William Branham

William Branham "Un Homme, envoyé de Dieu"

Gordon Lindsay

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Des dons de guérison... et plus encore

Chapitre 20



PAR L'EVANGELISTE F. F. BOSWORTH

Au cours de plus de trente années de glorieuses campagnes d'évangélisation, j'ai dépensé mon énergie sans compter, à prier pour les malades et les infirmes. Pendant quatorze de ces années, nous avons conduit le Réveil national par la radio, et au cours de cette période, nous avons reçu près de 250 000 lettres dont la plupart renfermaient des demandes de prière que nous adressaient des malades et des infirmes qui n'auraient pas pu guérir sans l'action directe du Saint-Esprit, en réponse à «la prière de la foi». Nous avons reçu des milliers et des milliers de témoignages spontanés de personnes qui ont été miraculeusement guéries de toutes les maladies que je connaisse, y compris la lèpre. Que Dieu en reçoive toute la gloire ; en effet, nul autre que Lui ne peut accomplir de telles choses. Suite à ces miracles, nous avons vu se convertir avec joie des milliers de gens que nous n'aurions pas pu atteindre si nous n’avions pas prêché - une fois par semaine dans toutes nos campagnes d’évangélisation - le côté de l’Évangile qui a trait à la guérison.

Comme ce ministère de guérison représentait une dépense de soi qui dépassait les forces humaines, nous avons mis toute notre ferveur à prier Dieu de susciter d'autres ouvriers pour participer à cet aspect si peu reconnu du ministère. Or, depuis deux ans, il m'arrive souvent de pleurer de joie en pensant au don que Dieu vient de faire à l’église en la personne de notre précieux frère William Branham, avec son merveilleux «don de guérison». Nous voyons ici Dieu faire «infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons» (Éphésiens 3 :20), car jamais je n'ai vu, pas même dans l'histoire, quoi que ce soit d'égal au ministère de guérison de William Branham.

Visitation d'un ange

Le 7 mai 1946, un ange qui a parlé, d’une voix audible, à frère Branham depuis son enfance, lui apparaît enfin et lui dit, entre autres choses, que la venue de Christ est proche. Le messager céleste lui dit : «Je suis envoyé de la présence du Tout-Puissant pour te dire... Que Dieu t’a envoyé pour apporter un don de guérison aux peuples du monde.»

À la page 1291 de la Bible Scofield [édition 1917 - N.D.T.], le docteur en théologie C. I. Scofield dit en note de bas de page au sujet des anges : «Bien que les anges soient des esprits (Psaume 104 :4; Hébreux 1 :14), pouvoir leur est donné de se manifester sous une apparence humaine (Genèse 19 :1 et de nombreux autres passages de l'Ancien et du Nouveau Testament). Dans Exode 23 :20, Dieu dit à Moïse : «Voici, J'envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que J'ai préparé.» Et dans Genèse 24 :40, nous lisons : «L'Éternel [...] enverra Son ange avec toi, et fera réussir ton voyage».

C'est exactement ce que Dieu a fait pour frère Branham. Ce dernier ne commence jamais à prier pour la guérison des malades qui forment chaque soir la ligne de prière, tant que Dieu ne l'a pas oint pour la mise en œuvre du don, et qu'il n'est pas conscient de la présence de l'ange à ses côtés sur l'estrade. À moins d'être conscient de cette présence, il semble entièrement impuissant.

Deux signes

Or, remarquez que Dieu n'a pas seulement envoyé un ange pour accompagner Moïse, mais qu'il lui a également donné deux miracles parfaits pour servir de signes et de preuves attestant aux gens que Dieu lui était bien apparu et l'avait commissionné, par Sa conduite divine, à être leur libérateur (Exode 4.1-31). Le premier signe, c'était que le bâton de Moïse se transformait en serpent. Le deuxième signe, c'était qu'il mettait sa main dans son sein, et qu'elle devenait «blanche de lèpre comme la neige», etc. Dieu dit à Moïse : «S'ils ne te croient pas et n'écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe.» (Exode 4.8.) Dans les trois derniers versets de ce chapitre, nous lisons que quand ces deux signes se sont reproduits «aux yeux du peuple [...] le peuple crut. [...] Ils s’inclinèrent et se prosternèrent».

De même, en plus d’envoyer un ange pour accompagner frère Branham et pour le faire prospérer, Dieu lui a également donné deux signes parfaitement miraculeux qui ont servi à élever la foi de milliers de personnes incurables à vue humaine jusqu’au niveau où opère le «don de la foi».

Un diagnostic surnaturel

Le premier signe. Quand l’ange est apparu à frère Branham, il lui a dit comment il allait pouvoir détecter et diagnostiquer toutes les maladies et les affections : quand le don serait en opération, frère Branham pourrait sentir, en tenant la main droite du patient, diverses vibrations ou pulsations qui lui indiqueraient de quelles maladies souffre chaque patient. Les maladies à germe, qui indiquent la présence et l’action d’un esprit «oppresseur» d’affliction (Actes 10 :38) sont distinctement ressenties.

Quand l’esprit qui afflige la personne entre en contact avec le don, cela provoque une perturbation physique si forte qu’elle se voit sur la main de frère Branham, et si réelle qu’elle arrête net sa montre- bracelet. Frère Branham ressent cela comme s’il saisissait un fil électrique surchargé de courant. Quand l’esprit oppresseur est chassé au Nom de Jésus, on voit la main rouge et gonflée de frère Branham revenir à son état normal. Si l’affection en cause n’est pas une maladie à germe, Dieu révèle toujours à frère Branham la nature de l’affection par l’Esprit. Ce premier signe fait habituellement grandir la foi de la personne jusqu'au niveau qui lui permette d'être guérie, mais si ce n'est pas le cas, le deuxième signe, lui, y parvient.

Un voyant

Le deuxième signe. L'ange lui a dit que l'onction lui permettrait de voir et de dire aux malades de nombreux événements de leur vie, depuis leur enfance jusqu'au moment présent. Il leur dit même certaines des pensées qu'ils ont eues en s'approchant de l'estrade, ou avant de se rendre à la réunion. Récemment, je l'ai entendu dire à une mère qui amenait sa petite fille : «Madame, votre fille est née sourde et muette, et aussitôt que vous vous êtes rendue compte qu'elle n'entendait pas, vous l'avez emmenée chez le docteur.» Ensuite, il a répété à la mère exactement ce que le docteur lui avait dit. «C'est absolument vrai», répondit la mère. Le vaste auditoire entendait tout cela par les haut- parleurs. Frère Branham voit véritablement la scène et, en détournant le microphone pour que l'auditoire n'entende pas, il révèle au patient s'il se trouve dans sa vie des péchés qu'il n'a pas confessés ou auxquels il n'a pas renoncé, et qui doivent être abandonnés pour que le don puisse opérer, et que le patient soit délivré. Dès que la personne admet son ou ses péchés ainsi révélés et promet d'y renoncer, elle est habituellement guérie tout de suite, avant même que frère Branham ait le temps de prier. Ces déclarations de l'ange se vérifient dans les réunions Branham chaque soir, devant des milliers de témoins.

Les immenses auditoires assistent ainsi, soir après soir, à trois différentes sortes de miracles. Dans les deux premiers cas, la personne souffrante n’est pas encore guérie, mais il s’agit de signes qui servent à faire monter la foi de la personne jusqu’au niveau qui permettra «au don de guérison d’agir pour sa délivrance». Bien sûr, ces deux signes miraculeux ne peuvent se produire que lorsque l’onction du Saint-Esprit repose sur frère Branham dans ce but.

Plus encore que des «dons de guérison»

Certainement, quelques chrétiens, ça et là au cours de l’âge de l’Église, et même certains à notre époque, ont été revêtus du «don de guérison» qui figure au nombre des neuf dons de l’Esprit dans le chapitre 12 de la première Épître aux Corinthiens, dons qui sont tous définis comme «la manifestation de l’Esprit». (I Corinthiens 12 :7-11.) Dans chaque assemblée, il devrait y avoir des membres revêtus de ces dons.

Frère Branham, en revanche, est un canal qui porte plus que le seul don de guérison : il est également un voyant, comme les prophètes de l’Ancien Testament. Il voit des événements avant que ceux-ci ne se produisent. Je lui ai demandé : «Comment cela? Comment les voyez-vous ?» Il m’a répondu : «Comme je vous vois maintenant, sauf que je sais que c’est une vision.» Aussi clairement que nous voyons les choses matérielles qui nous entourent, frère Branham, alors qu’il prie pendant la journée, voit en vision quelques-uns des principaux miracles qui vont se produire le soir. Il voit des gens amenés sur des civières d’ambulance, ou assis en fauteuil roulant, et il peut les décrire ; leur apparence, leurs vêtements, etc. Pendant qu'il voit d'avance ces miracles, il est habituellement inconscient de ce qui se passe autour de lui. Il n'est pas une seule fois arrivé, pendant les trois années et plus qui se sont écoulées depuis qu'il a reçu le don, que ces révélations n'aient pas produit des miracles parfaits, exactement tels qu'il les avait vus en vision. Il peut alors dire avec une certitude absolue : «Ainsi dit le Seigneur», et il ne se trompe jamais. La semaine dernière, il m'a dit qu'il ne fait qu'exécuter ce qu'il s'est déjà vu faire en vision. Le taux de réussite de ce volet de son ministère est exactement de cent pour cent.

Regarder à l'invisible

Quand le don agit, frère Branham est de toutes les personnes que je n'aie jamais connues la plus sensible à la présence, à l'action du Saint-Esprit et aux réalités spirituelles. Sous l'onction, qui fait agir ses dons spirituels, et quand il a conscience de la présence de l'ange, il semble franchir le voile de la chair et se retrouver dans le monde de l'esprit, pénétré du contact avec l'invisible. Paul écrivait (II Corinthiens 4 :18) «... nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles».

Ces mots de Paul nous indiquent que nous vivons dans deux mondes en même temps : celui des sens et celui de l'esprit. Le monde de l'esprit entoure, englobe le monde des sens, et les deux s'interpénètrent. Ces deux mondes occupent le même espace en même temps. Les réalités matérielles que nous voyons de nos yeux naturels existent au milieu des réalités bien meilleures qui échappent à la perception de notre nerf optique. La Bible nous enseigne que les réalités supérieures, «éternelles» nous entourent maintenant. Quelles merveilleuses scènes chacun de nous pourrait voir, à chaque instant de notre existence, si nous avions des yeux oints pour voir ces choses ! «Le visible» existe au milieu de «l’invisible» ; «le temporel» au milieu de «l’éternel».

Paul dit : «Celui qui s’attache au Seigneur est avec Lui un seul esprit.» Quand nous sommes remplis du Saint-Esprit, notre esprit et l’Esprit de Dieu deviennent un - comme l’océan et la baie sont un, car l’océan se déverse dans la baie. Ensuite, les glorieuses réalités spirituelles prennent le dessus et deviennent primordiales. Nous voyons la vérité et les réalités spirituelles à travers les yeux de Dieu. À de tels moments, les événements à venir semblent être déjà là, comme si l’on voyait la bande annonce d’un film à venir. Jésus a dit : «L’Esprit vous montrera les choses à venir.»

Des miracles vus d'avance

Pendant la série de réunions à Fort Wayne, une dame qui vient dans la ligne de prière porte une enfant née avec un pied bot ; elle a la jambe dans le plâtre. À l’instant où frère Branham les voit, sans s’arrêter pour prier pour la guérison de l’enfant, il dit à la dame : «Ah, oui. Voulez-vous bien faire ce que je vous dirai ?

- Oui, répond la dame.

- Alors rentrez chez vous, lui dit-il, enlevez le plâtre, et quand vous reviendrez demain soir, amenez votre enfant et son pied sera parfait.»

Le microphone permet à tout l'auditoire d'entendre ces mots. Il leur faudra plus d'une heure, ce soir-là, pour enlever le plâtre. Le lendemain soir, quand la dame ramène son enfant, le pied de l'enfant est parfait. L'enfant porte une paire de nouveaux petits souliers blancs, et elle marche. Le médecin fait radiographier le pied, et constate qu'il est parfait. Le lendemain, je demande à frère Branham pourquoi il a fait passer la dame et son enfant dans la ligne de prière sans prier pour la guérison de l'enfant. Il me répond : «Ce n'était pas nécessaire : j'avais vu l'enfant guérie dans une vision, dans le courant de l'après-midi.» Je pourrais rapporter en détail beaucoup d'autres cas bien plus merveilleux que celui-ci, mais cela allongerait trop l'article. Cet aspect de son ministère fournirait à lui seul la matière pour faire un livre.

Au chapitre 5 de l'Évangile de Jean, Jésus dit : «Mon Père agit jusqu'à présent ; Moi aussi, J'agis. [...] le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu'il fait». Que voulait dire Jésus ? Bien sûr, Jésus était un voyant, comme les prophètes de l'Ancien Testament. Il voyait Ses miracles avant qu'ils ne se produisent. Il avait vu l'homme qui était infirme depuis 38 ans et qui n'arrivait pas à entrer dans la piscine quand l'ange descendait agiter l'eau. Jésus s'est approché de lui et lui a dit : «Prends ton lit et marche.» Jésus avait vu Lazare ressuscité des morts avant d’accomplir le miracle. Il a dit à Nathanaël : «Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, Je t’ai vu.» (Jean 1 :48.) Il voyait où se trouvait un ânon attaché, sans se trouver là Lui-même, et bien d’autres choses encore. Et le Christ demeurant à l’intérieur accomplit maintenant Ses œuvres au moyen d’un instrument humain selon Sa promesse pour notre âge : «Celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais, et il en fera de plus grandes, parce que Je M’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.» (Jean 14 :12-13.)

La foi comme une force qui tire

Dans le cas de la femme qui avait touché le bord du vêtement de Jésus et qui avait été guérie, Jésus a dit : «J’ai connu qu’une force était sortie de Moi.» (Luc 8 :46) Quand ceci s’est su, nous lisons dans Marc 6 :56 qu’«en quelque lieu qu’il arrive, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on Le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de Son vêtement. Et tous ceux qui Le touchaient étaient guéris». Remercions Dieu de ce que la vertu continue de se déverser du Christ demeurant à l’intérieur, pour toucher les corps des malades et des affligés, et de ce que ces derniers sont guéris.

Les deux miracles, servant de signes, que Dieu manifeste à travers frère Branham pour élever jusqu'au niveau requis la foi des personnes qui passent dans la ligne de prière sont aussi donnés pour élever au même niveau la foi des affligés qui se trouvent dans le reste de l'auditoire. Cette foi fait sortir la même vertu du Christ demeurant à l'intérieur, qui fait agir le don, et guérit les gens assis dans la salle. Peu importe que ce soit votre maladie à vous qui soit diagnostiquée surnaturellement ou bien celle de la personne qui passe dans la ligne de prière ; les signes sont les mêmes, et produisent le même effet sur les personnes assises dans la salle. Pourquoi faudrait-il répéter les signes individuellement pour les personnes qui les ont déjà vus ? Les deux signes que Moïse avait reçus, il ne les a pas répétés individuellement pour chaque Israélite. Un millier d'entre eux pouvait assister à la démonstration, et parvenir à la foi tous en même temps. Une foi suffisamment élevée chez une personne, où qu'elle se trouve dans l'auditoire, tire sur la vertu présente dans le Christ qui demeure à l'intérieur, Celui qui fait agir le don. Ceci ne peut pas se produire sans que frère Branham s'en rende compte. Il le sent tout aussi distinctement que vous sentiriez si je tirais votre manteau, et il sait de quel côté provient la traction. Il désigne même l'individu dont la foi a touché Christ.

Pendant qu'il priait pour les gens qui passaient dans la ligne de prière des réunions de Flint, il s'est arrêté, et en indiquant du doigt le deuxième balcon, sur sa droite, il a dit : «Je viens juste d'avoir une vision d'une dame qui porte un ensemble bleu et un corsage rayé. Elle vient d'être guérie du cancer.» La femme se lève d'un bond et, remplie de joie, dit : «C’est moi !» Sa foi avait fait pour elle sur le deuxième balcon la même chose que la foi faisait pour ceux qui passaient sur l’estrade.

On avait amené une jeune dame à la réunion sur une civière. Elle était en train de mourir d’une leucémie. À la clinique John Hopkins comme à la clinique Mayo, on lui avait dit que tout le possible avait été fait, et qu’il n’y avait plus d’espoir de la garder en vie. Son esprit commençait à s’en aller. Je suis descendu de l’estrade vers sa civière pour lui dire de prier Dieu de faire grandir sa foi jusqu’au niveau qui lui permette d’être guérie, et que cela ferait soit agir le don, soit descendre frère Branham vers elle. J’ai observé ses lèvres remuer en prière. Soudain, frère Branham ressent la foi qui tire, descend de l’estrade, s’approche de la civière où elle est allongée, prie pour elle et dit : «Au nom de Jésus, levez-vous de votre civière, recevez la force divine et soyez guérie.» Elle obéit, les mains levées et les joues sillonnées de larmes de joie et d’adoration, va et vient en marchant devant tout le monde, en parcourant les allées. Plus tard, sa sœur me dira : «Ma sœur se porte à merveille.»

Dans le grand auditorium du champ de foire à Dallas, il y a quelques mois, un soir, alors que la fosse d’orchestre était remplie de brancards et de chaises roulantes, pendant que frère Branham était occupé à prier pour les gens qui passaient dans la ligne de prière, il ressentait avec insistance la traction de la foi sur sa droite, traction qui finit par cesser. Une fois qu’il avait terminé de s’occuper des personnes qui étaient devant lui, il montra du doigt un homme allongé sur une civière dans la fosse d'orchestre de l'auditorium et lui dit : «Monsieur, levez-vous ! Vous venez d'être guéri il y a environ cinq minutes.» L'homme s'est levé en louant Dieu. Sa femme est venue vers lui, ils se sont pris dans les bras et ont pleuré de joie ensemble. On l'avait amené de Chicago, mourant, les poumons grignotés par le cancer. Il fut guéri, et s'est rendu à la série de réunions suivante, à Fort Wayne, pour rendre témoignage. Depuis, il a encore assisté à deux autres séries de réunions. Je pourrais continuer à raconter page après page des guérisons semblables à celles de ceux qui ont été guéris assis à leur place, ou allongés sur des brancards dans la salle sans même que frère Branham les touche. Tous les malades étaient guéris en passant dans l'ombre de Pierre, sans même qu'il les touche.

Pas de cas difficiles

Il n'existe pas de cas difficile pour Dieu. Une dame grecque dont la gorge était complètement fermée est venue dans la ligne de prière. Elle ne pouvait pas avaler une seule goutte d'eau, ni aucune espèce de nourriture. Dès que frère Branham a prié pour elle, elle a bu un verre d'eau et mangé une barre de confiserie. Un soir ou deux plus tard, dans la même série de réunions, neuf sourds-muets sont passés dans la ligne de prière, et ils ont tous été guéris. Des aveugles de naissance reçoivent la vue. Après avoir prié pour un homme entièrement aveugle, frère Branham lui dit : «Allez jusqu'à la chaire, et posez votre doigt sur le nez de ce prédicateur.» Il se dirige alors tout droit vers le prédicateur et lui tire le nez, ce qui fait rire l'auditoire.

Un missionnaire très connu de Palestine, souffrant de tuberculose en phase terminale avait été amené en ambulance de Yakima (Washington) au Civic Auditorium de Seattle (Washington). L’État lui avait payé le retour en avion. Quand frère Branham lui ordonna, au Nom de Jésus, de se lever, guéri, il s’exécuta, et deux jours plus tard, il s’occupait à des tâches manuelles autour de chez lui.

Guérisons en masse

Tout comme on fait suivre un message d’évangélisation d’un appel, d’une invitation aux pécheurs à s’avancer à l’autel, de même après le diagnostic surnaturel et la guérison des personnes qui sont passées dans la ligne de prière, frère Branham invite les personnes prêtes à recevoir la guérison dans l’auditoire à s’avancer ou à se faire transporter vers l’estrade pour être guéries, pour être sauvées physiquement.

La guérison des personnes une par une, sur l’estrade, n’est qu’un préliminaire au service de guérison générale. Ce n’est, pour ainsi dire, qu’une leçon de choses, adressée à tous les auditeurs qui ont besoin des bienfaits du volet «guérison» de l’Évangile.

Tout comme une centaine de pécheurs peuvent répondre à l’invitation d’un évangéliste et faire l’expérience du miracle encore plus grand d’une nouvelle naissance en masse, de même il fut démontré de façon saisissante il y a quelques jours, lors de la série de réunions de Louisville, que les malades peuvent être guéris en masse par le don de guérison. En effet, c’est là que frère Branham a inauguré ce procédé, en invitant dans un premier temps les malades allongés sur les civières, ceux qui étaient en chaise roulante, ainsi que les infirmes à se faire transporter vers l'estrade, puis ensuite ceux qui pouvaient marcher à l'aide de béquilles et ceux qui souffraient du cancer et d'autres maladies à s'avancer pour se placer derrière les civières et les chaises roulantes. Alors qu'ils s'avançaient en masse, leur foi tirait la force de guérison du don, et la manifestation de guérisons qui s'ensuivit dépassa tout ce qu'on avait pu voir jusque-là dans les réunions Branham. Pendant que les malades s'avançaient, frère Branham les montrait successivement du doigt en disant : «Christ vous a guéri.» Les gens jetaient leurs cartes de prière en l'air, laissaient tomber leurs béquilles, et ceux qui étaient incapables de se tenir debout ou de marcher se levaient d'un bond, et certains d'entre eux sautaient et louaient Dieu de joie. C'était une manifestation trop merveilleuse pour pouvoir être décrite. Je vis un garçon en chaise roulante, incapable de se tenir debout et de marcher, bondir sur ses pieds en louant Dieu. Quelques instants plus tard, je lui fis signe et je demandai à la foule de s'écarter pour le laisser s'avancer jusqu'à l'estrade. Il s'avança jusqu'au microphone et se mit carrément à prêcher à l'auditoire en larmes. Le don agissait pour la guérison en masse, tout comme il avait déjà agi auparavant dans la ligne de prière, où les malades étaient guéris un par un. L'épouse du pasteur de l'église de la Porte ouverte me téléphona le lendemain matin pour me dire que plusieurs membres de cette assemblée avaient été guéris au cours du service de guérison en masse de la veille.

Les pécheurs s'abandonnent en masse

Et le meilleur de tout, c’est que des pécheurs sont ainsi amenés à être convaincus de péché et à vouloir être sauvés. Dans Romains 15.18-19, Paul parle d’«amener les païens à l’obéissance, par la parole et par les actes, par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu ; [...] depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu’en Illyrie». J’ai vu jusqu’à deux mille pécheurs se lever en larmes, dans une seule réunion Branham, pour donner leur cœur à Dieu. Rien d’étonnant à ce que Jésus ait dit : «Dans quelque ville que vous entriez, [...] guérissez les malades qui s’y trouveront».

Invitations d'outre-mer

En citant le Psaume 68.19, l’apôtre Paul dit, dans Éphésiens 4.8 : «Étant monté dans les hauteurs, Il a emmené les captifs, et II a fait des dons aux hommes.» La nouvelle de ce don divin accordé à l’Église se répandit de par le monde pendant ces trois courtes années, et de nombreux appels urgents arrivent de l’étranger, et de stations missionnaires au-delà des mers. Il en est récemment arrivé un grand nombre de plusieurs parties de l’Afrique. Certaines des personnes souffrantes ont été transportées par avion de l’étranger vers les États-Unis pour êtres guéries. Quand frère Branham visitera les champs de mission, je crois qu’on assistera au plus grand réveil spirituel que l’Église aura connu depuis le premier siècle.

Avant de terminer, je tiens à dire à l'intention de ceux qui lisent ces lignes et qui n'ont pas la possibilité d'assister à une réunion Branham que vous pouvez, vous aussi, être guéri. Des milliers ont été miraculeusement guéris par leur propre prière. Dieu désire que vous soyez guéri encore plus que vous ne pourriez le désirer vous-même. Jésus est mort pour rendre cela possible. Le Calvaire fait de tout ce qui vous a été légalement promis votre possession. «Une guérison totale», voilà la volonté de Dieu, prouvée et manifestée à des multitudes.



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