Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

17. Les derniers moments



Je voudrais lire dans l'Evangile de Jean, chapitre 11, vers. 25, où Jésus déclare : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, vivra, quand même il serait mort. »

Quand frère Billy Paul se tourna vers moi et dit : « Conduisez Daddy à la maison », je lui répondis immédiatement : « Voulez-vous dire à Tucson ou à Jeffersonville ? » Il me répondit : « Je ne sais pas. Nous devons demander à mère ». Je repris : « Quel directeur de pompes funèbres désirez-vous employer ? » Il me répondit : « Choisissez vous-même, je n'en connais point. »

Avant de téléphoner aux pompes funèbres, je retournai au chevet du frère Branham, où ils avaient tiré les rideaux autour du lit, et étendu un drap sur sa face. Une infirmière se tenait du côté gauche, je me glissai du côté droit et elle souleva les draps et je vis ce corps qui reposait sur le lit et dans lequel l'esprit de notre cher frère William Branham avait habité ; corps dans lequel s'était manifesté l'esprit d'Elie aimant le désert, criant contre l'esprit de Jézabel, appelant les directeurs religieux de ce monde « hypocrites et vipères » et n'ayant aucun désir d'argent ni de renommée. Ceci ne m'apparaissait pas être le corps de frère Branham comme je l'avais connu. Ils lui avaient rasé la tête pour l'opération qui devait relâcher la pression du cerveau. Il avait perdu du poids, depuis les six jours où il était confiné dans cet hôpital, depuis l'accident. C'est pourquoi quand je regardais ce corps, je ne pouvais le reconnaître comme son corps. J'appelai au téléphone un directeur de pompes funèbres. Et tout ceci ne prit que quelques secondes, mes pensées courant comme on dit, à plusieurs kilomètres à l'heure. Je demandai à ce directeur de venir enlever le corps, mais de ne pas le retirer avant que je ne sois présent. Voici pourquoi je donnai ces instructions. Si, à un moment quelconque, de la semaine où frère Branham fut confiné dans l'Unité de soins intensifs, à l'hôpital d'Amarillo, Texas, si quelqu'un m'avait dit que frère Branham ne sortirait pas de là guéri, je lui aurais dit : « Vous ne savez pas de quoi vous parlez. » Et même quand le docteur m'a dit qu'il était mort, je ne ressentis aucune crainte  aucune tristesse, parce que ce verset que je viens de vous lire, je savais que frère Branham y croyait.

Quand Jésus avait dit : « Je suis la Résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et je ne pouvais comprendre que notre frère était, dirait-on, mort, parti, décédé, comme nous l'avait déclaré le docteur. Je continuais à m'attendre à ce qu'il sorte de cette unité des soins intensifs.

Je retournais vers frère Billy Paul à quelques pas de là et il me demanda : « Frère Green, voulez-vous venir avec moi pour le dire à Mère, à Sara et Becky ? » Nous sortîmes par la salle d'attente et la plupart des frères étaient réunis là, ceux qui avaient attendu toute la semaine. Frère Billy Paul me dit : « Frère Pearry, voulez-vous le leur dire ? » Et je leur annonçais textuellement ce que le docteur avait dit.

Billy regardait par la fenêtre et dit : « Voulez-vous tous regarder par la fenêtre ?» Et comme nous regardions, le soleil se leva dans le ciel de l'ouest. La lune était là et il y avait aussi l'étoile du soir et je suis témoin que ces trois corps célestes étaient si près l'un de l'autre que j'aurais pu les cacher à mon regard avec mon pouce. Quand je mettais le pouce entre ces trois corps célestes et mon œil, je les cachais à mes regards. Quand j'abaissais mon pouce, je les voyais tous les trois si près les uns des autres. Je n'avais jamais vu l'Etoile du soir aussi brillante. C'était presque comme si des satellites tournaient autour d'elle et il y avait des rayons de lumière qui en jaillissaient. L'Etoile du soir, la lune et le soleil brillaient presque de la même façon.

Il nous a été dit par ceux qui étaient présents à sa naissance que frère Branham était né sous un signe. Et moi et beaucoup d'autres nous sommes témoins oculaires qu'il y avait un signe dans le ciel quand la science médicale déclara que notre frère était décédé. Billy dit : « Daddy a souvent dit : « si vous entendez dire que je suis parti, arrêtez-vous un moment et chantez une strophe de « Crois seulement ». C'est ce que nous avons fait. Alors que tous les frères réunis dans cette salle d'attente chantaient très doucement : « Crois seulement, tout est possible, crois seulement » bien des pensées, bien des souvenirs, j'en suis sûr, traversaient notre esprit. Sans aucun doute, nous ressentions la même chose qu'avaient ressentie les disciples réunis au pied de la croix à Golgotha quand ils entendirent Jésus dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonne ?»  alors il inclina la tête et rendit l'esprit. Ils avaient cru qu'il était celui qui établirait son royaume sur la terre et qu'il était le Messie. Ils avaient cru qu'il mettrait fin à toute injustice et établirait son royaume ici, sur la terre. Sans doute, il y eut dans leur esprit un moment d'étonnement et de trouble. Toutefois, ils savaient qu'il était le Messie. Il n'y avait pas de question à ce sujet.

Et je suis certain qu'il en était de même dans les cœurs de ces frères et dans le mien car nous attendions quelque chose de différent. Nous pensions que notre frère Branham serait présent avec nous à la Seconde Venue du Seigneur Jésus-Christ. Nous ne pouvions pas admettre qu'il parte de cette manière. Cependant, il n'y avait pas l'ombre d'un doute dans nos cœurs et pensées en ce qui concerne le fait qu'il était bien le prophète de Dieu dont il est parlé dans Malachie 4 et qui devait venir et accomplir ces choses de crainte que Dieu ne vienne frapper la terre d'une malédiction.

Des frères vinrent trouver Billy Paul pour lui demander : « Frère, pouvons-nous entrer et le voir ? » Or, dans l'Unité des soins intensifs, on ne pouvait entrer que cinq minutes toutes les deux heures et il fallait être de la famille ou le pasteur. Ils avaient été très stricts à cet égard mais, une fois, ils avaient toléré que tous ces frères entrent rapidement et jettent un regard sur la dépouille mortelle, puis repartent immédiatement. Frère Billy dit : « Oui, sept d'entre vous peuvent aller. » Il ajouta : « Frère Green, voulez-vous demander permission ? » J'allais et je demandais à l'infirmière en chef. Elle répondit : « Oui, nous accordons la permission. Nous allons tirer les rideaux des lits des patients entrés depuis l'arrivée de frère Branham. » Comme je vous l'ai dit dans un chapitre précédent, les onze qui étaient là avaient quitté cette salle. Il n'y avait plus que ceux qui étaient venus depuis l'arrivée de frère Branham. A ma connaissance, ils n'étaient que trois ou quatre.

Quand je revins il y avait là soixante hommes. Seuls sept d'entre eux pouvaient aller. Frère Billy se tourna vers moi et dit : « Frère Green, décidez vous-même lesquels sept pourront aller. » Je leur tournais le dos et, de mémoire, j'appelais sept noms. Mais je me souviens d'avoir appelé frère Blair et frère Evans. Il y en avait cinq autres dont je ne me souviens plus des noms. Et ces frères entrèrent dans la chambre de frère Branham. Ils me dirent que frère Earl Martin, en entrant, parla de l'Ecriture où il est question du départ d'Elie et il dit : « Voici le chariot que Dieu a envoyé pour emmener l'esprit d'Elie. » Ces sept frères se prirent par la main, entourèrent le lit et chantèrent l'hymne que frère Branham avait rendu célèbre dans le monde entier : « Crois seulement, ... tout est possible. »

De la porte je suivais la scène puis nous sommes allés informer sœur Branham et Sarah de ce qu'avait dit le docteur. Je retournais immédiatement dans la salle. Le directeur des pompes funèbres était là. Les sept avaient été renvoyés de la salle. Le directeur s'apprêtait à retirer le corps de frère Branham du lit au brancard. Comme ils recouvraient le corps de notre frère d'une couverture de velours rouge (je vous dirai la vérité). Je me tenais près de sa tête, m'attendant à tout moment à ce qu'il dise • « Frère Green, sortez-moi d'ici. » Nous l'avons roulé de la salle dans le hall puis dans l'ascenseur pour le descendre jusqu'à l'ambulance. Et je me tenais toujours près de sa tête, penché sur lui, pour le cas où il aurait murmuré quelque chose. Dans l'ambulance, au lieu de m'asseoir sur la banquette avant je me tenais près du corps car, dans mon cœur, je m'attendais à tout moment à ce qu'il parle et dise : « Frère Pearry, donnez-moi des vêtements et emmenez-moi hors d'ici. »

Arrivés à la maison des pompes funèbres, le directeur prit le corps à l'intérieur pour le préparer pour le voyage sur Jeffersonville car sœur Branham nous avait dit qu'elle désirait que la cérémonie se fasse à Jeffersonville, au Tabernacle. C'est au moment où nous causions à sœur Branham que frère Billy se tourna vers moi et frère Borders, je pense et d'autres et dit : « Si Dieu m'aide à tenir jusqu'à la fin de la cérémonie, je ne serai pas celui qui déposera le corps dans la terre. C'est à Mère de décider. » Elle devrait décider si elle voulait qu'il soit enterré à Jeffersonville ou à Tucson. Depuis que frère Billy avait fait cette promesse, il s'y est toujours tenu. Même quand on le pressa pour qu'il se décide, il refusa de prendre une décision. Et aucune décision ne fut prise jusqu'à ce que sœur Branham soit capable de choisir, après la guérison de sa commotion cérébrale.

Au siège des pompes funèbres, le directeur me dit qu'il fallait embaumer le corps pour son transport à travers la frontière de l'Etat. Un doute, une crainte s'empara de moi : s'il doit ressusciter, je dois donc refuser l'embaumement. Mais, ils me dirent : « Il doit être embaumé. » L'Ecriture me vint et je me souvins que frère Branham disait de tout passer au test de la parole de Dieu. Lazare était lié de bandes. Jésus Lui-Même avait été embaumé. Mais ces choses n'avaient pas empêché la Résurrection. Je me tournais vers le directeur, signais l'autorisation et dis : « Embaumez-le. » Quelques minutes plus tard, le directeur revint et me dit : « Il y a quelque chose d'étonnant. Le système circulatoire de cet homme est excellent. Il va être l'homme le mieux préservé que nous ayons eu à traiter dans ce bâtiment parce que le fluide peut atteindre toutes les parties de son corps. » Je pensais que tout cela était miraculeux. Je revoyais le croquis de docteur Hines qui nous montrait que les os s'étaient ressoudés d'eux-mêmes dans son corps. Et maintenant, c'était un directeur de pompes funèbres qui nous assurait que son système circulatoire était également en excellent état.

Quelques minutes plus tard, je recevais un appel téléphonique de frère Billy Paul me demandant de venir à leur motel. Lui et sa femme Loyce étaient là avec frère Borders. Mais, avant de quitter le directeur, je lui demandais une faveur : placer le corps dans une chambre et de fermer la porte en mon absence. Parce que, pour être vrai, je dois dire que je m'attendais à ce qu'il soit parti quand je reviendrai.

J'arrivais au motel où se trouvait le frère Billy Paul. Il était très fatigué. Je traversais la rue et obtenais du directeur de l'hôpital quelques pilules somnifères. Frère Billy Paul nous donna ses instructions et je demandais à frère Borders s'il voulait demeurer avec Billy et Loyce le reste de la nuit. Je leur donnai à chacun une pilule et un verre de lait et frère Billy s'endormit avant que j'ai pu le mettre au lit. Voyant cela, sœur Loyce se mit volontairement au lit et but son verre de lait, car elle ne voulait pas que je la mette au lit.

Je laissais frère Borders dormir sur le divan et retournais au téléphone dans la salle d'attente. Et je commençais à appeler tous ceux qui avaient demandé à être mis au courant des nouvelles, bonnes ou mauvaises, dans le monde entier. Vers 5 heures du matin, je causais à frère Orman Neville au téléphone. C'était le matin de Noël 1965. Quand notre frère Billard Collins et sa famille entrèrent dans la salle d'attente. Ils avaient roulé depuis Tucson cette nuit et frère Collins m'entendit dire à frère Neville que frère Branham avait quitté ce monde à 5 h 49 l'après-midi précédent.

Quand je raccrochais, frère Collirts, bien sûr, pleurait et il me dit ces paroles d'encouragement : « Frère Green, je désire que vous sachiez combien je vous estime; ...pour ce que vous avez fait pour frère Branham. Frère Branham m'avait demandé d'ouvrir une Assemblée à Tucson et je lui ai fait faux bond. Mais, vous, vous l'avez fait. Et, frère Green, il fallait qu'il y en ait une à Tucson pour que la famille Branham puisse avoir un lieu où adorer et où notre frère puisse servir le souper du Seigneur. » Je veux dire à ma congrégation : « Si quelqu'un doute de ces mots, je les ai enregistrés sur une bande, quand frère Collins les a prononcés, alors qu'il se tenait derrière le pupitre quand il revint dans la ville.

Quelques minutes plus tard, c'était pour moi l'heure de me rendre aux pompes funèbres pour accompagner le corps et attraper l'avion T.W.A. s'envolant pour Saint-Louis, Missouri.

A vous dire la vérité, je craignais d'aller seul. J'ai donc demandé à frère Collins de venir avec moi. Quand nous sommes arrivés, le directeur avait préparé le corps de frère Branham et l'avait placé dans un petit cercueil gris. Il avait déjà fermé le couvercle et avait commencé à l'emballer avec une couverture, pour l'expédier. Et comme je voulais avoir un témoin comme quoi les restes de frère Branham étaient bien dans ce cercueil, je demandai au directeur d'ouvrir le cercueil pour que frère Collins puisse voir le corps.

Le directeur exauça notre prière et je n'oublierai jamais cette scène. Il avait déposé frère Branham dans ce petit cercueil tout simple et il était vêtu d'une robe blanche. On avait mis de l'huile sur son visage, pour en garder la peau souple pour que le directeur des pompes funèbres de Jeffersonville puisse appliquer le fard. Et il y avait un tel rayonnement. Il me semblait vraiment que cela illuminait la pièce. Je ne pouvais me souvenir de rien d'autre excepté que frère Branham avait vu ceux qui sont de l'autre côté du rideau dans le même rayonnement.

Frère Collins et moi, nous avons aidé le directeur des pompes funèbres à achever l'emballage. Nous avons accompagné le corps à l'aéroport et avons aidé les ouvriers à le charger. C'était la dernière chose qu'ils ont chargée. Ils ont fait monter tous les passagers, et les colis. Puis ils ont placé le corps de frère Branham. Ce n'est qu'alors que je rejoignais l'aéroplane et obtins un siège aussi près que possible de l'endroit où le corps reposait. J'avais voyagé des milliers de kilomètres par air et toujours, avant de boucler ma ceinture de sécurité, je faisais cette prière : « Seigneur, donne moi une traversée dans la paix ; prends-moi et utilise moi, et puis ramène moi sain et sauf dans ma famille. » Mais cette fois, en bouclant ma ceinture, j'ai dit : « Seigneur, si tu veux prendre ton prophète dans une boule de feu, comme tu l'as fait pour Elie dans un chariot de feu, cela me ferait plaisir d'aller avec lui. »

Quand nous sommes arrivés à Saint-Louis, Missouri, la température n'était que de 23 degrés. Ils étaient très respectueux. Ils ont descendu le corps de frère Branham et ils m'ont permis de débarquer le premier, avant tous les autres passagers, me permettant de rester près du cercueil. Ils placèrent celui-ci sur un chariot et me permirent d'être à son côté, pour traverser le vaste aéroport de Saint-Louis. Et ils le roulèrent jusqu'à un entrepôt où nous avions un arrêt de six heures pour transférer le corps de la T.W.A. aux Lignes aériennes de l'Est. Nous devions attendre des types d'appareils capables de porter un tel fardeau. Il y avait eu des vols plus tôt, mais ces appareils n'étaient pas assez grands pour recevoir le cercueil dans le coffre à bagages.

Ils avaient laissé le cercueil sur le chariot à l'extérieur de l'entrepôt. Je leur demandai de le rentrer à l'intérieur, ce qu'ils ont fait avec gentillesse. Six heures durant, je restai assis, l'oreille collée contre le cercueil m'attendant encore à entendre frère Branham me dire : « Frère Green, sortez-moi d'ici. » C'était durant cet arrêt que j'ai été dans cet entrepôt, tremblant, frissonnant, glacé et que je me demandais : « Et maintenant, quoi ? Ce n'est pas de cette manière que nous avions envisagé l'avenir ? » Quand soudain l'Ecriture me revint : « Même si quelqu'un des morts ressuscitait, ils ne le croiraient pas. » Et soudain, je me demandais : « Que ferais-je, s'il me parlait et disait : « Déliez-moi », comme l'a dit Jésus à la tombe de Lazarre, « Déliez-le et laissez-le aller. »

Et soudain, je me demandai s'il devait ressusciter, si frère Billy Paul me croirait ? Frère Borders, me croirait-il ? Ou dirait-il au contraire : « Je savais qu'on ne pouvait pas se fier au frère Green ! » Je me surpris à dire : « Seigneur, veux-tu me montrer qu'il ressuscitera avec tous les morts en Christ ? Seigneur, ne le laisse pas ressusciter ici avec moi seulement. Attends qu'il y ait au moins trois témoins. » J'avais peur que les hommes ne me croient pas et d'après la Parole, ils ne pouvaient pas croire, à moins d'avoir déjà cru. S'il était ressuscité des morts, qui l'aurait cru, excepté ceux qui croyaient déjà qu'il était le prophète de Dieu et qui étaient déjà prédestinés, à le croire comme la plupart d'entre vous. L'avion atterrit, nous l'avons chargé en faisant la même prière que nous avions faite à Amarillo, Texas. Nous sommes arrivés à Jeffersonville, Indiana. Je n'oublierai jamais la scène. Mr. Coots, un ami très intime de frère Branham, le coroner de la ville de Jeffersonville, Indiana, et le directeur des pompes funèbres qui m'avait été recommandé par Billy, attendaient le corps avec l'ordre de ne pas le montrer à personne jusqu'à ce que Billy arrive d'abord. Je me souviens du respect que me témoignait notre frère Ben Bryant. Il avait pris un avion très tôt ce jour à Amarillo. Je n'oublierai jamais l'impression que me fit ce frère si respectueux vis-à-vis des restes de celui qu'il avait tant aimé. Combien, de fois ce frère n'avait-il pas dit « Amen » en entendant la prédication de frère Branham. Vous avez entendu ses « Amen » vous-mêmes sur les bandes magnétiques. Tout autour du monde, il est identifié avec le message.

J'étais présent à Shreveport, Louisiane, quand notre frère Branham regarda vers frère Ben qui avait crié : « Nous vous aimons, prophète ! » El frère Branham avait baissé les regards vers lui et dit : « Frère Ben, je vous aime aussi. » Et frère Branham avait dit : « Ici se trouve mon frère qui avait été rempli de shrapnels de la deuxième guerre mondiale et qui lui raclaient les nerfs. » Mais il dit : « Je l'aime. Parce qu'il y est allé, je n'ai pas eu à y aller. » Nous aimons frère Ben parce que frère Branham l'a aimé.

Frère Ben à sa manière témoignait de son respect et quand on eut besoin d'une aide pour déplacer frère Branham du chariot à l'ambulance, et de l'ambulance à la maison des pompes funèbres. Frère Ben avait un chapeau et il ne savait où le placer, aussi il se contenta de le jeter sur le sol derrière lui, parce qu'il ne voulait pas paraître irrévérencieux, vis-à-vis de cet homme qu'il respectait. Et je me souviens de cette écriture : « Celui qui recevra un prophète en qualité de prophète, recevra une récompense de prophète. »

Nous avons placé le corps sur le chariot dans la maison des pompes funèbres après avoir renvoyé tout le monde, excepté le directeur et moi-même. Désireux d'avoir la certitude que le corps de frère Branham était toujours là, je demandai à Mr. Coots d'ouvrir le cercueil. Quand il l'ouvrit, je revis une fois de plus ce rayonnement qui émanait de la face de frère Branham, vêtu d'une robe blanche, reposant dans ce petit cercueil. Ce n'était pas le cercueil où son corps a été placé pour les funérailles. Frère Billy et sœur Branham permirent aux frères et sœurs de sélectionner un autre cercueil, et ce cercueil, si j'avais eu un don de voyance, c'est celui que j'aurais réservé. Mr. Coots m'avait dit qu'il avait enterré un pauvre dans ce cercueil. Je dirai seulement que le pauvre a été enterré dans un cercueil oint. Il était trop petit pour moi. J'avais même pensé ce soir-là à lui demander de me le réserver. Quel privilège c'eût été !

Ce soir-là je me rendis au motel et avant que je sois endormi, j'appris que frère Lee Vayle était dans la ville. Ayant confiance en frère Vayle, parce que frère Branham avait dit qu'il pouvait expliquer le message d'après les Ecritures, je me levai et me rendis au motel de frère Vayle et je l'éveillai. Je lui dis : « Frère Vayle, aidez-moi à comprendre. » Et frère Vayle répondit : « Je suis juste comme vous, je ne comprends pas. » Frère Vayle me parla des visions dont frère Branham avait dit qu'elles étaient : « Ainsi dit le Seigneur » et cette nuit notre frère me mentionna la vision de la tente. Et il dit : « A moins que Dieu n'ait abrégé son œuvre, je n'en sais rien. Sinon, il devrait ressusciter. »

Je rentrai à mon motel, je m'allongeai et commençai à penser : « Seigneur, si tu as enlevé ton prophète de la scène, s'il nous a maintenant révélé tous les mystères et si la première chose à venir maintenant est la résurrection de ceux qui sont morts en Christ, alors je veux m'arrêter et le remercier pour tous les privilèges que tu m'as donnés. » Je me rappelai le 21 novembre de cette année où frère Branham avait visité ce tabernacle pour la première fois et comment le samedi précédent il avait demandé cinq minutes pour remercier le peuple d'avoir établi une église à Tucson. Je me souviens de ce commentaire :

« Dieu, je te remercie de ce que frère Green a suivi la direction du Saint-Esprit.» Je me souviens que je disais: Seigneur, est-ce que j'ai fait comme ça ? J'étais si ignorant en ce qui concerne la direction du Saint-Esprit dans ma propre vie, que j'ignorais que c'était le Saint-Esprit qui avait décidé ces choses. Je pense maintenant qu'il est impossible d'avoir un meilleur guide.

Je me souvins que frère Branham m'avait demandé de venir et j'étais heureux d'être là et je me sentais tellement béni, d'avoir fait ce qu'il m'avait demandé de venir et de bâtir un lieu d'adoration, ici. Frère Branham avait dit qu'il ne pouvait pas l'ouvrir lui-même. Il avait promis aux serviteurs du Plein-Evangile de la ville de ne pas ouvrir une assemblée. Certainement, il avait demandé à d'autres frères de le faire, ils devaient chercher un bâtiment, et demander à frère Branham si c'était bien là le lieu désiré. Mais il agissait froidement, dans cette matière, parce qu'il voulait tenir sa parole donnée aux pasteurs de la ville. Mais il continuait à me demander : « Frère Green, quand viendrez-vous ouvrir une assemblée, quand reviendrez-vous à Tucson, pour y prêcher ? Si vous n'avez pas la bonne assemblée au Texas, venez donc ici et commencez-en une ! »

Je me souviens du 21 novembre où il disait : « Je veux que vous sachiez que ceci est mon assemblée. S'il n'y en avait que deux de vous quand le Seigneur viendra, je serai l'un des deux. » Croyant qu'il était prophète de Dieu et que sa voix était la voix de Dieu, je sentais dans mon cœur que je devais y croire et l'accepter. Nous pouvions habiter ensemble dans l'amour, dans la paix, l'unité et la coopération. En cette nuit de Noël, allongé sur ce lit de Jeffersonville dans « Holiday », entre deux appels téléphoniques, des pensées sans prix me venaient : pour le moins j'avais accompli ce qu'il m'avait demandé. J'étais venu ici, et dans l'ignorance, j'avais suivi la direction du Saint-Esprit et découvert ce bâtiment, où il se tenait, de l'autre côté de la rue, une semaine auparavant, regardant défiler des musiciens jouant des airs de marche.

Ce matin-là, alors que je répondais à la promesse qu'il nous avait faite ce jour-là, je me tournai vers lui et je lui demandai s'il voudrait bien me consacrer. Il acquiesça volontiers. Je m'agenouillai devant lui et il m'imposa les mains. Dans sa prière, qui a été enregistrée sur bande, il révéla que Dieu lui avait signalé cet emplacement avant que je le loue, qu'il n'avait pas voulu m'en aviser et qu'il laissait Dieu m'y conduire. Soudain, je me mis à réaliser que j'étais le dernier pasteur à avoir été consacré par lui.

Ma pensée me conduisit alors rapidement à Shreveport, Louisiane, où eurent lieu les services d'actions de grâces, en novembre, un mois plus tôt. Et je me souviens qu'il avait prêché le sermon : « La colombe blanche comme la neige », où il nous dit que pendant des années, il avait souffert de troubles de l'estomac et comment Dieu avait accompli le rêve de sa mère qu'elle avait eu quand il avait 14 ans, comment Dieu l'avait visité en envoyant cette petite colombe blanche comme la neige, dans le désert. Et non seulement cela, que Dieu avait reconfirmé sa commission en écrivant sur un rocher le mot « aigle » et en lui permettant de s'appuyer contre ce roc et lui montrant que la colombe conduisait l'aigle.

Ma pensée s'envola vers sa dernière ligne de prière ici à Shreveport. Ma petite sœur, Barbara, avait marché jusqu'à frère Branham ce soir-là. Elle était la cinquième personne de la ligne. Il avait montré à cet auditoire à qui il avait prêché si souvent le dernier signe du Messie, ce dernier attribut de Dieu qui devait être manifesté avant que le jugement ne frappe le monde. C'était comme du temps où Dieu avait visité Abraham, qui tournait le dos à la tente et avait dit : « Pourquoi Sarah a-t-elle ri ? » Quand la ligne de prière s'avança vers lui, il tourna le dos aux cinq premiers. Ma petite sœur ayant des maux de tête, des migraines, se présenta devant lui. Il lui tourna le dos, parla à l'auditoire, et (elle se tenait derrière lui) et il déclara : « Voici une jeune femme que je ne connais même pas. » Je me tenais dans le bureau, à l'arrière de l'église, tenant le téléphone hookup, car j'avais vingt-huit assemblées liées ensemble à travers la nation qui écoutaient les paroles qu'il prêchait ce soir-là. Soudainement, frère Branham dit : « Attendez une minute, j'ai dit que je ne la connaissais pas. Mais je connais quelqu'un qu'elle doit connaître. Frère Pearry Green se tient en vision juste devant moi, ici et celle-ci c'est sa sœur. »

J'avais suivi les réunions de frère Branham, depuis 1950, toujours dans l'arrière-plan quelque part, demandant secrètement dans mon cœur : « Seigneur, Laisse-le avoir une vision de moi. » Il m'avait vu en vision au porche de mon habitation, disant à ma femme que je devais me rendre au coiffeur, le jour où je me rendis compte qu'il était prophète de Dieu, mais, que je sache, il n'avait jamais eu publiquement une vision de moi. La pensée me vint ce soir-là, cette nuit de Noël, de décembre 1965, que ce fut là la dernière vision que frère Branham eut en public.

Nous étions retournés à Tucson, nous avions été à Yuma, Arizona, et nous avions entendu frère Branham prêcher « le mystère de l'Enlèvement ». Il vint à Rialto, Californie, et prêcha le message prophétique intitulé : « Les choses qui doivent être. »

Le 6 décembre il se rendit à San Bernardino, Californie, à un banquet des hommes d'affaires, où il y avait presque 1.000 personnes, et où nous étions présents, et où il prêcha « Les événements modernes rendus clairs par la prophétie ». Et nous étions présents également quand à West Covina, Californie, à un autre banquet des hommes d'affaires, la nuit où grand-père et grand-mère Marconda vinrent à la table d'honneur. Quand, dans la rangée de prière à l'ancienne mode, à Shreveport, Louisiane, notre frère Harold Marconda se trouva devant le frère Branham, celui-ci lui dit : « Les parents de cet homme prient pour moi chaque jour », c'est dans une vision qu'il vit cela.

J'étais présent les nuits des 6 et 7 décembre à West Covina assis près de frère Cari Williams, quand frère Marconda se leva de son siège et demanda s'il était possible que ses parents viennent serrer la main de frère Branham. Cet homme que nous connaissons comme ressemblant à Abraham, vint avec sa femme vers frère Branham, qui se leva si gentiment et lui dit: «Vous ressemblez exactement à la vision que j'avais eue de vous auparavant. » Je me rappelais ce qu'il avait dit à Shreveport dans une vision, les connaissant avant même qu'il se soit approché d'eux.

C'était la nuit où il quitta l'estrade en chantant « jusqu'à ce que nous nous rencontrions ». Puis il remonta sur la plateforme et il fit signe « au revoir ». Je me demandai si c'était à la Californie qu'il disait « au revoir ». Car il avait dit : « Prenez garde à son engloutissement dans la mer. » On m'a dit plus tard qu'à son retour de Californie, le 8 décembre, il a dit à des amis très intimes : « Un de ces jours, il se peut que je ne sois plus là. Quand vous entendrez cela, mangez votre steak saignant, et pensez à moi. » Son frère Howard, quand il voyageait avec lui, avait l'habitude de dire à frère Branham : « Bill, après mon départ, mange ton steak saignant et pense à moi. » Et bien souvent voyageant sur les routes, frère Branham disait, arrêtons-nous pour manger un steak saignant et pensons à Howard. Après la mort de son frère Howard, frère Branham commença à manger son steak saignant. Quand j'ai commencé à voyager avec frère Branham, il m'a parlé de Howard, et j'ai commencé à manger mon steak saignant. Et maintenant, je ne m'assieds jamais, pour manger un tel steak sans penser à frère Branham, combien il aimait le bétail, combien il aimait le bœuf, combien il aimait l'Ouest, et combien il avait toutes ces choses dans son cœur, comme un homme aimant le désert. Il leur avait également dit comme il l'avait fait pour moi en août de cette année : Il y a un tas de gens qui attendent une tente. Je me demande s'ils veillent pour une tente, ou pour l'enlèvement. »

Le dimanche 12 décembre, notre frère Branham n'avait pas assisté au service du matin au Tabernacle. Il avait quelques interviews. L'une de ces rencontres était avec notre frère Vayle. Le frère Vayle venait de terminer le livre des Ages de l'Eglise et frère Branham l'avait approuvé. Le livre sortait de presse et les trente-cinq premières copies avaient été livrées. Frère Branham en avait lu une grande partie et m'avait dit combien cela lui avait plu. C'était un grand travail qu'avait accompli frère Vayle, faisant intervenir la grammaire et réajustant tout selon les règles grammaticales. Il était ému à la pensée que ce livre était maintenant à la disposition du public. Au cours de cette entrevue, frère Vayle lui dit : « Frère Branham, certains disent que vous êtes le fils de l'homme. » Et notre frère, comme il l'avait si souvent dit sur les bandes magnétiques, répondit : « Lee, je ne suis pas le Fils de l'homme. Je suis un Fils de l'homme. » « Fils de l'homme signifie « prophète » ; prophète signifie « bouche de Dieu ». En conséquence « je dois dire les choses à la première personne. Je ne suis pas cette personne. C'est Lui ».

Ce matin-là, immédiatement après la réunion, je partis pour Furr's Cafétéria. En route, sur le Speedway Boulevard, j'entendis une voiture corner derrière moi, cornant avec force et violemment comme quelqu'un qui demande la route. Et, soudainement, frère Branham déboucha à ma droite. J'étais seul dans ma voiture et il agita la main comme s'il voulait m'inviter à le suivre. Arrivés à Furr's Cafétéria, je rejoignis ma famille qui était déjà là et il rejoignit la sienne. Nous n'étions pas ensemble à la même table mais assis à des tables proches et frère Branham et moi nous étions face à face.

A la fin du repas, frère Branham vint à moi, alors que nous étions à la caisse, payant notre écot et il me dit : « Billy m'a dit que ce soir nous allions avoir la Communion au Tabernacle. » Je répondis : « Oui, Monsieur, c'est exact. » Il reprit : « Je serai là. Je veux vous" aider. » Je répliquais : « Frère Branham, vous me ferez plaisir si vous prenez toute la réunion. » Il me répondit : « Non. Vous êtes le pasteur. Préparez un message. Je servirai la Sainte Cène pour vous. »

Il m'interrogea concernant le pain et le vin. Je lui expliquais ce que je préparais. II me demanda: «Avez-vous un plateau?» Je répondis: «Oui, j'en ai acheté un.» Il répondit: «C'est bien. Vous savez, je préfère la coupe.» S'il n'a pas dit cela, j'aurai à en répondre au jour du jugement. Je repris : « Mais, frère Branham, au Tabernacle, vous utilisez le plateau, à Jeffersonville. » Il me dit : « C'est à cause des gens. Au commencement, nous utilisions la coupe. Puis les gens vinrent nombreux et les gens étaient effrayés de se passer la tuberculose. Alors je les ai laissés utiliser le plateau et les petits verres. C'est O.K. mais vous savez le Seigneur a utilisé une coupe, avec ses disciples. » A vous dire vrai, je me mis en tête d'utiliser une coupe, sans me soucier de ce que penseraient les gens. Mais je n'avais pas de coupe. Parfois ce que vous prévoyez ne vaut pas ce que vous faites. Mais, si j'avais su alors ce que je sais maintenant, j'aurais trouvé une coupe.

Ce soir-là, quand frère Branham entra, l'Assemblée, bien sûr, était, comble. Il vint et s'assit là où vous êtes assise, sœur Glidewell. En ce temps-là, personne ne s'asseyait sur l'estrade et Billy se tenait dans l'allée. Il regarda Billy et dit : « Je veux monter en avant. » Je n'avais pas invité frère Branham à s'asseoir sur le devant de l'estrade. Et l'on m'avait critiqué. Mais je désire vous expliquer pourquoi. Si les gens n'ont pas confiance en moi pour ce que je suis naturellement, ils ne viendront pas à la réunion ici, même si je tiens les basques du vêtement de frère Branham. Et si chaque fois que frère Branham entrait par les portes arrière, je l'avais invité à venir sur l'estrade, je n'aurais pas fait mieux que les hommes d'affaires qui utilisaient sa réputation pour attirer les foules. Frère Branham savait ce que j'avais dans le cœur à ce sujet. J'ai dit en public et ce n'est pas seulement enregistré sur les bandes, mais c'est aussi enregistré dans le ciel, j'ai dit que frère Branham n'arriverait jamais à occuper le pupitre aussi souvent que j'en avais envie. Mais, en même temps, je voulais qu'il ait une place pour venir à la réunion et ne pas se sentir obligé de se charger d'une responsabilité, mais venir adorer avec les autres, venir, trouver des amis et se mêler à la foule. Et il le fit. Et il était si heureux de pouvoir sortir et serrer des mains sans que personne ne l'ennuie et sans aucun sentiment d'obligation.

Je n'oublierai jamais ce mercredi soir où il vint à la réunion. J'ouvris le service en demandant que quelques frères rendent témoignage. Et frère Branham fut le premier levé. Sœur Davies, il était assis juste là où vous êtes. Il se leva et dit : « Frère Pearry, je veux me saisir de toute occasion qui m'est offerte pour remercier le Seigneur. » Quels sont ceux d'entre vous ici, ce soir, qui se rappellent de cela. Cela me surprit, une surprise agréable. Telles étaient les pensées que j'avais, allongé là, cette nuit, sur mon lit.

J'apportais le message ce soir du 12 décembre : Quand frère Branham se fut levé pour aller vers l'estrade, je dis : « Frère Branham, montez ici. » Et j'invitais les autres frères à y venir également. Je veux glisser cette pensée vers ma congrégation. J'ai un jour déclaré : « Je n'ai jamais invité frère Branham à venir sur la plateforme. » Et quelqu'un m'a dit : « J'étais là quand vous l'avez invité. » Je ne l'ai invité que lorsqu'il fut volontaire pour venir. Et quand j'annonçais sa venue sur l'estrade, le podium se remplit instantanément ; et il y eut ainsi des sièges vides pour ceux qui étaient debout.

Cette nuit-là, j'apportais un message intitulé : « Dieu n'est jamais en retard. » Je fis mention du prophète de Dieu, Siméon qui tenait le bébé Jésus dans ses bras et je dis : « Pensez-y. Voici un homme qui tenait dans ses bras Emmanuel « Dieu avec nous ». Frère Branham étais assis derrière moi sur l'estrade et j'entends encore l' « Amen ! » qu'il prononça. Vous ne pouvez comprendre le frémissement qui s'empare de vous avant d'avoir expérimenté de telles choses. J'ai si souvent dit que frère Branham disait « Amen » à la manière de frère Bryant. C'est la raison pour laquelle je ne puis critiquer frère Bryant de dire   « Amen »  parce que frère Branham disait aussi « Amen ! ». Si vous êtes d'accord avec ce que dit le prédicateur, vous devez dire « Amen ! ». J'aimerais entendre davantage d'amens de la part de mes hommes, dans cette congrégation si, toutefois, vous êtes d'accord avec ce que je dis. Plus tard, je fus tout remué quand frère Billy Paul me montra les notes de frère Branham sur le sermon qu'il aurait dû prêcher le 26 décembre, s'il avait pu atteindre Jeffersonville. Ce sermon était intitulé « Un enfant nous est né ; un Fils nous est donné. » Dans ses notes, frère Branham avait écrit : « Un homme tenant dans ses bras Emmanuel « Dieu ». J'ignore si frère Branham avait écrit cela avant mon message ou après mais, de toute manière, j'étais heureux d'avoir dit ces paroles. C'est peut-être pourquoi il avait dit « Amen » si fortement, il avait peut-être préparé son sermon du 12 au 18 décembre, avant de partir d'ici. Je ne sais pas.

Il m'avait dit qu'il allait prêcher un sermon et me demanda si je voulais aller à Jeffersonville par avion, le jour de Noël pour diffuser ce message par téléphone. Il ajouta : « Nous n'en parlerons à personne jusqu'à ce que vous soyez arrivé. » Alors, je prêcherai dimanche et ainsi tout le monde pourra rester dans sa ville pour les congés de Noël. « Et ils pourront entendre mon message de Noël au moyen de votre téléphone hook-up. » Il dit encore : « En même temps, vous pourrez ramener ici cette station-wagon que je vais remonter à Jeffersonville. Frère Welch Evans s'en occupe actuellement et va effacer toute éraflure. La dernière fois c'est frère Hickerson qui l'avait arrangé à Jeffersonville. Frère Green vous allez avoir là une merveilleuse voiture. » Il reprit : « Frère Norman vous a dit que c'était une des meilleures voitures qu'il ait jamais conduite. » C'est la raison pour laquelle j'avais continué à conduire cette vieille Lincoln jusqu'à ce qu'elle tombe quasi en morceaux parce que, deux ans auparavant, frère Branham m'avait dit que je pourrais avoir cette voiture quand il rachèterait une nouvelle voiture. Cette nouvelle voiture l'attendait à Jeffersonville. Je devais partir par avion, diffuser le message et ramener la vieille station-wagon ici.

Cette nuit, après avoir prêché le sermon « Dieu n'est jamais en retard » et après la venue de frère Branham, il prêcha un message qui est dans la « Parole Parlée », vol. 1, livre 1, son message « Communion », ici, dans le Tabernacle. Je n'avais jamais assisté à un service de communion dans lequel frère Branham servait le souper du Seigneur. Je n'avais jamais entendu parler de communion spirituelle. Et avec tant de vitalité, il nous apporta ce soir-là qu'il avait parlé à un groupe de frères qui le croyaient être Prophète de Dieu et qu'il nous assura que ceci était sûrement la communion avec le Seigneur. Mais qu'il n'en était pas moins impérieux d'observer les trois ordonnances : le baptême dans le nom du Seigneur Jésus-Christ par immersion dans l'eau, le partage du souper du Seigneur avec les pains sans levain, avec le vin1 et avec le lavage des pieds. Il nous assura que le fait de prendre ce repas de la mauvaise manière équivalait à la mort et' que ne pas le faire, c'était la mort.

Ce soir-là, n'étant pas familier avec sa manière de servir le souper du Seigneur, quand il nous demanda comment nous désirions le prendre, je, plus ou moins  comme il l'entendait. Et nous avons servi le souper à l'auditoire. Et dans mon ignorance, pour servir la souper du Seigneur, j'appelai des hommes qui croyaient dans la communion spirituelle et n'avaient jamais partagé le pain et la coupe de leur vie. C'est ce qu'on appelle mettre les gens au pied du mur entendre le prophète de Dieu prêcher cela, et le pasteur ensuite les invitant à venir pour l'accomplir.

Chacun étant servi dans la congrégation et le vin et les plateaux étant revenus, au moment où je tenais dans les mains le dernier plateau de vin et le pain, frère Branham me le prit des mains et me servit. Je fus la dernière personne qui reçut le souper du Seigneur de la main de notre frère. Je pris le plateau et le vin, et il prit la petite coupe qui se tenait dans le milieu du plateau il les éleva dans ses mains et dit : « Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'à ce que j'entre dans le royaume de mon Père. » Je pensais qu'il citait Jésus, ce qu'il faisait, mais en même temps, il accomplissait le type de sa vie et son ministère. Telles étaient les pensées qui me montaient à l'esprit, cette nuit-là.

Le matin suivant, je devais aller à Branham Tabernacle et le pasteur, frère Neville, me demanda si je voulais relater les événements de la semaine. Et je me tins en face de cette congrégation qui avait appelé frère Branham pasteur, durant trente à trente-deux ans, et je leur relatai ce que j'ai écrit dans le chapitre précédent et les événements dont je viens juste de vous parler.

Ce soir-là, frère Billy Paul, sa mère, Sarah, frère Borders, frère George Smith, frère Joseph, sœur Becky arrivèrent par deux aéroplanes qu'ils avaient loués. Et revenant de l'aéroport, je me rendis aux pompes funèbres. Comme je vous l'ai dit la semaine dernière, les derniers mots que frère Branham avait dit à Billy Paul, parlant de sa perruque, c'était « Ote-la-moi ». Et quand j'avais quitté Amarillo, frère Billy Paul m'avait demandé de récupérer cette perruque et de la prendre avec moi, afin d'en employer des cheveux pour garnir la tête de frère Branham qui avait été rasée en vue de l'opération chirurgicale.

J'entrai aux pompes funèbres et demandai à Mr. Coots de me faire voir le corps, parce que je savais que dans quelques heures, frère Billy Paul viendrait pour le voir. Le cercueil ouvert, une fois de plus je ne reconnus pas frère Branham. Ils avaient placé la perruque sur sa tête et frère Branham ne paraissait pas 57 ans. Tl paraissait 35 ans. Juste comme il était sur la photo avec la colonne de lumière qui avait été prise à Houston, Texas. Je dis à Mrs. Coots : « Billy ne va pas être satisfait avec ça. Vous avez fait en sorte que son paraît trop jeune. Sa bouche est trop distincte. Sa peau trop blanche ; il avait plutôt un teint sombre. » Mr. Coots répondit : « Je vais voir ce que je peux faire. »

Je me rendis à l'aéroport et rencontrai Billy Paul. Je l'amenai personnellement de l'aéroport à l'hôpital. Et quand il eût vu que sa mère était en sécurité par les soins du docteur Sam Adair, nous nous rendîmes immédiatement aux pompes funèbres. Billy et moi nous rendîmes vers le cercueil et Billy me dit : « Qu'avez-vous fait, avec mon père ? » Qu'est-ce qu'il aurait dit si j'étais arrivé à Jeffersonville avec un cercueil vide ? Même si quelqu'un des morts ressuscitait, ils ne croiraient pas. Je dis : « Billy, c'est ce qu'ils m'ont donné et c'est donc ce que j'ai apporté, Mr. Coots est témoin. Ceci est le corps de votre père. »

Le jour suivant Mrs. Brumback, la mère de sœur Hope, vint et je l'accompagnai jusqu'au cercueil. Elle commença à pleurer. Et elle se tourna vers moi et elle dit : « Ceci, c'est Billy comme je l'ai connu quand il a marié ma fille. » C'est alors que je réalisai que je n'étais pas entrain de regarder frère Branham, un vieil homme. Je le voyais, un homme jeune, il y en a alors beaucoup qui commencèrent à spéculer là-dessus.

Son service funèbre était le 29 décembre. Frère Neville, frère Collins, frère Jackson et frère Ruddel, prêchèrent ses funérailles et je dirigeai les chants et les hymnes, et je donnai la nécrologie. Quand frère Billy Paul vit la perruque sur la tête de son père, il me demanda comme un) service de la faire retirer comme son père lui avait demandé de l'ôter quand il était dans l'ambulance. Il me demanda de l'enlever avant que le cercueil soit scellé. Sœur Branham souffrait d'une commotion cérébrale et était incapable de décider si son mari devait être enterré à Jeffersonville ou à Tucson.

Nous étions assis là et depuis plus d'une heure, nous regardions les gens passer le long du cercueil. A 11 heures, l'église était bondée. Le service commença à 1 heure. Sur le parking, des centaines de personnes ne pouvaient entrer. Cela prit plus d'une heure pour que les gens viennent voir les restes de notre frère. Quand tout le monde fut parti, excepté frère Borders, frère Billy et moi-même, une fois de plus Billy Paul se tint près du cercueil de son père et dit ces mots : « Le Seigneur m'a aidé durant ce service, mais je ne serai pas celui qui le déposera dans la terre. » Je pris Billy Paul par les épaules et le dirigeait vers la porte, et frère Borders glissa son bras autour de lui et l'emmena dehors. Je demandai au directeur des pompes funèbres de retirer la perruque. Il retira cet accessoire de l'autre côté du cercueil et le déposa sur frère Branham. Et mes yeux ont été les deux derniers qui virent les restes du prophète de Dieu.

Le cercueil fut scellé et fermé avec une clef. Le directeur des pompes funèbres le prit et l'emmena au bâtiment des pompes funèbres. Etant le coroner et le directeur des pompes funèbres, au lieu de le placer dans un caveau comme il avait été dit faussement partout qu'on l'avait placé dans un congélateur, la famille s'attendant à ce qu'il ressuscite des morts et dépensant 15.000 dollars pour cela  il le plaça dans une chambre privée à l'étage de son propre bâtiment des pompes funèbres.

Quand nous arrivâmes au restaurant, on me dit qu'un reporter de télévision prenait des photos et allait faire une émission à 18 heures. Il nous avait filmés de 13 à 18 heures, car à 16 heures, quand les funérailles furent terminées, nous sortîmes tous. Nous avons remarqué l'étrange couleur et les cercles autour de la lune. Mon père étant présent. Il vint et dirigea mon attention vers la lune. Il y en avait beaucoup qui prenaient des photos. Et il téléphona au Texas et demanda à mes sœurs si la même chose se produisait là-bas. Et ils téléphonèrent en Californie et autres lieux et les mêmes choses arrivaient partout. Il est mort sous un signe. Il était né sous un signe. Et il y avait un signe dans les cieux au moment de son service funèbre.

Quand on m'informa que ce directeur de télévision voulait faire une émission et dire que les disciples de feu William Branham, aussi bien que sa famille s'attendaient à ce qu'il ressuscite d'entre les morts (c'est pourquoi ils l'avaient entreposé, au lieu de l'enterrer, je ne savais pas de quelle station de télévision il s'agissait.

Je contactai immédiatement frère Billy et il me dit : « Frère Pearry, si vous le pouvez, arrêtez cela. »

Je me rendis à un téléphone, et téléphonai aux compagnies de télévision demandant les directeurs de nouvelles, et à 6 heures moins le quart, j'obtenais le directeur responsable. Je lui dis rapidement qui j'étais, et lui expliquai pourquoi frère Branham n'avait pas été enterré, sa femme étant incapable de prendre une décision, suite à une commotion cérébrale. Nous attendions ses instructions et sa permission concernant le lieu de sépulture. Quant au fait de le placer dans un congélateur, nous ne connaissions rien à ce sujet. Il me répondit : « Révérend Green, j'apprécie ce que vous m'avez dit. Je ne voudrais pour rien attirer la disgrâce sur cette famille. »

Ainsi frère Branham ne fut pas enterré jusqu'au 11 avril 1966. Personne ne savait où il devait être enterré ni quand. Mais commençant à la date anniversaire de frère Branham le 6 avril, frère Billy Paul avait fait des réunions spéciales à Jeffersonville, Indiana, et voulait faire entendre cette bande magnétique que Frère Branham avait prêchée et n'avait pas permis de diffuser dans le public. Nous étions tous réunis écoutant ces bandes quand la rumeur commença à circuler que frère Branham ressusciterait des morts, d'une manière privée.

Comme d'habitude, j'étais assis dans le bureau, aidant frère Billy Paul et une nuit le téléphone sonna. C'était samedi avant Pâques. Quelqu'un parla disant :   « Qui  est  à l'appareil ?» Je  dis :   « Pearry Green ».  Il reprit : « P-e-r-r-y » ? Je répondis : « Non, Monsieur, P-e-a-r-r-y » pensant si c'était quelqu'un qui me connaissait, ils auraient dû savoir comment écrire mon nom. Leur façon étrange d'épeler mon nom, me révéla qu'ils ne me connaissaient pas. Il reprit : « Allez-vous avoir des réunions spéciales à Branham-Tabernacle ?»  « Oui. »  « Qui va prêcher ? Est-ce que son fils Billy a pris la place da son père dans le ministère ? » Je sus alors vraiment que c'était quelqu'un qui ne connaissait pas la famille. Je demandai : « Qui est à l'appareil ?»   « C'est Mr. Brown de United Press International, Louisville, Kentucky. » Je dis : « Heureux de vous connaître, Mr. Brown. » Il dit : « Vous autres, vous attendez que William Branham ressuscite au matin de Pâques ?» La brutalité de la question me fit répondre : « Il se peut, Monsieur, qu'il y en ait qui croient cela. A quelle foi appartenez-vous ? » Il dit : « Baptiste ». Je dis : « Croyez-vous en la résurrection ? Ne croyez-vous pas à la seconde venue du Seigneur ? » Il répondit : « Si, Monsieur. » Je repris :   « Eh bien, c'est ainsi que nous croyons. » Il me demanda : « Croyez-vous que ce sera dans la matinée ?» Je lui répondis : « Monsieur, je ne serais pas du tout surpris quand cela arrivera. »

Le jour suivant, autour du monde, voici la citation de United Press International : « Certains des disciples de feu William Branham croient qu'il va ressusciter des morts le dimanche de Pâques au matin », déclare le révérend Pearry Green, pasteur de l'assemblée de 400 membres, à Tuc-son-Tabernacle, qui a dit : « En ce qui me concerne, je ne serais pas si surpris si cela arrivait. » Bien sûr Tucson, Arizona, étant mentionné, l'United Press reçut cela ici dans le journal. Ils regardèrent dans le bottin : Pearry Green, avec une adresse à Wrightsown Road, Tucson Tabernacle, assemblée de Dieu, église en ville 560 Wouth Stone. C'était ainsi repris dans le bottin de la ville. Et du coup, ils m'annoncèrent comme un pasteur des assemblées de Dieu.

Des gens qui avaient suivi le message de frère Branham dans la ville, lurent cet article et me téléphonèrent, me demandant de fermer ma bouche. Certains vinrent me voir à Jeffersonville, en position d'autorité, et me dirent que je n'avais pas à me mêler de parler au reporter, que si quelque chose devait être dit, cela devait être annoncé officiellement. Ce fut terrible pour moi, parce que j'avais amené un reproche sur sœur Branham et les enfants et sur le ministère et la vie de frère Branham, car je savais bien qu'ils ne croyaient pas pareille chose. Je dis à sœur Branham cet après-midi que j'aurais préféré tomber dans un oubli total plutôt que d'apporter un instant de reproche, de tristesse ou d'anxiété sur cette famille. Elle me répondit : « Frère Green, je vous crois. »

Evidemment, le jour suivant, les journaux en firent toute une histoire. Ils disaient : « Il n'est pas ressuscité. » Puis le même reporter téléphona à frère Billy Paul. Il téléphona aussi à mon motel, pour voir quelle serait ma réponse. Je n'étais pas là. Frère Me Clintock répondit et refusa de donner aucune information. Quand ils contactèrent frère Billy Paul, celui-ci déclara : « Nous n'avons jamais rien enseigné de semblable. »

Alors il essaya d'amener une controverse, de créer de nouvelles histoires pour le journal, entre Billy Paul et moi-même. Dans le monde entier, j'avais des amis qui lisaient cet article et disaient : "Pearry Green est devenu foi ": . Comme Martin Luther King, il engagea, il circula 700 personnes au cimetière pour ressusciter William Branham d'entre les morts. » Quand je partis d'ici, le mardi, retournant à Jeffersonville, j'ignorais même que frère Branham devait être enterré le lundi. Personne d'autre ne le savait jusqu'au moment où sœur Branham revint et où Mr. Coots lui demanda : « Nous devons l'enterrer ici, ou le transporter à Tucson. » Et sœur Branham répondit : « Eh bien, nous l'enterrerons ici. »

Le jour suivant un reporter de nouvelles vint à l'assemblée pour continuer. Et les gens mêmes qui m'avaient dit de me taire et de fermer ma bouche, cette fois, c'est eux qui ont parlé avec les reporters. Ce dernier demanda : « Que pensez-vous de cet homme ?  Ils répondirent : « C'est plus qu'un prophète. » C'est juste et vous pouvez imaginer quelle interprétation mondaine un reporter peut donner à de telles paroles. Et ils ont dit également que leurs interlocuteurs ne croyaient pas que William Branham ressuscitait des morts. Moï je questionnai : « Est-ce qu'ils ne croient pas qu'il ressuscitera ? » Ils réalisèrent alors que mes paroles aussi avaient été faussées. Mais j'attends toujours que quelqu'un vienne me demander pardon. Je n'avais jamais dit à ce reporter ce qu'il avait écrit dans son papier, mais je demande à dire ceci et je vous demande d'écouter attentivement, alors que j'arrive à la conclusion de ce chapitre, le plus long du livre. Je fus le dernier pasteur à être ordonné par ce prophète de Dieu. Je considère cela comme un grand privilège. J'ai été la dernière personne qu'il a vue publiquement en vision. Je fus le dernier prédicateur qu'il a entendu prêcher. Et je désire eue vous sachiez que j'étais comme Timothée quand il prêchait et que Pau! Écoutait. Ou encore comme l'un des disciples prêchant, alors que Jésus était assis dans l'auditoire. Sachez que ce n'était pas facile ; mais il m'avait demandé de le faire. Et Dieu soit loué, j'étais suffisamment un homme pour le faire.

J'ai eu le privilège d'être le dernier à qui il a servi le souper du Seigneur. Et j'ai eu le privilège d'être le dernier qui lui servit le souper du Seigneur. A part ceux qui étaient sur place au moment de l'accident, j'ai été la première personne qui était sur la scène de l'accident. J'ai été la première personne à voir l'automobile. J'ai été la première personne qui l'a vu quand il a repris connaissance à l'hôpital. J'étais celui qui lui a parlé de la lune, se levant ce matin-là. J'ai été la première personne à connaître sa mort. J'ai été la première personne à voir son corps. J'ai été la première personne qui l'a vu dans une robe blanche. J'ai eu le privilège et la responsabilité de voyager avec sa dépouille mortelle allant à la maison.

Vu que Noël n'est pas le jour de naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ, Noël apportait à mon esprit d'autres souvenirs même si notre frère était décédé dans son corps il y avait une présence ointe que je ressentais près de lui. Et comme je vous l'ai dit, mes yeux furent les derniers, à voir sa dépouille mortelle .Et je crois que je serais l'un des premiers à le voir dans son corps ressuscité.



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