Récit de quelques visions de frère Branham
Chapitre 21
(Enregistrées par transcription électrique)
Certaines de ces visions ont pris du temps avant de s’accomplir. Mais elles se sont toujours réalisées exactement comme elles m’avaient été montrées. Je suis rempli d’humilité à la pensée que le Tout-Puissant montre ces choses à Son serviteur. Je les raconte pour que les gens croient en Jésus-Christ et qu’ils soient ainsi sauvés.
Vision I :
La première vision que je me souvienne d'avoir eue date de l'époque où j'avais environ sept ans. Cette vision n'avait peut-être pas un sens spirituel aussi glorieux que les autres visions qui ont suivi, car j'étais si jeune que je n'aurais pas pu le comprendre. Mais Dieu me donnait un premier aperçu de la façon d'agir de ce don spécial par lequel j'ai vu beaucoup de choses se produire avant qu'elles s'accomplissent.
Dans cette vision, que j'ai eue pendant que j'étais en train de jouer avec mon frère, je voyais un grand pont en construction sur la rivière Ohio, et je voyais plusieurs ouvriers tomber du pont. Je voyais exactement comment il était construit et où il se trouvait. À l'époque, cela semblait impensable, mais plus tard, cela s'est réalisé exactement comme je l'avais vu.
Vision II :
Mise en garde contre le spiritisme
Un soir, peu de temps après ma conversion, je rentrais d'un endroit où «avant», j'avais prié en secret, sous un vieux chêne. Il devait être entre une heure et trois heures du matin. Ma mère et mon père m'ont entendu entrer dans ma chambre et m'ont appelé pour me dire que ma petite sœur était malade. Je me suis agenouillé pour prier pour elle, puis je suis retourné dans ma chambre.
Une fois entré dans ma chambre, j’ai entendu un bruit comme le grésillement de deux fils électriques frottés l’un contre l’autre, quand ils produisent un arc. À l’époque, je travaillais à l’entretien de lignes électriques, et je me suis dit qu’il devait y avoir un court- circuit dans la maison. Mais tout d’un coup, le bruit a changé, et une étrange lumière a envahi la pièce. Et puis j’ai eu l’impression d’être détaché du sol. Cela m’effrayait beaucoup ; je croyais mourir.
Ensuite, j’ai remarqué que la lumière était tout autour de moi. En levant les yeux, j’ai vu une grande étoile juste au-dessus de l’endroit d’où venait la lumière. Elle s’approchait de plus en plus. J’avais l’impression de ne plus pouvoir respirer ni parler. Et puis l’étoile a semblé se poser sur ma poitrine.
À ce moment-là, la scène a changé, et j’avais l’impression d’être sur une colline herbeuse, avec devant moi une bonbonnière à quatre coins, comme on en voyait autrefois. Dans la bonbonnière, il y avait une grande mouche à tabac qui essayait de se libérer. En me tournant vers la droite, j’ai vu cet ange puissant qui était là, en train de me regarder. Il m’a dit : «Regarde ce que je vais te montrer.» Puis j’ai vu un bras lancer une pierre et briser la bonbonnière. La mouche à tabac essayait de s’échapper. Mais elle n’arrivait pas à quitter le sol, car elle avait le corps trop lourd pour ses courtes ailes.
Ensuite, des nuées de mouches se sont échappées de la mouche, et l’une des mouches est rentrée dans mon oreille. L’ange m’a dit : «Les mouches que tu as vues représentent des esprits mauvais, comme les esprits de divination et de bonne aventure.»
Puis il m'a mis en garde : «Fais attention !» Il l'a répété trois fois. Ensuite, je suis revenu à moi. Après cela, je n'ai pas réussi à dormir de la nuit. Le lendemain, je faisais très attention. Je faisais attention à tout, en m'attendant à tout moment à ce que quelque chose arrive Tout cela était tellement nouveau pour moi : c'était la première fois que je recevais une mise en garde par une vision.
Ce jour-là, à midi, je suis allé acheter mon repas dans une petite épicerie. Un chrétien travaillait dans cette épicerie ; je venais juste de le conduire à Christ. Par la suite, il m'a beaucoup aidé dans l'œuvre de l'Évangile. Là, j'étais en train de lui raconter ma vision, quand une dame a franchi la porte d'entrée du magasin.
J'avais une drôle de sensation. Je savais qu'un esprit bizarre était entré. Je l'ai dit à frère George De Ark, mon ami. La dame s'est avancée vers son frère Ed et lui a dit : «Je cherche un homme du nom de Branham. On m'a dit qu'il est un homme de Dieu.» Ed m'a appelé. Quand je suis arrivé vers elle, elle m'a demandé : «Êtes-vous William Branham, le prophète de Dieu ?» Je lui ai répondu : «Je suis bien William Branham.»
Elle m'a interrogé : «Est-ce vous qui avez accompli ce miracle sur la personne de M. William Merrill à l'hôpital, et qui avez guéri Mary O'Honion (qui habite rue Oak est, à New Albany [Indiana]) alors qu'elle était infirme depuis 17 ans ?» Je lui ai répondu : «Moi, je suis William Branham. C’est Jésus-Christ qui les a guéris.» Puis elle a dit : «J’ai perdu un certain titre de propriété, et j’aimerais que vous me le retrouviez.» Je n’ai pas bien compris ce qu’elle voulait dire en parlant de son titre de propriété, mais je savais que c’était Satan qui l’avait envoyée.»
Je lui ai répondu : «Madame, vous vous trompez de personne. Vous cherchez certainement un voyant ou un médium.» Elle s’est alors tournée vers moi et m’a demandé : «Mais, n’êtes-vous pas médium ?
- Non, lui ai-je répondu. Les médiums sont du diable. Moi, je suis chrétien, et j’ai l’Esprit de Dieu.» Ayant entendu cela, elle me lança un regard glacial. Avant d’avoir pu ajouter quoi que ce soit, j’ai entendu l’Esprit de Dieu me dire qu’elle était médium elle-même, et qu’elle était la mouche qui était venue dans mon oreille, dans la vision.
Alors je lui ai dit : «Le Seigneur Jésus m’a envoyé Son ange hier soir en vision pour m’avertir de votre venue, et pour me dire de faire attention. Je remercie mon Seigneur pour Sa main qui me guide. Ces choses que vous faites sont du diable, et vous êtes venue pour attrister l’Esprit de Dieu.» Elle a été prise d’un malaise cardiaque, et elle a dit qu’elle avait besoin d’un médicament. Je lui ai répondu : «Madame, arrêtez de faire ces choses, et votre cœur ira bien.» Elle est partie, et elle n’était pas encore bien loin du magasin qu’elle a eu une crise cardiaque, et qu’elle est morte là, sur le trottoir.
Quelques jours plus tard, je parlais de l'amour de Christ à quelques mécaniciens, dans un garage de la même ville de New Albany, et je leur ai aussi parlé de la vision. Juste quand j'allais leur demander de prier pour donner leur cœur à Dieu, le propriétaire du garage d'à-côté m'a dit : «Billy, tu es le bienvenu dans mon garage quand tu veux, mais à condition de laisser cette religion fanatique dehors.» Je lui ai répondu : «Monsieur, là où Jésus n'est pas le bienvenu, je n'irai pas. Mais je dis ce qui est vrai, ce que Dieu m'a révélé.»
Après que j'ai fait cette déclaration, il a poussé un rire sarcastique, il m'a fait au revoir de la main et a quitté le garage. Mais avant qu'il arrive à son garage à lui, son propre gendre, qui sortait à reculons du garage avec un camion rempli de ferraille, l'a renversé en lui broyant les pieds et les chevilles.
Deux jours plus tard, pendant que je prêchais dans la rue, une dame infirme d'un bras m'a dit : «Je sais que l'onction de Dieu est sur vous. Quand vous prierez, voulez-vous penser à mon bras infirme ? Cela fait des années qu'il est dans cet état.» Je lui ai dit : «Si vous croyez vraiment, étendez votre bras, car Jésus-Christ vous a guérie.» Immédiatement, son bras s'est redressé. La pauvre femme pleurait de joie. Elle s'est agenouillée pour remercier Dieu.
Une femme qui était là a dit : «Si cette religion qu'a Billy Branham est la vraie religion, alors je n'en veux surtout pas.» Mais alors qu'elle repartait, une chose fort étrange s'est produite : elle a trébuché sur une planche, et, en tombant à terre, elle s'est cassé le bras en 15 endroits. Elle s’est cassé le bras du même côté que le bras infirme de la femme qui avait été guérie.
Vision III :
Vision de l'unité de l'église
Deux mois environ après les baptêmes dans l’Ohio où l’étoile était apparue devant des centaines de spectateurs sur les berges, Dieu m’a donné une vision. Ce jour-là, j’allais poser la pierre angulaire de mon tabernacle. Le commandant Ulrey, des Volontaires d’Amérique, un ami à moi, venait avec sa fanfare pour la pose de la première pierre.
Le jour de la pose de la première pierre, je me suis réveillé vers six heures du matin. Le soleil de l’Indiana était déjà haut dans le ciel, et toute la nature était en fête. J’ai regardé par la fenêtre : les oiseaux chantaient, les abeilles bourdonnaient, le parfum délicat du chèvrefeuille embaumait l’air. Je suis resté allongé un moment en pensant : «Ô grand Jéhovah, comme Tu es merveilleux ! Il y a peu de temps encore, il faisait encore sombre, et maintenant le soleil s’est levé, et toute la nature se réjouit.» Et puis je me disais : «Bientôt, ce monde froid et obscur se réjouira avec la nature, parce que le Fils de Justice se lèvera, avec la guérison sous Ses ailes.»
Pendant que je louais Dieu, j’ai soudain ressenti que l’ange du Seigneur était dans la pièce. Je pense que cette vision, bien que je ne le comprenais pas à l’époque, a beaucoup à voir avec mon ministère en ce moment : j'essaie d'amener les églises en communion les unes avec les autres, pour qu'elles ne se laissent plus séparer par les idées sectaires, et que chaque chrétien aille à l'église de son choix, mais qu'en même temps ils aient communion entre eux et de l'amour divin les uns pour les autres.
Dans cette vision, je me trouvais sur la rive du Jourdain, en train de prêcher l'Évangile aux gens. J'entendais derrière moi un bruit comme le bruit que font les porcs. En regardant autour de moi, j'ai fait la remarque suivante : «Cet endroit est pollué. C'est tout de même un endroit sacré, où Jésus Lui-même a marché !
» Dans la vision, j'étais en train de prêcher contre cela, quand l'ange du Seigneur m'a emmené dans mon tabernacle, bien que la première pierre n'avait pas encore été posée. (La vision montrait le tabernacle tel qu'il allait effectivement être bâti par la suite.) J'ai regardé autour de moi. C'était rempli de gens partout, et un grand nombre d'entre eux étaient debout. Dans la vision, je voyais trois croix - j'ai ensuite fait placer dans mon église trois croix telles que je les avais vues en vision, la grande croix du milieu étant formée par la chaire. Je me suis exclamé : «Oh ! C’est merveilleux ! C’est glorieux !»
Ensuite, l'ange du Seigneur m'est apparu dans la vision et m'a dit : «Ton tabernacle, ce n'est pas celui-ci.» J'ai répliqué : «Oh ! Seigneur, si, c'est bien mon tabernacle !» Mais II m'a répondu : «Non. Viens voir !» Il m'a fait sortir, et je regardais le ciel d'un bleu lumineux. Il m'a dit : «Le voilà, ton tabernacle.
» En abaissant de nouveau le regard, j’ai vu que je me trouvais au milieu d’un bosquet planté d’arbres, avec une allée au milieu, là où je me trouvais. Les arbres étaient plantés dans de grands pots verts. D’un côté, il y avait des pommes, et de l’autre, de grosses prunes. Sur la droite et sur la gauche, il y avait deux pots vides.
Puis j’ai entendu une voix du ciel qui me disait : «La moisson est mûre, mais les ouvriers sont peu nombreux.» J’ai demandé : «Seigneur, que puis-je faire ?» En regardant à nouveau, j’ai alors remarqué que les arbres ressemblaient à des bancs d’église, dans la vision de mon tabernacle. Au bout de la rangée, il y avait un grand arbre rempli de toutes sortes de fruits. De chaque côté de lui se trouvaient deux petits arbres dépourvus de fruits. Les trois alignés ressemblaient à trois croix. J’ai demandé : «Qu’est-ce que cela signifie ? Et ces pots vides ?» Il m’a répondu : «Ceux-là, tu dois planter dedans.» Ensuite, je me tenais dans la brèche, à prendre des branches des deux arbres, et à les planter dans les pots. Soudain, deux grands arbres sont sortis des pots, et ils ont grandi jusqu’à atteindre les deux.
Ensuite, un vent puissant, rugissant, est venu et a secoué les arbres. Une voix a dit : «Tends les mains, maintenant. Tu as bien travaillé. Récolte la moisson.» J’ai tendu les mains, et le vent puissant a fait tomber une grosse pomme dans ma main droite, et une grosse prune dans ma main gauche. Il m’a dit : «Mange les fruits : ils sont agréables.» J’ai commencé à manger les fruits. Une bouchée de l’un, puis une bouchée de l’autre, et les fruits étaient d'une douceur délicieuse. Je pense que cette vision se rapporte au fait d'amener les gens des différentes églises à se rassembler. Dans la vision, j'étais transplanté de l'un à l'autre, pour obtenir les mêmes fruits des deux arbres.
Puis j'ai de nouveau entendu une voix dire : «La moisson est mûre, et les ouvriers sont peu nombreux.» J'ai regardé l'arbre du milieu, et il y avait de grosses grappes de pommes et de prunes qui pendaient partout dans l'arbre - qui avait la forme d'une croix, jusqu'au tronc. Je suis tombé sous l'arbre et je me suis écrié : «Seigneur, qu'est-ce que je peux faire ?» Le vent a commencé à faire pleuvoir des fruits sur moi, et j'ai entendu une voix dire : «Quand tu sortiras de la vision, lis II Timothée 4.» La voix a répété cette phrase trois fois. Ensuite, je me suis retrouvé dans ma chambre. J'ai pris une Bible et je me suis mis à lire : «Prêche la Parole [...] Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine (divisions doctrinales dans l'église); mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs [...] fais l'œuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère.»
J'ai détaché cette page de ma Bible et je l'ai mise avec mon témoignage dans la première pierre, qui a été posée le même jour. Cette «saine doctrine», à mon avis, c'est d'avoir l'amour divin les uns pour les autres. Et effectivement, mon œuvre n'a pas été celle de pasteur - même si j'ai failli à cette vision peu de temps après, et qu'une grande peine s'est abattue parce que je n'étais pas parti en réponse à l'appel - mais plus tard,
Dieu m’a envoyé sur Son terrain pour accomplir cette œuvre. J’ai vécu jusqu’à voir le jour où cette vision s’est accomplie. Je remercie Dieu pour cet humble ministère par lequel j’essaie de faire ma part, pour unir le peuple de Dieu, pour qu’ils soient un de cœur et d’esprit.
Vision IV :
Vision et guérison miraculeuse des enfants infirmes
«Après cela [...] Je répandrai Mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions.» Ce sont là les paroles d’un prophète. Je crois que nous sommes en train de vivre cette époque-là.
La vision que je vais raconter maintenant était fort exceptionnelle. Elle m’a été donnée chez ma mère, où j’étais resté un soir, peu de temps après le début de la dernière guerre en Europe. À un certain moment, entre minuit et l’aube, je me suis réveillé avec un terrible fardeau sur mon cœur. J’ai prié pendant quelque temps, mais je n’arrivais pas à trouver le calme. Deux heures ont passé. Puis soudain, je suis entré dans une vision, et je me suis retrouvé grimpant une colline pour aller vers une petite maison toute simple. J’ai franchi la porte, et une fois dans la pièce, j’ai remarqué un fauteuil rouge et un canapé rouge. Dans le fauteuil rouge était assise une femme âgée, qui portait des lunettes, et qui pleurait. Sur le lit, à droite, se trouvait un petit garçon de trois ou quatre ans. Je voyais qu’il allait terriblement mal, et son petit corps était tout contracté : ses jambes et un de ses bras se tordaient tellement qu'ils avaient l'air tout noués. Debout dans la porte du milieu se trouvait une femme aux cheveux foncés, qui semblait être sa mère, et qui pleurait amèrement. Penché sur le lit se tenait un grand homme au teint mat : le père.
Je me suis dit : «Comme c'est bizarre, il y a quelques instants seulement, j'étais chez ma mère.» Puis j'ai regardé à ma droite, et là se tenait l'ange de Dieu, vêtu de blanc. À l'instant, je ne savais pas quoi faire, mais mon cœur allait vers l'enfant qui gisait sur le lit. L'ange m'a dit : «Cet enfant peut-il vivre?» J'ai répondu : «Je ne sais pas.» L'ange m'a dit : «Dis au père de t'apporter l'enfant, et toi, pose tes mains sur son ventre. Le père me l'a donc apporté, j'ai prié et tout d'un coup, le père a laissé tomber l'enfant. L'enfant s'est reçu sur sa petite jambe, qui a commencé à se redresser. Puis l'enfant a fait un pas, puis un autre, et il a marché jusqu'au bout de la pièce. Ensuite, l'enfant est venu vers moi en marchant et m'a dit : «Frère Branham, je suis guéri maintenant.» L'ange m'a demandé : «As-tu vu ce qui s'est passé ?» Je lui ai répondu : «Oui, j'ai vu.»
Alors il m'a demandé de rester immobile. Il m'a emmené, et il m'a placé sur un chemin de campagne, où il y avait beaucoup de gravillons. J'ai regardé sur ma droite, et il y avait un cimetière avec de grosses pierres tombales. Il m'a dit : «Lis les noms et les nombres qui sont inscrits dessus.» Je les ai lus. Puis il m'a encore emmené pour me placer dans un petit hameau à la croisée des chemins, avec une épicerie et quatre ou cinq maisons. Là, il y avait un homme âgé, avec une moustache blanche, qui sortait du magasin. Il portait une salopette et une casquette jaune en velours côtelé. L’ange m’a dit : «Il va te conduire.» Puis il m’a emmené une troisième fois, et cette fois-ci, c’était pour entrer dans une maison. Je voyais une jeune femme à la porte. Elle pleurait. Je suis entré dans la maison et j’ai remarqué un vieux poêle à bois sur ma gauche. La pièce était tapissée de papier jaune avec de petits personnages rouges. Sur le mur, il y avait un panneau : «Que Dieu bénisse notre maison.» Au milieu, il y avait un grand lit en laiton, et dans le coin, il y avait un grabat. Sur le lit se trouvait quelqu’un qui souffrait terriblement. Ensuite, j’ai vu qu’il s’agissait d’une fille, et que ses jambes étaient toutes tordues. J’ai regardé, et l’ange du Seigneur se tenait de nouveau à ma droite. Il m’a demandé : «Cette fille peut-elle vivre ?» J’ai répondu : «Je ne sais pas.» Il m’a dit : «Pose ta main sur elle et prie.»
Pendant que je priais pour la fille, j’ai entendu une voix dans la pièce qui disait : «Gloire à Dieu !» En regardant, j’ai vu que la fille se levait. Avant, son bras gauche était malade et tordu vers l’arrière, mais je le voyais se redresser. Puis j’ai remarqué que la jambe tordue était redevenue normale elle aussi, et j’entendais plusieurs personnes pleurer et louer le Seigneur.
Juste quand je sortais de la vision, j’ai entendu quelqu’un dire : «Oh ! Frère Branham ! Frère Branham !» J’ai regardé l’horloge, et j’ai vu que plusieurs heures avaient passé. C’était presque l’aube, et quelqu’un m’appelait. C’était un jeune homme du nom de John Himmel. Je l’avais baptisé, ainsi que sa femme. Il m’a dit : «Frère Branham, ça va mal pour moi. Pendant la guerre, j'ai rétrogradé. Depuis ce moment-là, j'ai perdu un enfant, et maintenant, mon petit garçon est à l'article de la mort. Le docteur dit qu'il ne survivra pas. J'ai honte de vous demander, mais est-ce que vous voudriez venir prier pour mon enfant ?» Je lui ai répondu que oui.
Il m'a dit qu'il allait faire venir son cousin, frère Snelling, qui venait juste de se convertir, pour prier avec nous (maintenant, ce frère est le pasteur adjoint de mon tabernacle). Je lui ai dit : «Très bien.» Je ne savais pas encore qu'il allait contribuer à l'accomplissement de la vision. Pendant que nous nous rendions chez lui, je lui ai demandé : «Monsieur Himmel, vous habitez bien une petite maison de deux pièces, toute en longueur ?» Il m'a répondu :
«Oui.» Je lui ai dit : «Dans la pièce de devant, il y a bien un canapé rouge et un lit où le petit garçon est allongé ? Et le petit garçon a bien les cheveux bruns, et il porte bien une salopette bleue en velours côtelé ?» Il m'a répondu : «C'est exactement lui. Vous êtes déjà venu chez moi ?» Je lui ai dit : «Quand vous m'avez appelé, je venais de partir de chez vous.» Bien sûr, il n'a pas compris. Je lui ai demandé : «Monsieur Himmel, est-ce que vous me croyez ?» Il m'a répondu : «Oui ! De tout mon cœur.» Alors je lui ai dit : «Ainsi dit l'Esprit : votre enfant vivra.» À ce moment-là il a été saisi d'une profonde conviction de péché. Il a arrêté la voiture, il s'est affalé sur le volant en criant : «Oh, Dieu ! Aie pitié de moi, un pécheur.» Il a donné son cœur à Christ alors que nous étions à plusieurs kilomètres de chez lui, et avant même que l'enfant soit guéri.
Or, quand nous sommes arrivés à la maison, nous avons trouvé l’enfant quasiment mort. Il avait les poumons remplis, et il ne sortait plus de sa gorge qu’un faible souffle. J’ai dit : «Apportez-moi l’enfant.» Mais quand j’ai prié pour l’enfant, il ne s’est rien passé. L’enfant n’arrivait pas à reprendre son souffle, et il s’étouffait presque. Je m’étais attendu à ce qu’il soit guéri instantanément.
C’est là que j’ai découvert qu’on peut se tromper si on n’observe pas bien la vision. Tout doit se trouver comme dans la vision, sans quoi elle ne s’accomplira pas. Là, je me suis rendu compte que la femme âgée que j’avais vue assise dans le fauteuil n’était pas là. Je ne pouvais le dire à personne, mais je savais que je devais attendre jusqu’à ce que tout soit parfaitement en ordre. Ils m’ont demandé ce qu’il y avait, mais je n’ai rien dit. Je devais attendre que Dieu accomplisse la vision. Je me suis dit que j’avais manqué envers Dieu en priant tout de suite, au lieu d’attendre Son moment. Finalement, M. Himmel et M. Snelling se sont levés, ont mis chacun leur manteau et se préparaient à partir. La vie de l’enfant ne tenait maintenant plus qu’à un fil. Il était presque six heures, mais juste à ce moment-là, alors que je regardais par la fenêtre, j’ai vu arriver une femme âgée, qui portait des lunettes. Mystérieusement, cette dame a été poussée à entrer par la porte de derrière (d’habitude, elle entrait par la porte de devant), pendant que les autres sortaient par la porte de devant. La grand-mère est entrée, pour demander si l’enfant allait mieux. Sur ce la mère s’est mise à sangloter : «Non, il est en train de mourir... de mourir !» M. Snelling, qui était de leur parenté, a fait demi-tour pour revenir dans la pièce. Je me suis vite levé pour lui laisser prendre le canapé rouge. Il a ôté son chapeau et il s'est assis en pleurant. Puis la grand-mère a enlevé ses lunettes, brouillées par ses larmes, et s'est assise dans l'autre fauteuil. La mère s'appuyait contre la porte du milieu, en pleurant. Ça y était, enfin, tout était comme je l'avais vu dans la vision !
Je me suis dirigé vers la porte de devant et j'ai dit à M. Himmel : «Avez-vous toujours foi en moi?» Il m'a répondu : «Oui, frère Branham.» Je lui ai dit que j'étais désolé, mais que je n'avais pas pu lui dire quelques instants plus tôt que j'avais devancé la vision. Alors je lui ai dit : «Apportez-moi l'enfant.» Il est allé jusqu'au lit prendre l'enfant, et il est revenu vers moi. J'ai prié : «Père, du fond du cœur je suis désolé que Ton serviteur ait devancé la vision. Mais pardonne-moi, Seigneur, et que ces gens sachent que Tu es Dieu, et que je suis Ton serviteur. Au Nom du Seigneur Jésus, je dis que cet enfant vivra.»
Pendant que j'avais les mains posées sur l'enfant, il s'est brusquement mis à crier : «Papa ! Papa !» et il a repris connaissance. L'enfant s'est jeté au cou du père et tout le monde s'est mis à pleurer et à crier. J'ai dit : «Prenez l'enfant et allongez-le sur le lit. En effet, ainsi dit l'Esprit : il faudra trois jours pour que ses petits membres se redressent complètement, selon la vision. Après ce délai, le garçon sera normal.»
Le troisième jour de nombreuses personnes se sont rassemblées pour se rendre à la maison où se trouvait le garçon. Ma femme les a accompagnées comme témoin. La famille ne savait pas que je venais, mais quand la mère a ouvert la porte et m’a vu, elle a dit : «Oh, mais c’est frère Branham. Entrez donc ! Le garçon va bien.» Quand je suis entré, tout le monde se pressait autour des fenêtres pour voir ce qui se passait. Je suis resté immobile, sans ouvrir la bouche, sachant que Dieu tiendrait parole. C’était comme Paul qui se tenait sur le bateau le quatorzième jour de la tempête, après que l’ange du Seigneur lui était apparu, et qui a dit : «Je sais qu’il en sera comme il a dit, car j’ai confiance en Dieu.» Je savais que l’enfant allait marcher vers moi. Je suis resté là quelques instants. Puis le petit garçon m’a regardé, a traversé la pièce, a mis sa main dans la mienne et m’a dit : «Frère Branham, je suis guéri maintenant.» Alléluia, la promesse de Dieu ne peut pas faillir ! Quand la vision s’accomplit, c’est parfait.»
Vision de la guérison de la fille infirme
Pour ce qui est de la deuxième partie de la vision, j’avais dit à mon assemblée qu’il y avait, quelque part dans le monde, une fille avec une jambe et un bras tordus, et qu’elle allait être guérie en accomplissement de la vision. Environ deux semaines ont passé. Finalement, un jour, alors que je revenais du travail, un de mes amis, Herb Scott, mon contremaître, m’a dit : «Billy, voici une lettre pour toi.» À ce moment-là, j’étais occupé, et j’ai mis la lettre dans ma poche. Mais comme j’allais descendre les escaliers, quelque chose me disait : «Lis cette lettre.» Je l’ai donc ouverte, et voici ce qui y était écrit, pour autant que je puisse m’en souvenir :
Cher frère Branham, j'ai une fille d'environ 14 ans. Elle est malade de la main droite, du bras droit et de la jambe droite. Elle est toute déformée par l'arthrite. Nous faisons partie de l'église méthodiste et nous habitons à South Boston (Indiana). Nous avons lu votre petit livre intitulé JÉSUS-CHRIST LE MÊME HIER, AUJOURD'HUI ET POUR TOUJOURS. Notre pasteur a dit que cela ne vaut rien, que ce n'est rien d'autre qu'un isme de plus. Mais après la réunion de prière, j'ai été fortement poussée à vous écrire. Je me demande si vous voudriez bien venir prier pour ma fille afin qu'un miracle se produise...
Quelque chose me disait que c'était cette fille-là. J'ai montré la lettre à ma femme, et elle aussi a dit que ce devait être elle. J'ai décidé d'aller à South Boston. Comme je n'y étais jamais allé, je ne savais pas où cela se trouvait, mais frère Wiseheart, un diacre de mon assemblée, m'a dit qu'il pensait savoir, et qu'il voulait bien m'accompagner.
Un homme et sa femme, du nom de Brace, sont aussi venus dans ma voiture. Cette dame avait été guérie dans une de mes réunions, et son mari et elle, voulaient m'accompagner pour voir s'accomplir la vision. Pourtant, nous nous sommes trompés d'itinéraire, et nous avons dû faire pas mal de kilomètres en plus pour arriver à trouver l'endroit. À la fin, on nous avait indiqué une autre route, et c'est moi qui étais au volant. J'ai eu un sentiment très étrange. Je n'arrivais pas à trouver mon souffle. Sœur Brace m’a regardé et a dit : «Il y a quelque chose qui ne va pas : vous êtes blanc comme un linge.» J’ai répondu : «Non madame, c’est que l’ange du Seigneur est proche.» J’ai arrêté la voiture, je suis sorti et j’ai posé mon pied sur le pare-chocs arrière de la voiture. Alors, en tournant la tête, j’ai vu qu’il y avait un cimetière. J’ai regardé les tombes, et voilà qu’elles portaient les mêmes noms et les mêmes numéros que j’avais vus dans la vision. Je suis remonté dans la voiture et j’ai dit : «Nous sommes sur le bon chemin.» Mme Brace s’est mise à pleurer. Nous avons fait encore plusieurs kilomètres et j’ai fini par dire : «Quand nous arriverons à l’épicerie, là-bas au carrefour, un homme âgé avec une salopette bleue et une casquette jaune en velours côtelé sortira pour nous indiquer le chemin.» Rapidement, nous sommes arrivés en vue de cette épicerie à la façade peinte en jaune. Il y avait quatre ou cinq maisons autour. J’ai dit : «C’est ici.»
Au moment où j’avançais la voiture devant l’épicerie, un homme en est sorti. Il avait une salopette bleue, une moustache blanche et une casquette jaune en velours côtelé. En voyant cela, Mme Brace s’est évanouie dans la voiture. Quand l’homme s’est approché de nous, je lui ai demandé : «Savez-vous où habite Harold Nale, un homme qui a une fille infirme ?» Il m’a répondu : «Oui. Pourquoi voulez-vous savoir ça ?» Je lui ai répondu : «Le Seigneur va guérir cette fille. Montrez-moi où se trouve la maison.» J’ai regardé ce vieil homme : les larmes commençaient à couler sur ses joues à la barbe grise, et ses lèvres tremblaient, alors qu’il nous conduisait à cette maison.
En arrivant à la porte, j'ai été accueilli par la mère de la jeune femme. Elle m'a dit : «Vous êtes frère Branham. Je vous reconnais pour vous avoir vu en photo.» Elle nous a invités à entrer, et là, comme je l'avais vu en vision, il y avait le vieux poêle, le papier peint jaune avec des motifs rouges, le grand lit en laiton, la fille allongée dessus exactement comme je l'avais décrit, et le panneau au mur : «QUE DIEU BÉNISSE NOTRE MAISON.» Mme Brace s'est évanouie pour la deuxième fois. Puis quelque chose s'est passé. Je me suis trouvé en train d'aller vers le lit où se trouvait la fille. J'ai posé ma main sur elle et j'ai dit : «Que Ta puissance soit manifestée par la guérison de cette fille, selon la vision que Tu m'as montrée.» À ce moment-là, sa main infirme s'est redressée. Elle s'est levée du lit, et sa jambe s'est aussi redressée. M. Brace venait juste de faire revenir sa femme à elle à temps pour qu'elle voie la fille se lever, et elle s'est évanouie pour la troisième fois, en tombant dans les bras de son mari. La fille s'est mise debout, elle est allée dans une autre pièce, elle s'est habillée et elle est revenue en se coiffant de sa main qui avait été infirme. Ceci peut être vérifié chez Mme Harold Nale qui habite à Salem (Indiana) à l'époque de la rédaction de ce livre.
Quelques semaines après la vision précédente, j'étais de nouveau chez ma mère. Comme la plupart des autres visions, celle-ci m'est venue vers deux ou trois heures du matin. Il me semblait être dans une sombre forêt. En me promenant j’ai entendu un cri vraiment pathétique. J’avais l’impression que c’était un agneau qui bêlait. Je me suis dit : «Où est-elle donc, la pauvre petite bête ?» et je me suis mis à le chercher dans la brume et l’obscurité. Au début, il me semblait qu’il disait : «Bêêêêêêê ! Bêêêêêêê !», Mais comme le bruit s’approchait cela ressemblait à une voix humaine qui disait : «Mil-l-l-town ! Mil-l-l-town !»
Je n’avais jamais entendu ce nom, avant, et juste à ce moment-là, je suis sorti de la vision. Je me suis mis à dire aux gens de mon assemblée qu’il y avait quelque part un des agneaux de Dieu en détresse, près d’un endroit qui s’appelait Milltown. Un homme du nom de George Wright, qui venait dans mon église, a dit qu’il connaissait un Milltown pas très loin de chez lui. (Frère Wright habite à De Pauw [Indiana].) Le samedi suivant, je suis donc allé à Milltown.
En arrivant là-bas, j’ai regardé autour de moi, mais il ne me semblait rien voir comme raison pour laquelle le Seigneur m’aurait fait me rendre là. Finalement, j’ai décidé de faire une réunion de rue devant un magasin, mais frère Wright, qui était avec moi, m’a dit qu’il avait une course à faire d’abord, et il m’a demandé si je voulais l’accompagner. Je lui ai répondu : «Oui, je vous accompagne.» En voiture, nous avons gravi une colline, et j’ai vu une grande église baptiste, à côté d’un cimetière. Frère Wright m’a dit : «Cette église ne sert plus, à part pour des enterrements.» Au moment où il disait cela, j’ai senti quelque chose dans mon cœur. C’est là que le Seigneur me voulait. Quand j’ai dit cela à frère Wright, il m’a répondu : «Je vais aller chercher les clés pour que vous puissiez entrer voir comment elle est.» Pendant qu'il était parti, je me suis assis sur les marches en priant : «Père céleste, si c'est ici que Tu me veux, ouvre-moi cette porte.» Le Seigneur a permis que cette porte s'ouvre, et j'ai annoncé une série de réunions. Mais je n'ai pas tardé à voir que la situation allait être très difficile, car les églises du coin avaient mis les gens en garde contre la guérison divine.
Le premier homme que j'ai invité à venir aux réunions m'a dit : «Nous sommes trop occupés pour pouvoir nous rendre à des réunions de réveil : comme nous élevons des poulets, nous n'avons pas de temps pour quoi que ce soit de ce genre.» Cependant, peu de temps après, cet homme est mort. Pour lui donc, fini quand même l'élevage de poulets.
Le dimanche suivant, nous avons démarré les réunions de réveil. Il n'y avait que quatre personnes présentes : c'était la famille Wright. Le deuxième soir, c'était un peu mieux. Le troisième soir, un homme à l'air méchant est venu à la porte de l'église, a vidé les cendres de sa pipe, est entré et s'est assis au fond. Puis il a demandé à frère Wright : «Où est ce petit Billy Sunday? Je voudrais le regarder bien comme il faut !» Frère Wright s'est avancé vers moi pour me dire qu'un cas très difficile venait juste d'entrer dans la salle. Cependant, avant la fin de la réunion, ce soir-là, il était à l'autel, en train de crier à Dieu. Il s'appelle William Hall et maintenant, il est le pasteur de cette église.
Bientôt, beaucoup de gens venaient, et j'ai parlé aux gens de la vision. Alors frère Hall est venu me dire : «Eh bien, frère Branham, il y a une jeune fille qui habite là, en bas de la colline. Elle a lu votre livre qui s’appelle JÉSUS-CHRIST LE MÊME HIER, AUJOURD’HUI ET POUR TOUJOURS. Elle a passé huit ans et neuf mois allongée, sans jamais sortir du lit. Elle a la tuberculose, et voilà des années que les médecins disent qu’il n’y a pas d’espoir. Maintenant, elle a dans les 23 ans. Elle reste là, allongée, à se dégrader ; elle ne pèse qu’une vingtaine de kilos. Cette jeune fille a supplié, a pleuré pour que vous alliez la voir, mais ses parents font partie d’une certaine église ici, où il a été annoncé à l’assemblée que si quelqu’un de chez eux allait vous écouter, il serait chassé de l’église. Mais est-ce que vous voudriez bien aller la voir ?»
Je lui ai répondu : «Oui, j’irai, si vous pouvez obtenir de ses parents qu’ils disent que c’est d’accord.» Il me semblait que Dieu me conduisait à faire cela. La jeune fille s’appelait Géorgie Carter, et son père, je crois, était responsable d’une carrière de pierre. La mère m’avait fait dire que je pouvais venir voir la jeune fille, mais que ni elle ni le père ne seraient dans la maison pendant que j’y serais.
Quand je suis entré dans la pièce, j’ai vu mon petit livre posé sur le lit, et j’ai demandé : «Croyez-vous ce que vous avez lu ?» Elle m’a répondu : «Oui, monsieur.» Elle l’a dit d’une voix si faible que je devais m’approcher tout près pour entendre ce qu’elle disait. À l’époque, je n’en savais pas autant que maintenant sur la guérison, mais je priais pour les gens une fois que je les avais vus guéris en vision. Je lui ai donc parlé de la fille Nale qui avait été guérie, et je lui ai suggéré de prier que Dieu me conduise, par une vision, à prier pour elle. (Plus tard, j'ai appris, bien sûr, que tous peuvent être guéris en croyant la Parole de Dieu, bien que Dieu continue de me révéler plusieurs guérisons par des visions.)
Les réunions ont continué. Dieu a continué de bénir, au point que l'auditoire en est venu à compter plusieurs centaines de personnes. Un jour, j'ai fait un service de baptêmes à Totton Ford, sur la rivière Bleue. Cet après- midi-là, je devais baptiser trente à quarante personnes. Peu de temps auparavant, dans cette localité, un prédicateur avait tenu une série de réunions où il avait prêché contre le baptême par immersion. Mais cet après- midi-là, Dieu a manifesté Sa puissance d'une telle façon que plus de quinze de ses ouailles se sont avancées dans l'eau avec leurs beaux habits pour être baptisées.
Or, pendant toute la semaine, Géorgie avait prié : «Oh ! Seigneur, envoie dé nouveau frère Branham me voir. Montre-le-lui en vision, pour que je sois guérie, pour pouvoir être baptisée avec les autres, là-bas.» Une fois arrivé le jour des baptêmes, la jeune fille était très anxieuse et ne cessait de pleurer. Sa mère essayait de la calmer, mais elle avait le cœur brisé et elle était inconsolable.
Une fois les baptêmes terminés, je suis allé souper chez le frère Wright. Frère Brace, qui était avec moi quand la vision précédente s'était accomplie, était là aussi. Mais à ce moment-là, l'Esprit m'a dit : «Ne mange aucune nourriture maintenant, mais va prier dans les bois.» Alors j'ai dit : «Je m'en vais prier un moment, mais quand le souper sera prêt, sonnez la cloche (ils avaient une vieille cloche comme on en utilisait à la campagne pour appeler à table) et je viendrai.» Puis je suis parti dans les bois à quelque distance, et je me suis mis à prier.
Mais j’avais du mal à prier à cause de tout ce qui restait accroché dans mes vêtements, et je n’arrêtais pas de penser que j’allais être en retard pour la réunion. Pourtant, je me suis mis à prier de tout mon cœur, et bientôt, j’étais parti dans l’Esprit. Finalement, j’ai entendu une voix qui m’appelait quelque part dans les bois. Je me suis levé : le soleil s’était couché et il commençait à faire sombre. La cloche avait sonné sans que je l’entende, et on avait envoyé des patrouilleurs à ma recherche. En me levant, j’ai vu une lumière jaunâtre qui venait du ciel, et dont les rayons pénétraient dans les bois. Une voix m’a dit : «Passe chez les Carter.» C’était tout. Ensuite j’ai entendu des voix un peu partout dans la forêt qui m’appelaient : «Ohé ! Frère Branham ! Ohé ! Frère Branham !» Je me suis mis en route pour sortir du bois, et j’ai failli rentrer dans frère Wright. Il m’a informé : «Le dîner est prêt depuis une heure, et nous vous avons appelé. Qu’y a-t-il donc ?» Je lui ai répondu : «Je ne peux pas manger. Nous allons passer chez les Carter. Le Seigneur m’envoie là-bas pour la guérison de Géorgie.» Il m’a répondu : «Vraiment?» Il a appelé, et frère Brace est venu. Nous sommes montés en voiture et nous sommes partis chez les Carter, qui habitaient à une dizaine de kilomètres de là. Nous avions dit aux autres de manger et ensuite de nous rejoindre à l’église. Nous ne pouvions pas les attendre, car la vision me disait d’y aller tout de suite.
Dieu agissait aux deux extrémités de la ligne à la fois. Vous vous rappelez comment cela s'était passé quand l'ange avait parlé à Pierre : les gens étaient rassemblés chez Marc, et ils étaient tous en train de prier. Géorgie avait fini par être dévorée d'anxiété. Sa mère était tellement poussée à bout qu'elle était allée dans la pièce à côté pour prier. Elle disait : «Seigneur, qu'est- ce que je vais faire ? Voilà ce Branham qui est venu ici et qui a mis ma fille dans tous ses états, alors qu'elle est mourante depuis neuf ans. D'abord qui est-il, cet homme ?» Ensuite, elle est partie dans l'esprit de prière. Soudain, elle a entendu une voix qui disait : «Lève les yeux !» Alors qu'elle levait la tête, elle a vu une ombre sur le mur. Elle a vu que c'était une personne, qui semblait être Jésus. Elle a demandé : «Seigneur, que puis-je faire ?» Dans la vision, le Seigneur lui a dit : «Qui est-ce qui entre par la porte, là?» Alors elle m'a vu, suivi des deux hommes. Elle m'a reconnu à mon front haut et à la Bible que je portais contre ma poitrine. Elle s'est mise à dire : «Mais, je ne suis pas en train de rêver... Je ne suis pas en train de rêver.» Elle s'est précipitée dans la pièce à côté pour s'exclamer : «Géorgie, il s'est passé quelque chose !» Elle s'est mise à lui raconter la vision. Elle avait presque terminé de la lui raconter, quand elle a entendu claquer une porte. Elle a regardé, et je venais d'arriver. Je n'avais pas frappé à la porte ; j'étais entré comme ça. La mère s'est affalée sur une chaise, presque évanouie. Je suis allé droit vers le lit et j'ai dit: «Sœur, prenez courage. Jésus- Christ, Celui que vous avez servi, que vous avez aimé et que vous avez prié, a entendu votre prière et m'a envoyé conformément à la vision. Levez-vous, car II vous a guérie.»
Je l’ai prise par la main. Rappelez-vous qu’elle ne s’était pas relevée dans le lit depuis des années. On avait du mal à passer un drap sous elle, tellement elle était couverte d’escarres. Sa tête avait presque l’air carrée ; elle avait les yeux profondément enfoncés, et ses bras étaient comme des manches à balai, à l’endroit le plus épais. Mais quand j’ai dit que Jésus-Christ l’avait guérie, elle s’est immédiatement levée sur ses pieds ! Sa mère s’est mise à hurler. Voilà qu’elle voyait sa fille, pour la première fois depuis neuf ans, marcher à travers la pièce, pas par sa propre force, mais par la force du Saint-Esprit, et sans aucun soutien humain ! Comme je me retournais pour quitter la maison, sa sœur est entrée en courant, et elle s’est mise à hurler à son tour.
Plus tard, quand le père est rentré chez lui et qu’il a vu sa fille assise en train de jouer du piano, il a failli s’évanouir. Il est allé au centre ville et il s’est mis à dire aux gens ce qui s’était passé. La jeune fille est sortie sur la pelouse, s’est assise sur l’herbe et s’est mise à rendre grâces pour l’herbe et pour les feuilles. Elle a levé les yeux au ciel en disant : «Oh ! Dieu ! Comme Tu es bon pour moi !», Tellement elle était heureuse.
À l’église, ce soir-là, la salle était pleine à craquer. Le dimanche, il y a de nouveau eu des baptêmes. Géorgie et la fille Nale ont toutes les deux été baptisées à Totton Ford le dimanche suivant. Maintenant, Géorgie est pianiste à l’église baptiste de Milltown, et elle est en parfaite santé. Souvenez-vous, cher lecteur, que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours.
Je suis restée alitée, allongée sur le dos, pendant 8 ans et 9 mois, souffrant de tuberculose, et les médecins m'avaient abandonnée. Je ne pesais même pas 25 kg, et tout espoir semblait perdu. Alors est venu de Jeffersonville (Ind.), à une cinquantaine de kilomètres de chez nous, le pasteur William Branham, à cause d'une vision où il avait vu un agneau égaré dans la forêt, et qui criait : «Milltown !» (Qui est la ville où j'habite). Frère Branham n'était jamais venu ici, et ne connaissait personne d'ici. En entrant, il m'a imposé les mains et a prié, en invoquant sur moi le Nom de notre précieux Seigneur Jésus. Quelque chose m'a saisie, et je me suis tout de suite levée, en remerciant Dieu pour Sa puissance de guérison. Je suis sortie de la maison pour la première fois depuis huit ans, puis j'ai été baptisée dans la rivière. Maintenant, je suis pianiste ici à l'église baptiste. Il y a encore beaucoup à dire sur cette glorieuse guérison. Je n'ai pas la place de tout écrire dans ce témoignage. Je l'écrirai volontiers en détail à quiconque est intéressé par ma guérison.
Géorgie Carter, Milltown, Indiana.
Vision VI :
Les visions au sujet de sa guérison
Une autre vision qui a eu beaucoup d'importance pour moi, et qui concernait la merveilleuse guérison que j'allais recevoir, m'est venue peu de temps après la vision dans laquelle j'avais vu le Christ. Je me sentais très heureux, comme si je venais de me convertir. J’avançais d’un pas léger et joyeux, en faisant quelques petits mouvements de boxe en marchant sur la route. Il faisait sombre, et pendant que je marchais, soudain, un chien a semblé accourir vers moi. Comme je pensais qu’il allait me mordre, je lui ai donné des coups de pied et je lui ai crié : «Va-t-en, le chien !»
À ce moment-là, il s’est relevé, et j’ai vu que c’était un grand homme, fort, au teint foncé, habillé en noir. Il m’a dit : «Tu m’as traité de chien, pas vrai?» Je lui ai répondu : «Je suis vraiment désolé. Je pensais que c’était un chien parce que vous vous teniez à quatre pattes.» D’un ton méchant, il m’a dit : «Tu m’as traité de chien ; je vais te tuer !» Et il a tiré une longue lame de sabre de sous sa ceinture. Je l’ai supplié : «S’il vous plaît, comprenez-moi, monsieur. Je ne savais pas que vous étiez un homme. Je croyais que vous étiez un chien.» Quand il s’est approché de moi, il avait l’air d’un démon. Il m’a fait reculer jusqu’au caniveau et il a marmonné : «Je t’apprendrai ! Je vais te tuer !» Je lui ai répondu : «Je n’ai pas peur de mourir, monsieur, car j’ai reçu Jésus dans mon cœur. Il est mon secours et ma force. Mais je voudrais seulement que vous compreniez que c’est par erreur que j’ai dit cela.» Mais il continuait à dire : «Je vais te tuer !» J’étais sans défense, le dos au mur, et il a balancé sa main en arrière pour me poignarder.
J’ai crié, mais au même instant j’ai entendu un bruit qui venait du ciel, et un ange est descendu des nues, pour arriver juste à côté de moi. Il a lancé un regard sévère au grand homme qui tenait ce long couteau dans sa main. L'homme a reculé, il a laissé tomber son couteau et il s'est enfui aussi vite qu'il a pu. Alors l'ange m'a regardé et a souri. Il a resserré sa robe autour de lui et il est remonté au ciel. Cet ange semblait être le même qui m'a visité plus tard.
J'ai pleuré de joie, parce que je comprenais que Dieu avait envoyé cet ange pour me protéger.
Je crois sincèrement que cette vision s'est accomplie il y a environ deux ans, quand le diable m'avait mis au pied du mur, avec cette affreuse tension nerveuse qui a failli me coûter la vie. Quand il semblait que la fin était arrivée, Dieu a envoyé Son ange pour me délivrer.
Régulièrement au cours de ma vie, à quelques années d'intervalle, j'avais des périodes de grande tension nerveuse. Pendant une série de réunions, je suis resté en chaire nuit et jour, à prier pour les malades, en ne m'accordant que très peu de temps de sommeil. Pendant d'autres campagnes, les réunions duraient souvent jusqu'à deux heures du matin. Je savais que j'avais tort de faire cela, mais de voir tellement de malades touchait mon cœur, et j'avais conscience que dans bien des cas, c'était une question de vie ou de mort pour eux. Au fil du temps, je m'affaiblissais de plus en plus, mais je luttais pour continuer. Finalement, après les campagnes de Tacoma et d'Eugène, j'ai dit aux frères qui étaient avec moi que j'allais devoir annuler toutes les campagnes prévues et prendre un long repos. En fait, mon énergie nerveuse était tellement épuisée que je me demandais, en moi-même, si je serais jamais en mesure de retourner sur le terrain.
Je suis retourné chez moi à Jeffersonville, mais il semblait que je n’arrivais pas à retrouver des forces. Je pensais que j’allais mourir. Un jour, l’un de mes diacres, Curtis Hooper, est venu me demander : «Vous n’allez pas mieux, maintenant?» Je lui ai répondu : «Non. Je n’arrive vraiment pas à me ressaisir.» Il m’a dit : «Frère Branham, j’ai un travail à faire sur le terrain d’aviation. Venez avec moi ; ça vous fera du bien.» Une fois arrivé sur le terrain d’aviation, j’étais tellement mal que je pensais que je n’arriverais même pas à retourner chez moi. Je suis allé sous un hangar et je me suis mis à prier. Je criais : «Oh ! Dieu ! Je sais que j’ai fait des erreurs. Je Te demande de me pardonner. Les gens veulent me faire faire différentes choses. Je ne sais plus où j’en suis. Tu es le seul qui puisses m’aider. Seigneur, je n’en peux plus !» Finalement, j’ai quand même réussi à rentrer chez moi.
Vers cette époque-là, je suis allé à la clinique Mayo pour me faire examiner, pour savoir ce que j’avais, au juste. En pleine chaleur du mois d’août, j’ai donc passé cinq jours à Rochester (Minnesota). Les médecins étaient des hommes très bien, ils ont fait de leur mieux pour trouver ce que j’avais, en me faisant faire toutes sortes d’examens.
Pendant ce temps, je priais. Je disais au Seigneur que des gens qui souffraient de toutes sortes de dépressions nerveuses étaient venus dans mes réunions et qu’il les avait guéris. Et encore qu’il m’avait donné de merveilleuses visions au sujet d’autres personnes et qu’elles avaient été délivrées. Je priais : «Seigneur, jamais Tu ne m’as montré une vision de ma délivrance de cette terrible nervosité.» Le niveau de mes forces était si bas que je n'arrivais pas à me ressaisir pour croire la Parole de Dieu. Le lendemain devait être le dernier jour de mes examens.
Ce matin-là, je me suis réveillé en me disant que d'ici quelques heures, j'irais chercher le diagnostic de ce qui n'allait pas chez moi. Je serai toujours reconnaissant à Dieu pour ce qui est arrivé ensuite. Soudain, j'étais dans une vision. Tout d'abord, j'ai vu un garçon d'environ sept ans. Il ressemblait vraiment à ce que j'étais, au même âge. J'étais à côté de lui, et je lui apprenais à chasser. Près de là, il y avait un vieil arbre, et je disais au garçon de ne pas s'approcher de cet arbre parce qu'il y vivait une bête dangereuse. J'ai ramassé un bâton, et j'ai tapoté le tronc de l'arbre avec. Soudain, un petit animal d'environ six pouces de long s'est mis à courir vers l'extrémité d'une branche. Il ressemblait à une fouine, et il avait de petits yeux noirs, acérés. Oh, c'était une petite bestiole très maligne !
Ensuite, j'ai vu qu'il allait nous attaquer. Je n'avais pas de fusil ; je n'avais rien d'autre qu'un petit couteau de chasse. Je savais qu'avec ce couteau, je ne pouvais rien faire. J'ai pensé à mettre le garçon derrière moi pour le protéger, mais à ce moment-là, il a semblé avoir disparu. Rapide comme l'éclair, la bête a plongé sur moi. Mais juste avant son plongeon, j'ai entendu l'ange du Seigneur parler, sur ma droite. Il disait : «Souviens- toi : il ne fait que six pouces de long.»
Alors l'animal a plongé vers mon épaule gauche. Il est passé de la gauche à la droite, et vice versa, à une vitesse folle. Je n’arrivais pas à le poignarder avec mon couteau, et au moment où j’ai ouvert la bouche pour dire quelque chose, il est descendu dans ma gorge, puis dans mon estomac, et il s’est mis à régurgiter, à plusieurs reprises, sans arrêt. Je me suis écrié : «Oh ! Qu’est-ce que je peux faire?» De nouveau, j’ai entendu une voix qui me disait : «Souviens-toi : il ne fait que six pouces de long.»
Une fois la vision partie, j’ai regardé, et j’ai vu ma petite fille, Becky, et ma femme endormies dans le lit. Je savais que la vision se rapportait à mes problèmes d’estomac et à ma nervosité. À l’époque, mon estomac ne gardait rien, et mon poids était descendu aux environs de cinquante kilos. Alors je me suis rappelé les paroles de l’ange : «Souviens-toi : il ne fait que six pouces de long.» Je priais : «Oh, Dieu ! Aide-moi à comprendre l’interprétation de la vision.» Je me suis mis à réfléchir. Peut-être que cela voulait dire que j’aurais cette nervosité pendant six mois. Cela n’avait pas l’air d’être ça. Ensuite j’ai pensé que c’était peut-être six ans, mais cela n’avait pas l’air d’être la réponse non plus.
Jusque-là, je n’avais jamais compté combien de fois j’avais eu ces périodes de nervosité extrême. À cet instant, c’était comme si mes lèvres parlaient toutes seules. Il m’a semblé dire : «Ça veut peut-être dire que je dois y passer six fois.» Là, j’ai senti le Saint-Esprit venir sur moi avec une grande puissance. Et puis un grand baptême de l’Esprit est encore passé sur moi. Ensuite trois fois, quatre fois, cinq fois, six fois. Je me suis mis à compter combien de fois j’avais eu ces périodes de nervosité. La première fois, c’était quand j'avais à peu près sept ans. À l'époque, je pleurais parce que tout allait de travers dans notre famille : mon père buvait beaucoup ; j'étais devenu mélancolique et très nerveux. Tous les sept ans environ, cette nervosité était revenue. J'ai compté, et j'en étais exactement à la sixième fois. Je me suis réjoui, car j'ai tout de suite été convaincu que le Seigneur m'avait montré par vision que ce serait la dernière fois que j'aurais une telle période de nervosité.
Je m'étais dit que ce que les médecins auraient à faire, ce serait probablement de m'opérer pour couper certains de ces nerfs vers l'estomac. Mais le petit couteau de la vision, c'était le bistouri du médecin. Il ne pouvait rien y faire.
Je suis allé à la clinique chercher le diagnostic. Quand les médecins se sont réunis, ils se sont mis à me poser des questions. Je leur ai répondu de mon mieux. Puis, l'un des médecins parmi les plus hauts responsables s'est adressé à moi : «Jeune homme, je suis désolé de vous annoncer cela, mais l'état dont vous souffrez est un trouble héréditaire. Il vous vient de votre père, qui buvait avant votre naissance. Vous ne pourrez jamais guérir. Vos nerfs affectent votre estomac, et c'est ce qui vous fait renvoyer votre nourriture. Il n'existe pas de traitement contre cela, et nous ne pouvons rien y faire. Vous êtes fini pour le restant de votre vie !»
Pensez seulement : les meilleurs médecins du monde venaient de me dire que j'étais fini pour le restant de ma vie ! Mais gloire à Dieu, juste avant qu'ils me disent cela, le Seigneur m’avait parlé par la vision, pour me dire que c’était la dernière fois que j’aurais cette chose terrible !
Je suis rentré à la maison. Ma mère m’a accueilli et m’a dit : «Mon fils, j’ai eu un songe à ton sujet.» Elle avait déjà eu un songe à mon sujet une fois. C’était quelques jours après ma conversion, quand elle m’avait vu debout sur une nuée blanche, en train de prêcher au monde entier. (Cela s’est presque accompli maintenant. J’espère bientôt pouvoir faire une tournée dans les pays d’Europe, ainsi qu’en Afrique et en Australie.)
Ma mère a poursuivi : «Mon fils, l’autre soir (le soir même du jour où moi, j’avais eu la vision), j’étais endormie, seule dans la pièce. Dans le songe, j’étais en train de travailler, et je t’ai vu allongé sur un lit, sous le porche, presque mort. Je m’attendais à ce que tu t’en ailles d’un instant à l’autre. Puis j’ai entendu un bruit bien spécial, comme un roucoulement de colombes. Je me suis précipité vers toi, et j’ai vu descendre du ciel six colombes blanches, qui formaient un S. Elles se sont posées sur ton sein l’une après l’autre. Ces colombes étaient les plus blanches que j’aie jamais vues, et elles disaient : «Cououou, cououou, cououou.» Elles avaient l’air très triste. Puis tu as dit : «Gloire a Dieu !» Ensuite, les colombes ont courbé leur petite tête, elles ont de nouveau formé la lettre S, et elles sont retournées au ciel en roucoulant. Après cela, je t’ai vu te lever en parfaite santé.»
Oh, comme j’étais encouragé ! Deux jours plus tard, j’étais assis sous le porche, et je lisais le petit livre de frère Bosworth La Confession chrétienne. Puis j'ai ouvert la Bible. Je ne suis pas trop pour ouvrir la Bible en s'attendant à trouver un message particulier à l'endroit où elle s'ouvre. Mais cette fois-là, je l'ai ouverte, et mes yeux sont tombés sur Josué 1, où il est dit : «Fortifie- toi et prends courage. L'Éternel ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.» Dieu m'avait parlé par révélation, par vision et par Sa Parole. Puis tout d'un coup, c'était comme si une voix disait : «Je suis l'Éternel qui te guérit.» Je l'ai accepté. Je suis entré dans la maison, j'ai pris ma femme dans mes bras et je lui ai dit : «Chérie, Dieu m'a guéri !»
Gloire à Dieu. Je L'aime de tout mon cœur. Aujourd'hui, je suis en meilleure santé que je ne l'ai jamais été de toute ma vie. J'en suis tellement reconnaissant. Je Lui en serai reconnaissant tous les jours de ma vie. À mon heure la plus sombre, Jésus est venu. Dieu a répondu à ma prière.