William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

Daniel Chiron

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3. Visions et guérisons



Celui qu'on appelle aujourd'hui le prophète s'appelait autrefois le voyant." [1 Samuel 9: 9].

[William Branham a débuté son ministère tout en continuant à travailler comme employé de la compagnie locale de gaz et d'électricité. Dès ce moment, il a reçu de nombreuses visions dont plusieurs étaient annonciatrices de guérisons miraculeuses. Il s'agissait là d'une première étape dans les manifestations surnaturelles qui marqueront tout son ministère.]

 Vision de Jésus

"C'est lorsque je suis devenu pasteur que les visions ont commencé vraiment à m'arriver continuellement.

Et un soir j'ai vu le Seigneur Jésus... Dans la vision que j'ai reçue du Seigneur Jésus, c'était un Homme petit. J'étais sorti dans les champs prier pour mon papa. Puis, je suis revenu me coucher à la maison. Et en regardant mon papa, j'ai fait cette prière : "Seigneur, sauve-le".

Ma mère était déjà sauvée et je l'avais baptisée. Alors j'ai pensé (mon père buvait tellement) : "Oh ! si je pouvais seulement l'amener à accepter le Seigneur Jésus". Je suis sorti , et me suis étendu sur une vieille paillasse dans la chambre de devant, près de la porte.

Et Quelque chose m'a dit : "Lève-toi!". Je me suis levé et je suis retourné dans le champ de genêts derrière.

Et là, un Homme se tenait devant moi à moins de quatre mètres. Il portait une tunique blanche, et ses bras étaient repliés ainsi. Sa barbe était plutôt courte, les cheveux lui tombaient sur les épaules et il regardait de profil. Son visage était paisible. Mais je n'arrivais pas à comprendre comment il se tenait avec ses pieds, l'un juste derrière l'autre. Et le vent soufflait, agitant sa tunique et les genêts.

Je me suis dit : "Oh, voyons ça un peu". Je me suis mordu : "Non je ne dors pas". Et j'ai arraché un petit morceau de genêt, je l'ai mis à ma bouche. Et j'ai regardé vers la maison. "Non, j'étais en train de prier pour mon papa et Quelque chose m'a dit de venir là, dehors, et voilà cet Homme debout, là".

J'ai pensé : "On dirait le Seigneur Jésus. Je me demande si c'est lui". Il regardait comme ceci exactement, directement vers l'endroit où se trouve maintenant notre maison. Je le voyais de profil et je me suis déplacé pour mieux le voir. Et j'ai fait : "Hummm !". Il n'a pas bougé. "Je crois que je vais l'appeler". J'ai dit : "Jésus !". Et alors il s'est retourné de cette façon. C'est tout ce dont je me souviens, et il a étendu les bras.

Il n'y a aucun artiste au monde qui pourrait peindre son portrait, l'expression de son visage. Le meilleur que j'ai vu, c'est cette "Tête du Christ à 33 ans", du peintre Hoffmann ; je l'ai mise sur tous les écrits et sur tout ce que j'utilise. C'est ce qui lui ressemble le plus.

On aurait dit que si cet Homme avait parlé c'était la fin du monde ; et cependant il y avait un tel amour et une telle douceur ... je suis tombé visage contre terre. Et quand le jour s'est levé, ma veste de pyjama était trempée de larmes. Quand je suis revenu à moi, je me suis dirigé vers la maison à travers le champ de genêts.

Je l'ai raconté à un pasteur, un de mes amis. Il m'a dit : "Billy, cela va te rendre fou, c'est du diable, ne joue pas avec ces choses". A l'époque, j'étais pasteur baptiste.

Alors je suis allé vers un autre de mes vieux amis : "Eh bien, frère, qu'en penses-tu ?"

"Eh bien, Billy, je vais te dire : je crois que si tu t'efforces de vivre une vie honnête et de prêcher seulement ce qui est dans la Bible, la grâce de Dieu et ainsi de suite ... Je n'irais pas après des choses fantastiques."

"Mais je ne cours pas après ces choses, je veux seulement savoir ce que c'est."

"Billy, il y a bien des années, on était habitué à avoir ces choses dans les églises. Mais quand les apôtres ont disparu, ces choses ont disparu avec eux. Et maintenant il n'y a que les spirites et les démons qui voient de telles choses."

"Oh frère, veux-tu prier avec moi pour que Dieu ne permette pas que cela se reproduise ?"

Et nous nous sommes mis aussitôt à prier.

J'ai questionné plusieurs ministres. La même chose s'est passée. Aussi j'ai commencé à craindre de les questionner, car ils allaient penser que j'étais un démon, et je ne voulais pas en être un."

["Footprints" p. 60 et 61 d'après "How The Angel Came To Me, And His Commission" le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois]

 

Le démon chassé de Nellie Sanders

[La délivrance suivante s'est produite sans vision préliminaire, mais par la seule mise en œuvre de la promesse biblique : Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon Nom ils chasseront les démons ... (Marc 16:17)]

"C'est l'une des premières fois où j'ai vu un démon chassé. Je venais juste d'être nommé prédicateur pour une réunion sous tente tout près de là. Et une jeune fille, Nellie Sanders, était l'une des partenaires de danse de la région. Elle allait au lycée là derrière... Elle et Lee Horn (il est gérant de la salle de bal de la ville) étaient les meilleurs danseurs de la région. Il était lui-même catholique, mais la religion ne signifiait rien pour eux.

Un soir, elle est venue en chancelant ici, à la réunion. Elle est tombée au pied de l'autel, les larmes coulaient le long de ses joues. Elle me connaissait. Elle m'a dit : "Billy, je voudrais tellement être sauvée !"

"Nellie, tu peux être sauvée ; Jésus t'a déjà sauvée, ma fille. Tu dois simplement accepter cela en t'appuyant sur sa Parole."

Et elle est restée là, et elle pleurait. Elle a prié et dit à Dieu qu'elle ne voulait plus jamais écouter de nouveau les choses du monde. Tout à coup, une paix douce et merveilleuse est descendue dans son âme. Elle s'est relevée de ses pleurs, et s'est mise à louer Dieu et à le glorifier.

Six ou huit mois plus tard, un soir, elle descendait Spring Street. Elle était adolescente, elle avait environ dix-huit ans.

Entre temps, j'avais ramassé dans la rue Wayne Bledsœ, pour que la police ne l'embarque pas : c'était un ami intime depuis des années, mais il buvait. J'étais prédicateur, et comme je n'étais pas marié, je vivais là-haut chez papa et maman. Je l'ai pris et je l'ai couché ivre dans mon lit. Je dormais sur le canapé. Il y avait là un tas de Branham, vous savez (nous étions dix), et comme il n'y avait que quatre pièces, nous étions un peu à l'étroit.

"Wayne, tu n'as pas honte d'être dans cet état ?"

"O Billy, ne me parle pas comme çà". J'ai posé ma main sur lui : "Je vais prier pour toi, Wayne. Que Dieu te bénisse". Il y a peut-être une année, je pense, qu'il est sauvé maintenant.

Tout à coup, une voiture s'est arrêtée devant chez moi et quelqu'un s'est mis à frapper violemment à la porte : "Frère Bill ! Frère Bill !"

J'ai pensé : "Mon Dieu, quelqu'un est en train de mourir !" J'ai couru ouvrir la porte, c'était Nellie : "Est-ce que je peux entrer ?" Elle pleurait : "Billy, je suis perdue, je suis perdue !"

"Qu'est-ce qui se passe Nellie ? As-tu eu une attaque, quelque chose au cœur ?... Sœur, assieds-toi tranquillement et raconte-moi ce qui s'est passé".

"Eh bien, en revenant chez moi je suis passée devant Redmen's Hall, la salle de bal du samedi soir... J'avais acheté du tissu pour me faire une robe. J'ai entendu de la musique et je me suis arrêtée un instant, en me disant : Je vais mieux maintenant; cela ne me fera pas de mal si je m'arrête un instant" .

Elle se disait : "O Seigneur, tu sais que je t'aime, mais je me souviens du temps où Lee et moi gagnions toutes les coupes, et tout le reste. Je me rappelle combien cette musique avait le don de m'attirer. Maintenant ce n'est plus le cas". Et c'était pourtant déjà fait !

"Savez-vous ce que j'ai fait ? Je me suis dit que peut-être je pourrais monter l'escalier, et que là-haut, je pourrais rendre mon témoignage à quelques-uns d'entre eux" . Elle était en plein sur le territoire du Diable.

Elle a monté l'escalier et elle est restée là quelques instants. Avant qu'elle ait eu le temps de comprendre ce qui se passait, elle s'est retrouvée dans les bras d'un garçon. Bientôt elle est revenue à elle, et elle s'est mise à pleurer en pensant : "Maintenant, je suis perdue pour de bon !"

Alors j'ai dit : "Je ne connais pas beaucoup la Bible, mais Jésus a dit : En mon Nom ils chasseront les démons. Démon, je ne sais pas qui tu es, mais je te dis ceci maintenant : cette jeune fille est ma sœur, et tu n'as pas le droit de t'emparer d'elle ! Elle ne voulait pas faire cela, elle ne s'est arrêtée qu'un instant". Pourtant c'est là qu'elle a commis une faute. J'ai dit : "Tu vas sortir d'elle ! Tu m'entends ?" Et alors la porte s'est mise à s'ouvrir et à se fermer toute seule plusieurs fois de suite, "Vlan, vlan, vlan", et Nellie disait : "Bill, regarde, regarde !"

"Qu'est-ce que c'est que ça ?"

"Je ne sais pas !"

"Moi non plus ! Qu'est-ce qui se passe ?"

La porte continuait à battre, à battre. Je me suis retourné alors vers Nellie, et j'ai dit : "Satan, quitte-la ! Au nom de Jésus, sors d'elle !". Dès que j'ai dit cela, il est sorti de derrière elle comme une grande chauve-souris ; elle avait de longs poils qui pendaient à ses ailes et à ses pattes... Elle s'est élancée droit vers moi aussi vite qu'elle le pouvait. J'ai dit : "O Seigneur Dieu, que le sang de Jésus-Christ me protège de cela !"

Wayne était assis au bord du lit depuis un petit moment : et voilà que cette grande ombre qui tourbillonnait dans la chambre est venue se placer juste derrière le lit. En un clin d'œil, Wayne était hors du lit, et il s'est enfui dans la pièce d'à côté.

J'ai reconduit Nellie chez elle, et je suis rentré chez moi. Ma mère est entrée dans la chambre, et elle a secoué tous les draps, mais il n'y avait rien dans le lit ! Qu'est-ce que c'était ? Un démon est sorti de cette jeune fille ! Que s'était-il passé ? Elle s'était arrêtée un moment c'est tout."

["Footprints" p. 120 à 123 d'après "The Greatest Battle Ever Fought" le 11 mars 1962 à Jeffersonville, Indiana]

 

Vision d'un blessé grave de la route (Edward Merrill)

"Les visions se succédaient sans cesse. Je me souviens d'une remarquable vision que j'ai eue peu de jours après mon ordination. J'ai vu dans la vision un vieil homme de couleur, couché dans un lit d'hôpital, le corps complètement brisé. Et il a été guéri instantanément, ce qui a provoqué beaucoup d'agitation. Il s'est levé et il est parti.

Environ deux jours après cette vision, je devais fermer des compteurs d'eau, de gaz et d'électricité à New Albany... J'étais tellement rempli de joie, que chaque fois que je me trouvais dans une vieille maison inhabitée, je priais. On avait muté au bureau des réclamations Johnny Potts, un vieux releveur de compteurs, et je lui racontais ce que le Seigneur me montrait.

Il m'a parlé d'un homme que j'avais vu dans le journal, un vieil homme de couleur, Edward J. Merrill, qui avait été heurté par une auto occupée par un couple blanc. Le garçon avait perdu le contrôle de sa voiture et les roues avaient écrasé cet homme. Ses os étaient presque tous fracturés, sa poitrine enfoncée et son dos brisé. Monsieur Potts, tout en passant à l'hôpital de New Albany, lui avait raconté la façon dont le Seigneur m'utilisait. Il me demandait de prier pour lui. Aussi, immédiatement, j'ai pensé : "C'est l'homme que j'ai vu dans cette vision."

J'étais un peu dans la crainte car c'était l'un de mes premiers cas. Néanmoins, j'y suis allé avec un camarade, un jeune Français, George d'Arc, que je venais juste de conduire au Christ. Je lui ai dit : "Maintenant, frère George, je veux que tu saches que ces choses qui m'arrivent, je n'arrive pas à les comprendre, mais rappelle-toi que cet homme va être guéri. Mais je ne peux pas prier avant que deux personnes de race blanche viennent se tenir en face du lit, parce que je dois faire comme il me l'a montré."

Nous avons pénétré dans l'hôpital et nous avons demandé à voir Monsieur Merrill. Là, sa femme m'a avoué qu'il était dans un état grave. Il ne devait pas bouger parce que la radio avait révélé que certains os touchaient les poumons. S'il bougeait, cela risquait de perforer ses poumons et d'entraîner une hémorragie mortelle. Il était là depuis deux jours et il avait du sang à la bouche. Il avait environ soixante-cinq ans, les cheveux gris et une grande moustache blanche. Alors que je lui racontais la vision que j'avais reçue du Seigneur, les deux jeunes gens qui l'avaient heurté sont entrés. Je me suis mis à genoux et j'ai prié pour lui. Et tout à coup, cet homme a crié : "Je suis guéri !" et il s'est levé. Sa femme a essayé de le retenir au lit, puis un interne est venu lui prêter secours ... et cela a causé beaucoup d'agitation.

Comme c'était un hôpital catholique, une des sœurs est venue me dire que je devais sortir de là, puisque j'avais excité cet homme qui avait quarante de fièvre. Mais, chose étrange, lorsque l'aumônier et quelques docteurs l'ont fait se recoucher, car il était déjà en train de s'habiller, ils ont pris sa température et il n'avait plus de fièvre. Dehors, sur les marches, j'ai dit au frère George : "Maintenant, observe, il va sortir par ici dans quelques minutes, et il portera un manteau brun et un chapeau." Et c'est exactement ce qui s'est passé."

["Footprints" p. 139 à 141 d'après "Visions" le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]

 

Vision d'une femme paralysée guérie (Mary O'Hannyan)

"Un jour plus tard environ, le Seigneur m'est apparu à nouveau, juste à l'aube, et m'a montré une femme affreusement estropiée qui allait être guérie. Puis je suis parti au travail, et je crois que j'étais dans la 8e rue à New Albany. Il y avait là une double arrivée d'eau, et je craignais d'avoir coupé des deux côtés ; d'un côté les gens avaient déménagé, mais de l'autre c'était habité. Aussi je suis allé frapper à la porte de l'endroit occupé.

C'étaient des gens vraiment pauvres. Une très belle jeune fille, habillée bien pauvrement, est venue à la porte. J'ai dit : "Voudriez-vous essayer l'eau pour voir si elle n'est pas coupée ?"

Elle est revenue en disant : "Non, il y a toujours de l'eau... N'êtes-vous pas cet homme de Dieu qui a obtenu cette guérison à l'hôpital l'autre jour ? Ma mère souhaiterait vous parler."

Je suis entré, elle était alitée. Elle m'a expliqué qu'elle était paralysée depuis la naissance de sa fille Dorothy, dix-sept ans auparavant. "Est-ce-vous l'homme de Dieu qui a guéri cet homme ?"

"Non, madame, je ne suis pas un guérisseur. Je ne fais que prier - cet homme malade m'a été montré par Quelque chose." Je ne savais pas comment appeler cela, une vision ou quoi, je ne savais pas alors ce que c'était. J'étais jeune célibataire à l'époque. Et voilà que cette dame me demandait de prier pour elle. Je lui ai répondu que je devais prier d'abord, et, si le Seigneur me le montrait, alors je reviendrais.

Et je suis parti prier, j'ai pris le frère George et je lui ai dit : "C'est cette femme dont je t'avais parlé. Je sais que c'est la même femme. Viens avec moi."

Et nous sommes donc revenus. C'était juste après Noël, et il y avait un arbre de Noël. Et cette jeune fille et son frère de six ou huit ans, en me voyant prier pour la guérison de leur mère, se sont cachés derrière l'arbre pour ricaner. Je leur ai dit que le Seigneur la guérirait.

George et moi, nous sous sommes agenouillés, et quand j'ai commencé à prier, j'ai vu cet Ange, cette Lumière, se tenir au-dessus du lit. J'ai pris sa main : "Madame O'Hannyan, le Seigneur Jésus m'a envoyé et m'a dit avant de venir, de prier pour vous et que vous iriez bien. Levez-vous et soyez guérie dans le Nom de Jésus." Ses jambes étaient repliées sous elle. Elle s'est mis à se mouvoir vers le bord du lit, sa Bible arménienne sur la poitrine.

Alors Satan est venu me dire : "Si tu la laisses heurter le plancher, avec la hauteur de ce lit, elle va se casser le cou." J'ai eu peur un moment.

Or j'ai toujours su que tout ce que je voyais dans ces visions était toujours vrai. Alors j'ai continué sans plus à la laisser descendre du lit. Et Dieu est mon juge, dès que cette femme a sauté du lit, ses deux jambes se sont redressées. Sa fille est sortie dans la rue, hurlant de toutes ses forces et s'arrachant les cheveux. Les voisins sont venus de partout. Et celle que le Seigneur avait guérie était là, marchant dans la chambre et louant Dieu ! C'était la première fois qu'elle marchait depuis dix-sept ans."

["Footprints" p. 141à 142 d'après "Visions" le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]

 

Vision d'un bébé infirme

"Quelques semaines après cela, j'étais chez ma mère un soir, et j'avais prié ce jour-là, et il me semblait que je n'arrivais pas à avoir la victoire dans mes prières... Il était environ une heure du matin quand tout à coup, quelque chose de blanc s'est approché de moi, et j'ai pensé que c'était cette pile de vêtements que maman avait l'habitude de mettre sur ma chaise.

Mais c'était l'Ange du Seigneur, cette Nuée, et elle est venue vers moi. Je me suis vu, debout dans une chambre, c'était une petite maison de deux pièces, ce qu'on appelle un cabanon, aux murs lambrissés en rouge. A ma droite, il y avait un petit lit métallique et une femme aux cheveux noirs se tenait debout contre la porte donnant sur la cuisine et elle pleurait. Le père était près de moi. Il m'avait apporté un bébé dont les deux jambes étaient recroquevillées sur la poitrine. Ses deux bras, comme tout le reste de son petit corps, étaient complètement tordus... Et je me suis demandé : "Qu'est-ce-que cela signifie ?" J'ai vu, assise à ma gauche, une vieille dame enlever ses lunettes pour y essuyer des larmes, ou quelque chose. A ma droite, sur un divan rouge à deux places de même style que la chaise, un jeune homme blond frisé était assis et regardait par la fenêtre. Et à mon extrême droite se tenait cet Ange du Seigneur qui m'a demandé : "Cet enfant peut-il vivre ?" "Je ne sais pas."

"Etends tes mains sur lui et il vivra".

C'est ce que j'ai fait, et l'enfant a sauté hors des bras de son père et tout son côté droit, sa jambe, son bras et son corps se sont redressés. Il a fait un autre pas, et l'autre côté s'est redressé, et il a mis sa petite main dans la mienne, disant : "Frère Branham, je suis parfaitement guéri." Ce petit portait une salopette en toile bleue, il avait les cheveux bruns, et une toute petite bouche.

Puis l'Ange du Seigneur m'a annoncé qu'il m'emmenait ailleurs, et j'ai été transporté très très loin, et il m'a déposé près d'un vieux cimetière, et m'a montré des chiffres sur une pierre tombale près de l'église, et il a dit : "Cela t'indiquera la direction" . Puis il m'a transporté dans un autre endroit : cela m'a semblé être un petit village avec deux magasins. Je me suis avancé vers celui qui avait la devanture jaune. Et un vieil homme en est sorti. Il portait une veste en jean, une salopette bleue, une casquette jaune en velours côtelé, et il avait une grosse moustache blanche. L'Ange m'a dit : "Il te montrera le chemin" .

Ensuite, je me suis vu entrer dans une chambre, en suivant une jeune femme assez corpulente. Dans la chambre, les motifs de la tapisserie étaient rouges, et au-dessus de la porte il y avait l'écriteau : "Que Dieu bénisse notre foyer" . Il y avait à ma droite un gros lit en cuivre plaqué, et à ma gauche, un poêle rudimentaire. Puis, dans le coin, était couchée une fille d'environ quinze ans qui avait eu la polio ou quelque chose de semblable, qui avait la jambe droite recroquevillée, et son pied tordu était replié par en dessous. Elle avait l'air d'un garçon, mais sa chevelure était celle d'une fille. Et l'Ange m'a dit : "Cette fille peut-elle marcher ?"

"Je ne sais pas."

"Pose tes mains sur sa poitrine".

J'ai cru alors que c'était un garçon, puisqu'il me demandait de mettre mes mains sur sa poitrine. J'ai fait comme il me demandait, et j'ai entendu quelqu'un dire : "Louange au Seigneur !".

Je me suis redressé, et aussitôt cette fille s'est relevée, montrant un genou rond, comme celui d'une fille. Elle s'est avancée vers moi en pyjama, peignant ses cheveux blonds.

Et alors j'ai pu entendre quelqu'un m'appeler : "Frère Branham ! Frère Bill !". Et ma mère aussi m'appelait. Je suis sorti de la vision encore tout étourdi.

"Qu'y a-t-il maman ?" "Quelqu'un frappe à la porte."

Je suis allé ouvrir, un homme est entré : "Frère Branham, vous ne vous souvenez pas de moi ?"

"Non, je ne crois pas."

"Vous m'avez baptisé moi et ma famille, mais j'ai pris la mauvaise route. J'ai tué un homme, il y a quelque temps, dans une bagarre... J'ai perdu mon fils aîné et le plus jeune est à la maison, mourant. Le docteur vient de nous quitter : l'enfant a une double pneumonie, et il peut à peine reprendre son souffle. Et alors je me suis souvenu de vous, et je me demande si vous accepteriez de venir prier. Je suis cousin de Graham Snelling, et je vais aller le chercher. Il demeure à environ huit cents mètres d'ici. Viendrez-vous ?"

Il s'appelait John Emil, il vit à Miami maintenant, et Graham Snelling est devenu aujourd'hui le Révérend Snelling...

Pendant le trajet, je lui ai demandé : "Monsieur Emil, où demeurez-vous maintenant ?"

"De l'autre côté d'Utica."

"Vous demeurez dans ces petites maisons qu'on appelle des cabanons, avec deux petites chambres, et située sur une colline... Les murs sont couverts de lambris peints en rouge... Le bébé est couché dans un lit métallique et il porte, dans la maison du moins, une salopette bleue."

"Il la porte en ce moment."

"Le bébé est tout petit, il a environ trois ans ; il a les cheveux châtain clair et une très petite bouche... Madame Emil est une femme aux cheveux noirs, et dans la chambre il y a un divan rouge à deux places et une chaise rouge."

"Yêtes-vous déjà allé, Frère Branham ?"

"Il y a un instant."

"Il y a un instant ? Mais je ne vous ai jamais vu."

J'ai répondu : "Non, c'était en Esprit. Monsieur Emil, puisque je vous ai baptisé, vous m'avez entendu parler des choses qui m'arrivent. Je vois des choses avant même qu'elles se produisent."

"Oui. Est-ce que quelque chose de semblable vous serait arrivé, Frère Branham ?"

"Oui, Monsieur Emil, et jamais rien, peu importe ce qui m'a été dit, ne s'est avéré être faux. Votre bébé va être guéri quand j'arriverai là-bas."

Il a arrêté sa voiture, s'est affaissé sur son volant : "O Dieu, sois miséricordieux envers moi, reprends-moi, ô Seigneur. Je te promets que je vivrai pour toi le reste de mes jours si tu épargnes la vie de mon bébé." Et là, il a donné son cœur au Christ.

Nous sommes entrés dans la maison, tout excités : une âme venait juste de revenir à Christ. Une fois entrés dans la maison, tout était exactement comme annoncé, à l'exception de cette vieille dame qui n'était pas là. Tout excité et sans attendre, j'ai dit : "Amenez-moi le bébé." Or ce bébé était sur le point de mourir.

Le père m'a amené le bébé, j'ai prié, et son état a empiré ! Il a perdu son souffle, et ils ont dû se battre et le secouer pour le faire respirer. J'ai pensé : "Alors il y a une erreur quelque part." Je me suis mis à réfléchir : "Où est cette vieille dame ?" Ainsi, ils ont dû recoucher le bébé, essayant de le décongestionner parce qu'il respirait à peine ; la mère se lamentait de façon hystérique. J'ai pensé : "A cause de ma stupidité, j'ai mal utilisé la vision de Dieu parce que je n'ai pas attendu, j'étais trop énervé."

J'ai appris une leçon ce jour-là ... mais je ne pouvais rien leur dire... Ils ont lutté toute la nuit et au matin ils ont pensé que le bébé allait mourir d'une minute à l'autre.

Ils me demandaient sans cesse : "Frère Branham, que devons-nous faire ?"

"Je ne sais pas." La tête inclinée, j'ai supplié : "Seigneur, pardonne-moi."

Quand le jour est arrivé, le frère Graham Snelling devait retourner travailler, et Monsieur Emil devait le ramener, et je devais donc quitter la maison. Et pourtant, le frère Graham était censé être assis sur le divan où je me tenais. Monsieur Emil a enfilé son manteau, or, si le frère Graham partait, il était difficile de savoir s'il reviendrait jamais. Monsieur Emil m'a demandé : "Frère Bill, voulez-vous que je vous ramène à la maison ?"

"Non, j'aimerais attendre encore un peu si c'est possible." C'était un jeune couple, et je ne voulais pas rester dans la maison, juste avec la mère et l'enfant... Frère Graham a enfilé son manteau et s'est dirigé vers la porte et John Emil a dit à sa femme : "Nous serons de retour dans un moment."

J'ai pensé : "O Dieu, il va donc falloir que je reste ici toute la journée et peut-être encore toute une nuit, attendant cette vision. Que puis-je faire ?" J'ai regardé par la fenêtre, et voici qu'arrivait la grand-mère de l'enfant au coin de la maison, elle portait des lunettes. J'ai pensé : "Çà y est, Seigneur, si seulement Graham ne sort pas."

Elle avait l'habitude d'entrer par la porte de devant, mais cette fois-ci, sans savoir pourquoi, elle est venue par la porte arrière et est entrée dans la cuisine. La jeune femme a couru se jeter dans les bras de sa mère et l'a embrassée. Sa mère a demandé : "Est-ce que le bébé va mieux ?"

"Maman", a crié la jeune femme, "il est en train de mourir !" La grand-mère s'est mise à pleurer.

Je ne pouvais rien dire, seulement attendre. Frère Graham est revenu, je me suis levé afin qu'il puisse s'asseoir. Et parce qu'ils étaient de sa famille, il s'est mis à pleurer lui aussi.

J'ai pensé : "Si seulement cette vieille dame pouvait venir s'asseoir dans cette chaise rouge." Je suis allé vers la porte où Monsieur Emil attendait, son manteau sur le dos, prêt à partir par ce temps très froid. La mère de l'enfant a levé les mains bien haut et s'est mise à pleurer, exactement comme dans la vision. Puis la grand-mère s'est assise et a cherché un mouchoir, non pas pour essuyer ses larmes, mais pour enlever la buée de ses lunettes, car elle venait du froid dehors.

J'ai dit : "Monsieur Emil, avez-vous encore confiance en moi en tant que serviteur du Christ ?"

"Certainement frère Branham."

"Je peux vous dire maintenant que tout à l'heure, j'ai devancé la vision, et c'est pourquoi ce n'est pas arrivé. Si vous avez toujours confiance en moi, allez me chercher le bébé."

"Je ferai tout ce que vous me dites, frère Branham."

Il m'a amené le bébé dans ses bras et j'ai posé mes mains sur lui et j'ai prié : "Seigneur, pardonne la stupidité de ton serviteur, j'ai parlé avant la vision. Mais maintenant, qu'on sache que tu es le Dieu du ciel et de la terre."

Je n'en ai pas dit plus. Le petit garçon a attrapé son père par le cou et s'est mis à crier : "Papa, je me sens bien maintenant."

J'ai dit : "Monsieur Emil, laissez faire l'enfant, ça va prendre trois jours pour que cela le quitte, parce qu'il doit y avoir trois étapes pour qu'il soit libéré."

... C'était un lundi, je suis rentré à la maison et j'ai tout raconté à l'assemblée : "Mercredi soir avant la réunion, j'y retourne et je voudrais que vous y soyez tous. Une fois sur les lieux, vous vous placerez autour de la maison, et vous vérifierez quand j'entrerai là, si ce petit bébé de trois ans ne traverse pas la pièce à ma rencontre, avec une petite moustache parce qu'il aura bu du chocolat au lait ou autre chose, et il me prendra la main en disant ceci : 'Frère Bill, je suis parfaitement guéri'. Vérifiez si cela n'arrive pas."

Comme c'était des gens pauvres, nous leur avons préparé un panier de provisions. Je n'avais pas d'auto à cette époque-là, mais j'avais emprunté le vieux camion de la compagnie des services publics.

Ce soir-là, tout un chargement y est allé, ma femme Meda faisait partie du groupe, mais c'était bien avant qu'on se marie. Je me suis arrêté juste devant la maison, et j'ai frappé à la porte. La mère est venue m'ouvrir disant : "Oh, frère Bill !" Dans le coin, le petit garçon jouait ; c'était le troisième jour. Je me suis arrêté, je n'ai pas dit un seul mot, les autres regardaient par les vitres pour voir ce qui arriverait. Et l'enfant a marché vers moi avec sa petite moustache de chocolat au lait, et il a mis sa main dans la mienne et m'a dit : "Frère Bill, je suis parfaitement guéri."

Cela a été raconté le soir même à l'église et j'ai ajouté : "Il y a aussi quelque part une jeune fille infirme qui est dans le besoin. Eglise, je ne sais pas ce que ces choses signifient.""

["A Man Sent From God" p. 188 à 195 de Gordon Lindsay. Footprints p. 143 à 149, d'après "Visions" le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]

 

Guérison d'une jeune fille infirme (Harold Nale)

"Environ une semaine plus tard, j'ai reçu une lettre à mon travail : "... Nous demeurons dans un endroit appelé South Boston. Nous sommes Méthodistes. J'ai lu par hasard un petit fascicule que vous avez écrit : "Jésus est le même hier, aujourd'hui et éternellement". Nous avions une réunion de prière chez moi l'autre soir et nous avons appris que vous aviez du succès dans la prière pour les malades. J'ai une fille de quinze ans, infirme, alitée, et je ne peux pas me chasser de l'idée que je devrais vous faire venir afin que vous priiez pour elle. Pourriez-vous le faire s'il vous plaît ? Bien à vous, Madame Harold Nale, South Boston, Indiana."

Le lendemain, nous sommes partis, Meda et deux amis personnels du Texas, Ed Brace et sa femme... J'avais prié pour cette dernière, et elle avait été guérie d'une maladie tuberculeuse. Il y avait aussi avec nous le frère Jim Wiseheart, un vieil ancien... Au bureau de poste, on nous a dit : "C'estplus haut qu'Henryville."

Je suis allé à Henryville et j'ai demandé la route. "Tournez sur ce chemin, c'est à environ vingt-cinq kilomètres vers les collines. Faites attention, vous pouvez le manquer parce qu'il n'y a qu'un tout petit magasin et tout est dans ce magasin, même le bureau de poste."

Après avoir fait huit ou dix kilomètres, je me suis senti tout bizarre. Ils m'ont dit : "Que se passe-t-il?"

"Je crois que Celui qui me parle veut me parler. Il faut que je sorte."

Je suis sorti, les laissant entassés les uns sur les autres, j'ai mis mon pied sur le pare-chocs arrière de l'auto : "Père Céleste, que veux-tu que ton serviteur fasse maintenant ?" J'ai attendu quelques minutes, rien n'est arrivé. Finalement, mon attention a été attirée par une vieille église tout près de là. C'était l'église Bunker Hill, et il y avait un cimetière juste devant l'église. Je suis allé vers les pierres tombales, je suis revenu et je leur ai dit : "Toutes les inscriptions sont là. Je ne suis jamais venu dans ce coin auparavant, même pas dans la région. Prenez ces noms et ces chiffres que vous avez notés, et allez vérifier s'ils ne sont pas sur cette pierre tombale... C'est que nous sommes sur la bonne route maintenant. C'était l'Ange du Seigneur, j'allais passer tout droit sans m'en apercevoir." Oh ! Lui est parfait.

Ainsi nous avons continué ; après un bout de temps, nous sommes entrés dans un petit village et j'ai vu un magasin avec une devanture jaune. "C'est cela, voici le magasin et regardez, un homme va sortir avec une salopette bleue, un bonnet jaune en velours côtelé, une moustache blanche, et il va me dire où aller. Si cela n'arrive pas, je ne suis qu'un grandfarceur."

Et comme la voiture arrivait devant la porte, un homme est sorti en salopette bleue avec un bonnet de velours côtelé jaune et une moustache blanche. Madame Brace s'est évanouie dans l'auto, en voyant cela s'accomplir. J'ai demandé : "Monsieur, où demeure Harold Nale ?"

"Vous venez juste de passer devant, il y a environ huit cents mètres. Vous tournerez au premier chemin à gauche, et vous verrez une grosse grange rouge. C'est là que vous tournerez, et c'est la deuxième maison à votre droite, sur ce petit chemin. Pour quelle raison ?"

"Il a une fille infirme, n'est-ce pas ?"

"Oui."

"Le Seigneur va la guérir." Et il s'est mis à pleurer. Voyez-vous, il faisait partie de la vision, mais il ne savait même pas ce qui se passait.

J'ai rebroussé chemin, nous avons trouvé l'endroit. Nous sommes sortis de l'auto, une jeune femme corpulente est venue à la porte. J'ai dit : "C'est elle."

"Bonjour."

"Bonjour. Je suis frère Bill."

"Oh, je pensais bien que c'était vous... Je suis Madame Harold Nale."

"Je suis heureux de faire votre connaissance, Madame Nale. Voici une petite équipe qui est venue avec moi pour prier pour votre fille. Elle va être guérie."

"Quoi ?" Et ses lèvres se sont mises à trembler, et elle s'est mise à pleurer.

Je ne me suis pas arrêté pour elle, je suis entré directement dans le corridor et mon groupe m'a suivi. En entrant dans cette vieille maison de campagne, à droite du corridor, le mur était tapissé en jaune avec des motifs rouges. Il y avait l'écriteau : "Que Dieu bénisse notre foyer." A ma gauche, il y avait le vieux lit de cuivre plaqué, et un poêle rustique. Et une fille ressemblant plutôt à un garçon était allongée sur un petit lit pliant.

Alors quelque chose m'est arrivé, je me suis retrouvé dans le coin de la chambre, regardant mon corps marcher vers ce lit, et imposer les mains sur sa poitrine, exactement comme le Seigneur me l'avait dit. A ce moment-là, Madame Brace est entrée dans la chambre, et elle s'est à nouveau évanouie...

Alors j'ai imposé les mains : "Seigneur, je fais cela sur l'ordre du Dieu qui, je pense, me dit de le faire." Et à ce moment-là, elle s'est mise à crier, et elle a fait un bond en descendant du lit, la jambe droite de son pyjama s'est relevée et l'on a pu voir le genou rond d'une fille, et non celui d'un garçon. On venait à peine de ranimer Madame Brace, elle s'est de nouveau évanouie, et c'était la troisième fois qu'elle s'évanouissait !

Et cette jeune fille est sortie en pleurant de la chambre pour aller dans la salle de bains, elle a enfilé sa robe de chambre et elle est revenue en marchant, se brossant les cheveux avec sa main droite auparavant paralysée. Aujourd'hui elle est mariée et a des enfants. Mes amis, les visions sont vraies."

["Footprints" p.149-153 d'après "Visions" le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana ; "Experiences" §31 et s., le 21 décembre 1947]

 

 

Le miracle de Georgie Carter

"J'étais chez ma mère et je devais passer la nuit chez elle. J'avais prié pour les malades, et j'étais rentré tard. Je m'étais juste arrêté chez ma mère pour lui parler, mais quelques instants après, je me suis relevé, ne pouvant trouver le repos. Je me suis levé avec une sorte de fardeau : "Peut-être y a-t-il un malade qui veut que je prie pour lui." Si vous n'arrivez pas à dormir, vous les chrétiens, faites attention, c'est peut-être Dieu qui s'occupe de vous !

Je suis descendu, mais je n'ai pas pu prier. Et alors j'ai vu Quelque chose de blanc se déplacer vers moi. Il m'a semblé que j'entrais dans Cela. Et je me suis vu marchant à travers un pays désert, et je pouvais entendre un agneau bêler.

J'ai dit : "Pauvre petit, je vais voir si je peux le trouver."

Je me suis dirigé vers les bois et, comme j'en approchais, ce n'était plus un agneau, mais c'était un être humain, et il m'appelait : "Milltown, Milltown." Je n'avais jamais entendu parler de cet endroit de ma vie...

Nous y sommes allés le samedi, et je me souviens qu'il y avait une épicerie au coin. J'ai pensé : "Je me demande ce que le Seigneur veut de moi." Je suis entré, j'ai acheté une caisse et je suis ressorti. Je me suis dit : "Je vais prêcher ici dans ce coin." Alors je suis monté sur la caisse, mais aucune inspiration ne m'est venue pour prêcher. Vous savez que tous les gens de la campagne viennent faire leurs courses le samedi.

Frère Wright m'a dit : "Je veux aller faire une petite course en haut de la colline... Voulez-vous venir avec moi ?"

J'y suis allé, il y avait une grosse église blanche sur la colline : "Hé ! regardez, n'est-ce pas une belle église ?"

Il a répondu : "Oui, c'est honteux l'histoire de cette église, c'est pitoyable. C'est une église baptiste dont le pasteur a eu quelques problèmes et l'église est tombée et n'a jamais eu de pasteur depuis lors. La commune l'a reprise, et toute la congrégation l'a délaissée et est partie dans d'autres églises."

J'ai senti l'Esprit de Dieu me dire : "Arrête-toi". J'y suis allé, et les portes étaient fermées. J'ai dit au frère Wright :"Continuez, et vous viendrez me chercher un peu plus tard."

Je me suis agenouillé et j'ai prié : "Seigneur, si tu me veux dans cette église, fais enlever les barres de la porte pour moi." Et, alors que je priais, j'ai entendu quelqu'un venir : "Hello !"

J'ai dit : "Comment allez-vous ?"

"J'ai vu que vous étiez en train de prier."

J'ai répondu : "Je suis prédicateur et je priais simplement sur les marches." "Voulez-vous entrer ? J'ai la clef." J'ai dit : "Merci Seigneur !"

Il y avait de la place pour trois à quatre cents personnes. J'ai prié et j'ai demandé : "A qui est-ce ?"

Il m'a répondu : "A la commune. Je ne fais que la surveiller. Les seules choses que nous faisons dans ce lieu, ce sont les funérailles... "

J'ai dit : "Pourquoi ne pas avoir une réunion de réveil ici ?" "Voyez le responsable municipal."

Je suis allé lui demander. Il a dit : "Certainement, si vous y placez un compteur." Je l'ai installé, et j'ai annoncé qu'il y aurait une réunion de réveil. Je n'oublierai jamais le premier homme que j'ai rencontré : "Il va y avoir une réunion de réveil, Monsieur.

Allez-vous venir ?"

"Nous élevons des poulets ici et nous n'avons pas le temps d'aller à l'église."

"Est-ce que vous ne pourriez pas laisser vos poulets un moment pour venir à la réunion ?"

"Je n'ai pas de temps pour ce genre de chose. Je m'occupe de mes affaires et occupez-vous des vôtres !"

"Je ne voulais pas vous offenser Monsieur." Dix jours après cela, il est mort et on a dû l'enterrer juste là, en face de l'église.

J'ai commencé les réunions de réveil. Je suis allé prier dans les bois, pensant que le Seigneur me donnerait un grand message, et j'avais un grand fardeau sur le cœur. Je me suis dit : "J'aurai probablement une grande foule ce soir." J'y suis allé, et savez-vous qui était là ? George Wright, sa femme, son fils et sa fille, c'était tout, quatre personnes de mon assemblée ! J'ai prêché le message que le Seigneur m'avait donné, comme si de rien n'était.

Le soir suivant, un type apparemment âgé est venu. Il est arrivé à pied. On m'a dit que c'était un Nazaréen rétrograde. Il avait appartenu à l'église Nazaréenne et avait rétrogradé. Il avait sa pipe de maïs et l'a cognée avant d'entrer. Ses cheveux pendaient sur le visage, une dent sortait sur le côté. Il a dit : "Où est ce petit Billy Sunday dont on parle ici ?" Frère Wright l'a pris et l'a fait asseoir.

J'étais en train de lire la Bible derrière la chaire. Frère Wright est venu me dire : "Le pire renégat du pays vient d'arriver. Il s'appelle William Hall. Il possède une carrière sur la colline."

J'ai répondu : "C'est peut-être celui que veut le Seigneur."

J'ai commencé à prêcher. Frère Wright est retourné lui dire d'avancer, tandis que lui s'occuperait des choses au fond. La réunion n'était pas terminée que Monsieur Hall était à genoux, priant Dieu. Il est mon pasteur associé là-bas maintenant.

Les soirs suivants, quelques miracles eurent lieu. C'est alors que les gens se sont mis à venir.

Et il y avait là-bas une jeune femme qui appartenait à une certaine église. Je ne la mentionnerai pas, mais ils ne croient pas dans l'Esprit, seulement la lettre : "Nous parlons quand la Parole parle, et nous sommes silencieux quand elle est silencieuse." Ils ont fait annoncer que si quelqu'un allait à cette réunion, l'église lui signerait une lettre d'exclusion. Son père était diacre de l'église. Et cette jeune femme avait mis la main sur une de mes petites brochures. Elle s'appelle Mlle Georgie Carter, elle a actuellement environ vingt-cinq ans. Elle était couchée depuis neuf ans et huit mois : la tuberculose. On ne pouvait même pas mettre le bassin sous elle, on mettait une toile de caoutchouc et l'on glissait un molleton. Elle n'avait jamais vu le monde extérieur, pas même par les fenêtres pendant neuf ans et huit mois.

Quelqu'un est venu me dire : "Même si elle vous réclame, vous ne pouvez pas aller prier pour elle. Sa mère et son père ne vous laisseront pas venir. Ils ont dit : Non, nous ne laisserons pas venir ce séducteur."

Mais lorsque j'ai terminé les réunions de réveil, le père et la mère, pour faire plaisir à leur fille, ont décidé de quitter leur maison. Je crois qu'ils ont eu une autorisation de leur prédicateur afin que je puisse aller chez eux. Je suis allé la voir, et la pauvre petite avait mon livre près d'elle. Ella avait pleuré et prié pour la délivrance, mais son église ne croyait pas en la guérison Divine. Elle avait ce livre, et elle avait lu comment une autre jeune fille avait été guérie. J'avais été envoyé par vision alors. Et elle voulait être guérie. Quand je suis entré, elle m'a dit : "Frère Branham, j'étais certaine que vous viendriez et que Jésus me guérirait."

Je lui ai demandé : "Allez-vous le servir, sœur ?"

"De tout mon cœur."

Ses petits bras ne pouvaient même pas lever la tasse dans laquelle elle devait cracher. Je me suis agenouillé, et j'ai prié pour elle puis je suis sorti.

Deux semaines après, j'étais de retour pour commencer une autre série de trois ou quatre réunions. Il y avait un autre pasteur qui ne croyait pas à l'immersion. Je devais baptiser un bon groupe dans la rivière. Lui, il avait eu une réunion de réveil sous la tente et il avait dit : "Quiconque de ma congrégation entre seulement dans l'église de cet insensé de guérisseur divin, je le mets à coup sûr hors de l'église. Tout cela, c'est parce que ce gars veut vous noyer dans l'eau."

Cet après-midi-là, je suis allé faire un service de baptême. J'avais dit à la petite Georgie : "Tout ce que je peux faire pour toi, c'est prier."

"Mais ne pouvez-vous pas faire pour moi ce que vous avez fait pour cette jeune fille Nale ?"

"Ce n'est pas la même chose, j'ai eu une vision. Je dois avoir une vision d'abord. Je reviendrai s'il m'envoie, mais je crois que tu iras mieux" (j'essayais d'encourager sa foi).

Ainsi, la dernière journée de réunions, je suis allé baptiser dans un endroit appelé Totten Ford, et voilà que ce pasteur avait annulé sa réunion, et que toute sa congrégation se tenait sur les rives. Je me suis avancé dans la rivière. Quel sentiment merveilleux ! J'ai baptisé environ cinquante personnes cet après-midi-là. J'avais l'impression que les anges étaient assis sur chaque branche des arbres. Tandis que j'étais là, j'ai commencé à prier ainsi : "Comme Dieu a envoyé Jean pour baptiser ! Jésus a dit : Allez dans tout le monde et faites des disciples et baptisez-les. Ces signes suivront ceux qui auront cru."

A ce moment-là, le Saint-Esprit est descendu et a balayé toute la congrégation sur la rive. Le pasteur et toute sa congrégation se sont avancés en pleurant dans la rivière avec leurs beaux habits, et j'ai baptisé chacun d'entre eux cet après-midi-là. Les femmes pleuraient ; elles sont venues avec leurs belles robes, les mères, les pères ont apporté leurs enfants. J'ai baptisé presque jusqu'à la nuit tombante. Ils ont dû me tirer hors de l'eau !

Je devais avoir une réunion à l'église baptiste ce soir-là. Je suis allé chez le frère Wright pour souper. J'ai dit : "Je ne veux pas souper tout de suite, je vais aller prier là-bas, le Seigneur veut que je prie, j'ai un fardeau sur le cœur."

Sœur Wright m'a dit : "Quand nous sonnerons la cloche pour le souper, vous viendrez parce que nous devons nous dépêcher."

Je suis allé là-bas, et me suis agenouillé. Après un moment, j'étais perdu dans l'Esprit, je savais à peine où j'étais. J'ai entendu cette cloche, mais je passais un si bon moment avec le Seigneur que je n'ai pas pensé au souper. La cloche a sonné et sonné et la nuit est tombée. Je priais, simplement : "Merci Seigneur pour tes bienfaits."

Et comme j'ouvrais les yeux, juste devant moi, dans un petit buisson, il y avait une Lumière orangée qui brillait sur moi, et une forte et profonde Voix provenant du fond du bois m'a dit : "Va dans la direction des Carter".

Ça y était, j'ai sauté et je me suis mis à courir et à crier... Je suis tombé directement dans les bras du frère Wright. Il m'a dit : "Frère Billy, maman vous a attendu pour souper depuis des heures. Ils sont partout sur la colline à vous chercher."

J'ai dit : "Frère Wright, je ne vais pas souper, Georgie Carter va être complètement guérie dans les prochaines minutes. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR."

"Voulez-vous dire qu'elle va se lever ?"

"Elle sera normale et bien portante dans quelques minutes, dès que j'arriverai là-bas."

Elle demeurait à treize kilomètres de là. Il m'a demandé : "Est-ce que je peux aller avec vous ?" Il y avait là aussi un homme venant du Texas, qui venait juste d'amener sa femme qui avait été guérie. Il m'a demandé : "Frère Branham, est-ce que je peux aussi aller avec vous ?" Il avait vu la guérison de la fille de Nale quelques semaines auparavant...

J'ai répondu : "D'accord." Nous avons sauté dans une auto et nous sommes partis.

Madame Carter était très opposée, mais ... Sa fille pleurait, elle avait promis au Seigneur de se faire baptiser si elle était guérie cet après-midi-là. Sa mère restait à son chevet jour et nuit, dormant à peine, et elle s'était agenouillée dans sa cuisine : "O mon Dieu, aie pitié de ma petite fille étendue là, à quelques jours de la mort. Et cet imposteur qui vient prétendant être quelqu'un, et il a complètement bouleversé ma fille."

Et tandis qu'elle priait ainsi, elle a levé la tête pour essuyer les larmes de ses yeux. Le soleil se couchait à l'Ouest et éclairait le mur. C'est son témoignage, ses propres mots : elle a vu une ombre venir vers elle, et elle a cru que c'était une autre de ses filles, qui habitait juste à côté, qui entrait. Mais quand cela s'est rapproché, elle a vu que c'était le Seigneur Jésus-Christ. Elle a dit : "Qui est-ce ? " Pendant qu'il la regardait, elle m'a vu approcher de la maison, la Bible contre le cœur. Elle a dit : "Oh, je me suis endormie, je dors." Elle n'avait jamais eu de vision.

Elle a couru dire à sa fille Georgie : "Georgie, j'étais là, il y a quelques instants en prière, et il m'a semblé voir sur le mur une forme qui ressemblait à Jésus. J'ai vu frère Branham, la Bible sur le cœur, qui venait avec deux hommes à sa suite."

Et juste à ce moment-là, voilà que je suis arrivé avec les deux hommes. Les portes étaient fermées...

Je me suis senti comme sortir de mon corps. J'ai vu mon corps ouvrir la porte et entrer. Et voilà que la petite fille était couchée là, et sa mère s'est évanouie.

Je me suis approché du lit : "Sœur Georgie, le Seigneur Jésus que tu aimes et à qui tu as fait confiance durant tout ce temps, m'a rencontré dans les bois. Il m'a dit que je devais venir et que tu serais guérie. Ainsi, conformément à l'ordre que j'ai reçu dans les bois, il y a quelques instants, dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, lève-toi et sois guérie."

Cette pauvre petite qui ne pesait pas plus de 16 ou 17 kilos, n'ayant plus que les os (elle n'aurait pas pu se tenir si elle avait pu se lever), non seulement elle s'est levée, mais elle a sauté en criant de toutes ses forces, parfaitement normale et bien portante !

Les gens se sont mis à crier, sa sœur est venue en courant... Elle s'est mise à crier et s'est enfuie sur le chemin en s'arrachant les cheveux et en criant : "Il s'est passé quelque chose !"

Son père, revenant de la ferme avec un peu de lait, a entendu le piano jouer. Il a couru voir ce que c'était. C'était sa fille qui n'avait pas bougé du lit depuis neuf ans et huit mois, assise au piano et jouant : "Jésus, garde-moi près de la Croix, où il y a une source précieuse offerte à tous, un flot de guérison coulant de la montagne du Calvaire" .

Parfaitement normale et bien portante ! Et voilà qu'arrivent le pasteur baptiste et tous les autres. Elle allait en courant dans la cour en bénissant Dieu pour les feuilles et l'herbe. Elle était si contente, frères et sœurs. Cela fait environ six ans de cela, et ce soir, Georgie Carter est pianiste à l'église Baptiste de Milltown dont je suis toujours pasteur... Le même Jésus qui a guéri Georgie ce soir-là est ici ce soir voulant faire la même chose à chaque individu se tenant ici dans la présence divine. Le croyez-vous ?"

["Footprints" p. 153 à 161 d'après "Life Of Demons" le 22 juillet 1951 à Toledo, Ohio ; "Regardez l'invisible", §16 et s., le 16.8.1950]

 

Une médium dévoilée

"Une nuit, peu après ma conversion ... entre une heure et trois heures du matin, j'étais en prière dans ma chambre.

J'ai alors entendu comme le bruit que feraient deux fils électriques qui se touchent en produisant une étincelle. Je travaillais alors comme surveillant des lignes électriques et j'ai cru qu'il y avait un court-circuit dans la maison. Mais, soudain, le son a changé et une étrange Lumière a rempli la chambre. On aurait dit que j'étais comme suspendu en l'air. J'ai eu très peur et j'ai cru que j'allais mourir.

Puis j'ai remarqué que la Lumière m'environnait complètement. Levant la tête, j'ai vu comme une grande étoile d'où semblait venir cette Lumière. Elle s'est approchée de plus en plus, et l'on aurait dit que je ne pouvais plus ni respirer ni parler. Puis elle s'est posée sur ma poitrine.

Alors, la scène a changé, et il m'a semblé être sur une colline d'herbe verte et, juste devant moi, était posé un de ces vieux bocaux à quatre faces pour les sucreries. A l'intérieur du bocal, il y avait une espèce de mouche, une sorte de grande mite du tabac, qui cherchait à sortir. J'ai regardé à ma droite : un Ange puissant debout à mon côté me regardait. L'Ange m'a dit : "Regarde ce que je veux te montrer". Alors j'ai vu un bras jeter une pierre qui a brisé le bocal. La mite a essayé de s'envoler, mais elle ne pouvait pas quitter le sol, son corps était trop lourd pour ses courtes ailes.

Alors du corps de la mite est sorti un essaim de mouches, et l'une d'elles a volé jusque dans mon oreille. L'Ange m'a dit : "Les mouches que tu as vues représentent les mauvais esprits tels que l'esprit de divination et la bonne aventure" . Ensuite il m'a mis en garde : "Fais attention !" Cela fut répété trois fois.

Je suis revenu à moi mais, cette nuit-là, je n'ai pas pu me rendormir. Le lendemain, j'ai fait très attention, surveillant tout mouvement et m'attendant à ce qu'il se passe quelque chose d'un instant à l'autre. Tout cela était très nouveau pour moi, car c'était le premier avertissement que je recevais au moyen d'une vision.

Le même jour, à midi, je suis entré dans une petite épicerie acheter quelque chose pour mon repas. L'épicier était un chrétien que je venais d'amener au Christ, et qui, par la suite, m'a été d'un grand secours dans l'œuvre de prédication de l'Evangile. Je lui racontais ma vision de la veille, quand une dame est entrée par la porte principale du magasin.

J'ai éprouvé une sensation bizarre, et j'ai su qu'un esprit étrange était entré. Je l'ai signalé à mon ami George d'Arc. La dame est allée demander à Ed, le frère de l'épicier : "Je cherche un certain Branham. On m'a dit que c'était un homme de Dieu." Ed m'a appelé.

"Etes-vous William Branham, le prophète de Dieu ?" "Je suis William Branham."

"Est-ce vous qui avez accompli ce miracle sur WilliamMerril, à l'hôpital, et qui avez guéri Madame O'Hannyan qui était infirme depuis dix-sept ans ?"

"Je suis William Branham. C'est Jésus-Christ qui les a guéris."

Elle m'a dit alors : "J'ai perdu une certaine propriété immobilière et je voudrais que vous en déterminiez l'endroit pour moi."

Je n'ai jamais compris ce qu'elle voulait dire avec sa propriété immobilière, mais j'ai su que Satan avait envoyé cette femme avec ce message. J'ai répondu : "Madame, vous vous adressez à la mauvaise personne, ce que vous cherchez c'est un médium." "N'êtes-vous pas médium ?"

"Non. Les médiums sont du diable. Je suis chrétien et j'ai l'Esprit de Dieu."

Après avoir entendu cela, elle m'a lancé un regard glacial et, avant que je puisse ajouter quoi que ce soit, j'ai entendu l'Esprit de Dieu me dire que c'était une médium et que c'était la mouche que j'avais vue dans la vision s'approcher de mon oreille.

Je lui ai dit : "Le Seigneur m'a envoyé son Ange la nuit dernière dans une vision pour m'avertir de votre venue, afin que je sois sur mes gardes. Je remercie mon Seigneur de ce qu'il me guide par sa main. L'œuvre que vous faites est du diable, et vous êtes venue pour attrister l'Esprit de Dieu." Elle a alors porté la main à son cœur en disant qu'elle avait besoin d'un remède. "Madame, cessez de faire ces choses et votre cœur se portera bien." Elle s'était à peine éloignée du magasin, qu'elle a eu une crise cardiaque, et elle est morte là, au bord de la route."

["A Man Sent From God" par Gordon Lindsay, chapitre 21]

 

La guérison de Bill Hall

Bill Hall, un prédicateur de cinquante-cinq ans, se mourait d'un cancer du foie. Son épouse fit appeler William Branham : "Pouvez-vous recevoir une Parole de Dieu pour mon mari ?"

"Je ne sais pas. Mais je peux prier." William Branham pria et rentra chez lui. Il n'y avait aucune réponse de Dieu. Il revint au chevet du mourant le lendemain pour prier à nouveau. Un dernier examen radiographique confirma l'état avancé du cancer. Le malade ne reconnaissait déjà plus les gens dans la chambre.

William Branham, fatigué par les nombreuses allées et venues chez lui, partit se reposer quelques heures dans son refuge dans les bois. Il remarqua alors sur le mur une pomme ratatinée, toute pourrie et véreuse. Il se demanda pourquoi sa femme Meda avait accroché cela sur le mur, mais il nota alors que cette pomme était en fait suspendue en l'air. C'était une vision. Il s'agenouilla : "Seigneur, que veux-tu me faire savoir ?"

Et alors, l'une après l'autre, quatre ou cinq autres pommes pourries apparurent. Mais une belle et grosse pomme bien saine vint alors détruire ces mauvaises pommes. Et une Voix dit : "Lève-toi. Va dire à Bill Hall qu'il ne mourra pas mais qu'il vivra !"

William Branham courut annoncer cet AINSI DIT LE SEIGNEUR à la femme de Bill Hall. Il prévint aussi Sam Adair, le médecin, qui répondit : "Comment serait-ce possible dans son état ?"

"Ce n'est pas mon problème. Dieu a parlé, c'est réglé !" Et Bill Hall fut guéri.

["Reproach For The Word" p. 15 à 17, le 23 décembre 1962]



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