William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

Daniel Chiron

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2. Conversion et appel au ministère



 

"Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère" [Luc 1:15].

 

Accident de chasse (1923)

[Un jour, à l'âge de quatorze ans, William Branham chassait avec un garçon du nom de Jim Pooles, un ami depuis l'enfance. Ce garçon a fait partir accidentellement un coup de fusil à bout portant dans les jambes de William Branham et ce dernier a été transporté dans un état grave à l'hôpital. Un drap de caoutchouc a été glissé sous lui et il devait être opéré le lendemain matin. Les docteurs ont nettoyé la plaie et taillé aux ciseaux dans la chair déchiquetée. Pendant l'intervention, William Branham devait s'agripper à un assistant et, quand tout a été terminé, il a fallu l'arracher de force aux poignets de cet homme.

Un examen avait révélé que le coup était passé très près de l'artère, de chaque côté, et une simple égratignure pouvait déclencher l'hémorragie. Effectivement, au cours de la nuit, le sang s'est mis à couler abondamment, et il a pensé que la fin était venue pour lui...

Il a appelé l'infirmière qui l'a épongé simplement avec des linges, parce qu'on ne pouvait rien faire d'autre. Et le matin suivant, dans cet état de faiblesse (on ne faisait pas de transfusion sanguine en ce temps-là), il a été opéré.

Alors que l'effet de l'éther cessait et qu'il revenait doucement à lui, il s'est réveillé deux ou trois fois de suite, puis il a eu une vision et il s'est senti sombrer dans une éternité sans fin.]

 

"Premièrement, j'ai traversé comme des nuages et ensuite, des ténèbres, et je suis descendu toujours plus bas, plus bas, plus bas. Et tout à coup, je suis entré dans les régions des perdus. Et là, j'ai crié et j'ai regardé, et il n'y avait pas de fond à cela. Dans ce lieu, je ne pourrais jamais cesser de tomber pendant l'éternité. Il me semblait que j'allais tomber, sans qu'il y ait d'arrêt possible.

Je n'étais qu'un enfant, j'ai appelé mon papa ; et mon papa n'était pas là. J'ai appelé ma maman : "Que quelqu'un me retienne !"... et il n'y avait pas de maman là. Je ne faisais que descendre. Et ensuite, j'ai crié à Dieu ; et il n'y avait point de Dieu là. Il n'y avait rien là !

Ensuite j'ai entendu le son le plus lugubre que j'aie jamais entendu, c'était une sensation horrible et même un feu authentique serait un plaisir à côté de cela.

Or ces visions n'ont jamais été fausses et ce fut l'une des impressions les plus horribles que j'ai jamais ressenties. J'ai entendu un bruit comme celui d'un lieu hanté, et à ce moment-là j'ai vu venir des femmes. On pouvait seulement voir leur visage, elles avaient les yeux maquillés qui se prolongeaient par un long trait comme sur les femmes d'aujourd'hui... Cela faisait de grands yeux, de grands cils ressortant comme cela, dessinés comme ceux d'un chat, se prolongeant comme ceci, et du vert, comme si c'était pourri, et elles faisaient : "Hun, hun, hun"... J'étais nouveau venu, et je ressentais tout ce que cela avait d'horrible et d'impie.

J'ai crié : "O Dieu, sois miséricordieux envers moi, sois miséricordieux, ô Dieu ! Où es-tu ? Si seulement tu me laisses vivre et repartir, je te promets d'être un bon garçon". C'était la seule chose que je pouvais dire. Et ainsi, Dieu le sait, au jour du jugement, il me jugera pour cette déclaration.

Quand j'ai reçu ce coup de fusil, j'avais dit des mensonges, j'avais fait presque tout ce qui peut être fait. Et j'ai dit : "O Dieu, sois miséricordieux envers moi. Tu sais que je n'ai jamais commis adultère". C'était la seule chose que je pouvais dire à Dieu. Mais je n'avais jamais accepté son pardon et toutes ces choses.

Quelques instants plus tard, je suis revenu à la vie naturelle. Cette chose m'avait profondément troublé. Et j'ai su qu'il y avait quelque part la région des damnés.

Environ sept mois plus tard, j'ai dû revenir pour que l'on extraie de mes jambes de la bourre de fusil de chasse et des parcelles d'habits sales et graisseux que le docteur n'avait pas enlevées. J'avais un empoisonnement du sang ; les deux jambes étaient enflées, leur volume avait doublé, et ils voulaient m'amputer les deux jambes à hauteur de la hanche. Oh ! je ne pouvais pas supporter cette idée... Finalement, le Dr. Reeder et le Dr. Pearl de Louisville ont opéré ici au Clark County Memorial Hospital... Et cette fois-là, quand je suis revenu à moi, j'ai pensé que je me trouvais dans l'Ouest. J'ai eu une autre vision : il y avait une grande croix dorée dans les cieux, et la Gloire de Dieu se déversait de cette croix. J'étais debout, les mains étendues comme ceci et cette Gloire tombait dans ma poitrine. Et la vision m'a quitté."

[En 1963, alors qu'il accompagnait son épouse dans un grand magasin de Tucson, Arizona, il se sentait navré par la tenue des femmes qu'il croisait. Et soudain, alors qu'il croisait un groupe de femmes, il les reconnut comme étant celles qu'il avait rencontrées dans sa vision de l'enfer quarante ans auparavant. L'impression fut si pénible qu'il dut s'appuyer sur le bras de son épouse pour sortir du magasin.]

["Footprints" p. 107 à 112, d'après "Souls That Are Imprisoned Now", 10 novembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]

 

Départ pour l'Ouest (1927)

[A l'âge de 19 ans, il décida de partir pour l'Ouest, afin de travailler dans un ranch. Un matin de septembre 1927, il informa sa mère qu'il partait camper à Tunnel Mill, localité située à environ quatorze miles au nord de Jeffersonville. Il craignait d'être retenu par elle, et ne lui donna de ses nouvelles que lorsqu'il se trouva bien loin, à Phœnix, dans l'Arizona.]

"Je me rappelle que lorsque j'étais un jeune homme d'environ dix-huit ans, je fuyais le Seigneur. Je suis parti dans l'Ouest. Mon père faisait du cheval, et je voulais partir dresser les chevaux. C'était quelque chose d'enraciné dans mon cœur.

Je suis allé voir un prédicateur baptiste qui m'a dit : "Levez-vous simplement et dites : Jésus est le Fils de Dieu, et nous inscrirons votre nom sur le registre". Cela ne m'avait pas satisfait.

Je suis allé voir un Adventiste du Septième Jour ; il m'a dit : "Billy, venez et acceptez le sabbat du Seigneur". Et j'ai pensé : "Oh ! ce n'est pas encore çà". Et je suis parti pour l'Ouest.

Je suis arrivé un soir à l'époque du rassemblement du bétail. Vous savez, on retire la selle et le sac de camp, on pose le tout par terre, et on utilise la selle comme oreiller. Cette nuit-là je me suis couché sous un pin. Je faisais la garde de jour, et l'équipe de nuit était partie ramener le bétail. Il y avait là Slim, un Texan, qui avait une guitare ; il jouait : "Gloire à Son Nom". Un autre l'accompagnait au moyen d'un peigne et d'un morceau de papier, et il soufflait là-dedans. Puis ils se sont mis à chanter : "A genoux au pied de la Croix". Oh ! Je me suis retourné et j'ai mis ma couverture sur la tête. J'ai jeté un coup d'œil, on aurait dit que les étoiles étaient toutes proches, accrochées au sommet des arbres et des montagnes. Dans le bruissement de ces pins, je pouvais l'entendre me crier : "Adam, où es-tu ?".

Environ trois semaines après cela, je suis descendu en ville ; tous mes compagnons se sont enivrés, mais moi je ne buvais pas. Et de toute façon, il fallait après cela que je les entasse dans la voiture et que je les ramène. Ensuite ils sont sortis et se sont mis à se tirer sur les pieds entre eux, et à faire d'autres jeux dangereux de ce genre. Puis ils ont tracé une ligne droite, et ont parié cinq dollars qu'ils pourraient la suivre, alors qu'ils ne parvenaient pas à rester sur le trottoir ! Quand ils avaient reçu leur paye, c'est ainsi qu'ils faisaient, tant qu'ils avaient de l'argent.

Moi, j'étais là au milieu de ces buveurs, et je me mettais à l'écart. Phœnix n'était alors qu'une petite ville, on y venait depuis Wickenburg. J'étais assis là, mon grand chapeau repoussé en arrière, quand une petite Espagnole s'est approchée, est passée devant moi et a laissé tomber un petit mouchoir. Je lui ai dit : "Hé, vous avez laissé tomber votre mouchoir !" Elle ne m'intéressait pas.

J'ai entendu un peu de bruit en bas de la rue. Il y avait là un vieux bonhomme converti ; il avait des marques de petite vérole sur toute la figure, et les larmes coulaient sur ses joues. Il chantait : "Gloire à son Nom !" en s'accompagnant d'une guitare. Puis il s'est arrêté de chanter et m'a dit : "Frère, tu ne sais pas ce que c'est tant que tu n'as pas reçu ce Christ merveilleux. Gloire à son Nom !". J'ai rabattu mon chapeau et je suis parti."

["A Man Sent From God" de Gordon Lindsay, chapitre 4. "Footprints" p. 112 à 113 d'après "The Sardisean

Church Age", § 195 à 205, le 9 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]

 

Mort de son frère Edward

[Un jour, le jeune homme reçut une lettre de chez lui, l'informant que son frère Edward était très malade. Il ne crut pas que la maladie était grave et il pensa que tout s'arrangerait. Mais un soir, en rentrant au ranch, il apprit que son frère était mort. Il en éprouva un grand choc, réalisant qu'il ne le verrait plus ici-bas. C'était le premier décès dans sa famille, et il se demanda si son frère était prêt. Et il se rappela tous les moments difficiles qu'ils avaient vécus ensemble. Dieu l'appelait de nouveau, mais il essayait d'échapper à cet appel. Dès lors, les choses allèrent vite. Chaque fois qu'il résistait à Dieu, l'affliction le frappait, mais lorsqu'il se soumettait et obéissait au Seigneur, il était béni et prospérait.]

"Je suis rentré à la maison pour les funérailles. Le révérend Mac Kinney, qui est comme un père pour moi, a prêché : "Il se peut qu'il y ait parmi nous quelqu'un qui ne connaisse pas Dieu. Qu'il l'accepte maintenant". Oh ! Comme je me suis cramponné à mon siège, Dieu était à nouveau à l'œuvre ! (C'était la première fois qu'il entendait des prières et un sermon) Je désirais retourner dans l'Ouest, mais ma mère m'a supplié si fortement de rester que j'ai fini par céder, à la condition de trouver du travail. J'ai eu bientôt un emploi au service public de la compagnie du gaz de l'Indiana."

[ "A Man Sent From God" par Gordon Lindsay, chapitre 4 ; "Spirit of Truth", §25, le 18 janvier 1963]

 

Une grave intoxication

[William Branham était de robuste constitution. Il était non seulement tireur d'élite, mais de 1929 à 1932 il combattit dans 14 combats de boxe professionnelle sans jamais en perdre un seul.

Mais en vérifiant le contenu d'un gazomètre à New Albany, Indiana, il fut intoxiqué par le gaz. Son état allant en empirant, il alla consulter les spécialistes de Louisville.]

"Ils ont déclaré que cela venait de mon appendice et qu'il fallait m'opérer. Je n'arrivais pas à le croire, n'ayant jamais ressenti la moindre douleur au côté. Mais les docteurs m'ont dit qu'ils ne pouvaient plus rien faire pour moi, à moins d'opérer. Finalement j'ai cédé, à condition que ce soit sous anesthésie locale, car je désirais pouvoir suivre l'opération.

Je voulais avoir auprès de moi quelqu'un connaissant Dieu. Je croyais à l'efficacité de la prière, mais je ne savais pas prier moi-même. C'est ainsi que le pasteur de la Première Eglise Baptiste est venu avec moi en salle d'opération. Lorsqu'on m'a remis au lit, je me suis senti devenir de plus en plus faible. Mon cœur battait à peine, je sentais la mort sur moi, et ma respiration était toujours plus courte. J'ai su que j'arrivais à la fin de ma route. C'est dans un tel moment que bien des choses reviennent à la mémoire. Je savais que je n'avais ni bu, ni fumé et que j'étais resté pur, mais je savais aussi que je n'étais pas prêt à rencontrer Dieu...

Dans cette chambre d'hôpital, mes yeux se sont obscurcis et j'ai eu l'impression d'être dans de grands bois. Il m'a semblé entendre, dans le lointain, le vent souffler dans les feuilles. Le bruit s'est rapproché de plus en plus, et j'ai pensé : "Bien, c'est la mort qui vient me prendre". Mon âme allait rencontrer Dieu. J'ai essayé de prier, mais je n'ai pas pu. Le vent s'est rapproché, soufflant de plus en plus fort, les feuilles bruissaient et, tout à coup, je suis parti. Il m'a semblé être de nouveau un petit garçon, les pieds nus dans l'allée, sous le peuplier. J'ai entendu cette même Voix qui m'avait dit : Ne bois ni ne fume, et le bruit des feuilles était semblable à celui entendu la première fois. Mais cette fois elle m'a dit à trois reprises : Je t'ai appelé et tu n'es pas venu. J'ai alors dit : "Seigneur, si c'est toi, laisse-moi retourner sur la terre et je prêcherai ton Evangile sur le toit des maisons et aux coins des rues. Je l'annoncerai à tous" .

Après cette vision, je me suis senti mieux. Le chirurgien était encore là. Il est venu vers moi et il était surpris, car il s'attendait à me trouver mort. Il a dit : "Je ne suis pas homme d'église, ma clientèle est si nombreuse, mais je reconnais que Dieu a visité ce garçon"... Si j'avais su ce que je sais maintenant, je me serais levé de mon lit en criant les louanges de Dieu.

Quelques jours après, j'ai pu rentrer à la maison, mais j'étais encore malade et j'ai dû porter des lunettes contre l'astigmatisme. Ma tête vacillait lorsque je fixais un moment quelque chose.

Je me suis mis à chercher Dieu. J'allais d'église en église, cherchant un milieu qui pratiquerait encore la bonne religion d'autrefois, mais, c'est triste à dire, je ne l'ai trouvé nulle part."

["A Man Sent From God" de Gordon Lindsay, chapitre 4]

 

Conversion et salut (septembre 1928)

"Nous étions d'origine irlandaise, donc catholique, et j'ai pu constater que c'était corrompu, pourri. Alors je suis allé dans une certaine église dénominationnelle de cette ville. Ils disaient : "Nous sommes le Chemin, la Vérité et la Vie. Nous avons tout cela". Je suis allé en voir une autre à New Albany: "Oh ! Ces gens-là ne savent pas de quoi ils parlent." Et les catholiques disaient : "Ils sont tous dans l'erreur."

J'avais joué autrefois avec un petit garçon luthérien allemand. Je lui ai demandé : "A quelle église vas-tu ?" - "Je vais à telle église".

J'y suis allé, et j'ai vu qu'eux aussi disaient être le Chemin. Je suis allé ensuite chez le frère Dale, de l'église baptiste. Ils m'ont dit : "C'est ici le chemin !"...

Je me suis dit : "O mon Dieu ! Je suis tout embrouillé ! Je ne sais plus quoi faire. Mais je veux être dans le vrai chemin" . Je ne savais pas ce que je devais faire, ni comment me repentir. J'ai écrit une lettre et je me suis dit : "Je l'ai vu dans les bois" . Je lui ai donc écrit en ces termes : "Cher Monsieur, comme je chasse l'écureuil par ici, je sais que Vous passez par ce chemin-ci. Je sais que Vous passez par ici. J'ai besoin de Vous. J'aimerais Vous dire quelque chose." ...

Puis je suis allé dans la remise et me suis mis à genoux... Je me suis dit : "J'ai vu une image où les gens mettaient leurs mains ainsi" . Ainsi agenouillé, j'ai pensé : "Qu'est-ce que je vais dire ? Il y a sûrement une façon de faire, mais je ne la connais pas". J'ai dit : "Cher Monsieur, j'aimerais que Vous puissiez venir me parler juste un instant. Je voudrais Vous dire combien je suis mauvais". Il n'y a pas eu de réponse...

J'ai pensé : "J'aurais peut-être dû mettre mes mains comme cela". Alors j'ai recommencé : "Cher Monsieur, je ne sais pas très bien comment m'y prendre pour faire cela. Voulez-vous m'aider ?".

Et tous ces prédicateurs qui me disaient de me joindre à eux, qui affirmaient avoir reçu le Christ et disaient croire que Jésus était le Fils de Dieu ! Les démons croient la même chose, c'est pourquoi j'ai pensé : "J'ai besoin de quelque chose de mieux que cela".

J'avais lu le passage racontant l'épisode de Pierre et de Jean qui, passant près de la Belle Porte, ont vu un homme boiteux de naissance. Pierre lui a dit : "Je n'ai ni or ni argent, mais ce que j'ai, je te le donne... " . Je savais que je n'avais pas cela.

Alors j'essayais d'obtenir la même chose. Je ne savais pas comment prier. J'ai mis mes mains d'une certaine manière et je me suis prosterné comme ceci. Bien sûr, Satan est entré en scène et il est venu me dire : "Tu vois ? Tu as attendu trop longtemps ! Tu as presque vingt ans. Ça ne vaut plus la peine d'essayer !"

Puis, j'ai été brisé et je me suis mis à pleurer. Alors, quand j'ai été vraiment brisé, j'ai dit : "Je vais parler. Si Vous ne me parlez pas, moi je Vous parlerai de toute façon. Je ne vaux rien, j'ai honte de moi-même. Monsieur Dieu, je sais que Vous m'entendez quelque part. M'entendez-Vous ? J'ai honte de moi. J'ai honte de Vous avoir négligé !"

A ce moment j'ai relevé les yeux, et une sensation étrange m'a envahi. Une Lumière est entrée dans la pièce, formant une sorte de croix. Puis une Voix, comme je n'en avais encore jamais entendu de ma vie, m'a parlé. J'ai regardé vers cette Lumière, pétrifié, terrorisé. Je ne pouvais faire aucun geste. Je suis resté là et j'ai regardé et la Lumière s'en est allée.

J'ai dit : "Monsieur, je ne comprends pas Votre langue ! Si Vous ne pouvez pas parler dans la mienne ... je ne comprends pas ce que Vous me dites... et si Vous m'avez pardonné... je sais que je dois me considérer comme étant dans cette Croix là-bas, et que mes péchés se trouvent là. Si Vous voulez me pardonner, alors revenez tout simplement et parlez-moi dans Votre propre langue. Alors je comprendrais, même si Vous ne pouvez pas parler ma langue. Faites-La revenir encore une fois" .

Et elle est revenue ! J'ai trouvé là mon Absolu ! Ce fut comme si on m'avait ôté des épaules un poids de quarante tonnes ! C'était comme si je ne pouvais plus toucher terre.

Il y avait derrière chez nous une voie de chemin de fer. Je me suis mis à courir et à sauter comme un fou sur cette voie. Je ne savais pas comment exprimer mes sentiments. Oh ! si j'avais su pousser des cris d'allégresse ! J'ai crié, bien sûr, mais à ma manière.

Vous comprenez ?... J'étais entré en contact avec Lui, et pas avec une dénomination."

["Footprints" p. 114 à 116 d'après "The Absolute" le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]

"J'ai été baptisé du Saint-Esprit dans ma remise. Et environ un an plus tard j'ai parlé en langues alors que je terminais une prédication à l'église baptiste de Milltown."

["Footprints" p. 116 d'après "Questions and Answers" le 12 janvier 1961 à Jeffersonville, Indiana]

Un ami très intime de W.M. Branham, rapportant cette conversion dans la remise précise : "Il m'a dit une fois personnellement que c'était comme si la pluie avait battu son corps et qu'il avait su alors que Dieu l'avait baptisé de Son Saint-Esprit".

"Les Actes Du Prophète" de Pearry Green, chapitre 4]

[A la suite de cette expérience spirituelle, W.M. Branham fréquenta la mission baptiste dont le pasteur était le Révérend Roy Davis. Cette assemblée baptisait traditionnellement dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit. William Branham demanda cependant au docteur Davis de le baptiser au Nom du Seigneur Jésus-Christ, conformément à sa conviction issue de la lecture de la Bible.]

 

Guéri par la foi

[William Branham souffrait encore à l'estomac de son intoxication par le gaz. Après lecture de la Bible, Jacques 5:14, il fut convaincu qu'il était justifié de faire appel à la prière d'un ancien d'une église Baptiste qui croyait que l'onction d'huile aux malades était scripturaire.]

"Un ancien est venu m'oindre d'huile... et il m'a demandé : "Crois-tu maintenant que tu vas aller mieux ?". J'ai répondu : "Seigneur, je le demande de tout mon cœur, que je sois guéri" . Je suis retourné à la maison pour commencer à manger. J'avais bu de l'eau d'orge et du jus de prunes pendant près de trois ou quatre mois. Le docteur avait dit : "Une seule bouchée de nourriture solide te tuerait sur-le-champ". Vous savez ce que j'ai fait ? Je suis allé directement à la maison, et il y avait du pain de maïs, des fèves et des oignons pour dîner...

Nous n'avions jamais prié à la maison. Mon père était catholique. J'ai dit : "Maintenant, je vais essayer de demander la bénédiction" . Je n'oublierai jamais comment mon pauvre père s'est mis à pleurer. Ma mère a répondu : "Ça ne me gêne pas que tu aies de la religion mon chéri, mais le docteur a dit que ça te tuerait" . J'ai répondu : "Mais Dieu a dit que je vivrai, et si je meurs, je m'en irai vers Ta maison. Et quand je Te rencontrerai à la porte, je serai mort en faisant confiance à Ta Parole. J'ai suffisamment eu recours aux médecins."

J'ai pris une pleine bouchée de fèves et d'oignons et un gros morceau de pain. J'ai mâché, c'était bon, un peu étrange car je n'avais rien mangé de solide depuis près d'une année ; et quand j'ai avalé ma première bouchée, c'est remonté aussitôt. J'ai mis ma main sur ma bouche pour l'empêcher de sortir. J'ai pris une autre bouchée jusqu'à ce que toute l'assiette soit vidée... Maman a appelé le docteur : "Il va mourir, c'est tout. Une seule bouchée suffisait". Je me traînais sur le plancher.

Elle m'a demandé : "Comment te sens-tu?".

"Merveilleusement bien".

"Tu vas mourir" .

J'ai répondu : "Non maman" . J'ai avalé le plus vite possible. Je suis allé dans ma chambre et j'ai commencé comme cela : "Je peux guérir, je veux guérir, je crois que Jésus me guérit maintenant. Je peux, je veux, je crois. Je vais Te prendre au mot... " Je suis devenu si faible que je me suis affalé sur le lit et j'ai pensé : "0pitié,pitié !".

Le jour suivant, je me suis levé et je suis descendu dans la rue. Ma mère était venue me veiller toute la nuit. Elle était sûre que j'allais mourir. Le matin suivant, toutes les fèves étaient restées là, à la même place !

Elle m'a demandé : "Qu'est-ce que tu veux ?".

"Je veux encore des fèves et du pain". Le diable ne va pas me priver de cela, non. Dieu l'a dit. Chaque promesse qui est dans le Livre est mienne, chaque chapitre, chaque verset, chaque ligne. Tu as dit : Quiconque ...

Je suis allé dans la rue... la bouche pleine de fèves, les ravalant. Pas question que je vomisse. Je les ai ravalées, le Seigneur les avait bénies, elles étaient miennes. J'ai continué mon chemin. Quelqu'un m'a dit : "Bonjour, frère Branham !"

"Bonjour !"

"Comment allez-vous ?" "Merveilleusement !"

On m'a dit, il y a peu de temps, que j'avais menti. Non, je ne mentais pas. Il me demandait comment mon corps se portait, et je lui ai répondu que ma foi était merveilleuse. Ma foi se comportait merveilleusement car j'avais pris Dieu au mot. Peu importait comment je me sentais ; même si j'avais encore vomi, j'aurais dit que j'étais guéri. Amen !"

"Footprints" p. 95 et 96 d'après "Experiences" le 14 et le 21 décembre 1947 à Phœnix, Arizona]

 

La puissance pour le ministère

"J'ai vu alors que les premiers disciples avaient quelque chose que la plupart des ministres n'ont plus aujourd'hui. Les disciples étaient baptisés du Saint-Esprit, de telle sorte qu'ils pouvaient guérir les malades et faire de puissants miracles en son Nom. Je me suis donc mis à prier pour le baptême du Saint-Esprit.

Un jour, environ six mois plus tard, Dieu m'a accordé le désir de mon cœur. Il m'a parlé dans une grande Lumière, me disant d'aller prêcher et d'aller prier pour les malades et qu'il les guérirait, quelle que soit leur maladie. J'ai commencé alors à prêcher et à faire ce qu'il m'avait dit.

Mon pasteur, le Docteur Davis s'est moqué : "Si tu prêches la guérison divine, tu ne prêcheras bientôt plus qu'aux piliers de l'église."

"Je prêcherai la Parole de Dieu aux piliers, car Dieu peut faire de ces piliers des fils d'Abraham."

"Et tu crois qu'ils vont te croire ?"

"Ce n'est pas mon affaire. Mon problème, c'est de rester fidèle à la Parole."

Moins de six mois après sa conversion William Branham avait été ordonné prédicateur Baptiste à Jeffersonville par le pasteur Roy Davis. Des préparatifs furent faits pour sa première réunion dans sa propre ville à Jeffersonville. Lors d'une seule réunion on estime que 3 000 personnes étaient présentes et qu'un grand nombre se convertirent. En juin 1933 une séance de baptêmes sur les rives du fleuve Ohio concluait cette série de réunions.

["A Man Sent From God" par Gordon Lindsay, fin du chapitre 4 et début du chapitre 5. "Footprints" p. 119 d'après "The Absolute" le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]

 

Je suis sorti de l'église baptiste

"Peu de temps après m'être joint à l'église baptiste, j'ai dû en sortir parce qu'on m'a demandé d'ordonner des femmes prédicateurs, et j'ai refusé. Le pasteur s'est indigné et m'a dit : "Qu'est-ce que cela signifie ? Tu es un ancien !"

J'ai répondu : "Docteur Davis, avec tout le respect et la considération que je dois à la foi baptiste dans laquelle j'ai été ordonné, je ne savais pas que c'était dans la doctrine baptiste d'ordonner les femmes prédicateurs."

Il m'a répondu : "C'est la doctrine de cette église."

J'ai ajouté : "Est-ce que je pourrais être dispensé pour ce soir, ou bien répondriez-vous à quelques-unes de mes questions ?"

"Je vais répondre à tes questions et c'est ton devoir d'être ici."

"C'est vrai, je suis censé soutenir tout ce que cette église fait, puisque je suis l'un des anciens en exercice au sein de cette assemblée. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi dans 1 Corinthiens 14:34, Paul dit : Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler ?

"Bien sûr que je peux y répondre. Paul a dit cela parce que toutes les femmes étaient probablement assises au fond, jacassant comme elles le font à l'ordinaire, et il leur a dit : Ne les laissez pas faire."

J'ai demandé : "Alors, expliquez-moi 1 Timothée 2:11, où il est dit : Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de prendre de l'autorité sur l'homme, mais elle doit demeurer dans le silence ; car Adam a été formé le premier, Eve ensuite, et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme ... "

Je ne dis pas qu'elle veut faire le mal, mais elle est trompée en voulant faire cela, elle ne devrait pas être prédicateur.

Il a répliqué : "Est-ce là votre opinion personnelle ?"

"C'est l'opinion des Ecritures telles que je les comprends, c'est ce que dit la Bible."

"Jeune homme, tu pourrais te faire enlever ta licence en disant cela".

J'ai dit : "Je vais même leur éviter cette peine, je vais simplement la rendre." Mais il n'a rien fait, il a laissé faire.

Ensuite, il m'a annoncé qu'il ouvrirait un débat public sur ce sujet avec moi. J'ai répondu : "Très bien, à n'importe quel moment". Mais il ne l'a jamais fait.

Ensuite, peu après, quand l'Ange du Seigneur est venu me parler, il s'est mis à se moquer de cela. Alors, je lui ai dit : "Docteur Davis, je suis ordonné depuis peu et il vaut mieux que je me débarrasse de cette licence tout de suite, sinon cela va devenir pour moi un fardeau." ... C'est la raison pour laquelle je suis indépendant. C'est pourquoi je n'appartiens pas à une organisation, parce que je ne crois pas aux organisations. Je crois que c'est anti-scripturaire."

["Footprints" p. 175 et 176 d'après "Questions And Answers" le 12 janvier 1961 à Jeffersonville, Indiana]

 

Construction

[Les gens qui avaient été sauvés lors des réunions sous tente à Jeffersonville, résolurent de lui construire une église, le premier "Branham Tabernacle" . La construction fut terminée en 1934.]

"Je me souviens quand l'église du frère Roy Davis a brûlé. Tous ces gens étaient dispersés comme des brebis sans berger n'ayant pas d'endroit où aller. Alors le chef de la police, M. Hibstenberg, m'a appelé et m'a dit : "Nous sommes ici pour t'aider." C'était pendant la crise. "Je suis moi-même catholique, mais c'est pour ces pauvres gens qui n'ont même pas de quoi s'habiller. Ils vont dans d'autres églises et ils s'y sentent étrangers. Je connais plusieurs d'entre eux. Ce sont de braves gens. Billy, si tu veux établir une église, je veux te dire que nous t'appuierons de notre mieux." Je l'ai remercié pour cela.

Nous avons d'abord prié et demandé au Seigneur, et les gens sont venus me dire qu'ils voulaient construire une église pour s'y réunir.

Et un soir que je priais dans un terrain marécageux, le Seigneur m'a dit : Construis-la ici. Et nous n'avons pu collecter entre nous que quatre-vingt sous environ ! ...

Nous avons acheté le terrain cent soixante dollars. Je l'ai consacré à Jésus-Christ et nous avons commencé avec un sol en terre battue mélangée à de la sciure de bois."

["Taking Sides With Jesus" p. 43, le 1er juin 1962 à Jeffersonville, Indiana. "One's Man Influence On Another" § 22 le 13 octobre 1962 à Jeffersonville, Indiana]

La première pierre (août 1933)

"C'était environ deux mois après la séance de baptême dans l'Ohio où l'Etoile était apparue devant plusieurs centaines de personnes... Je vivais juste en face, avec mon père et ma mère. Le jour de la pose de la première pierre, la pierre angulaire, vers six heures du matin, le Seigneur Jésus m'a réveillé. J'étais allongé depuis quelques instants, le cœur rempli de joie, pensant à ce grand moment où le Seigneur allait m'accorder un tabernacle pour y prêcher. Et la jeune fille que je fréquentais, et qui allait devenir ma femme l'année suivante, devait nous rejoindre ce jour-là. "Oh Grand Jehovah, que tu es merveilleux. Tout était obscur il y a un instant et maintenant le soleil apparaît et toute la nature se réjouit. Ce monde froid et enténébré se réjouira aussi quand le Fils de la Justice se lèvera avec la guérison sous ses ailes." Et soudain j'ai senti la présence du Seigneur dans la chambre et je me suis retrouvé dans une vision.

Quelqu'un m'a dit : Debout , et je me suis levé. Et j'ai vu comme un grand paysage, où une rivière coulait dans une vallée. Je suis descendu vers la rivière et j'ai compris que c'était là où Jean-Baptiste avait baptisé, et on en avait fait un enclos à cochons. J'ai entendu comme des bruits de cochons derrière moi. J'en ai été ulcéré, et je me suis dit qu'on n'aurait pas dû faire cela. Et je me suis mis à prêcher contre cela.

Alors une Voix m'a parlé et m'a élevé dans les airs, et j'ai remarqué le tabernacle, à peu près dans son état actuel, mais il y avait tant de gens, qu'ils étaient entassés, et j'étais derrière la chaire disant que j'étais heureux que Dieu m'ai donné un tabernacle.

A ce moment-là, l'Ange du Seigneur m'a parlé : Mais ceci n'est pas ton tabernacle.

"Alors, Seigneur, où est mon tabernacle ?"

"Viens voir".

Il m'a enlevé, et j'étais en train de regarder le ciel bleu quand il m'a dit : "Ceci sera ton tabernacle" .

Et à nouveau il m'a enlevé dans l'Esprit, et il m'a placé au centre d'un bosquet où il y avait des rangées d'arbres taillés au même niveau, hauts d'environ sept ou huit mètres. On aurait dit des arbres fruitiers : d'un côté des pommiers, de l'autre des pruniers. Ils étaient plantés dans de grands barils verts. Puis on aurait dit les rangées de bancs de mon tabernacle. Et tout au bout il y avait un grand arbre chargé de toutes sortes de fruits. De part et d'autre, il y avait deux arbres dépourvus de fruits. Ensuite, j'ai remarqué qu'à ma droite et à ma gauche il y avait un baril vide, et j'ai demandé : "Et ceux-ci ?"

Il m'a répondu : "Tu dois planter dedans" . J'ai alors cueilli une pousse sur le petit arbre à ma droite, et je l'ai placée dan le baril de droite. J'ai pris ensuite une pousse à gauche, et je l'ai plantée dans l e baril de gauche. Rapidement, ils ont poussé jusqu'aux cieux. Un vent violent a secoué tous les arbres.

Il a ajouté : "Tu as bien agi ; Etends tes mains, et recueille les fruits" . Le vent a fait tomber dans ma main droite une grosse pomme jaune et bien mûre, et dans ma main gauche une grosse prune jaune et bien mûre. "Mange de ce fruit car il est agréable" , et j'ai mangé de chacun, et c'était vraiment délicieux.

Alors j'ai levé les mains et j'ai rendu gloire à Dieu. Tout à coup, cette Colonne de feu est venue au-dessus des arbres, avec des tonnerres, des éclairs et de grands vents, si bien que les feuilles ont commencé à s'arracher des arbres. J'ai baissé les yeux, et voici qu'il y avait la forme de ce tabernacle, tel qu'il est maintenant, et là où aurait dû se trouver la chaire, il y avait l'arbre du milieu. Il ressemblait à une croix. Alors j'ai remarqué que de grosses grappes de pommes et de prunes pendaient tout autour de cet arbre en forme de croix. J'ai couru à toute vitesse, criant de toutes mes forces, je suis tombé près de cette croix et je l'ai entourée de mes bras : "Seigneur, qu'est-ce que je peux faire ?" Le vent s'est mis à secouer les fruits de la croix et ils sont tombés en pluie sur moi. J'étais tellement heureux !

A ce moment-là, le Tourbillon de feu a parlé : "La moisson est mûre et les ouvriers peu nombreux"Et à trois reprises il a ajouté : "Quand la vision te quittera, lis 2Timothée 4""Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobres en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'œuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère""] ... Je suis resté au mois une heure dans cette vision.

J'ai déchiré cette page de ma Bible et je l'ai placée dans la pierre angulaire ce jour-là même.

... Si vous avez remarqué, dans cette vision de mon ministère, je n'ai jamais hybridé ces arbres. Je n'ai pas fait de prosélytisme en disant aux trinitaires de devenir partisans de l'unicité [W.M. Branham parle ailleurs des "Jésus seul"] ou vice-versa. Mais j'ai planté dans leurs propres vases. Je suis allé vers chacun d'eux, je suis resté entre les deux, et je ne me suis joint à aucun d'eux, comme un frère, conformément à la vision. Et j'ai mangé du salut des deux côtés.

Et parmi ceux qui sont assis ici, il y a beaucoup de trinitaires et de partisans de l'unicité, et ce n'est pas la peine de vous disputer, parce que sur cette croix, il y avait les deux sortes de fruits, réunis en grappes. Tous étaient dans la croix parce qu'ils croyaient en Dieu et étaient remplis du Saint-Esprit, et que les œuvres et les fruits les accompagnaient.

Et cela n'a rien à voir avec les dénominations. Cela concerne ceux qui sont nés de nouveau. Ce qui compte, c'est votre expérience avec Dieu".

["A Ma Sent From God" p.186-188, par Gordon Lindsay ; "Footprints", p.123-125, d'après "Present Stage of My Ministry", §5-14, 38-40, le 8 sept. 1962 à Jeffersonville, Indiana ; "The Flashing Red Light Of His Coming", §137, le 23.6.1963 à Jeffersonville, Indiana]

[Pendant la construction, bien des gens venaient et se moquaient : "Dans un an, ce sera un garage d'automobiles où nous viendrons faire réparer nos voitures". Qui aurait pu se douter que, quelques années plus tard, des gens viendraient par centaines de toutes conditions et de tous les coins du monde, rechercher dans cet humble tabernacle la guérison de leur corps et d e leur âme ?]

 

Zèle et consécration

"Je parcourais les rues, témoignant de l'amour de Jésus-Christ à tous ceux que je rencontrais. J'allais dans un garage et je demandais si je pouvais parler aux mécaniciens. Je leur disais : "Chers amis, êtes-vous sauvés ? J'ai découvert quelque chose dans mon cœur." Le soir, j'allais faire de l'évangélisation dans les magasins. Quelquefois, je rentrais à deux ou trois heures du matin, après être allé chez les malades qui m'avaient appelé. Je ne faisais que m'asseoir, me changer pour mettre mes vêtements de travail, et je restais assis là, en attenant le lever du jour. Ensuite, je me levais et j'allais... J'étais devenu si maigre, à force de prier et de jeûner, que je devais prier avant de passer mes rochets pour grimper aux poteaux."

[Rapporté dans "Biographie de William Branham" p.44 de André Morin]

 

La réunion de baptême dans l'Ohio du 11 juin 1933, la Lumière et l'ordre de mission

"Je baptisais mes premiers convertis dans la rivière, dans le fleuve Ohio, et, à la dix-septième personnes, j'ai dit : "Père, tandis que je baptise dans l'eau, toi, tu le baptises du Saint-Esprit."

[W.M. Branham entendit alors une petite Voix lui dire à trois reprises : "Lève les yeux". Et juste alors, il lui a semblé que le ciel se déchirait en un endroit, et un tourbillon est descendu des cieux avec cette Lumière brillante. Des milliers de gens se tenaient sur la rive, et il était deux heures de l'après-midi, au mois de juin.]

"Et cette Lumière s'est tenue juste au-dessus de là où j'étais, puis cette Etoile est repartie vers le ciel. Et une Voix a parlé : "De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue du Christ, tu as reçu un message qui annoncera la préparation de la seconde venue du Christ". [W.M. Branham a parfois donné au cours de ses prédications des variantes de ce texte, où il rappelle le plus souvent que c'est le "message" qui préparera la seconde venue du Christ]. Et cela m'a effrayé.

J'ai baptisé deux à trois cents personnes cet après-midi-là, et, quand je suis ressorti de l'eau, les diacres et les autres m'ont demandé : "Que signifie cette Lumière ?"

Il y avait là beaucoup de gens de couleur de l'église Baptiste de Gilead Age et de l'église Lone Star, et beaucoup de ceux qui étaient là se sont mis à crier quand ils ont vu cela, et d'autres se sont évanouis.

Le "Louisville Herald" en a fait un article et un journal au Canada a titré : "Une Lumière mystique est apparue au-dessus d'un prédicateur batiste tandis qu'il baptisait"."

[ "Ephesians Parallels Joshua" , le 15 mai 1960, à Jeffersonville, Indiana ; "A Man Sent From God" de Gordon Lindsay, chap. 8 ; "Footprints" p.71 d'après "How The Angel Came To Me, And His Commission" le 17.1.1955, à Chicago, Illinois, et p.119 d'après "The Absolute", le30.12.1962 à Jeffersonville ; "This Day This Scripture Is Fulfilled", p.162, le 19.2.1965 à Jeffersonville ; "What the Holy Ghost Was Given For", §142,le 17.12.1959 à Jeffersonville ; "Elijah And The Meal Offering", le 11.3.1960 à Phœnix, Arizona].

 

Les sept tableaux prophétiques (22 juin 1933)

[Un dimanche matin, en ce même mois de juin 1933, et alors qu'il s'apprêtait à partir pour aller conduire une réunion au Masonic Hall de Meigs Avenue à Jeffersonville, sept visions se succédèrent devant William Branham.]

"Le Seigneur Jésus m'a parlé, disant que la venue du Seigneur était proche, mais qu'avant son retour, sept évènements de première importance auraient lieu. Je les ai tous écrits, et ce matin-là, j'ai raconté la révélation du Seigneur. La première vision indiquait que Mussolini [Premier ministre d'Italie en 1922] envahirait l'Ethiopie, et que cette nation tomberait en son pouvoir. Cette vision a causé pas mal de remous, et certains se sont mis fort en colère quand je l'ai racontée, et n'ont point voulu y croire ? Mais pourtant, c'est ainsi que les choses se sont passées [octobre 1935 à mai 1936]. Il est entré dans le pays avec ses armes modernes, et il a pris le pouvoir. Les indigènes n'avaient aucune chance de pouvoir le repousser. Mais la vision disait aussi que Mussolini aurait une fin horrible, et que son peuple se retournerait contre lui. Tout s'est passé exactement comme cela avait été dit.

La vision suivante m'a montré qu'un Autrichien du nom d'Adolf Hitler s'élèverait et deviendrait le dictateur de l'Allemagne et qu'il conduirait le monde à la guerre [ndt : Hitler a été nommé chancelier d'Allemagne en janvier 1933]. Elle indiquait que le Président d'alors, Franklin Roosevelt [Il s'agit de Franklin Delano Roosevelt, et non pas de Théodore Roosevelt ; F.D. Roosevelt a été élu 4 fois Président : 1933, 1936, 1940 et en 1944 au moment de sa mort], entraînerait le monde entier dans la guerre [prophétie accomplie après Pearl Harbour, déc. 1940], et qu'il serait élu pour un quatrième mandat présidentiel, alors qu'en 1933 il n'en était qu'à son premier mandat. Elle montrait la ligne Siegfried, onze ans avant sa conquête [la ligne Siegfried fut construite entre 1936 et 1940], et comment notre armée aurait un effort terrible à faire pour la briser, mais que nous serions finalement vainqueurs. Ensuite, elle montrait que Hitler aurait une fin mystérieuse.

La troisième vision m'a fait voir la politique mondiale, car elle m'a montré qu'il y aurait trois grands "ismes" : fascisme, nazisme, communisme, mais que les deux premiers seraient absorbés par le troisième, et que ce dernier "isme" dominerait le monde et détruirait le Vatican. Le communisme détruira Rome. Ils sont comme Nébucadnetsar, un outil entre les mains de Dieu pour frapper l'Israël infidèle [A de nombreuses reprises, W.M. Branham affirme que ce n'est pas le communisme qui dominera le monde, mais le Vatican]. La Voix m'a exhorté : "Observe la Russie ! Observe la Russie ! Garde les yeux fixés sur le roi du Nord !"

La quatrième vision m'a montré les grands progrès que ferait la science après la seconde guerre mondiale. Elle était couronnée par l'apparition d'un véhicule en forme d'œuf dont la partie supérieure avait l'apparence d'une bulle de plastique. Il était téléguidé sur des routes magnifiques et n'avait as besoin de volant, de sorte que les gens assis à l'intérieur jouaient sur un damier pour passer le temps tout en tournant le dos à la route. A cette date je ne connaissais pas la conduit contrôlée par radar. [ndt : dans "La 70e Semaine de Daniel" §206, le 6.8.1961, W.M. Branham dit : "La revue "Popular Mechanics" la montre. Cette voiture existe, et est télécommandée. La prédiction a été faite trente ans auparavant !"].

La cinquième vision concernait le problème moral de notre âge, centré principalement sur les femmes. Dieu m'a montré que les femmes ont commencé à quitter leur position lorsqu'elles ont reçu le droit de vote, et qu'elles éliraient la mauvaise personne [ndt : allusion à l'élection en 1960 de J.F. Kennedy, premier Président catholique des USA]. Ensuite, elles se sont coupés les cheveux, ce qui signifie qu'elles n'étaient lus sous l'autorité d'un homme, mais insistaient pour avoir l'égalité des droits, ou, dans la plupart des cas, des droits supérieurs. Elles ont revêtu des habits immoraux, si bien que la dernière image que j'ai vue était celle d'une femme nue, à l'exception d'une sorte de petit tablier grand comme une feuille de vigne. Par cette vision, j'ai vu la terrible perversion du monde entier, et son état moral.

Dans la sixième vision, s'élevait en Amérique une femme de la plus grande beauté, revêtue royalement de pourpre, mais vulgaire et cruelle. Elle tenait le peuple dans une entière soumission. Cette femme pourrait être la Présidente élue grâce à l'influence des femmes dans ce pays, ou une autre sorte de puissance dominant les Etats-Unis, peut-être l'église catholique. Elle conduirait le pays à la ruine. Et vous savez que ce pays est sous le signe de la femme.

Pendant la septième et dernière vision, j'ai entendu une énorme explosion. Je me suis retourné, et je n'ai plus vu que décombres, cratères et fumées sur tout le territoire des Etats-Unis. Le pays sera rayé de la carte et il y a une nation païenne qui n'attend que cela. Ce sera près de la fin."

["The Ephesean Church Age", le 5.12.1960 ;   "The Laodicea, Church Age", le 11.12.1960 ; "Hybrid Religion", le 13.11.1960 ; "Israël", le26.3.1963 ; "God Keeps His Word", le 20.1.1957 ; "Why We Are Not A Denomination", le 27.9.1958 ; "Conference With God", le 25.11.1950 ; "The Seventy Weeks Of Daniel", le 6.8.1961 ; "The Absolute", le 30.12.1962 ; "Voice of The Sign", le 21.3.1964 ; "Broken Cisterns", §57, le 26.7.1964 ; "Questions And Answers", le 23.8.1964].

[Dès 1964, William Branham affirmait que les cinq premiers tableaux étaient déjà accomplis et que le sixième était en cours d'accomplissement.]



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