Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

14. Sabino canyon



Ce soir, nous voudrions apporter le chapitre 14, intitulé « Sabino Canyon ». Dans la Bible, quand nous lisons ce qui concerne le prophète Moïse, nous localisons souvent les choses qui sont arrivées dans sa vie sur le Mont Sinaï. Et c'est un lieu révélé, cher aux cœurs de la nation juive, même aujourd'hui. Nous pouvons parler de David et nous pensons souvent à la ville de David, la Cité Sainte de Jérusalem, le berceau du christianisme qui y eut son commencement, parce que c'est dans les rues de la ville de David que le Messie Lui-Même, le Seigneur Jésus-Christ, vint. Et tant de choses s'y sont passées qui font frémir les gens qui l'adorent comme Sauveur et Seigneur. C'est là qu'il sélectionna nombre de ses disciples. C'est là qu'il prit la dernière Cène. C'est juste de l'autre côté de la vallée, au jardin de Gethsemané, un autre lieu de vénération, qu'il agonisa. « Toutefois, non pas ma volonté mais la tienne. » C'est juste au nord de cette ville, à Golgotha, qu'il paya le suprême sacrifice pour le salut de toute l'humanité. Nous pensons à ces lieux et cela amène dans nos cœurs des moments de vénération car, à chacun de ces lieux, Dieu a fait une œuvre. Même le dernier livre de la Bible, où Jean le Révélateur rapporte ses expériences c'est sur l'île de Patmos qu'il a fait ces expériences. Ce lieu est encore aujourd'hui visité comme un lieu où Dieu visita cet homme de Dieu et lui montra les choses qui se passeraient sur la terre depuis lors jusqu'à la fin des temps.

Et il en est de même au vingtième siècle où Dieu a visité notre génération et décidé que son prophète, William Branham, visiterait une chaîne de montagnes connue sous le nom de Catalina Mountains. Mais, à la fin de ces montagnes, il y a une gorge connue sous le nom de « Sabino Canyon ». Du temps où frère Branham commença à parler de ses propres désirs dans sa vie, il ne cessa de dire que, dans son cœur, il avait toujours souhaité aller à l'ouest de Jeffersonville

Indiana  où il vécut la presque totalité de son existence. La première mention d'une de ses visites à l'ouest remonte à 1928 où, à l'âge de 19 ans, il vint à l'ouest avec quelques amis et prit du travail dans un ranch près de Phœnix, Arizona. C'est alors qu'il travaillait dans ce ranch qu'il apprit la mort de son frère' Edouard et retourna en Indiana. Après ceci, il y eut sa conversion, puis son appel au ministère. Ensuite vinrent les profondes expériences qui eurent lieu sur la rivière Ohio et les visions de 1933 qui sont reprises dans les différents chapitres de ce livre.

C'est en 1958, après que frère Branham fut entré dans son ministère public, après la visite de l'ange en 1946, qu'il se trouva dans une réunion à Waterloo, Iowa, avec quelques amis intimes, la famille Norman. A ce moment-là, le frère Norman travaillait pour la Curtiss Candy Company et il fit part à frère Branham de son désir d'aller ailleurs. Et frère Branham lui répondit alors : « Si j'étais à votre place, j'irais à l'Ouest. » A la suite de cette déclaration, frère Norman s'en alla dans la ville de Tucson, Arizona, qui est à l'entrée du Sabino Canyon. C'était en 1958.

La première fois que j'entendis parler des visites de frère Branham à Tucson Arizona  c'était en janvier 1961, quand il vint lui-même dans la ville de Beaumont  Texas. C'était la seconde réunion que nous avions organisée avec lui dans notre ville, quand il nous dit qu'il allait rendre visite à la famille Norman et chasser le sanglier. Je me souviens parfaitement que nous voulions lui offrir l'occasion de s'entraîner à la société de tir dont nous étions membres et d'y essayer son fusil.

Il nous répondit qu'il n'avait que sept balles avec lui, qu'il en avait besoin pour s'entraîner quand il aurait atteint l'Arizona et qu'il garderait la septième pour tuer son sanglier. Je me suis alors dit qu'il devait être bon chasseur pour aller chasser si loin de chez lui et ne prendre que sept cartouches. Ce n'est que dans les dernières années que j'appris quel fin tireur il était. Avec son fusil qu'il appelait « Blondie », un modèle 270 Re-mington, il avait tué 55 têtes de gibier sans en avoir manqué une seule.

Puis, en 1962, alors que frère Branham vivait toujours en Indiana, Dieu lui donna une vision, vision de quelque chose qui se passait devant son presbytère, presbytère qui lui avait été donné par les saints de Calgary, Canada. Dans les années 1940, frère Branham avait eu une réunion chez eux et, un soir, les gens de Calgary avaient fait une offrande pour lui bâtir un presbytère en Indiana. Et, devant ce presbytère, les frères avaient construit une entrée en pierre. Et Frère Branham avait un voisin nommé Banks Wood, un frère qui avait acheté une parcelle entre sa maison et celle de frère Branham, parcelle qui avait un temps appartenu à l'Assemblée et frère Branham avait fait don de son presbytère au Tabernacle de Jeffersonville, comme presbytère. Et frère Banks Wood avait acheté ce terrain et avait projeté d'y bâtir lui-même une maison en pierre. Frère Branham lui conseilla de n'en rien faire, car il sentait qu'un beau jour, on construirait un pont qui traverserait l'autoroute Utica Pike. N'ayant pas de pont à des kilomètres de distance, si la ville prenait de l'extension vers l'est, ils pourraient construire un pont au-dessus de la rivière Ohio, en partant de Louisville.

Mais, c'est en 1962 qu'un jour le Seigneur donna une vision à frère Branham. Devant sa maison, il vit des pierres dans sa cour de devant. Il vit des gens qui ressemblaient à des ouvriers de la route et autres travaillant sur la route et il vit des poteaux que l'on amenait dans son cornet qui ressemblaient à des poteaux d'arpenteur. Il y avait aussi un jeune-garçon que frère Branham décrivit comme étant vif, alerte, une sorte de vaurien qui conduisait un bulldozer et démolissait la cour, vu la manière dont il conduisait ce bulldozer et tout. Dans la vision, frère Branham se mettait en colère devant l'insouciance avec laquelle il faisait son travail sur la route, devant sa maison. Toujours en vision, frère Branham se vit par trois fois frappant le jeune homme. Il se reprit alors et dit : « Mais, je suis un ministre de l'Evangile. Je ne devrais pas faire cela. » II ajouta : « Je n'ai pas fait cela depuis que j'ai quitté la boxe. »

Pour ceux qui ne le sauraient pas, frère Branham, dans sa jeunesse, devint boxeur professionnel. Un soir, il rendait visite dans une maison et il y avait un canari qui s'était échappé de sa cage. Et, comme ce canari voletait d'un coin à l'autre, ils essayaient de l'attraper  chacun essayant de l'attraper dans un coin. Frère Branham marcha vers le milieu de la pièce et, quand l'oiseau passa, il étendit le bras et l'attrapa. Et il y avait là un homme qui dit : « Oh, la la, vous êtes rapide avec vos mains. Vous devriez devenir boxeur. » Et, par cette suggestion, frère Branham devint boxeur professionnel et livra 14 combats professionnels, toujours vainqueur. Il quitta le ring lors de sa conversion. Dans la vision, frère Branham se dit à lui-même : « Je n'ai plus jamais frappé quelqu'un comme cela depuis que j'ai quitté le ring. » Et l'Esprit du Seigneur lui parla et dit : « Evite cela. » Quand tu verras ces poteaux entrer dans ta cour, laisse cela de côté. » î1 se détourna et remarqua dans sa cour un chariot de prairie comme ceux des pionniers se rendant vers l'ouest, et des chevaux y étaient attelés. Il regarda et voici, sur le siège près de la place du cocher, sa femme était assise. Et il grimpa dans le chariot comme s'il partait vers l'ouest. Il regarda dans le fond : tous les enfants étaient là, avec leurs affaires. Soudain, dans la vision, le chariot de prairie se transforma en fourgon automobile. Ce fut la fin de la vision. Quand il en sortit, il était environ dix heures du matin.

En 1962, frère Branham parla de cette vision dans le message: «Messieurs, quelle heure est-il ? » Et il réalisa alors, quand on vint élargir la route devant sa porte que Dieu (des années auparavant) lui avait montré cette vision et il l'avait écrite dans son livre de visions : Et ces arpenteurs vinrent. Un de ses amis était ingénieur de la ville et inspecteur ; il amena ces poteaux dans la cour. Et soudain il revécut la vision. Il alla à la maison et regarda dans son livre de visions et la vision y était écrite. « Ainsi dit le Seigneur, quand tu verras cela, évite-le. » Ne sois pas là quand ce jeune garçon vif et adroit viendra, afin que tu n'aies pas à le frapper, ce qui causerait un préjudice à d'autres. Sors de tout cela... » C'est ainsi que frère Branham apprit que Dieu lui disait qu'il était temps de partir pour l'ouest.

Je voudrais sauter à 1965, parce que je pense que cela est significatif. C'est en juillet 1965, après que frère Branham eût déménagé de Jefferson ville à Tucson en janvier 1963, que je rendis visite à frère Branham, et il me raconta quelque chose qui s'était passé dans la semaine, qu'il savait qu'on allait élargir cette rue depuis le commencement de 1963 et qu'il avait demandé à frère Wood d'essayer de démanteler le portail, d'en retirer les pierres et de les entreposer afin qu'elles ne soient pas détruites et que, lorsque la rue serait rendue à la circulation, quelqu'un puisse reconstruire ce porche d'entrée.

Un jour, j'y suis venu, à plusieurs reprises, en voiture, et il y avait là frère Banks et quelques autres frères ; je remarquai les ciseaux et marteaux à deux mains et autres ; ils essayaient de retirer ces pierres du porche. Quelques jours plus tard, je vis frère Branham et il me dit : « Vous savez, frère Pearry, juste pour vous montrer que la Parole de Dieu est vraie, j'ai dit à ces frères de démanteler le porche. Ils ont travaillé tout le jour et n'ont pu retirer que deux ou trois pierres. » Et, quand il revint, le soir, le frère Banks lui dit : « Frère Branham, nous avons dû faire ce porche avec un ciment rudement solide. Nous ne pouvons pas le renverser. »

Frère Branham dit que, lorsque le frère Banks lui fit cette remarque, quelque chose s'éveilla en lui. Il se rendit à la maison, prit son cahier de visions et la vision était là. Il avait vu ce jeune garçon et son bulldozer renversant le porche. Ainsi, il ne pouvait pas être renversé jusqu'à ce que ce vaurien vînt avec le bull-dozer. Ils laissèrent le porche intact. Et frère Branham était à Jeffersonville et frère Banks Wood est témoin que le jour où ils vinrent avec le bulldozer pour renverser le porche, il y avait, effectivement, ce jeune vaurien qui conduisait, tournoyant partout, démolissant la cour, se lançant contre les arbres, etc. Juste comme frère Branham l'avait vu dans la vision, ce qui prouvait que ses visions étaient de Dieu. Si seulement les gens voulaient croire.

Revenons en arrière au déménagement de frère Branham, quand il informa son Assemblée de ces choses, en décembre 1962, alors qu'il avait vu ces poteaux. C'est dans la première semaine de janvier 1963 qu'il annonça son départ à son Assemblée et qu'il vint dans la ville de Tucson, Arizona. Maintenant, souvenez-vous qu'il avait envoyé la famille Norman huit ans auparavant et il en avait pris note de manière à s'en souvenir. Qu'il leur avait dit : « Je crois que si j'étais vous, je partirais pour l'ouest », sachant que Dieu avait préparé des choses qui devaient s'accomplir dans l'ouest. Nous pouvons lire dans le livre de Zacharie qu'il dit que, dans les derniers jours, comme il en avait été du temps d'Ozias, roi de Juda, au tremblement de terre, nous fuirions dans la vallée des montagnes. Il viendrait un jour qui ne serait ni jour, ni nuit, mais vers le soir la lumière paraîtrait  ce message étant en vérité la lumière au temps du soir. Nous pouvons voir que la ville de Tucson par elle-même se trouve 900 mètres au-dessus du niveau de la mer, mais elle est dans une vallée entourée d'un groupe de montagnes qui épèlent « CHRIST » si l'on prend la première lettre de chaque nom de ces montagnes. En vérité, nous pouvons dire que c'était un lieu saint de Dieu.

C'est en novembre 1965 que le « National Géographie Magazine », dans un article sur les Indiens Papago et les Indiens Apaches, déclarait que ni les Indiens apaches, ni les Indiens Papago n'avaient jamais occupé la vallée présentement occupée par la ville de Tucson. Les Indiens Papago, la plus grande tribu amie que nous ayons sur le continent nord-américain, disent que c'était le centre de l'univers et ils y venaient pour adorer. Les Indiens apaches n'occupaient pas cette vallée. C'était la tribu la plus grande, la plus vicieuse, la plus guerrière que nous ayons sur le continent nord-américain. La tribu la plus amicale et la tribu la plus guerrière, séparées seulement par une vallée. Mais les Indiens apaches venaient aussi dans la vallée qui est maintenant appelée Tucson et ils y adoraient, disant que Dieu habite dans les Catalina Mountains. Les Indiens ne se trompaient pas tellement : ils croyaient à un paradis, ils croyaient en un seul Dieu. Ils n'avaient pas la réalisation du Seigneur Jésus-Christ mais, au moins, ils savaient qu'ils avaient en eux une nature intérieure, qu'il y avait là un Dieu de l'univers.

Ceux d'entre nous qui suivent le message et le ministère de frère Branham savent que, dès son arrivée à Tucson, certaines choses étranges commencèrent à se passer. Par exemple, la fois où il allait de Tucson à Phœnix et où un policier de la route l'arrêta et lui demanda où il allait et il dit : « Jéricho »  Où « avez-vous été ? » et il répondit « Jérusalem. » Si vous voulez, vous pouvez prendre un globe et vous constaterez que ces deux villes sont à la même latitude, aux deux côtés opposés du monde. Jérusalem à 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Tucson 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. Mais, dans la première semaine de janvier 1963, quand frère Branham arriva ici, il avait eu la vision de l'explosion et des sept anges qui étaient venus vers lui et il se demandait si ce n'était pas Dieu qui lui montrait que sa vie et son ministère se terminaient, qu'il allait le prendre dans une explosion et que les anges viendraient pour l'emmener comme ils l'avaient fait pour Moïse. Et frère Branham ressentit ce que ressentirait tout homme, père, aimant sa famille et sa femme et le peuple, Il n'était pas effrayé à l'idée de franchir la porte de la mort, qui est une sortie de secours pour échapper à cette maison pestilentielle où nous sommes maintenant ; mais, ayant plutôt ces sentiments communs à tous les hommes, il supplia le Seigneur de lui montrer : « Oh, Dieu, est-ce pour mon départ ou est-ce une nouvelle phase de mon ministère ? »

Un jour, il s'éveilla tôt le matin et fut attiré à regarder par la fenêtre de son appartement. Il le fit et regarda vers Sabino Canyon. L'ange du Seigneur lui parla et lui dit : « Va là », et il vit une vision qu'il avait eue avant et il se sentit attiré. Aussi, il se leva et conduisit Joseph à l'école. Il était environ huit heures quand il quitta la maison, arrivant à Sabino Canyon vers 8 h 30 du matin. Il continua à monter en voiture aussi loin qu'il put, garant vers les toilettes, là où l'on peut tourner et redescendre vers la vallée. Un endroit très beau, avec, à l'est, ces imposantes falaises, 25 ou 30 fois aussi grosses que ce Tabernacle, collines escarpées, élevées, massives, où les aigles peuvent voler.

Il commença à grimper par une route que le service forestier avait commencée, puis abandonnée. Puis, il grimpa directement sur la colline là où, dit-il, les aigles volent, et il grimpa au milieu de rochers dentelés. Quand il sentit la présence du Seigneur, il s'agenouilla pour prier et il me dit, une fois, en août 1965, « Frère Pearry, dit-il, je demandais à Dieu de me montrer ce que tout cela voulait dire. Je cherchais Dieu pour obtenir une réponse à mon sujet. » Et c'est alors qu'il me raconta ses expériences quand, bien souvent, il était si malade lui-même, quand son mal d'estomac le faisait souffrir, et cette eau à goût d'eau grasse qu'il devait vomir et qui le rendait si malade. Puis, quelqu'un venait l'aider à monter sur le podium et il imposait les mains aux cancéreux et les cancers disparaissaient alors que, lui-même, tenait à peine debout. Il ajouta qu'il pouvait entendre DIEU lui parler pour n'importe qui mais, souvent, Dieu détournait de lui sa face, jusqu'à une année, simplement pour voir s'il lui ferait confiance et le croirait. Et ce matin, il était là, agenouillé parmi ces pics, cherchant le Dieu Tout-Puissant pour une réponse personnelle, les bras levés, quand le soleil jaillit à travers un créneau là, dans le pic, et, soudainement, une épée vint frapper sa main.

Frère Branham raconta cela de nombreuses fois, mais j'aimerais prendre celle où il me l'a raconté personnellement. Nous étions assis dans la cafétéria de l'Holiday Inn et, juste au-dessus de nous, il y avait un écusson avec deux épées croisées. Et Frère Branham prit le couteau dont il s'était servi pour couper son bacon et ses œufs et il tint le couteau par le manche, le pointa vers moi et me dit : « Frère Pearry, c'était aussi réel que ce couteau que j'ai à la main. La poignée était de nacre et, dit-il, il y avait une garde qui passait au-dessus de mes doigts et qui était en or. » Et il me dessina un croquis sur la nappe. Il me semble que la lame devait avoir de 40 à 50 centimètres de long. Et il me dit : « Elle était tranchante. Elle étincelait au soleil. » Il ajouta : « Cette voix parla et dit : c'est l'épée du roi. » Frère Branham répondit : « Oh, une épée comme celle qu'un roi utilise pour faire d'un homme un chevalier. » Et la voix reprit : « Pas un roi  l'épée du Roi ! »

Il dit : « Frère Pearry, ce n'était pas un rêve. Ce n'était pas une vision. C'était une épée, bien réelle. Le soleil s'y reflétait. Je pouvais la sentir dans ma main. » Il ajouta : « Je me frottai les yeux. Je ne dormais pas. J'étais éveillé. Ce n'était pas une vision. C'était réel. » Alors, une voix lui parla, disant : « C'est le troisième pull. »

C'était le commencement de ces choses qui arrivèrent à Sabino Canyon. A la suite de cette expérience, frère Branham fut poussé à plusieurs reprises à retourner à Sabino Canyon pour y prier. Attiré chaque fois vers ces rochers escarpés, tout en haut, se tenant debout et regardant en bas la ville de Tucson à des kilomètres de là, se demandant et demandant à Dieu : « Qu'est ceci, ô Dieu, qui prend sa place maintenant parmi les membres de l'Epouse, dans le monde entier ? »

Avant de vous parler des autres expériences que frère Branham a vécues là, je voudrais revenir en arrière dans sa vie, en 1923, quand il n'avait encore que quatorze ans. Un jour, il vint à la maison et plus tard, il dit que sa mère n'avait eu que trois songes environ dans sa vie et que chacun d'eux était spirituel, ce n'était pas une rêveuse. Ce jour-là, il vint et s'assit sous le porche d'entrée ; elle-même était assise sur une chaise ou un fauteuil bascule ou quelque chose d'autre, et elle lui dit : « Billy, j'ai rêvé de toi » et elle commença à lui raconter le rêve et il l'arrêta et dit : « Cela va bien, Mère. Je vais te raconter ton rêve. » Je voudrais vous rappeler qu'en Daniel 2, c'est le même attribut que Daniel avait, quand le roi Nebucadnetsar ne pouvait se rappeler son rêve et qu'il avait appelé les magiciens et tout le monde et que personne ne pouvait se rappeler. Mais, quand Daniel vint, Daniel lui raconta son rêve.

Quand frère Branham raconta le rêve, c'était la même chose. Bien souvent des gens vinrent trouver frère Branham avec des rêves pour qu'il leur en révèle le sens. Ils lui contaient leur rêve mais, lui, voyait le rêve et leur donnait des détails de leur rêve qu'ils ne disaient pas. Aussi, je me pose des questions au sujet de ces gens qui disaient : « Frère Branham m'a dit mon rêve, mais c'était faux », simplement parce qu'il leur disait quelque chose qu'ils avaient bien rêvé mais qu'ils avaient oublié. S'ils n'avaient pas confiance, pourquoi venaient-ils le trouver ? S'il n'était pas un prophète et un voyant, pourquoi venaient-ils à lui pour qu'il leur donne une interprétation de leur rêve ? Vous voyez, car il faut un prophète pour interpréter les songes. Vous ne pouvez interpréter votre propre rêve, mais il faut un prophète pour l'interpréter. Et comme il commençait à raconter le songe, il se trouvait dans l'ouest et il bâtissait une maison sur une colline (c'était le rêve de sa mère) et il semble que, dans le rêve, six colombes toutes blanches vinrent à lui ; elles se posèrent contre sa poitrine, appuyèrent leur bec contre sa joue et se mirent à roucouler. Il y avait six colombes qui formaient un « S ». Puis, elles le quittèrent et s'en allèrent de ce côté-là. Dans le songe de sa mère, six colombes blanches formant un « S » s'envolaient alors dans le ciel.

Comme autre arrière-plan précédant cette expérience que je veux partager avec vous, je voudrais que vous veniez avec moi à la clinique Mayo, dans les années 1950. Frère Branham, tout au long de sa vie, avait souffert de nervosité. Vous vous rappelez combien il était nerveux quand il avait sept ans et que cette voix lui parla, du haut de l'arbre, dans un tourbillon. Et, souvent, dans sa vie, il devint si nerveux et son estomac si contrarié qu'il ne pouvait rien manger et, comme je l'ai dit, celte substance graisseuse liquide qu'il devait vomir et constamment le rendait malade. Et il souhaitait qu'un beau jour, le Seigneur le prenne dans une transe et lui montre qu'il finirait par être délivre de cette affliction. Quand frère Branham obtint l'argent, il prit sa femme, sœur Meda, Becky, et Sarah qui n'était qu'un bébé et s'en alla à la clinique Mayo, car on lui avait dit qu'ils étaient à même de révéler à n'importe qui ce qui n'allait pas en eux. Il se soumit à tous les tests cliniques et le reste, et, ce matin-là, ils attendaient le résultat des analyses et diagnostics concernant son problème.

Quand il s'éveilla ce matin-là, il eut une vision et il se vit en petit garçon de sept ans. Se tenant près d'un tronc d'arbre creux. Et, soudainement, il n'eut plus sept ans, mais il fut un homme de 38 ans. Et il réalisa que, quelque chose qui ressemblait à un écureuil s'était introduit dans cet arbre creux. Et il avait un bâton et se mit à frotter la partie creuse de l'arbre avec ce bâton quand, tout à coup, l'animal sortit de là et sauta sur son épaule et courut vers l'autre épaule. Il avait un couteau à la main et il essaya de le tuer et fit en sorte de protéger ce petit garçon, mais? il ne le pouvait pas. Et il ouvrît la bouche pour dire « Quoi » et, quand il ouvrit la bouche, l'animal, furieux, sauta dans sa bouche, descendit dans son estomac et se mit à tourner, à tourner, et à tourner. Et il se précipita en hurlant : « O Seigneur, aide-moi. Seigneur aide-moi ! » Quand une voix lui parla et dit : « Souviens-toi, cela n'a que six pouces de long (quinze centimètres). » Vous pouvez lire cela dans le livre « Un homme envoyé de Dieu » où frère Branham se demanda si cette nervosité allait durer six mois ou si cela voulait dire qu'il aurait ça six fois dans sa vie ?

Le 11 septembre 1965, frère Branham prêchait son message: «Puissance de Dieu pour transformer », à Phoenix Arizona. Je pus rendre visite à frère Branham ce jour-là. En fait, c'est le jour où je lui ai dit que j'allais vendre mon affaire du Texas et déménager à Tucson  Arizona pour me joindre à lui et aux autres croyants qui suivaient et son ministère et son message et ouvrir un lieu d'adoration à Tucson.

J'effectuai un voyage en Californie et rendis visite à frère et sœur Marconda pour la première fois. De retour dans la ville le vendredi et le 18 septembre étant un samedi, frère Branham me téléphona pour me demander si je voulais prendre le petit déjeuner avec lui. Je me trouvais à l'auberge Ramada et nous nous assîmes dans le salon de café pour prendre, ensemble, le petit déjeuner. Et il commença à me dire combien il avait été nerveux les dernières semaines et combien les problèmes de ceux qui déménageaient à Tucson et n'avaient pas de lieu d'adoration le travaillaient et combien il était heureux que je puisse venir aider à remédier à cette situation. Une fois de plus, il revint sur l'expérience de Sabino Canyon, là où l'épée lui était apparue, me parla de la montagne où la colonne de feu de « Mariage et Divorce » était descendue et il me demanda si j'avais vu la nouvelle maison qu'il bâtissait à l'extrémité même des Catalina Mountains. Et nous restâmes assis si longtemps que nous pûmes commander et prendre le repas de midi à la même place. Et je me sentais mal à l'aise, comme chaque fois que frère Branham avait agi de la même façon, parce que j'avais pris tant de son précieux temps.

Et je voudrais faire celte remarque que, à partir du jour où je m'étais tourné vers frère Branham pour lui dire: «Monsieur, je vois que vous êtes un prophète », en février 1964  de ce jour jusqu'à celui où il nous a quittés, je ne suis jamais allé dans une ville où frère Branham était présent pour lui demander un entretien. Par contre, je ne suis jamais allé dans une ville sans que frère Branham me téléphone, vienne à mon motel ou qu'il envoie Billy Paul me demander de venir le voir. Et, chaque fois, c'était pour revenir sur ces mêmes expériences. Et je me mis à lui demander : « Frère Branham, suis-je si stupide, suis-je si bête, suis-je..., qu'y a-t-il frère Branham ? Pourquoi passez-vous tout ce temps avec moi ? » Et, ce jour-là, je lui dis : Frère Branham, je connais au moins cent personnes dans cette ville qui seraient heureuses d'avoir une conversation avec vous, aujourd'hui. Pourquoi avez-vous passé tout ce temps avec moi ? » Il me répondit simplement : « Il doit en être ainsi. » Mais les choses qu'il m'a dites ce jour-là concernant « Sabino Canyon », je peux aujourd'hui témoigner que c'était de Dieu, car nous avons pu aller et localiser les endroits précis où ces expériences furent vécues, grâce aux descriptions qu'il nous avait données des lieux et du cadre.

Le 1er septembre, le jour suivant, frère Branham prêchait à Grantways Assembly of God church, et nous diffusions par téléphone hook-up un message intitulé « SOIF ». Je découvris plus tard que le 20 septembre, frère Branham se leva et se rendit à Sabino Canyon pour prier. Il dit dans son message : « Qu'est-ce qui les attire sur cette montagne ? » qu'il se leva de bonne heure ce matin-là et fut poussé une fois de plus à regarder par la fenêtre et que Dieu lui rappela cette vision qu'il avait eue avec cet écureuil, quand il était à la clinique Mayo. Et il éveilla sa femme et dit : « Meda, voilà encore cet écureuil ! » Elle dit : « Quel écureuil ? » Alors, il lui expliqua, prit sa Bible et le reste et s'en alla à Sabino Canyon.

C'est le 20 septembre, scion les instructions de frère Branham du 18 septembre à Ramada Inn, que je rencontrai notre frère George Smith qui fréquentait alors Becky et j'invitai George à venir avec moi, à la maison, au Texas, car frère Branham m'avait dit que c'était un bon jeune chrétien, mais qu'il avait besoin du baptême du Saint-Esprit. Et frère Branham m'avait encouragé à le prendre avec moi au Texas et à prier pour qu'il obtienne le baptême du Saint-Esprit. Aussi, j'allai trouver George et l'invitai à venir chez moi  nous devions y aller dans sa Thunderbird. Je crois que c'était un modèle 1949  quand George me demanda de passer par l'appartement de Park pour dire « au revoir » à Becky.

Quand nous arrivâmes à l'appartement, George monta pour dire au revoir à Becky ; frère Branham habitait au numéro 3908. Il vint à la porte de devant en chaussettes, la Bible à la main et j'aurais pu dire qu'il venait de lire sa Bible et de pleurer. Il vint à la porte et dit quelque chose comme cela : « Frère Green, vous vous rappelez ce que je vous ai dit au sujet de ma nervosité et tout ? » Je répondis : « Oui, Monsieur. » Il reprit : « Je ne vous le dirai pas maintenant mais vous l'apprendrez  plus tard. » II dit : « Quelque chose est arrivé' ce matin, frère, qui m'a permis d'entendre Dieu dire que je me porterai bien. » C'est alors qu'apparut George et qu'il se joignit à nous sous la perche où frère Branham se tenait debout, face à l'ouest, la main droite tendue vers le nord. Il agita cette main au-dessus de sa tête et dit : « Je suis allé à Sabino ce matin. J'ai grimpé par un sentier, j'ai suivi la courbe et suis revenu vers ces pics qui se trouvent juste en dessous de ce créneau dans la montagne, juste là où l'épée est apparue. Mais, dit-il, avant que je n'y arrive, le Seigneur m'a rendu visite. » George et moi ignorions ce qui s'était passé mais nous l'avons quitté en nous réjouissant.

Plus tard, nous avons découvert que frère Branham y retourna le joui-suivant, le 21, de même que le 22 et le 23. Ce n'est que le 2 octobre que je rendis visite à frère Marconda, parce qu'il avait découvert un terrain où il pensait que l'on pourrait bâtir une Assemblée. Nous étions à la station-service de frère Evans et frère Branham y vint. Nous lui en parlâmes et il nous demanda de venir dans sa voiture station-wagon. Et il mit 45 minutes pour nous conduire, très lentement, du poste à essence de frère Evans à la jonction de River Road et de Sabino Canyon Road. C'est alors que frère Marconda, étant assis devant et moi derrière, frère Branham nous fit toutes ces observations concernant les diacres du Tabernacle, ici, que je ne devais pas m'inquiéter de cela : les hommes qui devraient œuvrer viendraient automatiquement et feraient ce qu'ils devaient faire et je ne devais pas être pressé, en cette matière. Mais c'est aussi à ce moment-là qu'il nous parla de l'apparition de la colombe blanche. Et aussi là qu'il nous parla du mot « Aigle » écrit dans le roc. Il nous dit alors qu'il avait pris une caméra et l'avait photographié. Nous étions émus, mais nous ne connaissions pas encore toute la signification profonde de ces choses.

Je retournai à Beaumont  Texas, pris un avion le 5 octobre et me rendis au Venezuela pour la première fois. Le 7 octobre, je leur dis ce que je savais de ces expériences à Sabino, l'apparition de l'épée, l'apparition de la colombe ; le mot « Aigle » écrit sur le roc, etc., mais j'en parlai avec la connaissance limitée que j'en avais alors. Puis, en novembre, nous déménageâmes à Tucson. Nous visitâmes pour la première fois nous-mêmes Sabino Canyon et commençâmes à voir ces lieux dont nous avait parlé frère Branham.

Pour le Thanksgiving Day, nous partîmes tous pour Shreveport, Louisiane, et c'est là que frère Branham prêcha « Sur les ailes d'une colombe blanche comme la neige » et que nous comprîmes vraiment ce qui s'était passé à Sabino Canyon les 20, 21 et 22 septembre. Le 20 septembre, le matin où frère Branham regarda par la fenêtre et où le Seigneur lui rappela ce petit animal furieux, il se rendit à Sabino Canyon et partit de l'endroit où l'épée lui était apparue. Au détour du sentier, il vit ce petit animal furieux. Il dit que ce n'était pas un écureuil. C'était différent de tout ce qu'il avait vu. Il lui avait sauté dessus mais l'avait manqué et l'animal s'était empalé sur un cactus chandelier. Et il frémit de joie, parce qu'en lui-même, il sut que c'était un signe du Seigneur concernant cette maladie que le Dr. Ravensway, quelques semaines plus tôt, avait examinée dans son estomac, avec son instrument ; il avait dit que cet estomac était comme du plomb. Il s'était formé une croûte et il serait toujours ainsi. Il sut alors que, lorsque le Seigneur lui rappela qu'il avait six pouces de long, il put voir qu'il avait souffert tous les sept ans. Comme il était maintenant dans sa cinquante-sixième année, il était temps que cela se termine, parce que c'était le sixième « sept » de sa vie et il en serait libre tout le reste de sa vie. Il revint à la maison dans la joie et c'est de cet incident qu'il nous avait parlé à George et à moi, quand il avait dit : « Dieu m'a fait savoir aujourd'hui que je me porterai bien. »

Le jour suivant, il retourna en ce lieu où l'épée lui était apparue dans ces rochers escarpés quand, soudain, il sentit la présence du Seigneur. Il retira son chapeau et il dit : « Seigneur, je sais que tu es par là. » Et, quand il regarda, il y avait sur le sentier une petite colombe blanche. Il avait toujours su que la septième colombe devait venir. Vous vous souvenez-vous du rêve de sa mère quand il avait quatorze ans ? Six colombes formant un « S ». II serait dans l'ouest, construirait une maison sur une colline. C'est exactement ce qu'il faisait en 1965, quand la septième colombe vint à lui. Et il prit cela comme signe d'en haut, de l'amour parfait de Dieu. Vous pouvez entendre son message : « Sur les ailes d'une blanche colombe. » Comme Dieu avait visité Noé avec une colombe, comme Dieu avait visité le baptême de Jésus dans le Jourdain avec une colombe, il visitait de même son prophète d'un signe d'en haut, en ce jour, sur les ailes d'une colombe.

Frère Branham revint à la maison dans la joie. Le jour suivant, il repartit seulement pour louer le Seigneur de ces expériences qu'il avait laites. Mais, quand il arriva à la fourche ouest du sentier, il dit qu'il se sentit attiré à aller à l'ouest plutôt que de revenir vers l'est, là où l'épée lui était apparue ; là où le petit animal furieux lui avait sauté dessus et où la colombe lui était apparue le jour précédent. Il alla vers l'ouest et traversa de l'autre côté et il mentionne qu'il était environ midi quand il repartit. Transpirant, ayant enlevé sa chemise, il avait bu de l'eau à la crique, de l'autre côté, quand il arriva devant un rocher pesant environ 70 tonnes. II s'y appuya, à l'ombre, pour se reposer, quand cette voix lui parla : « Contre quoi t'appuies-tu ? » Et, quand il s'éloigna du rocher et se retourna, il y avait là, écrit en quartz blanc, sur le rocher, le mot « EAGLE » (aigle, trad.) Ceux d'entre vous qui l'ont entendu prêcher son message sur « L'Aigle et la colombe » savent qu'il a toujours dit que la colombe conduirait l'aigle et que ce serait le message de l'aigle qui conduirait l'Epouse en haut, de l'autre côté. Comment le mot « EAGLE » vint sur ce roc, personne ne le sait. Mais, à la hauteur de son cœur, quand il s'appuyait sur le rocher, il y avait le mot « Eagle ».

Le jour suivant, il prit un appareil photographique, revint à cet endroit et en prit une photographie. Il y avait vingt prises de vue sur le film.

Ce jour-là, frère Branham prit 18 photos. Frère Billy Paul les développa quelques jours plus tard. Mais personne n'entendit parler de cette expérience  sauf quelques rares privilégiés qui avaient vu frère Branham personnellement jusqu'au moment où il prêcha sur ces expériences à Shreveport, Louisiane, le jour de « Thanksgiving », « Sur les ailes d'une colombe blanche comme la neige ».

Après cela, la chose prit de l'importance pour tous ceux qui l'aimaient car il n'y a jamais eu une réunion où vous ayez pu sentir la présence du Seigneur mieux que le soir où il prêcha sur les trois visitations de Sabino Canyon.

Durant la semaine de l'accident, beaucoup pensèrent à ces expériences et se demandèrent : « O, Dieu, quelle est la comparaison ; quelle en est la signification ? » Mais, il y a une chose que nous pouvons nous rappeler, c'est que Dieu aimait son prophète, car Dieu lui envoya un signe : « Sur les ailes d'une colombe ».

C'est le 15 mars 1966, un mardi, que je ressentis un fardeau, une attirance pour aller à Sabino Canyon et voir si je pourrais découvrir ce rocher avec le mot « Aigle » (eagle) écrit dessus. Or, le jeudi précédant le mardi, frère Billy Paul lui-même avait passé tout le jour dans les montagnes. Et le jeudi soir, il m'appela chez lui et partagea avec moi le fardeau de sa solitude. Et il me fit cette remarque : « Frère Pearry, je donnerais n'importe quoi pour trouver ce lieu où Dieu a fait ces choses pour mon père. » Je demandai alors à frère Billy Paul : « Billy, as-tu ces photos, la photo que frère Branham a prise » ? Il répondit : « Oui, je les ai. » Je dis : « Où sont-elles ? » Il me dit : « Là-derrière, dans la chambre. » Je repris : « Bien, puis-je les voir ? »

Quand frère Billy Paul apporta ce paquet de photos, avec les négatifs, nous commençâmes à les examiner. Et, comme je les regardais, grâce à ma mémoire, je commençai à reconnaître certaines scènes, quand nous vîmes une photo où il y avait comme un aigle perché tout en haut, avec les ailes rabattues, regardant au-dessus de son épaule droite, regardant vers le bas. Je n'avais jamais vu cette scène. Mais je dis : « Frère Billy, j'aurai peut être à louer un avion mais,  je crois que je vais découvrir ce rocher. » Je dis : « Qui a pris ces photographies ? » Il dit : « Papa, je pense. » Je repris : Bien, ce n'était pas un photographe. Où a-l-il pris ces photos ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » Je dis : « Je pense qu'il a pris cela pour nous montrer le chemin vers Eagle Rock (le rocher de l'aigle. Trad.). Je dis : « Peut être ne trouverai-je pas celui-ci. » Frère Branham avait pris la photographie de la face d'un roc où l'on pouvait voir parfaitement écrit, en blanc sur le roc, le mot « EAGLE ». Je demandai à frère Billy s'il voulait apporter cette photo à l'Assemblée, dimanche soir, pour la montrer à la congrégation. Il le fit. Grâce à cela et à la mémoire de certaines choses que je me rappelais avoir vues, toute la journée du lundi, 12 mars, j'eus envie d'aller à Sabino, mais je ne voulais pas y aller de moi-même. Et il n'y avait personne pour m'accompagner.

Aussi, le 13 mars, soit exactement trois ans après que frère Branham eut quitté Tucson pour retourner en Indiana prêcher les « Sceaux », je téléphonai à frère Harold Me Clintock et lui demandai s'il voulait venir avec moi à Sabino. Il était environ 2 ou 3 heures dans l'après-midi, lorsque nous nous retrouvâmes. C'était un départ tardif. Et dès que la voiture fut parquée et que j'en sortis, je remarquai et reconnus une des formes du rocher que frère Branham avait photographié et, si je ne me trompe pas, ce devait être la première qu'il avait photographiée. Mais je réalisai qu'il ne la regardait pas sous le même angle que moi, près de la voiture, mais qu'il était allé quelque part sur le versant ouest de la colline où il avait dû prendre la photo d'un niveau plus bas.

J'ai découvert plus tard que frère Branham avait braqué son appareil sur ces rochers dentelés où il se tenait quand l'épée lui apparut et il montrait ces collines massives et escarpées à l'arrière-plan de l'image, avec le créneau à travers lequel le soleil, en cette saison  en janvier se glisse furtivement par cette ouverture. Et sur toute cette pente, à l'est, il n'y a qu'un seul endroit où l'épée ait pu briller au soleil. Si cela ne l'avait pas attiré spécialement, pourquoi aurait-il dirigé son appareil directement sur ces rochers dentelés où le soleil perce à 10 heures du matin ?

Aussi, frère Me Clintock et moi, nous nous lançâmes sur le sentier aussi vite que possible, car nous n'en connaissions alors rien, excepté ce que nous avions vu sur les photographies. Et lorsque nous arrivâmes à cette fourche du sentier, une fois de plus, ma mémoire, ce don de Dieu selon frère Branham, me permit d'entendre frère Branham dire : « J'ai été attiré vers l'ouest. » Et je dis à frère Me Clintock : « Nous devons prendre ce sentier », et nous tournâmes vers l'ouest. Nous marchâmes un bon moment, sans découvrir quoi que ce soit qui puisse nous encourager et, finalement, nous arrivâmes à un niveau où nous pûmes nous retourner et regarder en arrière ces collines escarpées. Nous étions exactement au niveau duquel frère Branham avait pris cette photographie. Et je lui dis alors : « Frère Branham a suivi ce sentier comme nous jusqu'au mot « EAGLE » écrit sur le roc et c'est quelque part là au-dessus qu'il doit être allé, ces rochers dentelés dont il m'avait parlé, l'aigle, etc., et il doit avoir été attiré, sinon il n'aurait pas pris la photo sous cet angle. »

Soudain, à un tournant, je regardai à ma droite et là, comme dans un cadre photographique, j'eus devant les yeux cette forme massive d'un aigle perché tout en haut, avec les ailes repliées. Mais je savais que frère Branham n'avait pas pris la photographie de l'angle sous lequel je me trouvais. Il avait dû se tenir directement en dessous de l'aigle. Frère Me Clintock peut vous témoigner que j'ai presque sauté de joie et que j'ai dit : « C'est ici le sentier du prophète. Je sais au moins cela. Il ne se tenait pas ici mais directement dessous, regardant vers le haut. »

Alors, nous descendîmes rapidement le sentier pour trouver l'endroit d'où la photo avait été prise, quand, soudain, nous arrivâmes à un rocher de la taille d'un petit piano à queue. Tous deux nous remarquâmes en même temps comme un mot écrit sur le roc, 'en très petites lettres blanches. Etait-ce possible que cela soit ce que nous cherchions ? Mais je dis : « Frère Branham disait de tout passer à l'épreuve de la PAROLE. » Et j'ajoutai: «Le rocher pesait 70 tonnes et celui-ci n'en pèse que deux.» Mais je dis : « Cela ressemble tellement à ce que... Et frère Me Clintock sortit un stylo et la page de garde de son Nouveau Testament et commença à dessiner des symboles, marques et points sur le rocher afin de pouvoir comparer avec la photo de frère Billy Paul.

Il commençait à faire sombre et tandis qu'il était occupé à ces remarques, je dis : « Je vais vite voir si je peux trouver l'endroit exact où frère Branham a pris la photo de cet aigle là-haut. « Je pouvais apercevoir toute la gorge et une autre scène que frère Branham avait photographiée de l'autre côté. Je pouvais regarder au-dessus de moi et voir un roc dont le bas avait été coupé net et où frère Branham s'était tenu. Et, à quelques mètres seulement de l'endroit où j'avais laissé frère Me Clintock, je m'arrêtai pour l'appeler et lui dire que je croyais que c'était là quelque part que frère Branham s'était arrêté pour prendre la photo de ces deux rochers en haut de l'escarpement. Et, comme j'obliquais à droite, le dos tourné à une falaise et à une partie détachée, soudain, à la hauteur de la poitrine, je vis le mot « E-a-g-l-e » écrit en blanc sur le roc. Et avant que je puisse parler - frère Harold ici peut témoigner, je tombai à genoux, remerciant Dieu de ce que, par le Saint-Esprit, il m'avait conduit au mot « Eagle » écrit sur le rocher.

Depuis, certains ont pris la photo prise par frère Branham et ont comparé et je ne pense pas que quelqu'un puisse douter. C'était bien cela. Rappelez-vous les paroles mêmes de Jésus qui disait : « S'ils se taisent, les pierres crieront. » Et je déclare que Sabino Canyon est un témoignage physique contre le monde et ceux qui renient ce message.



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