Le livre "Conduite, Ordre et Doctrine de l'Eglise 1 (COD)"
Contenu du livre
• 54-0103E QUESTIONS ET RÉPONSES n° 1
• 54-0103M QUESTIONS ET RÉPONSES n° 2
• 54-0515 QUESTIONS ET RÉPONSES
• 57-0925 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR HÉBREUX, 1re PARTIE
• 57-1002 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR HÉBREUX, 2e PARTIE
• 57-1006 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR HÉBREUX, 3e PARTIE
• 58-0720Е MISE EN PLACE DES DIACRES
• 59-0628E QUESTIONS ET REPONSES
• 59-1219 QUESTIONS ET RÉPONSES SUR LE SAINT-ESPRIT
• 59-1223 QUESTIONS ET RÉPONSES
1
Tu as un sujet de prédication? [Quelqu’un
dit : “Non, monsieur.”–N.D.É.] Et Frère Beeler, là? [“Lui, je ne sais
pas.”]
Frère Beeler, est-ce que tu as un message pour ce soir? [Frère Beeler
dit :
“Non, monsieur.”] Je–je suis un peu enroué. Il me reste encore
quelques–quelques questions. S’ils ne... Si l’un de ces frères voulait
prendre
la relève et prêcher, je serais content.
Maintenant, ne vous affolez pas.
Ceci n’est pas... Ce sont seulement des tissus de prière qui partent en
Afrique. Tout ceci doit être coupé en tissus de prière, et on voulait
que je
prie dessus ici, ce soir, et en plus, sur quelques enveloppes qu’on a
remplies.
Je me suis dit que nous allions simplement consacrer tout ceci au–au
Seigneur.
Tout ceci doit être coupé en morceaux et partir en Afrique avant moi.
Maintenant, vous savez combien de tissus de prière ça va faire, quand
chacun
sera à peu près grand comme ça : des milliers. L’autre jour, Frère Fred
en a
apporté sept cents dans une petite enveloppe à peu près comme ça. Alors
vous
pouvez imaginer ce que ça, la quantité que ça va faire. Donc nous...
Dans un
instant, eh bien, nous allons prier là-dessus.
2
Bon, je suis un peu enroué, mais
j’avais dit que je reviendrais pour répondre à quelques-unes de ces–ces
questions, faire le mieux possible. Or, quand ces réunions de réveil
ont lieu,
ça crée toujours un peu d’émoi. Et je veux, j’ai pensé que ceci,
peut-être,
rétablirait en quelque sorte l’équilibre dans l’église, vous savez,
parce qu’il
peut arriver que quelque chose qui a été dit n’ait pas été compris par
l’église. La possibilité vous est alors donnée d’écrire votre propre
question.
Je vais vous citer celles que j’ai; et alors, si vous avez quelque
chose de
similaire, vous n’aurez pas besoin de l’écrire.
Donc,
l’une d’elles, c’est :
S’il vous plaît expliquer Romains 7.25.
La
suivante : Vous avez dit qu’une personne
pouvait vivre si près de Dieu qu’elle ne
péchait pas.
Quel
aspect
aurons-nous à la résurrection?
Frère
Branham, qu’est-ce qu’une personne doit faire, une fois qu’elle s’est
conformée
à toutes les instructions que vous avez données; ensuite, comment
recevoir le
Saint-Esprit?
S’il
vous
plaît expliquer Hébreux 6.4, et faire la comparaison avec Hébreux 10.26.
Et
: Qu’entend-on par “prédestination avant la
fondation du monde”; et à
quel endroit, dans la Bible, trouve-t-on pareille chose?
3
Et Soeur Mc... Non, celle-là,
c’est–c’est une requête de prière.
4
Bon, voilà les questions que nous
avons pour ce soir. Si, pendant que nous avons ce petit préambule, vous
en avez
une autre, eh bien, apportez-la, et nous essaierons... Maintenant, s’il
y a une
question qui occupe l’esprit de l’église, sur n’importe laquelle des
choses
que–que nous présentons, eh bien, nous aimerions vraiment pouvoir vous
aider du
mieux que nous pourrons. Voyez?
5
Et je voudrais que vous vous souveniez
toujours que, ce que je dis ici, je ne dis pas que c’est
catégoriquement la
Vérité et tout. C’est, à ma connaissance, ce qu’il y a de plus
catégorique
comme Vérité à ce sujet. Je–je peux me tromper, comme n’importe quel
autre
mortel, mais je, Frère Jackson, j’essaie simplement de l’expliquer de
la
manière qui, d’après moi, est juste (vous voyez?), de la manière dont
je le
vois, Frère Mike, dans la Bible, tout simplement. Et quand j’étudie ces
choses,
je ne me contente pas juste d’une référence. Je–je retourne en arrière,
et je
me reporte à la Genèse, et je développe cela jusque dans l’Apocalypse,
d’un
bout à l’autre de la Bible.
6
D’autre part, on pourrait développer
le–même développer le sujet, d’un bout à l’autre. Mais, si cela ne
concorde pas
avec le reste de Ce qui se trouve là, avec le reste de l’Écriture,
alors ce
serait quand même faux. Où que mène votre développement, il faut que–il
faut
que cela cadre avec toutes les autres Écritures. Vous voyez? Et tous
les
passages de l’Écriture vont s’accorder ensemble, si Elle est assemblée
correctement, si... C’est comme un grand puzzle. Et ce n’est pas mon
intention... Si ce n’est pas la bonne manière de le dire, alors, que
Dieu me
pardonne. L’Écriture ressemble à un puzzle. Voyez? C’est que... Elle
est toute morcelée
et mélangée dans une boîte, et il faut que le Saint-Esprit mette tous
ces
éléments à leur place. Voyez? Et–et, nous, nous ne pouvons pas le
faire. Or, il
n’y a pas neuf cent soixante-neuf interprétations de l’Écriture,
puisque la
Bible dit que l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation
particulière.
Telle qu’Elle est écrite, c’est comme ça qu’Elle est. Nous croyons
simplement
qu’Elle... (Merci, Frère Pat.) Nous... Telle qu’Elle est–qu’Elle est
écrite
dans la Bible, c’est comme ça qu’Elle est; et c’est telle quelle, comme
ça, que
nous devons L’accepter. Donc, si nous essayons de Lui faire dire
quelque chose
ici, eh bien, alors, Elle ne dira pas la même chose là-bas. Vous voyez,
si
nous–si nous mettons... Il faut laisser à l’Écriture le soin de donner
Elle-même la réponse ici, Elle-même la réponse ici, Elle-même la
réponse ici,
que chaque élément prenne bien Sa place pour que tout Cela s’accorde
ensemble.
7
Et maintenant, je pensais que
peut-être... J’avais l’intention de parler, et j’avais dit que j’allais
parler
ce soir, sur : Nous avons vu Son Étoile
en Orient, et nous sommes venus pour L’adorer; mais je n’ai
vraiment pas
assez de voix, alors, pour le faire. Un soir, ici, j’avais eu très
chaud, et je
suis sorti. J’avais tellement chaud, quand je suis monté dans la
voiture, que
je l’ai remplie de buée. J’ai baissé la vitre et je suis allé à la
maison. Eh
bien, le, – ça, c’était jeudi ou vendredi soir, je pense, – le
lendemain soir,
j’ai commencé à, le lendemain, j’ai commencé à être un peu enroué, un
genre
de... Oh, c’est, je ne... pas malade, pas de fièvre, pas de maladie,
pas de
rhume; mais c’est comme une–comme une laryngite, dans la gorge, d’avoir
parlé
et–et de l’avoir irritée en prêchant fort, et ensuite–et ensuite ce
refroidissement. Mais ça va–ça va s’arranger d’ici un jour ou deux,
peut-être
d’ici dimanche. Il se peut que je vienne de nouveau aider notre frère.
Une fois
qu’il aura fini sa prédication, je chercherai pour voir ce qu’on peut
encore
trouver.
8
Et puis–et puis, je veux que toute
l’église reçoive le Saint-Esprit. Maintenant, ma belle-fille est assise
ici. Ce
n’est pas parce que c’est ma belle-fille, ni parce qu’elle est ici :
c’est
l’une des filles les plus gentilles que je connaisse, c’est une fille
épatante
– Loyce. Elle a eu de grandes choses à surmonter, à cause du milieu où
elle a
grandi, parce qu’elle vient d’une famille où on n’adorait pas Dieu,
avec tout
ce qui s’ensuit. Ça me fait de la peine pour cette enfant, qu’elle ait
eu à
grandir dans un tel milieu. Et maintenant, elle recherche le
Saint-Esprit, et
elle a tellement jeûné qu’elle a de la peine à se tenir debout, jeûnant
et
priant pour recevoir le Saint-Esprit.
9
Ma soeur Dolorès, elle a dit : “Bill,
je... Quand l’église était, que la puissance était dans l’église,” elle
a dit,
“j’avais l’impression que j’aurais pu m’envoler. Et puis, quand tout le
monde,
que le Saint-Esprit s’est mis à descendre sur les gens,” elle a dit,
“je suis
simplement restée là à regarder autour de moi.” Voyez? Eh bien, vous
voyez, et
cette question est ici, dans la pile, ce soir, à ce sujet. Donc, j’ai
pensé que
ceci pourrait peut-être aider l’église à–à recevoir. Maintenant, je ne
veux pas
prendre une réunion de prière du mercredi soir et la transformer en
quelque
chose de ce genre, mais je–je veux m’assurer que l’église comprenne
parfaitement ces choses (vous voyez?), avant...
10
Dimanche, je parlais justement à un
docteur, ici, il est venu derrière, à l’arrière de l’église, ici, dans,
derrière, ici, à l’arrière de l’église. C’est un médecin. Il avait fait
tout le
trajet en voiture, depuis (Où se trouve le siège des Assemblées de
Dieu, là?
À...) Springfield, dans le Missouri, pour assister à la réunion.
Il a dit : “Frère Branham...”
(Depuis le siège des Assemblées, là.) Et il a dit : “Toute ma vie, je
me suis
posé des questions à ce sujet.” Il a dit : “C’est la première fois de
ma vie
que c’est clair pour moi.” Il a dit... Il est venu me trouver dans la
pièce,
là-derrière, un médecin.
11
Et–et alors, Frère Mercier et Frère Gene
Goad, qui enregistrent, là-derrière... À l’instant, Frère Mercier
disait que la
partie de la réunion dont il a le plus tiré profit, c’est quand–quand
nous
expliquions que, lorsque le Saint-Esprit était venu dans la réunion
et–et qu’Il
S’était fractionné, c’était Dieu qui Se partageait parmi Son peuple. Eh
bien,
c’est exactement ce qu’Il fait. Et donc, quand le peuple de Dieu
commence à se
rassembler de nouveau, il y a de l’unité, il y a de la puissance.
Voyez? Et
quand le peuple de Dieu sera complètement réuni, je crois que c’est là
que la
résurrection aura lieu; il y aura un temps de l’Enlèvement, quand le
Saint-Esprit commencera à le rassembler. Ils, ce sera une minorité,
bien sûr,
mais il y aura un grand rassemblement.
12
Maintenant, ces tissus de prière qui
sont envoyés, la Voix de la Guérison... Je dois tout de suite, le
premier de
l’an, si le Seigneur le veut, je–je vais aller à Kingston, en Jamaïque,
puis en
Haïti, et de là... Le–le président d’Haïti m’a envoyé une invitation,
m’assurant de la protection de–de toute sa milice. Il y a un
soulèvement
là-bas. En fait, ce qu’il désire, c’est que nous venions présenter ce
genre de
ministère, car il a appris que celui-ci avait agi à–à San Juan, l’année
dernière, quand nous y étions. Il a dit qu’il pensait que c’était la
seule
chose qui puisse sauver son pays. Voyez?
13
Maintenant, si l’un de mes amis
catholiques est présent, je ne dis pas ceci pour vous insulter ou quoi
que ce
soit; ce n’est pas mon intention. Mais l’église catholique essaie de
prendre le
pouvoir en Haïti (voyez?); et la seule chose qui puisse sauver le pays,
c’est
qu’un réveil protestant le secoue maintenant même. Voyez? Alors,
c’était
vraiment gentil, et j’apprécie cela. Je lui ai donc dit que, pendant la
semaine
de Noël, dans les quelques jours qui viennent, après demain, nous
allons en
quelque sorte nous mettre au jeûne et à la prière, et nous verrons dans
quelle
direction le Seigneur nous conduira.
14
Puis l’Amérique du Sud... Et puis, je me
sens nettement conduit à aller en–en Norvège. Je suis nettement conduit
à aller
en Norvège cette année, et puis aussi en Afrique. Et ceci est, va être
coupé en
petits rubans et envoyé en Afrique, avant les réunions. Voilà le nombre
de
personnes... Ça vous donne un aperçu du nombre de personnes qui
réclament des
tissus de prière, là, après avoir appris qu’on va venir, vous voyez,
ils
reprennent–reprennent simplement contact. De même, ceux-ci aussi, ce
sont de
petits morceaux de tissu, qui ont été coupés et qui sont prêts à être
envoyés
à–à différentes personnes.
15
Alors, ensemble, avec cette glorieuse
Église du Dieu vivant, inclinons maintenant la tête pendant un instant.
Et que
chacun de vous, à sa manière, prie que Dieu oigne ces tissus.
Maintenant, je
cite d’abord l’Écriture : “On appliquait sur les malades des linges ou
des
mouchoirs qui avaient touché le corps de Paul, et les esprits malins
sortaient
des gens, et les afflictions de même; et ils étaient guéris.”
16
Seigneur, sur cette petite chaire qui
est ici depuis tant d’années – et ô combien Tu nous as bénis, et
le–l’Évangile
n’a cessé d’être proclamé d’ici, et... Si cette petite chaire pouvait
avoir des
yeux, ou si elle pouvait parler, elle pourrait raconter les centaines
de grands
miracles qui ont été accomplis devant elle : des infirmes, des boiteux,
des
aveugles, des gens accablés par le cancer. Et les puissances du Dieu
vivant se
sont fait connaître dans ce petit bâtiment. Et, Dieu notre Père,
combien nous
Te remercions pour toutes ces choses.
17
Et maintenant, l’église s’est rassemblée
ce soir, pour T’adorer. Nous sommes venus afin de–de répondre à des
questions
qui ont été posées. Celles-ci expriment la sincérité des gens et ce
qu’il y a
dans leur coeur : ils sont perplexes devant ces choses. Et, Seigneur,
nous
sommes bien conscients que, si nous sommes perplexes devant quoi que ce
soit,
nous ne pourrons jamais avoir la foi – tant qu’il y a une question.
Donc nous
ne voulons pas qu’il y ait des questions.
18
Seigneur, nous voyons qu’il y a un
besoin du baptême du Saint-Esprit parmi les nôtres et parmi les gens de
cette
église. Et nous–nous ne voulons pas qu’il y ait des questions dans leur
esprit.
Nous voulons que tout soit tiré au clair, afin qu’ils reconnaissent ce
que
C’est, au moment où Cela viendra, et qu’ils sachent que C’est pour eux.
19
Et puis, de l’autre côté de la mer, tout
là-bas dans ces jungles obscures où résonnent les tam-tam, et où les
lépreux
sont étendus partout dans... sous les arbres, et les mouches qu’on
chasse, et
les... et ils n’ont plus de jambes, leurs oreilles sont rongées et
leurs visages
dévorés : la lèpre. Cette odeur infecte, Seigneur, qui fait qu’on a de
la peine
à les approcher à moins d’un pâté de maisons. Et de pauvres petits
enfants sans
nourriture, sans vêtements. Et ils m’aiment, Seigneur. Et ils–ils ont
cru au
ministère, après la guérison d’un si grand nombre par la Puissance du
Dieu
vivant. Je n’ai pas eu de repos d’esprit depuis le jour où j’ai quitté
l’Afrique, sachant que ces pauvres gens abattus sont dans cet état
lamentable,
là-bas, et qu’ils vivent dans la superstition. Le sorcier guérisseur,
qui bat
la mesure avec des ossements humains qu’il tient entre ses doigts, et
qui
invoque les mauvais esprits, et oh, quel–quel endroit, et alors, quand
on pense
qu’ici en Amérique, on a de belles églises et de vastes propriétés. Et,
ô Dieu,
de savoir que ces pauvres gens ont tellement de besoins, de les voir
venir à la
réunion, ils restent là, étendus les uns sur les autres, et beaucoup
d’entre
eux meurent étendus là – ils cherchent seulement à entendre quelques
paroles
prononcées par quelqu’un qui, dit-on, Te connaît. Leur coeur s’est
ranimé,
Seigneur, depuis que le Message et que les lettres parcourent
maintenant toute
l’Afrique. On dirait bien que les feux commencent de nouveau à
s’allumer.
20
Et Ta glorieuse église, là, qui était
une église puissante, s’est morcelée, ô Dieu, et s’est scindée, alors
que,
d’une part, on opte plutôt pour le formalisme, tandis que–que les
autres
s’efforcent de rester attachés à la Vérité et à l’Esprit. Et voici que,
par
milliers, des gens envoient maintenant des demandes; ils désirent
recevoir sans
délai des tissus de prière, lesquels, sur lesquels j’ai prié. Dans ces
petites
enveloppes, ici, il y a–il y a des requêtes de prière, de petits
paquets qui
sont adressés à des gens qui ont des besoins. Ô Dieu du Ciel, qui as
créé les
cieux et la terre, je Te prie, Seigneur, au Nom de Jésus, de sanctifier
chaque
fil de ces tissus. Et que Ton Saint-Esprit accompagne chaque fil,
Seigneur. Et,
quand ils seront appliqués sur les malades et sur les affligés, que les
mauvais
esprits les quittent.
21
Je repense à ces jungles – où ces choses
iront, bon nombre d’entre elles – là-bas, où ils, ils vont jusqu’à
adorer le
diable. Je prie, ô Dieu, qu’il n’ait plus aucun accès, qu’il quitte les
camps,
et que les gens soient amenés à la connaissance du Seigneur Jésus.
Accorde-le,
Seigneur. Que leurs maladies soient guéries, leurs problèmes réglés et
leur âme
sauvée, et que la Puissance de Dieu ait la prééminence. Accorde-le,
Père. Nous
envoyons chaque fil de ces tissus, nous qui faisons bloc ensemble. Il y
a
beaucoup de petites langues de feu ici ce soir, Seigneur, et nous
T’adressons
ensemble nos prières, ayant ceci en vue : que chaque personne sur
laquelle ils
seront appliqués soit guérie. Au Nom de Jésus-Christ. Amen.
22
Maintenant, vous qui êtes au fond,
m’entendez-vous assez bien, là-bas, au fond, ce soir? Tant mieux. Je
pense que
nous serons vraiment heureux quand nous aurons une autre église ici,
parce que
ces petits trucs qui pendent provoquent des coupures dans la voix, et
on–on
l’entend à peine.
23
Maintenant, je suis conscient que, ce
soir encore, je–je m’approche d’un terrain... Frère Wood, avant que
j’oublie,
j’ai ce mouchoir. Tu m’avais donné un mouchoir pour quelqu’un, n’est-ce
pas?
Ou, était-ce toi? Quelqu’un m’a donné un mouchoir, pour que je le mette
dans ma
poche et le porte sur moi, et je l’ai eu depuis, pendant la réunion. Je
ne sais
pas qui c’était. Il me semblait que c’était toi qui m’avais dit :
“Porte ceci
dans ta poche pour quelqu’un.” Quelqu’un... [Frère Neville explique à
Frère
Branham le pourquoi du mouchoir.–N.D.É.] Est-ce que c’était ça? Frère
Jackson,
avais-tu un mouchoir pour quelqu’un? Voilà, c’est ça. Très bien. Il...
Oui,
monsieur. Eh bien, il sera ici même, Frère Jackson, si tu veux le
récupérer. Et
maintenant, je sais que quelqu’un me l’a donné, en disant : “Portez-le
dans
votre poche.” Et alors, je l’ai mis dans ma veste et je n’y ai plus
pensé.
24
Maintenant, pour... Maintenant, si le
Seigneur le veut et que ma voix redevient normale, soit dimanche matin
ou
dimanche soir, l’un ou l’autre, si le Seigneur le veut, je voudrais
parler du
message de Noël que j’ai pour vous : Le–Le signe infaillible. Vous
voyez? J’ai
toujours... J’ai touché le sujet dimanche matin, et là quelque chose a
embrasé
mon coeur. J’étais déjà trop avancé dans le message pour pouvoir
revenir
là-dessus. Alors je–je voudrais revenir là-dessus dimanche matin, si le
Seigneur le veut, ou dimanche soir, l’un ou l’autre. Donc, Frère
Neville et moi
allons nous entendre pour fixer l’heure.
25
Maintenant, comme Frère Neville l’a dit,
eh bien, moi aussi, je tiens à remercier chacun de vous pour vos bonnes
pensées
à l’occasion de Noël, pour vos cartes. Frère et Soeur Spencer, j’ai
reçu la
vôtre. Et vous tous, par ici, qui m’avez envoyé vos cartes, je les
apprécie
vraiment, ainsi que les cadeaux et toutes les choses que vous avez
envoyées.
Nous apprécions vraiment cela. De–de la part de ma femme et de
moi-même, et,
nous, et des enfants, nous vous remercions. Nous aimerions pouvoir
envoyer un cadeau
de Noël à chacun, mais ça, ce serait vraiment difficile pour un
prédicateur,
n’est-ce pas? Eh bien, avec le nombre que ça peut représenter, je n’y
arriverais pas. Vous voyez? Je... Mais je souhaiterais même pouvoir
offrir
quelque chose aux enfants, à chacun. J’aimerais vraiment le faire, mais
ce
n’est tout simplement pas... Les ministres ne peuvent pas faire ça.
Voyez? Il y
aurait trop de cadeaux à acheter. Mais nous tous, j’en suis certain,
moi et les
autres aussi, nous apprécions nos assemblées. L’une des choses les plus
formidables que vous ayez faites, je pense, c’est votre amour et votre
foi
indéfectible, que vous avez placée en moi en tant que votre, que l’un
de vos
pasteurs, ici, et, cette année.
26
Frère Neville, cela s’applique également
à toi, mon cher frère. Le bon esprit que Frère Neville a toujours
manifesté,
comme : “Viens donc, Frère Branham; voici la chaire, elle est à toi.
Dieu soit
béni, j’aime m’asseoir et écouter.” Je–j’aime ça. Je–j’aime cette
manière de
faire humble et désintéressée de Frère Neville.
27
Et la foi de vous tous, et... Il y a une
chose que vous pouvez faire pour me rendre service : priez pour moi.
Là, je
vais avoir plusieurs réunions isolées, juste avant que le grand
itinéraire
commence. Maintenant, elles–elles se tiendront près de, je pense, là,
près de
Glasgow, dans le Kentucky, je serai là-bas pour une soirée. Peut-être à
Campbellsville, dans le Kentucky, je serai là-bas pour une soirée.
Et–et à un
autre endroit, dans le Kentucky, à Willow Shade, je crois, je serai
là-bas pour
une soirée. Donc, au fur et à mesure, comme ça, je vous préviendrai,
dès que
nous aurons réglé ça, les réunions à venir, qui ne seront, en fait, que
des
petites réunions isolées, jusqu’à ce que je retourne sur le champ de
mission.
28
Mais, l’autre soir, je me suis consacré
tout à nouveau à Dieu. Et, avec l’aide de Dieu et par la grâce de Dieu,
j’ai
l’intention de continuer à m’appliquer à la tâche jusqu’à ma mort.
Voyez? Je
m’y suis mis il y a une trentaine d’années. Et je m’y suis tenu... Mais
parfois,
je suis tellement fatigué que je commence à divaguer. Je me retrouve
dans un
état tel que je ne peux tout simplement plus avancer. Vous voyez, c’est
que
vous, vous ne voyez que ce qu’il y a ici. Vous–vous ne vous rendez pas
compte
de ce qu’il y a là-bas, et au loin, et tout là-bas. Et–et même, ce
n’est pas
rien qu’une–pas qu’une seule ville, non; pas qu’un seul État, non; pas
que les
États-Unis; mais c’est mondial (voyez?), dans le monde entier. Voyez?
Et ça–ça,
c’est beaucoup de monde, je pense qu’il y a eu contact, ce soir, que
j’ai déjà
rencontré ou été en contact, non pas avec des milliers mais bien avec
des
millions de personnes. Voyez? Et vous seriez surpris de savoir combien
d’entre
eux sont malades. Voyez? Et ils appellent; et c’est vrai que ça fait
beaucoup
de pression.
29
Donc j’apprécie vos prières. Et, avec
l’aide de Dieu et par Sa grâce : un très Joyeux Noël à chacun de vous.
Souvenez-vous de ce que je dis souvent : il n’est pas question de père
Noël,
ceci c’est pour Jésus. Vous voyez? Noël [en anglais : Christmas–N.D.T.]
veut
dire “Christ”. Hier soir, nous nous promenions en voiture, nous
montrions aux
enfants toutes les maisons décorées et tout, ce qui est bien joli. Mais
je me
suis dit que, si jamais je mettais–je mettais quelque chose sur ma
maison, que
je veuille écrire quelque chose, ce serait une enseigne lumineuse :
Vous
souhaitons la présence de Christ dans votre Noël. C’est vrai. Remettez
Christ
dans Noël.
30
Maintenant, Dieu notre Père, nous allons
maintenant aborder ces questions. Nous venons avec une très grande
sincérité.
Et–et ces chères personnes, Seigneur, ont déposé ces questions, et,
qu’elles
ont dans leur coeur, et il y en a peut-être encore bien d’autres dans
la salle;
ces gens veulent savoir ce qu’ils doivent faire. Et, Père, je–je suis
un bien
piètre substitut pour Toi, mais je Te prie de m’aider à connaître Ta
Parole,
afin qu’Elle procure, pour chaque question, une portion qui satisfait
pleinement. Donc, nous laissons cela entre Tes mains, et c’est en Ton
Nom que
nous le demandons. Amen.
31
Maintenant, la question de Frère Pat,
ici, est très, très bonne. Je vais peut-être commencer par celle-là,
Frère Pat.
Maintenant, si quelqu’un d’autre a une question, vous n’avez qu’à
l’écrire et à
la déposer ici, ou–ou Frère Pat vous apportera un morceau de papier, si
vous
n’avez pas de morceau de papier, ou, je me ferai vraiment un plaisir
d’y
répondre du mieux que je peux.
Maintenant, c’est toute une
question, Frère Pat. Ça a l’air d’être de l’humour, mais c’est une
question.
101.
Où
sont maintenant les esprits qui sont entrés dans les pourceaux? Où sont
les
esprits qui sont entrés dans le troupeau de pourceaux le jour où Jésus
les a
chassés du fou furieux?
32
Eh bien, Frère Pat, pour autant que je
sache... Bon, d’abord, nous allons débuter par de la démonologie. Or,
la
démonologie, c’est une chose importante. (Maintenant, certains d’entre
vous,
surveillez l’horloge, et ne me laissez pas m’attarder trop sur une
question.)
Mais, ces puissances démoniaques, ces esprits, avaient d’abord été dans
un
homme appelé Légion. N’est-ce pas? Et c’est pour ça que son nom était
Légion :
parce que Légion, en hébreu, veut dire “nombreux”. Voyez? Ils étaient
nombreux.
33
Et ces esprits qui étaient dans ce cher
homme l’avaient rendu fou. Si quelqu’un a déjà vu ou eu affaire à une
personne
atteinte de folie, ses–ses–ses forces sont décuplées, tellement elle
est
possédée par le diable. Si vous vous êtes déjà trouvé près d’une–d’une
personne
qui a perdu la raison, oh, il faut plusieurs hommes forts pour la
tenir. Elle a
deux ou trois fois plus de force.
34
Alors, quand une personne est infirme et
que le Saint-Esprit s’empare d’elle – si le diable a assez de puissance
pour
faire en sorte que la force physique d’un homme soit trois ou quatre
fois plus
grande, combien de puissance Dieu peut-Il mettre dans un homme? Voyez?
C’est ce
qui vient sur lui pour le faire marcher, par la force de Dieu, alors
qu’il
était infirme depuis des années. Ses os se remettent droits; et ses
mains se
redressent; il marche, il est comme un nouveau jeune homme, parce que
la
puissance du Saint-Esprit est sur lui.
35
Or, ceux-là étaient si méchants qu’on
liait cet homme avec des chaînes, et il pouvait les briser. On disait
qu’il les
rompait. Et il n’y avait aucun, rien ne pouvait le lier. C’était
vraiment un
cas très grave, parce qu’il avait en lui une légion de démons. Et
alors, quand
il... Jésus a traversé la mer et est venu à Gadara, Il s’est dirigé
vers les
sépulcres. Et il était si méchant – non pas l’homme (voyez?), l’homme
était
bien gentil.
36
Ce n’est pas l’homme. Quand vous voyez
une personne comme ça, n’allez jamais penser que c’est l’homme; c’est
le démon,
qui est dans l’homme.
Or, ce fou furieux, qui était sur
l’estrade ce soir-là, qui voulait me tuer, là-bas, dans l’Oregon. Cet
homme,
je, quand il est venu vers moi, au lieu de... il m’avait craché au
visage et
m’avait traité de “serpent dans l’herbe” devant près de dix mille
personnes; eh
bien, ce n’était pas cet, ce n’était pas l’homme. Lui, c’est un homme
qui
mange, qui boit, qui dort, qui a peut-être une famille, et qui aime,
et–et qui
est comme vous et moi. Mais c’était ce démon en lui qui faisait ça.
Voyez?
37
Et on ne chasse jamais un démon par une
mauvaise attitude. Il faut de l’amour pour le faire. L’amour est la
force la
plus puissante du monde. Or, si vous remarquez, un démon, c’est
toujours de la
haine. La haine vient du diable. Et quand des gens haïssent quelqu’un,
souvenez-vous, c’est un démon terrible, ça : d’avoir du mépris ou de
l’aversion. Il ne faut pas faire ça.
38
Vous vous souvenez que le–le... Jésus a
dit, dans Son sermon, que lorsque vous priez : “Notre Père qui es aux
Cieux”...
Et plus loin, Il a dit : “Si, de tout votre coeur, vous ne pardonnez
pas à
chacun ses offenses, votre Père Céleste ne vous pardonnera pas non plus
vos
offenses.” Voyez? Il ne faut pas faire ça.
39
Mais alors, quand le diable produit une
puissance de haine (voyez?), au point de pousser quelqu’un à se
précipiter sur
l’estrade pour me tuer – et, physiquement, il était plus que capable de
le
faire, beaucoup plus... Il aurait pu me tenir en l’air, peut-être, avec
ses
deux doigts, en l’air par la ceinture comme ça, parce qu’il pesait deux
cent
soixante ou deux cent soixante-dix livres [cent dix-huit ou cent
vingt-deux
kilos]; il mesurait plus de six pieds et demi ou sept pieds [deux
mètres ou
deux mètres quinze], un énorme gaillard. Il venait de–il venait de
donner un
coup de poing à un prédicateur, dans la rue, il lui avait fracturé la
clavicule
et la mâchoire, il l’avait blessé et l’avait envoyé à l’hôpital. Il
haïssait
les prédicateurs, voilà. Et alors il s’est précipité sur l’estrade,
pour me
tuer. Voyez?
40
Or, dans cet homme se trouvaient
certains des esprits qui avaient été chassés des pourceaux à Gadara.
Certains
de ces pauvres gens sont là, dans l’asile d’aliénés, à se taper la tête
contre
les barreaux capitonnés, des cellules capitonnées. Souvenez-vous, les
démons ne
meurent jamais. Les démons restent toujours en vie, mais le temps
viendra où
les démons devront mourir. Ils seront alors totalement anéantis. Mais,
pour le
moment, ils sont en vie, et ils agissent de génération en génération
sur les
êtres humains. Certains d’entre eux se présentent sous forme de cancer;
certains se présentent sous forme d’épilepsie; certains se présentent
sous
forme de tuberculose. Ils entrent dans la chair, mais ils sont,
semble-t-il,
impuissants, tant qu’ils n’ont pas réussi à entrer dans une personne.
Il leur
faut utiliser une personne pour agir, ce qui amène une autre réflexion,
c’est
que le Saint-Esprit, bien qu’Il couvre la terre, Il est presque
impuissant,
tant qu’Il n’est pas entré en vous et en moi.
41
Dieu compte sur vous et sur moi. Voyez?
Le Saint-Esprit... La terre est remplie de l’Esprit de Dieu, mais, Il a
été
répandu, mais Il–Il ne peut pas agir, tant qu’Il n’est pas entré en
nous, nous,
les êtres humains, pour agir.
42
Et le diable veut nous prendre sous son
contrôle à lui, pour nous faire agir sous sa conduite. Donc, d’abord,
sous une
forme atténuée, il introduit le péché. S’il peut maintenir cet homme
dans cet
état, – un homme juste, un homme bon, simplement, – le laisser
continuer à
essayer d’être bon, comme ça; s’il peut le maintenir comme ça jusqu’à
sa mort,
c’est tout ce qu’il veut. Il le tient; en effet, peu importe combien
vous êtes
droit, combien vous êtes bon, combien vous êtes d’une haute moralité,
combien
vous êtes vertueux, combien vous êtes honnête, vous n’arriverez jamais
au Ciel
à moins d’être né de nouveau. Jésus l’a dit. Alors, il n’y a... Il...
Il faut
que vous naissiez, il faut que vous soyez régénéré, sinon vous ne
pourrez
jamais, en aucun cas, entrer au Ciel, ni jamais–jamais venir à Christ.
43
Or, il y a quelques instants, j’ai dit –
et ceci risque de susciter une autre question dans votre pensée – ce
que je–que
j’ai enseigné, et c’est à propos–à propos... C’est que je ne crois pas
qu’il y
ait un éternel... je ne crois pas que la Bible enseigne qu’il y a un
enfer qui
brûle éternellement. Elle n’enseigne pas ça; en effet, si l’enfer est
éternel
et que les gens qui y vont seront punis éternellement, pour qu’ils
soient punis
éternellement, pour ça, il faudrait nécessairement qu’ils aient la Vie
Éternelle. Et il n’y a qu’une seule forme de Vie Éternelle, et Elle se
trouve
en Dieu. Voyez? Donc, il faut qu’ils finissent par être anéantis
(voyez?).
C’est-à-dire que leur partie physique est anéantie, et qu’ensuite leur
partie
spirituelle est anéantie. C’est-à-dire qu’ils sont complètement
consumés : il
n’en reste plus rien. “Ni racine ni rameau”, comme le dit la Bible. Ils
disparaissent
complètement.
44
Et puis, je peux prouver qu’il y a des
rangs dans le Ciel, que tous ne seront pas égaux; par contre tous
auront la
même Vie Éternelle. Mais la Bible dit que les rois de la terre
apporteront leur
honneur et leur gloire (Apocalypse 22), apporteront leur honneur et
leur gloire
dans la ville. Ce qui prouve qu’il y aura des rois sur la nouvelle
terre, des
rois et des dirigeants. Jésus a dit à Ses disciples... Ils ont dit :
“Et nous
qui aurons quitté notre père, notre mère, tout quitté pour Te suivre,
qu’en
sera-t-il pour nous?”
45
Il a dit : “En vérité, Je vous le dis,
vous serez assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus
d’Israël,
en ce jour-là.” Vous voyez, c’est un autre, c’est un système terrestre
qui sera
instauré, qui–qui sera d’une supériorité suprême en tout. Il n’y aura
là aucun
péché, mais il y aura quand même des dirigeants et tout, dans les
villes, quand
tout se fera selon la Vie Éternelle.
46
Mais les méchants seront punis pour
leurs péchés, d’après les actions qu’ils auront faites en étant dans
leur
corps; après quoi ils seront complètement et totalement anéantis.
Alors,
souvenez-vous-en. Vous qui prenez des notes, souvenez-vous-en.
47
Enregistrez bien ce que je dis là : il
n’y a qu’une seule forme de Vie Éternelle, et c’est ce que nous
recherchons; et
Dieu seul a la Vie Éternelle.
Il n’y a pas deux types de Vie
Éternelle, il y a une seule Vie Éternelle, et c’est tout ce qui vivra.
Et,
souvenez-vous, prenez également note de ceci : Tout ce qui a été créé,
qui a eu
un commencement, a une fin. Tout ce qui a eu un commencement a une fin,
et
c’est seulement ce qui n’a pas eu de commencement qui n’a pas de fin.
Et il n’y
en a qu’un qui n’ait jamais eu de commencement, c’était Dieu. Et le
seul moyen
pour vous de pouvoir ressusciter, à la résurrection, c’est d’avoir
cette Vie
Éternelle en vous. Voyez? C’est le seul moyen pour vous de revenir :
par
quelque chose qui n’a pas eu de commencement. Et, une fois que vous
avez reçu
le Saint-Esprit, en vous demeure une Vie qui n’a jamais commencé et qui
ne
pourra jamais avoir de fin; et vous possédez cette Vie en vous, alors
vous avez
la Vie Éternelle et vous êtes des fils et des filles de Dieu. Voyez? Et
vous ne
pouvez pas plus mourir que Dieu pourrait mourir, parce que vous êtes
une partie
de Dieu.
48
Nous avons reçu la question ici, il y a
quelques instants, ici, quelque part, sur la prédestination, ça rejoint
la même
chose. Vous devenez une partie de Dieu; et si Dieu, dans cette grande
Colonne
de Feu, S’est partagé, et que ces petites langues sont allées se placer
au-dessus de chacune de ces personnes, Elle fait encore la même chose
aujourd’hui. Nous pouvons le prouver par l’expérience que nous en
avons, par
les enseignements de la Bible, par la recherche scientifique, une photo
qui
montre que c’est bien Cela : Dieu Se partage parmi Son peuple. “Et
parce que Je
vis, vous vivez aussi”, a dit Jésus. Nous ne pouvons pas mourir. La
mort
n’existe pas pour le Chrétien; “car celui qui croit en Moi vivra, quand
même il
serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais”. Voyez?
49
“Mourir”, le mot mort signifie “séparé”.
Or, physiquement, nous nous séparons de notre côté physique, parce que
ça, le
péché y est encore, mais notre esprit vient de Dieu et ne pourra jamais
être
séparé de Dieu, parce que nous sommes une partie de Dieu. Nous–nous
amenons...
Nous sommes ramenés dans cette pensée de Dieu. Tout ce que Dieu fait
est
parfait et éternel. Et, alors que les pensées mêmes de Dieu se sont
extériorisées en vue d’avoir un royaume de personnes qui L’adorent, ces
mêmes
pensées sont éternelles. Voyez? Elles ne peuvent pas du tout périr.
Chaque
Parole de Dieu est Éternelle. Jésus a dit : “Les cieux et la terre
passeront,
les cieux et la terre, l’un et l’autre, peuvent passer, mais Mes
Paroles ne
passeront jamais.” Voyez? Elles sont Éternelles, avec Dieu. Et : “Si
vous
demeurez en Moi et que Ma Parole demeure en vous...” Voyez? Nous
devenons une
partie de Sa Parole, une partie de Sa Vie, car nous sommes chair de Sa
chair,
os de Ses os, vie de Sa Vie. Alors, nous ne pouvons pas plus périr que
Dieu
Lui-même pourrait périr. Voilà ce qu’est le Saint-Esprit.
50
Un jeune homme de la Géorgie, Frère
Evans – il est reparti. Il est allé partout dans le pays. Il soutient
beaucoup
mon cher ami, Oral Roberts; il–il a parrainé toutes ses émissions de
télévision, là-bas, et il a fait beaucoup de choses. Mais, l’autre
jour, il m’a
dit, il a dit : “Frère Branham, je suis allé à l’école de Frère
Jaggers. Je
suis allé partout. Je suis resté là-bas trois mois. Je cherchais. Je
suis allé
sur les lieux, à chaque endroit, et c’était du pareil au même. Nulle
part je
n’ai pu avoir l’assurance (vous voyez?) : si je fais ceci, ou si je
fais cela,
et qu’est-ce que je pourrais faire ici, ou bien, est-ce que j’y suis ou
est-ce
que je n’y suis pas,” il a dit, “jusqu’à ce que j’entende vos
enseignements.”
Il a dit : “Alors l’affaire a été réglée une fois pour toutes.” “Parce
que
celui qui rend ce culte, étant une fois purifié de ses péchés, n’a plus
aucune
conscience du péché.” Il est passé de la mort à la Vie, et il a, à
l’intérieur
de lui, la Vie Éternelle qui demeure là, et il ne peut pas plus mourir
que Dieu
pourrait mourir. Ça, c’est la Bible, tout à fait. Voyez? Il est gardé
éternellement, parce qu’il a la Vie Éternelle.
51
Or, ça ne veut pas dire que vous pouvez
pécher impunément; en effet, quand vous péchez, vous êtes puni pour vos
péchés.
Tout à fait exact. Mais, pourvu que la Vie Éternelle soit à
l’intérieur, vous
vivrez pour toujours. Jésus a dit : “Celui qui écoute Ma Parole (Jean
5.24),
celui qui écoute Mes Paroles, qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la
Vie
Éternelle et ne viendra jamais en jugement, il est, mais il est passé
de la
mort à la Vie.” Voyez? Tous... “Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne
l’attire
premièrement; et tous ceux qui viennent à Moi, Je... Et tous ceux que
Mon Père
M’a donnés viendront à Moi.” C’est vrai. “Tous ceux qu’Il a donnés
viendront,
et aucun d’eux ne sera perdu. Je leur donnerai la Vie Éternelle, et Je
les
ressusciterai aux derniers jours.” (Jean 6) Oh, quelle assurance bénie.
Voyez?
Donc, vous n’avez pas à être toujours paniqué et à vous poser plein de
questions.
52
Dieu nous a donné l’assurance parfaite
que nous sommes Ses enfants. Et puisque nous sommes Ses enfants, Il
nous corrige,
tout comme je corrige mes enfants et vous corrigez vos enfants. Quand
ils sont
fautifs, nous les corrigeons. Si–si mes enfants agissent mal, alors
c’est mon
devoir, comme père, de les corriger. De même, si les enfants de Dieu
agissent
mal, c’est Son devoir, comme Père, et Il vous corrigera. Souvenez-vous
bien de
ça : vous serez corrigé. Mais, du moment que vous êtes Son enfant, le
monde a
intérêt à ne pas vous toucher (c’est vrai!), car Il a dit : “Il
vaudrait
beaucoup mieux pour vous qu’on suspende à votre cou une meule de
moulin, et
qu’on vous jette au fond de la mer, plutôt que de même scandaliser un
de ces
petits qui croient en Moi.” C’est vrai. Qu’est-ce que ce jugement va
être!
53
Maintenant, Frère Pat, revenons à ta
question. Les esprits qui sont sortis de cet homme, qui l’avaient rendu
fou
furieux (voyez?), font la même chose aujourd’hui dans les gens. Voyez?
Ce sont
ces esprits : des milliers de milliers. Et le diable s’introduit avec
quelque
chose qui ressemble un peu à l’opium. Par exemple, ils mettent la main
sur une
petite écolière; ils commencent par l’amener à fumer une cigarette.
Voyez? Ça
l’amorce. Ensuite, ils prennent un peu plus d’emprise. Et bientôt on
finit par
fumer de la marijuana; et de là on passe à une vraie toxicomanie.
Qu’est-ce que
ça fait? Ça leur fait perdre la raison. Ces gens deviennent fous, et le
diable
les tient. Voyez?
54
Donc, fumer la cigarette, c’est le
diable qui est derrière ça. C’est sa petite forme atténuée. Maintenant,
s’il
voit que vous êtes futé, et que vous allez voir clair là-dedans, il ne
poussera
jamais les choses plus loin, il s’arrêtera à la cigarette. Voyez?
Pourvu qu’il
arrive à vous maintenir là le temps qu’il faut, jusqu’à ce qu’il puisse
vous
prendre, vous ôter la vie, parce qu’il sait que vous ne pouvez pas
partir avant
que Dieu l’ait dit. Mais vous entendrez un sermon après l’autre, un
message
après l’autre, un argument massue après l’autre à ce sujet, un
avertissement
après l’autre à ce sujet; s’il peut juste faire en sorte que ça ne vous
atteigne
pas, garder vos pensées sur autre chose, – comme d’être populaire, ou
que c’est
indispensable pour vous, ou quelque chose comme ça, – alors il va vous
maintenir là, en attendant de vous faire disparaître. Ou bien, s’il
peut juste
vous amener à adhérer à l’église, et à dire : “Je vais être quelqu’un
de bien.
Je vais tourner la page. Je vais avoir... Je–je vais aller à l’église,
adhérer
à l’église.” S’il peut juste vous garder dans cet état d’esprit là,
voilà tout
ce qu’il a à faire. Encore là il vous tient, parce que vous... Jésus a
dit :
“En vérité, en vérité (c’est-à-dire absolument, absolument), Je vous le
dis, si
un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il n’entrera point dans le Royaume.”
Je vais vous montrer quelque chose.
Je parlais à un frère cet après-midi, à Frère Wood, pendant que nous
faisions
une promenade; j’étais sorti pour essayer de détendre mon esprit,
d’éviter de
parler, afin d’avoir assez de voix pour parler ce soir.
55
Maintenant, remarquez. Nous allons
quelque part par ici et nous nous procurons un beau gros grain de maïs.
C’est
le grain de maïs le plus parfait qu’il y ait dans le pays. Et je
vais... Eh
bien, grain ou épi, comme vous voudrez l’appeler. Je–je le présente
ici, à la
foire du district de Clark, et je gagne un ruban bleu. C’est le
meilleur grain
de maïs, le maïs le plus parfait qu’il y ait, qu’on ait jamais vu. Je
remporte
un ruban bleu. Je le présente à celle du district de Floyd; je le
présente à
celle du district de Harrison. Je le présente à celle de l’État, et je
le
présente à l’échelle nationale. Il gagne tous les rubans bleus. C’est
le grain
de maïs le plus parfait. Et les scientifiques, avec leurs grosses
loupes, le
regardent sous toutes les coutures, ils l’examinent, ils voient que...
Le taux
de potasse est parfait, le taux de calcium parfait, et–et l’humidité
parfaite.
Tout ce qui entre dans la composition de ce grain de maïs est
absolument
parfait. Alors, on se dit : “Je vais le planter, et là j’aurai un autre
grain
parfait.” Et on le plante en terre. À moins que ce maïs, ce grain
parfait, ait
le germe de vie en lui, il va rester là et pourrir – pour lui, c’est la
fin. Il
ne reprendra jamais vie, si parfait soit-il. Il–il ne reprendra jamais
vie, à
moins d’avoir été fécondé, qu’il y ait une vie nouvelle en lui.
56
De même, on peut prendre un homme...
Maintenant, je ne dis pas ceci dans le but de blesser, je ne fais
que... Ici,
c’est l’église, ici, c’est mon tabernacle, et j’y suis libre comme
l’air.
Voyez? Maintenant je veux que vous vous souveniez, par rapport à ça,
qu’un homme
aura beau être bon; il aura beau payer sa dîme; il aura beau être
honnête; il
aura beau aider la veuve; il aura beau aider l’orphelin; il aura beau
être un
membre d’église. On ne peut pas trouver un seul défaut chez cet homme.
Chaque
fois que quelque chose arrive, il met la main dans sa poche, prend son
dernier
sou et le donne aux pauvres. Il–il restera à vos côtés contre vents et
marées.
Il sera votre copain, même quand beaucoup d’autres prétendus copains
vous
auront rejeté et tout; mais cet homme est quand même en dehors du
Royaume de
Dieu, à moins d’avoir été rempli du Saint-Esprit, de la Vie Éternelle.
C’est
vrai! C’est à ce point important.
57
C’est pour ça que j’essaie d’amener mon
église à voir ceci. Et ma–ma prière, c’est que vous ne pensiez pas que
là je
cherche à faire le malin. Je–j’essaie de vous dire que le diable est
tellement
trompeur, il est tellement trompeur qu’il–qu’il vous fera agir comme un
Chrétien. Il fera quelque chose, et produira une imitation de Christ
qui se
rapprochera même des Élus. La Bible dit qu’ils seraient proches à ce
point-là.
On sera un homme bon. On aura...
58
Maintenant regardez un peu, là je vais
vous donner des exemples pour attester ça. Nous voulons nous en tenir
aux
Écritures, alors que nous parlons de ces esprits. À tous points de vue,
Ésaü
était un homme bien meilleur que Jacob. Bon, Ésaü (que Dieu me pardonne
cette
remarque), c’était un vrai petit sournois. C’est tout. Maintenant, si
vous
l’observez, qu’est-ce qu’il était? Un petit rapporteur, et un grand
menteur.
Maintenant, si–si ce que je dis est mal, que Dieu me pardonne, mais il
a
vraiment menti. Et comme tricheur, difficile d’en trouver un meilleur
que lui.
Même qu’il a pris des branches tachetées et qu’il les a placées dans
l’eau pour
que là les vaches et les brebis portantes mettent bas des agneaux et
des veaux
tachetés, et qu’il puisse se les–se les approprier... Qu’est-ce qu’il a
fait?
Il a mis la tunique d’Ésaü, et une peau de mouton, et tout, il est allé
là-bas
et s’est fait passer pour Ésaü auprès de son père aveugle, qui était
prophète.
Pas vrai? Eh bien, c’était un petit escroc; vraiment. Et Ésaü était...
Je
n’aurais pas dû, peut-être que je n’aurais pas dû le dire comme ça.
Voyez? Je
ne voulais pas le dire comme ça. Je–je retire ça. Il–il ét-... il–il
était
un... je ne sais pas; vous le savez, ce qu’il était. Voyez?
Réfléchissez-y
vous-mêmes; je... Il était un–il était un grand homme de Dieu, et je ne
veux
rien dire de mal à son sujet (vous voyez?), mais j’essaie seulement de
vous
faire remarquer certaines petites–petites choses qu’il a faites.
Regardez comme
il était sournois. Un menteur? Bien sûr, il était vraiment, il était
affreux.
Mais qu’est-ce qu’il essayait de faire?
59
Regardez Ésaü. Ésaü était un homme bon,
de haute moralité, un bon membre d’église pour aujourd’hui. Qu’est-ce
qu’il a
fait? C’était un chasseur. Il allait... En ce temps-là, bien sûr, c’est
comme
ça qu’ils gagnaient leur vie. Il gardait les troupeaux pour son père.
Son papa
était aveugle. Un prophète, un prophète du Seigneur était aveugle et a
été
trompé par son propre fils – un prophète : Isaac; c’est à travers lui
qu’est
venu Christ. Vous pouvez l’appeler prophète, la Bible dit qu’il
l’était. Et il
était aveugle? Pourquoi ne s’est-il pas guéri lui-même? Et pourquoi
n’a-t-il pas
su que c’était là Ésaü, que c’était là Jacob et non Ésaü? Voyez? Dieu
ne dit
pas tout à Ses prophètes. Il ne leur dit que ce qu’Il veut qu’ils
sachent.
Voyez?
60
À ce moment-là, Dieu était en train
d’élaborer un plan, et il fallait qu’il y participe. Dieu... Si vous
vous
soumettez à Dieu, Dieu vous fera participer à Son plan.
61
Maintenant, observez ce qu’il a fait, ce
que cet homme a fait. Ésaü allait, s’efforçant de s’occuper de son
pauvre vieux
papa aveugle; et Jacob, apparemment, ne se souciait pas de ce qui lui
arrivait.
Mais il y a une chose que Jacob voulait, c’était le droit d’aînesse.
Qu’importaient les conséquences, la manière de l’obtenir, le niveau
auquel il
devait se placer : tout ce qui l’intéressait, c’était ce droit
d’aînesse. Et
Ésaü, nous dit la Bible, a méprisé son droit d’aînesse; c’est ce que la
Bible
dit. Et la Bible dit : “Qu’il ne vienne parmi vous aucun impudique
vaniteux,
comme cet homme mauvais, Ésaü, qui a méprisé son droit d’aînesse et l’a
vendu
pour un plat de lentilles.”
62
Or, un droit d’aînesse, qu’est-ce que
c’est? C’est un droit. Voilà ce que j’essaie de vous dire maintenant.
Le
Saint-Esprit est votre Droit d’aînesse; c’est votre Droit d’aînesse.
C’est le
droit que Dieu vous a donné. Bon, aujourd’hui les gens disent : “Je
vais aller
à l’église. Je suis aussi bon que les autres. Mais moi, agir comme l’un
de ces
exaltés? Moi, pas question.” Eh bien, espèce d’Ésaü! Voyez? Ça revient
au même,
c’est mépriser le droit d’aînesse. En effet, lui, il l’a échangé contre
un plat
de lentilles. Et vous, vous le vendez... Je ne parle pas de vous,
personnellement, mais le monde le vend pour bien moins que ça.
63
Ésaü avait vraiment faim. Mais, vous
voyez, si c’était une affaire de bonté... Si quelqu’un... Si nous
étions allés
là-bas et que nous soyons restés près de la tente pendant
quelques–quelques
jours, nous aurions vu qu’Ésaü était... Nous aurions choisi Ésaü.
Voyez? Mais,
dans son coeur, il voulait ce droit d’aînesse. Rien d’autre ne
l’intéressait;
il voulait ce droit d’aînesse. C’est tout ce qu’il voulait.
64
Alors qu’Ésaü, lui, il voulait être un
brave type, s’occuper de tout, faire tout correctement, faire que tout
soit
aussi... C’était vraiment un bon légaliste : Ésaü. Il voulait que tout
soit
comme il faut. Jacob, lui, voulait une seule chose, c’était le droit
d’aînesse,
et c’est tout ce qui l’intéressait. Et Ésaü... Vous voyez ce qui est
arrivé à
ces deux garçons. Voyez? Et c’est même de Jacob que sont issus les
douze
patriarches, qui ont produit, eh bien, les douze tribus d’Israël –
issus de
Jacob. Et Il a appelé, Dieu a appelé Jacob Son propre fils. Voyez-vous
ce que
je veux dire?
65
Le Saint-Esprit devrait compter plus
pour vous que tout le reste dans ce monde : votre prestige, votre vie,
votre
emploi, votre, tout ce qui existe. Vous ne devez pas vous arrêter tant
que vous
ne L’aurez pas reçu. Il faut absolument que vous Le receviez. Il faut
que ce
soit ce qu’il y a de plus... Vous dites : “Eh bien, j’ai peur que
les–les gens,
là où je travaille. J’ai peur que mon mari, que ma...” N’ayez pas peur;
que
Cela ait la priorité. Mettez tout le reste de côté. Que Cela soit en
premier.
“Eh bien, je compte bien Le recevoir un de ces jours, Frère Branham.”
Pas un de
ces jours : maintenant! C’est maintenant le moment. “Que Cela vienne en
premier,
avant que je–avant que je fasse quoi que ce soit d’autre. Que je L’aie
maintenant!” Que ce soit une question de vie ou de mort! Voilà quelque
chose
qui aide à répondre à une question que nous avons. C’est que vous...
quand Cela
devient pour vous une question de vie ou de mort, qu’il faut absolument
que
vous Le receviez, sinon c’est la mort (voyez?), alors c’est à ce
moment-là que
vous Le recevrez.
66
Il y avait un Juif qui habitait ici en
ville. Je ne sais pas si vous l’avez connu ou pas. Il avait été guéri
d’un
cancer. Ils lui avaient donné... l’avaient rejeté. Et quand il s’est
fait
baptiser au Nom de Jésus-Christ, là ils l’ont vraiment rejeté, ils
l’ont mis
dehors, dans la cour. Alors il est allé se joindre à l’église
méthodiste. Ils
ont appris qu’il s’était fait baptiser au Nom de Jésus, et ils l’ont
mis
dehors, alors qu’il faisait zéro [dix-huit degrés Celsius au-dessous de
zéro],
qu’il faisait environ moins dix [vingt-trois degrés Celsius au-dessous
de
zéro], dans l’Ohio; ils lui ont mis un lit là-dehors (Frère Fleeman, tu
dois te
souvenir de Frère Vance, non?), ils l’ont mis là-dehors, il y avait là
une
pompe à eau, et ils ont dit : “Il doit y avoir assez d’eau là pour que
tu sois
rebaptisé au Nom de Jésus, je pense.”
67
Quoi qu’il en soit, un jour, il m’a
raconté une petite histoire. Il a dit qu’à un certain moment, sa femme,
ils
logeaient chez certaines personnes... Et il avait rassemblé toutes ses
affaires, les avait mises dans son vieux camion déglingué et avait
quitté la
ville. Et sa femme a dit : “Tu sais quoi? J’aurais dû boire un peu
d’eau avant
de quitter cet endroit.” Elle a dit : “J’ai soif.”
Eh bien, il a dit : “Chérie, il y a
là une prise d’eau.”
Elle a dit : “Eh bien, continue
jusqu’à ce que tu trouves un meilleur endroit.” Vous voyez?
Il a fait un autre bout de chemin,
et il a dit : “Voilà une autre prise d’eau.”
Elle a dit : “Eh bien, continue
encore.” Vous voyez?
68
Mais, il a dit : “Alors, quand elle est
arrivée à la campagne, il n’y avait pas de pompe.” Il a dit : “Elle
haletait,
tant elle avait–avait soif.” Et il a dit : “Au bout d’un moment, tout
là-bas
dans le champ, il y avait une vieille pompe de campagne, tout là-bas
dans le
champ, au beau milieu d’un troupeau de vaches; et elle avait peur des
vaches.”
Mais, il a dit : “Elle a dit : ‘Lévi, il faut absolument que je
boive!’” Alors
ils, il a arrêté la voiture. Et il a dit qu’il avait à peine immobilisé
la
voiture qu’elle était déjà descendue et avait franchi la clôture. Il
fallait
qu’elle ait de l’eau. Et, quand Dieu devient à ce point réel pour vous,
quand
vous avez soif comme ça, – qu’il faut que Dieu intervienne sinon vous
mourrez,
que vous n’en pouvez plus, – alors il va se passer quelque chose. Il le
faut.
Alors vous passez aux choses sérieuses avec Dieu. C’est à ce moment-là
que
vous, que ça se produit.
69
Donc, ces mauvais esprits trompent les
gens. Et ces esprits, souvent, sont très religieux. Maintenant, vous
dites :
“Religieux, vraiment?” Oui monsieur! Ils enseignent même les Écritures,
la
Bible. C’est sûr.
70
Maintenant remarquez. Jésus s’est
approché d’un groupe d’hommes, c’étaient de saints sacrificateurs; ils
observaient les lois à la lettre; et ils étaient très, très religieux.
Et
Jésus... Jean les a appelés, il a dit : “Race de vipères (ça, ce sont
des
serpents), qui vous a appris à fuir la colère à venir?” Quand Jésus les
a vus,
Il a dit : “Vous avez pour père le diable.” C’était Dieu qui disait ça.
Religieux au possible.
71
Souvenez-vous, quand, le diable reprend
son homme, mais jamais son esprit. Dieu reprend Son homme, mais jamais
Son
Esprit. Voyez? Le Saint-Esprit vient dans votre vie et sanctifie votre
esprit,
Il vit à travers vous, et vous donne la puissance, pour que vous meniez
la vie.
Mais, quand–quand votre esprit s’en va, votre esprit est gardé auprès
de Dieu;
mais le Saint-Esprit qui était sur vous revient sur quelqu’un d’autre,
puis sur
quelqu’un d’autre, puis sur quelqu’un...
72
L’Esprit qui était sur Élie est venu sur
Élisée, une double portion; sept cents ans plus tard ou huit cents ans
plus
tard, il est venu sur Jean-Baptiste, et l’a fait agir... Regardez
comment Élie,
regardez comment Élie était : c’était un vieux bonhomme velu, couvert
de barbe;
vêtu d’une peau de mouton, il avait l’air d’une chenille, les poils
hérissés
sur le visage, il marchait d’un pas lourd, ceint d’un grand morceau de
cuir,
comme une ceinture–une ceinture autour des reins, comme ceci. Si vous
aviez...
S’il s’était approché de votre maison, vous auriez dit : “Hou! la la!
Appelez
vite la police. Un type comme ça devant ma porte!” Mais c’était un
prophète du
Seigneur. Bien sûr que oui! Ensuite, quand il est mort, une double
portion de
son Esprit est venue sur Élie; ensuite, huit cents ans plus tard, il
est venu
sur Jean-Baptiste et a fait agir Jean exactement comme eux, parce que
c’était
l’esprit d’Élie.
73
Alors, si l’esprit d’Élie qui était sur
Jean a fait agir Jean comme Élie, l’Esprit de Dieu qui est sur vous
vous fera
agir comme Jésus. Alors, le Saint-Esprit, c’est là qu’il se trouve.
Voyez?
C’est ça que le Saint-Esprit fait. Il vous rend doux, Il vous rend
humble, Il
vous rend indulgent.
74
Pourrait-on vous tirer la barbe, si vous
en aviez une, vous l’arracher et vous cracher au visage, alors que vous
auriez
le pouvoir de faire venir des légions d’Anges? Pourriez-vous faire ça
par amour
pour les gens qui vous crachent au visage? Pourriez-vous le faire? Si
quelqu’un
s’approchait de vous et disait : “Hé, toi, l’hypocrite!”, et vous
giflait,
pourriez-vous prier pour qu’il soit pardonné? Or, voilà la confiance,
le test
par lequel déterminer si vous avez le Saint-Esprit ou pas. Voyez? Quand
quelqu’un dit du mal de quelqu’un, d’une personne qui déclare avoir le
Saint-Esprit, parfois : “Elle me le paiera cher, même si je dois
attendre
jusqu’à ma mort.” Voyez? Or, c’est là que vous pouvez vérifier où vous
en êtes,
pour ce qui est du Saint-Esprit. Voyez? “Heureux serez-vous, lorsqu’on
dira
faussement de vous toute sorte de mal, à cause de Mon Nom.” Mais allez
leur
faire payer ça? Non! “Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, car
c’est
ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.” Voyez?
75
Quand quelqu’un dit du mal de vous,
dites du bien. Si vous ne pouvez pas dire du bien de lui, alors ne
dites rien.
Laissez tomber. Voyez? Et là, quand vous êtes seul, priez pour ces gens.
76
S’il y a une chose dans ma vie qui m’a
aidé à comprendre que le Saint-Esprit était venu en moi là-bas ce
jour-là,
c’est ça. J’étais coléreux, impétueux, Irlandais des deux côtés. Je
n’arrivais
presque jamais à manger, j’avais toujours la bouche en compote, parce
que
quelqu’un l’avait réduite en compote, je bondissais quand je n’aurais
pas dû
bondir. J’ai eu quelques dents cassées, là, et qui ont été réparées,
c’est que
je–j’ai parlé quand je n’aurais pas dû parler (vous voyez?) et j’ai dit
des choses...
J’avais toujours des ennuis. Et j’ai dit... Quelqu’un m’a dit, à
l’école, mon
institutrice, elle a dit... J’ai dit : “Madame, c’est–c’est–c’est plus
fort que
moi.” Vous voyez, je m’attirais tout le temps des ennuis. Et j’ai dit :
“C’est
plus fort que moi.” Cette pauvre vieille Maman Temple, elle s’en est
allée dans
la Gloire l’autre jour.
Et elle a dit : “Eh bien, écoute,
mon chou.” Elle m’a pris sur ses genoux, elle m’a serré dans ses bras
et s’est
mise à pleurer. C’était la première fois que je recevais autant d’amour
de
quelqu’un, une femme âgée. Elle a pleuré, penchée sur moi. Elle a dit :
“Billy,
je vais faire quelque chose pour toi, mon chou; je vais te donner un
bout de
ficelle.” Et elle a dit : “Si un des garçons te saute dessus...”
77
On m’appelait “casse-maïs”, parce que je
venais du Kentucky, vous savez, et–et... j’étais–j’étais vraiment très
mal
habillé. Et on se moquait de mes cheveux, ils pendaient, ils étaient
presque
aussi longs que maintenant, et ils recouvraient mon visage. Et je
passais des
moments terribles, vous savez. Et–et on me tabassait, et on me donnait
des
claques. Chaque fois que quelqu’un était en colère, il s’approchait,
m’attrapait et me claquait. Et je réagissais tout de suite. Voyez? Et
une, et
donc, une bagarre éclatait. Et nous nous sommes–nous nous sommes même,
je me
suis même battu au couteau et tout.
78J’ai
pris
une carabine Winchester et j’ai essayé de tirer, de cribler de balles
quatre ou
cinq garçons, parce qu’ils m’avaient battu au point que j’avais de la
peine à
me tenir debout. Je les aurais tous tués si Dieu n’était pas intervenu.
J’ai
ramassé les cartouches par terre, je les ai remises dans le fusil; et
les coups
partaient très bien. Voyez? J’aurais été le meurtrier de cinq hommes,
probablement, ou, de cinq garçons.
79
J’avais seulement environ douze ans –
très colérique! L’institutrice a dit : “Prends ce bout de ficelle,
Billy, et
chaque fois que tu te fâcheras, arrête-toi et fais neuf noeuds à cette
ficelle.” Elle a dit : “Quand tu auras fait ça, alors apporte-moi la
ficelle.
Je te parie que ta colère aura passé.”
80
J’ai dit : “Madame Whalen, je vous
trouve rudement gentille.” J’ai dit : “Je–je vais essayer ça.” Voyez?
(Ou,
Madame Temple; j’ai dit Madame Whalen. J’ai dit Madame... Monsieur
Whalen était
instituteur ici, à un moment donné.) Alors, je–j’ai mis la ficelle dans
ma
poche. Ça ne faisait pas cinq minutes que j’étais dans la cour, que
quelqu’un
m’a décoché un coup. Eh bien, je m’y suis mis, j’ai commencé, vous
savez. J’ai
pris la ficelle dans ma poche, et j’ai essayé de faire un noeud; j’ai
jeté la
ficelle par terre, et voilà, j’étais parti. Voyez? Je n’y arrivais
vraiment
pas. Voyez?
81
Et je disais : “Je ne pourrai jamais
être Chrétien.” Mais je vais vous dire une chose : ce soir-là, sur
l’avenue Ohio,
là-bas, quand le Saint-Esprit est entré en moi, cette question de
tempérament
colérique a été réglée. C’était terminé. Je disais : “Je n’y arriverai
jamais.
Je ne pourrai jamais être Chrétien, parce que je ne pourrai jamais me
débarrasser de ça,” je disais, “c’est inné.” Je disais : “Ah, mes amis,
mon
papa était coléreux; et–et ma mère, qui était de mère indienne, avait
un
tempérament assez colérique pour affronter une scie circulaire.” Je
disais :
“Moi? Oh, je... Ah, mes amis, si quelqu’un me saute dessus, il recevra
la
monnaie de sa pièce, c’est tout.” Je disais : “S’il faut que je grimpe
sur un
escabeau pour le frapper,” je disais, “je le ferai, ça, c’est sûr.”
Voyez?
82
Mais maintenant, on pourrait me traîner,
là, dans la boue, et... Voyez? Pourquoi? Ce n’est pas moi! À quoi
est-ce que je
veux en venir, ici? C’est qu’il s’est passé quelque chose. Cette
vieille
puissance, ce vieux William Branham est mort, et Quelqu’un d’autre est
entré.
Et c’est Ça qui fait que je prends mon ennemi en pitié. Quand quelqu’un
me fait
du mal, je ne prie jamais contre lui, je prie pour lui. C’est ce qui
est arrivé
l’autre soir, en Nouvelle-Angleterre, quand le Saint-Esprit a donné ce
test,
avant ce qui est arrivé ici. Quand, là, quand Il m’a donné ce pouvoir,
qu’Il a
dit : “Prononce ce que tu voudras sur ces gens-là.” La manière dont ils
s’étaient comportés... J’ai regardé dans leur direction, et j’ai dit :
“Je vous
pardonne.” C’est exactement ce qu’Il voulait. Voyez? Pardonnez à vos
ennemis.
Voyez? Ce sont ces esprits-là qui vous rendent méchants. Surveillez ces
esprits-là.
83
Voici, quelqu’un passait. Il était
là-bas dans un sépulcre. Quand quelqu’un passait, il se précipitait sur
lui et
le terrassait, c’est ce que la Bible dit. Personne, il était si
dangereux que
personne ne pouvait passer par là. Mais, un jour, une Puissance plus
forte est
passée. Il était possédé par la haine, la méchanceté, le démon, une
légion de
démons, il circulait là-bas; un grand gaillard. On se rendait là-bas
avec une
armée, on l’enchaînait; et il rompait les chaînes. Le diable était en
lui.
Voilà où il en était. Il était quelque chose. Il aurait été une–il
aurait été
une vraie idole pour l’école secondaire de Jeffersonville. Ça, c’est
sûr! Voilà
où il en était, tout ce grand... Ou pour certains adolescents, vous
savez :
“Oh, ça, c’est un vrai homme.” J’ai vu des hommes qui pesaient deux
cents
livres [quatre-vingt-dix kilos], et qui n’avaient rien d’un vrai homme.
Ça, ce
ne sont pas des hommes, ce sont des brutes. Voyez?
84
Mais, un jour, un petit bout d’homme,
les épaules tombantes, descendait la route, Il était un peu voûté (la
Bible dit
que Son aspect n’avait rien pour nous plaire, à trente ans Il en
paraissait
cinquante), Il marchait sur la route, un jour. Et il s’est précipité
vers Lui.
Il a dit : “Je vais prendre ce petit homme et le faire tournoyer.”
Mais, oh! la
la! quand il a rencontré Celui-là, il est tombé à Ses pieds. Ces démons
avaient
tellement pris possession de lui... Maintenant regardez. Ce jour-là...
Il était
tellement possédé par le diable...
85Maintenant
ceci, je veux ajouter ceci pour–pour vous. Il était, cet homme était
complètement livré au diable, au point que le diable parlait en
utilisant sa
langue. De même, vous pouvez être complètement livré à Dieu, au point
que Dieu
peut parler en utilisant votre langue. C’est vrai! C’est ce que
j’affirme. Tous
les sermons significatifs que j’ai prêchés, c’est quand je me suis
livré, que
j’ai enlevé William Branham du chemin, que Christ a pu prendre la place
et se
mettre à parler. Voyez? Et Il peut s’exprimer par le langage.
86
Maintenant remarquez. Il était tellement
possédé par ce mauvais esprit, et cet esprit avait une telle emprise
sur lui,
que... Ces démons ont su que leur heure était arrivée, parce qu’ils
avaient
rencontré l’amour. Voyez? Et ils ont dit : “Nous allons le mettre à
l’épreuve.”
Et tout... Maintenant, remarquez ce qui s’est passé. Il a dit : “Mais,
nous
savons qui tu es. Comment se fait-il que tu sois dans un petit corps
comme ça,
dans un homme d’apparence si frêle?” Il a dit : “Comment se fait-il que
tu te
présentes comme ça?” Il a dit : “Nous savons qui tu es. Tu es le saint
d’Israël, pourquoi est-ce que tu...?” (Maintenant regardez bien! Si
vous ne
croyez pas qu’il y a un tourment futur pour les démons, écoutez ceux-ci
le
confesser.) “Pourquoi viens-tu nous tourmenter avant que le temps soit
venu?”
Ils savent qu’il y a un tourment futur. “Pourquoi viens-tu nous
tourmenter
avant que le temps soit venu?” Voyez?
Jésus a dit : “Quel est ton nom?” Il
le savait; Il voulait qu’eux-mêmes le confessent.
Il a dit : “Nous sommes Légion, car
nous sommes nombreux.” Il a dit : “Si tu nous chasses hors de cet
homme...”
87
Regardez, un petit homme frêle comme
Jésus qui se tenait là (voyez?), avec un homme qui pouvait presque
battre une armée;
les chaînes n’arrivaient même pas à le retenir. Vous voyez, ce n’est
pas la
force physique. Ce n’est pas ça qui compte. Ce qui compte, c’est la
puissance
du Saint-Esprit qui est dans votre vie. Voyez?
88
Il a dit : “Ne nous tourmente pas avant
que le temps soit venu; mais si tu nous chasses... (Regardez leur
méchanceté,
leur cruauté.) Si tu nous chasses, ne nous laisse pas aller librement
dans le
monde, parce que, qui sait où nous nous retrouverons, dans quelqu’un
d’autre.
Si tu nous chasses... Nous voulons être dans quelqu’un; nous voulons
faire
quelque chose; nous voulons faire d’autres actes de méchanceté.” Ça,
c’est le
diable. “Je lui rendrai la pareille.” [Frère Branham émet un grognement
pour
exprimer la méchanceté.–N.D.É.] Voyez? Ça, c’est le diable. “Il me le
paiera
cher.” Voyez? Souvenez-vous, c’est votre frère qui se tient là, mais il
est
sous l’emprise du diable. Voyez? “Faisons quelque chose de méchant.
Nous
pouvons faire payer ça aux Gadaréniens”, a peut-être dit le chef, l’un
d’entre
eux. Il a dit : “Envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux.”
89
Jésus a dit : “Allez-y. Mais sortez de
lui!” Oh! la la! Un petit bout d’homme comme ça, qui parle à cette
grande
légion de démons. “Sortez de lui! Allez-y.” Et ils sont entrés dans ces
pourceaux, ceux-ci ont eu des crises, ils ont provoqué des crises chez
ces
pourceaux. Et ils se sont précipités dans le fleuve, et se sont noyés
dans le
fleuve, ils se sont étouffés dans le fleuve. Pas vrai?
90
Alors, à ce moment-là, bien sûr, les
démons sont sortis d’eux, puisque les pourceaux ont été tués. Cela leur
a
provoqué une crise. Ils ont eu une crise, comme n’importe qui.
Avez-vous déjà
vu une personne piquer une crise de colère? Eh bien, c’est
exactement–c’est
exactement ça. Ce sont ces démons-là. C’est ça qui leur est arrivé. Si
jamais
vous voyez quelqu’un piquer une crise de colère, dites : “Ah oui,
maintenant je
sais ce qui s’est passé à Gadara.” Voyez? C’est exactement ça. Là il en
était
entré quelques-uns de plus, alors ils l’avaient rendu complètement fou;
en
effet, le médecin vous dira que la colère est le premier stade de la
folie.
C’est ce que Mayo dit : le premier stade de la folie.
91
Frère Pat, c’était peut-être tranchant.
J’ai fait de mon mieux, c’était inattendu. Bien.
102.
Romains, chapitre 7, verset 25.
92
Il faut que je... Je ne me rappelle
plus, j’ai cherché ça l’autre jour quand je l’ai reçue, mais je ne me
rappelle
plus au juste ce que c’est. Répondons à la question de cette chère
personne, si
nous le pouvons. Romains 7.22, très bien. Vingt-cinq, pardon. Romains
7, là
j’avais tourné deux pages à la fois. C’est pour ça que...
Grâces
soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre
Seigneur!...Ainsi que–ainsi donc, moi-même, je suis par
l’entendement–par
le–l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair
esclave de
la loi du péché.
Bon, un instant, là. Je n’ai pas lu
ça correctement.
Grâces
soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre
Seigneur!...Ainsi donc, moi-même... (Oui,
c’est ça.)
...je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par
la chair
esclave de la loi du péché.
93
Bien. C’est exactement ce que Paul a
répété de nombreuses fois. Quand je veux faire le bien, le mal est tout
près.
Voyez? Vous aussi, c’est exactement ce que vous faites : par votre
entendement,
c’est-à-dire votre coeur. Voyez? Maintenant souvenez-vous : vous ne
pensez pas
avec votre entendement; et vous ne voyez pas avec vos yeux. Et vous
ne...
Vous–vous voyez avec votre coeur. Le saviez-vous? Saviez-vous que, dans
votre
coeur, il y a une autre personne, autre que vous? La science vient de
découvrir
ça, il y a environ quatre ans, vous savez. Un petit compartiment dans
le coeur,
et ils affirment que c’est là qu’habite l’âme.
94
Avez-vous déjà entendu parler du
subconscient? Vous commencez à faire quelque chose, et vous vous dites
: “Oh,
ça ne m’affecte pas du tout”, mais votre subconscient, lui, vous dit
autre
chose.
95Ils
peuvent, à l’aide d’un détecteur de mensonge... Je vois mon bon ami,
l’avocat
Robinson, assis au fond. Je ne sais pas s’il a déjà vu ça utilisé, mais
il se
trouve que je l’ai eu, essayé, qu’on l’a utilisé sur moi à un moment
donné, à
propos de l’Ange du Seigneur, ici. Ils vous passent au détecteur de
mensonge,
et vous essayez, là, de confesser de votre mieux, vous faites de votre
mieux
pour présenter ça bien gentiment et innocemment, pour montrer que vous
n’avez
pas fait telle et telle chose – un criminel. Ce détecteur de mensonge
va réagir
tout de suite, il indiquera que vous mentez. Voyez? Pourquoi? Ce sont
les
vibrations de vos nerfs qui sont captées par ce détecteur de mensonge.
Voyez?
C’est–c’est ce qui l’indiquera. Comment ça? Depuis le tout début,
l’homme n’a
pas été fait pour mentir. C’est le péché et le diable qui sont sur
vous, qui
vous font mentir. Voyez?
96
Vous n’avez pas été, vous n’êtes pas
fait pour mentir. C’est pour ça que vous devez recevoir une nouvelle
vie, c’est
parce que vous avez été fait, créé pour vivre à jamais, vivre toujours.
Mais,
vous voyez, le péché est entré et a introduit la mort dans le corps. Et
alors,
quand le péché entre et introduit la mort dans le corps, alors,
forcément, le
corps doit mourir. Mais là, à l’intérieur, peut demeurer la Vie
Éternelle –
quand cet esprit qui est en vous a été changé et que vous avez la Vie
Éternelle, Dieu ressuscitera ce corps au dernier jour. Il a dit qu’Il
le
ferait.
97
Donc, par ma pensée, la pensée... Il a
dit, dans un autre passage : “Je crois avoir la pensée de Christ.” Or,
par
cette pensée, vous servez, avec la pensée de Christ, vous servez Dieu.
Vous
voyez, ce qui est à l’intérieur (voyez?), avec ce qui est à
l’intérieur, vous
servez Dieu. Le subconscient, c’est là que la foi réside.
98
Je voudrais vous demander quelque chose.
Est-ce que souvent, vous les gens qui sont présents, beaucoup d’entre
vous, il
vous est arrivé à certaines occasions de–de savoir parfaitement que
quelque
chose allait se produire. Il semblait impossible que cela se produise,
mais
vous saviez parfaitement que cela allait se produire. Est-ce que ça
vous est
déjà arrivé? C’est cette foi, ce subconscient, qui agit.
Maintenant, s’il commence à faire un
peu chaud ici, vous pouvez baisser le bidule, là-bas, si vous trouvez
qu’il
fait un peu trop chaud.
99
Donc, à l’intérieur, ce subconscient
(voyez?), c’est là que votre pensée... Or, Jésus a dit : “Si un homme
ne naît
de nouveau.” (Bon, ce n’est pas celui-là que je voulais.) “En vérité,
en
vérité, Je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir
le
Royaume de Dieu.” Or, il n’y a pas moyen de voir le Royaume de Dieu,
parce que le
Royaume de Dieu, c’est le Saint-Esprit. Il a dit : “Quelques-uns de
ceux qui
sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le Royaume venir avec
puissance.”
Et puis : “Le Royaume de Dieu”, dit la Bible, “est au dedans de vous.”
Il est
au dedans de vous, le Saint-Esprit, et vous ne pouvez pas voir ça avec
les
yeux. Donc, voir veut dire “comprendre”.
100 Avez-vous
déjà regardé quelque chose, vous
l’avez devant les yeux, et vous dites : “Eh bien, je ne le vois
vraiment pas.”
Voyez? “Je ne le vois vraiment pas.” Vous voulez dire que vous ne le
comprenez
pas. Voyez, voyez? Vous ne le comprenez pas. Voir, c’est “comprendre”.
Mais,
avec les yeux, vous regardez les choses. Par contre, avec ce qui est à
l’intérieur de vous, vous comprenez, c’est avec ça que vous voyez.
Voyez? Vous
regardez avec les yeux de Dieu.
101 Bon,
maintenant, retenez bien ce point.
Voici quelque chose de bon, si vous êtes prêts à le recevoir : Le
Chrétien
regarde des choses qu’il ne voit pas avec ses yeux (voyez?) – car nous
regardons l’invisible. Voyez? Comment regardez-vous cela? Avec vos yeux
intérieurs. Vous voyez cela par la foi. Et maintenant, en voici la
preuve :
l’armure du Chrétien est entièrement composée de qualités invisibles.
L’armure
du Chrétien, qu’est-ce que c’est? Quelqu’un qui dit : “Voir, c’est
croire” –
cette personne ne sera jamais chrétienne, parce que l’armure du
Chrétien est
composée de ceci : l’amour. Avez-vous déjà vu cela? Vous l’avez vu en
action,
mais vous n’avez jamais vu l’amour. Si vous le pouvez, retirez la
partie de
vous qui est amour, et montrez-moi à quoi ça ressemble. Voyez? L’amour,
l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la douceur,
la foi–la
foi, la bonté (voyez?); l’armure du Chrétien est entièrement invisible
à l’oeil
naturel, mais elle est comprise par le coeur! Voilà. Voilà.
102 Donc
Paul a dit : “Par mon entendement
(‘Et j’ai la pensée de Christ’, vous voyez, qu’il a dit.) je sers Dieu,
par mon
entendement, mais ma chair (Comment a-t-il formulé ça, à la fin?),
mais, par la
chair, la loi du péché.” Qu’est-ce à dire? Ce soir, ma chair dit : “Tu
es trop
fatigué. Tu as trop mal à la gorge. Tu es–tu es sorti par grand vent,
aujourd’hui. Tu n’iras pas à l’église ce soir.” Ça, c’est la loi de la
chair.
“Tu ferais tout aussi bien de téléphoner et de dire à Frère Neville
que...
Envoie les questions là-bas et dis-lui d’y répondre.” Mais, vous voyez,
j’ai
promis de le faire. Voyez?
103 Maintenant,
mon entendement, à
l’intérieur, le Saint-Esprit, dit : “Tiens ta promesse.”
Mais la chair dit : “Tu es trop
fatigué.” Voyez?
104 Maintenant,
la chair dit : “Voyons, ce
n’est pas nécessaire, ma mignonne, tu es la plus mignonne de l’école.
Alors,
n’écoute pas ta mère, c’est une exaltée, ni ton père, c’est un
fanatique. Tu
vois? Tu es la plus jolie fille de l’école.” “Tu es le plus joli
garçon, le
plus beau garçon, le mieux bâti. Tu es le plus populaire de la ville.”
Vous
voyez? Ce–ce... Vous livrez vos membres à ça, et quel en est le
résultat pour
vous? Vous êtes perdant, chaque fois. Voyez?
105 Paul
a dit : “Ma chair veut–veut toujours
se livrer à ça.” Votre chair aussi. Voyez? Mais la loi de l’Esprit de
Dieu,
dans le coeur, triomphe de la chair, et oblige le corps à obéir à ce
que dicte
le coeur. Alléluia!
106 Regardez,
donc, si elle peut accomplir ça
pour un pécheur, alors, n’est-ce pas qu’elle sera tout aussi efficace
pour la
maladie? La loi de l’Esprit de Dieu, dans le coeur, qui sait que “c’est
par Ses
meurtrissures que nous avons été guéris” – ils se tiennent là, en
possession de
la puissance qui oblige la maladie, qui est dans ce corps, à leur
obéir, parce
que c’est un démon. Voilà. Fiou! Ça, c’est recouvert d’une couche de
crème
épaisse comme ça. C’est moi qui vous le dis. C’est ça. Voyez?
107 Alors,
la loi du péché et de la mort agit
dans votre chair, mais la loi de l’Esprit de Vie agit dans votre coeur.
Donc
votre coeur, l’esprit que vous avez dans votre coeur, obligera votre
corps à
obéir à ce que lui dicte le coeur. C’est tout à fait ça. Or, c’est ce
que Paul
a dit. Toujours la chair : “Je suis trop fatigué; je suis incapable; je
suis
inapte; je ne peux pas le faire.”
J’ai dit à–à Loyce, ou–ou à Dolorès,
ou à quelqu’un d’autre, qui me parlait du Saint-Esprit, de quelque
chose en
rapport avec ça, j’ai dit–dit : “Qu’est-ce...”
C’est Dolorès qui disait :
“Comment–comment se fait-il que je me sois sentie comme ça, juste au
moment où
j’aurais dû me sentir bien?”
108 J’ai
dit : “C’est le diable. Il a vu que
tu étais toute prête à recevoir cela. Il s’est dit : ‘Je vais la
refroidir un
peu [Frère Branham produit un son pour illustrer cela.–N.D.É.],
l’éventer un
peu, tu sais, lui donner une petite douche froide, quoi.’ Tu vois?
Mais, oh! la
la! c’est là qu’il faut te redresser! Fais valoir les droits que Dieu
t’a
donnés.” C’est ça que Paul voulait dire. Voyez? La... “Toujours,
quand,” il a
dit, “quand je veux faire le bien, le mal est tout près.”
109 Je
vais vous dire ce qu’il faut faire.
Voici ce que j’ai remarqué – ma femme et moi. Ensuite je vais me
dépêcher de
revenir à ceci, parce qu’il ne me reste que quelques minutes, et j’ai
encore
quelques questions importantes, ici. Je ne veux pas vous retenir trop
longtemps, par contre je veux répondre à vos questions du mieux que je
peux.
110 Remarquez!
Je peux commencer, le matin, à
dire que je vais aller, que le Seigneur me conduit à aller à un certain
endroit
pour une réunion, eh bien, frère, regardez bien tout ce qui va se
passer. Ou
bien, je rentre chez moi, et voilà qu’arrive un appel longue distance.
Là il
faut que je prie pour les malades. Le petit Joseph me grimpe sur les
épaules.
Sara veut me poser une question. Becky se met à jouer du piano. Je dis
: “Chut,
chut, chut!” Avec ma main sur le combiné : “Eh! chut, chut, chut, je
vais, papa
va prier pour les malades.”
“Eh bien, papa, regarde : Jo a fait
ceci...” Vous voyez? C’est parti. Et, dès que la prière est terminée,
ils
reprennent leurs jouets et s’amusent bien gentiment. C’est le diable.
Bien sûr.
111 Ensuite,
quand je m’approche et que je dis
: “Joseph, tu ne dois pas faire telle chose.” Et, vous savez, bien vite
il
prend une habitude, et vous verrez ça chez vos enfants : ils vont vous
mentir.
Eh bien, c’est un esprit de mensonge sur ce petit. Il n’y a qu’un
remède à ça.
La baguette de fusil, à mon avis, ce n’est pas la solution, vous savez,
la
baguette avec laquelle on nous corrigeait, Frère Jess. Quand on
faisait–faisait–faisait des bêtises, on nous tapait avec la baguette,
qu’on
sortait des vieux fusils, la baguette en bois de hickory, vous savez,
des vieux
fusils qu’on chargeait par le canon. Ce n’est pas ça la solution. Mais
c’est la
prière : chassez ce méchant démon de cet enfant. C’est vrai. C’est la
prière
qui le fera.
112 Si
la petite Marthe se met à taper du
pied, à prendre la porte, et à vous narguer, vous aurez beau la battre
jusqu’au
sang, elle le fera quand même. Mais tenez-vous devant Dieu, et réclamez
l’âme
de cette enfant pour Dieu. Ne bougez pas de là, tenez ferme. Je crois
que c’est
la meilleure chose que je connaisse. Oui monsieur! C’est le meilleur
remède que
je connaisse : la prière.
103.
Maintenant,
voyons un
peu. Maintenant, la suivante ici dit :
Qu’est-ce qu’on entend par prédestination avant le commencement du
monde; à
quel endroit est-ce que ça se trouve, dans la Bible? La
prédestination
avant le commencement du monde.
113 Très
bien, mon précieux ami, prenons
Éphésiens, chapitre 1, pour présenter un endroit où ça se trouve. Nous
ne
mettrons pas beaucoup de temps pour répondre à celle-ci, je ne pense
pas, à
moins que la réponse ne convienne pas. Commençons donc à lire ici, dans
Éphésiens,
chapitre 1.
114 Maintenant,
pour commencer, je voudrais
dire ceci : prédestination n’est pas un bon mot à employer par un
prédicateur,
devant une assemblée qui n’a pas reçu l’enseignement. Voyez? C’est
vrai. Je ne
l’emploie pas. Parfois ici, à l’église, mais devant les auditoires à
l’extérieur, là dans les grands... Là où il y a une multitude de gens
de toutes
sortes, je suis prudent avec ce mot. J’emploie toujours le mot
prescience,
parce que la prédestination, en fait, ce n’est que la prescience de
Dieu.
Puisque Dieu est infini, par Sa prescience Il savait tout, sinon Il
n’est pas
infini. Voyez, voyez? Il savait ce qui allait arriver. Alors, par Sa
prescience, Il pouvait prédestiner. C’est pour ça que je crois que
Dieu–que
Dieu ne fait pas que...
115 Comme
l’air que vous respirez; je ne suis
pas d’accord avec les témoins de Jéhovah sur leur conception selon
laquelle
votre souffle, c’est votre esprit. Ce n’est pas possible. Voyez? Votre
esprit
est dans votre coeur. Voyez? Et vous avez reçu votre esprit avant même
de–de
venir au monde. Dieu a dit à Jérémie qu’Il le connaissait, qu’Il
l’avait
sanctifié, et qu’Il l’avait établi prophète de la nation, des nations,
avant
même qu’il ait été conçu dans le sein de sa mère (voyez?), Jérémie 1.4.
116 Maintenant
remarquez. Donc nous voyons que
toutes ces choses relèvent de la prescience. Sept cent douze ans avant
la
naissance de Jésus, avant la naissance de Jean, Ésaïe l’a vu en vision,
il a
dit qu’il était la voix de celui qui crie dans le désert – sept cent
douze ans.
Depuis le jardin d’Éden, Jésus-Christ, avant la fondation du monde...
117 Comment
est-ce que...? Lisons ceci.
Éphésiens 1, commençons au chapitre 1 pour... ou, au verset 1.
Paul,
apôtre... (Maintenant,
regardez bien
comment il adresse cela. J’aime cette manière de faire de Paul. J’aime
Paul,
pas vous? Oh, c’était un merveilleux serviteur de Christ. Maintenant,
regardez
bien ceci.)
Paul,
apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu,
aux saints qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus-Christ.
118 Remarquez,
ceci ne s’adresse pas au monde;
ceci ne s’adresse pas à ceux du dehors. Ceci, c’est pour l’Église qui
est en
Jésus-Christ (Oh, c’est beau, n’est-ce pas?), l’Église en Jésus-Christ.
C’est... Or, comment entre-t-on en Jésus-Christ? Nous avons tous été
baptisés
dans un seul Esprit, pour former un seul Corps. Maintenant, comment...
Et–et il
adresse ceci à des gens remplis du Saint-Esprit (voyez?), pas au monde
extérieur.
Que
la grâce et la paix vous soient données de la
part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ.
Béni
soit le Dieu notre Père–le Dieu et–notre Père
de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis dans tous les lieux
célestes–et de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en
Christ!
119 Oh!
la la! N’auriez-vous pas aimé être
assis là, à écouter certaines de ces choses? Eh bien, nous le sommes.
Bien sûr!
C’est le même Saint-Esprit. Il a dit là, qu’assis ensemble dans les
lieux
célestes en Jésus-Christ, Dieu nous a bénis de toute bénédiction
spirituelle,
Soeur Rose. Je crois que c’est... Je–je n’arrivais pas à me rappeler
votre nom,
l’autre jour. Je crois que vous étiez dans une ligne de prière, ou
quelque
chose comme ça. Et je–je me souviens que j’ai essayé de me le rappeler
plus
tard, et je, mais vous vous appelez Rose Austin, n’est-ce pas? Je me
souv-...
Vous étiez une habituée du Tabernacle, dans le temps. C’est ça. Très
bien. Donc
:
Béni
soit le–le Dieu de notre Père...Jésus-Christ,
qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle–toute bénédiction
spirit-...dans les lieux célestes... (Voyons
si je lis ça, si je cite ça correctement.)
Béni
soit le Dieu et Père de notre Seigneur
Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans
les lieux
célestes en Jésus-Christ. (Assemblés
maintenant dans les lieux célestes en Jésus-Christ.)
En
lui Dieu... (Maintenant
écoutez! Vous êtes
tous prêts?) ...En lui Dieu nous a élus
avant... (que je vous prêche)
...avant la fondation du monde...
120 Or,
vous voyez, il peut parler à l’Église.
Il ne dirait pas ça à des bébés, mais il parle à une Église qui est
déjà en
Christ. Bon, il ne pourrait pas aller là, dans n’importe quelle église,
et dire
: “Eh bien, maintenant...” – ça. Il s’agit là des Élus, qui sont en
Christ.
121 Maintenant,
vous dites : “Eh bien, moi, je
crois que je suis en Christ.” Si vous l’êtes, vous avez reçu le
Saint-Esprit,
parce que c’est le seul moyen pour vous d’entrer en Christ. I
Corinthiens 12.13
(voyez?), I Corinthiens, chapitre 12.
Très bien. “Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul
Esprit, pour
former un seul Corps (qui est le Corps de Christ).” Bon, et c’est alors
que
nous sommes assis ensemble dans les lieux célestes, d’un même accord
(Hmm!), le
Saint-Esprit qui agit parmi nous, qui nous enseigne, qui nous montre de
grandes
choses, qui accomplit des choses. Oh, quel lieu!
122 Il
a dit : “Maintenant, vous qui avez reçu
cet appel-là, je veux vous parler, à vous, ceux qui ont été choisis :
En Lui
Dieu nous a élus avant la fondation du monde.” Pensez-y. En Lui Dieu
nous a
élus avant la fondation du monde. Dieu savait, avant la fondation du
monde, que
je parlerais de ce même sujet ce soir. Il est infini. Et, avant qu’il y
ait un
monde... Oh! Fiou! Ici même, recevez le Saint-Esprit maintenant. C’est
la
Parole qui L’amène. Voyez? C’est comme ça qu’Il est venu : “Comme
Pierre
prononçait ces mots, le Saint-Esprit descendit sur eux.” Voyez, voyez?
123 Avant
qu’il y ait un monde, vous étiez
dans les pensées de Dieu, Il se proposait de vous donner le
Saint-Esprit, parce
qu’Il savait que vous alliez vouloir Le recevoir; et Il vous a Lui-même
choisis, parce que vous aviez ce désir... Il vous a choisis en Christ,
avant
que ni vous, ni Jésus, ni aucun de vous ne soit sur la terre. Et Il a
envoyé
Jésus mourir, afin de préparer le moyen d’envoyer le Saint-Esprit, afin
de vous
amener à Lui. Hmm! Oh, ça, vraiment... Je sais, peut-être que je...
Ici, c’est
l’église, donc je suis chez moi maintenant, vous voyez. Oh, ça, je
trouve que
c’est d’une richesse! De penser que ce n’est pas ce que moi, j’ai
voulu; ce n’était
pas par mes désirs à moi; ce n’était pas par ma volonté à moi; ce
n’était pas
par mon choix à moi; je n’ai eu absolument rien à voir là-dedans. Mais,
dès
avant le commencement du monde, Dieu nous a vus et a mis notre nom dans
le
Livre de Vie de l’Agneau. Avant même qu’il y ait un monde! Vous parlez
d’un
Dieu! Fiou!
124 Je
me suis trouvé là-bas, où il y a cette
grande longue-vue... On peut voir à une distance de cent vingt millions
d’années-lumière. Quand j’ai regardé et que j’ai vu ça (je n’ai pas pu
regarder
dans la longue-vue, mais j’ai vu la photo, là où ils l’ont prise), je
n’ai pas
pu faire autrement que lever les mains, là-bas, dans ce lieu, et j’ai
dit :
“Que Tu es grand, que Tu es grand!” Et avant même qu’une seule de ces
planètes
tourne (Alléluia!), Dieu nous avait élus en Jésus-Christ. Alors, que Tu
es
grand! Oui monsieur!
125 Avant
qu’il y ait un monde, avant qu’il y
ait une planète, avant qu’il y ait un soleil, avant qu’il y ait une
lune, avant
qu’il y ait de la lumière, avant qu’il y ait quoi que ce soit, quand il
n’y
avait encore que Dieu, que Dieu et Ses pensées, les pensées Éternelles
de Dieu
vous ont choisis par prédestination, par prescience, sachant que vous
seriez
sur la terre, sachant qu’il y aurait le péché.
126 Quelqu’un
a dit : “Alors,
pourquoi–pourquoi y a-t-il eu le péché?” S’il n’y avait jamais eu de
péché, Ses
attributs n’auraient jamais été ceux d’un Sauveur. Il fallait qu’il y
ait un
pécheur, pour qu’Il puisse être un Sauveur. Il fallait qu’il y ait un
malade,
pour qu’Il puisse être un Guérisseur. Amen! Voilà. Il fallait qu’il en
soit
ainsi. C’est Dieu qui–qui a vu cela et qui l’a déterminé d’avance. Le
diable
n’est même pas dans la course. Oh, il n’est qu’une souche qui traînait
au bord
de la route, que Dieu a utilisée pour amener à Lui des enfants qui
crient :
“Abba! Père!” Ce n’est pas étonnant qu’en ce jour-là, les Anges
chanteront!
Quand nous chanterons les histoires de la rédemption, les Anges
inclineront la
tête; ils ne savent pas de quoi nous parlons. C’est sûr! Ils n’ont
jamais été
perdus. Ils ne savent pas ce que c’est. Ils ne savent pas comme nous
nous
sentons bien, de savoir que nous, qui étions autrefois pécheurs et
détachés de
Dieu, sans espérance, sans miséricorde, sans Dieu, dans un monde de
corruption,
en train de mourir, en route vers l’enfer du diable – et Dieu s’est
penché, Il
nous a pris dans Ses bras et nous a rachetés; et maintenant nous sommes
au-dessus des Anges. Maintenant même!
127 Lequel?
Un Ange est un serviteur. Nous
sommes des fils et des filles. Lequel est le mieux considéré : votre
serviteur,
ou bien votre fils ou votre fille? Oh! la la! La prière d’un saint
monte un
million de fois plus haut que celle d’un Ange (oui monsieur!), parce
qu’il est
un fils. Oh, fiou, c’est vrai, mon frère, ma soeur.
128 Vous
ne... L’église... Je ne crois pas
que, de ce côté-ci de–de l’éternité, nous pourrons jamais nous rendre
compte –
de ce que vous êtes, de la position que vous avez, où Dieu vous a
placés, vous
qui êtes remplis de l’Esprit. Vous êtes des fils de Dieu. Voyons, un
Ange,
c’est un serviteur. Vous êtes un fils! Un Ange ne peut que vous
apporter un
message, mais c’est à vous d’agir. Amen! C’est vous l’acteur sur la
scène.
C’est vous le fils. L’Ange est votre serviteur, qui vous apporte le
message,
qui dit : “Voici, je t’ai apporté ce message, je t’annonce que tu dois
faire
telle et telle chose. Cela vient du Père. Je te l’apporte.” Oui. C’est
tout ce
qu’il est. Amen! Vous êtes des fils et des filles de Dieu. Il nous a
prédestinés! Maintenant regardez bien, un instant.
En
lui Dieu nous a–Dieu nous a élus... (Alors,
ce n’est pas nous
qui avons choisi... Comment aurais-je pu Le choisir? Il y a quatre
cents
milliards de millions de milliards de billions d’années, comment
aurais-je pu
Le choisir? Mais c’est Lui qui m’a choisi. Amen! Oh, Frère Wood, c’est
ça. Tu
vois?) ...nous a élus avant la fondation
du monde, pour que nous soyons saints... (Or ça, n’essayez
pas d’y arriver
par vous-mêmes, parce que vous ne le pouvez pas.)
...et sans défaut devant lui. Dans son amour,
Oh, frère, voilà qui répondra à une
question que j’ai vue, ici, il y a quelques minutes. Je–je l’ai vue
quelque
part... Oh, oui.
Vous
avez
dit... Comment un homme peut-il vivre au-dessus, vivre si près de Dieu
qu’il
soit sans péché?
Écoutez ceci :
...saints...dès
la fondation du monde, pour que nous
soyons saints et sans défaut devant lui. Dans son amour,
129 C’est
Son amour qui a fait ça. Son amour a
payé pour mes péchés. Son amour les a ôtés. L’amour est la force la
plus
puissante qui soit. Prenez un mari qui aime vraiment sa femme, il
donnerait
volontiers sa vie pour elle. Et l’amour fraternel...
130 Il
y avait un homme, un certain homme, qui
vient à cette église de temps en temps, il n’est pas de la région. Il
était
chez son frère, l’autre jour. Il a dit : “Et si quelque chose arrivait
à Frère
Bill?” Il a dit : “C’est avec joie que je ferais de ma poitrine un
bouclier,
pour retenir une balle qui lui serait destinée.” Voyez? Mourir pour
vous. C’est
ça l’amour. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
son–son
frère. Voyez?
131 L’amour,
dans Son amour Il nous a élus
avant la fondation du monde. Maintenant regardez bien :
Il
nous a
prédestinés... (Bon, voilà le mot “prédestinés”.) ...Il nous a
prédestinés par
Jésus-Christ à être adoptés, selon–selon le dessein bienveillant de sa
volonté.
132 Qu’en
dis-tu, Frère Mike? C’est
merveilleux, n’est-ce pas? Il t’a aimé. Il t’a aimé avant qu’il y ait
un monde.
Il connaissait ta nature; Il connaissait tes faiblesses; Il connaissait
tes
habitudes. Il savait tout sur toi, ce que tu allais être. Et alors,
quand Il a
parcouru du regard le grand univers, tel qu’il était, Il a dit : “Je te
choisis.” Et, quand Il a fait ça, c’était avant qu’il y ait la moindre
trace
de–de lumière – alors, vous êtes éternels, avec Dieu. Quand vous
recevez le
Saint-Esprit, alors vous devenez éternels, parce que vous avez, que
vous êtes
avec Dieu, vous êtes une partie de Dieu. Voyez-vous ce que je veux
dire? Vous
êtes aussi éternels que Dieu, parce que vous êtes...
133 Je
suis un Branham autant que mon père
était un Branham, parce que j’ai le sang d’un Branham. Je suis un
Branham comme
mon père, parce que je suis né de mon père. Je suis un Branham comme
lui. Tu es
un Wood, parce que ton père est un Wood. Tu es un Wood autant que Jim
Wood
l’est; tu es Banks Wood, c’est tout. Amen! Oh! la la! Tu es un Neville,
parce
que ton père était un Neville. Tu es un Neville tout autant que lui
était un
Neville. Gloire! Nous sommes tout aussi éternels que Dieu, parce que
nous
sommes une partie de Dieu, des fils et des filles de Dieu, nous avons
la Vie
Éternelle, et nous ne pourrons jamais périr. “Je le ressusciterai au
dernier
jour.”
134 Ce
n’est pas étonnant qu’au moment où on
allait décapiter Paul, là-bas... Il fallait qu’il prenne ce sentier de
la mort.
Il a écrit cette dernière lettre à Timothée, disant : “J’ai combattu le
bon
combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi! Désormais la couronne
m’est
réservée; le juste Juge me la donnera dans ce jour-là, et non seulement
à moi,
mais encore à tous ceux qui auront aimé Son avènement.”
Alors la mort a dit : “Je viens
t’emporter.”
Il a dit : “Où est ton aiguillon?”
La tombe a dit : “Je t’aurai.”
135 Il
a dit : “Où est ta victoire?” Mais il
avait un exemple. Il a regardé en arrière vers le Calvaire et a dit :
“Mais
grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre
Seigneur
Jésus-Christ.” Voilà. Hmm! Ça éveille des émotions, forcément; c’est
inévitable.
136 La
vie est... La Parole est proclamée. La
vie, la vie de la Parole prend Vie, et, à l’intérieur de l’être humain,
quelque
chose va s’écrier, forcément.
Vous savez, quelqu’un a dit :
“Billy, qu’est-ce qui pousse les gens à se lever, et à lever les mains
en
l’air, ou à dire ‘Gloire au Seigneur!’ ou ‘Amen!’?” Observez ce que la
Bible
dit.
137 Paul
a dit : “Si nous parlons dans des
langues inconnues, comment est-ce que le simple auditeur... Quand il
est béni –
s’il est béni, comment celui-là pourra-t-il dire : ‘Amen’?” Voyez? Il
faut
savoir de quoi on parle. Des langues inconnues, à moins que ce soit par
une
interprétation, ou une révélation... Alors il pourra dire : “Amen!”,
s’il
comprend. Il sait ce qu’il dit. Voyez?
138 Bon!
Oh! la la! Regardez, ce jour-là,
quand l’ennemi s’avançait contre David. Celui-ci a donné à chacun une
ration de
vin et–et une–une portion de viande et du pain. Et–et quand l’ennemi
est
arrivé, ils ne savaient pas ce qu’il fallait faire; et ils se sont
rassemblés
là-bas; et tout Israël s’est rassemblé sous le signe de la
circoncision. (Or,
ceci, c’était sous le signe de l’ancienne circoncision juive.) Ils ont
levé les
mains et dit : “Ô Dieu, Tu es notre Dieu. Tu nous as protégés. Tu as
fait venir
Moïse le prophète, et Tu as fait sortir d’Égypte les enfants d’Israël.
Tu leur
as fait traverser le désert. Quand ils étaient là, personne n’a craint
de...
tous ont craint de porter la main sur eux, personne ne s’est approché
de Ton
héritage. Ils avaient peur de le faire.” Pourtant ils étaient en
minorité, mais
personne n’a porté la main sur eux. Car tous ceux qui se sont frottés à
eux se
sont piqués. Il a dit : “Oh, que Tu es un grand Dieu! Et maintenant,
Seigneur,
si nous avons péché... Voici nos femmes; voici nos jeunes enfants; nous
sommes
en détresse, en cette heure.” Il a dit : “Oh, que pouvons-nous faire?
L’ennemi
arrive.” Il a dit : “Que pouvons-nous faire?”
139 Et
pendant qu’ils priaient, l’Esprit est
descendu sur quelqu’un dans l’assistance, et il a prophétisé : “AINSI
DIT LE
SEIGNEUR, ce ne sera pas vous qui combattrez; restez tranquilles!
(Amen!)
Descendez à un certain endroit et rencontrez-les là.” Et Il a créé de
la
confusion parmi eux, et ils se sont entretués. Hmm! Voilà. Prédestinés
à être
élus en Jésus-Christ, avant la fondation du monde. Bon.
104.
Vous
avez dit qu’une personne pouvait vivre si près de Dieu qu’elle pouvait
ne pas
pécher pendant qu’elle était ici sur terre. Alors, expliquez I Jean 1.8
à 10.
140 Voyons
I Jean 1.8 à 10. Si j’avais eu un
peu plus de temps pour regarder ces... Je l’avais, mais c’est que je ne
l’ai
pas pris, mes amis. Je–je voulais aller faire un tour... Eh bien, je
vais
trouver Jean dans un instant. Ce–ce sera après Hébreux, bien sûr. Très
bien. I
Jean 1.8 à 10–I Jean 1.8 à 10.
Si
nous disons que nous n’avons pas de péché, nous
nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.
Si
nous confessons nos péchés, il est fidèle et
juste pour... les pardonner, et... nous purifier de toute iniquité.
Si
nous disons que nous n’avons pas péché, nous le
faisons menteur, et la parole n’est point en nous.
141 Bon,
mais attendez, mon cher frère. Prenez
plus loin, le chapitre 3, ici, et le verset 9. Dans ma Bible, c’est à
la même
page. Le verset 8, pour commencer :
Celui
qui pèche est du diable, car le diable a péché
dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les
oeuvres du
diable. (C’est exactement ce que je disais, c’est que Dieu vous avait
prédestinés, vous connaissait.)
Quiconque
est né de Dieu ne pratique pas le péché,
parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher,
parce qu’il
est–qu’il est–parce qu’il est né de Dieu.
142 C’est
exactement ce que dit la Parole.
Maintenant, regardez bien, ici.
Si
nous disons que nous n’avons pas péché, nous le
faisons menteur, et la parole n’est point en nous.
Maintenant, certaines personnes
disent : “Bon, eh bien, voici une gentille petite fille, ou un gentil
petit
garçon. D’abord, eux, ils n’ont jamais péché.” Vous êtes nés dans le
péché,
enfantés dans l’iniquité, venus au monde en disant des mensonges. Quand
vous
naissez dans ce monde, vous êtes un menteur, vous êtes un voleur, vous
êtes
tout ce qu’il y a, tout ce qui est du péché – pas un voleur, parce que
vous
n’avez pas volé. Mais vous–mais vous avez... Vous n’êtes pas un
menteur, parce
que vous n’avez pas menti. Mais cet esprit est en vous à votre
naissance, parce
que vous êtes du monde. C’est pour ça que vous ne pouvez pas compter
sur une
réforme, pour vous réformer; il faut que vous mouriez et que vous
naissiez. Et
vous ne pouvez pas avoir de naissance sans avoir une crucifixion. Vous
ne
pouvez pas avoir de résurrection; il faut que vous soyez crucifié aux
choses du
monde pour pouvoir ressusciter en Christ.
143 Si
vous vous appuyez sur vos–vos
conceptions intellectuelles et tout, jamais vous ne naîtrez de l’Esprit
de
Dieu. Vous devez oublier, comme Paul l’a fait, il a oublié tout ce
qu’il avait
connu, pour ne pas savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, être
né de
nouveau, renaître. Oh, si... Tenez... Si seulement je pouvais vous
faire saisir
ça. Voyez? C’est une naissance, qui produit une nouvelle généra-... une
nouvelle création. Le mot grec employé ici, j’ai cherché ça l’autre
jour, dans
le lexique du grec, le mot naissance veut dire “création”. Quand il est
dit :
“Vous êtes de nouvelles créatures en Jésus-Christ”, le mot créature,
là, c’est
le mot création. Vous êtes une nouvelle création, pas dans le monde,
mais en
Jésus-Christ. Vous êtes, de nouveau.
144 Là,
vous étiez dans le monde, vous disiez,
oh, vous savez, le luxe, les beaux vêtements, ou quelque chose de joli.
Et :
“Bof!” La religion, on laisse ça de côté. Voyez? “Oh, je vais à
l’église, bien
sûr. Je ne veux pas aller en enfer, mais, tu sais...” Et les beaux yeux
bruns
de la jeune fille, ou les cheveux ondulés du jeune homme, ou bien s’il
est
très, vous savez, s’il a une chose ou une autre, quelque chose pour
attirer
l’attention, ou bien on a de mauvais désirs, on boit, ou autre chose,
là. Ça,
c’est le monde; vous êtes–vous êtes dans le monde. Et la Bible dit :
“Si vous
aimez le monde et les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas
en vous.”
Donc, pour faire sortir ça de vous, vous devez mourir, devez mourir,
être
crucifié et enseveli, et ressusciter : une nouvelle création en
Jésus-Christ.
145 Or,
avant de recevoir le Saint-Esprit,
vous croyez en vue de la Vie Éternelle. Mais vous n’avez pas la Vie
Éternelle
tant que vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit, parce c’est Lui la Vie
Éternelle. Le Saint-Esprit, C’est Dieu; C’est la Vie de Dieu en vous.
C’est là
que vous avez la Vie Éternelle. Est-ce que vous comprenez maintenant?
Voyez? Regardez!
Voyez? Vous croyez en vue de.
146 Attendez,
voici quelque chose de bon.
Vous, les femmes, excusez-moi pour ceci, si ça semble trop direct
(voyez?)...
c’est pour faire remarquer quelque chose. Une mère : il y a là une vie,
mais ce
bébé n’est pas encore né. Mais, si vous donnez les soins appropriés à
ce bébé
et que vous suivez les règles qui gouvernent la nature, ce bébé aura
une
naissance normale. Mais, si vous n’appliquez pas toutes les règles qui
gouvernent la nature, que vous recevez une blessure grave ou un coup,
ou–ou
qu’il arrive quelque chose, ça–ça–ça va tout gâcher (voyez?); ça va
tuer le
bébé avant qu’il naisse.
147 Eh
bien, c’est ça le problème. Les
blessures viennent de Satan. Satan prend les flèches empoisonnées de
l’enfer et
il essaie de blesser l’Église qui éprouve les douleurs de
l’enfantement. Et,
avant même que le bébé naisse, elles vont le tuer. Mais si vous prenez
simplement la Bible et que vous le nourrissez de la... que vous lui
donnez des
aliments pour bébés, que la mère prend des vitamines... Eh bien, ceci,
c’est la
meilleure Vitamine que je connaisse : une Vitamine spirituelle. Voyez?
C’est ce
qui vous édifie.
148 Or,
l’église devrait prendre des Vitamines
spirituelles; et les Vitamines se trouvent ici même, tout un Livre en
est
plein. Il faut que vous preniez des Vitamines spirituelles, que vous
appreniez,
et ainsi le bébé se développera bien et pourra naître. Vous voyez ce
que je
veux dire?
149 Maintenant,
ce petit, quand, il–il–il a
une vie, il–il a une vie, puisque les petites cellules bougent et
gigotent au
bout d’environ trois mois et, ou quatre. Donc, il gigote, il bouge,
mais il
n’est pas encore né. Mais, dès qu’il vient au monde, le médecin, la
mère ou
quelqu’un d’autre le tient en l’air, et [Frère Branham tape une fois
dans ses
mains.–N.D.É.] lui donne une petite claque sur les fesses. “Ouiiin!”
C’est
parti (voyez?), et là il se met à respirer. Et aussitôt qu’il inspire
le
souffle de vie, alors il devient une âme vivante.
150 Et
parfois, c’est ce qui... Vous êtes
prêts à recevoir le Saint-Esprit? Vous êtes en travail; vous désirez
accoucher.
Combien ici sont dans cet état-là en ce moment, vous désirez recevoir
le
baptême du Saint-Esprit, vous désirez vraiment savoir ce que c’est,
vous
désirez entrer–entrer là-dedans? Qui désire recevoir le baptême du
Saint-Esprit? Levez la main. Voyez? Vous êtes en travail, vous
désirez-vous
désirez accoucher. Ce qu’il vous faut, c’est une petite fessée de
l’Évangile,
un petit quelque chose qui [Frère Branham tape une fois dans ses
mains.–N.D.É.],
et vous vous mettez à hurler : “Gloire!” Et quand ça se produit... Je
sais que
vous pensez que je suis fou, mais nous–nous avons la pensée de Christ,
qui est
de toute façon une folie pour le monde. Quelque chose à l’intérieur
hurle; et
voilà, cet Esprit coule à flots en vous. Ensuite, Il continue toujours
à venir.
151 Comme
je disais à quelqu’un : c’est pareil
à un vieux tuyau bouché. Vous passez une petite tige flexible dedans
et, en
tenant bien cette tige flexible, vous faites “zig, zig, zig”. Et il y a
une
grande quantité d’eau qui cherche à passer. “Zig, zig”, vous n’y
arrivez pas,
mais vous savez qu’il y a quelque chose plus loin. Vous pouvez le
sentir; c’est
à l’autre bout. Puis, au bout d’un moment, vous tirez un bon coup, et
alors
[Frère Branham imite le son de l’eau qui jaillit.–N.D.É.], voilà l’eau
qui
passe dans le tuyau. C’est comme ça. Alors l’eau continue toujours à
venir. Le
Saint-Esprit, c’est comme ça. Le péché avait bouché les tuyaux.
Vous–vous
restez assis là, en disant : “Moi, je suis timide. Moi, vous savez, je
ne peux
vraiment pas dire ça. J’ai peur que les gens pensent que je suis un
exalté.”
Voyez? Ça, c’est...
152 Maintenant,
quand vous ressentez ce petit
quelque chose, l’Esprit qui vous attire. Vous Le désirez plus que la
vie, vous
Le désirez plus que votre propre vie. Il a plus de prix à vos yeux :
“Il faut
que je Le reçoive, sinon c’est la mort.” Soudain, vous saisissez
quelque chose.
Vous dites : “C’est ça, Seigneur.” Vous retirez le bouchon. Fiou! La
voilà qui
vient! C’est parti! Oh! la la! Libre! Oooh! Oh, peu importe que le
président
Eisenhower, même, soit assis ici. Je dirais : “Gloire à Dieu, Son Sang
vous
sauvera.”
153 Pierre
et les autres étaient à
l’intérieur, à la Pentecôte, ils se cachaient, et ils disaient :
“Regarde en
douce par la porte pour voir s’il n’y a pas des Juifs qui viennent.
– Non. Je n’en vois pas.
– Très bien, restez bien
tranquilles, les gars, je vous le dis, si jamais ils montent ici, ils
vont nous
faire sortir de force. C’est sûr et certain. Ne vous éloignez pas.”
154 Ils
étaient tous assis là, et tout à coup
il vint du Ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux. Il remplit
toute la
maison où ils étaient assis. Quelque chose a commencé à se produire.
Ils sont
sortis du local; ils ont ouvert les portes d’un coup, ont descendu les
marches,
se sont avancés en titubant comme une bande d’ivrognes, sous l’impact
de
l’Esprit, en poussant des cris, et en faisant toutes ces choses.
155 Les
gens ont dit : “Ces hommes sont ivres.
Écoutez-les. Regardez ce lâche qui regardait par la porte, c’est lui
qui a
renié Jésus lors de la crucifixion. Il a dit : ‘Je ne Le connais pas.’
Une
femme a dit : ‘Mais ta manière de parler te trahit. Tu es l’un d’entre
eux.’”
Ils ont dit : “Il avait fait des imprécations, en disant : ‘Je ne Le
connais
pas.’”
156 Mais
quand le bouchon a été retiré, quand
l’Esprit a commencé à couler, il a dit : “Hommes Juifs, et vous tous
qui
séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles.
(Amen!)
C’est moi le chef. Sachez ceci : ces gens ne sont pas ivres. (Il prend
la
défense de son église.) Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le
supposez, car
c’est la troisième heure du jour, mais c’est ici ce qui a été dit par
le
prophète Joël : ‘Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai Mon
Esprit sur
toute chair.’” Hum, quel changement! Fiou! Oh, je sais que vous pensez
peut-être que c’est terrible, ça, mais je–je–je dois absolument vous
montrer la
Vérité. Tenez-vous-en à Cela.
157 Donc,
certainement, vous avez la Vie
Éternelle.
158 Maintenant,
pour expliquer ceci. Dire
ceci... “Si nous disons que nous n’avons pas péché (‘Tous ont péché et
sont
privés de la gloire de Dieu.’), nous faisons Dieu menteur.” Il a dit
que vous
aviez péché. Si vous dites que vous n’avez pas péché...
159 “Moi
je–je suis né dans l’église baptiste,
l’église méthodiste, l’église pentecôtiste, l’église presbytérienne; je
suis
né...” Ça ne change absolument rien, vous devez naître de nouveau, en
dehors de
ça. C’est vrai. Si nous disons que nous n’avons pas péché, c’est Le
faire
menteur. Et la Parole, qui est la Vérité... Combien savent que la
Parole est la
Vérité? “Au commencement était la Parole, et la Parole a été faite
chair, et la
Parole...” “Sanctifie-les, Père, par la Vérité. Ta Parole est la
Vérité.” Et Il
était la Parole. Voyez? “Et la Parole, ou le Christ, n’est pas en
vous.” Il
était la Parole. Combien d’entre vous savent ça? Voyez? Très bien.
160 Alors,
nous allons le lire comme ceci :
“Si vous dites que vous n’avez pas péché, vous Le faites menteur, et
Christ
n’est pas en nous.” Voyez, voyez? Or ça, vous voyez, c’est quand vous
dites que
vous avez péché... que vous n’avez pas péché, vous vous trompez. Il
faut que
vous naissiez de nouveau.
161 Maintenant,
nous allons prendre ici cet
autre verset. “Celui... Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le
péché, ne
pratique pas le péché, parce que...”
162 Or
le péché, qu’est-ce que c’est? Qui a
dit ça, quelqu’un? L’incrédulité. C’est ce que la Bible dit. Il y a un
seul
péché, et c’est l’incrédulité. C’est vrai. “Celui qui ne croit pas est
déjà
condamné.” Voyez? Donc nous, un seul vrai péché.
163 Maintenant,
si vous dites : “Bon, mais,
eh, une minute. Je crois qu’ils ont peut-être reçu le Saint-Esprit
comme ça à
cette époque-là, mais là je ne crois pas qu’il en est ainsi.
– Mais, frère, la Bible dit : ‘La
promesse est pour vous et pour vos enfants.’
– Je sais, mais...” Vous péchez. Là,
vous péchez. Vous êtes incrédule à l’égard de ce que Dieu a dit.
164 “Jésus-Christ,
le même hier, aujourd’hui,
et éternellement.
165 –
Eh bien, non, nous, on nous enseigne
que...” Peu m’importe ce qu’on vous enseigne. La Bible dit, Il a dit :
“Que
toute parole d’homme soit reconnue pour mensonge, et que la Mienne soit
reconnue pour vraie.” Bien.
Vous dites : “Bon, Il, en principe,
Il est le même, mais je ne... Vous voulez dire qu’Il serait le même?
– Oui, Il est dans l’Église, en
train de faire les mêmes choses que quand Il était ici.
166 –
Oh, je ne peux pas croire ça.” Vous
péchez. Vous péchez. Et celui qui est né de Dieu, du Saint-Esprit, ne
dit pas
ces choses. S’il dit qu’il a le Saint-Esprit et qu’il dit ces choses,
c’est la
preuve qu’il ne L’a pas. Peu m’importe ce qu’il a fait. S’il ne croit
pas à la
guérison Divine, s’il ne croit pas à la Puissance de la résurrection,
s’il ne
croit pas que le Saint-Esprit est répandu sur nous exactement comme Il
l’a été
dans le premier âge, exactement le même Dieu, hier, aujourd’hui et
éternellement, que les choses que les apôtres ont faites, ce sont les
mêmes qui
sont en train d’arriver maintenant, le parler en langues, l’allégresse,
et
toutes ces autres choses; s’il ne croit pas ça, il n’est pas né de
Dieu. Car
quiconque est né de Dieu ne pratique pas ce genre de choses. C’est
comme ça
qu’on peut reconnaître s’ils sont nés de Dieu.
167 Si
vous vous approchez de quelqu’un et que
vous dites : “Monsieur le docteur en ci, et ci, et ça, Monsieur le
révérend
docteur en ci et ça (ce qui est bien, j’aimerais bien avoir ça, ces
diplômes),
mais, est-ce exact qu’on devrait continuer à pratiquer la guérison
Divine dans
l’église, comme le faisaient les apôtres?
– Oh, non, non!” Il pèche. C’est un
incroyant. C’est vrai.
168 Vous
dites : “Croyez-vous qu’on reçoit le
Saint-Esprit de la même manière qu’eux l’ont fait, ici? Je lisais dans
la
Bible, ici, dans Actes 2, où il est dit qu’ils, que le Saint-Esprit a
été
répandu, et qu’ils titubaient comme s’ils étaient ivres, et ils sont
sortis et
ont parlé dans les langues de ces gens, et des choses comme ça; ils
agissaient
comme des gens ivres, et l’église a cru qu’ils étaient ivres.
Aujourd’hui,
nous, quand nous recevons le Saint-Esprit, dans l’église baptiste,
notre église
baptiste, notre église méthodiste, notre église presbytérienne, peu
importe
laquelle, nous, on ne, je ne vois pas ces choses se faire chez nous.
– Eh bien, je vais vous dire une
chose, mon enfant, ça, c’était seulement pour les douze.” Il pèche. Il
n’est
pas né de l’Esprit de Dieu, parce que la Bible dit : “Celui qui est né
de
l’Esprit de Dieu n’est pas incrédule. C’est un croyant, alors il ne
peut pas
l’être.” Pourquoi? Pourquoi? Oh, nous y voilà. La Colombe est en lui,
Elle le
conduit. Car l’Esprit de Dieu est en lui, et il ne peut pas nier Cela;
il ne le
peut pas. Si c’est l’Esprit de Dieu, Dieu ne niera pas Sa propre
Parole. Si je
nie ma propre parole, je deviens alors un menteur. Et si–et si vous
dites que
vous avez l’Esprit de Dieu, et que vous niez la Parole de Dieu, soit
que Dieu
est un menteur, ou que c’est vous le menteur, l’un ou l’autre. Et la
Bible dit
: “Que toute parole d’homme soit reconnue pour mensonge, et que la
Mienne soit
reconnue pour Vérité.” Et un homme qui est né de l’Esprit de Dieu ne
peut pas
être en désaccord avec la Parole de Dieu; il dira forcément qu’Elle est
vraie.
Il ne peut pas faire autrement. Fiou! C’est–c’est la Vérité.
169 Écoutez,
je vais relire ceci.
Quiconque
est né de Dieu ne pratique pas le péché,
parce que la semence...
170 La
Semence de Dieu, qu’est-ce que c’est?
La promesse qu’Abraham a reçue, la semence, pour la semence. Alors, la
semence,
qu’est-ce que c’est? Christ. Est-ce que Christ est la Semence de Dieu?
Sinon,
de qui est-Il la Semence? Très bien, très bien. Il est la Semence de
Dieu.
171 La
Semence de Dieu demeure en lui. Le
Saint-Esprit vient pour demeurer, pas d’une réunion à l’autre, mais
pour
l’éternité. Maintenant, si vous voulez noter la référence biblique pour
ça,
c’est Éphésiens 4.30
:
“N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été
scellés
jusqu’au jour de votre rédemption.” La Semence de Dieu demeure en lui,
et il ne
peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. Il ne peut pas refuser de
croire
la Parole de Dieu.
172 Maintenant,
quand vous voyez un homme qui
n’est pas d’accord avec la Parole de Dieu et qui dit : “Oh, c’était
pour un
autre âge”, alors que la promesse, c’est : “que celui qui veut vienne”,
souvenez-vous, c’est un incroyant, et il n’est pas de Dieu.
Nous
ferions mieux de nous arrêter ici, n’est-ce pas? Quelle heure est-il?
Oh! la
la! J’ai–je, c’est que je–je ne veux pas revenir à ceci dimanche.
Laissez-moi prendre
celles-ci très, très, très vite. Vous permettez? Ça fait beaucoup de
bien. Ça
fait du bien, vous ne trouvez pas? Oh, la Parole de Dieu. Bon.
Frère
Branham, qu’est-ce qu’une personne doit faire... Laissez-moi
garder celle-là pour
la fin, prenons celle-ci.
105.
Quel
aspect aurons-nous à la résurrection?
173 Le
même qu’en descendant dans la tombe.
C’est exact, la résurrection. Imaginez un peu–un peu ceci. Ce livre
tombe par
terre [Frère Branham laisse tomber un livre.–N.D.É.], et je prends ce
livre-ci,
un autre livre, pour le remplacer. Ça, ce n’est pas une résurrection.
Une
résurrection, c’est “ramener celui-là même qui est descendu dans la
tombe”.
Jésus est-Il ressuscité? L’ont-ils reconnu? S’est-Il trouvé là, avec
eux, le
même Jésus? “Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel, reviendra de la même
manière
que vous L’avez vu s’en aller.” La résurrection, c’est exactement comme
on est
quand on meurt, c’est comme ça qu’on ressuscite. On meurt humain, dans
une
chair; on ressuscite humain, dans une chair. Exactement. Donc, à la
résurrection, on est pareil. Nous pourrions encore passer deux heures
là-dessus, mais mieux vaut ne pas nous engager là-dedans.
106.
Expliquer Hébreux 4.6 (Faisons
très vite, là, prenons ceci en vitesse.)
et faire la comparaison avec Hébreux 10.26. Hébreux 6.4. (Pardon
: 6.4, et
10.26. Voyons un peu, 10.26; très bien, je les ai ici. Voyez?)
Car
il est impossible que ceux qui ont été une fois
éclairés, qui ont goûté les dons célestes, qui ont eu part au
Saint-Esprit,
Qui
ont goûté la bonne parole de Dieu et les
puissances du siècle à venir,
Et
qui sont tombés, soient encore renouvelés et
amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de
Dieu et
l’exposent à l’ignominie.
174 Et
ça continue, en disant ce qui...
Maintenant regardez. J’ai présenté ça l’autre soir. Combien étaient ici
quand
j’ai expliqué ça? Très bien, alors vous savez de quoi il s’agit. Vous
voyez, ce
sont ces croyants frontaliers.
175 Combien
ont lu dans Deutéronome 1, là,
alors que les espions étaient entrés là-bas, et qu’ils avaient goûté
aux choses
qui provenaient de Canaan. Et Canaan n’est pas un type du Millénium.
Combien
savent ça? Sans blague, une seule main? Junie. C’est vrai. Canaan n’est
pas le
type du Millénium, parce que là, il y avait des guerres, des combats,
des
tueries, et tout le reste, en Canaan. C’était un type du Saint-...
Canaan,
c’est un type du Saint-Esprit. L’Égypte, c’est le monde, d’où ils sont
sortis.
Le désert, c’est l’endroit où ils ont été une Église sanctifiée,
appelée à
sortir. Canaan, c’est là-bas qu’ils se sont installés, avec le
Saint-Esprit
(voyez, voyez?), parce que là, il y avait toujours des guerres. Et si
vous ne
croyez pas que vous avez des guerres, vous n’avez qu’à recevoir le
Saint-Esprit
pour le constater.
176 Qu’est-ce
que vous faites? Qu’est-ce qu’on
fait, en Canaan? Ils faisaient valoir leurs droits. Gloire! Ils
faisaient
valoir leurs droits. Et ils n’ont pas pu faire valoir leurs droits
avant d’être
entrés en Canaan. Dans le désert, ils ne possédaient rien. Ensuite, une
fois
entrés en Canaan, alors ils avaient des droits. Et nous avons des
droits. Une
fois que vous avez reçu le Saint-Esprit, vous êtes en Canaan. Vous
devez vous
battre pour ces choses; pour chaque pouce de terrain, vous devez vous
battre.
Oui monsieur! C’est pour ça que les gens disent : “Frère Branham, priez
pour
moi aujourd’hui.
– Très bien, nous verrons...”
Vous n’avez qu’à entrer en Canaan,
frère, et là vous reconnaîtrez votre position. Regardez la prière
prendre une
tout autre tournure. Oui monsieur! Vous direz : “Écoute, Satan. Ceci
est à moi!
J’en suis possesseur! Dieu l’a dit! Sors d’ici! (C’est vrai, c’est
vrai!)
Ôte-toi de mon terrain!” Voyez?
“Ton terrain?”, dit Satan.
“J’ai un titre de propriété
incontestable. Sors d’ici! Sinon, je te ferai parvenir une mise en
demeure
notifiée par le Saint-Esprit.” Il sort. Bien sûr, il est obligé.
177 Bon,
donc, ceux qui avaient goûté les dons
célestes. Maintenant ici, regardez bien.
...si
nous péchons volontairement... (10,
c’est le verset 26
du chapitre 10.) ...si nous péchons
volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne
reste plus
de sacrifice pour le péché,
178 Donc,
l’un, c’est quand on n’y a que
goûté, et le suivant, c’est quand on a reçu cela, qu’on en a obtenu la
connaissance. Alors, si vous péchez (quoi donc?), si vous êtes
incrédules.
Maintenant, observez les deux passages, comment c’est dit. Voyez? “Si
vous êtes
volontairement incrédules après avoir reçu la connaissance de la
vérité.”
Maintenant, un instant, je vais le lire, ici.
et
qui sommes tombés, soyons encore renouvelés...
...il
est impossible que ceux qui ont été une fois
éclairés, qui ont goûté les bons dons célestes... (Qui
y ont goûté. Voyez?) ...qui ont eu part... (Voyez?) ...au Saint-Esprit,
Qui
ont goûté la bonne parole de Dieu et les
puissances du siècle à venir,
179 Et
il poursuit, là, en disant que, si vous
êtes là, comme les chardons, alors que la pluie tombe souvent sur la
terre; si
vous êtes là, comme les chardons : le Saint-Esprit est descendu, et oh!
la la!
vous Y avez pris plaisir autant que les autres; mais, pour ce qui est
de mettre
la main à la pâte, ou d’aller quelque part, de travailler pour le
Seigneur et
de vous impliquer là-dedans, ça, non, non, vous ne pouvez pas faire ça.
Voyez?
Alors, ça montre que l’Esprit de Dieu n’est pas en vous. Voyez? Alors,
finalement, vous vous excluez vous-même. “On finit par y mettre le feu.”
180 Mais
ici, si nous sommes incrédules... Le
péché, donc, qu’est-ce que c’est? L’incrédulité. Si la chose vous a été
présentée, et que vous vous en détournez volontairement, que vous dites
:
“Non–non, je ne veux avoir rien à faire avec ça”, après que vous avez
vu ce
qu’il en était, elle ne s’adressera plus jamais à votre coeur. Pour
vous, c’est
fini. C’est vrai. Par votre péché, vous avez–vous avez laissé passer
votre jour
de grâce. Voyez?
Car,
si nous sommes volontairement incrédules... (Maintenant,
dans ma
Bible, ici, c’est ce que j’ai noté, là où il y a le–le “m”, la–la note
en
marge, ici, ça dit : péché – incrédulité volontaire. Voyez, voyez?) ...volontairement après avoir reçu la
connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour le péché (Si
vous vous en détournez, que vous rejetez Dieu volontairement, après que
tout
vous a été confirmé, et que Dieu vous a offert tout cela. Voyez?),
Mais
une attente terrible du jugement et l’ardeur
d’un feu qui dévorera le rebelle.
Celui
qui a violé la loi de Moïse meurt sans
miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins;
...quel
pire châtiment pensez-vous que sera... mais
digne, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu
pour
profane...l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et...aura outragé
les
oeuvres de la grâce? (Oh!
la la!)
181 Qu’est-ce
que ça sera? Un prédicateur, un
ministre, prenons simplement... Comme je suis prédicateur, disons que
c’est un
prédicateur. Il s’avance ici, il vient et confesse Christ, il met de
l’ordre
dans sa vie, il ne vit plus dans l’adultère et ce genre de chose, il a
une vie
propre – il s’avance ici; il a bénéficié de la grâce de Dieu, alors il
avance
dans la connaissance du Saint-Esprit (voyez?), il avance, Dieu le
conduit
jusqu’à la connaissance du Saint-Esprit, et là il voit ce qu’il En est,
mais il
dit : “Minute, là. Mon église n’accepterait pas ça. Non–non. Je ne
pourrais pas
faire ça. On me mettrait à la porte. Le–le conseil me mettrait à la
porte. À la
prochaine rencontre pastorale, je serais excommunié.” Il ne reste plus
de
sacrifice pour le péché, parce que ce Sang, – qui l’a sanctifié et
amené
jusqu’ici, à la connaissance de la Vérité, – il L’a considéré comme
étant sans
valeur et L’a foulé aux pieds, après que Dieu l’avait conduit pas à pas
jusqu’au Saint-Esprit.