Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

9. Troisième pull



Revoyons en quelques mots ce qui a été dit dans le chapitre précédent : J'ai parlé de la date, le 7 mai 1946, quand l'ange est apparu à notre frère Branham ; et des choses que l'ange de Dieu lui a dit devoir prendre place-dans son futur ministère, aussi bien que d'instructions personnelles, comment il devait se conduire et quels seraient les résultats s'il pouvait amener le peuple à croire qu'il était le prophète de Dieu.

Cet ange lui dit également qu'il y aurait, dans son ministère, trois différentes phases. Plus tard, notre frère Branham appela cela les « Trois pulls ». Le premier était le signe dans sa main  comme Moïse avait le signe quand il la mettait dans son sein et elle devenait lépreuse. Il la remettait et la ressortait et elle était guérie. La seconde phase du ministère de frère Branham, ou Deuxième pull, comme elle fut manifestée quand il était ici, consistait à connaître les secrets du cœur et à être à même de discerner ces choses. Et Paul, dans les Hébreux, dit : « La Parole de Dieu est plus tranchante qu'une épée à deux tranchants ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. »

Et nous savons que ceci était un attribut de Dieu que Jésus-Christ Lui-Même a souvent manifesté. Ses disciples, à plusieurs reprises, discutaient entre eux de choses privées, le plus souvent pour savoir qui était le plus grand parmi eux. Et l'Ecriture nous dit que Jésus discernait leurs pensées et connaissait leurs questions. Ceci est un attribut montrant que Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, éternellement. Et maintenant, ces deux pulls. Beaucoup se présentèrent, connaissant les secrets du cœur et capables de discerner les choses. Mais j'aimerais dire ici, pour le cas où je ne l'aurais pas déjà mentionné, qu'aucun ne pouvait se comparer à frère Branham, dans la démonstration de ce don. Il m'a dit un jour: « Frère Pearry, si jamais je vous dis « Ainsi dit le Seigneur » et que la chose n'arrive pas, exactement comme je vous l'ai dit, ne me croyez jamais plus. Ceci prouverait que j'y ai mis du mien et ce ne serait plus Dieu. »

Il dit : « Si Dieu le dit, Dieu le fait. »

Et ces autres gens que nous avons vu manifester ces dons qu'ils appellent dons de discernement, ils ont des marges d'erreur. J'en connais même un personnellement qui avait un grand don de discernement mais, occasionnellement, il disait à quelqu'un quelque chose de faux et ceci amenait une grande douleur dans la vie de ces gens et, souvent, de grandes tragédies. Et ainsi ces hommes de Dieu, en exerçant ce don, étaient dans la confusion.

Et quand ils venaient à frère Branham et disaient : « Frère Branham, pourquoi avons-nous manqué ceci ou fait de travers ? » Frère Branham répondait : « S'il y a la moindre marge d'erreur dedans, laissez tomber cela. » Car il est préférable de ne rien avoir du tout que de dire à quelqu'un quelque chose de faux qui peut causer à cette personne un dommage irréparable dans son expérience spirituelle. Il vaut mieux ne rien dire que de dire des erreurs.

Mais, l'ange de Dieu avait promis à frère Branham qu'il aurait trois pulls. Des gens du monde entier ont vu le premier pull, le signe dans sa main le second pull le secret du cœur, connaître les secrets de leur cœur. Mais le troisième pull est celui dont le frère Branham nous a dit souvent : « Personne n'imitera celui-là. » Il a souvent dit : « J'ai essayé d'expliquer le premier, j'étais dans l'erreur. » Il dit : « J'ai essayé d'expliquer le second, j'avais tort. » Mais il dit : « Le troisième pull ! Je quitterai cette terre en emportant ce secret dans mon cœur. »

J'aimerais dire ceci concernant le troisième pull. Frère Branham revenait de la Colombie britannique et Dieu lui donna une chaîne de montagnes où il y avait sept pics. Vous voyez une image de ces pics. Or, son nom étant William Marrion Branham, ces pics, ces sept pics épèlent son nom William ayant sept lettres, Marrion ayant sept lettres et Branham sept lettres. Il y a trois pics majestueux qui percent plus haut que les autres. Et le seigneur lui montra que le premier représentait le premier pull. Le second le deuxième pull. Et le troisième, qui est le plus fort, dans toute la chaîne de montagnes, est aussi le plus haut et le plus gros de toute la bande. Et il dit qu'il représentait le troisième pull.

Il était là, examinant avec moi ces sept pics et me dit personnellement : « Frère Pearry, nous sommes sur l'épaule du troisième pull. » Aussi, pour moi, je le sais, selon ses paroles, le troisième pull venait à la lumière avant qu'il ne nous quitte, d'après ses paroles.

Maintenant nous pouvons aussi entendre frère Branham dire, en ses propres paroles, dans un sermon prêché en décembre 1963 et intitulé : « Tourne les yeux vers Jésus », où il dit lui-même ces mots  Il dit : « Maintenant, je vais vous dire quelque chose que je n'ai encore jamais dit. » Il dit : « Ceci est la chose que nous avons attendue si longtemps, pendant tant d'années. » Il ajouta : « Le troisième pull a maintenant été revendiqué et je suis certain que vous savez ce que c'est. » « Souvenez-vous, dit-il, il n'y aura jamais d'imitation, de personnification de cela, parce que c'est impossible. Mais cela existe. Je viens d'en être averti juste maintenant. Cela vient juste de se passer. Cela s'est manifesté de soi-même afin que nous puissions identifier sa présence parmi vous. Mais il ne sera pas employé en grand jusqu'au Concile, parlant du Conseil mondial, jusqu'à ce qu'il commence à serrer. Et, dit-il, quand il le fera, alors surveillez-le. Quand le temps viendra où l'oppression, la tension descendra sur l'Epouse, alors ce que vous avez vu temporairement, vous le verrez manifesté dans la plénitude de sa puissance. »

Il dit encore : « Dès maintenant, je dois continuer à évangéliser. Je dois continuer exactement comme j'avais été commissionné premièrement. Mais, dit-il, vous avez la Parole, vous savez à quoi vous devez regarder et comment tenir mais je dois continuer à évangéliser. Et, mes amis, mes disciples, disciples de mon message, soyez calmes et continuez car, rapidement, l'heure approche où quelque chose devra être fait. »

« Maintenant, dit-il, vous pourriez voir se manifester quelques petites choses étranges, rien de péché, je ne veux pas dire cela, dit-il, mais des choses singulières pour la tendance générale  parce que, après avoir atteint le niveau actuel dans mon ministère, je vais devoir régresser pour un temps, surveillant ce pétrin, et attendant le temps de l'utiliser, mais ce sera employé. »

« Et chacun sait cela : aussi certain que le premier pull a été revendiqué et identifié, juste aussi certainement le second pull fut identifié et si vous pensez étroitement, réellement, vous qui êtes spirituel, le troisième pull est aussi correctement identifié. Nous savons où il est. Ainsi le troisième pull est ici. »

Il dit : « C'est si sacré que je ne dois pas en dire beaucoup. L'ange m'a dit au commencement « N'en dis rien. » C'était il y a des années. Cela parle de soi-même. J'ai essayé d'expliquer les autres et j'ai commis une erreur. Mais ceci sera la chose qui, à mon avis, ce sera la chose qui fera démarrer la foi de l'Enlèvement pour le grand départ. Mais je dois rester tranquille pour un moment. Maintenant, rappelez-vous, il se peut que vous voyiez un changement dans mon ministère, actuellement mais nous sommes présentement à cet âge. Et cela ne peut plus aller plus loin. Nous avons à l'attendre juste une minute, jusqu'à ce que cela arrive ici pour l'attraper. Alors, le temps vient. Mais le troisième pull est totalement identifié. Veillez au troisième pull. »

Frère Branham dit : « Je peux être repris avant ce temps, je ne sais pas. Et ce temps peut être la semaine prochaine quand le Saint-Esprit viendra et amènera Jésus-Christ. Mais veillez au troisième pull ! Ce sera l'époque de la déchéance totale, mais ce sera pour l'Epouse et l'Eglise.

Or, William Branham, en ses propres paroles, dit à ceux qui ont cru qu'il était le prophète de Dieu : « Veillez au troisième pull. » Il dit : « Si vous êtes spirituels, il s'est identifié lui-même parmi vous. » Et, cependant, il déclare: «Si je m'en vais, j'emporterai ce secret avec moi.» Or, chaque loi qu'a parlée frère Branham en 1963, 1964, 1965 concernant le troisième pull, il a toujours mentionné les temps où la Parole Parlée a été manifestée.

Maintenant, je désire prendre Matthieu, chapitre 21, à partir du 18'' verset. Quelque chose est intervenue dans la vie et le ministère de Jésus-Christ : « Le matin, en retournant à la ville, il eut faim. Voyant un figuier sur le chemin, il s'en approcha, mais il n'y trouva que des feuilles et il lui dit : « Que jamais fruit ne naisse de toi ! A l'instant, le figuier sécha. Et quand les disciples virent cela, ils furent étonnés et dirent : « Comment ce figuier est-il devenu sec en un instant ? »

Je désire vous faire remarquer cet incident dans la vie et le ministère de Jésus. Jésus s'arrêta à un figuier, désirant en prendre du fruit et il n'y en avait point. Alors, il prononça la Parole et dit : « Que jamais fruit ne naisse de toi ! » et les disciples s'étonnèrent : « Regardez, le figuier a séché. » Et Jésus, tel que c'est relaté par l'évangéliste Marc, se tourna et dit : « Ayez foi en Dieu. » Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : « Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. »

Je voudrais dire ceci : je ne connais pas beaucoup de personnes sur cette terre qui aient pratiqué ce verset de l'Ecriture. Je sais qu'il y en a un qui a utilisé cette foi, mais qui connaissez-vous qui puisse se lever et dire qu'il a prononcé la Parole et que ce qu'il a dit s'est accompli ? Jésus avait dit qu'il en serait ainsi ? Il tient parole. Pas un iota de cette parole ne passera. Les cieux et la terre passeront, mais pas sa Parole.

Laissez-moi maintenant vous relater les fois où l'Ecriture a été accomplie, dans notre génération, d'après ce que nous savons.

La première fois, ce fut quand notre frère Branham était à la pêche avec les frères Wood, Lyle et Banks, ses voisins de palier. Ces deux hommes étaient d'anciens Témoins de Jéhovah. Ils étaient allés pêcher en un lieu appelé Vale Hollow, Tennessee. Le premier matin qu'ils se trouvaient là-bas, ces deux frères étaient dans le bateau, avec frère Branham et ils discutaient à propos d'une sœur de l'Eglise de Dieu qui avait l'habitude de témoigner et de leur parler de leur besoin de salut. Et ils se disaient entre eux qu'en souvenir de sa gentillesse chrétienne, ils devraient aller rendre visite à cette daine, pour lui dire qu'ils étaient maintenant tous les deux sauvés et qu'ils servaient Dieu. C'est la proposition que faisait le- frère Bank Wood.

Ces deux hommes nous racontèrent que, tandis qu'ils avaient échangé ces paroles entre eux, frère Branham sentit l'Esprit de Dieu se mouvoir sur lui et cela attira son attention et une voix lui dit: «Ainsi dit le Seigneur, dans les quelques heures à venir se produira la résurrection d'un petit animal. » Frère Branham ne comprenait pas ce dont il s'agissait. Quelques jours auparavant, son petit garçon Joseph avait pris un petit chat du voisin, l'avait serré trop fort dans ses bras, et ensuite, l'avait laissé tomber à terre. Et frère Branham, dans son esprit, pensait que c'était peut-être ce petit chat qui allait être ressuscité pour son propriétaire.

Ils péchaient depuis quelques heures, quand le frère Lyle attrapa un petit Bluegill. Il n'était pas très grand, mais il avait avalé l'hameçon et l'amorce qui avaient pénétré jusque dans ses intestins. Et le frère Lyle n'arrivait pas à sortir l'hameçon du poisson qu'il tenait à la main. Quand il y parvint, tout l'intestin fut arraché avec l'hameçon. Il jeta le petit poisson dans l'eau en lui disant : « Petit poisson, tu as tiré ton dernier coup. » Le petit poisson frappa l'eau et resta là, étendu, et les vagues commencèrent à le laver, jusqu'à ce qu'il fût finalement rejeté sur la berge.

Après trente minutes environ, un étrange sentiment revint sur frère Branham. Il regarda autour de lui les arbres le long de la berge ; et là, se mouvant comme un tourbillon, vint le son d'un vent impétueux. Et l'esprit de Dieu lui parla et dit : « Toi, parle au petit poisson, et il reprendra vie. » Immédiatement, frère Branham se leva sur ses pieds et cria : « Petit poisson, je te donne ta vie ! » et ces deux hommes témoignèrent en la présence de frère Branham, que ce petit poisson, mort depuis trente minutes, avec tous ses intestins délabrés, sauta dans l'eau et nagea en dessous du bateau. La première fois qu'il s'était levé et qu'il avait parlée, cela s'était accompli  quoi qu'il ait demandé.

Le second incident dont je voudrais vous parler m'a été raconté par frère Branham lui-même, un jour, dans son refuge, en présence de frère Sidney Jackson et de sa femme, en août 1964. C'était pendant la saison des écureuils et notre frère Branham était allé en chasser. A 10 heures du matin, il constata qu'il n'en avait vu encore aucun. C'était un grand chasseur d'écureuils. L'année précédente, il en avait pris 134 durant la saison. Il aimait bien chasser ces petits écureuils gris du Kentucky : ce sont des animaux agiles et il faut être un bon chasseur pour les atteindre. Ainsi donc, il était 10 heures du matin, alors qu'il n'en avait point encore vu. Le vent s'était mis à souffler, le soleil s'était levé et il faisait un peu plus chaud. Ainsi, il décida de faire un petit somme pendant quelques minutes ; en attendant que les frères ressortent des bois pour aller prendre leur dîner, et peut-être recommencer le lendemain.

Lorsqu'il me parla de cet incident, il me raconta qu'il avait trouvé un frêne, qui avait trois fourches ainsi et qu'il avait confortablement appuyé la tête contre le tronc ; tout en étant assis entre les fourches, le long desquelles il avait étendu ses jambes au niveau du sol.

El il méditait à propos de ce verset de l'Ecriture que je viens de lire : « Si vous dites à cette montagne : ôte toi de là et jette-toi clans la mer. » Et il me dit : « Vous savez, je n'ai jamais prêché cela, mais c'est la Parole. » II ajouta: «Alors que je pensais justement à cela, une voix me parla et dit : Que désires-tu maintenant ? Dis-le et tu l'auras. »

W. Branham dit : « Bien que souvent, j'eusse entendu cette voix, je m'étonnai cependant : Mais d'où cela vient-il ? Elle dit : Que désires-tu maintenant ? Dis-le et tu l'auras. »

Alors il dit : « Eh bien, puisque je suis en train de chasser, j'aimerais avoir quelques écureuils. » Et cette voix répondit : « Combien d'écureuils ? » Il réfléchit et dit : « Eh bien, trois ! Cela ferait un bon repas. »  « Où veux-tu le premier ?»  Pendant ce temps, il s'était levé et regardait autour de lui en se demandant : « Suis-je en vision ? » Mais ayant eu tout le long de sa vie de ces expériences-là, il décida : « Bon, puisque la voix m'ordonne de le dire, je le dirai. Et il remarqua : « Oh, et puis un écureuil ne se trouve généralement pas sur un sycomore. » Alors, il précisa : « Eh bien, fais qu'un écureuil monte sur cette branche-là de ce sycomore. »

A peine eût-il prononcé cette parole que, déjà, l'écureuil se trouvait là ! Il se frotta les yeux en disant : « Est-ce une vision ? Est-ce que je dors ? » Il se retourna pour voir où il était assis. Il était debout. Il regarda et dit : « Bien. Je vais le tirer. » Alors, il empoigna son fusil et fit feu. L'écureuil tomba à terre. Il fit quelques pas, le ramassa : il était chaud, il saignait. Il dit alors : « Les visions ne saignent pas. » Il le mit dans sa besace et dit : « Merci, Seigneur ».

Descendant le chemin, il fit quelques pas. Une voix lui dit : Où le second devra-t-il être ? Il observa et remarqua qu'il y avait là un faux acacia. Il dit : « Je vais faire encore celui-ci, car je sais que c'est Dieu. Fais qu'un écureuil grimpe sur cet arbre, qu'il se place au sommet de cet acacia, où je puisse l'atteindre juste dans la prunelle de son œil. » Et à peine eût-il prononcé cela que l'écureuil arriva, se plaçant exactement au sommet de cet acacia. Il visa la prunelle de son œil, fit quelques pas et le ramassa. Il le mit dans sa besace et dit : « Merci, Seigneur, Ta Parole est vraie. »

Il repartit en direction du lieu où se trouvaient les frères, pour leur parler de cela. Il avait fait un petit bout de chemin, lorsque la voix retentit : « Mais, tu as dit trois. »  Il répondit : « J'ai dit trois. » Dans cet endroit, il y avait des paysans qui rentraient la moisson et il pouvait les entendre de là. Il dit alors : « Très bien, fais-en venir un là, en travers, juste près d'eux, là en haut de cet arbre. Qu'il monte, qu'il courre à travers jusque-là, qu'il saute sur cette grosse branche et qu'il reste là. Je le viserai juste là. »

Il n'avait pas plutôt prononcé ces paroles que l'écureuil vint. Il stoppa à l'endroit indiqué. Frère Branham le tira ; il ramassa ce troisième écureuil et le mit dans sa besace.

Le jour où il me raconta cela, il s'assit en face de la chaire, montrant dans quelle posture il s'était appuyé et allongé dans les fourches de cet arbre, puis se releva et fit le geste de tirer avec son fusil. Des pensées envahirent mon esprit :

Ou bien j'écoute un prophète de Dieu et les choses se sont bien passées comme il est en train de me le dire ;

Ou alors cet homme est en train de me tromper, mais je n'avais aucune raison de croire qu'il pût me tromper.

Il discerna mes pensées, se tourna et dit : « Frère Pearry, c'est réellement arrivé. »

Quelques jours plus tard, il se rendit à la maison de sœur Hattie Wright Mosier pour y dîner avec elle. Frère Banks était également présent et je pensais qu'il devait y avoir là onze personnes. Ils étaient assis et s'entretenaient des choses du Seigneur. Et il raconta cet incident, c'est-à-dire comment, par la parole, ces écureuils avaient été amenés à l'existence. Et, quand il eut fini de citer ces paroles, il ajouta : « Quand Abraham eut besoin d'un bélier pour un sacrifice. Dieu y pourvut. » Et il dit : « La seule chose, c'est que Dieu est Jéhovah-Jireh. »

Et, tandis qu'il prononçait ces paroles, notre sœur Hattie Wright Mosier parla ainsi : « Frère Branham, c'est exactement la vérité. » Et tout comme la petite veuve des Ecritures qui prononça la parole juste au moment propice, le Saint-Esprit vint sur frère Branham et dit : « Donne-lui ce qu'elle te demandera. »

Sœur Hattie Wright Mosier n'est qu'une pauvre veuve qui vivait là et ne possédait pas grand-chose, n'arrivant à se procurer qu'une maigre pitance, et elle avait deux jeunes garçons. C'était une femme pieuse qui, quoique possédant peu, était fidèle envers l'Eglise : elle donnait sa dîme, soutenait les missions, elle s'était sacrifiée. Sa maison était ouverte à chacun. Elle aimait réellement le Seigneur et le peuple de Dieu. Elle avait une sœur, nommée Edith, qui était malade et paralytique. Elle avait de très vieux parents et ses deux jeunes garçons n'étaient pas sauvés.

Frère Branham était descendu chez elle pour répondre à son invitation, il voulait lui donner un billet de vingt dollars qu'il lui avait vu souscrire pour un fonds de construction, quelques jours auparavant. La sachant si pauvre, il ne voulait pas qu'elle donne ces 20 dollars. Alors, comme elle prononçait ces paroles : « Frère Branham, c'est exactement la vérité », il se tourna et dit : « Sœur Hattie, le Seigneur vient de me dire de vous permettre de demander quelque chose que vous désireriez. Et, quoi que ce soit que vous demandiez, je le dirai au Seigneur et LUI le fera. » Elle répondit : « Frère Branham, je ne sais ce que je pourrais demander. » Il dit : « Bien, vous avez une sœur qui est paralysée, réclamez sa santé. Ici, vous avez père et mère, demandez qu'ils redeviennent plus jeunes. Vous avez une ferme, vous n'y gagnez pas davantage que 150 dollars par an, demandez un million de dollars et, si Dieu ne les met pas au milieu de cette table, ne me croyez plus jamais. »

Ses deux enfants étaient assis dans un coin, et quand il mentionna un million de dollars, ils commencèrent à se moquer et à rire sous cape. Se tournant, clic dit, les larmes aux yeux : « Frère Branham, si je pouvais avoir un désir dans mon cœur, ce serait le salut de mes deux garçons.» Il se tourna et dit: «Je te donne tes deux fils, au NOM du Seigneur Jésus-Christ. » Ils tombèrent à terre et se repentirent de leurs péchés, puis ils lurent baptisés. Maintenant, ils fraternisent avec les chrétiens du Tabernacle, font le lavage des pieds et prennent la Sainte Cène et ils marchent maintenant dans l'adoration en esprit et en vérité.

Vous voyez, Dieu savait qu'elle demanderait quelque chose d'éternel et non pas quelque chose de temporel. Si elle avait demandé la guérison de sa sœur, celle-ci aurait pu redevenir malade et mourir ; ses parents seraient redevenus vieux. Si elle avait demandé un million de dollars cela aurait pu être la mauvaise chose, mais le salut de ses deux garçons, c'était quelque chose qui devait durer toute l'éternité. Ce fut la troisième fois que la Parole parlée fut manifestée.

La quatrième fois, ce fut en octobre 1963. Frère Branham chassait au Colorado, comme il le faisait déjà depuis plus de vingt ans. Et, tandis qu'il était là pour chasser, la radio annonça qu'un ouragan s'approchait. D'après le ciel, on pouvait déjà voir que le temps allait changer. Une rencontre avait eu lieu avec tous les frères qui se trouvaient là. II y en avait plusieurs qui étaient venus de loin pour chasser et il dit : « Maintenant, frères, si vous voulez pouvoir vous sortir de là, il serait préférable que vous le fassiez à la première heure du matin. Si nous y restons, nous risquons d'être ensevelis par la neige. Auquel cas, nous ne pourrions en sortir avant une semaine ou deux.

Ainsi, quelques-uns des frères allèrent chercher leur voiture et partirent. Le lendemain matin, il avertit ceux qui restaient en disant : « Frères, n'allez pas trop loin. Si vous apercevez la moindre pluie ou quoi que ce soit d'autre, rentrez au camp. » Lui-même, quand il sortit, ce matin-là, se sentit conduit à retourner sur les hauteurs, comme il le faisait toujours. Naturellement, il connaissait très bien la contrée, y ayant chassé depuis plus de vingt ans et ayant fait paître le bétail avec le propriétaire du ranch, il savait exactement combien de têtes de bétail se trouvaient dans le pâturage. Une fois même, il put se tenir si tranquille en la présence même d'un troupeau d'élans, qu'ils paissaient juste à côté de lui. Il avait alors pris son fusil et tiré un élan mâle à bout portant étant il se tenait tranquille. C'était là le type de chasseur dont il était, parce qu'il connaissait si bien le terrain et la contrée.

Aussi, ce matin-là, après avoir dit aux frères de ne pas s'éloigner, lui-même monta très haut. II s'y trouvait depuis peu de temps lorsqu'une sorte de grésil commença à tomber. Il avait un sandwich avec lui. Il se dit : « Je vais m'asseoir et manger ce sandwich. Ensuite, je descendrai au camp, comme je l'ai dit aux garçons. J'attendrai toutefois, au cas où l'un d'eux se perdrait et qu'il vienne à tirer. » Il se dit : « Il me sera plus facile de descendre vers eux que de remonter pour aller les chercher. »

Il attendit encore un peu et il commença à neiger. Il dit : il est temps de me dépêcher, et il descendit la colline aussi vite qu'il le put. Il avait déjà parcouru environ 400 mètres depuis le sommet, lorsqu'une voix lui parla et dit : « Retourne d'où tu es venu. » Il s'arrêta et dit : « Bien. Je connais cette voix mais retourner là-haut, ce serait certainement la mort. » Il a dit « retourne d'où tu viens. »

Il obéit à cette voix et retourna au sommet, là où il se trouvait auparavant, ne sachant pas exactement ce qui arrivait et ne le comprenant pas entièrement. Après un moment d'attente, il commença à neiger et le sol se couvrait déjà. Puis, il entendit la voix dire : « Je suis le Dieu de la création. » Frère Branham dit : « Je regardai en haut et je pensai : « D'où cela vient-il. Il se peut que cela vienne du vent ? » La voix continua à dire : « J'ai créé les cieux et la terre. J'ai apaisé les vents impétueux sur la mer. Je règne sur les cieux et sur la terre. » Le frère raconte qu'il sauta sur ses pieds et enleva son chapeau : il reconnaissait cette voix comme étant la voix de Dieu. La voix continua : « Parle maintenant à la tempête, et elle cessera. Quoi que ce soit que tu dises, cela arrivera. » Jésus avait dit : « Dis à cette montagne : ôte-toi de là, jette-toi dans la mer, et ne doute point  et cela sera Tait. » Le frère Branham raconte qu'alors il éleva les mains et dit : « Tempête, cesse ! Soleil, brille continuellement et normalement, pendant quatre jours, jusqu'à ce que nous ayons fini de chasser et que nous soyons partis d'ici. »

Et, tandis qu'il prononçait cela, cette tempête disparut et le soleil surgit. Et 15 minutes plus tard, il n'y avait plus aucune évidence du passage de cet ouragan. Il y avait des frères, en bas, dans ce camp ils dirent que cela avait été comme si l'on avait fermé un robinet à eau. Il y avait des gens qui traversaient, en voiture, le col du Colorado. Ils étaient au milieu de la tourmente et, tout à coup, elle cessa. Le Bureau Météorologique avait prédit cet ouragan et avait averti chacun de se mettre à l'abri, et il cessa. Ils se demandèrent ce qui avait bien pu arriver et pendant quatre jours le soleil brilla comme il l'avait demandé. Vous pouvez ne pas le croire mais, moi, je le crois.

La cinquième fois où la Parole parlée fut manifestée, ce fut dans la vie de notre sœur Meda Branham.

Dans le courant de l'année 1950, frère Branham, un jour, expliquait à une dame que, par le signe dans sa main, il avait diagnostiqué qu'elle avait une jambe malade. Et cette sœur lui avait dit : « Frère Branham, je n'ai aucun symptôme. Je ne pense pas que j'aie une jambe malade. » Et il répondit : « Eh bien, regardez maintenant, je vais vous montrer. » Ainsi, il avait montré les vibrations dans sa main quand il avait pris la sienne. S'étant retourné, il avait pris la main de sœur Branham, et dit : « Maintenant, je vais vous montrer que, quand je prends la main de quelqu'un qui n'a aucun mal, il n'y a alors pas de vibrations. » Et, quand il prit la main de sœur Meda, il dit : « Meda, je ne savais pas, mais tu as un kyste sur l'ovaire gauche. » Sœur Branham répondit :   « Oh, mais je me sens bien.

Rien ne me fait mal. » Vous voyez, cela démontre que ces choses sont des esprits. Elle n'avait jamais eu connaissance de cela.

Mais, ce n'est qu'en 1962, que notre sœur Branham commença à se sentir mal à l'aise et qu'une tumeur commença à grossir dans son côté gauche. Elle se mit à ressentir des douleurs et son côté se mit à enfler quelque peu. Elle alla voir un médecin. Il lui dit qu'elle avait un kyste qui devenait une petite tumeur et il conseilla une opération. Cependant, la famille étant une famille de foi, était déterminée à s'attendre au Seigneur. Toutefois, la tumeur continuait à grossir.

En 1963, ils déménagèrent de Jeffersonville à Tucson et le médecin traitant de sœur Branham, à Louisville, Kentucky, écrivit une lettre et envoya des rapports à un médecin réputé de la ville de Tucson car, à ce moment-là, la grosseur avait tellement augmenté qu'elle commençait à causer de réels ennuis, car c'était une tumeur maligne. A ce moment-là l'opération fut encore renvoyée, non seulement pour chercher Dieu, mais en espérant qu'elle pourrait être faite après Noël 1963  dans la pensée de retourner à Jeffersonville pour les vacances.

Alors, dans la première quinzaine de novembre, frère Branham s'était absenté pour aller tenir une réunion dans la ville de New York et il savait combien sa femme était malade et combien l'opération devenait urgente. Elle lui avait téléphoné et appris qu'elle ne pouvait plus marcher que difficilement et le médecin insistait pour qu'on l'opère immédiatement. Par téléphone, frère Branham demanda à sa femme si elle ne pourrait pas encore supporter un petit peu et voir si c'était possible. Etant désespérément affligé à son sujet, à son retour de New York, il stoppa à Jeffersonville pour y passer la nuit. Et il passa beaucoup de temps en prière, plein de compassion pour elle et resta là, dans le presbytère où Dieu lui avait donné tant de visions et lui avait parlé tant de fois.

Le matin suivant, avant de quitter Jeffersonville pour aller en direction de Shreveport, Louisiane, afin de prêcher à une convention de Thanks-Giving Day (fête américaine) (Ed.) au Life Tabernacle, ce matin-là, avant de s'en aller, il entra dans la chambre familiale, s'agenouilla devant le vieux canapé où elle et lui avaient prié tant et tant de fois, au cours des nombreuses années durant lesquelles ils avaient été mariés. Priant avec compassion et sincérité, il supplia Dieu d'être miséricordieux pour sa femme.

Alors, tout à coup, il devint conscient de la présence de Dieu dans la chambre ; la colonne de feu était suspendue dans la chambre. Et la voix de Dieu lui parla et lui dit : « Lève-toi sur tes pieds ; dis ce que tu voudras et il en sera exactement comme tu l'auras dit. « Pleinement conscient dans son cœur de ce qui était arrivé les quatre fois précédentes, quand la voix de Dieu lui avait dit de faire cela, il se leva sur ses pieds et dit vite : « Permets que, juste avant que le docteur ne la touche, la tumeur ait disparu. »

Et c'est justement le jour suivant que sœur Branham et sœur Norman allèrent voir le docteur en vue d'un nouveau contrôle. L'infirmière aida sœur Branham à mettre la robe blanche préparée en vue de l'examen. Elle put à peine se hisser sur la table. Le médecin entra et examina le dossier. Il se pencha pour contrôler la grosseur de l'enflure et, juste au moment où il allongeait la main pour la toucher, elle certifie qu'elle réalisa une contraction froide qui se fit sentir dans son côté gauche. Le médecin ausculta son côté gauche. Puis, il tourna autour d'elle et ausculta son côté droit. Et, d'un ton très embarrassé, il lui demanda : « Cette enflure n'était-elle pas à votre côté gauche ?  Sœur Branham répondit : « Oui, c'est juste. » Il chercha soigneusement et, finalement, dit : « Je ne sais pas ce qui est arrivé. Tout ce que je puis dire maintenant, c'est qu'il n'y a plus aucune tumeur là. Elle est partie. Je ne puis me l'expliquer, mais vous n'avez plus du tout à vous en inquiéter. »

Dès que frère Branham téléphona à sœur Branham depuis Shreveport (Louisiane), il demanda à Billy et Loyce d'obtenir une prolongation. 11 savait ce qui était arrivé. Il savait qu'elle était allée chez le médecin. Et elle lui dit : « Oh, Bill, sais-tu ce qui est arrivé ? Tu sais, cette tumeur que j'avais... », et il répondit : « Tout est bien, chérie, je sais ce qui est arrivé. » Elle lui demanda : « Comment le sais-tu ?»  et il lui raconta l'histoire.

Cinq fois, le nombre de la grâce. La première fois, c'était un petit poisson ramené à la vie. La seconde fois, trois écureuils appelés à l'existence. La troisième fois, le salut éternel fut donné aux deux fils de sœur Hattie Wright. La quatrième fois, il parla aux éléments naturels et ils obéirent à la voix de cet homme de Dieu, un prophète, la pièce maîtresse de Dieu pour notre génération. Et cinquièmement, il parla à une tumeur, un esprit dans sa femme et cela disparut exactement comme la voix de Dieu le lui avait dit.

Il nous dit donc ces cinq choses et ajouta alors : « Le troisième pull (phase) a donc été identifié parmi vous, mais, précisa-t-il, vous ne l'avez vu que temporairement. Quand l'oppression viendra, alors, vous veillez ! Vous le verrez dans sa plénitude. »

Dans un autre chapitre, je désire relater la vision d'une tente que le Seigneur donna à notre frère Branham et voir s'il y a lieu d'établir un rapport entre ceci (désigné par troisième pull) et la vision de la tente, parce que, lui-même, dit qu'il croyait que c'est cela qui déclencherait la foi pour l'enlèvement, et qui emmènerait l'Epouse pour être avec l'Epoux.

L'apôtre Paul disait : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés. »

Je crois que nous sommes dans la génération qui ne mourra pas, mais qui sera changée par la Parole parlée.



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