Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

7. «1937»



De tous les chapitres que nous avons donnés, celui-ci est celui que nous avons tenté, je crois, de reporter le plus longtemps possible, parce que nous allons y parler de ceux qui sont encore vivants aussi bien que de notre bien-aimé prophète qui s'est retiré du milieu de nous pour un moment.

Mais j'aimerais revenir en arrière et vous rappeler la date de naissance de frère Branham, le 6 avril 1909 et vous informé que c'était un mardi. Notre frère Branham nous dit que la première vision qu'il vît, dont il se souvient, ce fut quand il était âgé de trois ans. Ce qui nous mènerait dans le courant de l'année 1912. Et c'est durant l'année 1912, le 16 juin, que Mr. and Mrs. Brumback furent unis par un saint mariage. Le prénom de Mrs. Brumback était Hazel et son nom de jeune fille Scott. Sa mère, Mrs. Scott était Sarah Childress. Je dis cela parce qu'il n'y a pas beaucoup de Childress dans le monde et il est possible qu'ils aient quelque relation avec notre frère Herman Childress qui adore avec nous, ici, au Tabernacle.

Mais c'est le 16 juillet 1913, un an après le mariage de Mr. et Mrs. Brumback, qu'une fille leur est née et ils l'appelèrent Hope. A ce moment, notre frère Branham n'était âgé que de quatre ans. Nous ne l'avons jamais entendu mentionner quoi que ce soit concernant sa quatrième, cinquième ou sixième année ; mais, à l'âge de 7 ans, en 1916, il nous dit que c'est la première fois qu'il entendit cette voix qui lui parla depuis le tourbillon de vent, du milieu du peuplier.

Et c'est le 26 avril 1919 qu'il naquit à la famille Broy (BROY), une petite fille qu'ils nommèrent MEDA.

En 1928, comme nous l'avons dit dans un chapitre précédent, à l'âge de 19 ans, notre frère William Branham partit vers l'Ouest. Il y demeura un temps et reçut la nouvelle que son frère Edward était mort. Il retourna alors en Indiana.

Entre les années 1928 et 1933, notre frère Branham boxa et combattit en quatorze combats professionnels. Ensuite, il se convertit et fréquenta l'église baptiste dont le pasteur était le docteur Davis. Quand il se convertit au christianisme, il désira être baptisé du baptême chrétien. Cette Assemblée étant une église Missionnaire Baptiste, ils baptisaient  comme cette église, cette dénomination l'avait toujours fait dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit. Mais frère Branham, même à cette époque, cherchait la Vérité dans la Parole de Dieu et il n'y trouva aucun exemple d'autre baptême que le baptême dans le NOM du Seigneur Jésus-Christ. Aussi il demanda au Dr. DAVIS de le baptiser dans l'eau dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ.

C'est en fréquentant cette église, qu'il rencontra cette jeune dame du nom de Hope Brumback. Tl y avait aussi un groupe de jeunes avec lequel il s'associa et, plus tard, ils prirent le nom de « GANG », le gang, comme pourrait le faire un groupe de jeunes, même dans notre génération, s'ils devenaient amis intimes, au sein de leur église, aujourd'hui. Nous avons quelques photographies de ceux avec qui il s'était associé, en ce temps là, lui et sœur Hope.

Sa cour et sa demande en mariage à sœur Hope constituent une belle histoire. Vous pouvez entendre frère Branham la conter dans presque toutes les bandes sur l'histoire de sa vie. Vous pouvez lire cela dans le livre « Un homme envoyé de Dieu » écrit par frère Gordon Lindsay, en coopération avec frère Branham. Comme il continuait à fréquenter cette jeune dame, c'est le 11 juin 1933, comme nous l'avons dit dans un chapitre précédent, à l'âge de 24 ans, que la lumière apparut au-dessus de la tête de frère Branham, dans la Rivière Ohio. Et il reçut ces seps visions majeures dont nous avons parlé au chapitre 6.

Mais, en juillet ou août de la même année 1933, frère Branham eut une vision. C'était avant la construction du Tabernacle. Le jour de la pose de la première pierre du « Branham Tabernacle », ce terrain n'était rien d'autre qu'un étang empli de lys d'eau. Mais le Seigneur lui avait parlé et il lui avait dit de construire une église en ce lieu. Et il n'avait que 86 cents dans sa poche ; et il savait que ces choses que Dieu lui disait de faire, d'autres disaient que c'était le diable. Mais chaque fois qu'il avait fait ce que cette voix lui disait de faire, cette voix qui lui parlait depuis qu'il était petit garçon, cela s'était toujours tourné à la gloire de Dieu.

Comme il construisait, bien des gens venaient, riaient et disaient : « Bien, dans un an ce sera un garage, un garage automobile où les gens viendront faire réparer leur voiture. Mais le matin où frère Branham devait poser la première pierre, Dieu lui donna une vision et lui dit de lire 2 Timothée chapitre 4, verset 4, où il est dit : « Fais l'œuvre d'un évangéliste », et verset 3 : « Le temps viendra où ils ne supporteront pas la sainte doctrine. » Et ce jour là, comme frère Branham se levait pour poser cette première   pierre  (pierre  d'angle)      consacrer  ce   terrain  au  Seigneur, pour en faire un phare et commençait à édifier son Tabernacle qui lut appelé depuis « Branham Tabernacle », il écrivit sur la page de garde de sa Bible ces versets de 2 Timothée, chapitre 4, et déchira hors de la Bible cette page de garde. Et, comme d'autres plaçaient des souvenirs et des demandes de prière, etc., dans ces boîtes en fer blanc placées dans la pierre d'angle, ces choses furent déposées dans la pierre d'angle du « Branham Tabernacle ».

Très souvent, au cours de sa carrière, frère Branham rappela qu'il lui avait été dit de faire l'œuvre d'un évangéliste. Bien des gens, aujourd'hui, dans le monde, regardent à frère Branham et disent : « C'était un merveilleux évangéliste. » Mais, frère Branham était un prophète de Dieu à qui Dieu avait dit de faire l'œuvre d'un évangéliste. Et il disait : « Vous pouvez retourner au jour où j'ai posé la pierre d'angle de ce tabernacle et c'est écrit là, sur la page de garde de ma Bible.

Conséquence de ces commentaires, après les funérailles de frère Branham, le 30 décembre 1965, je regardais des hommes employer un cric pour retirer la pierre d'angle du Branham Tabernacle et ce, de l'intérieur du bâtiment. Je leur demandai s'ils n'étaient pas honteux, pourquoi ils ne creusaient pas de l'extérieur pour retirer la pierre intacte et la placer devant le peuple et l'ouvrir au ciseau s'ils pensaient qu'il y avait là des choses qui, à leur avis, devaient être révélées au monde. Mais, au lieu de faire comme je disais, ils partirent du coin, à l'intérieur et, quand le cric heurta la pierre d'angle, elle se brisa et ils n'en trouvèrent que des morceaux. Et : vous pouviez dire où les boîtes en fer blanc avaient été posées à l'intérieur.

Mais, de 1933 à 1965, tout s'était désagrégé, la monnaie, les pièces de cinq centimes, de dix centimes, et des choses semblables que les gens y avaient mis. Je m'excuse, je recommence. Je n'ai jamais entendu dire que quelqu’un n’ait jamais déposé une « dîme » (dix centimes). Mais les pièces de cinq centimes, tout le papier et tout ce qui avait pu être déposé à l'intérieur, tout avait disparu. Rien ne fut retrouvé excepté l'évidence qu'il y avait eu des boîtes de fer blanc dont la forme restait moulée dans le béton de la pierre d'angle. Je veux dire ceci parce que je le sens dans mon cœur. Frère Branham dit : « Rien n'arrive dans le naturel sans typifier le spirituel. »

Or, il nous avait dit que le jour viendrait où le tabernacle serait fermé et deviendrait un entrepôt gouvernemental. Et ceux qui connaissent la complexité légale de l'établissement de l'Association savent que le gouvernement lui-même attend de prendre tout ce qui a été gagné dans le Nom d'Association Evangélique William Branham. Et le jour où la pierre d'angle a été retirée, j'ai senti que ces hommes détruisaient spirituellement le Tabernacle. Car, si vous rejetez la pierre d'angle et si vous l'emportez, quelle fondation restera-t-il au bâtiment ?

Je ne dis pas cela parce que je suis contre ce qui arrive actuellement mais, eu égard au message de frère Branham, je ne vois pas qu'il puisse y avoir, dans l'Est, un grand mouvement de Dieu prospère. Ce tabernacle était comme un phare. J'espère, en disant cela, n'offenser personne, mais je le dis comme éclaircissement au monde, afin que chacun comprenne que ce qui arrive dans le naturel peut être un type du spirituel — ainsi dit le prophète (nous ne mettrons probablement pas ceci dans le livre, frère Jerry, mais je désire que la congrégation le sache).

Le vendredi 22 juin 1934, à l'âge de 25 ans, notre frère Branham épousa notre sœur Hope Brumback. Elle avait presque 21 ans. Il en avait 25. Ils furent très heureux ensemble. Ils n'avaient pas grand-chose. Vous pouvez lire tout ceci dans le livre « Un homme envoyé de Dieu », ou vous pouvez l'entendre sur la biographie du frère Branham.

C'est dans les premières années de leur mariage, lui étant jeune pasteur, qu'il partit vers le Nord et qu'à son retour il eut sa première rencontre avec les Pentecôtistes. Et c'est là aussi qu'il vit la première manifestation des dons de l'Esprit. Et il entendit ces gens « parler en langues » interpréter et prophétiser.

Ils lui demandèrent même de prêcher et le titre de son sermon fut « Et il cria. » Il prit ce verset où, dans le séjour des morts, l'homme riche leva les yeux et se lamenta. Et il dit : « L'homme riche vit qu'il n'y avait pas d'église là-bas et il se lamenta. Il vit qu'il n'y avait pas de chrétiens et il se lamenta. Il vit qu'il n'y avait pas de fleurs là-bas et il se lamenta. » Un sermon tout simple mais, après cela, nombreux furent ceux qui vinrent à frère Branham et dire : « Je suis pasteur au Texas, que diriez-vous de venir prêcher à une de nos réunions ? »

Mais, en même tempe, il vit autre chose. Il y avait deux hommes qui semblaient être spécialement employés dans la manifestation des dons. L'un apportait le message en langues et l'autre interprétait. Et ceci se produisait souvent dans les réunions. Chaque fois que cela se produisait, il y avait un grand mouvement de l'Esprit parce que les gens croyaient que Dieu leur parlait par les langues et l'interprétation ce qui est scripturaire.

L'un de ces hommes vint à frère Branham et dit: « Avez-vous le Saint-Esprit?» Frère Branham dit: «Eh bien..., je — je ne sais pas.» L'homme dit : « Avez-vous parlé en langues ? » Et il répliqua : « Eh bien ! Non. » L'homme dit alors : « Eh bien, vous ne l'avez pas. » Or, alors même, frère Branham avait le don de discernement. Tl vit cet homme marié avec une femme aux cheveux noirs mais vivant avec une blonde de qui il avait deux enfants. Et il se dit : « Eh bien, si c'est le Saint-Esprit que vous avez, en menant une telle vie, je ne le désire pas. »

Quant à l'autre homme qui avait été employé dans l'exercice des dons, frère Branham dit qu'il put voir sa vie et qu'elle était aussi propre que possible. C'est alors qu'il avait réalisé qu'il y avait deux vignes. La même pluie qui tombait sur le froment (et le froment levait la tête et disait « Dieu soit loué ») tombait également sur l'ivraie qui levait les yeux et disait « Alléluia ! ».

Il revint à la maison, heureux d'avoir des réunions au Texas. Et il dit à sa femme Hope : « Chérie, j'ai rencontré un groupe de gens comme je n'en ai jamais rencontré et ils me demandent d'aller prêcher pour eux. » Et frère Branham dit que les gens commencèrent à le décourager, disant : « Vous voulez aller avec cette camelote de Pentecôtistes. Votre femme mourra de faim. Elle mangera aujourd'hui et demain n'aura absolument rien. Elle n'aura rien à se mettre. Puis, vous irez quelque part et vous serez le bec dans l'eau. Et les gens le découragèrent et il ne les écouta pas  je veux dire qu'il les écouta et il n'écouta pas Dieu. Résultat : il commit la plus grande faute qu'il ait jamais commise en n'y allant pas prêcher, alors qu'il se sentait conduit par Dieu à y aller.

C'est le 13 septembre 1935, un vendredi, notre frère Branham ayant alors 26 ans, que naquit son fils premier né, et il l'appela Billy Paul. Treize mois plus tard, le 26 octobre 1936, un mardi, Dieu leur donna leur première petite fille et il lui donna le nom de Sharon Rose. Jésus étant appelé la « Rose de Sharon », il renversa les noms et l'appela « Sharon Rose ».

En janvier 1937, suite aux abondantes pluies d'hiver de 36, la rivière Ohio amena une des inondations les plus terrifiantes dans l'histoire de notre nation. Comme l'eau commençait à se déverser dans l'Ohio, une annonce fut faite enjoignant à chacun de fuir. Il semblait que Jeffersonville allait être effacée de la carte. Frère Branham étant jeune pasteur, homme de plein air, possédant un bateau et connaissant la rivière, il se sentit obligé de tenter de sauver le plus grand nombre de familles possibles et de les arracher aux eaux dévastatrices. Résultat : sa femme et ses deux enfants furent séparés de lui durant des jours. Vous pouvez lire que de nombreux jours, même après l'inondation, il fut coupé de leur lieu de refuge et les chercha longtemps. Pendant ce temps, sœur Hope devint très malade et elle le fut jusqu'à la mort.

Mais, durant l'inondation, il se passa au Branham Tabernacle quelque chose qui mérite l'attention du monde. Les eaux montèrent si haut dans la ville qu'elles entraînèrent les bancs de l'église jusqu'au plafond. La chaire aussi flotta. El frère Branham avait laissé sa Bible ouverte à l'Ecriture qu'il avait lue le dimanche avant l'inondation et la chaire elle-même flotta jusqu'au plafond. Mais, quand les eaux décrurent, la chaire redescendit à l'endroit exact d'où elle était partie. Les pages de la Bible se trouvaient exactement là où ils les avaient laissées et aucune goutte d'eau n'avait touché la Parole de Dieu, alors que les bancs étaient redescendus sens dessus-dessous. Une fois de plus, reconnaissons que le naturel typifie le spirituel. Les gens ont pu alors se rendre compte qu'en chaire c'était la droiture, mais que, dans les bancs, cela n'allait pas.

Le 22 juillet 1937, un jeudi, notre frère Branham, alors âgé de 28 ans, fut appelé à l'hôpital : Sœur Hope était décédée, à l'âge de 24 ans. Se rendant à l'hôpital, il rencontra le docteur Sam ADAIR, un ami de toujours, et le docteur Adair lui dit : « Si vous voulez la voir vivante, hâtez-vous. » Frère Branham lui demanda de revenir avec lui et il répondit : « Non, Billy. Elle était comme une sœur pour moi. Je suis incapable de la revoir. »

Quand frère Branham entra, il réalisa qu'elle s'en allait et il l'appela. Elle ouvrit les yeux et dit : « Bill, pourquoi m'as-tu rappelée ? » Et elle commença à lui décrire le beau paysage où elle était emmenée par des créatures angéliques. Elle lui recommanda de ne pas rester seul. Elle dit : « Tu mérites que quelqu'un t'aime. » Elle lui parla d'un fusil qu'il avait tant désiré. Elle lui dit : « Quand tu rentreras à la maison, regarde au-dessus de l'armoire. J'y ai caché l'argent que j'ai pu économiser avec mes pièces de 5 et 10 centimes. » Frère Branham dit que, lorsqu'il rentra à la maison, il trouva 5 ou 6 dollars qu'elle avait déposés là. Il alla acheter ce fusil qu'il possède encore aujourd'hui. Il est accroché dans son bureau.

Tandis que notre sœur Hope était malade, la nuit même où elle devint si malade. Billy et la petite Sharon Rose étaient gardés par la famille BROY. Et, le jeudi soir, la nuit où mourut sœur Hope, la petite Sharon tomba malade et ils la conduisirent d'urgence à l'hôpital car ils ne trouvaient pas frère Branham. Sœur Hope avait été déposée à la morgue pour être préparée pour l'enterrement qui devait avoir lieu le samedi. Quelqu'un trouva frère Branham et lui dit d'aller à l'hôpital s'il voulait revoir sa fille en vie.

Frère Branham raconte l'histoire qu'il vint à l'hôpital et, en ce temps là, l'hôpital n'était pas aussi moderne et ne possédait pas l'hygiène d'aujourd'hui. Le docteur le rencontra et lui dit qu'elle avait une méningite cérébrospinale qui était très contagieuse et qu'en conséquence personne ne pouvait lui faire visite. Mais frère Branham se glissa par la cave et entra là où était la petite Sharon Rose. Elle n'avait que neuf mois. Il dit : « Vous pouviez voir déjà combien elle souffrait. » Il lui parla et elle sembla vouloir agiter sa petite main vers son papa. Ses petits yeux étaient révulsés. La douleur était grande et frère Branham souhaita de pouvoir prendre sa place.

Alors Satan vint et se tint près de lui, disant : « Tu dis que tu crois en Dieu. Ta femme est à la morgue et voici ton bébé, et tu sers Dieu. Quelle sorte de Dieu sers-tu ? Tu dis que tu L'aimes et qu'il t'aime. Regarde ce qu'il est en train de te faire. Il a pris ta femme. Maintenant, il va prendre ton bébé. » Frère Branham dit que cela a été une des plus grandes épreuves de sa vie. Il se rappela le passage : « L'Eternel a donné ; l'Eternel a repris. Que le NOM de l'Eternel soit béni. » Il se leva, tapota son petit visage et dit : « Chérie, papa te rencontrera de l'autre côté. »

Le samedi arriva  Sharon Rose était toujours vivante. C'était l'heure de l'ensevelissement de sœur Hope. Il avait un tel fardeau, était si abattu et aussi si désespéré ! Celle qu'il aimait! Tant, et son bébé entre la vie et la mort à l'hôpital. Il n'avait même pas de terrain pour l'enterrer. La famille Brumback leur donna leur caveau pour y enterrer leur fille. Comme il se rendait au Walnut Ridge Cimetière, comme ils avaient déposé le cercueil près de la tombe, ils firent quelques pas pour être là quand le serviteur de Dieu prononcerait les derniers mots. Il regarda vers quelques buissons de cèdre qui se trouvent encore aujourd'hui près de la tombe, et là se tenait sœur Hope. Comme il marchait au bord de la tombe, elle marchait à côté de lui et elle glissa son bras sous le sien, dit se tint là, dans cette autre dimension, regardant son cercueil descendre dans la lierre.

Le lendemain était un dimanche et le soir on l'appela pour lui dire que sa fille se mourait. Cette nuit là, la petite Sharon Rose s'en alla pour être "avec les anges. Aussi, le lundi, on prit la petite Sharon Rose dans son cercueil et on la porta au cimetière. On ouvrit la tombe de sa mère et posa le petit cercueil juste au-dessus de celui de la maman. Il l'enterra dans les bras de sa mère.

Ce fut pour le prophète de Dieu un temps terrible de tristesse et d'épreuve. Il pensa au suicide. Il demanda à Dieu pourquoi il ne l'avait pas pris, lui ? Pourquoi II le faisait passer à travers tout cela ? Et, un soir, il tomba dans une sorte de sommeil et Dieu lui donna sa première vision du ciel. Et comme il marchait en ce lieu si beau, une jeune fille vint à lui, s'approcha et lui parla. Il se tourna et ne la reconnut pas. Il dit qu'elle pouvait avoir entre 17 et 18 ans, une belle jeune fille. Et il lui dit : « Je ne crois pas vous connaître. »

Et elle répondit : « Papa, je suis ta Sharon-Rose. » Et il répondit : « Mais tu étais juste un bébé. » Et elle reprit : « Te rappelles-tu ton enseignement sur l'immortalité ? » Il dit : « Oui, je me souviens. » Elle reprit : « Maman t'attend là-haut à la maison. » Elle ajouta : « Je vais descendre à la porte et attendre Billy Paul. » Frère Branham dit qu'il montait là et, soudainement, il vit une belle maison et Hope vint à sa rencontre et lui dit que c'était leur place. Il ne pouvait se rassasier de cette beauté car il n'avait même jamais rêvé que pareille chose puisse exister.

Une fois, alors qu'ils étaient jeunes mariés, ils avaient acheté une chaise qu'ils appelaient une chaise Morris et s'étaient endettés. Elle était verte et ils l'avaient commandée à un magasin de meubles à Market Street Louisville (Kentucky). On payait un dollar comptant et un dollar chaque jour de paie. Cela coûtait 10 ou 12 dollars et ils avaient effectué cinq ou six paiements et la vie était si dure, en ce temps-là, qu'ils ne pouvaient plus payer. Quand vinrent à échéance le deuxième ou troisième paiement, il dit : « Vaudrait mieux leur laisser reprendre leur chaise. Nous ne pouvons pas payer. » Un jour, il revint à la maison, après le travail. Hope avait fait une tarte aux cerises et préparé d'avance tout ce qu'il aimait le mieux, afin qu'elle puisse être à table avec lui. Et elle était si gentille pour lui, et tout, et il se dit : « Eh bien, c'est merveilleux. » Et quand il se rendit dans la salle de séjour, il vit pourquoi. On était venu, ce jour là, et on avait repris leur chaise et elle avait voulu tout faire pour lui plaire et pour qu'il ne soit pas affecté.

Et comme, dans son rêve, elle le conduisait dans toute la maison, quand ils atteignirent la pièce sur le devant, là, se trouvait leur chaise. Elle lui dit : « Tes labeurs sont terminés, Billy. Tu peux t'asseoir et te reposer. Celle-ci, on ne te la prendra pas. » Actuellement, j'essaie de retrouver cette chaise. J'aimerais l'avoir  je veux dire la verte, celle qui avait été reprise. J'ai visité tous les marchands de meubles de Market Street, à Louisville. Les gens m'ont promis de fouiller dans leurs archives de vente crédit. Il se peut que je revienne avec.

Billy n'avait que 22 mois. Il ne se souvient pas de sa mère. Et durant les quatre années qui ont suivi, frère Branham a été pour Billy à la fois le père et la mère. Frère Branham dit qu'il devait aller à l'église Billy étant encore au biberon. Or, il ne pouvait pas se payer un biberon et il employait une bouteille de Coca, avec une tétine en caoutchouc au sommet. Il la portait dans la poche intérieure du veston, en dedans, comme ceci pour la garder chaude pour Billy. La nuit, il dormait avec, la plaçant sous la nuque, comme ceci, de sorte que lorsque Billy s'éveillait, la nuit, et se mettait à pleurer, il n'avait qu'à se saisir de la bouteille et à la lui donner.

Quand frère Branham se rendait au travail, il y avait une jeune fille du nom de Meda BROY, âgée de 14 ans, qui se mit à faire du babysitting auprès de Billy. Elle avait commencé à aider sœur Hope à l'âge de 14 ans. Durant la maladie de sœur Hope, elle avait commencé à aider sœur Hope dans son travail de maison, à prendre soin de Billy et de Sharon Rose, du vivant même de sœur Hope. Aussi, après le départ de sœur Hope ce fut pour elle une chose naturelle (elle avait alors 18 ans) de garder Billy Paul. Les gens commencèrent alors à parler d'elle et de frère Branham. Certains vinrent même la trouver et dirent : « Vous savez, vous et Billy, vous feriez un joli couple. » Et elle riait. Alors les bavardages devinrent quasi vicieux et on commença à dire des choses laides sur ce couple. Finalement, frère Branham lui dit : « Meda, vous êtes une jolie fille, vous devriez... J'ai tant aimé Hope que je ne pense pas que je me remarierai, Meda. ... Pourquoi ne... cessons de nous voir. Vous trouverez un camarade ou un ami. Vous méritez un bon mari. »

Et sœur Branham revint chez elle ce soir-là et, naturellement, était ennuyée à cause de ce qui les gens disaient. Et vous savez, entre ses 18 ans et ses 22 ans, les gens eurent le temps d'en dire.

Le jour où frère Branham lui dit qu'il pensait qu'il valait mieux qu'elle suive son propre chemin, elle rentra à la maison, pria et dit : « Seigneur, donne-moi un verset de l'Ecriture pour me consoler. » Et elle ouvrit la Bible à Malachie, chapitre 4°, verset 5 : « Voici, je vous enverrai Elie le prophète. » Et Dieu parla à frère Branham et dit : « Va et prends cette Meda BROY et marie-la le 23 octobre. » C'est en l'an 1941 qu'ils furent unis, mari et femme. Il avait 32 ans et elle 22. Ils se marièrent un jeudi. Billy Paul était âgé de six ans.

Frère Branham avait économisé pour faire un tour de chasse mais il avait également besoin d'argent pour un voyage de lune de miel. Aussi il combina les deux et il emmena sœur Meda et Billy Paul dans un tour de  chasse qui fasse lune de miel. C'est au cours de ce voyage qu'ils faillirent périr dans une tempête de neige. Il avait laissé Meda et Billy Paul dans un petite cabane-refuge et était parti chasser. Une tempête de neige survint et il lui fut difficile de retrouver sa route. Mais Dieu lui rappela qu'il y avait une ligne téléphonique qui traversait cette chaîne de montagnes et il marcha jusqu'à ce qu'il butte dans cette ligne téléphonique et il la suivit en descendant. Et il fut là pour les secourir et lui en même temps.

Alors, en 1946, l'année où l'ange vint vers frère Branham, sœur Meda donna naissance à une petite fille, le 21 mars, et ils l'appelèrent Rebecca. Ce bébé vint au monde par césarienne. Elle n'avait que quelques jours quand frère Branham partit pour des réunions et il ne la revit que six mois plus tard parce que l'ange était venu et qu'il l'avait chargé d'aller prêcher et de commencer un réveil qui balaierait le monde entier. Le bébé était donc né par césarienne et les docteurs avaient dit à frère Branham qu'il ne pourrait plus avoir d'enfant de sa femme, Meda. Il avait 37 ans et pour lui c'était bien. Il ne s'en soucia pas autrement jusqu'à l'été 1950.

L'ange du Seigneur vint à lui et dit : « Tu auras un fils de ta femme Meda et tu lui donneras le nom de Joseph. » Bien, si l'on se souvient que les docteurs avaient dit : « Elle ne peut plus avoir d'enfant », c'était quelque chose. Mais, comme Abraham, il ne prit pas pour preuve ce que les docteurs avaient dit. Dieu avait dit : « Tu auras un fils de Meda et on l'appellera Joseph. » Alors, il commença à en parler. Et sœur Branham devint enceinte. Et le 19 mars 1951, un lundi, elle donna naissance, par césarienne, à une petite fille qu'elle appela Sarah. Les docteurs étaient étonnés et ils redirent une fois de plus que Meda ne pouvait plus avoir d'enfant, ajoutant : « C'était juste une exception, mais cela sortait de l'ordinaire. » Certains vinrent trouver le frère Branham et dirent : « Eh bien, peut-être que l'ange a dit Joséphine au lieu de Joseph. » Et il répondit : « NON ! L’ange du Seigneur a dit : « Tu auras un fils, ce sera de Meda et tu lui donneras le nom de Joseph. » Aussi, fin 1954, quand sœur Branham redevint enceinte, certains prophétisèrent que, non seulement l'enfant mourrait, mais que sœur Meda mourrait. Une personne, en particulier, était très excitée dans ces prophéties et cette personne mourut. Et le 19 mai 1955, à l'âge de 46 ans, notre frère Branham devint le père très fier d'un petit garçon qu'il nomma Joseph. Il dit : « Joseph, tu en as mis du temps pour venir. » Que ceci serve de Leçon au monde. S'il y avait quelqu'un qui connaissait bien toute l'affaire, c'était les docteurs. Par deux fois, ils avaient vu les organes de sœur Branham lors de la naissance césarienne et selon leur jugement, qui était un jugement professionnel, ils avaient déclaré : « Plus d'enfant. » Mais l'ange do Dieu avait dit : « Tu auras un (ils do Meda et tu l'appelleras Joseph. » Que Dieu soit reconnu pour vrai et tout homme pour menteur.

En i960, notre frère Branham eut une expérience et il nous en parla pour la première fois le 15 niai 1960 dans un message intitulé « Le Roi rejeté». Il se réfère souvent à cette expérience comme étant « au-delà du rideau du temps ». Frère Branham fut enlevé et autorisé à voir au-delà du rideau du temps. Il nous en a souvent parlé mais, en ce temps particulier où il nous la répéta, cela fut imprimé et c'est maintenant en circulation et vous pouvez le lire. Mais j'aimerais rappeler une chose qu'il a dite : que, quand il était là, sa femme Hope vint à lui, en robe blanche, et au lieu de dire : « Mon cher mari », elle dit : « Mon précieux frère », et elle l'embrassa. Et il y avait là une autre dame qui l'embrassa aussi et qui dit : « Mon précieux frère. » Et alors Hope se retourna et embrassa cette femme. Frère Branham se souvenant que sa femme Hope était jalouse, dit : « C'est quelque chose de différent. » Et il l'appela « amour parfait ». Ceci n'avait rien des réactions humaines dans les circonstances normales. Il n'y avait aucun mal. Mais c'était l'amour. Dans cette expérience, il lui fut dit qu'il devait repartir, pour un temps. Mais le temps viendrait où tous ceux qu'il aimait et tous ceux qui l'aimaient, reviendraient à nouveau en ce lieu.

En 1963, alors que frère Branham prêchait « la Révélation du Sixième Sceau », il nous parla d'un rêve et d'une expérience remontant à quelques mois. Avant ce rêve, il parlait, un jour, avec sœur Meda. Et elle lui demanda : « Maintenant, Bill, tu sais que je t'aime et je sais que tu m'aimes. Mais, je sais aussi que tu aimais Hope et qu'elle t'aimait. Alors, quand nous serons de l'autre côté, qu'adviendra-t-il ? »

Quelques semaines plus tard, frère Branham eut ce rêve. C'était un rêve du ciel et il y était revenu, dans ce rêve. Et il y avait comme un rouleau, une liste et l'on appelait des noms. Ce n'était pas le jugement mais les récompenses. Et quelqu'un comme un archange se tenait là et on appelait des noms et frère Branham dit alors qu'on disait : « Orman Neville ! » et frère NE VILLE avançait à travers la foule et chacun le saluait, le congratulait ; il montait et recevait sa récompense.

Frère Branham, étant ce qu'il était, se demandait combien cela devait être embarrassant de marcher au milieu de cette foule. Et voici que, soudainement, il entendit « William Branham ». Oh, et il n'avait pas encore réalisé que lui-même devrait marcher là où les autres étaient passés avant lui. Et il commença à s'enfoncer dans la foule, chacun se levant et ouvrant devant lui une sorte de sentier. Ils possédaient l'éternité. Personne donc ne se pressait. Chacun lui tapait dans le dos : « Dieu vous bénisse, frère Branham. Le Seigneur vous bénisse ! Nous vous aimons. Cela fait du bien de vous voir. » Vous voyez et, lui aussi, parlait à chacun. Personne n'était pressé. Ils avaient l'éternité pour faire cela. Je vous demande d'imaginer la scène. Et comme il s'approchait et s'apprêtait à monter pour recevoir sa récompense, il vit de belles marches d'ivoire. Et il se demanda : « Vais-je devoir monter là tout seul ? » Juste au moment où il mettait le pied sur la première marche, il sentit un bras se glisser sous le sien. Il regarda et voici, c'était sœur Hope. Tandis qu'il regardait, quelque chose heurta son autre bras. Il se tourna pour regarder, cl voici, c'était sœur Meda. El ils gravirent les marches ensemble. Mesdames, souvenez-vous de la déclaration de frère Branham : « Vous servez Dieu en servant votre mari. Que cela descende profondément en vous ! Je vous demande de réfléchir un instant. » 11 ne dit rien en ce qui concerne l'appel de noms de femmes. Mais elles ont escaladé les marches avec lui. Sœurs, que ceci vous fasse aimer vos maris, réellement, et ce sera bien.

Frère Branham aimait sœur Hope et il aimait sœur Meda. Il disait souvent : « Si vous m'aimez, faites quelque chose pour ma famille. » Il parlait de sœur Branham, comme nous la connaissons aujourd'hui. Il voyait ses cheveux devenir gris, sachant que, pendant des années, elle s'était tenue entre lui et le public, juste pour lui donner un peu de calme et de paix. Et comme elle l'aimait en dépit de ses fréquentes absences et de ses retours impromptus, lui donnant à peine le temps de laver son linge et autre, avant de jeter ses vêtements de chasse dans une valise et de repartir une fois de plus. Puis, revenant directement d'une partie de chasse et jetant ses vêtements dans une autre valise, et il n'est jamais reparti sans avoir trouvé ses affaires prêtes. Jamais, elle ne s'est plainte. Elle tenait sa place de femme d'un prophète de Dieu.

Dans un prochain chapitre, vous lirez que frère Branham a demandé à Dieu de ne pas la laisser mourir dans l'accident. Sœur Branham est toujours avec nous aujourd'hui et je crois que Dieu lui a donné la responsabilité d'élever JOSEPH, comme je sais qu'elle le fait, dans la crainte et l'exhortation de Dieu et dans les grandeurs et profondeurs de son message. Je vous demande de prier pour elle, quotidiennement. Je sais que frère Branham a perdu sœur Hope et que ce fut pour lui une épreuve difficile à surmonter, physiquement. Mais, vous voyez, la Volonté de Dieu était que le fils promis, JOSEPH, vienne de sœur MEDA.



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