Le livre "Conduite, ordre, doctrine de l'Eglise 2 (COD) "
Contenu du livre
• 61-0112 QUESTIONS ET RÉPONSES
• 61-0723E QUESTIONS ET REPONSES (DIEU MAL COMPRIS)
• 61-1015M QUESTIONS ET RÉPONSES
• 62-0527 QUESTIONS ET RÉPONSES
• 62-0601 SE RANGER DU COTE DE JESUS
• 63-0324M QUESTIONS ET REPONSES SUR LES SCEAUX
• 63-1226 L’ORDRE DE L’ÉGLISE
• 64-0823E QUESTIONS ET RÉPONSES n° 1
• 64-0823M QUESTIONS ET RÉPONSES n° 2
• 64-0830E QUESTIONS ET RÉPONSES n° 3
• 64-0830M QUESTIONS ET RÉPONSES n° 4
1 Bonsoir,
mes amis, ça fait plaisir
d’être ici ce soir. Et je, comment je me suis retrouvé en train de
remplir
cette tâche, c’est parce que je... Je pensais à mon frère ce matin, car
je sais
bien ce que c’est que de faire deux services par jour.
2 Et
je–j’avais un genre de petit “ssst”
dans la gorge. Je prêche beaucoup. Et puis, dès que j’arrive en ville,
dans
cette vallée, le petit truc ici, le palais, à cause d’un genre de...
ceci, ce
qu’ils appellent... Le climat qu’on a ici, dans cette vallée, provoque
là une
enflure persistante, au point qu’il faut que je ravale continuellement
ma
salive quand je suis ici, dans la vallée. Je m’éloigne pour quelques
jours, et
ça disparaît. Je reviens, et l’enflure réapparaît.
3 Alors
je ressentais une certaine
compassion pour Frère Neville, sachant que–que nous avons peut-être
parcouru un
plus long chemin que quelques-uns d’entre vous, les jeunes, ce qui fait
que
nous regardons dans l’autre direction. Donc nous avons une certaine
compassion
l’un pour l’autre, et d’autant plus que les jours commencent à se
rapprocher, que
les jours mauvais approchent. Et aussi, sachant que nous partirons sous
peu,
là, si le Seigneur le veut.
4 Et
je me suis dit, vous savez, il y a
Frère Boze qui doit être ici dimanche soir prochain, je crois. Je... Tu
leur as
fait part de ça? Oui, c’est pour dimanche soir prochain. Il a un–un
film qu’il
désire passer, pour présenter son œuvre missionnaire à l’étranger,
où... Il a
eu un–un songe, qui lui a été donné il y a bien des années, où il était
question de venir à Chicago. Et le pauvre, à un moment donné, il était
tout
chaviré, il disait que le message qu’il avait reçu ne s’était jamais
accompli.
Et je le lui ai expliqué, lui précisant que le Seigneur l’avait déjà
accompli.
Et là il a compris.
5 Donc,
et ensuite le Seigneur lui a
donné un autre songe. Et là, quand l’interprétation est venue, il lui a
été dit
où il devait aller et ce qu’il devait faire. Alors il est allé là-bas,
et, oh!
la la! au Kenya, et au Tanganyika, et en Ouganda, et dans les nations
de
là-bas, c’est vraiment formidable, ce que le Seigneur a fait pour eux,
ces
missions là-bas. Alors il désire passer ce film, simplement pour
montrer ce que
le Seigneur fait au milieu de ces gens, des tribus africaines de
là-bas. Si le
Seigneur le veut, en janvier, je veux aller le rejoindre là-bas,
pour... et les
autres, au milieu de ces tribus, pour faire une série de réunions juste
avant
de me rendre de nouveau en Rhodésie et en Afrique du Sud.
6 Donc,
ça, c’est dimanche soir qui
vient, alors, souvenez-vous-en. Et priez beaucoup pour Frère Joseph, il
a été
un frère vraiment chic. J’ai énormément apprécié ce frère, la communion
que
j’ai eue avec lui et tout ça.
7 Et
puis, la semaine d’après, là nous
partons vers, pour nous rendre à Southern Pines, et ensuite nous
descendrons à
Columbia, en Caroline du Sud. Et ensuite, de là nous irons au Cow
Palace, sur
la Côte Ouest, et de là nous monterons à Grass Valley, et à
l’Exposition
internationale, et ensuite nous reviendrons dans l’Oregon. Et de là
nous
monterons en Colombie britannique, et ainsi de suite, sans
discontinuer,
jusqu’à la fin de l’automne. Et puis, cet automne, nous espérons, si le
Seigneur le veut, faire encore des réunions ici, si le Seigneur
pourvoit.
8 Et
je me suis dit qu’avant mon départ,
il serait bon de demander, en quelque sorte, qu’on pose quelques
questions.
Vous savez, on voit ce qui tient à cœur aux gens quand on leur demande
de poser
des questions. Donc, et j’ai pensé, vous savez, avoir ce soir un genre
de petit
entretien à cœur ouvert avec le–le petit troupeau, les fidèles d’ici,
juste–juste
vous parler, ouvrir–ouvrir notre cœur. Parfois je trouve que ça, c’est
plus
profitable que de faire une prédication, on peut mieux se comprendre.
9 Nous
sommes reconnaissants à Dieu de
ce que nous L’avons vu accomplir cette semaine en réponse aux prières :
cela a
été très exceptionnel. Donc, nous sommes reconnaissants, vraiment très
reconnaissants.
10 Nous
voyons que le moment et que le
temps de la fin est proche, nous savons que quelque chose est sur le
point de
se produire. Et toute personne sait que c’est vrai, si c’est
quelqu’un–si c’est
quelqu’un qui réfléchit. Nous savons que, tout au long des âges, c’est
ce que
nous avons attendu, chacun a guetté cela. Mais, vous savez, il se passe
trop de
choses en ce moment; nous–nous savons que c’est juste... que ça ne peut
pas
tarder. Et alors, peut-être que je vais parler un peu de ça dans
quelques
instants.
11 Mais pour
commencer, maintenant,
inclinons la tête pour quelques mots de prière. Et pendant que nous
avons la
tête inclinée, je me demande s’il y aurait dans notre cœur quelque
chose que
nous voudrions qu’on présente à Dieu en prière. Si oui, levez
simplement la
main. Il comprendra, Il est au courant de tout ça. Juste une petite
requête,
pour laquelle vous voudriez dire : “Ô Dieu, souviens-toi de moi.” Que
le
Seigneur bénisse chacun de vous.
12 Notre Père
Céleste, comme nous nous
approchons, ce soir, de ce Trône de la grâce – en effet, Tu nous as si
gentiment invités à nous approcher avec assurance du Trône de Dieu et
de Sa
grâce, afin d’y adresser toute demande, selon nos besoins. Tu nous as
dit que,
si même deux ou trois d’entre nous se rassemblaient, et étaient
assemblés en
Ton Nom, que Tu serais au milieu de nous; et qu’alors, tout ce que nous
désirons obtenir, si nous le demandions, nous allions le recevoir, à
condition
de croire que nous allions le recevoir.
13 Tu connais
la situation actuelle de
l’époque, et la situation actuelle de l’église, et des gens, et les
requêtes
que nous T’adressons. Là Tu as vu les mains, Seigneur. Tu connais le
cœur des
gens, de même que leurs désirs et leurs besoins. Et nous voyons que le
moment
approche, tout s’accumule maintenant en un amas serré, les gros nuages
et, qui
s’installent. Des choses que les prophètes avaient annoncées il y a
bien des
centaines d’années, nous voyons qu’elles ne s’étaient jamais produites
avant
maintenant, et voici, nous les voyons se produire de nos jours.
14 Maintenant
nous Te prions, Père, de nous
accorder ces bénédictions que nous demandons. Guéris les malades et les
affligés. Redonne à Ton Église, Seigneur, la puissance vivante du
Saint-Esprit,
la foi vivante qui nous fait croire à la chose que nous avons demandée.
Nous
croyons que nous la recevons, parce qu’avant même de la demander, nous
avons la
certitude que c’est la volonté de Dieu de nous la donner. Nous ne
demandons pas
mal, nous demandons dans l’intérêt du Royaume de Dieu, alors nous Te
prions de
nous accorder cela.
15 Bénis
notre rassemblement, notre
pasteur, les ouvriers de l’église, chaque personne, les membres du
Corps de Christ
qui sont présents. Ceux qui ne sont pas des membres du Corps de Christ,
qui
cherchent aujourd’hui à trouver un abri quelque part, qui achètent un
abri
antiaérien pour l’installer dans leur cour de derrière, ô Dieu, qu’ils
viennent
se mettre à l’abri sous la protection du Seigneur Jésus, en sachant
qu’une fois
cette vie terminée, il y a une Vie dans l’au-delà. Merci pour cette
promesse.
16 Donne-nous
la réponse à ces questions ce
soir, afin que nous puissions, par Ta Parole, donner satisfaction à
chaque cœur.
Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
17 À
l’approche de la venue du Seigneur,
quelle glorieuse assurance que celle-là!
18 Je parlais
dernièrement, quelqu’un a
mentionné quelque chose au sujet des assurances. Il n’y a pas
longtemps,
j’étais parmi les Hommes d’Affaires, lors d’un de leurs congrès, leur
congrès
international. Je viens d’assister à un de leurs congrès régionaux. Je
prêche
pour les Hommes d’Affaires du Plein Évangile à travers le monde. Donc,
ce–ce
congrès-là s’était tenu sur la Côte Ouest, et il y avait là des
célébrités
venues de partout dans le monde, qui avaient... ils étaient tirés à
quatre
épingles, et très dignes. L’un d’eux m’a dit : “J’ai entendu quelqu’un
vous
appeler ‘Révérend’.”
J’ai dit :
“Oui, monsieur.”
Il a dit :
“Vous êtes
prédicateur?”
J’ai dit :
“Oui, monsieur.”
Il a dit :
“Qu’est-ce que vous
faites avec ces hommes d’affaires?”
J’ai dit :
“Je–je suis un homme
d’affaires.”
“Oh?” Il a
dit : “Vous travaillez
dans quel domaine?”
J’ai dit :
“L’assurance.”
19 Il m’a mal
compris, il a cru que je
voulais dire les assurances. Alors, il m’a dit, il a dit : “Pour quelle
compagnie est-ce que vous travaillez?”
J’ai dit :
“La Compagnie
Céleste.”
Il a dit :
“Je ne crois pas
connaître celle-là.”
J’ai dit, il
a dit : “Quelle–quelle
sorte d’assurances est-ce que vous vendez?”
20 “Je n’ai
pas,” j’ai dit, “je n’ai pas
dit ‘les assurances’, j’ai dit ‘l’assurance’.”
Il a dit :
“Que voulez-vous
dire?”
J’ai dit :
Assurance
bénie, Jésus est mien!
Oh, quel
avant-goût de la gloire
divine!
Héritier du
salut, acquis par
Dieu,
Né de Son
Esprit, lavé dans Son
Sang.
21 Alors, ce
soir-là, quand on m’a présenté
pour l’émission qu’on allait diffuser, j’ai raconté ça. Et j’ai dit :
“Maintenant, je–j’ai ici quelques polices, si quelqu’un parmi vous, ici
ou
ailleurs dans le pays, est intéressé à souscrire à une police,
j’aimerais bien
en discuter avec vous tout de suite après le service. Assurance,
assurance
bénie!”
22 Bon, alors
je me suis dit que de
demander de poser des questions, ça pourrait peut-être me donner un peu
accès à
votre–votre pensée. J’en ai reçu deux. Quand je suis arrivé, Billy m’a
dit
qu’il y en avait d’autres, mais, évidemment, je n’ai pas encore pu les
regarder. Et, avant que j’y réponde, je veux être sûr que ce que je dis
est
bien conforme à l’Écriture, parce que vous étiez... ou, avant que j’y
réponde,
vous vouliez que ce soit comme ça. Alors, je vais peut-être garder
celles-là
pour une autre fois. Maintenant, l’une des... Et, quand je réponds à
ces
questions, là, souvenez-vous que je fais tout simplement de mon mieux.
23 Je ne
réponds pas à des questions
ailleurs, dans les réunions. J’ai essayé, une fois, et je me suis
attiré des
ennuis. On m’a mal compris. C’était au sujet de M. Allen, ou au sujet
de
preuves, le sang et l’huile et tout ça, sur les mains et sur le visage,
de
faire de ça des preuves qu’on a le Saint-Esprit. J’ai dit : “Eh bien,
ça, je
n’en sais rien,” j’ai dit, “je n’ai jamais vu rien de tel dans
l’Écriture.”
J’ai dit : “Mais je–je crois que je... si je pouvais prêcher comme ce
frère-là,
à sa place je ne me fierais pas à des sensations, je m’en tiendrais à
la
prédication de l’Évangile”, et j’ai continué.
24 Et alors,
ils ont diffusé une lettre à
l’échelle internationale : “Cher Frère Branham...” Alors, c’est allé
partout.
Et ils avaient simplement mal compris. Nous leur avons envoyé les
bandes pour
qu’ils les écoutent et constatent que je... Ils disaient que j’avais
“condamné
cet homme”. Je–je ne l’avais pas fait. Jamais je n’ai condamné aucun
frère. Il
peut m’arriver de ne pas être d’accord avec eux, mais c’est fait d’une
façon
amicale.
25 Ensuite,
il n’y a pas longtemps, un
homme a rédigé un livre, sur cet homme, sur Les démons qui mordent.
Alors je me
suis dit que ce serait peut-être le moment de réparer ça, ou de le
mettre au
courant. L’homme qui a rédigé ce livre avait critiqué tous les
évangélistes qui
sont sur le champ de mission, tous sauf moi, et il était justement là,
présent
à ma réunion, alors j’ai dit : “J’apprécie, non pas la critique,
mais...” J’ai
dit... Ce frère, franchement, il avait fait cet éloge, dans le
Christian
Digest, il avait dit que j’étais quelqu’un qui ne ramasse jamais
d’offrande, et
qui ne réclame jamais l’argent des gens, et tout ça, et qu’il
appréciait cela.
Et cet homme était là, présent. Mais c’était l’occasion à saisir, car
je savais
que cet homme avait dit sur Frère Allen quelque chose qui n’était pas
juste.
Il avait dit que “A. A. Allen avait
écrit ce livre, Les démons qui mordent.”
26 Or, ce
n’est pas du tout A. A. Allen qui
a écrit ce livre. Je savais qui avait écrit ce livre. Et j’ai dit :
“Or, si
l’homme qui a rédigé ça n’a pas été assez sincère pour se renseigner,
pour voir
qui l’a écrit, avant de se permettre de critiquer Frère Allen, alors je
suis
porté à croire que certaines des autres critiques qu’il a faites au
sujet des
frères ne sont pas justes.” Voyez? Et cet homme était là, présent, lui
qui
prenait ma défense. Mais c’était pour lui faire savoir que sa
déclaration était
fausse, vous voyez, que ce n’est pas du tout Frère Allen qui a écrit ce
livre,
cet ouvrage, Les démons qui mordent.
27 Bon, donc,
quand je réponds à ces
questions, j’y réponds de mon mieux. Et si... J’essaierai d’y répondre
par les
Écritures.
28 Maintenant,
la première, ça se trouve,
je crois, dans I Corinthiens, au chapitre 7 et au verset 15. Donc,
maintenant
nous allons tâcher de prendre ce passage de l’Écriture pour voir ce que
c’est,
et voir si nous pouvons venir en aide à cette chère personne qui pose
la
question. Donc, I Corinthiens, chapitre 7, verset 15. Et j’imagine que
la
personne est présente en ce moment. Maintenant voici ce qu’on Y lit :
Si
le non-marié se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la soeur ne sont
pas liés
dans ce cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix.
169. Bon. I Corinthiens, chapitre 7, verset 15. Maintenant, la
question qu’on
a posée : Frère Branham, est-ce que ceci
veut dire que le frère ou la soeur sont libres de se remarier? Non.
29 Voyez,
vous ne saisissez pas sa
question, là, et ce qu’il est en train de dire. Ils ne sont pas libres.
Voyez,
cela créerait une contradiction dans l’Écriture, et les Écritures ne se
contredisent en aucun cas. Voyez? Maintenant nous allons... Voyez-vous,
par
exemple, vous pouvez faire dire à l’Écriture (en ne lisant qu’un seul
verset)
tout ce que voulez lui faire dire, pour que ça cadre avec votre idée.
Mais il
faut prendre l’idée sur laquelle porte leur propos.
30 Par
exemple, si–si j’étais en train de
parler à Frère Neville, et que vous–et que vous m’entendiez dire le mot
board
[en anglais–N.D.T.].
31 Là vous
repartiriez en disant : “Tu sais
ce qu’il est en train de dire? Il nous a trouvés ennuyeux ce soir [en
anglais :
bored–N.D.T.].” Voyez? “Non,” dira l’autre, “c’est faux, ça voulait
dire
qu’il–qu’il devait payer sa pension [en anglais : board], qu’il allait
payer
ça.” Un autre dira : “Oh, non, ce n’est pas ce qu’il a voulu dire, il
parlait
de la planche [en anglais : board] sur le côté de la maison.” Et un
autre dira
: “Non, moi je vais te dire, je crois qu’il cherchait à parler de
percer [en anglais
: boring] un trou.” Voyez? Voyez?
32 Il faut
voir quelle est la conversation,
et après on sait ce qu’on dit; en effet, ici, c’est Paul qui, à un
certain
moment, répond à leur question.
33 Parfois
les gens disent : “La Bible Se
contredit.” Je voudrais bien voir ça. Elle ne Se contredit pas. Ça fait
trente-deux ans que je–je me tiens derrière la chaire, et je n’ai
encore jamais
vu de contradiction. Voyez? Elle ne Se contredit pas! Elle est
tellement...
C’est vous qui La contredisez, voyez, et qui ne La comprenez pas. Le
Saint-Esprit est Celui qui révèle, le Révélateur de la Parole. Par
conséquent,
la contradiction...
34 Voyez,
Paul écrit là à ces gens, disant
: “Vous avez demandé telle et telle chose.” Seulement, il ne dit pas
précisément qu’on l’a demandé, il dit simplement ce qu’il en est. Et
alors,
voilà qu’il leur répond quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’eux
demandaient.
35 Ils
demandaient : “Nous, nous faisons
telle, et telle, et telle choses.” Et voilà que Paul, là, il dit autre
chose,
voyez, on dirait que c’est une contradiction. Ce n’en est pas une. Si
vous
lisiez le verset en entier, le chapitre en entier, vous verriez là
qu’il–qu’il
essaie d’expliquer ce qu’ils lui ont écrit.
36 Alors ici,
ça pourrait avoir l’air de
donner... Et c’est comme ça que vous arrivez à voir des contradictions
dans la
Bible, mais il n’en est rien. Maintenant cette personne, ici,
semble-t-il,
désire savoir, ou la question, en fait, ce qu’ils désirent savoir :
Est-ce
qu’un frère ou une soeur dans le Seigneur peuvent se marier ou se
remarier, et
être libres, s’ils quittent leur conjoint, de se remarier de nouveau? Non.
37 Maintenant
prenons... commençons au
verset 10 :
À
ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur (Voyez?), que la femme ne se sépare point de son mari
(Voyez?)
si
elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se
réconcilie avec
son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. (Ça, ce sont
les Commandements du
Seigneur, voyez.)
Aux
autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis (Voyez?) : Si un frère a une femme non-croyante,...
38 Maintenant,
observez son sujet, voyez.
Et si vous lisez tout ce qui précède, et le chapitre en entier, vous
verrez que
ces gens se disaient : “Si nous nous sommes mariés avec une femme et
qu’elle
était... que nous... si je me suis marié et que je deviens un croyant,
alors
que ma femme n’est pas croyante, alors je vais pouvoir la répudier.” Oh
non. Ce
n’est pas ça. Vous ne pouvez pas faire ça. Voyez? Voyez :
...Si
un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec
lui,
qu’il ne la répudie point; (Là
ce n’est pas le mariage qui est en cause, c’est l’incrédulité qui est
en cause.
Pas question de “se remarier” de nouveau, voyez, restez avec elle!)
Et
si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec
elle,
qu’elle ne répudie point son mari. (C’est
exact! Voyez?)
Car
le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme
non-croyante est
sanctifiée par le mari; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis
que
maintenant ils sont saints.
Si
le non-croyant se sépare, qu’il se sépare;
39 Donc, si
le non-croyant dit : “Je ne
vivrai plus avec toi, tu es devenue Chrétienne.” À... Un homme qui dit
à sa
femme : “Parce que tu as reçu le salut et que tu vas abandonner le
monde, le
milieu dans lequel nous étions avant, je vais te quitter.” Là vous ne
pouvez
rien y faire : qu’il se sépare. Voyez?
40 Ou bien la
femme qui dit à son mari :
“Je ne vais pas frayer avec cette bande d’exaltés. Je ne vais pas faire
ça! Je
vais me séparer, te quitter.” Ne quittez pas l’église, non, laissez-la
partir.
Voyez?
41 Le frère
ou la soeur ne sont pas liés
dans ce cas-là, c’est-à-dire, si votre conjoint vous répudie, veut se
séparer à
cause de Cela. Vous n’avez pas à vous accrocher à eux. S’ils veulent
vous
quitter et qu’ils vont vous quitter à cause de Christ, alors
laissez-les
partir. Mais vous ne pouvez pas vous remarier! “Mais Dieu nous a
appelés à
vivre en paix.” Voyez? Or, ça ne veut pas dire que vous pouvez vous
remarier,
ça il l’a déjà précisé, mais vous n’avez pas à vivre avec un mari
non-croyant
ou avec une femme non-croyante, s’ils n’y consentent pas.
42 S’ils y
consentent, qu’ils disent :
“Allez, va à l’église. Si toi, tu veux y aller, ça te regarde. Si tu
veux aller
à ton église, allez, vas-y. Mais moi, je n’Y crois pas. Je–je suis prêt
à faire
n’importe quoi pour toi, je ne me mettrai pas en travers de ton chemin,
allez,
vas-y”, dans ce cas demeurez ainsi, car vous ne savez pas si votre vie
sanctifiée sanctifiera ce croyant, l’incitera à croire. Voyez? L’un ou
l’autre,
homme ou femme, voyez. Vous...
43 Mais, bon,
de dire : “Je, Frère Branham,
je me suis marié, et ma femme est non-croyante, et il y a ici une soeur
avec
laquelle je pourrais me marier. Je vais quitter celle-là et me marier
avec
celle-ci.” Oh non! Oh! que non! Votre vœu, c’est jusqu’à ce que la mort
vous
sépare, et il n’y a absolument rien d’autre qui vous permette de vous
marier
(dans la Bible) – jusqu’à la mort de votre conjoint. C’est vrai. C’est
la seule
chose qui le leur permette! Il n’est nulle part question de se
remarier, sauf
si le conjoint est mort. C’est tout. Voyez?
44 On ne peut
pas La faire Se contredire.
Alors, lisez les versets qui précèdent et ceux qui suivent, et là vous
saisirez
ce qu’il est en train de dire. Donc, ceci veut dire, là, non pas...
Voyez :
Est-ce que
ceci veut dire que le frère ou la soeur sont libres de se remarier?
45 Non
monsieur. Voyez, ça, il l’avait
d’abord expliqué. Voyez :
À
ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la
femme ne
se sépare point de son mari
(si
elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se
réconcilie avec
son mari)... (Voyez?)
46 On ne
trouve pas de telles choses,
jamais : un croyant qui se serait réconcilié au fait de se remarier de
nouveau,
alors qu’on avait un conjoint vivant.
Maintenant, en voici une autre. La
deuxième, la voici :
170. Quelle
sorte de corps auront les méchants à la dernière résurrection, au
Jugement du
grand Trône Blanc?
47 Le pécheur
ressuscitera, à la
résurrection, pour être jugé dans le corps dans lequel il a commis le
péché.
Voyez? Il devra comparaître en Jugement, à la résurrection.
48 Une
résurrection, ce n’est pas un
remplacement, c’est de “ramener ce qui était descendu dans la tombe”.
Lorsque
Jésus est ressuscité des morts, Il était ce même corps qui était
descendu dans
la tombe, Il est ressuscité dans la même sorte de corps. Nous
ressuscitons dans
le même corps que celui dans lequel nous descendons dans la tombe;
c’est une
résurrection, pas un remplacement.
49 Or, la
Bible dit que le... que nous
serons jugés selon les péchés que nous avons commis, étant dans notre
corps.
Et, lorsque le méchant ressuscitera, il sera jugé dans le corps même
dans
lequel il a péché, même chose.
171. “Adam
connut sa femme Ève; et” (conjonction) “elle conçut, et enfanta Caïn.”
Je crois
tout ce que vous enseignez, mais j’ai... puis-je... Comment puis-je
répondre à
quelqu’un qui–qui dit qu’elle n’a pas conçu après qu’Adam la connut, à
cause de
la conjonction “et”. “Adam connut sa femme; et elle conçut, et enfanta
Caïn.”
50 Maintenant,
nous les adultes, nous
savons ce que “connut” veut dire. Maintenant, la question porte sur la
conjonction. Bon, si vous observez, mes amis, voyez, vous–vous ne
pouvez tout
simplement pas faire dire à la Bible une chose à un certain endroit, et
puis
quelque chose, quelque chose d’autre. Il faut qu’Elle dise la même
chose tout
le temps. Et si vous Lui faites dire une chose ici et quelque chose
d’autre
là-bas, alors votre interprétation est fausse. Voyez? Vous ne pouvez
pas. Vous
ne pouvez pas affirmer qu’Ève a été séduite par le serpent, et ensuite
la
retrouver ailleurs séduite de nouveau. Voyez? Et la première fois
qu’elle a été
séduite, c’est là qu’elle a conçu. Vous ne pouvez pas conclure qu’elle
a été
séduite deux fois.
51 Pour ce
qui est de vos conjonctions,
permettez-moi de vous montrer ce qu’il en est. En lisant la Bible, il
faut
savoir situer vos conjonctions. La conjonction sert à joindre les
éléments de
votre phrase. Voyez? Maintenant observez ceci. Maintenant, dans Genèse
1.26,
observez cette conjonction, ensuite expliquez ça, et après, moi je vous
dirai
comment il... le moment où Adam connut sa femme. Genèse, chapitre 1, à
partir
du verset 26. Maintenant écoutez bien. Dieu a produit Sa création, là,
Dieu a
fait produire à la terre les animaux rampants, et toutes ces choses que
la
terre a produites. Maintenant, au chapitre 26... au verset 26 du
premier
chapitre de la Genèse :
Et
Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre–notre
ressemblance,...qu’ils (l’homme)... (non pas que lui, mais “qu’ils”,
voyez, au pluriel) dominent sur les
poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et
sur... (Vous
voyez les “et, et, et” qui joignent les éléments?) ...sur
la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre.
Et
Dieu créa l’homme à son image; il le créa à l’image de Dieu; il les
créa mâle
et femelle (homme
et femme, les deux).
Et
Dieu les bénit après Sa création, alors, et...leur dit : Fructifiez, et
(et) multipliez, et remplissez la terre et
l’assujettissez,...
52 Conjonction
après conjonction
indiquant... L’homme doit multiplier. Et, après avoir multiplié,
ensuite
assujettir la terre; ça, c’est tout là-bas, dans le Millénium. Voyez?
Très bien
: “Assujettissez la terre.” Très bien :
...et
dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur
tout
être vivant qui se meut sur la terre.
53 Donc, Dieu
a créé l’homme à Son image, a
créé, leur a donné à eux (l’homme) de dominer sur toute la terre, de
l’assujettir et tout, et leur a donné de faire ça, et de dominer sur
les
poissons de la... et tout ce qu’Il a fait. Ensuite, nous voyons, dans
Genèse
2.7... Écoutez ceci. Après que Dieu avait déjà fait la terre, avait
déjà créé
l’homme, lui avait déjà donné de dominer sur la terre, lui avait déjà
donné
tout ce qui est en sa possession, Dieu les avait créés, leur avait dit
de se
multi-... de multiplier et de remplir la terre, et toutes ces choses,
et, après
sept autres versets qui présentent les choses qu’Il avait achevées, les
cieux
et la terre, et tout : “Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière
du
sol.” “Et!” Le voici (“et”, une conjonction) en train de faire un homme
qu’Il a
déjà fait précédemment. Voyez? En train de faire un homme :
Et...
(jonction des
éléments de Sa phrase) ...Dieu forma
l’homme de la poussière du sol, et souffla (une respiration) dans ses narines une respiration de vie, et
l’homme devint une âme vivante.
54 Maintenant,
pensez-y! Après qu’Il avait
déjà fait l’homme (femmes et hommes) dans Genèse 1.26 à 28, qu’Il avait
fait
l’homme à Son image, qu’Il l’avait créé et lui avait donné, assujetti
les
règnes et lui avait donné tous ces pouvoirs et tout, et pourtant Il
n’avait
encore jamais créé cet homme.
55 Voyez,
Satan avait déjà séduit Ève. Bien
sûr, Adam la connut, mais elle avait déjà été séduite. En effet,
puisque juste
ici, il... lorsqu’ils, avant qu’ils soient... Lorsqu’ils allaient être
jugés,
Il a dit, et, Dieu les a réunis et a dit : “Qui a fait ça?” Il leur a
posé la question.
Adam a dit : “La femme que Tu m’as
donnée.”
Et la femme a dit : “Le serpent m’a
séduite.”
56 Et Dieu a
prononcé une malédiction sur
eux, et toutes ces choses. Et ensuite Adam connut sa femme, voyez,
après
qu’elle avait déjà été séduite et était devenue enceinte. Au même titre
que
Dieu avait fait l’homme tout là-bas, dans Genèse 1.26, et pourtant, il
n’avait
pas encore été formé. Voyez? Très bien.
57 Maintenant
observez, prenons plus loin,
ici, et lisons aussi ceci :
Et
l’homme appela sa femme... Ève, parce qu’elle était la mère de tous les
êtres
vivants, de tous... ou, la mère de tous les vivants. Il a
appelé sa femme... a
appelé cette femme sa femme, parce qu’elle était... ou, femme, parce
qu’elle
était... de tous les êtres vivants.
Et
l’Éternel... fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, pour les
couvrir.
58 Maintenant,
maintenant remarquez, dans
Genèse, là encore, 1.21, Dieu avait créé les baleines de la mer. Il
avait tout
fait, et Il avait fait la création, avait fait l’homme à Son image. Il
avait
fait l’homme, non pas “un” homme, l’homme dans sa totalité, tous les
hommes à
Son image. Voyez? Et Il les créa à l’image de Dieu; Il le créa mâle et
femelle,
les deux, comme ça.
59 Et
maintenant nous voyons qu’ici, de
nouveau, après qu’Il avait fait l’homme à Son image, après qu’Il
l’avait créé
là mâle et femelle, ici Il fait l’homme de la poussière de la terre.
60 Et là,
après avoir fait ça, après qu’Il
l’avait déjà fait mâle et femelle, Le voici qui vient là faire pour
l’homme une
femme, après qu’Il avait déjà fait l’homme auparavant. Voyez?
61 Voyez,
votre conjonction, elle joint les
éléments de cette phrase-là. Au même titre qu’il est dit ici, bon,
“Dieu créa
l’homme à Son image, Il le créa à Sa ressemblance”, Dieu exprime là ce
qu’Il
avait dans Ses pensées, dans Son esprit. C’est ici qu’Il est réellement
passé à
l’acte.
62 Jésus
était l’Agneau immolé dès la
fondation du monde; ce n’est que quatre mille ans plus tard qu’Il a été
immolé.
Voyez?
63 Donc, le
serpent avait séduit Ève. Ça,
véritablement. Ensuite, après que le jugement a été prononcé, ensuite,
Adam
connut sa femme. Et ensuite elle conçut et enfanta un fils : Caïn. Vous
saisissez? Voyez, la conjonction ne fait que présenter la succession de
ce
qu’Adam a fait, non pas ce qui s’était fait avant Adam.
64 Et
regardez bien, si vous aimeriez aller
jusqu’au bout de cela, arriver à cette importante déclaration, là, je
crois
qu’on va la trouver ici, dans... et, ici, au chapitre 4, je crois.
Et
l’homme connut... sa femme; et elle conçut, et enfanta Caïn; et (une
conjonction) elle dit : J’ai acquis un homme avec
l’Éternel. [version Darby]
65 Alors,
d’après cela, ce n’était pas le
fils d’Adam, en fait, c’était le fils de Dieu. Voyez? Voyez? Si vous
voulez
situer votre conjonction là où elle se trouve, voyez (là encore “et”) :
“J’ai
acquis un homme avec Dieu.” Voilà qu’elle dit que c’est Dieu qui lui a
donné
cet être discriminant appelé Caïn. D’où est-ce que cette ressource, de
toute
cette infamie, cette dépravation et ces choses qui se trouvaient en
Caïn – ce
serait venu de Dieu? Impossible! Voyez? Elle avait été séduite par le
serpent,
et le serpent... elle était déjà enceinte. Ensuite Adam la connut, bien
sûr que
oui, il est allé vivre maritalement avec elle, mais elle était déjà
enceinte de
cet enfant.
66 Et alors,
quand finalement, le fils
d’Adam est né, lui, c’était une personne docile, gentille, humble,
douce, comme
Adam.
67 Mais cet
individu-là, d’où est-ce que ce
pur mensonge, d’où est-ce que ce péché est venu? D’où est-ce que cet
individu,
Caïn, ce meurtrier? Et la Bible dit que “le diable est un meurtrier”.
D’où
est-ce que ce mensonge est venu? (Le diable est le père du mensonge; il
est
menteur et le père du mensonge.) Il fallait obligatoirement que cela
vienne
d’une ressource autre que Dieu. Donc, Caïn était l’être mauvais, et son
père
était Satan; et c’est lui qui a engendré cet être mauvais.
Après quoi, évidemment, Adam connut
sa femme, bien sûr.
68 Et, oui,
peut-être, si on disait, par
exemple, je pourrais dire, en me prenant comme exemple : bon, eh bien,
Rébecca
est née, et au bout d’un certain temps, il y a eu...
69 Un jour,
je lisais l’histoire de Joseph,
et j’étais vraiment transporté de joie par l’histoire de Joseph. Je
suis allé
dans la petite penderie, et je me suis agenouillé, là-bas, à
Minneapolis, j’ai
dit : “Seigneur Dieu, combien je Te remercie pour un homme comme
Joseph!” Et je
me suis dit : “Si je... J’aurais dû donner à Billy Paul le nom de
‘Joseph’, le
même nom que cet homme d’un caractère si noble.” Il n’y a absolument
rien à lui
reprocher, nulle part dans la Bible, c’est un type parfait de Christ,
en tous
points. Je me suis dit : “J’aimerais tant...” J’ai dit : “Oh, si
j’avais un
garçon, je lui donnerais le nom de ‘Joseph’.”
70 Et au même
moment, cette Lumière est
entrée dans le bâtiment, Elle est venue et a dit : “Tu auras un fils,
et tu
l’appelleras du nom de ‘Joseph’.”
71 J’ai connu
ma femme, bien sûr, elle a
enfanté Sara. Ensuite j’ai connu ma femme, et elle a enfanté Joseph.
Vous voyez
ce que je veux dire? Voyez, ça n’avait rien à voir avec le premier
enfant. La
promesse de Dieu, c’était “Joseph”, Sara est arrivée dans l’intervalle.
Je
n’applique pas à Sara une situation fâcheuse comme celle-là, mais c’est
seulement pour vous montrer ce que je–ce que je veux dire. Voyez, c’est
que...
Sara aussi, elle a été envoyée par Dieu. Et donc, ça, nous le savons.
72 Bon, mais, vous voyez, Dieu, quand Il a
prononcé le jugement sur Adam et Ève, elle avait déjà commis ce péché
avant,
pour qu’Il puisse prononcer ce jugement. Et, écoutez, avez-vous déjà
appris ça,
que le premier enfant qui est né dans ce monde, il “est né dans le
péché, a été
enfanté dans l’iniquité, est venu au monde en disant des mensonges”? Le
tout
premier enfant qui est né, il est né comme ça, parce que...
73 Vous dites
: “Mais Adam et Ève?” Eux,
ils ne sont pas nés. Ils ont été créés. Voyez?
74 Mais le
premier enfant qui est arrivé,
il est né dans le péché, alors ça ne peut être que cette lignée-là.
“L’homme né
de la femme, sa vie est courte, sans cesse agitée.” Il est né dans le
péché.
C’est pour cette raison qu’il doit renaître, de nouveau, voyez, par
l’Esprit;
non pas par une pensée spirituelle, mais par une Naissance spirituelle,
voyez,
qui le régénère, fait de lui une nouvelle créature. Le premier homme
qui est
né, il est né dans le péché.
75 Alors il
fallait que Quelqu’un vienne,
sans le sexe. Or si, au départ, ce n’était pas le sexe, alors, pourquoi
est-ce
qu’il leur a fallu avoir Quelqu’un qui vienne, dans un être sexué,
racheter
toute la race humaine? Pourquoi est-ce qu’Il n’a pas simplement fait
descendre
quelqu’un des corridors de là-haut, en disant : “Voici le Juste, qui
pense
correctement”? Cela devait venir à travers un être sexué, venir à
travers la
femme, parce que c’était de là que c’était venu au départ. C’est à
travers un
être sexué qu’est venue l’injustice; et c’est à travers un être sexué
qu’est
venue la Justice. Voyez? Dieu, sans adultère, sans désir sexuel, a
engendré
Jésus-Christ, par une conception immaculée, en couvrant Marie de Son
ombre et en
créant en elle ce bébé, qui est venu dans un être sexué. Et grâce à
cela, Son
Sang sacré a racheté toute la race humaine déchue. Voyez? Donc, ça ne
peut être
que ça, il n’y a aucun autre moyen.
76 Tout homme
né de la femme est voué à la
mort, il est mort dès sa naissance. C’est vrai.
77 C’est pour
ça que je parlais l’autre
jour de cette assurance bénie que nous avons maintenant.
78 Quand
Israël... N’est-ce... Je dis tant
de choses qui n’ont pas d’importance, mais parfois le Seigneur me donne
quelque
chose, et là je suis carrément transporté de joie. Alors, quand Il m’a
donné
ça, ça m’a transporté de joie, plus que tout ce qui m’a été donné
depuis des
années. Quand Il m’a donné ça, l’autre jour, quand j’ai vu qu’Israël,
esclave,
n’avait pas de patrie, les enfants de Dieu. On leur jetait du pain
moisi, tout
ce qu’on voulait! Oh, ils désiraient tant avoir une patrie où ils
pourraient
vivre en paix, gagner leur vie à la sueur de leur front!
79 Et un
jour, voilà un prophète qui sort
du désert, conduit par une Colonne de Feu, et il leur parle d’un pays
promis.
Personne n’y avait jamais été – ils ne savaient rien à ce sujet. Mais
c’était
une promesse. Et sur ce, ils ont cru, et ils ont suivi ce prophète,
jusqu’à ce
qu’ils arrivent près du pays promis.
80 Alors un
témoin appelé Josué, ce qui
signifie “Jéhovah-sauveur”, a traversé le Jourdain et est entré dans ce
pays,
et il est revenu en apportant la preuve que ce pays était exactement
tel que le
prophète l’avait dit par la Parole de Dieu. Ils avaient une grappe de
raisin
qu’on n’avait pu porter qu’à deux hommes, et ils allaient pouvoir
goûter au
fruit même du pays. Personne ne savait que ce pays était là, ils y
croyaient,
c’est tout. Ils sont partis par la foi, et ils y croyaient.
81 Une fois
qu’ils ont hérité de leur pays,
alors, oh, qu’ils étaient heureux! Chacun pouvait vivre en paix, il
pouvait
avoir son petit jardin, avoir ses enfants et tout. Mais malgré tout, la
vieillesse finissait par avoir le dessus, la mort le coinçait et
l’emportait.
82 Alors, des
corridors du ciel, à travers
une femme, est arrivé un autre grand Guerrier, le plus grand de tous,
Dieu
Lui-même manifesté en chair, Jésus-Christ. Et Il a dit à Israël qu’ils
avaient
été un grand peuple, oui, mais qu’ils s’étaient trouvés confrontés à la
mort, et
Il a dit : “Mais Moi, Je vous parle d’un autre pays. Il y a plusieurs
demeures
dans la Maison de Mon Père. Si cela n’était pas, Je vous l’aurais dit.
Vous
êtes heureux dans votre pays, vous avez vos maisons, vous avez vos
enfants.
Mais là vous vous portez en terre les uns les autres, et il semble que
ce soit
la fin.”
83 Job a vu
cela, il a dit : “Si un arbre
meurt, il revit. Mais l’homme se couche et il expire; où est-il? Ses
fils
viennent l’honorer, et il l’ignore. Oh, si Tu voulais me cacher dans la
tombe,
m’y tenir à couvert jusqu’à ce que Ta colère soit passée!” Il a dit :
“Si un
homme meurt, revivra-t-il?”
84 Quatre
mille ans auparavant, déjà ils
cherchaient quelque chose au-delà de la tombe. Toutes les grandes
choses que
Dieu leur avait données jusque-là, une maison, une famille, des
enfants, une
église et tout, et des prophètes, et de grands hommes – mais malgré
tout,
chacun mourait et descendait dans la tombe. Mais en voici Un qui dit :
“Il y a
plusieurs demeures dans la Maison de Mon Père, et J’irai vous préparer
une
place.” Comme Josué, Il a fait face à Son Kadès-Barnéa.
85 Quand
Israël est arrivé à Kadès-Barnéa.
Et Kadès était le tribunal du monde, à cette époque-là : sept sources,
issues
d’une grande source principale, signifiaient le jugement, comme la
Maison de
Dieu avec les Églises qui En sont issues. Et Josué est parti de
Kadès-Barnéa,
il a traversé et est entré dans le pays promis, afin de rapporter la
preuve.
86 Or, Jésus
a fait face à Son Kadès à Lui.
Qu’est-ce que c’était? Le tribunal! Où ça? Au Calvaire, où Dieu L’a
jugé pour
les péchés du monde. Qu’est-ce qu’ils ont fait? Il a fait face à la
mort, le
jugement rendu par Dieu. Afin de réconcilier les pécheurs avec Dieu, Il
a subi
cette mort et Il a traversé le fleuve, le Jourdain (la mort). Ils L’ont
enseveli.
87 Il est
mort, à tel point que la lune et
les étoiles ont été couvertes de honte. Il est mort, à tel point que la
terre a
fait une dépression nerveuse. Elle a été tellement ébranlée que les
rochers se
sont détachés des montagnes. Elle a été tellement ébranlée que les
étoiles ont
refusé de briller, que la lune a refusé de briller, et que le soleil
s’est
couché au milieu du jour. Il est mort! Il était tellement mort qu’un
Romain Lui
a enfoncé dans le cœur une lance de dix livres [quatre kilos et demi]
qui Lui a
transpercé le cœur : de l’eau et du Sang. Il était mort! Il a traversé
le
Jourdain. Ils L’ont mis dans la tombe, et ils ont roulé une–une pierre
devant,
il a fallu cent hommes pour le faire. Il était mort! Ils ont appliqué
un sceau
romain là-dessus.
88 Mais le
matin de Pâques, après avoir
traversé le Jourdain, Il est revenu et a dit : “Je suis Celui qui était
mort,
et Je suis de nouveau vivant, aux siècles des siècles!”
Quelques-uns ont dit : “Nous voyons
un esprit.”
89Il a dit
: “Touchez-moi. Un esprit a-t-il de la chair et des os comme Moi?” Il a
dit :
“Avez-vous quelque chose à manger? Apportez-Moi quelque chose.” Et ils
Lui ont
donné du poisson et du pain. Et Il a mangé ça. Il était un homme!
90 Il était
quoi? En train de rapporter la
preuve qu’il y a bien un Pays où nous irons. Il a fait quoi? Il a,
comme Josué,
Il a rapporté la preuve de Cela. Il a dit : “Maintenant, si vous voulez
recevoir la preuve de Cela, ‘repentez-vous, chacun de vous, et soyez
baptisés
au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés, et vous
recevrez le
Saint-Esprit’. C’est ça la preuve, qui M’a ressuscité. Je vous donnerai
le Gage
de votre héritage.” Et alors, qu’est-il arrivé? Le Jour de la
Pentecôte, le
Saint-Esprit est venu sur le croyant.
91 Maintenant
nous, qu’est-ce que nous
faisons? Nous confessons nos péchés, nous nous reconnaissons comme
morts,
ensevelis avec Lui par le baptême, ressuscités avec Lui par Sa
résurrection. En
vue de quoi? “D’être assis dans les lieux Célestes avec Lui.” C’est là
que nous
sommes ce soir : nous sommes assis (non pas physiquement)
spirituellement, nos
esprits, nos pensées, nos âmes sont bien au-dessus des soucis du monde
en ce
moment. Nous sommes quoi? “Dans les lieux Célestes en Jésus-Christ.”
Comment Y
entrons-nous? “Par un seul Esprit,” I Corinthiens, chapitre 12, “par un
seul
Esprit, nous avons tous été baptisés, par le Saint-Esprit, pour former
un seul
Corps de croyants.” Le Royaume mystique de Dieu!
92 Une fois
entrés, nous regardons en
arrière et nous voyons qu’autrefois nous mentions, nous volions, nous
trichions, nous fumions, nous faisions des choses mauvaises. Nous
sommes
ressuscités de là. Nous sommes dans les lieux Célestes. Qu’est-ce? La
preuve
qu’un jour nous aurons un corps semblable à Son corps glorieux. C’est
la preuve
même de la résurrection, puisque, potentiellement, nous sommes déjà
ressuscités
avec Lui, potentiellement, nous sommes déjà morts.
93 Le William
Branham qui vivait autrefois
n’est plus vivant, il y a trente et quelques années qu’il est mort,
maintenant
il est une nouvelle créature. Le Orman Neville qui vivait autrefois
n’est plus
vivant, lui est mort bien des années avant, voici, il est une nouvelle
créature. Orman Neville est mort, celui qui–qui participait aux courses
de
chevaux, qui jouait à des jeux d’argent, ou, quoi qu’il ait été, cet
homme qui
vivait autrefois est mort. Je ne sais pas, Frère Neville n’était pas
ça; mais
quoi qu’il ait été, il est coupable de tout : “Se rendre coupable de la
plus
petite chose, c’est se rendre coupable de tout.” Quoi que vous ayez
été, vous
êtes un pécheur, c’est ça que vous êtes.
94 Et vous
êtes morts, parce que vous aimez
les choses du monde. Et tant que vous aimez encore le monde, peu
importe
combien vous confessez être ici, en haut, vous n’y êtes pas, vous êtes
encore
là, en bas. “Celui qui aime le monde, ou les choses du monde, l’amour
de Dieu
n’est pas encore entré en lui.”
95 Mais, une
fois que vous vous élevez
au-dessus de cela, vers les choses Célestes, alors affectionnez-vous
aux choses
d’en haut, puisque vous êtes ressuscités avec Christ, et que vous êtes
maintenant assis ensemble dans les lieux Célestes. Reposez-vous, avec
l’assurance que rien ne peut vous faire de mal, rien du tout. Même la
mort
elle-même n’a aucun... ne peut rien vous faire. Vous êtes déjà ancrés
en
Christ. L’assurance, le Gage, l’acompte, a été rapporté, déjà, et vous
L’avez
accepté. Qu’est-ce que vous avez fait? Par une résurrection, vous êtes
ressuscités avec Lui.
96 Regardez
où j’étais autrefois.
Maintenant je suis au-dessus de cela. Pourquoi? C’est que, par Sa
grâce, Il m’a
élevé, et me voici maintenant assis dans les lieux Célestes en Christ.
Oh! la
la! Voilà. Alors la Bible devient un Livre nouveau. Alors vous La lisez
par des
yeux spirituels, et par une intelligence spirituelle. Alors vous voyez
les
noms, et les pronoms, et, alors vous voyez les jonctions... et, je veux
dire,
les conjonctions, et tout, dans la Bible.
97 Oh, là où
Elle dit... Ils disent : “Elle
Se contredit”; vous êtes ici, en bas, en train de lire. Montez ici et
lisez-La,
Elle est totalement différente à ce moment-là. Vous voyez? C’est vrai.
Bien
sûr. Bien sûr, le sens En est tout nouveau quand vous La lisez par
l’Esprit.
Oui.
Cette autre question, en réalité, ce
n’est pas une question, ça dit seulement :
172. J’ai
vécu dans le péché pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que je
trouve le
Seigneur. S’il vous plaît, Frère Branham, j’ai péché de nouveau, et je
ne suis
pas digne de me présenter devant vous dans ce lieu saint. S’il vous
plaît,
dites-moi si je peux être de nouveau rétabli entièrement. S’il vous
plaît,
aidez-moi, Frère Branham, j’ai un démon en moi. Aidez-moi! Voulez-vous
m’imposer les mains et me rétablir de nouveau?
98 Bon, il y
a une question, je ne l’avais
pas remarquée quand je l’ai lue tout à l’heure. Il y a une question.
Alors, si
cette personne est présente... Je vais juste vous la lire :
J’ai
vécu–j’ai vécu dans le péché pendant de nombreuses années, jusqu’à ce
que je
trouve le Seigneur. S’il vous plaît, Frère Branham... (Voyez?) ...j’ai péché de nouveau, et je ne suis pas digne de me
présenter
devant vous dans ce lieu saint. S’il vous plaît, dites-moi si je peux
être de
nouveau rétabli entièrement. Oui.
99 Vous ne
vous êtes pas enfoncé dans le
péché (mon ami) à un point tel, aux yeux de Dieu, que vous ne puissiez
pas être
rétabli. Si vous vous étiez enfoncé dans le péché à un point tel que
vous ne
puissiez pas être rétabli, vous ne voudriez jamais être rétabli. Voyez?
Voyez?
Mais tant qu’il y a Quelque Chose qui parle à votre cœur, c’est que
vous êtes
encore en état d’être rétabli.
100 “Se rendre coupable de
la plus petite
chose, c’est se rendre coupable de tout.” J’ai péché bien des fois –
tous les
jours, chacun de nous, nous faisons des choses que nous ne voulons pas
faire.
101 C’est ce qu’il y a
dans notre cœur... Vous
ne voulez pas être comme ça, sinon vous n’auriez pas posé cette
question.
Voyez? C’est justement là une preuve que Dieu traite encore avec vous.
(Vous
souffrez probablement de nervosité, c’est probablement Satan qui vous
dit que
vous ne pouvez pas être rétabli. Il ment, bien sûr qu’il ment.) Parce
que,
regardez : s’il y a une profondeur qui appelle, il faut obligatoirement
qu’il y
ait une Profondeur pour répondre à cet appel. Si on a faim de Quelque
Chose, il
faut obligatoirement que ce Quelque Chose se trouve quelque part, sinon
on
n’aurait pas faim de Cela. Voyez?
102 Comme je l’ai dit
souvent. Avant qu’un
poisson ait une nageoire sur le dos, il fallait d’abord qu’il y ait de
l’eau où
il puisse nager, sinon il n’aurait pas eu de nageoire. Avant qu’un
arbre puisse
pousser en terre, il fallait d’abord qu’il y ait une terre, avant qu’il
y ait
l’arbre – en effet, il fallait d’abord qu’il y ait la terre, pour que
l’arbre
puisse y pousser.
103 Or, avant qu’il puisse
y avoir une
création, il faut qu’il y ait un Créateur, qui crée cette création.
Vous voyez
ce que je veux dire? Maintenant, tant que vous avez ce désir et cette
faim de
revenir à Dieu, c’est qu’il y a quelque part un Dieu qui vous appelle,
voyez,
sinon vous n’auriez pas faim. Il y a un Créateur!
104 Maintenant, si vous...
Il y a un point que
vous pouvez franchir, et c’est là un point de non-retour, mais quand
vous en
arrivez là, vous êtes tout en bas de nouveau, dans le même état
qu’avant. Ce
qui prouve que vous, vous êtes déchu de la grâce, c’est tout.
Rétrograder, ce
n’est pas être perdu. Je voudrais que quelqu’un m’indique un endroit où
il est
dit que rétrograder, c’est être perdu, et prouve cela face à la Bible.
Le
rétrograde n’est pas perdu, il n’est plus en communion, c’est tout.
105 Israël a rétrogradé,
mais ils n’ont jamais
perdu leur alliance, ils ont perdu leurs–leurs louanges et leur joie.
106 David a perdu la joie
de son salut, quand
il a pris Bath-Schéba, la femme d’Urie, mais il n’a jamais perdu son
salut. Il
n’a jamais dit “rends-moi mon salut”, il a dit : “Rends-moi la joie de
mon
salut.”
107 Oh, il y a tant de
légalisme aujourd’hui,
là : “ne prends pas, ne goûte pas”. On ne fait pas les choses parce que
c’est
une loi.
108 Ce soir, je ne suis
pas venu ici à
l’église parce que c’est une loi. Je me sens fatigué, je–je–j’ai été
tendu, je
suis troublé, je m’interroge sur quelque chose qui est là, devant moi,
mon cœur
brûle, au point même que j’ai le cœur qui palpite. J’ai une crampe, une
douleur, à cette minute même, qui m’élance constamment, de haut en bas,
ici.
Faible, tendu, tremblant; je serre, ici, j’applique une pression : j’ai
les
orteils crispés dans mes souliers. Venir ici, c’est la dernière chose
que
j’avais envie de faire. Alors, pourquoi suis-je venu? Parce que j’aime
Dieu. À
la vie à la mort, je dois me tenir ici pour Lui. Ce n’est pas parce que
je suis
obligé de le faire. Lui, ça Lui serait égal, que j’y sois ou pas. Je,
si je
mourais, j’irais au Ciel quand même. Mais je viens parce que je L’aime.
Vous
servez Dieu parce que vous L’aimez, pas parce que vous êtes obligés de
le
faire. Parce que vous L’aimez assez pour ça!
109 Je ne suis pas fidèle
à mon épouse parce
que je crains qu’elle divorce d’avec moi. Je lui suis fidèle parce que
je
l’aime : il n’y a aucune autre femme au monde, il n’y a qu’elle. C’est
pour
cette raison que je lui suis fidèle. Ce n’est pas parce que... Si
j’avais fait
une erreur, et qu’on croyait que j’avais fait quelque chose de mal, je
viendrais à elle, je dirais : “Méda, chérie, je ne voulais pas faire
ça.” Elle
me le pardonnerait, je sais qu’elle me le pardonnerait. Je lui
pardonnerais; je
l’aime. Mais, je–je lui pardonnerais; elle me pardonnerait. Mais je ne
le
ferais pour rien au monde, je l’aime trop pour faire ça. Ce n’est pas
parce que
je pense qu’elle ne me pardonnerait pas, mais c’est tout simplement
parce que
je l’aime trop pour faire ça, voilà. Et tant que je l’aime comme ça, je
ne le
ferai jamais; et si elle a pour moi le genre d’amour qu’il faut, elle
ne le
fera pas non plus.
110 Et vous aimez le
Seigneur de tout votre cœur,
vous n’avez pas à vous inquiéter de ces choses. Si vous faites une
erreur, vous
ne péchez pas volontairement, vous avez fait quelque chose de mal,
c’est tout.
Voyez, vous avez dérapé. C’est vrai, vous étiez en communion, ici en
haut, et
vous êtes redescendu dans la gadoue, ici en bas.
111 Mais qu’est-ce qu’il y
a? C’est comme
un–un aigle. Une fois, j’ai vu, ici au zoo de Cincinnati, je suis allé
là-bas,
j’avais emmené Sara. De tout ce que j’ai vu, s’il y a quelque chose qui
me fait
de la peine, c’est bien de voir quelque chose qui est enfermé dans une
cage.
112 Je ne supporte pas de
voir quelque chose
dans une cage, même les petits oiseaux. Et je sais que vous, les
femmes, vous
avez ces petits oiseaux, vous les laissez sortir.
113 Quand j’étais un jeune
garçon, j’avais
coutume de dire : “Si jamais j’en ai l’occasion, quand je serai devenu
un
homme, je vais me glisser dans chaque maison et libérer ces pauvres
petits.”
Oui monsieur. Je disais... Perchés là, sous un soleil brûlant, ils font
“hâh,
hâh, hâh”, et la femme est là-derrière, sur la véranda, quelque part,
en train
de fumer une cigarette, et ce pauvre petit oiseau est là, en train de
griller.
Il ne peut rien faire, il est forcé de rester là. Et il n’est pas né
pour ça!
Je me disais : “Oh! la la! si je pouvais me faufiler là-bas et le faire
sortir,
il ne resterait pas là-bas longtemps.” Voyez?
114 J’ai horreur de voir
quelque chose qui est
enfermé. J’ai horreur de voir un homme qui se dit Chrétien, et qui a
été
enfermé par le credo quelconque d’une église : “Je ne peux pas dire :
‘Amen.’
Je–je ne peux pas croire à Cela. Le pasteur dit : ‘Ne croyez pas
Cela.’” Oh,
miséricorde! Vous êtes nés libres.
115 Et que dire d’un grand
aigle? C’est un
oiseau du ciel. Il vit très haut, au-dessus des nuages. C’est là qu’il
va le
matin. Très haut, tellement haut que rien ne peut le suivre! Aucun
autre
oiseau. Celui-ci se désintégrerait dans les airs s’il essayait de le
suivre.
C’est un oiseau conçu d’une manière spéciale.
116 Et là, quelqu’un
l’avait attrapé dans un
piège de fabrication humaine, il avait attrapé ce grand aigle et
l’avait mis
dans une cage. Et le pauvre, je l’ai regardé et j’avais le cœur qui
brûlait. Il
regardait de ce côté, comme ça, et il ne savait pas comment sortir de
cette
cage. Il ne faisait qu’aller de ce côté, là, il–il savait prendre son
vol, et
il se mettait à battre des ailes. Voilà, c’était parti, et là il se
cognait la
tête contre les barreaux, et le choc faisait voler les plumes de son
bras, les
plumes de ses ailes, ici, et partout sur sa tête, au point que ça
saignait. Il
frappait ces barreaux avec une telle force que la violence du coup le
projetait
sur son dos. Il restait étendu là, en roulant des yeux épuisés, il
regardait
vers le ciel : “Ma place, c’est là-bas. Ma maison, c’est là-bas. Je
suis né
pour être là-bas. Mais, regarde, entre moi et là, il y a une cage. Eh
bien, je
ne sais pas quoi faire d’autre, je passe à l’attaque, me voici”, et
“bang”, il
y allait encore.
117 Je me suis dit : “Oh!
la la! mais c’est
terrible, ça! Je voudrais bien qu’ils me le vendent. Je serais prêt à
mettre ma
Ford en gage pour l’acheter, tu vois, rien que pour pouvoir le
libérer.” Voyez?
Oh, ça me faisait tant de peine, ce grand oiseau-là, le pauvre, qui se
cognait
les ailes... Je me suis dit : “C’est le spectacle le plus horrible que
j’aie
jamais vu.”
118 Non, je retire ça, le
spectacle le plus
horrible que j’aie jamais vu, c’est de voir un homme qui est né pour
être un
fils de Dieu, et qui a été enfermé dans un credo quelconque. Il regarde
là-haut, et il voit un Dieu qu’il désire réellement servir, mais il ne
peut pas
le faire. On ne lui permet pas de le faire, voyez, il est enfermé.
C’est une
chose horrible.
119 Oui, oui, ma soeur,
mon frère, quelle que
soit la personne qui a écrit ceci, si vous êtes tombé ici, ça ne veut
pas dire
que vous êtes perdu. Vous êtes un aigle qui s’est retrouvé enfermé,
c’est tout.
Vous êtes en cage, ici en bas, dans le péché de nouveau. Vous ne voulez
pas
être là, c’est pour ça que vous regardez en haut. Vous voilà : “Oh,
Frère
Branham, un jour je vivais là-haut, y a-t-il un moyen d’y retourner?”
Oui.
120 Ça me rappelle, un
jour (oh, tout jeune)
je me promenais là-derrière sur le domaine agricole, et il y avait...
Quelqu’un
avait attaché un vieux corbeau, pour l’empêcher d’aller dans le blé. Et
le
pauvre vieux, il était en train de mourir de faim. Je ne pouvais pas
être
méchant comme ça, faire une chose pareille. Il avait attaché le vieux
corbeau
par la patte, et le pauvre vieux avait mangé tout ce qu’il y avait
autour de
lui, il ne trouvait plus rien. Le cultivateur l’avait abandonné là. Et
il était
si maigre qu’il–qu’il n’arrivait même plus à se lever. C’est qu’il...
Et les
corbeaux volaient au-dessus de lui, ils disaient “crô, crô, crô”.
Autrement
dit, ils disaient : “Viens, Johnny le Corbeau! L’hiver arrive, partons
vers le
sud!” Mais il ne pouvait pas, il était attaché.
121 Alors, un jour, une
certaine personne est
passée par là et a vu ce pauvre vieux corbeau, il est donc allé vers
lui, il
l’a pris et l’a détaché, en disant : “Va, mon ami, tu es libre.” Voyez?
Donc,
voilà, il continuait à marcher autour.
122 Les corbeaux sont
venus, ils criaient :
“Viens, Johnny le Corbeau! Crô, crô, crô! Partons vers le sud, l’hiver
arrive.
Tu vas mourir de froid.”
123 S’il avait pu, en
regardant vers eux, il
aurait dit : “Je ne peux pas.” Voyez, il avait tellement l’habitude
d’être
attaché, voyez, qu’il se pensait toujours attaché.
124 Vous aussi, vous vous
pensez peut-être
attaché, mon frère, ma soeur, vous qui avez écrit cette question. Vous
pensez
peut-être que le diable vous a attaché là, en bas, mais il ment. Un
jour un
Homme est venu sur terre, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Il vous a
détaché.
N’allez pas croire ça; vous n’êtes pas obligé de rester en bas, non
monsieur,
vous êtes libre. C’est vrai. Il est mort à votre place, pour ôter vos
péchés.
Croyez simplement en Lui, battez des ailes et envolez-vous avec les
autres. Ne
restez pas dans cette fosse du diable. Non monsieur.
Bon. Voulez-vous m’imposer les mains pour me libérer de cela?
125 Chère soeur, ou cher
frère, bien sûr, je
veux bien vous imposer les mains, mais ce n’est pas ça qui vous
libérerait. Ce
qui vous libérerait, c’est que vous, c’est de comprendre que vous êtes
déjà libre.
Vous êtes déjà détaché. Vous n’avez pas à vous inquiéter de votre
liberté, vous
êtes déjà libre! C’est Jésus qui vous a rendu libre. Ne vous laissez
pas mettre
de nouveau sous le joug de la servitude. Vous êtes tout ce qu’il y a de
plus
libre. Vous n’avez pas à vous mettre sous aucun joug. Que je vous
impose les
mains, c’est seulement une tradition. On peut bien le faire. Ça, eh
bien, je
peux le faire, mais quand même, ce n’est pas ça qui vous libérerait,
tant que
vous n’accepterez pas ce que Lui, Il a fait pour vous; ça, c’est
simplement moi
qui dis : “Seigneur, je Le crois.”
126 Eh bien, vous, par la
foi, posez
simplement vos mains sur Lui, dites : “Seigneur, je Le crois”, hop,
vous
remonterez. C’est vrai, confessez vos péchés. Voyez : “Celui qui
dissimule ses
péchés ne prospère point, qui cache ses péchés, mais celui qui confesse
ses
péchés...” C’est là qu’on trouve la liberté et la justification,
lorsqu’on est
prêt à dire : “J’ai péché, j’ai tort.” C’est ce que vous avez dit, ici :
Je suis
tombé, j’ai péché. Je suis fautif au plus haut point. Y a-t-il une
possibilité
pour moi d’être rétabli de nouveau?
127 Tout à fait! Dès
l’instant où vous le
désirez, cela montre que Dieu a fait descendre jusqu’à ce que vous ayez
rejoint
les autres aigles, partez à tire d’aile. C’est exact.
128 Oui, l’imposition des
mains, c’est–c’est
une chose formidable, j’y crois. Je crois à l’imposition des mains,
oui,
certainement. Mais ce n’est pas ça qui a de l’effet. J’aurais beau
imposer les
mains aux gens à longueur de semaine, mais ça ne servirait à rien, tant
que
vous n’accepterez pas ce que Christ a fait pour vous. D’imposer les
mains, ce
n’est que mon approbation, à moi. Ils imposaient les mains aux anciens.
Ils
faisaient ces choses en guise d’approbation devant Dieu, comme quoi ils
y
ajoutaient foi, ils y ajoutaient créance. Voyez? Parfois, comme
certaines
choses...
129 On me comprend
tellement mal, tellement
souvent. Je–j’ai... hier soir. Je cloche des deux côtés, et je–je ne
sais
vraiment pas quelle direction prendre. Moi-même, je–je n’arrive pas à
me faire
une opinion, je–je ne sais pas quoi faire. J’espère qu’il n’y a, assise
ici,
que l’église naturelle, ou plutôt, l’église spirituelle, je ne pense
pas qu’ils
enregistrent ceci, alors je vais simplement dire ce que j’ai envie de
dire.
Ils...
130 Je voulais vous parler
un peu à cœur
ouvert, alors voilà, je crois que je vais le faire. J’avais noté
quelque chose
ici, avec un passage de l’Écriture, au cas où... Si je ne le faisais
pas, je me
proposais de prêcher sur L’évangélisation au temps de la fin, ce en
quoi
consiste l’évangélisation au temps de la fin. Je vais peut-être garder
ça pour
un autre jour. J’aimerais vous ouvrir mon cœur, vous parler du fond du
cœur.
131 Je n’arrive pas à me
faire une opinion, je
ne sais pas quelle direction prendre. Je désire vos prières. Ces petits
encouragements ici, sur ces–sur ces choses, ce n’était que pour avoir
l’occasion de vous parler pendant quelques minutes. Il y a quelque
chose
d’autre que je veux vous dire, voyez. Je me rends compte que nous
sommes très
proches de quelque chose. Maintenant, ne me comprenez pas mal, ne
faites pas
ça. Voyez?
132 Un homme est venu me
voir l’autre jour, et
là ça m’a vraiment fait de la peine. (Je me suis dit : “Pas possible,
je n’ai
pas été si peu rigoureux dans mes enseignements.” Voyez?) Il a dit :
“Frère
Branham, dans environ tant de jours, on doit m’opérer, dans quinze ou
vingt
jours.” Il a dit : “Pensez-vous que Jésus sera venu, que je n’aurai
même pas
besoin de subir cette opération?” Voyez? Voyez, vous comprenez mal. Ne
faites
pas ça! Voyez, ne faites pas ça. Il se peut que Jésus ne vienne pas
avant cinq
mille ans. Je ne sais pas. Il se peut qu’Il soit là ce soir même. Il se
peut
qu’Il vienne demain. Je ne sais pas quand Il va venir, personne d’autre
ne le
sait. Franchement, Lui-même ne le sait même pas. C’est ce qu’Il a dit.
Personne
ne le sait.
133 Mais savez-vous que
Paul s’attendait
chaque jour à Sa venue? Jean, dans l’île de Patmos, pensait qu’il
verrait cela
de son vivant. Irénée pensait qu’Il serait sûrement là à son époque.
Tous les
autres, Polycarpe, saint Martin, tout au long des âges. Luther pensait
:
“Sûrement que ça y est!” Wesley disait : “C’est l’heure!” Charles
Finney, John
Knox, Calvin, Spurgeon, tous, ils disaient : “C’est l’heure!” Billy
Sunday, et
ainsi de suite, jusqu’à aujourd’hui – tous : “C’est l’heure!”
134 Nous l’attendons. Nous
ne savons pas à
quel moment ce sera. Je prends par la foi que c’est maintenant, et je
veux
porter le flambeau bien haut. Et écoutez, je... Saisissez ceci comme il
faut!
Je veux vivre chaque instant de ma vie en m’attendant à ce qu’Il vienne
l’instant d’après; par contre, je veux vaquer à mes occupations comme
si ça
n’allait être que dans dix mille ans. Je veux continuer à semer les
semences, à
récolter la moisson. Je veux prêcher l’Évangile, vaquer à mes
occupations,
comme je l’ai toujours fait. Continuer comme ça, tout en levant les
yeux, en
veillant; en ramenant la faux de... en récoltant les gerbes, le grain.
Et
l’année suivante, je vais encore ensemencer, pour avoir ma récolte :
“Seigneur,
je croyais que Tu serais là l’année dernière, mais sinon, alors Tu
viendras
peut-être cette année. Donc, je vais ensemencer, pour avoir ma récolte,
pour
pouvoir élever mes enfants. Si Tu tardes, ils auront quelque chose à
manger;
sinon, je serai là, à T’attendre.” Voilà, voyez, vaquez à vos
occupations comme
d’habitude.
135 Si je croyais qu’Il
allait venir demain
matin, ce soir je prêcherais ce même message que je suis en train de
prêcher en
ce moment. Si je croyais qu’Il allait venir demain matin, je n’irais
pas vendre
ma voiture, je n’irais pas faire ceci, cela ou autre chose. Je
poursuivrais mon
train-train habituel, parce qu’à chaque instant je guette Sa venue. En
effet,
il se pourrait qu’Il vienne vous chercher, vous seul, il se pourrait
que votre
heure soit venue, c’est peut-être ce soir. Peut-être que ce soir, mon
heure est
venue. Je ne sais pas. Mais il y aura une heure qui sera la nôtre.
136 D’ailleurs, qu’est-ce
que ça change que je
sois en vie ici, ou que je sois enterré là-bas? Car, si la peine de
mort a déjà
été expiée pour moi, je serai là-bas avant tout homme qui est en vie.
C’est
vrai. “Voici ce que je vous déclare,” II Thessaloniciens, chapitre 5,
“voici ce
que je vous déclare, par les Commandements du Seigneur. Nous les
vivants,
restés pour l’Avènement du Seigneur, nous ne ferons pas obstacle, ou ne
devancerons pas ceux qui se sont endormis. Car la trompette de Dieu
sonnera, et
les morts en Christ ressusciteront premièrement”, le privilège de ceux
qui sont
morts, ils ressusciteront premièrement. Voilà ce qui nous indiquera que
c’est
tout proche, voyez. “Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous
serons
changés en un instant, en un clin d’œil, et nous serons tous ensemble
enlevés
avec eux, à la rencontre du Seigneur dans les airs.”
137 Alors, qu’est-ce que
ça change, que je
sois mort du temps de Noé, que je sois mort du temps d’Abraham, que je
sois
mort du temps des apôtres, que je sois mort il y a deux semaines, ou
maintenant
même? Qu’est-ce que ça changerait? J’y serai en un instant, en un clin
d’œil;
je ne fais que me reposer jusqu’à ce moment-là.
138 Or, le rassemblement
se fera auprès du
Seigneur. Comme Jacob, au chapitre 49, l’a dit : “Lorsque viendra le
Schilo, et
que le rassemblement se fera auprès de Lui. Le bâton souverain ne
s’éloignera
pas, jusqu’à ce que... de ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo,”
il
parlait de Juda, “et le rassemblement se fera auprès de Lui.”
139 Maintenant, tant de
gens s’attendent à ce
qu’une église, un grand groupe de gens, soient tous ensemble enlevés,
une
église, une dénomination, un credo, quelque chose du genre qui serait
enlevé.
Ce n’est pas ça. Ce n’est pas ça du tout.
140 Le rassemblement des
gens, lorsque Dieu
lancera l’appel pour rassembler Son troupeau, Il prendra peut-être deux
personnes à Jeffersonville, deux personnes dans l’Indiana, deux
personnes dans
le Kentucky, deux personnes dans le Mississippi. C’est exactement ce
qu’Il a
dit; pas en ces termes-là, mais Il a dit : “De deux personnes qui
seront dans
un champ,” là où il fait jour, “J’en prendrai une et J’en laisserai
une. De
deux personnes qui seront au lit,” de l’autre côté de la terre, il fait
nuit,
“J’en prendrai une et J’en laisserai une.” Voyez?
141 Le rassemblement des
gens ne sera pas une
affaire de clan, d’un certain groupe, ici. Ce sera un rassemblement,
une
résurrection universelle, et l’Enlèvement aura lieu de la même manière.
En
effet, car Il a dit : “Alors que l’une s’était endormie à cette
veille-ci,
l’autre à cette veille-là, l’autre à... et ainsi de suite, jusqu’à la
septième
veille. Ensuite, lorsque l’Époux est arrivé, elles se sont toutes
réveillées,
toutes, tout au long du temps, depuis la Genèse jusqu’à la fin de
l’Apocalypse.
Toutes se sont réveillées, c’est vrai, pour se préparer à entrer.”
142 Alors, vous voyez, Il
montre qu’à Sa
venue, tous les morts sortiront de la tombe, les justes, l’Épouse, ceux
qui
dorment dans la tombe ressusciteront, à la résurrection. Ensuite, Il
montre,
pour ce qui est des gens qui sont en vie sur la terre, que ce sera un
ici et un
là, que ce ne sera pas une bande de gens réunis en un petit groupe.
“Car, d’une
personne qui sera dans un champ, ou, de deux personnes qui seront dans
un
champ, J’en prendrai une et J’en laisserai une”, voilà une partie de
l’Église
qui est prise là où il fait jour. De l’autre côté de la terre : “De
deux
personnes qui seront au lit, J’en prendrai une et J’en laisserai une.”
Pas
vrai?
143 Donc, le rassemblement
se fera auprès de
Christ, que je sois à Jeffersonville, que je sois en Suède, que je...
et quel
que soit l’endroit, le rassemblement se fera auprès du Berger. Voyez?
Ensuite,
tous ensemble nous serons enlevés, avec la résurrection, à la rencontre
du
Seigneur dans les airs. Des gens viendront de toutes les régions de la
terre,
les vivants. Les gens qui sont morts, et tout, ressusciteront. Et
ensemble,
l’Église sera enlevée (ensemble) à la rencontre du Seigneur dans les
airs.
Voyez?
144 Sa Venue sera
universelle. Il ne s’agira
pas de venir seulement à Louisville. Il ne s’agira pas de venir
seulement aux
baptistes, aux presbytériens. Ce sera “ceux qui ont le cœur pur qui
verront
Dieu”, et la résurrection et le rassemblement se feront de partout.
145 Et maintenant, ça aura
lieu quand?
Peut-être ce soir, peut-être demain, peut-être cette année, peut-être
dans
cinquante ans, peut-être dans cent ans, peut-être dans mille ans. Je ne
sais
pas. Personne d’autre ne le sait. Mais que nous, vous et moi, nous
vivions ce
soir, comme si ç’allait avoir lieu ce soir même.
146 Mais bon, pour ce qui
est d’agir, comme
vous disiez : “Je–j’ai à être opéré.” Eh bien, si vous devez être
opéré, que
vous n’avez pas la foi nécessaire pour échapper à ça, allez-y,
faites-vous
opérer.
147 Si je me proposais
d’acheter une–une...
Quelqu’un est venu, et m’a écrit un mot l’autre jour, il disait,
une–une longue
lettre, et il disait : “Frère Branham, je ne sais pas quoi faire.” Il
disait :
“Moi et ma femme, nous avons été aussi fidèles que possible à Dieu.
Nous avons
élevé nos enfants.” Et il disait : “Maintenant, voici ce que je me
demande,” il
a dit, “nous avons–nous avons mis assez d’argent de côté pour nous
acheter une
ferme, nous avons acheté une ferme.” Et il disait : “Nous l’aimons
vraiment
beaucoup! Il y a une source là-bas; il y a un–un ruisseau qui traverse
l’endroit.” C’était dans l’Oregon. Et il disait : “Nous avons appris
que vous
allez venir en Oregon. Je vais vous dire ce que nous avons décidé de
faire.
Nous savons que... Nous avons pensé garder ça pour les enfants, parce
qu’aucun
d’eux n’est Chrétien.” Il disait : “Nous avons pensé garder ça pour
eux, étant
donné qu’ils devront rester ici pour passer par la Tribulation, garder
ça pour
eux, pour qu’ils aient quelque chose, car nous croyons que nous serons
pris
dans l’Enlèvement. Donc, comme nous ne savons pas quoi faire à ce
sujet,
peut-être que, lorsque vous viendrez, nous vous donnerons la ferme,
voyez, et
là vous pourrez en faire ce que vous voudrez.”
148 J’ai répondu, en
disant : “Comme c’est
gentil de votre part de penser à vos enfants.”
149 Il disait : “Maman et
moi, nous allons
là-bas, et, le soir.” Il disait : “Je vais bientôt prendre ma retraite,
et”, il
disait, “quelles heures agréables nous passons, à parcourir la ferme, à
regarder cette source et à être là-bas, à louer Dieu.”
150 J’ai dit : “Continuez
à faire ça, vivez
comme ça, sur le plan physique, sur le plan matériel. Allez, en avant
tout le
temps, jusqu’à ce qu’Il arrive. Voyez? Allez, avançant tout le temps,
restant
ici jusqu’à ce qu’Il arrive.”
151 Faites des projets,
allez-y, faites ça :
“Si le Seigneur le veut! Si le Seigneur le veut! Je ferai ceci, si le
Seigneur
le veut!” Il viendra peut-être avant ce moment-là.
[espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] Mais allez, continuez,
allez de
l’avant comme vous faites, jusqu’à ce que... Mais gardez votre âme
purifiée,
car Il pourrait venir d’une minute à l’autre. Voyez, soyez prêt. En
effet,
voyez-vous, il se pourrait qu’Il vienne vous chercher, d’une minute à
l’autre,
d’une seconde à l’autre, au prochain battement de votre cœur, au
prochain
souffle, il se pourrait qu’Il vienne vous chercher. Mais continuez
simplement à
faire ce que vous voulez faire, pourvu que ce soit authentique, correct
et
droit, allez-y, faites-le.
152 Bon, nous savons que
quelque chose est
devant nous. Je le sais; vous le savez. Je–je–je ne sais pas quelle
direction
prendre. Vous vous souvenez, il y a environ quatre ans, un jour, à
Chicago,
l’Esprit du Seigneur est venu sur moi, et j’ai dit : “Ça y est! Le
réveil est
terminé, et l’Amérique a rejeté l’occasion qui lui a été donnée.” C’est
sur
bande. “Il n’y en aura plus d’autre. Elle a rejeté la dernière occasion
qui lui
a été donnée.”
153 Je veux que vous
regardiez bien, là.
Est-ce que quelqu’un saurait quel jour c’était, là, sur la bande? Nous
l’avons.
Léo et Gene l’ont. Je l’ai entendue il n’y a pas longtemps. Boze a mis
ça dans
son journal. Donc, regardez bien ce qui est arrivé depuis, voyez, le
réveil
s’est arrêté.
154 J’ai dit ça là-bas,
à–à Blue Lake, l’autre
soir, et un jeune homme, le lendemain matin, est retourné dire : “Frère
Branham
aura beau dire que les pentecôtistes sont fichus, mais pas moi! Gloire
à Dieu!
Alléluia!”, et il n’en finissait plus. Voyez, mais ce jeune-là parlait
à tort
et à travers, c’est tout. Voyez, il ne comprend pas. Voyez, il ne sait
pas.
C’est en ordre, il s’est emballé, c’est tout à fait en ordre.
155 Mais regardez autour
de vous! Que
font-ils? Quel est le problème chez les gens? Qu’est-il arrivé au
réveil?
Qu’est-il arrivé à Billy Graham, à Oral Roberts, aux autres? Il se
passe où, le
réveil? Il est terminé! La fumée s’est dissipée. Les semences ont été
semées.
La réunion est terminée. Les feux se sont éteints. (Dans l’ancien
temple de
Rome, de Vesta, lorsque les feux s’éteignaient, sur les autels, les
marchands
rentraient chez eux.) Donc, nous voyons qu’il n’y a plus de réveil. Il
n’y a
pas d’enthousiasme.
156 Et puis, je pense à ce
qu’il y a eu à la
rivière en 193 6, je pense à ce qu’Il a
dit. Qu’est-il arrivé là? Beaucoup d’entre vous sont au courant.
J’étais encore
tout jeune, c’était la première fois que je faisais des baptêmes,
j’étais en
train de baptiser quand cet Ange du Seigneur est descendu et s’est tenu
au-dessus de l’endroit où j’étais. Des gens ont dit : “Vous ne l’avez
pas vu.”
Ensuite la science a prouvé que c’était bien vrai. Voyez? Voyez?
157 Alors, qu’est-ce qu’Il
a dit, là-bas? “De
même, comme Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première
venue de
Christ, ton Message sera le précurseur de la seconde Venue.”
158 J’ai observé cela, il
a balayé la terre,
il a fait le tour du monde. Presque du jour au lendemain, des réveils
ont
éclaté partout. Les feux du réveil ont brûlé partout, il y a eu le plus
grand
réveil que nous ayons jamais connu. Mais avant, est-ce qu’il y avait
quelque
chose? Absolument rien! Deux semaines plus tôt, là, à New Albany,
j’avais
entendu un homme faire un discours, il disait : “Avant, les gens
croyaient à ce
battage à propos de–d’un réveil, comme Billy Sunday et les autres.” Il
disait :
“Nous savons qu’on ne peut plus avoir ces choses. Les gens veulent
avoir des
preuve concrètes; ça n’existe pas, ça!” Pendant qu’ils faisaient tout
ce
battage, au même moment Dieu a fait éclater le plus grand réveil que
nous ayons
eu, depuis les premiers siècles, plus de personnes ont reçu le salut
(des
millions).
159 Les statistiques
indiquent que le message
d’un homme dure trois ans, n’importe lequel d’entre eux, ensuite il vit
sur sa
réputation le reste du temps, jusqu’à ce que Dieu le rappelle à Lui.
Bon, et
ça, depuis Christ : le Sien a duré trois ans et demi, voyez. Elles
indiquent
que, tout au long, Spurgeon, Knox, Calvin, tout au long, elles
indiquent que la
durée du ministère d’un homme n’excède pas trois ans à trois ans et
demi. Le
reste... Une fois que sa chandelle a brûlé, il vit sur sa réputation
passée.
S’il a été mauvais, ses–ses œuvres le suivent; s’il a été juste, ses
œuvres le
suivent. C’est tout.
160 Alors, qu’est-ce que
ça voulait dire? J’ai
prêché à cette église, ici, vous disant que “je croyais que quelqu’un
d’extraordinaire allait venir”. Je crois, et je vous l’ai dit, que “je
crois
que les Écritures attestent qu’il y aura un messager pour le dernier
âge de
l’église.” Je crois cela. Je me suis attendu à voir paraître cette
personne,
j’ai guetté constamment.
161 Je vois s’élever un
homme, j’entends
parler de lui, un grand homme qui prend un départ foudroyant, je
remarque que
son message s’écarte beaucoup de la Bible. Je le vois retourner aussi
vite dans
son coin. Voyez? J’en observe un autre qui s’élève, il monte en flèche
là-bas,
mais il ne va pas parmi les aigles, il reste parmi les corbeaux
dénominationnels. Il reste en bas, ici, dans son organisation, et en
voilà un
autre qui fait entrer plus de membres et tout. J’observe cela, je vois
cela
s’éteindre.
162 Je pense : “Ô Dieu, où
est celui qui va
rétablir la Foi des pères pour la ramener aux enfants? Où ces Semences
vont-elles être plantées? Où ça? Qu’est-ce qui doit se produire?”
163 Maintenant, voici la
question. Si–si ce
Message, là-bas, à la rivière, ce jour-là, si c’était celui-là, alors
la Venue
du Seigneur est proche, elle est presque là. Sinon, il y a une accalmie
avant
la tempête. Je ne sais pas. Il ne me l’a pas révélé. Je cherche à
réfléchir :
“Son Message officiel, est-ce que c’était ça? Est-ce que c’était tout
ce qu’Il
voulait que je dise? Est-ce que c’était ça, quand Il a donné la
commission?
Est-ce que c’était tout? Si oui, nous en sommes très, très près. Il est
plus
tard que vous le pensez. Si ce n’était pas ça, alors il y a une
accalmie, avant
une tempête.
164 Maintenant, il n’y a
pas longtemps,
quelqu’un m’a écrit et m’a posé une question, il a dit : “Si vous ne
croyez pas
que l’Église passe par la période de la Tribulation, qu’en est-il
d’Apocalypse
13, qui dit qu’ils ont vaincu à cause du Sang de l’Agneau et à cause de
leur
témoignage?” La personne posait cette question. Je me demande. Vous
rendez-vous
compte que c’est dans les trois premiers chapitres de l’Apocalypse
qu’il est
question de l’Église, dans l’âge de l’Église? Ça, c’est la période de
la
Tribulation, pas l’âge de l’Église; l’Église part dans l’Enlèvement et
monte au
chapitre 4 de l’Apocalypse, et Elle ne revient qu’au chapitre 19, au
moment où
Elle revient avec Jésus. C’est vrai. Ça, c’est pendant la période de la
Tribulation, ça n’a absolument rien à voir avec l’Église.
165 Toutes ces grandes
promesses, ces grandes
choses que vous avez vues dans la Bible, par exemple ces choses qui
vont se
produire, ça, c’est là-bas, ça touche le royaume des Juifs, ce n’est
pas ici,
parmi les gens des nations. Je crois qu’ils seront rassemblés grâce à
celui qui
doit venir rétablir la Foi des gens, ce qui a été promis. Et le seul
moyen pour
moi d’arriver à cette conclusion, c’est parce qu’Il a dit
“qu’immédiatement
après ce Message-là, la terre sera consumée par la chaleur, le feu”. Je
vais
vous lire ça, pendant que nous y sommes, et regardez bien ce qui Y est
dit.
166 Et, bon, ce petit
message concernant le
Royaume, peut-être que je pourrais prêcher ça dimanche matin prochain,
si le
Seigneur le veut, voyez, et, si le Seigneur le veut.
167 Maintenant regardez
bien, ici, c’est la
venue de Jean, Malachie 3 :
Voici,
j’envoie mon messager devant Ma...
j’envoie mon messager; il préparera le
chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que
vous
cherchez; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il
vient, dit
l’Éternel des armées.
168 Vous voyez ça?
Malachie 3. Maintenant
Matthieu, regardez bien, Matthieu, chapitre 11, et écoutez ceci, et le
verset
6. Lisons maintenant Mala-... Matthieu 11, c’est Jésus qui parle. Et
maintenant
commençons, au chapitre 11 :
Lorsque
Jésus eut achevé
de donner Ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour
enseigner et prêcher dans les villes du pays.
Et
Jean, ayant entendu parler... en prison des œuvres du Christ, lui fit
dire par ses disciples :
Es-tu
celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
169 Vous voyez ce prophète
qui broie du noir,
là? Il savait que quelque chose allait se produire, mais il ne savait
pas avec
certitude où, voyez, voyez, au juste ce qui était en train de se
produire.
“Es-Tu Celui-là?” – après l’avoir annoncé.
Et
Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce
que
vous voyez:
Les
aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les
sourds
entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée
aux
pauvres.
Heureux
celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute!
Comme
ils s’en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean... (Maintenant
écoutez!) ...Qu’êtes-vous allés voir au désert? un
roseau agité par le vent? (Non, ce n’était pas Jean, ça; avec
Jean, pas de
compromis.)
...qu’êtes-vous
allés voir? un homme vêtu d’habits précieux? (Autrement
dit, le col tourné
vers l’arrière, vous savez, et érudit, et, un grand homme.)
Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des
rois. (Celui qui embrasse le bébé, qui marie les enfants, qui
enterre les
morts, et, vous savez, ou qui traîne près des rois. Voilà le genre –
lui, il ne
manie pas une Épée à deux mains. Voyez?)
...Donc, qu’êtes-vous allés voir au désert? Un homme et ses
habits, et agité par le vent?
...un
homme vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits
précieux sont
dans les palais des rois.
Qu’êtes-vous
donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.
170 Regardez bien! “Car
c’est...” Écoutez, là,
ce sont les Paroles mêmes de Jésus :
Car
c’est celui dont il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant Ma Foi, et il... face, et il préparera le chemin
devant toi.
171 Regardez maintenant
Malachie 3 :
Voici,
j’envoie mon messager; il préparera le chemin devant moi. (Malachie 3,
pas Malachie
4.)
172 Regardez maintenant
Malachie 4 :
Car
voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et
tous les
méchants seront comme du chaume; le jour vient qui les embrasera, dit
l’Éternel
des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. (Ça, c’est
la Tribulation et la
destruction, voyez, qui vont venir.)
Mais
pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et
la
guérison sera sous ses ailes (la
venue du Seigneur); vous sortirez
comme... vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable (c’est
comme aller dans le pâturage, sortir),
...vous
foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante
de vos
pieds, en ce jour que je prépare, dit l’Éternel des armées.
173 Autrement dit, les
justes, à leur retour
sur terre avec Christ, marcheront sur ces cendres. Quand vous voyez ces
gens
qui sont hautains, arrogants, méprisables, qui mettent leur nez
partout, et qui
se prétendent quand même Chrétiens, ce ne sont que des cendres. C’est
tout.
C’est ce que dit l’Écriture. Voyez? Maintenant regardez bien.
Souvenez-vous
de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit en Horeb, pour
tout
Israël, des préceptes et des ordonnances.
Voici,
je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel
arrive, ce
jour grand et redoutable.
Juste avant ce Jour-là, du retour du
Seigneur, Élie viendra premièrement.
174 Très bien,
souvenez-vous, c’était encore à
venir. Or, il ne pouvait pas s’agir de la venue de Jean. Lui, il était
effectivement Élie, mais celui-ci vient cinq fois, là. J-é-s-u-s,
f-o-i [en anglais : f-a-i-t-h–N.D.T.], g-r-â-c-e. Voyez, cinq
est le nombre de la
“grâce”. Élie paraît cinq fois : une fois, c’est Élie; puis Élisée;
puis Jean;
à la fin du temps des nations; et là-bas, avec Moïse, pour les Juifs.
Un nombre
parfait, le prophète parfait, le messager parfait, ferme, intrépide.
Voyez?
Remarquez :
...je
vous enverrai Élie... avant que le Jour
arrive,
le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable.
Il
ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants aux
pères,
de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit.
175 Voyez, non pas la
première venue, qui
était la présentation – ça, c’était Jean, puisque là, la terre n’a pas
brûlé
comme du chaume, les justes n’ont pas marché sur les cendres des
méchants. Mais
juste avant que cela se produise, Élisée viendra. Et qu’est-ce qu’il
fera? Il
rétablira la Foi des enfants pour la ramener à celle du père, la Foi
originelle, de la Bible.
176 Quand je vois arriver
un homme, je me dis
: “Ça doit être lui. Il y a là un homme qui gagne en notoriété,
regarde-le, les
églises se rallient.” Qu’est-ce qu’il est en train de faire? Il est à
mille
lieues de la Bible. Qu’est-ce qu’il fait? Il flotte çà et là, le ballon
se
dégonfle, et il pique du nez. Voyez, “ayant l’apparence de la piété, et
reniant
ce qui en fait la Force”. Reniant la Foi : il ne croit pas à la Bible,
il dit,
il reste attaché aux crédos, aux dénominations, il produit des enfants
dénominationnels. La chute est inévitable. Il s’en retourne, tout droit.
177 Où est-il, celui qui
va semer cette
Semence qui produira cette Église du temps de la fin? Où est cette
Semence de
maturation, cet Élie qui a été promis? Et immédiatement après ses jours
à lui,
la grande Tribulation commencera et brûlera la terre.
178 Et alors, au retour de
l’Église et de
l’Épouse, l’Épouse et Christ marcheront sur les cendres de ces gens,
dans le
Millénium, quand la terre aura été purifiée par le feu. Et c’est là
qu’ils
régneront. Et les païens qui n’ont jamais entendu l’Évangile seront
ressuscités
pendant cette période, et les fils de Dieu se manifesteront. S’il doit
régner,
il faut qu’il règne sur quelque chose, il possède un domaine. “Et ils
gouvernèrent et régnèrent avec Christ”, et Christ gouvernait les
nations avec
une verge de fer. Alors l’Évangile... Alors les fils de Dieu
manifestés, ils
auront le même pouvoir que Lui avait, lorsqu’Il était ici, voyez, c’est
là
qu’il y aura le Millénium, pendant ce Règne-là, voyez, sur les cendres.
179 Donc, j’ai guetté
quelque chose. Serait-ce
passé près de nous dans l’humilité, et que nous ne l’ayons pas reconnu?
Serait-ce du passé, et que l’église ait été abandonnée dans ses péchés?
Si oui,
alors il est plus tard que vous le pensez. Si non, alors quelqu’un
viendra avec
un Message qui cadrera parfaitement avec la Bible, et une œuvre rapide
fera le
tour de la terre. Les semences seront diffusées dans des journaux, dans
des
ouvrages, jusqu’à ce que toutes les Semences prédestinées de Dieu
l’aient
entendu. Pas un seul ne viendra à moins que le Père ne l’ait attiré, et
tous
ceux que le Père a attirés entendront, et ils viendront. Ce seront les
Semences
prédestinées qui entendront la Parole.
180 Alors, quand cela se
produira, ce sera un
rassemblement. Et Jésus paraîtra, et alors ce sera le départ de
l’Église venue
de partout sur la terre, comme ça, avec la résurrection, Elle montera.
181 Est-ce que ce sera
comme quand Jean est
venu, et que même les disciples élus ne l’ont pas reconnu? Ils ont dit
:
“Pourquoi les scribes disent-ils qu’Élie doit venir premièrement?”
182 Il a dit : “Il est
déjà venu, et vous ne
l’avez pas reconnu.” Mais, Il a dit : “Ils l’ont traité comme ils
l’avaient
dit.” Son message a été tellement rapide, regardez, cela s’adressait à
tout
Israël, et cela s’est passé dans un seul petit... deux–deux petits
coins, juste
au sud de Jérusalem, et là-bas, ou, à Énon, là où Jean montait
baptiser, et
là-bas, au fleuve, là où il baptisait, où le fleuve avait été mis à
sec. En
seulement six mois, toute la présentation du Messie s’était faite.
Voyez?
183 Aurions-nous omis de
voir quelque chose?
Serait-il plus tard que nous le pensons? Nous parlons à cœur ouvert,
là. C’est
juste pour ce soir, juste pour... Oui, c’est juste–juste nous qui
causons, ici.
Serait-il plus tard que vous le pensez? Est-ce qu’en fait, c’était ce
Message-là, à la rivière, ce jour-là? Serait-ce passé près de nous et
que les
gens n’auraient pas reconnu ce qu’il En était? Serait-ce Cela? Alors,
il est
réellement plus tard que nous le pensons. Ce sera quand? Je ne sais
pas.
Peut-être ce soir. Peut-être dans cinquante ans. Je ne sais pas quand
ce sera;
je vais simplement continuer à aller de l’avant comme je le fais
maintenant. Eh
bien, qu’est-ce qu’il y a? Dois-je m’attendre à quelque chose?
184 La nuit dernière, j’ai
fait un rêve
étrange, qui m’a tracassé toute la journée. Ordinairement je ne rêve
pas
beaucoup. Mais j’ai fait un rêve.
185 Avant j’allais
partout, je proclamais le
Message haut et fort, et je voyais une personne ici, et une autre là,
qui Le
saisissaient. J’y retourne, je proclame le Message haut et fort, et les
gens Le
considèrent avec dédain et Y tournent le dos. Qu’est-ce qu’il y a?
Auraient-ils, par leur péché, laissé passer leur jour de grâce? Le
dernier
serait-il entré? Serait-ce terminé? Est-ce que nous attendons seulement
la
destruction? Toutes ces petites guerres qui apparaissent, comme ça,
serait-ce
justement une préparation?
186 Quelque chose est sur
le point d’arriver.
Avant que ça arrive, l’Église sera partie. Je ne suis vraiment pas
d’accord que
l’Église sera présente pendant la Tribulation! Comment peut-on
supprimer
quelque chose à un type à l’aide d’un antitype? Voyez? Noé était dans
l’arche,
avant qu’une seule goutte d’eau soit tombée. Lot était sorti de Sodome,
avant
que le feu descende. Voyez? Jésus a dit : “Ce qui arriva en ces
jours-là
arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme.” L’Église n’a pas à
subir le
jugement, elle est déjà en Christ.
187 Ce qu’il nous faut,
c’est le
perfectionnement des saints. Les saints ne comprennent pas, voyez, ils
se...
Ils ne savent vraiment pas quoi penser, voyez. Maintenant, nous...
188 Si c’est bien ça...
Sinon, quelque chose
va venir, ça ne va pas tarder, une puissante proclamation. Je guette,
je ne
sais pas quelle direction prendre.
189 La nuit dernière, j’ai
fait un rêve.
(Après je termine.) J’ai fait un rêve, c’est très étrange...
190 J’étais allongé là, je
parlais à ma femme
des prochai-... Nous venions de prier, et je... Quelqu’un, le petit
Dallas,
avait appelé, il s’était enfoncé quelque chose dans l’oreille, et
j’étais allé,
– ça saignait, il fallait qu’il aille chez le médecin en vitesse, – et
j’étais
allé prier, le Saint-Esprit avait dit : “Tout va bien.” Voyez?
191 Le voilà qui arrive,
tout va bien. Le
médecin a dit : “Mais, je croyais que tu allais avoir...” Il a dit :
“Tu t’es
fait une blessure au tympan, il est perforé, et le sang coule, et tout
ça.”
Tout, simplement... Quand nous y sommes retournés–retournés, la fois
d’après,
il n’en a rien dit. Il ne sait pas quoi, voyez : pas d’infection, ni
rien.
Voyez?
192 Et donc, quelqu’un
appelait, j’allais
prier dans la chambre. Peut-être un jour plus tard, ils rappelaient, en
disant
: “C’est fini. Ça va à merveille! On avance!”
193 Et là je parlais à ma
femme, je disais :
“Chérie, depuis environ un an et quatre mois, je ne sais plus trop de
quel côté
me tourner.” J’ai dit : “Je ne sais pas pourquoi.” Elle a dit... Nous
parlions
de ce qu’il fallait faire. J’ai dit : “Je ne sais pas quoi faire, je
suis là et
je me pose des questions. Devons-nous nous attendre à... Est-ce que ce
grand
prophète de Dieu va venir proclamer la chose haut et fort? Est-ce que
ce sera
connu publiquement?”
194 Je me disais : “Ça va
à l’encontre de
l’Écriture, ça. Non, c’est : ‘Il vient à l’heure où vous n’y penserez
pas.’”
Voyez? Et je ne sais pas quoi faire. Aurions-nous omis de voir? Je me
disais :
“Je ne veux pas traîner ici, à la maison.” Je me disais... Et j’espère
qu’on
n’enregistre pas ceci; si oui, détruisez la bande ou mettez-la de côté.
Voyez?
Il a donc dit, si... J’ai dit : “Si c’est ça, alors nous en sommes plus
proches
que nous le pensons.”
195 Il y a une chose qui
doit, qui va arriver.
Soit qu’il m’arrive quelque chose maintenant. Et dans ce cas, je ne
comprends
pas pourquoi Il ne m’a pas laissé partir, là, quand j’étais sur ce banc
l’autre
jour, voyez, s’il n’y a pas quelque chose d’autre à accomplir.
Pourquoi?
Pourquoi est-ce que je ne suis pas parti? Qu’est-ce qui s’est passé?
Est-ce
qu’il y a quelque chose d’autre à accomplir? Je me disais : “Eh bien,
si c’est
mon Message, les gens vont Le considérer avec dédain.”
196 Et puis, Quelque Chose
m’appelle vers les
champs de mission à l’étranger. J’entends l’appel, de l’autre côté de
la mer,
cela arrive de partout.
197 Une lettre est arrivée
l’autre jour, Frère
Ligger est en train d’écrire un–un livre sur les réunions de Durban. Il
a dit :
“Rien de comparable ne s’est jamais vu. L’Afrique n’a jamais été
secouée à ce
point. En une seule soirée, dans ce pays du continent noir de
l’Afrique, les
gens ont été secoués comme ils ne l’avaient jamais été de toute leur
vie.”
C’est vrai, là-bas, chez les païens.
198 En regardant, j’ai vu
là-bas ces pauvres
noirs, ces personnes de grande valeur, et j’ai vu de quelle manière ces
gens
les traitaient, comme, pire encore que des esclaves. J’ai vu un jeune
garçon
là-bas, qui, et je, il travaillait là-bas, et j’ai dit... Ce garçon,
vraiment
vous... Vous, les femmes, vous ne pourriez pas, même en travaillant
très fort,
abattre en deux jours, ou, en trois jours, tout le travail que ce
garçon était
obligé de faire en une seule journée. Il dormait sur une paillasse,
là-bas dans
une espèce de petite buanderie, qui mesurait environ quatre pieds [un
mètre
vingt] de long par quatre pieds [un mètre vingt] de large, il se
recroquevillait là-dedans. Et il recevait une livre par mois, ce qui
correspond
à deux dollars et quatre-vingts cents. Et il n’avait pas le privilège
de manger
les restes; un seau de farine de maïs : un tiers pour le
petit-déjeuner, un
tiers pour le repas de midi, et l’autre tiers, le soir, pour son
souper. Il
travaillait jusqu’à vingt-deux heures, ou vingt-trois heures, minuit;
il se
relevait le lendemain matin pour prendre soin du bébé, et tout le
reste, et
faire reluire les marches, et nettoyer la voiture du patron. Et la
mère, cette
grosse femme assise là, oisive, dont la seule activité est de faire
claquer ses
ongles et boire du thé – paresseuse, bonne à rien.
199 Ce pauvre garçon, lui,
devait se crever au
travail. Il traînait une toux, et il semblait avoir un genre de rhume,
de
“hhâh, hhâh, hhâh”. Un jour, j’ai regardé là-bas, vers lui, j’ai dit :
“Ce
garçon, vous n’avez jamais... Pourquoi est-ce que vous ne l’emmenez pas
à la
réunion?”
200 “C’est un Kaffir.”
[espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] Ça veut dire un “voyou”. Ce
n’est
pas étonnant qu’ils sortent de leurs gonds en entendant ce nom-là. Je
ferais
pareil. Cet homme-là est mon frère. Et le voilà. Il n’est pas un
esclave. Sa
couleur n’a rien à y voir. Il est mon frère. Et il était dans cet
état-là.
201 Je suis sorti. Je
l’appelais “Thomas”. Ce
garçon savait parler trois langues. Et j’ai dit : “Thomas?”
202 Il s’est retourné, il
est tombé à genoux
et il a levé les mains, il a dit : “Oui, maître.”
203 J’ai dit : “Lève-toi.
Je ne suis pas ton
maître, je suis ton frère.” J’ai passé mon bras autour de ses épaules.
Il a
regardé vers moi, comme ça, et de grosses larmes coulaient sur ses
joues. J’ai
dit : “Thomas.”
204 Le Saint-Esprit est
venu et il y a eu une
vision. Je lui ai dit quelque chose. Et il a dit : “Oui, maître. C’est
vrai.
C’est exactement ça qui s’est passé.”
205 J’ai dit : “Thomas, la
toux est partie, tu
ne l’auras plus jamais.” Et il ne l’a plus eue.
206 Des gens glissaient de
l’argent dans ma
poche, j’avais environ cent quatre-vingts billets d’une livre (ce qui
correspond à deux dollars et quatre-vingts cents). Et je craignais de
lui
donner ça, je craignais que le patron découvre qu’il avait ça – ils
allaient
croire qu’il l’avait volé, et ils le battraient à mort. Alors, je–j’ai
dit au
patron, j’ai dit : “Je–j’aime ce garçon. Laissez-moi lui donner de
l’argent.
– Oh, non! Non! Vous le gâteriez.”
207 J’ai dit : “Vous, vous
l’êtes, gâté, et
pas rien qu’un peu.” Voyez? “Pourquoi est-ce que vous traînez ici? Vous
ne
faites rien. Ce garçon fait toute la besogne, et vous le laissez
quasiment
mourir de faim. Il y a sa–sa mère qui est veuve, et sa soeur qui a une
infirmité,
et vous, vous lui donnez un dollar... deux dollars et quatre-vingts
cents par
mois.” J’ai dit : “Un jour, vous recueillerez les fruits de cela! Il y
a deux
millions de blancs et environ cent millions de gens de couleur. Vous
aurez un
soulèvement.”
Il a dit : “Ce qui se passe ici,
n’allez surtout pas raconter ça en Amérique.”
208 J’ai dit : “Qui va me
dire de me taire?
Dieu seul.” J’ai dit : “Ce n’est pas étonnant que ces gens soient
complexés,
après avoir été traités de cette manière.”
[espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.]
Voilà. Et j’ai pris leur défense.
209 Un jour, quelques
ministres, avec le col
tourné vers l’arrière et la petite moustache, ils étaient montés en
Rhodésie.
210 Un jeune pilote
inexpérimenté m’a fait
pénétrer dans une tempête tropicale, là, alors l’avion nous a semblé
monter à
une distance de deux milles [trois kilomètres] dans les airs, agité
dans tous
les sens. Nous ne savions plus si on était en haut ou en bas; l’avion
tournoyait et tournoyait et tournoyait. Et finalement il... Nous ne
savions pas
s’il descendait ou s’il montait. Et finalement il nous a élevés
au-dessus de la
tempête. Quand nous sommes descendus, oh, ce que j’avais mal au ventre!
211 Quelques-uns de ces
ministres, des
ministres pentecôtistes, sont montés dans une voiture, et ils
m’emmenaient à
Pretoria. J’arrivais de Rhodésie-du-Sud; je me suis rendu là-bas, et,
de toute
façon, j’étais malade. Et Frère Baxter était assis là, malade, et Billy
Paul,
malade. Et là nous sommes passés en voiture dans le secteur isolé; ça,
c’est
l’endroit où se retrouvent les gens de couleur qui sont forcés de
quitter leur
tribu pour avoir fait quelque chose, selon leur tribu, un péché, et ils
vont
là-bas. On ne leur permet pas d’entrer dans la ville, alors ils vivent
là, sous
la tôle ondulée ou ce qu’ils peuvent trouver, c’est très sale et tout,
c’est
vrai. Et voilà qu’ils sont passés là, et j’ai vu le panneau qui
indiquait
“vingt milles [trente kilomètres] à l’heure”. Et ces hommes roulaient à
soixante-cinq milles [cent cinq kilomètres] à l’heure. Les pauvres
mamans qui
se précipitaient là pour attraper leurs tout-petits, des bambins nus,
là-bas
dans la rue, âgés peut-être de deux à cinq ou six ans; elles
attrapaient ces
petits en criant. À un moment donné, il a failli en tuer quatre.
212 Je lui ai tapé sur
l’épaule, j’ai dit :
“Hé! Qu’est-ce qui vous prend?”
Il s’est retourné, il a dit :
“Qu’est-ce que vous avez dit?”
213 J’ai dit : “J’ai dit :
‘Qu’est-ce qui vous
prend?’ Modérez-moi ça!”
Il a dit : “Nous avons reçu ordre de
vous faire arriver là-bas à l’heure.”
214 J’ai dit : “Moi, je
vous donne ordre de
mettre les freins.” Et il a dit... J’ai dit : “Vous n’avez donc aucune
sympathie pour ces gens?
– Quels gens?”
J’ai dit : “Ces tout-petits, là-bas,
que vous avez failli écraser.”
Il a dit : “Ça, c’est des Kaffirs!”
215 J’ai dit : “Honte à
vous! Vous prétendez
être Chrétien?” J’ai dit : “Vous ne savez donc pas que cette mère se
soucie
autant de son bébé, si vous l’aviez tué, ça lui aurait fait le même
effet qu’à
votre mère si ç’avait été vous?” J’ai dit : “Elle est peut-être
ignorante et
sans instruction, mais l’amour d’une mère crie pour son bébé. Vous
n’avez pas
le droit de faire une chose pareille. Et vous prétendez être...” J’ai
dit : “Et
autre chose, ce panneau indique ‘vingt milles [trente kilomètres] à
l’heure’,
ma Bible déclare : ‘Rendez à César ce qui est à César.’” Il a baissé la
tête.
J’ai dit : “Réduisez la vitesse à vingt milles [trente kilomètres] à
l’heure,
et traitez ces gens comme si c’était vos frères.” J’ai dit : “Honte à
vous, de
faire quelque chose comme ça.” Oh! la la! ils ont explosé comme des
grenouilles
qui auraient avalé de la chevrotine! Mais qu’importe, j’avais dit ce
que
j’avais à dire, sans mâcher mes mots.
216 Et quand nous sommes
allés là-bas, ces
gens savaient que j’étais là pour eux, pour leur apporter le–le Message
de
l’Évangile. Et Dieu...
217 Ils arrivaient là-bas,
et on faisait le
mélange; on mettait les blancs d’un côté, et les gens de couleur, là
les gens
de couleur ne pouvaient même pas leur adresser la parole, ni rien. Le
Saint-Esprit descendait au milieu de ceux-là, et désignait les malades
et les
affligés, et les infirmes, et Il les guérissait, et eux, Il les
laissait assis
là, développer un grand complexe d’infériorité là-bas. Ça prouve que
Dieu
traite avec ceux qui sont humbles de cœur!
218 Donc, cette personne
n’a pas encore reçu
le Message, et il est en train d’écrire ce livre.
219 Maintenant, que
dois-je faire? La chose,
que dois-je... Est-ce que je dois–dois retourner là-bas? Or, si Dieu
m’appelle
à l’évangélisation, alors je ne peux pas être Son voyant et être
évangéliste en
même temps. On, simplement, ce... Ces fonctions ne sont pas
compatibles, je–je,
vraiment, je lutte contre le vent. Si j’ai à être évangéliste, je
devrai être un
évangéliste. Si j’ai à être Son voyant, je me retirerai quelque part
dans les
montagnes, et je resterai éloigné; pas d’église, pas d’assemblée, tant
que je
n’aurai pas reçu quelque chose du Seigneur; alors je surgirai tout à
coup, je
prononcerai Cela, et je repartirai aussitôt. Voyez? C’est l’une de ces
choses,
qui pèsent dans la balance. Ou sinon, c’est terminé. Ça ne peut être
qu’une de
ces trois choses, à mon avis. Soit que le Message ait été mené à terme,
ou que
j’aie à faire une de ces deux choses-là. Je ne sais pas quoi faire.
220 La nuit dernière, j’ai
fait un rêve, j’ai
rêvé que j’allais à une réunion, et jamais je n’ai vu un groupe de gens
pareil!
Ils étaient rassemblés dans une espèce de grand stade, à perte de vue.
Quelqu’un est venu me chercher, et ce n’était pas Billy, il m’a emmené
là-bas.
J’étais resté dans la chambre, en train de prier, et je venais... sous
l’onction; un peu comme ce qu’on appelle, pour vous le faire
comprendre, un
genre de mouvement qui s’enclenche, là, qui me rend sensible au
discernement.
Et comme nous faisions route pour nous rendre là-bas, cet homme s’est
mis à me
parler, et à ce moment-là, le discernement est parti. Je n’y étais plus
sensible. Et là, j’ai essayé d’enclencher cela de nouveau, je n’y
arrivais pas.
Je n’y arrivais vraiment pas. Et j’étais ennuyé.
221 Et je me suis mis à
regarder la foule de
gens qui arrivaient en voiture. Et à ce moment-là, je me suis dit : “Eh
bien,
j’ai un sujet dans mon esprit, là, je sais ce qu’il en est de ces
organisations
et de la manière dont elles ont traité ces gens, alors je vais leur
prêcher cet
Évangile-là, tel quel, de toutes mes forces.” Et lorsque je me suis
avancé vers
l’estrade, ça aussi, c’est parti.
222 Aucun discernement,
aucun de ces messages;
je suis resté là, et pourtant les gens attendaient. Et je me suis dit :
“Que
vais-je faire?”
223 Et Quelque Chose a dit
: “Allez, va.
Allez, va, tu vois”, ce me sera donné quand j’arriverai là-bas.
“Continue à
avancer, c’est tout.” Voyez? Alors je me suis retrouvé là, sur
l’estr-... et je
me suis réveillé.
224 C’est peut-être parce
que j’avais ça dans
ma pensée que j’ai fait ce rêve-là. C’est peut-être ça. Peut-être que
ce rêve
est spirituel. Je ne sais pas. Je n’en ai pas l’interprétation, je–je
ne sais
pas ce qu’il signifie. Je ne peux vraiment pas vous le dire, et, je–je
ne sais
pas ce que c’est. Mais, quoi qu’il en soit, je me trouve à un
carrefour,
quelque part. Voyez? Il y a quelque chose, quelque chose quelque part.
225 Je–je dis une certaine
chose, et on me
comprend tellement mal. Ou, je dis quelque chose comme ceci, je...
c’est comme
ceci ou comme cela; quelqu’un le saisit complètement de ce côté-ci.
Voici
comment ça se passe : on dit quelque chose en allant droit au but, et
quelqu’un
l’entend comme ceci, alors il le répète à quelqu’un d’autre, il penche
un peu
plus, et l’autre penche encore un peu plus, l’autre encore un peu plus,
et là
c’est tout de travers. Quelqu’un l’entend autrement, comme ceci, il
part dans
cette direction-ci, dans cette direction-là, et dans cette
direction-là. Voyez,
et vous vous éloignez. Et voilà comment ça se passe, là-bas, dans–dans
les
réunions et tout, quand on veut faire comprendre un Point précis. Or,
les Élus,
eux, ils entendront ce Point. Ils saisissent ce Point! Ils savent,
parce que
j’ai exprimé exactement le sens voulu (Voyez?), comme ça, exactement le
Message, parfaitement.
226 Or, et c’est ce que je
dis : on dirait
qu’il y a toujours plus de malentendus, continuellement. Qu’est-ce
qu’il y a?
Est-ce que... Aurais-je déjà planté toutes les Semences qui devaient
être
plantées? Le temps serait-il proche? Ce grand messager serait-il sur le
point
même de faire son apparition? La venue du Seigneur serait-elle proche?
Serait-ce l’appel à passer de ce pays-ci dans l’autre? M’aurait-Il
appelé à quitter
l’évangélisation?
227 Souvenez-vous, je...
Je répétais cela à ma
femme. Beaucoup d’entre vous, dans le carnet... Le jour où j’ai posé là
cette
pierre angulaire, il y a environ trente ans, juste là, au coin, dedans
ça
disait... Ce matin-là, quand Il m’a réveillé, j’étais là, dans la
chambre, je
n’étais même pas encore marié ni rien, je n’étais qu’un jeune
prédicateur – Il
a dit : “Fais l’œuvre d’un évangéliste. Non pas... Tu n’as pas été
évangéliste,
mais fais l’œuvre d’un évangéliste”, Il m’a cité un passage de
l’Écriture.
Quand j’ai accouru là-bas, et que j’ai vu ces deux arbres, dont j’ai
cassé, de
ce côté-ci... les unitaires et les trinitaires. Je n’ai jamais fait de
croisement entre eux, je les ai plantés tels quels. Alors Il a vu le
fruit qui
tombait dans ma main, et là Il m’a mené au Calvaire. Maintenant
écoutez, Il a
dit : “Quand tu reviendras à toi, lis II Timothée 4, II Timothée 4.”
228 Et cela m’a quitté,
j’étais assis dans la
chambre. Je ne savais même pas que c’était une vision. À l’époque, je
ne savais
pas quel nom donner à ça. J’allais poser la pierre angulaire (ce
jour-là), de
la fondation, là. C’est écrit, juste là dans cette pierre angulaire en
ce
moment, et ça dit :
...fais
l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère.
Car
il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine
doctrine; mais,
ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront
ensemble une foule de doc–docteurs selon leurs propres désirs,
...et
on les détournera de la Vérité vers les fables. (Ça, c’est
les deux, les
unitaires et les trinitaires, ils n’ont pas reconnu...)
229 Or, Il n’a jamais dit
: “Tu es un
évangéliste”, Il a dit : “Fais l’œuvre d’un évangéliste.” Voyez?
Maintenant, le
temps est-il venu? Dois-je continuer à faire cela, ou le temps est-il
venu pour
quelque chose d’autre? C’est ce que j’ignore.
230 Et voilà, je voulais
vous parler à cœur
ouvert. Et j’ai maintenant dépassé l’heure où je dois vous laisser
partir, je
suis désolé de vous retenir si longtemps.
231 Mais, si le Seigneur
le veut, juste avant
que Frère Boze vienne, dimanche, peut-être que je viendrai dimanche
matin, et
que je parlerai de ce sujet, L’évangélisation au temps soir, ou quelque
chose
comme ça, vous voyez – si tu es d’accord, pasteur. [Frère Neville dit :
“Parfait!
Gloire à Dieu!”–N.D.É.] Si le Seigneur le veut, dimanche matin
prochain.
J’avais l’intention de parler de ça ce soir, et d’avoir, peut-être à un
autre
moment, un entretien à cœur ouvert, mais j’ai comme l’impression que
c’est
mieux comme ça, peut-être, voyez, si telle est la volonté du Seigneur.
232 Je prie pour vous.
Priez pour moi. Ne–ne
vous contentez pas de dire : “Frère Branham, je le ferai.” Faites-le!
Voyez? Je
compte là-dessus. Je suis celui qui a besoin de prière : s’Il peut me
pousser
vers une position, quelque part. Souvenez-vous, je suis un être humain,
je ne
suis pas Dieu. Je ne suis qu’un être humain comme vous, qui cherche à
trouver
la volonté de Dieu, afin d’y marcher. Personne ne peut savoir, tant
que... “Que
celui qui manque de sagesse la demande à Dieu.” Et c’est ce que je
fais, je
demande à Dieu. Et je vous présente simplement cela à vous, qui êtes
mon
église, en vous parlant à cœur ouvert. Qu’en est-il, quelle est notre
situation? Où en sommes-nous? En quelle heure vivons-nous? Nous sommes
au temps
de la fin, je crois. Je crois que nous y sommes, tout à la fin.
233 Maintenant, les choses
pourraient prendre
une tournure ou l’autre. Donc, vous... Ou bien mon travail est terminé,
ou je
suis appelé à partir sur les champs de mission là-bas, ou bien Il
produira un
évangéliste ou un voyant. Une de ces choses doit arriver, parce que je
suis au
bout du chemin. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quelle
direction
prendre. Même ces réunions, que je vais aborder, j’ai été en prière,
j’ai dit :
“Seigneur, je ne vais pas faire comme je fais depuis quelque temps. Je
vais les
aborder comme je le faisais à l’époque, je vais me remettre à
l’évangélisation,
jusqu’à ce que Tu m’adresses cet appel, m’indiquant ce que je dois
faire.”
234 Maintenant, j’ai semé
la Semence partout,
les bandes sont allées dans le monde entier, mes Messages ont fait le
tour du
monde, toutes les églises sont au courant, un peu partout, et ceux que
le Père
a élus, Il les appellera. Voyez?
235 Et maintenant on
dirait qu’ils s’En
offensent. Oh, ils ne veulent avoir rien à faire avec Cela. Non
monsieur.
Dois-je simplement sortir prier pour les malades, en apportant un petit
message
tout simple en rapport avec ça, et–et voir comment le Saint-Esprit me
conduira?
C’est ce que je pense faire, jusqu’à ce qu’Il m’adresse un autre appel.
En
effet, l’homme ne sait pas ce qu’il doit faire, tant que Dieu ne lui a
pas fait
comprendre ce qu’il doit faire, tant qu’il ne connaît pas sa position
exacte.
236 Et je–je ne veux pas
traîner à la maison.
Ce que j’ai à cœur, c’est ce Message. Les gens se meurent, se perdent,
s’en
vont dans l’Éternité. Qu’est-ce que je peux faire? Que je Le proclame
haut et
fort, partout où je peux, et que je parle du Seigneur Jésus, jusqu’à ce
qu’Il
fasse ce changement de position. Priez pour moi, je prierai pour vous.
J’espère
que vous le ferez.
237 Maintenant,
souvenez-vous : mercredi soir,
réunion de prière, et vendredi soir, réunion des frères. Est-ce que ce
sera
ici? Peut-être que je viendrai vous voir, je vous avais dit que je
viendrais
vous voir un vendredi soir. Très bien, et dimanche matin, si le
Seigneur le
veut, je vais parler de L’évangélisation au temps du soir, si le
Seigneur le
veut; ça pourrait changer, je ne sais pas. Mais c’est à ça que je pense
en ce
moment, au type d’évangélistes qu’il y aura au temps du soir. Et puis
dimanche
soir, le film de Frère Boze, alors souvenez-vous de ça, là. Et priez
pour nous,
car la semaine prochaine nous partons pour le champ de la moisson, si
le
Seigneur le veut.
L’aimez-vous?
Amen!
Allez-vous
Le servir?
Amen!
Allez-vous
croire en Lui?
Amen!
Amen! amen!
Il est le
Père. Amen!
Il est le
fils. Amen!
Il est le
Saint-Esprit.
Amen!
Amen! amen!
Chantant
toujours. Amen!
Amen! Amen!
Amen!
amen!
L’aimez-vous?
Amen!
Est-ce qu’Il
vient? Amen!
Êtes-vous
prêts? Amen!
Amen! amen!
Ce pourrait
être ce soir,
êtes-vous prêts? Amen!
Demain
matin, êtes-vous
prêts? Amen!
À tout
moment, êtes-vous
prêts? Amen!
Amen! amen!
Chantant
toujours. Amen!
Et jubilant.
Amen!
Et priant.
Amen!
Amen! amen!
Viens,
Seigneur Jésus.
Amen!
Prépare Ton
Église. Amen!
Nous nous
préparons.
Amen!
Amen! amen!
Je veux voir
ma mère.
Amen!
Je veux voir
mon père.
Amen!
Je veux voir
mon Sauveur.
Amen!
Amen! amen!
Oh,
L’aimez-vous? Amen!
Allez-vous
Le servir?
Amen!
L’aimez-vous?
Amen!
Amen! amen!
238 Notre Père Céleste,
c’est là notre... un
petit cantique d’Amen. Nous aimons Ton enseignement, nous disons tous :
“Amen!”
Nous aimons l’Esprit : “Amen!” Nous croyons qu’Il vient : “Amen!”
Chaque Parole
que Tu prononces dans Ta Bible, Seigneur, nous La ponctuons d’un
“amen!” Nous
En croyons chaque Parole, nous L’enseignons vraiment de notre mieux,
exactement
comme C’est écrit, chaque ponctuation, chaque trait d’union, chaque
point,
chaque virgule, exactement comme C’est écrit, de notre mieux.
239 Ô Dieu, redonne-nous,
Seigneur –
donne-nous cette grande satisfaction que nous désirons tant avoir, de
savoir
qu’un jour nous entendrons les Anges faire retentir un chant d’Alléluia
dans
les cieux, au moment où Jésus apparaîtra là-bas, et l’Église sera
enlevée.
240 Les incroyants se
demanderont : “Qu’est-ce
qui s’est passé, qu’est-il arrivé à ces gens? Où sont-ils allés?” Ô
Dieu, ils
ne comprendront pas, ils ne Le verront même pas. Mais l’Église Le verra
: ceux
qui ont été appelés à sortir, les Élus, ceux qui sont nés de nouveau,
ils
disparaîtront, tout simplement. On ne saura pas où ils sont, tout ce
qu’on
saura, c’est qu’ils ne sont plus là; ils seront avec leur Seigneur.
241 Alors, à ce moment-là,
Seigneur, ce serait
vraiment affreux, n’est-ce pas, d’être laissés ici, en sachant que le
temps du
salut est passé? Plus de rédemption! L’Écriture dit : “Que celui qui
est
souillé se souille encore, que celui qui est impie demeure dans
l’impiété.” Oh,
quelle heure ce sera!
242 Puissions-nous nous
préparer maintenant,
Seigneur. Quel moment merveilleux ce sera – pourvu que nous nous
préparions à
Te rencontrer, Père, et que nous préparions nos cœurs, chaque jour. Et
s’il
nous arrivait de faire une erreur et de tomber, comme l’a écrit cette
pauvre
âme dans sa question aujourd’hui, fais-leur savoir que le Sang de
Jésus-Christ
purifie tout péché. Cette personne ne veut pas faire ça, Seigneur. Ces
gens ont
faim et soif, ils cherchent à s’élever de nouveau dans cette communion
de
l’Esprit. Relève-les, Seigneur. Fais-les monter au-dessus de ce monde
sombre et
nuageux; en haut, là où le Soleil pourra briller de nouveau sur leur
âme. Ils
sont descendus en dessous du–du–du grand horizon, dans ces–ces nuages,
et ils
sont enfoncés dans la boue, enfoncés dans ce péché. Mais à un certain
moment
ils vivaient là-haut, au Soleil. Ils–ils veulent retourner là-bas,
Seigneur.
Ramène-les à Toi ce soir, Seigneur. Et s’il y a ici des personnes qui
n’ont
jamais connu ce que c’est que d’être là-haut, et qui savent que...
243 Tous ces missiles, là,
et toutes ces
choses se déroulent en conformité parfaite avec Ta Parole, c’est
précisément
ainsi que les choses doivent arriver. Et nous voyons le monde des
églises, et
ce que celles-ci ont fait. Nous–nous voyons que vraiment–vraiment c’est
tout à
fait comme aux jours de Noé, tout à fait comme aux jours de Sodome,
précisément
ce que Jésus avait dit qu’il arriverait : les raz de marée; les femmes,
la
démarche qu’elles auraient et comment elles s’habilleraient, et
qu’elles
mettraient leur nez partout, et–et qu’elles marcheraient comme elles le
font, à
petits pas et en se trémoussant, et qu’elles se conduiraient... très
exactement
ce que le prophète avait dit. Exactement ce que Daniel avait dit : “Le
fer et
l’argile ne pourraient pas s’allier.” Et, oh, tout s’est accompli,
Seigneur.
Nous sommes là, au temps de la fin. Les ombres descendent, Seigneur.
Les feux
rouges clignotent, les cloches sonnent.
244 Ô Dieu, que Ton peuple
prenne conscience
que bientôt l’Ange posera le pied sur la terre et sur la mer, lèvera
Ses mains,
et dira : “Il n’y aura plus de temps!”
Alors, oh,
que de pleurs et de
gémissements,
Lorsque les
perdus recevront leur
sentence;
Ils crieront
aux rochers et aux
montagnes,
Ils
prieront, mais la prière est
venue trop tard.
245 C’est maintenant le
jour du salut. “Que
celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux églises.”
Accorde-le,
Seigneur.
246 Que pas une seule
personne ici ne soit
absente au jour de l’Enlèvement. Que nous soyons tellement remplis de
l’amour
de Dieu et de l’Esprit de Dieu que le Saint-Esprit nous enlèvera avec
ceux qui
sont dans l’attente, ou ce, même si nous devions nous reposer au milieu
de
notre héritage. Comme Tu l’as dit à Daniel : “Va, Daniel, car tu te
reposeras.
Mais en ce jour-là, tu seras debout pour ton héritage.”
247 Ô Dieu, Tu as dit :
“Ceux qui auront
enseigné à la multitude... détourné celle-ci du péché vers la justice,
brilleront aux siècles des siècles, avec plus d’éclat que les étoiles.”
Quel
jour ce sera! Mais les méchants seront rejetés, iront à leur
destruction. Ô
Dieu, fais que les hommes prennent conscience maintenant même de leur
position
dans cette vie, afin qu’ils se tournent vers le Juste avant qu’il soit
à jamais
trop tard. Accorde-le, Père.
248 Maintenant, avec nos
têtes inclinées
pendant un instant, pour la prière finale, est-ce que quelqu’un
aimerait qu’on
ait une pensée pour lui, dire : “Frère Branham, je lève ma main, non
pas vers
vous mais vers Dieu. Que Dieu soit miséricordieux envers moi, et je
serai
présent ce jour-là, lavé dans le Sang de l’Agneau”? Que Dieu vous
bénisse. Que
Dieu vous bénisse, et vous, et vous, et vous, et vous, il y a beaucoup
de
mains.
249 Maintenant, Père
Céleste, ô Dieu, bénis
chacun sans exception. Tu as vu leurs mains. Tu connais leur cœur.
250 Et nous sommes
conscients, Seigneur, que
nous, que quelque chose est sur le point d’arriver. Le monde le sait,
ils
chantent des chansons, et la télévision abonde en chansons et en
plaisanteries
folles. Qu’est-ce qu’ils font? Comme un petit garçon qui sifflote, dans
le
noir, en passant près d’un cimetière, il est complètement paniqué, il
essaie de
calmer ses nerfs en sifflotant. Il se fait des illusions, c’est tout.
C’est
pareil pour cette nation, elle ne fait que rire, plaisanter,...?...!
Exactement
ce qui a été dit, qu’il viendrait un temps où ils feraient cela,
“qu’ils
seraient détournés de la Vérité, et se tourneraient vers les fables”,
et que
“dans les derniers jours, il viendrait des moqueurs et des rigoleurs”,
et que
ces choses arriveraient, au temps de la fin, “emportés, enflés
d’orgueil, ayant
l’apparence de la piété, se détournant de la Vérité”, et c’est ce que
nous
voyons maintenant même.
251 Ô Dieu, réveille les
gens! Fais-leur
prendre conscience qu’ils peuvent recevoir maintenant même l’assurance
qu’ils
sont passés de la mort à la Vie. Lorsque nous recevons Christ, le
Saint-Esprit,
nous nous élevons au-dessus du monde. Alors nous savons que nous sommes
déjà
ressuscités avec Lui, et nous attendons seulement ce changement, où la
mort
cessera dans les sphères mortelles, ces petites roues de la vie
mortelle qui
tournent en nos sens seront rachetées. Ô Dieu! Et alors nous aurons un
corps
semblable au Sien, et nous vivrons Éternellement avec Lui – le grand
Pays
promis, nous en avons la Preuve.
252 Que personne ne manque
cela, Seigneur.
Ceux qui ont levé la main, puissent-ils entrer rapidement (ce soir)
dans le
Royaume. Peut-être que lorsqu’ils rentreront, peut-être que l’homme
dira à sa
femme : “Ma chérie, quelque chose m’a touché ce soir”; ou que la femme
dira à
son mari : “Chéri, je–je me suis sentie toute drôle.” “Oui, ma chérie,
mettons-nous à genoux ici, près du lit. Nous ne l’avons jamais fait
auparavant,
mais prions ce soir. Demandons à Dieu d’être miséricordieux envers
nous, et de
nous prendre dans le rassemblement. Je t’aime, mon amour.”
253 Et le–l’autre, l’homme
dira à la femme,
ils s’aiment tellement : “Je–je–je veux être au Ciel avec toi. Je ne
veux pas
manquer cela. Et un jour, lorsque nous serons accueillis à la Maison,
alors je
te prendrai par le bras pour marcher dans les grands corridors et dans
les
jardins Éternels, là où l’agneau et–et le lion reposeront ensemble, et
le loup
et la–la vache reposeront ensemble. Et il n’y aura plus ni mort ni
chagrin. Et
comme nous marcherons là-bas, et que l’air s’emplira des hymnes des
Anges
chantant en chœur au-dessus de nous, alors les Anges nous accueilleront
à la
Maison, je veux être avec toi là-bas, ma chérie. Je–je t’aime. Tu
avances
peut-être en âge, je me rappelle comment tu étais lorsque je t’ai
épousée, ton
joli petit visage.” “Et–et toi, je me rappelle comment tu étais, mon
chéri,
quand tu étais un beau jeune homme.”
254 Mais tout cela sera
rétabli. Celui qui, un
jour, a peint votre beau visage, en a gardé la–l’ébauche dans Sa
pensée. Il
peut le peindre de nouveau là-bas, où il ne flétrira jamais. Ô Dieu,
fais
savoir aux gens qu’il ne s’agit pas d’un rêve mythique, mais
d’une–d’une
Vérité, et Dieu, le Saint-Esprit, est ici pour en rendre témoignage. Sa
Parole,
tout au long des âges, en a parlé. Revenons sur le passé et voyons,
lisons les
récits de notre histoire. Tous les hommes qui ont fait quelque chose de
leur
vie sur la terre ont été des hommes, des hommes qui craignaient Dieu,
même nos
Présidents, comme Washington, Lincoln, et ainsi de suite, des Josué,
et–et
ainsi de... des Moïse, et ceux qui... Les grands hommes de ce monde ont
été des
hommes qui croyaient à cela, et qui ont scellé leur témoignage, et
là-bas ils
attendent cette résurrection. Nous avons les prémices de cela, le Gage.
255 Je prie maintenant
que, par ma prière, Tu
accueilles ces gens de même que leur prière, et que Tu les fasses
entrer dans
le Royaume. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
256 Que Dieu vous bénisse,
qu’Il soit riche en
miséricorde envers vous, qu’Il fasse luire Sa face sur vous, qu’Il vous
garde,
et qu’Il vous bénisse de toutes les bénédictions Célestes.
257 Maintenant je dis
ceci, non pas par
cruauté, mais par amour. Ma prière, c’est que vous qui ne Le connaissez
pas,
votre oreiller devienne tellement dur que vous n’arriverez plus à
trouver le
sommeil, que votre nourriture devienne tellement infecte que vous ne
pourrez
plus manger, jusqu’à ce que vous vous retiriez à l’écart quelque part,
et que
vous disiez : “Seigneur, sois miséricordieux envers moi.” Ça, ce n’est
pas vous
vouloir du mal. C’est pour votre bien, mon frère, ma soeur. Ma prière,
c’est
qu’il en soit ainsi pour vous.
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Réunis aux
pieds de
Jésus; (jusqu’à ce que nous nous revoyions!)
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Dieu soit
avec vous
jusqu’à ce jour!
Dieu soit
avec vous
jusqu’à ce que nous nous revoyions!
Que par Son
conseil, Il
vous guide, vous soutienne,
Qu’Il frappe
les flots de
la mort devant vous;
Dieu soit
avec vous,
jusqu’à ce que nous...
258 Maintenant, comme dans
le bon vieux temps,
serrons la main à quelqu’un, là [Frère Branham serre la main des gens
pendant
les trois prochains refrains.–N.D.É.] :
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Réunis aux
pieds de
Jésus; (jusqu’à ce que nous nous revoyions!)
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Dieu soit
avec vous
jusqu’à ce jour!
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Réunis aux
pieds de
Jésus;
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Dieu soit
avec vous
jusqu’à ce jour!
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Réunis aux
pieds de
Jésus;
Jusqu’à ce
que nous nous
revoyions,
Dieu soit
avec vous
jusqu’à ce jour!
259 Vous vous rappelez que
nous avions coutume
de chanter ces cantiques-là? Nous allons... Et il y a aussi celui-ci
que nous
avions coutume de chanter, il y a de nombreuses années, je ne sais pas
s’il y a
ici ou pas des personnes qui y étaient à l’époque où nous nous donnions
la main
autour d’un vieux poêle, ici, et le sol était boueux. Vous vous
rappelez ça?
Nous chantions :
Nous
marchons vers Sion,
Merveilleuse,
merveilleuse
Cité;
Nous
marchons tout droit
vers Sion,
Cette belle
Cité de Dieu.
260 Savez-vous comment
sera Sion, dans le
Millénium? Il y aura une Lumière sur Sion, et elle sera une ombre du
soleil
pendant le jour, et servira de Lumière la nuit, car là-bas il n’y aura
pas de
nuit. Oh! la la!
La colline,
les champs de
Sion produisent
Mille
douceurs sacrées,
Avant que
nous
atteignions le Trône Céleste,
Avant que
nous
atteignions le Trône Céleste,
Ou que nous
marchions
dans les rues en or,
Ou que nous
marchions
dans les rues en or.
Tous en
chœur maintenant
:
Nous
marchons vers Sion,
Merveilleuse,
merveilleuse Cité;
Nous
marchons tout droit
vers Sion,
Cette belle
Cité de Dieu.
261 J’aime vraiment ça. Je
trouve ça tellement
beau. N’est-ce pas que vous aimez ces bons vieux cantiques? Je trouve
que c’est
beaucoup mieux que ces trucs saccadés d’aujourd’hui, qu’ils appellent
des
cantiques. J’aime vraiment ça. Et j’avais coutume de chanter un vieux
cantique
à l’église, vous vous rappelez :
De la place,
de la place, oui, il
y a de la place,
Il y a de la
place à la Source
pour toi.
262 Oh! la la! Ces bons
vieux cantiques, je
crois que c’est le Saint-Esprit qui a guidé la plume de ceux qui ont
composé
ces cantiques-là.
Mon Dieu,
plus près de
Toi,
Plus près de
Toi!
Même si
c’était la croix
Qui
m’élevait vers Toi;
263 Et encore Charles
Wesley et ces grands
écrivains qui ont composé des cantiques comme ceux-là, ces poètes.
C’est
magnifique, vraiment je les trouve très beaux. Et aussi, nous avions
coutume
de... Vous vous rappelez ceci :
Ô terre de
l’Épouse,
douce terre de l’Épouse,
Je me tiens
sur la plus
haute montagne,
Regardant
au-delà de la
mer,
Vers ces
demeures que Tu
m’as préparées,
264 Vous vous rappelez la
première fois que
l’Ange du Seigneur est apparu, là-bas, à la rivière? Nous chantions :
Au bord du
Jourdain je me
tiens,
Mes yeux se
portent au
loin;
Je vois
là-bas mon
Canaan,
Terre de mon
trésor.
Je vais à la
terre
promise,
Je vais à la
terre
promise;
Oh! qui veut
venir avec
moi?
Je vais à la
terre
promise.
265 Pendant que nous
chantions ça, une Voix
venant des cieux a crié, et voici, cette grande Colonne de Feu est
descendue en
tournoyant, et a dit : “Comme Jean-Baptiste a été envoyé comme
précurseur de Sa
première venue, tu as un Message qui sera le précurseur de Sa seconde
Venue.”
Regardez où il est allé. Il y a trente et un ans de ça. Regardez où
C’est allé
depuis, partout dans le monde, dans un feu de réveil. Et maintenant
nous voyons
que ça se refroidit. Le temps est proche.
266 Maintenant inclinons
la tête, gardons à l’esprit
toutes les annonces qui ont été faites.
267 Grand Berger du
troupeau, que nous nous
attendons à voir venir un jour, nos cœurs soupirent après cette heure
où nous
Le verrons. Un jour Tu t’es assis sur la montagne et Tu as enseigné à
Ton
peuple, Tu as dit : “Voici comment vous devez prier.” [Frère Branham et
l’assemblée prient ensemble.–N.D.É.]
...Notre
Père qui es aux
cieux! Que ton nom soit sanctifié;
Que ton
règne vienne; que
ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous
aujourd’hui notre
pain quotidien;
Pardonne-nous
nos
offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés;
Ne nous
induis pas en
tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi
qu’appartiennent, dans
tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!
268 La Bible dit : “Après
avoir chanté un
cantique, ils partirent.”
Revêts-toi
du Nom de
Jésus,
Ô toi,
enfant de
tristesse;
Il va te
procurer la
joie,
Prends-le
partout où tu
vas.
Précieux
Nom, Nom, si
doux!
Espoir de la
terre, joie
du Ciel;
Précieux
Nom, Nom si
doux! (Nom si doux!)
Espoir de la
terre, joie
du Ciel.
269 C’est mélodieux,
n’est-ce pas?
Arrêtez-vous un peu, juste l’instant d’un ici et là, et écoutez ça de
nouveau,
alors nous le chanterons.
Nous nous
courberons
devant Lui,
Nous
prosternant à Ses
pieds, (Voyez?)
Pour Le
couronner Roi des
rois,
Le voyage
terminé.
Oh, que
c’est beau, ça,
n’est-ce pas? Voyons un peu :
Revêts-toi
du Nom de
Jésus,
Comme d’un
bouclier
puissant;
Quand les
tentations
surviennent,
Murmure Son
Nom en priant.
(Voyez?)
Ô précieux
Nom!
Chantons-le :
Revêts-toi
du Nom de
Jésus,
Comme d’un
bouclier
puissant;
Quand les
tentations
surviennent,
Murmure Son
Nom en
priant.
Ô précieux
Nom (précieux
Nom!), Nom si doux! (Nom si doux!)
Espoir de la
terre, joie
du Ciel;
Précieux
Nom, Nom si
doux! (Nom si doux!)
Espoir de la
terre, joie
du Ciel.