Le livre "Sept Ages de l'Eglise "
Apocalypse 3.7-13
Sept
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page 279
Écris à l’ange de l’Église de
Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, Celui qui
a la
clef de David, Celui qui ouvre, et personne ne fermera, Celui qui
ferme, et
personne n’ouvrira :
Je connais
tes
œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé Ma
Parole,
et que tu n’as pas renié Mon Nom, J’ai mis devant toi une porte
ouverte, que
personne ne peut fermer.
Voici, Je te
donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le
sont pas,
mais qui mentent; voici, Je les ferai venir, se prosterner à tes pieds,
et
connaître que Je t’ai aimé.
Parce que tu
as gardé la Parole de la persévérance en Moi, Je te garderai aussi à
l’heure de
la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les
habitants de
la terre.
Je viens
bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
Celui qui
vaincra, Je ferai de lui une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il
n’en
sortira plus; J’écrirai sur lui le Nom de Mon Dieu, et le nom de la
ville de
Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de Mon
Dieu, et
Mon Nom nouveau.
Que celui
qui
a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises.
PHILADELPHIE
Philadelphie se trouvait à soixante-quinze
milles [cent vingt kilomètres] au sud-est de Sardes. C’était
la
seconde ville de Lydie. Elle était construite sur plusieurs collines,
dans une
région célèbre pour ses vignobles. Ses pièces de monnaie portaient une
effigie
de Bacchus et une bacchante (prêtresse de Bacchus). Sa population
comprenait
des Juifs, des Chrétiens d’origine juive et des païens qui s’étaient
convertis
au Christianisme. La ville eut à subir de nombreux tremblements de
terre;
pourtant, parmi les sept cités de l’Apocalypse, c’est elle qui dura le
plus
longtemps. En fait, elle existe toujours sous le nom turc d’Alasehir,
c’est-à-dire la “Cité de Dieu”.
L’empreinte des pièces de monnaie nous
suggère que le dieu de cette ville était Bacchus. Or, Bacchus
correspond à
Ninus ou Nimrod. Il est “celui que l’on pleure”, bien que pour la
plupart
d’entre nous il évoque les orgies et l’ivresse.
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Voilà qui répand la lumière dans nos
esprits. Nous avons ici une pièce de monnaie qui porte d’un côté le
dieu, et de
l’autre la prêtresse ou prophétesse. Or, jetez une pièce en l’air.
Est-ce que
cela fait une différence si elle tombe d’un côté ou de l’autre? Non
monsieur,
c’est toujours la même pièce. Voilà la religion catholique, de Jésus et
Marie.
Mais nous ne pensons pas seulement à Rome.
Non, il n’y a pas que la grande prostituée. Certainement pas. En effet,
elle
est devenue mère par ses fornications. Ses filles sont des pièces de la
même
frappe. D’un côté, elles ont établi un culte de Jésus, et de l’autre,
elles ont
aussi leur prêtresse – ou prophétesse – qui rédige ses crédos, ses
dogmes et
ses doctrines, et les vend aux gens pour leur assurer le salut, en
proclamant
qu’elle, et elle seule, possède la vraie lumière.
Il est saisissant de constater à quel point
cet âge est marqué par la monnaie. Car les filles, comme la mère,
achètent
toutes leur entrée au ciel à prix d’argent. Ce n’est pas le sang, c’est
l’argent qui est le prix du rachat. Ce n’est pas l’Esprit, c’est
l’argent qui
est leur moteur. Le dieu de ce monde (Mammon) a aveuglé leurs yeux.
Mais leur commerce de mort cessera bientôt,
car c’est dans cet âge que l’Esprit crie : “Voici, Je viens
bientôt!” Oui,
viens bientôt, Seigneur Jésus!
L’ÂGE
L’Âge de l’Église de Philadelphie s’étend de
1750 aux environs de 1906. À cause de la signification du nom de la
ville, cet
âge a été appelé l’Âge de l’amour fraternel, car Philadelphie signifie
“amour
fraternel”.
LE MESSAGER
Il ne fait aucun doute que le messager de
cet âge était John Wesley. John Wesley, né à Epworth le 17 juin 1703,
était
l’un des dix-neuf enfants de Samuel et Susanna Wesley. Son père était
aumônier
dans l’Église anglicane; mais la tournure d’esprit religieuse de John
vient
certainement beaucoup plus de la vie exemplaire de sa mère que de la
théologie
de son père. John fut un brillant érudit. C’est pendant son séjour à
Oxford que
lui et Charles se joignirent à un groupe exercé spirituellement à
adorer Dieu
en vivant selon la vérité par une expérience réelle plutôt qu’en se
contentant
de faire des doctrines leur norme. Ils firent une sorte de guide
spirituel
d’œuvres telles que donner aux pauvres, visiter les malades et les
prisonniers.
C’est pour cela qu’on les affubla par dérision du nom de méthodistes,
et
d’autres noms encore. Or, John voyait combien les peuples du monde
avaient
besoin de religion, et il le vit d’une manière tellement claire qu’il
partit
comme missionnaire en Amérique (en Géorgie) pour évangéliser les
Indiens.
Pendant le voyage, il découvrit que de nombreux passagers du bateau
étaient des
frères moraves. Leur humilité, leur esprit pacifique et leur courage en
toutes
circonstances l’impressionnèrent profondément. En dépit de son
abnégation et de
son travail acharné, ses efforts en Géorgie se soldèrent par un échec.
Il retourna
en Angleterre, en disant : “Je suis allé en Amérique pour
convertir les
Indiens, mais, oh! moi, qui me convertira?”
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De retour à Londres, il reprit contact avec
les frères moraves. Ce fut Pierre Böhler qui lui montra le chemin du
salut. Il
passa réellement par la nouvelle naissance, au grand désarroi de son
frère
Charles, qui se mit fort en colère, ne pouvant pas comprendre comment
un homme
aussi spirituel que John puisse dire qu’il n’était pas en ordre avec
Dieu auparavant.
Pourtant, peu après, Charles fut lui-même sauvé par la grâce.
Wesley commença alors à prêcher l’Évangile à
Londres, du haut des chaires où il avait accès auparavant, mais
bientôt, on ne
voulut plus de lui. C’est alors que Whitefield, un ami de longue date,
lui fut
d’un grand secours, car il invita John à venir l’assister, en prêchant
avec lui
en plein air, où des milliers de personnes venaient écouter la Parole.
Au
début, Wesley ne pensait pas qu’il était judicieux de prêcher en plein
air
plutôt qu’en salle, mais quand il vit les foules qui se rassemblaient,
et
l’action de l’Évangile par la puissance de l’Esprit, il se rallia de
tout son
cœur à ce genre de prédication.
L’œuvre prit bientôt de telles dimensions
qu’il envoya, pour prêcher la Parole, de nombreux prédicateurs laïques.
C’était
comme à la Pentecôte, où l’Esprit suscita presque du jour au lendemain
des
hommes ayant le pouvoir de prêcher et d’enseigner la Parole.
Son œuvre fut l’objet de violentes
oppositions, mais Dieu était avec lui. L’action de l’Esprit se
manifestait avec
puissance, et il arrivait souvent qu’un esprit de culpabilité saisisse
les gens
avec une telle puissance qu’ils s’écroulaient sans forces, pleurant de
désespoir à la vue de leurs péchés.
Wesley était un homme remarquablement
résistant. Il ne se souvient pas d’un seul moment de son existence où
il se
soit senti déprimé, ne serait-ce que pour un quart d’heure. Il ne
dormait pas
plus de six heures par jour. Il se levait assez tôt pour pouvoir
prêcher dès
cinq heures, et ceci à peu près tous les jours pendant toute la durée
de son
ministère. Il lui arrivait de prêcher jusqu’à quatre fois par jour,
arrivant
ainsi à une moyenne de plus de huit cents prédications par année.
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Il faisait des milliers de milles à cheval de même
que les prédicateurs itinérants qui œuvraient avec lui pour répandre
l’Évangile
au près et au loin. De fait, Wesley faisait quatre mille cinq cents
milles [sept mille kilomètres] par an à cheval.
Il croyait à la puissance de Dieu, et priait
pour les malades avec une grande foi, obtenant des résultats
merveilleux.
Nombreuses furent les réunions où les dons
de l’Esprit se manifestaient.
Wesley ne préconisait pas l’organisation. Il
est vrai que ses collaborateurs avaient formé une “Société unie”, qui
était
“une assemblée d’hommes ayant les signes apparents de la piété et
recherchant
ce qui en fait la force, unis afin de prier ensemble, de recevoir la
Parole
d’exhortation, et de veiller les uns sur les autres dans l’amour, de
manière à
s’aider mutuellement à travailler à leur salut”. Une seule condition
était
requise pour y entrer : être de ceux “qui avaient le désir de fuir
la
colère à venir et d’être sauvés de leurs péchés”. Peu à peu, ils
établirent une
liste de règles strictes, s’imposant une discipline pour le bien de
leur âme.
Wesley reconnut qu’il se pouvait qu’après sa mort, le mouvement
s’organise et
ne devienne plus qu’une forme extérieure, dépourvue de vie, parce
qu’alors
l’Esprit se retirerait. Il dit une fois qu’il ne craignait pas que le
nom de
“méthodiste” disparaisse de la face de la terre, mais que l’Esprit,
Lui, se
retire.
Au cours de sa vie, il aurait pu acquérir de
grandes richesses, mais il ne le fit jamais. Au sujet de l’argent, il
aimait à
dire : “Obtenez tout ce que vous pouvez, épargnez tout ce que vous
pouvez,
et donnez tout ce que vous pouvez.” Si Wesley revenait, il serait
vraiment
surpris de voir cette dénomination qui porte aujourd’hui le nom de
méthodiste.
Ils sont riches – immensément riches. Mais la vie et la puissance de
John
Wesley manquent.
Mentionnons aussi que Wesley ne chercha
jamais à construire une œuvre fondée sur un esprit de secte ou de
dénomination.
Par ses convictions, il était arminien, mais il ne voulait pas se
séparer de
ses frères dans la foi pour des raisons de doctrine. Il aurait fait un
bon
disciple de Jacques : il établit sa vie éternelle sur la foi et
les
œuvres, c’est-à-dire la vie vécue, plutôt que de se contenter
d’accepter un
credo ou une doctrine.
John Wesley
mourut à l’âge de quatre-vingt-huit ans, après avoir servi Dieu comme
peu de
gens auraient pu imaginer que ce soit possible.
LA SALUTATION
Apocalypse 3.7 : “Écris à l’ange de
l’Église de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le
Véritable, Celui
qui a la clef de David, Celui qui ouvre, et personne ne fermera, Celui
qui
ferme, et personne n’ouvrira.”
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Oh, que ces paroles sont belles! Que le son
même en est majestueux! Comme il est saisissant de penser que tous ces
attributs peuvent s’appliquer à une même personne. Qui d’autre que
Jésus-Christ, le Seigneur de Gloire, oserait dire de telles choses de
Lui-même?
Je crois que la clé qui nous permet d’interpréter avec exactitude le
sens de
ces paroles merveilleusement descriptives se trouve au verset 9 :
“Voici,
Je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne
le sont
pas, mais qui mentent; voici, Je les ferai venir, se prosterner à tes
pieds, et
connaître que Je t’ai aimé.” Je dis que ce verset est la clé, parce
qu’il parle
des Juifs qui se sont toujours donné le nom d’ “enfants de Dieu”,
en
excluant tous les autres. Ils ont crucifié et mis à mort le Seigneur
Jésus-Christ. Pendant des siècles, cet acte terrible a fait retomber
leur
propre sang sur leur tête. Et tout cela parce qu’ils ont refusé de
reconnaître
en Jésus leur Messie – c’était pourtant Lui. À leurs yeux, Il n’était
pas Celui
qui vient, ou le Fils de David; à leurs yeux, Il était Béelzébul, ou
quelque
créature impure, juste bonne à être détruite. Mais ils se trompaient.
Il était
bien Emmanuel, Dieu manifesté dans la chair. Il est bien le Messie.
Bien sûr,
Il était exactement ce qu’Il affirme être maintenant. C’est
Lui, LE MÊME JÉSUS – Jésus-Christ le même
hier, aujourd’hui et pour toujours. Le Saint qui se trouve au milieu
des
chandeliers est le même Jésus qui longeait les rivages de la Galilée,
qui
guérissait les malades, qui ressuscitait les morts, et qui, malgré les
preuves
irréfutables, fut crucifié et mis à mort. Mais Il est ressuscité, et Il
est
assis à droite de la Majesté dans les lieux très hauts.
À l’époque, les Juifs ne disaient pas de Lui
qu’Il était saint. Ils ne le disent toujours pas. Pourtant, Il est LE
SAINT.
Psaume 16.10 : “Car Tu n’abandonneras pas Mon âme au shéol, Tu ne
permettras pas que Ton SAINT voie la corruption.” [version Darby]
Ils recherchaient leur justice dans la loi,
et ils ont échoué lamentablement, car aucune chair ne peut être
justifiée par
la loi. Personne ne peut devenir saint par la loi. La sainteté vient du
Seigneur. I Corinthiens 1.30 : “Or, c’est par LUI que vous
êtes en
Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse et justice et sanctification et
rédemption.” II Corinthiens 5.21b : “Afin que nous
devenions en Lui justice de Dieu.” C’était :
Christ ou périr; et ils ont péri, parce qu’ils L’ont rejeté.
Les hommes de cet âge ont fait la même
erreur, et aussi ceux d’aujourd’hui. De même que les Juifs se sont
réfugiés
dans la forme d’un culte rendu dans la synagogue, de même les hommes de
l’Âge
de Philadelphie ont pris refuge dans l’Église. Ce qui compte, ce n’est
pas de
se joindre à une Église. La vie n’est pas dans l’Église. La vie est en
Christ.
“Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle,
et que
cette vie est dans Son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui
n’a pas le
Fils n’a pas la vie.” L’homme est sanctifié par l’Esprit. C’est
l’Esprit de
Sainteté, qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, qui demeure en nous
maintenant, et nous sanctifie par Sa sainteté.
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Le voici, LE SAINT. Et nous nous tiendrons
avec Lui, vêtus de Sa justice, et saints de Sa sainteté.
Or, cet âge est le sixième âge. Aux yeux de
Dieu, la fin du temps est proche. Il va bientôt revenir. Bientôt le cri
retentira, au moment de Sa venue : “Que celui qui est souillé se
souille
encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui
est saint
se sanctifie encore.” Apocalypse 22.11b.
Oh, combien je suis heureux que ma sainteté
ne vienne pas de moi-même! Je suis heureux d’être en Christ, ayant reçu
tous
les merveilleux attributs de Sa justice – oui, ils
m’ont été accordés. Dieu soit béni à jamais!
“Voici
ce que dit le Véritable.” Ce mot
“véritable” est absolument merveilleux. Il ne signifie pas seulement
“véritable” au sens de “vrai” par opposition à “faux”. Il exprime la
réalisation parfaite d’une idée par rapport à sa réalisation partielle.
Rappelons par exemple que Jésus a dit dans Jean 6.32 : “Moïse ne
vous a
pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne
le vrai pain du
ciel.” Jean 15.1 : “Je suis le vrai cep.”
Hébreux 9.24 : “Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait
de main
d’homme, en imitation du véritable, mais
Il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour
nous devant
la face de Dieu.” I Jean 2.8 : “Car les ténèbres se dissipent
et la
lumière véritable paraît
déjà.”
Comme ce mot exprime en effet, tel
qu’illustré dans ces versets, la réalisation parfaite par rapport à
l’idée de
réalisation partielle, nous pouvons maintenant comprendre comme jamais
auparavant la notion d’antitype par rapport au type, et celle d’objet
par
rapport à l’ombre. Prenez par exemple la manne du ciel. Pour Israël,
Dieu a
fait descendre du ciel le pain des anges. Mais ce pain ne rassasiait
pas. Il
n’était bon que pour un jour. Ceux qui en mangeaient avaient de nouveau
faim le
lendemain. Si on le gardait, les vers s’y mettaient. Mais Jésus est le
VRAI
pain du ciel, alors que la manne n’en était qu’un type. Et si quelqu’un
mange
de ce PAIN qui vient du ciel, il n’aura plus jamais faim. Il n’a pas
besoin de
retourner en manger. Dès l’instant où il en prenait, il avait la vie
éternelle.
C’était bien cela, la RÉALITÉ. Plus besoin d’une ombre. Plus besoin
d’un salut
partiel. Nous avons le salut COMPLET. De même que Jésus n’est pas une
partie de
Dieu; Il EST Dieu.
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Personne ne pourrait nier qu’Israël avait la
lumière. Ils étaient le seul peuple a posséder la lumière en tant que
nation.
C’est comme en Égypte, au moment où l’obscurité était telle qu’on
aurait pu la
toucher; cependant, il y avait de la lumière dans les maisons des
Israélites.
Mais maintenant, la vraie lumière est venue. La lumière du
monde,
c’est Jésus. Moïse et les prophètes ont apporté la lumière par le moyen
des
Écritures qui annonçaient le Messie. C’est ainsi qu’Israël avait la
lumière.
Mais maintenant, l’Accomplissement de la lumière est venu, et ce qui
n’était
que la Parole rougeoyante a jailli dans tout l’Éclat de Dieu, manifesté
au sein
de Son peuple. Alors que la colonne de feu répandait la lumière pendant
la
nuit, – ce qui était merveilleux, – maintenant la lumière et la vie
étaient
manifestées dans la plénitude de la Divinité dans un corps.
Israël prenait la génisse rousse et la
sacrifiait sur l’autel pour la rémission des péchés. Pendant une année,
les
péchés du coupable étaient couverts. Mais couvrir le péché ne pouvait
pas
enlever le désir de pécher. Ce n’était pas une offrande parfaite. C’en
était
l’ombre, qui devait durer jusqu’au moment où le vrai sacrifice
viendrait.
Ainsi, chaque année, l’homme devait offrir un sacrifice, et chaque
année, il
devait revenir, parce qu’il avait toujours le même désir de pécher. La
vie de
l’animal servait à expier le péché de l’homme, mais comme le sang versé
n’était
que le sang d’un animal, et que la vie sacrifiée n’était que celle d’un
animal,
cette vie ne pouvait pas revenir sur l’homme. Et même si elle était
revenue,
elle n’aurait pas été utile. Par contre, quand Christ, le substitut
parfait, a
été offert, et que Son sang a été versé, alors la vie qui était en
Christ est
revenue sur le pécheur repentant, et, comme cette vie était la vie
parfaite de
Christ, juste et sans péché, le coupable était alors libéré, car il
n’avait plus
le désir de pécher. La vie de Jésus était revenue sur lui. C’est ce que
signifie Romains 8.2 : “La loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ
m’a
affranchi de la loi du péché et de la mort.”
Mais les Juifs du temps de Jésus ne
voulaient pas accepter ce sacrifice. Le sang des taureaux et des boucs
n’amenait rien à la perfection. C’était la manière de faire que Dieu
avait
instituée pour un temps passé. Mais maintenant Christ était venu dans
un corps
de chair, alors, par Son sang versé, Il a éliminé le péché, et cette
offrande
qu’Il a faite de Lui-même nous a rendus parfaits. Les Juifs n’ont pas
voulu
accepter cela. Mais qu’en est-il de cet Âge de Philadelphie? Oui, et
qu’en
est-il des autres âges? Ont-ils vraiment accepté cette réalité en
Christ? Non
monsieur. Luther a eu beau apporter la vérité sur la justification,
l’Église
catholique et sa contrepartie orientale, l’Église orthodoxe, sont quand
même
restées attachées aux œuvres. Or, les œuvres sont une bonne chose, mais
elles
ne sauvent pas. Elles ne rendent pas parfaits. C’est : Christ, ou
périr.
Même pas Christ ET les œuvres, mais Christ tout seul. C’est avec cet
âge que
débuta la période de l’arminianisme, qui ne croit pas que Christ est la
RÉALITÉ. Il ne chante pas : “Rien que le Sang”, il chante :
“Rien que
le Sang ET ma bonne conduite.” Pourtant, je prône une bonne conduite.
Si vous
êtes sauvé, vous marcherez selon la justice, comme nous l’avons déjà
vu. Mais,
là, je vous dis bien que le salut, ce n’est PAS Jésus PLUS quelque
chose. C’est
Jésus SEUL. LE SALUT VIENT DE L’ÉTERNEL. Du commencement à la fin, tout
vient
de DIEU. Que Sa vie soit en moi. Que Son sang me purifie. Que Son
Esprit me
remplisse. Que Sa Parole soit dans mon cœur et ma bouche. Que Ses
meurtrissures
me guérissent. Que ce soit Jésus, et Jésus Seul. Non à cause des œuvres
de
justice que j’aurais faites. Non monsieur. Christ est ma vie. Amen.
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Je pourrais facilement continuer à vous
parler de ces vérités indéfiniment, mais je veux seulement vous
apporter encore
une pensée. C’est celle qui se dégage de ce magnifique cantique d’A. B.
Simpson.
“Autrefois c’était la bénédiction.
Maintenant, c’est le Seigneur.
J’ai eu les sentiments,
Maintenant, j’ai Sa Parole.
Autrefois, je voulais Ses Dons,
Maintenant, c’est le Donateur que je veux.
Autrefois, je voulais Ses Dons,
Maintenant, c’est le Donateur que je veux.
Le Tout en Tout pour toujours,
C’est Jésus que je chanterai.
Tout est en Jésus,
Et Jésus est tout.”
Tout ce qu’on peut trouver dans cette vie,
aussi satisfaisant, aussi bien et bon que ce soit, n’est rien, mais en
Christ,
vous trouverez la somme de toute la perfection. Tout s’estompe et
devient
insignifiant à côté de Lui.
“Celui
qui a la clef de David.” Cette belle
proposition suit et provient de la précédente : “le Véritable”.
Christ, la
Réalisation parfaite, par rapport à la Réalisation partielle. C’est
bien cela.
Moïse était un prophète de Dieu, mais Jésus (dont Moïse est
l’image)
était LE Prophète de Dieu. David (un homme selon le cœur de
Dieu)
était roi d’Israël, mais Jésus est le Grand David : le Roi des
Rois et le
Seigneur des Seigneurs, Dieu, Dieu Lui-même. Or, David était de la
tribu de
Juda, tribu qui ne fournissait pas de sacrificateurs, et pourtant il
mangea des
pains de propositions réservés aux sacrificateurs. Il était un grand
guerrier,
triomphant de ses ennemis et affermissant son peuple. Il était roi, et
à ce
titre il s’assit sur le trône. Il était prophète. Il était un type
merveilleux
de Christ. Or, il est dit dans Ésaïe 22.22 “Je mettrai sur Son
épaule la
clef de la maison de David; quand Il ouvrira, nul ne fermera; quand Il
fermera,
nul n’ouvrira.” L’Esprit utilise cette référence tirée de l’Ancien
Testament
concernant le Seigneur Jésus-Christ et Son ministère dans l’Église. La
signification
de la clé de David pour ce temps-là n’est qu’une ombre, mais elle a
maintenant
son accomplissement, alors que Jésus se tient au milieu des
chandeliers. Tout
cela se rapporte à notre Seigneur APRÈS Sa résurrection, et non pas au
temps de
Son pèlerinage terrestre. Mais que signifie cette clé? La réponse se
trouve
dans la POSITION de la clé. Elle n’est PAS dans Sa main. Elle n’est pas
suspendue à Son cou. Elle n’est pas remise entre les mains d’autres
hommes, sinon le verset ne pourrait pas dire que LUI SEUL A
L’USAGE DE
CETTE CLÉ, CAR LUI SEUL OUVRE ET FERME, ET PERSONNE n’a
ce droit, à part Jésus Lui-même. Pas vrai?
Mais où est la clé? ELLE EST SUR SON ÉPAULE. Mais pourquoi L’ÉPAULE?
Lisez
Ésaïe 9.6 : “Et le gouvernement sera sur Son
épaule.” [version Darby]
Qu’est-ce que cela signifie? Voici la réponse : l’expression “le
gouvernement sur Son épaule” vient de la cérémonie du mariage, telle
qu’elle
est pratiquée en Orient. Au moment où la mariée est confiée au marié,
elle
enlève son voile, et le place sur les épaules du marié. Ce geste
signifie non
seulement qu’elle se soumet à lui – c’est-à-dire qu’elle lui abandonne
ses
propres droits – qu’il est le chef – mais aussi qu’il porte la
responsabilité,
qu’il prendra soin d’elle et que LUI ET LUI SEUL – PERSONNE D’AUTRE –
AUCUN
AUTRE HOMME – AUCUNE AUTRE PUISSANCE – N’A SUR ELLE AUCUN DROIT NI
AUCUNE
RESPONSABILITÉ. Et la CLÉ de David, bien-aimés, c’est cela. Comme Il
est
souverain, Dieu, par un décret Divin, connaissait à l’avance très
précisément
ceux qui feraient partie de Son épouse. Il l’a choisie. Ce n’est pas
elle qui
L’a choisi. Il l’a appelée. Elle n’est pas venue d’elle-même. Il est
mort pour
elle. Il l’a lavée par Son propre sang. Il a payé le prix pour elle.
Elle Lui
appartient et n’appartient qu’à Lui seul. Elle Lui appartient
complètement, et
Il en accepte la responsabilité. Il est son chef, car Christ est le
chef de Son
Église. De même que Sara appelait Abraham “Seigneur”, ainsi l’épouse
est
heureuse qu’Il soit son Seigneur. Il parle, et elle obéit, car cela
fait sa
joie.
Sept
âges_chapitre 8 page 287
Mais les hommes ont-ils pris garde à cette
vérité? Ont-ils eu quelque considération pour Sa Personne qui, Elle
seule,
possède toute autorité souveraine sur Son Église? Je dis : “NON.”
Car,
dans chaque âge, l’Église a été gouvernée par une hiérarchie – un
clergé – une
succession apostolique – qui fermait la porte de la grâce et du pardon
à qui
elle voulait, et qui, au lieu d’assumer avec amour la responsabilité de
l’Église, a fait de l’Église sa proie, et l’a détruite dans son ardeur
mercenaire. Le clergé vivait dans le luxe, alors que la pauvre Église
n’avait
pour se nourrir que les résidus de leur violence. Et tous les âges ont
fait de
même. Chacun s’est mis sous le joug de l’organisation, remettant le
gouvernement à des hommes et livrant l’Église à ce gouvernement. Si des
gens
osaient se soulever, on usait de violence pour les faire taire, ou on
les
exilait. Chaque dénomination est animée du même esprit. Chaque
dénomination
jure que c’est elle qui a la clé du gouvernement de l’Église. Chaque
dénomination prétend que c’est elle qui ouvre la porte. Mais ce n’est
pas vrai.
C’est Jésus, et Jésus seul. C’est Lui qui place les membres dans le
Corps.
C’est Lui qui suscite les ministères parmi eux. Il met Ses dons à la
disposition de Son épouse. Il prend soin d’elle, et Il la conduit. Elle
n’appartient qu’à Lui seul, et Il n’en a pas d’autre.
Sept
âges_chapitre 8 page 288
Combien l’Église de cet âge dans lequel nous
vivons se trouve loin de la réalité. Et le jour vient bientôt où les
hommes
mêmes qui prétendent maintenant parler au nom de l’Église s’élèveront
dans le
mouvement œcuménique, pour mettre à la tête de leurs organisations un
antichrist en chair et en os, un antichrist qui déposera le Seigneur.
Et le
Christ, Lui, nous Le trouverons en dehors de l’Église, disant
“Voici, Je
me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre
la
porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui, et lui avec Moi.”
Apocalypse
3.20.
Mais laissez-moi dire ceci : on ne met
pas notre Seigneur en échec. Les hommes prétendent ouvrir la porte à
Dieu, et
fermer cette porte, mais ce sont des menteurs. Tous ceux que le Père
Lui a
donnés viendront à Lui, et celui qui vient à Lui ne sera aucunement
rejeté. Il
ne perdra AUCUN d’entre eux. Jean 6.37-39. Et, quand le dernier membre
élu du
corps de Christ sera entré, alors notre Seigneur apparaîtra.
La clé de David. David n’était-il pas le roi
d’Israël, de tout Israël? Et Jésus n’est-Il pas le Fils de David,
puisqu’Il
s’assiéra sur le trône de David pendant le millénium, et qu’Il
gouvernera et
régnera sur Son héritage? C’est certain. Ainsi, la clé de David
signifie que
c’est Jésus qui établira le millénium. Celui qui tient les clés de la
mort et
du séjour des morts ressuscitera les Siens pour qu’ils aient part à Son
règne
de justice sur la terre.
Comme il est merveilleux de constater que
c’est en notre Seigneur que se trouvent toutes les réponses. C’est
vraiment en
Lui que toutes les promesses de Dieu s’accomplissent. C’est vraiment en
étant
EN Lui que nous sommes héritiers de ce qu’Il a acquis pour nous.
Oui, Le voici, le Seigneur de Gloire.
Auparavant, en tant que Père, Il était entouré d’anges, d’archanges, de
chérubins, de séraphins et de toute l’armée des cieux, qui
criaient :
“Saint, Saint, Saint est l’Éternel, le Dieu des Armées!” Sa sainteté
est telle
qu’aucun homme ne pouvait L’approcher. Mais nous Le voyons maintenant
dans
l’Église, partageant Sa propre sainteté avec nous, au point qu’en Lui
nous
sommes devenus la justice même de Dieu. Oui, et Le voilà qui est
là :
“Jésus, le Tout-Parfait” – le Lis de la vallée, l’Étoile Brillante du
Matin, le
Plus Beau entre dix mille, l’Alpha et l’Oméga, la Racine et la
Postérité de
David, le Père, le Fils et le Saint-Esprit – le Tout et en Tout. Ésaïe
9.5 : “Car un Enfant nous est né, un Fils nous est donné, et la
domination
reposera sur Son épaule; on L’appellera Admirable, Conseiller, Dieu
Puissant,
Père Éternel, Prince de la Paix.” En Lui se trouve l’accomplissement
parfait.
Bien qu’il y ait eu un temps où nous ne faisions aucun cas de Lui,
maintenant
nous L’aimons dans une joie ineffable et glorieuse. Il se tient au
milieu de
l’Église, et nous chanterons Sa louange, car Lui, le Puissant
Conquérant, est
le chef de l’Église qui est Son épouse. Il a racheté cette épouse. Elle
Lui
appartient. Elle est à Lui, à Lui seul, et Il prend soin d’elle. Il est
notre
roi, et nous sommes Son royaume, Son bien éternel.
Sept
âges_chapitre 8 page 289
Or, vous vous rappellerez qu’au début du
verset 7, j’ai dit que le verset 9 nous aiderait à le comprendre.
J’espère que
vous avez vu ce que je voulais dire. Jésus S’est présenté comme Celui
qui est
saint, véritable (ou la seule réalité), Celui qui a la clé de David,
Celui qui
ouvre et qui ferme. Et c’est l’exacte vérité. Ces mots Le décrivent
parfaitement. Mais les Juifs de ce temps-là L’ont refusé, Lui et tout
ce qu’Il
était. Ils ont rejeté leur Sauveur, et tout ce qu’Il était pour eux. Et
les
Chrétiens de nom ont fait la même chose aujourd’hui. Ils ont fait
exactement
comme les Juifs. Les Juifs L’avaient crucifié et s’étaient ensuite
attaqués aux
vrais croyants. Les Chrétiens de nom L’ont crucifié à nouveau, et ils
ont
attaqué la vraie Église pour la détruire. Mais Dieu est fidèle, et
Celui qui
est au-dessus de tout reviendra. Alors Il montrera Qui est le seul
Souverain.
Et alors même qu’Il démontrera ce qu’Il est au monde, et que le monde
entier se
prosternera à Ses pieds, le monde entier se prosternera en même temps
aux pieds
des saints, démontrant ainsi que les saints avaient raison dans leur
position à
Son égard. Que Dieu soit béni à jamais!
L’ÂGE DE LA PORTE OUVERTE
Apocalypse 3.8 : “Je connais tes
œuvres. Voici, J’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne
peut fermer,
car tu as peu de force, et tu as gardé Ma parole, et tu n’as pas renié
Mon
Nom.” [version Darby]
Sept
âges_chapitre 8 page 290
La première
proposition de ce verset : “Je connais tes œuvres”, est analysée
dans le
reste du verset, car leurs œuvres ont un rapport avec “la porte
ouverte”, “le
peu de force”, “la Parole et le Nom”.
De manière à comprendre toute la richesse du
sens contenu dans ces mots : “Voici, J’ai mis devant toi une porte
ouverte
que personne ne peut fermer”, nous devons maintenant rappeler que
chaque âge
passe progressivement dans le suivant. Aucun âge ne s’est terminé
brusquement,
et aucun n’a commencé à un moment très précis, mais au contraire,
chacun s’est
fondu dans le suivant d’une manière imperceptible. La transition entre
cet âge
et le suivant est particulièrement progressive. Cet âge ne se prolonge
pas
simplement dans le dernier âge, mais, à bien des égards, le dernier âge
n’est
qu’un prolongement du sixième âge. Le septième âge (un âge très court)
rassemble ses forces pour une œuvre rapide : tout le mal de chaque
âge s’y
retrouvera, et pourtant aussi toute la réalité de la Pentecôte. Quand
l’Âge de
Philadelphie arrive presque à sa fin, l’Âge de Laodicée vient
rapidement amener
l’ivraie comme le blé à maturité pour la moisson : “Liez d’abord
l’ivraie
pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.” Matthieu 13.30.
Veuillez
bien garder en tête que l’Âge de Sardes a marqué le début de la
réforme, et que
cette réforme doit se poursuivre jusqu’à ce que le grain planté à la
Pentecôte
ait accompli le cycle complet, ayant été planté, arrosé, nourri, etc.,
jusqu’à
ce qu’il ait reproduit la semence d’origine. Pendant ce temps, l’ivraie
qui
avait été semée devra suivre son propre cycle, et être aussi
moissonnée. C’est
exactement ce que nous voyons se produire. Pensez seulement aux
saisons, et
vous aurez une très bonne image de tout cela. La plante que vous avez
vu
croître dans toute sa force en été se met tout à coup à monter en
graine. On ne
peut pas dire à quel moment exact l’automne a pris la place de l’été –
le
passage s’est fait de façon imperceptible. Il en est de même pour les
âges de
l’Église, et plus particulièrement pour les deux derniers.
C’est à cet âge que Jésus dit : “Je
viens BIENTÔT” (verset 11). Le dernier âge est donc très court.
Laodicée est
l’âge de l’œuvre rapide. C’est
un âge abrégé.
Maintenant, nous allons nous étendre plus
spécialement sur la PORTE OUVERTE, que personne ne peut fermer. Je veux
d’abord
arrêter ma pensée sur la porte ouverte au sens de l’immense effort
missionnaire
de cet âge. Paul appelait “porte ouverte” un nouvel effort missionnaire
pour le
Seigneur. II Corinthiens 2.12 : “Au reste, lorsque je fus
arrivé à
Troas pour l’Évangile de Christ, quoique le Seigneur m’y eût ouvert une
porte.”
Ainsi, en comparant les Écritures, nous voyons que cette porte ouverte
signifie
une diffusion de l’Évangile jamais égalée à travers le monde.
Sept
âges_chapitre 8 page 291
Je voudrais vous montrer quelque chose ici.
Avec Dieu, les choses vont par trois, n’est-ce pas? C’est dans le
troisième
âge, l’Âge de Pergame, que l’Église a été “mariée” à l’État. Les œuvres
des
Nicolaïtes étaient devenues la doctrine des Nicolaïtes. Cet âge était
la PORTE
OUVERTE pour la fausse vigne. Une fois soutenue par la puissance de
l’État,
elle est en fait devenue un système du monde, même si elle portait le
nom de
chrétienne. Elle s’est alors propagée comme une traînée de poudre. Mais
maintenant, trois âges plus tard, après un long et dur combat de la
foi, voici
la PORTE OUVERTE à la vérité. La Parole du Seigneur a maintenant libre
cours.
Bien sûr, le cinquième âge avait préparé les voies de ce puissant
mouvement,
puisque c’était l’âge de l’exploration, de la colonisation, de
l’invention de
l’imprimerie, etc.
Comme il aurait été merveilleux que cette
“porte ouverte” ait suivi l’exemple Divin de la Pentecôte, qui nous est
présenté dans Hébreux 2.1-4 : “C’est pourquoi nous devons d’autant
plus
nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne
soyons emportés
loin d’elles. Car, si la Parole annoncée par des anges a eu son effet,
et si
toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste
rétribution,
comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé
d’abord
par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu
appuyant
leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et
par les
dons du Saint-Esprit distribués selon Sa volonté.” Or, vous savez que
c’est là
l’exemple à suivre, car Jésus Lui-même l’a affirmé. Marc
16.15-20 : “Puis
Il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne
Nouvelle à
toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé,
mais celui
qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront
ceux qui
auront cru : en Mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront
de
nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque
breuvage
mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux
malades, et
les malades seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut
enlevé au
ciel, et Il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher
partout.
Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la Parole par les
miracles qui
l’accompagnaient. Amen!”
Il ne
leur a jamais dit d’aller par tout le monde établir des écoles
bibliques; Il ne
leur a pas non plus dit de distribuer de la littérature. Ces choses
sont
bonnes, mais ce que Jésus leur a dit de faire, c’est de PRÊCHER
L’ÉVANGILE – de
s’en tenir strictement à la PAROLE – et alors, les signes suivraient.
C’est
quand Il envoie les douze que nous voyons pour la première fois comment
le
Royaume de Dieu doit être prêché. Dans Matthieu 10.1-8, Il leur a donné
le
mandat et les instructions suivantes : “Puis, ayant appelé Ses
douze
disciples, Il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et
de guérir
toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze apôtres. Le
premier,
Simon appelé Pierre, et André, son frère; Jacques, fils de Zébédée, et
Jean,
son frère; Philippe, et Barthélémy; Thomas, et Matthieu, le publicain;
Jacques,
fils d’Alphée, et Thaddée; Simon le Cananite, et Judas l’Iscariot,
celui qui
livra Jésus. Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir
donné les
instructions suivantes : N’allez pas vers les païens, et n’entrez
pas dans
les villes des Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la
maison
d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est
proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux,
chassez les
démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.” Le ministère
qu’Il
leur a donné était en réalité Son propre ministère, qu’Il a partagé
avec eux,
car il est dit dans Matthieu 9.35-38 : “Jésus parcourait toutes
les villes
et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la Bonne
Nouvelle du
royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant la
foule, Il
fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et
abattue,
comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors Il dit à Ses
disciples :
La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître
de la
moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson.”
Sept
âges_chapitre 8 page 292
Or, beaucoup de gens pensent que seuls les
apôtres ont reçu ce ministère de la part de notre Seigneur Jésus, et
qu’ainsi
le ministère s’est achevé quand ils sont morts. Il n’en est rien. Dans
Luc
10.1-9, nous voyons que, pendant Son séjour sur terre, Il avait déjà
commencé à
donner aux Siens des ministères de puissance : “Après cela, le
Seigneur
désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à
deux
devant Lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où Lui-même
devait
aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu
d’ouvriers.
Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa
moisson.
Partez; voici, Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne
portez
ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin. Dans
quelque
maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur
cette
maison! Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur
lui;
sinon, elle reviendra à vous. Demeurez dans cette maison-là, mangeant
et buvant
ce qu’on vous donnera; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de
maison
en maison. Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous
recevra, mangez
ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s’y trouveront, et
dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous.”
Qui oserait nier le puissant ministère de
Philippe? Qui oserait nier les puissants ministères d’Irénée, de
Martin, de
Colomba, de Patrick, et d’une foule d’autres qui ont eu l’onction de
Dieu sur
eux?
Sept
âges_chapitre 8 page 293
Oui, c’est dans la Bible elle-même que nous
trouvons le vrai chemin de la porte ouverte. Et je voudrais ajouter mon
témoignage à cela. La raison qui me pousse à le faire, c’est que je ne
peux
parler avec assurance que de ce que Dieu a fait dans ma propre vie. Si
vous
voulez bien excuser une remarque personnelle ici, je vous dirai ce qui
me fait
savoir avec certitude que Jésus est le même hier, aujourd’hui et pour
toujours,
et que la puissance de Dieu est encore à la disposition de ceux qui
veulent y
croire et la recevoir.
Au cours de ma tournée missionnaire en
Afrique du Sud, Dieu a tellement béni ce voyage que, quand je suis
arrivé à
Durban, le seul endroit susceptible d’accueillir tout le monde était
l’énorme
champ de course, le deuxième au monde en taille. La foule dépassait
largement
les cent mille personnes. Pour des raisons de réglementation et d’ordre
public,
on avait dressé des barrières séparant les différentes tribus. Des
centaines de
policiers assuraient le maintien de l’ordre. Ces âmes affamées avaient
parcouru
de nombreux milles. Une reine était venue de Rhodésie, accompagnée d’un
train
de vingt-sept voitures chargées d’indigènes. Les gens arrivaient,
cheminant
péniblement par monts et par vaux, sur des milles et des milles,
portant sur
leur dos ceux des leurs qui avaient besoin d’aide. Tout le pays fut ému
par les
œuvres puissantes manifestées par le Saint-Esprit.
Un après-midi, alors que je commençais mon
service, une femme musulmane monta sur l’estrade (il y avait des
milliers de
musulmans présents à cette réunion). Comme elle se tenait devant moi,
un
missionnaire qui travaillait parmi les musulmans se mit à implorer
doucement le
Seigneur : “Oh, pour cette chère âme! Oh, pour cette chère âme!”
Il était
dans le pays depuis bien des années, et selon son propre témoignage, il
n’avait
vu qu’UN SEUL musulman s’avancer pour recevoir Jésus-Christ comme son
Sauveur.
Ce sont des descendants des Mèdes et des Perses, dont les lois ne
changent pas.
Ils sont vraiment difficiles à gagner. Il semble que : “Musulman
un jour,
musulman toujours” est un principe qui fait loi chez eux. Eh bien,
pendant que
cette femme se tenait devant moi, je commençai à lui parler à travers
les
interprètes, à elle et aux milliers de musulmans qui étaient là. Je
dis :
“N’est-il pas vrai que les missionnaires vous ont parlé d’un JÉSUS qui
est venu
pour vous sauver?” Vous auriez dû voir les regards que les gens
échangeaient
quand je dis cela. Ils me répondirent que c’était vrai; alors, je
continuai et
leur dis : “Mais les missionnaires vous ont-ils lu dans ce Livre
(j’élevai
ma Bible pour qu’ils puissent la voir) que ce même Jésus était un
puissant
guérisseur, et qu’Il vivrait dans Son peuple à travers les âges
jusqu’au jour
où Il viendrait de nouveau pour les prendre avec Lui? Vous ont-ils dit
que le
même Esprit qui était en Jésus était en eux, et qu’à cause de cela, ils
pourraient faire les mêmes œuvres puissantes que Jésus? Vous ont-ils
dit que
vous pouviez être guéris, tout comme vous pouvez être sauvés? Combien
d’entre
vous aimeraient voir ce même Jésus descendre parmi nous, et faire les
mêmes
choses qu’Il a faites quand Il était sur la terre, il y a bien
longtemps?” Ils
le désiraient tous. Voilà une chose sur laquelle ils étaient tous bien
d’accord.
Sept
âges_chapitre 8 page 294
Je continuai : “Si Jésus, par Son
Esprit, fait ce qu’Il a fait quand Il était sur la terre, alors
croirez-vous à
Sa Parole?” Et cette femme musulmane était là, devant moi. L’Esprit
commença à
agir à travers moi.
Je lui dis : “Vous savez bien que je ne
vous connais pas. Je ne connais même pas votre langue.” Elle acquiesça.
Je
dis : “Pour ce qui est de vous guérir, vous savez que je ne le
peux pas.
Mais vous avez entendu le message de cet après-midi, et vous m’avez
compris.”
Son interprète Indien me transmit sa réponse : elle l’avait
compris, parce
qu’elle avait lu le Nouveau Testament.
Or, les musulmans sont descendants
d’Abraham. Ils croient en un seul Dieu. Mais ils rejettent Jésus en
tant que
Fils de Dieu, et mettent à Sa place Mahomet, qu’ils considèrent comme
le
prophète de Dieu. Ils nient que Jésus est ressuscité après Sa mort.
C’est ce
que leurs prêtres leur enseignent, et ils le croient.
Je dis : “Mais Jésus est réellement
mort et ressuscité. Il a envoyé Son Esprit sur l’Église. Cet Esprit qui
était
en Lui est le même Esprit qui est maintenant dans l’Église; Il a le
pouvoir de
faire ce que Jésus a fait, et Il le fera. Il a dit dans Jean
5.19 : ‘Le
Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire
au
Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.’
Par
conséquent, si Jésus vient et me révèle la nature de votre maladie, ou
la
raison pour laquelle vous êtes ici – s’Il peut me dire quel a été votre
passé,
alors vous pourrez sûrement croire pour ce qui est de l’avenir,
n’est-ce pas?”
Elle dit,
par
l’interprète : “Oui.”
Je
dis :
“Très bien, puisse-t-Il me parler.”
Ces
musulmans
étaient là qui observaient attentivement. Ils se penchaient tous en
avant pour
voir ce qui allait se passer.
Alors, le
Saint-Esprit parla : “Votre mari est un homme court et trapu; il a
une
moustache noire. Vous avez deux enfants. Il y a environ trois jours,
vous êtes
allée chez le médecin, et il vous a examinée. Vous avez un kyste de
l’utérus.”
Elle inclina
la tête, et dit : “C’est vrai.”
Je lui
demandai : “Comment se fait-il que vous soyez venue vers moi, un
Chrétien?
Pourquoi n’êtes-vous pas allée chez votre prophète musulman?”
Sept
âges_chapitre 8 page 295
Elle
dit : “Je pense que vous pouvez m’aider.”
Je
dis :
“Je ne peux pas vous aider, mais si vous recevez Jésus-Christ comme
votre
Sauveur, alors Lui, qui est ici en ce moment même, et qui sait tout sur
vous,
Il vous aidera.”
Elle dit : “J’accepte Jésus comme mon
Sauveur.” Et voilà. Elle a été guérie, et environ dix mille musulmans
sont
venus à Christ ce jour-là, parce que l’Évangile avait été prêché, non
seulement
en Parole, mais aussi en puissance. Dieu n’a jamais dit à personne de
travailler pendant trente ans pour ne rien récolter. Il nous a donné la
porte ouverte
de la Parole et de la puissance, et nous sommes censés en faire bon
usage.
C’est cela qui a donné à Paul un ministère grand et efficace.
I Corinthiens 2.4 : “Et ma parole et ma prédication ne
reposaient pas
sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration
d’Esprit
et de puissance.”
Maintenant, écoutez bien. C’est pendant le
même voyage, alors que je prenais l’avion à New Salisbury, en Rhodésie,
que je
vis un groupe de quatre personnes avec des passeports américains.
J’allai vers
eux, et leur dis : “Bonjour, je vois que vous avez des passeports
américains. Vous êtes en voyage?”
Le jeune homme
me répondit : “Non, nous sommes tous missionnaires ici.
– C’est très
bien, dis-je; êtes-vous indépendants, ou bien travaillez-vous dans le
cadre
d’une organisation?
– Nous
sommes
méthodistes. Nous venons de Wilmore, dans le Kentucky, dit-il.
– Eh bien,
dis-je, c’est tout près de chez moi!
– Alors, ne
seriez-vous pas ce Frère Branham qui vient précisément de là-bas?”
Je dis : “Oui, c’est bien cela.” Cela
le refroidit complètement. Il ne voulut plus dire un mot – il fallait
voir les
regards qu’ils s’échangeaient dans tous les sens, lui et les trois
demoiselles
qui l’accompagnaient. Alors, je dis : “Une minute, mon garçon; je
voudrais
vous parler, à vous tous, de quelques principes, puisque nous sommes
entre
Chrétiens, et que nous sommes ici pour une grande œuvre. Vous venez de
me dire
que vous êtes ici, tous les quatre, depuis deux ans. Pouvez-vous
affirmer, dans
le Nom de Jésus, que vous pouvez mettre le doigt sur une seule âme que
vous
savez avoir gagnée au Seigneur?” Ils ne le pouvaient pas.
“Je ne voudrais pas vous blesser,
mesdemoiselles, dis-je, mais vous devriez être à la maison, en train
d’aider
vos mères à faire la vaisselle. Vous n’avez rien à faire sur le champ
de
mission, à moins d’avoir été remplies du Saint-Esprit et de prêcher le
vrai
Évangile par une démonstration de la puissance du Saint-Esprit. Si vous
ne
voyez pas les résultats que Jésus a dit que vous verriez, c’est parce
que vous
ne prêchez pas le vrai Évangile.”
Sept
âges_chapitre 8 page 296
Allons un pas plus loin, je vais vous
montrer ce qui peut se passer dans les champs de mission. Je ne dis pas
que
tout se passe ainsi, mais il faut reconnaître que c’est trop souvent le
cas. Un
jour, au cours de ce même voyage, je visitais Durban avec le maire, et
je vis
un indigène qui avait une étiquette accrochée au cou, et qui portait
une idole.
Je demandai à mon ami la raison de cette étiquette; il me répondit que
lorsqu’un indigène se faisait Chrétien, on lui mettait une étiquette.
J’étais
vraiment étonné, car nous avions là un homme qui se prétendait Chrétien
– et
qui portait une idole. Je demandai comment c’était possible.
Il
dit :
“Je connais sa langue. Allons lui parler.”
Nous y sommes donc allés, et le maire me servit
d’interprète. Je demandai à l’indigène s’il était Chrétien. Il
l’affirma. Je
lui demandai alors pourquoi il transportait cette idole, s’il était
Chrétien.
Il répondit qu’elle lui venait de son père, qui l’avait portée avant
lui. Quand
je lui dis qu’aucun Chrétien ne doit porter d’idole, il répondit que
cette
idole avait été très utile à son père. Je lui demandai en quoi. Il dit
qu’un
jour, son père, étant traqué par un lion, fit un feu, et parla à
l’idole comme
le sorcier le lui avait enseigné : le lion s’en alla. Je lui dis
alors que
c’était le feu qui avait chassé le lion, parce que toutes les bêtes
sauvages
ont peur du feu. Je n’oublierai jamais sa réponse. Il dit : “Eh
bien, voici :
si Amoyah (l’Esprit) échoue, alors cette idole réussira.”
(On peut
trouver un compte rendu détaillé de cette campagne d’évangélisation en
Afrique
dans le livre Un prophète visite
l’Afrique du Sud.)
Voilà bien à
quoi se résume la force des multitudes chrétiennes, parce qu’elles
n’ont pas
reçu la Parole par la porte ouverte originelle, de la Pentecôte.
Mais revenons à la porte ouverte sur
l’action missionnaire, de l’Âge de Philadelphie. Cet âge n’a pas eu la
porte
ouverte avec la puissance qu’il aurait dû avoir. Remarquez que dans le
même
verset où Il mentionne cette porte ouverte, Il dit : “Tu as peu de
force.”
C’est vrai. La PUISSANCE de l’Esprit était absente dans cet âge. La
Parole
avait été bien prêchée. Certainement qu’elle pouvait rendre sage à
salut. Mais
la grande puissance de Dieu, manifestant Ses œuvres puissantes et
découvrant
Son bras puissant en faveur des Siens, était absente, sauf dans
quelques
groupes épars. Pourtant, Dieu soit loué, cette puissance s’étendait et
avait
augmenté par rapport à ce qui existait au temps de la Réforme.
Sept
âges_chapitre 8 page 297
C’est dans cet âge qu’est apparu celui qu’on
appelle souvent le père des missions. William Carey, un cordonnier de
village,
qui était pasteur de l’Église baptiste particulariste de Moulton, en
Angleterre, suscita de profonds remous dans la population en prêchant
sur le
sujet suivant : “L’ordre donné aux Apôtres d’aller enseigner
toutes les
nations n’était-il pas obligatoire pour tous les prédicateurs suivants,
jusqu’à
la fin du monde, vu que la promesse accompagnant ce commandement
s’étendait
également jusqu’à la fin du monde?” Il fut combattu par les
calvinistes, qui
avaient poussé la doctrine de l’élection à l’extrême, croyant que tous
ceux qui
doivent être sauvés SERONT sauvés, et que le travail missionnaire était
contraire à l’œuvre de l’Esprit. Mais Andrew Fuller aida Monsieur Carey
par ses
prédications et ses collectes. Leur effet fut tel qu’une société fut
fondée en
1792, dans le but de répandre l’Évangile dans toutes les nations. Cette
société
envoya Carey, que Dieu bénit particulièrement en lui permettant de
gagner des
âmes en Inde. En 1795, une Chrétienté mise en éveil créa la Société
Missionnaire de Londres, qui, comme nous le savons tous, recueillit des
millions
de livres sterling, et envoya des milliers de missionnaires d’année en
année,
pour accomplir les désirs du Seigneur. L’Esprit de Dieu était à
l’œuvre.
“Encore d’autres brebis!” aurait bien pu être le cri du cœur de ces
croyants
fervents.
“J’ai
mis devant toi une porte ouverte.” Je
voudrais encore examiner ces mots. Je ne vais pas les dissocier du
mouvement
missionnaire, mais je vais vous présenter ici une pensée dont la portée
se
prolonge très loin dans le dernier âge. Comme je l’ai déjà dit, cet âge
a des
prolongements dans le dernier âge. C’est dans cet âge que Jésus a
dit :
“Je viens bientôt” (verset 11), et c’est au sujet du dernier âge qu’Il
a dit
qu’Il allait “consommer et abréger l’affaire en justice, parce que le
Seigneur
fera une affaire abrégée sur la terre”. Romains 9.28 [version
Darby].
Remarquez comment est énoncé ce verset d’Apocalypse 3.8 : “Porte
ouverte –
peu de force, Parole, Nom.” La porte ouverte se rapporte à ces trois
choses.
Or, que signifie la porte? Dans Jean 10.7, il est dit : “Jésus
leur dit
encore : En vérité, en vérité, Je vous le dis, JE SUIS LA PORTE
DES
BREBIS.” C’est exact : le “JE SUIS” EST la
porte des brebis. Or, ceci n’est pas simplement une
expression inusitée. Il s’agit d’un fait bien réel. Remarquez, dans
Jean 10, quand
Jésus donne la parabole, Il Se donne le nom de “berger”. Et Il Se donne
aussi
le nom de “porte”. Et c’est bien ce que le berger est pour les
brebis : il
est réellement leur porte.
Quand j’étais en Orient, j’ai observé que
vers le soir, le berger rassemblait toutes ses brebis. Il les mettait
dans la
bergerie. Ensuite il les comptait. Après s’être assuré qu’il n’en
manquait
aucune, il se couchait dans l’embrasure de la porte ouverte de la
bergerie,
devenant véritablement la porte de la bergerie. Personne ne pouvait
entrer ou
sortir, sauf par lui. Il était la porte. Le lendemain, alors que je me
promenais en jeep avec un ami, je remarquai qu’un berger entrait dans
la ville
avec son troupeau. Immédiatement, toute la circulation s’arrêta pour
laisser
passer les brebis. Or, dans les villes orientales, ce n’est pas comme
chez
nous. Ici, nous gardons nos marchandises à l’intérieur; mais là-bas,
c’est
comme dans un grand marché où les paysans posent les produits de leur
ferme à
même le sol, et où les éventuels clients peuvent les examiner à leur
guise. Je
pensai : “Oh! la la! il va y avoir toute une émeute.
Attends un
peu que ces brebis voient toute la nourriture qui est étalée là.” Mais
le
berger marchait devant elles, et elles, elles se contentaient de le
suivre
fidèlement, pas à pas. Elles regardaient toutes ces bonnes choses, mais
pas une
seule brebis n’y toucha. Oh! si j’avais connu leur langue, j’aurais
moi-même
arrêté la circulation pour leur prêcher un sermon sur ce que je venais
de voir.
Sept
âges_chapitre 8 page 298
Si vous êtes des brebis qui appartiennent au
Grand Berger, vous Le suivez fidèlement, pas à pas, tout comme ces
brebis-là.
Vous ne serez pas tentés de vous détourner vers une belle église
appétissante,
ou d’écouter la voix d’un docteur en théologie, en philosophie ou en
droit,
mais vous resterez avec le Berger. La Bible dit que les brebis
connaissent Sa
voix, et qu’elles LE suivent, alors que la voix d’un étranger les fait
s’enfuir
et courir vers leur vrai Berger. Gloire à Dieu!
Mais ce n’est pas tout ce que j’ai vu et
appris là-bas. Un jour, je me mis à penser aux hommes que j’avais vu
garder
différentes sortes d’animaux dans les champs. L’un d’eux gardait des
porcs, un
autre des chèvres, un autre des chameaux, un autre des mulets, etc.
Alors, je
demandai à un ami qui habitait cette région comment on appelait ces
hommes-là.
“Oh, répondit-il, ce sont des bergers.”
J’avais de la
peine à l’admettre. Je lui dis : “Tu ne veux pas dire qu’ils sont
TOUS
bergers. Les bergers sont ceux qui gardent les brebis, et rien d’autre,
n’est-ce pas?
– Non, dit-il,
un berger est quelqu’un qui garde ou qui fait paître des animaux; par
conséquent, tous ceux qui paissent des animaux sont des bergers.”
Eh bien, j’étais vraiment étonné. Mais je
remarquai qu’il y avait une différence entre ces gardiens-là, et ceux
qui
s’occupaient des brebis. Le soir venu, tous, à part les bergers de
brebis,
laissaient leurs bêtes dans les champs, et rentraient chez eux. Le
berger, lui,
prenait ses brebis avec lui, les conduisait dans la bergerie, et se
couchait à
l’entrée, devenant ainsi la porte des brebis. Oh! gloire à Dieu, notre
Berger
ne nous délaisse jamais, et Il ne nous abandonne jamais. Quand le soir
descend,
je veux être dans Sa bergerie. Je veux être sous Sa surveillance.
Sept
âges_chapitre 8 page 299
Nous pouvons ainsi voir que JÉSUS EST LA
PORTE. Il est la porte des brebis. Et remarquez bien qu’il est parlé
maintenant
de la PORTE QUI S’OUVRE. Qu’est-ce que c’est, sinon une révélation de
Lui-même?
Et cette Révélation commence à se déployer pour nous apporter
la Force, pour éclairer la Parole et glorifier Son Nom. C’est
au
cours des deux derniers âges que la Révélation de la Divinité de
Jésus-Christ
s’est ouverte devant nous. Oui, nous savions qu’Il était Dieu. Sans
cela,
comment pourrait-Il être notre Sauveur? Mais de savoir qu’Il était LE
SEUL
DIEU, OU RIEN D’AUTRE QUE DIEU, qu’Il était l’Alpha et l’Oméga, que ce
“Jésus
était À LA FOIS SEIGNEUR ET CHRIST”, – ÉTANT AINSI LE SEIGNEUR
JÉSUS-CHRIST, LE
PÈRE, LE FILS ET LE SAINT ESPRIT, LE TOUT EN UNE SEULE PERSONNE, – tout
cela
avait été perdu dès les premiers âges de l’Église, mais maintenant,
nous le
voyons de nouveau. Nous avons de nouveau la révélation de QUI IL ÉTAIT.
En
effet, la Divinité n’est pas un Dieu en trois personnes, qui n’aurait
qu’une
seule personnalité, puisqu’il faut une personnalité pour produire une
personne.
S’il n’y a qu’UNE personnalité, il n’y a qu’une personne. Par contre,
ceux qui
croient en trois personnes ont une Divinité en trois dieux, et ils se
rendent
ainsi coupables d’avoir violé le premier commandement.
Mais la révélation de la Divinité nous est
revenue. Maintenant, la vraie Église peut de nouveau augmenter en
puissance.
Après tout ce temps, elle sait enfin Qui est son Seigneur. NOUS
BAPTISONS de
nouveau AU NOM DU SEIGNEUR JÉSUS, tout comme ils le faisaient à la
Pentecôte.
Je vais vous raconter un songe que Dieu m’a
donné au sujet du baptême trinitaire. Ce n’était pas une vision, mais
un songe.
Vous savez, j’en suis sûr, qu’une des bénédictions des âges de l’Église
était
de recevoir des songes par le Saint-Esprit, exactement comme on peut
recevoir
des visions. C’était un samedi matin, vers trois heures. Je m’étais
levé pour
donner un peu d’eau à Joseph. Quand je me suis recouché, je me suis
tout de
suite endormi et j’ai eu ce songe. Je voyais un homme qui était censé
être mon
père. Il était grand et robuste. Je voyais aussi une femme, qui était
censée
être ma mère, mais qui ne lui ressemblait pas, de même que cet homme ne
ressemblait
pas à mon père. Cet homme était très méchant avec sa femme. Il avait en
main un
gros bâton à trois arêtes. Vous savez, c’était comme la bûche
triangulaire
qu’on obtient quand on fend un rondin à la hache pour en faire du bois
de
chauffage. Il frappait sa femme avec ce bâton, jusqu’à ce qu’elle
tombe. Et
pendant qu’elle gisait en pleurs sur le sol, il marchait alentour en
bombant le
torse, et le visage empreint d’un tel orgueil et d’une telle vantardise
qu’il
semblait particulièrement fier, content d’avoir tabassé une pauvre
femme.
Chaque fois qu’elle essayait de se relever, il la frappait. Comme je
n’étais
pas du tout d’accord avec ce qu’il faisait, je pensais à l’arrêter,
mais je me
suis dit : “Je ne peux pas m’attaquer à cet homme – il est bien
trop
grand. De plus, il est censé être mon père.” Mais, au fond de moi-même,
je
savais qu’il n’était pas mon père, et je savais qu’aucun homme n’a le
droit de
traiter une femme comme cela. Je suis allé vers lui, je l’ai saisi au
collet,
je l’ai fait tourner sur lui-même, et je lui ai dit : “Tu
n’as pas le droit de la frapper.”
Pendant que je disais cela, ma musculature augmentait, et je suis
devenu comme
un géant. L’homme voyait cela, et il a eu peur de moi. J’ai dit :
“Si tu
la frappes encore, tu auras affaire à moi.” Il n’osa plus la frapper;
alors le
songe me quitta.
Sept
âges_chapitre 8 page 300
Je me réveillai tout de suite après ce
songe. Je trouvais cela vraiment bizarre. Je me demandais pourquoi
j’avais rêvé
au sujet de cette femme, quand soudain Il vint; je reconnus la présence
de
Dieu, et Il me donna l’interprétation du songe. (Et vous savez bien que
non
seulement j’ai interprété vos songes correctement, mais combien de fois
ne vous
ai-je pas moi-même raconté vos songes, de sorte que vous n’avez pas eu
besoin
de me les dire?) La femme représente l’Église du monde d’aujourd’hui.
Je suis
né au beau milieu de tout ce gâchis – de ce gâchis où elle se trouve.
Elle
était censée être une sorte de mère (elle est la mère des prostituées).
Son
mari représente les dénominations qui la gouvernent. Le bâton à trois
arêtes
représente le faux baptême trinitaire, dans les trois titres. Chaque
fois
qu’elle essayait de se relever (c’est-à-dire chaque fois que les
assemblées
commençaient à accepter la vérité), il la faisait retomber au moyen de
cette
fausse doctrine. Il était si grand que j’avais peur de lui au début,
mais dès
que je me suis mis à l’attaquer, voilà que mes muscles s’étaient
développés et
remplis de force. C’étaient les MUSCLES DE LA FOI. L’enseignement de ce
songe,
c’était que “puisque Dieu est avec moi et qu’Il peut me donner une
telle force,
alors il faut que je lutte pour l’Église contre le pouvoir des
dénominations du
monde, et que je m’oppose à lui, pour qu’il cesse de la frapper”.
Je ne cherche pas du tout à construire une
doctrine à partir d’un songe. Je ne cherche pas non plus à confirmer
par un
songe l’exactitude d’une doctrine que je soutiens. On peut voir l’unité
de la
Divinité de Genèse 1.1 à Apocalypse 22.21. Mais les gens ont été
aveuglés par
un dogme de la trinité, contraire à l’Écriture, et ce dogme est accepté
d’une
manière tellement universelle qu’il est pratiquement impossible
d’essayer de
voir la vérité : “Un Dieu Unique en Une Personne.” Si les gens ne
peuvent
pas voir la VÉRITÉ au sujet de la Divinité, mais qu’ils s’y opposent,
alors ils
ne pourront jamais voir le reste de la vérité, car la RÉVÉLATION, C’EST
JÉSUS-CHRIST DANS SON ÉGLISE, ET SES OEUVRES ACCOMPLIES AU
SEIN DE
L’ÉGLISE PENDANT LES SEPT ÂGES. Avez-vous compris cela? Je suis sûr que
vous le
comprenez.
Sept
âges_chapitre 8 page 301
“Tu
as peu de force, et tu as gardé Ma Parole, et tu n’as pas renié Mon
Nom.” Nous avons déjà parlé de la force qui était en
train de revenir. C’est bien ce qui arrivait. La puissance de
l’Inquisition
avait diminué. Des gens s’étaient expatriés et exigeaient la liberté de
culte.
Le joug de la hiérarchie était en train d’être brisé. Les gouvernements
trouvaient sage de ne pas défendre un parti plutôt que l’autre. En
fait, des
gens mal dirigés, quoique bien intentionnés, étaient prêts à partir en
guerre
pour défendre leurs droits religieux. Peut-être que la plus grande
démonstration de force religieuse de cet âge a été le fait que le grand
réveil
wesleyen a empêché la révolution en Grande-Bretagne, alors que cette
révolution
secoua la France. Ainsi, la Grande-Bretagne fut gardée, pour être un
instrument
dans la main de Dieu pendant de longues années glorieuses.
Jamais la prédication de la Parole ne prit
une telle extension. Alors que Satan mettait en route ses hordes de
libres-penseurs, que ceux qui furent à l’origine du communisme se
levaient, et
que les théologiens libéraux répandaient la souillure de leurs
marchandises,
Dieu suscita de puissants combattants de la foi, et les plus grandes
œuvres de
littérature chrétienne, d’enseignement et de prédication, viennent de
cette
époque. Jamais les prédicateurs et les docteurs de cet âge n’ont été
égalés, et
ils ne le seront jamais. Les Spurgeon, Parker, McClarens, les Edward,
Bunyan,
Müller, Brainard, Barnes, Bishop, tous sont de ce temps-là. Ils ont
prêché,
enseigné et écrit la Parole. Ils ont glorifié Son Nom.
LE JUGEMENT DES FAUX JUIFS
Apocalypse 3.9 : “Voici,
Je te donne de ceux de la synagogue
de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent;
voici, Je
les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que Je t’ai
aimé.”
Remarquons tout
de suite que ce problème des faux Juifs – ou faux croyants – existait
déjà dans
le second âge. Ceux qui prenaient faussement le nom de Juifs sont
apparus
immédiatement après la première effusion, celle du premier âge, et
voici qu’ils
apparaissent de nouveau dans l’âge qui suit la Réforme. On ne peut
guère voir
là quelque chose de purement accidentel. Cela n’a effectivement rien
d’un
hasard : c’est un principe de Satan. Ce principe est de former une
organisation, de prétendre être ceux de l’origine et d’en tirer en
conséquence
des droits et des privilèges spéciaux. Je vais vous le montrer. Dans
l’Âge de
Smyrne, il y avait ces gens qui mentaient en disant qu’ils étaient des
Juifs
(ou des croyants) véritables, alors qu’ils ne l’étaient absolument pas.
Ils
étaient de la synagogue de Satan. Ils étaient le groupe organisé de
Satan, car
c’est dans cet âge que nous voyons des ministres prendre un pouvoir
injustifié
sur leurs frères dans le ministère (des évêques établis par districts
au-dessus
des anciens). Ensuite, nous avons vu que dans le troisième âge, il y
avait bien
un endroit appelé “le trône de Satan”. Cet âge-là nous a donné le
mariage de
l’Église avec l’État. Appuyée par la puissance de l’État, l’Église
devint
réellement invincible, sur le plan physique. Mais Dieu brisa cette
emprise en
dépit de la puissance de l’État, et la Réforme apporta une grande
lumière. Mais
que s’est-il passé? Les luthériens se sont organisés et joints à
l’État, et
nous voyons de nouveau la synagogue de Satan manifestée dans ce sixième
âge.
Bien sûr, ceux de cette synagogue n’admettront pas qu’ils sont de
Satan. Non
monsieur. Ils disent qu’ils sont de Dieu. Mais ils mentent. Car celui
qui est
un vrai Juif (et c’est ce qu’ils prétendaient être), c’est celui qui
est Juif
intérieurement – en Esprit. Ainsi, s’ils sont de faux Juifs, cela
signifie
qu’ils sont comme il est dit dans Jude 19 : “n’ayant PAS
l’Esprit”. Les
enfants de Dieu sont nés de l’Esprit. Ceux-ci n’ont pas l’Esprit, et,
par
conséquent, ce ne sont PAS des enfants de Dieu, malgré toutes leurs
protestations, et quoi qu’ils fassent pour essayer de prouver qu’ils le
sont.
Ils sont MORTS. Ce sont des enfants de l’organisation; ils ne portent
pas les
fruits véritables. Ils sont édifiés sur la base de leurs propres
crédos, dogmes
et doctrines, et la vérité n’est pas en eux, car ils ont mis leurs
propres
desseins au-dessus de la Parole de Dieu.
Sept
âges_chapitre 8 page 302
Je vais vous montrer ce que je me suis
efforcé d’enseigner tout au long de cet exposé, au sujet des deux
vignes qui
proviennent de deux esprits différents. Cette fois prenons l’exemple de
Jésus
et de Judas. Jésus était le Fils de Dieu. Judas était le fils de
perdition.
Dieu est entré en Jésus. Satan est entré en Judas. Jésus avait un
ministère
plein du Saint-Esprit, car “vous savez comment Dieu a oint du
Saint-Esprit et
de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu, faisant du bien
et
guérissant tous ceux qui étaient sous l’emprise du diable, car Dieu
était avec
Lui”. Actes 10.38. Il est dit : “Il (Judas) était compté
parmi
nous, et il avait PART au même ministère”, Actes 1.17. Matthieu
10.1 : “Puis,
ayant appelé Ses douze disciples, Il leur donna le pouvoir de chasser
les
esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité.”
Cet esprit, qui était en Judas, a poursuivi
son chemin tout au long du ministère de Jésus. Puis, tous les deux
arrivèrent à
la croix. Jésus fut pendu à la croix, donnant volontiers Sa Vie pour
les
pécheurs, et remettant Son Esprit à Dieu. Son Esprit est allé vers
Dieu, pour
être ensuite déversé dans l’Église à la Pentecôte. Mais Judas s’est
pendu, et
son esprit est retourné à Satan; mais, après la Pentecôte, ce même
esprit qui
était en Judas est descendu dans la fausse vigne, qui pousse côte à
côté avec
la vraie vigne. Mais remarquez, l’esprit de Judas n’est pas arrivé
jusqu’à la
Pentecôte. Il n’est jamais allé recevoir le Saint-Esprit. Cela lui
était
impossible. Mais que recherchait cet esprit de Judas? Il recherchait la
bourse
pleine d’or. Comme il aimait l’argent. Il l’aime toujours. S’il s’agite
de-ci
de-là au Nom de Jésus, accomplissant de grandes choses et tenant
d’importantes
réunions, ce qui compte le plus pour lui, c’est encore l’argent, les
bâtiments,
l’instruction, et tout ce qui est de conception purement matérialiste.
Observez
bien l’esprit qui est sur eux, et ne vous laissez pas séduire. Judas
faisait
partie des douze, et il faisait des miracles, lui aussi. Mais il ne
possédait
PAS l’Esprit de Dieu pour lui-même. Ce qu’il avait, c’est un ministère.
Il
n’est jamais allé jusqu’à la Pentecôte, car il ne faisait pas partie de
la
vraie semence. Il n’était pas un véritable enfant de Dieu. Non
monsieur. Et
maintenant même, c’est comme cela que les choses se passent dans la
synagogue
de Satan. Ne vous laissez pas séduire. Vous ne vous laisserez pas
séduire si
vous faites partie des élus mêmes. Jésus a dit que vous ne vous
laisseriez pas
séduire.
Sept
âges_chapitre 8 page 303
Oui, ces
gens disent qu’ils sont des Chrétiens, mais ils n’en sont pas.
“Je
les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que Je t’ai
aimé.” I Corinthiens 6.2 : “Ne savez-vous pas
que les saints jugeront le monde?”Il n’y aura pas seulement douze
apôtres,
assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël, mais les
saints
également jugeront le monde. C’est là que ceux qui prétendent
appartenir à Dieu
et qui prétendent que Dieu les aime verront exactement qui est enfant
de Dieu,
et qui est aimé du Fils. Oui, le jour vient où tout cela sera rendu
manifeste.
Ceux qui, actuellement, gouvernent le monde, dans une certaine mesure,
et qui,
pendant le dernier âge, érigeront à la bête une image au moyen de
laquelle ils
gouverneront vraiment le monde, ceux-là seront humiliés un jour, quand
Jésus
viendra avec Ses saints pour juger le monde selon la justice. C’est
exactement
ce que nous avons vu dans Matthieu 25, où “tous” ceux qui ont manqué la
première résurrection comparaîtront devant le Juge et Son épouse.
L’ÉLOGE ET LA PROMESSE
Apocalypse 3.10 : “Parce que tu as
gardé la parole de Ma patience, Moi aussi Je te garderai de l’heure de
l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver
ceux qui
habitent sur la terre.” [version Darby–N.D.T.]
Sept
âges_chapitre 8 page 304
Qu’entend-Il
par “la parole de Sa patience”? Hébreux 6.13-15 : “Car lorsque
Dieu fit la
promesse à Abraham, puisqu’Il n’avait personne de plus grand par qui
jurer, Il
jura par Lui-même, disant : ‘Certes, en bénissant Je te bénirai,
et en
multipliant Je te multiplierai’. Et ainsi Abraham, ayant eu patience,
obtint ce
qui avait été promis.”[version Darby] Voyez-vous, l’Esprit parle
de la
Parole de Dieu qui nous est donnée. Attendre l’accomplissement de cette
Parole
demandait de la patience, comme cela a été le cas pour Abraham. Il a
persévéré,
comme voyant Celui qui est invisible. Il a été patient, et à la fin, la
Parole
s’est accomplie. Voilà comment Dieu enseigne la patience à Son peuple.
Bien
sûr, s’Il accomplissait Sa Parole par une manifestation matérielle au
moment
même où vous priez, vous n’apprendriez jamais la patience, mais vous
deviendriez encore plus impatient face à la vie. Laissez-moi vous
présenter
cette vérité de façon encore plus complète. Hébreux 11.17 : “C’est
par la
foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il
offrit son
fils unique, lui qui avait reçu les promesses (la Parole de
Dieu).” C’est
bien cela : Abraham a été mis à l’épreuve APRÈS avoir reçu la
Parole de la
Promesse. La plupart pensent que dès le moment où nous prions dans le
Nom de
Jésus pour recevoir les bonnes promesses de Dieu, il ne peut pas y
avoir de
mise à l’épreuve. Mais ici il est dit qu’Abraham a été mis à l’épreuve
après
avoir reçu la promesse. C’est tout à fait exact, selon le psalmiste qui
fait
référence à Joseph. Psaume 105.19 : “Jusqu’au temps où arriva ce
qu’il
avait dit : la Parole de l’Éternel l’éprouva.” [version
Darby] Dieu nous a fait les plus grandes et les plus précieuses
promesses.
Il a promis de les accomplir. Il le fera. Mais, entre le moment où nous
prions
et celui où nous recevons la réponse, nous devons apprendre à recevoir
la
patience dans notre âme, car c’est seulement dans la patience que nous
possédons
la vie. Puisse Dieu nous aider à apprendre cette leçon, comme nous
savons que
ceux du sixième âge ont eux-mêmes appris la patience. Nous pouvons lire
la
biographie de ces grands Chrétiens : quel contraste nous voyons
entre leur
vie et la nôtre; ils étaient si paisibles et patients, alors
qu’aujourd’hui,
nous sommes emportés par notre impatience et notre hâte.
Il leur dit ensuite : “Parce que tu as
accepté Ma Parole, et que tu l’as vécue, devenant ainsi patient, Je te
garderai
de l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour
éprouver les
habitants de la terre.” Une fois de plus, nous voyons que les deux âges
se
recouvrent, car cette promesse se rapporte à la fin du temps des
nations, qui
aboutit dans la Grande Tribulation.
“Je
te garderai aussi de l’heure de la tentation qui va venir sur le monde
entier,
pour éprouver les habitants de la terre.” Ce verset ne déclare
pas que
la vraie Église entrera dans la tribulation et la subira. Si c’était le
cas, il
l’aurait dit. Mais il dit : “Je te garderai de l’heure de la
tentation.”
Cette tentation est tout à fait comme la tentation de l’Éden. Ce sera
une
proposition très attrayante, faite en contradiction directe avec ce qui
nous
est ordonné dans la Parole de Dieu; pourtant, si on la considère par le
raisonnement humain, elle sera tellement juste, elle apportera
tellement de
lumière et de vie, qu’elle séduira complètement le monde. Seuls les
élus ne se
laisseront pas séduire. La tentation viendra de la manière suivante. Le
mouvement œcuménique, qui est parti sur un principe si beau et si béni,
en
apparence (d’accomplir la prière de Christ, que nous soyons tous un),
devient
tellement fort, politiquement, qu’il fait pression sur les
gouvernements pour
en arriver à ce que tous s’y rattachent directement, ou adhèrent à des
principes qu’il a édictés, et qui auront reçu force de loi, en sorte
que
personne ne sera reconnu comme étant réellement une église, à moins de
se
soumettre directement ou indirectement à ce Conseil œcuménique. Les
petits groupes
perdront leur statut, leurs privilèges, etc., jusqu’à perdre même leurs
biens
matériels et leurs droits d’assistance spirituelle. Par exemple, dans
beaucoup
de villes, si ce n’est dans la plupart, on ne peut pas louer un local
pour y
tenir des services religieux sans l’approbation du conseil
ecclésiastique
local. Pour devenir aumônier à l’armée, dans les hôpitaux, etc., il est
pratiquement obligatoire d’être reconnu par les groupes trinitaires
œcuméniques. À mesure que cette pression s’accroîtra, et elle
s’accroîtra
effectivement, il deviendra de plus en plus difficile de résister, car
résister
signifie perdre ses privilèges. C’est pourquoi beaucoup seront tentés
de suivre
le mouvement, car ils auront le sentiment qu’il est préférable de
servir Dieu publiquement
dans le cadre de cette organisation plutôt que de ne pas du tout Le
servir
publiquement. Mais ils se trompent. Croire au mensonge du diable, c’est
servir
Satan, même si vous voulez lui donner le nom de Jéhovah. Mais les élus
ne
seront pas séduits.
Sept
âges_chapitre 8 page 305
De plus, les élus seront non seulement
gardés, mais quand ce mouvement sera devenu “L’IMAGE ÉRIGÉE À LA BÊTE”,
les
saints auront déjà été emportés dans l’enlèvement. Et ce petit
mouvement
séduisant et plein d’attraits, qui avait débuté dans un esprit de
communion à
Éphèse, deviendra le monstre de Satan, qui souillera et séduira le
monde
entier. Car, en s’associant, les systèmes des Églises catholique
romaine et
protestante auront la haute main sur toutes les richesses et la
puissance du
système mondial, et feront ainsi tomber dans leur piège religieux le
monde
entier, et feront périr ceux qui refusent de marcher avec eux, en leur
refusant
le privilège d’acheter et de vendre, ce qui est indispensable pour
pouvoir
vivre. Tout cela s’accomplira très simplement, car les filles de la
prostituée
sont pratiquement déjà retournées auprès d’elle. En attendant, Rome a
acquis
presque toutes les réserves d’or. Les Juifs ont les titres et tout
l’argent. Au
temps marqué, la prostituée détruira le système monétaire actuel, en
faisant
rentrer tout l’argent, et en exigeant l’or. Sans or, le système
s’effondre. Les
Juifs seront acculés, et entreront dans l’alliance, et l’Église
prostituée
prendra le contrôle du monde entier.
Sept
âges_chapitre 8 page 306
LA PROMESSE FAITE AUX SIENS
Apocalypse 3.11-12 : “Je viens bientôt.
Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui
qui
vaincra, Je ferai de lui une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il
n’en
sortira plus; J’écrirai sur lui le Nom de Mon Dieu, et le nom de la
ville de
Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de Mon
Dieu, et
Mon Nom nouveau.”
Nous n’avons
pas besoin de nous étendre plus longuement sur le fait qu’Il vient
bientôt.
Nous savons que c’est ainsi, parce que nous sommes à la fin des
derniers jours,
n’est-ce pas? Mais Il dit ensuite : “Retiens ce que tu as, afin
que
personne ne prenne ta couronne.”
C’est dans une période de grandes
difficultés que Jésus vient. Et Sa venue est accompagnée d’une
résurrection.
Beaucoup sortiront de la poussière, ils ressusciteront pour être avec
ceux qui
sont encore vivants mais qui attendent Son retour. Ils recevront des
couronnes.
Pourquoi? Parce qu’ils sont Fils de Dieu. Ils sont rois avec Lui. Ils
règnent
avec Lui. Voilà ce que signifie la couronne : régner et gouverner
avec le
Grand Roi Lui-même. C’est la promesse faite à tous ceux qui ont
souffert ici
sur la terre avec Lui – tous ceux qui ont supporté avec patience,
sachant que
Dieu, le Juste Juge, les récompenserait. Ceux qui ont tout abandonné
pour Lui,
et qui ont tout remis entre Ses mains, s’assiéront avec Lui sur Son
trône, et
ils auront part à Son règne glorieux.
Oh! une parole nous a été donnée pour ce
temps : Tiens ferme – persévère. N’abandonnez pas. Revêtez-vous de
toutes
les armes de Dieu, – utilisez chaque arme qu’Il nous a donnée, – prenez
chacun
des dons qui sont à notre disposition, et regardez l’avenir avec joie,
parce
que nous allons être couronnés par Celui qui est le Roi des Rois et le
Seigneur
des Seigneurs.
Or, non seulement Il donne des couronnes,
mais Il dit que ceux qui font partie de l’épouse deviendront des
colonnes dans
le temple de Dieu. Mais le temple de Dieu, qu’est-ce que c’est? Jésus
parlait
de Son corps en disant que c’était là le temple. Et c’était bien ce
qu’il
était. Son corps était le temple de Dieu. Mais maintenant que nous
sommes Son
corps, c’est la vraie Église qui est le temple de Dieu par le
Saint-Esprit qui
est en nous. Maintenant Il va faire de celui qui vaincra une colonne
dans ce
temple. Mais qu’est-ce qu’une colonne? Une colonne, en fait, c’est une
partie
de la fondation, car elle soutient la superstructure. Gloire à Dieu!
voilà qui
met le vainqueur sur le même plan que les apôtres et les prophètes, car
il est
dit dans Éphésiens 2.19-22 : “Ainsi donc, vous n’êtes plus des
étrangers,
ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de
la maison
de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des
prophètes,
Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire. En Lui tout l’édifice,
bien
coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En Lui
vous êtes
aussi édifiés pour être une habitation de Dieu dans l’Esprit.” Oui, ce
verset
22 dit bien que nous faisons, comme eux, partie de l’édifice. Tout a dû
passer
par la PORTE (Jésus) et fait partie de ce corps, ou temple. Or, quand
Dieu
place un homme dans le temple pour en faire une colonne, qu’Il fait de
lui une
partie de ce groupe qui constitue le fondement, que fait-Il en réalité?
Il lui
donne la révélation de la Parole et de Lui-même, parce que c’est
exactement ce
qu’ont reçu les apôtres et les prophètes. Matthieu 16.17. Il est là,
dans la
Parole. C’est là qu’il se tient. Personne ne peut l’en faire sortir.
Sept
âges_chapitre 8 page 307
Pesez bien ce mot : “vaincra.” Jean
pose la question : “Qui est celui qui est victorieux?”, et la
réponse
vient immédiatement : “Celui qui croit que Jésus est le Christ.”
Il ne dit
pas que le vainqueur est celui qui croit en “UN” Jésus et en “UN”
Christ, mais
celui qui croit que Jésus EST LE CHRIST – UNE SEULE personne,
pas
deux. C’est celui qui est baptisé au Nom du Seigneur Jésus-Christ.
Dieu parle ici de l’épouse. Voulez-vous voir
une autre image d’elle? On la trouve plus loin, dans Apocalypse
7.4-17 : “Et
j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent
quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël : de
la
tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben,
douze mille;
de la tribu de Gad, douze mille; de la tribu d’Aser, douze mille; de la
tribu
de Nephtali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille; de la
tribu de
Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu
d’Issacar,
douze mille; de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de
Joseph, douze
mille; de la tribu de Benjamin, douze mille, marqués du sceau. Après
cela, je
regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne
pouvait
compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute
langue.
Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes
blanches,
et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en
disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et
à l’Agneau.
Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des
quatre
êtres vivants; et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône,
et ils
adorèrent Dieu, en disant : Amen! La louange, la gloire, la
sagesse,
l’action de grâces, l’honneur, la puissance, et la force, soient à
notre Dieu,
aux siècles des siècles! Amen! Et l’un des vieillards prit la parole et
me
dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et
d’où
sont-ils venus? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me
dit :
Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs
robes,
et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pour cela
qu’ils sont
devant le trône de Dieu, et Le servent jour et nuit dans Son temple.
Celui qui
est assis sur le trône dressera Sa tente sur eux; ils n’auront plus
faim, ils
n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune
chaleur. Car
l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux
sources des
eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.” Jésus est
venu. Il
a marqué du sceau les cent quarante-quatre mille. Il en a pris douze
mille de
chaque tribu. Mais il y a un autre groupe qui ne fait pas partie de ces
cent
quarante-quatre mille; nous les voyons dans les versets 9 à 18. Qui
sont-ils?
Ce sont ceux qui font partie de l’épouse prise parmi les nations. Ils
sont
devant Son trône jour et nuit. Ils Le servent dans le temple. Le
Seigneur prend
un soin particulier d’eux. Ils sont Son épouse.
Sept
âges_chapitre 8 page 308
L’épouse suit l’Époux partout où Il va. Il
ne l’abandonnera jamais. Elle sera toujours à Ses côtés. Elle partagera
le
trône avec Lui. Elle sera couronnée de Sa gloire et de Son honneur.
“J’écrirai
sur lui le Nom de Mon Dieu, et le nom de la ville de Mon Dieu.” Et quel est le Nom de Dieu? Eh bien, Il était Dieu
avec nous, Emmanuel, mais ce n’était pas le Nom qui Lui a été donné.
“Tu Lui
donneras le Nom de Jésus.” Jésus a dit : “Je suis venu au Nom de
Mon Père,
et vous ne M’avez pas reçu.” Par conséquent, le Nom de Dieu est JÉSUS,
car
c’est en ce Nom-là qu’Il est venu. Il est le SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST.
D’ailleurs,
quel nom une femme prend-elle, quand elle se marie avec un homme? Elle
prend
son nom à lui. C’est Son Nom à Lui qui sera donné à l’épouse, quand Il
la
prendra avec Lui.
Apocalypse 21.1-4 : “Puis je vis un
nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première
terre
avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis descendre
du
ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem,
préparée comme
une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du ciel une
forte voix
qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il
habitera avec
eux, et ils seront Son peuple, et Dieu Lui-même sera avec eux et sera
leur
Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus,
et il n’y
aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont
disparu.” Comme
c’est merveilleux. Toutes les merveilleuses promesses de Dieu seront
accomplies.
Ce sera terminé. Le changement aura été accompli. L’Agneau et Son
épouse,
définitivement installés dans toute la perfection de Dieu. Décrire
cela? Qui
pourrait le faire? Personne. Y penser? En rêver? Lire ce que la Parole
en dit?
Bien sûr, nous pouvons faire tout cela; pourtant, nous ne pouvons en
connaître
qu’une partie infinitésimale, jusqu’au moment où tout cela deviendra
une
réalité dans la première résurrection.
Sept
âges_chapitre 8 page 309
“Et
J’écrirai sur lui Mon Nom NOUVEAU.” Mon Nom Nouveau. Quand
TOUT aura
été renouvelé, alors Il prendra un Nom nouveau, et ce Nom sera
également le Nom
de l’épouse. Quel est ce Nom? Que personne n’ait l’audace de faire des
conjectures. Il faudrait que ce soit une révélation donnée par
l’Esprit,
tellement concluante que personne n’oserait la contester. Mais Il
laissera sans
aucun doute cette révélation pour le jour où Il désirera dévoiler ce
Nom. Qu’il
nous suffise de savoir qu’il sera bien plus merveilleux que nous ne
pourrions
jamais l’imaginer.
LA DERNIÈRE EXHORTATION DE CET ÂGE
Apocalypse 3.13 : “Que celui qui a des
oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises.” Chaque âge reçoit
pour finir
le même avertissement. C’est l’exhortation constante aux Églises, pour
qu’elles
écoutent la voix du Seigneur. Dans cet âge, l’exhortation est encore
plus
pressante que dans les âges précédents, car dans cet âge, la venue du
Seigneur
est vraiment proche. On pourrait se poser cette question : “S’il y
a un
autre âge après celui-ci, pourquoi cette urgence?” Voici la réponse. Le
dernier
âge sera court – une œuvre rapide pour tout consommer. Non seulement il
en sera
ainsi, mais il faut aussi toujours garder en mémoire qu’aux yeux de
Dieu, le
temps est quelque chose de tellement fugitif; en effet, mille ans sont
comme un
jour. Et s’Il vient dans quelques heures, selon Sa vision du temps,
alors bien
sûr, Il doit nous avertir en toute urgence, et Sa voix doit résonner
constamment dans nos cœurs, afin que nous soyons prêts pour Sa venue.
Oh, il y a tant
de voix dans le monde, tant de problèmes et de besoins qui insistent
pour avoir
notre attention, mais aucune voix ne sera jamais aussi importante et
aussi
digne de notre attention que la voix de l’Esprit. Alors : “Que
celui qui a
des oreilles pour entendre entende ce que l’Esprit dit aux Églises.”