Le Sentier de la vie
1 Merci, Frère Borders. Vous savez, c’est vraiment un bon privilège que de se retrouver parmi les gens. Et puis, étant donné que c’est ma toute première fois d’être dans une synagogue juive, c’est vraiment un rare plaisir pour moi. Et puis, de mieux comprendre ce… l’ordre de – de ces rouleaux, et comment on en prend soin, et ainsi de suite. Ce serait un bon moment que de venir une fois tenir un service de guérison dans cette synagogue, et d’avoir les – les Juifs, et... Merci, frère. Merci beaucoup.
J’ai toujours eu de la sympathie pour les Juifs. Peut-être qu’il n’y en a aucun ici mais – ce matin, mais j’ai de la sympathie pour eux, j’en ai toujours eu. Et je crois qu’un jour la – l’église des Gentils amènera le Message aux Juifs, comme les Juifs l’ont apporté aux Gentils. Je crois cela de tout mon coeur.
2 Et alors quand il retournera aux Juifs dans sa plénitude, observez, la porte des Gentils sera alors fermée, et ce sera [le tour] des Juifs. Ainsi, c’est maintenant le temps. Je suis très heureux d’être en ce moment même à l’intérieur.
3 Que Dieu bénisse ce bienveillant petit homme, le frère Michaelson. Je ne l’ai jamais vu de ma vie. Je ne le reconnaîtrais pas, s’il se tenait ici. Il peut bien être dans l’auditoire, et je ne le saurais pas. Mais, j’ai suivi son émission, et j’apprécie cela – un grand serviteur de Dieu, ce pauvre petit Juif qui a maintenant consacré sa vie au service de Dieu; moi et pour... J’aime la manière dont il le dit : «Mon Jésus.» Oui, «Mon Jésus.» Je me suis dit que c’était très frappant qu’un Juif dise cela.
4 Il a certainement été un porteur de flambeau, quelqu’un qui tient le flambeau pour les Juifs dans ce pays, partout à travers l’Amérique ici. Et ma sincère prière est que Dieu donne à ces vieux et faibles bras la force de le tenir jusqu’à ce que Jésus vienne, si cela est possible. Je l’admire. J’admire les vieux hommes quand ils ont combattu le bon combat.
5 Je me souviens du Docteur F.F. Bosworth, l’un de mes associés. Quand je suis entré là pour le voir, à quatre-vingt-quatre ans, il avait étendu ses vieux petits bras comme cela, et ils... là... on revenait à peine du champ missionnaire en Afrique, à quatre-vingts ans, il était à l’oeuvre missionnaire avec moi dans les jungles. Et j’ai couru jusqu’à lui et je l’ai entouré de mes bras. Je savais qu’il se mourait, et je me suis écrié : «Mon père, mon père, chars d’Israël et leur cavalerie!» Le... Quel vaillant homme!
Et il a dit : «C’est le moment le plus heureux de ma vie, Frère Branham.» C’est ce qu’il a dit.
J’ai dit : «Savez-vous que vous êtes mourant?»
Il a dit : «Je ne peux pas mourir. Je suis déjà mort depuis soixante ans.» Il a dit : «J’attends juste le moment où je verrai tout ce pour quoi j’ai vécu, le moment où je Le verrai entrer par cette porte pour m’inviter à Sa maison.» Il a dit : «C’est cela.»
6 Alors je pense :
La vie de tous les grands hommes nous rappelle
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes,
Et, en partant, laisser derrière nous,
Des empreintes de pas sur le sable du temps.
7 C’est vrai. [Quelqu’un parle à frère Branham. – N.D.E.]
Oui?
[Il continue de parler. – N.D.E.]
Peut-être que je n’ai pas entendu juste... J’ai appris qu’il a serré la main de – debout dans la pièce, il a serré la main...
[Il continue à parler. – N.D.E.]
Oui, monsieur, oui, oui. Oui, monsieur cela... J’ai appris cela. C’est bien, Frère Kopp. Je suis heureux que vous me l’ayez rappelé. Oui. Ils ont dit que juste quelque temps avant qu’il meure ou qu’il rentre à la maison, il s’est levé, et il a serré pendant un long moment la main de ses convertis qui étaient venus à Christ par son ministère, et puis il a rendu l’âme, et il est allé pour rester avec eux. Quel vaillant... J’aime vraiment de telles choses. C’est juste...
Frères, c’est vraiment un privilège que d’être ici à Los Angeles ou plutôt ici à South Gate (je ne sais comment on appelle ce lieu où nous sommes en train de tenir cette série de réunions), dans cette bonne communion. C’est... de m’avoir invité ici. Et je ne serais pas venu si je n’avais pas senti une sorte d’attraction pour venir.
8 Et je me rends compte que – que mon ministère est arrivé au point où c’est presque une confrontation, je… C’est comme si toutes choses en arrivent à ce... J’ai... Les gens ont commencé à déclarer des choses, le monde le fait, et les associations, et ainsi de suite, disant que je suis un faux prophète, et – et toutes sortes de choses. Et je m’attends à cela. Je m’étonnais que cela ne soit pas arrivé avant ce temps-ci, et... Mais je m’attends même à ce que cela devienne pire.
Et de voir qu’en cette heure de – de mes épreuves, de détresse profonde que je traverse, de voir que vous, frères, vous m’accueillez à bras ouverts, je vous apprécie. Que le Seigneur vous bénisse. Et je suis ici pour faire tout ce que je sais pour – pour aider vos églises à être plus fortes, pour aider les gens à se rassembler d’un seul coeur dans la fraternité (Et c’est là le but que je poursuis.) et à… comme je l’ai dit hier soir, pour pêcher à la seine dans chaque petit coin, pour attraper chaque petit fretin qui peut être attrapé pour le Royaume de Dieu.
9 Et, j’étais donc en retard hier soir, et nous avons commencé en retard. Et je suis presque toujours en retard. Ma mère disait que j’étais un bébé de neuf mois pleins, et j’étais un peu en retard quand je suis venu ici-bas. Et à ma naissance, je ne pesais que 2,5 kg, et j’ai eu un mauvais départ, et je n’ai plus jamais beaucoup grossi. Et je suis vraiment – j’étais en retard à mon mariage. Je – j’ai fait attendre ma femme pendant longtemps. Et c’est tout le temps attendre et être en retard. Eh bien, si seulement je peux être en retard pour mes funérailles, c’est tout. C’est très bien. Juste laisser les gens attendre aussi longtemps qu’ils le peuvent, car je – je désire rester le plus longtemps possible pour prêcher l’Evangile et communier avec mes frères. Et maintenant, très… J’essaierai simplement d’être un peu plus expéditif ce soir.
10 Hier soir... Eh bien, si je comprends bien, il n’y a que des ministres ici. Je cherche à mettre un appât. Eh bien, il y a des pécheurs par-là. Vous voyez? Et premièrement... Il se peut que vous vous soyez demandé pourquoi je n’ai pas fait d’appel à l’autel. Premièrement, j’ai senti que j’étais un peu en retard, et cela fatigue les gens et tout. Mais juste un appât sous le discernement ou autre chose, cela va saisir leur – les attirer. Et alors, étendez votre filet là tout autour, vous voyez, et ensuite, faites-les entrer. Soyez vraiment – vraiment patients avec moi maintenant. Je vais y aller selon que je pense être conduit par l’Esprit.
11 Et maintenant, si nous en attrapons dans le filet quelques-uns qui désirent être sauvés et remplis du Saint-Esprit, frères, vous, vous savez de quel district ils viennent. Amenez-les à votre église, parce que c’est... Nous ne pouvons les conduire que jusqu’à l’autel. Et ensuite, conduisez-les le reste du chemin à partir de là. Faites-les entrer, baptisez-les et restez avec eux jusqu’à ce qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Et – et c’est la raison pour laquelle nous sommes ici en cette grande heure sombre, pendant que le soleil se couche à l’ouest, et que la Lumière du soir apparaît.
12 Et je suis parmi les gens... Si vous, beaucoup d’entre vous... Ce n’est pas un secret; vous avez tous mes bandes, vous tous. Mais parmi les gens de l’extérieur, je n’aborde vraiment pas les doctrines scripturaires dures, comme je l’aurais fait si j’étais au Tabernacle ou ailleurs ainsi que – ainsi que sur les bandes où les ministres peuvent prendre cela, et l’étudier ce matin, j’ai rencontré un Grec qui venait de la campagne, et il a ma bande de six heures sur «La semence Parole». Et il me dit qu’il y va juste petit à petit chaque jour, et prend cela, il analyse cela, et il traduit cela en grec; et il montrait comment (moi je n’en savais rien) – comment cela s’accorde parfaitement comme cela. C’est pour une étude.
13 Ici, nous essayons de pêcher. C’est ça. Nous mettons l’appât là, et nous ne montrons jamais l’hameçon au poisson. Vous lui montrez l’appât. Il saisit l’appât et prend l’hameçon. Ainsi, c’est – ainsi, la plus grande partie de mon temps dans la prière pour les malades et autres, c’est juste pour attirer l’attention du pécheur. C’est l’appât. Mais l’hameçon, l’hameçon de l’Evangile, c’est ce que vous utilisez. J’agite tout simplement l’appât devant lui. Vous voyez? Ainsi, vous – vous utilisez le – l’hameçon.
Ainsi donc... Et ce soir, j’essaierai de raccourcir davantage nos petits entretiens, vous savez, de sorte que je puisse juste... Et frère Borders parle un petit peu avant moi, et – et j’entre. J’essaierai de rendre ma prédication... Comme ce sont de petits entretiens, c’est juste puéril pour vous les frères. Et – et si vous trouvez que c’est le cas, bien sûr, tout ce que je peux dire sera probablement puéril pour vous. Mais vous êtes tous des enseignants, moi je ne suis pas un enseignant. Et je suis... Mais mon but est d’essayer d’aider le Royaume de Dieu, d’essayer de fortifier vos églises, et de consolider la fraternité parmi les hommes, pendant que nous attendons la Venue du Seigneur. Et je suis sûr que vous comprendrez cela.
14 Et maintenant, ici à Los Angeles, comme je l’ai remarqué ce matin... Et j’ai rencontré certains de mes amis ici : frère Sothman là de Jeffersonville, il est d’origine canadienne; et frère Tom qui est aussi un Canadien, qui séjourne à présent avec nous à Jeffersonville, ainsi que – ainsi que le frère Welch Evans là de Tifton, en Géorgie, il séjourne aussi avec nous; il fait mille cinq cents miles [2.413,5 km – N.D.T.] en voiture chaque dimanche pour – pour m’entendre prêcher l’Evangile. Eh bien, il y a aussi le frère et la soeur Norman, la soeur Evans et le frère Willie. Je ne peux jamais m’imaginer... Un petit groupe de gens réunis là en petit comité qui est venu ici parmi nous pour prier avec nous et se fortifier comme nous entrons dans le service. Je suis heureux de les avoir parmi nous dans ces réunions.
15 Eh bien, en préparant cette série de réunions, je – j’ai regardé, et nous avions un répertoire de réunions – juste les gens. Et la difficulté que nous connaissons maintenant parmi les frères dénominationnels et beaucoup d’entre eux, c’est qu’ils... les frères dénominationnels comme vous l’êtes tous... Néanmoins ce matin, j’aimerais exprimer du haut de cette chaire mon opinion. Vous voyez? Vous savez vous-mêmes, frères, que parmi les vôtres vous pouvez dire quelque chose dans ce sens, mais quelqu’un va le prendre dans ce sens-ci, et commencer à l’incliner dans ce sens-là. Et il va le rapporter au suivant, et le suivant à l’autre. Et la première chose, vous savez, c’est complètement de travers. Et quelqu’un va l’incliner dans ce sens, et il va prendre cela dans l’autre sens. Vous savez cela.
Et je suis sûr que vous les frères, vous comprenez que c’est ainsi que beaucoup de choses se disent à mon endroit, certains prennent tout simplement cela et le comprennent mal, et vont tout simplement de côté. Ce n’est pas du tout ce que ça voulait dire.
16 Pour ce qui est d’être contre la dénomination; non, certainement. Mes frères y sont. Il semble que trop de gens aujourd’hui dépendent de la dénomination. Eh bien, nous avons ici un frère de l’Eglise des frères unis, et de différents endroits. C’est... Ces dénominations sont très bien, tant que vous étendez la couverture un peu plus loin là, et que vous pouvez ouvrir la porte, et que vous buvez au troisième puits (vous savez ce que je veux dire) que Jacob a creusé et – et que vous pouvez communier.
17 Mais quand vous venez, et que tout ce qu’il vous faut faire, c’est d’être membre de la dénomination; non, il y a beaucoup plus que ça à ce sujet, frères. Et c’est là que le monde entier a toujours… et vous… Ce matin, nous avons un honorable historien ici parmi nous, et nous savons que dès que les églises tracent cette limite, la dénomination : «Nous sommes ceci», Dieu les quitte juste là, et ils meurent et ne reviennent plus jamais à la vie. Vous voyez? Il n’y a aucun récit historique qui parle d’une église qui est tombée et qui s’est relevée. Elle ne se relève pas. Et parce que…
18 Lorsque je suis entré dans ce – dans ce ministère au début, c’était vous les frères de l’Eglise pentecôtiste unie qui, les premiers, m’avez accueilli à bras ouverts. C’était frère Richard Reed, frère Jack Moore, et frère Ben Pemberman, et ma première réunion s’était tenue à St. Louis. Et la première réunion à laquelle j’ai assisté, c’était… et où j’ai su quelque chose là-dessus, c’était les «.P.A.W.» et les «P.A.J.C.» [Assemblées Pentecôtistes Mondiales, Assemblées Pentecôtistes de Jésus-Christ – N.D.T.], tels qu’ils étaient avant qu’ils fusionnent et se mettent ensemble – frère Ryall à Mishawaka. Je n’ai jamais vu une si belle communion de frères.
19 Eh bien, j’ai alors découvert… Je pensais que c’était tout ce qu’il y avait comme pentecôtistes, que c’était ça la Pentecôte. Mais j’ai découvert qu’il y avait plusieurs groupes partout là-bas, et qu’il y avait des gens bien dans chacun d’eux. Ainsi, j’ai essayé de me tenir à la brèche, les bras étendus, essayant d’appeler chaque frère à l’unité de la communion, pour que nous ayons de la compréhension, peu importe ce qu’ils croient, aussi longtemps que nous sommes des frères. En effet, je suis sûr que si je devais me placer moi-même… Il y a beaucoup de défauts que Dieu pourrait me pointer du doigt ce matin, et Il dirait : «Jeune homme, tu es bien loin d’être parfait toi-même.» Ainsi, ce sont là les sentiments que je me suis efforcé d’avoir envers tout le monde : essayer de rassembler les gens. C’est donc là mon but, celui d’avoir une union dans la communion. Que Dieu vous bénisse beaucoup.
20 Et – et comme j’ai commencé à le dire il y a quelques instants, au milieu de tout ceci, il y avait cependant des appels qui venaient des centaines d’endroits et du champ missionnaire. Et pour le moment, j’ai un voyage d’évangélisation. Je vais traverser le pays. Et aussitôt que j’aurai fini cela, j’irai dans les pays étrangers, en voyage missionnaire.
Et je m’efforce en moi-même (je n’ai pas le temps de l’expliquer) de chercher quelque chose auprès de Dieu, parce que je crois que l’approche… La Venue de Christ est plus proche que nous le pensons réellement. Je crois que c’est juste à la porte, et cela me rend vraiment nerveux quand j’y pense, pas nerveux en ce qui me concerne, mais nerveux pour ceci : ai-je fait de mon mieux? Y’a-t-il encore en moi une once que je pourrais donner pour le Royaume de Dieu? Y a-t-il quelque chose que j’aurais pu faire? En effet, celle-ci est la seule occasion que nous aurons eue, juste maintenant.
21 Et j’ai – j’ai réprimandé l’église; j’ai réprimandé notre peuple; j’ai réprimandé nos soeurs du fait qu’elles se coupent les cheveux, je les ai réprimandées du fait qu’elles se maquillent. J’ai réprimandé nos frères du fait qu’ils leur permettent de faire cela, ainsi que nos ministres et le reste comme cela – pas parce que j’ai quelque chose contre eux. C’est parce que je suis jaloux d’eux. Ils sont l’héritage de Dieu.
22 Et je – et j’ai réprimandé mes frères ministres pour n’avoir pas –pour s’être enfermés dans une petite chose, dans un groupe. Eh bien, je pensais… S’il y avait une dénomination qui pouvait dire : «Nous croyons ceci, virgule, plus tout ce que Dieu peut ajouter à cela…» Mais lorsque, établissant nos domaines dénominationnels, nous disons : «Nous croyons ceci, point final», et le Saint-Esprit, dès qu’Il y entre, en ressort immédiatement. C’est vrai. Vous voyez? Eh bien, si nous pouvons terminer cela avec une virgule, alors nous continuerons tout simplement à croître.
23 Récemment, j’ai tenu une réunion avec des frères luthériens (je pense que vous en avez tous entendu parler) à Minneapolis, dans le Minnesota. Et oh! la la! qu’est-ce qu’il m’avait vertement réprimandé dans une lettre de vingt-deux pages! Il a dit : «En voilà une idée» Il a dit : «Hier soir, j’ai fait quinze miles [24 Km – N.D.T.] en voiture, traversant une tempête de neige aveuglante, me disant que j’allais entendre un serviteur de Christ, et je n’ai entendu qu’un fin devin!» Et oh, il… Et il a dit : «Rien qu’à penser à vous, un homme ayant été quinze ans dans le champ missionnaire, et – et vous dites que vous avez prêché l’Evangile depuis vingt-cinq ans.» Et il a dit : «Alors d’entendre – de vous entendre utiliser cette grammaire que vous utilisez, et – et la doctrine même que vous prêchez» Il a dit : «Vous avez beaucoup insisté hier soir que Satan ne peut pas guérir.» Il a dit : «Honte à vous pour une telle déclaration.» Et j’ai pensé : «Un doyen d’une université luthérienne!»
24 Et il a dit : «Juste non loin de notre université, ici, il y a une femme qui a un démon familier. Elle porte un grand tablier, et les gens viennent, et elle leur impose la main – les mains. Et ensuite elle leur pique aux veines, et elle prend un peu de cheveux de sa nuque, et enroule cela, elle applique du sang dessus, descend à un ruisseau derrière chez elle et elle jette cela par-dessus sa tête comme cela dans le ruisseau. Elle s’en va avec les mains…»
Et il a dit : «Les gens se tiennent debout là, si elle est contrainte à regarder en arrière, la maladie se retrouve sur le sang de la personne… dans ses cheveux.» Et il a dit : «Alors, quand elle regarde en arrière, la maladie reviendra sur la personne. Mais dans le cas contraire, a-t-il dit, la personne doit être guérie.» Et il a dit : «Environ vingt pour cent de ces gens sont guéris. Et puis vous dites que le diable ne peut pas guérir.»
25 Oh, il – il avait une bonne approche intellectuelle. Mais, frère, ce n’est pas de cela que nous faisons l’approche – pas l’intellectuel; nous faisons l’approche des Ecritures. Ainsi, je me suis dit : «Eh bien, une lettre de vingt-deux pages; il ne m’a même pas appelé frère; il a juste dit : ‘Branham.’» Ainsi, j’ai pensé : «Eh bien…»
Il a dit : «Et vous parlez de vos années, a-t-il dit, moi, je prêchais l’Evangile avant votre naissance.»
Eh bien, je me suis dit : «Un homme qui prêche l’Evangile depuis si longtemps mérite des égards, peu importe ce qu’il est.» Vous voyez? On devrait le respecter.
26 Ainsi, je me suis assis et je lui ai adressé une correspondance – avec mon petit griffonnage, la meilleure que je pouvais – deux pages pour lui répondre, pour le reconnaître. Et je – j’ai dit : «Cher frère, je – j’apprécie certainement les nombreuses années que vous avez passées et tout ça.» J’ai dit : «Je–j’apprécie cela, un serviteur de Christ. Et j’apprécie effectivement les critiques.» Eh bien, un homme qui ne peut pas accepter les critiques, il y a quelque chose qui cloche dans son expérience, vous voyez, car Dieu nous envoie les critiques pour nous corriger, pour nous montrer nos – nos défauts. J’ai été beaucoup aidé par les critiques, qui sont amicales, pas juste en se montrant méchant et en étant en colère, mais juste – juste des critiques amicales. J’ai donc dit : «J’apprécie cela, Monsieur.»
27 Et ensuite j’ai dit : «Il y a juste une chose que j’aimerais exprimer ici, comme vous avez fait mention de ma grammaire; naturellement, je ne suis pas – je n’ai pas d’instruction. C’est vrai.» Mais j’ai dit : «La chose qui m’a surpris, c’est de voir un doyen d’une université luthérienne baser sa théologie sur une expérience, plutôt que sur la Parole de Dieu, lorsque vous avez parlé de la sorcière qui peut guérir.»
28 J’ai dit : «Jésus a dit : Si Satan peut chasser Satan, alors son royaume est divisé.» Il ne peut pas guérir. Eh bien, vous pouvez… Voyez, s’il peut… Jésus a dit qu’il ne peut pas guérir; mais vous, vous dites qu’il peut guérir. Moi, je vais croire Jésus, voyez, c’est vrai, parce qu’Il a dit que toute parole d’homme soit tenue pour fausse et la Sienne pour vraie. Et j’ai dit : «Moi, je crois Jésus. Et je suis surpris qu’un doyen d’une université luthérienne base sa théologie sur la – une expérience ou une émotion, plutôt que sur la Parole de Dieu.» J’ai dit : «Un doyen, ou n’importe qui d’autre, n’importe quel ministre devrait baser sa théologie sur la Parole du Seigneur.» Et j’ai dit : «Je suis certainement...
29 Et ce que vous qualifiez de divination, ai-je dit, je me permets de dire que c’était le discernement.» Et j’ai dit : «Saviez-vous qu’autrefois les pharisiens et les sadducéens eux-mêmes ont fait cette déclaration, lorsqu’ils ont vu la même chose être accomplie par notre Seigneur, ils L’ont appelé Béelzébul?» J’ai dit : «Eh bien, qu’en serait-il si peut-être j’avais raison? Eh bien, Jésus a dit que lorsque le Saint-Esprit viendra pour faire la même chose, prononcer une parole contre cela ne sera jamais pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir, peu importe vos cinquante ans de prédication. Une parole contre le Saint-Esprit, ai-je dit, moi je vous pardonne cela, et je suis certain que Dieu aussi, car Il a vu que vous n’avez pas compris cela.» Et je lui ai écrit la plus belle lettre que je pouvais lui écrire. Plus tard, j’ai reçu une lettre m’invitant à aller là-bas.
Ainsi, [Frère Branham tousse. – N.D.E.] j’étais à un – (excusez-moi) – j’étais à un déjeuner d’hommes d’affaires là-bas, et je prêchais pour les Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Et M. Moore, frère Jack Moore, beaucoup parmi vous frères le connaissent, un brave homme, et moi... il...
30 Ce docteur Aegery est venu auprès de – auprès de frère Moore et lui a demandé si je pouvais – s’il pouvait m’amener là à l’université.
Et je me suis dit : «Je vais avoir des ennuis maintenant.» Ainsi je... Frère Moore est un théologien; je me suis donc dit : «Eh bien, je ferais mieux de l’amener.» Et j’ai donc dit : «Mettez-vous juste à coté de moi. Et s’il utilise des termes et de la grammaire que je ne comprends pas, je vais vous faire signe de la jambe comme cela. Alors prenez la relève à partir de là.»
Et il a dit : «D’accord.»
Nous nous sommes donc rendus là à l’université. Et quand nous y sommes arrivés, ils avaient un local presque aussi grand que cet auditorium-ci, pour le – le dîner. Et le – c’étaient des Norvégiens, et leur dîner était prêt, et il était très bon, excellent. Et le doyen s’était mis juste d’un côté et son associé de l’autre.
Ainsi, après que j’avais terminé, il a dit : « Frère Branham, nous voudrions vous poser quelques questions.» J’ai dit : «Permettez-moi plutôt de dire d’abord quelque chose.» J’ai dit : «Je – je – je pourrai ne pas être en mesure de répondre à vos questions.» J’ai dit : «Je... Si je n’y arrive pas, ce serait en ordre que frère Moore m’aide là-dessus.» J’ai dit : «Mais j’ai – je – il se peut que je ne réponde pas bien à vos questions, toutefois je ferai mon possible.»
31 Et il a dit : «Voici ce qu’il en est.» Il a dit : «Ça fait des années et des années que nous avons entendu parler des pentecôtistes.» Et il a dit : «Nous sommes allés les voir.» Et il a dit : «Qu’avons-nous trouvé, sinon qu’ils renversaient les chaises à coups de pieds, et qu’ils défonçaient les fenêtres et – et toutes sortes de choses semblables, a-t-il dit, et tous ces bruits que nous n’avons jamais entendus de notre vie...» Il a demandé : «Qu’est-ce que ces gens ont?»
J’ai répondu : «Le Saint-Esprit.»
Il a demandé : «Le Saint-Esprit?»
J’ai répondu : «Oui», acquiesçant. J’ai dit...
Il a demandé : «Avez-vous toujours été un pentecôtiste?»
J’ai dit : «Eh bien, autrefois j’étais membre de l’Eglise baptiste missionnaire; je n’étais qu’un jeune garçon quand j’ai été ordonné.» Mais j’ai dit : «Immédiatement après mon ordination, ai-je dit, je – j’ai reçu le Saint-Esprit, ainsi je pense que je suis devenu pentecôtiste.»
Il a dit : «Vous voulez me dire que ce sont des pentecôtistes – ces pentecôtistes, que c’est le Saint-Esprit qui les fait renverser les chaises à coups de pieds et se comporter comme cela?»
32 J’ai dit : «Oui, c’est le Saint-Esprit.» J’ai dit : «Voici ce qu’il en est, ai-je dit, ils ont accumulé beaucoup de pression, de vapeur, ils laissent échapper cela par le sifflet au lieu de mettre cela dans la machine pour faire tourner les roues. Vous voyez? C’est – c’est tout.» J’ai dit – j’ai dit : «C’est vrai.» J’ai dit : «Il y a là tellement de pression qu’il leur faut tout simplement laisser échapper cela par le sifflet. «C’est tout ce que je sais. Voyez?» Et j’ai dit : «Ils ne peuvent pas retenir cela plus longtemps.»
Et il a dit : «Eh bien...»
33 J’ai dit : «Si je pouvais amener l’enseignement fondamentaliste dans la foi pentecôtiste, ou la foi pentecôtiste dans l’enseignement fondamentaliste... Ces gens sont des serviteurs de Dieu, mais ils ne comprennent pas vraiment la position qu’ils occupent. C’est tout.»
Et il a dit : « Eh bien, que pensez-vous que les luthériens ont?»
J’ai dit : «Le Saint-Esprit.»
Il s’est alors arrêté, et il a dit : « Eh bien, je ne sais quelle question vous poser.»
J’ai dit : «Eh bien, si je comprends bien, vous avez ici environ mille hectares où vous avez planté du maïs.» J’ai dit : «Si les étudiants ne peuvent pas payer leurs études, alors ils peuvent travailler pour payer leurs études à l’université.»
Il a dit : «C’est juste.»
34 Ainsi, le Seigneur m’a inspiré une petite pensée, et j’ai dit : «Monsieur, une fois, un homme avait défriché un grand champ pour y planter du maïs, et il a planté son maïs dans ce champ. Et le prochain... Un matin, il est sorti. Et quand il a regardé son champ, il a vu deux petites feuilles.» Tout celui qui a cultivé le maïs sait que c’est ainsi qu’il pousse. Ce que nous appelons les «pousses de maïs» [«sprig corn» en anglais – N.D.T.] dans le Sud, ça pousse juste comme cela – deux petites feuilles.
Et j’ai dit : «Cet homme s’est tenu à sa porte, et a dit : «Gloire à Dieu pour mon champ de maïs!» J’ai dit : «Eh bien, avait-il un champ de maïs?»
Il a dit : «Eh bien, il – il avait un début.»
Et j’ai dit : «Eh bien, potentiellement, il avait un champ de maïs. Voyez? Il avait cela dans sa première étape.» Et j’ai dit : « Ça, c’était vous les luthériens.»
35 Et j’ai dit : «Finalement, ce maïs a grandi jusqu’à porter une aigrette. Et savez-vous ce que l’aigrette a fait? L’aigrette a regardé en arrière aux petites feuilles, et a dit : ‘Je n’ai plus besoin de toi. Moi, je suis une aigrette.’ Mais elle devait encore se servir de la feuille en vue de se reproduire. Alors à partir de cette aigrette, cela a produit en passant encore par les – les feuilles, cela a produit un épi.»
36 J’ai dit : «Eh bien, la première étape, c’étaient vous les luthériens; la seconde étape, c’était le mouvement méthodiste de Dieu, et la troisième, l’épi, c’était le groupe pentecôtiste qui a ramené une restauration des dons à l’Eglise, une restauration du grain original qui était allé en terre. C’est juste une restauration, comme le dit Joël.» Vous voyez? J’ai dit : «Je sais donc qu’on a beaucoup de moisissure sur cet épi; et pourtant nous avons quelques grains là aussi, vous savez.» J’ai dit : «Nous...»
Et il a dit : «Eh bien…»
37 J’ai dit : «C’est le grain original.» J’ai dit : «Eh bien, l’Eglise pentecôtiste, c’est l’Eglise luthérienne avancée. Après tout, le – s’il n’y avait pas de feuilles, il n’y aurait point d’aigrette; et la vie qui était dans la feuille a produit l’aigrette. Et la vie qui était dans l’aigrette a formé le grain. Ainsi, c’est l’Eglise du Dieu vivant avancée.»
38 Il s’est arrêté, il a repoussé son assiette. Il a dit : «Frère Branham, une fois j’étais allé à l’Ouest. Qu’il... J’ai écrit... J’ai entendu parler d’un livre qui a été écrit sur tous les dons spirituels.» Et il a dit : «Je – je me suis rendu à l’Ouest pour rencontrer cet homme.» Et il a dit : «Quand je suis arrivé, il a dit : ‘Oh, j’ai simplement écrit à ce sujet; je n’en avais pas moi-même.’ Il a dit : ‘J’ai simplement écrit à ce sujet.’ Eh bien, a-t-il dit, j’aurais pu faire cela.’» Et il a dit : «Je suis allé partout là-bas et j’ai vu tout cela; et je suis allé parmi les groupes pentecôtistes et ainsi de suite.» Et il a dit : «Je – je les ai vus pousser des cris.»
Vous voyez, il s’est fait que la chose était là. Le diable l’avait mis là au mauvais moment, vous savez, quand les gens étaient vraiment en train de se réjouir. Et là, il s’est fait une opinion, et il est sorti. Voyez-vous?
Et il a dit : «Je m’excuse pour la lettre que je vous ai écrite.» Il a dit : «Je me suis joint à tel groupe, qui était contre cela, et c’est là que j’ai mis le doigt dessus, juste là; et j’ai dit que vous n’étiez rien [d’autre] qu’un devin.» Il a dit : «Je vous demande de me pardonner.» Il a dit : «Eh bien, certainement, Monsieur. Je ne voudrais jamais garder quelque chose et je n’ai jamais – ce que je vous ai dit dans la lettre.»
Il a dit : «Je voulais l’entendre de votre bouche.» Il a dit : «Eh bien, Frère Branham, quant à moi et tous les étudiants, nous avons tous soif du Saint-Esprit. Que devons-nous faire?»
39 Ainsi, vous savez ce que je lui ai dit, n’est-ce pas? Je leur ai dit : «Tournez vos dos, vos dos dans cette direction-ci, et vos visages contre le mur d’un bout à l’autre. Et prenez la résolution dans votre coeur, que vos genoux ne quitteront pas le sol avant que Dieu ne vous ait donné le baptême du Saint-Esprit.» Et j’ai dit : «Eh bien, ne pensez pas à ceci ou à cela. Restez juste là et dites : ‘ Ô Dieu, j’ai besoin du Saint-Esprit.’» Je suis allé là et je leur ai imposé les mains, et quarante ont reçu le Saint-Esprit sur-le-champ. Et à présent, ils sont environ cinq cents, ils sont forts et vont de l’avant, accomplissant des signes, des miracles, des prodiges et autres. Vous voyez?
40 Frères, je crois que nous avons la chose que le monde doit avoir. Mais nous devons aborder cela d’une manière… Que se passerait-il si vous étiez un charpentier? Je vais prendre cet homme qui est ici au bout, ou frère Borders là-bas qui est charpentier, je pense. Eh bien, que se passerait-il s’il enfonçait, s’il enfonçait des clous avec un marteau comme ceci, et que j’avais une sorte de marteau automatique dans lequel je peux déverser un paquet de clous, et que je peux soulever comme ceci, et brrrip!! et ces planches sont clouées comme cela de loin mieux qu’il ne peut le faire avec son marteau? Eh bien, si je m’avançais vers lui et que je lui disais : « Pfft! Mon garçon, tu ne t’en sors même pas. Tu ne t’y connais pas. Eh bien, tu es en train de te broyer les doigts. Oh! la la! tu n’as pas de résultat pour commencer», je le vexe. Je ne vendrai jamais le marteau. C’est vrai. Vous voyez? Il s’agit de mon approche avec ce que j’ai. Mon produit, je le sais bien, est meilleur que ce qu’il a. Mais je dois me rappeler qu’il me faut l’aborder de la manière convenable.
Et si je m’avançais vers lui, disant : «Bonjour, monsieur. Je m’appelle Branham.»
– Moi, je m’appelle Borders.
– Je vois que vous êtes un charpentier.
– Oui. Oui, monsieur, je le suis.
– Moi aussi, je crois vraiment que vous êtes un bon charpentier.
– Oui.
– J’étais en train d’observer la manière dont vous maniez–maniiez votre marteau.
– Oh, oui. Le vieux Betsy est resté longtemps avec moi.
Je dirais : «Oui. C’en est un bon. Oui, c’est vraiment bon, aussi. Et vous savez réellement le manier. Oui.» Je continue de lui parler pendant quelque temps. Je dirais : «Avez-vous déjà entendu parler de tel nouveau marteau?»
– Non, je ne pense pas.
– Eh bien, le voici. Introduisez vos clous ici à l’intérieur et clouons tout simplement là ces planches. Observez le temps que ceci prend et quel résultat j’obtiens.» Je le lui montre comme cela. Je dis : «Prenez-le. Essayez-le pendant quelques jours et voyez ce que vous en pensez. Je vais revenir.» Voyez-vous? Si c’est un bon produit, il se vendra tout seul. Vous savez ce que je veux dire, n’est-ce pas, frère? Voyez-vous?
41 Voyez, nous avons la chose correcte. Nous devons aborder les gens avec cela de la manière correcte. Voyez-vous? C’est ça la chose. Voyez-vous? C’est la chose véritable et authentique. Ceci, c’est le Saint-Esprit. Je crois cela de tout mon coeur.
42 Je ne crois pas que les frères soient des renégats. Je crois que ce sont des frères. Je ne crois pas que l’Esprit qui opère ce discernement soit un esprit de divination. Je crois que c’est le Saint-Esprit qui Se révèle dans Son Eglise, Il est juste en train d’amener l’Eglise à sa position. Et si nous pouvions avoir un moyen de prendre le mouvement pentecôtiste tout entier, et démolir simplement nos petites barrières, et avoir un lieu où nous pouvons nous rassembler, et nous asseoir dans les lieux célestes en Jésus-Christ, là où nous sommes baptisés par un seul Esprit, oh! je pense qu’il y aurait des manifestations jamais connues avant. Et si nous pouvions nous approcher des méthodistes, des baptistes et des pentecôtistes, nous pourrions aller partout à n’importe quel endroit, je crois que ça peut se faire, frères.
43 Je ne voudrais pas m’arrêter ici. J’aimerais lire juste une ou deux paroles dans la Bible et vous parler juste pendant un moment. Mais je voulais… Je sais que vous devez partir, et moi aussi, et je – j’ai ce déjeuner le – samedi matin; et – et j’ai prévu de rester lundi soir pour [en avoir] un autre ici. Je ne sais pas encore. Il faut que je parle à frère Borders et aux autres. Mais j’aimerais vous laisser sur ceci : je suis ici pour vous aider. C’est simplement… Nous n’avons que quelques minutes pour nous mettre ensemble. J’aimerais que nous puissions rester ici jusqu’au début du service de cet après-midi, et puis revenir demain matin. Et j’ai suivi ce que vous les frères aviez à dire et j’apprécie beaucoup cela.
Mais maintenant, juste pour vous faire savoir ce qu’il y a sur mon coeur. Je vous apprécie, et je ferai tout ce que je peux pour vous aider, en tant que mes frères, pour – avec ce petit ministère que le Seigneur m’a donné, et ce qu’Il vous a donné, afin que nous puissions unir cela en ce moment pour voir ce que nous pouvons faire pour Son Royaume. Inclinons la tête juste un moment, avant d’aborder Sa Parole.
44 Ô Dieu plein de grâce, au Nom de Jésus-Christ, nous venons à Toi avec des esprits humbles, contrits et brisés, Seigneur, sachant que nous sommes prêts à être modelés, comme le prophète qui est allé dans la maison du potier pour y être modelé. Et Père, dans nos coeurs nous désirons, ce matin, que Tu nous brises de telle sorte que nous soyons modelés en différents caractères, des caractères qui représenteront Jésus-Christ. Prends mon coeur insensé, Seigneur. Prends mes paroles balbutiantes et brise-les en morceaux, Seigneur. Ecarte ma propre volonté et fais de moi une nouvelle personne en Christ. Accorde-le, Seigneur c’est le désir de nos coeurs. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici.
Et, Seigneur, pendant que nous sommes en train de parler de Toi à cet autel, où ce petit frère Juif qui croit en Toi, le frère Michaelson... Je–je prie pour lui, Père. Je Te prie de le bénir. Et nous sommes reconnaissants pour cette occasion d’être ici dans cette synagogue chrétienne.
Bénis-nous tous ensemble en ce moment, comme nous nous attendons pour quelques instants à la lecture de la Parole. Bénis cela dans nos pensées. Bénis nos services, Seigneur. Ô Dieu, Tu connais nos coeurs. Et j’aimerais vraiment être uni d’un même coeur, d’une même âme, dans un seul but, c’est-à-dire, avec mes frères ici, qui sont ici sur cette terre sombre et maussade de ce vingtième siècle, ici en 1962 près du tournant du vingtième siècle une fois de plus, il n’y a plus de temps.
45 Et la civilisation est parvenue ici à la côte ouest, ayant voyagé de l’est vers l’ouest, et nous nous rendons compte qu’elle ne peut pas aller plus loin maintenant. Nous rentrons encore à l’est lorsque nous quittons cette côte-ci. Et de la même manière que la civilisation est venue, nous nous rendons compte que le soleil voyage de l’est à l’ouest. Et il y eut un temps où le F-i-l-s est venu chez le peuple oriental, et Il a montré une grande Lumière, et de grands signes montrant qu’Il était le Messie. Et Il a promis…
46 Le prophète a dit qu’il y aurait un jour qui ne pourrait être appelé ni jour ni nuit. Nous avons connu ce jour brumeux et sombre de deux mille ans, presque, où nous avons juste pu croire dans assez de lumière pour nous permettre de nous déplacer, et sachant qu’Il était le Fils de Dieu, et nous nous sommes bâti une église, une organisation et nous essayons de garder les frères et les soeurs ensemble, et de les amener à mener une vie correcte… Mais, Seigneur, les brouillards sont en train de se dissiper, et une Lumière vient sur le peuple occidental, le même F-i-l-s avec les mêmes signes, le même Evangile, une restauration.
Tu as promis que dans les derniers jours, le Message qui ramènerait la foi des enfants aux pères viendrait. Ô Dieu, laisse-nous retourner à ce jour original de la Pentecôte. Laisse-nous revenir à cette grande foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.
Et puisse le grand Arbre-Epouse de Dieu, que le jélek a dévoré, puisse-t-Il produire au sommet des fruits que feront mûrir les Lumières du soir pour la Venue du Fils de Dieu. Accorde-le, Seigneur. Aide-nous alors que nous y mettons tous du nôtre, dans ce but précis. Nous nous abandonnons à Toi. Nous sommes à Toi. Seigneur, fais de nous comme bon Te semble. Nous nous abandonnons entre Tes mains, ce matin, dans cette synagogue, Seigneur. Et puisse Ton grand dessein être accompli dans nos vies pendant que nous nous abandonnons complètement à Toi, pas comme Samson. Samson a donné sa force, mais il n’a point donné son coeur. Ô Dieu, puisse notre coeur, notre force, tout ce que nous sommes, tout ce que nous sommes T’être consacré. Rends cela puissant, Seigneur. Multiplie cela pour le Royaume de Dieu. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
47 Dans Psaumes 16, juste pour la lecture, le dernier verset : Tu me feras connaître le sentier de la vie; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à Ta droite.
48 Et maintenant, vous savez, je ne voudrais pas essayer de prêcher. J’aimerais juste vous parler pendant une minute, ou plutôt je dirais par exemple, environ quinze, vingt minutes.
Ici David parlait de la vie. «Tu me feras connaître le sentier de la vie.» Avez-vous remarqué cela? «Me feras-tu connaître? Ou, pourrais-Tu me faire connaître? J’espère que Tu me feras connaître»; «Tu me feras connaître.»
49 Je crois que tout celui que Dieu a appelé entendra et viendra. Eh bien, je crois que c’est ce à quoi nous faisons face maintenant dans nos réunions. Nous pouvons simplement semer la semence. Une partie tombera le long du chemin; une partie tombera d’un côté, une autre tombera de l’autre. Mais une partie tombera sur le bon terrain. C’est vrai. «Fais-moi connaître le sentier de la vie.»
50 Eh bien, la vie est la chose la plus grande que nous puissions obtenir. Il n’y a rien de plus grand que la vie. Si je pouvais aller dans la gloire ce matin, et que nous pouvions tous y monter, je pourrais rencontrer Abraham.
«Quelle est la chose la plus glorieuse qui existe, Abraham?» Il répondrait : «La vie.» Il… peu importe ce qu’est tout le reste, la vie est la plus grande chose que tout homme peut obtenir – c’est la vie. Que donnerez-vous en échange de la vie?
51 J’ai un livre à la maison. Et je – je crois qu’il était écrit par frère Nugent, un aumônier des prisons. Et dans ce livre, il donne les témoignages de grands personnages qui sont morts sur terre depuis l’époque de Christ jusqu’à ce jour. Et il donne le témoignage de grands personnages méchants et le témoignage de grands personnages spirituels dans l’autre partie du livre. Et je lisais cela, je crois qu’il s’agissait de la sanguinaire Marie d’Angleterre, là où elle disait : «Si je pouvais… Je donnerais mon royaume en échange de cinq minutes de plus à vivre», le royaume pour lequel elle avait mis tant de personnes à mort à cause de – et ainsi de suite, et cependant elle voulait donner ce royaume en échange de cinq minutes de plus à vivre.
52 Je me souviens encore du témoignage de Paul Rader, juste ici, lorsqu’il est mort là au tabernacle, ou plutôt là où ils avaient le tabernacle, lorsqu’il a dit… Lorsqu’il était mourant, il a appelé Luc, son frère. Ils étaient en quelque sorte devenus copains, comme je le suis avec Billy Paul, mon fils.
Si je comprends bien, ils avaient fait venir là un quatuor de–de l’école Moody, qui était en train de chanter. Et Paul avait le sens de l’humour. On chantait : Plus près de Toi, mon Dieu, et il a dit : «Dites donc, qui est en train de mourir ici, vous ou moi?» Et il a dit : «ouvrez les fenêtres, et chantez-moi un bon cantique de l’Evangile et qui a du punch.» Et ils ont commencé à chanter : Là à la croix, quelque chose comme cela, ce quatuor. Et il a dit : «Où est Luc?»
Il était dans la pièce voisine. Ils l’ont fait venir. Il a saisi Luc par la main. Il a dit : «Luc, penses-y. D’ici cinq minutes, je me tiendrai dans la Présence de Jésus-Christ, revêtu de Sa justice.» J’aimerais partir de cette manière-là.
53 Dwight Moody, vous connaissez ce qu’était son témoignage, lorsqu’il s’est levé et qu’il a dit : «Est-ce ça la mort?» Il a dit : «Ceci est le jour de mon couronnement.» C’est de cette manière-là que j’aimerais partir.
54 J’ai tenu très récemment la main de ma précieuse mère lorsqu’elle partait. J’ai tenu la main de mon épouse lorsqu’elle est partie. Je les ai observées lorsqu’elles sont arrivées au bout du chemin. La vie est la chose la plus glorieuse qui existe. Et ceux qui n’ont pas d’espoir après que celle-ci est terminée, c’est une chose horrible. Nous marchons sur le sentier de la vie.
Beaucoup de gens disent : «Qu’est-ce que la vie? Où pouvons-nous la trouver?» Eh bien, elle est tout autour de nous. Dieu l’a faite tellement…
C’est comme Job, nous voyons dans le – le… dans Job, il a posé cette question à ce sujet. Toute la – nous entendons cela, cette question être posée à ce sujet tout au long de la vie.
55 Cela me rappelle un petit garçon qui vivait à Jeffersonville, où je vis. Un jour, il est dit qu’il était – il s’est rendu auprès de sa mère, et il a demandé : «Maman, Dieu, ce Dieu dont tu parles, c’est vraiment une grande personne. Peut-on Le voir?» Elle a répondu : «Demande au pasteur.»
Ainsi, il est allé chez le pasteur et lui a demandé, et il a dit… non, c’était la monitrice de l’école du dimanche. Et la monitrice de l’école du dimanche a dit : «Tu ferais mieux de demander au pasteur.» Elle ne savait pas.
Aussi s’est-il rendu chez le pasteur. Ce dernier a dit : «Non non, mon fils.» Il a dit : «Personne ne peut voir Dieu et vivre.» Il a dit : «On ne voit pas Dieu.» Eh bien, le petit ami était en quelque sorte déçu.
56 Et il y avait là un vieux pêcheur. Et il était là sur le fleuve, un jour, avec ce vieux pêcheur, en train de pêcher, et une tempête est survenue. Comme beaucoup parmi vous, je pense, sont de l’est et savent comment le… arrache les feuilles. Et il descendait le fleuve. Et le petit garçon était assis à l’arrière du bateau. Et le soleil se couchait à l’ouest. Et l’arc-en-ciel traversait la rivière comme cela et le vieux pêcheur, ramant… Et les eaux s’étaient calmées après la tempête, et tout était devenu frais ainsi que le parfum des fleurs. Et comme il pagayait, de grosses larmes argentées ont commencé à couler sur sa barbe grise–sur sa barbe, pendant qu’il contemplait. Et le petit garçon a regardé tout autour pour voir ce que l’autre contemplait. Il a regardé le vieux pêcheur.
57 Et de la poupe du bateau, il a couru jusqu’au milieu du bateau, et il s’est assis près des genoux du vieux pêcheur, et il a demandé : «Monsieur, j’aimerais vous poser une question. Ma mère n’est pas en mesure de me répondre, la monitrice de l’école du dimanche et mon pasteur non plus.» Il a dit : «Est-ce que… Dieu étant si grand, un homme peut-il Le voir?»
58 Et le vieux pêcheur a tiré les rames sur ses genoux, et il a appuyé la tête du petit garçon contre son épaule, et a dit : «Que Dieu te bénisse, chéri. Tout ce que j’ai vu, toutes ces quarante dernières années, c’était Dieu.» Voyez-vous? Il était simplement… Il vous faut avoir Dieu ici à l’intérieur pour Le voir là à l’extérieur, voyez-vous, Dieu à l’intérieur regardant au travers de vos yeux.
59 Je regarde un arbre de l’autre côté de la rue. Je pense maintenant au moment où je traversais le désert de Mohave, ou le désert en venant ici, tout semblait tellement mort. Et juste quand je me suis approché de la rivière Colorado, il y avait un petit buisson vert. Il était très remarquable. Je me suis dit : «D’où tire-t-il la vie?» Voyez, il avait la vie. Il était vivant. Dieu est dans la vie. Il est… Tout ce qui est vivant a Dieu en soi.
60 Un jour Job a dit : «Si un arbre meurt, il revient à la vie. Mais un homme meurt, il rend l’âme, il – et où est-il? Ses fils viennent pleurer et lui rendre le dernier hommage, mais il ne voit pas cela. Oh, si Tu voulais me cacher dans le séjour des morts la tombe, n’y tenir à couvert, jusqu’à ce que Ta colère soit passée.»
61 Et il – il a vu; il a vu Dieu dans Sa nature, dans la vie : comment une petite fleur pousse et se tient là. Et après quelque temps… Elle est jolie, et il y a quelques jeunes fleurs dans le parterre de – de fleurs, et des fleurs d’âge moyen, et des vieilles. Mais lorsque la gelée vient et les frappe, ça les tue toutes. Et la petite fleur fait tomber ces pétales. Et de ce bouton de fleur, il y a une petite semence noire, petite, minuscule, qui tombe.
62 Et aussi étrange que cela paraisse… Mais cependant, Dieu organise un cortège funèbre pour ces fleurs. Saviez-vous cela? Les pluies d’automne viennent, et elles pleurent et laissent couler de grosses larmes d’eau. Et Il ensevelit cette petite semence dans la terre. Et la brise d’hiver vient et gèle cela, et ça éclate, et la pulpe s’en détache. Toute chose naturelle qu’on pouvait regarder s’en est allée.
63 Et un homme de science pourrait prendre une poignée de cette terre, l’amener au laboratoire et l’examiner minutieusement. Et vous ne saurez pas découvrir ce germe de vie. Il n’y est pas. Le – le potassium, le calcium, le pétrole, l’humidité, et tout ce qui est là à l’intérieur est retourné à la poussière. Mais quelque part là, il y a un germe de vie qui est caché. Et aussi sûr que le soleil se lève encore au printemps, il vivra de nouveau. Dieu a pourvu à une voie pour cela.
64 Prenez le béton et placez-le dans votre cour au printemps, et posez des pierres. Où y aura-t-il plus de gazon? C’est juste là tout autour de la bordure de votre allée. Pourquoi? Ce sont ces semences qui ont été couvertes. Et lorsque le soleil commence à briller sur cette vie botanique, cette petite semence de vie va se frayer un chemin autour de tout ce béton, par-dessus chaque pierre, sous chaque morceau de bois, et va contourner jusqu’à ce qu’elle puisse dresser sa petite tête à l’extérieur, et louer le Dieu de la vie. Vous ne pouvez tout simplement pas cacher la vie. C’est le but pour lequel nous sommes ici, mes frères, pour apporter la vie.
65 Il n’y a pas longtemps, j’étais assis là, prenant mon dîner avec un vieux ministre méthodiste, un vieux et bienveillant saint de Dieu. Il avait le Saint-Esprit dans sa vie. Et nous étions en train de suivre «L’heure de l’Agriculture», une émission à partir de Louisville. Et le Club 4H avait une machine avec laquelle on pouvait mettre au point un grain de maïs, le rendre si parfait, de sorte qu’à base de cela, on obtienne du pain de maïs qui sera aussi bon que celui à base du maïs qui est cultivé dans le champ – le même genre de cornflakes de maïs. Et effectivement, vous pourriez ouvrir cela, mettre cela dans un laboratoire, et son coeur serait au bon endroit, avec une bonne proportion d’humidité, de potasse, et tout ce qui constitue le maïs. Vous ne saurez pas les distinguer. Une fois que vous les avez mélangés, vous ne saurez distinguer l’un de l’autre, cela était si parfait.
Il a dit : «Et l’unique façon pour vous de pouvoir distinguer l’un de l’autre, c’est de les enterrer. Celui que la machine a fabriqué pourrira, et c’est tout. Mais celui que Dieu a fait croître, il contient la vie là à l’intérieur, qui se lèvera à nouveau.»
Un homme pourrait avoir l’apparence d’un chrétien, imiter un chrétien, ou marcher comme un chrétien, ou que sais-je encore. Mais si ce germe de vie n’est pas là, il ne peut pas ressusciter.
66 Jésus a dit : «Je suis venu afin qu’ils aient la vie», Zoé, la vie même de Dieu en eux. Et il y a… Tout ce qui a eu un commencement, a une fin. Ce sont des choses qui n’ont point eu de commencement qui n’ont pas de fin. Il n’y a qu’une seule chose qui n’a jamais eu de commencement; c’est Dieu. Et nous sommes devenus Ses enfants, une partie de Lui, alors Zoé, la vie même de Dieu, la Vie Eternelle nous est transmise. C’est la seule façon pour nous de pouvoir vivre. Et c’est l’unique façon pour nos frères perdus qui sont là, même les membres d’église, de pouvoir jamais revivre, c’est parce que Zoé leur a été transmise, et nous En sommes devenus une partie.
67 Avez-vous remarqué au jour de la Pentecôte, comment Sa grande Colonne de Feu, qui, nous le savons tous, était le Messager de l’Alliance, qui était Jésus-Christ, qui… Moïse considéra l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte; en effet, il a abandonné l’Egypte, et a suivi ce grand Messager, cette Lumière.
68 Le jour de la Pentecôte, lorsque cette grande Lumière est entrée là, Dieu S’est divisé. Des langues de feu se sont posées sur chacun d’eux, et ils étaient tous remplis du Saint-Esprit, et ils ont commencé à parler en d’autres langues selon que le Saint-Esprit leur donnait de s’exprimer, Dieu Se séparant, quittant l’état d’un seul Être pour être dans Son église, partageant Sa vie avec Son peuple. Voilà le message que nous devons apporter aux gens. Ils périront sans cela. Absolument.
69 Ma propre mère est morte récemment. Lorsque je me suis tenu à ses côtés, et qu’elle a dit : «Billy…» Tous nos enfants étaient – ses enfants, nous nous tenions là, nous qui sommes en vie : Deux d’entre nous sont déjà partis sur les dix. Et la fille… Elle m’a regardé, elle a dit… Elle a d’abord regardé Dolores. Elle a dit : «Ma première, et ma dernière.» Et maman était une chrétienne gracieuse, je l’ai conduite à Christ et l’ai baptisée il y a plusieurs années.
Et elle a dit : «Dolores, tu as été bonne envers moi. Tu m’as aidée. Tu as–tu as beaucoup fait la lessive pour moi, lorsque je suis devenue vieille et que je ne pouvais plus le faire. Tu venais nettoyer ma maison. Tu faisais ces choses. Elle a dit : «Je t’aime, chérie.»
70 Et Dolores, une jeune chrétienne, se tenait là se contenant, les yeux baissés, et elle a dit : «Maman, c’était vraiment insignifiant.»
Elle a dit : «Billy, tu as veillé à ce que je ne meure pas de faim.»
Et j’ai dit : «Maman, combien de fois as-tu quitté la table pour que moi je puisse avoir quelque chose à manger, lorsque nous étions – lorsque nous n’avions rien à manger?» Et j’ai dit : «Ce n’était qu’un devoir, maman.»
Et elle a dit : «Et puis tu as été en quelque sorte un guide spirituel pour moi, Billy. C’est toi qui m’as baptisée. C’est toi qui m’as montré le chemin de la Vie.»
71 J’ai dit : «Maman, tu sais que nous sommes issus d’un milieu catholique.» Et j’ai dit : «Puis, je – je fréquentais l’église, mais on disait : ‘Ceci est l’église.’» Et elle était contraire à la Parole. Je suis allé d’église en église, et j’ai découvert que c’était si contraire. C’est ainsi que je m’en suis tenu à la Parole, maman.» Et j’ai dit : «Et j’ai essayé de te dire ce qui était juste et de te conduire à Christ.» Et la vieille et sainte bien-aimée s’en est allée rencontrer Dieu. Et alors, j’ai une fois de plus confié son âme à Dieu.
Dolores m’a appelé et elle a dit : «Billy, je – je ne peux tout simplement pas supporter cela.» Elle a dit : «Maman…»
J’ai dit : «Dolores, regarde de l’autre côté de la route, en face de là où tu habites. N’y a-t-il pas un grand chêne qui se tient là?» Elle a dit : «Oui.» Ça, c’était juste quelques jours avant que maman meure. Et elle a dit : «Oui.»
J’ai dit : «Maintenant l’automne approche.» J’ai dit : «Il y a environ un mois, ces feuilles étaient très jolies et vertes.»
«Oui, Bill», a-t-elle répondu.
J’ai dit : «Quand est-ce que… comment sont-elles maintenant?»
Et elle a dit : «Eh bien, elles sont jaunes, brunes, vertes et rouges.»
Et j’ai dit : «Dolores, qu’est-ce qui les rend jaunes, brunes, vertes et rouges?»
Elle a répondu : «Elles se meurent.»
J’ai dit : «Quand est-ce que l’arbre était dans sa plus belle forme?»
Elle a répondu : «Maintenant.»
72 J’ai dit : «La Bible dit : «Précieuse aux yeux de l’Eternel, est la mort de Ses saints.» Voyez-vous? C’est lorsque ce moment arrive. J’ai dit : «La vie retourne. La vie, c’est un arbre. Nous sommes tous accrochés à un Arbre de Vie. C’est vrai.»
73 Monsieur Wood, qui vend les livres dans les réunions, il était un témoin de Jéhovah. Et il était – il avait un garçon, qui est aussi avec lui; sa jambe s’était recroquevillée comme ceci suite à la polio. Et il était à Louisville dans l’une des réunions, et il a remarqué ce discernement. Et il a dit : «Eh bien, cela me semble vrai.»
Et ainsi, il s’est rendu à Houston, au Texas, lorsque j’étais là avec frère Kidson et les autres, lorsque cette photo de l’Ange du Seigneur a été prise. Et, eh bien, elle a été prise à maintes reprises; et tout récemment Il a encore été pris en photo. Il a été pris en photo en Allemagne, et à plusieurs reprises.
74 Ainsi, et – et frère Wood a amené son garçon, et il était là à l’une des réunions, et ils étaient assis tout au fond, oh! presque à un demi-pâté de maisons, ou plus loin. Un soir que je me tenais sur l’estrade, je n’avais jamais entendu parler de lui de ma vie, j’étais juste debout là promenant le regard tout autour. J’ai eu une vision devant moi, et j’ai dit : «Il y a un homme. Il est assis très loin là au fond, lui et sa femme. Et ils viennent de l’Etat du Kentucky, de très loin, d’un endroit appelé La Grange, dans le Kentucky. Il s’appelle Wood. C’est un charpentier. Il a un garçon dont la jambe a été endommagée par la polio, qui lui a tiré la jambe vers le haut comme ceci. «AINSI DIT LE SEIGNEUR, le garçon est guéri.» Et celui-ci s’est simplement mis à marcher comme ça. Et sa femme était une méthodiste, ainsi – ou je pense qu’elle était de l’Eglise de Dieu, l’Eglise de Dieu d’Anderson. Ainsi…
75 Il a dit : «Ruby, as-tu entendu cela?» Et ainsi, il a dit : «David, lève-toi», sa jambe était devenue tout aussi parfaite que l’autre. Il est dans cette réunion. Et alors, ce témoin de Jéhovah s’est donné à Christ.
76 Et alors, à cause de cela son frère est venu à… Oh! ils… vous savez comment ils… les Témoins de Jéhovah se sentent. Ils sont venus là pour chasser son frère de leur communion. Il a dit : «Tu écoutes ce genre de choses?» Il a dit : «Ces choses fausses qui circulent comme cela? Tu as été…?…» Son père est un lecteur chez les Témoins de Jéhovah. Il a dit : «Tu es mieux avisé.» Il a dit : «Si jamais je voyais cet homme, je lui dirais mes quatre vérités.» Il a dit : «Je connais bien l’enseignement que mon père m’a donné.»
Il a dit : «C’est celui qui est en train de tondre le gazon là-bas.»
Et je suis entré avec mon vieux chapeau rabattu, vous savez, et je me suis assis et je lui ai parlé. Il a dit : «Eh bien, a-t-il dit, je vous dirais, Monsieur Branham, a-t-il dit, que nous avons été élevés comme des Témoins de Jéhovah.»
77 J’ai dit : «C’est très bien.» J’ai dit : «Je préférerais être un russelite plutôt que de n’avoir pas de lumière du tout», et j’ai continué comme cela, sans négliger quoi que ce soit qu’il – il avait dit, et je lui ai parlé de mon mieux. Et j’ai dit : «Je vois que vous êtes un homme marié, et vous avez deux enfants.» Et j’ai dit : «Mais, vous vous êtes séparé de votre femme.»
Et il a jeté un coup d’oeil vers Banks. Il s’agit de monsieur David – le père de David Wood, celui qui est ici dans la réunion. Il a jeté un coup d’oeil… Il a pensé que monsieur Wood m’avait dit cela, et je saisis immédiatement sa pensée. Voyez-vous?
78 Ainsi, j’ai dit : «Vous avez pensé que frère Wood me l’a dit. Il ne me l’a pas dit. Il ne m’a rien dit sur sa famille.» Mais j’ai dit : «Vous pensez peut-être que si Wood me l’a dit… Avant hier soir vous étiez avec une femme aux cheveux châtains roux. Vous étiez dans la chambre avec elle lorsque son amant s’est pointé à la porte, et il a frappé à la porte. Et elle est allée à la porte, et elle n’a pas voulu que vous vous présentiez, et vous avez regardé par la fenêtre. C’était une bonne chose. Il vous aurait fait sauter la cervelle par un coup de feu.» J’ai dit : «L’homme se tenait là à la porte en complet sombre, avec une cravate rouge.»
79 Oh! il a failli s’écrouler sur le plancher. Il a dit : «C’est la vérité. C’est la vérité.» Et je l’ai baptisé là. Et quelques jours plus tard, son père s’est amené. Sa – sa soeur s’est amenée. Elle venait pour redresser les deux garçons. Je l’ai baptisée le même jour où elle est venue, par la même chose. Son père s’est amené, et il allait nous redresser tous. Ainsi, il voulait nous avoir.
80 J’ai dit… Il était un pêcheur. J’ai dit : «Eh bien, Banks, amenons-le à la pêche.» Ainsi, nous avons commencé à traverser la rivière. Il avait plu toute la nuit. Vous savez comment ça se passe à l’est. Ces rivières montent et tout. Nous descendions le «Wolf Creek Dam» [Barrage du ruisseau du loup – N.D.T.]. Et sur la route là… Il n’avait encore rien dit sur la religion, c’était un vieil homme très austère. Et il a dit… Et il était habile au possible. Il a donc traversé la rivière.
J’ai dit : «Eh bien…» J’ai eu une vision devant moi là, pendant que je me tenais là. Banks était au volant. J’observais cette vision. J’ai dit : «Eh bien, chaque ruisseau que nous traverserons…»
Il a juste dit; ce soir-là, il a dit : «Si jamais je voyais quelque chose comme cela arriver, je croirai cela.»
81 Ainsi ce matin-là… La grâce du Seigneur, et j’ai dit : «Chaque ruisseau que nous traverserons sera boueux. Lorsque nous sommes arrivés au ‘Wolf Creek Dam’… Les eaux de pluie seront montées jusqu’au-dessus du barrage et cela – ou plutôt seront en dessous du barrage, et ce ne sera pas boueux, et nous pêcherons aujourd’hui. Nous n’attraperons rien aujourd’hui jusqu’au soir. Et alors monsieur Wood (ici présent, Banks Wood), toi tu vas attraper un petit poisson-chat. Moi, je vais en attraper un d’environ vingt livres [dix kilos –N.D.T.], et certains autres qui pèseront chacun dix livres [cinq kilos –N.D.T.]. Tu pêcheras avec le même appât au même endroit, tu n’attraperas rien. Nous pêcherons jusqu’aux environs de vingt-trois heures. Les poissons cesseront de mordre. Nous rentrerons et – et nous prendrons notre souper à 23 heures, et nous resterons là toute la nuit. Et le lendemain matin, nous sortirons, et moi j’attraperai un gros poisson qui aura des écailles, et ce sera la dernière proie qui sera attrapée. Nous n’allons pas… Nous pêcherons le reste de la journée, mais nous n’attraperons rien.»
82 Et le vieil homme a un peu regardé tout autour comme cela. Nous sommes allés; et tout est arrivé parfaitement à la lettre, la façon dont c’est arrivé. Et lorsque nous sommes revenus à la rive ce soir-là, il a dit : «Voici l’eau. Qu’est-ce qui m’empêcherait d’être baptisé?» Et voilà tout leur groupe. Oh! c’est une chose glorieuse de savoir que nous sommes accrochés à cet arbre.
83 Eh bien, il y avait… Monsieur Wood et moi étions en train de chasser l’écureuil. Comme vous le savez, je suis – j’aime chasser. Ainsi, nous étions en train de chasser l’écureuil ensemble là dans le Kentucky, il y a de cela environ deux ans maintenant. J’étais allé là en vacances cet automne-là. Et j’ai chassé en Afrique, en Inde, et presque à travers le monde entier, mais je – j’ai vraiment passé un matin brumeux au mois d’août, ou une fois en – avec une carabine de chasse de calibre 22.
84 Et ainsi, j’aime vraiment faire la chasse aux écureuils. Et nous étions là dans le Kentucky pour un séjour de deux semaines, et il faisait très chaud. Eh bien, vous – vous les gens de la Californie, vous ne savez peut-être pas ce dont je parle, lorsque les feuilles et tout deviennent si chauds… Et le – et vous marchez là, et ces petits écureuils gris…
85 Et nous tirons uniquement dans l’oeil, uniquement, à cinquante yards [environ 46 mètres –N.D.T.]. Et si l’écureuil se trouve à quarante yards [environ trente-sept mètres –N.D.T.], nous reculons jusqu’à cinquante yards [environ 46 mètres –N.D.T.] et nous tirons dans l’oeil. S’il ne… Si cela l’atteint en dessous de l’oeil ou au-dessus de son oeil, je vais changer de fusil. Il y a quelque chose qui cloche. Ainsi, nous nous en tenons juste à cela. C’est ainsi… J’ai essayé de m’y entraîner, pour atteindre précisément le point visé.
Et ainsi, alors, nous avons campé là, et il faisait terriblement chaud. Et ces petits écureuils gris… Et vous parlez de Houdini qui est un professionnel de l’évasion; c’est un amateur à côté de l’un d’eux. Dès que vous effleurez une petite broussaille, il se sauve.
86 Vous connaissez tous frère G.H. Brown; demandez-le-lui une fois. Nous avons chassé ensemble. Ainsi donc… Et je le taquine au sujet de son vieux fusil de chasse automatique, que sa femme lui avait acheté, vous savez, il y a environ vingt ans, ainsi – il tirait les écureuils avec ce fusil de chasse.
87 Ainsi, nous étions donc en train de chasser, et il y avait… Frère Wood a dit : «Vous savez, Frère Branham, a-t-il dit, ici à un certain endroit il y a des dénivellations.» Je ne pense pas que vous en ayez en Californie. C’est en bas, vraiment en bas, là où les ruisseaux coulent et forment des marécages. Là sur une terre plane, dès que vous effleurez une broussaille, les voilà qui détalent. Vous ne pouvez pas les atteindre, car… Ils s’éloignent à environ deux cents ou trois cents yards [183 ou 274 mètres –N.D.T.]. Ils filent à une très grande vitesse. Ainsi donc, nous avons dit : «Nous nous rendrons là-bas, et nous verrons s’il nous permettra de chasser. Il possède environ 500 âcres» [environ 202 hectares –N.D.T..
Et j’ai dit : «Eh bien, ce serait très bien.»
88 Ainsi, nous nous sommes rendus là – les routes ne sont pas bonnes comme on en a ici, mais on est passé au travers des pistes de sangliers, et tout le reste, au travers des broussailles, passant par ces dénivellations, jusqu’à ce que nous sommes arrivés là. Il a dit : «Eh bien, il y a seulement un obstacle là.» Il a dit : «Ce vieil homme, a-t-il dit, est un incroyant. Et, oh! il est rude.»
89 J’ai dit : «Oh, je – je vous laisserai lui parler.» Ainsi, je me suis assis dans la petite camionnette, et nous avons roulé jusqu’à une blanche – une belle petite maison blanche, très loin là-bas au pied d’une grande colline, et – et il y avait une grande étendue d’herbes et un carré de maïs de ce côté. Nous nous sommes arrêtés là. Il y avait deux vieux hommes assis là, de véritables Kentuckiens. Et le Kentucky a son propre mode de vie, vous savez.
90 Frère David qui est là derrière, un frère grec, a dit : «Frère Branham, j’ai écouté votre bande.» J’ai dit : «Je…» C’est un peu affreux de dire ceci après le déjeuner. Il a dit : «Vous avez fait mention d’un cheveu dans le biscuit.» Il a dit : «J’ai cherché. Je n’arrive pas à trouver ce que c’est.»
91 Et j’ai dit : «Ça, c’est propre au Kentucky, vous voyez, un cheveu dans le biscuit.» J’ai dit : «N’essayez pas de chercher cela dans le dictionnaire car ça ne s’y trouve pas.» J’ai dit : «Au Kentucky…»
Nous sommes donc rentrés là dans cette cuvette de sassafras, vous savez, avec de vieux et grands chapeaux pendant comme cela. Nous nous sommes arrêtés, et frère Wood est sorti, il est allé là. Il y avait deux vieux hommes assis là, et il s’est avancé vers l’un d’eux. Et il s’est adressé à lui, en disant : «Bonjour.»
92 Et l’autre a répondu : «Bonjour, monsieur.» Et il a dit : «Je suis… Mon nom c’est Wood. Je suis Banks Wood.» Il a dit : «Je voudrais savoir… Nous étions ici à la chasse, à Dutton…» Ils nomment leurs lieux d’après les noms des rivières. Il a dit : «Nous étions à la chasse là à Dutton, et nous nous demandions si nous pouvions chasser chez vous.»
Il a dit : «Quel Wood es-tu?»
Il a dit : «Je suis le fils de Jim Wood.»
Il a dit : «Tout ce qu’ils…» C’était un groupe de témoins de Jéhovah qui étaient des gens bien. Il a dit : «Tout ce que Jim Wood – n’importe qui des siens est le bienvenu pour tout ce que j’ai ici à cet endroit.» Il a dit : «Le vieux Jim, est-il toujours en vie?»
Il a dit : «Oui. Il est là dans l’Indiana pour le moment.» Et il a dit : «J’habite là aussi.» Il a dit : «Et je viens chasser les écureuils chaque automne.»
Eh bien, il a dit : «Je vous en prie. J’ai cinq cents acres [environ 250 hectares – N.D.T.], et il y a plein de dénivellations et tout. Je vous en prie donc.»
Il a dit : «Eh bien, merci beaucoup.» Il a dit : «J’ai amené avec moi mon pasteur.» Il a dit : «Cela vous dérangerait-il s’il chassait aussi?»
Il a dit : «Wood, tu ne vas pas me dire que tu es tombé si bas que tu es obligé de trimballer ton pasteur partout où tu vas?» Et il a dit…
Ainsi, je me suis dit qu’il était temps que je sorte de la voiture. Ainsi, je suis sorti de la voiture, vous savez, je me suis avancé là, et j’ai dit : «Bonjour.»
93 Il a dit : «Salut.» Et il a dit… Avant qu’il ne puisse me présenter, il est intervenu immédiatement. Il a dit : «Eh bien, je n’ai que faire de vous, mes gars.»
J’ai dit : «Eh bien, j’admire votre honnêteté.»
Et – et il a dit : «La raison en est que… c’est celle-ci.» Il a dit : «Premièrement, vous n’avez pas l’air d’un prédicateur.» Avec le sang des écureuils et des moustaches, je n’avais pas pris de bain depuis deux semaines, je… Hmm. Ainsi, j’ai dit : «Eh bien, je pense que c’est aussi vrai.»
Et il a dit : «Ce que j’ai contre vous, vous êtes en train d’aboyer à un arbre où il n’y a rien.»
94 Eh bien, je ne sais pas si vous savez ce que ça veut dire. C’est une autre expression du Kentucky, David. N’essaie pas de chercher cela dans le dictionnaire. Lorsqu’un chien qui fait la chasse au raton laveur est trompé, il va courir jusqu’à un arbre. Et le raton laveur a une astuce : il va courir, il va sauter sur un arbre, et puis il s’échappe d’un bond. Vous voyez? Et si le chien n’est pas bien dressé, il va courir jusqu’à cet arbre où il a vu le raton laveur, il va flairer en suivant ses traces autour de l’arbre, il se tiendra là et il va se mettre à aboyer. Mais il n’y a rien dans cet arbre. Ainsi, un chien pareil, d’habitude, on lui tire dessus.
95 Ainsi, il a dit : «Vous les gars… C’est de cela dont vous avez besoin, de recevoir une bonne mitraille, a-t-il dit, parce que vous êtes en train d’aboyer là où il n’y a rien.» Vous savez ce que je veux dire, en prêchant. Il a dit : «On me considère comme un incroyant.»
J’ai dit : «Eh bien, tout homme a son opinion. Mais quant à moi, il n’y a pas de quoi s’en vanter.»
Il – il a dit… Eh bien, il a dit… «Eh bien, a-t-il dit, voici la chose, a-t-il dit, vous êtes – vous parlez de quelque chose là – quelque chose qui n’existe pas du tout.»
J’ai dit : «Oui, monsieur.» J’ai dit : «Bien sûr que, ça, c’est votre opinion.»
96 Et il a dit : «Eh bien, a-t-il dit, vous les gars, vous parlez d’un Dieu, et cela n’existe pas.» Et il a dit : «S’il y en avait un, je L’aurais vu.» Et il a dit : «J’ai vécu toutes ces années. J’ai environ soixante-dix ans, et a-t-il dit, je n’ai encore rien vu à Son sujet.» Et il a dit : «Cela n’existe pas, et vous mes gars, vous aboyez à un arbre où il n’y a rien. Et vous prenez l’argent des gens pour votre subsistance, et des choses semblables, et vous n’êtes qu’une bande d’escrocs.»
Je me suis dit : «Oh! la la!» J’ai dit : «Oui, monsieur. Naturellement, c’est une opinion.» Je me suis dit : «Ô Dieu, si Tu ne me viens pas en aide…» Ainsi, je – j’ai dit : «Oui, monsieur. C’est – c’est bien sûr une opinion», ai-je dit.
97 Et vous savez, maman, une vieille mère du sud, me donnait toujours un bon conseil, et une fois elle m’avait donné une expression. Elle avait dit : «Donnez à la vache assez de corde et elle se pendra elle-même.» Vous voyez? Ainsi, je me suis dit que c’en était une bonne pour lui : le laisser juste aller de l’avant et aboyer pendant quelque temps, et nous allons voir sur quel arbre il sera. Vous voyez? Ainsi donc, je l’ai laissé aller de l’avant et parler, et j’ai trouvé quelque chose. Et quelque chose m’est venu à l’esprit.
98 Il y avait là un pommier sous lequel ils étaient assis. Et au cours de l’année, en automne, les pommes étaient (c’était presque la dernière semaine du mois d’août), les pommes étaient en train de tomber et les guêpes les rongeaient. Vous savez ce que sont les guêpes? Très bien. Eh bien, de quelle partie du Kentucky êtes-vous? Vous voyez? Et ainsi donc, je lui ai dit, j’ai dit : «Cela vous ennuierait-il si je prenais une pomme?» Il a dit : «Servez-vous. Les guêpes les mangent.»
J’ai tendu la main et j’en ai cueilli une, et je l’ai frottée sur mon vieux pantalon couvert de sang, vous savez, et j’ai mordu dedans; j’ai dit : «Oh! la la! C’est une bonne pomme.»
Il a dit : «Oui, c’est très bon.»
J’ai dit : «On dirait que cet arbre produit vraiment beaucoup de pommes.»
«Oui, monsieur.» Il a dit : «J’en récolte beaucoup de tonneaux chaque année.»
J’ai demandé : «Quel âge a cet arbre?» Changeant de sujet avec lui, vous savez.
99 Et il a dit : «Oh, a-t-il dit, est-ce que vous voyez où se tient cette vieille cheminée là, de l’autre côté?» Il a dit : «J’étais né là.» Il a dit : «Maman et papa vivaient là, et il a dit, et le feu a brûlé cela. Nous avons bâti cette nouvelle maison par ici.» Et il a dit : «Alors, j’étais élevé là-bas.» Et il a dit : «Lorsque papa et maman sont morts, je – je suis resté juste dans cette maison.» Et il a dit : «Lorsque nous nous sommes déplacés vers ici, j’ai planté cet arbre là-bas, il y a quarante, cinquante ans, ou quelque chose comme cela.» Et il a dit : «Il est là depuis lors.»
J’ai dit : «C’est bon.» J’ai dit : «Oh! la la! C’est merveilleux.»
Il a dit : «Oui, monsieur.»
Il a dit : «Revenons au fait d’être prédicateur.» Il a dit : «J’aimerais vous poser une question.»
J’ai dit : «Oui, monsieur. Laquelle?»
Il a dit : «Vous les gars, si vous pouviez produire quelque chose, eh bien, ce serait différent.» Il a dit : «Eh bien, une fois, j’ai entendu un prédicateur, ou plutôt j’ai entendu parler de lui.»
100 Il a dit : « Ma vieille soeur (quelqu’un) là-bas sur la colline, a-t-il dit, elle se mourait de cancer.» Et il a dit : «Un prédicateur est venu par ici à Acton, dans le Kentucky»; c’est ça, c’était à environ trente miles [48 km – N.D.T.] de là. Et Wood a lancé un regard dans ma direction, et j’ai secoué la tête, il a dit : «Là sur le terrain de camping des méthodistes.»
101 Il a dit : «Ce prédicateur venait de l’Indiana.» Et il a dit : «Et il est venu là, et on raconte qu’il y avait deux mille cinq cents personnes réunies là, ce soir-là.» Et c’était tout au fond dans les collines, vous savez. Les gens venaient à cheval et ainsi de suite pour atteindre le lieu.
Et il a dit : «Il était là pour trois soirées.
102 Et il a dit : «La seconde soirée, a-t-il dit, la soeur de cette vielle dame vit là quelque part à un endroit appelé Campbellsville. Et pendant que ce prédicateur prêchait, il a regardé là au fond dans l’auditoire, là au fond où cette femme se trouvait et il l’a appelée par son nom, et il a dit : ‘Ce soir, avant de quitter la maison, vous avez regardé dans un tiroir du commode, du côté gauche. Vous avez pris un petit mouchoir qui a un dessin bleu au coin. Vous l’avez dans votre sac à main, et vous avez une soeur du nom de telle, qui se meurt d’un cancer de l’estomac. Allez, prenez ce mouchoir-là et posez-le sur la femme, et elle se rétablira.’»
103 «Eh bien, a-t-il dit, presque vers minuit cette nuit-là, nous avons cru qu’il y avait là au sommet de cette colline les gens de l’armée du salut.» Il a dit : «Je n’ai jamais entendu un tel brouhaha de ma vie, et ils étaient en train de pousser des cris.» Et si quelqu’un parmi vous les connaît, c’était frère Ben, et les autres; ils étaient là pour poser ce mouchoir sur la femme. Et il a dit : «Nous nous sommes dit peut-être que la vieille dame était morte.»
104 «Et le lendemain matin, a-t-il dit, nous nous sommes rendus là pour voir s’ils avaient fait les préparatifs pour les funérailles, et a-t-il dit, elle était assise là à table, elle et son mari, en train de manger des tartes aux pommes frites et de prendre du café.»
105 Vous savez ce que c’est qu’une tarte aux pommes frites, un chausson aux pommes en forme d’un croissant de lune? Je suis sûr que je suis chez moi. Ainsi c’est… vous savez, je – j’aime cela avec de la mélasse dessus, vous voyez? Et je n’aime pas les asperger. Je – je les baptise, vous savez. J’en déverse vraiment dessus. J’aime avoir une bonne quantité de la mélasse sur ma tarte. Ainsi je – j’aime vraiment ces choses.
Ainsi donc, elle mangeait cette tarte aux pommes frite. Et j’ai dit : «Le jour précédent, elle était vraiment dans une condition déplorable, au point que nous ne pouvions même pas… On ne pouvait plus la placer sur le bassin hygiénique, de sorte qu’on devait juste utiliser une alaise.»
106 Et il a dit : « Ma femme et moi, nous nous rendions là et changions son lit deux fois par jour.» Et il a dit : «Le médecin l’avait abandonnée environ six semaines avant cela, et on lui avait administré assez de phénobarbital pour la garder en vie jusqu’à ce qu’elle meure. Le cancer… On l’avait opérée, puis on l’avait juste suturée, ainsi…» Ils ont dit : «Il ne sert à rien de perdre encore du temps avec elle.» Et il a dit : «Et vous savez, elle était assise là, en train de manger, et elle a bondi, elle a couru pour nous serrer la main.» Et il a dit …
J’ai dit : «Pas possible!»
Il a dit : «Si.» Il a dit : «Maintenant…» Et il a dit : «Si tu ne crois pas cela, a-t-il dit, rendez-vous juste là et voyez. Elle vous le dira elle-même.» Voyez, c’est lui qui, à son tour s’était mis à me prêcher à ce moment-là. Je l’ai laissé témoigner pendant quelque temps.
J’ai dit : «Oh, vous ne croyez pas cela, n’est-ce pas?» Il a dit : «Certainement.» Il a dit : «Si vous ne croyez pas cela, rendez-vous là sur la colline et demandez vous-même. Je vous amènerai là.»
J’ai dit : «Oui, oui.» Il a dit : «Non.» J’ai dit : «Je vous croirai sur parole.» Vous voyez? J’ai dit : «Je vous crois sur parole.» J’ai dit : «Dites donc, qui était ce type-là?»
«Je ne sais pas.» Il a dit : «Il est de l’Indiana, on dit qu’il va encore venir ici.» Il a dit : «Je me rendrai auprès de lui lorsqu’il viendra.» Il a dit : «J’irai vers lui pour lui dire : ‘J’aimerais vous dire quelque chose, prédicateur, dites-moi comment donc avez-vous su cela, alors que vous n’étiez jamais dans cette contrée auparavant.’» Je n’y avais jamais été, vous voyez? Il a dit : «Comment avez-vous donc su cela?»
J’ai dit : «Oui, monsieur. Eh bien, j’espère certainement que vous le rencontrerez.» J’ai dit : «J’espère qu’il va vous aider.»
Et il a dit : «Eh bien, je vais y aller.» Il était en train de chiquer du tabac, vous savez, et il a craché par terre comme cela, et les feuilles…
107 Et j’ai dit : «Voulez-vous me dire maintenant… Revenons à cet arbre.» J’ai dit : «Je suis très émerveillé par cela.» Et j’ai dit : «Vous savez, nous n’avions même pas eu une soirée fraîche, pas de gelée, ni rien du tout.» Et j’ai dit : «Ces feuilles sont en train de tomber de cet arbre au sol. Et voilà pourquoi nous sommes venus ici, comme sortant de ces bois de plaines, où les feuilles sont en train de tomber, elles sèchent, et pour entrer dans ces dénivellations, où elles tombent dans l’eau et deviennent humides.» J’ai dit : «Et vous… Pourquoi donc ces feuilles tombent-elles de cet arbre?»
– Eh bien, a-t-il dit, la vie les a quittées.
J’ai dit : «La quoi?»
Il a dit : «La vie les a quittées.»
– A quitté les feuilles?
«Oui.» Il a dit : «C’est ce qui fait qu’elles tombent.»
J’ai dit : «Eh bien, nous n’avons pas eu de gelée ni aucun signe de temps froid.»
Il a dit : «Eh bien, simplement ça – ça les quitte.»
Et j’ai dit : «Eh bien, qu’est-ce qui arrive à la vie?»
Il a dit : «Elle descend aux racines de l’arbre.»
J’ai dit : «Que voulez-vous dire?»
J’ai dit : «Eh bien, l’hiver le fait geler, et cela tuerait ce germe de vie qui se trouve dans l’arbre;»
Et j’ai dit : «Alors elle descend jusqu’à la – jusqu’à la racine de l’arbre pour se cacher là, jusque quand?»
Il a dit : «Jusqu’au printemps.»
«Et ça vous produit un autre tas de pommes et un autre tas de feuilles?»
– Oui, monsieur.
«Oui, ai-je dit, c’est étrange.» J’ai dit : «Je – j’aimerais vous poser une question.» Il a dit : «Oui, monsieur.»
108 J’ai dit : «Quelle intelligence dit à cet arbre, à cette vie qui est dans cet arbre que l’hiver approche? Et si tu ne quittes pas ces branches pour descendre ici et être caché dans ces racines, tu mourras.’ Et cette vie obéit à cette intelligence et descend jusqu’aux racines de l’arbre, et y reste jusqu’à ce que l’hiver soit passé, et ensuite elle remonte et amène une nouvelle feuille?» J’ai dit : «Quelle intelligence fait cela, monsieur?»
Et il a dit : «Oh, c’est la nature.»
J’ai dit : «Qu’est-ce que la nature?»
Il a dit : «Eh bien, c’est effectivement elle qui fait cela.» Il a compris mon argument, vous voyez, et il essayait de s’en dérober. Il a dit : «Eh bien, a-t-il dit, vous voyez, cela…»
109 J’ai dit : «Eh bien, je vous dirai quoi. Prenons un seau d’eau, et mettons-le ici sur ce poteau de chêne. Et maintenant, au milieu du mois d’août, elle va descendre jusqu’au pied de ce poteau, et elle restera là jusqu’au printemps. Et elle va revenir et remplir de nouveau ce sceau. Est-ce que ça se passera ainsi?
Il a dit : «Non, non.»
Et j’ai dit : «Eh bien, dites-moi quelle intelligence? Il faut donc que ça soit une intelligence, parce que l’arbre n’a pas d’intelligence. Il faut que ça soit une intelligence pour faire que cette vie quitte le sommet de l’arbre, ici aux branches pour descendre jusque dans les racines, et une intelligence qui lui dit qu’il est temps de remonter.»
Il a dit : «Au juste, je n’y avais point pensé.»
Et j’ai dit : «Maintenant, réfléchissez-y pendant longtemps. Et lorsque vous aurez trouvé l’intelligence qui dit à cette sève de l’arbre, cette vie, de descendre jusqu’aux racines et de se cacher pour ne pas mourir, alors, je vous dirai l’intelligence qui m’a dit qui était cette femme et ce qu’il fallait faire pour sauver sa vie.»
110 Il a dit : «Ce n’est pas vous ce prédicateur-là?»
J’ai dit : «C’est bien moi.»
111 Là… Montrez-moi… «Tu me feras connaître le sentier de la vie», bien que cela soit si simple. Et là, il s’est mis à genoux, il a ôté son chapeau et je l’ai conduit à Christ. «Fais-moi connaître Ton sentier de la vie», à un fermier ignorant, qui probablement ne savait pas écrire son propre nom. Mais Dieu a une manière de prendre un sentier de la vie, pour l’y conduire. Et, mes frères, nous sommes accrochés à l’Arbre de la Vie. Et un jour, cette vieille feuille tombera.
112 Mais il y aura une résurrection un jour. Il y a devant nous un grand millénium, une grande résurrection. Nous reviendrons un jour parce que nous avons la Vie Eternelle. Nous comprenons cela au moyen d’une parole. Si nous avions du temps, vous savez, comment cela se passe. Nous pourrions aborder cela de plusieurs manières. Les gens… Parfois, il vous faut utiliser différentes méthodes pour attraper une personne.
113 L’année passée, je me suis rendu là; je me suis dit : «J’irai encore chasser chez le vieil homme.» Je me suis rendu là en voiture, et les herbes avaient poussé partout là. J’ai vu une dame avancée en âge, qui était assise à la véranda, en train de peler des pommes de ce même arbre. Je me suis avancé. Je lui ai dit : «Bonjour.»
Elle a dit : «Bonjour.»
Et j’ai dit… J’avais vu beaucoup de grands écriteaux inscrits partout avant d’arriver là. Et j’ai dit : «Je ne sais pas si c’est possible que je puisse chasser l’écureuil.»
Elle a dit : «Monsieur, lorsque mon mari était en vie, il était très étrange. Il a mis des écriteaux dans la concession.» Et il avait dit : «J’ai des garçons de – qui vivent là dans le Kentucky, à Louisville, dans le Kentucky.» Il avait dit : «Et ils viennent chasser ici.»
J’ai dit : «Je comprends bien cela. Il me l’avait dit. Puis-je le voir?»
Elle a dit : «Il est mort.»
J’ai dit : «Vous ne parlez pas sérieusement!»
– Si.
J’ai dit : «Eh bien, il m’a dit lorsqu’il était vivant que je pouvais chasser.»
Elle a demandé : «Qui êtes-vous?»
J’ai dit : «Je suis frère Branham.»
Elle a laissé tomber sa casserole. Elle m’a saisi par la main. Elle a dit : «Frère Branham, il est dans la gloire maintenant.» Elle a dit : «Il a mené une vie chrétienne loyale depuis cette heure-là.»
J’ai dit : «Et vous êtes en train de peler les pommes de ce même arbre.» J’ai dit : «Les pommes reviennent, n’est-ce pas?» J’ai dit : «Il reviendra de même lors de la grande résurrection.»
114 Et, frère, soeur, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les gens que nous aimons, et pour lesquels Christ est mort, quitter cette vie, mourir sans la Vie Eternelle. Faisons tout ce que nous pouvons pour les amener à la position où ils peuvent ressusciter lors de la résurrection. «Tu me feras connaître le sentier de la Vie.»
115 Vous les frères, vous pouvez le faire pour vos assemblées, car beaucoup d’entre vous sont des ministres instruits et des théologiens. Je – je n’ai pas cette capacité. Mais mon petit… Je n’ai aucune capacité, sinon un petit don qui m’a été donné, comme pour me préparer, de sorte que là où les gens sont, ce qu’ils pensent, ce qu’ils font, et ce qu’on devrait faire… C’est un petit moyen pour mon ministère. C’est juste un des petits sentiers que Dieu me laisse emprunter afin d’amener Ses enfants de ce côté-là.
116 Et je joins le mien au vôtre, en ce moment. Et faisons connaître aux gens le sentier de la Vie afin qu’ils trouvent la voie du Seigneur.
Et Il a dit ici : «Car il y a la joie dans la Présence de Dieu.» Il y a la joie, comme nous marchons sur ce sentier, en regardant de part et d’autre, la résurrection des arbres, des feuilles, tout parle de Dieu. Soyons donc comme des créatures de Dieu, parlant de Dieu dans tout ce que nous faisons ou – ou disons. Faites briller cela pour Sa gloire. Que Dieu vous bénisse. Inclinons la tête juste un moment, maintenant.
117 Seigneur Jésus, Toi le Grand Berger du troupeau, je suis très heureux, Seigneur, que Tu m’aies fait connaître le sentier de la Vie. Et je suis très heureux de marcher sur cette vieille grande route. Je suis très heureux d’avoir joint mes bras à ceux de ces frères aujourd’hui, comme nous nous tenons au bord de cette grande route, criant de nos voix, avec tous les talents que Tu nous as donnés, à cette masse de l’humanité mourante, là-bas, pour laquelle Tu es mort. Aide-nous, Seigneur, nous T’en prions.
Puisse chacune de nos vies être un arbre, ou quelque chose qui apportera une telle conviction au pécheur et à l’incrédule que les gens – qu’ils puissent voir la voie du Seigneur et entrer dans les joies du Seigneur. Accorde-le, Père. Bénis-nous dans nos faibles efforts réunis. Nous Te remercions pour ce merveilleux temps de communion, ce grand déjeuner. Et, Père, nous sentons que nous avons juste… Nos âmes et nos corps sont nourris par la bonté de Dieu.
Sois avec nous, maintenant, comme nous allons plus loin pour entrer dans une autre série de réunions, et sois avec nous ce soir, et puisse quelque chose être fait, qui amènera les pécheurs à venir vite à l’autel pour être sauvés. Que les malades soient guéris.
118 Que ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit, soient baptisés dans le Corps de Christ. Accorde-le, Seigneur. Nous nous abandonnons à Toi. Nous prenons nos prières, notre foi, et nous mettons cela ensemble, et nous déposons cela sur Ton autel. Et nous T’envoyons cela, Seigneur. Reçois-nous, au Nom de Jésus-Christ. Amen.
Que Dieu vous bénisse, mes frères. Et je pense que maintenant, un des frères viendra congédier l’église, ou la – l’assemblée, officiellement, comme il le faudrait.
119 Et pendant qu’ils décident sur la personne qui viendra, j’aimerais dire : Je vous remercie pour votre aimable présence, et je suis désolé de vous avoir gardés ici jusqu’à midi; ici à ma montre, il est presque onze heures cinq. Et je pourrais rester pour vous parler des choses glorieuses que j’ai vues arriver, des choses que le Seigneur fait là dans le champ de mission, et des choses de grand – des choses glorieuses. N’ayez jamais peur. Rappelez-vous tout simplement : Dieu l’a promis; Dieu doit tenir Sa promesse. Il est simplement obligé de tenir Sa promesse. Que Dieu vous bénisse maintenant. Et frère Borders…
E-1 Thank you, Brother Borders. You know, it's such a fine privilege of being among the people. And then being my first time in a Jewish synagogue, it's quite a rare treat for me. And then, understanding more of this--the order here of the--of these scrolls, and how they're taken care of, and so forth. It'd be a good time to come in sometime and have a healing service in this synagogue, and have the--the Jews, and... Thank you, brother. Thank you, very much.
I've always had a feeling for the Jewish people. Perhaps there's none here but--his morning, but I have a feeling for them: always have. And I believe that someday the--the Gentile church will take the message to the Jew, as the Jew gave it to the Gentiles. I believe that with all my heart.
And then when that goes back to the Jew in full, you watch, the Gentile door will close then, and it'll be Jews. So now's the time. I'm so glad to be in right now on the inside.
E-2 God bless this gracious little man, Brother Michaelson. I've never seen him in my life. I wouldn't know him if he was standing here. He might be in the audience, and I would not know it. But I've heard his program, and I appreciate it--a great servant of God, that poor little Jew that's give his life now in service for God, I and for... I like the way he says that, "My Jesus." Yeah, "My Jesus." Think that was so striking for a Jew to say that.
He certainly has been a torch bearer, a torch holder for the Jewish people in this country, around across America here. And my sincere prayer is: God, give them feeble old arms strength to hold it until Jesus comes if that's possible. I admire him. I admire old men when they've fought the good fights.
E-3 Remember Dr. F. F. Bosworth, one of my associates. When I went in to see him at eighty-four years old, had his little old arms out like that, and they... back there... They just come off the fields of Africa at eighty years old, missionaring with me in the jungles. And I run to him and throwed my arms around him. I knew he was dying, and I just cried out, "My father, my father, the chariots of Israel and the horsemen thereof." the--a gallant man.
And he said, "This is the happiest time of all my life, Brother Branham." He said.
I said, "You know you're dying?"
He said, "I can't die. I've already been dead for sixty years." He said, "I'm just waiting the moment when I see all that I have lived for, see Him walk in that door to invite me to His house." Said, "That's the way."
I think of then,
Lives of great men all remind us
And we can make our lives sublime,
With, partings, leave behind us
Footprints on the sands of time.
It's true.
[Someone speaks to Brother Branham--Ed.]
Yes?
[He continues speaking--Ed.]
I might not have heard just... I heard that he shook hands with--standing in the room, shake...
[He continues speaking--Ed.]
Yes, sir, yes, yes. Yes, sir that... I heard that. That's all right, Brother Kopp. I'm glad that you reminded me of it. Yes. They said quite awhile before he died, or went home, he raised up, and shaking hands with converts of his that come to Christ through his ministry for a long time, and then gave up the spirit, and went on to be with them. What a gallant... I just love such things as that. That's just...
E-4 Brethren, it's such a privilege to be here in Los Angeles, or this South Gate (whatever it might be called here) where we're having the meeting with this fine fellowship. It's... Your inviting me in here. And I would not have come if I hadn't have had some kind of a pulling to come.
And I realize that--that my ministry has become a place where it's almost to a showdown, I, like all things come to that... I have... They've begin to speak things, the world has, and the associations, and so forth, that I'm a false prophet, and--and everything. And I look for that to come. I'd wonder it hadn't have come before now, and... But I'm looking for it to get even worse.
And to find that in this hour of--of my trials, and deep distress going through, that you brethren throw open your arms, and I appreciate you. The Lord bless you. And I'm here to do everything that I know how to do, to--to help your churches to be stronger, to unite the brotherhood together in one heart. And that's the purpose that I have. And to--as I said last night, to seine every little corner and catch every little minnow that can be caught for the Kingdom of God.
E-5 And now, last night I was late, and we got started late. And I'm nearly always late. My mother said I was a full nine months baby, and I was kinda late getting here. And I was borned only weighing five pounds, and I had a bad start, and never did get very big. And I'm just--I was late for my wedding. I--I kept my wife waiting a long time. And it's always wait and late. Now, if I can just be late for my funeral, that's all. That's all right. Just let them wait as long as they can, 'cause I--I want to be just as long as I can to preach the Gospel, and fellowship with my brethren. And now, way--I'll try to be just a little quicker tonight.
E-6 Last night... Now, it's just ministers here as I understand. I'm trying to set a bait. Now, there's sinners setting out there. See? And the first thing... You might've wondered why I didn't make an altar call. First thing, I felt that I was just a little late, and that tires the people, and so forth. But just a little bait under the discernment or something, and that'll get their--them attracted. And then spread your net way around (You see?), and then bring them in. Just--just bear with me now. I'm going just the way I think the Spirit leads me to go.
And now, if we do get some into the net that wants to be saved and filled with the Holy Spirit, brethren, you know what district they're out of. Get them to your church, 'cause that's... Just pulling them to the altar is about as far as we can get them there. And then, you take them the rest of the way from there: Take them in, and baptize them, and stay with them till they receive the Holy Ghost. And--and that's what we're here for in this great dark hour, as the sun's setting in the west, and the evening light's out.
E-7 And I'm among the people... If you, many of you... It's no secret; you all have my tapes, all of you. But among the people out there, I just don't approach on Scriptural, strong doctrines, as I would like I was in the Tabernacle or something and--and on the tapes where ministers could take it, and study it. I come up this morning with a Greek from the old country, and he's got my six-hour tape on the "Seed Word." And he tells me that he just goes just a little bit each day, and take those, and break it down, and bring it into the Greek; and how he was showing how (me not knowing nothing about it)--how it just sets together like that. That's for study.
In here we're trying to fish. This is it. We're putting the bait out there, and we never show the fish the hook. You show him the bait. He grabs the bait and gets the hook. So that's--so that's most of my time in praying for the sick and things, is just to catch the sinner's eye. That's the bait. But the hook, the Gospel hook, you use that. I'll just shake the bait before him. You see? So you--you use the--the hook.
E-8 So then... And tonight I will try to make our little talks a little more shorter, you know, so I can just... And Brother Borders speaks a little bit before I do, and--and come in. I'll try to make my speech... As they're little talks, just juvenile to you brethren. And--and if you would think it that, 'course anything I could say would probably be juvenile to you. But you all are teachers, and I'm not a teacher. And I'm... But my purpose is to try to help the Kingdom of God, try to strengthen your churches, and strengthen brotherhood among men, as we're waiting for the coming of the Lord. And I'm sure you'll understand that.
And now, this here, Los Angeles, as I've noticed this morning... And met some of my friends here: Brother Sothmann there from Jeffersonville, and originally a Canadian; and Brother Tom is also a Canadian, that's sojourning with us in Jeffersonville at this time; and--and Brother Welch Evans there from Tifton, Georgia, also a sojourner with us, driving fifteen hundred miles every Sunday to--for to hear me preach the Gospel. Now, and there's Brother Norman and Sister Norman, and Sister Evans, and Brother Willie. I can't never think... Little group setting in a little huddle there that's come out here with us, and to pray with us, and to strengthen as we go on in for the service. Glad to have them with us in the meetings.
E-9 Now, in setting this meeting up, I--I looked, and we had a book of meetings--just people. And the difficult that we're having now between the denominational brethren, and many of them, they... the denominational brethren as you all are... Yet, I'd like to, over this pulpit this morning, express my view. See? You know yourselves, brethren, among your people you can say something this way, and one will take it this way and start leaning it this way. And he will tell it to the next one, and the next one to the next one. The first thing you know, it's altogether out of cater. And one will lean it this way, and take it the other way. You know that.
And I'm sure that you brethren understand that that's the way a lot of things are said about me, that it's just taken by some and misunderstood, and just led off. It's not the meaning at all.
E-10 As far as being against the denomination, certainly not. My brethren are there. It's just like, there's too many people today depending on the denomination. Now, we got a brother setting here from the United Brethren church, and different places. It's... Them denominations are all right, as long as you stretch the cover a little bit further over, and can open up the gate, and drink at the third well (you know what mean) that Jacob dug, and--and can have a fellowship.
But when you come, just as long as you belong to the denomination that's all you have to do; no, there's a lot more than that to it, brethren. And that's where the whole world has always... and you... We have setting here with us this morning a fine historian, and we know that churches as soon as they draw that line, denomination, "We are it," right there God leaves them, and they die and never revive again. See? There's no history of where ever a church ever fell, and ever rose again. It doesn't. And because...
E-11 When I first come into this, in this ministry, it was you brethren of the United Pentecostal church that opened your arms first for me. That was Brother Richard Reed, Brother Jack Moore, and Brother Ben Pemberman, and St. Louis my first meeting. And the first meeting I ever attend to was, and knowed anything about, was the P. A. of W., P. A. of J. C., as they was before they merged and come together--Brother Ryall at Mishawaka. And I never seen such a fine fellowship of brethren.
Well, then, I found out... I thought that's all Pentecost was, that that was Pentecost. But I found out there were different groups all around everywhere, and there were fine men in each one of them. So, I've tried to stand in the breach with my arms out, trying to call every brother to a unity of fellowship, so that we can have a understanding, no matter what they believe, as long as we are brethren. Because I'm sure if I had to put myself... There's a lot of flaws that God could point his finger in my face this morning, and say, "Young man, you're a long ways from being perfect yourself." So that's the way I've tried to feel about everybody, to draw them together. Now, that's my purpose, is to have union fellowship. God ever bless you.
E-12 And--and as I started to say a few moments ago, in the midst of all of this, yet there was hundreds of places that's calling, and from the mission fields. And now, I've got an evangelistic trip. I'm crossing the country. And as soon as I leave that, I'm going into the foreign countries on a missionary trip.
And I'm trying in myself, that I haven't got time to explain, seeking something from God, because I believe that the approach... coming of Christ is closer than we really are thinking of. I believe it's right at the door, and it really makes me nervous when I think of it, not nervous for myself, but nervous of this: Have I done my very best? Is there one more ounce in me that I could give for the Kingdom of God? Is there something that I could've done, because this is the only opportunity we're ever going to have, right now.
E-13 And I have--I have scolded the church; I've scolded our people; I've scolded our sisters for cutting their hair, scolded them for wearing make-up. I've scolded our brothers for permitting them to do it, and our ministers and things like that--not because that I have anything against them. It's because that I'm jealous of them. They're God's heritage.
And I--and I've scolded my minister brothers for not--for just drawing themselves into one little thing in a group. Now, I'd think... If there was a denomination that would say, "We believe this, comma, plus all that God can add to it..." But when we make our denominational realms, we say, "We believe this, period," and the Holy Spirit moves right in, and moves right out of it. That's right. See? Now, if we can end it with a comma, then we just keep on growing.
E-14 Recently I had a meeting with the Lutheran brethren (I guess you all heard of it) at Minneapolis, Minnesota. And oh, my. did he ever rake me over the coals in a twenty-two page letter. He said, "The very idea." Said, "I drove fifteen miles last night, through a blinding snow storm, thought I would hear a servant of Christ, and what did I hear but a polished-up soothsayer." And oh, he... And said, "The very idea of you, a man with fifteen years in the mission fields, and--and say you've been preaching the Gospel for twenty-five years." And said, "Then hear--to hear you use the grammar that you use, and--and the very doctrine that you speak." He said, "You even said so much last night that Satan could not heal." Said, "Shame on you for such a remark."
And I thought, "A dean of a Lutheran college."
E-15 And he said, "Right not far from our college here there's a woman with a familiar spirit. She puts a big apron on, and the people comes in, and she puts her hand--her hands on them. And then she plucks their veins, and get a little hair from the back of her neck, and roll it up, get the blood on there, and walk down to a creek behind her, and throws it over her head like that into the creek. Starts walking out with her hands..."
And said, "The people standing up there, if she's constrained to look back, the disease is on the blood of the person... in her hair." And said, "Then, when they look back, the disease will come back to the person. But if not," said, "the person's to get well." And said, "About twenty percent of those get well. And then you say the devil can't heal."
E-16 Oh, he--he had a good mental approach. But, brother, that's not what we approach--not mental; we approach the Scripture. So I just thought, "Well, twenty-two page letter; didn't even address me as brother; just said, 'Branham.'" So I thought, "Well..."
He said, "And you talking about your years," said, "I was preaching the Gospel before you was born."
Well, I thought, "A man that's preached the Gospel that long should have respects, no matter what he is." See? We should respect him. So I set down and addressed him--my little scratching, the best I could--two pages back, to recognize him. And I--I said, "Brother dear, I sure appreciate the many years that you have spent and all this." I said, "I--I appreciate it, a servant of Christ. And I do appreciate the criticism." Now, a man that can't take criticism, there's something wrong with his experience (You see?), 'cause God sends criticism to us to correct us, to make us see our--our bad points. I've been helped so much by criticism, that's friendly criticism, just not get nasty, and angry, but just--just friendly criticism. So I said, "I appreciate it, sir."
E-17 And then I said, "There's just one thing I would like to express here, as you was speaking of my grammar, of course I'm not--have no education. That's true." But I said, "The thing what surprises me, that a dean of a Lutheran college would base his theology upon an experience, in the stead of the Word of God, when you talked about the witch that could heal."
I said, "Jesus said, 'If Satan can cast out Satan, then his kingdom's divided.' He cannot heal. Now, you can... See, if he can... Jesus said he couldn't heal, and you said he could heal. I'm going to believe Jesus (See, that's right.), because He said let every man's word be wrong and His right. And I said, "I believe Jesus. And surprising to me, that a dean of a Lutheran college would base his theology upon the--an experience, or an emotion, instead of the Word of God." I said, "A dean, or anyone else, any minister should base his theology upon the Word of the Lord."
And I said, "I'm certainly... And what you call to be a soothsayer," I said, "I presume it was the discernment." And I said, "Did you know that the Pharisees and Sadducees once made that remark themselves, when they seen the same thing done by our Lord, called Him Beelzebub?" I said, "Now, perhaps what if I am right? Now, Jesus said when the Holy Ghost is come to do the same, that to speak a word against it would never be forgiven in this world, or the world to come, no matter about your fifty years of being preaching. A word against the Holy Spirit," I said, "I forgive you for that, and I know that God will, for He seen that you didn't understand it." And I wrote him the nicest letter that I could. Later I got a letter inviting me to come up.
E-18 So, [Brother Branham coughs--Ed.] I had a--(pardon me)--I had a Businessmen's breakfast up there, and was speaking for the Full Gospel Businessmen. And Mr. Moore, Brother Jack Moore, many of you brethren are acquainted with him, one fine man, and I... he... This Dr. Aegery came to--to Brother Moore, and asked him if I could--if he'd bring me over to the college.
And I thought, "I'm sure in for it now." So I... Brother Moore is a theologian; so I thought, "Well, I'd better take him along." And so I said, "You set right next to me. And if he speaks some words and grammar that I don't understand, I'll kick you on the leg like that. Then you take from there on."
And he said, "All right."
E-19 So we went over to the college. And when we got there, they had a place about the size of this auditorium here for the--the dinner. And the--it was Norwegian people, and they had their dinner set, and very fine, nice. And the dean set next on one side, and his associate the other.
So, after I finished, he said, "Brother Branham, we want to ask you some questions."
I said, "Let me kinda first have a word." I said, "I--I--I'm might not be able to answer your questions." I said, "I... If I can't, it'd be all right if Brother Moore to help me here." I said, "But I've--I--I may not be good at answering your questions, but I'll do what I can."
And he said, "Here's what it is." Said, "We have heard of Pentecostals years and years." And said, "We went to see them." And said, "What did we find, but kicking over the chairs, and knocking out the windows, and--and everything like that," said, "and all the noise we ever heard in our life..." Said, "What's those people got?"
Said, "The Holy Ghost."
He said, "The Holy Ghost?"
Said, "Yes." I said.
He said, "Have you always been a Pentecostal?"
I said, "Well, I once belonged to the Missionary Baptist Church when I was just a boy, was ordained." But I said, "Immediately after I got ordained," I said, "I--I got the Holy Ghost, so I guess I been Pentecostal."
He said, "You mean to tell me that's Pentecostal, them Pentecostal people, that's the Holy Ghost making them kick over the chairs, and carry on like that? "
I said, "Yes, it's the Holy Ghost." I said, "The thing of it is," I said, "they got so much pressure built up, steam, they blow it out the whistle instead of put it in the engine and make the wheels roll. See? That's--that all." I said--I said, "That's right." I said, "There's so much steam there, they just have to toot it out the whistle. That's all I know. See?" And I said, "They can't hold it no longer."
And he said, "Well..."
I said, "If I could get fundamental teaching in Pentecostal faith, or Pentecostal faith in fundamental teaching... Them people are servants of God, but they really don't realize the position that they hold. That's all."
And he said, "Well, what do you think we Lutheran has got?"
Said, "The Holy Ghost."
Then he stopped, and he said, "Now, I don't know what to ask you."
E-20 I said, "Well, I understand you got about a thousand acres here that you put in corn." I said, "If the students are not able to pay their way through, then they can work their way through the college."
He said, "Right."
So the Lord gave me a little thought, and I said, "Sir, one time there was a man who broke up a great field to plant corn, and he planted his corn in the field. And the next... One morning he went out. And when he looked out upon his field he saw two little blades." Anyone knows that raised corn that's how it comes up. What we call the "sprig corn" down in the South, just comes up like that--two little blades.
And I said, "The man stood on his doorstep, and said, 'Praise the Lord for my crop of corn.'" I said, "Now, did he have a crop of corn?"
He said, "Well, he--he had a start."
And I said, "Well, potentially he had a crop of corn. See? He had it in its infant form." And I said, "That was you Lutherans."
E-21 And I said, "Finally, that corn growed up to a place it had a tassel. And you know what the tassel did? The tassel looked back down at the blades, and said, 'I have no use for you anymore. I'm a tassel.' But it had to use the blade again in order to reproduce itself. Then he brought forth from this tassel back into the--the blade, and brought forth a ear."
I said, "Now, the first was you Lutheran; the second was the Methodist move of God; and the third, the ear, was the Pentecostal group that brought back a restoration of the gifts to the church, of the original grain that went into the ground. It's just restoring again, as Joel says." See? I said, "Now I know we got a lot of fungus on that ear; but yet we've got some grains there too, you know." I said, "We..."
And he said, "Well..."
I said, "That is the original grain." I said, "Now, the Pentecostal church is the advanced Lutheran church. After all, the--if there had been no leaf, there would've been no tassel; and the life that was in the leaf made the tassel. And the life that was in the tassel made the grain. So it's an advanced church of the living God."
E-22 He stopped, pushed back his plate. He said, "Brother Branham, I went west one time. That he... I wrote... I heard a book wrote of about all the spiritual gifts." And said, "I--I went west to find the man." And said, "When I did, he said, 'Oh, I just wrote about them; I didn't have them.' Said, 'I just wrote about them.' Well," said, "I could've done that." And said, "I went around and I noticed all this; and I went to the Pentecostal groups and so forth." And said, "I--I noticed them shouting."
You see, it just happened to be there. The devil put him there at the wrong time, you know, when the people are really rejoicing. And there he's got an opinion, and went out. See?
And he said, "I apologize for the letter that I wrote you." Said, "I built myself up with such a place, that was against it, and that's where I pinned it down, right there; and said you wasn't nothing but a soothsayer." He said, "I ask you to forgive me."
Said, "Why, certainly, sir. I would never hold nothing, and never did--what I told you in the letter."
E-23 He said, "I wanted to hear it from your lips." He said, "Now, Brother Branham, to me and all the students, we're all hungering for the Holy Ghost. What must we do?"
So you know what I told him, don't you? I said, "Turn your backs, your backs this way, and your faces to the wall all the way around. And make a purpose in your heart that you will never leave your knees until God gives you the baptism of the Holy Ghost." And I said, "Now don't think about this, or that, or the other. Just stay there and say, 'God, I want the Holy Ghost.'" I went around and laid hands on them, and forty received the Holy Ghost right then. And now, they're about five hundred of them, strong, going, having signs, miracles, and wonders, and so forth. See?
E-24 Brethren, I believe that we have the thing that the world must have. But we've got to approach it in a way... What if you were a carpenter? I'll take the man on the end here, or Brother Borders over there is a carpenter, I believe. Well, what if he was driving with a hammer like this, and driving nails, and I had an automatic hammer of some sort that I could pour a keg of nails into it, and hold it up like this, and brrrip, and drive them boards up like that a whole lot better than he could with his hammer? Now, if I walked up to him, say, "Aw, boy, you're not even in it. You know nothing about it. Why, you're mashing your fingers. My, you just haven't got a product to begin with," I'm offending him. I'll never sell the hammer. That's right. See? It's my approach with what I have. My product, I know, is better than what he's got. But I've got to remember, I've got to approach him in the right way.
And if I walk up to him, and say, "How do you do, sir? My name is Branham."
"Mine is Borders."
"I see you're a carpenter."
"Yes, yes, sir, I am."
"I really believe you're a real carpenter too."
"Yes."
"I was watching the way you was handle--handling your hammer."
"Oh, yes. Old Betsy has been with me a long time."
I say, "Yeah. That's a good one. Yeah, sure good, too. And you can really handle it. Yeah." Go ahead talk to him a while. I say, "Did you ever hear of the new such-and-such a hammer?"
"No, I don't believe I ever did."
"Well, here it is. You put your nails in here, and let's just tack those boards up down there. Look at the time this does, and what a product I got." Show it to him like that. Say, "Take it. Try it for a few days and see what you think about it. I'll be back." See? If it's the right kind of a product, it'll sell itself. You know what I mean, don't you, brethren? See?
E-25 See, we got the right thing. We got to approach the people with it right. See? That's the thing. See? It's the real genuine thing. This is the Holy Spirit. I believe it with all my heart.
I don't believe that brethren are renegades. I believe they are brethren. I do not believe that the Spirit that does the discernment is any soothsayer. I believe it's the Holy Spirit revealing Himself in His Church, just making the Church come to Its place. And if we could just have some way that we could take the whole Pentecostal move, and just break down our little barriers, and a place to come together, and set in heavenly places in Christ Jesus, to which we are baptized in by one Spirit, oh, I think there would be manifestations that had never been known before. And if we could approach the Methodist, the Baptist, the Pentecostals, could go everywhere to every place, I believe it could be done, brethren.
E-26 I don't want to stand here. I want to read just a word or two from the Bible and talk to you just a moment. But I wanted... I know you got to go, and I have too, and I--I got that breakfast the--Saturday morning; and--and then anticipating to stay for Monday night to another one down here. I don't know just yet. I have to talk to Brother Borders, and so forth. But I want to leave this with you: that I'm here to help you. It's just... We don't have but just to set together a few minutes. I wish we could just stay here until the service started this afternoon, then in the morning come back again. And I listened to what you brethren had to say, and how I appreciate it.
But now, just to let you know my heart. I appreciate you, and I'm going to do all that I can to help you, as my brothers, to, with what little ministry the Lord's given me, and what He's given you, that we're putting it together now to see what we can do for his Kingdom. Let us bow our heads just a moment, before we approach His Word.
E-27 Most gracious God, in the Name of Jesus Christ we come to Thee with humble, contrite spirits, broken up, Lord, knowing that we're ready for the molding, as the prophet went down to the potter's house to be molded. And Father, we desire this morning in our hearts, that You will break us so that we'll be molded into different characters, characters that will represent Jesus Christ. Take my foolish heart, Lord. Take my stammering words and break them to pieces, Lord. Break my own self will out and make a new person in Christ. Grant it, Lord. That's the desire of our hearts. That's why we're here.
And, Lord, while we're speaking, You over this altar, where this little Jewish brother who believes in You, Brother Michaelson, I--I pray for him, Father. I pray that You'll bless him. And we're thankful for the opportunity to be here in this Christian synagogue.
E-28 Bless us together now, as we just wait a few moments on reading the Word. Bless It to our thoughts. Bless our services, Lord. God, You know our hearts. And I just want to be knitted with one heart, and one soul, and one purpose, that is, with my brethren here, that here in this dark, dismal, land of this twentieth century, down here in 1962, near the turn of the century again, the time is up.
And over here on the West Coast, where civilization has traveled from east to west, and we realize that it can't go no further now. We go back east again when we leave this coast. And as civilization has come, we realize the sun travels east to west. And there was a time when the S-o-n came upon the Eastern people, and He showed great light, and signs that He was the Messiah. And He promised...
E-29 The prophet said there would be a day that could not be called day nor night. We've had this dismal, foggy day of two thousand years, almost, of just being able to believe enough light to get around by, and knowing that He was the Son of God, and build us a church, and an organization, and try to hold brothers and sisters together, and cause them to live right... But, Lord, the fog is clearing away, and there's coming a Light on the western people, the same S-o-n with the same signs, the same Gospel, a restoration.
You promised in the last days that there would come forth the message that would restore the faith of the children back to the fathers. O God, let us return to that original day of Pentecost. Let us come back to that great faith that was once delivered to the saints.
E-30 And may the great Bride tree of God, that the palmerworm has eaten down, bring forth in the top of it the fruit that the evening Lights will ripen for the coming of the Son of God. Grant it, Lord. Help us as we pull together for this purpose.
We commit ourselves to You. We are Yours. Do with us, Lord, as You see fit. We commit ourselves this morning in this synagogue into Your hands, Lord. And may your great purpose be achieved in our lives as we give ourselves wholly to You, not as Samson. Samson gave his strength, but he never give his heart. God, may our heart, our strength, our all, our all be given to You. Make it mighty, Lord. Multiply it for the Kingdom of God's sake. We ask it in Jesus' Name. Amen.
E-31 In the 16th Psalm, just for a way of reading, the last verse:
Thou will shew me the path of life: and in thy presence is fulness of joy, at thy right hand there is pleasure forevermore.
And now, you know I wouldn't try to preach. I would just like to talk to you a minute, or I say for instance, about fifteen, twenty minutes.
David here was speaking of life. "Thou will show me the path of life." Did you notice it? "Will You show me? or, Could You show me? I hope You show me; "Thou will show me."
I believe that every one that God has called will hear and will come. Now, I believe that that's what we are facing now in our meetings. We can only sow the seed. Some will fall by the wayside; some will fall one way, and some fall another. But some will fall on good ground. That is right. "Show me the path of life."
E-32 Now, life is the greatest thing that we could achieve. There's nothing no greater than life. If I could go to glory this morning, and we could all go up there, and I could meet Abraham.
"What's the greatest thing there is Abraham?"
He'd say, "Life." There... no matter what anything else is, life is the greatest thing that anyone can achieve--is life. What would you give for life?
I've got a book at home. And I--I believe it was wrote by Brother Nugent, a chaplain from the prisons. And he gives the testimonies in this book of the great people that's died on earth and from the time of Christ down. And he gives the testimony of the wicked great, and the testimony of the spiritual great on the other side of the book. And I was reading there, I believe it was bloody Mary of England, where she said, "If I could... I'd give my kingdom for five minutes more life," the kingdom that she'd put so many to death because--and so forth, and yet, she would give that kingdom for five more minutes of life.
E-33 I still remember the testimony of Paul Rader right out here, when he died there in the tabernacle or where they had the tabernacle, when he said... When he was dying, he called Luke, his brother. They kinda chummed together like Billy Paul, my son, and I.
And as I understand it from the--the Moody school, that they had a quartet in there, singing. And Paul had a sense of humor. They was singing, "Nearer my God to Thee," and he said, "Say, who's dying here, me or you?" And said, "Raise up them shades, and sing me some snappy Gospel songs." And they started singing, "Down at the Cross," something like that, the quartet. And he said, "Where's Luke?"
He was in the next room. They brought him in. He took a hold of Luke's hand. He said, "Luke, think of it. In five minutes from now, I'll be standing in the Presence of Jesus Christ, clothed in His righteousness." Let me go like that.
E-34 Dwight Moody, you know what his testimony was, when he raised up, and said, "This is death?" Said, "This is my coronation day." That's the way I'd like to go.
I held the hand of my precious mother just recently, going. I held the hand of my wife when she went. I've watched them when they come to the end of the road. Life is the greatest thing there is. And those who have no hope after this is over, it's a terrible thing. We walk down the paths of life.
So many people say, "What is life? Where can find it?" Why, it's just all around us. God has made it so much...
E-35 Even like in Job, we find out in the--the, in Job he asked about it. All the--all down through life we hear it, asking about it.
Reminds me of a little boy that lived in Jeffersonville, where I live. One day, they said he was--went to his mother, and he said, "Mother? God, this God that you talk about, He's such a great person. Could anybody see Him?"
She said, "Ask the pastor."
So, went to the pastor and asked him, and he said... No, Sunday school teacher. And the Sunday school teacher said, "You'd better ask the pastor." She didn't know.
So went to the pastor. He said, "No, no, son." He said, "No man can see God and live." Said, "You don't see God." Well, it kinda disappointed the little fellow.
E-36 And there was an old fisherman. And he was up on the river, one day, with this old fisherman, fishing, and there come up a storm. As many of you, I guess, are from the east and know how the... washes off the leaves. And he was coming down the river. And the little boy was setting in the back of the boat. And the sun was setting to the west, and a rainbow come across the river like that. And the old fisherman, oaring... And the waters had quietened from the storm, and everything was fresh, and the smell of the blossoms. And as he paddled, over his gray beard big silver tears begin to flow down his beard, as he looked.
And the little boy looked around to see what he was looking at. He looked at the old fisherman. And he run up from the stern of the boat, up to the center of the boat, and he set down by the old fisherman's knees, and he said, "Sir, I want to ask you something. My mother's not able to answer me, my Sunday school teacher, nor my pastor." Said, "Is... God, being so great, could any man see Him?"
And the old fisherman pulled the oars into his lap, put the little boy's head over against his shoulder, said, "God bless your little heart, honey. All I've seen for the past forty years has been God." See? He was just... You have to have God in here to see Him out there (See?), God on the inside looking through your eyes.
E-37 I'm looking across the street to a tree. I'm thinking now, when I come through the Mohave desert, or the desert coming down here, everything seemed to be so dead. And just as I got there close to the Colorado River, there was one little green bush. It was so conspicuous. I thought, "Where is it getting its life from?" See, it had life. It was a living. God is in life. He's... Everything that's alive has God in it.
Job said one day, "If a tree dies, it'll live again. But man layeth down; he giveth up the ghost, he--and where is he? His sons come to mourn and pay him honor, but he perceive it not. Oh, that Thou would hide me in the grave, and keep me in the secret place till Thy wrath be passed."
And he--he seen; he noticed God in His nature, in life: how a little flower comes up, and stands there. And after while... It's pretty, and there's some young ones in the bed of the--of the flowers, and some middle-aged, and some old ones. But when the frost comes and strikes them, it kills them all. And the little flower drops its little petals off. And out of that flower bud, there's a little black seed, little, teeny, fellow falls out.
And as strange as it seems... But yet, God has a funeral procession for that flower. Did you know that? The fall rains come, and it cries great big tears down of water. And He buries that little seed down in the ground. Along comes the winter freeze, and freeze it, bursts; the pulp runs out of it. Every natural thing that you could look at is gone.
E-38 A scientist could take a handful of that dirt, and take it down to the laboratory, and examine it back and forth. And you cannot find that germ of life. It's not there. The--the potash, and calcium, and petroleum, and moisture, everything that's in it has returned back into the dust. But somewhere hid in there is a germ of life. And just as sure as the sun rises again in the springtime, it'll live again. God has provided a way for it.
You take and put concrete down through your yard in the wintertime, lay stones. Where is your greatest grass bed? Is right around the edge of your walk. Why? It's those seeds that was covered up. And when that sun begins to shine upon that botany life, that little seed of life will wind its way around all that concrete, over every rock, down under every stick, and come around till it sticks its little head up outside, and praises the God of life. You just can't hide life. That's what we're here for, brethren, to bring life.
E-39 Not long ago I was setting, eating dinner with an old Methodist minister, gracious old saint of God. He had the Holy Spirit in his life. And we were listening to the Agricultural Hour come on from Louisville. And the 4H club had had a machine that they could perfect a grain of corn so perfect, that it would make just as good a corn bread as the one that was growed out of the field--same kind of corn flakes. And actually, you could cut them open, put them in a laboratory, and its heart was in the right place, the right amount of moisture, and potash, and all that's in the corn. You could not separate them. Once mixing them together, you could not tell one from the other, it was so perfect.
He said, "And the only way that you can tell which is which is bury them. The one that the machine made rots, and that's all of it. But the one that God growed, its got a life in there that'll rise up again."
E-40 A man might look like a Christian, impersonate a Christian, or walk like a Christian, or so forth. But unless that germ of life is there, he cannot rise again.
Jesus said, "I come that they might have Life," Zoe, God's own life in them. And there's... Everything that had a beginning has an end. It's those things which had not a beginning that has no end. There's only one thing that never had a beginning; that was God. And we become His children, part of Him, then Zoe, God's own Life, Eternal Life, is imparted to us. And that's the only way that we can live. And that's the only way that our lost friends out here, even church members, can ever live again, is because Zoe has been imparted to them, and we become a part.
E-41 Did you notice on the day of Pentecost, how that His great Pillar of Fire which we all know was the Messenger of the covenant, which was Jesus Christ, that... Moses esteemed the reproach of Christ greater riches than the treasures of Egypt, for he forsook Egypt, following that great Messenger, this Light.
On the day of Pentecost, when this great Light came in there, God divided Himself. Tongues of fire set upon each of them, and they were all filled with the Holy Ghost, and begin to speak with other tongues, as the Spirit gave them utterance, God separating Himself from one Being to being in His Church, dividing His Life with His people. That's the message we must get to the people. They'll perish without it. They have to.
E-42 My own mother just passed away recently. When I stood by her side, and she said, "Billy..." All of our children was--her children was standing there, what was living: Two of us was gone out of ten. And the girl... She looked at me, and she said... First she looked at Delores. She said, "My last, and my first." And mother was a gracious Christian, and I'd led her to Christ and baptized her many years ago.
And she said, "Delores, you've been good to me. You've helped me. You have--you have done many a washing for me when I've gotten old and can't wash. You've come down to clean up my house. You'd do these things." She said, "I love you, honey."
And Delores, a young Christian, standing there choking, looking down, and she said, "Mother, it was so little."
She said, "Billy, you seen that I didn't go hungry."
And I said, "Mama, how many times have you walked away from the table so I could have something to eat, when we were--had nothing to eat?" And I said, "It was just a duty, mother."
And she said, "Then you've kind of been a spiritual guide to me, Billy. You baptized me. You've told me the way of life."
Said, "Mama, you know our background is Catholic." And I said, "Then I--I went to the church, but they said, 'This is the church,' and it was contrary to the Word. I went from church to church, and I found out it was so contrary. So I stayed with the Word, Mother." And I said, "I've tried to tell you what was right and lead you to Christ." And the dear old saint went away to meet God. And then I committed her soul back to God.
E-43 Delores called me, and she said, "Billy, I--I just can't get over it." She said, "Mother..."
Said, "Delores, look out across the road from where you live. Isn't there a large oak tree standing there?"
She said, "Yes." This was just a few days before Mother died. And she said, "Yes."
I said, "It's coming fall now." I said, "About a month ago those leaves were real pretty and green."
"Yes," she said, "Bill."
Said, "When was... What does it look like now?"
And she said, "Well, they're yellow, and brown, and green, red."
And I said, "Delores, what makes them turn yellow, brown, green, and red?"
She said, "They are dying."
I said, "When was the tree its prettiest?"
She said, "Now."
Said, "The Bible said, 'Precious in the sight of the Lord is the death of his saints.'" See? That's when the time comes. I said, "The life is going back. Life is a tree. We are all hanging on a Tree of Life. That is right."
E-44 Mr. Wood, who's a book salesman in the meeting, he was a Jehovah Witness. And he was--had a boy, that's with him also; his leg drawed up like this with polio. And he'd been in Louisville in one of the meetings, and he noticed that discernment. And he said, "Now, that seems right to me."
And so he went to Houston, Texas, when I was there with Brother Kidson and them, when the picture of the Angel of the Lord was taken. And, well, it's been taken in several times, and just recently taken again. It was taken in Germany, and many times.
E-45 So and--and Brother Wood had brought his boy, and was up at one of the meetings. And they were setting way back, oh, almost a half a city block, or farther away. One night standing on the platform, never heard of him in my life, just standing there looking around. I noticed a vision in front of me, and I said, "There's a man. He's setting way back in the back, him and his wife. And they're from the state of Kentucky, way down to a place called LaGrange, Kentucky. His name is Wood. He is a carpenter. He's got a boy that has a polio damage that's pulled his leg up. 'THUS SAITH THE LORD, the boy's healed,'" and just started on like that. And his wife was a Methodist, so--or I believe the Church of God, Anderson Church of God. So...
Said, "Did you hear that, Ruby?" And so, he said, "David, stand up." His leg was just as perfect as the other. He's in the meeting. And then that Jehovah Witness gave hisself to Christ.
E-46 And then, from that come his brother down to... Oh, they, you know how they--the Jehovah Witness feel. They come down to turn his brother out from their fellowship. He said, "You listening to such a thing as that?" Said, "These false things going around like that? You've been...?" His father's a reader in the Jehovah Witness. He said, "You know better than such a thing as that." He said, "If I ever see that man, I'll give him a piece of my mind." Said, "I know teaching my daddy's give me."
Said, "That's him mowing grass out there."
And I come in with an old flop-down hat, you know, and set down and talked to him. He said, "Well," he said, "I'll tell you, Mr. Branham," he said, "we were raised Jehovah Witness."
I said, "That's very fine." I said, "I'd rather be a Russellite than no light at all," and just went on like that, not disregarding anything that he--he had said, and talked to him the best that I could. And I said, "I see that you are a married man, and you have two children." And I said, "But you've separated from your wife."
E-47 And he looked over to Banks. That's Mr. David--David Wood's father, the one that's here in the meeting. He looked over... He thought maybe Mr. Wood had told me that, and I caught his thought right quick. See?
So I said, "You thought that Brother Banks had told me that. He did not. He's told me nothing about his family." But I said, "Maybe you think if Banks told me this... Night before last you was with an auburn-haired woman. You were in the room with her when her lover come up to the door, and knocked at the door. And she went to the door, and wouldn't let you come, and you looked through the window. It was a good thing. He'd shot your brains out." I said, "The man's standing there with a dark suit on, a red tie."
Oh, he liked to fell over on the floor. He said, "That's the truth. That's the truth." And there I baptized him. And a few days later from that, here come his daddy down. Here come his--his sister down. She was going to come down straighten both the boys out. Baptized her the same day she come, by the same thing. Down come his daddy, and he was going to straighten us all out. So he wanted to take us.
E-48 Said... He was a fisherman. I said, "Now, Banks, let's take him a-fishing." So we started across the river. It'd rained all night. You know how it is in the east. Them rivers get up, and things. We was going down to Wolf Creek Dam. And on the road over... He never said nothing about religion yet, very stern old man. And he said... And smart as he could be. So he crossed the river.
I said, "Well..." I saw a vision come before me there as I was setting. Banks was driving; I watched the vision. I said, "Now, every stream we cross..."
He'd just said; that night he'd said, "If could ever see anything like that happen, I'd believe it."
And so that morning... The Lord's grace, and said, "Every stream we cross will be muddy. When we get to the Wolf Creek Dam... The rain went above the dam and that--or below the dam, rather, and it won't be muddy, and we'll fish today. We'll catch nothing today until evening. And then Mr. Wood here, Banks Wood, you're going to catch one small catfish. I'm going to catch about twenty pounds, and some of them will weigh as much as ten pounds apiece. You'll fish with the same bait in the same place; you won't catch anything. We'll fish to about eleven o'clock at night. The fish will quit biting. We'll go in and--and eat our supper at eleven o'clock at night, stay all night. And the next morning, we'll go out, and I'm going to catch a large fish that has scales on him, and that'll be the last thing that's caught. We won't... We will fish the rest of the day, and catch nothing."
And the old man looked around, kind of like that. We went down; and everything happened just perfectly to the dot, the way it did. And when I come out on the banks that evening he said, "Here's water. What does hinder me from being baptized?" And there's the whole group of them. Oh, it's a glorious thing to know that we're hanging on the tree.
E-49 Now, there was... Mr. Wood and I was squirrel hunting. As you know, I'm--I like to hunt. And so we were squirrel hunting together down in Kentucky, about two years ago now. I' d come in on my vacation that fall. And I've hunted in Africa, India, and all over the world nearly, but I--just give me a foggy morning in August, or sometime up in--with a twenty-two rifle.
And so then, I just love to hunt squirrels. And we were down in Kentucky on a two weeks' stay, and it got real hot. Now, you--you Californians may not know what I'm speaking about, when the leaves and everything's so hot... And the--and you step on there, and them little gray squirrels...
And we only shoot the eye only, at fifty yards. If he's forty yards, we back off to the fifty yards, and shoot at the eye. If they don't... If it strikes below his eye, or above his eye, I'm going to change the rifle. There's something wrong. And so we stay right with it. That's the way... I've tried to train myself to that, to shoot exactly to the spot.
E-50 And so, then, well up there camping, and it got so awful hot. And them little gray squirrels. You talk about Houdini a being an escape artist; he's a minor to one of them. Just strike a little brush, and he's gone.
You all know Brother G. H. Brown. Just ask him about it one time. We've hunted together. So then... And I tease him about that old automatic shotgun his wife bought him, you know, about twenty years ago, so--shooting squirrels with a shotgun.
E-51 So then, we were hunting, and there was... Brother Wood said, "You know, Brother Branham," he said, "over here at a certain place there's some hollows." I don't think you have them in California. It's down, down way down where the creeks run down through and makes it damp. Up on the flat ground, you touch that brush, and they're gone. You can't get on them, for... They go two or three hundred yards away. They're gone that quick.
So then, we said, "We'll go over here, and see if he will let us hunt. He has about five hundred acres."
And I said, "Well, that'd be fine."
So we went down--not nice roads like you have here but through hog paths, and everything else, through brush, over hollows, till we got in there. He said, "Now, there's just one defect about this." Said, "This old man," said, "he's an infidel. And, oh, he's rough."
I said, "Oh, I--I'll just let you do the talking." So I set in the little truck, and we drove up to a white--nice white house, way back down at the foot of a big hill, and--and a big weed field and a corn patch on this side. We drove up. There was two old men setting out there, very Kentucky. And Kentucky has its own way of living, you know.
E-52 Brother David, back there, the Greek brother said, "Brother Branham, I listened to your tape." Said, "I..." This is kind of awful to say this after breakfast. He said, "You mentioned a hair in the biscuit." Said, "I've looked. I can't find what that is."
And I said, "That's just Kentucky (You see?), hair in the biscuit." I said, "Don't try to find that in the dictionary 'cause it won't be there." I said, "In Kentucky..."
E-53 So we got back there in that sassafras hollow, you know, and the big old hats hanging down. We stopped, and Brother Wood got out, went around. Was two old men setting there, and he walked up to one them. And he called him, said, "How do you do?"
And he said, "How do you do, sir?" And he said, "I am... My name is Wood. I'm Banks Wood." He said, "I wonder... We've been hunting over here on Dutton..." They name their places by the creeks. Said, "We've been hunting over on Dutton, and we wondered if we could hunt on your place."
He said, "What Wood are you?"
He said, "I'm Jim Wood's boy."
Said, "Anything them..." That was one bunch of Jehovah Witness that was genuine people. He said, "Anything that Jim Wood, any of his people, is welcome to anything I got on this place." He said, "Old man Jim, is he still living?"
He said, "Yes. He's out in Indiana now," and said, "I'm living out there too." He said, "And I come down squirrel hunting each fall."
E-54 Well he said, "Help yourself. I got five hundred acres, and plenty of hollows and things. Just help yourself."
He said, "Well, thank you, very much." He said, "I brought my pastor along." He said, "You wouldn't mind him hunting too?"
He said, "Wood, do you mean to tell me you've got so low down till you have to carry a preacher with you wherever you go?" And he said...
So I thought it was about time for me to get out of the car. So I gets out of the car, you know, and walks over there, and I said, "How do you do?"
He said, "Howdy." And he said... Before they could introduce me, he butted right in. He said, "Well, I ain't got much use for you guys."
I said, "Well, I admire your honesty."
And--and he said, "The reason it is, is this one thing." He said, "The first place, you don't look like a preacher." Squirrel blood and whiskers, and hadn't had a bath for two weeks, I... Hmm. So I said, "Well, I guess that's right too."
E-55 And he said, "The thing that I got against you fellows; you are barking up a tree that there's nothing in."
Now, I don't know whether you know what that is. That's another "Kentucky," David. Don't try to find that in the dictionary. When a coon dog is a liar, he will run to a tree. And a coon's got a trick: He will run, jump up on a tree, and then jump off. You see? And if a dog ain't well trained, he will run to this tree where he seen the coon, smell where he tracked around the tree, and stand there and bark. And there's nothing in the tree. So they usually shoot that dog.
So he said, "You guys... That's what you need, a good load of buckshot," he said. "because you're barking up a tree that there's nothing there." You know what I mean, preaching. He said, "I'm considered an infidel."
I said, "Well, every man to his own opinion. But to me, that's nothing to brag about."
E-56 He--he said... Well, said... "Well," he said, "the thing of it is," said, "you're--you're talking about something there--that there isn't such a thing."
Said, "Yes, sir." I said, "Of course, that's to opinion."
And he said, "Well," he said, "you guys talking about a God, and there is no such a thing." And he said, "If there was one I could see Him." And said, "I've lived all these years. I'm seventy something years old," and said, "I ain't seen nothing of Him yet." And he said, "There's just no such a thing, and you guys are barking up the wrong tree. And you're taking the people's money for your livelihood, and things like that, and you're nothing but a bunch of cheaters."
I thought, "Oh, my." I said, "Yes, sir. 'Course that's opinion." I thought, "O God, if You don't help me..." So I--I said, "Yes, sir. That's--that's 'course, opinion." I said.
E-57 And you know, Mama, my old southern Mama, always give me good advice, and she give me an expression one time. She said, "Give a cow enough rope, and she'll hang herself." You see? So I thought that was a good one for him: just let him go ahead and bark awhile, and we'll see what tree he's up. You see? So then, I let him go ahead and talk, and found something. And something come to my mind.
And there was an apple tree there they was setting under. And along in the fall of the year the apples was (about the last week in August), the apples was dropping off, and the yellow jackets was eating them. You know what yellow jackets is? All right. Well, what part of Kentucky you from? See? And so then I said to him, I said, "Do you mind if I have one of them apples?"
He said, "Help yourself. The yellow jackets are eating them."
E-58 I reached over and got it, and rubbed it on these old bloody pants, you know, and bit off; I said, "My, it's a good apple."
Said, "Yeah, it's a dandy."
I said, "Looks like she bears pretty heavy. "Yes, sir." Said, "I get so many bushels every year."
Said, "How old is the tree?" changing the subject on him, you know.
And he said, "Oh," he said, "You see where that old chimney stands up yonder?" Said, "I was born up there." Said, "Mammy and pappy lived there," and said, "and fire burned it down. We built this new home down here." And said, "Then I was raised up here." And said, "When pappy and mammy died, I--I just stayed with the home." And said, "And when we moved down here, I put that tree in there forty, fifty years ago, or something." And said, "It's been there ever since."
I said, "That's good." I said, "My, that's wonderful."
He said, "Yes, sir."
E-59 He said, "Back to being a preacher." Said, "I want to ask you something."
I said, "Yes, sir. What is it?"
He said, "You guys, if you could produce anything, why, it would be different." He said, "Now, I heard a preacher one time, or heard of him."
Said, "Old Sister (somebody) up here on the hill," said, "she was dying with cancer." And said, "There was a preacher come over here to Acton, Kentucky (right, it was about thirty miles from there. And Woods looked over at me, and I shook my head.)," he said, "over at the Methodist campground." He said, "This preacher was from out in Indiana." And he said, "And he come over there, and said they said there was about twenty-five hundred people gathered out there that night." And that's away back in the hills, you know. They come on horseback and everything to get there.
E-60 And said, "He was there for three nights." And said, "On the second night," said, "this old lady's sister lives up at a place called Campbellsville. And while this preacher was preaching, he looked back in the audience, way back where this woman was and called her name, and said, 'Tonight, before you left home, you looked into a dresser drawer on the left hand side. You picked up a little handkerchief with a blue figure in the corner of it. You've got it in your pocketbook, and you've got a sister by the name of So-and-so, that's dying with cancer of the stomach. Go take that handkerchief, and lay it on the woman, and she'll be made well.'
"Well," said, "about midnight that night we thought they had the Salvation Army up there on top of the hill." He said, "I never heard such a roar in my life, and they were screaming," And if any of you know, that was Brother Ben, and them, up there putting that handkerchief on the woman. And said, "We thought maybe the old lady died. And the next morning," said, "we went up there to see when they make arrangements for the funeral," and said, "She was sitting there at the table, her and her husband, eating fried apple pies and drinking coffee."
E-61 You know what a fried apple pie is, a half-moon turnover? I'm sure I'm at home. So them... You know, I--I like that with molasses on it. See? And I don't like to sprinkle them. I--I baptize, you know. I really pour it on them. I like plenty of molasses on my pie. So I--I just love them things.
And so then, she was eating this fried apple pie. And said, "The day before there, she was in such a fix, till we couldn't even... They could no more put her on the bed pan; that they had to just use a draw sheet." And said, "Me and my wife went up there and changed her bed twice a day." And said, "The doctor give her up about six weeks before that, and just give her enough phenobarbital to last her until she was gone. The cancer... They opened her up and just covered her over, so..." Said, "There's no need of fooling with her anymore." And said, "And you know, she was setting there eating, and jumped up, and run shook hands with us." And said...
I said, "You don't say so."
Said, "Yeah." Said "Now..." And said, "If you don't believe it," said, "you go right up there and see. She'll tell you herself." See, he was preaching back to me then. Let him testify awhile.
E-62 I said, "Oh, you don't believe that, do you?"
He said, "Sure." Said, "If you don't believe it, you go right up there on the hill and find out. I'll take you up there."
I said, "Uh-huh." Said, "No." I said, "I'll take your word for it." See? I said, "I take your word for it." I said, "Say, who was that guy?"
"I don't know." Said, "He's from out in Indiana, and they said he's going to come down here again." Said, I'm going to him when he comes." Said, "I'm going to walk up to him and say, 'I want to tell you something, preacher. Tell me how in the world that you knew that, when you was never in this country before.'" (I hadn't been. See?) Said, "How would you ever know that?"
I said, "Yes, sir. Well, I sure hope you meet him." I said, "I hope he helps you."
And he said, "Well, I'm going." He was chewing tobacco, you know, and he spit down like that, and leaves...
E-63 And I said, "And you mean to tell me now... Back to this tree." I said, "I'm amazed at that." And I said, "You know, we haven't even had a cool night, no frost nor nothing." And I said, "Those leaves are dropping off of that tree on the ground. And that's why we come over here, as out of them flat woods, where the leaves are dropping down, drying, and to get in these hollows here, where they fall in the water and get wet." I said, "And you... what in the world is them leaves dropping off that tree for?"
"Well," he said, "the life left them."
I said, "The what?"
He said, "The life left them."
"Left the leaf? "
"Yeah." He said, "That's what makes it drop off."
I said, "Well, we haven't had any frost or any sign of any cold weather."
He said, "Well, it just--it leaves them."
And I said, "Well, what happens to the life?"
He said, "It goes down to the root of the tree."
I said, "What do you mean?"
Said, "Well, the winter would freeze it, and it would kill that germ of life in the tree."
And I said, "Then it goes down to the--to the root of the tree to hide there, until when?"
He said, "Till springtime."
"And it brings you up another mess of apples, and a bunch of leaves?"
"Yes, sir."
E-64 "Huh," I said, "that's strange." I said, "I--I'd like to ask you something."
He said, "Yes, sir."
I said, "What intelligence tells that tree, that life in that tree, that wintertime's a-coming? 'And if you don't get out of these limbs and get down here, and covered with these roots, that you'll die.' And that life obeys that intelligence, and goes down into the root of the tree, and stays down there until the wintertime's past, and then brings up a leaf again?" I said, "What intelligence does that, sir?"
And he said, "Oh, it's a nature."
I said, "What is nature?"
He said, "Well, it just actually does that." He seen my point (See?), and he's trying to hide from it. He said, "Well," he said, "You see, it..."
E-65 I said, "Well, I tell you what. Let's take a bucket of water, and set it out here on that oak post. And now, in the middle of August, it'll run down to the bottom of the post, and stay there till spring, and come back and fill the bucket up again. Will it do that?"
He said, "No, no."
And I said, "Well, tell me what intelligence? It's got to be an intelligence now, because the tree has no intelligence. It has to be an intelligence to make that life go from the tree up here in the branches down to the roots, and an intelligence to tell it it's time to come back up again."
He said, "I just hadn't thought of that."
And I said, "Now, you think on that a long time. And when you find out what intelligence that tells that sap in the tree, that life, to go down in the roots and hide or it will die; then I'll tell you the intelligence that told me who that woman was and what to do to save her life."
He said, "You're not the preacher?"
I said, "I am."
E-66 There. Show me... "Thou will show me the path to life," though it be so simple. And there on his knees, with his hat off, I led him to Christ. "Show me Thy path of life" to an ignorant farmer, that probably couldn't write his own name. But God has a way to take a path of life, to lead him to that. And, brethren, we are hanging on the Tree of Life. And some day this old leaf is going to drop off.
But there will come a resurrection someday. A great millennium lays ahead of us, a great resurrection. We'll come back again someday, because we have Eternal Life. We understand it from the way of a word. If we had time, you know, how it is. We could approach it by many ways. People... Sometime you have to use different methods to get to a person.
E-67 Last year I went down; I thought, "I'll go hunt on the old man's place again." I drove up to the place, and weeds was growed up all around it. I seen an elderly lady setting on the porch, peeling apples off of the same tree. I walked up. I said, "How do you do?"
She said, "How do you do, sir?"
And I said... I'd seen big posted signs all around 'fore I got in there. And I said, "I wonder if it would be possible that I could hunt squirrel."
She said, "Sir, when my husband was living, he was very odd. He posted the grounds." And said, "I have some boys from--lives up in Kentucky, up in Louisville, Kentucky. Said, "And they come down to hunt."
I said, "I understood that. He told me that. Could I see him?"
She said, "He's gone on."
I said, "You don't mean so."
"Yes."
I said, "Well, he told me when he was living that could hunt."
She said, "Who are you?"
I said, "I'm Brother Branham."
She dropped her pan. She grabbed me by the hand. She said, "Brother Branham, he's in glory now." She said, "He lived a staunch Christian life from the hour."
I said, "And you're peeling apples from that same tree." I said, "The apples come back again, didn't they?" I said, "So will he some time in the great resurrection."
E-68 And brother, sister, we can't afford to let people that we love, and who Christ died for, get away from this life, to die without Life Eternal. Let's do everything we can to get them into that place where that they can rise again in the resurrection. "Thou will show me the path of Life."
You brethren are able to do it to your congregations, because many of you are studied ministers and theologians. I--I don't have that ability. But my little... I have no ability, but a little gift that was given me, like to pull myself into a certain gear, that where the people, what they're thinking, what they're doing, and what should be done, that's a little way of my ministry. It's just one of the little paths that God lets me use to bring His children over to that side.
And I'm joining mine with yours, now. And let's show the people the path of life that they might find the way of the Lord.
And He said here, "For there's joy in the Presence of God." There's joy, as we walk down this path, looking from side to side, the resurrection of the trees, the leaves, everything, speaks of God. So let's us be as God's creatures, speaking of God in everything that we do or--or say. Let it shine forth to His glory. God bless you. Let us bow our heads just a moment now.
E-69 Lord Jesus, the great Shepherd of the flock, I'm so glad, Lord, that You showed me the path of life. And I'm so glad to be walking down this grand old highway. I'm so thankful to have my arms join with these brothers today, as we're standing by the side of the highway, screaming with our voices in all the talents that You've give us to that dying mass of humanity out there to which You died for. Lord, help us, will You please?
May each one of our lives be a tree, or something that will bring such conviction to the sinner and the unbeliever, that people, they might see the way of the Lord and enter into the joys of the Lord. Grant it, Father. Bless us in our feeble efforts together. We thank You for this wonderful time of fellowship, this grand breakfast. And, Father, we feel that we have just... Our souls and our bodies are fed by the goodness of God.
Be with us, now, as we go further to go into more meeting, and be with us tonight, and may something be done that'll cause sinners to come quickly to the altar to be saved. May the sick be healed. And those without the Holy Spirit, may they be baptized into the body of Christ. Grant it, Lord. We commit ourselves to You. We take our prayers, our faith, and we place them together, lay them upon Your altar. And we send it to You, Lord. In the Name of Jesus Christ, receive us. Amen.
E-70 God bless you, my brethren. And I guess now, one of the brethren will come for dismissing the church, or the--the congregation, formally, as it should be.
And while they're making up who's coming, I want to say: I thank you for your fine attendance, and I'm sorry I've kept you here till right at noontime, almost five minutes after eleven by my watch here. And I could just set and talk to you about great things I've seen happen, the Lord doing, over in the mission fields, and things of great, great things. Don't never be afraid. Just remember: God promised; God's got to keep His promise. He's just got to keep His promise. God bless you now. And Brother Borders.