Le livre "Sept Ages de l'Eglise "
Apocalypse 2.12-17
“Écris à l’ange de l’Église de
Pergame : Voici ce que dit Celui qui a l’épée aiguë, à deux
tranchants :
Je
connais
tes œuvres, et Je sais où tu demeures, Je sais que là est le trône de
Satan. Tu
retiens Mon Nom, et tu n’as pas renié Ma foi, même aux jours d’Antipas,
Mon
témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.
Mais
J’ai
quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la
doctrine de
Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant
les
fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux
idoles et
qu’ils se livrassent à l’impudicité.
De
même, toi
aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des
Nicolaïtes, ce
que Je hais.
Repens-toi donc; sinon, Je viendrai à toi bientôt, et Je les
combattrai
avec l’épée de Ma bouche.
Que celui
qui
a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : À celui
qui
vaincra Je donnerai de la manne cachée, et Je lui donnerai un caillou
blanc; et
sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce
n’est
celui qui le reçoit.”
PERGAME
Pergame (ancien nom) se trouvait en Mysie,
un district arrosé par deux rivières ainsi que par un fleuve qui lui
offrait un
débouché sur la mer. On la décrit comme la plus illustre cité de
l’Asie. La
culture y tenait le haut du pavé : elle possédait la plus grande
bibliothèque au monde après celle d’Alexandrie. Cependant, le péché
aussi y
occupait une grande place : la ville s’adonnait aux rites
licencieux du
culte d’Asclépios, qu’on adorait sous la forme d’un serpent vivant
qu’on
gardait et qu’on nourrissait dans le temple. Dans cette belle cité avec
ses
bosquets irrigués, ses promenades et ses parcs publics, vivait un petit
groupe
de croyants consacrés qui ne se laissaient pas séduire par ce vernis de
beauté,
et qui abhorraient le culte satanique qui remplissait la ville.
L’ÂGE
L’âge de Pergame a duré environ trois cents
ans, de 312 à 606 ap. J.-C.
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LE MESSAGER
En utilisant la règle que Dieu nous a donnée
pour choisir le messager de chaque âge, c’est-à-dire en choisissant
celui dont
le ministère se rapproche le plus de celui du premier messager, Paul,
nous
déclarons sans hésitation que le messager de Pergame est Martin. Martin
est né
en Hongrie en 315. Toutefois, il a accompli sa tâche en France, où, à
Tours et
dans ses environs, il a rempli sa charge d’évêque. Il est mort en 399.
Ce grand
saint était l’oncle d’un autre merveilleux Chrétien : saint
Patrick d’Irlande.
À l’époque de sa conversion à Christ, Martin
poursuivait une carrière de soldat. Alors qu’il était encore militaire
de son
état, un miracle fort remarquable se produisit. On rapporte qu’un
mendiant
gisait, malade, dans une rue de la ville où Martin servait. Le froid de
l’hiver
aurait eu raison de lui, car il était mal vêtu. Personne n’avait prêté
attention à son besoin jusqu’à ce que Martin passe près de lui. Voyant
le
malheur du pauvre homme, Martin, qui n’a pas de vêtement de rechange,
ôte son manteau
et le pourfend de son épée pour pouvoir couvrir l’homme frigorifié. Il
s’occupe
de lui de son mieux, puis continue son chemin. Cette nuit-là, le
Seigneur Jésus
lui apparaît dans une vision. Le voilà qui se tient là, sous l’aspect
d’un
mendiant, enveloppé dans la moitié du manteau de Martin. Il lui parle
et lui
dit : “C’est Moi que Martin, qui n’est pourtant qu’un catéchumène,
a
revêtu de ce manteau.” À partir de ce moment là, Martin chercha à
servir le
Seigneur de tout son cœur. Sa vie devint une succession de miracles qui
manifestaient la puissance de Dieu.
Après avoir quitté l’armée et être devenu un
dirigeant de l’Église, il milita activement contre l’idolâtrie. Il
abattait les
idoles, brisait les statues et renversait les autels. Quand, à cause de
ses
actions, il eut à affronter les païens, il leur lança un défi tout à
fait
semblable à celui d’Élie devant les prophètes de Baal. Il offrit de se
faire
attacher à un arbre du côté où celui-ci s’inclinait, de sorte que
l’arbre
l’écrase quand on l’abattrait, à moins que Dieu n’intervienne pour
faire
retomber l’arbre du côté opposé. Rusés, les païens l’attachèrent à un
arbre qui
poussait au flanc d’une colline. Ainsi, ils étaient sûrs que la force
naturelle
de la pesanteur ferait tomber l’arbre sur lui pour l’écraser. Au moment
où
l’arbre commençait à tomber, Dieu le rabattit vers le haut, à
l’encontre de
toutes les lois de la nature. Les païens prirent la fuite, et plusieurs
d’entre
eux se retrouvèrent écrasés sous l’arbre abattu.
Les historiens attestent qu’à trois reprises
au moins, il ressuscita les morts par la foi dans le Nom de Jésus. Une
fois, il
priait pour un bébé mort. Comme Élisée, il s’étendit sur le bébé et
pria. Le
bébé revint à la vie et retrouva la santé. Une autre fois, il fut
appelé pour
venir en aide à un frère qu’on allait mettre à mort, à une époque de
forte
persécution. Quand il arriva, le pauvre homme était déjà mort : on
l’avait
pendu à un arbre. Son corps était sans vie, et ses yeux exorbités. Mais
Martin
le descendit, il pria, et alors l’homme revint à la vie, à la grande
joie de sa
famille qui le retrouva.
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Martin n’a jamais craint l’ennemi, quel
qu’il pût être. Ainsi, il affronta, en personne, un empereur méchant
qui était
responsable de la mort de nombreux saints remplis de l’Esprit. Comme
l’empereur
ne voulait pas lui accorder une audience, Martin s’en alla voir un ami
de
l’empereur, un nommé Damase, cruel évêque de Rome. Mais l’évêque, qui
n’était
un Chrétien que de nom, de la fausse vigne, ne voulut pas intercéder.
Martin
retourna au palais, mais on avait alors verrouillé les portes, et on ne
voulut
pas le laisser entrer. Il se prosterna devant le Seigneur et pria pour
pouvoir
entrer dans le palais. Il entendit une voix qui lui disait de se lever.
Quand
il le fit, il vit les portes s’ouvrir toutes seules. Il entra dans la
cour.
Mais l’arrogant souverain ne voulut pas tourner la tête vers lui pour
lui
parler. Martin pria de nouveau. Soudain, un feu jaillit spontanément du
siège
du trône, et l’empereur mécontent se retira en hâte. Assurément, le
Seigneur
humilie les orgueilleux et élève les humbles.
Son ardeur à servir le Seigneur était telle
que le diable se déchaînait. Les ennemis de la vérité chargèrent des
assassins
de tuer Martin. Ils se glissèrent chez lui, et, comme ils s’apprêtaient
à le
tuer, il se redressa, prêtant la gorge à l’épée. Alors qu’ils
s’élançaient vers
lui, la puissance de Dieu les rejeta brusquement de l’autre côté de la
pièce.
Saisis de crainte dans cette impressionnante atmosphère de sainteté,
ils se
mirent à ramper sur les mains et les genoux pour aller lui demander
pardon
d’avoir attenté à sa vie.
Il arrive trop souvent, lorsque des hommes
sont utilisés par le Seigneur de façon spectaculaire, qu’ils s’enflent
d’orgueil.
Mais ce ne fut pas le cas de Martin, qui est toujours resté l’humble
serviteur
de Dieu. Un soir, alors qu’il se préparait à monter en chaire, un
mendiant
entra dans son bureau pour lui demander des vêtements. Martin envoya le
mendiant à son diacre principal. Hautain, le diacre ordonna au mendiant
de s’en
aller. Celui-ci retourna donc voir Martin. Martin se leva, offrit sa
belle
soutane au mendiant et demanda au diacre de lui apporter une autre
soutane, de
moins bonne qualité. Ce soir-là, alors que Martin prêchait la Parole,
le
troupeau de Dieu vit rayonner autour de lui une douce lumière blanche.
Assurément, il était un grand homme, un
véritable messager pour cet âge. Sans jamais rechercher autre chose que
d’être
agréable à Dieu, il vécut une vie d’une grande consécration. Il ne se
permettait jamais de prêcher avant d’avoir prié et d’avoir atteint un
niveau
spirituel qui lui permette de connaître et d’apporter tout le conseil
de Dieu
par le Saint-Esprit envoyé du ciel. Souvent, il faisait attendre les
gens,
alors qu’il priait pour obtenir une pleine assurance.
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À connaître Martin et son ministère
puissant, on pourrait penser que la persécution des saints avait
diminué. Pas
du tout. Le diable continuait à les détruire par le moyen des méchants.
On les
brûlait au bûcher. On les clouait sur des rondins, tournés vers le sol,
et on
lâchait des chiens sauvages sur eux, pour que les chiens déchirent leur
chair
et leurs entrailles, laissant les victimes mourir, en proie à des
tortures
atroces. On arrachait les bébés du ventre des mères enceintes pour les
jeter
aux cochons. On coupait les seins des femmes, et on les forçait à
rester
debout, perdant leur sang par saccades au rythme des battements du
cœur,
jusqu’à ce qu’elles s’écroulent, mortes. Et la chose était d’autant
plus
tragique quand on pense que ce n’était pas seulement là l’œuvre des
païens,
mais c’était souvent le fait de soi-disant Chrétiens, qui pensaient
rendre
service à Dieu en exterminant ces fidèles soldats de la croix qui
tenaient
ferme pour la Parole et l’obéissance au Saint-Esprit. Jean 16.2 :
“Ils
vous excluront des synagogues; et même l’heure vient où quiconque vous
fera
mourir croira rendre un culte à Dieu.” Matthieu
24.9 : “Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera
mourir; et
vous serez haïs de toutes les nations, à cause de Mon Nom.”
Par des signes et des prodiges, par la
puissance de l’Esprit, Martin a réellement été confirmé comme étant le
messager
de cet âge. Non seulement était-il doué d’un grand ministère, mais il
était
lui-même fidèle pour toujours à la Parole de Dieu. Il combattait
l’organisation. Il résistait au péché dans les plus hautes sphères. Il
était le
champion de la vérité, en paroles et en actes, et il vécut une vie
pleine de victoire
chrétienne.
Voici ce qu’un biographe écrivait de
lui : “Personne ne l’a jamais vu en colère, troublé, affligé, ou
en train
de rire. Il était toujours le même, il reflétait quelque chose
d’immortel, une
sorte de joie céleste transparaissait sur son visage. Il n’avait jamais
aux
lèvres que Christ, jamais dans le cœur que piété, paix et pitié. Il
pleurait
souvent pour les péchés mêmes de ses détracteurs, qui l’attaquaient
avec des
langues de vipère et le poison aux lèvres, alors qu’il était silencieux
ou
absent. Beaucoup le haïssaient pour des vertus qu’eux-mêmes ne
possédaient pas
et qu’ils ne pouvaient pas imiter; et hélas, ses opposants les plus
déchaînés
étaient des évêques.”
LA SALUTATION
Apocalypse 2.12b : “Voici ce que dit
Celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants.”
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Le message
adressé à ce troisième âge de l’Église va être énoncé. La troisième
scène de la
présentation dramatique de “Christ au milieu de Son Église” est sur le
point
d’être révélée. D’une voix semblable à une trompette, l’Esprit présente
l’Incomparable, “Celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants”! Quel
contraste
entre cette présentation et celle de Pilate, quand il présentait
l’Agneau de
Dieu, ironiquement vêtu de tuniques de pourpre, frappé et couronné
d’épines, en
disant : “Voici votre Roi!” Maintenant, le Seigneur ressuscité se
tient
là, royalement vêtu et couronné de gloire, “Christ, la puissance de
Dieu”.
Dans ces mots : “Celui qui a l’épée
aiguë, à deux tranchants”, se trouve une autre révélation de la
Divinité. Vous
vous souvenez que dans l’Âge d’Éphèse, Il était présenté comme le Dieu
Immuable. Dans l’Âge de Smyrne, nous L’avons vu comme le SEUL VRAI
Dieu; il n’y
en a point d’autre que Lui. Maintenant, dans l’Âge de Pergame, voici
encore une
révélation de Sa Divinité, exprimée par Son lien avec l’épée aiguë, à
deux
tranchants, qui est la Parole de Dieu. Hébreux 4.12 : “Car la
Parole de
Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à
deux
tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et
moelles;
elle juge les sentiments et les pensées du cœur.” Éphésiens
6.17 : “Prenez aussi l’épée de
l’Esprit, qui est la Parole de Dieu.” Apocalypse
19.13 et 15a : “Et Il était revêtu d’un vêtement teint de sang.
Son Nom
est la Parole de Dieu. De Sa bouche sortait une épée aiguë, à deux
tranchants.”
Jean 1.1-3 : “Au commencement était la Parole, et la Parole était
avec
Dieu, et la Parole était Dieu. Elle (la Parole)était au
commencement avec
Dieu. Toutes choses ont été faites par Elle, et rien de ce qui a été
fait n’a
été fait sans Elle.” I Jean 5.7 : “Il y en a trois qui
rendent
témoignage dans le Ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit,
et ces
trois sont UN.”
Nous voyons maintenant quel est Son lien avec
la Parole. IL EST LA PAROLE. Voilà Qui Il est. LA
PAROLE DANS SON NOM.
Dans Jean 1.1,
là où il est dit : “Au commencement était la Parole”, la racine
qui est
traduite par “Parole”, c’est Logos, qui
veut dire “la pensée, le concept”. Ce mot signifie en même temps
“pensée” et
“langage”. Or, une “pensée exprimée”, c’est “une parole” ou “des
paroles”.
C’est beau, c’est merveilleux, n’est-ce pas? Jean dit que le concept de
Dieu a
été exprimé en Jésus. Et Paul dit exactement la même chose dans Hébreux
1.1-3 : “Après avoir autrefois, à
plusieurs reprises
et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu,
dans ces
derniers temps, nous a parlé par le Fils (le Logos),
qu’Il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a
aussi créé les mondes, et qui, étant le reflet de Sa gloire et
l’empreinte de
Sa Personne, et soutenant toutes choses par Sa Parole puissante, a fait
la
purification des péchés et s’est assis à la droite de la Majesté Divine
dans
les lieux très hauts.” Dieu s’est exprimé dans la personne de
Jésus-Christ.
Jésus était l’Empreinte de la personne de Dieu. De nouveau, dans Jean
1.14 : “Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi
nous.” L’essence même
de Dieu a été faite chair et a habité parmi nous. Le grand Dieu-Esprit,
dont
aucun homme ne pouvait s’approcher, qu’aucun homme n’avait vu ou ne
pouvait
voir, avait maintenant Sa demeure dans la chair et habitait parmi les
hommes,
exprimant aux hommes la plénitude de Dieu. Jean 1.18 : “Personne
n’a
jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui
qui L’a
fait connaître.” Dieu, qui, occasionnellement, avait manifesté Sa
présence par
la nuée ou la colonne de feu qui saisissait de crainte le cœur des
hommes, – ce
Dieu, dont les caractères centraux n’étaient révélés que par des
paroles
transmises par les prophètes, était maintenant devenu Emmanuel (Dieu
avec nous)
qui Se faisait connaître. L’expression “faire connaître” est tirée
d’une racine
grecque qu’on rend souvent par le mot “exégèse”, qui signifie
“expliquer
entièrement et rendre clair”. C’est ce que la PAROLE Vivante, Jésus, a
fait. Il
a fait venir Dieu à nous, car Il était Dieu. Il nous a révélé Dieu avec
une
clarté si parfaite que Jean a pu dire de Lui dans I Jean
1.1-3 : “Ce
qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu (Logos veut dire “langage”), ce que
nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains
ont
touché, concernant la Parole de Vie – et la Vie a été manifestée, et
nous
l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la
Vie
Éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, – ce
que nous
avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous
aussi
vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père
et avec
Son Fils Jésus-Christ.” Quand Dieu s’est vraiment révélé, Il s’est
manifesté
dans la chair. “Celui qui M’a vu a vu le Père.”
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Or, dans Hébreux 1.1-3, nous avons noté que
Jésus était l’Empreinte de la personne de Dieu. Il était Dieu, qui
s’exprimait
Lui-même d’homme à homme. Mais il y a autre chose à remarquer dans ces
versets,
notamment aux versets 1 et 2. “Après avoir autrefois, à plusieurs
reprises et
de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans
ces
derniers temps, nous a parlé par le Fils.” Je voudrais que vous
remarquiez
qu’il y a une correction, ici, dans la marge de votre Bible. Le mot
“par” n’est
pas une traduction correcte. Il faudrait dire “DANS”, et non “par”. Le
texte
correct serait donc : “Autrefois, Dieu a parlé à nos pères DANS
les
prophètes au moyen de la Parole.” I Samuel 3.21b : “Car
l’Éternel Se
révélait à Samuel, dans Silo, par la Parole de l’Éternel.” Voici qui
explique
parfaitement I Jean 5.7 : “L’Esprit et la Parole sont UN.”
Jésus
révélait le Père. La Parole révélait le Père. Jésus était la Parole
Vivante.
Gloire à Dieu, aujourd’hui, Il est toujours cette Parole Vivante.
Quand Jésus était sur terre, Il a dit :
“Ne crois-tu pas que Je suis dans le Père, et que le Père est en Moi?
Les
paroles que Je vous dis, Je ne les dis pas de Moi-même; et le Père qui
demeure
en Moi, c’est Lui qui fait les œuvres.” Jean 14.10. Ici, nous voyons de
façon
évidente que la manifestation parfaite de Dieu dans le Fils était le
fait de
l’Esprit qui habitait à l’intérieur et qui se manifestait en Parole et
en œuvres.
C’est exactement ce que nous enseignons depuis le début. Quand l’épouse
redeviendra une épouse-Parole, elle produira les œuvres mêmes que Jésus
produisait. La Parole est Dieu. L’Esprit est Dieu. Ils sont UN. L’un ne
peut
pas agir sans l’autre. Si quelqu’un a véritablement l’Esprit de Dieu,
il aura
la Parole de Dieu. Il en était ainsi des prophètes. Ils avaient
l’Esprit de
Dieu qui habitait en eux, et la Parole venait à eux. Il en était ainsi
de
Jésus. Il avait en Lui l’Esprit sans mesure, et la Parole venait à Lui.
(“Jésus
a commencé de faire et d’ENSEIGNER.” “Ma doctrine n’est pas de Moi,
mais du
Père, qui M’a envoyé.” Actes 1.1; Jean 7.16.)
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Rappelez-vous maintenant, Jean-Baptiste
était à la fois le prophète et le messager de son époque. Il était
rempli du
Saint-Esprit dès le sein de sa mère. Pendant qu’il baptisait dans le
Jourdain,
la Parole de Dieu (Jésus) est venue à lui. La Parole vient toujours à
ceux qui
sont véritablement remplis de l’Esprit. C’est là la preuve qu’on est
rempli du
Saint-Esprit. Jésus a dit que ce serait là la preuve. Il a dit :
“Je
prierai le Père, et Il vous enverra un autre Consolateur, afin qu’Il
demeure
éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut
recevoir.”
Or, nous savons ce qu’est la Vérité. “Ta Parole est la Vérité.” Jean
17.17b. Et
encore dans Jean 8.43 : “Pourquoi ne comprenez-vous pas Mon
langage? Parce
que vous ne pouvez écouter Ma Parole.” Avez-vous remarqué que Jésus dit
que le
monde ne peut pas recevoir le Saint-Esprit? Eh bien, je viens de lire
dans ce
verset qu’il ne peut pas non plus recevoir la Parole. Pourquoi? Parce
que
l’Esprit et la Parole sont un, et que si vous avez le Saint-Esprit,
comme
L’avaient les prophètes, la Parole viendra à vous. Vous la recevrez.
Dans Jean
14.26 : “Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra
en Mon
nom, vous ENSEIGNERA toutes choses, et vous rappellera tout ce que Je
vous ai
dit.” Ici encore, nous voyons que la Parole vient à cause de l’Esprit
de Dieu.
Et de nouveau dans Jean 16.13 : “Quand le Consolateur sera venu,
l’Esprit
de Vérité (la Parole), Il vous conduira dans toute la
vérité (Ta
Parole est la vérité); car Il ne parlera pas de Lui-même, mais Il
dira (la
Parole) tout ce qu’Il aura entendu(la Parole de Dieu), et Il vous
annoncera les choses à venir.” (L’Esprit, qui apporte la Parole de
Prophétie.) Je voudrais que vous remarquiez bien que Jésus n’a pas dit
que la
preuve qu’on est baptisé du Saint-Esprit, c’est de parler en langues,
d’interpréter, de prophétiser, ou de crier et de danser. Il a dit que
la preuve
serait que vous vous trouveriez dans la VÉRITÉ; vous vous trouveriez
dans la
Parole de Dieu pour votre âge. La preuve consiste à recevoir cette
Parole.
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Dans I Corinthiens 14.37 : “Si
quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que
je vous
écris est un commandement du Seigneur.” Alors, voyez : La preuve
qu’on
était habité de l’Esprit, c’est qu’on reconnaissait et qu’on SUIVAIT ce
que le
prophète de Dieu apportait pour son âge, comme il mettait l’Église en
ordre.
Paul a dû dire à ceux qui prétendaient avoir une autre révélation (au
verset
36) : “Est-ce de chez vous que la Parole de Dieu est sortie? ou
est-ce à
vous seuls qu’elle est parvenue?” La preuve qu’un croyant est un
Chrétien
rempli de l’Esprit, ce n’est pas qu’il produit la vérité (la Parole),
mais
qu’il reçoit la vérité (la Parole), qu’il la croit et qu’il y
obéit.
Avez-vous remarqué dans Apocalypse
22.17 : “Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui
qui
entend dise : Viens.” Vous voyez, l’épouse prononce la même Parole
que
l’Esprit. Elle est une épouse-Parole; c’est ainsi qu’elle prouve
qu’elle a l’Esprit. Dans
chaque âge de l’Église, nous entendons ces mots : “Que
celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises.”
L’Esprit donne la Parole. Si vous avez l’Esprit, vous entendrez la
Parole pour
votre âge, comme ces vrais Chrétiens ont accepté la Parole pour leur
âge.
Avez-vous saisi cette dernière pensée? Je
répète : Chaque âge de l’Église se termine par la même
exhortation :
“Que celui (l’individu) qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit
aux
Églises.” L’Esprit donne la Parole. Il
a la vérité pour chaque âge. Chaque âge a eu ses propres élus, et ce
groupe
d’élus a toujours “entendu la parole”, et il l’a reçue; c’est ainsi
qu’ils
prouvaient qu’ils avaient en eux la Semence. Jean 8.47 : “Celui
qui est de
Dieu écoute les Paroles de Dieu; vous n’écoutez pas, parce que vous
n’êtes pas
de Dieu.” Ils ont refusé la Parole (Jésus), et Ses Paroles pour leur
époque,
mais la vraie semence a reçu la Parole parce qu’ils étaient de Dieu.
“TOUS Tes
fils seront enseignés de Dieu (du Saint-Esprit).” Ésaïe
54.13.Jésus a dit
la même chose dans Jean 6.45. C’est d’être UN AVEC LA PAROLE qui prouve
si oui
ou non vous êtes de Dieu et remplis de l’Esprit. Aucun autre critère.
Mais que sont les langues, l’interprétation
et les autres dons? Ce sont des manifestations. Voilà ce qu’enseigne la
Parole.
Lisez-le dans I Corinthiens 12.7 : “Or, à chacun la
MANIFESTATION de
l’Esprit est donnée pour l’utilité commune.” Ensuite, Paul énumère ces
manifestations.
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Maintenant, voici la très bonne question que
vous avez tous hâte, je le sais, de poser. “Pourquoi la manifestation
n’est-elle pas une preuve qu’on est baptisé du Saint-Esprit, puisqu’on
ne peut
quand même pas manifester le Saint-Esprit si l’on n’est pas réellement
rempli de
l’Esprit?” J’aimerais bien dire que c’est vrai, parce que je n’aime pas
blesser
les gens ou piétiner leur doctrine; mais je ne serais pas un véritable
serviteur de Dieu si je ne vous annonçais pas tout le conseil de Dieu.
C’est
vrai, n’est-ce pas? Considérons un peu le cas de Balaam. Il était
religieux, il
adorait Dieu. Il comprenait quelle était la bonne manière de faire les
sacrifices et de s’approcher de Dieu, mais il n’était pas un prophète
de la
Vraie Semence, puisqu’il a accepté le salaire de l’iniquité, et, comble
d’infamie, qu’il a conduit le peuple de Dieu à commettre des péchés de
fornication et d’idolâtrie. Et pourtant, qui oserait nier que l’Esprit
de Dieu
s’est manifesté à travers lui, en donnant au monde l’un des plus beaux
échantillons de prophétie tout à fait exacte? Mais il n’a jamais eu le
Saint-Esprit. Et puis, que pensez-vous de Caïphe, le souverain
sacrificateur?
La Bible dit qu’il a prophétisé de quelle mort le Seigneur allait
mourir. Nous
savons tous qu’il n’est dit nulle part qu’il était un homme rempli de
l’Esprit
et conduit par l’Esprit, comme l’étaient le brave Siméon, ou encore
cette
sainte pleine de bonté qui s’appelait Anne. Et pourtant, il a eu une
authentique manifestation du Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas nier
cela. Où
donc peut-on voir que les manifestations sont une preuve? Cela n’existe
pas. Si
vous êtes réellement rempli de l’Esprit de Dieu, vous aurez la preuve
de la
PAROLE dans votre vie.
Je vais vous montrer combien je ressens
profondément et combien je comprends cette vérité, au moyen d’une
révélation
que Dieu m’a donnée. Mais je voudrais d’abord dire ceci. Beaucoup
d’entre vous
croient que je suis prophète. Je ne dis pas que je le suis. C’est vous
qui
l’avez dit. Mais vous et moi, nous savons que les visions que Dieu me
donne NE
MANQUENT JAMAIS DE S’ACCOMPLIR. PAS UNE SEULE FOIS. Si quelqu’un peut
prouver
qu’une vision a jamais manqué de s’accomplir, je veux le savoir.
Maintenant que
vous m’avez suivi jusqu’ici, voici mon histoire.
Il y a bien des années, la première fois que
j’ai rencontré des pentecôtistes, j’assistais à une de leurs séries de
réunions
de vacances familiales, où il y avait beaucoup de manifestations de
parler en
langues, d’interprétation des langues et de prophétie. Deux
prédicateurs,
notamment, pratiquaient ce genre de parler plus que tous les autres
frères.
J’appréciais beaucoup les réunions, et j’étais vraiment intéressé par
ces
diverses manifestations, car elles me faisaient l’effet de quelque
chose
d’authentique. Comme je désirais sincèrement en apprendre le plus
possible sur
ces dons, je me décidai à aller en parler avec ces deux hommes. Au
moyen du don
de Dieu qui habite en moi, j’essayai de connaître l’esprit du premier
homme,
pour savoir s’il était vraiment de Dieu ou non. Après une brève
conversation
avec ce frère plein d’humilité et de bonté, j’ai su qu’il était un
Chrétien
authentique, intègre. C’était un vrai. L’autre jeune homme n’était pas
du tout
comme le premier. Il était vantard et orgueilleux, et, pendant que je
lui
parlais, une vision qui passait devant mes yeux me montra qu’il était
marié
avec une femme blonde, mais qu’il vivait avec une brune, et qu’il avait
deux
enfants d’elle. Si jamais il y a eu un hypocrite, lui, c’en était un.
Sept
âges_chapitre 5
page 160
J’avoue que j’étais atterré. Comment ne
l’aurais-je pas été? Il y avait là deux hommes; l’un d’eux était un
vrai
croyant, et l’autre un imitateur impie. ET POURTANT, TOUS LES DEUX
MANIFESTAIENT DES DONS DE L’ESPRIT. Cette confusion me troublait. Je
quittai
les réunions pour chercher une réponse de Dieu. Je me rendis, tout
seul, dans
un endroit secret, et là, avec ma Bible, je priai Dieu en m’attendant à
Lui
pour la réponse. Ne sachant pas exactement quel passage lire dans les
Écritures, j’ouvris la Bible au hasard, et je tombai sur un passage de
Matthieu. Je lus pendant un moment, puis je reposai la Bible. Peu de
temps
après, un vent s’engouffra dans la pièce et tourna les pages de la
Bible à
Hébreux, chapitre 6. Je lus le chapitre, et je fus particulièrement
impressionné
par ces versets étranges. Hébreux 6.4-9 : “Car il est impossible
que ceux
qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu
part au
Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les puissances
du siècle
à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la
repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et
L’exposent
à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe
souvent sur
elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est
cultivée,
elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des
épines et
des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit
par y
mettre le feu. Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons,
pour ce
qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut.”
Je fermai la Bible, je la reposai, je
méditai un moment et je priai à nouveau. Je n’avais toujours pas de
réponse. De
nouveau, j’ouvris la Bible au hasard, mais je ne lus pas. Soudain, le
vent
s’engouffra de nouveau dans la pièce, et les pages s’ouvrirent encore
une fois
à Hébreux 6, et y restèrent une fois le vent calmé. Je relus ces mots à
plusieurs reprises, et à ce moment-là, l’Esprit de Dieu entra dans la
pièce, et
j’eus une vision. Dans la vision, je voyais un homme vêtu du blanc le
plus pur,
qui s’avançait dans un champ fraîchement labouré en semant du blé.
C’était une
journée ensoleillée, et les semailles avaient lieu le matin. Mais tard
le soir,
après le départ du semeur vêtu de blanc, un homme en noir vint
furtivement
semer une autre semence parmi celle que l’homme en blanc avait semée.
Les jours
passèrent – le soleil et la pluie bénirent le sol, et un jour, le blé
apparut.
Comme il était beau. Mais le lendemain, l’ivraie apparut.
Sept
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page 161
Le blé et
l’ivraie poussaient ensemble. Ils avaient part à la même nourriture
tirée du
même sol. Ils buvaient le même soleil et la même pluie.
Puis, un jour, le ciel se fit d’airain, et
toutes les plantes commencèrent à se flétrir et à dépérir. J’entendis
le blé
lever la tête et crier à Dieu en demandant de la pluie. L’ivraie, elle
aussi,
élevait la voix en réclamant de la pluie. Ensuite, le ciel s’obscurcit
et la
pluie vint. De nouveau, le blé, maintenant en pleine force, éleva la
voix et
cria, dans l’adoration : “Gloire au Seigneur!” Et, à ma grande
surprise,
j’entendis aussi l’ivraie vivifiée dire, en relevant la tête :
“Alléluia!”
Alors je compris la vision et ce qu’il
s’était réellement passé à ces réunions. La parabole du Semeur et de la
Semence, Hébreux, chapitre 6, et la manifestation évidente des dons de
l’Esprit
dans un auditoire mélangé – tout devenait merveilleusement clair. Le
semeur
vêtu de blanc, c’était le Seigneur. Le semeur en noir, c’était le
diable. Le
champ, c’était le monde. Les semences, c’étaient des personnes; des
élus et des
réprouvés. Les uns et les autres avaient part à la même nourriture, à
la même
eau et au même soleil. Les uns comme les autres priaient. Les uns comme
les
autres étaient secourus par Dieu, car Il fait lever Son soleil et
tomber Sa
pluie sur les bons comme sur les méchants. Et, même si tous avaient la
même
merveilleuse bénédiction, même si tous avaient les mêmes manifestations
merveilleuses, CETTE GRANDE DIFFÉRENCE DEMEURAIT : ILS ÉTAIENT
D’UNE
SEMENCE DIFFÉRENTE.
C’était aussi la réponse à Matthieu
7.21-23 : “Ceux qui Me disent : Seigneur, Seigneur!
n’entreront pas
tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la
volonté de Mon
Père qui est dans les cieux. Plusieurs Me diront en ce jour-là :
Seigneur,
Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par Ton Nom? n’avons-nous pas
chassé des
démons par Ton Nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par
Ton Nom?
Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus,
retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité.” Jésus ne nie pas
qu’ils
aient accompli les œuvres puissantes que seul le Saint-Esprit peut
accomplir à
travers les hommes. Mais Il a dit qu’Il ne les avait jamais
connus. Ce n’étaient pas des rétrogrades. C’étaient des
réprouvés, mauvais, irrégénérés. Ils étaient la semence de Satan.
Sept
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page 162
Et c’est cela. On NE PEUT PAS prétendre que
la manifestation est la preuve qu’on est né de l’Esprit, rempli de
l’Esprit.
Non monsieur. Je reconnais que la véritable manifestation est la preuve
que le
Saint-Esprit accomplit des œuvres puissantes, mais ce n’est PAS la
preuve que
l’individu est rempli de l’Esprit, même si cet individu possède ces
manifestations en abondance.
La preuve qu’on a reçu le Saint-Esprit
aujourd’hui est exactement la même qu’à l’époque de notre Seigneur.
C’est de
recevoir la Parole de vérité pour le jour où l’on vit. Jésus n’a jamais
insisté
sur l’importance des Œuvres comme Il l’a fait sur l’importance de la
Parole. Il
savait que si les gens recevaient la PAROLE, les œuvres suivraient.
C’est
biblique.
Or, Jésus savait qu’il allait y avoir un
terrible abandon de la Parole dans l’Âge de Pergame, qui n’allait venir
que
deux cents ans après la vision de Patmos. Il savait que cet abandon les
conduirait dans l’âge des ténèbres. Il savait qu’à l’origine, l’homme
s’était
éloigné de Dieu en commençant par abandonner la Parole. Si vous
abandonnez la
Parole, vous avez abandonné Dieu. Il Se présente donc à l’Église de
Pergame et,
en fait, à toutes les Églises de tous les âges : “Je suis la
Parole. Si
vous voulez avoir la Divinité parmi vous, alors accueillez et recevez
la
Parole. Ne permettez jamais à qui que ce soit ni à quoi que ce soit de
s’interposer entre vous et cette Parole. Ce que Je vous donne ici (la
Parole)
est une révélation de Moi-même. JE SUIS LA PAROLE. Souvenez-vous-en!”
Je me demande si nous sommes suffisamment
impressionnés par la présence de la Parole au milieu de nous. Une
pensée au
passage : Comment prions-nous? Nous prions au Nom de Jésus,
n’est-ce pas?
Chaque prière est faite en Son Nom, sans quoi il n’y a pas de réponse.
Et
pourtant, il nous est dit dans I Jean 5.14 :“Nous avons
auprès de Lui
cette assurance que si nous demandons quelque chose selon Sa volonté,
Il nous
écoute. Et si nous savons qu’Il nous écoute, quelque chose que nous
demandions,
nous savons que nous possédons la chose que nous Lui avons demandée.”
Maintenant
nous demandons : “Quelle est la volonté de Dieu?” Il n’y a qu’UN
SEUL
moyen de connaître Sa volonté. C’est par la PAROLE DE DIEU.
Lamentations
3.37 : “Qui dira qu’une chose arrive, sans que le Seigneur l’ait
ordonnée?” Voilà. Si ce n’est pas dans la Parole, vous ne pouvez pas
l’obtenir.
Donc, nous ne pouvons pas demander quelque chose qui n’est pas dans la
Parole,
et nous ne pouvons pas adresser de requête ou demander quelque chose si
ce
n’est en Son Nom. Nous y revoilà. JÉSUS (le Nom) est la PAROLE (la
volonté). On
ne peut pas séparer Dieu de la Parole. Ils sont UN.
Ainsi, cette Parole qu’Il nous a laissée
sous forme imprimée est une partie de Lui, quand vous l’acceptez par la
foi
dans une vie remplie de l’Esprit. Il a dit que Sa Parole était la vie.
Jean
6.63b. Mais c’est exactement ce qu’Il est. Jean 14.6 : Je suis le
Chemin,
la Vérité, et la Vie.” Romains 8.9b : “Si quelqu’un n’a pas
l’Esprit de
Christ, il ne Lui appartient pas.”Voilà : Il est Esprit, et Il est
Vie.
C’est exactement ce qu’est la Parole; c’est exactement ce qu’est Jésus.
Il est
la Parole. Ainsi, quand un homme né de l’Esprit, rempli de l’Esprit,
accepte
avec foi la Parole dans son cœur et qu’il la porte sur ses lèvres, cela
revient
à dire que c’est la Divinité qui parle. Toutes les montagnes doivent
s’en
aller. Satan ne peut pas résister à un tel homme.
Sept
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page 163
Si seulement l’Église, là-bas, dans ce
troisième âge, s’en était tenue à la révélation de la Parole vivante au
milieu
d’eux, la puissance de Dieu n’aurait pas diminué comme elle l’a fait
dans cet
âge des ténèbres. Et aujourd’hui, quand l’Église reviendra à la Parole
avec
foi, nous pouvons dire avec assurance que la gloire de Dieu et les
merveilleuses œuvres de Dieu seront de nouveau au milieu d’elle.
Un soir, alors que je cherchais le Seigneur,
le Saint-Esprit me dit de prendre ma plume et d’écrire. Comme je
saisissais ma
plume pour écrire, Son Esprit me donna un message pour l’Église. Je
veux vous
l’apporter... Il a trait à la Parole et à l’épouse.
“Voici
ce que J’essaie de vous dire. La loi de la reproduction veut que chaque
espèce
se reproduise selon son espèce, d’après Genèse 1.11 : “Puis Dieu
dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de
la
semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et
ayant en
eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.” La sorte de vie qui
était
dans la semence est apparue dans une plante pour se transmettre ensuite
dans un
fruit. Cette même loi s’applique à l’Église aujourd’hui. La sorte de
semence
qui a fait naître l’Église paraîtra, et sera semblable à la semence
originelle,
parce que c’est la même semence. Dans ces derniers jours, la véritable
Église-Épouse (la semence de Christ), viendra à la Pierre de faîte, et
elle
sera la super-Église, une super-race, alors qu’elle s’approchera de
Lui. Les membres
de l’épouse seront semblables à Lui au point d’être exactement à Son
image, et
ce, en vue d’être unis à Lui. Ils seront un. Ils seront la
manifestation même
de la Parole du Dieu vivant. Les dénominations ne peuvent pas produire
ceci
(elles ne sont pas de la bonne semence). Elles produiront leurs crédos
et leurs
dogmes, mêlés à la Parole. Ce croisement aboutit à un produit hybride.
Le
premier fils (Adam) était la Parole-semence parlée de Dieu. Il lui a
été donné
une épouse pour qu’il se reproduise. C’est dans ce but-là que l’épouse
lui a
été donnée, pour qu’il se reproduise; pour qu’il produise un autre fils
de
Dieu. Mais elle est tombée. Elle est tombée par l’hybridation. Elle l’a
conduit
à la mort.
Sept
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page 164
Le
deuxième Fils (Jésus), était Lui aussi une Parole-Semence parlée de
Dieu, et,
tout comme à Adam, il Lui a été donné une épouse. Mais avant qu’Il
puisse
l’épouser, elle aussi était tombée. Comme l’épouse d’Adam, elle a été
mise à
l’épreuve pour voir si elle croirait la Parole de Dieu et vivrait, ou
si elle
douterait de la Parole et mourrait. Elle a douté. Elle a abandonné la
Parole.
Elle est morte.
D’un
petit groupe de la véritable semence de la Parole, Dieu présentera à
Christ une
épouse bien-aimée. Elle est une vierge de Sa Parole. Elle est vierge,
parce
qu’elle ne connaît aucun credo ni aucun dogme faits de main d’homme.
C’est par
les membres de l’épouse et à travers eux que s’accomplira tout ce que
Dieu
avait promis comme devant être manifesté dans la vierge.
La
parole de la promesse est venue à la vierge Marie. Mais cette Parole de
la
promesse, c’était que Lui-même allait être manifesté. Dieu a été
manifesté. À
ce moment-là, Dieu Lui-même a agi, et Il a accompli, dans la vierge, Sa
propre
Parole de promesse. C’est un ange qui lui avait apporté le message.
Mais le
message de l’ange était la Parole de Dieu. Ésaïe 9.5. À ce moment-là,
Il a
accompli tout ce qui était écrit de Lui, parce qu’elle a accepté la
Parole
qu’Il lui avait donnée.
Les
membres de l’épouse vierge L’aimeront, et ils auront toutes Ses
capacités, car
Il est leur tête, et toute la puissance Lui appartient. Ils Lui sont
soumis
comme les membres de notre corps sont soumis à notre tête.
Remarquez
l’harmonie qui règne entre le Père et le Fils. Jésus ne faisait jamais
rien qui
ne Lui ait d’abord été montré par le Père. Jean 5.19. Cette harmonie
doit
maintenant exister entre l’Époux et Son épouse. Il lui montre Sa Parole
de vie.
Elle la reçoit. Elle n’en doute jamais. C’est pourquoi rien ne peut lui
nuire,
pas même la mort. En effet, si la semence est mise en terre, l’eau la
ramènera
à la vie. En voici le secret. La Parole est dans l’épouse (comme elle
était en
Marie). L’épouse a la pensée de Christ, car elle sait ce qu’Il veut
qu’on fasse
de Sa Parole. Elle exécute en Son nom ce que la Parole ordonne, car
elle a
l’ “ainsi dit le Seigneur”. Alors, la Parole est vivifiée par
l’Esprit, et
elle s’accomplit. Comme une semence qui a été plantée et arrosée, elle
arrive à
son plein épanouissement, accomplissant son but.
Ceux
qui sont de l’épouse ne font que Sa volonté. Personne ne peut leur
faire faire
autre chose. Ils ont l’ “ainsi dit le Seigneur”, ou alors ils
restent
tranquilles. Ils savent qu’il faut que ce soit Dieu en eux qui fasse
les œuvres,
qui accomplisse Sa propre Parole. Comme Il n’a pas terminé Son œuvre
entière
lors de Son ministère terrestre, Il agit maintenant dans l’épouse et à
travers
elle. Elle le sait, car à l’époque, il n’était pas encore temps pour
Lui de
faire certaines choses qu’Il doit faire maintenant. Mais maintenant, Il
va
accomplir à travers l’épouse l’œuvre qu’Il avait réservée pour ce
moment
précis.
Sept
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page 165
Tenons-nous
dans la position de Josué et Caleb. Notre pays promis à nous commence à
se
profiler à l’horizon, comme c’était le cas pour eux. Or, Josué signifie
“Jéhovah-Sauveur”, et il représente le conducteur du temps de la fin,
qui
viendra pour l’Église, tout comme Paul est venu comme conducteur
originel.
Caleb représente ceux qui sont restés fidèles avec Josué.
Souvenez-vous, Dieu
avait fait naître Israël comme une vierge, avec Sa Parole. Mais ils
voulaient
autre chose. L’Église de ce dernier jour a fait de même. Remarquez
comment Dieu
n’a pas fait avancer Israël, ou ne l’a pas laissée entrer dans le pays
promis
avant le moment qu’Il avait prévu. Or, les gens ont peut-être pressé
Josué, le
conducteur, en lui disant : “Le pays est à nous, allons-y,
emparons-nous-en. Josué, tu es un homme fini, tu dois avoir perdu ta
commission, tu n’as plus la puissance que tu avais. Avant, Dieu te
parlait, tu
connaissais la volonté de Dieu et tu agissais rapidement. Il y a
quelque chose
qui ne va pas chez toi.” Mais Josué était un prophète envoyé par Dieu,
et il
connaissait les promesses de Dieu. C’est pourquoi il attendait ces
promesses.
Il attendait une décision claire et nette de la part de Dieu, et, une
fois venu
le moment d’avancer, Dieu remit toute la conduite entre les mains de
Josué,
parce qu’il s’était tenu à la Parole. Dieu pouvait faire confiance à
Josué, mais
pas aux autres. Ceci se reproduira en ce jour de la fin. Le même
problème, les
mêmes pressions.
Prenez
l’exemple que nous offre Moïse. Ce puissant prophète, oint de Dieu, a
eu une
naissance particulière : il est né au moment prévu pour la
délivrance de
la semence d’Abraham de sa captivité en Égypte. Il n’est pas resté en
Égypte, à
discuter les Écritures avec les Égyptiens, ou à faire des histoires à
leurs
prêtres. Il est parti dans le désert jusqu’à ce que les gens soient
prêts à le
recevoir. Dieu a envoyé Moïse dans le désert. L’attente n’était pas due
à
Moïse, mais aux gens, qui n’étaient pas prêts à le recevoir. Moïse
pensait que
les gens allaient comprendre, mais ils n’ont pas compris.
Et
puis il y a Élie, à qui la Parole du Seigneur est venue. Une fois qu’il
eut
prêché la vérité, et que ce groupe de l’époque – précurseur du groupe
de la
Jézabel américaine – n’a pas voulu recevoir la Parole, Dieu l’a appelé
à
quitter le terrain et Il a frappé cette génération de fléaux, parce
qu’elle
avait rejeté le prophète et le message que Dieu avait donnés. Dieu l’a
envoyé
dans le désert, et il refusa d’en sortir, même à la demande du roi.
Ceux qui
ont essayé de le persuader de le faire sont morts. Mais Dieu a parlé à
Son
prophète fidèle par une vision. Il est sorti de sa cachette, et il a
ramené la
Parole à Israël.
Sept
âges_chapitre 5
page 166
Ensuite
est venu Jean-Baptiste, le fidèle précurseur de Christ, le puissant
prophète
pour son époque. Il n’est pas allé à l’école de son père, ni à l’école
des pharisiens
– il n’est allé vers aucune dénomination, mais il est allé dans le
désert, là
où Dieu l’appelait. Il y est resté jusqu’à ce que le Seigneur l’en
fasse sortir
avec le message qu’il proclamait en disant : “Le Messie est
proche.”
Considérons
maintenant l’avertissement que nous donnent les Écritures. N’est-ce pas
à
l’époque de Moïse, que Dieu avait confirmé, que Koré s’est élevé et a
résisté à
ce puissant prophète? Il s’est opposé à Moïse, en déclarant que lui
aussi, il
avait reçu de Dieu ce qu’il fallait pour pouvoir conduire le peuple, et
que
d’autres avaient part à la révélation Divine, tout comme Moïse. Il
niait
l’autorité de Moïse. Et les gens de l’époque, après avoir entendu la
véritable
Parole, et alors qu’ils savaient très bien qu’un vrai prophète est
confirmé par
Dieu, je dis que ces gens ont suivi Koré dans sa révolte. Koré n’était
pas un
prophète conforme à l’Écriture, mais bon nombre d’entre eux ont pris
son parti,
et leurs chefs avec eux. Comme cela ressemble aux évangélistes
d’aujourd’hui,
avec leurs projets qui valent bien le veau d’or de Koré. Ils font bonne
impression aux gens, comme Koré, à l’époque, a fait bonne impression.
Ils ont
du sang sur le front, de l’huile sur les mains et des boules de feu sur
l’estrade. Ils autorisent des femmes à prêcher, ils laissent les femmes
se
couper les cheveux, porter des pantalons et des shorts, et ils
contournent la
Parole de Dieu au profit de leurs propres crédos et dogmes. Cela montre
quelle
est la semence qui est en eux. Mais ils ne se sont pas tous ligués
contre Moïse
et n’ont pas tous abandonné la Parole de Dieu. Non. Les élus sont
restés avec
lui. La même chose se reproduit aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui
abandonnent
la Parole, mais quelques-uns y restent attachés. Mais rappelez-vous la
parabole
de l’ivraie et du bon grain. L’ivraie doit être liée pour être brûlée.
Ces
Églises apostates sont en train d’être liées, elles se rapprochent de
plus en
plus, elles sont prêtes pour le feu du jugement de Dieu. Mais le bon
grain sera
rassemblé pour le Maître.
Je
voudrais maintenant que vous soyez bien attentifs pour voir ceci. Dieu
a promis
qu’au temps de la fin, Malachie 4 s’accomplirait. Il faut qu’il en soit
ainsi,
car c’est la Parole de Dieu vivifiée par l’Esprit, prononcée par le
prophète
Malachie. Jésus y a fait référence. Ce doit être juste avant la seconde
venue
de Christ. Quand Jésus viendra, toute l’Écriture devra être accomplie.
La
dispensation des nations en sera à son dernier âge de l’Église quand ce
messager de Malachie viendra. Il sera absolument fidèle à la Parole. Il
prendra
la Bible tout entière, de la Genèse à l’Apocalypse. Il commencera par
la
semence du serpent, et il continuera jusqu’au messager de la pluie de
l’arrière-saison. Mais il sera rejeté par les dénominations.
Sept
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page 167
Il
le sera forcément, comme c’était le cas à l’époque d’Achab, car
l’histoire se
répète. L’histoire d’Israël sous Achab est en train de se reproduire
ici même
en Amérique, où apparaît le prophète de Malachie. Comme Israël a quitté
l’Égypte pour avoir la liberté de culte, qu’elle a expulsé les
autochtones,
qu’elle a formé une nation avec de grands chefs comme David et
d’autres, et
qu’elle a ensuite mis sur le trône un Achab, avec derrière lui une
Jézabel pour
diriger, nous avons fait de même en Amérique. Nos ancêtres ont émigré
vers ce
pays pour pouvoir exercer leur culte et vivre dans la liberté. Ils ont
repoussé
les autochtones pour prendre le pays. De grands hommes comme Washington
et
Lincoln ont été élevés au pouvoir, mais au bout d’un moment, ces hommes
honorables ont été remplacés par des hommes d’une si petite envergure
qu’on
s’est retrouvé avec un Achab au poste de Président, avec derrière lui
une
Jézabel pour le diriger. C’est à une époque comme celle-là que le
messager annoncé
par Malachie doit venir. Alors, dans la pluie de l’arrière-saison,
viendra une
démonstration de force comme celle de la montagne du Carmel. Observez
bien
ceci, maintenant, pour le voir dans la Parole. Jean était le précurseur
de
Malachie 3. Il a planté la pluie de la première saison, et il a été
rejeté par
les organisations de son époque. Jésus est venu, et Il a eu Sa
démonstration de
force sur la montagne de la Transfiguration. Le second précurseur de
Christ
sèmera pour la pluie de l’arrière-saison. Jésus sera la démonstration
de force
face aux dénominations et aux crédos, car Il viendra appuyer Sa Parole,
et
emporter Son épouse dans l’enlèvement. La première démonstration de
force a été
celle de la montagne du Carmel; la deuxième a été celle de la montagne
de la
Transfiguration; et la troisième sera celle de la montagne de Sion.
Le
comportement étrange de Moïse, d’Élie et de Jean, qui se retiraient,
quittant
les gens, en a laissé beaucoup perplexes. Ces derniers ne comprenaient
pas que
c’était ainsi parce que leur message avait été rejeté. Mais la semence
avait
été semée, la plantation était terminée. Le jugement allait suivre. Ils
avaient
accompli leur mission en tant que signe pour les gens; c’est donc le
jugement
qui devait suivre.
Je
crois, conformément à Apocalypse 13.16, que l’épouse devra cesser de
prêcher,
car la bête exigera la marque sur la main ou sur le front pour accorder
l’autorisation de prêcher. Les dénominations accepteront la marque, ou
alors
elles seront contraintes d’arrêter de prêcher. Ensuite, l’Agneau
viendra
chercher Son épouse et jugera la grande prostituée.
Or,
rappelez-vous que Moïse était né pour accomplir une œuvre donnée, mais
qu’il ne
pouvait pas accomplir cette œuvre tant qu’il n’avait pas reçu les dons
qui lui
permettraient d’exécuter la tâche. Il a dû s’en aller dans le désert,
et y
attendre : Dieu avait choisi un moment. Il fallait qu’un certain
pharaon
soit sur le trône, et il fallait que le peuple crie pour avoir le pain
de vie,
avant que Dieu puisse faire revenir Moïse. C’est encore vrai à notre
époque.
Sept
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Mais
que voyons-nous, à notre époque? Il y a des foules entières qui
manifestent des
signes, au point que nous avons une génération de chercheurs de signes,
qui
connaissent peu sinon rien de la Parole ou d’un véritable mouvement de
l’Esprit
de Dieu. S’ils voient du sang, de l’huile et du feu, ils sont contents;
peu
importe ce que dit la Parole. Ils soutiendront n’importe quel signe,
même des
signes contraires à l’Écriture. Mais Dieu nous en a avertis. Dans
Matthieu 24,
Il a dit que dans les derniers jours, les deux esprits seraient
tellement
proches que seuls les vrais élus feraient la différence, car ils
seraient les
seuls à ne pas être séduits.
Comment
faire la différence entre les esprits? Mettez-les simplement à
l’épreuve de la
Parole. S’ils ne prononcent pas cette Parole, ils sont du malin. Comme
le malin
a séduit les deux premières épouses, il essaiera de séduire l’épouse de
ce
dernier jour, en tentant de la pousser à s’hybrider par des crédos, ou
tout
simplement à se détourner de la Parole au profit d’un signe qui fasse
son
affaire. Mais Dieu n’a jamais mis les signes avant la Parole. Les
signes
suivent la Parole, comme c’était le cas quand Élie a dit à la femme de
lui
faire d’abord un gâteau, selon la Parole du Seigneur. Quand elle a fait
ce que
la Parole avait dit, alors le signe approprié est arrivé. Venez d’abord
à la
Parole, et regardez ensuite le miracle. La Parole-semence reçoit
l’énergie par
l’Esprit.
Comment
un messager envoyé de Dieu pourrait-il ne croire qu’une partie de la
Parole, et
en nier une partie? Le véritable prophète de Dieu en ce dernier jour
proclamera
la Parole entière. Les dénominations le haïront. Ses paroles pourront
être
aussi dures que celles de Jean-Baptiste, qui les traitait de vipères.
Mais ceux
qui sont prédestinés entendront, et ils seront prêts pour l’enlèvement.
La
Semence royale d’Abraham, avec une foi semblable à celle d’Abraham,
s’accrochera à la Parole avec lui, car ils sont prédestinés ensemble.
Le
messager du dernier jour paraîtra au moment prévu par Dieu. Comme nous
le
savons tous, nous sommes maintenant au temps de la fin, car Israël est
dans sa
patrie. Il viendra maintenant d’un moment à l’autre, conformément à
Malachie.
Quand nous le verrons, il sera consacré à la Parole. Il sera indiqué
(désigné
dans la Parole; Apocalypse 10.7), et Dieu confirmera son ministère. Il
prêchera
la vérité comme le faisait Élie, et il sera prêt pour la démonstration
de force
de la montagne de Sion.
Beaucoup
ne le comprendront pas, parce qu’on leur a enseigné les Écritures d’une
certaine façon, qu’ils tiennent pour la vérité. Quand il s’opposera à
ces
enseignements, ils ne croiront pas. Il y aura même de véritables
serviteurs de
Dieu qui manqueront de comprendre le messager, à cause de tout ce que
des
trompeurs ont fait passer pour la vérité de Dieu.
Sept
âges_chapitre 5
page 169
Mais
ce prophète viendra, et comme le précurseur de la première venue
criait :
“Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”, lui aussi s’écriera
sûrement : “Voici l’Agneau de Dieu qui vient dans Sa gloire.” Il
le fera,
car, comme Jean était le messager de la vérité pour les élus, de même
celui-ci
est le dernier messager pour l’épouse élue et née de la Parole.”
L’ÉLOGE DE CHRIST À L’ÉGLISE
Apocalypse 2.13 : “Je connais tes œuvres,
et Je sais où tu demeures, Je sais que là est le trône de Satan. Tu
retiens Mon
Nom, et tu n’as pas renié Ma foi, même aux jours d’Antipas, Mon témoin
fidèle,
qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.”
“Je
connais tes œuvres.” Voici les mêmes mots
qui sont répétés à chacun des sept messagers au sujet du peuple de Dieu
de
chaque âge. Comme ils sont adressés aux deux vignes (la vraie et la
fausse),
ils apporteront la joie et l’allégresse au cœur de l’un des groupes,
mais ils
devraient frapper de terreur le cœur des autres. En effet, bien que
nous soyons
sauvés par grâce, et non par les œuvres, le véritable salut produira
des œuvres,
c’est-à-dire des actions agréables à Dieu. I Jean 3.7 :
“Petits
enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui PRATIQUE (qui
œuvre) la
justice est juste, comme Lui-même est juste.” Si ce verset a un sens,
il
signifie que ce qu’un homme FAIT, c’est ce qu’il EST. Jacques
3.11 : “La
source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau
amère?” Romains
6.2 : “Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous
encore dans
le péché?” Matthieu 12.33-35 : “Ou dites que l’arbre est bon et
que son
fruit est bon, ou dites que l’arbre est mauvais et que son fruit est
mauvais;
car on connaît l’arbre par le fruit. Races de vipères, comment
pourriez-vous
dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes? Car c’est de
l’abondance du cœur
que la bouche parle. L’homme bon tire de bonnes choses de son bon
trésor, et
l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor.” Or, si
un
homme est né de la Parole (régénéré, non par une semence corruptible,
mais par
une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente de Dieu;
I Pierre 1.23), il produira la Parole. Le fruit, c’est-à-dire les
œuvres
de sa vie seront un produit conforme au type de semence, de vie qui est
en lui.
C’est pourquoi ses œuvres seront conformes à l’Écriture. Oh, cette
vérité sera
une terrible accusation contre l’Âge de Pergame! L’Incomparable se
tient là,
avec à la main l’épée aiguë, à deux tranchants, la Parole de Dieu. Et
cette
Parole nous jugera au dernier jour. En fait, la Parole est déjà en
train de
juger, car elle discerne les sentiments et les pensées du cœur. Elle
sépare ce
qui est charnel de ce qui est spirituel. Elle fait de nous des épîtres
vivantes, lues et connues de tous les hommes, à la gloire de Dieu.
Sept
âges_chapitre 5
page 170
“Je
connais tes œuvres.” Si un homme craint de ne pas être
agréable à
Dieu, qu’il accomplisse la Parole. Si un homme se demande s’il entendra
ces
paroles : “C’est bien, bon et fidèle serviteur”, qu’il accomplisse
la
Parole de Dieu dans sa vie, et il entendra assurément ces paroles de
louange.
C’est la Parole de vérité qui était le critère à l’époque; c’est elle
qui est
le critère maintenant. Il n’y a pas d’autre norme; il n’y a pas d’autre
règle.
Comme le monde sera jugé par un seul, Jésus-Christ, ainsi il sera jugé
par la
Parole. Si un homme veut savoir où il en est, qu’il fasse ce que
Jacques
suggère : “Qu’il regarde dans le miroir de la Parole de
Dieu.”
“Je
connais tes œuvres.” Alors qu’Il
se tenait là, avec la Parole, en examinant leur vie à la lumière du
plan qu’Il
avait établi pour eux, Il doit avoir été hautement satisfait; en effet,
comme
les autres qui étaient morts avant eux, ils supportaient d’être
persécutés par
les injustes, et continuaient à s’attacher avec joie au Seigneur. Même
s’il
était parfois bien difficile de servir le Seigneur, ils Le servaient
quand même
et L’adoraient en Esprit et en vérité. Mais il n’en était pas ainsi de
la
fausse vigne. Hélas, ils avaient rejeté la vie qui est édifiée sur la
Parole,
et maintenant, ils ne cessaient de s’éloigner de la vérité. Leurs actes
témoignaient des profondeurs dans lesquelles ils s’étaient enfoncés.
TU RETIENS MON NOM
“À qui irions-nous? Toi seul as les paroles
de la vie éternelle!” Ils avaient tenu bon à l’époque; ils tenaient bon
maintenant, mais non pas par une crainte fataliste, comme des hommes
qui vivent
une vie stérile. Ils tenaient bon dans Sa force, dans l’assurance que
leur
donnait l’Esprit qu’ils étaient un en Lui. Ils avaient la certitude que
leurs
péchés étaient pardonnés, et ils portaient le nom de “Chrétiens” pour
en
témoigner. Ils connaissaient et ils aimaient ce Nom qui était au-dessus
de tout
nom. Ils avaient fléchi les genoux devant ce Nom. Leur langue l’avait
confessé.
Tout ce qu’ils faisaient, ils le faisaient au Nom du Seigneur Jésus.
Ils
avaient prononcé ce Nom, et ils s’étaient éloignés du mal; ayant pris
cette
position, ils étaient maintenant prêts à mourir pour ce Nom, car ils
avaient
l’assurance d’une meilleure résurrection.
Sept
âges_chapitre 5
page 171
Revêts-toi du Nom de Jésus,
Ô toi, enfant de tristesse;
Il va te procurer la joie,
Prends-le partout où tu vas.
Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre, joie du ciel.
Au deuxième siècle déjà, les mots “Père,
Fils et Saint-Esprit” correspondaient pour beaucoup de gens à “la
Trinité”, et
l’idée polythéiste qu’il y aurait trois Dieux était devenue une
doctrine dans
la fausse Église. Le Nom n’allait pas tarder à être écarté, – et
d’ailleurs il
le fut dans cet âge, – et c’est par les titres du
SEUL GRAND DIEU qu’on allait remplacer le
NOM : Seigneur Jésus-Christ. Alors
que le plus grand nombre abandonnait la foi véritable et adoptait une
trinité,
en baptisant au moyen des titres de la Divinité, le Petit Troupeau
continuait à
baptiser au Nom de Jésus-Christ, restant ainsi attaché à la vérité.
Puisque tant de gens déshonoraient Dieu, en
faisant de Lui trois dieux et en remplaçant Son beau Nom par des
titres, on
peut se demander si les signes et les prodiges qui accompagnent un Nom
si
glorieux allaient quand même se manifester parmi les gens. Oui, ces
signes se
manifestaient de façon puissante et merveilleuse, mais certainement pas
dans la
fausse vigne. Des hommes comme Martin furent puissamment utilisés, et
Dieu leur
rendit témoignage, tant par des signes et des prodiges que par les dons
du
Saint-Esprit. Ce Nom était toujours efficace, il l’a toujours été et il
le sera
toujours, quand les saints L’honorent par la Parole et par la foi.
TU N’AS PAS RENIÉ MA FOI
Dans Actes 3.16, quand on a demandé à Pierre
comment s’était produit le puissant miracle de l’infirme à la porte
appelée la
Belle, voici comment il l’a expliqué : “Et, par la foi en Son Nom
(celui
de Jésus), Son Nom (celui de Jésus) a raffermi cet homme (qui était
infirme)
que vous voyez et que vous connaissez; et la foi qui est par (de) Lui
(Jésus) a
donné à celui-ci cette entière disposition de tous ses membres, en la
présence
de vous tous.” [version Darby] Vous voyez, c’est cela. C’est
le Nom
de Jésus et la Foi de Jésus qui ont produit le miracle. Pierre ne
prétendait
pas que c’était sa propre foi humaine, pas plus qu’il ne prétendait que
c’était
son propre nom. Il a dit que le Nom de Jésus, utilisé dans la foi qui
vient de
Jésus avait accompli cette œuvre glorieuse. C’est de cette foi-là que
parlait
le Seigneur dans Apocalypse 2.13. C’était Sa foi à LUI. Ce n’était pas
la foi
EN Lui, mais c’était SA PROPRE foi à Lui qu’Il avait
donnée aux croyants. Romains 12.3 : “Selon la
mesure de foi que Dieu a départie à chacun (d’après le verset 1,
ce
chacun, ce sont les FRÈRES).” Éphésiens 2.8 : “C’est par la grâce
que vous
êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela (la Foi) ne
vient pas de
vous, c’est le don de Dieu.” Il est aussi dit dans Jacques 2.1 :
“Mes
frères (remarquez, lui aussi, il s’adresse aux FRÈRES), n’ayez pas
la foi
DE (pas en) notre Seigneur Jésus-Christ, en faisant acception
de
personnes.” [version Darby]
Sept
âges_chapitre 5
page 172
Dans cet Âge de Pergame où les hommes
humanisaient le salut, s’étant détournés de la vérité selon laquelle
“le salut
vient de l’Éternel”, ayant rejeté la doctrine de l’élection et ouvert
tout
grand la porte de leur église et de leur communion fraternelle à
quiconque
voulait bien accepter leurs doctrines (quoi qu’en dise la Parole), dans
cet âge
qui se dégradait rapidement, il y avait encore le petit nombre de ceux
qui
avaient la mesure de cette foi de notre Seigneur Jésus-Christ, et qui
ne se
bornaient pas à utiliser cette foi dans des actes de puissance, mais
qui
s’opposaient également à ceux qui osaient se dire sauvés par le seul
fait
d’adhérer à une Église. Ils savaient que personne ne pouvait vraiment
croire
jusqu’à recevoir la vie éternelle et la justice de Dieu, sans avoir la
mesure
de foi qui vient du Seigneur Jésus Lui-même. Le problème de l’Église
d’aujourd’hui – de cette foule de croyants cérébraux, qui admettent la
naissance
virginale, le sang versé, qui admettent qu’il faut aller à l’église et
prendre
la communion, et qui ne sont pas du tout nés de nouveau – est un
problème qui
touchait déjà ce troisième âge. La foi humaine ne suffisait pas à
l’époque, et
elle ne suffit pas maintenant. Il faut que la foi même du Fils de Dieu
descende
dans le cœur d’un homme pour qu’il puisse recevoir le Seigneur de
gloire dans
un temple qui n’est pas construit de main d’homme.
Cette foi était une foi vivante. “Je vis par
la foi du Fils de Dieu.” Paul n’a pas dit qu’il vivait par la foi DANS
le Fils
de Dieu. C’était la foi du Fils de Dieu qui lui avait donné la vie et
par
laquelle il vivait constamment dans la victoire chrétienne.
Non, ils n’avaient pas nié que le salut
était surnaturel d’un bout à l’autre. Ils faisaient vivre la vérité de
Son Nom
et de Sa Foi, et ils étaient bénis par le Seigneur et trouvés dignes de
Lui.
ANTIPAS, MON TÉMOIN FIDÈLE
Nous ne disposons pas d’autres
renseignements sur ce frère, ni par la Parole, ni par l’histoire
profane. Mais
tout autre renseignement serait bien superflu. Il nous est amplement
suffisant
de savoir qu’il était dans la prescience du Seigneur, et qu’il était
connu de
Lui. Il nous est amplement suffisant de voir sa fidélité au Seigneur
mentionnée
dans la Parole vivante. C’était un Chrétien. Il possédait le Nom de
Jésus. Il
avait la foi de notre Seigneur Jésus-Christ, et il était de ceux qui
vivaient
par cette foi. Il avait réagi aux paroles de Jacques : “N’ayez pas
la foi
de notre Seigneur Jésus-Christ, en faisant acception de personnes.”
Rempli du
Saint-Esprit et de foi, comme Étienne, il ne s’en laissait imposer par
personne, il ne craignait personne; et, quand la sentence de mort
s’abattit sur
tous ceux qui revêtiraient ce Nom et qui marcheraient dans la foi de
Jésus-Christ, il prit position avec ceux qui refusaient de retourner
leur
veste. Oui, il est mort, mais comme Abel, il a reçu un témoignage de
Dieu (son
nom est inscrit dans la Parole), et, bien qu’il soit mort, sa voix
continue de
parler à travers les pages du Texte Divin. Un fidèle martyr venait
encore
d’atteindre le repos, mais Satan n’avait pas pour autant remporté une
victoire,
pas plus qu’il n’en avait remporté une en mettant à mort le Prince de
Paix. En
effet, comme Satan a été dépouillé à la croix, de même le sang
d’Antipas en
appelle maintenant des centaines d’autres qui prendront leur croix pour
suivre
le Seigneur.
Sept
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page 173
LÀ OÙ EST LE TRÔNE DE SATAN
La raison pour laquelle ceci est mentionné
dans l’éloge de l’Esprit, c’est que ces braves soldats de la croix
remportaient
la victoire sur Satan en plein milieu de la salle où celui-ci a son
trône. Ils
remportaient la bataille par le Nom et la Foi de Jésus en plein milieu
du camp
des chefs des ténèbres. Quelle formidable distinction. Comme les
vaillants
hommes de David, qui avaient pénétré dans le camp de l’ennemi pour en
ramener
de l’eau dont David pourrait se désaltérer, ces géants de la foi ont
pénétré
dans le domaine de la forteresse de Satan sur terre, et, par leur
prédication
et leur exhortation, ils ont apporté l’eau du salut à ceux qui vivaient
dans
l’ombre de la mort.
Or, si ces paroles qui font mention du trône
et du domaine de Satan font partie de l’éloge que Dieu adresse à Ses
élus,
elles n’en introduisent pas moins la dénonciation du mal qui s’est
emparé du
pouvoir dans l’Église.
PERGAME :
Le trône et la demeure de Satan. Beaucoup
n’ont vu dans ces mots qu’une simple image, et non un fait historique.
Ces mots
sont pourtant une réalité démontrée par l’histoire. Pergame était bien
le trône
et la demeure de Satan. Voici comment les choses en sont arrivées
là :
À l’origine, ce n’est pas à Pergame que
Satan demeurait (pour ce qui est des choses humaines). C’est toujours
Babylone
qui avait été, au propre comme au figuré, son quartier général. C’est
dans la
ville de Babylone que le culte satanique était né. Genèse
10.8-10 : “Cusch
engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la
terre. Il
fut un vaillant chasseur devant l’Éternel. Il régna d’abord sur Babel,
Érec,
Accad et Calné, au pays de Schinéar.” Genèse 11.1-9 : “Toute la
terre
avait une seule langue et les mêmes mots. Comme ils étaient partis de
l’orient,
ils trouvèrent une plaine au pays de Schinéar, et ils y habitèrent. Ils
se
dirent l’un à l’autre : Allons! faisons des briques, et
cuisons-les au
feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de
ciment.
Ils dirent encore : Allons! bâtissons-nous une ville et une tour
dont le
sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons
pas
dispersés sur la face de toute la terre. L’Éternel descendit pour voir
la ville
et la tour, que bâtissaient les fils des hommes. Et l’Éternel
dit : Voici,
ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce
qu’ils
ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce
qu’ils
auraient projeté. Allons! descendons, et là confondons leur langage,
afin
qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres. Et l’Éternel les
dispersa
loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la
ville.
C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel
confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel
les
dispersa sur la face de toute la terre.”
Sept
âges_chapitre 5
page 174
Babel, c’est le nom d’origine de Babylone.
Il signifie “confusion”. Bien qu’en fait, Cusch, fils de Cham en soit
le
fondateur originel, c’est son fils Nimrod, le vaillant chasseur, qui en
fit un
royaume puissant et grandiose. D’après le récit de Genèse 11 comme
d’après
l’histoire profane, Nimrod s’attacha à accomplir trois choses : il
voulait
édifier une nation puissante, ce qu’il fit; il voulait répandre sa
propre
religion, ce qu’il fit; et il voulait se faire un grand nom, ce à quoi
il
parvint aussi. Ses réalisations furent monumentales, au point qu’on
surnomma le
royaume de Babylone “la tête d’or” parmi tous les gouvernements du
monde. Le
fait que les Écritures l’identifient entièrement à Satan dans Ésaïe,
chapitre
14, et dans Apocalypse, chapitres 17 et 18, prouve que la religion de
Nimrod a
pris de l’ampleur. Et nous pouvons prouver par l’histoire qu’elle a
envahi le
monde entier et qu’elle est la base de tous les systèmes d’idolâtrie et
le
canevas des mythologies, même si les dieux portent des noms différents
dans les
différentes régions du monde, selon les langues que les gens utilisent.
Il va
sans dire qu’il s’est fait un grand nom pour lui-même et pour ses
adeptes : en effet, tant que durera cet âge où nous vivons
(jusqu’à ce que
Jésus Se révèle à Ses frères), il sera adoré et honoré, bien que sous
un autre
nom que celui de Nimrod, et dans un temple un peu différent de celui où
on
l’adorait à l’origine.
Puisque la Bible ne relate pas les détails
de l’histoire des autres nations, nous devrons étudier les documents
anciens de
nature profane pour trouver comment Pergame est devenue le siège de la
religion
satanique de Babylone. À cet effet, les documents les plus utiles
proviendront
des civilisations de l’Égypte et de la Grèce. La raison en est que les
sciences
et les mathématiques avaient été transmises à l’Égypte par les
Chaldéens, avant
que l’Égypte ne les transmette à son tour à la Grèce. Or, puisque
c’étaient les
prêtres qui détenaient l’enseignement de ces sciences, et que ces
sciences
avaient un rôle religieux, nous voyons donc là par quel biais la
religion
babylonienne est montée en puissance dans ces deux pays. Il est aussi
vrai que
chaque fois qu’une nation en a vaincu une autre, la religion du
vainqueur a fini
par devenir celle du vaincu. On sait que les Grecs utilisaient les
mêmes signes
du zodiaque que les Babyloniens; et des documents de l’Égypte ancienne
montrent
que les Égyptiens ont transmis leur connaissance du polythéisme aux
Grecs.
Ainsi, les mystères de Babylone se sont répandus d’une nation à
l’autre, au
point qu’on les trouve à Rome, en Chine, en Inde, et que, même en
Amérique du
Nord et du Sud, les rudiments du culte sont les mêmes.
Sept
âges_chapitre 5
page 175
L’histoire ancienne atteste avec la Bible
que cette religion babylonienne n’était assurément pas la religion
originelle
des premiers peuples de la terre. C’est la première à s’être écartée de
la foi
originelle; mais ce n’est pas la religion originelle proprement dite.
Des
historiens comme Wilkinson et Mallett ont apporté des preuves
catégoriques, en
se fondant sur les documents anciens, que jadis tous les peuples de la
terre
croyaient en UN SEUL DIEU, suprême, éternel, invisible, qui a créé
toutes
choses par la Parole de Sa bouche, et dont le caractère est plein
d’amour, de
bonté et de justice. Mais, comme Satan corrompt toujours tout ce qu’il
peut
corrompre, nous voyons qu’il corrompt la pensée et le cœur des hommes
pour leur
faire rejeter la vérité. Ayant toujours cherché à être adoré comme s’il
était
Dieu, – et non le serviteur et la création de Dieu, – il a détourné
l’adoration
qui devait se porter vers Dieu, pour la porter vers lui-même et ainsi
être
exalté. Assurément, il a bien réalisé son désir, qui était de répandre
sa
religion sur toute la terre. Ceci est confirmé par Dieu dans l’Épître
aux
Romains : “Ayant connu Dieu, ils ne L’ont point glorifié comme
Dieu, ils
se sont ainsi égarés dans leurs pensées, et, à cause des ténèbres de
leur cœur,
ils ont accepté une religion corrompue au point d’adorer des créatures,
et non
le Créateur.” Souvenez-vous, Satan était une créature de Dieu (le Fils
de
l’Aurore). Nous voyons ainsi que si la vérité était répandue parmi les
hommes
au début, si tous s’accrochaient à cette vérité unique, plus tard il
vint un
jour où un grand groupe se détourna de Dieu pour répandre une forme
d’adoration
diabolique à travers le monde. L’histoire précise que ceux de la tribu
de Sem,
qui tenaient bon pour la vérité immuable, étaient farouchement opposés
à ceux
de Cham, qui s’étaient détournés de la vérité vers le mensonge du
diable. Le
temps nous manquerait pour discuter la question; nous nous contentons
donc de
la soulever pour vous permettre de voir qu’il y avait deux religions,
seulement
deux, et que la mauvaise a pris une dimension mondiale.
Sept
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page 176
C’est à Babylone que le monothéisme est
devenu polythéisme. C’est dans cette ville que le mensonge du diable et
les
mystères du diable se sont élevés contre la vérité de Dieu et les
mystères de Dieu.
Satan est réellement devenu le dieu de ce monde, et il s’est fait
adorer par
ceux qu’il avait dupés, en leur faisant croire qu’il était vraiment le
Seigneur.
La religion polythéiste de l’ennemi a
commencé par la doctrine trinitaire. C’est à cette époque fort reculée
de
l’antiquité que l’idée d’ “un Dieu en trois personnes” est née.
Chose
étrange, nos théologiens modernes ne l’ont pas remarqué; mais ils sont,
de
toute évidence, tout aussi dupés par Satan que l’étaient leurs
ancêtres :
ils croient toujours en trois personnes dans la Divinité. Qu’on nous
montre un
seul passage de l’Écriture en manière d’autorité pour cette doctrine.
N’est-il
pas étrange que, pendant que les descendants de Cham continuaient leur
route
dans l’adoration satanique fondée sur un concept de trois dieux, il n’y a chez les descendants de Sem
aucune trace d’une croyance semblable, ni d’une cérémonie d’adoration
qui y
soit apparentée? N’est-il pas étrange que les Hébreux aient cru
ceci :
“Écoute, Israël! L’Éternel, ton Dieu, est LE SEUL Dieu”, s’il y avait
trois
personnes dans la Divinité? Dans Genèse 18, Abraham, le descendant de
Sem, n’a
vu qu’UN SEUL Dieu avec deux anges.
Or, comment représentait-on cette trinité?
On la représentait par un triangle équilatéral, tout comme Rome la
représente
aujourd’hui. Chose étrange, les Hébreux n’avaient aucun concept de ce
genre.
Qui a raison, alors? Les Hébreux ou les Babyloniens? En Asie, on
exprime l’idée
polythéiste selon laquelle il y a trois dieux en un au moyen d’une
statue à
trois têtes pour un seul corps. On le représente comme trois
intelligences. En
Inde, les gens ont eu à cœur de le représenter comme étant un dieu en
trois
formes. Or, voilà tout à fait la théologie d’aujourd’hui. On trouve au
Japon un
grand bouddha à trois têtes, comme ce qui est décrit plus haut. Mais la
représentation la plus révélatrice de toutes est celle du concept
trinitaire de
Dieu par les trois aspects suivants : 1. La tête d’un vieillard,
qui
symbolise Dieu le Père; 2. Un cercle, auquel les mystères donnent le
sens de
“Semence”, semence qui signifie Fils; 3. Les ailes et la queue d’un
oiseau (une
colombe). C’était là la doctrine du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
trois
personnes dans la Divinité, une véritable trinité. On peut voir la même
chose à
Rome. Je pose encore une fois la question : N’est-il pas étrange
que le
diable et ses adorateurs aient eu une plus grande révélation de la
vérité que
n’en avaient le père de la foi (Abraham) et ses descendants? N’est-il
pas
étrange que les adorateurs de Satan en aient su plus long sur Dieu que
les
enfants de Dieu? C’est pourtant cela que les théologiens modernes
essaient de
nous dire en parlant d’une trinité. Dorénavant, gardez bien ceci à
l’esprit : ce sont des faits réels que nous venons d’exposer, et
voici un fait
réel : Satan est le père du mensonge, et quand il apporte une
lumière,
c’est un mensonge quand même. Il est un meurtrier. Et sa doctrine de la
trinité
a détruit des multitudes, et continuera à détruire jusqu’à ce que Jésus
vienne.
Sept
âges_chapitre 5
page 177
L’histoire nous montre que cette idée d’un
Père, d’un Fils et d’un Saint-Esprit n’a pas tardé à être modifiée.
Satan
entraînait les gens, pas à pas, loin de la vérité. Le concept de la
Divinité
s’était développé pour devenir : 1. Le père éternel. 2. L’Esprit
de Dieu
incarné dans une mère HUMAINE. (Est-ce que cela vous donne à
réfléchir?) 3. Un
Fils Divin, fruit de cette incarnation (la semence de la femme).
Mais le diable n’est pas satisfait. Il n’est
pas encore parvenu à ce qu’on l’adore, lui, il est seulement adoré de
façon
indirecte. Il continue donc à éloigner les gens de la vérité. Par ses
mystères,
il révèle aux gens que, puisque le grand Dieu invisible, le père, ne
s’occupe
pas des affaires des hommes mais reste silencieux à leur sujet, on peut
très
bien l’adorer en silence. Il s’agit en fait de l’ignorer autant que
possible,
sinon complètement. Cette doctrine, elle aussi, a fait le tour du
monde, et
l’on peut aujourd’hui voir en Inde que les temples dédiés au grand
créateur, au
dieu silencieux, sont remarquablement peu nombreux.
Comme il n’était pas nécessaire d’adorer le
père-créateur, c’est tout naturellement que l’adoration s’est tournée
vers “la
Mère et l’Enfant”, devenus les objets du culte. En Égypte, le même
ensemble
mère-fils était appelé Isis et Osiris. En Inde, c’étaient Isi et
Iswara.
(Remarquez comme les noms eux-mêmes sont similaires.) En Asie,
c’étaient Cybèle
et Deoius. Rome et la Grèce perpétuèrent ce culte. La Chine aussi.
Imaginez
donc la surprise de certains missionnaires catholiques romains en
trouvant, à
leur arrivée en Chine, une Madone à l’Enfant, avec des rais de lumières
qui
émanaient de la tête de l’enfant. Cette statue aurait tout à fait pu
être
échangée contre une qu’on trouvait au Vatican, à l’exception de
quelques traits
particuliers du visage.
Nous nous devons maintenant de découvrir la
mère et l’enfant originels. La déesse-mère originelle de Babylone était
Sémiramis, qu’on appelait Rhéa en Orient. Elle tenait dans ses bras un
fils.
Bien que ce dernier ne fût qu’un bébé, on le disait grand, fort, beau
et
particulièrement attirant pour les femmes. Dans Ézéchiel 8.14, il est
appelé
Thammuz. Les auteurs classiques l’appelaient Bacchus. Pour les
Babyloniens,
c’était Ninus. Ce qui explique le fait qu’on le représentait comme un
bébé
qu’on tient dans les bras, tout en le décrivant comme un grand homme
fort,
c’est qu’on l’appelait “le Fils-Mari”. L’un de ses titres était “le
Mari de la
Mère”. En Inde, où ils sont connus sous les noms d’Iswara et Isi, il
(le mari)
est représenté comme un bébé au sein de sa propre femme.
Sept
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Nous pouvons affirmer avec certitude que ce
Ninus est le Nimrod de la Bible en comparant l’histoire avec le récit
de la
Genèse. Pompée disait : “Ninus, roi d’Assyrie, a changé la façon
de
vivre modérée d’autrefois
par son désir de conquête. IL FUT LE PREMIER À GUERROYER CONTRE SES
VOISINS. Il
conquit toutes les nations de l’Assyrie jusqu’à la Libye, car ces
hommes ne
connaissaient pas l’art de la guerre.” Diodore dit : “Ninus est le
premier
des rois Assyriens mentionnés dans l’histoire. Ayant l’esprit guerrier,
il
instruisit avec rigueur de nombreux jeunes hommes dans l’art de la
guerre. Il
s’assujettit la Babylonie alors même que la ville de Babylone
n’existait pas
encore.” Nous voyons donc que ce Ninus commença a acquérir de la
puissance en
Babylonie, qu’il bâtit Babel et qu’il conquit l’Assyrie, dont il devint
le roi,
pour ensuite continuer à dévorer d’autres vastes territoires dont les
habitants
ne savaient pas faire la guerre et vivaient, comme disait Pompée,
de façon modérée. Or, dans Genèse 10,
il est dit du royaume de Nimrod : “Il régna d’abord sur Babel,
Érec, Accad
et Calné, au pays de Schinéar. De ce pays-là sortit Assur; il bâtit
Ninive,
Calach, etc.” Mais les traducteurs se sont trompés en traduisant
“Assur”
comme un nom. En effet, c’est un verbe, qui veut dire “affermir” en
chaldéen.
C’est donc Nimrod, après s’être affermi (il avait établi son royaume en
mettant
sur pied la première armée du monde, qu’il avait formée au moyen des
exercices
de combat et des rigueurs de la chasse), qui alla au-delà de Schinéar
avec sa
puissante armée pour s’assujettir des nations et bâtir des villes comme
Ninive,
qui portait son nom, car aujourd’hui encore une grande partie des
ruines de
cette ville est appelée Nimroud!
Comme nous avons découvert qui était Ninus,
il nous faut maintenant découvrir qui était son père. Selon l’histoire,
c’était
Bêl, le fondateur de Babylone. (Il faut bien remarquer qu’on entend par
là que
c’est lui qui a lancé tout le mouvement; par contre, c’est le fils,
Ninus, qui
l’a établie, qui en fut le premier roi, etc.) Mais, selon les
Écritures, le
père de Nimrod était Cusch : “Cusch engendra aussi Nimrod.” Et non
seulement cela, mais nous trouvons que Cham a engendré Cusch. Or, dans
la
culture égyptienne, Bêl était appelé Hermès, et Hermès signifie “FILS
DE CHAM”.
D’après l’histoire, Hermès était le grand prophète de l’idolâtrie. Il
était
l’interprète des dieux. On l’appelait aussi Mercure. (Lisez Actes
14.11-12.)
Hyginus dit de ce dieu, qu’on appelait de
plusieurs noms : Bêl, Hermès, Mercure, etc. : “Pendant
longtemps les
hommes vivaient sous le gouvernement de Jove (non pas le Jupiter des
Romains,
mais le Jéhovah des Hébreux, antérieur à l’histoire romaine), sans
villes et
sans lois, parlant tous le même langage. Mais Mercure (Bêl, Cusch),
ayant
interprété les discours des hommes (d’où le nom d’herméneute pour
désigner un
interprète), sépara aussi les nations. Dès lors la discorde commença.”
Nous voyons
par là que ce Bêl, ou Cusch, père de Nimrod, était à l’origine le chef
de clan
qui poussa les gens à s’éloigner du vrai Dieu et qui encouragea les
gens – en
se donnant pour “interprète des dieux” – à accepter une autre forme de
religion. Il les encouragea à réaliser la tour dont son fils fut
effectivement
le bâtisseur. C’est d’encourager cela qui amena la confusion et la
division
parmi les hommes; il était ainsi à la fois “l’interprète et le fauteur
de
confusion”.
Sept
âges_chapitre 5
page 179
C’est donc Cusch qui fut le père du système
polythéiste, et quand les hommes ont été déifiés par des hommes, c’est
lui,
bien sûr, qui est devenu le père des dieux. Or, Cusch était appelé Bêl.
Et Bêl,
dans la mythologie romaine, c’était Janus. On le représente avec deux
visages
et portant une massue au moyen de laquelle il mettait les gens en
déroute et
les “dispersait”. Ovide écrit que Janus disait de lui-même : “Les
anciens
m’ont appelé Chaos.” Nous voyons ainsi que le Cusch de la Bible, le
premier à s’être
rebellé contre le monothéisme était appelé Bêl, Belus, Hermès, Janus,
etc., par
les peuples de l’antiquité. Il prétendait transmettre aux gens les
révélations
et les interprétations données par les dieux. En faisant cela, il
poussa la
colère de Dieu à disperser les peuples, de là la division et la
confusion.
Nous avons donc vu jusqu’ici d’où vient le
polythéisme, ou culte de plusieurs dieux. Mais avez-vous remarqué que
nous
avons aussi trouvé qu’il est fait mention d’un homme appelé Cusch, à
qui on a
donné le titre de “père des dieux”? Avez-vous remarqué le vieux thème
des
mythologies anciennes : les dieux qui s’identifient à des hommes?
C’est de
là que provient le culte des ancêtres. Examinons donc l’histoire pour
savoir ce
qu’il en est du culte des ancêtres. Eh bien, il s’est avéré que Cusch a
introduit un culte à trois dieux : père, fils et esprit. Trois
dieux qui
étaient tous égaux. Mais il savait que la semence de la femme allait
venir, il
fallait donc faire intervenir une femme et sa semence. Ceci fut réalisé
à la
mort de Nimrod. Son épouse, Sémiramis, le déifia, se plaçant ainsi
comme la
mère du fils, et aussi la mère des dieux. (Tout comme l’Église romaine
a déifié
Marie. Ils prétendent qu’elle était sans péché et qu’elle était la Mère
de
Dieu.) Elle (Sémiramis) appela Nimrod “Zeroashta”, ce qui signifie “la
semence
promise de la femme”.
Mais avant longtemps, la femme commença à
attirer plus d’attention que le fils, et on ne tarda pas à la décrire
comme
celle qui écrasait le serpent sous son pied. On l’appelait “la reine du
ciel”,
et on la disait divine. Comme cela ressemble à ce qui se passe
aujourd’hui,
avec Marie, mère de Jésus, qu’on a élevée jusqu’à l’immortalité. Ainsi
maintenant, depuis septembre 1964, le concile du Vatican tente de
donner à Marie
une qualité qu’elle ne possède pas; en effet, ils veulent l’appeler
“Marie la
Médiatrice”, “Marie, Mère de tous les croyants”, ou “Mère de l’Église”.
Si
jamais il y a eu une religion qui contient un culte des ancêtres à la
façon
babylonienne, c’est bien la religion de l’Église de Rome.
Sept
âges_chapitre 5
page 180
Il n’y a pas que le culte des ancêtres qui
est né à Babylone, mais aussi le culte de la nature. C’est à Babylone
qu’on a
identifié les dieux avec le soleil, la lune, etc. L’élément principal,
dans la
nature, était le soleil, qui possède la faculté de fournir lumière et
chaleur,
et que l’homme voit comme une boule de feu dans le ciel. Ainsi, le dieu
principal était le dieu soleil, qu’on appelait Baal. Souvent, on
représentait
le soleil comme un cercle de feu, qu’on vit bientôt entouré d’un
serpent. Avant
longtemps, le serpent était devenu un symbole du soleil; il en résulta
qu’on se
mit à l’adorer. Le désir du cœur de Satan était ainsi parvenu à son
ultime
aboutissement. Il était adoré comme Dieu. Son trône était établi. Ses
esclaves
se prosternaient devant lui. Il était adoré là, à Pergame, sous la
forme d’un
serpent vivant. L’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal,
maintenant
représenté sous la forme d’un serpent vivant, avait séduit non
seulement Ève,
mais aussi la plus grande partie de l’humanité.
Mais comment Pergame est-elle devenue le
trône de Satan, si ce trône était à Babylone? Une fois encore,
l’histoire nous
donne la réponse. Quand Babylone est tombée entre les mains des Mèdes
et des
Perses, Attale, le roi-prêtre, s’enfuit de la ville et s’installa à
Pergame
avec ses prêtres et ses mystères sacrés. Il établit là son royaume, à
l’extérieur de l’Empire romain, et y prospéra, aidé par la sollicitude
du
diable.
Voilà donc un résumé très succinct de
l’histoire de la religion babylonienne, et de la façon dont elle a
abouti à
Pergame. Sans doute beaucoup de questions restent-elles sans réponse,
et il y
en aurait certainement eu bien plus à dire pour nous éclairer.
Toutefois, ce résumé
ne se veut pas une étude historique, mais plutôt une aide à l’étude de
la
Parole.
LA DÉNONCIATION
Apocalypse 2.14-15 : “Mais
J’ai quelque chose contre toi, c’est
que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait
à Balak
à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils
mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à
l’impudicité. De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement
à la
doctrine des Nicolaïtes, ce que Je hais.”
Sept
âges_chapitre 5
page 181
Dans cet Âge de Pergame, le Seigneur dénonce
deux doctrines qu’Il hait : 1. La doctrine de Balaam qui, à
Baal-Peor, a
introduit en Israël l’idolâtrie et les excès coupables; 2. La doctrine
des
Nicolaïtes, qui dans l’Âge d’Éphèse n’existait qu’à l’état d’œuvres. En
associant cette dénonciation avec le fait qu’Il souligne que Pergame
est le
trône de Satan, on peut aisément et justement conclure que la religion
de
Babylone s’est mélangée au Christianisme.
Or, ceci est plus qu’une simple supposition;
c’est un fait historique, que nous prouverons en reprenant l’histoire à
partir
des alentours de l’an 36 de notre ère, et en la suivant jusqu’au
concile de
Nicée en 325. Quand les Chrétiens (pour la plupart Juifs de naissance)
furent
dispersés loin de Jérusalem, ils allèrent partout prêcher l’Évangile,
en
particulier dans les synagogues. Ainsi, trois ans plus tard,
c’est-à-dire vers
36 ap. J.-C., l’Évangile avait été apporté à Rome par Junius et
Andronicus, qui
étaient apôtres, selon Romains 16.7. L’œuvre y prospéra pendant
plusieurs
années, jusqu’à ce que les incessantes querelles entre Juifs poussent
l’empereur Claude à chasser ces derniers de Rome. Les Juifs bannis de
la ville,
la colonne vertébrale de cette petite Église était presque brisée.
Peut-être
même que les anciens avaient été des Juifs, et qu’ils étaient donc
partis. Le
troupeau restait sans surveillance, et, comme la Parole n’avait pas
encore été
écrite pour servir de guide, ce petit troupeau risquait fort de partir
à la
dérive ou d’être submergé par les philosophes et les païens de
l’époque. Comme
les loups cruels rôdaient, et que l’esprit de l’antichrist était en
liberté,
l’histoire nous montre que cette petite Église de Rome rétrograda
au-delà de
tout espoir, et qu’elle se mit à introduire des cérémonies païennes
sous des
titres chrétiens.
La période d’exil ayant duré treize ans, les
fondateurs, Junius et Andronicus, ne revinrent pas avant l’an 54 ap.
J.-C.
Imaginez leur stupeur, en trouvant une Église affublée d’un titre
chrétien,
mais terriblement païenne. Il y avait dans l’église des autels sur
lesquels on
mettait de l’encens et sur lesquels on célébrait des rites païens. Ne
pouvant
pas obtenir de recours auprès des chefs établis de cette Église, ils
fondèrent
une nouvelle Église, la Seconde Église de Rome, avec les quelques
individus qui
avaient essayé de rester fidèles. Dieu agit généreusement parmi eux, au
moyen
de signes et de prodiges, au point qu’on fonda une troisième Église.
Et, bien
qu’on ait reproché à la Première Église d’être païenne et NON
chrétienne de
culte, elle refusa d’abandonner son titre. Ainsi, elle resta et RESTE
ENCORE la
Première Église de Rome – l’Église catholique romaine.
Sept
âges_chapitre 5
page 182
Or, la plupart d’entre nous avons l’idée
erronée que ceux qui se disent Chrétiens seront tous, sans exception,
la cible
du diable et, par conséquent, subiront la tyrannie des gouvernements.
Mais il
n’en est pas ainsi. La première Église s’était mise à prospérer et à
grandir en
nombre, au point que les empereurs et plusieurs hauts responsables du
gouvernement, pour des motifs d’ordre politique, favorisaient cette
Église.
Ainsi, quand les dirigeants de la Première Église de Rome se trouvèrent
favorisés, ils en profitèrent pour retourner le gouvernement contre les
vrais
croyants et pour exiger que ces derniers soient persécutés s’ils ne
rejoignaient pas leur camp. Tel fut Anicet, évêque de la Première
Église de
Rome, qui vécut au deuxième siècle, et qui était de la même époque que
Polycarpe. Quand le vénérable Polycarpe entendit que la Première Église
chrétienne de Rome se livrait à des cérémonies païennes, et qu’elle
avait
corrompu la vérité de l’Évangile, il s’y rendit pour les implorer de
changer.
Il les vit se prosterner devant des statues portant le nom d’apôtres et
de
saints. Il les vit allumer des cierges et brûler de l’encens sur
l’autel. Il
les vit célébrer la pâque, sous le nom de “Pâques” en élevant le pain
en forme
de disque qui honorait le dieu soleil, avant de répandre le vin en
libation aux
dieux. Mais ce saint vieillard, qui avait fait quinze cents
milles [deux
mille cinq cents kilomètres]pour venir, ne put les empêcher de sombrer.
Au
moment où il s’en allait, Dieu dit à travers lui : “Éphraïm est
marié à
ses idoles : laisse-le!” Osée 4.15. Polycarpe ne revint jamais.
À Anicet succéda le cruel évêque de Rome
appelé Victor. Il introduisit encore plus de fêtes et de cérémonies
païennes
dans la Première Église, et il se mit aussi en devoir de faire tout son
possible pour persuader les véritables Églises chrétiennes d’adhérer à
ces
mêmes idées. Comme ils refusaient d’accéder à ses demandes, il persuada
les
responsables de l’État de persécuter les croyants, en les traînant
devant les
tribunaux, en les jetant en prison, et même en condamnant un grand
nombre
d’entre eux à mort. L’histoire nous fournit un exemple de ses actes
infâmes : L’empereur Septime Sévère s’est laissé persuader par
Calliste
(l’ami de Victor) de mettre à mort sept mille vrais croyants à
Thessalonique,
parce qu’ils célébraient la pâque d’après l’enseignement du Seigneur
Jésus, et
non d’après le culte d’Astarté.
Déjà, la fausse vigne déchaînait sa fureur
contre le Dieu vivant en tuant les élus, tout comme l’avait fait son
ancêtre
Caïn, qui avait tué Abel.
La véritable
Église continua à essayer d’amener la Première Église à se repentir.
Cette
dernière refusa. Elle croissait en nombre et en influence. Elle
s’engagea dans
une campagne permanente visant à discréditer la vraie semence. Ils
prétendaient
qu’eux seuls étaient les vrais représentants du Seigneur Jésus-Christ,
en
mettant en avant le fait qu’ils étaient l’Église originelle de Rome,
qu’eux
seuls étaient la Première Église. Ils étaient vraiment la Première
Église, ET
ILS LE SONT TOUJOURS.
Sept
âges_chapitre 5
page 183
Ainsi, à l’époque de ce troisième âge de
l’église, nous avons deux Églises qui portent le même nom, mais il y a
une
profonde différence entre elles. L’une a abandonné la vérité, épousé
des
idoles, et n’a pas de vie en elle. Elle s’est hybridée, et ce sont les
signes
de la mort (et non de la vie) qui marquent son sillage. Elle est
puissante par
le nombre de ses membres. Elle a la faveur du monde. L’autre est un
petit
groupe, elle est persécutée. Mais elle suit la Parole, et les signes la
suivent.
Les malades sont guéris et les morts ressuscités. Elle est vivante de
la Vie et
de la Parole de Dieu. Elle n’aime pas sa propre vie, mais elle reste
attachée à
Son Nom et à Sa foi jusqu’à la mort.
Ainsi, la terrible persécution de la Rome
officielle s’abattit sur les vrais croyants jusqu’à ce que Constantin
s’élève
et accorde la liberté de culte religieux. Il semble que deux raisons
soient à
l’origine de l’octroi de cette liberté. En premier lieu, plusieurs bons
empereurs n’avaient pas autorisé de persécution, mais une fois
disparus, ils
avaient été suivis par d’autres qui mettaient les Chrétiens à mort.
C’était
tellement absurde que l’opinion publique finit par admettre qu’il
fallait
laisser les Chrétiens tranquilles. La deuxième raison, la plus
remarquable, est
que Constantin allait au-devant d’une bataille très difficile dans la
conquête
de l’empire. Une nuit, en songe, il vit apparaître devant lui une croix
blanche. Il lui sembla que c’était un présage qu’il remporterait cette
bataille
si les Chrétiens priaient pour qu’il ait la victoire. Il leur promit la
liberté
au cas où il obtiendrait la victoire. Il gagna, et la liberté de culte
religieux fut accordée par l’édit de Nantes en 312 de notre ère.
Mais cette délivrance de la persécution et
de la mort ne procédait pas d’une intention aussi généreuse qu’il y
semblait au
premier abord. En effet, Constantin se posait maintenant comme
protecteur. Dans
cette position de protecteur, son intérêt dépassait quelque peu celui
d’un
simple observateur, car il avait décidé que l’Église avait besoin qu’il
l’aide
dans ses affaires. Il avait constaté qu’il y régnait des désaccords sur
plusieurs points, dont l’un était la doctrine d’Arius, évêque
d’Alexandrie, qui
enseignait à ses disciples que Jésus n’était pas réellement Dieu, mais
plutôt
un être inférieur puisque créé par Dieu. L’Église occidentale défendait
le
point de vue opposé en croyant que Jésus était l’essence même de Dieu,
et,
comme elle disait, “à l’égal du Père”. Devant de telles questions et
devant l’introduction
dans le culte de cérémonials païens, l’empereur convoqua le concile de
Nicée en
325, dans l’intention de rassembler tous les groupes pour qu’ils
puissent
aplanir leurs différends, trouver un point d’entente et tous s’unir.
N’est-il
pas remarquable que, bien que ce mouvement ait commencé sous
Constantin, il
n’ait pas dépéri, mais qu’il soit encore bien vivant aujourd’hui dans
le
“Conseil oecuménique des Églises”? D’ailleurs, si Constantin ne put
réaliser
entièrement cette unité, le mouvement oecuménique, lui, y parviendra à
notre
époque.
Sept
âges_chapitre 5
page 184
Or, cette ingérence de l’État dans les
affaires de l’Église est contraire au bon sens, car le monde ne
comprend ni la
vérité contenue dans la Parole ni les voies de l’Église. Pensez
donc : la
décision même du concile, qui donnait tort à Arius, fut renversée par
l’empereur deux ans plus tard, et cette fausse doctrine fut imposée aux
gens
pendant bien des années.
Cependant, le Seigneur savait d’avance que
l’Église et l’État allaient s’unir. Le nom même de Pergame signifie
“entièrement mariés”. Et l’Église et l’État s’étaient effectivement
mariés; la
politique et la religion s’étaient unies. Les produits de cette union
n’ont
jamais manqué d’être les plus affreux hybrides que le monde ait connus.
La
vérité n’est pas en eux, mais toutes les mauvaises voies de Caïn (le
premier
hybride) y sont.
C’est dans cet âge que non seulement
l’Église et l’État se sont unis, mais aussi que la religion de Babylone
fut
officiellement rattachée à la Première Église. Satan avait désormais
accès au
Nom de Christ et, dans le culte, il siégeait sur le trône comme s’il
était
Dieu. Grâce aux subventions de l’empire, les Églises héritèrent de
beaux
édifices parés d’autels de marbre blanc et de statues des saints
défunts. C’est
dans cet âge même que la bête d’Apocalypse 13.3, qui avait été blessée
à mort
(l’Empire romain païen), a retrouvé vie et puissance en tant que “Saint
Empire
Romain”. Rome, en tant que nation physique, avait subi de grandes
pertes et allait
bientôt être anéantie; mais cela n’avait plus d’importance maintenant,
car, par
son empire religieux, elle ne cesserait de dominer le monde, en
gouvernant à
partir de l’intérieur sans le laisser paraître à l’extérieur.
Je vais vous montrer la vérité exacte de la
chose par l’Écriture, car je ne veux pas que quelqu’un puisse penser
que
j’apporte une révélation de moi-même, une révélation qui ne se
trouverait pas
dans l’Écriture. Daniel 2.31-45 : “Ô roi, tu regardais, et tu
voyais une
grande statue; cette statue était immense, et d’une splendeur
extraordinaire;
elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de
cette
statue était d’or pur; sa poitrine et ses bras étaient d’argent; son
ventre et
ses cuisses étaient d’airain; ses jambes, de fer; ses pieds, en partie
de fer
et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans
le
secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la
statue, et les
mit en pièces.
Sept
âges_chapitre 5
page 185
Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or,
furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une
aire en
été; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la
pierre qui
avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la
terre.
Voilà le songe. Nous en donnerons l’explication devant le roi. Ô roi,
tu es le
roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance,
la force
et la gloire; Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils
habitent, les
enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et Il
t’a fait
dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. Après toi,
il
s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien; puis un troisième
royaume, qui
sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un
quatrième
royaume, fort comme du fer; de même que le fer brise et rompt tout, il
brisera
et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces. Et comme tu as vu
les
pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer,
ce
royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du
fer,
parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des
pieds
étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en
partie fort
et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils
se
mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l’un
à
l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Dans le
temps de
ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais
détruit, et
qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple; il brisera
et
détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
C’est ce
qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le
secours
d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et
l’or. Le
grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le
songe est
véritable, et son explication est certaine.”Nous trouvons ici un exposé
détaillé des événements de l’histoire à venir, avant leur
accomplissement : il est prophétisé qu’ils doivent survenir depuis
l’époque de Daniel jusqu’à ce que Jésus vienne régner comme Fils de
David.
Cette période est appelée “le Temps des nations”. Elle se divise en
quatre
époques historiques qui correspondent à l’empire qui a dominé chacune
de ses
parties : l’époque babylonienne, médo-perse, hellénique et
romaine. La
plus grande et la plus absolue des monarchies était celle de Babylone,
symbolisée par la tête d’or. Au second rang, en termes de gloire,
venait celle
des Mèdes et des Perses, moins glorieuse, comme le montre l’histoire,
et qui
était symbolisée par la poitrine et les bras d’argent. Puis suivit
l’âge
hellénique, dont le roi était le chef militaire le plus brillant que le
monde
ait jamais connu; ainsi, il correspondait bien à l’image du ventre et
des
cuisses d’airain. Il était moins glorieux que les deux précédents. Puis
vient
enfin le dernier royaume, l’Empire romain, symbolisé par les jambes et
les
pieds. Mais, alors que les royaumes précédents étaient symbolisés par
des
minéraux purs (l’or pur, l’argent pur et l’airain pur), ce dernier
empire
n’avait en fer pur que les jambes, car les pieds étaient faits d’un
mélange
d’argile et de fer, alors que le métal et la terre ne peuvent pas
s’allier et
produire constance et force. Et ce n’est pas tout : le plus
étonnant,
c’est que ce dernier empire (l’Empire romain) allait durer – fait de ce
curieux
“mélange” – jusqu’au retour de Jésus.
Sept
âges_chapitre 5
page 186
Cet Empire romain de fer (le fer signifie la
puissance et une grande force pour détruire l’adversaire) allait se
composer de
deux parties principales, ce qui fut bien le cas, car l’empire se
divisa
littéralement en deux : Empire d’orient et Empire d’occident. Tous
les
deux étaient fort puissants et écrasaient tout devant eux.
Mais, comme la gloire et la puissance de
tous les empires finissent par s’éteindre, cet empire s’achemina, lui
aussi,
vers sa chute. Ainsi, Rome
tomba. La Rome impériale païenne n’était plus de fer. Elle
s’écroulait. Elle était blessée à mort. À présent, Rome ne pouvait plus
régner.
Tout était terminé. C’est là ce que pensait le monde. Mais le monde
avait bien
tort, car cette tête (Rome), bien que blessée, n’était pas blessée à
mort.
(Apocalypse 13.3, d’après la version anglaise Wuest : “L’une de
ses
têtes semblait avoir reçu
un coup mortel, la gorge ayant été tranchée. Mais la blessure mortelle
fut
guérie. Là-dessus, toute la terre, remplie d’admiration, se rangea
derrière la
Bête.”)
Les gens considèrent Rome. Ils considèrent
la nation italienne. Et en cela ils ne se rendent pas compte que Rome,
avec ses
limites strictes où le pape possède un territoire qui lui appartient en
propre,
est en fait un pays dans un pays, qu’elle
a des ambassadeurs et qu’elle reçoit des ambassadeurs. LA ROME PAPALE,
FAUSSEMENT CHRÉTIENNE (on l’appelle même la ville éternelle – quel
blasphème!),
DOMINE MAINTENANT PAR LA RELIGION PLUS EFFICACEMENT QUE LA ROME
IMPÉRIALE
PAÏENNE NE DOMINAIT PAR LE FER PUR DE LA FORCE. Rome a reçu un nouveau
souffle
de vie quand Constantin a uni l’Église et l’État, et qu’il a soutenu
cette
union par la force. L’esprit qui animait la Rome païenne est le même
esprit qui
anime maintenant la Rome faussement chrétienne. Vous voyez qu’il en est
ainsi,
car vous savez maintenant que le quatrième empire n’a jamais cessé
d’exister;
il a simplement changé de forme extérieure.
Une fois que le concile de Nicée avait donné
à l’Église la puissance politique de Rome, la Première Église
chrétienne
semblait prête à tout. Le nom de Chrétien, qui, au départ, amenait la
persécution, était maintenant devenu le nom des persécuteurs. C’est
dans cet
âge-là qu’Augustin d’Hippone (354-430) posa le principe selon lequel
l’Église
devrait, et DOIT absolument, si nécessaire, utiliser la force pour
ramener ses
enfants au bercail, et que la Parole de Dieu permet de tuer les
hérétiques et
les apostats. Dans le débat qui l’opposait aux donatistes, il
écrivit...
“Certes, il vaut mieux conduire les hommes à adorer Dieu par
l’enseignement que
de les y pousser par la crainte du châtiment ou par la douleur. Il ne
faut
cependant pas en conclure que, puisque la première des deux démarches
produit
de meilleurs hommes, on puisse négliger ceux qui ne la suivent pas. En
effet,
nombreux sont ceux qui ont gagné (comme l’expérience nous l’a démontré
et nous
le démontre chaque jour) à être d’abord poussés par la crainte ou par
la
douleur, pour pouvoir être ensuite influencés par l’enseignement, afin
qu’ils
mettent en œuvre par leurs actes ce qu’ils ont déjà entendu en
paroles... Si
ceux qui sont conduits dans le droit chemin par l’amour sont meilleurs,
ceux
qui sont corrigés par la crainte sont certainement plus nombreux. Car
qui
pourrait nous aimer plus que Christ, qui a donné Sa vie pour les
brebis? Et
pourtant, après avoir appelé Pierre et les autres apôtres par Ses
seules
paroles, quand Il en vint à appeler Paul, non seulement s’imposa-t-Il à
lui par
Sa voix, mais Il le jeta même à terre par Sa puissance; et, pour forcer
celui
qui se démenait dans les ténèbres de l’infidélité à désirer la lumière
du cœur,
Il commença par le frapper de l’aveuglement physique de ses yeux.
Pourquoi
l’Église n’utiliserait-elle donc pas la force pour contraindre ses fils
perdus
à revenir? Le Seigneur Lui-même a dit : ‘Va dans les chemins et le
long
des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer.’ Si donc
la
puissance que l’Église a reçue selon l’ordre Divin au temps convenable,
par le
caractère religieux et la foi des rois, si cette puissance est
l’instrument au
moyen duquel ceux qui se trouvent dans les chemins et le long des haies
–
c’est-à-dire dans les hérésies et les schismes – sont contraints
d’entrer, que
ceux-ci supportent donc d’être contraints.”
Sept
âges_chapitre 5
page 187
La soif de sang prenait de l’ampleur. La
fausse vigne en Espagne poussait maintenant l’empereur Maxime à
participer aux
assauts menés contre les vrais croyants qui avaient la Parole, les
signes et
les prodiges. Ainsi, certains priscillianistes furent menés à Trèves
par
l’évêque Ithaque (en l’an 385). Il les accusa de sorcellerie et
d’immoralité,
et nombre d’entre eux furent exécutés. Martin de Tours et Ambroise de
Milan
s’élevèrent contre cette persécution, et supplièrent en vain de la
faire
cesser. La persécution étant maintenue, ces deux évêques refusèrent de
rester
en communion avec l’évêque Hydate et d’autres de ses semblables.
Paradoxalement, le synode de Trèves approuva les meurtres.
À partir de ce moment, et en particulier
pendant l’âge des ténèbres, nous verrons les enfants de la chair
persécuter et
faire périr les enfants de l’Esprit, bien qu’ils se disent tous du même
Père,
comme c’était le cas pour Ismaël et Isaac. Les ténèbres de la
corruption
spirituelle vont s’épaissir, et la véritable lumière de Dieu va
diminuer
jusqu’à n’être plus – pour ce qui est du nombre – qu’une faible lueur.
Pourtant, cette promesse de Dieu restera vraie : “La lumière luit
dans les
ténèbres, et les ténèbres ne peuvent l’en empêcher.”
Sept
âges_chapitre 5
page 188
Or, je n’ai pas encore abordé le point
historique que j’avais promis de traiter : le mélange de la
religion de
Nimrod avec la religion chrétienne. Vous vous souviendrez qu’Attale
s’était
enfui de Babylone à Pergame et avait établi son royaume hors d’atteinte
de
l’Empire romain. Au fil du temps, ce royaume prospéra, entretenu par le
dieu de
ce monde. Plusieurs rois-prêtres succédèrent à Attale, jusqu’au règne
d’Attale
III qui, pour des raisons que le Dieu souverain seul connaît, légua son
royaume
à Rome. Jules César prit alors possession du royaume spirituel aussi
bien que
physique, car il devint le pontifex maximus de la religion
babylonienne, ce qui faisait de lui un roi-prêtre. Ce titre fut
transmis aux
empereurs suivants jusqu’au règne de Maxime III, qui le refusa. D’après
l’historien Étienne, c’est alors que le pape reprit la primauté que
l’empereur
avait rejetée, et ainsi il y a aujourd’hui encore un pontife dans le
monde, et
il est véritablement le pontifex maximus. Il porte une triple
couronne
et il réside à Rome. Et dans Apocalypse 17, Dieu ne parle plus de
Pergame comme
étant le trône de Satan et ne dit pas non plus que c’est là que Satan a
sa
demeure. Non, la salle du trône n’est plus à Pergame, mais dans la
Babylone
MYSTÈRE. Elle n’est pas à Babylone, mais dans la Babylone MYSTÈRE. Elle
est
dans une ville bâtie sur sept collines. Le chef de cette ville est
antichrist,
car il a usurpé l’office du Christ, qui est le seul médiateur et le
seul qui
puisse pardonner les péchés. Oui, le pontifex
maximus est parmi nous aujourd’hui.
LA DOCTRINE DES NICOLAÏTES
Apocalypse 2.15 : “De
même, toi aussi, tu as des gens attachés
pareillement à la doctrine des Nicolaïtes, ce que Je hais.”
Vous vous rappelez que j’ai expliqué, dans
l’Âge d’Éphèse, que le mot Nicolaïte vient
de deux mots grecs; nikao, qui
veut dire “conquérir”, et lao, qui
veut dire “les laïques”. Nicolaïte veut dire “conquérir les laïques”.
Or,
pourquoi est-ce une chose si terrible? C’est terrible parce que Dieu
n’a jamais
remis Son Église entre les mains de chefs élus qui agissent avec des
arrière-pensées politiques. Il a confié Son Église à des hommes établis
par
Dieu, remplis de l’Esprit, vivant la Parole, qui conduisent les gens en
les
nourrissant de la Parole. Il n’a pas séparé les gens en classes de
sorte que
les masses soient conduites par une sainte prêtrise.
Sept
âges_chapitre 5
page 189
Il est vrai que
les conducteurs doivent être saints, mais ce doit aussi être le cas de
toute
l’assemblée. De plus, la Parole ne mentionne nulle part que des
prêtres, des
ministres du culte, ou autres, font office de médiateurs entre Dieu et
les
gens, pas plus qu’elle ne mentionne qu’ils sont séparés dans le culte
qu’ils
rendent au Seigneur. Dieu veut que tous L’aiment et Le servent
ensemble. Le
nicolaïsme détruit ces préceptes en séparant les ministres du culte
d’avec les
gens, et en donnant aux conducteurs une place de dominateurs, au lieu
d’une
place de serviteurs. En fait, cette doctrine avait pris naissance dans
le
premier âge sous forme d’œuvre. Il apparaît que le problème provenait
de deux
termes : “anciens” (presbytres), et “surveillants” (évêques). Bien
que
l’Écriture montre qu’il y a plusieurs anciens dans chaque église,
certains
(dont Ignace) se mirent à enseigner que le rôle de l’évêque était
d’avoir la
prééminence, c’est-à-dire l’autorité et la haute main sur les anciens.
Or, en
fait, le mot “ancien” se rapporte à la personne elle-même, alors que le
mot
“évêque” se rapporte à la fonction remplie par l’homme en question.
L’ancien,
c’est l’homme. Évêque, c’est la fonction de ce même homme. “Ancien” a
toujours
désigné et désignera toujours l’âge qu’un homme a dans le Seigneur. Il
est un
ancien, non parce qu’il est élu, ordonné, etc., mais parce qu’il est
PLUS
ANCIEN. Il est plus mûr, mieux exercé, ce n’est pas un novice; il est
digne de
confiance à cause de son expérience et d’une expérience chrétienne
éprouvée par
le temps. Mais, non, les évêques ne s’en sont pas tenus aux épîtres de
Paul,
mais ils se sont référés au récit que Paul fait de la fois où il avait
appelé
les anciens d’Éphèse à Milet dans Actes 20. Au verset 17, le récit
déclare
qu’il avait envoyé chercher les “anciens”, puis, au verset 28, ils sont
appelés
surveillants (évêques). Et ces évêques (sans aucun doute animés
d’arrière-pensées
politiques et avides de pouvoir) affirmaient avec insistance que Paul
avait
voulu dire que les “surveillants” étaient plus que l’ancien local, dont
la
compétence officielle était limitée au cadre de sa propre église. Pour
eux, un
évêque était maintenant quelqu’un dont l’autorité s’étendait à
plusieurs
conducteurs spirituels locaux. Ce concept n’était conforme ni à
l’Écriture ni à
l’histoire, et pourtant, même un homme de l’envergure de Polycarpe
penchait
vers ce genre d’organisation. Ainsi, ce qui avait commencé sous forme
d’œuvre
dans le premier âge est devenu une doctrine au vrai sens du terme, et
l’est
resté jusqu’à aujourd’hui. Les évêques revendiquent toujours le pouvoir
de
contrôler les hommes et de faire d’eux ce qu’ils veulent, en les
plaçant là où bon
leur semble pour leur ministère. C’est renier la conduite du
Saint-Esprit, qui
a dit : “Mettez-Moi Paul et Barnabas à part pour l’œuvre à
laquelle Je les
ai appelés.” C’est anti-Parole et anti-Christ. Matthieu 20.25-28 :
“Jésus
les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les
tyrannisent,
et que les grands les asservissent. Il
n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut
être
grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le
premier
parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de
l’homme est
venu, non pour être servi, mais pour servir et donner Sa vie comme la
rançon de
plusieurs.” Matthieu 23.8-9 : “Mais
vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car vous n’avez qu’un Maître,
qui est
le Christ. Et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre
votre
père; car Un seul est votre Père, Celui qui est dans les cieux.”
Sept
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page 190
Pour rendre ceci encore plus clair,
j’expliquerai le nicolaïsme de la façon suivante. Vous vous souvenez
qu’il est
dit dans Apocalypse 13.3 : “Et je vis l’une de ses têtes comme
blessée à
mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était
dans
l’admiration derrière la bête.” Maintenant nous savons que la tête
blessée était
l’Empire romain païen, cette grande puissance politique mondiale. Cette
tête
s’est relevée comme “l’empire spirituel catholique romain”. Observez
bien ceci.
Quel était, dans les actions de la Rome païenne politique, le fondement
de son
succès? Elle “divisait pour vaincre”. C’était là la semence de
Rome :
diviser pour vaincre. Elle déchirait et dévorait de ses dents de fer.
Ceux
qu’elle avait déchirés et dévorés ne pouvaient plus se relever, comme
ce fut le
cas pour Carthage, qu’elle avait détruite et anéantie. La même semence
de fer
est restée en elle quand elle s’est élevée comme la fausse Église, et
son
principe est resté le même : diviser pour vaincre. C’est cela le
nicolaïsme, et Dieu le hait.
Or, c’est un fait historique bien connu que
quand cette erreur s’est introduite dans l’Église, les hommes se sont
mis à
rivaliser pour accéder à la fonction d’évêque, ce qui eut pour effet de
donner
cette fonction aux hommes les plus instruits, à ceux qui avaient le
plus de
succès matériel et qui avaient une tournure d’esprit politique. La
connaissance
et les projets humains ont commencé à prendre la place de la sagesse
Divine, et
ce n’est plus le Saint-Esprit qui contrôlait. Ce fut réellement un mal
tragique, car les évêques se mirent à soutenir qu’il n’y avait plus
besoin
d’être un Chrétien intègre pour apporter la Parole ou pour accomplir
les rites
dans l’église, car c’étaient les éléments et le cérémonial qui
comptaient. Ceci
permit à des hommes mauvais (des séducteurs) de déchirer le troupeau.
Après avoir établi cette doctrine d’homme,
d’élever les évêques à une place qui ne leur est pas accordée dans les
Écritures, l’étape suivante fut de distribuer des titres en forme de
grades qui
devinrent une hiérarchie religieuse. Il y eut en effet bientôt des
archevêques
au-dessus des évêques, des cardinaux au-dessus des archevêques, et, dès
l’époque de Boniface III, il y avait au-dessus de tous un pape, un pontife.
Sept
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Avec la doctrine nicolaïte et l’amalgame du
Christianisme et du babylonisme fut réalisé ce qu’Ézéchiel avait vu
dans
Ézéchiel 8.10 : “J’entrai, et je regardai; et voici, il y avait
toutes
sortes de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la
maison
d’Israël, peintes sur la muraille tout autour.” Apocalypse 18.2 :
“Il cria
d’une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée,
Babylone la
grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout
esprit
impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les
nations
ont bu du vin de la fureur de son impudicité.”
Or, cette doctrine nicolaïte, cette
domination qui avait été établie dans l’Église n’était pas très bien
acceptée
par un bon nombre de personnes, car ces dernières pouvaient lire
quelque
épître, ou quelque essai sur la Parole écrit par un homme pieux. Que
fit alors
l’Église? Elle excommunia les enseignants intègres et brûla les
rouleaux. Ils
dirent : “Il faut une instruction spéciale pour pouvoir lire et
comprendre
la Parole. Pierre lui-même ne disait-il pas que beaucoup de choses que
Paul
avait écrites étaient difficiles à comprendre?” Comme on avait
soustrait la
Parole au peuple, celui-ci en fut bientôt réduit à écouter seulement ce
que le
prêtre avait à dire, et à faire ce qu’il lui dictait. Ils appelaient
cela Dieu
et Sa sainte Parole. Ils s’emparèrent de la pensée et de la vie des
gens et en
firent les esclaves d’une prêtrise despotique.
Maintenant, si vous voulez une preuve que
l’Église catholique exige la vie et l’esprit des hommes, écoutez l’édit
de
Théodose X.
Le premier édit de
Théodose
Cet édit fut promulgué à la suite de son
baptême par la Première Église de Rome. “Nous trois empereurs voulons
que nos
sujets adhèrent fermement à la religion enseignée aux Romains par saint
Pierre,
fidèlement conservée par la tradition et dont font maintenant
profession le
pontife Damase de Rome et l’évêque Pierre d’Alexandrie, homme d’une
sainteté
apostolique, selon l’institution des Apôtres et la doctrine de
l’Évangile.
Croyons donc en une Divinité du Père, du Fils, et du Saint-Esprit,
égaux en
majesté dans la Sainte Trinité. Nous
ordonnons que les adhérents à cette foi soient appelés les Chrétiens
catholiques. Nous marquons tous les adeptes insensés des autres
religions du
nom infâme d’hérétiques, et nous interdisons à leurs regroupements de
se donner
le nom d’Églises. Outre la condamnation de la justice divine,
ils
doivent s’attendre aux lourdes peines que notre autorité, guidée par la
sagesse
céleste, jugera bon de leur infliger...”
Les quinze lois pénales promulguées en
autant d’années par cet empereur privèrent les évangéliques de tous les
droits
d’exercice de leur religion, les exclurent de toutes les fonctions
publiques et
les menacèrent d’amendes, de confiscation, d’exil et même, dans
certains cas,
de mort.
Sept
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page 192
Savez-vous
quoi? C’est ce qui nous pend au nez aujourd’hui.
L’Église catholique romaine dit être
l’Église mère. Elle dit être la première Église, l’Église originelle.
C’est
tout à fait exact. Elle était la Première Église de Rome, celle de
l’origine,
qui a rétrogradé et qui a sombré dans le péché. Elle a été la première
à
s’organiser. On trouva en elle les œuvres, puis la doctrine du
nicolaïsme.
Personne ne niera qu’elle est une mère. Elle est une mère, et elle a
produit des
filles. Or, une fille est issue d’une femme. Une femme vêtue de pourpre
est
assise sur les sept collines de Rome. Elle est une prostituée, et elle
a donné
naissance à des filles. Ces filles sont les Églises protestantes qui
sont
sorties d’elle, pour ensuite revenir à l’organisation et au nicolaïsme.
Cette
Mère des Églises filles est appelée une prostituée, c’est-à-dire une
femme
infidèle à ses vœux de mariage. Elle a été mariée à Dieu, puis elle a
dévié
pour forniquer avec le diable, et dans sa fornication, elle a produit
des
filles qui lui ressemblent. Cette combinaison de mère et de filles est
anti-Parole, anti-Esprit, et par conséquent anti-Christ. Oui,
ANTICHRIST.
Avant de continuer plus avant, je tiens à
ajouter que ces premiers évêques se croyaient au-dessus de la Parole.
Ils
disaient aux gens qu’ils pouvaient pardonner leurs péchés sur la
confession de
ces péchés. Cela n’a jamais été la vérité. Ils ont commencé à baptiser
des
nourrissons au deuxième siècle. En fait, ils pratiquaient le baptême de
régénération. Rien d’étonnant à ce que les gens soient dans la
confusion
aujourd’hui. S’ils étaient dans la confusion à l’époque, aussi près du
jour de
la Pentecôte, ils sont aujourd’hui dans un état des plus désespérés,
alors que
près de deux mille ans les séparent de la vérité originelle.
Oh, Église
de
Dieu, il n’y a qu’un seul espoir. Reviens à la Parole et restes-y
attachée.
LA DOCTRINE DE BALAAM
Apocalypse 2.14 : “Tu as là des gens
attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une
pierre
d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des
viandes
sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité.”
Il n’est pas possible d’avoir une structure
de type nicolaïte dans l’Église sans que cette autre doctrine fasse
aussi son
entrée. Voyez-vous, si l’on ôte la Parole de Dieu, et l’action de
l’Esprit
comme moyen d’adoration (il faut que ceux qui M’adorent M’adorent en
Esprit et
en vérité), il faudra alors donner aux gens une autre forme d’adoration
comme substitut,
et qui dit substitut dit balaamisme.
Sept
âges_chapitre 5
page 193
Pour comprendre ce qu’est la doctrine de
Balaam dans l’Église du Nouveau Testament, nous aurons avantage à
retourner
voir ce qu’elle était dans l’Église de l’Ancien Testament, et à
l’appliquer à
ce troisième âge, et finalement à notre âge.
Cette histoire est relatée dans Nombres,
chapitres 22 à 25. Or, nous savons qu’Israël était le peuple choisi de
Dieu.
Ils étaient les pentecôtistes de leur époque. Ils s’étaient réfugiés
sous le
sang, ils avaient tous été baptisés dans la mer Rouge et ils étaient
sortis du
milieu des eaux en chantant dans l’Esprit et en dansant sous la
puissance du
Saint-Esprit, pendant que Marie la prophétesse jouait du tambourin. Eh
bien,
après avoir voyagé pendant quelque temps, ces enfants d’Israël sont
arrivés à
Moab. Vous vous rappelez qui était Moab. Il était fils de Lot, issu
d’une de
ses filles, et Lot était lui-même un neveu d’Abraham; Israël et Moab
étaient
donc apparentés. Je veux que vous saisissiez cela. Les Moabites
connaissaient
la vérité, qu’ils aient vécu à la hauteur ou non.
Israël arrive donc à la frontière du pays de
Moab, et on envoie au roi des messagers pour lui dire : “Nous
sommes
frères. Laissez-nous traverser votre pays. Si les gens de chez nous ou
nos
animaux mangent ou boivent quelque chose, nous le paierons volontiers.”
Mais le
roi Balak était très inquiet. Le chef de ce groupe nicolaïte n’allait
quand
même pas autoriser le passage de l’Église avec ses signes, ses prodiges
et diverses
manifestations du Saint-Esprit, leurs visages resplendissant de la
gloire de
Dieu. C’était trop risqué : il aurait pu perdre quelques-uns de
ceux de
son groupe. Balak refusa donc de laisser Israël traverser. En fait, la
peur
qu’ils lui inspiraient était tellement grande qu’il est allé consulter
un
prophète mercenaire du nom de Balaam, pour lui demander d’intervenir
auprès de
Dieu de sa part en demandant au Tout-Puissant de maudire Israël et de
les
rendre impuissants. Et Balaam, avide de participer aux affaires
politiques et
de devenir un grand homme, était tout à fait disposé à le faire. Mais
comme il
lui fallait s’approcher de Dieu et obtenir un entretien avec Lui pour
obtenir
qu’Il maudisse le peuple, puisqu’il ne pouvait pas le faire lui-même,
il s’en
alla donc demander à Dieu la permission d’y aller. N’est-ce pas tout à
fait les
Nicolaïtes que nous avons aujourd’hui? Ils maudissent tous ceux qui ne
veulent
pas suivre leur chemin.
Quand Balaam demanda à Dieu la permission
d’y aller, Dieu la lui refusa. Oh, quelle gifle! Mais Balak insista, en
promettant une récompense et des honneurs encore plus grands. Alors
Balaam
s’adressa de nouveau à Dieu. Maintenant, une seule réponse de Dieu
aurait dû
lui suffire. Mais cela n’a pas suffi pour l’obstiné Balaam. Quand Dieu
vit sa
perversité, Il lui dit de se lever et d’y aller. Balaam s’empressa de
seller
son âne et de partir. Il aurait dû comprendre que ce n’était que la
volonté
permissive de Dieu, et qu’il ne pourrait pas les maudire, dût-il y
retourner vingt
fois et essayer à vingt reprises. Comme les gens d’aujourd’hui
ressemblent à
Balaam! Ils croient en trois Dieux, se font baptiser en trois titres au
lieu de
se faire baptiser dans le NOM, et pourtant Dieu envoie l’Esprit sur eux
comme
Il L’a envoyé sur Balaam, et ils continuent, en croyant être exactement
dans le
vrai, alors qu’en fait ils sont de parfaits Balaamites. Voyez-vous,
c’est la
doctrine de Balaam : On y va quand même, on n’en fait qu’à sa
tête. Ils
disent : “Eh bien, Dieu nous a bénis, alors nous devons avoir
raison.” Je
sais qu’Il vous a bénis. Je ne nie pas cela. Mais c’est la même
démarche
d’organisation que celle de Balaam. C’est de défier la Parole de Dieu.
C’est un
faux enseignement.
Sept
âges_chapitre 5
page 194
Et Balaam de chevaucher éperdument sur la
route jusqu’à ce qu’un ange de Dieu lui barre le chemin. Mais ce
prophète
(évêque, cardinal, délégué général, président du comité, surveillant
général)
était tellement aveuglé aux choses Spirituelles par l’idée de
l’honneur, de la
gloire et de l’argent qu’il n’a pas vu l’ange qui se tenait là, l’épée
à la
main. Il se tenait là pour arrêter le prophète insensé. Le petit âne le
vit et
chercha à s’écarter, jusqu’à finir par écraser le pied de Balaam contre
un mur
de pierre. L’âne s’arrêta et refusa de repartir, il ne le pouvait pas.
Balaam
descendit donc et se mit à le frapper. Alors l’âne se mit à parler à
Balaam.
Dieu donna à cet âne de parler en langue. Cet âne n’était pas hybride;
il était
une semence originelle. Il dit au prophète aveuglé : “Ne suis-je
pas ton
âne, ne t’ai-je pas fidèlement porté?” Balaam répondit : “Oui,
oui, tu es
mon âne et tu m’as fidèlement porté jusqu’à maintenant, mais
maintenant, tu as
intérêt à repartir, sinon je te tue... ooh! qu’est-ce qui se passe? je
suis en
train de parler à un âne? Comme c’est bizarre, il m’a semblé entendre
l’âne me
parler, et je lui répondais.”
Dieu a toujours parlé en langue. Il a parlé
au festin de Belschatsar, et puis à la Pentecôte. Il le fait de nouveau
aujourd’hui. C’est l’avertissement d’un jugement imminent.
Ensuite l’ange se rendit visible à Balaam.
Il dit à Balaam que sans l’âne, il serait déjà mort pour avoir tenté
Dieu. Mais
quand Balaam promit de retourner, il reçut l’ordre de continuer, et de
ne dire
que ce que Dieu lui donnerait de dire.
Balaam descendit donc et dressa sept autels
pour les animaux purs du sacrifice. Il tua un bélier, symbole de la
venue du
Messie. Il savait ce qu’il devait faire pour s’approcher de Dieu. Sa
mécanique
était en ordre, mais pas sa dynamique; tout comme aujourd’hui. Ne
pouvez-vous
pas le voir, Nicolaïtes? Israël était là, dans la vallée, offrant le
même
sacrifice, faisant les mêmes choses, mais un seul côté était accompagné
des
signes. Un seul côté avait Dieu au milieu d’eux. Les formes religieuses
ne vous
mèneront nulle part. Elles ne peuvent pas remplacer la manifestation de
l’Esprit. C’est ce qui est arrivé à Nicée. Ils ont fait accepter la
doctrine de
Balaam, pas la doctrine de Dieu. Et ils ont trébuché; oui, ils sont
tombés. Ils
n’étaient plus que des hommes morts.
Sept
âges_chapitre 5
page 195
Une fois le sacrifice consommé, Balaam était
prêt à prophétiser. Mais Dieu avait lié sa langue, et il n’a pas pu les
maudire. Il les a bénis.
Balak était très furieux, mais Balaam ne
pouvait
rien changer à cette prophétie : elle avait été prononcée par le
Saint-Esprit. Balak demanda donc à Balaam de descendre plus bas, dans
la
vallée, vers un endroit d’où il aurait une vue sur les arrières
d’Israël, pour
qu’il essaie de trouver une raison quelconque de les maudire. La
tactique que
Balak utilisait est la tactique qu’ils utilisent aujourd’hui. Les
grandes
dénominations regardent les petits groupes de haut, et dès qu’ils
trouvent de
quoi faire un scandale, ils le crient sur les toits. Si les gens
modernes
vivent dans le péché, personne n’en parle; si un élu a des ennuis, par
contre,
tous les journaux se dépêchent de colporter la nouvelle d’un bout à
l’autre du
pays. Oui, Israël avait ses travers, ses côtés charnels. Ils avaient un
côté
peu louable, mais, malgré leurs imperfections, par le dessein de Dieu
qui agit
par élection, par la grâce et non par les œuvres, ILS AVAIENT LA NUÉE
DE JOUR
ET LA COLONNE DE FEU DE NUIT, ILS AVAIENT LE ROCHER FRAPPÉ, LE SERPENT
D’AIRAIN, LES SIGNES ET LES PRODIGES. Ils étaient confirmés – pas pour
eux-mêmes, mais en Dieu.
Dieu ne faisait aucun cas des Nicolaïtes,
avec leurs doctorats en philosophie, en droit et en théologie, avec
toutes
leurs belles organisations, et les meilleures choses dont l’homme
puisse s’enorgueillir;
par contre, Il faisait cas d’Israël, parce qu’ils avaient la Parole
confirmée
parmi eux. Sans doute Israël n’avait-il pas l’air bien reluisante,
alors
qu’elle venait de quitter l’Égypte au cours d’une fuite précipitée,
mais elle
était quand même un peuple béni. Depuis trois cents ans, elle n’avait
connu que
l’élevage des troupeaux, la culture des champs et l’esclavage, dans la
crainte
de la mort, sous la menace des Égyptiens. Mais à présent, elle était
libre.
Elle était un peuple béni par la volonté souveraine de Dieu. Sans doute
que
Moab la regardait de haut. Toutes les autres nations faisaient de même.
Les
organisations regardent toujours de haut ceux qui n’ont pas
d’organisation; ou
bien ils les forceront à intégrer l’organisation, ou bien ils les
détruiront
s’ils refusent d’obtempérer.
Sept
âges_chapitre 5
page 196
Quelqu’un pourrait me demander : “Frère
Branham, qu’est-ce qui vous fait penser que Moab avait une organisation
et
qu’Israël n’en avait pas? Où allez-vous chercher cette idée?” Je la
trouve ici
même dans la Bible. Tout est ici, en type. Tout ce qui est écrit sous
forme
d’histoire dans l’Ancien Testament y est écrit pour notre gouverne,
pour que
nous en tirions une leçon. C’est ici même, dans Nombres 23.9 : “Je
le vois
du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines :
c’est un
peuple qui a sa demeure À PART, et QUI NE FAIT POINT PARTIE DES
NATIONS.” C’est
cela. Dieu regarde du sommet des rochers, pas du fond d’une vallée pour
voir
leurs mauvais côtés et pour les condamner. Dieu les voit comme Il veut
les
voir : du haut de Son amour et de Sa miséricorde. Ils demeuraient
À PART,
et ils n’étaient pas organisés. Ils n’avaient pas de roi. Ils avaient
un
prophète, et le prophète avait Dieu en lui, par l’Esprit; et la Parole
venait
au prophète, et la Parole était transmise au peuple. Ils n’étaient pas
membres
de l’O.N.U. Ils n’étaient pas membres du Conseil oecuménique des
Églises, des
baptistes, des presbytériens, de l’Assemblée de Dieu, ni d’aucun autre
groupe.
Ils n’avaient pas besoin d’être membres. Ils étaient unis à Dieu. Ils
n’avaient
pas besoin d’être conseillés par un conseil : ils avaient
l’ “Ainsi
dit le Seigneur” parmi eux. Alléluia!
Mais Balaam, même s’il savait comment on
devait s’approcher de Dieu et s’il pouvait faire venir une révélation
de la
part du Seigneur en étant spécialement revêtu de puissance, malgré tout
cela,
il était un évêque dans le groupe des faux. En effet, que fit-il alors
pour
gagner la faveur de Balak? Il conçut un plan dans lequel Dieu serait
forcé de
traiter avec Israël par la mort. Tout comme Satan savait qu’il pouvait
séduire
Ève (la faire tomber dans le péché de la chair), et donc amener Dieu à
appliquer la sentence de mort qu’Il avait prononcée contre le péché, de
même
Balaam savait que, s’il pouvait amener Israël à pécher, Dieu allait
devoir
traiter avec eux par la mort. Il conçut donc un plan pour les faire
venir se
joindre au péché. Il leur fit parvenir des invitations à venir à la
fête de
Baal-Peor (venez adorer avec nous). Et les gens d’Israël, comme ils
avaient
sans doute déjà vu les fêtes des Égyptiens, pensaient qu’il n’y avait
pas
grand-mal à y aller en spectateurs, voire même à manger avec ces
gens-là. (De
toute façon, il n’y a pas de mal à fraterniser, n’est-ce pas? Nous
devons quand
même les aimer, non, sinon comment pourrons-nous les gagner?) Les
manifestations d’amitié n’ont jamais fait de mal à personne – du moins
le
pensaient-ils. Mais quand ces femmes de Moab, toutes sexy, se sont
mises à
tournoyer et à se dévêtir en dansant le rock-and-roll et le twist, la
convoitise a surgi en eux, et ces Israélites ont été entraînés dans
l’adultère,
et quarante-deux mille d’entre eux ont péri par la colère de Dieu.
Sept
âges_chapitre 5
page 197
C’est là ce que Constantin et ses successeurs
ont fait à Nicée et après Nicée. Ils ont invité le peuple de Dieu à
venir à
leur convention. Et quand l’assemblée s’est assise pour manger, et
s’est levée
pour jouer (participer à des formes de culte, à des cérémonies et à des
fêtes
païennes auxquelles on avait donné le nom de rites chrétiens), elle
était prise
au piège : elle avait commis la fornication. Et Dieu les a quittés.
Chaque fois qu’un homme se détourne de la
Parole de Dieu et adhère à une Église au lieu de recevoir le
Saint-Esprit, cet
homme-là meurt. Mort! voilà ce qu’il est. N’adhérez pas à une Église.
N’entrez
pas dans l’organisation, où vous serez accaparé par des crédos, par des
traditions ou par tout ce qui peut prendre la place de la Parole et de
l’Esprit, sinon vous êtes mort. C’est fini. Vous êtes mort.
Éternellement
séparé de Dieu!
Et depuis, c’est ce qui s’est produit dans
tous les âges. Dieu libère les gens. Ils sortent par le sang,
sanctifiés par la
Parole, ils passent par les eaux du baptême et ils sont remplis de
l’Esprit,
mais au bout d’un moment leur premier amour se refroidit, quelqu’un
trouve
qu’ils devraient faire une organisation pour assurer leur avenir et se
faire un
nom, et les voilà qui reforment une organisation, dès la deuxième
génération,
et parfois même avant. Ils n’ont plus l’Esprit de Dieu, mais seulement
une
forme de culte. Ils sont morts. Ils se sont hybridés avec les crédos et
les
formes, et il n’y a plus de vie en eux.
Balaam a donc réussi à faire commettre la
fornication à Israël. Savez-vous que la fornication physique, c’est le
même
esprit qui se trouve dans la religion organisée? J’ai dit que l’esprit
de
fornication, c’est l’esprit d’organisation. Et tous ceux qui commettent
la
fornication auront leur place dans l’étang de feu. Voilà ce que Dieu
pense de
l’organisation. Oui monsieur, la prostituée et ses filles iront dans
l’étang de
feu.
Les dénominations ne sont pas de Dieu. Elles
ne l’ont jamais été et ne le seront jamais. C’est un mauvais esprit qui
sépare
le peuple de Dieu, avec la hiérarchie d’un côté et les laïques de
l’autre.
C’est donc un mauvais esprit qui sépare les gens les uns des autres.
Voilà ce
que font l’organisation et les dénominations. Par l’organisation, elles
se
séparent de la Parole de Dieu et se mettent en état d’adultère
spirituel.
Maintenant, remarquez que Constantin a donné
des fêtes spéciales aux gens. C’étaient de vieilles fêtes païennes
auxquelles
on avait donné de nouveaux noms tirés de l’Église, ou bien dans
certains cas on
a pris des rites chrétiens qu’on a profanés par des cérémonies
païennes. Il a
pris le culte du dieu soleil et l’a transformé en culte du Fils de
Dieu. Au
lieu de le célébrer le vingt et un décembre, jour où l’on célébrait la
fête du
dieu soleil, ils l’ont repoussé au vingt-cinq décembre, et ils l’ont
appelé
l’anniversaire du Fils de Dieu. Mais nous savons qu’Il est né en avril,
au
moment où la vie apparaît, pas en décembre. Et ils ont pris la fête
d’Astarté
et ils l’ont appelée la fête de Pâques, où les Chrétiens sont censés
célébrer
la mort et la résurrection du Seigneur. En fait, c’était une fête
païenne
dédiée à Astarté.
Sept
âges_chapitre 5
page 198
Ils ont mis des autels dans l’église. Ils
ont mis des statues. Ils ont donné aux gens ce qu’ils ont appelé le
Credo (le
symbole des apôtres), bien qu’on ne puisse pas trouver cela dans la
Bible. Ils
ont enseigné aux gens le culte des ancêtres, faisant ainsi de l’Église
catholique romaine la plus grande Église spirite au monde. Elle était
le
repaire de tout oiseau impur. Et les protestants sont là, avec leurs
organisations, à faire la même chose.
Ils
mangeaient des choses sacrifiées aux idoles. Maintenant, je ne
dis pas
que ceci veut dire qu’ils mangeaient littéralement des viandes
sacrifiées aux
idoles. En effet, même si le conseil de Jérusalem s’était prononcé
contre cela,
Paul n’en faisait pas grand cas, car il disait que les idoles ne sont
rien.
C’était simplement une question de conscience, sauf quand cela
offensait un
frère plus faible, auquel cas ce n’était pas autorisé. De plus, cette
révélation
de l’Apocalypse s’adresse aux gens des nations et non aux Juifs,
puisqu’il
s’agit d’Églises des nations. Je vois ceci du même point de vue que je
vois les
paroles du Seigneur : “Si vous ne mangez Ma chair, et si vous ne
buvez Mon
sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. L’homme ne vivra pas de
pain
seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.” Vous
voyez que
manger, en fait, c’est “avoir part à”, au sens spirituel. Ainsi, quand
ces gens
se prosternaient devant les statues, qu’ils allumaient des cierges,
qu’ils
célébraient des fêtes païennes, qu’ils confessaient leurs péchés à des
hommes
(toutes ces choses appartiennent à la religion du diable), ils avaient
part
avec le diable, et non avec le Seigneur. Ils étaient dans l’idolâtrie,
qu’ils
aient voulu l’admettre ou non. Ils ont beau dire que les autels et
l’encens ne
sont là que pour leur rappeler les prières du Seigneur, ou tout ce
qu’ils
peuvent penser que cela signifie; ils ont beau dire que prier devant
une
statue, c’est seulement pour donner plus de poids à leur prière; que
quand ils
se confessent au prêtre, c’est en réalité à Dieu qu’ils se confessent
dans leur
cœur; et quand ils disent que le prêtre leur pardonne, ils disent qu’il
le fait
simplement au Nom du Seigneur; ils ont beau dire ce qu’ils veulent,
mais ils
ont part à la religion bien connue de Babylone, cette religion
satanique; ils
se sont attachés à des idoles et ont commis la fornication spirituelle,
qui
signifie la mort. Ils sont morts.
Sept
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L’Église et l’État étaient donc mariés.
L’Église s’était attachée aux idoles. Désormais appuyés par la
puissance de
l’État, ils pensaient que maintenant “le royaume était venu, et la
volonté de
Dieu s’était imposée sur la terre”. Rien d’étonnant à ce que l’Église
catholique romaine ne s’attende pas au retour du Seigneur Jésus. Ils ne
sont
pas millénaristes; ils ont leur millénium ici même. Le pape règne déjà,
et Dieu
règne en lui. D’après eux donc, quand Il viendra, ce sera quand les
nouveaux
cieux et la nouvelle terre seront préparés. Mais ils se trompent. Le
pape est
le chef de la fausse Église, et il y aura un millénium; mais le pape ne
sera
pas là. Il sera ailleurs.
L’AVERTISSEMENT
Apocalypse 2.16 : “Repens-toi donc;
sinon, Je viendrai à toi bientôt, et Je les combattrai avec l’épée de
Ma
bouche.”
Que peut-Il
dire d’autre? Dieu peut-Il passer par-dessus le péché de ceux qui ont
porté Son
Nom en vain? Il n’y a qu’un seul moyen de recevoir la grâce à l’heure
du
péché : SE REPENTIR. Confessez que vous avez tort. Venez à Dieu
pour
recevoir le pardon et l’Esprit de Dieu. C’est un ordre que Dieu vous
donne.
Désobéir, c’est la mort, car Il dit : “Je livrerai bataille contre
vous
avec l’épée de Ma bouche.” La bête a livré bataille contre les saints,
mais
Dieu livrera bataille contre la bête. Ceux qui ont combattu la Parole
se
retrouveront un jour combattus par la Parole. C’est une chose grave que
de
retrancher ou d’ajouter à la Parole de Dieu. Car ceux qui l’ont
changée, qui en
ont fait ce qui leur convenait, quelle autre fin auront-ils que la mort
et la
destruction? Mais la grâce de Dieu crie encore : “Repentez-vous!”
Oh,
comme la pensée de la repentance est douce. Je n’ai rien à T’apporter,
mais à
Ta croix je veux rester. J’apporte ma tristesse. Je me repens de ce que
je
suis, et de ce que j’ai fait. Maintenant, c’est le sang, rien d’autre
que le
sang de Jésus. Sera-ce la repentance, ou bien l’épée de la mort? À vous
de
choisir.
LES RÉCOMPENSES
Apocalypse 2.17 : “Que celui qui a des
oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : À celui qui
vaincra Je
donnerai de la manne cachée, et Je lui donnerai un caillou blanc; et
sur ce
caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est
celui
qui le reçoit.”
Le message
adressé à chaque âge contient un encouragement pour le croyant, pour
exhorter
celui-ci à être victorieux, et ainsi à être récompensé par le Seigneur.
Dans
cet âge, l’Esprit promet la manne cachée et un nom nouveau écrit dans
un
caillou blanc.
Sept
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200
Or, comme chacun de ces messages est adressé
à l’ “ange” (au messager humain), ce dernier est le dépositaire
d’une
lourde responsabilité, ainsi que d’un merveilleux privilège. Dieu fait
des
promesses spéciales à ces hommes, comme Il l’a fait aux douze apôtres
assis sur
douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et puis
rappelez-vous que
Paul a reçu une promesse spéciale : celle de présenter les gens de
l’épouse de son époque à Jésus. II Corinthiens 11.2 : “Car je
suis
jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à
un seul
époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.” Il en sera
de même
de tous les messagers qui auront été fidèles à la Parole de leur heure
et de
leur âge. Il en sera de même au dernier jour. Ce sera la même
récompense qui
avait été réservée à Paul. Je pense que la plupart d’entre vous se
rappellent
que je disais que j’avais toujours eu peur de la mort, craignant de
rencontrer
le Seigneur alors qu’Il serait fâché contre moi parce que je L’avais
déçu tant
de fois. Eh bien, j’étais en train de penser à cela, un matin au lit,
quand
soudain j’ai été ravi dans une vision très étrange. Si je dis qu’elle
était
étrange, c’est que j’ai eu des milliers de visions, mais qu’il ne
m’avait
jamais semblé quitter mon corps. Mais cette fois-là, j’ai été ravi, je
me suis
retourné pour voir mon épouse, et j’ai vu mon corps allongé là, à côté
d’elle.
Ensuite, je me suis retrouvé à l’endroit le plus beau que j’aie jamais
vu.
C’était un paradis. Je voyais des foules de gens les plus heureux et
les plus
beaux que j’aie jamais vus. Ils avaient tous l’air si jeunes – dans les
dix-huit à vingt et un ans. Il n’y avait pas un seul cheveu gris, pas
une seule
ride, ni aucun défaut parmi eux. Les jeunes femmes avaient toutes les
cheveux
jusqu’à la taille, et les jeunes hommes étaient remarquablement beaux
et forts.
Oh, quel accueil ils m’ont réservé! Ils me prenaient dans leurs bras,
ils
m’appelaient leur cher frère, et ils ne cessaient de me dire combien
ils
étaient heureux de me voir. Comme je me demandais qui étaient tous ces
gens,
quelqu’un à côté de moi me dit : “Ce sont les tiens.”
Saisi d’étonnement, je demandai : “Ces
gens sont-ils tous des Branham?”
Il dit :
“Non, ce sont tes convertis.” Puis il me montra une dame et me
dit : “Tu
vois cette jeune femme que tu admirais il y a un instant? Elle avait
quatre-vingt-dix ans quand tu l’as gagnée au Seigneur.”
Je
dis :
“Oh! la la! et dire que c’est de cela que j’avais peur.”
L’homme me
dit : “Nous nous reposons ici en attendant la venue du Seigneur.”
Je
répondis : “Je veux Le voir.”
Il
dit :
“Tu ne peux pas Le voir pour l’instant, mais Il vient bientôt, et quand
Il
viendra, c’est à toi qu’Il viendra en premier, et tu seras jugé en
fonction de
l’Évangile que tu as prêché, et nous serons tes sujets.”
Sept
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page 201
Je
dis :
“Tu veux dire que je suis responsable de tous ces gens?”
Il me
répondit : “De chacun d’eux. Tu es né chef.”
Je lui
demandai : “Est-ce que chacun sera responsable? Saint Paul aussi?”
Il me
répondit : “Il sera responsable pour son époque à lui.
– Eh bien,
dis-je, j’ai prêché le même Évangile que Paul.” Et la foule
s’écria :
“Nous nous reposons là-dessus.”
Oui, je vois que Dieu va donner une récompense
spéciale à Ses messagers qui se seront fidèlement acquittés de la
responsabilité qu’Il a placée sur eux. S’ils ont reçu la révélation de
la
Parole de cet âge-là, qu’ils l’ont fidèlement prêchée à leur époque et
qu’ils
ont vécu ce qu’ils ont prêché, ils recevront une grande récompense.
En gardant cette idée à l’esprit, considérez
à nouveau ce verset : “Je lui donnerai la manne cachée.” Nous
savons tous
que la manne était de la nourriture d’anges. Elle était ce que Dieu
faisait
descendre sur l’herbe pour Israël à l’époque où ils étaient errants.
C’était
une nourriture parfaite. Il est surprenant de voir comment ces petits
grains de
nourriture les gardaient en parfaite santé. Personne ne tombait malade.
C’était
tout ce dont ils avaient besoin. Au moment de la construction de
l’arche, ils y
ont mis un peu de cette manne. Ensuite, l’arche a été placée derrière
le voile,
et seul le souverain sacrificateur osait s’en approcher; et à ce
moment-là, il
lui fallait avoir avec lui le sang du sacrifice. Le Pain du ciel,
symbolisé par
la manne, est un jour descendu du ciel et a été fait Vie pour tous ceux
qui
croient en Lui. Il a dit : “Je suis le pain de vie. Je suis le
pain vivant
qui est descendu du ciel. Quiconque mange de ce pain vivra pour
toujours.”
Quand Il est parti, Il nous a laissé Sa Parole : “L’homme ne vivra
pas de
pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.”
Sa Parole était le pain. Elle était la manne
parfaite, et tout homme qui vit par elle ne mourra jamais. Mais, une
fois les
pères disparus, personne ne semblait plus connaître la vérité exacte,
et il
semblait qu’en peu de temps cette manne avait été cachée aux gens. Mais
dans
chaque âge, Dieu a commencé à rétablir par révélation ce qui était
caché,
jusqu’à ce qu’en ce dernier jour, conformément à Apocalypse 10.7, un
prophète
vienne révéler tous les mystères, après quoi le Seigneur viendra. Donc,
dans
chaque âge, dis-je, les messagers ont reçu de la vérité cachée. Mais
ils ne
l’ont pas seulement reçue pour eux-mêmes; c’est comme quand les
disciples ont
reçu la mission de servir des pains et des poissons à la foule :
Jésus
leur donnait la nourriture rompue, mais eux, à leur tour, la
distribuaient aux
gens. Dieu donne Sa manne cachée au vainqueur. Il ne peut pas en être
autrement.
Il n’ouvrirait pas Ses trésors à ceux qui repoussent ce qui est déjà
révélé.
Sept
âges_chapitre 5
page 202
Ce que j’ai dit du messager de chaque âge,
qui reçoit de Dieu une partie de la vérité originelle de la Pentecôte
se trouve
sous forme de type dans l’Ancien Testament, alors que Moïse a reçu
l’ordre de
prélever trois pintes et demie de manne et de les mettre dans un vase
d’or
derrière le voile du lieu très saint. Là, le souverain sacrificateur de
chaque
génération pouvait entrer, avec le sang du sacrifice. Ensuite, il
pouvait
prendre une petite portion de cette manne (car elle ne se corrompait
pas) qui
faisait partie de la manne originelle, et la manger. Or, dans chaque
âge, le
messager du Seigneur pour cet âge recevait la révélation de Dieu pour
cette
période donnée. Une fois le messager éclairé par la vérité, il
apportait cette
vérité aux gens. Et ceux dont les oreilles avaient été ouvertes par
l’Esprit
entendaient cette vérité, la croyaient et la vivaient.
Et puis il y a aussi l’idée que nous aurons
part à la manne cachée dans l’avenir. Je pense que ce sera d’avoir part
éternellement à la révélation de Jésus-Christ dans les âges éternels à
venir.
Sans cela, comment pourrions-nous commencer à connaître les richesses
insondables de Son Être? Tout ce que nous avons désiré savoir, toutes
nos
questions restées sans réponse, tout cela sera révélé. C’est de Christ,
qui est
notre vie, que nous le recevrons. Oh, parfois, nous nous disons que
nous
découvrons un peu de Lui et de Sa Parole ici-bas, et cela fait
tellement de
bien, nous nous en réjouissons; mais un jour, quand notre chair sera
transformée, cette Parole et Lui deviendront ce dont nous n’aurions
jamais même
rêvé.
Il est aussi dit ici qu’Il donnera au
vainqueur un caillou blanc, et que dans (et non sur) le caillou il y
aura un
nom nouveau, que celui qui le porte sera le seul à connaître. L’idée
d’un nom
nouveau est déjà familière : Abram est devenu Abraham, Saraï est
devenue
Sara, Jacob est devenu Israël, Simon est devenu Pierre, et Saul est
devenu
Paul. Ces noms ont provoqué un changement, ou bien ils ont été donnés à
cause
d’un changement qui s’était opéré. Ce n’est qu’après que le Seigneur a
changé
le nom d’Abram et de Saraï qu’ils ont été préparés à recevoir le fils à
venir.
Dans le cas de Jacob, ce dernier a dû vaincre, et ensuite il a été
nommé
prince. Dans le cas de Simon et de Saul, le changement est intervenu
une fois
qu’ils avaient reçu le Seigneur. Et aujourd’hui, chacun de nous, les
vrais
croyants, a changé de nom. Nous sommes des Chrétiens. C’est un nom que
nous
portons tous. Mais un jour, nous changerons de nouveau :
assurément, nous
recevrons un nom nouveau. Ce nom pourrait bien être notre véritable nom
originel qui est écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau depuis la
fondation du
monde. Il connaît ce nom, mais nous ne le connaissons pas. Un jour,
selon Son
bon plaisir, nous aussi, nous le connaîtrons.
Sept
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page 203
Un caillou blanc. Comme c’est beau. Voici
encore une image du saint qui reçoit de la main de Dieu une récompense
pour les
épreuves qu’il a endurées sur terre. Vous savez qu’après Constantin, la
fausse
Église a pu puiser dans le trésor de l’État, et ainsi bâtir de beaux
édifices
pleins de belles statues. Ces statues, sculptées en marbre blanc,
étaient en
réalité des idoles romaines qu’on avait renommées du nom des saints.
Les
églises et le mobilier qu’elles contenaient étaient d’une beauté
exceptionnelle, comme on peut le voir aujourd’hui. Mais Dieu n’était
pas avec
eux. Où était Dieu? Il était avec Ses saints, dans une humble demeure,
dans une
caverne, dans un lieu sauvage dans la montagne, où ils se cachaient
loin des
membres de la fausse Église. Ils n’avaient pas de beaux édifices, de
chorales
en habit de cérémonie, ni de beaux vêtements ou d’autres attractions
mondaines.
Mais maintenant, dans cette promesse spéciale que Dieu a donnée aux
vrais
croyants de tous les âges, Dieu a déclaré qu’Il leur donnerait des
récompenses
d’une grande beauté et d’une durée éternelle. Que les riches regardent
les pauvres
de haut. Qu’ils donnent de grosses sommes d’argent à l’Église pour qu’à
son
tour celle-ci honore le donateur en disposant une plaque de marbre ou
une
statue en leur honneur, à la vue du public pour que tous applaudissent.
Un
jour, le Dieu qui voit et qui sait tout fera de nouveau l’éloge de la
veuve qui
a donné tout ce qu’elle avait, même si ce n’étaient que deux petites
pièces, et
Il récompensera Lui-même avec les trésors des cieux.