam et Eve avaient été chassés pour avoir péché, et Dieu ne peut pas supporter le péché, Il… Voici une chose, Dieu est… Moi, je peux faire une promesse. Je peux y manquer. Je peux faire une promesse et ne pas être en mesure de la tenir, mais Dieu ne peut pas faire une promesse sans la tenir, parce qu’Il est Dieu. Il doit tenir Sa Parole. Advienne que pourra, Dieu est tenu à Sa Parole.

52 C’est pourquoi cela marche devant les assemblées dans la guérison. C’est pourquoi cela marche avec les visions. Dieu a fait la promesse. Il doit la tenir. Il est tenu à Sa Parole. Peu importe combien je suis mauvais, ou combien vous êtes mauvais, acceptez cela. Et Dieu est obligé de tenir cela. Il le fera.
C’est pourquoi en Afrique, parmi les sorciers, là en Inde parmi les vaudous qui venaient là, cherchant à me jeter un sort, et malgré tout cela, je n’avais pas peur. Pourquoi ? Je savais que j’étais couvert par le Sang du Seigneur Jésus. J’avais communié avec Lui. J’avais parlé avec Lui. C’était Lui qui m’avait conduit à y aller, et je savais qu’Il était capable de garder ce que je lui avais confié pour ce jour-là. J’en ai vus devenir paralysés sur leurs sièges, pendant qu’ils étaient assis là. Ils pouvaient faire venir l’orage par des incantations, cherchant à écrouler le bâtiment. Nous levions les mains au ciel et nous disions : « Ô Dieu du Ciel, C’est Toi le Créateur de toutes choses. Arrête cet orage. » Dans les cinq minutes, le soleil brillait. Qu’est-ce ? C’est une vie cachée, consacrée en Christ, où tout est possible.

53 Les grandes choses qui étaient… Nous ne regardons pas cela, juste les regarder et dire : « Eh bien, c’était quelque chose d’autre. » Agenouillez-vous et regardez-les une fois au travers du Sang, et voyez combien ça paraît différent. Ce sont de vraies promesses. Elles vous appartiennent.
En tenant Sa Parole envers Adam, Dieu a dû se séparer de lui. Et alors, je peux voir ces enfants, Adam et Eve, très beaux… je peux m’imaginer Eve, la plus belle femme que le monde ait jamais vue.
Il n’y a pas longtemps, j’étais à Athènes, je regardais le–le… un tableau d’Adam et Eve peint par un artiste. Oh ! c’était une insulte à l’humanité. Eve avait l’air d’un animal préhistorique. Et elle était là, dans un état horrible, et Adam, les poils lui ressortaient par le nez comme cela. Cela montre ce que conçoit un esprit non converti.

54 Un homme qui est déjà entré en contact avec Dieu sait que Dieu ne fait pas pareilles choses. Ils étaient parfaits. Puis, après qu’ils eurent péché… Remarquez, après qu’ils eurent péché et qu’ils se furent rendu compte qu’ils avaient mal agi, alors Eve… Adam n’avait jamais péché. La Bible dit qu’il n’était pas… Il… C’est Eve qui a péché, et Adam aimait tellement Eve qu’il a pris sa place, pour quitter le jardin avec elle. Adam n’a pas été séduit. C’est Eve qui a été séduite. Adam ne l’était pas. Et Adam était un type de Christ à tous égards. Et Christ n’a pas été séduit et Il n’était pas non plus un pécheur, mais Il est descendu et Il a tellement aimé Son Eglise, Eve, qu’Il est allé au Calvaire pour Elle, pour La racheter. Christ est venu prendre la place du pécheur.

55 Y avez-vous déjà pensé, pécheur ? Voici ce que je me disais : « Moi, qui ne suis pas aimable ; moi, indigne ; et Christ, le Fils de Dieu, est descendu et est devenu moi, afin que, par Sa grâce, je puisse devenir Lui. » Et nous nous tenons dans la Présence de Dieu, pas comme des pécheurs, mais comme des fils et des filles de Dieu lavés par le précieux Sang de Jésus-Christ. Amen. Cela devrait déchirer le cœur de chaque pécheur qui se rend compte que Christ est devenu péché afin que lui, par la justice qui vient de Son obéissance à Dieu, puisse devenir Christ dans la Présence de Dieu, se tenir sans tache ni…?... par l’offrande du Sang qu’Il a versé.
Et je vois Eve et Adam debout là, j’entends la sentence de mort être prononcée contre eux, je vois les larmes qui coulent sur les joues d’Adam tomber sur la tête d’Eve, alors que celle-ci avait posé sa petite tête sur l’épaule d’Adam. Ils devaient quitter la Présence de Dieu, ils se tenaient là, enveloppés de ces vieilles peaux de brebis ensanglantées. Et alors qu’ils quittaient le jardin, la Présence de Dieu, je peux entendre ces vieilles peaux de brebis taper sur leurs jambes, comme cela, alors qu’ils partaient. Dieu, le Père, regarde du haut des cieux et voit Ses enfants, être chassés comme cela à cause de la désobéissance, Il s’arrête, ne pouvant pas supporter cela. Il dit : « Je mettrai inimitié entre sa postérité et la postérité du serpent ; et–et la tête du serpent blessera le talon de la femme, et le talon de la femme écrasera la tête du serpent», promettant le Libérateur.

56 Au fil des années, en attendant l’accomplissement de cette promesse, le seul lieu de communion, entre-temps, c’était au travers de l’holocauste, l’agneau. Et finalement, un jour, quatre mille ans plus tard, là dans la ville de Jérusalem…
Effectuons un petit voyage dans les rues de Jérusalem, qui mènent vers la porte de Damas, ou plutôt qui mènent à la colline de Golgotha. Tirons les rideaux. J’entends du bruit dehors. Qu’est-ce ? On entend certaines personnes dire : « Qu’Il s’en aille, cet Homme. »
Je vois une petite femme courir devant la foule, en disant : « Qu’a-t-Il fait sinon prêcher l’Evangile, guérir vos malades et faire de bonnes œuvres ? »
Je vois d’autres personnes la repousser et dire : « Allez-vous écouter cette femme ou votre sacrificateur ? Allez-vous rejeter ce… accepter ce que cette femme a dit et rejeter votre sacrificateur là ? Certainement. « Qu’Il s’en aille! »

57 « Qu’a fait cet Homme ? » J’entends bondir quelque chose qu’on traîne sur la chaussée et en regardant, je vois un petit corps frêle d’environ 120 livres [54 kg], portant sur Ses épaules une croix pesant autant que Lui. Il descend la rue en traînant cette croix, Sa tête se frottant contre un côté de cette croix, les épines Lui blessant le front, et le sang coule. Son corps était écorché comme ça, alors qu’Il marchait dans les rues. J’entends cette vieille croix taper : bump, bump, bump. Peu après, je commence à voir sur toute Sa petite robe, qui était renvoyée sur Son dos, c’était un vêtement sans couture, je Le vois être amené là au Calvaire, et on Lui enlève cette robe ; et c’était vulgaire, Il était exposé là nu. Mais avec cette robe sur Ses épaules, alors qu’Il marchait dans la rue, j’ai vu de petites taches rouges partout sur le dos de cette robe, et alors qu’Il se dirigeait vers Golgotha, je vois que ces taches grossissent de plus en plus. Peu après, elles forment toutes une seule tache, une seule très grande tache rouge.

58 J’entends quelque chose d’autre battre. Qu’est-ce ? C’est cette promesse que Dieu avait faite là, dans le jardin d’Eden. C’est le second Adam allant mourir là à votre place. C’est le Sang du Seigneur Jésus qui coulait goutte à goutte en ce jour-là, cela frappe ce…?... et le Sang coulait sur Ses jambes et dessinait les empreintes des pas du Porteur au fur et mesure que la croix avançait.
Je Le vois tomber sur Son chemin vers Golgotha alors qu’Il gravit la colline, là l’abeille de la mort Le piquant, cherchant à bourdonner, Lui disant : « Ce n’est plus pour longtemps maintenant. Tu vas–Tu vas au Calvaire. Ne voudras-Tu pas abdiquer ? » Jésus ne faisait pas cas de cela, de cette abeille qui Le piquait. L’aiguillon de la mort avait toujours été une chose horrible qui avait gardé les hommes enfermés pendant des années.

59 Mais l’avez-vous déjà remarqué ? Tenez, un petit insecte comme des abeilles, et des insectes qui ont des aiguillons, et si jamais cet aiguillon s’ancre profondément, il s’enlève et l’abeille s’en va, et l’aiguillon est arraché à l’abeille, et cette abeille ne peut plus piquer. C’est ce que Jésus a fait à la mort, pour le croyant, quand la mort a piqué Jésus. Il a arraché l’aiguillon de la mort quand Il est monté là à Golgotha, et maintenant, la mort n’a plus d’aiguillon. Il n’est pas étonnant que le grand saint Paul ait pu dire : « Ô mort, où est ton aiguillon ? Ô mort, où est ta victoire ? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. » L’aiguillon a été arraché à la mort pour tout homme qui confessera ses péchés et acceptera la mort de Jésus-Christ à sa place. Croyez-vous cela ? Elle n’a plus d’aiguillon.

60 Il n’y a pas longtemps, un croyant… J’entrais dans une chambre où une vieille dame se mourait un matin, alors elle m’a regardé et a dit… J’ai demandé : « Eh bien, Sœur Fullman, qu’en est-il ? »
Elle a dit : « Je L’aime, Frère Branham, de tout mon cœur. » Elle a ajouté : « Pensez-y. D’ici peu, je serai dans Sa Présence. » Oh ! quel glorieux matin ce sera !
Je me tenais à côté de Paul Rader… Beaucoup parmi vous ont connu Paul Rader, n’est-ce pas ? Combien il avait combattu pour gagner le prix et il était là en Californie, abattu par l’influence de–d’une grande dénomination, et il était là dans une chambre, se mourant d’un cancer.
Le petit quatuor de l’Institut biblique Moody était là, chantant pour lui, et quand il était sur le point de mourir (Paul avait un peu le sens de l’humour), il a demandé : « Oh ! qui se meurt ici, vous ou moi ? » Il a dit : « Tirez ces rideaux, et chantez-moi des cantiques pleins d’entrain. » Alors, ils se sont mis à chanter :
A la croix où mourut mon Sauveur,
J’ai crié pour être purifié du péché ;
Là, le sang fut appliqué à mon cœur ;
Gloire à Son Nom !
Paul a dit : « Ça, c’est mieux. » Il a dit : « Où est Luc ? » C’est son frère qui l’accompagnait toujours. Ils avaient voyagé ensemble comme Billy, mon garçon, et moi. Et quand il a…
On lui a répondu : « Il est dans la pièce à côté. » Il ne pouvait pas supporter voir son frère partir.

61 Il a dit : « Dites-lui de venir ici. » Et quand il s’est approché de lui, il a tendu la main et a tenu celle de Luc. Il a dit : « Luc, nous venons de loin ensemble, frère. » Il a dit : « Penses-y, dans cinq minutes donc, je vais me tenir dans la Présence de Jésus-Christ, revêtu de Sa Justice. » Il a serré la main de son frère et s’en est allé à la rencontre de Dieu.
Oh ! que ma fin soit pareille! Quand j’arriverai au bout du chemin, que je… Il y a un grand passage là devant moi ; il est placé devant chaque personne ici. Ça s’appelle la mort. A chaque battement de votre cœur, vous vous approchez un peu plus de cela ; et l’un de ces jours, vous passerez par cette porte. Cela peut avoir lieu avant le lever du soleil pour certaines personnes. Y avez-vous déjà pensé ? Vous ne savez pas quand votre carte sera retirée du fichier, là dans la Gloire. Et vous aurez à répondre. Il n’y a pas assez de médicaments au monde pour vous garder ici.

62 Et voici ce que j’aimerais faire, une fois arrivé moi-même au bout de la route, quand je verrai et entendrai les vagues, les brisants, mugir là, et que je devrais entrer dedans, j’aimerais avoir cette assurance de Le connaître dans la puissance de Sa résurrection, que quand Il m’appellera d’entre les morts, je sortirai et je serai à Lui. Vous ne pouvez y arriver qu’au travers du Sang versé du Seigneur Jésus. Inclinons la tête un instant pour la prière…?...
Pendant que nous avons tous nos têtes inclinées et que tout le monde est en prière, je me demande ce soir s’il y a parmi nous (je ne sais pas, mon frère), mais je me demande s’il y a ici quelqu’un qui ne s’est jamais réellement soumis au Saint-Esprit, qui n’a pas complètement livré sa vie, au point que Dieu dirige et règne souverainement, et que la vie qu’il mène maintenant est une Vie changée. J’ai vu des chrétiens qui ont essayé de faire cela. Ils n’y arrivaient simplement pas. On dirait qu’ils avaient tellement des hauts et des bas qu’ils n’y arrivaient pas.

63 Je me demande s’il y a quelqu’un ici, dans la Présence Divine, maintenant même, qui a confiance en Christ, qui veut être reçu dans Son Royaume, et qui dit : « Frère Branham, je lève maintenant les mains vers le Dieu Tout-Puissant, et je Lui demande d’être miséricordieux envers moi. J’aimerais que vous vous souveniez de moi dans la prière maintenant même, afin que Dieu me donne Sa vie, que je sois sûr d’avoir cette communion que j’ai autrefois désirée et que j’ai toujours désirée. Je veux cela maintenant. »
Pendant que nous avons nos têtes inclinées, je me demande si quelqu’un voudrait lever la main vers Dieu pour dire : « Ô Dieu, voici ma main. J’ai besoin de cette véritable et authentique communion. » Que Dieu vous bénisse, et vous. Là au balcon, que Dieu vous bénisse. Je vous vois, sœur. Quelqu’un d’autre là, qui lève la main pour dire : « Ô Dieu, voici ma main. C’est tout ce que je peux faire, Seigneur. Je… Tu connais mes désirs, ainsi je lève simplement la main pour Te demander d’être miséricordieux envers moi et… »

64 Oui, la dame ici, que Dieu vous bénisse. Et la dame là-bas, que Dieu vous bénisse, sœur. Quelqu’un d’autre, levez simplement la main. Non pas vers moi, moi je ne suis qu’un homme, mais vers Dieu pour dire : « Ô Dieu, j’ai vraiment besoin de cette communion. Je veux que le Sang me purifie maintenant même de toutes mes mauvaises voies ; de toutes mes mauvaises pensées. J’en suis arrivé à devenir membre d’église, mais je–je n’ai vraiment pas ce dont j’ai besoin, je le sais. Si je mourais, si je savais que mon temps était arrivé maintenant même, je dirais : « Ô Dieu, accorde-moi encore une heure pour me mettre en ordre. » Eh bien, ô Dieu, j’aimerais le faire pour moi maintenant, que je puisse entrer dans la communion parfaite, car je sais que Tu viens bientôt. Le monde entier est agité, et j’attends impatiemment la Venue du Seigneur, et je veux qu’on se souvienne de moi, ô Dieu, quand j’arriverai au bout de la route. Je lève ma main maintenant vers Toi, ô Dieu, et je Te demande de m’aider. »

65 Quelqu’un d’autre voudrait-il lever la main ? Quatre ou cinq mains se sont levées, et je vous vois là au balcon. Que Dieu vous bénisse là derrière, ma chère sœur. Eh bien, quelqu’un d’autre là au balcon ?
Dites : « Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. J’ai besoin de Jésus en ce moment même. Je Le désire de tout mon cœur. » Si vous avez confiance… J’ai été ici dans les services de guérison et tout, et je dis ceci humblement, avec révérence. Vous savez que c’est le cas. Je n’ai pas l’intention de dire ceci dans un intérêt personnel, mais j’ai des visions qui s’accomplissent. Je vois ce qui se passe, une fois en contact avec l’au-delà. Oh ! si je n’avais pas cela ce soir, je ne sais pas ce que je ferais, ami. Je ne sais pas comment j’affronterais… ni comment je pourrais même affronter le public, comment je pourrais faire face à ma femme, à mes enfants, et à Dieu, n’en parlons même pas.

66 Si vous croyez que Dieu exauce mes prières, et que vous voulez qu’on se souvienne de vous, voudrez-vous juste lever la main pour dire : « Je T’en prie, ô Dieu. » Un ami pécheur qui n’a peut-être jamais accepté Christ de toute sa vie, et qui veut qu’on se souvienne de lui dans la prière maintenant même. Voudriez-vous discrètement lever la main ? Que Dieu vous bénisse, petite dame. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Quelqu’un d’autre qui dit : « Eh bien, me voici, Seigneur, je viens de T’entendre parler dans mon cœur, maintenant même, et peut-être que Tu ne nous parleras plus. »
Il y a quelques soirées, on m’a appelé quelque part où une femme qui avait été pianiste dans une église… Oh ! elle pensait assurément être dans le bon. Elle n’avait jamais atteint ce niveau. Et quand elle se mourait, elle s’est mise à crier, et elle… Son pasteur a accouru et a dit : « Eh bien, tenez, tenez. Vous êtes agitée. »
Elle a dit : « Toi, espèce de séducteur. Pourquoi m’as-tu laissé évoluer comme ceci ? »
Il a dit : « Venez ici, docteur. Donnez-lui un hyposulfite. »

67 Elle a dit : « Je veux…?... »
Et il a injecté un hyposulfite, et il a dit : « Donnez-lui un autre. »
« Je veux…?...» Bien, il lui a fermé la bouche avec l'hyposulfite, mais pas cette âme-là, elle aura à vivre avec cela dans tous les âges. Elle a été attristée dans plusieurs réunions, alors qu’on faisait un appel à l’autel, elle refusait de venir, se disant qu’elle était en ordre. « Telle voie paraît droite à un homme. » Et, mon frère, ma sœur, si vous n’avez pas une constante communion continue avec Christ, vous avez besoin de Lui. Ne soyez pas séduit. Levez la main pour dire : « Ô Dieu, c’est moi. Peu m’importe depuis combien de temps je fréquente l’église. Je… C’est moi. Je–je veux la communion. Je veux savoir où j’en suis. Je veux être avec Toi, Seigneur. » Voulez-vous lever la main maintenant pour dire : « Souvenez-vous de moi dans la prière » ?

68 Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, frère. C’est bien. Deux ou trois autres ont levé la main. Encore un peu maintenant, j’attends encore juste quelques minutes maintenant. « Je crois maintenant en Toi, Seigneur. Je–je veux passer par le Sang. Je veux une douce demeure. »
Que Dieu vous bénisse, sœur…?... Le Saint-Esprit parle tout du long, à diverses personnes. « Je veux que vous vous souveniez de moi, Frère Branham. » Que Dieu vous bénisse, sœur, par ici. Je vois votre main, là à gauche. « Je veux qu’on se souvienne de moi maintenant même. Je veux que Tu me viennes en aide, Dieu bien-aimé. » Maintenant, pendant que les autres prennent leur décision, que la musique joue doucement.

69 « Parce que je crois Ta promesse. Ô Agneau de Dieu, me voici, je viens. Je viens maintenant même à l’autel. » J’aimerais que vous veniez vous tenir une minute ici même à l’autel. Laissez-moi prier pour vous, vous imposer les mains, comme je le fais pour les malades, les aveugles et les affligés.
Cette semaine, nous raconterons des expériences vécues là en Inde, où cinq cent mille personnes ou plus ont assisté aux réunions, et ce que Dieu a fait. Et observez simplement…?... rien, je ne suis pas un fanatique. Je ne cherche simplement pas à mal interpréter les choses. J’essaie d’être honnête et de dire la vérité autant qu’il m’est accordé de le dire. Si vous croyez que Dieu exauce les prières, et que vous aimeriez que je prie pour vous, voudriez-vous venir ici me serrer la main et vous tenir ici ? Frayez-vous simplement un passage pendant que l’auditoire chante, tête inclinée, vraiment doucement et calmement…?... « Parce que je crois Ta promesse. Ô Agneau de Dieu, je viens. » [L’auditoire chante. – N.D.E.] …?...
Ne voulez-vous pas venir juste ici ? « J’aimerais que vous…?... Seigneur. » Où que vous soyez…?... venez juste ici à…?... Venez à…?... [Espace vide sur la bande – N.D.E.] Tel qu’Il veut que vous soyez. « Je veux être couvert par Son Sang, je veux venir juste tel que je suis. Je n’ai rien à offrir. » C’est comme ça que Dieu veut que cela…?... débarrasser mon âme de l’un…?..

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