Le livre "Conduite, Ordre et Doctrine de l'Eglise 1 (COD)"
Contenu du livre
• 54-0103E QUESTIONS ET RÉPONSES n° 1
• 54-0103M QUESTIONS ET RÉPONSES n° 2
• 54-0515 QUESTIONS ET RÉPONSES
• 57-0925 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR HÉBREUX, 1re PARTIE
• 57-1002 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR HÉBREUX, 2e PARTIE
• 57-1006 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR HÉBREUX, 3e PARTIE
• 58-0720Е MISE EN PLACE DES DIACRES
• 59-0628E QUESTIONS ET REPONSES
• 59-1219 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR LE SAINT-ESPRIT
• 59-1223 QUESTIONS ET RÉPONSES
1
Après la soirée d’hier, nous sommes
tous remplis. J’ai entendu de bons comptes rendus aujourd’hui :
beaucoup de
gens ont reçu le Saint-Esprit. Et nous en sommes heureux.
2
Nous sommes heureux que Frère Graham
soit parmi nous ce soir, un de nos associés du Tabernacle ici, le
pasteur de
l’église de la sainteté à Utica. Et Frère Jackson, je crois qu’il était
ici
hier soir; ou, il est quelque part dans l’auditoire en ce moment, c’est
ce que
quelqu’un disait. Oui, je vois maintenant Frère Jackson, là-bas dans
l’auditoire. Et–et Frère Ruddell, est-il ici ce soir? C’est un autre de
nos
associés, ici, près de la route 62. Nous sommes bien contents qu’ils
soient
parmi nous. Et avec... Oh, Frère Pat, et tous ces autres frères, nous
sommes, –
et partout dans l’auditoire, – nous sommes heureux que vous soyez tous
ici ce
soir.
3
Maintenant, si je le voulais, j’aurais
une bonne raison de faire monter ici quelques-uns de ces bons
prédicateurs pour
que ce soit eux qui vous parlent, parce que moi je suis enroué, après
m’en être
vraiment donné à coeur joie hier soir.
4
Ma femme, c’est elle qui me corrige;
vous savez, les frères, ce que je veux dire. Elle disait que les gens
qui
étaient au fond hier soir, ils ne m’entendaient pas, parce que je
parlais dans ce
machin. Et alors, avant de commencer, je vais essayer quelque chose.
Maintenant, je me demande si c’est mieux comme ça. Est-ce que c’est
mieux comme
ça, pour vous qui êtes tout au fond, là-bas? Ou est-ce que c’est mieux
comme
ceci? Est-ce que c’est mieux comme ceci? Maintenant, chérie, pour une
fois je
marque un point contre toi. Eux, ils disent que c’est mieux comme ça.
Très
bien. Oh! la la! C’est toute une femme. Voilà qui est bien, parce que
ça fait
longtemps que je n’ai pas marqué de point contre elle. D’habitude,
c’est elle
qui a raison.
5
Eh bien, nous avons vraiment, nous
avons passé des moments merveilleux pendant ces trois soirs de
réunions; moi
oui, vraiment. Et maintenant, pour ce qui est des bandes, toutes
excepté hier
soir... J’avais appelé Frère Goad et lui avais dit de venir enregistrer
la
bande, pour le Tabernacle. Mais, si j’ai bien compris, il s’est trouvé
que
Billy Paul était parti avec sa voiture, et c’est pourquoi ça n’a pas
été
enregistré, autant que je sache. Donc, il nous manque celle-là.
J’aurais aimé
la garder dans l’église, dans l’intérêt de l’église, pour pouvoir dire
à
quelqu’un ce que nous croyons.
6
Maintenant, ce soir, je vais parler de
La grande conférence, si je termine les questions assez tôt pour ça. Et
puis,
demain matin, il y aura un service de guérison. Et nous allons prier
pour les
malades. Donc, nous ne pouvons pas distribuer, ou, simplement dire :
“Bon, je
vais vous prendre, vous, et vous, et vous.” Ce ne serait pas bien. Mais
nous
distribuons un certain nombre de cartes, et parmi ces cartes-là, j’en
nomme
quelques-unes pour faire venir ces gens sur l’estrade. Et alors, si le
Saint-Esprit commence à révéler, alors Il va parcourir l’auditoire et
désigner
des personnes de l’auditoire, pour le service de guérison. Et là,
demain matin,
je parlerai, si le Seigneur le veut, juste avant le service de guérison.
7
Je vois ma femme qui rit. Chérie, tu
ne m’entends vraiment pas? Oh, tu m’entends. Bon, très bien. Elle
s’assied tout
au fond, et si c’est, si on ne m’entend pas, elle secoue la tête :
“Tu... On ne
t’entend pas, on ne t’entend pas.”
8
Donc, demain–demain soir, il y aura un
service d’évangélisation et aussi un service de baptêmes d’eau. Alors,
dès que
j’aurai fini de prêcher demain soir, nous ouvrirons les rideaux et nous
aurons
des baptêmes d’eau ici, demain soir. Si le Seigneur le veut, si le
Seigneur le
veut, demain matin je voudrais, ou, demain soir je voudrais parler sur
le sujet
: Un–Un Signe a été donné. Et puis, si nous sommes ici mercredi soir,
si le
Seigneur permet que je sois ici mercredi soir, je voudrais parler sur
le sujet
: Nous avons vu Son Étoile en Orient, et nous sommes venus pour
L’adorer. Donc,
ce sera l’avant-veille de Noël.
9
Et puis, tout de suite après Noël, il
y a la semaine des vacances de Noël. C’est à ce moment-là que nous
prenons
toutes les lettres... Généralement, Frère Mercier et les autres frères
les
rassemblent toutes. Nous les étalons toutes, et nous prions sur ces
lettres,
nous demandons au Seigneur de nous conduire, de nous indiquer où, dans
le
monde, nous devons aller.
10
Bon, il y a les Hommes d’Affaires
Chrétiens, qui ont prévu toute une série de réunions : d’abord en
Floride, très
bientôt, pour leur congrès; puis de là, à Kingston, puis en Haïti, et à
Porto
Rico, puis en Amérique du Sud, pour ensuite revenir, en passant par le
Mexique.
11
Mais le Seigneur semble me conduire à
aller en Norvège. Je ne sais pas pourquoi. Vous connaissez le petit
livre
intitulé Un homme envoyé de Dieu?
C’est la plus importante publication religieuse de toute la Norvège.
Pensez un
peu à ce que le Seigneur a accompli là. Et quand j’étais là-bas, ils
m’avaient
interdit d’imposer les mains aux malades. J’y suis resté trois soirées.
Et ils
m’avaient interdit d’imposer les mains aux malades. Alors, vous voyez
ce que
Dieu peut faire. La foule était si nombreuse qu’ils ont dû faire appel
à la
police montée, qui, à cheval, a fait évacuer les rues pour que je
puisse
arriver au lieu de la réunion. Je n’ai pas imposé les mains aux
malades. Mais
j’ai prié pour eux; et je leur ai fait imposer les mains les uns aux
autres.
12
Donc... [Quelqu’un parle à Frère
Branham.–N.D.É.] Oui, c’est ce que je ferai, bien volontiers. Bon,
demain
matin... Bon, ce soir, peut-être que nous allons nous concentrer sur
les
questions, là, parce que nous en avons de très bonnes. Et je ne sais
pas
combien de temps le Seigneur voudra que nous consacrions à cela. Puis,
demain
matin, soit Billy Paul, ou Gene, ou Léo, l’un d’eux sera ici pour
distribuer
les cartes de prière, à huit heures, et jusqu’à huit heures trente.
Maintenant,
les gens qui ne sont pas d’ici. Je vais le répéter pour que vous ne
l’oubliiez
pas. Si on désire venir dans la ligne, nous préférons, si possible, que
ce soit
les gens qui ne sont pas d’ici qui y viennent.
13
Or, parfois, ici à l’église, ce qui
arrive, c’est que les gens disent : “Eh bien...” Nous faisons venir les
gens
qui ne sont pas d’ici; quelqu’un va dire : “Eh bien, eux, je ne savais
pas de
quoi ils souffraient. Il se peut qu’ils aient dit quelque chose de
faux.” Puis on
fait venir des gens d’ici; ils disent : “Oh, eux, peut-être que vous
les
connaissiez.” Alors. Puis ils disent... Des gens ont déjà dit : “Eh
bien, moi,
je vais vous dire ce que c’est : c’est les cartes de prière.” Eh bien,
qu’en
est-il de ceux qui n’ont pas de carte de prière, alors que, jour après
jour, il
y a eu...
Pardon? [On demande à Frère Branham
de s’éloigner du microphone.–N.D.É.] Que je m’éloigne du micro? Eh
bien, vous
savez, le milieu de la route, c’est ce que je prêche toujours. Alors,
je vais
peut-être faire comme ça. Est-ce mieux? C’est mieux. C’est très bien.
Je vais
vous dire ce qu’il y a. Notre–notre système de sonorisation est très
mauvais
ici, très mauvais. Et en ce moment nous ne cherchons pas à faire des
améliorations, parce que nous voulons procéder très prochainement à la
construction du nouveau tabernacle. Et alors, nous aurons beaucoup de
place
(voyez?), si nous arrivons à disposer d’un peu plus d’espace, pour
augmenter le
nombre de places, et être prêts pour les réunions, quand nous en ferons
ici.
14
Et maintenant, souvenez-vous, demain
matin, soit un des frères, ou bien les trois, ils vont distribuer les
cartes,
de huit heures trente, ou, de huit heures à huit heures trente. Ça
permettra à
tout le monde de s’installer. Et là je parlais de ça, comment il se
fait qu’ils
distribuent des cartes, de la raison pour laquelle nous le faisons.
C’est pour
maintenir l’ordre. Voyez? Bon, qu’est-ce qui se passerait si j’arrivais
ici,
comme maintenant, et que je dise : “Prenons cette femme-ci, cette
femme-ci, et
cet homme-là, et cette femme-ci”? Vous voyez, ça, ce serait un peu–ce
serait un
peu difficile. Voyez? Ensuite, si vous... Souvent, voici ce que j’ai
fait. Et
s’il n’y a pas trop de monde demain matin, je ferai peut-être encore la
même chose.
Je dirai : “Combien y a-t-il de personnes ici qui viennent de
l’extérieur et
qui ont quelque chose qui ne va pas? Levez-vous.”
15
Frère Mercier, tu viens à mon secours.
Tu vas m’aider? [Frère Mercier répond.–N.D.É.] Oh, tu viens... Il vient
à son
propre secours. J’ai parlé à ta petite amie aujourd’hui. Alors, tu
ferais mieux
d’être très gentil avec moi. Tu vois? Bon. C’est bien. Je–j’admire ton
courage,
Frère Léo. Quand les choses ne vont pas comme il faut, faisons–faisons
tout ce
que nous pouvons pour redresser la situation, faisons de notre mieux.
16
Bon, donc, là on demande que seulement
les gens qui ne sont pas d’ici et qui ont quelque chose qui ne va pas
lèvent la
main. Puis, on reste là, on se consacre à une personne jusqu’à ce que
le
Saint-Esprit se mette à agir et s’empare de tout l’auditoire. Combien
ont déjà
été présents, ont vu cela s’accomplir ici? Bien sûr! Voyez? Voyez?
Alors, la
façon de procéder importe peu. C’est simplement...
17
Je voudrais que vous vous souveniez de
ceci, et j’essaierai d’y revenir encore demain matin. Les gens des
nations,
l’Évangile qui leur a été donné est un Évangile axé sur la foi, pas du
tout sur
les oeuvres. Voyez? Comme je le disais hier soir. Après que le
Saint-Esprit est
descendu, à la Pentecôte, quand ils sont allés vers les Juifs (Actes
19.5), il
a fallu qu’ils imposent les mains à ceux-ci, afin qu’ils Le reçoivent.
Et quand
ils sont allés vers les Samaritains, il a fallu qu’ils leur imposent
les mains.
Mais quand ils sont arrivés chez les gens des nations, dans la maison
de
Corneille : “Comme Pierre prononçait encore ces mots...” Pas
d’imposition des
mains.
18
Quand la fillette est morte, la fille de
Jaïrus le sacrificateur, celui-ci a dit : “Viens lui imposer les mains,
et elle
vivra.” Mais quand le centenier romain, qui était des nations, a parlé.
“Je ne
suis pas digne que Tu entres sous mon toit; dis seulement un mot.”
C’est ça.
Voyez?
19
La Syro-Phénicienne qui, en fait, était
Grecque, quand elle, quand Jésus lui a dit, qu’Il a dit : “Il n’est pas
bien
que Je prenne le pain des enfants et que Je le donne aux chiens.”
Elle a dit : “C’est vrai, Seigneur;
mais les chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants.”
Il a dit : “À cause de cette parole,
le démon est sorti de ta fille.” Alors, dites de bonnes choses. Dites
du bien
de quelqu’un. Parlez de Jésus. Dites quelque chose de loyal, quelque
chose
d’authentique. Voilà la façon de se débarrasser des démons. Il n’a
jamais dit,
Il n’a jamais prié pour la fillette. Il n’a jamais dit quoi que ce soit
pour sa
guérison; Il a seulement dit : “À cause de cette parole, à cause de
cette
parole...”
20
Hattie Wright, l’autre jour, elle
n’avait rien demandé. Elle était simplement assise là, mais elle a dit
la chose
juste, et cela a plu au Saint-Esprit. Et le Saint-Esprit, en retour, a
parlé,
Il a dit : “Hattie, demande ce que tu voudras – quel que soit ton
problème et
quel que soit ton désir. Tu verras si ceci est une réalité ou pas.
Demande
n’importe quoi (la guérison de sa jeune soeur infirme assise là,
invalide; dix
mille dollars, pour ne plus avoir à bêcher dans ces collines, là-bas;
que la
jeunesse revienne dans son pauvre corps épuisé); ce que tu veux
demander,
demande-le tout de suite. S’Il ne vient pas tout de suite te le donner,
alors
je suis un faux prophète.” C’est–c’est–c’est quelque chose, n’est-ce
pas?
21Jésus
a
dit : “Dites à cette montagne...” Et vous avez entendu parler des
choses qui se
sont produites; voilà le ministère dans lequel nous entrons. Nous
sommes bien
loin sur la route maintenant. La Venue du Seigneur Jésus est pour
bientôt. Et
nous devons avoir la foi de l’Enlèvement, – dans une Église qui pourra
être
changée en un instant, en un clin d’oeil, pour pouvoir partir d’ici, –
sans
quoi nous ne partirons pas. Mais ne vous en faites pas, elle sera là.
Elle sera
là. Et quand la puissance de cette église-ci augmentera, cela ramènera
ses
frères; quand la puissance de cette église-là augmentera, cela ramènera
ses
frères à elle; la puissance de cette église-là ramènera les autres
frères; puis
il y aura une résurrection générale. Nous l’attendons avec impatience.
22
Maintenant n’oubliez pas, les cartes de
prière, ce sera demain matin à huit heures, jusqu’à huit heures trente.
Et je
leur ai demandé, à ce moment-là, quel que soit le nombre de personnes
arrivées,
d’arrêter de distribuer des cartes et de retourner s’asseoir (voyez?),
parce
que, de toute façon, il est fort probable qu’à cette heure-là ils les
auront
déjà toutes distribuées, ou en tout cas le nombre que nous pourrons
appeler.
Les frères vont venir, mélanger toutes les cartes devant vous, puis si
vous,
vous en voulez une, vous une, et ainsi de suite, comme ça... Alors,
quand
j’arriverai, je vais simplement, à partir du numéro que le Seigneur
m’indiquera... S’Il dit : “N’en appelle aucune”, je n’appellerai aucune
des
cartes (voyez?) – selon la directive, quelle qu’elle soit.
23Et
je...
De toute façon, ce ministère-là est en train de disparaître; quelque
chose de
plus grand est en route. Souvenez-vous-en : chaque fois, cela a été
annoncé du
haut de cette estrade, ou, de cette chaire, et cela n’a encore jamais
manqué
d’arriver. Vous vous souvenez du ministère où il s’agissait de la main?
Vous
avez vu ce qui a été accompli par celui-là? Les pensées du coeur, vous
avez vu
ce qui a été accompli par celui-là? Maintenant observez ceci :
prononcer la
Parole; et voyez ce qui sera accompli par Cela. Voyez? Je vous l’avais
dit,
ici, il y a des années, – à l’église (je parle à ceux du Tabernacle), –
il y a
des années, il y a trois ou quatre ans, que quelque chose était sur le
point de
se matérialiser; c’est sur le point de se produire. Et voici que
maintenant ça
commence à se manifester, afin de... C’est en train de prendre forme.
Et nous
en sommes très reconnaissants. Oh, combien nous sommes reconnaissants.
Vraiment
très heureux.
24
Maintenant, nous avons des questions
très difficiles ici, et nous voulons les aborder sans tarder. Quelqu’un
a
regardé tous les livres que j’avais. J’ai dit : “Eh bien, un homme
intelligent
n’a besoin que d’un seul livre.” Mais moi, je ne suis pas un homme
intelligent.
Je suis obligé d’en avoir beaucoup, pour pouvoir les consulter. Bon,
celui-ci
est le Diaglott, celui-ci est une Bible, et celui-ci est une
concordance.
Alors, c’est... Nous allons simplement demander au Seigneur de nous
aider et de
nous diriger, pour que nous répondions à ces questions conformément à
Sa
volonté Divine et à Sa Parole.
25
Alors, maintenant inclinons la tête un
instant, pour prier. Seigneur, du plus profond de notre coeur, nous Te
sommes
reconnaissants de ce que Tu as fait pour nous au cours des trois
dernières
soirées. Oh, de voir les ministres se rencontrer là-bas, dans la pièce,
se
serrer la main et, avec une foi renouvelée, et–et, faire un nouveau pas
en
avant. On appelle au téléphone... Nos coeurs se réjouissent, des
personnes ont
reçu le Saint-Esprit après avoir été, avoir vu Ta Parole, qui indique
de façon
très précise, point par point, la marche à suivre pour recevoir Ton
Saint-Esprit. Nous en sommes tellement reconnaissants, Seigneur.
26
Tu rends les choses tellement simples
pour nous, parce que nous sommes un peuple simple. Et nous Te prions, ô
Dieu,
de–de permettre que nous nous fassions toujours tout simples. En effet,
c’est... Celui qui s’humiliera, c’est celui-là qui sera élevé. La
sagesse du
monde est une folie devant Dieu; et il a plu à Dieu de sauver, par la
folie de
la prédication, ceux qui étaient perdus.
27
Et maintenant, Père, j’ai ici, en ma
possession, plusieurs questions, qui ont été posées par des coeurs
sincères,
pour qui ces choses sont une préoccupation. Et de donner une réponse
inexacte à
l’une d’elles pourrait lancer la personne sur une mauvaise voie, de
jeter une
lumière fausse sur la question qui la préoccupe. Alors, Seigneur Dieu,
je prie
que Ton Saint-Esprit vienne sur nous et révèle ces choses, car, dans
les
Écritures, il est écrit : “Demandez, et vous recevrez; cherchez, et
vous
trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.” Et c’est ce que nous faisons
maintenant, Seigneur, nous frappons à la porte de Ta miséricorde. Nous
nous tenons
à l’ombre de Ta justice Divine, invoquant le Sang du Christ de Dieu et
le
Saint-Esprit.
28Et
ce
soir, nous ne venons pas simplement parce que nous avons terminé ces
trois
soirées de prédication sur le Saint-Esprit, nous venons avec le plus
profond
respect et la plus profonde sincérité. Nous venons comme si cette
soirée était
notre dernière soirée sur cette terre. Nous venons en croyant que Tu
exauceras
nos prières. Et, Seigneur, nous Te demandons maintenant de nous donner
la
satisfaction que procure Ta Vie Éternelle. Et en réponse à Ta Parole,
puisse le
Saint-Esprit... Ô Dieu, nous avons vu qu’il s’agit de Toi-même parmi
nous, et
alors nous prions qu’Il nous révèle ce soir les choses que nous
désirons. Et
nous désirons seulement que notre âme soit en repos, que notre esprit
soit en
paix, et qu’en ayant la foi en Dieu nous allions de l’avant pour
revendiquer
les bénédictions qu’Il a promises. Nous le demandons au Nom de Jésus.
Amen.
29
Bon, j’ai toutes les questions qui m’ont
été remises, sauf une. Et j’ai répondu au jeune Frère Martin, qui
m’avait posé
une question avant-hier soir, juste une. Il y en avait beaucoup ici
hier soir,
mais c’étaient des demandes de prière. Et Frère Martin, la question
qu’il m’a
posée, c’était sur Jean 3.16, ou, Jean 3, je crois, sur : “Si un homme
ne naît
d’eau et d’Esprit, il ne peut voir le Royaume”, et il comparait ça avec
une
bande que j’avais envoyée, sur l’Épître aux Hébreux. Et je l’ai
rencontré hier
soir, ici, dans la pièce du fond, et j’ai donc eu la possibilité de lui
répondre
avant, et c’est là que je l’ai fait, à ce sujet.
30
Maintenant, y a-t-il ici des gens qui
n’étaient pas présents hier soir? Levez la main, ceux qui n’étaient pas
ici
hier soir. Oh, nous aurions tant aimé que vous soyez parmi nous. Nous
avons
passé des moments si glorieux. Le Saint-Esprit...
31
Si vous me permettez, pendant un
instant... Ça ne fera pas de tort. On enregistre ceci. Et si jamais un
ministre, ou quelqu’un, n’était pas d’accord sur ce que je suis sur le
point de
dire maintenant, ou même sur les questions, je vous demande, frère, de
ne pas
trouver ça étrange, mais c’est que, souvenez-vous, cet enregistrement
est fait
ici dans notre tabernacle. Nous enseignons à nos fidèles. Il y a
beaucoup de
ministres de différentes confessions qui sont présents. Et je voudrais
aborder
de nouveau ce sujet, car je vois ici ce soir quelques-uns de nos
fidèles qui
n’avaient pas pu entrer hier soir. Alors je voudrais revenir un
instant, si
vous le permettez, sur ce dont je parlais hier soir; c’est-à-dire de la
Pentecôte,
quand ils ont reçu le Saint-Esprit.
Maintenant, je lis dans le Emphatic
Diaglott – qui est la
traduction du texte grec – le passage que j’ai lu hier soir, et que
j’ai devant
moi maintenant. Il s’agit là de la traduction anglaise originale du
texte grec.
Ça n’a pas passé par d’autres traducteurs, c’est, ni par d’autres
versions,
c’est traduit directement du grec en anglais. Or, les mots anglais ont
souvent
des significations qui leur sont particulières, par exemple, si je
disais le
mot board. Considérez ce mot board. On pourrait dire : “Il a voulu dire
qu’il
nous trouvait ennuyeux [en anglais : boring–N.D.T.].” Non! “Il–il a
payé sa
pension [en anglais : board].” Non! Eh bien, il... “Il s’agit d’une
planche [en
anglais : board] sur le côté de la maison.” Eh bien, vous voyez? Ou
n’importe
quel... Il y a quatre ou cinq mots différents qu’on peut employer; il
faut voir
la phrase. Le mot see. See [en français : voir] signifie “comprendre”,
en
anglais. Sea [en français : mer] signifie “une étendue d’eau”. See [en
français
: voir] signifie “regarder”. Voyez? Mais revenons aux traductions qui
nous
occupent ici, le mot dont je parlais hier soir, employé dans Actes,
chapitre 2,
où il est dit : “Des langues de feu se posèrent sur eux...” Maintenant,
j’aimerais
revenir un peu en arrière pendant un instant. Seriez-vous d’accord
qu’on prenne
un petit instant, pour récapituler un peu avant d’aller plus loin?
32
Alors prenez, ceux d’entre vous qui ont
la version du roi Jacques, ou quelle que soit la version que vous
lisez...
J’aimerais lire ça. Écoutez très attentivement, là. Qu’il n’y ait pas
de
malentendu. Beaucoup aujourd’hui, même ma soeur, beaucoup ont appelé,
ils
disaient... Mme Morgan... Beaucoup de ceux qui étaient là hier soir.
Mme Morgan
est une de nos soeurs, les médecins l’avaient condamnée; elle est morte
depuis
seize ou dix-sept ans, d’après la liste des cas de cancer, à
Louisville. Je
pense qu’elle est de nouveau ici ce soir. Elle a dit qu’elle
n’entendait pas,
parce que je parlais directement dans le microphone. Alors, pour ces
personnes-là, je tiens à revenir là-dessus, pendant un instant.
33
Maintenant, je lis ce passage de
l’Écriture d’Actes 2 :
Lorsque
le Jour de la Pentecôte arriva, ils étaient
tous d’une même pensée...
(Or je préfère ça à “d’un même accord”, parce qu’on peut être d’un même
accord
sur presque n’importe quel sujet, mais ici, leur pensée était la même.) ...d’une même pensée et dans le même lieu.
Tout
à coup il vint du Ciel un Bruit comme celui
d’un Vent impétueux, et il remplit la Totalité de la Maison où ils
étaient
assis. (Pas
à genoux, ni en prière, mais assis.)
...des
Langues Divisées... (L-a-n-g-u-e-s,
langues. Divisées
veut dire “séparées”.) ...Langues
Divisées leur apparurent, semblables à du Feu, et l’une d’elles... (“L’une”,
au singulier.) ...se posa sur chacun
d’eux.
Et
ils furent tous remplis... (“Et”,
conjonction.) ...tous remplis du saint Esprit,
et se
mirent à parler en d’Autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de
s’exprimer.
Or,
il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs,
Hommes pieux, de Toutes les Nations qui sont sous le Ciel.
Quand
ceci, et la Nouvelle s’étant répandue, la
Multitude accourut, et elle fut dans l’étonnement Parce que chacun
entendait...parler dans son Propre Langage.
34
Maintenant remarquez! Quand le feu est
venu, c’étaient des langues; quand ils parlaient, c’était un langage.
Or, il y
a une énorme différence entre langues et langages. Pour nous, c’est la
même
chose. Mais en grec, “langue” signifie ceci. [Frère Branham
illustre.–N.D.É.]
L’oreille, c’est ceci. Voyez? Ça ne signifie pas un langage; ça
signifie la
partie de votre corps qui est une langue. Si vous remarquez, c’est
traduit par
langues de feu, ce qui signifie “semblables à des langues”, comme une
flamme de
feu, une longue flamme de feu. Or, remarquez sur quoi l’accent est mis.
Et ces
points-là, chacun d’eux, maintenant, ne les oubliez pas.
35Maintenant,
nous allons faire un petit récit imagé ce soir. Et je vous laisserai le
soin
d’en juger. Or, souvenez-vous, si vous êtes contre en quoi que ce soit,
ça vous
regarde. Mais le seul moyen pour une personne de recevoir quelque chose
de
Dieu, c’est par le moyen de la foi. Et avant que vous puissiez...
36
Il faut d’abord que je sache ce que je
fais, avant de pouvoir avoir foi dans ce que je fais. Pourquoi
avez-vous épousé
votre femme? Vous aviez foi en elle. Vous l’aviez mise à l’épreuve,
vous
l’aviez observée, vous saviez d’où elle venait, qui elle était. C’est
la même
chose pour l’Écriture, pour Dieu. C’est pour ça que ces visions, cette
Colonne
de Feu, toutes ces choses qui se produisent, c’est parce que Dieu l’a
promis.
Dieu l’a dit. Je L’ai mis à l’épreuve, par Sa Parole, et je sais que
C’est la
Vérité. Et vous, suivez Sa Parole. Alors, s’il y a un peu de confusion
quelque
part, alors, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche quelque part. En
effet,
Dieu (écoutez!), Dieu n’a jamais agi, ni n’agira jamais en dehors de
Ses... ou
contrairement à Ses lois. L’hiver ne viendra pas en été, et l’été ne
viendra
pas en hiver. Les feuilles ne tomberont pas au printemps et ne
repousseront pas
en automne. On ne peut tout simplement pas produire ces choses.
37
Comme je le disais hier soir, en parlant
du puits artésien qui arrose vos récoltes. Ou alors, si vous êtes
debout au
milieu d’un champ par une nuit noire, et que vous disiez : “Ô toi,
grande
électricité, je sais que tu existes dans ce champ. Maintenant, je me
suis
égaré, je ne sais pas où je vais. Donne de la lumière, pour que je
puisse voir
où je marche! Il y a assez d’électricité pour éclairer le champ.” C’est
vrai.
Oui monsieur! Il y a assez d’électricité dans cette pièce pour
l’éclairer même
sans ces lumières. Mais vous devez la maîtriser. Vous pourriez hurler
jusqu’à
épuisement, là, sans que jamais elle n’éclaire. Mais si vous agissez
selon les
lois de l’électricité, alors vous aurez de la lumière.
38
Eh bien, avec Dieu, c’est la même chose.
Dieu est le grand Créateur des cieux et de la terre, le même hier,
aujourd’hui,
et éternellement. Il est toujours Dieu. Mais Il agira seulement dans la
mesure
où vous suivrez Ses lois et Ses instructions. Mes amis, je peux dire
ceci :
jamais je ne l’ai vu faillir, et ça ne faillira jamais.
39
Maintenant, remarquons. Jésus, dans Luc
24.49, avait donné une directive aux apôtres, après qu’ils avaient été
sauvés
et sanctifiés, selon la Parole; justifiés, en ayant cru au Seigneur
Jésus;
sanctifiés, dans Jean 17.17, quand Jésus a dit : “Sanctifie-les, Père,
par la
Vérité. Ta Parole est la Vérité.” Et Il était la Parole.
40Bon,
Il
leur avait donné le pouvoir de guérir les malades, de chasser les
démons, de
ressusciter les morts; et ils sont revenus tout joyeux. Et leurs noms
étaient
écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau. Or, vous vous souvenez que
nous avons
étudié ça. Mais ils n’étaient pas encore convertis. La nuit de Sa
crucifixion,
Jésus a dit à Pierre : “Après que tu seras converti, affermis tes
frères.”
41
C’est le Saint-Esprit qui... Vous croyez
en vue de la Vie Éternelle, mais quand le Saint-Esprit vient, c’est Lui
qui est
la Vie Éternelle. Vous croyez en vue de... À la sanctification, vous
êtes
engendrés par l’Esprit, mais vous n’êtes pas nés de l’Esprit, tant que
le
Saint-Esprit n’est pas entré en vous. C’est exact. Le bébé a de la vie
dans le
sein de sa mère, ses petits muscles frémissent; c’est une vie. Mais,
quand le
souffle de vie est insufflé dans ses narines, cette vie-là est
différente. Elle
est différente. Voilà ce que c’est, c’est...
42
Mon cher frère méthodiste, pèlerin de la
sainteté, et nazaréen, le baptême du Saint-Esprit est différent de la
sanctification.
La sanctification, c’est la purification, qui prépare à la Vie. Mais
quand le
Saint-Esprit vient, Il est la Vie. La préparation, c’est purifier le
vase; le
Saint-Esprit, c’est remplir le vase. La sanctification, signifie “être
nettoyé
et mis à part pour le service”. Le Saint-Esprit, c’est de le mettre en
service.
C’est vous le vase que Dieu a nettoyé.
43
Nous voyons que le Saint-Esprit, c’est
Dieu Lui-même en vous. Dieu était au-dessus de vous dans la Colonne de
Feu, qui
accompagnait Moïse. Dieu était avec vous en Jésus-Christ. Maintenant
Dieu est
en vous par le Saint-Esprit. Non pas trois dieux, mais un seul Dieu
dans
l’exercice de trois fonctions.
44
Dieu qui condescend, qui descend, alors
qu’Il avait été au-dessus de l’homme. Celui-ci ne pouvait pas Le
toucher, parce
qu’il avait péché dans le jardin d’Éden et s’était séparé de sa
communion avec
Lui. Alors, qu’est-il arrivé? Il fallait qu’Il soit au-dessus de lui.
Il ne
pouvait pas, par le sang des taureaux et des boucs, entrer de nouveau
en communion
avec l’homme; mais les lois et les ordonnances préfiguraient ce temps
qui
allait venir : l’offrande de boeufs, et autres, de brebis. Puis, quand
Dieu est
descendu et qu’Il a habité dans un corps sanctifié, né d’une femme
vierge, que
Dieu Lui-même... Savez-vous ce que Dieu a fait? Tout ce qu’Il–qu’Il a
fait,
c’est... Il a planté Sa Tente parmi les nôtres. Dieu a habité dans une
Tente
appelée Jésus-Christ. Il a simplement dressé Sa Tente parmi nous, Il
est
devenu... (Je vais prêcher là-dessus demain matin, alors je ferais
mieux de ne
pas aller plus loin.) Donc, Dieu, qui a campé, ou demeuré avec nous...
45
Et maintenant Dieu est en nous. Jésus a
dit, dans Jean 14
: “En ce jour-là,
vous connaîtrez que Je suis dans le Père, que le Père est en Moi, que
Je suis en
vous, et que vous êtes en Moi.” Dieu en nous. Dans quel but? D’exécuter
Son
plan.
46
Dieu avait un plan – Il voulait agir
parmi les hommes – et Il l’a déployé dans la Colonne de Feu, qui était
le Feu
mystique qui se tenait au-dessus des enfants d’Israël. Puis, ce même
Feu s’est
manifesté dans un corps, celui de Jésus. Et Il a déclaré qu’Il était ce
Feu :
“Avant qu’Abraham fût, JE SUIS.” Il était ce Feu. Il a dit : “Je viens
de Dieu,
et Je retourne à Dieu.” Et après Sa mort, Son ensevelissement et Sa
résurrection,
saint Paul L’a rencontré sur le chemin, – à ce moment-là il s’appelait
encore
Saul, – sur le chemin de Damas, et Il était redevenu cette Colonne de
Feu. Une
Lumière qui l’a rendu aveugle. C’est vrai.
47
Et Le voici aujourd’hui, cette même
Colonne de Feu, ce même Dieu qui accomplit les mêmes signes, les mêmes
oeuvres.
Pourquoi? Il agit parmi Son peuple. Il est en nous. Je... Il est avec
vous en
ce moment, “mais Je serai en vous. Je serai avec vous, et même en vous,
jusqu’à
la fin de toutes choses”, la fin du monde. Il serait avec nous.
48
Maintenant, remarquez. Jésus leur avait
donné la directive de monter à Jérusalem et d’attendre. Le mot rester,
là,
signifie “attendre”, il ne signifie pas prier, il signifie “attendre”.
Ces
hommes n’étaient pas encore aptes à prêcher, parce qu’ils ne
connaissaient Sa
résurrection que par Sa Personne, pour L’avoir vu, de l’extérieur.
Il–Il leur
avait ordonné de ne plus prêcher, de ne rien faire tant qu’ils
n’auraient pas
d’abord été revêtus de la Puissance d’en haut.
Je ne crois pas qu’aucun prédicateur
soit envoyé par Dieu ou puisse avoir été correctement ordonné... Parce
que Dieu
est infini. Et ce que Dieu fait une fois, Il le fait tout le temps. Or,
si Dieu
n’a pas voulu les laisser prêcher avant qu’ils se soient rendus là, à
la
Pentecôte, qu’ils aient vécu l’expérience de la Pentecôte, alors aucun
homme –
à moins qu’il le fasse de lui-même à cause d’un désir profond, ou
qu’une
organisation quelconque l’ait mandaté à le faire – n’a le droit de
monter en
chaire avant d’avoir été rempli du Saint-Esprit. C’est tout à fait
vrai. Parce
que, tant qu’il n’a pas été rempli du Saint-Esprit, il conduit les gens
selon
la conception intellectuelle d’une organisation. C’est seulement après
cela
qu’il leur donne la nourriture de la colombe; L’Agneau et la Colombe,
comme
nous en avons parlé hier soir.
49
Maintenant remarquez. Il a dit : “Montez
à Jérusalem et restez là-bas; attendez simplement là-bas, jusqu’à ce
que
J’envoie ce que le Père a promis.” Et alors, qu’est-ce qu’ils ont fait?
Ils
étaient cent vingt, hommes et femmes. Ils sont allés dans une chambre
haute, au
temple.
Or, le jour de la fête de la
Pentecôte approchait; à partir de la purification du sanctuaire, la
mise à mort
de l’agneau pascal, jusqu’à la–la venue de la Pentecôte – là c’était
les
prémices de la moisson, le jubilé, le jubilé de la Pentecôte. Et sur
les
bâtiments...
50
Or, j’ai visité ces pays. Les pays
orientaux ont rarement un escalier intérieur. L’escalier était à
l’extérieur. À
l’extérieur du temple, nous dit-on, il y avait un escalier qui
conduisait à une
petite pièce là-haut; il fallait monter, monter et monter encore,
jusqu’à ce
qu’on arrive à une petite pièce, là-haut, un genre de pièce de
rangement, tout
en haut, au sommet du temple, une espèce de petite chambre, une chambre
haute.
Et la Bible dit qu’ils étaient là, toutes portes fermées, par crainte
des
Juifs; en effet, ces derniers les mettraient en pièces pour avoir adoré
le
Seigneur Jésus, après que Caïphe, le souverain sacrificateur, et Ponce
Pilate
et les autres L’avaient mis à mort. Donc, ils se proposaient de se
débarrasser
de tous ces prétendus Chrétiens. Alors, toutes portes fermées, ceux-ci
attendaient.
51
Or, dans les pièces de ce genre, il n’y
a pas de fenêtres. Les fenêtres, c’était des espèces de petits
grillages que
l’on tirait pour ouvrir, comme des portes. Dans ces pièces pendent de
petites
lampes à huile qui brûlent. Si jamais vous allez en Californie, à la
cafétéria
Clifton, descendez au sous-sol, et vous y verrez une lampe exactement
pareille
à celles qu’il y avait dans la chambre haute. Y êtes-vous déjà allés?
Combien
d’entre vous y sont allés? Je vois des gens faire un signe de tête
affirmatif.
Bon, vous savez de quoi je parle. Très bien. Descendez, et vous verrez
le
jardin de Gethsémané; avant, vous entrerez dans une de ces pièces
orientales.
C’est parfaitement vrai. Vous y verrez une petite lampe remplie d’huile
d’olive
dans laquelle trempe une petite mèche de laine qui brûle.
52
Bon, disons qu’ils étaient là-haut, ils
avaient gravi l’escalier extérieur. Ils étaient montés là-haut, ils se
cachaient, s’étaient cachés, par crainte des Juifs. Jésus ne leur avait
pas dit
d’aller dans la chambre haute. Il avait seulement dit : “Attendez à
Jérusalem.”
S’ils avaient été dans une maison quelque part, qui sait ce qui serait
arrivé.
On serait venu se saisir d’eux. C’est pourquoi ils sont allés dans un
genre de
petite pièce, tout en haut de l’escalier, au grenier, et là ils se sont
barricadés pour que les Juifs ne puissent pas y entrer et se saisir
d’eux. Et
ils sont restés là à attendre, pendant dix jours.
53
Bon, maintenant nous sommes dans Actes
1. Maintenant écoutez bien, là. Vous voyez la scène? À l’extérieur de
l’édifice, le petit escalier qui montait, et ils sont allés dans cette
petite chambre.
En bas, dans le temple, on célébrait la fête de la Pentecôte. Oh, il y
avait de
grandes festivités. Bon, et lorsque le jour de la Pentecôte est arrivé,
ils
étaient tous d’une même pensée – d’une même pensée ils croyaient que
Dieu
allait envoyer ce qu’Il avait promis. Que chaque personne présente, ce
soir,
soit dans ce même état d’esprit, et vous verrez ce qui va arriver. Ça
va se
reproduire, forcément. C’est une promesse, exactement la même qu’eux
avaient
reçue. Voyez?
54
Qu’est-ce qu’ils faisaient? Ils se
conformaient aux instructions, ils se conformaient aux–aux–aux lois de
Dieu :
“Attendez jusqu’à ce que...”
55
Or, ils avaient peur des Juifs.
Souvenez-vous bien de ça. Ils craignaient les Juifs. Tout à coup, là,
il y a eu
un bruit comme celui d’un vent impétueux. Ce n’était pas un vent
impétueux;
c’était comme un vent impétueux. Dans quelques minutes, je lirai les
commentaires du traducteur. C’était comme un vent impétueux. En
d’autres
termes, c’était un vent surnaturel (oh!), quelque choses qu’ils
pouvaient
sentir. Le vent était en eux. Il y a eu un–un vent impétueux, quelque
chose
comme un vent impétueux. Le vent ne soufflait pas impétueusement, mais
c’était
comme le bruit d’un vent impétueux, comme quelque chose qui faisait
[Frère
Branham fait entendre un bruit de vent.–N.D.É.]. L’avez-vous déjà
ressenti? Oh!
la la! Comme un vent impétueux. Maintenant regardez bien. Et il a
rempli... Or,
ici, il est dit “toute la...”, mais dans le texte grec, il est dit la
“Totalité
(T majuscule-o-t-a-l-i-t-é), la Totalité de la Maison”, tout ce qu’il y
avait à
l’intérieur, partout. Chaque fente, chaque coin, chaque fissure
semblaient en
être remplis. Pas question de dire : “Hé, les frères, ressentez-vous ce
que je
ressens?” Non! C’était partout, comme un vent impétueux. Maintenant
regardez
bien. “Alors, il vint un bruit comme celui d’un vent impétueux, et
(conjonction. Maintenant observez ces “et”. Sinon, vous Lui feriez dire
quelque
chose qui n’Y est pas dit. Voyez?), et comme... (c’est ce qui est
arrivé en
premier, un bruit, quelque chose comme un–un vent impétueux est venu
sur eux),
et (Vous vous souvenez, hier soir, je suis allé à l’épicerie, j’y ai
acheté un
pain et de la viande. C’est quelque chose qui allait avec le pain. Le
pain est
une chose, la viande en est une autre. Et le bruit était une chose qui
les a
frappés.), et il leur apparut (devant eux) des langues–des langues
divisées.”
56
Est-ce que quelqu’un ici a déjà vu Les
Dix Commandements de Cecil DeMille? Avez-vous remarqué le moment où les
Commandements ont été écrits? Comment il a pu saisir ça – moi, je n’en
savais
rien. Il y a deux ou trois choses que j’ai vues là-dedans que j’ai
vraiment
aimées. La première, c’est cette lumière couleur émeraude, Ça ressemble
tout à
fait à ça. Voyez? Une autre chose, c’est, quand le Commandement a été
écrit,
après ça, avez-vous remarqué les petites flammes de feu qui fusaient de
cette
grande Colonne de Feu, qui fusaient de là? Avez-vous remarqué ça?
Maintenant,
je pense que c’est ce qui est arrivé à la Pentecôte. Il leur apparut...
Donc,
ils pouvaient voir Cela. Il n’est pas dit : “Il tomba en eux.” Mais, il
leur
apparut de petites flammes (comme on pourrait les appeler), des
langues,
semblables à des langues, comme cette langue-ci [Frère Branham
illustre.–N.D.É.], en forme de langue, de petites flammes de feu.
Maintenant,
l’oreille – comme je le disais, l’oreille, c’est l’oreille; le doigt,
c’est le
doigt. Le doigt, ça ne veut pas dire que vous l’avez ressenti, ça veut
dire que
ça ressemblait à un doigt. Et si c’était une oreille, ça ne veut pas
dire
qu’ils l’entendaient; ça ressemblait à une oreille. Ceci, c’était du
feu qui
ressemblait à une langue, ce n’était pas quelqu’un qui parlait, c’était
un feu
qui ressemblait à une langue.
57
Maintenant écoutez. Observez comment le
texte grec le mentionne ici :
Tout
à coup il vint un Bruit... comme celui d’un Vent impétueux... (Le
verset 3–le verset
3.)
Et
des Langues Divisées leur apparurent... (Non
pas que des langues divisées
aient été en eux, ou qu’ils aient parlé en langues divisées; c’étaient
des
langues divisées qui leur sont apparues. Maintenant regardez bien.
Elles ne
sont pas encore sur eux. Elles sont dans la pièce, c’est comme si elles
tourbillonnaient dans ce vent.)
...semblables à des Langues de Feu, leur apparurent, Divisées...
(C’est-à-dire devant eux.) ...semblables
à du Feu... (Des langues semblables à du feu.)
...et l’une d’elles... (Au singulier.)
...se posa sur chacun d’eux. (Non pas entra en eux; mais se
posa
sur eux.)
58
Maintenant, voyez-vous comme la version
du roi Jacques le rend mal : “Et des langues séparées vinrent sur eux,
ou se
posèrent (Comment est-ce dit, là, dans la version du roi Jacques?),
s’assirent
sur eux.” Voyez? Or, elles n’ont pas pu monter là et s’asseoir. Ça,
nous le
savons. Mais le texte original dit : “Elles se posèrent sur eux.” Je
crois;
c’est ça, n’est-ce pas? Laissez-moi répéter ça exactement. Oui! “...se
posa sur
chacun d’eux.” Une langue de feu se posa sur chacun d’eux. Vous voyez,
là? Vous
saisissez? C’est ce qui est arrivé en second lieu. D’abord il y a eu un
vent,
puis des langues de feu sont apparues.
59
Ça s’est passé dans cette petite pièce
où brûlaient ces petites lampes à huile. Imaginez-les assis là-haut. Et
l’un
d’eux dit : “Oh!” Il promenait ses regards partout dans le bâtiment;
c’était
partout dans le bâtiment. Puis ils ont dit : “Regardez!” Des langues de
feu se
sont mises à, se sont mises à tournoyer dans le bâtiment. Maintenant
regardez
bien. Et ces langues de feu apparurent.
Maintenant, regardez bien ce qui
vient ensuite :
Et...
(Une
autre conjonction; quelque chose d’autre est
arrivé.) ...ils furent tous remplis du
saint Esprit... (La deuxième chose qui est arrivée.)
60
Maintenant, vous voyez, on voudrait
changer tout ça et dire : “Ils avaient des langues de feu, et ils se
sont mis à
baragouiner quelque chose; puis ils sont sortis, et ils se sont mis à
parler
dans une langue inconnue.” Il n’est rien dit de semblable dans les
Écritures,
mon ami. Quiconque parle dans une langue inconnue au moment où il
reçoit le
Saint-Esprit, agit alors de façon contraire à la Bible. Je vais vous le
montrer
dans quelques minutes, et vous le prouver : parler dans des langues
inconnues,
j’y crois, mais ce n’est pas recevoir le Saint-Esprit. C’est un don du
Saint-Esprit. Le Saint-Esprit, c’est un Esprit.
61
Maintenant regardez bien. Ces langues
étaient dans la pièce, elles étaient semblables à du feu, et elles se
sont
posées sur chacun d’eux. Puis ils ont été remplis du Saint-Esprit (la
deuxième
chose), et alors, après qu’ils ont été remplis du Saint-Esprit, ils ont
parlé
en langues; non pas en langues, mais en langages. Avez-vous remarqué
ça? Ils se
sont mis à parler en d’autres langages, selon que l’Esprit leur donnait
de
s’exprimer. Et le bruit de ceci se répandit.
62
Maintenant regardez bien. Maintenant,
représentons-nous de nouveau la scène pour que vous ne l’oubliiez pas,
là.
Selon l’Écriture, pendant qu’ils attendaient dans la chambre haute,
tout à coup
il y a eu un bruit semblable à un vent impétueux, qui est venu sur eux;
c’était
le Saint-Esprit. Combien croient que c’était l’apparition du
Saint-Esprit?
Semblable à un vent, un vent surnaturel. Puis ils ont remarqué – là, il
y avait
de petites langues de feu, il y en avait cent vingt, et elles ont
commencé à
descendre et à se poser sur chacun d’eux. Qu’est-ce que c’était?
Qu’est-ce que
c’était? La Colonne de Feu, qui était Dieu Lui-même, S’est partagée
parmi Son
peuple, Elle est entrée dans ces gens. Jésus En avait la totalité; Il
avait
l’Esprit sans mesure; nous, nous L’avons avec mesure (Vous voyez ce que
je veux
dire?), parce que nous sommes des enfants adoptés. Alors Sa Vie, Sa Vie
Éternelle entrait en eux. Là, qu’est-il arrivé? Alors ils ont tous été
remplis
du Saint-Esprit.
63
Maintenant je voudrais vous demander
quelque chose. À quel moment le bruit a-t-il commencé à se répandre?
S’ils ont
dû sortir de cette chambre haute pour descendre les escaliers et aller
dans les
parvis du palais, ou plutôt dans les parvis du–du temple, ce qui
correspondait
probablement à la distance d’un pâté de maisons à partir de l’endroit
où ils se
trouvaient, de redescendre de là-haut et de se rendre dans les parvis,
là où
tout le monde était rassemblé. Et quand ils sont sortis de là, ils
étaient
comme ivres, de l’Esprit. En effet, les gens ont dit : “Ces hommes sont
pleins
de vin doux.” Ils n’avaient jamais rien vu de semblable.
64
Et chacun d’eux essayait de leur dire :
“Le Saint-Esprit est venu. Ce que Dieu a promis est sur moi. Je–j’ai
été rempli
de l’Esprit.” Et celui qui parlait était un Galiléen, mais l’homme à
qui il
parlait, soit un Arabe ou un Perse, l’entendait dans sa propre langue.
65
“Comment les entendons-nous (ce n’était
pas une langue inconnue), comment les entendons-nous chacun dans notre
langue
maternelle? Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens?” Et
peut-être
qu’ils parlaient le galiléen. Mais, quand les gens les entendaient,
c’était
dans leur langue maternelle. S’il n’en est pas ainsi, j’aimerais que
vous me
demandiez, que vous me donniez la réponse à cette question : Comment se
fait-il
que Pierre s’est présenté là, qu’il a parlé galiléen, et que tous ceux
qui
étaient là ont compris ce qu’il disait? Trois mille âmes sont venues à
Christ
juste là, alors que Pierre ne parlait que dans une seule langue.
Certainement!
C’était Dieu, qui accomplissait un miracle. Pierre était devant un même
auditoire, composé d’habitants de Mésopotamie, d’étrangers, de
prosélytes, et
de toutes sortes de gens venus du monde entier. Et Pierre s’est tenu là
et a
prêché dans une seule langue, et tout le monde l’a entendu, puisque
trois mille
personnes se sont repenties et se sont tout de suite fait baptiser au
Nom de
Jésus-Christ. Comment ça?
66
Vous voyez, mes amis, je ne m’attends
pas à ce que mes frères dénominationnels pentecôtistes acceptent ça
d’emblée.
Mais suivez ça d’un bout à l’autre de la Bible, et indiquez-moi une
seule fois
où ils aient reçu le Saint-Esprit et parlé dans une langue sans qu’ils
aient su
dans quelle langue ils parlaient. Et si c’est de cette manière-là
qu’ils L’ont
reçu là, le Dieu souverain... Il faut que ça se passe de la même
manière chaque
fois.
67Maintenant,
je ne peux pas... Or, chez Cornei-... Souvenons-nous qu’hier soir,
quand nous
sommes descendus en Samarie, nous avons vu qu’il n’est aucunement fait
mention
là que les gens les entendaient dans aucune autre langue. Il n’est rien
dit à
ce sujet. Par contre, quand ils sont allés chez Corneille, où il y
avait des
gens de trois nationalités différentes, ils ont parlé en langues. Et
quand ils
l’ont fait, s’ils l’ont fait, ils L’ont reçu, comme Pierre l’a dit, de
la même
manière qu’eux L’avaient reçu au commencement. Et ils ont reconnu que
les
nations avaient reçu la grâce de Dieu, parce qu’ils avaient reçu le
Saint-Esprit exactement de la même manière qu’eux au commencement.
J’aurai une
question là-dessus ici, dans quelques minutes. Je tenais à poser la
base, pour
que vous voyiez ce qu’il en est.
68
Maintenant, je ne peux pas m’attendre à
ce que les personnes qui ont reçu un enseignement différent... Et
maintenant,
écoutez-moi, mes chers et précieux frères pentecôtistes. Je
n’enseignerais pas
ça à l’extérieur. Ici, c’est... Je ne voudrais rien faire qui puisse
provoquer
une controverse. Mais, si nous ne recevons pas la Vérité, quand
allons-nous
nous mettre en marche? Il faut que quelque chose se produise ici pour
nous
mettre dans la bonne voie. Il nous faut recevoir ici la grâce de
l’Enlèvement.
La Vérité doit être proclamée.
69
Que ferait un homme, s’il était sourd et
muet, qu’il ne parlait pas du tout? Est-ce qu’il pourrait recevoir le
Saint-Esprit? Et si, d’abord, il n’avait pas de langue, le pauvre, et
qu’il
désirait être sauvé? Voyez? Le Saint-Esprit, c’est un baptême. Puis
tous ces
dons, tels que le parler en langues, l’interprétation des langues, ils
viennent
après que vous êtes entrés dans le Corps, par le baptême du
Saint-Esprit. Car
ces dons se trouvent dans le Corps de Christ.
70
Maintenant, la raison pour laquelle je
dis... Maintenant, écoutez. Peut-on s’attendre à ce que l’église
catholique,
qui a été la première église organisée dans le monde, après les
apôtres...
D’ailleurs, l’église catholique a été organisée, oh, plusieurs
centaines
d’années après la mort du dernier apôtre, quelque six cents ans après
les
apôtres, pas longtemps après le concile de Nicée, quand les pères de
Nicée se
sont réunis et l’ont organisée; alors ils ont établi l’église
universelle, qui
était l’église catholique. C’est là qu’ils ont établi une église
mondiale. Le
mot catholique signifie “universel”, c’est-à-dire : qui est partout.
Ils... La
romaine, la Rome païenne est devenue la Rome papale. Ils ont établi un
pape à
sa tête, lequel devait prendre la place de Pierre, parce qu’ils
pensaient et
déclaraient que c’était à lui que Jésus avait remis les clés du
Royaume. De
plus ce pape était infaillible, et il l’est encore aujourd’hui, pour
l’église
catholique. Ce... Sa parole fait loi. Il est le pape infaillible. C’est
ce qui
a été accepté.
71
Et alors, ceux qui refusaient d’accepter
cette doctrine catholique, alors on les mettait à mort, on les brûlait
sur le
bûcher, et tout le reste. Nous sommes tous au courant de ça, grâce aux
écrits
sacrés de Josèphe, au Livre des martyrs de Foxe, et à beaucoup d’autres
écrits
sacrés, Les deux Babylones d’Hislop, et les–les grands récits
historiques. Et
là, après une période de quinze cents ans, comme nous le savons, l’âge
des
ténèbres, où la Bible avait été enlevée aux gens. Et Elle avait
été–Elle avait
été cachée par un petit moine, et tout, c’est ce qu’on nous dit.
72
Après cela est venue la première
réforme, c’est-à-dire Martin Luther. Et il a fait le pas, il a dit que
l’eucharistie – dont les catholiques déclaraient que c’était le corps,
le corps
littéral de Christ – ne faisait que représenter le corps de Christ. Il
a jeté
l’eucharistie devant l’autel, ou, sur les marches, et il a refusé
d’appeler ça
le corps littéral de Christ, et il a prêché : “Le juste vivra par la
foi.” Or,
on ne peut pas s’attendre à ce que l’église catholique soit d’accord
avec lui,
certainement pas, alors que leur chef infaillible le leur interdit.
Bien.
73
Puis, après Martin Luther, qui avait
prêché la justification, John Wesley est venu, il a prêché la
sanctification.
Et lui, il a prêché qu’un homme, après avoir été justifié – ce qui est
très
bien – mais qu’il fallait ensuite être sanctifié, purifié, que la
racine du mal
soit extirpée par le Sang de Jésus. Or, on ne peut pas s’attendre à ce
que les
luthériens prêchent la sanctification, parce qu’ils ne le feront pas.
74
Après que Wesley a prêché la
sanctification, beaucoup de petits groupes se sont formés à partir de
là, entre
autres les méthodistes wesleyens, les nazaréens, et ainsi de suite, qui
ont
entretenu la flamme tout au long de leur âge, et puis après, le
pentecôtisme
est arrivé, ils ont dit : “Eh bien, le Saint-Esprit, c’est le baptême,
et nous
parlons en langues quand nous Le recevons.” Bien sûr. Alors, quand ça,
c’est
arrivé, on ne pouvait pas s’attendre à ce que les nazaréens, les
méthodistes
wesleyens et les autres croient ça. Ils ont refusé. Ils ont dit que
c’était du
diable. Très bien. Qu’est-il arrivé? Ils ont commencé à descendre; le
pentecôtisme a commencé à monter. Maintenant le pentecôtisme a eu sa
montée
jusqu’à ce que ce soit à son tour d’être secoué. Il s’est organisé et
est sorti
du chemin, il n’accepte plus rien d’autre. Ils ont leurs propres
règles, un
point c’est tout.
75
Maintenant, alors que le Saint-Esprit
vient et qu’Il révèle la Vérité sur quelque chose, et qu’Il le prouve
par Sa
Présence et par Sa Parole, on ne peut pas s’attendre à ce que les
pentecôtistes
disent : “Ça, je suis d’accord.” On doit prendre position seul, comme
Luther
l’a fait, comme Wesley l’a fait, et comme les autres l’ont fait. On
doit s’en
tenir à ça, parce que l’heure est venue. Et c’est ça qui fait de moi un
vilain
petit canard. C’est ça qui me rend différent.
76
Alors je ne peux pas aller de l’avant
comme mes précieux frères Oral Roberts, Tommy Osborn, Tommy Hicks et
les
autres, parce que les églises ne veulent pas être d’accord avec moi.
Ils disent
: “Il croit à la sécurité Éternelle. C’est un baptiste. Il ne croit pas
que le
parler en langues soit le signe initial du Saint-Esprit. Éloignez-vous
de ce
gars-là!” Voyez?
77
Mais regardez la chose en face. Faites-y
face. Ils peuvent affronter les luthériens, les–les méthodistes le
peuvent. Les
pentecôtistes peuvent affronter les méthodistes. Je peux affronter les
pentecôtistes avec cela. C’est tout à fait exact. C’est vrai. Pourquoi
donc?
Nous marchons dans la Lumière, comme Lui-même est dans la Lumière.
Voyez? Nous
montons le Chemin du Roi, et plus nous avançons, plus de grâce nous est
donnée,
plus de puissance nous est donnée, plus de surnaturel nous est donné.
Et voilà
où nous en sommes. C’est maintenant l’heure où le Saint-Esprit est
descendu
sous la forme d’une Lumière, comme Il était au commencement, une
Colonne de
Feu, et Il S’est manifesté, en faisant exactement les mêmes choses que
celles
qu’Il avait faites quand Il était ici sur terre. Et Jésus a dit :
“Comment
reconnaîtrez-vous s’ils sont dans le vrai ou non? Vous les reconnaîtrez
à leurs
fruits. Celui qui croit en Moi fera, lui aussi, les oeuvres que Je
fais. Voici
les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.”
78
Maintenant, mes frères pentecôtistes. Je
suis avec vous. Je suis l’un de vous. J’ai reçu le Saint-Esprit. J’ai
parlé en
langues, mais je ne l’ai pas fait en recevant le Saint-Esprit. J’ai
reçu le
baptême du Saint-Esprit; j’ai parlé en langues, j’ai prophétisé, j’ai
eu des
dons, la connaissance, la sagesse, des interprétations, et toutes
sortes de
choses me sont arrivées. Mais j’ai accès à toutes ces choses, parce que
maintenant, je suis un enfant de Dieu. La puissance, le Feu de Dieu est
dans
mon âme; cette langue de Feu qui s’est posée, est entrée en moi et a
consumé
tout ce qui était contraire à Dieu, et maintenant je suis conduit par
Son
Esprit. Il peut dire : “Va ici”; j’y irai. “Va là”; j’y irai. “Parle
ici”; je
parlerai. “Fais ceci, cela et autre chose.” Voilà, c’est tout
simplement
comme... Vous êtes conduit par l’Esprit. C’est Dieu en vous, qui
exécute Sa
volonté. Quelle qu’elle soit, Il exécute Sa volonté.
79
Maintenant écoutez. Laissez-moi voir,
lire ici dans ce lexique avant que j’aborde les questions. Bon, c’est
tiré de
la Traduction du Vatican, volume 7, 190... 1205 :
“Il
est
difficile de déterminer si c’était la voix de ces gens
parlant dans une langue
étrangère, ou bien la nouvelle ou la rumeur de l’opération
surnaturelle de
ce vent impétueux qui
mit la foule en émoi.”
Ils ne comprenaient pas. Maintenant
regardez bien. Si c’était les gens...
80Je
vais
illustrer ça. Voici un groupe de pauvres Galiléens qui ne payaient pas
de mine.
Et les voilà dans la rue. On n’avait jamais rien vu de semblable : les
mains en
l’air, ils étaient sortis de cette chambre haute, ils avaient descendu
les
escaliers, et ils étaient là, ils venaient d’être remplis; ils
n’avaient encore
rien dit. Voyez? Les voilà donc qui arrivent là. Et maintenant, disons
qu’ils
étaient là, ils titubaient au milieu de tout ça. Et les gens ont dit...
Un Grec
s’approche de moi d’un pas rapide, disons que moi, je parle galiléen.
Vous vous approchez de lui d’un pas
rapide, et vous dites : “Mais qu’est-ce que t’arrive, mon gars?
81–
J’ai
été rempli du Saint-Esprit. La puissance de Dieu est descendue,
là-haut, dans
cette pièce. Il m’est arrivé quelque chose. Oh, gloire à Dieu!”
Et un autre là-bas, lui, il parlait
à un Arabe, alors qu’il est Galiléen, il parlait l’arabe, la langue
arabe.
82
Donc, ils ne savent pas si c’était le
vent impétueux qui avait attiré ces gens, quand la foule s’est réunie,
ou si
c’était parce qu’ils s’exprimaient en langues étrangères. Or, dans la
Bible, ce
n’est pas tout à fait... Il y a deux choses que vous pouvez observer.
C’est
que... Les–les gens du dehors disaient : “Comment se fait-il que nous
entendions chacun dans notre propre langue maternelle?” Elle ne dit pas
qu’ils
la parlaient, mais qu’ils l’entendaient.
83
Puis le même groupe, les mêmes gens –
expliquez ceci. Pierre est monté sur quelque chose, et il a dit :
“Hommes
galiléens, et vous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci (Des gens ont
déclaré
qu’il n’y avait pas de langue galiléenne.), sachez ceci, et prêtez
l’oreille à
mes paroles (Dans quelle–quelle langue leur parlait-il, à eux tous?);
voyons,
ces hommes ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la
troisième heure
du jour, mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : ‘Dans
les
derniers jours, dit Dieu, Je répandrai Mon Esprit sur toute chair. Vos
fils et
vos filles prophétiseront.’” Il a continué à leur parler comme ça, et
il a dit
: “Par la main des impies, vous avez crucifié l’innocent Fils de Dieu.
David
avait parlé de Lui, ‘qu’Il n’abandonnerait pas Son âme dans le séjour
des
morts, et qu’Il ne permettrait pas que Son Saint voie la corruption’.”
Il a
ajouté : “Sachez que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous
avez
crucifié.” Après avoir entendu cela... Amen! Qui donc? Tous les hommes
qui
étaient sous les cieux. Qu’est-ce qui se passait là? Il ne disait pas :
“Maintenant, je vais parler en galiléen; je vais parler dans telle
langue; puis
dans telle langue...?...”
84
Comme Pierre prononçait ces mots, ils
dirent : “Hommes, frères, que pouvons-nous faire pour être sauvés?” Et
Pierre
leur a donné la formule. C’est de cette manière que cela arrive,
toujours.
Voyez?
85
Il s’agit d’une progression, d’entrer
toujours plus en Dieu, dans une marche intime. Comment le savez-vous?
Bon, eh
bien, quand Luther a reçu la justification, il a appelé ça le
Saint-Esprit. Ça
l’était. Dieu En a versé un peu là. Ensuite, qu’est-ce qu’Il a dit?
Wesley a
reçu la sanctification, et il a dit : “Frères, quand vous poussez des
cris,
vous L’avez.” Mais beaucoup d’entre eux ont poussé des cris sans
L’avoir. Quand
les pentecôtistes ont parlé en langues, en langues inconnues, ils ont
dit :
“Frères, vous L’avez.” Mais beaucoup d’entre eux ne L’avaient pas.
Ce n’est pas à ce genre de chose, à
ces signes-là, qu’on peut reconnaître cela. “Le seul moyen de
reconnaître de
quel arbre il s’agit,” a dit Jésus, “c’est au fruit qu’il porte”, les
oeuvres
de l’Esprit, le fruit de l’Esprit. Alors, quand vous voyez une personne
qui est
remplie de puissance, qui est remplie du Saint-Esprit, alors vous voyez
une vie
qui a été transformée. Vous voyez ces signes, qui accompagnent ceux qui
ont cru
: “En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles
langues.
Si un serpent les mordait, ça ne leur ferait pas de mal. S’ils avaient
bu
quelque breuvage mortel, ça ne les ferait pas mourir. Ils imposeront
les mains
aux malades, et les malades seront guéris.” Oh! Ce sont des signes
comme ceux-là
qui accompagnent ceux qui croient. Mais comment y accède-t-on? Ces dons
sont
dans le Corps. Comment entre-t-on dans le Corps? On n’y entre pas à
force de
paroles; mais c’est par le baptême qu’on y entre, pour former un seul
Corps (I
Corinthiens 12.13). Dans un seul Esprit nous avons tous été baptisés
pour
former ce Corps, ayant alors accès à tous les dons. Que le Seigneur
vous
bénisse.
86
Maintenant, si quelqu’un qui entendait
cette bande, ou quelqu’un ici présent était en désaccord,
souvenez-vous, faites-le,
mais gentiment, frère, parce moi, je vous aime.
93.
La
première question, ce
soir : Frère Branham, je trouve que la
télévision est une malédiction pour le monde. Vous, qu’en pensez-vous?
87
Eh bien, quelle que soit la personne qui
a écrit ça, je suis d’accord avec elle. Ils en ont fait une malédiction
pour le
monde. Ça pourrait être une bénédiction pour le monde, mais ils en ont
fait une
malédiction. Pour toutes les choses de ce genre, mes chers amis, ça
dépend de
ce que vous-même, vous regardez. Si la télévision est une malédiction,
alors
les journaux sont une malédiction, alors la radio est une malédiction
et, bien
des fois, le téléphone en est une, vous voyez. Voyez? Voyez? Vous
voyez, tout
dépend de ce que vous en faites. Mais, comme le frère le disait l’autre
soir,
c’est qu’on n’a presque plus d’émissions à la télévision; ça coûte trop
cher.
Un pauvre prédicateur qui prêche le Plein Évangile n’a pas les moyens
d’avoir
une émission à la télévision. Et donc... Le frère disait, l’autre soir,
je crois,
quelque part : “Dépoussiérez votre radio,” ou c’est quelqu’un d’autre,
ou bien,
“sortez-la de son coin et écoutez ces émissions-là.” C’est vrai.
88
Mais, chère personne, qui que vous
soyez, je suis certainement d’accord avec vous. C’est devenu une des
choses les
plus exécrables pour l’espèce humaine. Là ils prennent tout l’argent
qui
devrait aller au gouvernement pour les impôts, et ils se dégagent de ça
en
produisant des émissions où on fait toute cette publicité pour des
cigarettes
et du whisky, et ce genre de chose là, et ils déduisent ça des impôts
dus au
gouvernement; après ça, ils vont traîner des prédicateurs devant les
tribunaux
pour en tirer de l’argent. Je suis d’accord avec vous, c’est une chose
épouvantable. Maintenant, ce n’est pas... Vous savez, c’est tout
simplement une
constatation. Merci, soeur, frère, qui que vous soyez, vous qui avez
posé cette
question.
94.
Maintenant,
en voici une
bonne. Question : Il y a des passages
dans la Bible, tels que I Samuel 18.10, où il est dit qu’un mauvais
esprit
venant de Dieu avait fait certaines choses. Je ne comprends pas ce
qu’est un
“mauvais esprit venant de Dieu”. S’il vous plaît expliquer cela.
89
Eh bien, peut-être qu’avec l’aide du
Seigneur, je pourrai y arriver. Ça ne veut pas dire que Dieu est un
mauvais
Esprit. Mais tout esprit, quel qu’il soit, est soumis à Dieu. Et Dieu
fait tout
concourir à Sa volonté. Voyez?
90
Maintenant, dans votre question, vous
parlez du mauvais esprit qui était venu de Dieu pour tourmenter Saül.
Celui-ci
était maussade, dans un état d’abattement, mal en point, parce que,
d’abord, il
avait rétrogradé. Et quand vous rétrogradez, un mauvais esprit, Dieu
permet
qu’un mauvais esprit vous tourmente.
91
Je voudrais vous lire quelque chose,
dans–dans un instant. J’ai une autre réflexion là-dessus ici. Voyez?
Tous les
esprits doivent être soumis à Dieu. Vous rappelez-vous la fois où
Josaphat et
Achab allaient partir pour la guerre? Et voilà qu’il y a eu... ils
étaient
assis aux portes de la ville. Josaphat était un homme droit, et il a
dit (les
deux rois étaient assis là, ils s’étaient alliés), alors il a dit :
“Consultons
l’Éternel pour savoir si nous devons oui ou non y aller.”
92
Et Achab est allé chercher quatre cents
prophètes, il les avait tous bien nourris, bien engraissés, et tout;
ils
étaient en bonne forme. Alors, ils se sont présentés là, et tous, ils
prophétisaient, d’un commun accord, ils disaient : “Monte, et Dieu te
donnera
la victoire. Monte à Ramoth en Galaad, et là Dieu remportera la
victoire pour
toi.” L’un d’eux s’était fait une paire de cornes et, pour présenter la
chose
de manière imagée, il s’est mis à courir partout, en disant : “Avec ces
cornes
de fer, tu les repousseras complètement en dehors du pays; il
t’appartient.”
93
Mais, vous savez, il y a quelque chose
qui fait qu’un homme de Dieu, toutes ces choses-là, ça ne l’emballe pas
du
tout. Voyez? Si le son n’est pas clair, conforme à l’Écriture, il y a
quelque
chose qui cloche. Tout vrai croyant... Alors, Josaphat a dit : “Eh
bien, ces
quatre cents hommes ont l’air très bien. Ils semblent être de braves
gens.
– Oh, et ils le sont”, a peut-être
dit Achab.
Mais Josaphat a dit : “N’en as-tu
pas encore un?” Pourquoi encore un, quand on en a quatre cents qui sont
d’un
même accord? C’est qu’il savait qu’il y avait quelque chose qui ne
sonnait pas
tout à fait juste. Voyez?
Il a dit : “Oui, nous en avons
encore un, le fils de Jimla, par ici,” il a dit, “mais je le hais.”
C’est sûr.
Tu fermeras son église à la première occasion. Tu le chasseras du pays.
Voyez?
C’est sûr. “Je le hais.
– Pourquoi le hais-tu?
– Il prophétise toujours du mal
contre moi.” Je crois que là Josaphat a vu tout de suite qu’il y avait
quelque
chose qui ne tournait pas rond.
Alors, il a dit : “Allez chercher
Michée.”
Alors, ils sont allés le chercher,
et le voilà qui arrive. Quand ils y sont allés, donc, ils ont envoyé un
messager qui lui a dit : “Maintenant, un instant. Bon, là-bas, il y a
quatre
cents docteurs en théologie. Ce sont les meilleurs du pays, eux, ils
ont des
doctorats, des doctorats en droit, et tout le reste.” Il a dit :
“Alors, tu
comprends, toi pauvre petit illettré, tu ne vas tout de même pas
contredire
tout ce clergé.”
94
Jimla a dit ceci, ou, je veux dire,
Michée a dit ceci : “Je ne dirai rien tant que Dieu n’aura pas mis les
paroles
dans ma bouche, et alors je dirai exactement ce qu’Il dira.” J’aime ça.
J’aime
ça. En d’autres termes : “Je m’en tiendrai à la Parole.” Peu lui
importait ce
que les autres avaient dit. Il a dit : “Eh bien,” il a dit, “je te
préviens. Si
tu ne veux pas être exclu, tu ferais mieux de dire la même chose.”
Alors, il est allé là-bas. Et il a
dit : “Dois-je monter?”
Il
a dit :
“Vas-y.” Il a dit : “Accorde-moi un délai d’une nuit. Je vais en parler
au
Seigneur.” J’aime ça. Cette nuit-là, le Seigneur lui est apparu; le
lendemain,
il est retourné le voir. Et il a dit, en y allant, il a dit : “Vas-y;
mais j’ai
vu Israël dispersé sur les montagnes, comme des brebis qui n’ont pas de
berger.” Oh! la la! Ça l’a complètement démonté.
Alors il a dit : “Je te l’avais bien
dit, hein? Je le savais. C’est toujours ça qu’il fait, il prononce de
mauvaises
choses contre moi.”
95
Pourquoi? Il s’en tenait à la Parole.
Pourquoi? Un prophète l’avait précédé, la Parole de Dieu était venue
par Élie,
le vrai prophète, qui avait dit : “Parce que tu as versé le sang de
Naboth, qui
était innocent, les chiens lécheront aussi ton sang.” Et il avait
prononcé du
mal contre lui. Élisée était déjà monté au Ciel. Mais, comme il savait
qu’Élisée avait la Parole de Dieu, alors il s’en est tenu à la Parole.
J’aime
ça. Tenez-vous-en à la Parole.
96
Si la Bible dit que Jésus-Christ est le
même hier, aujourd’hui et éternellement, que Sa puissance est encore la
même,
que le Saint-Esprit est pour celui qui le veut, qu’il n’a qu’à venir –
tenez-vous-en à la Parole. Oui monsieur! Ce que les autres disent, ça
n’a pas
d’importance. Qu’ils soient très bien nourris, et quel que soit le
nombre des
écoles qu’ils ont fréquentées, ça n’a rien à y voir.
Donc, il a dit... Ce grand gaillard,
qui avait les cornes sur sa tête afin de repousser, de les chasser du
pays
devant le roi, il s’est approché et l’a frappé sur la bouche (ce petit
prédicateur). Il savait que ce n’était qu’un petit exalté, que ça
n’allait
soulever aucune protestation, alors il l’a simplement frappé sur la
bouche. Il
a dit : “Je veux te demander quelque chose.” Il a dit : “Par où
l’Esprit de
Dieu est-Il sorti de moi, pour que tu L’aies reçu?”
97
Il a dit : “Tu le comprendras quand tu
seras dans ta cellule, là-bas, emprisonné.” Il a dit : “J’ai vu Dieu
assis sur
un trône (Amen! Écoutez maintenant!), et l’armée des Cieux était réunie
autour
de Lui.” Qu’est-ce qui se passait? Son prophète avait déjà dit ce qui
allait
arriver à Achab. Dieu... Ce n’était pas Élie qui avait dit ça; c’était
le prophète
oint. C’était la Parole du Seigneur, l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Et Michée
a dit :
“J’ai vu toute l’armée des Cieux réunie autour de Dieu, ils étaient en
grande
conférence. Ils discutaient entre eux. Et l’Éternel a dit : ‘Qui
pouvons-Nous
envoyer, lequel de vous pourrait aller séduire Achab, pour qu’il se
rende
là-bas accomplir la Parole de Dieu, qu’il se fasse tirer dessus? Qui
pouvons-Nous envoyer?”
98
Eh bien, on proposait celui-ci ou
celui-là. Au bout d’un moment, un mauvais esprit, un esprit de
mensonge, est
monté d’une région inférieure et il a dit : “Si Tu veux bien me le
permettre.
Je suis un esprit de mensonge. Je descendrai et j’entrerai dans tous
ces
prédicateurs – parce qu’ils n’ont pas le Saint-Esprit – et je leur
ferai (ce ne
sont que des jeunots qui ont été formés par une école), je descendrai,
j’entrerai dans chacun d’eux, je les séduirai et je leur ferai
prophétiser un
mensonge.” Est-ce bien ce qu’il a dit? Et il a dit : “C’est comme ça
que nous
le séduirons.” Alors il est descendu.
Il a dit, Dieu a dit : “Je te donne
la permission d’y aller.”
99
Il est descendu, il est entré dans ces
faux prophètes, formés par une école pour ce ministère, et il leur a
fait
prophétiser un mensonge. C’était un esprit de mensonge qui agissait
selon la
volonté de Dieu. Je vais, il y a encore autre chose que vous pourrez
peut-être
voir, ici, prenons un instant. Observez ceci. J’aimerais que vous
preniez avec
moi I Corinthiens, chapitre 5, verset 1, un instant. I Corinthiens. Et
observez
ceci, si vous voulez voir quelque chose, là où Dieu a fait quelque
chose –
comment ces mauvais esprits, comment ils–ils agissent. Très bien, c’est
Paul
qui parle :
On
entend dire généralement qu’il y a parmi vous des
fornications, et des fornications telles qu’elles ne se rencontrent pas
même
chez les païens;... (Qu’est-ce
que vous pensez d’une telle chose, là, dans l’église?)
...C’est au point que l’un de vous a la femme de son père.
Et
vous êtes enflés d’orgueil! Et vous n’avez pas...
(Voyons
un peu. Je crois que j’ai tourné deux pages...)
...Vous êtes–et vous êtes enflés d’orgueil! Et vous n’avez pas été
plutôt dans l’affliction, afin que... (Eh, une minute, là.
Est-ce que je...
Oui, c’est ça. Oui.) ...dans
l’affliction... (C’est ça.) ...enflés
d’orgueil! Et vous n’avez pas été...dans l’affliction, afin que celui
qui a
commis cet acte fût ôté du milieu de vous!
100
Je–je ne sais pas. Je ne crois pas que
qui que ce soit voudrait ajouter à ceci ou le minimiser, mais je
défends
simplement ce que je crois là-dessus : Une fois qu’un homme a été
rempli de
l’Esprit, il ne peut pas Le perdre, vous voyez. Voyez?
Pour
moi, absent de corps, mais présent d’esprit,
j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel
acte.
Au
Nom du Seigneur Jésus-Christ, vous et mon esprit
étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ,
Qu’un
tel homme soit livré à Satan pour la
destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du
Seigneur
Jésus.
101 Dieu,
qui dit à la sainte Église, qui est
Son Corps ici sur terre (or ceci, c’est après l’Ancien Testament, c’est
dans le
Nouveau), qui dit, d’un homme qui avait une conduite tellement dépravée
et
impure au milieu des gens, au point de vivre avec la femme de son
propre père.
Il a dit : “Une chose pareille dans le Corps de Christ. Vous, l’Église,
livrez-le au diable pour la destruction...” Voyez? Dieu permet que
le... Quand
Il voit que quelque chose doit être fait, qu’Il doit fouetter
quelqu’un, alors
Il lâche un mauvais esprit sur cette personne afin de la tourmenter
et–et de la
ramener. Or, nous constatons que cet homme-là, après...
102
Voilà ce qui ne va pas dans les églises,
aujourd’hui. Quand un homme entre dans le Corps de Christ, en devient
un des
membres, et qu’il se met à faire ce qui est mal, vous, au lieu de vous
rassembler
et de faire exactement ça... Vous, Branham Tabernacle, faites-le. Parce
que,
tant que vous le soutenez, il est sous le Sang. Et il va toujours
refaire la
même chose, continuellement. Réunissez-vous et livrez-le au diable pour
la
destruction de la chair, afin que son esprit soit, ainsi, puisse être
sauvé au
jour du Seigneur. Et regardez bien le fouet de Dieu commencer à agir.
Regardez
bien le diable lui mettre la main au collet. C’est un mauvais esprit
qui
s’empare de lui.
103 Et
ce jeune homme-là, il est rentré dans
le droit chemin. Il est revenu. Nous le constatons, dans II
Corinthiens, qu’il
s’est vraiment mis en règle avec Dieu.
104 Regardez
Job, un homme parfait, un homme
juste. Dieu a permis au malin, au diable, de venir sur lui, de le
châtier, et
tout le reste, pour le perfectionnement de son esprit. Voyez? Alors,
les
mauvais esprits ont... Dieu utilise souvent des mauvais esprits pour
exécuter
Son plan et Sa volonté.
95.
Maintenant,
voici une
question qui est vraiment épineuse. Question (je crois que ça provient
de la
même personne, parce que l’écriture paraît être la même)
: Si une personne doit avoir le Saint-Esprit pour être–avoir le
Saint-Esprit pour être convertie et pour partir dans l’Enlèvement, quel
sera
l’état des enfants qui sont morts avant l’âge de raison? Et quand
ressusciteront-ils?
105
Maintenant, mon frère, ma soeur, ça, je
ne saurais vous le dire. Je n’ai trouvé aucun passage là-dessus, nulle
part
dans la Bible. Mais je puis vous dire ce que je pense. Or ceci va vous
fortifier, vous qui croyez à la grâce de Dieu. Vous voyez, cette
personne
désire savoir (et c’est une très bonne question, vous voyez), cette
personne
désire savoir dans quelle résurrection, ce qui arrivera à un bébé, s’il
doit
avoir le Saint-Esprit pour partir dans l’Enlèvement. Comme je l’ai dit,
c’est
exact. C’est conforme à la Bible. C’est l’enseignement de l’Écriture.
Non pas
pour–non pas pour aller au Ciel... En effet, les gens qui sont remplis
du
Saint-Esprit font partie de la première résurrection, les Élus. Et le
reste de
ceux... Les autres morts ne reviennent pas à la vie jusqu’à ce que les
mille
ans soient accomplis. Après le Millénium, c’est là qu’il y a la seconde
résurrection, le jugement du grand Trône Blanc. Voyez? C’est exactement
l’ordre
de la Bible. Mais cette personne veut savoir ce que deviennent ces
bébés.
Ils... En d’autres termes, avaient-ils le Saint-Esprit avant de naître?
L’avaient-ils reçu? Or ça, je ne saurais vous le dire.
106
Mais maintenant, disons comme ceci : Nous
savons que les bébés qui meurent, quels que soient leurs parents, ils
sont
sauvés. Or là-dessus, je ne suis pas d’accord avec l’école des
prophètes. Eux,
ils disent que, s’il meurt et que ses parents étaient pécheurs, ce bébé
ira en
enfer, il tombera en pourriture; pour lui, ce sera fini. Eh bien,
Jésus...
quand Jésus est venu, Jean a déclaré : “Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte
le
péché du monde.” Alors, ce bébé, s’il est un être humain sur lequel
devraient
s’exercer les jugements de Dieu, et que Jésus est mort pour ôter le
péché,
alors tous les péchés ont été effacés devant Dieu au moment où Jésus
est mort
dans ce but. Vos péchés ont été pardonnés. Mes péchés ont été
pardonnés. Et le
seul moyen pour vous d’être pardonnés, c’est d’accepter Son pardon. Or,
le bébé
ne peut pas accepter son pardon, alors, il n’a rien fait, il n’a
absolument
rien fait, alors il n’y a rien qui s’oppose à son entrée au Ciel.
107 Mais,
direz-vous : “Partiront-ils dans
l’Enlèvement?” Maintenant–maintenant, voici ce que moi, je dis; voici
ma pensée
à moi. Ne... Je ne peux pas prouver ceci par la Bible. Mais regardez.
Si Dieu,
avant la fondation du monde, connaissait chaque être humain qui allait
exister
sur terre... Le croyez-vous? Il connaissait chaque moucheron, chaque
puce,
chaque mouche, Il connaissait tout ce qu’il y aurait sur la terre. S’Il
connaissait ça...
108
Regardez. Prenons Moïse, par exemple.
Quand Moïse est né, il était prophète. Avant que Jérémie... Dieu a dit
à
Jérémie : “Avant même que tu aies été formé dans le sein de ta mère,
avant que
tu aies été formé dans son sein, Je te connaissais, Je t’avais
sanctifié, et Je
t’avais établi prophète pour les nations.” Sept cent douze ans avant la
naissance de Jean-Baptiste, Ésaïe l’avait vu en vision, et il a déclaré
: “Il
est la voix de celui qui crie dans le désert.”
109 La
prédestination ou la prescience de Dieu
sait tout ce qui concerne les petits bébés (voyez?), ce qu’ils allaient
faire.
Et Il savait qu’ils allaient mourir. Il le savait. Rien ne peut arriver
sans
que Dieu le sache. Rien ne peut arriver à... Tout comme le Bon Berger,
qui
va... Maintenant, quant à appuyer ceci par l’Écriture, je ne peux pas
dire que
l’Écriture dise telle et telle chose. Je parle simplement d’après ma
pensée.
96.
Maintenant,
je pense que
la question suivante est peut-être posée par quelqu’un qui... au sujet
de ce
que j’ai dit l’autre soir. Expliquez le
fait que l’épouse soit sauvée en devenant mère.
110
L’épouse n’est pas sauvée en devenant
mère. Mais prenons donc I Timothée 2.8 un instant. Et voyons ce que dit
la Bible
au sujet de l’enfant. Or je sais bien que ça, c’est une doctrine
catholique,
car les catholiques disent que la femme est sauvée par sa maternité, en
devenant mère. Mais nous n’allons pas... moi, je ne crois pas ça. I
Timothée,
chapitre 2, commençons au verset 8, et lisons maintenant pendant un
instant.
Très bien, écoutez.
Je
veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière
décente... (On
ne devrait pas avoir à demander ça, n’est-ce pas? Écoutez bien ceci.) ...avec pudeur... (Fiou!)
...et modestie, ne se parent ni de tresses,
ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, (Mes frères,
je suis en train
de vous aider, ici, j’espère. Tous ces chapeaux, renouvelés tous les
jours ou
tous les trois jours. Vous voyez? Ça ne convient pas à des Chrétiennes.)
Mais
qu’elles se parent de bonnes oeuvres, comme il
convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.
Que
les femmes écoutent l’instruction en silence,
avec une entière soumission.
Je
ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de
prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer...en silence.
Car
Adam a été formé le premier, et Ève ensuite;
...ce
n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la
femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression.
Elle
sera néanmoins sauvée en devenant mère, si... (Ce
n’est pas à la femme
mondaine, là, qu’il parle d’avoir des enfants.)
...si elle persévère dans la foi... (Voyez? Si elle
persévère.
Elle l’est déjà... C’est de cette femme-là qu’il parle, de la femme qui
est
déjà sauvée. Voyez?) ...dans l’amour,
dans la sanctification, avec une entière modestie.
111
Ce n’est pas le fait d’avoir un bébé qui
la sauve, mais c’est parce qu’elle élève ses enfants, qu’elle fait son
devoir,
au lieu d’élever des chats, des chiens et n’importe quoi d’autre, ce
qui va
prendre la place d’un enfant, – comme elles le font aujourd’hui, –
c’est à ça
qu’elle donne son amour maternel, pour pouvoir se permettre de sortir
toute la
nuit. Certaines personnes font ça. Désolé, mais c’est ce qu’elles font.
C’est
une déclaration très directe de ma part, mais la vérité est la vérité.
Voyez?
Elles ne veulent pas avoir de bébé, ça leur ferait perdre leur liberté.
Par
contre, en devenant mère, si elle persévère dans la foi, dans la
sanctification
et dans une entière modestie, elle sera sauvée. Mais le si, ça veut
dire que
vous serez aussi sauvés, si vous êtes nés de nouveau. Vous serez, vous
pouvez
être guéris, si vous croyez. Vous pouvez recevoir le Saint-Esprit, si
vous Y
croyez, que vous vous préparez à Le recevoir, si vous êtes prêts à Le
recevoir.
De même elle sera sauvée, si elle persévère dans ces choses (voyez?),
mais pas
parce qu’elle est une femme. Donc, c’est exact, mon frère, ma soeur. Ce
n’est
pas du tout un enseignement catholique. Maintenant, je veux... En voici
une
autre, qui est très épineuse. Puis, nous en avons encore une autre. Je
pense
que nous aurons peut-être le temps d’y répondre. J’ai déjà pris tout le
temps
que nous avions. Or ça, ce sont simplement–ce sont simplement les
répercussions
du réveil. Ces questions, ce sont les répercussions des réunions.
97.
Maintenant : Frère Branham (c’est tapé à la
machine), est-ce conforme aux Écritures
qu’une personne parle en langues et interprète son propre message? Si
oui, s’il
vous plaît expliquer I Corinthiens, ou, Corinthiens 14.19 et aussi
Corinthiens
14.27.
112
Très bien, prenons ce passage de
l’Écriture et voyons ce qui y est dit. Ensuite nous verrons si ce que
nous
faisons est conforme à l’Écriture. Nous voulons toujours être en
conformité
avec l’Écriture. Dans Corinthiens 14. Bon, la personne veut savoir s’il
est
conforme à l’Écriture qu’un homme interprète son propre message, qu’il
a
prononcé en langues. “Si oui, expliquer Corinthiens 14.19.” Voyons un
peu, 14,
et 19. Très bien, nous y voici.
Mais,
dans les églises, j’aime mieux prononcer cinq
paroles avec mon intelligence, afin que j’instruise aussi les autres,
que dix
mille... en langues.
Maintenant le suivant, c’est le
verset 27, ce qu’ils veulent savoir.
Et
si quelqu’un parle en langue, que ce soient deux,
ou tout au plus trois, qui parlent, et chacun leur tour, et que
quelqu’un
interprète;
113
Bon, d’après moi, là où cette personne
veut en venir (et je voudrais, je vais vous lire quelque chose dans un
instant). Mais je pense que là où ce frère ou cette soeur veut en
venir, c’est
: “Est-ce en ordre pour quelqu’un qui parle en langues d’interpréter
lui-même
le message qu’il a prononcé?” Maintenant, mon très cher ami, si vous
voulez
bien lire le verset 13 du même chapitre, là vous verrez ce qu’il en est
:
C’est
pourquoi, que celui qui parle en langue prie
pour qu’il interprète. [version
Darby]
114 Bien
sûr. Il peut interpréter son propre
message. Maintenant, si nous... Nous allons... Eh bien, vous...
Lisez-le en
entier, là, et vous verrez que C’est... Lisez le chapitre en entier.
C’est très
bien, très explicite.
115
Or, le parler en langues... Maintenant,
pendant que nous touchons à ce sujet, et qu’on enregistre ceci, je
tiens à dire
que je crois tout autant au parler en langues que je crois à la
guérison
Divine, et au–au baptême du Saint-Esprit, à la seconde Venue de Christ,
et à la
puissance du siècle à venir. J’y crois tout autant que je crois à ces
choses,
mais je crois que le parler en langues a sa place, tout comme la Venue
de
Christ a sa place; la guérison Divine a sa place; chaque chose a sa
place.
116 Bon,
vous ici, j’ai maintenant l’occasion
de vous dire ceci, et j’aimerais l’expliquer. Et si je fais de la peine
à
quelqu’un, je ne le fais pas intentionnellement. Mon intention n’est
pas de
créer de la confusion. Mais écoutez. Le problème, en ce qui concerne le
parler
en langues opéré par les gens qui sont pentecôtistes (et j’en suis un
moi-même,
je suis pentecôtiste, vous voyez), là, le problème qui se pose, le
voici :
c’est qu’ils n’ont pas de respect pour ça. Et en plus, ils laissent
aller ça
n’importe comment. Ils ne se réfèrent pas à la Parole.
117
Maintenant écoutez. Voici quel–quel est
l’ordre établi dans l’église. Bon, dans une église pentecôtiste – si
j’étais
pasteur de cette église, ici, voici l’ordre que j’établirais (voyez?),
si
j’étais–j’étais tout le temps ici comme pasteur. Je souscrirais à tous
les dons
qu’il y a dans la Bible. Je dirais aux croyants qu’ils doivent d’abord
être
baptisés dans le Saint-Esprit. Et alors, tous les dons de I Corinthiens
12
devraient être actifs dans mon église,
si je pouvais les avoir là, que tout le corps soit actif.
118 Maintenant,
si vous observez... Je ne dis
pas ça pour faire des remarques, là. Et souvenez-vous, je ne dirais pas
un seul
mot pour m’opposer à cela, – je pourrais blasphémer contre le
Saint-Esprit, –
et Dieu sait que je ne dirais pas ça faussement. Voyez? Mais je dis
ceci dans
le seul but de vous présenter le point de vue de l’Écriture, après
avoir étudié
cela depuis près de vingt ans. Ça fait près de trente ans que je
prêche. Et
j’en ai vu de toutes les couleurs, j’en ai traversé, des choses; vous
pouvez
vous imaginer ce que ç’a été. J’ai observé chaque homme, et la doctrine
de
chacun, dans le monde entier. Je l’ai fait, parce que c’était dans mon
intérêt.
Dans l’intérêt des êtres humains aussi, pas seulement du mien. Je
devrai partir
d’ici. Vous devrez partir d’ici. Et si je m’en vais comme un faux
prophète, je
perdrai ma propre âme, et je perdrai la vôtre avec la mienne. Alors, ça
compte
plus que–ça compte plus que le pain quotidien, ça compte plus que la
popularité, ça compte plus que tout le reste; c’est toute ma vie.
Voyez? Et je
veux toujours être profondément sincère.
119
Donc, quand on va dans une église
pentecôtiste, d’abord... (Je ne dis pas qu’elles sont toutes comme ça.
Certaines d’entre elles sont...) En général, quand on va dans une
église et
qu’on commence à prêcher, pendant qu’on prêche, quelqu’un va se lever
et parler
en langues. Or, cette chère personne-là, il se peut qu’elle soit
vraiment
remplie du Saint-Esprit, et il se peut que ce soit le Saint-Esprit qui
parle à
travers cette personne, mais ce qu’il y a, c’est qu’elle n’a pas reçu
d’instructions. Si le ministre qui est sur l’estrade parle sous
l’inspiration,
l’esprit des prophètes est soumis au prophète. Voyez? “Que tout se
fasse...”
Maintenant, reportez-vous à Paul, pourquoi il a dit que “quand l’un
parle”, et
ainsi de suite... “quand il arrivait là, il n’y avait que du désordre”.
120 Bon,
je suis là en train de faire un appel
à l’autel, et quelqu’un se lève et parle en langues. Tout simplement...
Eh
bien, autant laisser tomber l’appel à l’autel. Ça y met fin. Voyez?
121
Autre chose encore. Souvent, des gens se
lèvent et parlent en langues – et les gens qui sont assis là mâchent du
chewing-gum et regardent partout. Si Dieu parle, restez tranquilles,
écoutez!
Si c’est là la Vérité, si c’est bien le Saint-Esprit qui parle dans
cette
personne, tenez-vous tranquilles, et écoutez, soyez respectueux. C’est
peut-être vous qui recevrez l’interprétation. Voyez? Tenez-vous
tranquilles;
écoutez et attendez l’interprétation. Maintenant, s’il n’y a pas
d’interprète
dans l’église, alors, ces gens sont censés garder le silence dans le
Corps.
122 Alors,
quand ils parlent dans une langue
inconnue, la Bible déclare qu’ils doivent se parler à eux, à eux-mêmes
et à
Dieu. Celui qui parle dans une langue inconnue s’édifie lui-même. Or
là, il
s’agit de langues inconnues; des dialectes, des langues, ça, c’est
autre chose.
“Ils ne sont rien”, a-t-il dit... Mais tout ce qui produit un son a une
signification. Mais vous... Si une trompette sonne, il faut savoir à
quoi
correspond le son qu’elle rend (...rien que souffler dedans), sinon
vous ne
saurez pas vous préparer au combat. Si une personne parle en langues,
et
qu’elle ne fait que “tutt!”, c’est tout, alors qui saura ce qu’il faut
faire.
Mais si elle sonne le réveil, alors ça veut dire “levez-vous!” Si elle
sonne
l’extinction des feux, alors ça veut dire “couchez-vous”. Voyez? Si
elle sonne
la charge, alors ça veut dire “attaquez”. Il faut que ça signifie
quelque
chose, pas juste parler pour parler. Donc, dans l’église, s’il n’y a
pas
d’interprète; par contre, quand il y a un interprète, alors les langues
ont
leur place dans l’église.
123
Maintenant, pour en revenir à votre question,
cher ami, qui dit : “J’aime mieux prononcer cinq mille... cinq paroles,
et de
sorte que les gens me comprennent, que cinq mille (ou quel que soit le
nombre
qui est dit là) dans une langue inconnue.” C’est vrai. Mais continuez à
lire :
“...sauf si c’est par une révélation ou par une interprétation, pour
l’édification.” Voyez? Pour édifier.
124 Maintenant,
je vais juste vous donner un
genre de petit aperçu, à supposer que, que... Si je devais être le
pasteur de
cette église que nous aurons, si Dieu m’appelait à en être le pasteur,
voici de
quelle façon je la dirigerais : j’essaierais d’y repérer chaque
personne qui a
un don. Et ces gens-là, je les ferais se réunir environ une heure avant
que les
services commencent, dans une pièce où ils seraient entre eux. Qu’ils
restent
là, avec l’Esprit sur eux. À un moment donné, quelqu’un qui a un don de
parler
en langues vient là. Et il parle en langues. Personne ne bouge. Et
ensuite, un
se lève et interprète ce qu’il a dit. Maintenant, avant que ça puisse
être donné
à l’église, la Bible dit qu’il faut que ce soit jugé, par deux ou trois
témoins. Et eux, ce sont des hommes qui ont le discernement de l’esprit
(voyez?), parce qu’il arrive souvent que des puissances maléfiques
s’introduisent là. Paul en a parlé. Par contre, la puissance de Dieu y
est
aussi. Indiquez-moi une assemblée où le mal ne se trouve pas.
Indiquez-moi un
endroit où les fils de Dieu sont rassemblés, sans que Satan soit au
milieu
d’eux. C’est dans tout. Alors, ne faites pas les gros yeux. Voyez?
Satan est
partout. Donc, nous y voilà. Quelqu’un parle en langues. Là, trois
personnes
qui ont l’Esprit de discernement sont présentes. Quelqu’un parle en
langues et
donne un message. Or, ça ne peut pas être une citation de l’Écriture,
parce que
Dieu n’emploie pas de vaines redites, et Il nous a dit de ne pas le
faire.
Voyez? Alors, ce n’est pas ça. C’est un message adressé à l’église.
125
Pendant ces réunions de réveil, jusqu’ici
nous avons eu deux choses. Observez chacune d’elles, comment cela a été
: parfait,
d’une précision impeccable. Voyez? C’est entré en action. Un homme
s’est levé,
il a parlé en langues et donné l’interprétation – tout de suite là est
venue la
confirmation du message qui venait d’être apporté. L’autre homme, il
s’est levé
l’autre soir, et il a dit par... sous l’inspiration de la prophétie, il
a dit
quelque chose, sans savoir ce qu’il disait; et puis, à la fin, il a dit
: “Béni
soit celui qui vient au Nom du Seigneur.” Aussitôt, quelque chose m’a
saisi, et
a dit : “Autrement dit, béni soit celui qui croit qu’en ceci le
Seigneur est
venu.”
126 Voyez-vous
l’inter-... Et là le
Saint-Esprit est descendu dans le bâtiment, hier soir. Voyez? Pour
l’édification, c’est ça. J’étais là, j’essayais de dire aux gens qu’ils
doivent
recevoir le Saint-Esprit. Et le diable était venu tourner autour des
gens, leur
disant : “N’écoute pas; tiens-toi tranquille.”
Ma soeur a dit : “Bill, j’étais si
heureuse pendant que tu prêchais; j’avais envie de me lever et sauter
au
travers du mur.”
J’ai dit : “Lève-toi et saute.”
Voilà tout.
Et elle a dit : “Mais quand tu t’es
mis à agir comme ça,” elle a dit, “que les gens ont commencé à pousser
des
cris,” elle a dit, “alors je me suis sentie comme une espèce de rien du
tout.”
127 J’ai
dit : “Ça, c’est le diable. Ça, c’est
Satan. Quand il est venu faire ça,” j’ai dit, “alors tu aurais dû te
lever
quand même.” Nous sommes des sacrificateurs pour Dieu, nous offrons un
sacrifice–sacrifice spirituel, les fruits de lèvres qui donnent gloire
à Son
Nom. Voyez?
128
Alors, voici ce qui est arrivé. Là le
Saint-Esprit a percé, parce que c’était simplement... “Béni soit celui
qui
croit.” Deux ou trois soirs de suite, j’ai essayé de présenter ça
clairement;
et alors, le Saint-Esprit a parlé et a dit (sous l’inspiration), Il a
dit : “Béni
soit celui qui vient au Nom du Seigneur.” Et avant que je puisse dire
quoi que
ce soit, je l’avais déjà répété. “Béni soit celui qui croit que le
Seigneur est
venu en ceci.” Vous voyez? Et c’est justement ce que je disais : le
Saint-Esprit, c’est Dieu Lui-même en vous. Voyez? Et ils l’ont saisi.
Voyez? Et
là le Saint-Esprit est descendu parmi les gens. Vous voyez comme
Cela–Cela
édifie, la prophétie?
129 Or,
il y a une différence entre une
prophétie et un prophète. La prophétie va de l’un à l’autre, mais un
prophète
est prophète de naissance, dès le berceau. Ils ont l’AINSI DIT LE
SEIGNEUR!
Eux, pas question de les juger. Vous ne les voyez pas en présence
d’Ésaïe, de
Jérémie, ou d’aucun de ces prophètes, parce qu’eux, ils avaient l’AINSI
DIT LE
SEIGNEUR! Par contre, un esprit de prophétie parmi les gens, ça, il
faut
surveiller ça, parce que Satan va s’y infiltrer. Voyez? Bon. Mais il
faut que
ce soit jugé.
130
Bon, disons que nous–nous avons
l’intention de faire des réunions de réveil, – maintenant soyez très
attentifs
à ceci, vous, les ministres, – nous nous préparons à faire des réunions
de
réveil. Très bien. Ou, peut-être que nous faisons une simple réunion à
l’église. L’église est pleine de feu. Elle devrait l’être tout le
temps. Eh
bien, peut-être qu’il y a parmi nous cinq ou six personnes qui ont des
dons;
l’une parle en langues, deux ou trois peut-être parlent en langues,
quatre ou
cinq parlent en langues, ont le don des langues, de parler en langues
inconnues. Deux ou trois d’entre elles peuvent interpréter. Peut-être
qu’il y
en a une, deux ou trois d’entre elles qui ont le don de sagesse. Très
bien.
Elles se réunissent toutes, ces personnes qui ont des dons. Vous... Ces
dons ne
vous ont pas été donnés pour que vous vous en serviez comme d’un jouet,
ou pour
que vous disiez : “Gloire à Dieu, je parle en langues! Alléluia!”
Vous–vous–vous vous déshonorez. Ils vous ont été donnés pour que vous
les
mettiez à profit. Et votre participation dans l’église devrait avoir
lieu avant
que le service principal commence, parce qu’il y aura parmi nous de
simples
auditeurs.
131
Alors, vous vous retirez dans une pièce,
et vous restez là, ensemble, parce que vous êtes des compagnons
d’oeuvre dans
l’Évangile. Alors, vous restez là. “Seigneur, y a-t-il quelque chose
que Tu
veux nous faire connaître ce soir? Parle-nous, ô Père Céleste”, vous
adressez
des prières, des supplications; vous chantez des cantiques. Au bout
d’un moment
l’Esprit descend, Il se pose sur quelqu’un, celui-ci se met à parler en
langues. Quelqu’un se lève et dit : “AINSI DIT LE SEIGNEUR.” Qu’est-ce
qu’il y
a? Écoutez. “Allez dire à Frère Jones de partir de l’endroit où il
habite, car
demain après-midi, il y aura un cyclone qui balaiera cette région; et
cela va
emporter sa maison. Qu’il prenne ses biens et s’en aille!”
132 Bon,
ça–ça sonne bien. Mais attendez une
minute. Il faut qu’il y ait là trois hommes qui ont l’Esprit de
discernement.
L’un d’eux dit : “Cela venait du Seigneur.” L’autre dit : “Cela venait
du
Seigneur.” Ça, c’est deux sur trois – deux ou trois témoins. Très bien.
Ils
écrivent ça sur un bout de papier. C’est ce que l’Esprit a dit. Très
bien. Ils
se remettent à prier, en remerciant le Seigneur.
133
Quelques instants plus tard : “AINSI DIT
LE SEIGNEUR (un prophète se lève), AINSI DIT LE SEIGNEUR, ce soir, il y
aura
une femme qui viendra de New York; elle sera sur un brancard; elle
entrera dans
le bâtiment sur un brancard. Elle a un foulard vert autour de la tête.
Elle se
meurt du cancer. Ce qui a provoqué ça chez elle, ce que le Seigneur a
contre
elle, c’est qu’une fois, quand elle était âgée de seize ans, elle a
volé de
l’argent à Son Église. Dites à Frère Branham de lui dire ces choses.
AINSI DIT
LE SEIGNEUR, si elle répare ça, elle sera guérie.” Attendez une minute.
Ça a
l’air bien beau, ça, mais attendez une minute. Vas-tu mettre ton nom
sur ce
bout de papier, toi qui discernes? Vas-tu y mettre ton nom?
134 “Cela
venait du Seigneur.” L’un dit :
“Cela venait du Seigneur.” Alors–alors vous mettez ça par écrit :
“AINSI DIT LE
SEIGNEUR, ce soir, une femme viendra, il y aura telle et telle chose.”
Celui
qui a le discernement de l’esprit, deux ou trois d’entre eux signent
ça. Tous
ces messages sont donnés. Très bien.
135
Puis, quelques instants plus tard, ils
entendent la cloche qui se met à sonner. La réunion commence. Alors,
ils
remettent ces messages, ils les posent juste ici, sur la chaire. Juste
ici,
c’est à cet endroit qu’ils sont censés se trouver. Moi, je suis retiré
quelque
part, en train d’étudier, de prier. Au bout d’un moment, alors je sors,
après
qu’on a chanté les cantiques. L’église est tout à fait en ordre, les
gens
entrent, s’assoient, se recueillent, prient; c’est ce que vous devez
faire. Non
pas venir à l’église et parler les uns avec les autres, mais venir à
l’église
pour parler à Dieu. Ayez votre communion fraternelle dehors. Voyez? En
ce
moment c’est avec Dieu que nous sommes en communion. Et nous venons,
nous
parlons, tout se fait dans le silence, respectueusement, l’Esprit agit.
Le
pianiste vient au piano environ cinq minutes avant le début du service
de
chants, et il commence à jouer tout doucement : “À la croix où mourut
mon
Sauveur, je suis venu brisé de douleur”, ou quelque autre cantique
vraiment
mélodieux – tout doucement. Ça amène la Présence du Saint-Esprit dans
la
réunion. Voyez? Très bien.
136
Les gens sont assis là. Certains d’entre
eux sont vraiment... ils se mettent à pleurer et viennent à l’autel,
ils se
repentent avant même que le service commence. Le Saint-Esprit est là.
Voyez?
L’église est en travail. Les Chrétiens prient; ils sont chacun à sa
place. Ils
ne sont pas là, à mâcher du chewing-gum et à dire : “Hé, Lydie,
prête-moi donc
ton rouge à lèvres; je voudrais... Tu sais. Tu sais. J’ai besoin de...
Tu sais,
l’autre jour, quand je faisais mes courses là-bas, je vais te dire une
chose,
je t’ai presque marché sur les pieds. A-t-on jamais vu...? Qu’est-ce
que tu dis
de ça?” Oh, miséricorde! Et vous appelez ça la maison de Dieu. Mais,
c’est une
honte! Le Corps de Christ qui se réunit. Voilà notre situation.
L’homme à côté de vous : “Dis donc,
tu sais, quand on est allés là-bas, il y a eu ceci, et patati
patata...” Ça,
dehors, ça peut aller, mais ici, c’est la maison de Dieu.
137
Quand vous entrez, soyez en prière;
prenez votre place. Ce n’est pas à vos églises que je parle, là,
frères. Ce que
vous faites, ça, je n’en sais rien; je parle à ce tabernacle. Je parle
aux gens
de chez moi. Voyez? C’est vrai.
138 Alors,
après que vous êtes entrés comme
ça, voilà le pasteur qui arrive. Il est rafraîchi. Il n’a pas à
répondre à
ceci, à cela et à autre chose. Il sort tout droit de la–la rosée de son
ministère. Il a été sous la puissance du Saint-Esprit. Il entre là où
d’autres
langues de feu sont rassemblées. C’est presque une colonne maintenant
(voyez?),
elle est en mouvement. Il s’avance, il prend ceci. “Un message en
provenance de
l’église : ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, Frère Jones doit quitter sa maison.
Demain
après-midi à quatorze heures, un cyclone balaiera son terrain. Qu’il
prenne ses
affaires et s’en aille.’” Frère Jones a compris. Très bien. C’est noté.
“AINSI
DIT LE SEIGNEUR, il y aura une femme nommée une telle qui viendra ici
ce soir,
et ce qu’il y a eu... elle a fait telle chose.” (Comme je viens de le
dire,
vous voyez, comme ça.) Très bien, ça reste là. Voilà. Maintenant,
chacun est
déjà à sa place, dans l’église. Très bien.
139 Ensuite
il apporte le message. Et le voilà
qui commence à prêcher. Rien ne doit l’interrompre. Tout est déjà
réglé.
Maintenant nous allons de l’avant, nous prêchons le message.
140
Un peu plus tard, quand... Une fois le
message terminé, voilà la ligne de prière pour la guérison qui
commence. Voici
venir une femme. Quelqu’un avait parlé en langues et avait dit qu’elle
viendrait. Voyez? Nous savons tous ce qui va arriver. Nous le savons
tous.
Voyez-vous comme la foi commence à grandir, avec ces langues de feu qui
sont
là, au-dessus de vous, maintenant. Elle commence à s’accumuler. Eh
bien, là
c’est une oeuvre terminée, voilà tout.
Cette femme... Je dirai : “Madame
Une telle, de New York, ici...” Voyez?
“Oh, c’est vrai. Comment le
saviez-vous?
– C’est un message de la part du
Seigneur à l’église. Quand vous aviez seize ans, n’étiez-vous pas à tel
endroit, et n’avez-vous pas fait, pris de l’argent à l’église, vous
avez volé
ça, et vous êtes allée vous acheter avec ça de nouveaux vêtements?
– Oh, c’est vrai. C’est bien vrai.
– C’est exactement ça que Dieu nous
a dit ce soir par la bouche de Frère Untel, qui a parlé en langues;
Frère Untel
a interprété; Frère Untel ici a dit, par le discernement, que ça venait
du
Seigneur. Et c’est la vérité.
– Oui!
– Alors, AINSI DIT LE SEIGNEUR,
allez réparer ça, et vous guérirez de votre cancer.”
141
Frère Jones va chez lui, prend les
remorques, recule, charge ses meubles, et part de là. À quatorze heures
demain
après-midi [Frère Branham fait entendre un son pour illustrer.–N.D.É.],
voilà,
tout sera dévasté. Voyez? Alors, l’église glorifie... “Merci, Seigneur
Jésus,
de Ta bonté.” Alors voilà, c’est ça : c’est pour édifier, pour le bien
de
l’église.
142 Maintenant,
supposons que ce qu’ils ont
dit n’arrive pas. Alors, c’est qu’il y a un mauvais esprit parmi vous.
Vous ne
voulez pas de cette chose mauvaise. Pourquoi voudriez-vous quelque
chose de
mauvais, alors que les–les cieux sont remplis de la véritable
Pentecôte?
N’acceptez pas une espèce d’imitation qui vient du diable. Obtenez
quelque
chose de véritable. Dieu a ça, et c’est pour vous. Alors ne vous
réunissez
plus, et ne mettez plus rien ici, tant que Dieu n’aura pas d’abord
confirmé que
vous êtes dans le vrai, parce que vous êtes une aide pour l’église,
dans
l’oeuvre de l’Évangile. Maintenant vous comprenez ce que c’est?
143
Et les langues, les langues inconnues...
Personne qui... sait de quoi il parle. Il parle; mais chaque son a une
signification. Ceci a une signification [Frère Branham tape une fois
dans ses
mains.–N.D.É.]. “Glouc, glouc, glouc!”, ça–ça, c’est un–ça, c’est un
langage,
quelque part.
144 Quand
j’étais en Afrique, je ne l’aurais
jamais cru, mais tout bruit qui se faisait avait une certaine
signification. La
Bible dit qu’il n’y a aucun son qui soit sans signification, qui soit
dénué de
sens. Tous les sons qui se font entendre ont un sens en rapport avec
quelque
chose. Eh bien, j’entendais les gens dire... Je disais : “Jésus-Christ,
le Fils
de Dieu.”
145 L’un
d’eux faisait [Frère Branham donne un
exemple des sons articulés par un interprète africain.–N.D.É.]. Un
autre
faisait [Frère Branham donne un autre exemple.]. Et ça voulait dire :
“Jésus-Christ, le Fils de Dieu.” Voyez? Ça avait... Pour moi, ça ne
signifie
rien, mais pour eux, c’était un langage, tout comme celui que j’utilise
pour
vous parler. Les interprètes, pour le zoulou, le xhosa, le sotho et
quoi
encore, quand ils arrivaient là, dans chacune des langues qu’ils
parlaient,
tout le monde comprenait. Et ces choses que vous entendez les gens
marmonner,
et que vous prenez pour du bredouillage, ça n’en est pas; ça a une
signification. Alors, nous devons respecter ces choses, et leur donner
la place
qui leur revient.
146
Bon, peut-être qu’il n’y a pas eu de
message. Maintenant le service est terminé; on fait l’appel à l’autel.
Au bout
d’un moment quelqu’un (il n’y avait pas eu de message au début),
quelqu’un se
lève, dès qu’il en a l’occasion. Le Saint-Esprit... Or, la Bible dit :
“S’il
n’y a pas d’interprète, qu’on se taise.” Peu importe combien vous vous
sentez
poussé à parler, taisez-vous.
147 Vous
dites : “Je ne le peux pas.” La Bible
dit que vous le pouvez. Voyez? Donc, ça–ça règle la question. Voyez?
Qu’on se
taise.
148 Alors,
quand ça, quand l’occasion est là,
que tout est en ordre, alors, si le Saint-Esprit descend sur lui pour
qu’il
donne un message, alors, qu’il le donne. C’est exactement ce qu’il faut
faire.
Ensuite l’interprétation vient, on dit : “Il y a ici une femme qui se
nomme
Sally Jones (j’espère que la femme qui porte ce nom-là n’est pas ici,
mais...),
Sally Jones. (Voyez?) Dites-lui que c’est le dernier soir où un appel
lui est
adressé. Qu’elle se mette en règle avec Dieu, parce qu’il ne lui reste
que peu
de temps ici.” Là Sally Jones va se précipiter vers l’autel aussi vite
qu’elle
le peut (voyez?), parce que c’est son dernier appel. Voyez? C’est ça
donner un
message, ou une confirmation, ou quelque chose comme ça.
149
Voilà ce qu’est l’église pentecôtiste en
action. Les mauvais esprits n’ont aucune possibilité de s’y glisser,
parce que
c’est déjà... La Bible indique avec précision : “Que ce soit chacun à
son tour,
et qu’il y en ait trois, et au moins deux qui jugent.” C’est ça
l’église. Mais
comment la trouvons-nous aujourd’hui? On saute, on se conduit n’importe
comment, on rit, et tout, pendant que quelqu’un parle en langues;
quelqu’un
d’autre regarde ça, tout en parlant d’autre chose, et les gens
s’attroupent; le
pasteur, lui, est en train de faire quelque chose; ou, certains
s’attroupent.
Voyons, ce n’est pas bien, ça. Peut-être que le pasteur est en train de
prêcher, et quelqu’un va se lever et l’interrompre pendant... Peut-être
qu’il
est en train de lire la Bible, et quelqu’un... En train de lire la
Bible, et
quelqu’un là-bas parle en langues. Oh, non! Voyez? Le prédicateur est à
la
chaire, en train de prêcher, et quelqu’un se lève et l’interrompt en
parlant en
langues. Ça va, je ne dis pas que ce n’est pas le Saint-Esprit, mais
vous
devriez savoir comment utiliser le Saint-Esprit (voyez?), comment
L’utiliser.
149 a
Maintenant, je–je prends... Pouvez-vous en absorber encore
une? Puis,
demain, c’est dimanche. Puis nous... Nous allons simplement... En voici
une. Je
trouve qu’elle est des plus courtoises, celle-là. Et maintenant, si
vous voulez
bien me supporter encore quelques minutes je vous prie. Et puis, je
vais... je
veux que vous–je veux que vous saisissiez ceci. C’est à dessein que je
l’ai
gardée pour la fin. C’est la dernière que je prendrai.
Bon,
d’abord, je vais lire les deux choses que cette personne a demandées.
C’est sur
un vieux bout de papier, c’est écrit à la main, une très belle
écriture. Je ne
sais pas du tout de qui ça peut venir, il n’y a pas de nom sur–sur
aucune
d’elles.
98.
Frère
Branham, est-ce bien pour des ministres de solliciter longuement les
gens pour
obtenir de l’argent pendant leurs réunions, déclarant que Dieu leur a
dit que
tant de personnes dans l’auditoire sont censées donner tant? Si c’est
bien,
j’aimerais le savoir. Ou alors, si ce n’est pas bien, j’aimerais le
savoir.
C’est quelque chose qui m’a beaucoup troublé.
150 Bon,
vous voyez, mon ami, je vais vous le
dire, je vais vous dire ce que moi, j’en pense. Voyez? Or, ça ne veut
pas dire
que c’est juste. J’en pense que c’est terrible.
151 Maintenant,
ce que j’en pense, c’est ceci.
Dieu m’a envoyé sur le champ de travail. J’ai connu l’époque où il
semblait que
j’aurais dû, au moins... Je–je n’avais pas d’argent du tout. Et je
disais :
“Faites passer le plateau à offrandes, c’est tout.”
L’organisateur venait me dire :
“Écoute, Billy, nous avons un déficit de cinq mille dollars, ce soir,
mon gars.
Est-ce que tu as l’argent à Jeffersonville pour régler ça?”
152 Je
disais : “Ça ne fait rien. C’est Dieu
qui m’a envoyé ici, sans ça je ne serais pas venu. (Voyez?) Faites
passer le
plateau à offrandes, c’est tout.”
Et avant que la série de réunions
soit terminée, quelqu’un disait : “Vous savez, le Seigneur m’a mis à
coeur de
contribuer à ceci un montant de cinq mille dollars.” Voyez? Voyez? Mais
d’abord,
il faut être conduit à le faire.
153
Je ne crois pas que ce soit bien de
soutirer, de quêter, de quémander de l’argent. Je pense que c’est mal
de faire
ça. Or, frère, si vous, vous le faites, je ne veux surtout pas vous
blesser.
Voyez? Vous–vous avez peut-être reçu de Dieu le droit de le faire. Mais
je
donne simplement mon avis. Moi, je ne crois pas que ce soit bien.
154 Or,
j’ai même déjà eu connaissance que
certains ministres aient dit... J’y étais moi-même, il n’y a pas
longtemps...
Or là, ce n’est pas de pentecôtistes qu’il s’agit, c’est de... Eh bien,
il
s’agit d’églises (voyez?), d’autres églises. C’était lors d’un grand
rassemblement religieux en campement. Gertie, vous étiez avec moi, et
beaucoup
d’autres qui se trouvent ici. Et ils ont passé tout l’après-midi, –
c’était une
dénomination bien connue, – ils étaient deux ou trois qui étaient là
(il s’agit
des églises habituelles–habituelles, comme nos églises modernes d’ici,
en
ville, et tout), lors d’une grande convention, ils ont passé tout
l’après-midi,
debout sur l’estrade, à faire des menaces aux gens, disant que–que Dieu
détruirait leurs récoltes, frapperait leurs enfants de polio, et ce
genre de
chose, s’ils ne donnaient pas d’argent lors de cette réunion. C’est
l’exacte
vérité, cette Bible est devant moi. J’ai dit : “C’est un blasphème
contre Dieu
et Ses disciples.” Si Dieu vous envoie, Il prendra soin de vous. S’Il
ne vous a
pas envoyé, dans ce cas, alors, que ce soit la dénomination qui prenne
soin de
vous. Mais–mais vous... Si Dieu vous envoie, Il prendra soin de vous.
99.
Que
dire d’une pièce de théâtre de Noël dans une église du Saint-Esprit?
155
Eh bien, si c’est au sujet de Christ, ça
pourrait peut-être aller. Mais si c’est au sujet du père Noël, lui, je
n’y
crois pas. Je–je suis devenu trop grand–je suis devenu trop grand pour
ça. Je
ne crois pas du tout au père Noël. Voyez? Et certaines de ces petites
choses de
Noël qu’ils font, moi, je trouve ça ridicule. Et... Mais je pense
qu’ils ont
retiré complètement Christ de Noël, et ils ont mis le père Noël à la
place.
156 Et
le père Noël, c’est une histoire
inventée. (J’espère que je ne blesse personne, je pense aux enfants.)
Mais je
vais vous dire une chose. Il n’y a pas longtemps – environ vingt-cinq
ou trente
ans – un ministre de cette ville, le pasteur de–d’une grande église de
cette
ville, que je connaissais très bien, un de mes amis intimes, est venu
vers moi.
Et Charlie Bohannon (Frère Mike, tu te souviens de Charlie Bohannon, un
de mes
bons amis)... Il était assis dans son bureau, et il a dit : “Je ne
dirai plus
jamais ce mensonge à mes enfants, et je ne permettrai pas non plus
qu’on le
dise à mes petits-enfants.” Il a dit : “Mon propre petit garçon est
venu vers
moi, un jour, il avait une douzaine d’années, et il parlait du père
Noël.” Et
il a dit : “Eh bien... Mon chou, j’ai quelque chose à te dire.” Il a
dit :
“Maman...” Vous savez, et là il lui a dit ce qu’il avait fait.
Puis, après ça, il est revenu, il a
dit : “Alors, papa, est-ce que Jésus, là, c’est la même chose?”
157 Dites
la vérité. Le père Noël, c’est une
invention catholique, au sujet d’un certain Kriss Kringle, ou saint
Nicolas, un
ancien saint catholique allemand, qui allait de lieu en lieu faisant du
bien
aux enfants. Et ils ont perpétué ça sous forme de tradition. Mais
Jésus-Christ
est le Fils de Dieu. Il est réel, et Il est vivant.
Maintenant, voici une question, la
dernière, qui est très...
158
Maintenant regardez. Il se peut que vous
ne soyez pas d’accord avec moi là-dessus. Mais si vous n’êtes pas
d’accord avec
moi, souvenez-vous, faites-le amicalement, d’accord? Je vous aime, et
je ne
veux pas–ne veux pas vous faire de peine. C’est que je, je veux être
honnête.
Si je ne peux pas... si je dis un mensonge à mon fils, alors, je suis
un
menteur. Voyez? Je veux lui dire la vérité.
159 Alors
je lui parle du père Noël, en disant
: “Mais oui, bien sûr qu’il y a le père Noël. Regarde bien papa, le
soir de
Noël.” Voyez? Oui.
160 Vous
savez, l’autre jour, j’étais par ici,
et j’ai testé une petite fille à ce sujet, juste pour voir. Et on m’a
vraiment
rendu la monnaie de ma pièce, c’était avant-hier. J’étais dans
l’établissement,
et des gens étaient là, à l’épicerie Quaker Maid. J’y étais allé pour
acheter
des provisions. Donc, ma femme et moi, nous étions là. Et il y avait
une toute
petite, elle n’avait pas plus de dix-huit mois, elle était là qui
faisait, qui
chantait : “Pè Noël, Pè Noël...” Et j’ai dit... Dans son petit siège,
vous
savez, assise à l’arrière du petit chariot.
J’ai dit : “Est-ce que tu cherches
le père Noël?”
Elle a dit : “C’est mon papa,
monsieur.”
J’ai dit : “Sois bénie, ma petite
chérie. Toi, tu as de la sagesse.”
Maintenant, voici une question
vraiment épineuse, mes amis. Et là-dessus... Ensuite je terminerai. Oh,
c’est–c’est un passage de l’Écriture formidable, mais il semble que
c’est un
point épineux pour tout le monde. Il m’a laissé perplexe pendant bien
des
années; et c’est seulement par la grâce de Dieu... Et ma précieuse
épouse, qui
est assise là-bas, au fond, en ce moment, quand elle a appris que
j’avais cette
question cet après-midi, elle a dit : “Bill, comment vas-tu répondre à
celle-là?” Elle a dit : “Je me suis toujours moi-même posé cette
question.”
Elle a dit : “Je n’ai jamais pu comprendre.” Et elle a dit...
Je lui ai dit : “Viens ce soir, ma
chérie. Je vais faire de mon mieux, avec l’aide de Dieu.”
100.
Frère
Branham, s’il vous plaît expliquer Hébreux 6.4-6.
161
À ce sujet, vraiment, une fois,... Vous
voyez, maintenant, ici, il faudra considérer attentivement ce qui se
rapporte à
notre foi, à la grâce, à la sécurité des croyants, à la persévérance
des
saints, ou plutôt à la persévérance des saints. Hébreux, chapitre 6, 4
à 6.
Maintenant,
dès que... pour terminer ceci, là j’espère que Dieu m’aidera à bien
éclaircir
ça pour vous. Je suis désolé, je–j’avais mon Message pour ce soir;
peut-être
que je prêcherai la même chose demain matin, au–au service. Puis je
m’en irai.
162 Or,
cette question est vraiment épineuse.
Voyez? Maintenant il faut faire attention. Maintenant, souvenez-vous,
ce que nous
croyons et enseignons dans cette église, ce n’est pas que tous ceux qui
viennent ici et qui poussent des cris, que tous ceux qui parlent en
langues,
que tous ceux qui serrent la main du prédicateur, ont la Vie Éternelle.
Mais ce
que nous croyons, c’est que, si vous avez la Vie Éternelle, si Dieu
vous a
donné la Vie Éternelle, vous L’avez pour toujours. Voyez? En effet,
regardez.
S’il en était autrement, Jésus se trouve être un faux docteur. Dans
Jean 5.24,
Il a dit : “Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a
envoyé,
a la Vie Éternelle et ne viendra jamais en jugement, mais il est passé
de la
mort à la Vie.” Maintenant, argumentez avec Lui. “Tous ceux que le Père
M’a
donnés... Nul ne peut venir à Moi, si le Père ne l’attire. (Je cite
l’Écriture.)
Tous ceux qui viendront... Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne
l’attire
premièrement. Et tous ceux que Mon Père M’a donnés viendront à Moi.
(Voyez?) Et
tous ceux qui viendront à Moi, Je leur donnerai la Vie Éternelle (Jean
6), et
Je les ressusciterai aux derniers jours.” Ce sont Ses paroles.
163
Maintenant regardez. Si je revenais à
Éphésiens, chapitre 1, où Paul prêchait... Or, chez les Corinthiens,
chacun
avait une langue, et un cantique. Vous remarquerez que les autres
églises n’ont
pas eu ce problème. Il n’a jamais rien dit à ce sujet. Est-ce qu’il a
déjà fait
mention des langues, quelque part, dans l’église d’Éphèse, dans
l’église de
Rome? Non! Chez eux, tout comme chez les Corinthiens, ils avaient des
langues
et tout le reste, mais chez eux, il y avait un ordre établi pour ces
choses.
Les Corinthiens, eux, ils n’arrivaient pas à y mettre de l’ordre.
Voyez? Mais
Paul est allé là-bas, et il a mis l’église en ordre.
Alors, il... Je crois, comme le dit
Oral Roberts, que “Dieu est un Dieu bon”. Vous croyez ça, n’est-ce pas?
164 Et
vous dites : “Eh bien, alors, qu’en
est-il des pentecôtistes, qui ont ces langues, Frère Branham?” Je pense
qu’ils
ont reçu le Saint-Esprit. Certainement. Très bien. Pourquoi? Regardez.
Vous
croyez qu’Il est un Dieu bon? Thomas a dit, une fois : “Tu sais,
Seigneur...”
Tous
les
autres croyaient en Lui. Ils disaient : “Oh, nous savons qu’Il est
réel!”
“Oh,” Thomas a dit, “non, non, je ne
le crois pas. Pour que je le croie, il faudra que j’aie une preuve. Il
faudra
que je mette mes doigts dans Son côté, et dans les marques des clous
dans Ses
mains.”
Il est un Dieu bon. Il a dit :
“Viens, Thomas. Voilà.”
“Oh,” Thomas a dit, “maintenant je
crois.”
165 Jésus
a dit : “Oui, Thomas, après M’avoir
vu, et M’avoir touché, et mis Ma main... tes mains dans Mon côté, tu
crois.
Mais combien plus grande sera la récompense de ceux qui n’ont jamais
vu, et qui
croient quand même.” Il est un Dieu bon. Bien sûr, Il vous donne ce que
votre
coeur désire. Croyons en Lui, simplement. C’est ça le–c’est ça le–c’est
ça le
coup mortel donné à Satan. Quand un homme prend Dieu au Mot, frère, ça
tuera
Satan chaque fois. C’est ça le coup le plus dur que Satan peut recevoir
: quand
un homme prend Dieu au Mot. Comme je l’ai dit : “L’homme ne vivra pas
seulement
(Jésus, l’autre soir), mais de chaque Parole qui sort de...”
166
Maintenant remarquez ceci. Bon, je vais
commencer au premier verset :
C’est
pourquoi, laissant les éléments de la Parole
de Christ, tendons à ce qui est parfait...
(Maintenant, la première chose
que je veux que vous sachiez : à qui Paul parle-t-il ici? Aux Hébreux.
Il est
dit “Hébreux”, en haut, l’Épître aux Hébreux. Pas vrai? Les Juifs, qui
avaient
rejeté Jésus. Est-ce que vous–vous saisissez maintenant? Il parle aux
Juifs, Il
leur montre que l’ombre, la loi, était un type qui représentait Christ.
Toutes
les choses anciennes étaient un type des nouvelles. Maintenant regardez
bien.)
...laissant
les éléments de la Parole de Christ,
tendons à ce qui est parfait,...
167
Là il leur avait parlé des doctrines.
Continuons et parlons maintenant des choses parfaites. Or, vous êtes
rendus
parfaits en Dieu, une fois que vous avez été scellés par le
Saint-Esprit
jusqu’au jour de votre rédemption. “Celui qui est né de Dieu (I Jean)
ne
pratique pas le péché; en effet, il ne peut pas pécher, parce que la
Semence de
Dieu demeure en lui.”
168 Un
homme qui est rempli du Saint-Esprit,
non pas celui qui pense qu’il En est rempli mais celui qui est né de
l’Esprit
de Dieu, ne pratique pas le péché, parce que la Semence de Dieu est en
lui, et
il ne peut pas pécher. Voyez? Est-ce bien ce que la Bible dit? Alors
voilà,
c’est ça. Vous êtes... Il ne s’agit pas de ce que vous faites, de ce
que, il
s’agit de ce que, non pas de ce que le monde pense de vous, mais de ce
que Dieu
pense de vous. Voyez? Voyez? Vous ne pouvez pas... Comment puis-je
avoir en
main un ordre écrit par le maire de la ville, m’autorisant à rouler à
quarante
milles [soixante-cinq kilomètres] à l’heure dans la ville, et être
ensuite
arrêté par un agent de police? Impossible. Comment puis-je pécher,
alors qu’il
y a constamment un sacrifice sanglant devant Dieu, qui fait qu’Il ne me
voit
même pas, alors qu’il y a un pare-chocs sur–sur... entre moi et Dieu,
un
bouclier de Sang; car nous sommes morts, et notre vie est cachée en
Christ par
Dieu, scellée par le Saint-Esprit. Voyons, mais comment pouvez-vous
faire
quelque chose de mal aux yeux de Dieu? “Si nous péchons volontairement
(Hébreux
10) après avoir reçu la connaissance de la Vérité, il ne reste plus de
sacrifice pour le péché.” Ici, à l’intérieur, il est impossible
(voyez?) de
pécher volontairement.
169
Maintenant continuons à lire. Très bien.
...ce
qui est parfait, sans poser de nouveau le
fondement du–du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu,
De
la doctrine des baptêmes, de l’imposition des
mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel.
C’est
ce que nous faisons, si Dieu le permet.
(Maintenant,
voici où ils voulaient commencer, au verset 4.) Car
il est impossible que ceux qui... été une fois éclairés, qui ont
goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit,
Qui
ont goûté la bonne parole de Dieu et les
puissances du siècle à venir,
Et
qui sont tombés, soient encore
renouvelés–renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient
pour
leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie.
170 Bon,
donc, il semble, comme vous le lisez
là, qu’un homme pourrait, après avoir reçu le Saint-Esprit, rétrograder
et être
perdu. Mais c’est une chose impossible pour lui. Voyez? Il ne le peut
pas. S’il
le faisait, Christ aurait menti. Voyez? C’est une chose impossible pour
ceux
qui ont été une fois éclairés. Maintenant regardez bien, ici. À qui
est-ce
qu’il parle? Il parle à ces Juifs frontaliers. Il n’a jamais dit qu’il
s’agissait
d’un homme rempli du Saint-Esprit; il a seulement dit : “S’il a goûté
la Parole
de Dieu.”
171
Maintenant, je vais vous présenter ça un
peu comme une parabole, pour m’assurer que vous le voyiez, que ça ne
vous
échappe pas. Il écrit donc à ces Juifs. Certains d’entre eux sont des
croyants
frontaliers. Voyez? Il a dit : “Maintenant nous allons laisser de côté
ces
oeuvres, et continuer à avancer, parler de la perfection.” Il a dit :
“Bon,
nous parlons des baptêmes, de la résurrection des morts, de
l’imposition des
mains, et de toutes ces choses; mais maintenant, nous allons parler de
la
perfection. Maintenant nous allons parler du moment où vous entrez dans
le
Saint-Esprit. Ça fait maintenant longtemps que vous suivez les
réunions.”
172 Et
de ces gens-là, vous en avez vu. Ils
vont suivre; et ils ne veulent ni entrer ni sortir. Ils apprécient le
Saint-Esprit. Ils se présentent là. Peut-être que le Saint-Esprit fait
quelque
chose, et voilà qu’ils se lèvent, qu’ils poussent des cris et qu’ils
sautent en
l’air, mais jamais ils n’ont le désir de Le recevoir personnellement.
Non, non!
Voyez? Et ils diront : “Oh, oui, c’est bien. Oh, mais ça, je ne suis
vraiment
pas sûr.” Voyez? Voyez? Voyez? Des croyants frontaliers. Ils sont juste
assez
près pour pouvoir Y goûter, mais cependant ils ne Le reçoivent pas.
Voyez?
Alors, ils restent là autour, comme ça, pendant si longtemps qu’après
un
moment, ils finissent par dériver complètement et s’en aller. Je
pourrais citer
les noms de beaucoup de gens qui étaient au Tabernacle et qui ont fait
la même
chose. Ils sont retombés – pour ce qui est d’être renouvelés et amenés
à la
repentance, il n’y a plus de repentance pour eux. Ils ont tout
simplement
attristé l’Esprit, et Il s’est éloigné d’eux. Ils en ont été si près
que...
173
Tenez, si vous preniez avec moi, – vous
n’avez pas le temps maintenant, je sais, – mais si vous preniez le
Deutéronome,
au chapitre 1, et que vous le lisiez, vous y trouveriez la même chose.
Notez-le
donc, c’est Deutéronome, chapitre 1. Bon, et commencez au verset 19, et
lisez-le jusqu’au verset 26. Le Deutéronome... Vous y verrez...
Maintenant
regardez. Tout Israël... Ce que ces gens-là font, c’est qu’ils arrivent
à
Kadès-Barnéa. Oh, je vois quelque chose! Ce tabernacle, ce monde
pentecôtiste,
est à Kadès-Barnéa, maintenant même. C’est tout à fait vrai, Frère
Neville.
Nous sommes à Kadès-Barnéa, le tribunal du monde (c’était le tribunal).
174 Et
les espions sont allés là-bas. C’est
Josué qui a dit, ici : “Maintenant j’ai envoyé des espions,” ou plutôt,
c’est
Moïse, “j’ai envoyé des espions, douze, un de, un homme de chacune de
vos
tribus. Je les ai envoyés pour qu’ils explorent le pays et reviennent
nous
faire un rapport.” Pas vrai?
Et
quand
ils sont revenus, neuf hommes sur les douze ont dit : “Oh, c’est un bon
pays,
mais oh, miséricorde, nous ne pouvons pas nous en emparer. Oh! la la!
Les
Amoréens sont là-bas, et nous sommes comme des sauterelles à côté
d’eux. Ce
sont des hommes armés. Leurs murailles sont hautes. Oh, c’est trop...
eh bien,
moi j’aurais préféré que nous mourions là-bas en Égypte, plutôt que tu
nous
conduises ici.”
175
Mais, ces braves Caleb et Josué ont sauté
sur leurs pieds, et ils les ont apaisés; ils ont dit : “Nous sommes
plus que
capables de nous en emparer.” Oui monsieur! Le voilà, celui qu’il faut.
Maintenant regardez. Qu’est-il arrivé? Caleb et Josué savaient que Dieu
le leur
avait promis : “Je ne me soucie pas de sa grandeur, ni du nombre
d’obstacles à
surmonter, ni de leur taille ou de leur importance, ça, ça n’a rien à
voir. Dieu
l’a dit, alors nous sommes capables de nous en emparer.” Et savez-vous
qu’ils
ont été les deux seules personnes qui, sur les deux millions et demi
qu’il y
avait là, qui ont traversé, sont entrées dans ce pays? C’est parce
qu’ils ont
gardé la foi en ce que Dieu avait déclaré être la Vérité. Amen!
176 Le
Tabernacle, maintenant même, est à
Kadès-Barnéa. Regardez, ces gens en ont été si près qu’ils ont même
goûté aux
raisins provenant de ce pays. Ils ont mangé de ses raisins. Quand Caleb
et les
autres sont allés là-bas, qu’ils en ont ramené des raisins, ces gens-là
en ont
pris quelques-uns et les ont mangés. “Oh, ils sont bons, mais on ne
peut pas y
arriver.” “Ceux qui ont goûté la bonne oeuvre de Dieu, qui ont goûté au
Saint-Esprit, qui ont contemplé Sa bonté, qui Y ont goûté, qui ont
goûté la
Parole de Dieu.” Vous le voyez? Il n’a jamais été permis à aucun de ces
hommes-là, pas un seul d’entre eux, d’y entrer. Ils ont péri dans leur
propre
pays, ici, dans le désert. Ils n’y sont jamais entrés, pourtant ils en
étaient
assez près pour Y goûter, mais ils n’avaient pas assez de grâce et de
foi pour
s’En emparer. C’est ça.
177
Bon. Maintenant écoutez, vous chère
personne, qui avez écrit cette lettre. Lisons donc le verset suivant.
Observez,
un instant. Observez Paul. Maintenant lisons le verset 7 :
Lorsqu’une
terre est abreuvée par la pluie qui tombe
souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe, une nourriture pour
ceux pour
qui elle est cultivée, elle a part aux bénédictions de Dieu;
Mais,
si elle produit des épines et des chardons,
elle est réprouvée, près d’être maudite, et finit par être brûlée.
178 Maintenant,
voyez-vous ce qu’il dit?
Maintenant regardez bien. Il y avait cette question ici; ensuite nous
allons
terminer. C’est une chose qui m’a déchiré pendant des années.
179
Une fois, j’ai assisté à une série de
réunions où des gens parlaient en langues, à Mishawaka, dans l’Indiana.
Maintenant, je suis devant mes propres fidèles. Vous avez entendu ces
gens...
vous m’avez entendu raconter l’histoire de ma vie, et parler de cet
homme de
couleur qui disait : “Par ici! Par ici!” Ça, je l’ai déjà raconté.
180 Mais
voici la suite : j’ai vu deux hommes.
Ils... L’un donnait un message, et l’autre l’interprétait. L’autre
donnait un
message, puis l’autre l’interprétait. Et, frère, ce qu’ils disaient
était
juste. Tout simplement... Je me suis dit : “Miséricorde! Je n’ai jamais
rien vu
de semblable.” J’ai dit : “Je suis parmi des anges.” Je me suis dit, je
n’avais
jamais rien vu... L’un parlait, et l’autre...
181
Et j’étais assis là, au fond, un
prédicateur tout simple, vous savez.
[espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] ...ces deux hommes, à un
moment
donné, leur serrer la main. Je n’avais jamais vu de tels hommes de ma
vie. L’un
donnait un message, et l’autre l’interprétait. Et, oh! la la! c’était
formidable! L’un parlait, et l’autre interprétait. Tous les deux... Et,
quand
ils levaient les mains, ils devenaient blancs comme de la craie. Je me
disais :
“Oh! la la! mais où est-ce que j’ai été toute ma vie. C’est ça qu’il
faut!” Je
disais : “Oh, les pentecôtistes ont raison.” C’est tout à fait exact.
182 Je
n’avais jamais vu grand-chose,
seulement ce qui se passait dans les parages, ici, où... Peut-être
quelques
femmes qui faisaient partie d’une mission quelque part. Et elles se
chamaillaient; l’une traitait l’autre de “perchoir à buses”, et, vous
savez,
c’était un peu comme ça, elles se chamaillaient. Je ne dis pas ça pour
manquer
d’égards envers les femmes, là, ni rien, mais juste... C’était–c’était
le creux
de la vague, quoi. Si quelques-uns d’entre vous... Tu t’en souviens,
Frère
Graham. Tu n’étais qu’un gamin à l’époque. Et donc, c’était comme ça.
Et
j’écoutais ça, je me disais : “Oh! la la! j’ai atterri parmi des anges.”
183
Un jour, en arrivant au coin du bâtiment,
peut-être le deuxième jour, j’ai rencontré un de ces hommes-là. J’ai
dit :
“Bonjour, monsieur!”
Il a dit : “Bonjour!” Il a dit :
“Est-ce que... Comment t’appelles-tu?”
J’ai répondu : “Branham.”
Il a dit : “Tu es d’où? D’ici?”
J’ai répondu : “Non, je suis de
Jeffersonville.”
Il a dit : “Ah, c’est bien. Es-tu
pentecôtiste?”
J’ai dit : “Non, monsieur.” J’ai dit
: “C’est que je ne suis pas d’accord avec les pentecôtistes sur la
façon de
recevoir le Saint-Esprit,” j’ai dit, “cependant”, j’ai dit, “je suis
ici pour
apprendre.”
184 Il
a dit : “C’est vraiment bien, ça.” Et,
en lui parlant, j’ai contacté son esprit (comme la femme au puits),
c’était un
vrai Chrétien. Frère, vraiment, il me faisait l’effet d’être
authentique.
C’était quelqu’un de bien. Maintenant, vous tous... Combien ont assisté
à mes
réunions, ont vu ces choses arriver? Vous voyez? Cet homme, c’était
quelqu’un
de très bien, tout à fait. Et donc, je–j’ai pensé : “Voilà! Oh, comme
c’est
merveilleux!”
185
Vers le soir, cet après-midi-là, à un moment
donné j’ai rencontré l’autre. J’ai dit : “Bonjour, monsieur!”
Il a dit : “Bonjour! Comment
t’appelles-tu?” Et je le lui ai dit. Et il a dit : “As-tu...
Es-tu–es-tu
pentecôtiste?”
J’ai dit : “Non, monsieur, pas
vraiment pentecôtiste, non.” J’ai dit : “Je suis seulement ici pour
apprendre.”
Il a dit, j’ai dit, il a dit :
“As-tu déjà reçu le Saint-Esprit?”
J’ai dit : “Je–je ne sais pas.” J’ai
dit : “À en juger par ce que vous autres, vous avez, je pense que je ne
L’ai
pas.”
Et il a dit : “Tu as déjà parlé en
langues?”
J’ai dit : “Non, monsieur!”
Il a dit : “Dans ce cas, tu ne L’as
pas reçu.”
186 J’ai
dit : “Eh bien, je–je pense que c’est
exact.” J’ai dit : “Je ne sais pas. Ça ne fait que deux ans ou moins
que je
prêche,” et j’ai dit, “je n’en sais pas très long Là-dessus.” J’ai dit
:
“Peut-être, je ne sais pas.” J’ai dit : “Je ne peux pas comprendre...”
C’est
que là, j’essayais de le retenir (voyez?), pour avoir ce contact. Et
quand j’y
suis parvenu, j’ai constaté que si j’avais jamais rencontré un
hypocrite,
celui-là en était bien un. Sa femme avait les cheveux noirs, et il
vivait avec
une femme blonde, dont il avait eu deux enfants; et il parlait en
langues, et
il interprétait les langues de façon absolument parfaite. Et j’ai dit :
“Maintenant, Seigneur, dans quoi est-ce que je me suis embarqué?” Après
avoir
cru être parmi des anges, je ne savais plus dans quel milieu j’étais
tombé.
J’ai dit : “Je–je–je suis fondamentaliste : il faut que ce soit
conforme à la
Bible. Il faut que ce soit juste. Il y a quelque chose qui cloche
quelque part,
Seigneur. Comment est-ce possible?”
187
Je suis allé à la réunion ce soir-là, et
cet Esprit descendait; et, frère, on pouvait le ressentir, que C’était
bien le
Saint-Esprit. Oui monsieur! Sinon... Il rendait témoignage à mon esprit
que
c’était bien le Saint-Esprit. Je n’étais qu’un jeune prédicateur, et je
ne
savais pas comment, grand-chose sur le discernement d’un esprit. Mais
j’étais
assis là. Et je sais que ce même Dieu qui m’a sauvé, là on ressentait
la même
chose... Je me sentais comme si j’allais passer à travers le toit,
tellement
l’atmosphère qui se dégageait dans cette salle était merveilleuse. Et
je me
disais...
188 Il
y avait là environ mille cinq cents
personnes. Et je me disais : “Oh! la la!” Ils étaient deux ou trois
groupes à
s’être rassemblés là-bas. Et je me disais : “Oh, dis donc! Comment
est-ce
possible? Voici ce glorieux Esprit qui descend dans cette salle, comme
ça; et
regarde par là ce qui se passe : ces hommes qui parlent en langues, qui
interprètent,
qui donnent des messages de façon parfaite – et l’un d’eux est un
hypocrite,
alors que l’autre est un véritable homme de Dieu.” Et je me suis dit :
“Maintenant je suis complètement déboussolé. Je ne sais pas ce qu’il
faut
faire.”
189
Eh bien, tout de suite après ça, un de
mes bons amis, Frère Davis (vous savez), s’est mis à dire que j’étais
une
marionnette. Ça, c’est un jouet de fille, vous savez. Et alors, j’étais
célibataire, et alors, je... Il s’est mis à me faire des histoires, il
n’en
finissait plus, il se payait ma tête, quoi.
190 Et
nous faisions... Votre mère et nous
tous, nous faisions de petites réunions à différents endroits dans les
environs. Le Tabernacle n’était pas–n’était pas en service à ce
moment-là, et
nous faisions de petites réunions à différents endroits. Un jour,
finalement,
après que le Tabernacle a été construit, bien des années plus tard, je
suis
allé à Green’s Mill, à ma caverne, pour prier, parce que Frère Davis
avait
raconté des horreurs sur mon compte dans le–dans–dans son journal. Je
l’aimais.
Je ne voulais pas qu’il arrive quoi que ce soit, alors je–je suis allé
là-bas
pour prier pour lui. Je suis allé là-bas, et je suis entré dans ma
caverne. Et
j’y suis resté environ deux jours. Et j’ai dit : “Seigneur,
pardonne-lui. Il–il
ne pense pas–ne pense pas ce qu’il dit.” Et j’ai pensé : “Tu sais...”
Tout à
coup un passage de l’Écriture m’est venu à l’esprit.
191
Et je suis sorti. Il y avait là un tronc
d’arbre (ce tronc s’y trouve toujours, je me suis assis dessus il n’y a
pas longtemps),
il était tombé de la montagne, et était en travers d’un petit chemin
qui venait
du ruisseau. Je me suis assis à califourchon sur ce tronc, je regardais
les
montagnes au–au loin, et j’ai posé ma Bible comme ceci. Je me suis dit
: “Tu
sais...” Je pensais à un passage de l’Écriture : “Le forgeron, il m’a
fait
beaucoup de mal et il a raconté des choses.” Vous savez... J’ai pensé :
“Je
crois que je vais lire ce passage.” J’ai ouvert la Bible, et j’ai dit :
“Eh
bien...” Je me suis essuyé le visage. Et là un coup de vent L’a ouverte
à
Hébreux 6. “Eh bien,” j’ai dit, “ce n’est pas là que ça se trouve.” Je
L’ai
posée, comme ceci. Et là un autre coup de vent L’a ramenée au même
endroit.
J’ai dit : “C’est étrange, ça, que le vent La ramène au même endroit,
comme
ça.” Alors je me suis dit : “Eh bien, je crois que je vais lire ça.” Et
il y
était dit :
Car
il est impossible que ceux qui ont été une fois
éclairés,... qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la...
Parole de
Dieu et ce qui est du siècle à venir,
Je
me suis
dit : “Eh bien, je ne vois rien de spécial là-dedans.” J’ai continué à
lire le
reste du chapitre. Rien de particulier là-dedans. J’ai dit : “Eh bien,
quant à
ça, c’est–c’est une affaire réglée.” Je–j’ai vu la chose comme ça. Et
c’est
encore revenu au même endroit. Je L’ai reprise, en me disant : “Eh
bien,
qu’est-ce que ça signifie, ça?” Et j’ai lu, et relu, et relu. J’ai dit
: “Eh
bien, je ne comprends pas.” Puis j’ai continué... Et j’ai lu, plus bas :
...est
impossible que ceux qui ont été une fois
éclairés,...
Puis, je suis arrivé à un passage où
il était dit :
Et
la terre est abreuvée par la pluie qui tombe
souvent sur elle, pour produire une
herbe, une nourriture pour ceux
pour
qui elle est cultivée, elle a part aux bénédictions de Dieu;
Mais,
si elle produit des épines et des chardons,
elle est réprouvée, près d’être maudite, et son jugement, c’est d’être
brûlée.
192
J’ai dit : “Je me demande bien ce que ça
veut dire.” Je... Or, je ne pensais à rien de particulier, pendant que
j’étais
là-bas. Je réfléchissais simplement à ça. Juste à ce moment-là, pendant
que
j’étais assis là, j’ai pensé que le Seigneur allait me donner une
vision au
sujet de Frère Davis et des autres, là. J’étais assis là; j’ai regardé,
et j’ai
vu quelque chose qui tournait, de l’autre côté du vallon qui se
trouvait devant
moi. Et c’était le globe terrestre, qui tournait. J’ai vu qu’il était
tout
défriché, il avait l’air d’avoir été tout labouré. Et un Homme
avançait, Il
avait un–un–un grand truc rempli de semences devant Lui, et Il lançait
la
semence sur toute la surface de la terre en avançant. Et Il a disparu à
l’horizon, je L’ai perdu de vue. Aussitôt que je L’ai perdu de vue, un
homme
qui avait l’air très sournois et qui portait des vêtements noirs est
arrivé, il
allait de-ci de-là, comme ceci, en faisant [Frère Branham fait entendre
des
sons pour illustrer.–N.D.É.], en lançant de mauvaises semences [Frère
Branham
répète ces sons.] J’observais ça et, comme la terre continuait à
tourner...
193
Au bout d’un moment, le blé a levé. Et en
même temps que le blé a levé, là des chardons, des ronces, des épines,
de
l’herbe aux sorciers et tout, se sont mis à pousser, des asclépiades et
tout,
se sont mis à pousser parmi le blé. Et ils poussaient tous ensemble.
Puis il y
a eu une terrible sécheresse, et le petit blé penchait la tête, comme
ça, et le
petit chardon, la ronce, les épines, ils penchaient aussi la tête. Les
mauvaises herbes, chacune [Frère Branham fait entendre un son de
halètement.–N.D.É.] soufflait, comme ça. On les entendait très bien.
Elles
réclamaient de la pluie, de la pluie.
194 Au
bout d’un moment, voilà un gros nuage
qui arrive, et l’eau s’est déversée à flots. Et quand elle est tombée,
là, le
blé s’est redressé d’un coup, et il s’est mis à crier très fort :
“Gloire!
Alléluia! Loué soit l’Éternel!” D’un coup l’herbe aux sorciers s’est
redressée,
et a crié très fort : “Gloire! Loué soit l’Éternel! Alléluia!” Les
épines et
toutes les herbes se sont mises à danser, partout dans le champ, en
criant très
fort : “Gloire! Alléluia! Loué soit l’Éternel!”
Eh bien, j’ai dit : “Je ne saisis
pas.”
195
La vision a disparu; et de nouveau je
suis tombé sur ça : “Les chardons qui sont près d’être rejetés.” Et là
j’ai
saisi. Jésus a dit : “La pluie tombe sur les justes et sur les
injustes.” Un
homme peut assister aux réunions, il peut parler en langues, il peut
pousser
des cris et agir comme les autres, par l’authentique Saint-Esprit, et
pourtant
ne pas être dans le Royaume de Dieu. C’est tout à fait vrai. Jésus
n’a-t-Il pas
dit : “Beaucoup se présenteront là en ce jour-là, et ils diront :
‘Seigneur,
n’ai-je pas chassé les démons en Ton Nom; n’ai-je pas prophétisé
(prêché) en
Ton Nom; n’ai-je pas fait beaucoup de miracles en Ton Nom?’” Jésus a
dit :
“Retirez-vous de Moi, ouvriers d’iniquité, Je ne vous ai jamais
connus.”
Qu’est-ce que vous dites de ça?
196
Voici exactement ce que ça veut dire.
Voyez? Ils ont goûté à la bonne pluie qui est venue du Ciel. Mais ils
étaient
faux, dès le départ. Leurs objectifs n’étaient pas bons, dès le départ;
leurs
motifs n’étaient pas bons. Là, vous ne pouvez pas les distinguer. La...
Vous
savez, pendant la moisson, il a dit : “Dois-je aller tous les arracher?”
197 Il
a dit : “Laissez-les croître ensemble,
et en ce jour-là, ces épines et ces chardons seront brûlés ensemble, et
le blé
sera amassé dans le grenier.” Maintenant, comment faire pour
reconnaître lequel
est une épine, ou lequel est un chardon, ou lequel est du blé? “C’est à
leur
fruit que vous les reconnaîtrez.” Vous voyez, frères et soeurs, un bon
arbre ne
peut pas produire de mauvais fruits. Quelque part sur la route, peu
importe, ça
va vous rattraper. Alors, vous qui recherchez le baptême du
Saint-Esprit... Je
suis heureux que quelqu’un ait écrit ça. Voyez?
198
Or ces croyants frontaliers, ils étaient
là, au milieu d’eux. Ils avaient été circoncis, de la circoncision de
là-bas.
Ils sont allés directement vers le pays que Dieu leur avait promis,
jusqu’à la
frontière de celui-ci. Nombreux sont les hommes qui s’avancent jusqu’à
cette
frontière. Il ira jusqu’au baptême du Saint-Esprit, et une fois là, il
Le
rejette. Il ne veut pas renoncer. Il s’avancera jusqu’au baptême
Scripturaire
au Nom de Jésus-Christ, et une fois là, il y tournera le dos, il le
rejettera,
car il ne veut pas le voir.
199 Il
n’y a pas un seul passage de
l’Écriture, nulle part dans la Bible, où qui que ce soit ait jamais été
baptisé
au nom du Père, Fils, Saint-Esprit, pas un seul passage de l’Écriture.
C’est
l’église catholique qui a instauré ça, puis ça s’est développé avec
Luther,
puis avec Wesley, et finalement c’est parvenu jusqu’ici. C’est tout à
fait
exact. Mais l’ordre établi par les Écritures, c’est au Nom du Seigneur
Jésus-Christ. Voilà le baptême apostolique. Et ça, on ne peut pas le
faire, et
demeurer dans une dénomination. C’est vrai.
200
Maintenant, vous voyez ces choses? Le
baptême du Saint-Esprit, les dons de l’Esprit, les choses que Dieu
produit. Le
fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la patience (Oh, vous dites
: “Mais,
Frère Branham, Dieu soit béni, je suis patient.” En apparence. Je suis
allé
dans l’Ohio il n’y a pas longtemps, et quelqu’un m’a demandé, a écrit
une
lettre, là, et m’a demandé si je baptisais les gens au Nom de
Jésus-Christ. Je
n’ai rien dit. Mais ils l’ont su quand même, et seize ministres qui
avaient
accepté de collaborer se sont retirés. Ça, c’est de la patience,
n’est-ce pas?)
– la patience, la bonté, la douceur, la bienveillance, la patience et
le
Saint-Esprit. Voyez?
201
Oh, frères et soeurs, nous–nous sommes à
Kadès-Barnéa. Vous êtes en train de goûter maintenant. Hier soir, le
Saint-Esprit est descendu sur nous, Il est venu en nous, Il est entré
comme un
vent impétueux. Il s’est posé sur beaucoup d’entre vous. Aujourd’hui
des
ministres ont visité des foyers ici et là, ils ont imposé les mains et
prié
pour ceux qui recherchaient le Saint-Esprit. N’acceptez pas un
substitut.
N’acceptez pas un bruit quelconque. N’acceptez pas une sensation
quelconque.
Attendez là, jusqu’à ce que Dieu vous ait modelé et qu’Il ait fait de
vous une
nouvelle créature, qu’Il ait fait de vous une nouvelle personne. Vous Y
goûtez
maintenant, vous ne faites qu’Y goûter, mais laissez la Colombe vous
conduire
directement à la table, et–et là l’Agneau et la Colombe s’assiéront
ensemble,
et participeront pour toujours au festin de la Parole de Dieu. En
effet, Elle
subsistera quand il n’y aura plus ni ciel ni terre; la Parole de Dieu
demeurera. C’est vrai.
202
Je vous en prie, ne me prenez pas pour un
extrémiste. Si je l’ai été, ce n’était pas mon intention. Si je...
J’espère
bien avoir répondu à ces questions; j’y ai répondu, pour autant que je
sache.
203 Et
donc, dans Hébreux 6, si vous voyez ce
qu’il en est, Paul parle là aux Hébreux qui disaient : “Eh bien, nous
sommes
d’accord avec toi, jusqu’à un certain point.” Ils viendront. Vous
voyez? Il a
dit : “Maintenant que vous...” Ceux qui sont venus, et qui ont goûté.
204
Je viens juste de regarder là-bas, au
fond de la salle. Pour vous montrer la preuve qu’il y a un Dieu Vivant.
J’espère que je ne mets pas cette personne mal à l’aise en attirant
l’attention
sur elle. Il n’y a pas longtemps, en revenant d’une réunion, je suis
venu ici
et je vous ai annoncé qu’un de mes bons amis, un copain à moi, un
compagnon de
chasse, un homme qui avait été gentil avec moi, un homme qui était venu
dans
mon église, et qui avait été mon frère; je l’appelais Busty. Son nom,
c’est
Everett Rodgers; il habitait Milltown. Combien d’entre vous se
souviennent que
je suis venu annoncer ça? Il était ici à l’hôpital; les médecins
l’avaient opéré,
ils avaient ouvert, mais il était tellement rempli de cancer qu’ils
l’ont
recousu, c’est tout. Ils disaient : “Il va dépérir rapidement; d’ici
quelques
semaines il sera parti, ça, c’est sûr et certain. Ce sera sa fin, voilà
tout.”
205 Vous
vous en souvenez, debout sur cette
estrade, j’ai prié pour lui? Je suis allé là-bas, je suis entré dans la
chambre, quelque chose m’oppressait le coeur. Je suis entré dans la
chambre, et
aussitôt que j’ai fait sortir tout le monde pour pouvoir... Frère
Everett était
étendu là. Et vous allez vous souvenir de ceci. Je suis entré; j’ai dit
:
“Frère–Frère Busty.” (Je l’appelais Busty).
206
Il y a longtemps, à l’époque où nous
faisions des réunions sous de grandes tonnelles de branchages, là-bas,
tous les
méthodistes étaient là sur la colline (Gertie était du nombre), ils se
faufilaient là autour, ils regardaient furtivement à travers les
branchages de
vigne de cette grande tonnelle, pour voir ce que j’allais dire, et ils
agissaient comme ça par crainte que l’église méthodiste les excommunie.
Et
puis, je suis allé, j’ai eu une vision là, j’ai vu de la viande
entassée dans
une boîte de conserve. J’ai attrapé un bon nombre de poissons et je les
ai
enfilés, je les ai réunis–réunis par une ficelle que j’ai attachée. Et
quand j’ai
regardé... Tout ça, c’était en vision; j’avais laissé–j’avais laissé un
groupe
de gens sous la grande tonnelle de branchages ce soir-là, et j’étais
monté au
sommet de la colline, chez Frère Wright. Et le lendemain matin, ils
n’ont pas
pu me trouver. J’avais dit : “Qu’aucun de vous...”
207 Pendant
que j’étais là, en train de
prêcher, cette Lumière est venue; cette Colonne de Feu s’est placée là
devant
moi et m’a dit : “Quitte ce lieu, et va dans les bois; Je vais te
parler.”
C’est ce jour-là, le lendemain, qu’ils m’ont trouvé sur la colline.
J’étais
allé là-bas; j’avais caché ma voiture dans les herbes, et j’étais monté
sur une
montagne, où j’avais passé toute la nuit et toute la journée suivante
en
prière. Quelques-uns y sont montés, ils avaient trouvé la voiture, et
ils sont
montés là-bas... C’était le jour où Frère Graham Snelling, ici présent,
a reçu
le Saint-Esprit et l’appel au ministère.
208
Là-haut, sur la colline où je me
trouvais, Il–Il m’a parlé de différentes choses que je devais faire, et
là, le
contact que nous avons eu. Il m’a donné la vision, où j’ai vu ces
poissons
attachés au bout d’une ficelle, et Il a dit : “Ceci est ton église de
Milltown.”
Et quatre ou cinq de ces poissons se
sont détachés; j’ai dit : “Qui sont-ils?”
Il a dit : “L’un d’eux, c’est Guy
Spencer et sa femme. L’autre, c’est un autre Spencer, et les siens.” Et
Il m’a
nommé ceux qui allaient se détacher.
209 J’avais
dit aux gens : “Qu’aucun de vous
ne mange.” Ma femme et moi n’étions pas... C’était avant que nous
soyons mariés;
elle est rentrée passer la nuit chez Soeur Spencer, une femme
formidable. C’est
un homme formidable, Guy Spencer, il n’y a pas de meilleur homme sur
cette
terre. Et il–et il est allé là-bas, et Opale a dit : “Bon, écoute,...”
Elle a
dit à Méda : “Bon, Méda, je crois Frère Bill.” Elle a dit : “Mais quand
Opale a
faim, il faut qu’elle mange des oeufs au jambon.” Elle va donc se faire
frire
des oeufs au jambon, elle s’assied pour manger ça, elle commence à
rendre
grâces, et elle se penche sur la table en pleurant, elle ne pouvait pas
y
toucher. Puis ils sont allés à ma recherche.
210
Là-haut, sur la colline, ce jour-là, Il
m’a dit exactement ce qui allait arriver. Il a dit : “Ceux-ci
partiront, et
ensuite ceux-là partiront.” Mais Il avait une grande quantité de viande
de
conserve. Il a dit : “Garde ceci pour plus tard, pour les gens de
Milltown.”
Et, l’autre soir quand j’ai entendu Frère Creech... Il était assis ici
hier
soir. Je ne... Frère Creech, es-tu ici ce soir? Quand Frère Creech est
venu à
moi, il m’a téléphoné, et Soeur Creech pleurait : son papa était étendu
là. Il
a dit : “Frère Bill, ne le lui dites pas. Il est en train de mourir.”
Il a dit
: “Il est rongé par le cancer; les médecins ont ouvert, et il est
carrément
rempli de cancer.” Et Will Hall (vous vous souvenez tous de lui), quand
ce même
médecin avait ouvert, lui aussi était tellement rempli de cancer... Ce
matin-là, j’allais partir à la chasse aux écureuils, et j’ai vu ces
pommes qui
étaient suspendues dans la pièce. (Vous vous rappelez l’histoire?) Et
voilà,
cet homme est vivant aujourd’hui. Il y a des années de ça. Lui et Frère
Busty
étaient des amis.
211 Et
je suis allé à l’hôpital, au nouvel
hôpital (j’ai oublié son nom, c’est là-bas, à New Albany), au nouvel
hôpital.
Et je me suis rendu là-bas pour voir Busty; quand je suis entré dans la
chambre, j’ai dit : “Frère Busty.”
Il
a dit :
“Frère Bill.” Il m’a saisi la main, en me donnant une franche poignée
de main;
c’est un vétéran de la Première Guerre mondiale, je ne le dis pas parce
qu’il est
présent, mais c’est le coeur le plus noble qui ait jamais battu sous
une
vieille chemise bleue. Il a retenu ma main dans la sienne. J’ai été
chez lui;
j’ai mangé chez lui; j’ai dormi chez lui, exactement comme si j’avais
été son
frère. Ses enfants et tous les siens, nous étions vraiment–vraiment
comme des
frères du même sang. Un brave homme.
212
Et il... Mais il n’avait jamais eu une
expérience profonde avec le Seigneur. Il... Je l’avais baptisé au Nom
de
Jésus-Christ. Mais, ce jour-là, quand le prédicateur méthodiste avait
dit :
“Quiconque a été baptisé au Nom de Jésus-Christ, sortez de ma tente.”
D’accord.
Georges Wright et les autres sont sortis. Cet après-midi-là, je suis
allé
là-bas, à Totten’s Ford, pour baptiser au Nom de Jésus-Christ. Toute
son assemblée
est entrée dans l’eau et s’est fait baptiser au Nom de Jésus-Christ.
Alors j’ai
continué, c’est tout. C’était en ordre. Si Dieu est pour vous, qui peut
être
contre vous? Je ne sais même pas où cet homme est allé, ni ce qui lui
est
arrivé.
213 Toujours
est-il que je suis allé à
l’hôpital. Busty était là, étendu, le cancer s’était tellement répandu
en lui
que les médecins n’ont même pas voulu, ils n’ont rien fait, ils l’ont
recousu,
c’est tout. Busty m’a dit, il a dit : “Frère Bill, ceci arrive dans un
but. Il
s’est passé quelque chose.”
J’ai
dit :
“Oui, Busty.” J’ai commencé à ressentir cet Esprit, comme ce vent
impétueux
dont je vous parlais, vous savez, qui entrait.
Il
a dit...
Quand je suis entré, il y avait un arc-en-ciel là-bas, au coin, au coin
de la
pièce. Un arc-en-ciel est une alliance; l’alliance de Dieu. Dieu a fait
une
alliance avec moi ce jour-là, sur cette montagne. J’ai posé mes mains
sur Frère
Busty et j’ai prié pour lui.
Les médecins ont dit : “Il va
dépérir. Il va baisser. Il n’y a rien à faire... D’ici quelques jours
il sera
parti.” Et Busty Rodgers... Il y a de ça des semaines, et des semaines,
et des
semaines, et Busty Rodgers est assis ici, dans l’église, ce soir, plus
sain et
plus vigoureux que je ne l’ai jamais vu de ma vie. Lève-toi, Frère
Busty. Le
voilà. Donnons la louange à Dieu, tout le monde.
Ils
étaient là dans la chambre
haute,
Priant
tous en Son Nom.
Ils
furent baptisés du
Saint-Esprit
Et
revêtus de puissance.
Ce
qu’Il a fait pour eux ce
jour-là,
Il
le fera pour toi.
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Je
suis l’un d’entre eux, l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Alléluia!)
L’un
d’entre eux, je suis l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Bien
que ces gens n’aient aucune
prétention,
Et
ne soient pas célèbres dans le
monde,
Ils
ont tous reçu leur Pentecôte,
Baptisés
au Nom de Jésus;
Et
ils déclarent maintenant
partout
Que
Sa puissance demeure
pareille,
Je
suis si heureux de dire : “Je
suis l’un d’entre eux.”
Je
suis l’un d’entre eux, je suis
l’un d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Alléluia!)
L’un
d’entre eux, je suis l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Maintenant
viens chercher, mon
frère, ce bienfait
Qui
purifiera ton coeur,
Toutes
les cloches carillonneront
Et
ton âme sera enflammée.
Oh,
cela brûle maintenant dans
mon coeur,
Oh,
à Son Nom la gloire!
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Chantons-le!)
Oh,
l’un d’entre eux, l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Alléluia!)
L’un
d’entre eux, l’un d’entre
eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Il y en a combien ici, qui sont “l’un d’entre
eux”? Levez
la main. Oh! la la! Oh, comme je suis heureux d’être l’un d’entre eux.)
L’un
d’entre eux, l’un d’entre
eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Alléluia!)
L’un
d’entre eux, l’un d’entre
eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Ils
étaient là dans la chambre
haute,
Priant
tous en Son Nom.
Ils
furent baptisés du
Saint-Esprit
Et
revêtus de puissance.
Ce
qu’Il a fait pour eux ce
jour-là,
Il
le fera pour toi.
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Oh,
l’un d’entre eux, l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Alléluia!)
L’un
d’entre eux, l’un d’entre
eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Maintenant, pendant que nous
chantons encore ce refrain, j’aimerais que chacun de vous se tourne et
serre la
main de la personne à côté de lui, et dise : “Êtes-vous l’un d’entre
eux?”
Voyez? Très bien.
Oh,
l’un d’entre eux (Je sais que
vous l’êtes, Frère...?... Je sais que vous l’êtes, Frère...?...) [Frère
Branham
serre la main de ceux qui sont près de lui.–N.D.É.] ...l’un d’entre eux.
Oh,
l’un d’entre eux, l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
214
Oh, n’êtes-vous pas heureux d’être l’un
d’entre eux? Combien voudraient l’être? Levez la main. Très bien.
Maintenant,
je vais chanter ceci pour vous :
Alors,
viens chercher, mon frère,
ce bienfait
Qui
purifiera ton coeur,
Toutes
les cloches carillonneront
Et
ton âme sera enflammée.
Oh,
cela brûle maintenant dans
mon coeur,
Oh,
à Son Nom la gloire!
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Oh,
l’un d’entre eux, l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux. (Alléluia!)
L’un
d’entre eux, je suis l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
215 Vous
vous souvenez de ce que la jeune
fille avait dit à Pierre : “N’es-tu pas l’un d’entre eux?” Je suis si
heureux,
pas vous? Vous savez, le jour de la Pentecôte, Pierre a dit : “Ceci,
c’est
Cela!” Or, j’ai toujours dit : “Si ceci n’est pas Cela, je suis heureux
d’avoir
reçu ceci, en attendant la venue de Cela.” C’est vrai. Je suis heureux
d’avoir
ceci.
Car
je suis l’un d’entre eux, je
suis l’un d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
Oh,
l’un d’entre eux, l’un
d’entre eux,
Je
suis si heureux de dire : Je
suis l’un d’entre eux.
216
Oh, c’est merveilleux, n’est-ce pas :
d’être assis ensemble dans les lieux Célestes en Jésus-Christ, de
communier
avec l’Esprit, de communier sur la Parole, de parler des bonnes choses
à venir.
C’est si bon. Je suis si heureux de connaître ces choses, pas vous?
N’êtes-vous
pas heureux d’être un Chrétien? N’êtes-vous pas heureux que vos péchés
soient
sous le Sang? Il viendra, un de ces jours, et nous partirons avec Lui.
Alors,
pensez-y, la vieillesse nous quittera complètement; toutes ces
maladies, toutes
les afflictions, toute cette vie mortelle changera. Oh! la la! Ça me
fait
penser à ces chers vieux frères qui étaient ici. Je me souviens...
Combien se
souviennent de Rabbi Lawson? Oh, la plupart d’entre vous. Je le vois
encore
accrocher sa vieille canne ici. Et moi, j’étais assis là au fond. Il
chantait
ce petit cantique... (Un instant, Teddy, mon frère.) Je vais essayer,
voir si
je peux en retrouver la mélodie. Je ne sais pas.
Un
heureux lendemain m’attend,
Là
où des portes de perles
s’ouvrent largement,
Et
quand j’aurai franchi ce voile
de douleur,
Je
me reposerai de l’autre côté.
Un
jour, hors d’atteinte de la
race mortelle,
Un
jour, Dieu seul sait où et
quand,
Les
roues de la vie mortelle
s’arrêteront toutes,
Alors
j’irai habiter sur la
montagne de Sion.
217
Ces petites roues qui tournent en nous –
la vue, le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe, ces petits sens, ces
petites
roues qui tournent au cours de cette vie mortelle, – un jour, elles
s’arrêteront. Alors, moi, moi-même et vous, nous irons habiter sur la
montagne
de Sion. Oh, j’aime ça, pas vous? De savoir que nous avons cette
assurance
bénie. Très bien. Combien connaissent notre bon vieux cantique que nous
chantons, aux baptêmes? Non, nous allons changer. Prenons notre
cantique que
nous avons l’habitude de chanter en nous séparant :
Revêts-toi
du Nom de Jésus,
Ô
toi, enfant de tristesse,
Il
va te procurer la joie,
Prends-Le
partout où tu vas.
218
Revêtez-vous du Nom de Jésus. Alors,
faites-le, en repartant d’ici. Très bien, tous ensemble maintenant.
N’oubliez
pas, à huit heures demain matin, les cartes de prière seront
distribuées pour
la réunion. La réunion commencera à neuf heures trente. Je prêcherai à
dix
heures. Le service de prière pour les malades commencera vers onze
heures.
219 Demain
après-midi, demain soir, il y aura
un message d’évangélisation au Tabernacle. Et demain soir, pour tous
ceux
d’entre vous qui se sont repentis de leurs péchés et qui n’ont jamais
été baptisés,
il y aura... le baptistère sera ouvert; nous baptiserons les gens au
Nom du
Seigneur Jésus-Christ.
220
Tous ensemble maintenant, alors que nous
chantons à pleine voix. Frère Busty, tu ne peux pas savoir combien je
suis
heureux et reconnaissant à Dieu. Vous savez, il est allé chez le
médecin. Et on
m’a dit que le médecin l’a regardé, et il ne savait vraiment pas quoi
penser.
Il ne croyait pas que c’était le même individu. Oh, il n’y a pas de
secret sur
ce que Dieu peut faire. Pas vrai? Très bien.
Revêts-toi
du Nom (Faites-le
retentir!) de Jésus,
Ô
toi, enfant de tristesse;
Il
va te procurer la joie,
Prends-Le
partout où tu vas.
Précieux
Nom (Précieux Nom!), Nom
si doux!
Espoir
de la terre, joie du Ciel;
Précieux
Nom (Oh, précieux Nom!),
Nom si doux!
Espoir
de la terre, joie du Ciel.
Très bien. Maintenant je remets le
service au pasteur. Il dira quelques mots, ou demandera à quelqu’un de
terminer
la réunion, fera ce qu’il jugera bon de faire.