Le livre "Sept Ages de l'Eglise "
Apocalypse 2.8-11
“Écris à l’ange de l’Église de
Smyrne : Voici ce que dit le Premier et le Dernier, Celui qui
était mort,
et qui est revenu à la vie :
Je
connais
tes œuvres, ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et
les
calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas,
mais qui
sont une synagogue de Satan.
Ne
crains pas
ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous
en
prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de
dix
jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et Je te donnerai la couronne de
vie.
Que
celui qui
a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : Celui qui
vaincra
n’aura pas à souffrir la seconde mort.”
INTRODUCTION
Pour vous rafraîchir la mémoire, j’aimerais
signaler de nouveau comment nous arrivons à trouver le nom des
messagers des
différents âges. Dieu, dans Sa volonté souveraine, a vu à ce que
l’histoire de
l’Église du Nouveau Testament ne se perde pas, tout comme Il avait vu à
ce que
l’histoire d’Israël ne se perde pas, en la plaçant dans la Bible et en
la
confirmant aujourd’hui par la découverte et l’interprétation par des
archéologues de multitudes de rouleaux, de récipients en terre et
d’autres
objets. En fait, nous avons un commentaire suivi de l’histoire
biblique, de la
première page du Livre jusqu’à maintenant. Ainsi, en étudiant
l’histoire, nous
pouvons trouver quel homme ou quels hommes, dans les différents âges,
ont été
le plus près du modèle originel de Dieu, qui est l’apôtre Paul. Il faut
donc
examiner ceux que Dieu a utilisés pour ramener Son peuple à la Parole
de
Vérité. Ensuite, parmi ceux-là, il y en a un dans chaque âge qui doit
apparaître clairement comme étant le plus proche, quant au modèle de la
Parole
et à la puissance. C’est lui le messager. Les âges aussi, nous les
trouvons en
étudiant l’histoire. Il suffit de lire les âges tels qu’ils sont
décrits dans
l’Apocalypse, et on voit tout cela correspondre parfaitement avec
l’histoire,
comme CELA DOIT FORCÉMENT CORRESPONDRE. Puisque les âges de l’Église
ont été
annoncés d’avance par Dieu, et que les conditions mêmes qui allaient
exister
dans chacun d’eux ont été révélées, il fallait nécessairement que
l’histoire
qui allait suivre corresponde à ce qui est exposé dans la Bible. C’est
aussi
simple que cela, mais la simplicité est précisément la clé de la
Parole.
Toutefois, dans tout ceci, je ne me suis pas limité à une simple étude
ou à un
travail d’historien, mais j’ai cherché à être un homme axé sur les
choses
Spirituelles, et ce n’est qu’avec la nette approbation de l’Esprit de
Dieu que
j’ai choisi les hommes que j’ai choisis. C’est vrai, Dieu connaît mon
cœur.
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LE MESSAGER
En utilisant la règle que Dieu nous a donnée
pour choisir le messager de chaque âge, nous déclarons sans hésiter que
c’est
Irénée que le Seigneur a élevé à cette fonction. Il était le disciple
de
Polycarpe, ce grand saint et combattant de la foi. Et il ne fait aucun
doute
qu’aux pieds de ce grand homme, il avait fait l’apprentissage de la
grâce
chrétienne qui coulait de sa vie consacrée. En effet, Polycarpe a été
l’un des
saints véritablement illustres de tous les âges, pour ce qui est
d’avoir une
vie irréprochable. Vous savez certainement, de par vos propres
lectures, que
Polycarpe est mort en martyr. Trop vieux pour s’enfuir, et trop sincère
pour
permettre que quelqu’un d’autre le cache et soit puni pour cela, il
s’est livré
lui-même pour être mis à mort. Mais avant d’être mis à mort, il demanda
et
obtint l’autorisation de prier pendant deux heures pour ses frères dans
le
Seigneur, pour le gouverneur, pour ses ennemis et pour ses bourreaux.
Comme les
grands saints de tous les âges, désirant une meilleure résurrection, il
a tenu
ferme, refusant de renier le Seigneur, et il est mort la conscience
libre. Il
fut placé sur le bûcher (sur sa demande, il n’a pas été lié) et on
alluma le
feu. Le feu s’écarta de son corps, refusant de le toucher. Ensuite, on
le
transperça avec une épée. À ce moment-là, de l’eau jaillit de son côté
et
éteignit les flammes. On vit littéralement son esprit le quitter sous
la forme
d’une colombe blanche sortie de son sein. Pourtant, malgré ce glorieux
témoignage, ce disciple de l’apôtre Jean ne militait pas contre le
système
nicolaïte, car lui-même penchait vers l’organisation, sans se rendre
compte que
son désir d’avoir de la communion et ce qui semblait être un bon plan
pour
favoriser l’œuvre de Dieu était en réalité un piège de l’ennemi.
Il n’en était pas ainsi d’Irénée. Ce dernier
militait contre l’organisation sous toutes ses formes. Également, sa
vie, au
cours de laquelle il a servi le Seigneur, était empreinte de beaucoup
de
manifestations du Saint-Esprit, et il enseignait la Parole avec une
dose
exceptionnelle de clarté et de conformité aux préceptes originels de
celle-ci.
Ses Églises en France étaient connues pour posséder les dons de
l’Esprit; en
effet, les saints parlaient en langues, prophétisaient, ressuscitaient
les
morts et guérissaient les malades par la prière de la foi. Il voyait le
danger
de toute forme de confrérie organisée parmi les anciens, les pasteurs,
etc. Il
a fermement défendu une Église locale unifiée, remplie de l’Esprit et
manifestant les dons. Et Dieu l’a honoré, car la puissance de Dieu se
manifestait parmi les saints.
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Il avait également une compréhension claire
de la Divinité. D’ailleurs, comme il était le disciple de Polycarpe,
qui était
lui-même le disciple de saint Jean, nous savons qu’il a reçu un
enseignement on
ne peut plus parfait sur ce sujet. The
Ante-Nicene Fathers, volume 1, page 412, nous rapporte la
déclaration
suivante, qu’il aurait faite au sujet de la Divinité : “Toutes les
autres
expressions sont également des titres d’un seul et même être; le
Seigneur de
Puissance, l’Éternel, le Père de Tous, le Dieu Tout-Puissant, le
Très-Haut, le
Créateur, le Constructeur, et d’autres, ne sont pas les noms et les
titres
d’une succession d’êtres différents, mais d’un seul et même être.” Il
dit
clairement que ces expressions ne sont que des titres, comme la Rose de
Saron,
l’Étoile Brillante du Matin, le Plus Beau entre dix mille, etc. Et il
n’y a
qu’UN SEUL Dieu. Son Nom est le Seigneur Jésus-Christ.
Ainsi, en considérant son adhésion stricte à
la Parole, sa merveilleuse compréhension des Écritures, et la présence
de la
puissance de Dieu dans ce ministère, c’est lui le bon choix pour l’âge
qui nous
occupe. C’est vraiment dommage que les autres âges n’aient pas eu dans
leur
messager un tel équilibre de fruits, de puissance et de conduite dans
le
Saint-Esprit et dans la Parole.
SMYRNE
La ville de Smyrne était située un peu au
nord d’Éphèse, au bord du golfe de Smyrne. Son excellent port en
faisait un
centre de commerce connu pour ses exportations. Elle se distinguait
aussi par
ses écoles de rhétorique, de philosophie, de médecine, de sciences, et
par ses
beaux édifices. Il y vivait de nombreux Juifs, qui s’opposaient avec
acharnement au Christianisme; ils y étaient même plus opposés que les
Romains.
En fait, Polycarpe, le premier évêque de Smyrne, a été martyrisé par
les Juifs,
et il est dit que les Juifs avaient profané leur jour saint (le samedi)
pour
porter le bois de son bûcher.
Le mot “Smyrne”, qui veut dire “amer”, est
dérivé du mot “myrrhe”. La myrrhe était utilisée pour embaumer les
morts. Le
nom de cet âge a donc deux significations. C’était un âge amer, rempli
de mort.
Les deux vignes qui se trouvent dans l’Église s’écartaient de plus en
plus
l’une de l’autre, et la fausse vigne manifestait de plus en plus
d’amertume
envers la vraie vigne. La mort n’était pas seulement la semence de la
fausse
vigne, mais même dans la vraie vigne, la paralysie et l’impuissance
s’infiltraient, parce qu’ils s’étaient déjà écartés de la vérité pure
des
premières années qui avaient suivi la Pentecôte. Or, aucun véritable
croyant
n’est plus fort et n’a une santé et une vie spirituelles meilleures que
sa
connaissance et son adhésion à la pure Parole de Dieu. Nous en voyons
de
multiples exemples dans l’Ancien Testament. L’organisation se
développait
rapidement, ce qui confirmait et multipliait la mort des membres, car
on
déposait la conduite du Saint-Esprit et on remplaçait la Parole par des
crédos,
des dogmes et des rites fabriqués par l’homme.
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Quand Israël a conclu des alliances illégitimes
avec le monde, qu’ils ont formé des unions par le mariage, ils ont
abouti à ce
qu’un jour le monde prenne le contrôle, et Babylone a emmené le peuple
de Dieu
en captivité. Or, quand ils sont partis en captivité, ils avaient des
sacrificateurs, un temple et la Parole. Mais quand ils sont revenus,
ils
avaient des rabbins, un ordre théologique de pharisiens, une synagogue
et le
Talmud. Et quand Jésus est venu, ils étaient tellement corrompus qu’Il
a dit
qu’ils étaient de leur père, le diable, même s’ils étaient d’Abraham
selon la
chair. Dans cet âge, nous voyons la même chose se produire. Cependant,
comme
“tout Israël” n’est pas Israël, mais
qu’un petit groupe formait les véritables Israélites Spirituels, de
même il
allait toujours y avoir un petit groupe de véritables Chrétiens,
l’épouse de
Christ, jusqu’à ce qu’Il revienne chercher les Siens.
Il y avait dans cette ville deux temples
célèbres. L’un était le temple érigé pour le culte de Zeus, et l’autre
était
élevé à Cybèle. Ces deux temples étaient reliés par la plus belle route
de
l’antiquité : la Voie Dorée. Pour moi, ceci représente la suite du
développement du paganisme qui avait déjà commencé dans le premier âge,
mais
dont l’existence n’était connue qu’à Rome. L’union des deux temples
d’un dieu
et d’une déesse est la semence de la mariolâtrie, qui consiste à
appeler Marie
la mère de Dieu et à lui conférer un honneur, des titres et des
pouvoirs qui la
rendent égale à Jésus-Christ. La Voie Dorée qui les relie illustre la
cupidité
qui a poussé les organisateurs nicolaïtes à unir l’Église et l’État,
parce
qu’ils savaient combien ils pourraient en retirer de richesse et de
puissance.
Comme l’Âge d’Éphèse n’avait été que le semis du tragique Âge de
Pergame qui
allait venir plus tard, cet Âge de Smyrne était la pluie, le soleil et
les
éléments nutritifs qui ont alimenté la vile corruption qui allait
plonger
l’Église dans l’idolâtrie, qui est une fornication spirituelle, ce dont
l’Église n’allait jamais se remettre. La mort l’avait pénétrée des
racines
jusqu’aux branches, et ceux qui participaient à l’Église participaient
à
l’amertume et à la mort.
Cet âge a
duré
de 170 à 312 ap. J.-C.
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LA SALUTATION
Apocalypse 2.8 : “Voici ce que dit le
Premier et le Dernier, Celui qui était mort, et qui est revenu à la
vie.”
“Le
Premier et le Dernier, Celui qui était
mort, et qui est revenu à la vie.” Ce ne sont pas là les
paroles d’un
homme. Un simple homme (s’il pouvait parler depuis la tombe)
dirait : “Je
suis le premier et le dernier, celui
qui était vivant, et qui est mort.” La première chose qui
arrive à
homme, c’est qu’il naît (il est vivant), et la dernière chose qui lui
arrive,
c’est qu’il meurt. Celui qui parle ici n’est donc pas un homme. C’est
la
Divinité. L’homme (Adam) a pris la vie et l’a changée en mort. Mais cet
HOMME
(Jésus) a pris la mort et l’a changée en vie. Adam a pris l’innocence
et l’a
changée en culpabilité. Celui-ci a pris la culpabilité et l’a changée
en
justice. Adam a pris un paradis et l’a changé en une solitude aux
effroyables
hurlements, mais Celui-ci revient pour changer une terre secouée et
ébranlée
par la destruction pour qu’elle devienne un nouvel Éden. Adam a pris
une vie de
communion et de joie avec Dieu et l’a changée en un désert de ténèbres
spirituelles
qui ont suscité tout le péché, la dégradation morale, la douleur, les
souffrances, la déception et la corruption qui font la guerre à l’âme
des
hommes. Mais Celui-ci a fait sortir de la mort et de la dégradation
tragiques
qui remplissaient l’humanité une vie de justice et de beauté, afin que,
comme
le péché a régné par la mort, ainsi les hommes puissent maintenant
régner par
la justice, par Un seul, Jésus-Christ; et il n’en est pas de Son don
comme de
l’offense, – bien qu’elle ait été terrible, – mais combien plus
glorieux est
Son don qui procure la vie éternelle.
Et Le voici qui marche au milieu de ceux
qu’Il a rachetés, Son Église. Et qu’étaient ces rachetés? Beaucoup
d’entre eux
n’étaient-ils pas comme Paul, des meurtriers et des agents de
corruption?
Beaucoup d’entre eux n’étaient-ils pas comme le brigand sur la croix,
des
voleurs et des assassins? Tous sont des trophées de Sa grâce. Tous ont
été
ramenés d’entre les morts. Tous ont été rendus À LA VIE en
Jésus-Christ, le
Seigneur.
Je me demande si vous avez remarqué la
salutation adressée au premier âge, et si vous avez remarqué celle qui
est
adressée à cet âge-ci. Mettez-les ensemble : “Voici ce que dit
Celui qui
tient les sept étoiles dans Sa main droite, Celui qui marche au milieu
des Églises.
Voici ce que dit le Premier et le Dernier, Celui qui était mort, et qui
est
revenu à la vie.” C’est une seule et même personne. Et Il nous fait
savoir que
l’Église est à Lui. Comme la semence du fruit est au milieu du fruit,
de même
Lui, la Semence royale, est au milieu de l’Église. Comme la semence
seule
contient la vie, de même Il est pour l’Église la source de la vie. Il
marche,
ce qui veut dire qu’Il prend soin d’elle sans se lasser. Il est le
Souverain
Berger qui veille sur les Siens. C’est Son droit, car Il a racheté
cette Église
par Son propre sang. Ce sang est le sang de Dieu. Celui à qui
appartient cette
Église est Dieu, Dieu Lui-même. Il est “le Premier et le Dernier”. Ce
titre
parle d’éternité. Il était mort, et Il est vivant. Puisqu’Il a payé le
prix, Il
est le seul possesseur du temple de Dieu. C’est Lui qui le gouverne.
C’est Lui
qui y est adoré. Il a horreur que quiconque prenne la position de
Seigneur et
l’autorité qui Lui reviennent. C’est sans aucun doute pour mettre les
gens en
garde et pour les réconforter qu’Il Se présente à chaque âge comme
étant la
Divinité. Il met en garde la fausse vigne, et Il réconforte la vraie
vigne.
C’est Lui le SEUL VRAI DIEU TOUT-PUISSANT. Écoutez-Le et vivez.
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LA CONDITION DE L’ÂGE
Apocalypse 2.9 : “Je
connais tes œuvres, ta tribulation et ta
pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux
qui se
disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.”
De toute évidence, la clé de cet âge est la
tribulation. Si le premier âge avait des tribulations, il y a tout au
long de
ce deuxième âge des tribulations prévues, et d’une intensité accrue.
Sans aucun
doute ces paroles de Paul s’appliquent-elles à la masse des Chrétiens
où qu’ils
soient dans le monde et dans tous les âges. Hébreux 10.32-38 :
“Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés,
vous avez
soutenu un grand combat au milieu des souffrances, d’une part, exposés
comme en
spectacle aux opprobres et aux afflictions, et de l’autre, vous
associant à
ceux dont la position était la même. En effet, vous avez eu de la
compassion
pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de
vos biens,
sachant que vous avez dans les cieux des biens meilleurs et qui durent
toujours. N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est
attachée une
grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin
qu’après avoir
accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.
Encore un
peu, un peu de temps : Celui qui doit venir viendra, et Il ne
tardera pas.
Et le juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend
pas
plaisir en lui.”
Pour s’être simplement associés avec des
vrais croyants, des gens au cœur bon pourraient bien recevoir la mort
en retour
de leur bonté.
Ici, le Seigneur Dieu Tout-Puissant
dit : “JE SAIS.” Le voici qui marche au milieu de Son peuple. Le
voici, le
Souverain Berger du troupeau. Mais est-ce qu’Il empêche la persécution?
Est-ce
qu’Il retient la tribulation? Non, pas du tout. Il se contente de
dire :
“JE CONNAIS ta tribulation, Je n’oublie absolument pas tes
souffrances.” Quelle
pierre d’achoppement pour beaucoup de gens! Comme Israël, ils se
demandent si
Dieu les aime réellement. Comment Dieu peut-Il être juste et rempli
d’amour,
alors qu’Il reste là à regarder souffrir Son peuple? C’est la question
qu’ils
posaient, dans Malachie 1.1-3 : “Oracle, Parole de l’Éternel à
Israël par
Malachie. Je vous ai aimés, dit l’Éternel. Et vous dites : En quoi
nous
as-Tu aimés? Ésaü n’est-il pas frère de Jacob? dit l’Éternel. Cependant
J’ai
aimé Jacob, et J’ai eu de la haine pour Ésaü, J’ai fait de ses
montagnes une
solitude, J’ai livré son héritage aux chacals du désert.” Vous voyez,
ils ne
pouvaient pas comprendre l’amour de Dieu. Ils pensaient que l’amour
voulait
dire de ne pas souffrir. Ils pensaient que l’amour, c’était d’être
comme un
bébé entouré de la sollicitude de ses parents. Mais Dieu dit que Son
amour est
un amour “électif”. La preuve de Son amour, c’est l’ÉLECTION :
quoi qu’il
arrive, Son amour était prouvé par le fait qu’ils avaient été choisis
pour le
salut (car Dieu vous a choisis pour le salut par la sanctification de
l’Esprit
et la foi dans la vérité). Il peut vous livrer à la mort comme Il l’a
fait pour
Paul. Il peut vous livrer à la souffrance comme Il l’a fait pour Job.
C’est Son
privilège. Il est souverain. Mais tout cela a un but. S’Il n’avait pas
un but,
Il serait l’auteur de la frustration et non l’auteur de la paix. Son
but, c’est
qu’après avoir souffert un peu de temps nous soyons perfectionnés, que
nous
soyons établis, fortifiés et affermis. Comme le disait Job, “Il met de
la force
en nous.” (Job 23.6b [d’après la version anglaise du roi Jacques])
Voyez-vous, Lui-même a souffert. Il a appris l’obéissance par les
choses qu’Il
a souffertes. Il a été élevé à la perfection par les choses mêmes qu’Il
a
souffertes. Hébreux 5.8-9 : “Il a appris, bien qu’Il fût Fils,
l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes; après avoir été élevé à
la
perfection, Il est devenu pour tous ceux qui Lui obéissent l’auteur
d’un salut
éternel.” En langage clair, le caractère même de Jésus a été
perfectionné par
les souffrances. Et, selon Paul, Il a laissé à Son Église une mesure de
souffrances, afin qu’eux aussi, par leur foi en Dieu, en souffrant pour
Lui,
arrivent à une perfection. Pourquoi voulait-Il cela? Jacques
1.2-4 : “Mes
frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves
auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi
produit
la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son
œuvre,
afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.”
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Pourquoi n’intervient-Il pas? La raison se
trouve dans Romains 8.17-18 : “Or, si nous sommes enfants, nous
sommes
aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si
toutefois nous souffrons avec Lui, afin d’être glorifiés avec Lui.
J’estime que
les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la
gloire à venir
qui sera révélée en nous.” Si nous ne souffrons pas avec Lui, nous ne
pourrons
pas régner avec Lui. Il faut souffrir pour pouvoir régner. La raison en
est
qu’on ne peut tout simplement pas former un caractère sans souffrance.
Le
caractère est une VICTOIRE, pas un don. Un homme qui n’a pas le
caractère ne
peut pas régner, car la puissance sans le caractère, c’est satanique.
Mais la
puissance avec le caractère est apte à régner. Et, puisqu’Il veut que
nous
partagions même Son trône, tout comme Lui a vaincu et s’est assis sur
le trône
de Son Père, alors, nous aussi, nous devons vaincre pour nous asseoir
avec Lui.
Et les quelques souffrances temporaires que nous endurons maintenant ne
sont
pas dignes d’être comparées à la formidable gloire qui sera révélée en
nous
quand Il viendra. Oh, quels trésors sont réservés à ceux qui sont prêts
à
entrer dans Son royaume par beaucoup de tribulations!
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page 112
“Ne soyez pas surpris, comme d’une chose
étrange qui vous arrive, des épreuves cuisantes qui sont là pour vous
éprouver.” Voilà ce que disait Pierre. Est-ce une chose étrange que
Dieu
veuille que nous nous formions un caractère semblable à celui de
Christ, lequel
vient par la souffrance? Non monsieur. Et nous avons tous des épreuves.
Nous sommes
tous éprouvés et châtiés comme des fils. Il n’y en a pas un seul qui ne
passe
par là. L’Église qui ne souffre pas, qui n’est pas éprouvée, n’y est
pas du
tout : elle n’est pas de Dieu. Hébreux 12.6 :
“Car le Seigneur châtie celui qu’Il aime, et
Il frappe de la verge tous ceux qu’Il reconnaît pour Ses fils. Mais si
vous
êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des
enfants
illégitimes, et non des fils.”
Or, cet état particulier de Smyrne doit être
appliqué à chaque âge. Aucun âge n’en est exempt. Aucun vrai croyant
n’en est
exempt. Cela vient de Dieu. C’est la volonté de Dieu. C’est nécessaire.
Il faut
que le Seigneur nous enseigne la vérité, que nous devons souffrir et
être
semblables à Christ dans la souffrance. “L’amour est patient, il est
plein de
bonté.” Matthieu 5.11-12 : “Heureux serez-vous, lorsqu’on vous
outragera,
qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de
mal, à
cause de Moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que
votre
récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a
persécuté les
prophètes qui ont été avant vous.”
Le ciel nuageux et les tempêtes de la vie ne
sont pas le signe de la désapprobation de Dieu, pas plus que le ciel
ensoleillé
et les eaux tranquilles ne sont le signe de Son amour et de Son
approbation. Ce
n’est que DANS LE BIEN-AIMÉ qu’Il approuve qui que ce soit d’entre
nous. Son
amour est électif; Il l’avait pour nous avant la fondation du monde.
Est-ce
qu’Il nous aime? Oh oui. Mais comment le savons-nous? Nous le savons
parce
qu’Il L’A DIT, et qu’Il a manifesté qu’Il nous aimait en ce qu’Il nous
a amenés
à Lui et nous a donné Son Esprit, nous plaçant comme fils. Et comment
Lui
prouver mon amour? En croyant ce qu’Il a dit, et en me conduisant avec
joie au
milieu des épreuves qu’Il permet dans Sa sagesse.
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“Je
connais ta pauvreté (bien que tu sois riche).” Nous y revoilà.
Observez-Le aller et venir au milieu de Son Église. Comme un père, Il
pose les
regards sur Sa famille. Il est le Chef de Son foyer. Il est Celui qui
pourvoit.
Il est le protecteur. Et pourtant, Il les regarde souffrir de la
pauvreté. Oh,
comme le croyant mal affermi s’achoppe à cela! Comment Dieu peut-Il
supporter
de regarder les Siens qui sont dans le besoin et ne pas mettre fin à
cela, ne
pas simplement céder et déverser toutes les richesses matérielles sur
eux?
C’est ici qu’il vous faut encore croire à
l’amour, à la bonté et à la sagesse de Dieu. Voilà encore une chose
nécessaire.
Rappelez-vous Son avertissement : “Ne vous inquiétez pas du
lendemain, de
ce que vous mangerez ou de ce dont vous serez vêtus. Votre Père sait de
quoi
vous avez besoin. Celui qui revêt le lis et qui nourrit le passereau
fera
beaucoup plus pour vous. Les véritables besoins fondamentaux de votre
vie ne
sont pas ces choses matérielles, car la vie d’un homme n’est pas
fonction des
choses qu’il possède. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et
Sa
justice, et toutes les choses nécessaires dans le domaine matériel vous
seront
données par-dessus.” Le peuple de Dieu n’est pas axé sur les choses
matérielles. Ils sont axés sur Christ. Ils ne recherchent pas les
trésors
d’ici-bas, mais ceux d’en haut. C’est absolument vrai, la majorité des
Chrétiens ne sont PAS des gens fortunés. Ils sont plutôt du côté des
pauvres.
C’est ainsi qu’il en était à l’époque de Jésus. C’était vrai à l’époque
de
Paul, et ce devrait être vrai aujourd’hui. Oh, aujourd’hui ce n’est pas
aussi
vrai, car l’Âge de Laodicée est un âge de grandes richesses où l’on se
fie à
l’abondance de biens terrestres pour juger du niveau spirituel. Oh,
comme
l’Église est riche de biens. Mais comme elle est pauvre en Esprit.
“Heureux
vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Le royaume de
Dieu
n’est PAS le manger et le boire.” Il n’est pas matériel. Il est EN
nous. C’est
de Dieu qu’un homme est riche, pas des choses du monde.
“Oh!”, crie l’Esprit, “Je vois votre
pauvreté. Je vois votre besoin. Vous n’avez pas grand-chose, si même
vous avez
quelque chose, dont vous puissiez vous vanter. Ce que vous aviez vous a
été
ôté. Vous avez abandonné avec joie ce que vous possédiez en échange de
possessions éternelles. On se moque de vous. On vous méprise. Vous
n’avez pas
de ressources matérielles sur lesquelles vous rabattre. Mais malgré
tout, vous
êtes riches. Votre sécurité se trouve en Celui qui est votre bouclier
et votre
très grande récompense. Votre royaume doit encore venir. Mais il
viendra. Et ce
sera un royaume qui durera toujours. Oui, Je prête attention à vos
épreuves et
à vos malheurs. Je sais combien il est dur de continuer. Mais Je me
souviendrai
de tout cela quand Je reviendrai vous revendiquer comme étant les
Miens; alors
Je vous récompenserai.”
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Or, ceci ne veut pas dire qu’il y ait quoi
que ce soit contre les gens qui sont riches; en effet, Dieu peut sauver
un
riche. Il y a des riches parmi les enfants de Dieu. Mais l’argent peut
être un
tel piège, non seulement pour ceux qui en ont, mais aussi pour ceux qui
n’en
ont pas. Au tout premier âge déjà, Jacques criait contre ceux qui
faisaient cas
des riches : “N’ayez pas la foi de notre Seigneur Jésus-Christ, en
faisant
acception de personnes.” [version Darby] Là, les pauvres
essayaient
de passer de la pommade aux riches pour qu’ils les aident, au lieu de
se
confier en Dieu. “Ne le faites pas, disait Jacques. Ne le faites pas.
L’argent
n’est pas tout. Ce n’est pas l’argent qui est la réponse.” Et
aujourd’hui non
plus, ce n’est pas la réponse. Nous avons plus de richesses que jamais,
et
pourtant les réalisations sur le plan Spirituel se font moins
nombreuses. Ce
n’est pas avec l’argent que Dieu travaille. Il agit par Son Esprit. Et
cette
action de l’Esprit ne vient que dans une vie consacrée à la Parole.
LA SYNAGOGUE DE SATAN
Apocalypse 2.9b : “Je connais les
calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas,
mais qui
sont une synagogue de Satan.”
Voici un
verset qui nous donnera matière à beaucoup de réflexion, non seulement
parce
qu’il a un contenu très particulier, mais aussi parce qu’il se répète
en fait
dans un âge qui vient plus de mille ans plus tard.
Apocalypse 2.9 : “Je connais tes œuvres,
ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les
calomnies de la
part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une
synagogue
de Satan.” Pour commencer, le mot Juifs ne
s’applique pas à la religion du peuple Juif. Il ne s’applique qu’au
peuple de
Juda, exactement dans le même sens où moi, je dirais que je suis Irlandais d’origine. Ces personnes
disaient être de vrais Juifs, des véritables Juifs par naissance. Ils
étaient
des menteurs. Ils n’étaient Juifs ni par naissance ni par religion. Si
tout
ceci est vrai, qu’étaient-ils donc? Ils étaient un peuple séduit qui
faisait
déjà partie de l’Église. Ils appartenaient à la fausse vigne.
Ils n’étaient pas de la véritable Église,
mais de la fausse Église, car Dieu dit qu’ils sont “une synagogue de
Satan”.
Or, le mot traduit par “synagogue” n’est pas le même mot que celui qui
désigne
l’Église. Dans la Bible, “Église” signifie “ceux qui ont été appelés à
sortir”,
ou “les appelés hors de...” Le Psalmiste dit de ces
élus :“Bienheureux
celui que TU AS CHOISI et que TU FAIS approcher : il habitera Tes
parvis.”
Psaume 65.4 [version Darby]. Mais “synagogue” veut dire
“assemblée” ou
“rassemblement”. Ce peut être une bonne ou une mauvaise chose; mais
dans ce
cas-ci, c’en est une mauvaise, car ce sont ici ceux dont le
rassemblement ne
vient pas de Dieu mais d’eux-mêmes. Essaie disait d’eux : “Voici,
ils
s’assembleront, mais ce ne sera PAS DE PAR MOI : celui qui
s’assemble
contre toi tombera à cause de toi.” Essaie 54.15 [version Darby].
Et,
comme ceux-ci étaient assurément opposés à la vraie vigne, un jour Dieu
les
détruira.
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115
Mais pourquoi avons-nous des gens qui se
sont mêlés dans le cadre de l’Église, et qui se disent Juifs? En voici
la
raison : Comme ils étaient des menteurs, ils pouvaient prétendre
ce qu’ils
voulaient. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient comme si c’était
vrai, et
s’en tenir à cela. Et dans ce cas-ci, ils pouvaient mentir avec une
très grande
ambition comme mobile : l’Église primitive n’était-elle pas
presque
entièrement, sinon entièrement composée de Juifs, qui étaient ainsi les
membres
originels de Son corps? Les douze apôtres étaient Juifs, et les apôtres
qui
sont venus par la suite étaient soit des Juifs, soit des prosélytes.
Ainsi, si
des hommes juraient qu’ils étaient Juifs, cela leur permettait d’avoir
la
prééminence et de prétendre être ceux de l’origine. Dites un mensonge.
Tenez-vous-y. Les faits, l’histoire, peu importe. Contentez-vous de le
dire et
de le répéter aux gens, et les gens finiront par l’accepter.
Avez-vous saisi quelque chose, là? N’est-ce
pas le même esprit qui se trouve en plein dans l’Église aujourd’hui?
N’y a-t-il
pas un groupe qui prétend être la véritable Église de l’origine, et
qu’il n’y a
de salut qu’en elle? Ne prétendent-ils pas avoir les clés du royaume,
qu’ils
ont reçues de Pierre? Ne prétendent-ils pas que Pierre était leur
premier pape,
et qu’il a habité Rome, alors qu’il n’y a ABSOLUMENT AUCUN FAIT
HISTORIQUE QUI
L’INDIQUE? Et même les plus instruits et les plus calés de ses
adhérents
croient à ses mensonges. La synagogue de Satan! Et si Satan est son
père, et
qu’il est le père du mensonge, alors il n’est pas étonnant que ceux de
sa
synagogue soient, eux aussi, des menteurs.
Prenez l’idée du blasphème. Dans ce cas-ci,
ces gens de la synagogue de Satan ne blasphémaient pas contre Dieu
(même si
cela va sans dire), mais ils blasphémaient contre la véritable Église.
Certainement. Tout comme Caïn a persécuté et tué Abel, parce qu’il
(Caïn) était
du malin, et tout comme les tenants morts et formalistes du judaïsme
(Jésus a
dit qu’ils avaient pour père le diable) ont essayé de détruire les
Chrétiens au
cours des premières années du premier âge, nous voyons ici ce même
groupe (la
fausse vigne) essayer de plus belle de détruire le vrai croyant dans le
deuxième âge. Cet esprit antichrist se développe.
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Le groupe qui s’est introduit petit à petit
dans l’Église par ses ŒUVRES (le nicolaïsme) ne craint plus d’être
reconnu,
mais s’est organisé ouvertement en un groupe qui se rassemble de
lui-même et
qui s’oppose à la véritable Église avec une hostilité non masquée.
Maintenant, quand je dis qu’il s’agissait
d’une Église antichrist organisée, je vous donne la vérité historique
attestée.
La première Église qui avait été fondée à Rome (nous remonterons son
histoire
dans l’Âge de Pergame) avait déjà changé la vérité de Dieu en mensonge,
en
introduisant une religion païenne, avec des noms et des contenus
chrétiens.
Déjà au deuxième âge, elle était tellement païenne (tout en prétendant
être la
véritable Église) que Polycarpe a fait un voyage d’à peu près quinze
cents
milles [deux mille cinq cents kilomètres], alors qu’il était très
âgé,
pour venir les supplier de revenir. Ils n’ont pas voulu le faire. Ils
avaient
une hiérarchie et une organisation solides, et ils avaient complètement
quitté
la Parole. C’est donc là la synagogue de Satan, pleine de blasphèmes,
qui
renfermait déjà les semences de la doctrine du nicolaïsme, et qui
allait
bientôt devenir le véritable siège, ou la puissance, de la religion
satanique.
Ceci est tout à fait exact, car Apocalypse 2.9b ne
dit PAS que ces
gens sont DE la synagogue de Satan, mais
qu’ils SONT LA
SYNAGOGUE DE SATAN.
L’esprit antichrist n’est pas nouveau. Ce
n’est pas quelque chose qui vient d’arriver, dans les âges de l’Église.
Il est
là depuis le début. Pour bien comprendre comment il agit, comment il
s’oppose à
Dieu et comment il prend le contrôle de l’Église, regardez-le à l’œuvre
dans
l’Ancien Testament. Examinons cet esprit, comme il se manifestait en
Israël,
qui sortait d’Égypte pour devenir l’Église dans le désert.
Tout comme l’Église primitive a débuté sous
le pur ministère du Saint-Esprit, avec des signes, des prodiges et des
manifestations comme la prophétie, le parler en langues et
l’interprétation, la
sagesse, la connaissance et la guérison, de même, à l’époque du peuple
d’Israël, quand ils ont quitté l’Égypte, ils étaient sous la conduite
de
l’Esprit de Dieu, qui se manifestait par des dons. C’est Dieu qui
conduisait le
peuple. En fait, c’était Lui leur Roi. Il était un Roi-Père. Il prenait
soin d’Israël
comme un homme prend soin de sa famille. Il les nourrissait, Il
combattait pour
eux, Il aplanissait leurs difficultés et Il réglait leurs problèmes. Il
s’occupait continuellement d’eux. Ils étaient la seule nation pour
laquelle Il
était réellement Dieu. Mais un jour, ils ont regardé autour d’eux, et
ils ont
vu les Philistins et d’autres nations qui étaient gouvernées par des
rois. Cela
a attiré leur attention, et ils ont décidé qu’il fallait qu’ils donnent
une
dimension humaine à leur gouvernement, alors ils ont voulu avoir un
roi. Or,
Dieu allait Lui-même donner cette dimension humaine à leur gouvernement
par la
Personne du Seigneur Jésus-Christ, mais ils L’ont devancé. Satan
connaissait le
plan de Dieu, c’est pourquoi il a mis dans le cœur des gens le désir de
devancer Dieu (la Parole).
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Quand ils se sont adressés à Samuel pour
demander un roi, Samuel en a été tellement consterné que le cœur a
failli lui
manquer. Dieu avait conduit Son peuple au moyen de ce prophète
consacré,
confirmé par les Écritures, et celui-ci avait le sentiment qu’on
l’avait
rejeté. Il a rassemblé le peuple et les a suppliés de ne pas se
détourner du
Dieu qui les avait portés comme des enfants, qui les avait fait
prospérer et
qui les avait bénis. Mais ils ont persisté. Ils ont dit à Samuel :
“Tu ne
nous as jamais mal conduits. Tu n’as jamais été malhonnête dans les
questions
financières. Tu as fait de ton mieux pour nous garder alignés sur la
Parole du
Seigneur. Nous apprécions les miracles, la sagesse, Dieu qui pourvoit
et nous
protège. Nous croyons à cela. Nous aimons cela. Et d’ailleurs, nous ne
voulons
pas nous en défaire. C’est seulement que nous voulons un roi qui nous
conduise
au combat. Mais, bien sûr, quand nous irons au combat, nous voulons
toujours
que les sacrificateurs avancent en premier, et que Juda suive; et nous
sonnerons de la trompette, nous crierons et nous chanterons. Nous
n’avons pas
l’intention d’arrêter quoi que ce soit de cela. MAIS NOUS VOULONS UN
ROI QUI
SOIT L’UN D’ENTRE NOUS POUR NOUS CONDUIRE.”
Et Dieu dit à Samuel : “Vois-tu, ce n’est pas toi
qu’ils ont rejeté, mais c’est MOI qu’ils ont rejeté, c’est Mon
gouvernement.”
Quelle tragédie! Ils étaient bien loin de se
rendre compte qu’en demandant à Dieu de leur permettre d’être comme le
reste du
monde, ils Le rejetaient; en effet, Dieu avait décrété que Son peuple
devait
agir différemment du monde. Ils ne sont pas du monde, ils n’ont pas la
même
apparence que le monde, et ils n’agissent pas comme le monde. Ils ont
été crucifiés
au monde, et le monde a été crucifié pour eux. II Corinthiens
6.17-18 : “C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et
séparez-vous, dit le
Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai.
Je serai
pour vous un Père, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit
le
Seigneur tout-puissant.”
Voyez-vous, la seule différence entre Israël
et toutes les autres nations, c’était Dieu. Mettez Dieu de côté, et
Israël
était comme n’importe quelle autre nation. Quand Samson s’est coupé les
cheveux, il est devenu comme n’importe quel autre homme. Mettez de côté
la
conduite du Saint-Esprit, et l’Église n’est PLUS QUE LE MONDE, AVEC EN
PLUS
L’ÉTIQUETTE DU NOM DE DIEU. Le monde et l’Église sont dans le même lot,
tout
comme Jacob et Ésaü étaient des mêmes parents, mais c’est l’Esprit de
Dieu qui
fait la différence.
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Peu importe que vous vous disiez Chrétien.
Ça, n’importe qui peut le faire. Il s’agit de savoir si vous avez ou
non
l’Esprit de Dieu en vous, car sans cet Esprit, vous êtes réprouvé, vous
ne Lui
appartenez pas. Amen.
Il n’y a pas bien longtemps, je demandais à
une dame si elle était Chrétienne. Elle m’a dit : “Vous saurez,
monsieur,
que je fais brûler un cierge tous les soirs.” Mais qu’est-ce que cela
peut bien
avoir comme rapport? Que je sois méthodiste, baptiste ou pentecôtiste,
cela n’a
absolument aucun rapport. Il s’agit d’avoir le Saint-Esprit, sinon on
périt.
Eh bien, dès le début, dans l’Église
primitive, les gens se sont mis à réfléchir et à raisonner pour trouver
comment
faire mieux que Dieu. Les œuvres des Nicolaïtes commençaient à se
montrer.
Alors un groupe s’est formé. Ils se sont éloignés du modèle de la
Parole. Il
suffit de changer une seule parole, et ce petit peu de levain fait
ensuite
lever toute la pâte. Celui qui pèche contre un seul point de la loi
devient
coupable de tous. Ève n’a changé qu’une seule parole. Cela suffit.
Et une fois que ce groupe centré sur Satan
était formé, il a commencé à haïr et à combattre les vrais croyants, en
affirmant avec insistance que c’était eux (ceux du dehors) qui étaient
l’Église
de Dieu.
Regardez comme l’organisation produit la
haine. Elle détruit la communion. Elle crée l’amertume. C’est ce que
signifie
la myrrhe. C’est de cela que Smyrne était remplie : d’amertume.
Une racine
d’amertume souille plusieurs personnes. Ainsi, de plus en plus de
souillure
entrait. Chaque âge allait en ressentir les séquelles.
L’Église de Smyrne s’était beaucoup éloignée
de l’original. Elle était devenue hybride. Elle s’était hybridée comme
Ève
l’avait fait. Vous savez qu’un hybride vient par le croisement de deux
espèces.
Le résultat n’est pas pur comme l’était l’original. Il est bâtard. Eh
bien,
quand Ève a laissé la bête mêler sa semence à la sienne, elle a produit
une
créature appelée Caïn, qui n’était pas un pur humain. Il était du
MALIN.
Remarquez comme il était différent d’Abel. Remarquez comme il était
différent
de Seth. Il haïssait Dieu, il ne voulait pas obéir à la Parole, et il a
persécuté et tué le juste. Il s’est élevé au-dessus de la Parole de
Dieu.
L’Église, elle aussi, a quitté ce qu’elle
était à l’origine. Elle est hybride. C’est-à-dire que l’Église de nom
est
hybride. Les gens disent : “Je suis baptiste.” Au commencement, il
n’en
était pas ainsi. “Je suis méthodiste.” Au commencement, il n’en était
pas
ainsi. Au lieu de la pure Parole de Dieu, au lieu d’avoir dans l’Église
des
hommes remplis de l’Esprit et conduits par la révélation que donne
l’Esprit, on
a maintenant des crédos, des règlements et les hypothèses savantes
d’hommes
instruits. L’instruction a remplacé la révélation. La raison a remplacé
la foi.
Les programmes ont remplacé la louange spontanée par le Saint-Esprit.
Au
commencement, il n’en était pas ainsi. L’espèce entière a changé. Elle
est
devenue une Église hybride.
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Or donc, quand l’Église devient hybride,
va-t-elle produire de purs Chrétiens? Elle ne peut pas le faire. La vie
ou
semence qui fait naître les Chrétiens n’est pas en eux. L’espèce
produit selon
son espèce. Les baptistes produisent d’autres baptistes, qui se
comportent
comme des baptistes. Les méthodistes produisent des méthodistes, qui se
comportent comme des méthodistes. Aucun d’eux n’est connu pour avoir la
puissance de Dieu, et ils ne le peuvent pas, parce que cette puissance
est
absente. Ils sont connus pour l’apparat de leur adoration de Dieu, pour
leurs crédos
et leurs dogmes.
Vous parlez d’hybrides! Savez-vous quel est
l’hybride le plus connu au monde? Il est avec nous depuis très
longtemps :
c’est le mulet. C’est le croisement de l’âne et du cheval. C’est un
curieux
animal. Il ne peut pas se reproduire. Il n’a pas de vie qui puisse
faire cela.
Mais parlez d’un travail! Il travaille plus dur que le cheval ou que
l’âne. Mais
observez sa nature. Il est têtu, et on ne peut jamais lui faire
confiance.
C’est l’illustration parfaite de la religion hybride. Un croisement de
lumière
et de ténèbres, car le cheval est le type du vrai croyant, et l’âne
représente
le croyant inique. Mêlez les deux, et vous avez une religion stérile,
formaliste. Elle n’a pas la semence de vie. Elle est morte. Elle parle
de la
vérité, mais elle ne peut pas la produire. Dieu n’est pas en elle, et
pourtant
elle se rassemble pour parler de Dieu, tout en reniant systématiquement
Sa
puissance. Ils renient la Parole au Nom même du Seigneur. Et il n’y a
jamais
d’espoir pour eux. Vous rendez-vous compte qu’aucune religion organisée
n’a
jamais eu un réveil? Jamais! Une fois qu’ils ont formé une
organisation, ils sont
morts. Ils ne pourront jamais revenir. Non monsieur. Je peux vous
montrer cela
en type. Dans Exode 13.13 : “Tu rachèteras avec un agneau tout
premier-né
de l’âne; et, si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu
rachèteras
aussi tout premier-né de l’homme parmi tes fils.” Voyez-vous, l’âne
peut être
racheté. Tout malheureux pécheur peut être racheté par le sacrifice
sanglant de
Jésus-Christ, ou, s’il rejette Christ, être lui-même rejeté. Mais on ne
rachète
pas le mulet. Il n’y a pas de rédemption pour lui. Il n’y a pas de sang
pour
lui. Ce n’est pas possible, parce que le mulet trouve refuge dans
l’Église,
alors que l’âne trouve refuge dans le sang. Le mulet n’a “pas de
semence” en
lui qui puisse être vivifiée, mais l’âne, lui, a une semence.
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Tenez, il y a quelques semaines seulement,
je lisais un éditorial. Oui, c’était un éditorial écrit par un homme
d’affaires
inconverti, pas par un Chrétien. Il disait que les Églises
l’intriguaient. Il
n’arrivait pas à les comprendre. Elles avaient des séminaires remplis
de
professeurs qui enseignaient la Parole de Dieu pour la détruire. Et cet
homme
n’arrivait pas à concevoir cela. Il en était ébahi. Il disait qu’il
pouvait
comprendre que des athées, des communistes, des libres-penseurs ou
d’autres
personnes fassent cela. Mais que l’Église elle-même détruise la Parole
de Dieu
équivalait à un meurtre avec préméditation. VOILÀ VOTRE RELIGION
HYBRIDE.
AMÉRIQUE, RÉVEILLE-TOI AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD!
Quand l’Église s’éloigne de la Parole, elle
est prête à croire n’importe quoi. C’est comme Ève. À la naissance de
Caïn,
elle a dit : “J’ai formé un homme avec l’aide de l’Éternel.” Vous
rendez-vous compte qu’elle le pensait vraiment? Elle pensait qu’elle
avait eu
un homme de l’Éternel. Voyez-vous, une fois qu’elle avait été séduite
en
acceptant la parole de Satan au lieu de la Parole de Dieu, elle pensait
que
tout ce qu’elle disait était juste. Si elle disait qu’elle avait eu un
homme
qui venait de Dieu, alors elle avait eu un homme qui venait de Dieu.
Mais Dieu
a établi des lois dans Son univers. Une bonne semence ne peut produire
qu’un
bon fruit, et la mauvaise semence ne peut produire qu’un mauvais fruit.
Or les
deux semences, bien que différentes, utilisent la même terre, les mêmes
éléments nutritifs, la même humidité et le même soleil, mais elles
produiront
chacune selon son espèce. Remarquez quelle a été l’histoire de la
lignée de
Caïn. Remarquez quelle a été l’histoire de la lignée de Seth. Il n’y
avait
qu’une seule différence entre les deux : la semence originelle.
Rien
d’autre.
Si vous examinez bien cette affirmation
d’Ève, vous remarquerez qu’elle avait une meilleure compréhension que
beaucoup
de gens ne le pensent. Elle n’a pas attribué le fils à Satan, ce qui
aurait
rendu ce dernier égal à Dieu. Seul Dieu pouvait créer l’ovule dans le
sein de
Marie. Satan ne pouvait pas faire cela. Ève le savait. Satan peut
seulement
pervertir. Il l’a donc séduite avec la mauvaise semence. C’est la
semence du
serpent qui a produit Caïn. C’est la semence d’Adam qui a produit Abel
et
Seth. Ces semences ont subi
exactement le même processus, mais les enfants étaient différents parce
qu’ils
étaient issus de semences différentes.
Elle croyait que Caïn était venu de Dieu.
Elle a accepté le mensonge du diable comme étant la vérité de Dieu.
C’est
exactement ce que nous avons maintenant. Des Églises se posent comme
des
sources de vérité, mais la vérité n’est pas en elles; pourtant, les
enfants
qu’elles ont engendrés jurent par elles et vont jusqu’à tuer pour
défendre leur
erreur.
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Si vous pensez que j’exagère, lisez en
entier le chapitre 3 de II Timothée et les cinq premiers versets
du
chapitre 4. II Timothée 4.1-5 : “Je t’en conjure devant Dieu
et
devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les
morts, et au
nom de Son avènement et de Son royaume, prêche la Parole, insiste en
toute
occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute
douceur et
en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront
pas la
saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses
agréables,
ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs,
détourneront
l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi,
sois sobre
en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un
évangéliste,
remplis bien ton ministère.”
Quand l’Église s’est permis de s’écarter de
l’original, comme l’avaient fait Adam et Ève, la mort s’est installée.
Elle n’a
aucune force. Elle est devenue une monstruosité. Dès l’instant où
l’Église
s’est dirigée vers le formalisme et le cérémonial, ainsi que vers le
sacerdoce,
en faisant des prédicateurs un groupe qui décidait de leur conduite
autrement
que par le Saint-Esprit et par Sa Parole, la mort est immédiatement
entrée, et
l’Église est tombée malade. En tombant malade, elle s’est transformée
en un
groupe de gens sans puissance, dont la seule arme était
l’argumentation. Elle
ne pouvait rien produire dans l’Esprit, car ses espoirs reposaient sur
des
programmes, et non sur la foi dans Sa Parole. Comme ils avaient semé
des
programmes, ils récoltaient des programmes. Comme ils avaient semé la
perversion, ils récoltaient des enfants pervertis.
Quand on veut manipuler Dieu, on récolte
exactement ce qu’on a injecté. L’homme devrait apprendre cela à travers
la
nature. Il a manipulé la nature. Il a injecté ses propres idées dans la
nature,
en réorganisant les molécules, etc., et maintenant, il récolte la
tempête. Vous
n’avez qu’à voir comment on a élevé les poulets. À force de les
“améliorer”, on
a obtenu des machines à pondre qui s’épuisent complètement à pondre.
Ils ne
sont pas mangeables, ils sont tellement mous. Ce n’est pas de la bonne
nourriture. On injecte des produits dans la viande que nous mangeons,
et ces
produits amènent des transformations du corps humain : les hanches
des
femmes s’amincissent et leurs épaules s’élargissent; et pour les
hommes, c’est
le contraire. Or, si en manipulant la nature on obtient des
monstruosités et
des retours de flamme, qu’est-ce qui va arriver si on transforme la
vérité en
mensonge? La réponse, c’est qu’on va obtenir un système de religion
antichrist,
loin de Dieu, tellement perverti qu’il ne ressemblera plus à l’original
et
qu’il ne produira plus la même chose que l’original. La seule réponse
de Dieu à
une telle situation, c’est l’étang de feu.
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Ce pauvre Âge de Smyrne se mourait. Une fois
qu’il était mort, il n’est jamais revenu. Aucun âge ne revient jamais.
Aucun
réveil ne revient jamais. Il ne peut pas avoir en lui la vie de Dieu
par une
génération naturelle. Il faut être régénéré d’en haut. Ce dernier âge a
commencé avec les feux d’un réveil de Pentecôte, et puis ils sont
revenus tout
droit à l’organisation. Au lieu de prendre la Parole, ils ont pris
leurs
propres idées, et ils ont fait exactement ce que chaque âge avait
fait :
ils ont remplacé la Parole par leur manuel. Écartez-vous seulement de
ce que
dit ce manuel, et vous verrez ce qui arrivera. Vous serez exclu, frère.
Et ils
vous persécuteront, en imputant cela à Dieu. Et comme ils aiment leur
organisation. Ce n’est pas étonnant. Ce sont des pentecôtistes de la
deuxième
génération, et comme Dieu n’a pas de petits-enfants, ils ne sont que
les enfants
de leurs pères, connus par leurs crédos et leur forme d’adoration. Ils
peuvent
parler de ce qu’ils avaient dans le passé, mais ils ne peuvent pas le
produire.
Avant, ils avaient l’éclair, mais maintenant, à peu près tout ce qu’il
leur
reste, c’est le tonnerre. Mais, qu’ils vous parlent de la gloire de
leur
mouvement, ils diront : “Oui monsieur, sachez que ceci est un
mouvement
qui n’a pas été initié par l’homme. Il est venu spontanément. L’Esprit
est
descendu dans le monde entier. Oui monsieur, nous avons ce qu’ils
avaient à la
Pentecôte. Cela ne venait pas des hommes, mais de Dieu.” ALORS,
POURQUOI NE
L’ONT-ILS PAS GARDÉ AINSI? SI C’EST DIEU QUI L’A LANCÉ, COMMENT SE
FAIT-IL QUE
DIEU N’A PAS PU L’ENTRETENIR ET LE TERMINER? Si Dieu n’a pas écrit un
manuel de
crédos, de formules et de dogmes pour le lancer, quel droit
avaient-ils, eux,
de le faire? Dieu a répandu Son Esprit sur les baptistes, les
méthodistes, les
nazaréens, les adventistes, les presbytériens, les Frères, ceux des
Églises de
Dieu (il y en a plusieurs de ce nom), etc. Tous ces frères avaient été
élevés
sous différentes doctrines, différents règlements, différents manuels
d’Église,
etc. Dieu a balayé tout cela. Il a détruit leurs théories des
dispensations et
rétabli les dons de l’Esprit, prouvant qu’Il est le même hier,
aujourd’hui et
pour toujours. Mais est-ce que ces pentecôtistes ont eu leur leçon au
sujet de
l’organisation? Non monsieur. Ils sont revenus tout droit à
l’organisation, ils
ont rédigé leurs livres de cours, leurs règlements, leurs manuels, leur
registre d’Églises fraternelles, et ainsi de suite, avec en tête une
seule
idée : celle de prouver qu’ils ont maintenant toute la vérité,
qu’ils
connaissent toutes les réponses, et qu’ils sont donc l’élite de Dieu,
qui
connaît le chemin et qui peut le montrer aux autres, parce qu’ils sont
les
guides placés par Dieu. Mais ils ne l’ont pas. Ils se sont hybridés
comme ces
groupes d’où ils étaient sortis. S’ils veulent être de l’épouse, ils
devront
sortir, tout comme leurs prédécesseurs l’ont fait.
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Ils sont comme tous les autres. Le réveil
est terminé. Ils essaient de faire vivre un nom, et ils sont morts. Ils
ont
accepté l’organisation, tout en continuant à parler de l’Esprit de
Dieu. Ils
parlent de la preuve qu’on a le Saint-Esprit. Mais ils oublient que le
diable,
lui aussi, peut parler en langues. La confusion totale de Babel est
parmi eux,
et ils appellent cela l’Esprit de Dieu. De nouveau, nous voyons l’homme
commander Dieu, au lieu de voir Dieu commander l’homme.
Peut-être que vous auriez envie de me
réprimander ici pour ce que je viens de dire. Très bien. Ils se disent
pentecôtistes et du Plein Évangile. Qu’ils le prouvent. À la Pentecôte,
le feu
est venu dans une nuée et s’est partagé sur chacun d’eux comme des
langues, et
il est descendu sur chacun. Où est le feu? À la Pentecôte, ils ont
parlé en
langues, et les gens qui écoutaient comprenaient. Où ont-ils cela? Tous
les
nombreux croyants se comportaient comme une seule famille. Les
pentecôtistes sont
tout aussi divisés que n’importe quel autre groupe dans l’histoire.
Aucun homme
n’osait se joindre à l’Église primitive, mais c’est Dieu seul qui
ajoutait.
Eux, ils ont parmi eux autant de boucs que n’importe quel groupe. Ils
prétendent être du plein Évangile, mais ils ne peuvent pas le prouver.
Leurs
Églises sont aussi dépourvues de puissance que n’importe quel autre
groupe. Si
eux sont du plein Évangile, alors nous ferions mieux d’admettre que la
Bible
s’est trompée en décrivant les hommes du plein Évangile à la Pentecôte.
Ils
chantent : “Un grand changement s’est produit en moi.” Ils ont
raison.
Mais ce n’était pas un changement en bien. Il est temps de retourner à
Dieu.
Ils font vivre un nom, mais ils sont morts. Le parler en langues n’est
pas le
signe d’un réveil. C’est le signe de la mort. Le parler en langues
était le
signe que la pompeuse religion des Juifs était terminée, qu’une
nouvelle ère
avait commencé. Aujourd’hui, le parler en langues fait descendre le
rideau sur
les âges de l’Église des nations, et l’Évangile retourne aux Juifs. Les
gens
disent que le parler en langues annonce un grand mouvement Spirituel.
Ils ont
raté le coche. La vérité, c’est qu’il est le signe de la fin de toutes
les
idées, les programmes et les royaumes des hommes, et que le royaume de
Dieu est
introduit. Réveille-toi, peuple de Dieu. Réveille-toi.
Si vous pensez que ce n’est pas vrai,
écoutez ceci. Dans le monde entier, aussi bien dans les groupes
pentecôtistes
que dans les groupes fondamentalistes, on forme des organisations
d’hommes
d’affaires. Ils ont envahi la chaire sans avoir un appel de Dieu. Ils
se sont
fait passer pour des pêcheurs d’hommes et pour les fondateurs d’un
mouvement de
Dieu, et ils disent que le ministère d’Éphésiens 4.10-13, ce don que
Dieu a fait
à l’Église, a échoué, et que, par conséquent, eux prennent la relève.
Nous
voici en plein dans l’accomplissement de la prophétie, de ce qu’on
appelle la
révolte de Koré, et ils ne se rendent même pas compte que c’est eux qui
ont
accompli cette prophétie. Ils continuent aveuglément à prêcher leurs
expériences en guise de vérité. Que Dieu ait pitié d’eux. Que leurs
yeux
s’ouvrent avant qu’il ne soit trop tard. Oh, écoutez-moi. Quand le
prestige de
l’argent, l’influence sociale, l’habileté en affaires ou les capacités
intellectuelles ont-ils rendu un homme apte à être un conducteur
spirituel, ou
quand ces choses ont-elles donné un quelconque poids à la Parole de
Dieu? Et
dès que les choses matérielles ou les valeurs humaines commencent,
d’une
quelconque manière, à être prises comme le moyen d’agir de Dieu, au
lieu que ce
soit le Saint-Esprit ET LUI SEUL, alors nous combattons contre Dieu, et
non
pour Lui.
Sept
âges_chapitre 4
page 124
Je veux maintenant bien préciser ceci :
je ne suis pas du tout contre le fait d’avoir des anciens dans
l’Église. Non
monsieur. Et ceci vaut même si l’ancien est aussi pauvre qu’un homme a
jamais
été pauvre, ou s’il est l’homme le plus riche du monde, pourvu qu’il
soit un
ancien de cœur et d’actions. Je n’hésiterais à ordonner aucun homme qui
remplisse vraiment les conditions Spirituelles d’ancien ou de diacre,
quels que
soient sa situation financière ou son rang social. Mais quand on voit
entrer
dans l’Église une structure sociale ou financière qui divise les gens
de
quelque façon que ce soit, ce n’est pas de Dieu. C’est encore un signe
de
l’époque, dans cet âge de Laodicée où nous vivons, âge qui est riche
physiquement, mais pauvre Spirituellement.
“Je
connais ta pauvreté.” Avez-vous remarqué que leur pauvreté est
reliée
à la synagogue de Satan, dans ce même verset? Oui, c’est l’organisation
riche
et puissante qui détient toutes les richesses et qui rejette toujours
les gens
modestes qui servent Dieu. Quand l’Esprit de Dieu agit dans le cœur des
gens,
qui doit abandonner les bâtiments et les biens? C’est toujours le petit
troupeau qui perd, au profit des grandes organisations. Et où les gens
vont-ils
ensuite? Ils font le culte dans des maisons, dans des vieux entrepôts
et dans
des sous-sols, tout comme ils le faisaient quand ils allaient dans les
catacombes.
Ces gens
étaient pauvres des biens de ce monde. Assurément. Mais ils étaient
riches en
Esprit.
“Je
connais leurs calomnies.” L’idée ici n’est pas que ces
menteurs
blasphèment contre Dieu, bien que cela aille sans dire. Mais ils
blasphèment
contre la véritable Église. C’est toujours ainsi. Les Juifs de
Jérusalem ont
blasphémé contre l’Église au commencement. Les polythéistes païens ont
fait la
même chose. Si on parle mal de quelqu’un, ce sera toujours de la vraie
semence.
À l’époque de Néron, les Chrétiens étaient accusés de tous les malheurs
– même
de l’incendie de Rome. Dans les pays communistes, le petit troupeau est
toujours le premier à être exterminé, même si en réalité il est
insignifiant
par sa taille. Les Chrétiens, bien qu’ils soient des personnes
gentilles,
honnêtes, qui ne font que du bien, on les persécutera toujours, dans le
but de
les détruire physiquement.
Sept
âges_chapitre 4
page 125
La raison de ceci, c’est parce qu’ils sont
un reproche pour les impies. Ils apparaissent aux yeux des méchants
comme une
réprimande sévère. Et, bien que les justes n’aient aucune intention de
faire du
mal aux méchants, mais qu’ils ne veuillent faire que du bien, ils se
retrouvent
inévitablement impliqués, comme l’a été Jean-Baptiste avec Hérode. En
effet,
Jean ne voulait faire de mal ni à Hérode ni à sa femme, mais seulement
leur
épargner la colère de Dieu. Non seulement cela a été l’objet d’une
incompréhension absolue et d’une opposition totale, mais cela a coûté
la vie à
Jean. Et le peuple de Dieu, malgré tout le bien qu’il fait, subit
toujours la
honte publique et la mort. Il doit certainement y avoir quelque force
sinistre
qui anime des gens pour qu’ils soient dépourvus de conscience au point
de
rendre le mal à ceux qui leur font du bien. Oui, cette force existe.
C’est
Satan. La réponse se trouve dans le verset suivant.
DIX ANNÉES DE TRIBULATION
Apocalypse 2.10 : “Ne crains pas ce que
tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns
d’entre vous
en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation
de dix
jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et Je te donnerai la couronne de
vie.”
Chaque fois que le Seigneur emploie ces
mots : “Ne crains pas”, c’est qu’il va bientôt y avoir un combat,
qui fera
encourir beaucoup de dangers, de souffrances et de privations. Or, Il
ne dit
pas de façon directe, abrupte : “Une tribulation arrive.” Cela
provoquerait la peur. Il parle plutôt comme le fait une mère qui se
prépare à
éteindre la lumière et qui dit doucement à son enfant, pour le
rassurer :
“N’aie pas peur, là; la lumière va s’éteindre, et il va faire noir.
Mais
souviens-toi que je suis ici avec toi.” Ainsi Il dit : “N’ayez pas
peur
des hommes ou de ce qu’ils peuvent vous faire. Je suis avec vous, et Ma
grâce
vous suffit. Quand vous traverserez les eaux, elles ne vous
submergeront pas.
Même dans la mort, vous ne serez pas vaincus. Vous êtes plus que
vainqueurs.”
Paul, le grand apôtre, connaissait par
expérience la réalité de ces mots, et il a écrit dans Romains
8.35-39 :
Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou
l’angoisse,
ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée?
selon
qu’il est écrit : C’est à cause de Toi qu’on nous met à mort tout
le jour,
qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans
toutes
ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés.
Car j’ai
l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations,
ni les
choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la
hauteur ni la
profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour
de Dieu
manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.”
Non, nous n’avons rien à craindre. Son amour bannit toute
crainte.
Sept
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page 126
Remarquez ce qu’Il dit ici : “Le diable jettera quelques-uns de vous en
prison, afin que vous soyez éprouvés.” C’est ce que les Juifs
faisaient à cette époque-là. C’est ce que les prêtres païens faisaient
à cette
époque-là. Comme le public aimait les jeux du cirque, les gouverneurs,
qui
essayaient de plaire au peuple, ont livré des milliers de Chrétiens à
la mort,
pour être déchirés par les lions et les gladiateurs. Quel rapport le
diable
a-t-il avec cela? Pourquoi mettre la faute sur lui? Ah oui, mais c’est
la haine
du diable qui est derrière tout cela. C’est lui qui est derrière tout
cela, car
il hait Dieu. Ce que Dieu prend à cœur, Satan essaiera inévitablement
de le
détruire. Mais remarquez, voici plus de lumière là-dessus. Si Satan est
derrière les Juifs qui traînent les Chrétiens devant les tribunaux,
alors les
Juifs ne sont pas de la religion de Dieu, mais de celle du diable. Leur
rassemblement, lui aussi, est de la synagogue de Satan. Et si l’Église
catholique romaine a tué des multitudes de croyants à l’âge des
ténèbres, oui,
et dans tous les âges, alors eux aussi, ils sont du diable, et ils
appartiennent à Satan.
Et si vous pensez que c’est choquant,
attendez seulement que la prophétie d’Apocalypse 13 s’accomplisse.
Vérité frappante,
les États-Unis d’Amérique sont dans ce chapitre. Le nombre treize
lui-même est
un symbole de cette nation. Elle a débuté avec treize colonies. Son
drapeau
porte treize étoiles et treize bandes. Et sa destinée se trouve là, au
chapitre
13. L’image dont il est parlé dans ce chapitre possédera toute la
méchanceté de
la bête qui l’a précédée. Comme la bête s’est élevée au concile de
Nicée, de
même l’image sortira du Conseil œcuménique des Églises, pleine de
puissance
impie et satanique, pour faire subir la fureur du diable à la vraie
vigne de
Dieu. Ce sera toute une réédition de ruse et de cruauté diaboliques.
Ceux qui combattent les humbles de Dieu, qui
se moquent et qui détruisent, ils n’ont qu’à le faire. Et ils le
feront. Et
tout cela au Nom de Dieu et de la religion. Mais n’empêche qu’ils
mentent. Ils
ne sont pas de Dieu. Ils ont pour père le diable. Leurs actions,
qu’elles
soient dirigées contre QUI QUE CE SOIT, montrent ce qu’ils sont
réellement. Ils
n’ont qu’à s’organiser et à rejeter le petit troupeau. Ils révéleront
d’autant
plus clairement à tous qu’ils sont du diable. Ils sont la fausse vigne,
la
vigne qui tue. Leur haine prouve qui ils sont. L’Église antichrist
nicolaïte,
voilà qui ils sont.
Sept
âges_chapitre 4
page 127
“Ils
seront jetés en prison.” Oui, ils sont traînés devant les
tribunaux,
faussement accusés, jugés et emprisonnés. Et, bien sûr, tout cela se
fait au
nom de la religion, de la morale et de l’innocence offensée. Tout cela
pour une
bonne cause. Cela me rappelle la décision de la Cour suprême sur la
prière et
la lecture biblique dans les écoles. Qui est derrière cela? C’est
Satan. Ce
n’est rien d’autre qu’un nouvel éclat de fureur contre Dieu.
“Vous
aurez une tribulation de dix jours.” Voici une prophétie. De
plus,
c’est un moyen de déterminer la durée de vie de l’Âge de Smyrne.
Dioclétien, le
plus cruel de tous les empereurs, a lancé contre les saints de Dieu une
campagne de terreur qui aurait anéanti tous les croyants, si la
miséricorde de
Dieu n’avait pas été là. C’était la persécution la plus sanglante de
toute
l’histoire, et elle a duré dix ans (les dix jours d’Apocalypse 2.10b),
de 302 à
312.
“Sois
fidèle jusqu’à la mort.” Il ne dit pas “jusqu’à ta mort”,
mais
“jusqu’à la mort”. Il se peut bien que tu doives sceller ton témoignage
de ton
sang. Des milliers, des millions même, sont morts au cours des âges.
Ils sont
morts dans la foi. Comme Antipas, le témoin fidèle, ils ne se sont pas
attachés
à leur vie jusqu’à en mourir. Souvent,
nous nous disons qu’il nous serait presque impossible d’être un martyr.
Seulement, pensez que la foi que nous utilisons chaque jour pour
triompher en
Jésus-Christ est la même foi qui a soutenu les Polycarpe et tous les
martyrs.
La foi suprême donnera la grâce suprême pour l’heure suprême. Que Dieu
soit
béni à jamais!
“Et
Je te donnerai la couronne de vie.” Puisque même un verre
d’eau
fraîche donné au Nom du Seigneur ne manque pas d’obtenir une
récompense,
combien grande sera la récompense de celui qui aura donné sa vie comme
martyr
pour le Nom du Seigneur Jésus. Nous pouvons peut-être en avoir une
petite idée
en comparant cette couronne à la couronne qu’on remporte dans une
course. Dans
I Corinthiens 9.24, Paul dit : “Ne savez-vous pas que ceux
qui
courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix?
Courez de
manière à le remporter.” On donnait au vainqueur de la course olympique
une
couronne qui était une guirlande de rameaux d’olivier. Mais la couronne
dont il
est question ici dans l’Apocalypse, qu’on donne au martyr, c’est la
couronne de
la royauté. Jésus l’appelle la couronne de vie. Une couronne est pour
ceux qui
ont combattu, l’autre est pour ceux qui ont donné. Les deux sont des
couronnes
incorruptibles. Elles ne périront pas. Les vainqueurs de la course de
la vie de
ce monde, auront tôt fait de perdre la joie des ovations du monde. Leur
gloire
à eux passera. Mais ceux qui donnent leur vie pour Dieu, que ce soit
par leur
combat journalier, ou en versant leur sang comme le sacrifice de
couronnement
de leur vie, recevront la couronne de vie.
Sept
âges_chapitre 4
page 128
On ne passe vraiment pas assez de temps à
œuvrer
pour les récompenses éternelles de Dieu. On fait trop peu de cas de la
récompense de Dieu. Si nous croyons à la réalité de la résurrection du
corps,
et à un royaume éternel réel, alors nous devrions amasser au ciel ces
bons
trésors qui sont offerts aux saints qui auront été fidèles.
LA RÉCOMPENSE DES VAINQUEURS
Apocalypse 2.11 : “Que celui qui a des
oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : Celui qui
vaincra
n’aura pas à souffrir la seconde mort.”
Ici,
l’Esprit
s’adresse de nouveau à tous les âges. Ce message est destiné à nous
réconforter
aujourd’hui, tout comme il a réconforté nos frères de tous les autres
âges. Et
Il nous dit que nous n’aurons pas à souffrir la seconde mort.
Nous savons tous que la seconde mort est
l’étang de feu. Apocalypse 20.14 : “Et la mort et le séjour des
morts
furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort.” Bien sûr,
ceci veut
dire que tous ceux qui s’y trouvaient ont été jetés dans l’étang de
feu. Mais
là, j’aimerais vous montrer quelque chose. Sans doute cela
suscitera-t-il des
commentaires sur mon étrange doctrine. Mais je me tiens ici, par
l’autorité de
la Parole de Dieu, et je nie que l’incroyant aille à un enfer éternel
où il
brûlera éternellement. D’abord, l’enfer, ou l’étang de feu, ou quel que
soit le
nom que vous lui donnez, n’est pas éternel. Comment pourrait-il l’être,
s’il a
eu un commencement? Dans Matthieu 25.41, il est dit que “le feu
perpétuel a été
préparé pour le diable et pour ses anges” [d’après la version
anglaise du
roi Jacques]. Or, s’il a été préparé, il n’était donc pas sans
commencement.
S’il a eu un commencement, alors il ne peut pas être éternel. Bien sûr,
vous
pourriez vous achopper au sens du mot “perpétuel”. Mais ce mot signifie
“d’âge
en âge”, et comprend différents sens. Dans I Samuel 3.13-14, Dieu
a dit à
Samuel qu’Il allait juger la maison d’Éli à perpétuité, et “qu’à
perpétuité”
ils n’offriraient plus de sacrifices comme sacrificateurs. Aussi, dans
II Rois 2.27, Salomon a dépouillé les derniers descendants d’Éli
des
fonctions de sacrificateur. C’était environ quatre générations plus
tard.
Ainsi, vous voyez que “perpétuel” ne correspond pas à ce qui est
“éternel”, c’est-à-dire
ce qui n’a eu ni commencement ni fin. Ici, dans ce cas, le mot
“perpétuel”
signifie “jusqu’à disparition”. C’est bien ce qui est arrivé : ils
ont
disparu.
Sept
âges_chapitre 4
page 129
Regardez le mot “destruction” dans
II Thessaloniciens 1.9 : “Ils auront pour châtiment une
destruction
perpétuelle. [d’après la version anglaise du roi Jacques].” En
grec,
“destruction” signifie en fait un anéantissement. Et le mot
“destruction” ne
signifie PAS détérioration. En
effet, “détérioration” se dit de quelque chose qui se dégrade
continuellement.
Que peut donc signifier l’anéantissement perpétuel? Cela ne signifie
pas un
anéantissement continuel, ce qui équivaudrait à “détérioration” et non
à
“destruction”. Cela signifie détruire
jusqu’à la fin. Mettre fin.
Maintenant, vous pouvez vous demander quand
on peut utiliser le mot “éternel”, dans un autre sens que celui qu’on
nous a
enseigné. C’est facile. Quand il se réfère à Dieu, il signifie n’avoir
ni
commencement ni fin, durer pour toujours et ne jamais cesser. Et, quand
on
parle de vie éternelle, on pense à ce qui est la vie de Dieu. “Voici le
témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette
vie est
dans le Fils. Celui qui a le Fils a la vie.” Ainsi, seuls les fils de
Dieu ont
la vie éternelle, celle qui n’a jamais eu de commencement, mais qui a
toujours
existé. C’est exact. Vous avez maintenant même en vous quelque chose
d’éternel
– sans commencement ni fin. C’est l’Esprit de Dieu. C’est une partie de
Dieu
Lui-même. C’est la vie de Dieu.
Or, si un pécheur va aller en enfer et
souffrir tout comme vous allez aller au ciel et jouir du ciel, alors il
a la
même sorte de vie que vous avez déjà.
Et puis il y a ceux qui diraient que la vie
éternelle équivaut au bien-être des enfants de Dieu. C’est leur
bien-être, leur
confort, qui est en jeu. Le pécheur, par contre, va vers son châtiment.
Ceci
revient à réduire la seconde mort à une question de châtiment et
d’endroit où
l’on va. La vie éternelle, c’est le ciel, et le châtiment éternel,
c’est
l’enfer. Vous seriez surpris de savoir combien d’hommes qui ont été
élevés au
rang de théologiens croient cela. Mais savez-vous ce que cela fait?
Cela fait
de la vie éternelle une question de lieu géographique au lieu d’une
question de
Personne. La vie éternelle, c’est Dieu : le Seigneur Jésus-Christ.
Comment
quelqu’un peut croire une telle chose, – que la vie éternelle est une
question
de lieu, – voilà qui me dépasse. J’en suis renversé rien que d’y penser.
Non monsieur. Il n’y a qu’une sorte de vie
éternelle. C’est Dieu qui l’a. Si nous avons Dieu, nous avons la vie
éternelle
en Lui et par Lui.
Donc, vous voyez, le mot éternel, ou
perpétuel, peut avoir plusieurs sens, mais quand il s’applique à Dieu,
Dieu
étant ce qu’Il est, ce mot n’a qu’un seul sens. Il s’agit de la durée
de Dieu.
Dans ce sens-là, on ne peut l’appliquer à rien d’autre. Seul Dieu est
éternel,
et parce qu’Il vit, nous vivons avec Lui.
Sept
âges_chapitre 4 page 130
Mais que personne ne dise que je ne crois pas à
l’étang de feu et au châtiment. J’y crois. Je ne sais pas combien de
temps il
durera, mais il finira par disparaître. Dans Apocalypse 21.8, il est
dit que
les pécheurs dont il est question, auront leur part dans
l’étang de
feu. Mais la bonne interprétation du mot, ce n’est pas la “part”, mais
c’est le
“temps”. Voyez-vous, là, vous y êtes.
Donc, les méchants seront jetés dans le
séjour des morts (le hadès ou la tombe), et le séjour des morts sera
jeté dans
l’étang de feu. Séparés de Dieu. Comme ce sera terrible!
Mais il n’en sera pas de même pour les
justes. Eux n’ont rien à craindre. Ils ont été rachetés par Dieu. Ils
sont dans
Son sein. Ce sont eux les vainqueurs. Et qui est celui qui vainc? C’est
celui
qui croit que Jésus est le Christ.
Pourquoi le vainqueur, le croyant, y
échappera-t-il, pour s’en aller dans le domaine de la vie et du bonheur
éternels? C’est parce que Jésus a payé le prix pour nous racheter du
péché. Il
a comblé le fossé qui nous séparait, et nous qui étions loin, nous
avons
maintenant été ramenés par le sang.
Et ils ne subiront jamais la condamnation.
Ils n’iront jamais dans cet étang de feu. Ils ne peuvent jamais être
perdus,
car Il n’en perdra pas un seul d’entre eux. Pas un seul des rachetés ne
sera
ailleurs que là où est Jésus.
Savez-vous pourquoi? Je vais vous en donner
une image. J’ai un petit garçon : Joseph. Il est une partie de
moi, quoi
qu’il arrive. Si j’étais riche, la pire des choses que je pourrais
faire serait
de le déshériter, mais il n’y a rien que je puisse jamais faire pour le
renier.
Je ne peux pas, parce qu’il fait partie de moi. Bon, faisons faire une
analyse
de sang. Comparons son sang au mien. L’analyse prouvera que Joseph est
mon
fils. Il est à moi.
C’est
l’analyse de sang qui montre si oui ou non vous appartenez à Dieu.
Je ne peux m’empêcher de repenser à l’époque
où je gardais, à cheval, les troupeaux de Hereford de race dans le
Colorado.
Nous devions faire passer ces bêtes à un contrôle des pouvoirs publics,
pour
avoir le droit de les nourrir sur les pâturages publics. Mais ils
n’autorisaient pas l’entrée d’un seul animal qui n’avait pas
l’étiquette de
sang à l’oreille. L’étiquette certifiait que la bête était de pure
race. Les
cow-boys qui les contrôlaient ne prêtaient pas un seul regard à la
marque. Ils
ne regardaient que l’étiquette pour contrôler que le sang était bien le
bon.
Alléluia. Si le sang est le bon, c’est forcément bon.
Vous savez que Dieu a abaissé le regard et a
dit : “L’âme qui pèche mourra. Elle est séparée de Moi. Elle ne
peut pas s’approcher
de Moi.” Nous savons que tous ont péché et sont privés de la gloire de
Dieu.
Cela veut dire que tous sont morts, tous sont séparés, et qu’il vient
un jour
où même ce petit peu de vie s’éteindra et où tout sera fini. Mais Dieu,
dans
Son amour, a pris un animal et a pris la vie de cet animal à la place
de la vie
du pécheur.
Sept
âges_chapitre 4
page 131
Dans l’Ancien Testament, le pécheur
apportait un agneau. Il plaçait sa main sur l’agneau, pendant que le
sacrificateur tranchait la gorge de l’agneau. Il le sentait saigner et
l’entendait bêler. Il sentait le corps être raidi par la mort. Il
voyait la
fumée du sang aspergé monter vers Dieu. Il savait que l’agneau avait
pris sa
place. Il savait que la vie de l’agneau avait été abandonnée à la place
de la
sienne. Mais la vie de cet agneau était une vie animale, et elle ne
pouvait pas
revenir sur le pécheur pour le purifier. Il repartait donc avec
toujours le
même désir de pécher. Il repartait avec le péché dans ses pensées, et
revenait
offrir un sacrifice pour la même chose l’année suivante.
Mais il n’en est pas ainsi dans le Nouveau
Testament. Notre Agneau mourant est le Fils de Dieu qui a donné Son
sang comme
rançon pour plusieurs. Par la foi, nous nous avançons et nous plaçons
nos mains
sur cet Agneau, – nous Le voyons, avec Ses blessures sanglantes, Son
dos
lacéré, Son front déchiré par les épines de la cruauté, – nous
ressentons Sa
douleur et nous L’entendons crier : “Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi
M’as-Tu
abandonné?” Et qu’est-il arrivé? La vie qui a quitté cette cellule de
sang
brisée est revenue sur celui qui se repent. La vie qui était en Lui est
revenue
sur nous. Nous repartons, désormais sans aucun désir de pécher, et nous
avons
maintenant la haine des œuvres et des convoitises de la chair.
Regardons-nous. Qu’est-ce que notre vie? Ce
n’est qu’une petite cellule qui vient de notre père. La femme ne
transmet pas
d’hémoglobine. Elle produit l’ovule, elle est l’incubateur. Mais le
sang vient
du mâle. C’est pour cela que la femme prend le nom du mari. Les enfants
prennent son nom à lui. La mère est l’incubateur des enfants qu’elle
porte pour
lui.
C’est ce qui est arrivé pour notre
rédemption. Le Saint-Esprit est descendu sur Marie, et elle a donné
naissance à
un Fils qu’elle a appelé Jésus. Le grand Créateur est descendu, et Il
est
devenu un sacrifice pour notre péché. Son sang était le sang de Dieu.
C’est
exactement ce que c’était. Ce sang de Dieu a été versé, et l’Esprit L’a
quitté
quand Il est mort dans cette agonie terrible. Ensuite, la MÊME VIE
(L’ESPRIT)
est revenue habiter dans le pécheur repentant et le délivrer. Ce
pécheur ne
revenait plus année après année, sacrifice après sacrifice, car ce
n’était pas
nécessaire. Par UN SEUL sacrifice il a été délivré une fois pour toutes
du
pouvoir du péché, et il a reçu la vie de Christ par laquelle il règne,
en ayant
la victoire sur le péché, le monde, la chair et le diable.
Sept
âges_chapitre 4
page 132
C’est Dieu qui l’a fait. Il a tout fait. Il
a crié au monde qui était maudit par le péché : “Je vous donnerai
un
signe : une vierge sera enceinte. Une vierge concevra et enfantera
un
Fils. Ce sera là votre signe. Ce sera un signe perpétuel. Celui à Qui
elle
donnera naissance sera Emmanuel, Dieu avec nous.”
Dieu est descendu dans une cellule de sang,
pas à travers un homme, mais par le Saint-Esprit, et dans ce sein
virginal a
été formé un tabernacle destiné à la mort. La Semence de la femme est
venue
afin qu’Il soit blessé pour nous apporter le salut. Quand le
Saint-Esprit est
venu sur Marie, Il a créé dans son sein la cellule qui allait se
multiplier
pour devenir le corps de notre Seigneur. Cette cellule a été créée.
C’était le
Commencement de la Création de Dieu. Voilà Qui est Jésus. Et cet Être
Saint a
été rempli d’un sang Saint, du sang de Dieu. Ce tabernacle est né. Il a
grandi
pour devenir un homme. Il est allé au Jourdain, où ce Sacrifice a été
lavé par
Jean, dans le fleuve appelé le Jourdain. Quand ce Sacrifice que Dieu
accepte
est sorti de l’eau, Dieu est venu habiter en Lui, en Le remplissant de
l’Esprit
sans mesure. Et quand Il est mort, qu’Il a versé Son sang, la vie
parfaite de
Dieu a été libérée pour revenir sur le pécheur qui accepterait le
Christ comme
son Sauveur.
Oh, comme c’est frappant! Jéhovah,
nouveau-né, qui pleurait au dessus d’un tas de fumier. Jéhovah, né dans
une
mangeoire de paille. Voici votre signe perpétuel, pour ceux qui sont
fiers et
enflés d’orgueil, les pseudo-intellectuels qui ont développé leur
propre
théologie et renié la vérité de Dieu. Jéhovah Dieu, un bébé qui
pleurait dans
une étable puante. Et puis on pense avoir le droit d’être fier, de
prendre un
air hautain, de critiquer et de faire comme si on était quelqu’un. Le
voici, le
vrai signe. C’est celui-là, le bon. Jéhovah, qui jouait comme un
garçon. Jéhovah,
qui travaillait à l’atelier de menuiserie. Jéhovah, qui lavait les
pieds des
pêcheurs.
“Je vous donnerai un signe”, a dit Dieu.
“Pas le signe d’un clergé en col blanc. Pas le signe de la richesse et
de la
puissance. Ce signe n’aura rien que vous trouviez attirant, ou
convenable, mais
c’est un signe perpétuel. C’est le plus grand de tous les signes.”
Jéhovah, qui
se tenait dans la cour, blessé et tout ensanglanté, avec des épines sur
le
front et des crachats sur le visage, sous les moqueries et les
railleries.
Jéhovah, méprisé et rejeté, suspendu nu à la croix, pendant que les
hypocrites
Le huaient et Le défiaient de descendre de la croix. Jéhovah, qui
mourait.
Jéhovah, qui priait, mais sans effet. Puis Jéhovah est mort. C’est
maintenant
le signe pour tous les hommes. Il n’y en a pas de semblable. C’est le
grand
signe.
Alors, la terre a été plongée dans
l’obscurité. On L’a mis dans un tombeau. Il est resté là trois jours et
trois
nuits, jusqu’à ce qu’un tremblement de terre ébranle la nuit lugubre et
qu’Il
sorte. Jéhovah est sorti. Jéhovah est monté au ciel. Ensuite, Jéhovah
est
revenu habiter dans Son Église. Jéhovah est revenu avec un vent
impétueux et
des flammes de feu. Jéhovah est revenu pour marcher au milieu de Son
Église et
pour revêtir Son peuple de puissance. Une fois de plus, Jéhovah est
venu, et
cette fois, c’était pour rester dans Son peuple. Et, de nouveau,
Jéhovah guérit
les malades, ressuscite les morts et Se manifeste par l’Esprit. Jéhovah
est
revenu, parlant en langues et donnant la réponse par l’interprétation.
Sept
âges_chapitre 4 page 133
Jéhovah est
descendu, et Il a rétabli la prostituée pour qu’elle ne pèche plus. Il
est
descendu vers l’ivrogne défiguré, inconscient dans le caniveau. Oui,
Jéhovah
est venu Se manifester dans la chair et Se manifester à travers la
chair.
Jéhovah est venu – Dieu en nous, l’espérance de la gloire.
Oui, Jésus est venu verser Son sang et
libérer les captifs. Il est venu racheter Ses brebis perdues. Il leur a
donné
la vie éternelle, et elles ne périront jamais. Il n’en perdra pas une
seule,
mais Il les ressuscitera au dernier jour.
Alléluia,
ils
n’auront pas à souffrir la seconde mort. Elle n’a aucun pouvoir sur
eux. Car
ils appartiennent à l’Agneau, et ils Le suivent partout où Il va.
LE SAINT-ESPRIT DANS CHAQUE ÂGE
Apocalypse 2.11 :
“Que celui qui a des oreilles entende ce que
l’Esprit dit aux Églises.” Il n’y a pas un seul âge de l’Église où ce
verset ne
soit pas cité. Chacun des âges reçoit le même avertissement adressé aux
gens de
tous les âges. “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit
dit.” Mais
il est absolument impossible que tous les
hommes entendent ce que l’Esprit dit aux différents âges.
I Corinthiens
2.6-16 : “Cependant, c’est une
sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de
ce
siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; nous
prêchons la
sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles,
avait
destinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a
connue,
car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de
gloire.
Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues,
que
l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de
l’homme,
des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment. Dieu nous les a
révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de
Dieu.
Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est
l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les
choses de
Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu
l’esprit du
monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les
choses
que Dieu nous a données par Sa grâce. Et nous en parlons, non avec des
discours
qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le
Saint-Esprit,
employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais
l’homme
naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont
une folie
pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est Spirituellement
qu’on en
juge. L’homme Spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est
lui-même jugé
par personne. Car, qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire?
Or
nous, nous avons la pensée de Christ.” Matthieu 13.13-16 : “C’est
pourquoi
Je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient point, et
qu’en
entendant ils n’entendent ni ne comprennent. Et pour eux s’accomplit
cette
prophétie d’Essaie : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne
comprendrez point; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez
point. Car le
cœur de ce peuple est devenu insensible; ils ont endurci leurs
oreilles, et ils
ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils
n’entendent de leurs oreilles, qu’ils ne comprennent de leur cœur,
qu’ils ne se
convertissent, et que Je ne les guérisse. Mais heureux sont vos yeux,
parce
qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent!” Jean
8.42-44 :
“Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous M’aimeriez, car
c’est de
Dieu que Je suis sorti et que Je viens; Je ne suis pas venu de
Moi-même, mais
c’est Lui qui M’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas Mon langage?
Parce que
vous ne pouvez écouter Ma Parole. Vous avez pour père le diable, et
vous voulez
accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le
commencement, et
il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en
lui.
Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est
menteur
et le père du mensonge.” D’après ces passages de l’Écriture, il est
tout à fait
évident qu’aucun homme ne peut, de
lui-même, entendre Dieu. Il faut que Dieu lui donne cette
capacité.
Matthieu 16.17 : “Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es
heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang
qui t’ont
révélé cela, mais c’est Mon Père qui est dans les cieux.” En
rapprochant ces
versets, nous voyons qu’il n’y a qu’un seul groupe de gens, un groupe
de gens
très particulier, qui a la capacité d’entendre ce que l’Esprit dit dans
chaque
âge. C’est un groupe particulier, qui reçoit la révélation de chaque
âge. Ce
groupe est de Dieu, car le groupe de ceux qui ne
peuvent pas entendre n’est pas
de Dieu (Jean 8.42-44). Le groupe de ceux qui peuvent entendre
et qui
entendent ce que l’Esprit dit, et qui en reçoivent la révélation, est
le groupe
qui est décrit dans I Corinthiens 2.6-16. Ce sont eux qui ont
l’Esprit de
Dieu. Ce sont eux qui sont nés de Dieu. Ils sont baptisés dans le corps
du
Seigneur Jésus-Christ par Son Esprit. Ils sont baptisés du Saint-Esprit.
Sept
âges_chapitre 4
page 134
Pour continuer sur la lancée de ce que nous
venons de dire, et aussi pour utiliser un passage de l’Écriture que
nous devons
garder à l’esprit quand nous parlons de savoir qui est baptisé du
Saint-Esprit,
voyez ce que Jésus dit dans Jean 6.45 : “Il est écrit dans les
prophètes : Ils seront TOUS enseignés de Dieu.” Mais prenez Essaie
54.13
d’où est tirée cette citation, et il est dit : “Tous tes fils
seront
enseignés de l’Éternel.” Le TOUS de
Dieu, ce sont les FILS de
Dieu. C’est donc que la preuve qu’on est un véritable fils de
Dieu
(celui sur qui l’Esprit est venu et en qui Il habite) est de nouveau
définie
par le fait qu’on reçoit l’enseignement de la Parole par le
Saint-Esprit.
Sept
âges_chapitre 4
page 135
Maintenant vous commencez à voir pourquoi le
parler en langues n’est pas la preuve qu’on est baptisé du
Saint-Esprit. Dans
aucun âge, il n’est dit : “Que celui qui a une langue dise ce que
l’Esprit
dit.” Ceci exclut le parler en langues, son interprétation, la
prophétie, etc.,
comme preuve. La preuve, c’est qu’on ENTEND ce que l’Esprit dit.
L’Esprit
parle. Oui, l’Esprit enseigne. C’est exactement ce que Jésus a dit
qu’Il allait
faire quand Il viendrait. Jean 14.26 : “Il vous enseignera toutes
choses,
et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit.” Et c’est exactement ce
qui est
arrivé. C’est comme cela que les Évangiles ont été écrits. Ces hommes,
par le
Saint-Esprit, se rappelaient les Paroles mêmes que Jésus avait dites.
C’est
pour cela que les Évangiles sont exacts. Ils sont parfaits. Seulement
l’Esprit
ne leur a pas seulement rappelé toutes choses, mais Il leur en a aussi
enseigné
plus long sur la vérité qu’ils avaient déjà. C’est ainsi que Paul a
reçu ses
révélations. Il a dit à ce sujet : “Je vous déclare, frères, que
l’Évangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme; car je ne
l’ai ni
reçu (d’un homme) ni appris d’un homme, mais par une
révélation de
Jésus-Christ.” Galates 1.11-12. Il était enseigné par le Saint-Esprit.
Un jour, quand Jésus était sur terre, un
homme important est venu Le voir. Cet homme a dit : “Maître, nous
savons
que Tu es un enseignant envoyé par Dieu.” Mais vous remarquerez que
Jésus l’a
interrompu. Il s’est tourné vers Nicodème, et on peut paraphraser Ses
paroles
comme ceci : “Je ne suis PAS un enseignant. Je suis l’Agneau du
Sacrifice
pour le péché. Je rends la Nouvelle Naissance possible par Mon Esprit.
Mais il
va venir Quelqu’un qui est l’Enseignant. C’est le Saint-Esprit.” Quand
Jésus
était sur terre, Il est venu comme Agneau, et comme Prophète. Mais
quand Il est
revenu sur l’Église par Son Esprit, Il est devenu l’Enseignant.
Et nous entendons la même vérité adressée à
chaque âge : “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit
dit aux
Églises.” Mais seul un homme rempli de l’Esprit peut entendre la
révélation
pour cet âge-là. Personne d’autre ne le peut. Non monsieur. Ils ne le
peuvent
pas, parce que c’est exactement ce que Paul a dit dans
I Corinthiens
2.6-16.
Sept
âges_chapitre 4
page 136
Ceci devrait vous réjouir. Il y a une
doctrine très étrange qui a cours et qui provoque beaucoup de
malentendus et de
ressentiment. C’est que quand les pentecôtistes disent qu’on DOIT
parler en
langues, sinon on n’a pas été baptisé du Saint-Esprit, ou bien ils
nient que de
grands hommes comme Knox, Moody, Taylor, Goforth et d’autres aient reçu
le
Saint-Esprit, ou bien ils affirment qu’ils parlaient en langues
secrètement
sans se rendre compte de ce qui se passait. Mais ce n’est pas vrai. Non
monsieur. C’est une erreur grossière. Le parler en langues n’est pas la
preuve
que l’on est rempli de l’Esprit. C’est simplement l’une des neuf
manifestations
qui sont mentionnées dans I Corinthiens 12. Aucun passage de
l’Écriture ne
dit qu’on parle en langues quand on reçoit le Saint-Esprit, ou qu’on
reçoit le
Saint-Esprit par le parler en langues. Cependant, il est bien dit “qu’après qu’ils furent remplis du
Saint-Esprit ils se mirent à parler en langues”, et plus loin, il est
dit
qu’ils ont prophétisé.
Aujourd’hui, beaucoup de personnes prennent
pour acquis que tous ceux qui disent avoir reçu le Saint-Esprit parce
qu’ils
ont parlé en langues ont un parler en langues Spirituel authentique.
Mais ce
n’est pas vrai, car beaucoup de gens parlent une langue connue, mais
sous
l’influence d’un mauvais esprit. Maintenant, disons que nous soyons
dans une
réunion et que tout le monde parle en langues. Comment pouvez-vous
savoir quel
parler en langues est de l’Esprit et lequel est du diable? J’ai été
parmi des
païens où les sorciers buvaient du sang dans un crâne, parlaient en
langues,
interprétaient et prophétisaient. Ils peuvent même écrire en langues.
Or, si le
parler en langues est LE signe
qu’on a reçu le Saint-Esprit, alors il faudrait que tous les parlers en
langues
soient de Dieu. Mais des tenants du parler en langues comme signe
initial ont
admis qu’il y a des vrais et des faux parlers en langues, car Dieu a le
vrai et
Satan a le faux. Ma question est donc : “Qui sait lequel est le
vrai? Qui
comprend la langue pour savoir ce qui a été dit? Qui a le don de
discernement
pour le savoir?” Avec les réponses à ces questions, nous pourrons
fonder
quelque chose, mais avant de les avoir, nous devons nous demander d’où
provient
le parler en langues. Maintenant même, vous pouvez voir que pour
soutenir que
le parler en langues est le signe initial sans comprendre ce qui a été
dit, on
est obligé d’admettre que tous les parlers en langues sont de Dieu.
Ceci nous
amènerait donc à croire que le diable ne peut pas parler en langues. Il
n’en
est pas ainsi; non, pas du tout. N’importe quel véritable missionnaire
des
champs de mission à l’étranger ne sait que trop bien que les démons
parlent en
d’autres langues, comme moi aussi je le sais par expérience.
Les théologiens pentecôtistes admettent
qu’ils n’ont rien dans les Écritures qui montre qu’on parle en langues
quand on
est baptisé du Saint-Esprit. Ils admettent qu’ils extrapolent cela à
partir des
expériences relatées dans le Livre des Actes, où les gens ont parlé en
langues
trois fois sur cinq. Ils disent également, sans pouvoir l’appuyer sur
aucun
passage de l’Écriture, qu’il y a deux sortes de parler en langues. Le
premier,
c’est le parler en langues qui survient quand on reçoit le
Saint-Esprit, le
“signe”, et plus tard, si l’on croit, on peut recevoir le don du parler
en
langues qui permet de parler souvent. Cependant, ils disent qu’on peut
parler
en langues une fois comme signe qu’on reçoit le Saint-Esprit, et ne
plus jamais
parler en langues par la suite. Une fois de plus, nous aimerions savoir
où cela
se trouve dans la Parole. Si cela ne s’y trouve pas, alors Dieu ne l’a
pas dit,
et malheur à celui qui ajoute à cette Parole. Mais il
y a dans la Parole quelque chose qu’ils ignorent complètement
sur ce sujet même. I Corinthiens 13. Ce passage parle des
langues
des hommes et des anges, ce qui correspondrait à des langues connues et
inconnues. Les pentecôtistes modernes disent qu’ils peuvent recevoir le
Saint-Esprit en parlant des langues inconnues, des langues d’anges. Ils
mettent
la charrue avant les bœufs. En effet, dans Actes 2, les gens
s’exprimaient dans
un langage parfait que même les incroyants entendaient et comprenaient.
Sept
âges_chapitre 4
page 137
Or, quand Dieu se tait, nous faisons mieux
de nous taire. Mais là où Il a parlé, nous faisons mieux de parler,
nous aussi,
et de dire ce qu’Il a déjà dit. Il nous a dit que le signe,
c’est-à-dire ce qui
se produirait après avoir été baptisé du Saint-Esprit, c’est que
l’Enseignant
viendrait nous enseigner toute la vérité. Mais cet Enseignant est un
enseignant
INTÉRIEUR, pas un enseignant extérieur. Si l’Esprit n’était pas à
l’intérieur,
vous n’entendriez pas la vérité et ne la recevriez pas par révélation,
même si
vous l’entendiez à longueur de journée. C’était le signe que l’Esprit
habitait
à l’intérieur à l’époque de Paul. Ceux qui étaient remplis du
Saint-Esprit
entendaient la Parole, la recevaient, et vivaient par elle. Ceux qui
n’avaient
pas l’Esprit l’entendaient seulement comme des hommes charnels, ils y
mettaient
une fausse interprétation, et ils s’en allaient dans le péché.
Dans chaque âge (et chaque âge est l’âge du
Saint-Esprit pour le vrai croyant), dans chaque âge, dis-je, le signe a
été le
même. Ceux qui avaient l’Esprit, l’Enseignant, entendaient la Parole,
et cet
Esprit en eux prenait la Parole et la leur enseignait (la leur
révélait); et
ils étaient du groupe de ceux qui entendaient le messager et son
message, qui
le prenaient et qui le vivaient.
Je sais que la tentation est grande de se
référer au jour de la Pentecôte, et aussi au jour où le Saint-Esprit
est
descendu dans la maison de Corneille, puis d’établir ces deux
expériences
identiques comme preuve du baptême du Saint-Esprit. Mais dans ces deux
cas, le
parler en langues était compris des auditeurs. Voilà qui est bien loin
de la
nouvelle Babel de confusion que sont les réunions pentecôtistes. Et si
ceci ne
suffisait pas à nous persuader d’abandonner de tels raisonnements, que
ferons-nous devant le fait que des gens qui n’ont jamais parlé en
langues ont
dans leur vie certaines des huit autres manifestations, comme la parole
de
sagesse, le discernement des esprits, une parole de connaissance, la
foi, la
guérison et même des miracles? Et cette observation est d’autant plus
intéressante compte tenu du fait que le parler en langues est le plus
petit des
neuf dons. Ainsi, quand nous voyons des gens qui ne parlent pas en
langues et
qui ne l’ont jamais fait, et qui pratiquent des dons plus grands que
ceux qui
parlent en langues, nous devons encore plus qu’auparavant enlever tout
crédit à
une telle doctrine.
Sept
âges_chapitre 4
page 138
Vous voyez donc maintenant que nous ne
pouvons pas nous permettre de dire ce que la Bible n’a pas dit. Comme
l’Écriture nous enseigne que l’œuvre du Saint-Esprit et la
manifestation de
cette Personne Bénie est d’apporter la vérité de chaque âge à la
véritable
semence de l’âge en question, nous savons qu’il faut que l’Esprit
demeure dans
une personne pour que celle-ci puisse recevoir la vérité pour ce
temps-là.
Amen. C’est tout à fait exact. Et si ces âges nous font voir quelque
chose,
c’est bien cette vérité qu’ils nous démontrent.
Maintenant, avant de quitter ce sujet, je
voudrais dire très clairement ce qu’est le baptême du Saint-Esprit,
d’après la
Parole. Ce n’est pas d’après moi, ni d’après vous, mais il faut que ce
soit
d’après l’ “Ainsi dit le Seigneur”, sinon, nous sommes conduits
dans
l’erreur. Amen.
Pour commencer, vous remarquerez que dans
mes réunions, quand j’ai fini de prêcher, lors d’une réunion
d’évangélisation
ou d’un message d’enseignement, je lance le filet et j’invite les gens
à
réagir. Je leur demande de s’avancer pour recevoir le Saint-Esprit. Mes
amis
pentecôtistes, quand ils m’entendent dire ceci, croient que j’invite
les gens à
s’avancer pour être baptisés du Saint-Esprit parce qu’ils sont déjà nés
de
nouveau. Ainsi, quand j’invite ceux qui sont remplis de l’Esprit à
venir aider
ceux qui ont répondu à l’invitation de recevoir l’Esprit, ces chers
amis se
précipitent vers les gens qui se sont avancés, pour leur parler en les
encourageant à s’abandonner à Dieu et à croire pour parler en langues.
Ceci a
été la cause de beaucoup de confusion, et je veux vous dire exactement
ce que
j’entends par là. J’entends par là que le pécheur s’avance et qu’il
naisse de
nouveau, c’est-à-dire qu’il soit baptisé dans le corps de Christ par le
Saint-Esprit, ce qui est exactement ce qui est arrivé à la Pentecôte,
quand
l’Église a démarré. Autrement dit, être né de l’Esprit, c’est être
véritablement baptisé du Saint-Esprit. C’est une seule et même chose.
Sept
âges_chapitre 4
page 139
Je comprends bien que ceci va être un peu
déroutant, parce que la plupart des gens savent que j’ai été ordonné
prédicateur dans une Église baptiste, et que je déclare depuis
longtemps que
les baptistes se sont trompés en disant qu’on reçoit le Saint-Esprit
QUAND on
croit, car ce n’est pas vrai. On Le reçoit “APRÈS avoir cru”. Actes
19.2-6 : “Il leur dit : Avez-vous reçu l’Esprit Saint, après avoir cru? Et ils lui
dirent : Mais nous n’avons même pas ouï dire si l’Esprit Saint
est. Et il
dit : De quel baptême donc avez-vous été baptisés? Et ils
dirent : Du
baptême de Jean. Et Paul dit : Jean a baptisé du baptême de la
repentance,
disant au peuple qu’ils crussent en Celui qui venait après lui,
c’est-à-dire en
Jésus. Et ayant ouï ces choses, ils furent baptisés pour le Nom du
Seigneur
Jésus; et, Paul leur ayant imposé les mains, l’Esprit Saint vint sur
eux, et
ils parlèrent en langues et prophétisèrent.” [version
Darby] C’est
cela. Paul demandait : “Avez-vous reçu APRÈS avoir cru, PAS QUAND
vous
avez cru.” Et là, il y a une grande différence, car c’est APRÈS avoir
cru que
nous recevons. Éphésiens 1.13 est un récit mot pour mot de ce qui est
arrivé à
Éphèse selon Actes 19 : “En Qui vous aussi, vous avez espéré,
AYANT
entendu la Parole de la vérité, l’Évangile de votre salut; auquel aussi
AYANT
cru (pas en croyant), vous avez été scellés du Saint-Esprit
de la
promesse.” [version Darby] Mais voici à quoi je veux en
venir. Trop
de nos modernistes, et même de nos fondamentalistes (soi-disant),
croient au
salut à un moment précis qu’on appelle souvent “prendre une décision”,
et on a
appelé cela recevoir Christ ou naître de nouveau. Or, recevoir Christ,
c’est
recevoir Son Esprit. Recevoir Son Esprit, c’est naître de nouveau.
Recevoir Son
Esprit, c’est être baptisé du Saint-Esprit. Amen. Ces gens croient.
C’est
merveilleux. Mais ils s’arrêtent là. C’est APRÈS
avoir cru qu’on
reçoit le Saint-Esprit. Il en a toujours été ainsi et il en sera
toujours
ainsi. La toute première parole d’instruction a été donnée par Pierre à
la
Pentecôte, il a dit : “Repentez-vous, et que chacun de vous soit
baptisé
au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez
le don
du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et
pour tous
ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu
les
appellera.”
Ces instructions étaient une réponse directe
de Pierre quant à ce qui s’était réellement passé à la Pentecôte. Ce
qui s’est
passé, c’est que Dieu, comme il était dit dans Joël, répandait le
Saint-Esprit
promis sur toute chair. Il n’avait pas été répandu avant ce moment-là,
ni donné
avant ce moment-là. C’était là le moment. Mais désormais, CELA devait
venir par
la repentance, le baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ, après quoi
Dieu
était tenu de remplir ceux qui venaient. Ni Pierre, ni aucun des
apôtres, n’a
jamais dit : “Vous devez naître de nouveau, et ensuite être
remplis de
l’Esprit.”
Sept
âges_chapitre 4 page
140
Pour
voir que c’est là l’expérience type pour recevoir le Saint-Esprit,
regardez
attentivement la fois suivante où l’Esprit est descendu sur des gens.
Actes
8.5-17 : “Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y
prêcha le
Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait
Philippe,
lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. Car des
esprits
impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris,
et
beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une
grande
joie dans cette ville. Il y avait auparavant dans la ville un homme
nommé
Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie
et
provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus
petit
jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient :
Celui-ci
est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils
l’écoutaient
attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de
magie. Mais, quand ils eurent cru à
Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du
Nom de
Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon
lui-même
crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il
voyait
avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient.
Les
apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait
reçu la
Parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les
Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le
Saint-Esprit. Car Il n’était encore descendu sur aucun
d’eux; ils avaient seulement été baptisés au Nom du Seigneur Jésus.
Alors
Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le
Saint-Esprit.” D’après
le verset 12, ILS ONT CRU LA PAROLE. Ensuite, ils ont été
baptisés au
Nom du Seigneur Jésus. Mais d’après
le verset 16, malgré tout cela, ils n’avaient PAS ENCORE REÇU LE
SAINT-ESPRIT. C’est
seulement APRÈS avoir cru et avoir été correctement baptisés qu’ils ont
reçu le
Saint-Esprit. C’est exactement selon le modèle établi par Pierre dans
Actes
2.38-39.
Un autre passage de l’Écriture qui éclaire
ceci de façon merveilleuse est celui de Galates 3.13-14 : “Maudit
est
quiconque est pendu au bois, – afin que la bénédiction d’Abraham eût
pour les
païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que (afin
que) nous
reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis.” Or, on ne peut
absolument
pas dire que la “bénédiction d’Abraham” est la nouvelle naissance, et
que
“l’Esprit qui avait été promis” est le baptême du Saint-Esprit, en tant
que
deux événements distincts. En effet, le passage dit ceci : “Jésus
est mort
sur la croix, et, au moyen de cette mort et de cette résurrection, la
bénédiction d’Abraham a eu son accomplissement pour les gens des
nations, elle a
quitté les Juifs. Ceci s’est produit afin que les gens des nations
puissent
avoir accès à l’Esprit.”
Sept
âges_chapitre 4
page 141
Comprendre ce que je viens de dire, c’est
voir pourquoi les étudiants de la Bible n’ont jamais trouvé un seul
endroit où
Paul dirait : “Naissez de nouveau, et ENSUITE, soyez remplis de
l’Esprit.”
Ils ont déduit que c’est là, et, avec le sens qu’ils y attribuent, ils
font
dire cela à l’Écriture, MAIS L’ÉCRITURE NE DIT PAS CELA. Jésus non plus
ne l’a
jamais dit. Regardez Jean 7.37-39 et lisez-le maintenant en comprenant
bien.
“Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout,
s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive.
Celui
qui croit en Moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme
dit
l’Écriture. Il dit cela de l’ESPRIT que devaient recevoir ceux qui
croiraient
en Lui; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que
Jésus
n’avait pas encore été glorifié.” Il est dit ici avec force et clarté
que le
croyant qui boirait, en venant à Jésus avec foi, des fleuves d’eau vive
couleraient de lui. De plus, il est signifié que cette expérience
allait se
réaliser à la Pentecôte. Maintenant, en gardant cette pensée à
l’esprit, nous
lisons Jean 4.10 et 14 : “Si tu connaissais le don de Dieu et Qui
est
Celui qui te dit : Donne-Moi à boire! tu Lui aurais toi-même
demandé à
boire, et Il t’aurait donné de l’eau vive. Mais celui qui boira de
l’eau que Je
lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que Je lui donnerai deviendra
en lui une
source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.” Il est
question de la
même eau vive, mais cette fois-ci, elle n’est pas appelée un fleuve,
elle est
appelée un puits artésien. C’est là que les gens font leur erreur.
Comme elle
est appelée “une source” et “un fleuve”, ils pensent qu’à un endroit il
s’agit
de la vie éternelle donnée par l’Esprit, et qu’à l’autre endroit, où
elle est
appelée un fleuve (ce qui implique une grande force), ce doit
maintenant être
l’Esprit qui vient revêtir d’une grande puissance. Ce n’est pas cela.
C’est une
seule et même chose. C’est l’Esprit qui donne la vie et la puissance,
ce qui
est venu à la Pentecôte.
Qu’est-ce qui a été à l’origine de ce
malentendu? La réponse, c’est : “L’EXPÉRIENCE.” Nous avons jugé
d’après
nos expériences, et non d’après la Parole. Débarrassez-vous de
l’expérience
comme critère. Il n’y a qu’un seul fil à plomb, qu’une seule mesure,
c’est la
PAROLE. Or, soyez bien attentifs pour comprendre ceci. Pierre a
dit :
“Repentez-vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour le pardon
du
péché, et vous recevrez le don du Saint Esprit.” Paul a dit :
“Avez-vous
reçu le Saint-Esprit APRÈS avoir cru?” C’est là tout notre problème.
Les gens
se repentent de leurs péchés, ils se font baptiser d’eau, MAIS ILS NE
CONTINUENT PAS POUR RECEVOIR LE SAINT-ESPRIT. ON CROIT EN
VUE DE
RECEVOIR L’ESPRIT. Croire à Jésus, c’est un pas dans la bonne
direction,
c’est-à-dire vers le Saint-Esprit. Mais les gens s’arrêtent là. Ils
vont
jusqu’à l’eau, puis ils s’arrêtent. Ils croient, puis ils s’arrêtent.
La Bible
ne dit pas qu’on reçoit QUAND on croit. C’est : “Avez-vous reçu le
Saint-Esprit APRÈS avoir cru?” La traduction exacte et littérale,
c’est :
“Avez vous, en ayant auparavant cru, reçu le Saint-Esprit?” Les gens
croient, puis
s’arrêtent. On ne reçoit pas le Saint-Esprit quand on croit À Lui, en
s’étant
repenti. Il faut continuer et recevoir le Saint-Esprit. Vous le voyez?
Voilà ce
qui ne va pas chez nos fondamentalistes. Ils n’ont pas de puissance,
parce
qu’ils s’arrêtent avant la Pentecôte.
Sept
âges_chapitre 4
page 142
Ils sont comme les enfants d’Israël qui sont
sortis d’Égypte et qui se sont arrêtés avant le Pays Promis. Quand ces
enfants
d’Israël avaient quitté l’Égypte, ils étaient forts d’environ deux
millions de personnes.
Ils ont tous voyagé ensemble, ils ont tous vu les mêmes miracles de
Dieu, ils
ont tous eu part à la même manne et à l’eau du rocher frappé, ils ont
tous
suivi la même nuée le jour, et la colonne de feu la nuit, mais
SEULEMENT DEUX
ont atteint le Pays Promis. SEULEMENT DEUX ÉTAIENT DE VRAIS, DE
VÉRITABLES
CROYANTS. C’est exact, car la Parole nous dit que tous les autres sont
morts à
cause de leur incrédulité; et c’est
à cause de l’incrédulité qu’ils n’ont pas pu entrer. (Hébreux
3.19)
Donc, puisque c’est ainsi, et que seulement DEUX SONT ENTRÉS, alors,
les autres
n’étaient pas des vrais croyants. Qu’est-ce qui faisait la différence?
Deux
s’en sont tenus à la Parole. Quand le cœur des dix espions leur a
manqué à
Kadès-Barnéa, Josué et Caleb n’ont pas hésité, car ils croyaient la
Parole, et
ils ont dit : “Nous sommes plus que capables de prendre le pays.”
Ils
savaient qu’ils en étaient capables, parce que Dieu avait dit :
“Je vous
ai donné le pays.” Après tout ce que ces Israélites avaient vu de la
puissance,
de la bonté et de la délivrance de Dieu, ils ne sont pas entrés dans le
repos,
qui est un type du Saint-Esprit. Donc, par là, vous pouvez voir qu’il
n’y en
aura que très peu qui croiront jusqu’à recevoir l’Esprit de Dieu.
Très bien, nous voici arrivés jusqu’ici. Je
voudrais maintenant aller plus loin, et je sais qu’en le faisant, je
vais
susciter certaines émotions. Mais c’est une chose dont je ne suis pas
responsable. Je suis responsable envers Dieu, envers Sa Parole et
envers les
gens vers qui Dieu m’a envoyé. Je dois être fidèle dans tout ce qu’Il
me dit de
dire.
Dans Jean 6.37 et 44, il est dit : “Tous ceux que le Père Me donne viendront à
Moi, et Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi. Nul ne peut
venir à Moi
si le Père ne l’attire; et Je le ressusciterai au dernier jour.” Jean 1.12-13 : “Mais à tous ceux qui
L’ont reçue, à ceux qui croient en Son nom, Elle a donné le pouvoir de
devenir
enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la
chair,
ni de la volonté de l’homme, MAIS DE DIEU.” Éphésiens 1.4-5 : “En Lui Dieu nous a élus avant la fondation
du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui,
nous
ayant prédestinés dans Son amour à être Ses enfants d’adoption par
Jésus-Christ, selon le bon plaisir de Sa volonté.” Or, sans entrer trop
dans le
sujet de la souveraineté de Dieu (car il faudrait un livre entier pour
ce seul
sujet), je voudrais vous faire remarquer que, d’après ces versets,
Jésus-Christ
choisit Sa propre épouse, tout comme les hommes choisissent aujourd’hui
leurs
épouses. Aujourd’hui, l’épouse ne décide pas carrément de prendre un
certain
homme pour mari. Non monsieur. C’est l’époux qui décide et qui choisit
une
certaine femme pour épouse. (Jean 15.16 :“Ce n’est pas vous qui
M’avez
choisi; mais Moi, Je vous ai choisis.”)
Donc, d’après la Parole de Dieu, l’épouse était choisie avant la
fondation du monde. Ce choix de l’épouse était un dessein qu’Il avait
formé en
Lui-même. Éphésiens 1.9. Et dans Romains 9.11, il est dit : “Afin
que le
dessein d’élection de Dieu subsistât.” Vous ne pouvez pas le lire
autrement. Le dessein qui tenait à cœur à Dieu, Son dessein éternel
était de
prendre une épouse de Son PROPRE choix, et Il avait formé ce dessein en
Lui-même; et, comme Il était éternel, ce dessein était fixé avant la
fondation
du monde.
Sept
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page 143
Maintenant, observez attentivement, pour
voir ceci. Avant même que la moindre particule de poussière d’étoiles
existe;
avant que Dieu soit Dieu (Dieu est un objet d’adoration, et il n’y
avait
personne pour L’adorer, donc, à ce moment-là, Il n’était Dieu que
potentiellement), quand Il n’existait que comme Esprit éternel,
l’épouse était
déjà dans Sa pensée. Oui, elle y était. Elle existait dans Ses pensées.
Et que
sont ces pensées de Dieu? Elles sont éternelles, n’est-ce pas?
Les pensées éternelles de Dieu! Je vous
demande : “Les pensées de Dieu sont-elles éternelles?” Si vous
pouvez voir
ceci, vous verrez beaucoup de choses. Dieu est immuable, dans Son
essence comme
dans Son comportement. Nous avons déjà étudié cela et nous l’avons
prouvé. Dieu
est infini dans Ses capacités et, comme Il est Dieu, Il est donc
omniscient.
S’Il est omniscient, Il n’est pas maintenant en train d’apprendre, ni
même de
prendre conseil auprès de Lui-même, pas plus qu’Il n’avance en
connaissance.
S’Il peut avancer en connaissance, alors Il n’est pas omniscient. Au
mieux, on
pourrait dire qu’Il finira par le devenir. Mais ce n’est pas biblique.
Il EST
omniscient. Il n’a jamais eu une pensée nouvelle sur quoi que ce soit,
parce
qu’Il a toujours eu toutes Ses pensées, Il les aura toujours, et Il
connaît la
fin dès le commencement, parce qu’Il est Dieu. LES PENSÉES DE DIEU SONT
DONC
ÉTERNELLES. ELLES SONT RÉELLES. Elles ne sont pas seulement comme un
plan qu’un
homme a dessiné, et qui un jour va se concrétiser et prendre forme,
mais elles
sont déjà réelles et éternelles, et elles font partie de Dieu.
Voyez comment cela fonctionne. Dieu a
toujours eu Adam dans Ses pensées. Adam, en tant que Ses pensées, était
encore
inexprimé. Le Psaume 139.15-16 vous donnera une petite idée de
cela : “Mon
corps n’était point caché devant Toi, lorsque j’ai été fait dans un
lieu
secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une
masse
informe, Tes yeux me voyaient; et sur Ton livre étaient tous inscrits
les jours
qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât.” Ceci, comme je
l’ai dit,
n’a pas été écrit au sujet d’Adam, mais cela vous donne l’idée, cela
vous fait
savoir que la pensée était là, dans Sa pensée, et que cette pensée
était
éternelle et devait être exprimée. Ainsi, quand Adam a été formé de la
poussière de la terre et que son être spirituel a été créé par Dieu,
alors Adam
est devenu la pensée de Dieu exprimée, et ces pensées
éternelles étaient maintenant manifestées.
Sept
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page 144
Nous pourrions continuer à travers les
siècles. Nous voyons Moïse, Jérémie, Jean-Baptiste, et chacun d’eux
était la
pensée éternelle de Dieu exprimée en son temps. Ensuite, nous en
arrivons à
Jésus, le LOGOS. Il était la PENSÉE parfaite et entière, exprimée, et
Il S’est
fait connaître comme la Parole. C’est ce qu’Il EST, et ce qu’Il
SERA pour toujours.
Or, il est dit “qu’Il nous a choisis EN LUI
(Jésus) avant la fondation du monde”. Ce qui veut dire que nous étions
là, AVEC
Lui, dans la pensée de Dieu, dans Ses pensées avant la fondation du
monde. Cela
donne aux élus une qualité ÉTERNELLE. Il n’y a pas à sortir de là.
Permettez-moi une parenthèse ici. Même notre
naissance naturelle est fondée sur l’élection. Les ovaires de la femme
produisent beaucoup, beaucoup d’ovules. Mais comment se fait-il qu’à un
moment
donné, un ovule sorte et non un autre? Et puis du milieu du sperme de
l’homme,
sans raison connue, un certain germe s’attache à l’ovule, alors que
d’autres
auraient pu s’y attacher aussi facilement, ou bien avaient de
meilleures
chances de le faire, mais ne l’ont pas fait et ont péri. Il y a une
intelligence derrière tout cela, sinon qu’est-ce qui détermine si le
bébé sera
un garçon ou une fille, blond ou brun, aux yeux foncés ou aux yeux
clairs, etc.
En gardant cela à l’esprit, pensez à Josué et à Caleb. Jésus n’a-t-Il
pas dit,
dans Jean 6.49 : “Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et
ils sont
morts”? Ces parents qui sont morts devaient être là comme ancêtres de
ceux à
qui Jésus parlait. Ils ont péri, et pourtant ils étaient dans
l’élection de
Dieu sur le plan naturel, comme Josué et Caleb l’étaient sur le plan
Spirituel.
Mais pour continuer. Ces élus n’étaient pas
seulement les pensées éternelles de Dieu qui devaient être exprimées
dans la
chair en leur temps, mais ces mêmes élus sont appelés d’un autre nom.
Romains
4.16 : “C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que
ce soit
par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute
la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais
aussi à
celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous.” Romains 9.7-13 : “Aussi, pour être la semence d’Abraham, ils
ne sont pas tous enfants; mais ‘en Isaac te sera appelée une semence’;
c’est-à-dire, ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont les
enfants de
Dieu; mais les enfants de la promesse sont comptés pour semence. Car
cette
parole est une parole de promesse : ‘En cette saison-ci, Je
viendrai, et
Sara aura un fils’. Et non seulement cela, mais aussi quant à Rébecca,
lorsqu’elle conçut d’un, d’Isaac, notre père, (car avant que les
enfants
fussent nés et qu’ils eussent rien fait de bon ou de mauvais, afin que
le
propos de Dieu selon l’élection demeurât, non point sur le principe des
œuvres,
mais de celui qui appelle,) il lui fut dit : ‘Le plus grand sera
asservi
au plus petit’; ainsi qu’il est écrit : ‘J’ai aimé Jacob, et J’ai
haï
Ésaü’.” [version Darby] Galates 3.16 : “Or c’est à Abraham
que les
promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas : ‘et aux
semences’, comme parlant de plusieurs; mais comme parlant d’un
seul : –
‘et à ta semence’, qui est Christ.” [version Darby] Galates
3.29 :“Or
si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, héritiers
selon la
promesse.” [version Darby] Selon Romains 4.16, nous voyons que
Dieu a
donné une Promesse Certaine à TOUTE la semence d’Abraham, et Paul se
met
lui-même, avec tous les croyants, sous ce titre, parce qu’il dit :
“Abraham, notre père à TOUS.” Ensuite, il continue, non pas seulement
pour
restreindre sa définition, mais plutôt pour la parachever, car dans
Galates 3,
il a identifié la SEMENCE (au singulier) à Jésus, et compté “les
enfants de la
semence” comme des enfants de la promesse, en disant que la promesse se
rapporte à “l’élection”, c’est-à-dire au “choix de Dieu”. Et c’est
exactement
ce que nous avons dit. Ceux-ci, qui sont de la Semence royale, sont
les élus de Dieu; ce sont les prédestinés,
connus d’avance par Dieu,
et qui étaient dans la pensée de Dieu, ils étaient de
Ses pensées. En langage bien clair, la Véritable Épouse de
Christ
était dans la pensée de Dieu éternellement, bien qu’elle n’ait pas été
exprimée
tant que chacun n’était pas apparu au temps fixé, désigné pour lui.
Chaque membre, en venant, était EXPRIMÉ et
a pris sa place dans le corps. Ainsi, cette épouse est littéralement
l’ÉPOUSE-SEMENCE-PAROLE PARLÉE. Et, bien qu’elle soit désignée au
féminin, elle
est aussi appelée le “corps de Christ”. Il
est tout à fait clair que c’est ainsi qu’elle doit être appelée, car
elle était
prédestinée en Lui, elle est venue de la même source, elle était
éternelle avec
Lui, et maintenant elle manifeste Dieu dans un corps fait de plusieurs
membres,
alors qu’auparavant, Dieu s’était manifesté dans UN SEUL MEMBRE, notre
Seigneur
Jésus-Christ.
Sept
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page 145
Nous en arrivons donc maintenant à une
conclusion. Comme le Logos éternel (Dieu) a été manifesté dans le Fils,
et
qu’en Jésus habitait corporellement toute la plénitude de la Divinité,
comme
cet Être Éternel était le Père manifesté dans la chair, obtenant ainsi
le titre
de Fils, de même nous, qui sommes éternels dans Ses pensées, nous
sommes
devenus à notre tour la Semence-Parole Parlée composée de plusieurs
membres,
manifestée dans la chair. Et ces pensées éternelles, qui sont
maintenant
manifestées dans la chair, sont les fils de Dieu – c’est ainsi que nous
sommes
appelés. NOUS NE SOMMES PAS DEVENUS LA SEMENCE PAR LA NOUVELLE
NAISSANCE; NOUS
ÉTIONS LA SEMENCE, C’EST POURQUOI NOUS SOMMES NÉS DE NOUVEAU, CAR SEULS
LES
ÉLUS PEUVENT NAÎTRE DE NOUVEAU. C’est parce que nous ÉTIONS LA SEMENCE
que nous
avons pu être vivifiés. Dans ce qui n’est PAS DE LA SEMENCE, il n’y a
rien à
vivifier.
Sept
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page 146
Gardez bien ceci à l’esprit. Maintenant,
passons à l’étape suivante. Racheter veut dire acheter quelque chose
que l’on
possédait à l’origine. C’est ramener au propriétaire originel. Dieu,
par Sa
mort, par Son sang versé, A RACHETÉ LES SIENS. Il a racheté
l’Épouse-Semence-Parole
Parlée. “Mes brebis entendent Ma voix (Ma Parole) et elles Me suivent.”
Vous
avez toujours été une brebis. Vous n’avez jamais été un porc ou un
chien
transformé en brebis. C’est impossible, car toute espèce de vie produit
selon
son espèce, et il n’y a pas de changement d’espèce. Comme nous étions
dans les
pensées de Dieu, et que nous avons ensuite été exprimés dans la chair,
il
devait venir un jour où nous entendrions Sa voix (la Parole) et, en
entendant
cette voix, nous allions nous rendre compte que notre Père nous
appelle, et
reconnaître que nous sommes les fils de Dieu. Nous avons entendu Sa
voix et,
comme le fils prodigue, nous nous sommes écriés : “Sauve-moi, ô
mon Père!
Je reviens à Toi.”
Un fils de Dieu peut mettre longtemps à
reconnaître qu’il est un fils. En fait, beaucoup de vrais Chrétiens
ressemblent
à l’aiglon de l’histoire, qui avait éclos sous une poule. Vous savez
que
l’aigle est un type du vrai croyant. Eh bien, un fermier avait pris un
œuf dans
un nid d’aigle et l’avait mis sous une poule. Le moment venu, tous les
œufs qui
étaient sous la poule ont éclos. Les poussins s’entendaient bien avec
la mère
poule, mais cet aiglon n’arrivait pas à se faire à la façon de caqueter
et de
chercher sa nourriture en grattant dans un tas de fumier. Il arrivait à
se
débrouiller pour survivre, mais il était plutôt déboussolé là-dedans.
Mais un
jour, très haut dans les airs, la mère aigle qui avait pondu l’œuf
aperçoit cet
aiglon sur le sol. Elle amorce une vertigineuse descente en piqué et
lui trompette
de tous ses poumons de s’envoler pour monter la rejoindre. Il n’avait
jamais
entendu trompeter un aigle, mais quand il entend ce premier cri, il y a
quelque
chose en lui qui remue, et il voudrait s’élancer vers elle. Mais il a
peur
d’essayer. De nouveau, la mère lui crie de s’élever dans le vent et de
la
suivre. Il répond, il crie qu’il a peur. Encore une fois, elle lance
son appel,
en lui criant d’essayer. En battant des ailes, il parvient à monter en
l’air
et, répondant au cri de sa mère, il s’élève dans le ciel bleu. Vous
voyez, il
avait toujours été un aigle. Il s’était comporté comme un poulet
pendant un
petit moment; seulement, il n’était pas satisfait. Mais quand il a
entendu
l’appel du grand aigle, il a rejoint la place qui était la sienne. Et,
une fois
qu’un véritable fils de Dieu entend ce cri de l’Esprit par la Parole,
lui aussi
prendra conscience de qui il est, et il accourra vers ce Grand Aigle
Prophète,
pour être avec Lui pour toujours, assis dans les lieux célestes en
Jésus-Christ.
Sept
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page 147
MAINTENANT VOICI NOTRE POINT TRIOMPHAL,
D’UNE IMPORTANCE CAPITALE, sur le baptême du Saint-Esprit. Galates
4.4-7 :
“Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né
d’une
femme, né sous la loi, afin qu’Il rachetât ceux qui étaient sous la
loi, afin
que nous reçussions l’adoption des fils. Et parce que vous êtes fils,
Dieu a
envoyé dans vos cœurs l’Esprit de Son Fils, lequel crie : Abba!
Père!
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi
héritier
de Dieu par Christ.” C’est cela. Jésus-Christ est venu, Il est mort sur
la
croix, et Il a accompli la Rédemption (le retour au propriétaire
originel par
achat, en payant le prix), et nous a ainsi PLACÉS COMME FILS. Il n’a pas fait de nous des fils, car nous
étions déjà Ses fils, mais Il nous a placés comme fils; car, tant que
nous
étions dans le monde, dans la chair, nous ne pouvions pas être reconnus
comme
Ses fils. Le diable nous gardait captifs. Pourtant, nous étions quand
même des
fils. Et écoutez ceci : “ET PARCE QUE
VOUS ÊTES FILS,
DIEU A ENVOYÉ DANS VOS COEURS L’ESPRIT DE SON FILS, PAR LEQUEL VOUS
CRIEZ : PÈRE! PÈRE!” Sur qui le Saint-Esprit est-il descendu à la
Pentecôte? Sur des Fils. À Corinthe? Sur des Fils, pendant qu’ils
ENTENDAIENT
LA PAROLE.
Qu’est-ce que le baptême du Saint-Esprit?
C’est l’Esprit qui vous baptise dans le corps de Christ. C’est la
nouvelle
naissance. C’est l’Esprit de Dieu qui entre et qui vous remplit après
que vous
vous êtes repenti (en ayant entendu Sa Parole), et que vous avez été
baptisé
d’eau en signe de l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu.
Ce que nous venons d’exposer serait beaucoup
plus facile à comprendre pour tout le monde si tous croyaient la
doctrine de
l’unité de la Divinité. En effet, il n’y a pas trois personnes dans
cette
Divinité, mais UNE SEULE. Ainsi, nous ne sommes PAS nés de nouveau par
l’Esprit
de Vie de Jésus qui entre, après quoi le Saint-Esprit entrerait pour
nous
donner la puissance. Si c’était vrai, pourquoi déshonorons-nous le Père
en ne
Lui donnant pas de part à notre salut complet? En effet, si le salut
vient du
Seigneur, et qu’il y a trois Seigneurs, alors il faut que LUI aussi (le
Père)
ait quelque chose à faire. Mais on voit bien que Jésus a dit très
clairement que
c’est Lui et Lui seul qui est Dieu, et que c’est Lui et Lui seul qui
entre dans
le croyant. Jean 14.16 dit que le Père enverra un autre Consolateur.
Mais le
verset 17 dit qu’Il (Jésus) demeure avec eux, et que plus tard, Il sera
EN eux.
Au verset 18, Il dit qu’Il viendra à eux. Au verset 23, en s’adressant
aux
disciples, Il dit : “Nous (le Père et le Fils) viendrons à lui.”
C’est
donc le Père, le Fils et le Saint-Esprit qui viennent en même temps,
car C’EST
UNE SEULE PERSONNE qui compose la Divinité. Cette venue a eu lieu à la
Pentecôte. Il n’y a pas deux venues de l’Esprit, il n’y en a qu’une. Le
problème, c’est que les gens ne connaissent pas le fond de la vérité.
Ils
croient simplement en Jésus pour la rémission des péchés, mais ils ne
continuent pas jusqu’au point de recevoir l’Esprit.
Sept
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page 148
Avant de quitter ce sujet, je sais que vous
avez une question à l’esprit. Vous voudriez savoir si je crois la
doctrine de
la préexistence. Je ne crois pas cette doctrine de la préexistence des
âmes,
qui est celle des mormons, pas plus que je ne crois à la réincarnation
ou à la
transmigration des âmes. Attention, comprenez bien ceci : Ce n’est
pas la
personne qui est prédestinée par Dieu depuis l’éternité, C’EST LA
PAROLE, LA
SEMENCE. Voilà ce que c’est. Il y a très, très longtemps, à une époque
trop
reculée pour que l’esprit humain puisse le concevoir, le Dieu Éternel,
dont les
pensées sont éternelles, a pensé et décrété que : “J’AI AIMÉ
JACOB, ET
J’AI HAÏ ÉSAÜ (Romains 9.13), ALORS QU’AUCUN DES DEUX N’ÉTAIT NÉ,
ET
QU’AUCUN DES DEUX N’AVAIT FAIT NI BIEN NI MAL.” Vous voyez, c’était la
PENSÉE.
Ensuite, cette pensée s’est exprimée, et Dieu a racheté Jacob, parce
que Jacob
seul était la SEMENCE. Seul Jacob avait la semence; c’est pourquoi il
avait
égard au droit d’aînesse et à l’alliance de Dieu. Si vous êtes de la
vraie
semence, vous entendrez cette Parole; l’Esprit vous baptisera dans le
corps de
Christ, Il vous remplira et vous revêtira de puissance, et vous
recevrez la
Parole pour votre jour et pour votre âge. Voyez-vous comme la véritable
preuve
devient claire quand la Parole vous est révélée? Remarquez
encore : Jésus
était la Semence royale. Il vivait dans un corps humain. Quand l’Esprit
L’a
appelé (Lui, la Pensée manifestée par la Parole), Il est allé au
Jourdain, où
Il a été baptisé d’eau. Une fois qu’Il a obéi à la Parole, le
Saint-Esprit est
descendu sur Lui, et la voix a dit : “Celui-ci est Mon Fils
bien-aimé.
Écoutez-Le.” La voix n’a pas dit : “Celui-ci est devenu Mon Fils.”
Jésus
ÉTAIT le Fils. Le Saint-Esprit L’a placé dans Sa position de Fils
devant tous.
Ensuite, après avoir été rempli de cette façon (et le même modèle
subsiste à la
Pentecôte et subsiste désormais pour toujours), Il manifestait la
puissance, en
recevant la pleine révélation de Dieu, que Dieu Lui avait donnée pour
cette
époque-là.
Sept
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page 149
Nous venons donc d’affirmer longuement que
la véritable preuve qu’on est baptisé du Saint-Esprit, c’est que
le
croyant reçoit la Parole pour l’âge dans lequel il vit. Je vais
vous le
montrer on ne peut plus clairement.
Les Sept Âges, tels qu’ils sont exposés dans
Apocalypse, chapitres 2 et 3, incluent toute la durée de la “Plénitude
des
nations”, c’est-à-dire toute la période pendant laquelle Dieu traite
avec les
gens des nations pour le salut. Dans
chacun des âges, sans exception, la même chose est dite au
début et à
la fin du message à chaque âge. “Écris au messager (d’Éphèse,
de Smyrne, de Pergame, de Thyatire, de
Sardes, de Philadelphie, de Laodicée) : Voici ce que dit Celui,
etc., etc.
Que celui (au singulier) qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit
aux
Églises.” Remarquez ici que dans CHAQUE âge, Jésus (par l’Esprit) ne
s’adresse
qu’à UNE SEULE personne en ce qui concerne la Parole pour cet âge-là.
UN SEUL
messager, pour chaque âge, reçoit ce que l’Esprit a à dire à cet
âge-là, et
c’est CE MESSAGER-LÀ qui est le messager pour la véritable Église. Il
parle de
la part de Dieu, par révélation, aux “Églises”, à la vraie et à la
fausse. Le
message est alors diffusé à tous. Mais, bien qu’il soit diffusé à tous
ceux qui
sont atteints par le message, ce message n’est reçu individuellement
que par un
groupe particulier, d’une certaine façon. Chaque individu de ce
groupe est quelqu’un qui a la capacité d’entendre
ce que l’Esprit dit au moyen du messager. Ceux qui entendent
ne
reçoivent pas leur propre révélation particulière, pas plus qu’un
groupe ne
reçoit sa révélation collective, MAIS CHAQUE PERSONNE ENTEND ET REÇOIT
CE QUE
LE MESSAGER A DÉJÀ REÇU DE DIEU.
Or, ne vous étonnez pas de ce qu’il en soit
ainsi, car Paul, sous la main de Dieu, a établi ce modèle. Seul Paul
avait
l’entière révélation pour son époque, comme en témoigne sa
confrontation avec
les autres apôtres, lesquels ont reconnu que Paul était pour cette
époque-là le
Messager-Prophète envoyé aux gens des nations. Remarquez aussi ce qui
est bien
illustré dans la Parole : quand Paul désirait se rendre en Asie,
Dieu l’en
a empêché, car les brebis (Ses enfants) se trouvaient en Macédoine, et
eux (les
Macédoniens) entendraient ce que l’Esprit avait à dire à travers Paul,
alors
que les gens d’Asie ne l’entendraient pas.
Nous retrouvons exactement le même modèle
dans chaque âge. Voilà pourquoi la lumière vient à travers un messager
donné
par Dieu dans une certaine région. Ensuite,
à partir de ce messager, la lumière se répand à travers le ministère
d’autres
personnes qui ont été fidèlement enseignées. Mais il est évident que
tous ceux
qui sortent n’apprennent pas toujours combien il est nécessaire de ne
dire QUE
ce que le messager a dit. (Souvenez-vous, Paul a averti les gens de ne
dire que
ce qu’il avait dit. I Corinthiens 14.37 : “Si quelqu’un croit
être
prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un
COMMANDEMENT DU SEIGNEUR. Quoi? Est-ce de chez vous que la Parole de
Dieu est
sortie? ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue?”) Ils ajoutent
ici, ou ils
retranchent là, et avant longtemps, le message n’est plus pur, et le
réveil
s’éteint. Comme nous devons veiller à n’écouter qu’UNE SEULE voix, car
l’Esprit
n’a qu’une seule voix, qui est la voix de Dieu. Paul les a avertis de
dire ce
que lui, il avait dit, et Pierre a fait la même chose. Il les a
avertis, en
disant que MÊME LUI (PAUL) ne pouvait pas changer une seule parole de
ce qu’il
avait donné par révélation. Oh, comme il est important d’entendre la
voix de
Dieu à travers Ses messagers, puis de dire ce qu’il leur a été donné à
dire aux
Églises.
Sept
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page 150
J’espère que vous commencez à le voir
maintenant. Peut-être comprenez-vous maintenant pourquoi je ne suis pas
du même
avis que les fondamentalistes et que les pentecôtistes. Je dois m’en
tenir à la
Parole, comme le Seigneur l’a révélée. Je n’ai pas traité le sujet à
fond, ce
qui demanderait un autre livre, mais avec l’aide du Seigneur, nous
allons avoir
beaucoup de prédications, de bandes et de messages sur tous ces points,
pour
vous aider à comprendre et faire concorder toutes les Écritures.
“Que celui qui a des oreilles entende ce que
l’Esprit dit aux Églises de chacun des âges.” Dans chaque âge, c’était
le même
cri. Écoutez ce que l’Esprit dit. Si vous êtes Chrétien, vous
reviendrez à ce
qu’enseigne l’Esprit, c’est-à-dire à la Parole pour cet âge-ci. Chaque
messager
de chaque âge prêchera cette Parole. Chaque nouveau réveil authentique
aura
lieu parce que des hommes sont revenus à la Parole pour leur âge. Le
cri de
chaque âge, c’est la réprimande : “Vous avez quitté la Parole de
Dieu.
Repentez-vous, et revenez à la Parole.” Du premier livre de la Bible
(la
Genèse) jusqu’au dernier livre (l’Apocalypse), le mécontentement de
Dieu n’a
qu’une seule cause : qu’on quitte la Parole; et il n’y a qu’un
seul remède
pour retrouver Sa faveur : qu’on revienne à la Parole.
Dans l’Âge d’Éphèse, dans cet âge-ci, et
dans chaque âge que nous considérerons, nous verrons que c’est vrai. Et
dans le
dernier âge, qui est notre âge à nous, nous verrons la disparition
complète de
la Parole, l’apostasie complète qui se termine dans la grande
tribulation.
Si
vous êtes
de la vraie semence, si vous êtes véritablement baptisé du
Saint-Esprit, vous
donnerez plus d’importance à Sa Parole qu’à votre nécessaire, et vous
aurez un
ardent désir de vivre de TOUTE Parole qui sort de la bouche de Dieu.