Le livre "Sept Ages de l'Eglise "
Apocalypse 2.18-29
Sept
âges chapitre 6 page
205
Écris à l’ange de l’Église de
Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux
comme
une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain
ardent :
Je connais
tes
œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes
dernières œuvres
plus nombreuses que les premières.
Mais ce que
J’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit
prophétesse,
enseigner et séduire Mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à
l’impudicité, et
qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
Je lui ai
donné du temps, afin qu’elle se repentît, et elle ne veut pas se
repentir de
son impudicité.
Voici, Je
vais
la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui
commettent
adultère avec elle, à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres.
Je ferai
mourir de mort ses enfants; et toutes les Églises connaîtront que Je
suis celui
qui sonde les reins et les cœurs, et Je vous rendrai à chacun selon vos
œuvres.
À vous, à
tous
les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui
n’ont pas
connu les profondeurs de Satan, comme ils les appellent, je vous
dis : Je
ne mets pas sur vous d’autre fardeau;
Seulement,
ce
que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que Je vienne.
À
celui qui
vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin Mes œuvres, Je donnerai autorité
sur les
nations.
Il les
paîtra
avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que
Moi-même
J’en ai reçu le pouvoir de Mon Père.
Et Je lui
donnerai l’étoile du matin.
Que celui
qui
a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises.
THYATIRE
Historiquement, la cité de Thyatire était la
moins remarquable des sept cités de l’Apocalypse. Elle se trouvait aux
confins
de la Mysie et de l’Ionie. Plusieurs cours d’eau passaient à proximité,
mais
ils étaient tous pleins de sangsues. Son trait le plus marquant était
la
richesse économique que lui apportaient les corporations de potiers, de
tanneurs, de tisserands, de teinturiers, de tailleurs, etc. Lydie, la
vendeuse
de pourpre, était originaire de cette ville. Elle fut la première
convertie de
Paul en Europe.
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âges_chapitre 6 page 206
Si l’Esprit a choisi cette ville comme celle
qui contenait déjà les éléments spirituels qui allaient caractériser le
quatrième âge, c’est à cause de sa religion. La religion dominante, à
Thyatire,
était le culte d’Apollon Tyrimnée, associé au culte de l’empereur.
Apollon
était le dieu-soleil, le second en puissance après Zeus, son père. On
l’appelait
“celui qui détourne le mal”; il gouvernait le droit religieux et
l’expiation
(le moyen de réparer ses fautes et sa culpabilité). Platon disait de
lui :
“Il explique aux hommes l’institution des temples, des sacrifices et du
service
des dieux, ainsi que des rites liés à la mort et à la vie postérieure.”
Il
communiquait aux hommes sa connaissance de “l’avenir” et “la volonté de
son
père” à travers les prophètes et les oracles. À Thyatire, ce rite était
présidé
par une prophétesse qui s’asseyait sur une chaise à trois pieds et qui
entrait
en transe pour apporter ses messages.
Cette religion avait une emprise
extraordinaire. Sa formidable puissance ne provenait pas seulement du
domaine
du mystère, mais elle provenait aussi du fait que l’on ne pouvait pas
être
membre de l’une des corporations qui permettaient de gagner sa vie sans
pratiquer le culte d’Apollon. Tous ceux qui refusaient de se joindre à
ces
fêtes idolâtres et à ces orgies licencieuses étaient exclus de ces
syndicats du
premier siècle. Pour participer à la vie sociale et commerciale, il
fallait
pratiquer le paganisme idolâtre.
Chose fort remarquable, le nom même de
Thyatire signifie “femme dominatrice”. Ainsi, cet âge se caractérise
par une
force dominatrice, une force brute qui envahit tout, qui soumet tout et
qui
exerce un contrôle despotique. Or, une femme dominatrice, c’est la plus
grande
malédiction du monde. L’homme le plus sage que le monde ait jamais
connu était
Salomon, et il a dit : “Je me suis appliqué dans mon cœur à
connaître, à sonder,
et à chercher la sagesse et la raison des choses, et à connaître la
folie de la
méchanceté et la stupidité de la sottise. Et j’ai trouvé PLUS AMÈRE QUE
LA MORT
LA FEMME dont le cœur est un piège et un filet, et dont
les mains sont des liens; celui qui est agréable à Dieu
lui échappe, mais le PÉCHEUR est pris par elle. Voici ce que j’ai
trouvé, dit
l’Ecclésiaste, en examinant les choses une à une pour en saisir la
raison;
voici ce que mon âme cherche encore, et que je n’ai point trouvé. J’ai
trouvé un
homme entre mille; mais je n’ai pas trouvé une femme entre elles
toutes.”
Ecclésiaste 7.25-28. Paul disait : “Je ne permets pas à la femme
d’enseigner, ni de PRENDRE de l’autorité.” Depuis le jardin d’Éden, la
femme a
toujours cherché – et avec succès d’ailleurs – à prendre le contrôle de
l’homme. Aujourd’hui même, nous sommes dans le monde de la femme :
témoin
la déesse de l’Amérique, qui est une femme nue. Comme l’idole féminine
qui
tombait du ciel (rappelez-vous que ses bras étaient des barres de fer)
caractérisait
le premier âge, celui d’Éphèse, de même la puissance de la femme s’est
accrue
jusqu’à ce qu’elle ait acquis une autorité absolue, une autorité
qu’elle a
usurpée par son tempérament de fer.
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Or, la femme n’est pas faite pour avoir un
tempérament de fer. Selon les Saintes Écritures, elle doit être soumise
à
l’homme. Cela lui est ordonné. Une femme qui est vraiment femme, qui
est
entièrement femme, aura ce genre de tempérament là. Sans être un
paillasson;
aucun homme qui se respecte ne ferait d’une femme un paillasson.
Seulement,
elle voudra être soumise à l’autorité, et non pas dominer l’homme, car
c’est
lui le chef de la maison. Si elle s’écarte de ce modèle que Dieu a
établi pour
elle, elle est pervertie. Et tout homme qui permet à la femme de
prendre
autorité s’écarte aussi de ce modèle, et il est perverti. C’est
pourquoi une
femme NE PEUT PAS PORTER DES VÊTEMENTS D’HOMME NI SE COUPER LES
CHEVEUX. Elle
ne doit jamais porter des vêtements d’homme ni se couper les cheveux.
En le
faisant, elle envahirait le domaine de l’homme, elle prendrait
autorité, et
elle se pervertirait. Et quand une femme s’empare de la chaire, ce
qu’elle a
ORDRE DE NE PAS FAIRE, alors elle montre de quel esprit elle
est
animée. Être une femme dominatrice, c’est antichrist, et les semences
de
l’Église catholique romaine sont en elle, bien qu’elle le nie avec
véhémence.
Mais, quand IL S’AGIT DE LA PAROLE, que
Dieu soit reconnu pour vrai et toute parole d’homme pour un mensonge.
Amen.
Retournons au commencement. Dans la création
physique originelle, telle que nous la connaissons aujourd’hui, Dieu a
tout
créé par paires, mâle et femelle. Les volailles par deux : coq et
poule;
le bétail par deux : vache et taureau; et ainsi de suite. Mais
pour ce qui
est de l’homme, il n’y en avait qu’un seul. Ce n’était pas un couple.
Adam
avait été créé à l’image de Dieu. Il était un fils de Dieu. Étant un
fils de
Dieu, il ne pouvait pas être tenté et tomber. Cela aurait été
impossible. Dieu
a donc dû tirer de l’homme un produit dérivé, pour provoquer la chute.
La femme
n’est pas issue directement de la main de Dieu, comme un véritable
produit de
Dieu. Elle a été faite à partir de l’homme. Et quand Dieu l’a formée à
partir
de l’homme, alors elle était bien différente des autres femelles qu’Il
avait
créées : elle pouvait être séduite. Aucune autre femelle, dans la
création, ne peut être immorale, mais la femme peut être touchée
n’importe
quand, ou presque. C’est cette faiblesse en elle qui a permis à Satan
de la séduire
au moyen du serpent, et qui a mis la femme dans une position très
particulière
vis-à-vis de Dieu et de Sa Parole. Elle est le type de tout ce qui est
vulgaire, vil et répugnant d’une part, et d’autre part elle est le type
de tout
ce qui est pur, beau et saint, étant le réceptacle de l’Esprit et des
bénédictions de Dieu. D’une part, elle est appelée la prostituée qui
est ivre
du vin de ses fornications. D’autre part, elle est appelée l’Épouse de
Christ.
D’une part, elle est appelée la Babylone Mystère, l’abomination devant
Dieu.
D’autre part, elle est appelée la Nouvelle Jérusalem, notre mère. D’une
part,
elle est tellement vile, méchante et obscène qu’elle est jetée sans
ménagement
dans l’étang de feu, qui est le seul endroit qui puisse lui convenir;
et
d’autre part, elle est élevée jusqu’aux cieux, pour partager le trône
même de
Dieu, qui est le seul endroit qui soit digne d’une telle reine.
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Et dans cet âge de l’Église de Thyatire,
elle est une FEMME DOMINATRICE. Elle est la Babylone Mystère. Elle est
la
grande prostituée. Elle est Jézabel, la fausse prophétesse. POURQUOI?
Parce
qu’une vraie femme est soumise à Dieu. Christ est sa tête. Elle n’a pas
d’autre
parole que la Sienne, pas d’autres pensées que les Siennes, pas d’autre
conduite que la Sienne. Mais qu’en est-il de cette Église? Elle a
rejeté la
Parole et détruit les Bibles ainsi que les précieux écrits d’hommes
pieux. Elle
a mis à mort ceux qui prêchaient la vérité. Elle a pris le pouvoir sur
les
rois, les princes et les nations – elle contrôle les armées, et elle
affirme
qu’elle est le véritable corps de Christ et que ses papes sont les
vicaires du
Christ. Elle est entièrement séduite par le diable, au point qu’à son
tour,
elle en séduit d’autres. Elle est l’épouse de Satan, et elle a produit
des
religions bâtardes issues de lui.
Sa domination s’est prolongée tout au long
de l’âge des ténèbres. Pendant plus de neuf cents ans elle a pillé et
détruit.
Elle a tué les arts, détruit les sciences, elle n’a produit que la
mort,
jusqu’à ce que la lumière de la Vérité ait presque entièrement disparu
et qu’il
ne reste plus qu’un faible rai de lumière. L’huile et le vin avaient
presque
cessé de couler; mais, même si elle dominait les royaumes du monde et
exigeait
que tous les hommes soient citoyens de cette Église, il restait un
petit groupe
de gens qui appartenaient à Dieu, qui étaient citoyens du ciel, et
ceux-là,
elle ne pouvait pas les détruire. Dieu gardait Son petit troupeau;
impossible
de les détruire. Cette Église de Rome était tout aussi païenne et
méchante que
la reine Athalie, qui avait essayé de faire périr toute la race royale,
et qui
avait presque réussi à le faire, mais DIEU EN AVAIT PROTÉGÉ UN, et de
ce
dernier d’autres fidèles sortirent. De même, Dieu protégea un petit
troupeau au
cours de cette longue nuit obscure, et, à terme, la vérité qu’ils
possédaient
fit naître un Luther.
Sept
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Quiconque connaît un tant soit peu l’Église
catholique romaine et sa forme de culte peut voir pourquoi cette ville
de
Thyatire a été choisie par l’Esprit pour représenter l’Église au cours
de l’âge
des ténèbres. C’est là, en plein devant nos yeux.
L’ÂGE
L’Âge de Thyatire, le plus long de tous,
dura environ neuf cents ans, de 606 à 1520.
LE MESSAGER
Pendant longtemps, l’Église avait été
divisée en deux groupes : celui d’Occident et celui d’Orient. De
temps en
temps, un réformateur s’élevait dans l’un des deux groupes, et
conduisait
pendant quelque temps une partie de l’Église à une relation plus
profonde avec
Dieu. En Occident, l’un de ces hommes fut François d’Assise. Son œuvre,
efficace pendant un moment, finit par être étouffée par la hiérarchie
de Rome.
Pierre Valdo, de Lyon, un marchand qui avait renoncé à sa vie profane,
servait
le Seigneur avec beaucoup d’ardeur, et il attira beaucoup de gens à
Lui, mais
le pape entrava son œuvre et l’excommunia. Ni le groupe occidental, ni
le
groupe oriental n’avait en son sein un homme qui ait pu, à la lumière
de
l’Écriture, être le messager de cet âge. Toutefois, deux hommes, dans
les îles
Britanniques, avaient un ministère en Parole et en actes qui pouvait
être
soumis avec succès à l’épreuve de la vérité. C’étaient saint Patrick et
saint
Colomba. C’est à saint Colomba qu’échut le rôle de messager.
Bien que le messager de l’Âge de Thyatire
soit saint Colomba, je désire m’attarder un peu sur la vie de saint
Patrick,
qui est un exemple pour nous, et aussi pour montrer la fausseté de la
revendication de Rome selon laquelle saint Patrick serait l’un des
siens, comme
elle l’affirme d’ailleurs aussi de Jeanne d’Arc. Saint Patrick naquit
de la sœur
de saint Martin, dans le village de Bonavern, au bord de la Clyde. Un
jour,
alors qu’il jouait avec ses deux sœurs sur la berge, des pirates
s’approchèrent
et les enlevèrent tous les trois. Nul ne sait ce qu’il advint des
sœurs, mais
Patrick (Succat, de son vrai nom) fut vendu à un chef d’Irlande du
Nord. Il
reçut pour tâche de garder les pourceaux. Pour cela, il dressait des
chiens.
Ses chiens étaient si bien dressés que beaucoup de gens venaient de
près et de
loin pour en acheter. Dans sa solitude, il se tourna vers Dieu et fut
sauvé. Il
eut alors le désir pressant de s’échapper et de retourner chez lui,
auprès de
ses parents. Il conçut un projet qui tirait grand profit de ses
qualités de
dresseur. Il apprit aux chiens à se coucher sur lui en couvrant son
corps, et à
ne pas bouger jusqu’à son ordre. Ainsi, un jour que son propriétaire
vendait
plusieurs chiens, Patrick ordonna aux chiens, sauf au chien de tête, de
monter
à bord du bateau. Puis il donna un signal secret au chien de tête, qui
s’enfuit
alors, refusant de monter à bord. Pendant que le maître et l’acheteur
tentaient
d’attraper le chien, Patrick monta à bord du bateau et, à son signal,
les
chiens le couvrirent. Puis, d’un coup de sifflet, il fit monter à bord
le chien
de tête, qui se coucha sur lui. Comme on ne voyait Patrick nulle part,
l’acheteur mit voile pour le large. Une fois le capitaine parvenu trop
loin
pour pouvoir faire demi-tour, Patrick donna aux chiens un autre signal,
et ils
devinrent menaçants. Alors, il s’avança vers le capitaine en exigeant
que ce
dernier le dépose à terre chez lui, sans quoi il ordonnerait aux chiens
de
continuer le soulèvement et prendrait le contrôle du bateau. Cependant
le
capitaine était Chrétien; aussi, quand il entendit l’histoire du jeune
homme,
c’est volontiers qu’il le déposa à terre chez lui. Patrick y suivit
l’enseignement d’un institut biblique, puis retourna en Irlande, où il
gagna
des milliers d’âmes à Christ par la Parole et la puissance de Dieu
manifestée à
travers de nombreux signes et prodiges. Jamais il ne se rendit à Rome,
pas plus
qu’il ne fut à aucun moment mandaté par Rome. La vérité est que, quand
Rome
finit par réussir à s’implanter sur l’île, au moment opportun, ils
mirent à
mort plus de cent mille Chrétiens issus, au fil des années, du groupe
qui
était, à l’origine, venu au Seigneur sous le ministère de saint Patrick.
Sept
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Environ soixante ans après la mort de saint
Patrick naquit Colomba dans le comté de Donegal en Irlande du Nord. Il
appartenait à la famille royale des Fergus. Il devint un érudit
brillant et
consacré, connaissant par cœur la plus grande partie des Écritures.
D’une voix
audible, Dieu l’appela à être missionnaire. Après qu’il eut entendu la
voix de
Dieu, rien ne put l’arrêter, et son ministère miraculeux a poussé de
nombreux
historiens à le ranger aux côtés des apôtres. Son ministère fut si
glorieux,
accompagné de grands signes surnaturels, que certains (surtout des
têtes
pensantes à Rome) ont cru exagérés les récits qu’on en avait faits.
Au cours d’un de ses voyages missionnaires,
en s’approchant d’une ville fortifiée, il trouva les portes closes pour
l’empêcher d’entrer. Il éleva la voix en prière pour que Dieu
intervienne et
lui ouvre l’accès auprès des gens pour prêcher. Mais pendant qu’il
priait, les
magiciens de la cour firent un grand vacarme pour le déranger. Il
entonna alors
un psaume. Alors qu’il chantait, Dieu amplifia tellement le volume de
sa voix
qu’il couvrit les cris des païens. Soudain, les portes s’ouvrirent
brusquement
d’elles-mêmes. Colomba entra, prêcha l’Évangile, et gagna beaucoup
d’âmes au
Seigneur.
Sept
âges_chapitre 6 page 211
Une autre fois, alors qu’on l’avait encore
empêché d’entrer dans un village, comme il se mettait en route pour
repartir,
le fils du chef tomba gravement malade. Comme il était à l’article de
la mort,
on alla rapidement quérir saint Colomba. Ce dernier prononça la prière
de la
foi, et le garçon fut guéri instantanément. Le village s’ouvrit alors à
l’évangélisation.
Le pur Évangile que prêchaient Colomba et
ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se
tourna
vers Dieu. Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du
Nord.
Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe
d’une
douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une
région non
encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville
centrée
sur l’Évangile. Parmi ces douze hommes, on trouvait des menuisiers, des
enseignants, des prédicateurs, etc., tous merveilleusement versés dans
la
Parole et menant une vie sainte. Cette petite colonie était entourée
d’un mur.
Avant longtemps, cette enceinte était entourée de maisons habitées par
des
étudiants et leurs familles. Ces étudiants étudiaient la Parole et se
préparaient à partir au service du Seigneur comme missionnaires, comme
conducteurs spirituels et comme prédicateurs. Ces hommes pouvaient se
marier,
bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu.
En ne
demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la
politique.
Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la
vérité,
car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir
aux
fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait
indépendants de
Rome.
Saint Colomba fut le fondateur d’un grand
institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de
l’Écosse).
Quand il y arriva, l’île était si aride et rocailleuse qu’elle n’aurait
pas
suffi à les nourrir tous. Mais Colomba planta la semence d’une main en
levant
l’autre main en prière. Aujourd’hui, l’île est l’une des plus fertiles
au
monde. De cette île centrée sur la Bible sortirent de puissants
enseignants
revêtus de sagesse et de la puissance de Dieu.
En lisant l’histoire de ce grand serviteur
de Dieu et de l’œuvre merveilleuse qu’il a accomplie, j’eus le cœur
attristé de
voir que la puissance papale, avide de soumettre tous les hommes à son
emprise,
vint ensuite souiller ces champs de mission et détruire la vérité telle
qu’elle
avait été enseignée par Colomba.
LA SALUTATION
Apocalypse 2.18 : “Voici ce que dit le
Fils de Dieu, Celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les
pieds
sont semblables à de l’airain ardent.”
Sept
âges_chapitre 6 page 212
La révélation
de la Divinité pour cet Âge de Thyatire, c’est que Jésus est le Fils de
Dieu.
Autrefois, aux jours de Sa chair, Il fut connu comme le Fils de
l’Homme. Mais à
présent, ce n’est plus selon la chair que nous Le connaissons. Il n’est
plus le
Fils de l’Homme, le Grand Prophète, rassemblant toutes les prophéties
en
Lui-même. Le Fils unique est de retour dans le sein du Père.
Maintenant, nous
Le connaissons selon la puissance de la résurrection. Il est
ressuscité, Il a
pris possession de Sa grande puissance, et Il est au-dessus de tous et
a
autorité sur tous, à la louange de Sa gloire. Il ne partagera pas Sa
gloire
avec un autre. Il n’abandonnera la conduite de l’Église à aucun homme.
Il porte les regards sur Thyatire, et Il
voit, dans cette ville et dans ce quatrième âge, l’honneur qui Lui
appartient à
Lui seul être rendu à un autre. La fureur du jugement étincelle dans
Ses yeux
quand Il voit Apollon vénéré comme Fils de Dieu, alors que Lui seul est
le Fils
Unique du Père. Combien terrible sera Son jugement sur la religion de
cet Âge
de Thyatire, où les membres d’Église, comme les adorateurs païens du
fils du
dieu (Apollon, fils de Zeus), élèvent un chef humain pour qu’il soit
adoré,
avec l’appui du pouvoir de l’État. En effet, c’est exactement cela
qu’Il a vu.
L’Église catholique romaine, entièrement plongée dans une idolâtrie
basée sur
les rites du dieu soleil (Apollon), avait élevé un homme au rang de
divinité
(pape) par le mariage de l’Église avec l’État. En effet, Thomas d’Aquin
et
Alverus Pelagius avaient formulé la déclaration suivante : “Le
pape semble
être, pour ceux qui le voient d’un regard spirituel, non pas un homme,
mais un
Dieu. Son autorité ne connaît aucune limite. Il peut déclarer vrai ce
qu’il
veut, et il peut retirer ses droits à quiconque s’il le trouve bon. Douter de ce pouvoir universel aboutit a
être exclu du salut. Les grands ennemis de l’Église sont les
hérétiques qui refusent de porter le joug de l’obéissance fidèle.”
“Il y a un seul médiateur entre Dieu
et les hommes, Jésus-Christ
homme (le Fils de Dieu).” I Timothée 2.5. Mais le pape, à Rome, a
changé
la Parole. Il l’a remplacée par : “Un seul médiateur entre Dieu et
l’homme
(et non les hommes).” C’est donc maintenant lui qui fait la médiation
entre le
médiateur et les hommes. Seulement, il n’y a pas d’autre médiateur que
le Fils.
Le pape prononce le salut par l’Église de Rome, mais il n’y a pas de
salut si
ce n’est par le Fils de Dieu. Pas étonnant alors que la flamme du
jugement
étincelle dans Ses yeux. Pas étonnant que Ses pieds soient comme de
l’airain
ardent, alors qu’Il s’apprête à écraser et à réduire en poussière les
méchants
royaumes de ce monde. Remercions Dieu pour ces puissants pieds
d’airain. Ils
ont traversé le jugement pour nous. Ils sont maintenant notre
fondement, car ce
qu’Il a acquis est à nous. Nous sommes identifiés à Lui, Jésus, le Fils
de
Dieu.
Sept
âges_chapitre 6 page 213
C’est dans cet âge que nous voyons s’élever
le mahométisme, qui nie le Fils de Dieu et qui condamne à mort tous
ceux qui se
disent Chrétiens.
C’est également dans cet âge que la fausse
Église défia le premier commandement du Dieu Tout-Puissant, puis se
hâta
d’enfreindre le second en installant le pape à la place de
Jésus-Christ, et en
instaurant le culte des idoles et en l’imposant avec une force telle
que ceux
qui refusaient de faire une place aux icônes dans l’Église devaient
mourir.
Sous le seul règne de l’impératrice Théodora, de 842 à 867, plus de
cent mille
saints furent mis à mort parce qu’ils n’accordaient aucune valeur aux
statues.
Assurément, cet âge doit se repentir, sous
peine de tout perdre. Voici le Seigneur de Gloire, Dieu, Dieu Lui-même
– Sa
Parole est laissée de côté, Sa personne est rejetée, mais les mains
humaines et
les cœurs humains ne peuvent pas Le détrôner. Ils ont beau Le renier,
Lui
demeure fidèle. “Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a
trouvé bon
de vous donner le royaume. Et quand Je viendrai avec les pieds d’airain
et les
yeux flamboyants, Je rétribuerai. À Moi la vengeance, à Moi la
rétribution”,
dit l’Éternel.
L’ÉLOGE
Apocalypse 2.19 : “Je connais tes œuvres,
et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes
dernières œuvres
qui dépassent les premières.” [version Darby]
Nous retrouvons ici le même commentaire en
introduction : “Je connais tes œuvres.” Le Fils de Dieu Lui-même a
dit : “Croyez en Moi à cause de Mes œuvres.” Quand Il était sur
terre, Il
a insisté tout particulièrement sur Ses œuvres. Les œuvres qu’Il a
faites
étaient prévues par Dieu pour inspirer la foi en Lui. Elles
constituaient une
grande partie de Son ministère. Son Saint-Esprit dans l’apôtre Paul
disait : “Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en
Jésus-Christ
pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les
pratiquions.” Éphésiens 2.10. Ces œuvres avaient pour objet d’inspirer
la foi
en Lui en démontrant cette relation avec Lui que Paul définit comme
“ayant été
créés en Lui”.
Or, les œuvres ne peuvent pas remplacer la
foi en Dieu pour notre salut. Mais les œuvres manifesteront la foi que
nous
avons déjà placée en Lui. Les bonnes œuvres ne peuvent pas vous sauver,
mais
elles proviendront d’une vie sauvée, comme fruit pour le Seigneur. Je
crois
dans les bonnes œuvres. Même si un homme n’est pas sauvé, il doit faire
de
bonnes œuvres, il doit faire de son mieux. Ce qui est horrible aux yeux
de
Dieu, c’est que des hommes fassent des œuvres mauvaises, pour ensuite
dire
qu’ils accomplissent la volonté du Seigneur. C’est ce que faisaient les
évêques, les papes et la hiérarchie de Rome. Ils commettaient des
meurtres, des
mutilations et toutes sortes de mauvaises choses au Nom du Seigneur.
Ils
vivaient des vies tout à fait à l’opposé de ce qu’enseigne la Parole.
Dans ce
mauvais jour, les vrais croyants brillaient comme une lampe dans un
lieu
obscur, en faisant constamment le bien. En effet, ils répondaient à la
malédiction par la bénédiction, et ils agissaient selon la vérité pour
honorer
Dieu, même si beaucoup d’entre eux l’ont payé de leur vie.
Sept
âges_chapitre 6 page 214
Dans ce verset, Il félicite Ses enfants,
parce qu’ils vivaient une vie changée. Leurs œuvres témoignaient d’un
Esprit
nouveau à l’intérieur. Les hommes ont vu leurs bonnes œuvres et ont
glorifié
Dieu. Oui monsieur, si vous êtes Chrétien, vous ferez ce qui est bien.
Vos œuvres
montreront que votre cœur est juste. Et ce ne sera pas un vernis
rajouté, car
vous ferez Sa volonté, même quand seul Dieu vous voit, et vous ferez Sa
volonté
même au prix de votre vie.
“Je
connais ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience.” Vous remarquerez que leur amour se trouve placé
entre “les œuvres” et “le service”. C’est bien l’endroit qui lui
convient, car
sans amour, nos œuvres ne sont pas acceptées par Dieu, et notre service
non
plus. Paul disait, en s’adressant aux Corinthiens : “Sans l’amour,
je ne
suis rien; et ce que je fais ne sert à rien si ce n’est pas fait dans
l’amour.”
Or, vous voyez ici que ces croyants n’étaient pas de la catégorie de
ces
Nicolaïtes, qui faisaient des œuvres pour parvenir au salut ou pour
être
admirés des hommes. C’est par l’amour de Dieu – répandu dans leur cœur
par le
Saint-Esprit – qu’ils accomplissaient leurs œuvres. Cet amour qui était
dans
leur cœur, c’était l’amour de Dieu pour les Siens. Jésus a dit :
“À ceci
tous connaîtront que vous êtes MES disciples, si vous avez de l’amour
les uns
pour les autres.” Les païens, en voyant la vie des premiers Chrétiens,
disaient : “Voyez comme ils s’aiment!” Jean a dit :
“Quiconque aime
est né de Dieu.” I Jean 4.7.
J’aimerais maintenant vous donner un
avertissement. Il est dit, au sujet des derniers jours, que l’amour du
plus
grand nombre se refroidirait à cause de l’accroissement de l’iniquité.
Dans
l’Âge de Laodicée, le dernier âge, l’amour de soi-même et l’amour des
choses
matérielles prendront la place du véritable amour de Dieu. Nous devons
nous
mettre en garde contre la puissance du péché dans ces derniers jours.
Tant de
gens s’endurcissent parce qu’ils ne sont pas conscients de l’effet de
l’esprit
de ce dernier âge. Il est temps de nous approcher de Dieu et de Le
laisser
remplir nos vies de Son amour, sinon nous sentirons la froideur de
l’Église du
dernier jour, et nous rejetterons la vérité de Dieu qui seule peut nous
aider.
Sept
âges_chapitre 6 page 215
À travers ces années sombres et redoutables,
la vraie vigne a gardé son amour pour Dieu et pour ses frères. Dieu les
a
félicités de cela.
“Je
connais ton service.” Jésus a
dit : “Le plus grand de tous est le serviteur de tous.” Un homme
plein de
sagesse a commenté cette phrase; voici ce qu’il disait : “Seule
l’histoire
prouvera que cette affirmation est vraie.” Cet homme avait raison. Tous
les
vrais grands hommes de l’histoire étaient des serviteurs. Ceux qui
exigeaient
d’être servis, ceux qui opprimaient, ceux qui convoitaient toujours les
places
de chef, ceux-là ont fini dans la honte. Même les hommes très riches
sont
condamnés par Dieu quand ils n’ont pas su bien utiliser leur richesse.
Mais
examinez l’histoire, et vous verrez que les grands hommes, les vrais,
ont été
ceux qui servaient les autres. L’histoire n’a jamais de grandes choses
à dire
de ceux pour qui l’on a fait beaucoup, mais elle louera toujours ceux
qui ont
fait beaucoup pour les autres. Maintenant appliquons cela à nous-mêmes.
Comme
le Fils de l’Homme est venu, non pour être servi, mais pour servir, de
même
nous devons suivre Son exemple. Regardez-Le se pencher sur les pieds
des
apôtres et laver ces pieds sales et fatigués. Il dit : “En ce
moment vous
ne comprenez pas ce que Je fais, mais vous le comprendrez bientôt. Mais
ce que
vous Me voyez faire, vous devez le faire aussi.” Il s’est fait
serviteur pour
que Dieu puisse L’élever au plus haut. Et un jour, au jugement des
saints, nous
L’entendrons dire : “C’est bien, bon et fidèle SERVITEUR, entre
dans la
joie du Seigneur.” C’est difficile d’être toujours un serviteur. Mais
ceux qui
se dépensent sans compter pour les autres s’assiéront un jour avec Lui
sur Son
trône. Ce jour-là, ils seront récompensés de leurs efforts.
“Travaillons pour
notre Maître tandis qu’il fait encore jour. Parlons de Son amour et de
Sa
bonté! S’Il nous trouve à notre poste, pleins de zèle et pleins
d’amour, à
l’appel de la trompette, je serai prêt.”
“Je
connais ta foi.” Il ne dit pas ici comme à
l’Église de Pergame : “Tu tiens ferme MA foi.” Ici, Il ne parle
plus de Sa
foi à Lui, mais Il les félicite pour leur fidélité. En même
temps, Il
parle aussi de leur “patience”. Or, la fidélité et la patience vont
ensemble.
En fait, la patience, c’est le produit de la fidélité, car il est dit
dans
Jacques 1.3 : “L’épreuve de votre foi produit la patience.” Il n’y
a
absolument aucun autre moyen d’obtenir la patience. Elle doit venir par
l’épreuve de notre foi. Romains 5.3 : “La tribulation produit la
patience.” [version Darby] Nous
pouvons voir dans Jacques 1.4 combien Dieu apprécie ce produit de notre
patience : “Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement
son œuvre,
afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.” La volonté de Dieu pour nous, c’est la
Perfection. Et cette perfection, c’est la patience : de s’attendre à Dieu et d’attendre Dieu.
C’est ainsi qu’on
développe le caractère. Quel grand éloge Dieu fait de ces saints de
l’âge des
ténèbres. Patients comme des agneaux qu’on mène à l’abattoir, ils
servirent
Dieu avec amour et fidélité. Tout ce qu’ils attendaient de la vie,
c’était de
servir leur Seigneur. Quelle glorieuse récompense ils se sont préparée!
Sept
âges_chapitre 6 page 216
“Je
connais tes dernières œuvres qui dépassent les premières.” C’est là quelque chose de vraiment remarquable.
Alors que les ténèbres de l’âge s’épaississaient, alors que la liste du
tableau
d’honneur des martyrs s’allongeait de jour en jour, ils redoublaient
d’ardeur
au travail, de zèle pour le service, et de foi. Quelle tragédie cela
avait été
de voir diminuer l’amour dans l’Âge d’Éphèse. Et nulle part dans les
autres
âges il n’est fait mention d’un accroissement du travail de l’amour.
Dans cet
âge-ci, en revanche, dans le plus sombre de tous les âges, ils
redoublaient
d’ardeur à Le servir. Quelle leçon! Ce service offert par amour au
Seigneur ne
cesse pas; bien au contraire, il augmente. Voilà le secret. Que
l’ennemi essaie
de nous empêcher de servir le Seigneur – notre réponse est :
Servons-Le
d’autant plus! Quand les faibles gémissent de terreur, c’est le moment
de crier
victoire.
“Je
connais tes dernières œuvres, qui dépassent les premières.” Comme nous l’avons déjà dit, cet âge est appelé
l’âge des ténèbres parce que c’est bien la période la plus sombre de
l’histoire. C’était l’âge du pape Innocent III qui revendiqua le titre
de
“vicaire du Christ, souverain suprême de l’Église et du monde”, et qui
institua
l’INQUISITION – sous son règne, cette dernière versa plus de sang que
toute
autre époque (nous excluons la Réforme). C’était l’âge de la
pornocratie, du
règne des courtisanes. Serge III avait une maîtresse et “il remplit le
chœur
papal de ses maîtresses et de ses fils illégitimes, et fit du palais du
pape
une caverne de voleurs”. Anastase III mourut étranglé par Marozia, la
maîtresse
de Serge. Jean XI était le fils illégitime de Marozia. Jean XII était
le
petit-fils de Marozia, et il “violait les veuves et les vierges, et il
fut tué
en plein acte d’adultère par un mari furieux”. C’était l’époque du
schisme
papal, où deux lignées de papes (l’une à Avignon, l’autre à Rome) se
maudissaient et se combattaient mutuellement. Ces papes n’étaient pas
seulement
coupables d’actes sexuels immoraux (avoir d’innombrables enfants
illégitimes,
se livrer à la sodomie, etc.), mais ils se rendirent également
coupables de
vendre les fonctions sacerdotales au plus offrant.
Jamais la lumière n’a lui aussi faiblement
que dans cet âge, et pourtant les quelques croyants de cet âge
travaillèrent
avec d’autant plus de ferveur que les ténèbres s’épaississaient, si
bien que
vers la fin de l’âge, beaucoup s’élevèrent pour tenter des réformes. La
ferveur
de leurs efforts ouvrit le chemin pour la Réforme à venir. C’est
pourquoi,
comme le dit la Parole au sujet de cet âge, “tes dernières œuvres
(celles de la
fin de l’âge) dépassent les premières”.
Sept
âges_chapitre 6 page 217
Le mot “Thyatire” a plusieurs sens, parmi
lesquels celui de “sacrifice continuel”. Beaucoup croient voir ici une
annonce
prophétique de la pratique de la messe, qui est une présentation
continuelle du
sacrifice de Christ. C’est une excellente idée, mais ce nom peut aussi
signifier le sacrifice continuel dans la vie et dans le travail des
véritables
croyants du Seigneur.
Bien sûr, ces saints de Thyatire étaient la
fine fleur de la moisson, remplis du Saint-Esprit et de foi, créés pour
des
bonnes œuvres, publiant Sa louange, n’ayant pas d’égards pour leur
propre vie,
mais abandonnant tout avec joie comme un sacrifice agréable au Seigneur.
LA RÉPRIMANDE
Apocalypse 2.20 : “Mais ce que J’ai
contre toi, c’est que tu laisses (tolères) la femme Jézabel,
qui se
dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se
livrent à
l’impudicité, et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.”
Avec ce verset, j’aimerais que vous preniez
le verset 23, pour trouver la preuve d’une grande vérité sur laquelle
j’attire
votre attention depuis le début. “Je ferai mourir de mort ses enfants;
et
toutes les Églises connaîtront que Je suis Celui qui sonde les reins et
les cœurs.”
Je n’ai cessé de répéter qu’il y a en fait deux Églises, bien que dans
chaque
âge, l’Esprit parle aux deux comme si elles n’étaient qu’une
seule. Ici,
il est dit clairement qu’il y a des
Églises, et il est dit tout aussi clairement que certaines de
ces
Églises, de toute évidence, ne savent PAS qu’Il est Celui qui sonde les
reins
et les cœurs. Il va le leur prouver. Or, quelles sont les Églises qui
ne
connaissent pas cette vérité? Bien sûr, c’est le groupe de la fausse
vigne,
puisque les vrais croyants savent assurément que le jugement commence
dans la
maison de Dieu, et, comme ils craignent Dieu, ils se jugent eux-mêmes
pour ne
pas devoir être jugés.
Or, pourquoi Dieu appelle-t-Il Siennes ces
Églises qui sont pourtant la fausse vigne? La vérité, c’est que ce sont
des
Chrétiens. Mais ce ne sont pas des Chrétiens de l’Esprit. Ce sont des
Chrétiens
de la chair. Ils portent ce Nom en vain. Marc 7.7 : “C’est en vain
qu’ils
M’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements
d’hommes.” Mais
ils sont bien des Chrétiens; que pourraient-ils être d’autre? Un
musulman est
un musulman. Peu importe comment il la vit, c’est sa religion, parce
qu’il
souscrit en théorie aux enseignements du Coran. De même, un Chrétien
est un
Chrétien tant qu’il souscrit au fait que Jésus est le Fils de Dieu, né
d’une
vierge, qu’Il a été crucifié, qu’Il est mort et est ressuscité, qu’Il
est le
Sauveur de l’humanité, etc. (En
fait, dans l’Âge de Laodicée, il y aura des gens qui se nomment
Chrétiens parce
qu’ils souscrivent aux belles qualités de Jésus, tout en se réservant
le droit
de nier Sa Divinité. Les adhérents de la Science Chrétienne l’ont déjà
fait, de
même que bien d’autres, qui prêchent un Évangile social.) C’est
un
Chrétien de nom, et il appartient à l’Église. Mais ce n’est pas un VRAI
croyant, un croyant Spirituel. Ce genre de croyant, c’est celui qui a
été
baptisé dans le corps de Christ et qui est un des membres de Son corps.
Mais
néanmoins, c’est l’ordre de Dieu que l’ivraie croisse avec le blé, et
il ne
faut pas l’arracher. Dieu l’a ordonné ainsi. Un jour arrive où ils
seront liés
et brûlés, mais ce n’est pas encore le temps.
Donc, l’Esprit parle à cette assemblée
mélangée. D’une part, Il loue, de l’autre, Il réprimande. Il a dit ce
qu’il y a
de bon chez le vrai croyant. Maintenant Il avertit la fausse vigne, lui
disant
ce qu’elle doit faire pour pouvoir se tenir justifiée devant le
Seigneur.
Sept
âges_chapitre 6 page 218
LA FEMME JÉZABEL
L’apôtre Jacques nous a montré quelles sont
les voies du péché. Jacques 1.14-15 : “Mais chacun est tenté quand
il est
attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise,
lorsqu’elle a
conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort.”
Voici
l’image exacte de ce qui se passe dans les âges de l’Église. Tout comme
le
péché est parti d’un simple sentiment, de même la mort dans l’Église a
commencé
par les œuvres toutes simples et peu évidentes des Nicolaïtes. De ces
œuvres,
elle a ensuite fait une doctrine. À partir de cette doctrine, elle
s’est
emparée de la puissance de l’État, et a introduit le paganisme. Dans
cet âge,
elle va maintenant jusqu’à avoir sa propre prophétesse (personne qui
enseigne),
et elle poursuit ainsi sa course, jusqu’à se retrouver dans l’étang de
feu. En
effet, c’est bien là qu’elle finira, dans la seconde mort.
Or, le cri de Dieu contre ce quatrième âge
se trouve tout entier dans la dénonciation de cette prophétesse,
Jézabel. Et
pour bien comprendre pourquoi Il la dénonce ainsi, il nous faut
reprendre son
histoire dans la Bible. Quand nous aurons trouvé ce qu’elle faisait à
l’époque,
nous saurons ce qui se passe au moment qui nous occupe.
La première chose – et chose très importante
– que nous apprenons au sujet de Jézabel, c’est qu’elle n’est PAS une
fille
d’Abraham, et que son entrée parmi les tribus d’Israël ne s’est pas
faite par
une incorporation spirituelle, comme ce fut le cas pour Ruth la
Moabite. Non
monsieur. Cette femme était fille d’Ethbaal, roi de Sidon (I Rois
16.31),
qui était prêtre d’Astarté. Il avait accédé au trône en tuant son
prédécesseur,
Phélès. Nous voyons donc tout de suite qu’elle était la fille d’un
assassin.
(Ceci nous rappelle bien Caïn.) Et elle n’avait pas été incorporée à
Israël par
la voie spirituelle que Dieu avait prévue pour l’incorporation des
non-Juifs.
Elle était entrée par son MARIAGE avec Achab, roi des dix tribus
d’Israël. Or,
comme nous l’avons vu, ce n’était pas une union Spirituelle; c’était
une union
politique. Ainsi, cette femme qui baignait dans l’idolâtrie n’avait pas
le
moindre désir de devenir adoratrice du Seul Vrai Dieu; au contraire,
elle
venait dans l’intention déclarée de détourner Israël du Seigneur. Or,
Israël
(les dix tribus) avait déjà fait l’expérience du culte des veaux d’or,
mais ils
ne s’étaient pas encore livrés entièrement à l’idolâtrie, car ils
adoraient
Dieu et reconnaissaient la loi de Moïse. Mais, une fois qu’Achab eut
épousé
Jézabel, l’idolâtrie fit des progrès meurtriers. C’est au moment où
cette femme
devint prêtresse dans les temples qu’elle avait érigés à Astarté
(Vénus) et à
Baal (le dieu soleil) qu’Israël en arriva au point critique de son
existence.
Sept
âges_chapitre 6 page 219
Ayant vu ceci, nous pouvons maintenant
comprendre ce que l’Esprit de Dieu nous montre dans cet Âge de
Thyatire, et que
voici.
Achab épousa
Jézabel par intérêt politique, en vue d’affermir son royaume et de
mieux
l’établir. C’est exactement ce que fit l’Église en se mariant, sous
Constantin.
C’est pour des raisons politiques qu’ils se sont unis, même s’ils se
donnaient
un prétexte spirituel. Personne ne me fera croire que Constantin était
un
Chrétien. C’était un païen déguisé en Chrétien. Il fit peindre une
croix
blanche sur le bouclier des soldats. C’est lui qui fut à l’origine des
Chevaliers de Colomb. Il fit placer une croix au sommet du clocher de
l’église
Sainte-Sophie, et cela devint une tradition.
C’est Constantin qui eut l’idée de
rassembler tout le monde : païens, Chrétiens de nom et vrais
Chrétiens.
Pendant quelque temps, il sembla réussir, car les vrais croyants
venaient, dans
l’espoir de pouvoir ramener ceux qui s’étaient éloignés de la Parole.
Quand ils
virent qu’ils ne parvenaient pas à les ramener à la vérité, ils furent
contraints de se séparer du corps politique. Dès lors, ils furent
appelés
hérétiques, et furent persécutés.
Permettez-moi maintenant de dire que la même
chose est en train de se passer en ce moment même. Tout le monde se
rassemble.
Ils écrivent une Bible qui conviendra à tous, juifs, catholiques ou
protestants. Ils ont leur propre concile de Nicée; eux, ils l’appellent
le
Conseil œcuménique. Et savez-vous qui toutes ces organisations
combattent?
Elles combattent les vrais pentecôtistes. Je ne parle pas de
l’organisation
appelée pentecôtiste. Je parle de ceux qui sont pentecôtistes parce
qu’ils sont
remplis du Saint-Esprit, et parmi lesquels se manifestent les signes et
les
dons parce qu’ils marchent dans la vérité.
Sept
âges_chapitre 6 page 220
En épousant Jézabel dans un but politique,
Achab a vendu son droit d’aînesse. En vous rattachant à une
organisation, vous
vendez votre droit d’aînesse, frère, que vous le croyiez ou non. Tous
les
groupes protestants qui sont sortis de l’organisation pour ensuite y
retourner,
ont vendu leur droit d’aînesse et, quand vous vendez votre droit
d’aînesse,
vous vous retrouvez comme Ésaü : vous aurez beau pleurer et vous
repentir
tant que vous voudrez, cela ne vous avancera à rien. Il n’y a qu’une
chose à
faire, c’est de “sortir du milieu d’elle, Mon peuple; et n’ayez plus
part à ses
péchés!” Si vous pensez que je n’y suis pas, répondez donc à cette
question : Quelqu’un peut-il me citer une Église ou un mouvement
de Dieu
qui ait jamais eu un réveil, et qui soit revenu à Dieu après être entré
dans
l’organisation et être devenu une dénomination? Étudiez l’histoire.
Vous n’en
trouverez aucune – pas même une seule.
Minuit a sonné pour Israël quand elle s’est
rattachée au monde, troquant les choses Spirituelles contre la
politique. À
Nicée, minuit a sonné quand l’Église a fait la même chose. Minuit sonne
maintenant, alors que les Églises se rassemblent.
Or, quand Achab épousa Jézabel, il la laissa
puiser dans le trésor de l’État pour bâtir deux immenses temples pour
le culte
d’Astarté et de Baal. Le temple élevé à Baal était assez grand pour que
le
peuple d’Israël tout entier vienne y adorer. Et quand Constantin se
maria avec
l’Église, il lui donna des édifices, il y plaça des autels et des
statues, et
il organisa la hiérarchie qu’on avait vu prendre forme.
Appuyée par le pouvoir de l’État, Jézabel
imposa sa religion au peuple et tua les prophètes et les sacrificateurs
de
Dieu. L’heure était si sombre qu’Élie, le messager de ce jour-là,
pensait qu’il
ne restait plus que lui. Cependant, Dieu s’en était réservé sept mille
qui
n’avaient pas fléchi le genou devant Baal. Et maintenant même, au
milieu de ces
dénominations baptistes, méthodistes, presbytériennes, etc., il en
reste qui en
sortiront et qui reviendront à Dieu. Sachez bien que je ne suis pas
contre les
personnes, et que je ne l’ai jamais été. C’est à la dénomination – au
système
de l’organisation – que je m’oppose. Je suis obligé de m’y opposer, car
Dieu
hait cela.
Faisons maintenant une pause pour récapituler
ce que nous avons vu du culte tel qu’on le pratiquait à Thyatire. J’ai
dit
qu’on y adorait Apollon (qui était le dieu soleil) ainsi que
l’empereur. Or,
cet Apollon était appelé “celui qui détourne le mal”. Il détournait le
mal,
pour qu’il ne frappe pas les gens. Il les bénissait, et il était pour
eux un
vrai dieu. On le considérait comme celui qui instruisait le peuple. Il
leur
expliquait le culte, les rites du temple, le service des dieux, les
sacrifices,
la mort, et la vie après la mort. Il parlait par l’intermédiaire d’une
prophétesse en transe, assise sur une chaise à trois pieds.
Oh! la la! Vous le voyez? Voilà cette prophétesse appelée
Jézabel, et
elle instruit le peuple. Et son enseignement séduit les serviteurs de
Dieu, les
amenant à commettre la fornication. Or, la fornication, c’est “le culte
des
idoles”. Voilà le sens spirituel du mot. C’est une union illégale.
L’union
d’Achab et l’union de Constantin étaient toutes les deux illégales.
Tous les
deux ont commis la fornication spirituelle. Tous les fornicateurs se
retrouveront dans l’étang de feu. Dieu l’a dit.
Sept
âges_chapitre 6 page 221
Ainsi, l’enseignement de l’Église catholique
(Église au féminin, c’est une femme) nie la Parole de Dieu. Le pape,
qui est
vraiment Apollon en version moderne, a enseigné aux gens à s’attacher
aux
idoles. L’Église de Rome est maintenant devenue une fausse prophétesse
pour les
gens, parce qu’elle a privé les gens de la Parole du Seigneur, pour
leur donner
ses propres idées sur la nature du pardon des péchés et la façon
d’obtenir les
bénédictions de Dieu. Les prêtres sont même allés jusqu’à affirmer bien
haut
leur pouvoir, non seulement pendant la vie, mais également dans la
mort. Ils
enseignent – de leur propre chef – l’existence d’un purgatoire, alors
qu’on ne
trouve pas cela dans la Parole. Ils enseignent qu’on peut sortir du
purgatoire
et aller au ciel à l’aide de prières, de messes et d’argent. Tout le
système
qui repose sur son enseignement est faux. Il n’est pas basé sur le
solide
fondement de la révélation de Dieu dans Sa Parole, mais il est basé sur
les
sables mouvants de ses propres contre-vérités diaboliques.
L’Église est passée tout de suite de
l’organisation à la dénomination, et de là au faux enseignement. C’est
exact.
Les catholiques romains ne croient pas que Dieu est dans Sa Parole. Non
monsieur. S’ils le croyaient, il leur faudrait se repentir et revenir
sur leur
position, mais ils disent que Dieu est dans Son Église. Dans ce cas, la
Bible
serait l’histoire de l’Église catholique. Il n’en est pas ainsi. Voyez
ce
qu’ils ont fait, ne serait-ce que du baptême d’eau : d’un baptême
chrétien
qu’il était, ils en ont fait un baptême païen, dans des titres.
Permettez-moi
de vous raconter ce qui m’est arrivé une fois avec un prêtre
catholique. Une
jeune fille que j’avais autrefois baptisée s’est convertie au
catholicisme,
alors le prêtre voulut m’interroger à son sujet. Il me demanda de quel
baptême
elle avait été baptisée. Je lui répondis que je l’avais baptisée du
baptême
chrétien, du seul qui existât à ma connaissance. Je l’avais ensevelie
dans
l’eau au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Le prêtre me fit remarquer qu’il
fut un
temps où l’Église catholique faisait de même. Je lui demandai alors
quand
l’Église catholique baptisait de cette manière; en effet, j’ai lu leur
histoire, et je n’ai pu trouver cela nulle part. Il me dit que cela se
trouvait
dans la Bible, et que c’est Jésus qui avait organisé l’Église
catholique. Je
lui demandai s’il pensait que Pierre avait réellement été le premier
pape. Il
l’affirma catégoriquement. Je lui demandai si l’on disait les messes en
latin
pour être sûr qu’elles étaient dites correctement et qu’elles ne
changeraient
pas. Il me répondit que oui. Je lui dis alors que je les trouvais bien
éloignés
de ce qu’ils avaient au début. Je lui fis savoir que si l’Église
catholique
croyait réellement au Livre des Actes, alors, j’étais un catholique à
l’ancienne mode. Il me dit que la Bible était l’histoire de l’Église
catholique, et que Dieu est dans l’Église. Je refusai d’en convenir,
car Dieu
est dans Sa Parole. Que Dieu soit reconnu pour vrai, et tout homme pour
menteur. Si vous retranchez ou que vous ajoutez à ce Livre, Dieu a
promis qu’Il
frappera de fléaux ceux qui ajoutent, et qu’Il retranchera leur part du
Livre
de Vie à ceux qui osent en retrancher quoi que ce soit. Apocalypse
22.18-l9.
Sept
âges_chapitre 6 page 222
Je vais vous montrer en quoi l’Église
catholique romaine croit que Dieu est dans l’Église, et non dans la
Parole.
Voici un extrait du journal du pape Jean XXIII : “Mon expérience
de ces
trois années de pontificat, depuis que j’ai ‘avec crainte et
tremblement’
accepté ce sacerdoce par pure obédience à la volonté
du Seigneur, qui m’a été transmise par le Sacré Collège
des Cardinaux réuni en conclave, rend témoignage à cette
maxime, et
m’est une raison émouvante et durable d’y rester fidèle; confiance
absolue en
Dieu pour tout ce qui concerne le présent, et parfaite tranquillité
pour ce qui
est de l’avenir.” Ce pape affirme que Dieu a révélé Sa volonté par
l’intermédiaire
de l’Église. Comme c’est faux. Dieu est dans Sa Parole, et c’est à
travers la
Parole qu’Il révèle Sa volonté. Il affirme encore placer une confiance
absolue
dans la parole des hommes, et, de ce fait, y obéir avec tranquillité.
Tout cela
semble bien beau, mais c’est tellement faux. Exactement comme la
perversion qui
a eu lieu dans le jardin d’Éden.
Allons maintenant au chapitre 17 de
l’Apocalypse pour voir cette femme, l’Église, dont la vie est fondée
sur de
fausses prophéties, et non sur la Parole de Dieu. Au verset 1, Dieu
l’appelle
la grande prostituée. Pourquoi est-elle une prostituée? Parce qu’elle
vit dans
l’idolâtrie. Elle y a entraîné le peuple. Quel remède y a-t-il contre
l’idolâtrie? La Parole de Dieu. Ainsi, cette femme est une prostituée,
parce
qu’elle a abandonné la Parole. La voilà assise sur les grandes eaux, ce
qui
signifie des grandes foules. Cela ne peut être que la fausse Église,
parce que
l’Église de Dieu est petite – il n’y en a que peu qui en trouvent le
chemin.
Sept
âges_chapitre 6 page 223
Voyez ce qu’elle est aux yeux de Dieu, bien que
les hommes la trouvent merveilleuse et sage : elle se vautre dans
l’ivresse de ses fornications. Or, elle était ivre du sang des martyrs.
Tout
comme Jézabel, qui avait tué les prophètes et les prêtres, et fait
périr le
peuple de Dieu, ceux qui refusaient de se prosterner devant Baal et de
l’adorer. Et voilà exactement ce qu’a fait l’Église catholique. Elle a
tué ceux
qui refusaient de se soumettre à la domination du pape. Ceux qui
voulaient la
Parole de Dieu et non les paroles des hommes ont été mis à mort, pour
la
plupart avec cruauté. Mais cette Église qui faisait de la mort son
trafic était
morte elle-même, et elle ne le savait pas. Elle n’avait pas la vie, et
aucun
signe ne l’accompagna jamais.
DU TEMPS POUR SE REPENTIR
Apocalypse 2.21 : “Je lui ai donné du
temps, afin qu’elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son
impudicité.” Savez-vous que cette Église était plus mauvaise encore
qu’Achab?
Savez-vous que, pour un temps, lui s’est repenti et qu’il “marcha
lentement”
devant Dieu? On ne peut pas en dire autant de l’Église catholique
romaine. Non
monsieur. Non seulement elle ne s’est jamais repentie, mais elle s’est
au
contraire acharnée à détruire tous ceux qui ont voulu l’aider à se
repentir.
C’est historique. Or, Dieu a suscité non seulement des messagers pour
chaque
âge, mais Il a également suscité de merveilleux auxiliaires pour ces
messagers.
Il a donné à chaque âge de merveilleux hommes de Dieu qui ont fait tout
leur
possible pour ramener l’Église à Dieu. Il est certain que Dieu lui a
donné
l’occasion et l’aide qu’il fallait pour qu’elle se repente. S’est-elle
jamais
repentie, et l’a-t-elle jamais montré par ses fruits? Non monsieur.
Elle ne
s’est jamais repentie, et elle ne se repentira jamais. Elle est ivre.
Elle a
perdu l’esprit à l’égard des choses spirituelles.
Maintenant ne confondez pas les choses,
n’allez pas croire que l’Église de Rome s’est repentie du massacre des
saints
parce qu’elle essaie de s’unir aux protestants en alignant ses crédos
sur les crédos
des protestants. Elle n’a jamais, à aucun moment, avoué ses torts, ni
présenté
d’excuses pour les génocides qu’elle a commis. Elle ne le fera jamais.
Ne vous
fiez pas à son apparence actuelle, toute de douceur et
d’amabilité : elle
se lèvera encore pour tuer, car le meurtre habite son cœur mauvais et
impénitent.
SENTENCE PRONONCÉE CONTRE LA PROSTITUÉE
Apocalypse 2.22-23 : “Voici, Je vais la
jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui
commettent
adultère avec elle, à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres. Je
ferai
mourir de mort ses enfants; et toutes les Églises connaîtront que Je
suis celui
qui sonde les reins et les cœurs, et Je vous rendrai à chacun selon vos
œuvres.”
Sept
âges_chapitre 6 page 224
Quoi? Cette femme a donc des enfants? Et
c’est une prostituée? Si elle a eu des enfants en se prostituant,
alors, elle
doit être brûlée au feu, selon ce que dit la Parole. C’est tout à fait
vrai.
C’est ainsi qu’elle finira, car elle sera consumée par le feu. Elle
finira dans
l’étang de feu. Mais arrêtez-vous un instant pour considérer ses
enfants. C’est
de la femme que naissent les enfants. Il est évident que cette femme a
eu des
enfants qui sont sortis d’elle mais qui ont fait comme elle.
Montrez-moi une
seule Église sortie d’une organisation qui n’ait pas reformé une
organisation.
Il n’y en a aucune – pas une seule. Les luthériens en sont sortis, pour
ensuite
reformer une organisation, et les voilà aujourd’hui qui marchent la
main dans
la main avec le mouvement œcuménique. Les méthodistes en sont sortis,
et eux
aussi ont reformé une organisation. Les pentecôtistes en sont sortis,
et eux
aussi ont reformé une organisation. D’autres en sortiront, mais, gloire
à Dieu,
eux ne reformeront pas une organisation, parce qu’ils connaissent la
vérité. Ce
groupe sera l’épouse du dernier jour.
Or, il est dit ici que cette prostituée
avait des enfants. Mais qui étaient ces enfants? C’étaient des filles,
puisqu’il s’agissait d’Églises comme elle. Voici un point très
intéressant.
Jézabel et Achab eurent une fille. Elle épousa Joram, fils de Josaphat,
et dans
II Rois 8.16, il est dit que “Joram marcha dans les voies de son
beau-père”. Par son mariage, il est entré de plain-pied dans
l’idolâtrie. Il a entraîné
dans l’idolâtrie Juda qui, jusque-là, craignait et adorait Dieu. C’est
exactement ce qu’ont fait toutes ces Églises filles, comme je vous l’ai
démontré. Elles commencent dans la vérité, puis s’unissent aux
organisations,
quittant la Parole pour les traditions, les crédos, etc. Maintenant, je
tiens à
vous montrer ceci. Dans Hébreux 13.7, il est dit : “Obéissez à vos
conducteurs qui vous ont annoncé la Parole de Dieu.” C’est la Parole
qui nous
gouverne, et non les hommes. Or, en tant que mari, l’homme est le chef
de la
femme. Il a autorité sur elle. Mais l’Église aussi est une femme, et
son chef
est la Parole. Jésus est la Parole. Si elle rejette la Parole, si elle
se
soumet à une autre autorité, elle est adultère. Maintenant nommez-moi
une seule
Église qui n’a pas abandonné la Parole en faveur de traditions et de
crédos.
Elles sont toutes adultères – telle mère, telle fille.
Quelle punition la prostituée et ses enfants
devront-elles subir? Eh bien, il y aura deux punitions. Premièrement,
Il a
dit : “Je la jetterai sur un lit.” Selon la dernière partie du
verset 22,
ce sera un lit de tribulation, de grande tribulation. C’est exactement
ce que
Jésus a dit dans Matthieu 25.1-13. Il y avait dix vierges. Cinq étaient
sages,
et cinq étaient folles. Les cinq vierges sages avaient de l’huile (le
Saint-Esprit), mais les cinq autres n’en avaient pas. Lorsque retentit
le
cri : “Voici l’Époux!”, les cinq vierges folles ont dû courir
chercher de
l’huile, alors que les cinq vierges sages entrèrent dans la salle des
noces.
Les cinq qui étaient restées dehors ont été laissées pour la grande
tribulation. C’est ce qui arrivera à tous ceux qui ne monteront pas
dans
l’enlèvement. C’est ce qui arrivera à la prostituée et à ses filles.
Deuxièmement, il est dit qu’il les fera mourir de mort, ou si l’on
traduit
littéralement : “Qu’ils soient mis à mort par la mort.” Cette
expression
est étrange. Nous dirions : “Qu’un tel homme soit mis à mort par
pendaison, ou par électrocution, ou par un autre moyen.” Mais il est
dit :
“Qu’ils soient mis à mort par la mort.” C’est la mort elle-même qui est
la
cause de leur mort. Je voudrais que vous compreniez ceci clairement,
aussi
vais-je reprendre notre illustration de la fille de Jézabel, entrant
par
mariage dans la maison de Juda, y introduisant ainsi l’idolâtrie, ce
qui a fait
que Dieu livre Juda à la mort. C’est aussi ce qu’a fait Balaam. Donc,
voici
Jézabel avec son paganisme. Là-bas, Juda rend à Dieu un culte agréé, et
vit
selon la Parole. Alors Jézabel marie sa fille à Joram. À l’instant
même, Joram
conduit son peuple à l’idolâtrie. Dès que ce mariage s’est fait, Juda
est mort.
La mort spirituelle est entrée. Dès que la première Église de Rome
s’est
organisée, elle est morte. Dès que les luthériens se sont organisés, la
mort
s’est installée, et ils sont morts. En dernier lieu sont venus les
pentecôtistes, qui se sont organisés. L’Esprit les a quittés, bien
qu’ils
refusent de le croire. Mais Il les a quittés. Ce mariage a apporté la
mort.
Ensuite est venue la lumière de “l’Unité de la Divinité”. Eux aussi se
sont
organisés, et ils sont morts. Puis, après que le feu de Dieu est
descendu sur
la rivière Ohio en 1933, un mouvement de réveil de guérison s’est
répandu dans
le monde entier; mais il n’était pas issu d’une organisation. Dieu a
agi en
dehors des groupes pentecôtistes, en dehors des mouvements organisés,
et ce
qu’Il fera à l’avenir se fera également en dehors des mouvements
organisés.
Dieu ne peut pas se servir des morts pour agir. Il ne peut agir que par
les
membres VIVANTS. Ces membres vivants sont hors de Babylone.
Sept
âges_chapitre 6 page 225
Ainsi, vous voyez, “la mort”, ou
“l’organisation”, est entrée, et l’Église est morte, ou, pour être plus
clair,
la mort s’est installée là où, peu de temps auparavant, seule régnait
la VIE.
De même qu’à l’origine, Ève a apporté la mort à l’espèce humaine,
ainsi,
maintenant, l’organisation a apporté la mort, car l’organisation est le
produit
de deux corrupteurs : le nicolaïsme et le balaamisme, propagés par
la
prophétesse Jézabel. Or, Ève aurait dû être brûlée, et le serpent avec
elle, à
cause de leur terrible geste. Mais Adam est intervenu, et il a tout de
suite
pris Ève avec lui, pour qu’elle soit sauvée. Mais quand cette religion
satanique aura achevé son parcours au travers des âges, il n’y aura
personne
pour intervenir, et elle sera brûlée avec son séducteur, car la
prostituée et
ses enfants, avec l’antichrist et Satan, auront leur part dans l’étang
de feu.
Sept
âges_chapitre 6 page 226
Ici, je voudrais faire un saut en avant. Je
devrais peut-être réserver ce que je vais dire pour le message qui
traite du
dernier âge, mais il me semble bon de l’apporter maintenant, parce que
ce que
je vais vous citer parle avec tant de clarté de l’organisation et de ce
qui
arrivera par elle. Et je désire vous mettre en garde. Apocalypse
13.1-18 :
“Et je me tins sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une
bête
qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et
sur ses
têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un
léopard;
ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule
de lion.
Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.
Et je
vis l’une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle
fut
guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. Et
ils
adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; et
ils
adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui
peut
combattre contre elle? Et il lui fut donné une bouche qui proférait des
paroles
arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d’agir
pendant
quarante-deux mois. Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des
blasphèmes
contre Dieu, pour blasphémer Son nom, Son tabernacle, et ceux qui
habitent dans
le ciel. Il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les
vaincre. Il
lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et
toute
nation. Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom
n’a pas
été écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau qui a été immolé dès la
fondation du
monde. Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende. Si quelqu’un mène en
captivité, il ira en captivité; si quelqu’un tue par l’épée, il faut
qu’il soit
tué par l’épée. C’est ici la persévérance et la foi des saints. Puis je
vis
monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à
celles
d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute
l’autorité de
la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses
habitants
adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie.
Elle
opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur
la
terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre
par les
prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant
aux
habitants de la terre de faire une image de la bête qui avait la
blessure de
l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête,
afin que
l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui
n’adoreraient pas
l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et
grands, riches
et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main
droite ou
sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la
marque,
le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que
celui qui
a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre
d’homme,
et son nombre est six cent soixante-six.”
Sept
âges_chapitre 6 page 227
Ce chapitre nous montre la puissance de
l’Église catholique romaine, et ce qu’elle fera par l’organisation.
Souvenez-vous, c’est la fausse vigne. Qu’elle prononce le Nom du
Seigneur, elle
le fait toujours dans un esprit de mensonge. Elle n’est pas sous la
direction
du Seigneur, mais de Satan. Elle finit par s’identifier complètement à
la bête.
La prostituée, montée sur la bête écarlate, montre clairement que sa
puissance
vient du dieu de la violence (Satan), et non de notre Dieu, le Seigneur
Jésus-Christ.
D’après le verset 17, il est parfaitement
clair qu’elle prendra la haute main sur tout le commerce de la terre,
car
personne ne peut acheter ni vendre sans passer par elle. Apocalypse
18.9-17 en
donne confirmation, car ces versets montrent à quel point elle est
engagée avec
les rois, princes et marchands, qui sont tous impliqués avec Rome pour
le
commerce.
Dans Apocalypse 13.14, nous apprenons que la
bête étend son influence au moyen de l’image qu’on lui a faite. Cette
image qui
a été faite, c’est un conseil œcuménique mondial, dans lequel toutes
les
Églises organisées vont s’unir aux catholiques romains (ce qu’ils sont
déjà en
train de faire). Il se pourrait fort bien que cette union s’effectue en
vue de
mettre fin à la puissance du communisme. Mais puisque le communisme
(tout comme
Nebucadnetsar) a été suscité pour brûler la chair de la prostituée,
Rome sera
vaincue et détruite. Notez bien que partout où l’Église catholique
s’est
installée, le communisme a suivi. Il doit en être ainsi. Et je vous
avertis
maintenant : n’allez pas croire que le communisme soit votre seul
ennemi.
Non monsieur. Vous avez un plus grand ennemi encore, c’est l’Église
catholique.
Maintenant lisons Apocalypse 13.1-4, et
comparons avec Apocalypse 12.1-5. Apocalypse 13.1-4 : “Puis je vis
monter
de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses
cornes dix
diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis
était
semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa
gueule
comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son
trône, et
une grande autorité. Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort;
mais sa
blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration
derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné
l’autorité à la bête; et ils adorèrent la bête, en disant : Qui
est
semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?” Apocalypse
12.1-5 : “Un grand signe parut dans le ciel : une femme
enveloppée du
soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa
tête.
Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les
douleurs de
l’enfantement. Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici,
c’était un
grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes
sept
diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les
jetait sur
la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin
de
dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils,
qui doit
paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut
enlevé vers
Dieu et vers Son trône.” Satan et sa religion satanique sont dans ces
deux
bêtes. Dans Apocalypse 14, la bête dont la blessure mortelle fut guérie
est la
Rome impériale païenne qui est tombée sous les coups des barbares, et
qui avait
perdu par là sa puissance temporelle. Mais elle l’a retrouvée dans la
Rome
papale. Le voyez-vous? La nation qui imposait son règne en écrasant
tout sur
son passage, et qui était devenue l’empire le plus puissant qu’on ait
jamais
vu, a fini par être mortellement blessée. La puissance matérielle
qu’elle
possédait par la force des armes, entre autres, était perdue. Mais,
sous
Constantin, elle a repris vie, car la Rome papale s’est infiltrée
partout dans
le monde, et elle dispose d’un pouvoir absolu. Elle se sert des rois et
des
marchands, et la puissance mortelle de sa religion et de son empire
financier
lui permettent de gouverner comme déesse de notre âge. Elle est aussi
le dragon
qui se tenait devant la femme pour dévorer son enfant. Hérode avait
essayé de
tuer le Seigneur Jésus, mais il a échoué. Plus tard, Jésus a été
crucifié par
des soldats romains, mais maintenant, Il a été élevé sur le trône.
Sept
âges_chapitre 6 page 228
Dès lors, faites le rapprochement entre ce
que je viens de dire et la vision de Daniel. La partie de la statue
décrite en
dernier, c’étaient les pieds, qui représentaient la dernière puissance
mondiale. Ils étaient de fer et d’argile. Vous voyez, le fer, c’est
l’Empire
romain. Mais il n’est plus maintenant en fer massif. De l’argile y est
mélangée. Pourtant il est là, conduisant les affaires du monde, tant
dans les
démocraties que dans les pays à régime plus despotique. L’Église
catholique est
dans chaque nation. Elle est mêlée à tout.
Je voudrais vous dire quelque chose au sujet
du fer et de l’argile. Vous vous souvenez du jour où Khrouchtchev a
enlevé son
soulier pour frapper sur la table, à l’O.N.U.? Eh bien, il y avait là
cinq pays
de l’Est, et cinq pays de l’Ouest. Khrouchtchev parlait pour l’Est, et
le
président Eisenhower pour l’Ouest. En russe, Khrouchtchev signifie
“argile”, et
Eisenhower signifie “fer”. Les deux principaux chefs du monde – les
deux gros
orteils des pieds de fer et d’argile – étaient côte à côte. Nous sommes
vraiment à la fin.
Dans le verset 4, il est demandé : “Qui
peut combattre contre la bête?” Or, il y a aujourd’hui quelques noms
prestigieux dans le monde. Il y a des nations puissantes, mais c’est
Rome qui,
maintenant, mène la barque. C’est le pape qui est aux commandes. Et sa
puissance va s’accroître. Personne ne peut combattre contre lui.
Sept
âges_chapitre 6 page 229
Verset 6 : “Et elle ouvrit la bouche pour
proférer des blasphèmes.” (Enseignant des préceptes qui sont des
commandements
d’hommes; emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir, ayant
l’apparence de
la piété, mais reniant ce qui en fait la force.) Il a blasphémé le Nom
de Dieu,
en remplaçant ce Nom par des titres, et en refusant d’agir autrement.
Verset 7 : “Et il lui fut donné de
faire la guerre aux saints.” La persécution – la mort pour le vrai
croyant, et
tout cela au Nom du Seigneur, de façon que le Nom de Dieu soit
blasphémé, comme
il l’est en Russie à cause de ce que la religion catholique a fait
là-bas.
Verset 8 : “Et tous les habitants de la
terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le Livre de
Vie de
l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde.”
Remercions Dieu de ce que les brebis ne
l’adoreront pas. Tous, à part les élus, seront séduits. Mais les élus
ne seront
pas séduits, car ils entendent la voix du Berger, et ils Le suivent.
Maintenant, voyez ceci, regardez ce que nous
avons essayé jusqu’à présent de vous montrer. Cette semence de mort qui
a été
semée dès le premier âge, cette semence de l’organisation, est
finalement
devenue un arbre dans lequel nichent tous les oiseaux impurs. Elle a
beau
proclamer qu’elle est celle qui donne la vie, elle est celle qui donne
la mort.
Son fruit, c’est la MORT. Ceux qui ont part avec elle sont morts. Cette
puissante organisation mondiale de l’Église, qui dupe le monde en lui
faisant
croire qu’en elle se trouve le salut matériel et spirituel, séduit les
multitudes et cause leur perte. Elle est non seulement la mort
personnifiée,
mais ce cadavre infect sera lui-même mis à mort par la mort qui est
l’étang de
feu. Oh, si seulement les hommes voulaient comprendre ce que sera leur
fin,
s’ils restent en elle. “Sortez du milieu d’elle, car pourquoi
mourriez-vous?”
Sept
âges_chapitre 6 page 230
LE DERNIER
AVERTISSEMENT
Apocalypse 2.23 : “Je
ferai mourir de mort ses enfants; et
toutes les Églises connaîtront que Je suis celui qui sonde les reins et
les cœurs,
et Je rendrai à chacun de vous selon ses œuvres.”
Dieu regarde au cœur. Il l’a toujours fait.
Il le fera toujours. Ici, comme à travers tous les âges, il y a deux
groupes;
chacun professe appartenir à Dieu et recevoir de Dieu sa révélation.
“Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles
qui lui
servent de sceau : Le Seigneur
connaît ceux qui Lui appartiennent.” II Timothée 2.19. “Le
Seigneur
sonde les reins.” Le mot “sonder” signifie “suivre la piste” ou
“surveiller”.
Dieu dépiste nos pensées (les reins); Il sait ce qu’il y a dans nos
cœurs. Il
voit nos œuvres, qui manifestent avec précision ce qui est en nous.
C’est du cœur
que proviennent la justice ou la méchanceté. Nos mobiles, nos desseins,
Il
connaît tout cela, alors qu’Il observe chacune de nos actions. Et quand
viendra
le moment où nous rendrons compte de notre vie, nous serons jugés sur
chacune
de nos actions, sur chacune de nos paroles. La fausse vigne n’avait pas
la
crainte de Dieu, et elle le paiera chèrement. Que tous ceux qui
prononcent Son
Nom vivent comme il convient à des saints. Nous pouvons tromper les
gens, mais
nous ne tromperons jamais le Seigneur.
LA PROMESSE POUR CES JOURS DE TÉNÈBRES
Apocalypse 2.24-25 : “À
vous, à tous les autres de Thyatire, qui
ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n’ont pas connu la profondeur
de Satan,
comme ils l’appellent, je vous dis : Je ne mets pas sur vous
d’autre
fardeau; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que Je
vienne.” Avant
d’aborder la promesse, laissez-moi vous montrer encore ici que
l’Église, telle
qu’en parle l’Esprit dans ce livre, se compose de deux vignes, dont les
branches s’entrelacent. “À vous, et à tous les autres de Thyatire, qui
ne
reçoivent pas cette doctrine, je vous dis.”
Voilà. Il parle aux deux groupes. L’un a la doctrine, et l’autre
ne l’a
pas. Les voici, dispersés parmi les nations, chacun avec sa doctrine
qui
s’oppose à celle de l’autre. L’un est de Dieu, et connaît Ses
profondeurs;
l’autre est de Satan, et connaît les profondeurs de Satan.
“Je
ne mets pas sur vous d’autre fardeau.” Le mot traduit par “fardeau” signifie un poids, une
pression. La
pression de l’âge des ténèbres, c’était de devoir plier, ou d’être
brisé. Se
courber, ou mourir. C’était l’Inquisition – la puissance de l’Empire
donnant
son appui au culte de Satan. Appartenez à une organisation, ou mourez.
Dans
chaque âge, il y a eu des pressions. Par exemple, l’un des grands
fardeaux du
dernier âge, c’est la pression de la richesse, du confort et de la
tension
nerveuse, dans un âge d’une telle complexité qu’il semble que nous ne
soyons
pas faits pour y vivre. Le fardeau du quatrième âge semble avoir été
assez
clairement défini : défier Rome, prendre position pour la Parole,
quitte à
le payer de sa vie.
“Ils
n’ont pas connu les profondeurs de Satan.” Il semble que les commentateurs aient laissé ce verset
de côté, parce
qu’ils n’ont pas compris de quelle doctrine ou de quelles expériences
il est
question ici. En réalité, il n’est pas difficile de comprendre de quoi
il
s’agit. Voyons d’abord ce qu’est la profondeur de Dieu; la profondeur
de Satan,
c’est l’opposé. Éphésiens 3.16 : “Afin qu’Il vous donne, selon la
richesse
de Sa gloire, d’être puissamment fortifiés par Son Esprit dans l’homme
intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin
qu’étant
enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous
les saints
quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et
connaître
l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous
soyez
remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.” Donc, selon ces versets,
quand un
homme fait l’expérience de la profondeur de Dieu dans sa vie, il s’agit
d’une
véritable expérience personnelle de l’Esprit de Dieu qui vient habiter
en lui,
et alors son esprit est illuminé par la sagesse et la connaissance de
Dieu
qu’il reçoit par la Parole. La profondeur de Satan, par contre, c’est
qu’il
s’efforcera d’anéantir cela. Il essaiera toujours de remplacer cette
réalité de
Dieu par une contrefaçon. Comment s’y prendra-t-il? Il enlèvera la
connaissance
de la vérité de Dieu – anéantissant la Parole pour mettre la sienne à
la
place : “Dieu a-t-Il réellement dit?” Il prendra alors la place de
la
personne de Christ dans notre esprit. Il le fera, comme il l’a fait
faire à
Israël : en faisant régner un être humain comme roi à la place de
Dieu. On
rejettera l’expérience de la nouvelle naissance pour se joindre à une
Église.
C’est au cours de cet âge que l’Église est entrée dans les profondeurs
de
Satan. Et les fruits de cette profondeur de Satan, qui sont le
mensonge, le
meurtre et des crimes abominables, ont été manifestés dans cet âge.
Sept
âges_chapitre 6 page 231
LES RÉCOMPENSES
Apocalypse 2.26-29 : “À celui qui
vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin Mes œuvres, Je donnerai autorité
sur les
nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases
d’argile, ainsi que Moi-même J’en ai reçu le pouvoir de Mon Père. Et Je
lui
donnerai l’étoile du matin. Que celui qui a des oreilles entende ce que
l’Esprit dit aux Églises.”
“À
celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin Mes œuvres.” Ce
que
l’Esprit dit ici des œuvres nous montre clairement que Dieu essaie de
faire
comprendre aux Siens ce qu’Il pense des œuvres de justice. Quatre fois,
Il
mentionne les œuvres. Et maintenant, Il dit que celui qui continuera
fidèlement
à faire Ses œuvres jusqu’à la fin recevra autorité sur des nations,
qu’il sera
un maître puissant, capable et inflexible, qui pourra affronter
n’importe
quelle situation avec une puissance telle que l’ennemi le plus acharné
sera
brisé s’il le faut. Il manifestera son autorité avec une puissance
semblable à
celle du Fils même. Voilà qui est vraiment surprenant. Mais regardons
cette
promesse à la lumière de cet âge-là. Rome la puissante, soutenue par
l’État,
entraîne à son service rois, armées et législateurs, brisant et
écrasant tout
devant elle. Elle a tué des millions d’hommes, et brûle de tuer encore
d’autres
millions qui refusent de se courber devant elle. Avec toute son
intolérance,
elle établit des rois ou les abaisse, chaque fois qu’elle le peut. Oui,
son
intrusion a réellement causé la chute de nations entières, parce
qu’elle avait
décidé la destruction des élus de Dieu. Ses œuvres sont les œuvres du
diable;
en effet, elle commet des meurtres et elle ment, tout comme lui. Mais
le jour
vient où le Seigneur dira : “Conduisez Mes ennemis devant Moi, et
mettez-les à mort.” Alors, les justes seront avec leur Seigneur,
lorsque Sa
juste indignation s’abattra sur les blasphémateurs. Les justes qui
viendront
avec Lui en gloire détruiront ceux qui détruisaient la terre et qui
massacraient les saints de Dieu. C’était l’âge où l’on devait sans
cesse tendre
l’autre joue, un âge de détresse terrible; mais le jour vient où la
vérité
prévaudra, et qui pourra supporter son feu sans être consumé? Seuls les
rachetés du Seigneur le pourront.
Sept
âges_chapitre 6 page 232
“Et
Je lui donnerai l’étoile du matin.” Selon Apocalypse 22.16, et
II Pierre 1.19, Jésus est l’Étoile du Matin. “Je suis la racine et
la
postérité de David, l’étoile brillante du matin. “Jusqu’à ce que le
jour vienne
à paraître, et que l’étoile du matin se lève en vos cœurs.” L’Esprit
fait donc
une promesse en relation directe avec Lui-même aux élus de l’âge des
ténèbres,
et ensuite à ceux des âges à venir.
Comme nous l’avons déjà dit, Jésus
S’identifie aux messagers de chaque âge. Ils reçoivent de Lui la
révélation de
la Parole pour chaque période. Cette révélation de la Parole fait
sortir du
monde les élus de Dieu, et les unit entièrement à Jésus-Christ. Ces
messagers
sont appelés des étoiles, parce qu’ils brillent d’un éclat emprunté –
c’est la
lumière du Fils, Jésus Lui-même, qu’ils reflètent. Ils sont également
appelés
des étoiles, parce qu’ils sont les “porteurs de la lumière” dans la
nuit.
Ainsi, dans l’obscurité du péché, ils apportent la lumière de Dieu à
Son
peuple.
C’est l’âge des ténèbres. Il est
particulièrement sombre, car la Parole du Seigneur est, à peu de chose
près,
entièrement soustraite aux gens. La connaissance du Très-Haut a presque
disparu. La mort a eu raison d’un grand nombre de croyants, au point
qu’ils
sont décimés. Les choses de Dieu n’ont jamais été aussi bas auparavant,
et
Satan semble avoir une victoire assurée sur le peuple de Dieu.
Si jamais il y a eu un groupe de gens qui
avait besoin d’une promesse quant au pays où il n’y a plus de nuit,
c’était
bien celui de l’âge des ténèbres. C’est pour cela que l’Esprit leur
promet
l’étoile du matin. Il leur dit que l’Étoile Principale, Jésus, qui
habite une
Lumière inaccessible, les illuminera Lui-même, de Sa propre présence,
dans le
royaume à venir. Il n’emploiera plus les étoiles (les messagers) pour
apporter
la lumière dans les ténèbres. Ce sera Jésus, Lui-même, qui leur parlera
face à
face, alors qu’Il partagera Son royaume avec eux.
Sept
âges_chapitre 6 page 233
C’est l’étoile du matin qui est visible au
moment où la lumière du soleil commence à briller. Quand notre Soleil
(Jésus)
viendra, il n’y aura plus besoin de messagers : Il nous apportera
Lui-même
Son message d’encouragement; et, alors qu’Il régnera dans Son royaume,
et que
nous vivrons dans Sa présence, la lumière de la Parole deviendra de
plus en
plus brillante en notre jour de perfection.
Que pourrions-nous désirer de plus que Jésus
Lui-même? N’est-Il pas tout, parfaitement tout?