Naissance de la Voix de la guérison
Chapitre 16
A la fin de la campagne de Boise, frère Branham lui-même dit qu’il est très content du résultat des réunions dans l’Ouest. Il pense que c’est la volonté de Dieu que ses réunions soient, à l’avenir, menées sur la même base inter-évangélique. Il me demande si je veux bien me rendre à Shreveport (Louisiane) pour parler avec frère Moore de la possibilité d’organiser d’autres campagnes sur cette base. N’osant pas répondre autrement que par l’affirmative, j’accepte. De nouveau, mon assemblée fait preuve d’une grande bonté en m’autorisant à m’y rendre. L’assemblée a la chance de s’assurer les services de l’évangéliste Velmer Gardner pendant mon absence, et l’église tourne à plein rendement. Frère Gardner va d’ailleurs recevoir une grande inspiration lors des réunions que nous tiendrons plus tard à Eugène. Peu de temps après, un nouveau ministère de guérisons et de miracles commencera à accompagner les campagnes tenues par cet évangéliste.
La question de savoir si je dois quitter mon assemblée définitivement pour suivre l’œuvre que la providence semble m’indiquer me préoccupe de plus en plus. Il n’est pas facile de prendre la décision de quitter ceux qu’on aime, en particulier quand il s’agit d’une église qu’on a vue grandir depuis un petit groupe qui luttait, pour devenir une grande assemblée pleine de force et de vigueur. Il semble que Dieu me conduit, et pourtant j’hésite. Finalement, pendant que je prie, Dieu me parle directement et me dit d’aller de l’avant, sans douter de rien, et qu’il veillera à ce que je sois conduit pas après pas dans la part que j’aurai à l’œuvre glorieuse qu’il commence à accomplir dans tout le pays. Une fois ma décision prise, je n’aurai jamais l’occasion de douter d’avoir été conduit par Dieu en la prenant.
Peu de temps après le jour de l’an, j’arrive à Shreveport (Louisiane), et j’examine toute la situation avec mon ami, frère Jack Moore. Avec Young Brown, nous prenons ensuite la route pour Jeffersonville (Indiana), où frère Branham se repose chez lui pendant quelques jours. Il semble réjoui de nous voir, et nous goûtons un moment de communion qui nous apporte beaucoup. Il y a des problèmes à résoudre. Auparavant, les réunions de frère Branham faisaient l’objet d’articles dans un périodique édité par un précieux frère chrétien du Texas. Le problème qui se pose est le suivant : frère Branham se rend compte que depuis les réunions dans le Nord-Ouest, ses campagnes ont atteint une ampleur telle qu’on y voit maintenant des croyants de tous les différents groupes. Un périodique utilisé dans ces séries de réunions atteindrait les foyers de ces différents groupes. Pour que les campagnes puissent être organisées sur une base inter-évangélique, il est clair que le périodique doit, lui aussi, être interévangélique. Nous décidons donc d’envoyer un message au frère dont nous avons parlé, pour lui demander s’il se sent libre de donner à son journal une dimension inter-évangélique. Si tel est le cas, frère Branham continuera d’utiliser ce périodique comme son organe attitré.
Nous nous quittons pour la soirée, et nous remettons tous le problème entre les mains du Seigneur. Le matin, quand nous retrouvons frère Branham, il semble avoir reçu une paisible assurance. Il nous dit qu’il a reçu quelque chose du ciel pendant la nuit. Nous écoutons attentivement ce qu’il nous dit; dans les mois qui vont suivre, nous assisterons effectivement à l’accomplissement exact de ce qu’il nous a annoncé.
Dorénavant, les choses vont vite. Le frère dont nous avons parlé nous fait savoir que sa situation ne lui permet pas de faire de son périodique un magazine inter-évangélique, comme nous le lui avions suggéré. C’est ainsi que naît la Voix de la guérison, et c’est à l’auteur de ces lignes qu’il incombera d’en être le rédacteur en chef. Au moment de sa création, il est entendu que ses pages ne traiteront pas des petits points de doctrine qui pourraient susciter controverse et confusion parmi les croyants du Plein Évangile. Il proclamera, en revanche, le message de la grande Commission, le dernier appel de Dieu aux inconvertis, la guérison du peuple de Dieu, afin de les unir en esprit et de les préparer pour la Venue de Christ. Voilà les principes qui sont les nôtres, et qui le resteront jusqu’au retour de Jésus.
La Voix de la guérison est considérée, à ce mo- ment-là, comme l’organe des réunions de frère Branham uniquement. Plus tard, étant trop affaibli dans sa santé, il devra quitter le terrain d’évangélisation pendant assez longtemps, et par la providence de Dieu et l’accord de frère Branham, le périodique deviendra l’organe officiel des grands ministères de guérison américains, tout en incluant le ministère de frère Branham. Il est intéressant de remarquer que nombre des chers frères qui y sont maintenant représentés témoignent du fait que leur inspiration et leur appel à ce genre de ministère leur sont venus lorsqu’ils ont assisté à des campagnes de frère Branham. A Dieu soit toute la gloire.
L’équipe Branham s’est donné rendez-vous à Miami (Floride) pour une campagne de six jours au début de l’année 1948. Entre temps, une étrange rumeur s’est répandue, comme quoi frère Branham serait mort. Cette rumeur a fait sa première apparition dès le début de l’année, et il n’y a pas moyen de l’arrêter. D’un bout à l’autre du pays, on ne cesse de répéter cette histoire. Nous nous efforçons d’assurer les gens, que la nouvelle est fausse, mais les gens, tout excités, continuent de nous écrire, de nous téléphoner et de nous télégraphier pour demander confirmation de la nouvelle. La rumeur persiste (la date de la mort prétendue de l’évangéliste avançant au fur et à mesure) jusqu’à la parution du premier numéro de la Voix de la guérison, en avril 1948. C’est un bel exemple de la puissance de propagation de l’erreur, et nous ne parviendrons jamais à remonter jusqu’à l’origine de cette rumeur. À la différence de beaucoup d’autres rumeurs, celle-ci ne provenait pas d’une intention malveillante. Elle avait certainement pour origine le fait que les efforts continus de notre frère, qui avait si souvent prié pour les malades jusque très tard dans la nuit, avaient gravement entamé ses forces, au point que son auditoire s’en rendait compte. Pourtant, Dieu n’avait pas encore terminé son œuvre à travers Son serviteur. Même si frère Branham allait effectivement passer par des mois de rudes épreuves physiques, il était destiné à en sortir vainqueur, avec un ministère plus glorieux que jamais.
À Miami, la tente a été dressée très loin à la périphérie de la ville. Il n’y a pas eu de préparatifs visant à obtenir un soutien unifié des églises, car la campagne a été programmée très peu de temps d’avance. Dans de telles circonstances, une autre réunion de ce genre aurait été vouée à l’échec. Pourtant, la nouvelle de cette campagne se répand vite, et au bout de quelques jours, la tente est pleine à craquer. Beaucoup de prodigieux miracles se produisent, et on verra des centaines d’hommes et de femmes s’avancer jusqu’à l’autel en réponse à l’appel, le dimanche après-midi, pour donner leur vie à Christ.
C’est à Miami que frère Branham rencontre le célèbre évangéliste F. F. Bosworth. Frère Bosworth a tenu des campagnes de guérison avec de grands auditoires dans les années vingt. Le plus grand nombre de personnes jamais rassemblées sous un même toit à Ottawa (Canada) était l’auditoire des réunions de frère Bosworth dans cette ville, et quelques 12000 personnes s’étaient approchées de Dieu pour être sauvées. De nombreuses campagnes de ce genre avaient été menées aux États-Unis et au Canada, et de temps en temps, les journaux avaient publié des articles racontant les prodigieux miracles qui s’y étaient produits. Évidemment, la rencontre avec frère Bosworth est un moment très fort pour toute l’équipe. Tous sont particulièrement frappés par l’esprit doux et humble de ce frère qui a été si exceptionnellement employé par Dieu. Après avoir assisté à quelques réunions, frère Bosworth déclare que, bien que Dieu lui ait donné des réunions d’une très grande ampleur, il n’avait jamais vu des miracles se produire si régulièrement dès le début des campagnes. Alors que lui avait souvent dû peiner pendant plusieurs semaines pour que la foi atteigne un niveau suffisant pour permettre l’accomplissement de miracles exceptionnels, ces miracles, dans les réunions de frère Branham, se produisaient dès le premier soir. Frère Bosworth est invité à prendre la parole lors d’une réunion du soir à Miami, et il aura ensuite la possibilité d’accompagner l’équipe à Pensacola, et dans d’autres villes plus au nord où frère Branham a prévu de se rendre.
À côté du succès de la campagne, frère Branham apprécie beaucoup son séjour à Miami, où le climat subtropical est très agréable en hiver. La richesse, l’éclat et le luxe s’affichent partout, et pourtant le triste spectacle de la maladie et de la souffrance, qui touchent les foyers riches comme les foyers pauvres, existe dans cette ville comme dans toutes les autres. Nous quittons Miami en prenant la route vers le Nord. Nous quittons progressivement l’agréable chaleur du sud de la Floride, et nous retrouvons le roi Hiver à l’époque de l’année où il règne en maître sur la plus grande partie de l’étendue des États-Unis.
Nous avons prévu la prochaine campagne à Pensacola. Les différentes assemblées du Plein Évangile sont d’accord pour collaborer à cette campagne qui doit commencer début mars. Entre temps, frère Branham prendra quelques semaines de repos, au cours desquelles il se rendra à Phoenix (Arizona). Les autres membres de l’équipe ont différentes obligations qui nécessitent un peu de temps. Au jour fixé, environ un mois plus tard, l’équipe arrive à Pensacola avec frère Branham, pour commencer la série de réunions. Cette campagne sera du plus grand intérêt. Elle ne se déroulera pas sans encombre, car un vent violent venant du golfe abîmera la tente. Il faudra déplacer une réunion à la salle omnisports, pendant que la tente est en réparation. Toutefois, sous la direction experte du pasteur D. L. Welch, l’un des coorganisateurs, la tente sera réparée et la campagne se poursuivra sans autre interruption dans la «cathédrale de toile».
La réunion la plus marquante de la série, une réunion inoubliable, sera celle du dimanche soir. La tente est pleine, mais il y a encore beaucoup d’autres auditeurs dehors. Tous écoutent frère Branham raconter l’histoire de sa vie. Quand notre frère nous raconte sa vie, il ne se contente pas d’une simple narration, mais revit tous les moments dont il parle, tant et si bien que les auditeurs eux-mêmes les revivent avec lui. Pendant une heure et demie, cette grande foule captivée écoute avec grand intérêt l’histoire de ses débuts dans la pauvreté et les privations, de sa conversion et du travail de Dieu en lui, puis des tragédies de sa vie, et enfin des victoires par la suite. Mais jamais l’orateur n’avait raconté cette histoire d’une façon plus touchante que cet après-midi-là. En observant l’auditoire, nous voyons de grands gaillards sortir leur mouchoir sans honte, alors que des torrents de larmes coulent sur leurs joues. Jamais l’auteur n’a vu un auditoire aussi ému. Finalement, quand l’évangéliste conclut son message et appelle les pécheurs à s’avancer à l’autel, une chose remarquable se produit : Presque tous les pécheurs de l’immense assemblée se lèvent pour demander qu’on prie pour eux, et qu’ils soient sauvés. Les différentes estimations qui auront été faites du nombre de personnes qui ont répondu à cet appel à l’autel vont de 1500 à 2 000. C’est la plus large réponse que nous ayons jamais vue en une seule réunion, et elle n’a sans doute été égalée que peu de fois dans l’histoire des missions. On comprend tout de suite qu’il n’y aura pas assez de place devant l’estrade pour un nombre si important de personnes cherchant le salut. Il n’y a donc pas d’autre solution que de les faire prier debout là où ils sont. Qui, parmi ceux qui sont présents ce soir-là, pourra jamais oublier cette scène ? Les gens pleurent en confessant leurs péchés, et implorent la miséricorde de Dieu pour leur âme. Puis, çà et là, les larmes de repentance deviennent des larmes de joie, et la tente se remplit bientôt de cris de victoire. Seuls les anges connaissent le nombre des noms qui sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau cet après-midi-là, mais c’est certainement un grand nombre.
La preuve de l’ampleur de l’œuvre accomplie au cours de cette brève campagne apparaîtra dans les résultats qui suivront les réunions. L’un des pasteurs qui avaient participé à l’organisation de la campagne nous dira, un an plus tard, que son assemblée a récolté une moisson très abondante suite à cette campagne, et que d’autres assemblées locales ont, elles aussi, augmenté dans les mêmes proportions. Il nous semble que l’une des caractéristiques marquantes de cette série de réunions, une caractéristique à laquelle nous attribuons une grande part dans le succès de la campagne, est la collaboration entre les différentes assemblées, qui laissaient de côté leurs différences de doctrine, qui étaient en réalité des détails à côté des grandes vérités sur lesquelles toutes étaient entièrement d’accord.
Plusieurs miracles saisissants se produisent pendant cette brève campagne, mais la place nous manquerait pour les décrire. Toutefois, les circonstances de la délivrance d’un fou furieux sont tellement remarquables que nous ne pouvons faire autrement que d’en relater quelques détails. Comme nous l’avons dit plus haut, les vents violents ont exigé le démontage de la tente, et l’une des réunions de la série se tient dans la salle omnisports. Ce jeune malade mental a été amené à la réunion depuis l’asile psychiatrique pour qu’on prie pour lui ce soir-là. À la fin de la réunion, ceux qui l’ont amené essaient de le faire sortir de la salle, mais il refuse. Informés de l’incident, nous demandons l’aide d’une demi-douzaine d’hommes pour le faire sortir de force. Les puissances qui le possèdent ont tant de force qu’il faut beaucoup d’efforts pour le maîtriser, mais nous parvenons finalement à l’asseoir en sécurité dans la voiture, croyons-nous, et nous le quittons, pensant qu’il n’y aura plus de trouble. Imaginez notre stupeur quand, quelques minutes plus tard, nous entendons un cri rauque, et, en nous retournant, nous le voyons surgir de la voiture et se précipiter sur un groupe de femmes et d’enfants qui discutent près de l’entrée de la salle.
Il a bondi sur eux si rapidement, sans que personne ne s’y attende, que nous sommes pris de court. Heureusement, les personnes qui étaient devant la porte s’enfuient dans toutes les directions avant qu’il n’ait pu les atteindre. Alors, il se retourne et, en brandissant les poings, se met à charger furieusement l’un des membres de l’équipe Branham, qui se tient tout près. Les démons ont assez de puissance pour briser des chaînes et pour accomplir d’autres gestes surhumains, mais heureusement, ils sont sans puissance devant le Nom de Jésus ! Bien que touché à maintes reprises, le frère n’est pas blessé ni même atteint, pas même une seule fois. Quelque chose de surnaturel a paré à tous les coups du démoniaque. Nous ne pourrions pas dire pendant combien de temps cela se serait poursuivi, si deux policiers qui se trouvaient dans le quartier, en entendant les hurlements et les cris des femmes, n’étaient accourus et, croyant à une simple bagarre, ne s’étaient mis à interroger les deux. À ce moment-là, le forcené, en proférant de terribles insultes, charge les policiers, qui ne tardent pas à se retrouver dépassés. Pendant longtemps, ils roulent dans l’herbe en luttant, et les policiers doivent finalement recourir à des moyens assez radicaux pour maîtriser leur attaquant rebelle et lui passer les menottes. Ils font venir une voiture de patrouille, et l’homme est finalement emmené au poste où on l’enferme pour la nuit dans une cellule spéciale.
Une fois la voiture partie, nous n’oublierons jamais les larmes de la sœur du pauvre homme, qui avait pris l’initiative de l’amener à la réunion. L’âme angoissée, elle vient nous supplier pour que frère Branham prie pour lui. Bien sûr, il est impossible à frère Branham de répondre aux innombrables appels de tous ceux qui voudraient qu’il rende visite à des malades, à des personnes qui ne peuvent pas se déplacer. Mais la sœur insiste tellement et sa douleur est si grande que frère Jack Moore finit par consentir à présenter le cas à frère Branham le lendemain matin.
Le matin venu, frère Moore commence à raconter à frère Branham les événements de la veille au soir. C’est alors que se produit cette prodigieuse manifestation du don de l’Esprit, par lequel notre frère voit souvent des événements qui se déroulent à un autre endroit, même avant qu’ils ne se produisent. Cela nous fait penser à Elisée, qui avait vu les projets du roi de Syrie avant même leur mise à exécution. On repense aussi à Christ, qui voyait Nathanaël alors que ce dernier était au loin, au moyen d’une vue autre que la vue naturelle. Dans notre cas, Dieu a déjà donné à Frère Branham une vision du malade mental, montrant qu’il va prier pour lui aujourd’hui, et que l’homme sera guéri. Il voit dans la scène de la délivrance une voiture paraissant être rouge, ainsi que les vêtements que portera l’homme qui sera délivré.
On cherche à s’entendre avec la police de Pensacola pour que le jeune homme soit relâché. Cependant, les policiers se souviennent des difficultés qu’ils ont eues la veille, et on comprendra sans doute qu’ils exigent pour accepter de le libérer qu’on l’emmène hors des limites de la ville et qu’il ne revienne plus jamais. Un rendez-vous de toutes les parties concernées est finalement organisé à la plage du Gulf Beach. Mais à son arrivée, frère Branham observe attentivement les voitures et fait remarquer que tout n’est pas exactement comme il l’a vu dans la vision. Pendant que frère Branham hésite, frère Moore décide d’éloigner un peu sa nouvelle De Soto de l’endroit où se trouve le malade mental, car sa fille et une autre sœur se trouvent dans la voiture. Ensuite, frère Branham sort de la voiture et se dirige vers le jeune homme. Voyant que ses vêtements sont exactement comme il les a vus dans la vision, il lui dit alors de retourner attendre dans la voiture. C’est alors que se produit une chose fort curieuse. Voici ce que frère Branham en dira plus tard : «Je me suis retourné vers la voiture de frère Jack. La plage était presque entièrement recouverte de sable blanc. Mais là où il venait juste de garer sa voiture, il y avait un banc de glaise rouge. La lumière du soleil sur la terre rouge se reflétait dans la peinture beige très brillante de la berline et lui donnait un aspect rouge. Là, j’ai su que tout était comme je l’avais vu dans la vision. Je suis allé vers le jeune homme et je lui ai dit ces mots : «Ainsi dit le Seigneur, l’esprit mauvais te quitte maintenant, et tu seras guéri.» Instantanément, le jeune homme a été délivré, et il a commencé à parler normalement avec nous.»
C’est un témoignage impressionnant pour les policiers de Pensacola, qui sont conscients de ce que Dieu a fait quelque chose de merveilleux au milieu d’eux. Beaucoup de gens loueront Dieu pour cette manifestation de Sa compassion envers cet homme que Satan tenait si cruellement lié.
Quelques mois plus tard, le jeune homme qui avait été délivré nous envoie son témoignage, qui paraîtra dans le numéro de juillet 1948 de la Voix de la guérison. Voici son témoignage :
«À l’âge de deux ans, j’ai eu la poliomyélite. Mes parents m’ont emmené voir un grand nombre de médecins. J’ai passé quelque temps dans les hôpitaux pour enfants infirmes. Rien n’y faisait. Mon état ne cessait d’empirer. Finalement, j’allais tellement mal que j’en suis devenu fou. J’étais à l’asile psychiatrique depuis sept mois environ quand ma famille a entendu parler des réunions de guérison de frère Branham à Pensacola. On m’y a emmené, et ce soir-là, on m’a mis en prison parce que le Seigneur n’en avait pas encore terminé avec moi. Il m’a utilisé comme exemple pour montrer aux gens qu’il a plus de puissance que le diable. Quand ma sœur est venue me voir le lendemain matin, j’étais parfaitement satisfait parce que Dieu avait montré à frère Branham qu’il avait guéri mon corps. J’ai maintenant 25 ans et j’ai un bon emploi. Je remercie Dieu de Sa puissance de guérison.»
T... C..., Sopchoppy (Floride)